Département de la Communes de Tours en Savoie, Esserts-Blay, La Bathie, , Saint Paul sur Isère, , Feissons-sur-Isère, La Léchère, Bonneval, Aigueblanche, Le Bois, Salins-les-Thermes, Moûtiers

Plan de prévention des risques d’inondation de l’Isère en Tarentaise aval

ENQUÊTE PUBLIQUE

du 26 mai au 11 juillet 2014

DOCUMENTS ANNEXES AU RAPPORT DU COMMISSAIRE-ENQUÊTEUR

X A V I E R B O L Z E Les Covets - 73190 - Suppléant : M. Jean-Louis Delapierre Commissaires enquêteurs

Plan de prévention des risques d’inondation de l’Isère en Tarentaise aval Enquête publique du 26 mai au 27 juin 2014 / Rapport du commissaire-enquêteur (documents annexés) ------

4. DOCUMENTS ANNEXES

4.1 Le dossier soumis à enquête

4.2 Décision du CE de prolonger l’enquête (copie)

ENQUETE PUBLIQUE RELATIVE AU PPRi EN TARENTAISE AVAL DECISION DE PROLONGATION

Je soussigné, Xavier Bolze, désigné le 26 mars 2014 par le Président du tribunal administratif de Grenoble et chargé par arrêté n° 2014-257 du Préfet de la Savoie daté du 30 avril 2014 de conduire une enquête publique du 26 mai au 27 juin 2014 sur le projet de plan de prévention des risques d'inondation de l’Isère en Tarentaise aval portant sur les communes de Tours en Savoie, Esserts Blay, La Bathie, Cevins, St Paul sur Isère, Rognaix, Feissons sur Isère, La Léchère, Bonneval, Aigueblanche, Le Bois, Salins les Thermes, Moûtiers,

Vu le chapitre I-II-III du Code de l’environnement, relatif aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement, et notamment les articles L.123-9 et R.123-6 qui donnent au commissaire enquêteur la possibilité de proroger la durée de l’enquête d’une durée maximum de trente jours et en fixent les modalités ;

Après avoir consulté la représentante du Directeur du service de prévention des risques naturels au sein de la DDT de la Savoie,

Considérant les insuffisances de la publicité sur la tenue de l’enquête, Considérant la jonction tardive au dossier des avis des personnes publiques associées,

Considérant que l’information est essentielle pour assurer la participation du public aux décisions relatives à la prévention des risques d’inondation,

DÉCIDE

La durée de l’enquête précitée est prorogée de quatorze jours, soit jusqu’au 11 juillet 2014.

Je demande à Monsieur le Préfet de la Savoie de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour porter cette décision à la connaissance du public conformément aux dispositions de l’article R. 123-11 du code de l’environnement, notamment par voie d’affichage et par une annonce sur la page dédiée du site Internet de l’Etat en Savoie ainsi que, le cas échéant, par tout autre moyen approprié.

Fait à Curienne, le 19 juin 2014

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4.3 COMPTE-RENDU DE LA REUNION PUBLIQUE

ENQUETE PUBLIQUE RELATIVE AU PPRI DE LA TARENTAISE AVAL DU 26 MAI AU 27 JUIN 2014 ------Compte-rendu de la réunion publique du 10 juin 2014 à Moutiers

Une réunion publique a été organisée pendant l’enquête publique relative au projet de plan de prévention du risque d’inondation (PPRI) de la Tarentaise aval, comme en disposent les articles L 123-13 et R 123-17 du code de l’environnement. Elle m’était apparue nécessaire en prenant connaissance du dossier et en notant que des conseils municipaux avaient émis des avis défavorables, avec une certaine publicité en pleine campagne électorale, avant d’être renouvelés lors des élections de mars 2014. Elle devait permettre l’expression des nouvelles équipes, du maître d’ouvrage et des habitants et éventuellement faire entendre une évolution de la réflexion. La réunion a été annoncée par le préfet dans son arrêté d’organisation de l’enquête. Ce compte-rendu sera adressé dans les meilleurs délais au responsable du projet de plan, ainsi qu'à l'autorité en charge de l'ouverture et de l'organisation de l'enquête ; il sera annexé au rapport d’enquête.

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La commune de Moutiers avait mis une salle à disposition, en rez-de-chaussée de la mairie, aménagée selon mes demandes avec deux tables, séparées par un écran pour la vidéo projection, l’une pour mon suppléant et moi-même, l’autre pour les représentants de la direction départementale des territoires (DDT) de la Savoie, maitre d’ouvrage. Face aux deux tables, le public était sur des rangs de chaises disposées en V. J’étais accompagné de M. Jean-Louis Delapierre, mon suppléant. La DDT était représentée par M. Philippe Quémart, chef du service Sécurité-Risques, Mme Magali Dupont et Mme Claire Cormier. Une douzaine de personnes étaient présentes dans la salle : des élus et agents des communes de Moutiers et Cevins, des habitants et une correspondante locale du journal « Le Dauphiné Libéré ». Cette faible participation était une déception. La réunion a été ouverte à 18h00. Après mon accueil, la parole a été donnée pour 20 mn à la DDT qui a présenté le projet de plan de prévention du risque d’inondation (PPRI). Cette présentation avait déjà été faite, de façon plus approfondie, dans des réunions de concertation préalables à l’enquête, mais ce rappel a permis à quelques nouveaux élus et aux personnes moins informées de mieux prendre connaissance du dossier. S’en est suivi un échange d’une heure entre les participants.

1. La publicité sur l’enquête et la réunion publique. Plusieurs personnes relèvent que la publicité de l’enquête est faible : affiches reproduisant l’arrêté préfectoral peu visibles et peu lues, l’avis du préfet et les publications de presse ne mentionnent pas la réunion publique. Le maire de Moutiers demande une prolongation de l’enquête et fera distribuer une information individuelle dans toutes les boîtes des habitants à proximité ou dans la zone d’étude de sa commune.

2. La concertation préalable et les dates de l’enquête Des personnes s’étonnent du choix des dates de l’enquête. La concertation a eu lieu avec des élus en fin de mandat et les nouveaux édiles sont peu informés du projet et peu disponibles en période d’installation. Le nouveau maire de Moutiers, précédemment président de la Communauté de communes avait cependant une bonne connaissance du projet. La DDT rappelle que le mandat s’exerce jusqu’à sa fin et qu’il était préférable que ce soient les élus sortants qui soient consultés parce qu’ils connaissaient les enjeux, alors que les nouveaux conseillers auraient eu besoin de temps pour appréhender le projet, au risque de le retarder.

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3. L’avis des personnes publiques associées (PPA) Le maire de Moutiers n’a pas connaissance des avis des PPA dans le dossier. Il demande à les consulter. Le dossier sera vérifié et complété si besoin.

4. Le périmètre du projet à Moutiers La commune de Moutiers avait indiqué son opposition au projet en raison notamment du périmètre d’étude. Le cours de l’Isère à l’amont de Moutiers, à la Saucette ( ?), fait l’objet de travaux routiers importants, en cours en 2014, avec déplacement du lit de la rivière. Cette partie de la rivière n’a pas été intégrée au périmètre d’étude du PPRI aval et il était prévu de l’intégrer à un autre PPRI, le PPRI amont de l’Isère, pas encore étudié. La commune protestait contre cette division de son territoire qui l’impliquait dans deux PPRI avec un risque d’incohérences. Le maire fait savoir qu’il a rencontré récemment la Sous-préfète et les responsables de la DDT et qu’il a été décidé de n’assujettir Moutiers qu’à un seul PPRI. Il s’étonne que le projet soumis à enquête n’intègre pas la portion nouvelle de la Saucette comme convenu. Mme Dupont indique que la décision ayant été prise juste avant l’enquête, il n’était plus possible de corriger les dossiers, mais elle confirme que la commune ne sera pas concernée par le PPRI amont. La portion de rivière hors PPRI sur Moutiers et en cours de travaux est considérée comme sans enjeu au regard du risque d’inondation.

5. A Moutiers : Isère et Doron Le maire de Moutiers demande que des documents distincts soient publiés pour chacune des rivières qui traversent la ville : Isère et Doron.

6. La qualité du règlement du PPRI aval Il est fait remarquer que ce règlement semble un copié-collé d’autres règlements et pourrait être mal adapté aux situations locales. On évoque la bande de recul de 10 mètres à Moutiers le long des rivières, inconstructible et… inapplicable dans la traversée de la ville. Il lui est répondu que la mise en œuvre du règlement par le service de l’Etat en charge de l’instruction des autorisations au titre du droit des sols donne la possibilité d’adaptations et de dérogations.

7. Les visites de terrain Le maire de Moutiers a souhaité des visites de terrain avec le service de l’Etat et n’a pu les obtenir. Il renouvelle sa demande. Il lui sera proposé une date.

