À La Découverte De Vic-Bigorre
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A LA DECOUVERTE DE VIC-BIGORRE Photographie de Couverture : La rue du Château, au début du XXe siècle. SOCIETE D'ETUDES ET D'INFORMATIONS MUNICIPALES @ Claude LARRONDE - Dépôt légal 2e trimestre 1987 A LA DECOUVERTE DE VIC-BIGORRE par Claude LARRONDE Du même auteur : — Saubanha, une seigneurie particulière à Vic-Bigorre, Société Académique des Hautes-Pyrénées, 1985. — Les noms de famille à Vic-Bigorre, du XIIIe au XXe siècle, Les Amis du Vieux Vic, 1986. A paraître décembre 1987 : — Chronique des bords de l'Adour, Bibliothèque Centrale de Prêt de Tarbes. Préface 'A la découverte de Vie-Bigorre" est le premier ouvrage édité par notre jeune Société Vicquoise d'Etudes et d'Informations Municipales. je remercie les responsables des Associations Vicquoises d'avoir répondu à l'appel des élus municipaux pour créer cette structure, qui je l'espère permettra aux uns et aux autres de mieux informer nos concitoyens, aussi bien sur les activités et manifestations actuelles, que sur notre histoire et nos traditions locales. Mes remerciements vont aussi à Claude Larronde et à son équipe des Amis du Vieux Vie, qui nous présentent ce magnifique recueil des meilleures photos de ce que nous avons convenu d'appeler le "Vieux Vie". jeunes et moins jeunes découvriront avec plaisir ce témoignage émouvant de notre passé. Puissent la sagesse et la sérénité qui imprè- gnent ces photos en noir et blanc, nous aider pour affronter les cou- leurs fortes et les turbulences de la modernité de cette fin de siècle et de millénaire. PrésidentClaude de Miqueu,la S.V.E.I.M. Vice-PrésidentMaire de du Vic-Bigorre Conseil Général des Hautes-Pyrénées Derrière la grille du canal, la Place Gambetta, au centre, l'arbre de la Liberté, à droite, les platanes de la place du Sendreix, à l'arrière- plan, la mairie et l'église Saint-Martin. Avant-propos Du 7 au 16 novembre 1986, "Les Amis du Vieux Vie" ont pro- posé à la population vicquoise une exposition sur le thème "Vie, un siècle d'images". Reproduction photographique en noir et blanc de 300 cartes postales, cette manifestation a connu un succès extraordinaire et largement débordé sur des perspectives d'avenir. Fidèle à l'objectif clairement dessiné, c'est-à-dire une meilleure connaissance architec- turale et historique de la ville, notre association a souhaité prolonger ce grand élan populaire par l'approfondissement de la réflexion sur les mentalités, mœurs et coutumes du passé. Aujourd'hui, cet ouvrage permet d'aller plus loin dans la découverte historique et sociale des rues, places, monuments publics de la Cité. C'est la journée curieuse d'un touriste peu pressé faisant halte à la station du chemin de fer comme on disait autrefois. Amateur de curiosités locales, il souhaite remplir quelques heures et briser le sem- piternel : "Il n'y a rien d'intéressant à voir !" Déambulation pleine de quiétude, son cheminement le mène de la gare à la place de la Répu- blique, du Collège des garçons à l'Ecole supérieure de jeunes Filles, de l'Hôpital à la route de Tarbes par la Halle aux grains, de la Pro- menade du Nord à celle du Midi par l'Hôtel de Ville, de la Poste à l'ancestrale rue du Château par la célèbre place du Sendreix, de l'Eglise Saint Martin à la place du Foirail par les ponts Debat et du Béarn. Méditant devant les monuments commémoratifs, il imagine les mani- festations publiques d'une époque révolue, portraits-souvenirs, car- rousel de métiers perdus et d'artisanats surannés et recompose l'ani- mation pittoresque des rues. Imagerie communale d'une grande richesse, 'A la découverte de Vic-Bigorre" tente de retrouver furtive- ment les souvenirs du passé pour mieux reconstituer la mémoire col- lective vicquoise. Claude Larronde, Président des Amis du Vieux Vie La Gare 1) Arrivée du train Décrétée d'utilité publique le 23 octobre 1856, la ligne de che- min de fer' Morcenx-Tarbes était inaugurée par Napoléon III et l'impératrice Eugénie le 18 août 1859. Construite sur la propriété de M. de Cardeilhac, 40 000 F étaient alloués le 15 janvier 1859 pour la station du chemin de fer. Ouverte au public dix années plus tard, la ligne Agen-Tarbes transformait la gare de Vic en nœud ferroviaire du trafic voyageurs pour le nord des Hautes-Pyrénées. Une troisième ligne Vic-Pau, projetée en 1878, ne vit pas le jour, les restrictions bud- gétaires de 1894-1895 en étaient la cause. Le tracé de raccordement à la ligne Saint-Sever-Pau prévoyait la traversée des communes sui- vantes : Vie, Saint-Lézer, Caixon, Sanous, Escaunets, Séron, Gardè- res, Luquet, pour les Hautes-Pyrénées. 2) Accident à la gare Station de la grande ligne Paris-Austerlitz-Bordeaux Saint-Jean- Tarbes, Vic-Bigorre fêtait le samedi 29 août 1959, jour de marché, le centenaire du passage du train impérial. Deux mille personnes attendaient sur les quais de la gare, peut-être plus. Pour mieux voir, de nombreux spectateurs avaient grimpé sur la vieille marquise qui cédait sous la poussée, réduisant au silence l'Indépendante en grande tenue. En un instant de cauchemar ce qui n'aurait du être que fête devint cris d'horreur, appels angoissés, larmes de douleur... 3) Avenue de la gare . En février 1865 les communes d'Artagnan, Liac et Ségalas appuient la demande vicquoise de prolonger l'avenue de la gare vers la rue d'Artagnan. Le Préfet Henry Garnier sert d'intermédiaire auprès de la Compagnie des Chemins de Fer du Midi pour concéder gratuitement les terrains dont elle est propriétaire. L'enquête d'uti- lité publique pour le tracé Agen-Vic-Tarbes est lancée le 1er décem- bre 1867. Décidé le 1er octobre 1872, le prolongement de la rue Salles — aujourd'hui rue jean Jaurès — débute en mars 1873. Remise le 5 novembre 1874, l'avenue du nord de la gare devient Avenue Léon Vergez, résistant 1939-1945, le 8 mai 1978. De forme rectangulaire, le centre ville, jadis ceinturé d'une muraille et d'un fossé, prit sa physionomie actuelle après la Révolu- tion. Cet ensemble s'appelle "Le Château". Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle. Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation. Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF. La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. * La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒ dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012. .