8. Le coût des travaux nécessaires. Des personnes dont l’adjoint au maire de Cevins demandent de quelles aides les communes et les particuliers pourront bénéficier pour réaliser des travaux de prévention. Mme Dupont évoque l’intervention du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM), rappelle que les propriétaires et les communes ont à participer à la prévention des risques. Sont évoqués par le public les cas de digues jamais réparées, faute de financement.

9. Le coût des études avant travaux. En réponse aux interrogations, Mme Dupont confirme que les travaux et les études avant travaux rendus nécessaires par le PPRI sont à l’initiative des communes ou de leurs institutions ou des propriétaires concernés.

10. Mise à jour des plans communaux de sauvegarde (PCS) En réponse aux interrogations, Mme Dupont rappelle que les PCS devront être mis en conformité avec le PPRI dans les deux années de sa promulgation.

11. Le contrôle des études du bureau d’études retenu pour le PPRI Un adjoint au maire de Moutiers s’étonne des évolutions des mesures de préventions toujours plus contraignantes, il évoque l’industrie, où les études sous-traitées font l’objet d’une contre- expertise et demande ce qu’il en est pour ce projet de PPRI. Les représentants de la DDT indiquent que les services de l’Etat sont qualifiés pour valider les études, que les variations relevées avec des études précédentes proviennent d’une nouvelle approche, au vu des retours

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d’expériences et d’incidents, qui a fait l’objet d’instructions du ministère en charge de la prévention des risques.

12. La dépréciation du foncier impacté par les mesures restrictives. Des personnes s’inquiètent de la dépréciation des biens fonciers par le classement nouveau en zone de risque. Il est répondu que ces décisions des autorités publiques ne peuvent donner matière à indemnisation. Toutefois, la loi de 1995 permet une indemnisation quand une maison doit être abandonnée.

Avant la conclusion de la réunion, le maire de Moutiers a renouvelé sa demande d’une prolongation de l’enquête, pour mieux alerter la population sur ce projet.

En conclusion, après avoir rapidement évoqué les sujets traités et remercié les participants, j’ai rappelé les dates de l’enquête et indiqué que je me prononcerai sur une éventuelle prolongation de l’enquête dix jours au moins avant sa fin annoncée, soit avant le 18 juin.

La réunion a été levée à 19h30.

Fait à Curienne, le11 juin 2014.

Xavier Bolze Commissaire-enquêteur

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4.4 TABLEAU DE SYNTHESE DES AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES

Tableau de synthèse des avis des personnes publiques associées (PPA)

PPA Dates des Orientations délibérations ou réponses AIGUEBLANCHE 07/03/2014 Avis défavorables : commune mal consultée, gestion de la rivière non évoquée, refus de 20/06/2014 l’effacement des digues, urbanisation pénalisée. BONNEVAL TARENTAISE 7/3/2014 Avis favorable et demande prise en compte de l’ensablement de l’Isère CEVINS 20 juin 2014 Avis réputé favorable. Le 20 juin, la commune s’associe au courrier du 11 juin au commissaire-enquêteur par le président de la CoRAL et les maires de Cévins, La Bâthie, St Paul s/Isère, Essert-Blay et Tours en Savoie. ESSERTS-BLAY 12/06/2014 Reprise des observations et réserves de la CoRAL FEISSONS SUR ISERE 04 / 02 / 2014 Avis favorable LA BATHIE Délibération du Avis réputé favorable en l’absence d’une réponse 20 juin 2014 dans le délai imparti. Le 20 juin, reprise et approbation des observations adressées le 11 juin au commissaire-enquêteur par le président de la CoRAL et les maires de Cévins, La Bâthie, St Paul s/Isère, Essert-Blay et Tours en Savoie. LA LECHERE 14/02/2014 Demande de classement en zone Bleue de Ponserand comme à Moutiers sur la rive en face. LE BOIS 10/03/2014 Avis favorable avec demande de prises en compte des alluvions dans le lit de l’Isère

24/02/2014 Conteste le projet, demande un moratoire, souhaite que les travaux sur le pont Neuf soient engagés au plus vite, demande que la commune soit rattachée

au PPRi de la Tarentaise amont Avis critique et argumenté concernant : 20 juin 2014 MOUTIERS - La carte des aléas, - Le règlement - Les liens avec le PAPI - La vulnérabilité et les activités, - Le PCS, La procédure d’enquête publique et d’élaboration du PPRi

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ROGNAIX 28/02/2014 Avis favorable SALINS LES THERMES 10/03/2014 Demande de classement en zone bleue de Ponserand dans sa globalité SAINT PAUL SUR ISERE 29/01/2014 Avis favorable 20/06/2014 Par une seconde délibération, le Conseil approuve le maire qui s’est associé au courrier du 11 juin au commissaire-enquêteur par le président de la CoRAL et les maires de Cévins, La Bâthie, St Paul s/Isère, Essert-Blay et Tours en Savoie. TOURS EN SAVOIE Réputé favorable

ASSEMBLEE DES PAYS DE TARENTAISE Réputé favorable VANOISE

COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA Lettre du 11 juin Réputé favorable REGION 2014 du président D’ de la CoRAL et des maires de Cevins, Rognaix, Saint Paul sur Isère, Tours en Savoie, Esserts- Blay pour poser des questions

COMMUNAUTE DE COMMUNES CŒUR DE Réputé favorable TARENTAISE

COMMUNAUTE DE COMMUNES DE Note du 9 juillet Réputé favorable VALLEES 2014 de M. D’AIGUEBLANCHE Pointet Note critique et interrogative remise le 10 juillet au commissaire enquêteur et annexée au registre d’Aigueblanche SIVU SCOT ARLYSERE – HAUT VAL D’ARLY Réputé favorable

CENTRE REGIONAL DE LA PROPRIETE Réputé favorable FORESTIERE

CHAMBRE D’AGRICULTURE 21 / 03 / 2014 Rejet des art Ri1 et Ri2 à rédiger mieux SAVOIE-MONT-BLANC

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4.5 TABLEAU DE SYNTHESE DES AVIS DES MAIRES

Tableau de synthèse des avis des maires

Mairies Dates de la rencontre Nom commentaires AIGUEBLANCHE le jeudi 12 juin 2014 M. André Pointet, maire, avec Voir observations P14 et C15 MM Jean-Yves Morin, adjoint Très critique et Samuel Cantamessa, DGS. BONNEVAL TARENTAISE le vendredi 20 juin 2014 M. François Jugand, maire, Voir observation P18 avec M. Jacques Laurent, Pas d’enjeu sur Bonneval- conseiller municipal, maire de Tarentaise, mais réservés 2008 à 2014, M. Louis Hyvoz, avec les maires de conseiller municipal, ancien l’intercommunalité sur le maire, M. Georges Léger, calcul du risque et ne sont adjoint. pas satisfaits de la « concertation » unilatérale des services de l’Etat. CEVINS le jeudi 5 juin 2014 M. Raymond Muller, adjoint Voir obsevation P8 (M. Branche, maire, a fait des courriers) ESSERTS-BLAY Non rencontré M. Raphaël Thévenon FEISSONS SUR ISERE le vendredi 27 juin M. François Dunand Voir P22. Pas d’enjeu su Feissons LA BATHIE le mardi 3 juin 2014 M. Jean-Pierre André, maire, Voir observation P2 M. Michel Castellin-Tellier, adjoint, Mme Joëlle Pernet, DGS, M. Yann Foccart, DGS LA LECHERE Maire non rencontré M. Jean-François Rochaix LE BOIS le vendredi 20 juin 2014 M. Jean Laymond Cf observation P19 MOUTIERS le mardi 10 juin 2014 M. Fabrice Pannekoucke Cf observation P11 ROGNAIX le jeudi 5 juin 2014 Mme Jacqueline Leger, Cf observations P9 et C9 adjointe Lettre de M. Burdet, maire SALINS LES THERMES le jeudi 12 juin 2014 M. Maxime Sylvestre Cf observation C33 SAINT PAUL SUR ISERE le jeudi 5 juin 2014 Mme Avriller, 1ère adjointe Cf. observations P4 et C4 Lettre de M. Patrick Michaut, maire TOURS EN SAVOIE le mardi 24 juin 2014 Mme Chantal Martin, maire Cf. Observation P20

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4.6 CARTE DES EPCI A FISCALITE PROPRE EN SAVOIE AU 1ER JANVIER 2014

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4.7 SYNTHESE DES OBSERVATIONS RECUEILLIES, QUESTIONS AU MO ET REPONSES

Une synthèse des observations avec plusieurs questions du commissaire-enquêteur a été adressée au directeur du service sécurité et risques de la Savoie, maître d’ouvrage, qui y a répondu par courriel, puis courrier (voir première page reproduite ci-dessous). On trouvera ici la synthèse remise au maître d’ouvrage le 24 juillet sous format électronique, et le courriel de réponse du service en charge du projet copié-collé ci-dessous qui a repris la synthèse et a apporté des réponses ou des éléments de réflexion.

Aux observations ponctuelles, le service a apporté ses commentaires indiqués ici en première partie et en police rouge italique. Aux observations générales, le service fait des réponses groupées par thèmes, une douzaine de thèmes sont traités, rapportées ici en seconde partie en police noire normale.

Fac-similé du début du courrier du MO :

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Synthèse des observations orales et réponses de la DDT

Références : P = permanences C = courrier ou courriel Le chiffre est l’ordre d’enregistrement

Réf. Documents Réponses de la DDT

Le 3 juin 2014 à10 h. Permanence à Moutiers.

P1 Réception de M. Silvère Say, DGS de la mairie de Moutiers.  Concertation préalable avec l’Etat o Au cours d’une réunion récente en sous-préfecture d’Albertville, la commune a rappelé l’opposition au projet de la municipalité sortante et des deux listes candidates. o Le nouveau Conseil municipal a délibéré le 20 juin pour réitérer l’opposition de la commune. o Cette opposition sera exprimée lors de la réunion publique du 10 juin.

o Les arguments :  La commune est divisée en deux Cf réponse au récapitulatif des secteurs relevant de PPRI différents. La observations - thème 3 commune demande à ne relever que d’un seul PPRI  Le réaménagement de la RN 90 à Motivation de l’avis défavorable du CM l’amont de Moutiers a reçu un avis hors sujet car basée sur l’impact défavorable du commissaire-enquêteur, défavorable du projet sur le milieu ces travaux ont un impact sur aquatique donc aucun lien avec le risque l’écoulement des eaux, sur le PPRI, ces inondation. impacts doivent être mieux analysés Or ces travaux ont un impact favorable avant d’élaborer le PPRI. sur l’écoulement des eaux : abaissement de la ligne d’eau au droit du projet lié à l’élargissement du lit de l’Isère. Avis favorable de notre service risque sur le dossier loi sur l’eau en 2008.

 Le PPRI procède à une extension des zones exposées, motivée par une Cf réponse au récapitulatif des nouvelle analyse du débit du Doron en observations - thème 4

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crue centennale qui passerait de 300 m3 à 360 m3. Cette analyse par un seul

bureau d’étude, non soumise à critique, n’est pas suffisamment justifiée. L’ancien maire d’Albertville, hydrogéologue reconnu, a demandé des explications. Ce débit doit être défini de façon collégiale.  Le PPRI actuel, arrêté en 2003 jusqu’en Le PPRi actuel, arrêté en 2003 jusqu’en 2017 devait être suivi d’un PAPI qui 2017 ( ?? confusion entre PPRi et n’est pas achevé à ce jour. La commune PAPI !!) a programmé la réfection du pont central à Moutiers qui aura une incidence sur ce Faux – le PPRi est la représentation du PAPI. Le projet de PPRI bouscule les risque à un instant t. Les travaux de programmations et manque de cohérence réfection du pont Mezet auront un impact avec les projets. positif sur le risque inondation qui sera bien entendu répercuté dans une révision ultérieure du PPRi une fois les travaux achevés et validés.

Sur question du commissaire-enquêteur, le risque de rupture de barrages est évoqué. La commune est soumise au risque de rupture des barrages en amont. Le Plan communal de sécurité (PCS) adopté en 2012 intègre ce risque.

Le 3 juin à 14h. Permanence à La Bathie

P2 Réception de M. Michel Catellin-Tellier, Faux, avis favorable sur le projet donné adjoint au maire en charge de l’urbanisme par notre service le 1er juillet 2014 sous  Est évoqué le projet de M. Hervé réserve du respect de prescriptions Bouvier, au lieu-dit Les Arolles en future zone Bi du PPRI, de construction d’un bâtiment agricole avec un toit couvert de panneaux photovoltaïques. Le projet a été autorisé, puis retiré par le pétitionnaire qui voulait le modifier. Son nouveau projet est refusé au vu du projet de PPRI. La municipalité souhaite que le projet de bâtiment soit autorisé.

P3 Réception de M. Jean-Pierre André, maire avec Mme Joëlle Pernet, DGS et M. Yann Cas particulier à étudier Foccart, DST.  L’ancien conseil municipal a donné un avis favorable au projet. Le nouveau conseil n’a pas d’objections.  La commune adhère à la communauté de communes de la région d’Albertville (CoRAL) qui a compétence pour la gestion des risques. Le commissaire-enquêteur

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est invité à se rapprocher du président de la CoRAL, récemment réélu.  Une famille de nomades sédentarisés depuis longtemps (des ascendants sont inhumés au cimetière de la commune) habite en caravane sur un terrain en zone rouge inondable dans le futur PPRI. Le règlement interdit toute implantation nouvelle. Qu’en est-il de l’existant ? Peut-on surélever légèrement le terrain ?

Le 5 juin 2014. Permanence à Saint-Paul sur Isère

P4 Réception de Mme Avriller, première adjointe La localisation des enjeux est facilitée par au maire. l’ajout du parcellaire sur le zonage  La station d’épuration (STEP) réglementaire. intercommunale du syndicat du Vernet, Le règlement du PPRi interdit la sur la commune de Saint-Paul, serait reconstruction des biens sinistrés par une implantée en future zone rouge. A voir. inondation seulement.  La Scierie du Grand Arc est une entreprise importante pour la commune. La carte ne permet pas de déterminer dans quelle future zone est située cette installation. Le règlement interdira la reconstruction de biens sinistrés. A faire préciser.  Un pylône ERDF de la ligne MT Albertville/La Léchère semble exposé. Non, pas réglementé dans le PPRi Faudra-t-il déplacer la ligne ?  Sur demande du commissaire-enquêteur, est évoqué le risque de rupture de Gestion de crise, PCS obligatoire après barrages. On évoque la psychose après approbation du PPR un tremblement de terre en 1981 et des études à l’époque pour sécuriser l’école. La commune ne dispose pas de plan d’évacuation, ni de moyens d’alerte de la population (pas de sirène)  P5 Réception de M. Patrick Michault, maire et président du syndicat du Vernet  La STEP n’est plus satisfaisante. Il est prévu d’ici octobre 2014 la construction d’un collecteur dans le lit de la rivière pour un branchement du réseau à la STEP de La Bathie.  Zone industrielle et scierie du Grand Arc. Cette entreprise est exposée surtout aux crues du Baillet, affluent de l’Isère.

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Cette entreprise ne peut être déplacée, elle est active et offre des emplois locaux.

Le 5 juin 2014. Permanence à Cevins

P6 Réception de Mme Raymonde Ecchez, Le service Eau Environnement Forêt habitante en présence avec son accord de M. (SEEF) de la DDT s’occupant du Raymond Muller, maire. classement des digues (selon le décret de Mme Ecchez est propriétaire d’une parcelle en 2007) a été saisi sur ce dossier. Contact a future zone Rd. Sa maison y est construite, sur la été pris avec le Maire de Cevins. digue. Cette digue est peu entretenue, les arbres y poussent dans l’enrochement. Dans la courbe de l’Isère, en face de St Paul, la digue est dégradée et rongée au lieu-dit Rubellin, ce qui menace le lotissement Claudius Poux sur Cevins, derrière la digue, notamment en cas de débordement du Baillet, affluent qui arrive en face.

P7 Réception de M. Bernard Pivier, habitant en présence avec son accord de M. Raymond Muller, maire. M. Pivier demeure à Cevins devant le pont de St Paul au lieu-dit Rubellin.  il s’inquiète de la présence du collecteur Voir avec SEEF Service Police de l’eau de d’eaux usées dans le lit de l’Isère. la DDT  Il évoque le plan communal de sécurité, le système d’alerte et l’entretien de la rivière.

P8 (Départ des habitants). Avec le maire, M. Raymond Muller, nous évoquons l’avis du Conseil municipal réputé favorable.

Le 5 juin 2014. Permanence à Rognaix

P9 Réception de Mme Jacqueline Leger, Première adjointe au maire.  La scierie de l’Arc est implantée sur St Le règlement de la zone rouge autorise le Paul et sur Rognaix en futur zone Ri maintien des bâtis existants. Reste à (aléa fort). Entre 20 et 30 emplois. Cette sécuriser le site. société connaît sa situation, l’entreprise s’est développée là et ne peut déménager, elle a déjà subi des dommages des eaux.  Le PCS sera à actualiser.  La commune a donné un avis favorable au PPRI, avant les élections, par 4 voix contre 3 (dont Mme Léger).

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P10 Réception de M. Jérôme Fabry, demeurant à Le parcellaire permet normalement le « Les Laquais » à Rognaix. repérage. Vient s’informer sur la situation d’un terrain qu’il possède. Ne parvient pas à le situer sur la carte difficile à lire.

Le 10 juin 2014 après la réunion publique P11 M. le Maire de Moutiers me présente quelques observations : - Il dénonce le déficit d’information pour la réunion publique, annoncée par arrêté municipal mais non annoncée dans les annonces légales et dans l’avis préfectoral affiché, - Il signale l’absence des avis des personnes publiques associées dans le dossier soumis à Cf réponse au récapitulatif des enquête, observations - thème 3 - Il demande que la partie de l’Isère à l’amont de Moutiers jusqu’à la Saulcette soit intégrée au PPRI, Des visites ont lieu régulièrement dans le - Il demande une prolongation de l’enquête, cadre de l’accompagnement de la DDT - Il regrette que sa demande de rencontre avec sur les projets du PAPI (la dernière s’est le maître d’ouvrage sur le terrain soit restée déroulée en décembre 2013). Une nouvelle sans réponse, visite sera programmée prochainement.

Cf réponse au récapitulatif des - Il demande que soient indiquées les aides de observations - thème 8 l’Etat pour les personnes affectées par le PPRI, → Le PPRi ne dissociera pas la représentation de l’inondation en crue - Il souhaite une présentation séparée du PPRI centennale liée à l’Isère de celle liée au sur l’Isère et sur le Doron, Doron, en revanche, deux cartes distinctes pourront être transmises à la commune de Moutiers afin de mieux appréhender les travaux à mettre en œuvre.

bande de recul : fixée à 10 m mais peut être réduite à 4 m pour les cas particuliers - Il s’étonne de la création dans Moutiers pour lesquels une étude démontre d’une bande de 10 m de large non l’absence de risque d’érosion, d’embâcle aménageable le long des rives. et de débordement. Sont autorisés par ailleurs, les projets nouveaux situés en dent creuse, dans l’alignement d'un front bâti existant du côté berge, si la démonstration de la non aggravation du risque est apportée.

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Le 12 juin 2014. Permanence à Salins-les- Thermes

P12 Réception de M. Denis Rouvière, demeurant → Le parcellaire permet le repérage. à Salins, propriétaire à Rognaix. Zonage basé sur la modélisation A des difficultés à situer sa propriété à Rognaix hydraulique de la crue centennale. sur la carte (pas de repères). Une crue centennale est une crue dont la Sa propriété est en zone future inondable avec un probabilité d'apparition sur une année est risque fort. de 1/100, en termes de débits. N’est pas d’accord. On n’a jamais vu d’eau sur ce terrain et personne n’en a la mémoire. Ainsi, une crue centennale revient en Demande une rectification du zonage. moyenne tous les 100 ans, mais ne se produit pas nécessairement tous les 100 ans : en fait il n'y a même pas 2 chances sur 3 d'observer une crue centennale sur une période de 100 ans. De même son occurrence une année n'exclut pas sa répétition une ou quelques années plus tard, puisque les phénomènes pluvieux n'ont pas de raison d'être liés d'une année à la suivante. Si la crue centennale n’a pas eu lieu aujourd’hui de mémoire d’homme, cela ne veut pas dire qu’elle n’aura pas lieu demain... En conséquence, le zonage ne sera pas rectifié.

Le 12 juin 2014. Permanence à Aigueblanche

P13 Réception de M. Jean-François Plochberger. M. Plochberger est indivisaire Roux-Vollon, parcelles 81-78 et 75 au lieu-dit « La grande prairie nord » à Aigueblanche. Il se renseigne sur le zonage futur, n’a pas d’objections ni d’observations à formuler.

P14 Réception de M. André Pointet, maire et président de la communauté de communes avec M. Jean-Yves Morin, adjoint au maire en charge de l’urbanisme et M. Samuel Cantamessa, DGS. La Conseil municipal a émis un avis défavorable le 7 mars 2014.

M. Pointet dénonce la mauvaise concertation préalable sur ce projet de PPRI. Une réunion Mr Samuel CANTAMESSA, Secrétaire publique avait été annoncée pour un vendredi 25 général de la Mairie d’Aigueblanche nous février, il fallait lire mardi 25 février. Même à avait informé le 29 janvier 2014 de cette Moutiers, personne n’était informé. Elle s’est erreur de date.

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tenue en présence d’un représentant du service Nous avons donc dès le lendemain alerté de l’Etat, maître d’ouvrage, et du cabinet en toutes les communes concernées par mail charge de l’étude, mais en l’absence du Conseil (preuve conservée en archives) dans lequel général pourtant nécessaire. nous stipulions :

« Une erreur de date s'est glissée sur

l’affiche proposée par notre service

concernant les réunions publiques PPRi

Tarentaise aval puisque le vendredi 25

février 2014 n’existe pas…Nous avons fait

donc rectifier en remplaçant le vendredi

par le MARDI 25 février.

Cordialement,

Claire CORMIER »

L’affiche d’annonce corrigée a été envoyée en pièce jointe. Aucune commune ne peut dire qu’elle n’en a pas été informée. Sur le fond, M. Pointet évoque une étude de la SOGREAH réalisée en 2010 pour l’Assemblée des pays de Tarentaise Vanoise (APTV) qui a abouti à un schéma des zones inondables. La commune a modifié son plan local d’urbanisme (PLU) en conséquence. L’actuel projet de PPRI réalisé par le Bureau HYDROTECH prend comme hypothèse que le débit de la crue Bureau HYDROTECH ( HYDRATEC ) centennale serait supérieur de 100 m3/s à l’estimation de la SOGREAH et a étendu en conséquence le secteur inondable. Cette nouvelle estimation est une surprise, elle est pénalisante et Cette nouvelle estimation est une doit être justifiée. M. Pointet est en colère. Il a surprise, ( non, annoncée depuis le participé à de nombreuses réunions où les élus n’ont pas été écoutés, alors qu’ils connaissent début de l’étude PPRi tarentaise aval) bien la rivière. Par exemple, le débit estimé par période de fortes précipitations devrait tenir Cf réponse au récapitulatif des compte de la forestation nouvelle des versants observations - thème 4 qui améliore la rétention des eaux. La forestation est prise en compte par l’intermédiaire de coefficients de ruissellement adaptés en fonction du bassin versant dans les méthodes de calculs employées.

Le projet de PPRI est un copié-collé du PPRI de l’Arc en Maurienne et ne prend pas en Notre Service essaie d’avoir une considération les situations et la connaissance réglementation cohérente et harmonisée à locales. l’échelle du territoire afin d’éviter les disparités de traitement. Il ne s’agit pas d’un simple copier-coller mais d’une adaptation au secteur Tarentaise d’un règlement construit au fil de nos retours d’expérience.

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Les hypothèses de débit prises en compte par le HYDROTECH ( HYDRATEC ) Bureau HYDROTECH sont issues d’études du Faux ! les méthodes de calculs CEMAGREF pour toute la et auraient dû utilisées sont tout à fait adaptées au être pondérées en Tarentaise par l’évaluation territoire de montagne et au contexte plus fine des pluies, du rôle des forêts et des particulier de la Tarentaise. aménagements réalisés.

→ ce n’est pas l’objet du PPRi, mais l’objet M. Pointet évoque l’ensablement de l’Isère. Un du PAPI (Programme d’Actions pour la pic de crue, c’est très bien, encore faut-il Prévention des Inondations) cofinancé par identifier le niveau de base de la rivière et l’Etat et porté par l’APTV. Un 1er plan de enlever les sables et les embâcles pour en gestion a d’ailleurs été réalisé sur la faciliter le débit et limiter les crues. Il n’y a pas Tarentaise en 2008 (Diagnostic eu d’étude du lit original de l’Isère. Il évoque les morphodynamique et plan de gestion du matériaux du Morel (un affluent) qui encombrent transport solide du bassin versant de l’Isère et doivent être enlevés. Une meilleure l’Isère en amont de la confluence avec gestion de la rivière est la première démarche à l’Arly, ETRM pour l’APTV, 2008) faire. Le plan de gestion et les projets de travaux devraient figurer dans le PPRI.

→ la notion d’effacement des digues est

apparue en 2002 par le biais d’une La notion d’effacement des digues qui interdit la construction n’est pas acceptée. Des précautions circulaire interministérielle, suite à ou des dispositions sont à imposer, c’est ce qui a certains événements catastrophiques en été fait sur le site de Technolac en amont du Lac France. du Bourget, c’est donc possible. Il y a des L’exemple donné du site de Technolac terrains constructibles, bien qu’exposés à un présente un contexte particulier avec : risque faible d’inondation. – la suppression de l’aléa naturel des débordements de la Leysse à la suite des travaux de réalisation du bras de décharge en 2008, – le classement du site en enjeu majeur de développement économique à l’échelle départementale.

→ découpage par tronçons ayant un

fonctionnement hydraulique homogène. M. Pontet évoque enfin le découpage de l’Isère en plusieurs zones sans qu’on soit assuré de leurs cohérences.

Les communes réunies dans la communauté qu’il préside (Aigueblanche, Les Avanchers, Valmorel, La Léchère, Le Bois, St Oyen, Bonneval et Feissons-sur-Isère) demandent un report de l’enquête pour avoir le temps de discuter tous les problèmes avec les élus disponibles.

Le 18 juin 2014. Permanence à Esserts- Blay

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P15 Réception de M. Michel Stavridis Stavros, gérant de société, ancien vice-président de de commerce. M. Stavros-Michel Stavridris déclare être propriétaire d’un terrain à La Bathie sur lequel est implantée une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) réalisant du traitement de déchets et de matériaux inertes. Ce terrain est pour partie sur Esserts-Blay et pour partie sur La Bathie. Le projet de PPRI la situe en zone (non Ri → Cf courrier transmis) Bi. Il conteste ce classement et demande une extension de la zone industrielle dans ce → La zone est effectivement classée en Ri secteur, éventuellement avec des contraintes et non Bi – zone non bâtie en zone d’aléa légitimes. Il adressera des observations. inondation= inconstructibles

Il évoque la procédure d’enquête publique + Cf réponse à C6 p.13 qu’il estime mal adaptée aux modes de vie éloignés de beaucoup de personnes pourtant intéressées ou concernées.

Le 18 juin 2014. Permanence à Moutiers.

P16 Réception de M. Denis Rouvière M. Rouvière, déjà reçu à Salins-les-Thermes le 12 juin, a identifié les parcelles dont il est → Parcelles classées en zone d’aléa fort à propriétaire à Rognaix et dont il veut la suite d’une modélisation hydraulique – m’entretenir. Il s’agit des parcelles : 1547 - Cf carte des aléas conjugués planche 20 : 1555 – 1556 – 1557 _ 1558 – 1559- 2684 – passage des écoulements sous la voie 2685. Ces parcelles sont repérées sur la ferrée avec des vitesses supérieures à 0,5 planche 11 du plan des zones réglementées. m/s qui justifient le classement de la zone en zone d’aléa fort donc classé en zone Ri. La moitié d’un terrain que le PLU classe en

zone AU serait classée par la PPRI en zone Ri, non constructible. M. Rouvière conteste le risque, ce terrain est protégé par la digue et la voie ferrée. De mémoire, l’eau ne passe pas au-delà de la voie ferrée. J’ai pris RV pour me rendre sur place.

P17 Réception de M. Marcel Pretti, demeurant à Sallins-les-Thermes M. Pretti signale que les conditions d’accueil du public à Moutiers pour cette enquête ne lui apparaissent pas satisfaisantes : table minuscule dans un hall d’entrée encombré et fréquenté. Les plans dans le dossier d’enquête ne permettent pas d’identifier les parcelles ni les lieux-dits et sont difficiles à

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lire. Les voiries et les monuments ne sont pas mentionnés. M. Pretti évoque les aménagements de l’Isère à l’amont de Moutiers. Il me déclare → faux et pas l’objet du PPRi tarentaise que c’est le Syndicat des digues de l’Isère et aval de l’Arc qui a conçu les zones d’extension de crues avec pour objectif de limiter l’inondation des zones les plus urbanisées, notamment Grenoble. Il me dépose une lettre d’observations jointe au registre qui pose les questions suivantes : Pourquoi le secteur correspondant au défilé

de Montgalgan entre la ville de Moutiers et → Cf réponse au récapitulatif des la commune de Pomblière où un énorme observations - thème 3 chantier routier est en cours avec déplacement et recalibrage du lit de l’Isère n’est-il pas inclus dans ce projet de PPRI et le périmètre de l’enquête ?

Les aménagements avec le recalibrage de l’Isère devraient avoir un effet sur les débits C’est l’objet de l’étude d’impacts et du de crue. Pourquoi le dossier ne comprend-il dossier loi sur l’eau produits par le maître aucune étude sur ce sujet démontrant au d’ouvrage et qui ont été soumis à enquête moins l’absence d’incidence sur les crues ? publique en 2008-2009. Les travaux engagés par l’Etat devraient aggraver les impacts de crue dans la ville de → Les travaux de recalibrage de l’Isère au Moutiers. droit des gorges de Montgalgan auront une incidence positive au droit même de ces travaux : pas d’incidence + ou – sur l’aval.

M. Pretti demande que soient mieux indiqués la charge pour la ville de la mise à → Objet du PAPI et non du PPRi niveau de ses ponts, notamment du Pont- Neuf, point de passage d’intérêt départemental, et les financements complémentaires qu’elle mobilise.

Le 20 juin 2014. Permanence à Bonneval- Tarentaise.

P18 Réception de M. François Jugand, maire, accompagné de M. Jacques Laurent, conseiller municipal, maire de 2008 à 2014, de M. Louis Hyvoz, ancien maire, de M. George Léger, conseiller municipal.

La commune compte 105 habitants et son chef- lieu est situé à 1020 m. Son territoire descend jusqu’à l’Isère où il n’y a pas d’habitat. Le PPRI

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ne concerne donc la commune qu’à la marge. Le Conseil municipal a émis un avis favorable au projet de PPRI en mars 2014. La commune est solidaire des autres communes de sa communauté. Le maire a eu le sentiment qu’il n’y a pas eu véritablement de concertation, mais seulement une information descendante, sans prise en considération des observations des élus. Le maire évoque l’étude du CEMAGREF qui a inspirée celle d’HYDROTECH, sans adaptation HYDROTECH, (HYDRATEC) aux données locales, l’étude HYDROTECH qui modifie sans explications l’étude précédente de SOGREAH. Il évoque l’ensablement du lit de la → Cf réponse faite à Mr Pointet, maire rivière mal entretenue, le rôle de la forêt pour la d’Aigueblanche. rétention des eaux mal pris en compte.

Le 20 juin 2014. Permanence à Le Bois.

P19 Réception de M. Jean Laymond, maire. M. Laymond évoque l’ensablement de l’Isère qui n’est pas domaniale à l’amont Cf réponse au récapitulatif des d’Aigueblanche, donc à Le Bois. Il suppose que observations - thème 5 c’est l’Association du Pays de Tarentaise- Vanoise (APTV) qui intervient, mais ce serait à vérifier. Nous évoquons les contradictions sur le droit de construire entre le PLU et le PPRI et la mise en cohérence à faire.

Le 24 juin 2014. Permanence à La Léchère. Pas de visiteur.

Le 24 juin 2014. Permanence à Tours-en- Savoie

P20 Réception de Mme Chantal Martin, maire. Le PPRI ne change pas la situation. La commune ne s’est pas prononcée sur le projet de PPRI et est réputée avoir donné un avis favorable. Mme la Maire est solidaire des communes concernées et, notamment, s’associe aux questions posées par la CoRAL. Elle évoque l’excès de règles et de normes.

P21 Réception de Mme Maryse Clerc, demeurant à Tours en Savoie → risques montagne non pris en compte Mme Clerc est native du hameau de la Pia sur la dans ce PPRi ; lié à l’Isère sur Tours-en- commune. Elle se souvient de l’éboulement Savoie ? d’octobre 1944 au-dessus du ruisseau de la

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Ravine qui avait provoqué de graves destructions : les vignes ont été couvertes d’un mètre de boue. Elle évoque les débordements vers l’église et l’usine Tivoly et témoigne de la violence des petits cours d’eau. Elle demande qu’ils soient entretenus.

Le 24 juin 2014. Permanence à Feissons

P22 Réception de M. François Dunand, maire (5ème mandat !) M. le Maire expose que ce projet de PPRI ne présente pas d’enjeu à Feissons. Une zone serait classée en Bi en rive gauche où est projeté un prochain centre commercial avec des habitations à l’étage. Ce projet reste possible. Nous évoquons :  L’absence d’incidence des barrages sur les risques de crues naturelles,  L’entretien des digues, nécessaire, et le projet de créer un organisme pour intervenir à la place de l’Etat et des riverains défaillants,  Le plan communal de sécurité réalisé depuis plusieurs années qui sera à actualiser,  L’évacuation des habitants vers les hauteurs en cas de sismicité et de risque de rupture de barrages.

P23 Réception de Mme Piviers Cette personne s’informe sur le risque d’inondation. Elle constate un ensablement de l’Isère avec des atterrissements sous le pont de la voie ferrée vers la STEP. Elle ne formule pas d’observations sur le projet.

Le 10 juillet 2014. Permanence à Aigueblanche.

P24 Réception de M. Cantamessa, président de la communauté de communes de la région d’Albertville. Deux courriers me sont remis en sa qualité de président de la CORAL.

P25 Réception de M Roger Riccadonna, propriétaire exploitant de la station-service de la Saulcette sur Moutiers et en limite de Pomblière. → inondation lié uniquement à la phase M. Ricadonna m’expose qu’il exploite une travaux de la déviation de Montgalgan,

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station-service en bordure de l’Isère depuis car pas inondé en crue centennale en plusieurs décennies et qu’il connait bien la configuration normale de l’Isère. rivière. Lors de travaux dans les carrières en rive gauche, il y a 20 ans, il a fait évacuer le chantier une demi-heure avant l’important effondrement qu’il redoutait.

Plus récemment, lors d’un lâcher d’eau d’EDF, un batardeau mal placé près de chez lui et dont il avait vainement demandé le démontage, a provoqué une grave inondation de son atelier. Il est en contentieux avec l’Administration pour obtenir un dédommagement et des réparations. Il me remet deux photos et me montre le recours qu’il a engagé.

M. Ricadonna avait rencontré le maire précédent pour demander que sa station soit protégée des inondations. Il demande une gestion plus prudente de la rivière et à être prévenu avant chaque lâcher d’eau.

Synthèse des observations écrites reçues sur registre, par courriers ou courriels et réponses de la DDT

Réf. Observations écrites reçues sur registre, par Commentaires du MO courriers ou courriels. C1 Annotation le 10 juin sur registre de Moutiers pour déplorer les conditions d’accès au dossier qui n’encouragent pas le public Lettre du 11 juin de M. le Président de la CORAL C2 et des maires de des maires de Cevins, La Bâthie, Rognaix, Saint-Paul sur Isère, Tours en Savoie et Esserts-Blay, annexée au registre d’Esserts-Blay,

avec les observations suivantes : - La période postélectorale de l’enquête n’est pas satisfaisante, - Les PRI de la Combe de Savoie et celui de → le contexte local est différent Tarentaise aval présentent des différences à justifier ; - Manque de lisibilité des hauteurs d’eau qui découragerait l’intérêt du public,

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- Inquiétude sur les aides de l’Etat et du lien → Cf réponse au récapitulatif des entre PRPI e PAPI de Tarentaise en cours, observations - thème 8

- Il manque une évaluation des coûts → Cf réponse au récapitulatif des individuels et globaux des mesures observations - thème 9 proposées,

- Il manquerait une liste exhaustive des → peut éventuellement être produits polluants, dangereux, pesticides ajoutée évoqués dans le règlement.

Lettre du 18 juin de M. Marcel Pretti qui fait les C3 observations suivantes : - Périmètre de l’étude : le secteur amont de la Saulcette à Moutiers avec des travaux importants qui auront un impact significatif sur le débit de l’Isère doit être inclus dans le PPRi, - Les travaux et aménagements hydrauliques à l’amont de Moutiers, avec le calage des sous-poutres très proche de la ligne de charge Q100 et même inférieur sur l’un des appuis auront forcément un impact, selon l’enquête publique au titre de la loi sur l’eau de février 2011, il faut les évoquer. - Les prescriptions du PPRi induiront des travaux dont la reconstruction du pont au carrefour des quatre chemins, ils ne sont pas mentionnés, ni évaluer. - La réfection du Pont Neuf s’imposera également, il faudrait évoquer la → Cf réponse ci-dessus au P17 participation financière des collectivités publiques concernées et de l’Etat Lettre du 19 juin du maire de Saint-Paul sur Isère C4 pour appeler l’attention sur les points suivants : → cartes des hauteurs d’eau - Ne peut localiser les zones habitées avec des crues de plus d’un mètre, transmises lors de la concertation après réunion du 11 septembre 2011 ( Cf réponse au récapitulatif des observations – thème 2)

délai maximum de 5 ans imposé - Les obligations de faire se voient liées à un par la réglementation, parfois délai à respecter, or ce délai différent dans ramené à 2 ans si la mesure est le PPRi de la Combe de Savoie, il faudrait jugée plus urgente et prioritaire expliquer pourquoi, - S’inquiète des conséquences des contraintes pour une scierie implantée sur la commune.

Courriel du 6 juin qui m’est remis le 20 juin par la C5 maire de Bonneval-Tarentaise, courriel de M. Guillaume Cilici, chargé de mission de l’Assemblée

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des pays de Tarentaise aux maires de La Léchère, Bonneval-Tarentaise, Aigueblanche, Le Bois, Salins les Thermes, Moutiers et Feissons sur Isère. M. Cilici appelle l’attention des maires sur le projet de PPRi qui oblige à réaliser des études et des travaux sur les bâtiments en projet ou réalisés situés en zone inondable dans des délais imposés, sous peine de perdre le droit à indemnisation en cas de dommage. Il invite à corriger le règlement. Lettre du 19 juin de Stavros-Michel Stavridis, C6 anexée au registre de La Bathie, relative à la ZAC du Château à La Bathie, limitrophe de la commune d’Esserts-Blay → La partie hachurée « zone La cartographie serait inexacte, classée en zone commerciale et artisanale commerciale et artisanale existante sur Esserts- future » sur la Bathie sera Blaye et pour partie en zone naturelle sur La Bathie. reclassée en zone marron « zone commerciale et artisanale existante » - zone classée en Bi sur le plan de zonage PPRi

La zone classée en « zone

commerciale et artisanale

existante » sur Esserts-Blay est quant à elle pour une majeure partie boisée donc classée en zone naturelle sur la carte des enjeux, ce qui est cohérent avec le PLU de la Bathie qui classe les parcelles adjacentes en zone naturelle également.

La zone est effectivement classée

en Ri et non Bi car : Il souhaite une réflexion intercommunale en lien – les zones non bâties en zone avec la CORAL. d’aléa inondation sont Il demande que toutes ces parcelles soient classées classées inconstructibles en Bi dans le PPRi, et non RI, pour plus de – les zones urbanisées en zone cohérence. d’aléas fort à très forts sont classées inconstructibles

– Les parcelles en question ne

peuvent pas être reclassées en Bi.

→ ce point sera pris en compte

→ ce point sera pris en compte

Il signale que l’EPR 406 identifié comme étant la F 892-893-894-895 2878-2879- SCI Les Peupliers est devenu la SARL AGIA 3414-3416-3424-3428-3430- déjà ZANE. Il s’agit d’une ICPE installée sur les deux en zone Bi communes. 896-897-898-899-900-936-937- 938-939 3394-3436 en zone

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Quant à la Sté AXIA SAS POUGET, elle est Agricole inconstructible au PLU implantée sur Esserts-Blay. donc resteront en Ri M. Stavidis présente une liste de parcelles où la Sté 940-941-942 -2881 pour moitié AGIA ZANE dispose de droits et demande qu’elles en zone Bi et pour moitié en zone soient classées en zone Bi. Il s’agit des parcelles F Ri car aléa fort 892-893-894-895-896-897-898-899-900-936-937- 2880 en zone Ri car aléa fort 938-939-940-941-942-2878-2879-2880-2881-3394- 3414-3416-3424-3428-3430-3436 Lettre du 20 juin de M. Stavros-Michel Stavridis, C7 annexée au registre d’Esserts-Blay (Copie remise au MO) Lettre du 23 juin du maire d’Aigueblanche C8 confirmant l’avis défavorable de la commune : - Le public absent aux réunions de concertation préalable et à la réunion publique pendant l’enquête publique car des initiatives n’ont pas été bien annoncées, - Le projet de traite pas suffisamment de l’entretien de la rivière - Les hypothèses d’inondations n’ont pas été calculées par rapport au lit originel avant les aménagements hydroélectriques, - L’effacement des digues n’est pas justifié, - Les parcelles cadastrées AB 96 et 97 doivent être considérées hors risque - Les remarques des élus mal prises en considération,

Lettre du maire de Rognaix du 26 juin qui exprime C9 des réserves et des suggestions : - Le règlement impose des contraintes aux habitations exposées à une crue d’un mètre mais les zones ne peuvent être localisées sur les plans,

- Le PPRi de la Combe de Savoie semble moins contraignant, il faudrait justifier la rigueur du PPRi de Tarentaise aval et indiquer les aides prévues par l’Etat, - Une des plus importantes scieries de France est sur la commune et exposée aux risques. Les contraintes du PPRi lui seront trop importantes et peut avoir des conséquences sur son avenir et l’emploi local. Peut-on proposer des dispositions mieux adaptées à cette situation ? - Annotation le 3 juillet sur le registre de Moutiers de C10 M. P. Benard qui apporte des commentaires sur l’histoire des crues, conteste le zonage des risques et demande à revoir les cotes Lettre du 7 juillet de « Vivre à Moutiers » qui traite C11 des questions suivantes : - Le déficit d’information à la population

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- La contradiction des études des dernières années - Le positionnement du projet

- L’impact sur les biens fonciers

- L’appréciation différente des services de l’Etat sur les études et projets

Lettre du 8 juillet de M. le Président de la CORAL C12 et des maires de Cevins, La Bâthie, Rognaix, Saint- Paul sur Isère, Tours en Savoie et Esserts-Blay, jointe aux registres de Tours en Savoie et d’Esserts-Blaye qui présente les demandes suivantes : 1. La liste complète et nominative des ERP visées par le futur règlement qui devront faire l’objet d’études de vulnérabilités et de risque 2. La liste des bâtiments de plus de 10 logements ou accueillant plus de 35 personnes visés au titre V du projet de règlement soumis à une étude de vulnérabilité. 3. La liste des bâtiments susceptibles d’être inondés de plus d’un mètre d’eau et la possibilité de prévoir des mesures d’alerte et d’évacuation des bâtiments non destinés à l’hébergement, 4. Les possibilités et les modalités d’aides au titre du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) appelé fonds Barnier et la mise en place d’une gestion collective portée par l’APTV 5. La confirmation de l’intérêt de pouvoir occulter les orifices d’aération et de désenfumage situés au-dessous de la cote de la crue 6. L’interdiction ou les restrictions de production et de stockage de produits polluants ou dangereux est floue et appelle des mesures mieux proportionnées selon les aléas et leur dangerosité ;

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7. Une nouvelle rédaction du titre V du règlement relatif à l’arrimage des matériaux stockés pour éviter une rédaction trop large et floue difficile à mettre en œuvre, 8. La bande de recul de 10 m derrière les digues n’est pas cartographiée et ses effets ne sont pas mesurés. Elle devrait être réduite à 4 m sur les petits cours d’eau (comme pour le PPRi de la Combe de Savoie). 9. En zone rouge, tout ce qui n’est pas expressément autorisé par le règlement est interdit. Il est demandé un ajout au titre III pour donner la possibilité d’autoriser un équipement dans certaines circonstances

Lettre du 8 juillet du Président de la CORAL au C13 sujet de la zone d’activité des Arolles sur La Bathie. Certaines zones de cette ZAC pourraient être classées en Ri (zone rouge) du fait de petites variations de la pente du terrain. De simples préconisations au moment des aménagements devraient suffire à prévenir des risques sans pénaliser les aménagements d’entreprises.

Lettre du 9 juillet du Président de la Communauté C14 de communes de la vallée d’Aigueblanche, qui reprend à son compte, les observations de la CORAL

Lettre du 9 juillet du maire d’Aigueblanche, C15 annexée au registre, pour demander : - des modifications de zonage au droit du secteur de Plan de Truy. Sont concernées les parcelles 96 et 97 en section AB, classées en zone Ri et Rd dans le projet de PPRi où la commune investit pour le développement et l’urbanisation. - Les raisons qui font classer différemment les parcelles limitrophes en aval immédiat classées en Bi alors que les aléas semblent les mêmes ; - De reconsidérer la zone Rd, bande de sécurité à l’arrière des digues au nord-est de la RD990 car la digue est poreuse avec des ouvertures et la route est un peu surélevée. - Et en définitive, de reclasser les parcelles 96 et 97 de Ri ou Rd en BI

Annotation du 9 juillet sur le registre de Moutiers C16 par le maire de Moutiers qui dépose un courrier et critique le projet et l’enquête. Annotation non datée dans le registre de Moutiers C17 par la présidente du conseil syndical de l’immeuble

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Le Narval qui s’inquiète de nouvelles normes, des frais et des conséquences sur la valeur du patrimoine. Annotation non datée dans le registre de Moutiers C18 pour protester contre cette nouvelle mesure imposée. Il faut toujours payer. Lettre du 19 juin jointe non ouverte au registre de C19 Voir réponse plus haut La Bâthie de M. Stavros-Michel Stavridris M. Stavros-Michel Stavridis intervient au sujet de la ZAC du Château, à la Bâthie, ses remarques concernent également quelques parcelles mitoyenne de cette ZAC et situées à Essert-Blaye. Il souhaite pouvoir y développer ses activités et demande des choix d’aménagement cohérents entre les deux communes.

C20 Courriel adressé au CE le vendredi 11 juillet par M. Parcelles introuvables au Jean-Michel Pugin, propriétaire à Le Bois, cadastre, impossible de les (complété par un autre courriel le 13 juillet après localiser clôture de l’enquête) qui signale des mentions → Cf réponse au récapitulatif des erronées d’enjeux sur ses terrains et demande des observations – thème 5 précisions sur l’avenir de ses parcelles A1531, A3045, A2990, il s’inquiète de la responsabilité des riverains là où la rivière n’est pas domaniale. →Le PPRi ne traite que les Sur l’A2990, plusieurs réseaux passe dans le phénomènes de surface : pas tréfonds : câble numérique, télécom, Ligne HT d’interférence avec ce qui est ERDF, égout communal. Quelle est l’incidence de sous-terrain. ces réseaux sur les risques naturels et quelle peut- être la responsabilité du propriétaire riverain d’une La responsabilité du propriétaire eau non domaniale ? riverain d’une eau non domaniale → Cf theme 5

→ même incidence pour le PPRi, considérées comme non Dans son courriel complémentaire, M. Pugin urbanisées. La correction sera signale que ses terrains A27, A3154 et A3153 néanmoins apportée dans la apparaissent en vert foncé (zone naturelle) alors version finale des cartes du PPRi. qu’il s’agit de terres agricoles.

Lettre du 27 juin qui m’est remise le 24 juillet de C21 → dossier transmis à la personne M. J.C. Blanc à Cevins qui demande : en charge des digues sur le  le nettoyage des berges de l’Isère, domaine public fluvial-  le renforcement des digues, problématique PAPI  le nettoyage du lit de l’Isère, et qui ajoute que la menace d’inondation est de plus en plus évidente. Courrier de M Raymond Muller demeurant à C22 → dossier transmis à la personne Cevins, non daté avec quatre photos de l’Isère, en charge des digues sur le courrier annexé au registre de Cevins, son dépôt domaine public fluvial- mentionné dans le registre, qui m’est remis le 24 problématique PAPI juillet, avec les observations suivantes :

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- le PPRI ne met à contribution légale et financière que les communes et leurs habitants, - l’absence d’entretien de la digue et des enrochements de protection du lot Claudius Poux

- un tronçon de berge sans protection qui s’effondre au grè des intempéries et des lâchers d’eau d’EDF, - la formation d’atterrissements et de bancs de limon.

Aurait souhaité un état des lieux, une mise en conformité et une structure et des capitaux comme dans la Combe de Savoie. Courrier de M et Mme Perez du 25 juin, son dépôt C23 → dossier transmis à la personne mentionné dans le registre de Cevins, qui m’est en charge des digues sur le remis le 24 juillet, avec les observations suivantes : domaine public fluvial- - le lit de l’Isère est obstrué par des arbres problématique PAPI rive gauche, ce qui renvoie l’eau rive

droite, - il y a des années qu’il n’y a pas d’entretien, - risque de rupture des digues, - une rupture s’est déjà produite à hauteur de la cité Claudius Poux, réparée en urgence, - des réunions ont été faites sur ce sujet, personne ne peut l’ignorer.

Courrier de M. et Mme Laurent Ruffier-Poupeloz, C24 → dossier transmis à la personne demeurant à Cevins, mention du dépôt de ce en charge des digues sur le courrier dans le registre de Cevins le 18 juin ; il domaine public fluvial- m’est remis le 24 juillet avec les observations problématique PAPI suivantes :

- résidants au lotissement Claudius Poux, ils perçoivent une augmentation du risque de débordement, - la gestion des eaux est maintenue au maximum - l’augmentation des matériaux transportés réduit le lit de la rivière, - la digue n’est plus maintenue, et le terrain disparait - les habitations sont exposées, - des travaux préventifs seraient plus judicieux sans attendre les dégâts.

Observations de Mme Raymonde Eccher de Cevins, C25a → dossier transmis à la personne dans le registre de Cevins le 23 juin avec les en charge des digues sur le observations suivantes : domaine public fluvial- - la digue n’a jamais été entretenue depuis problématique PAPI que je demeure là, voici 20 ans,

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- elle est envahie d’arbres qui déstabilisent l’enrochement, - le lit s’est surélevé de 2 m du fait des alluvions, - dans le virage de la rue Claudius Poux, la digue est faite de remblais, son recul est visible, - il y a menace d’inondation, surtout si pluies et lâchers d’eau d’EDF - les eaux atteignent le niveau de la chaussée avant la catastrophe il faut nettoyer la digue, la renforcer, curer l’Isère. Observations de M et Mme Pivier de Cevins, le 23 C25 b → dossier transmis à la personne juin dans le registre de Cevins pour demander le en charge des digues sur le nettoyage de la digue, le curage de l’Isère, le domaine public fluvial- renforcement des bords comme à l’aval. problématique PAPI Observations de M Gilbert Collombet de Cevins, le C26 → dossier transmis à la personne 25 juin, qui souhaite que l’entretien et le contrôle en charge des digues sur le des digues soient une priorité pour la sauvegarde domaine public fluvial- des personnes et des biens. problématique PAPI Observations de M. Raymond Perrier de Cevins, le C27 → dossier transmis à la personne 27 juin qui demande l’entretien des digues tout en en charge des digues sur le préservant l’espace naturel pour la faune, un plan domaine public fluvial- d’évacuation d’urgence et d’alerte par téléphone. problématique PAPI Observations de Mme Giacamelli le 27 juin C28 → dossier transmis à la personne demeurant dans le lotissement Claudius Poux à en charge des digues sur le Cevins, le 27 juin, qui demande le nettoyage de domaine public fluvial- l’Isère et des berges. problématique PAPI Observations de M A Chovin, le 27 juin, qui C29 → dossier transmis à la personne demande le nettoyage de l’Isère et des berges en charge des digues sur le domaine public fluvial- problématique PAPI Mention le 27 juin du dépôt à 18h10 de la C30 → dossier transmis à la personne délibération du 20 juin et son annexe du Conseil en charge des digues sur le municipal de Cevins, il s’agit d’un courrier de la domaine public fluvial- CoRAL auquel la commune s’associe. problématique PAPI La mention de ce dépôt est réitérée le 8 juillet 2014 Parcelles classées en zone d’aléa C31 Annotation le 8 juillet dans le registre de Rognaix par la Famille ROUVIERE : fort à la suite d’une modélisation Conteste le classement en zone à risque des hydraulique – parcelles K47, 1555 à 1559, 2684, 2685 Cf carte des aléas conjugués planche 20 : passage des écoulements sous la voie ferrée avec des vitesses supérieures à 0,5 m/s qui justifient le classement de la zone en zone d’aléa fort donc classé en zone Ri.

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Annotation du 24 juin dans le registre d’enquête de C32 Salins-les-Thermes de M. Maxime Sylvestre, maire, qui : - demande le classement de tout le hameau de Réponse faite le 4 février 2014 au Ponserand en zone bleue courrier de la commune du 16 - et indique que les affiches réglementaires ont janvier 2014, [reproduite ci- été réceptionnées tardivement le 13 juin dessous] « Par courrier cité en référence, vous me faites part d’une remarque concernant les plans de zonage du projet de PPRi Tarentaise aval présentés lors de la réunion du 9 janvier dernier. Vous m’indiquez qu’une partie de la zone de Ponserand est classée en zone rouge Rd dans le zonage réglementaire, alors qu’elle était classée en zone bleue Bi dans la précédente version présentée en mars 2013. Ce changement de classement s’explique par les éléments suivants : - Dans la première version du zonage réglementaire, la bande de sécurité Rd a été définie derrière toutes les digues présentant une hauteur de charge supérieure à 0,5 m par rapport à la cote de charge en crue centennale (trait bleu clair sur le schéma ci- dessous). Sa largeur était fonction, quant à elle, de la hauteur de charge, ce qui expliquait sa variabilité en fonction des secteurs (parfois moins de 50 m).

Dans le zonage réglementaire présenté le 9 janvier 2014, cette bande de sécurité a été étendue à une largeur minimale de 50 mètres à l’arrière du pied de digue, en application de la circulaire du 30 avril 2002 « relative à la politique de l’Etat en matière de risques naturels prévisibles et de gestion des espaces situés derrière les digues de protection contre les inondations et les submersions marines ». Elle ne s’applique cependant que pour les secteurs situés à l’arrière des digues présentant une hauteur de charge supérieure à 0,5 m par rapport à la cote d’eau en crue centennale (trait bleu foncé sur le schéma ci-dessus), réduisant ainsi notablement le linéaire de digues concerné. La bande de sécurité de la zone de Ponserand a donc été raccourcie du fait de la prise en compte de la hauteur de charge par rapport à la cote d’eau et non par rapport à la cote de charge, et a été élargie pour atteindre les 50 mètres minimum imposés.

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A noter que la zone en rive gauche au niveau de la confluence Doron-Isère (comparaison ci-dessus) passe en majeure partie en zone bleue Bi alors qu’elle était précédemment classée en zone rouge Rd. »

Nouveau zonage, janvier 2014 Ancien zonage, mars 2013 C33 Annotation le 10 juillet dans le registre d’enquête → Cf réponse au récapitulatif des de Rognaix de M. Grégory martin – Scieries de observations – thème 12 Savoie : Exploitant une scierie industrielle en zone rouge qui génère 90 emplois environ. Demande une révision du classement et des mesures de sécurisation adaptées.

Réponses au récapitulatif des observations et des questions du PV de synthèse (p.12/13) :

• Thème1 : modalités de consultation du public Vous soulevez le fait que les modalités de la consultation du public sont considérées comme peu satisfaisantes. Selon l’article L. 562-3 du code de l’environnement, les collectivités territoriales et les EPCI concernés par un projet de PPR doivent être associés à l’élaboration de ce projet. De plus, il appartient au préfet de définir les modalités de la concertation relative à l’élaboration du projet de PPR. Selon l’article R. 562-2 du code de l’environnement, l’arrêté préfectoral prescrivant l’établissement du P.P.R. définit notamment les modalités de cette concertation.

Ainsi, l’arrêté préfectoral du 26 septembre 2011 prescrivant le PPRi précise : « Madame la sous-préfète d'Albertville assurera la coordination administrative du projet. A ce titre et conformément à la circulaire du 3 juillet 2007 relative à la consultation des acteurs, la concertation avec la population et l'association des collectivités territoriales, elle animera les réunions de sensibilisation et d’échanges qui lui paraîtront nécessaires d’organiser lors de chacune des phases de concertation à mener. En outre, des réunions avec les communes concernées seront organisées pour présenter les aléas et les enjeux, arrêter le zonage et mettre au point la rédaction du règlement du PPRi.

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Une ou plusieurs réunions publiques d'information pourront être organisées pour l’ensemble des communes concernées. »

Ainsi, le bilan de la concertation annexé à la note de présentation du PPRi retrace les différentes réunions qui ont eu lieu avant la mise à l’enquête publique à chaque étape de l’élaboration du document : – les 11 septembre 2011, 7 novembre 2012 et 29 janvier 2013 sur les aléas, – le 29 janvier 2013 sur les enjeux, – les 9 avril 2013 et 9 janvier 2014 pour le zonage et le règlement.

Par ailleurs, concernant la concertation avec le public, trois réunions publiques d’information ont été organisées avant l’enquête publique, sur trois portions distinctes du périmètre d’étude : – le 20 février 2014 à Moûtiers, concernant les communes de Moûtiers et Salins-les- Thermes, – le 25 février 2014 à Aigueblanche, concernant les communes de la CCVA : Feissons-sur- Isère, la Léchère, Bonneval, Aigueblanche, le Bois, – le 27 février 2014 à La Bâthie, concernant les communes de basse Tarentaise : Rognaix, Cevins, St Paul-sur-Isère, la Bâthie, Esserts-Blay, Tours-en-Savoie.

Enfin, l’enquête publique s’est déroulée du 26 mai au 11 juillet 2014. A votre initiative, une nouvelle réunion publique a été organisée le 10 juin 2014 à Moûtiers.

Concernant notre procédure d’élaboration en interne du projet de PPRi, celui-ci est présenté lors des réunions de concertation aux collectivités et principaux acteurs concernés lors des différentes étapes d’avancement du projet. Il fait ainsi l’objet d’ajustements et de modifications tout au long de la phase de concertation, afin d’intégrer les remarques des collectivités (cf bilan de la concertation et comptes rendus des réunions). Une fois le projet jugé suffisamment abouti, à la suite d’une longue et constructive phase de concertation, le projet de PPRi est arrêté en interne DDT par le chef du service Sécurité et Risques. Il est ensuite envoyé officiellement à la consultation des conseils municipaux et des E.P.C.I. concernés (article R. 562-7 du code de l’environnement). • Thème2 : lisibilité de la cartographie Au fur et à mesure de l’avancement du projet, les différentes cartes générées par l’étude ont été transmises pour avis aux communes, après chaque réunion de concertation (cf. bilan de la concertation figurant en annexe de la note de présentation du PPRi). Ainsi, lors de la phase de concertation sur les aléas : – les cartes de hauteurs et de vitesses de submersion ont été transmises en version numérique aux communes à la suite de la réunion de concertation du 11 septembre 2011 ; – la cartographie des aléas a quant à elle été transmise en version numérique à la suite de la réunion de concertation du 7 novembre 2012, puis du 29 janvier 2013 (cartographies modifiées suite à la reprise du calage du modèle hydraulique) ; – lors de la phase de concertation sur les enjeux, les cartes des enjeux ont été diffusées aux communes à la suite de la réunion de concertation du 29 janvier 2013 ; – idem pour la phase de concertation sur le zonage et le règlement, les différentes cartes ont été transmises par voie électronique à la suite des réunions de concertation des 9 avril 2013 et 9 janvier 2014.

A chaque fois, un délai de 1 mois a été donné aux collectivités pour faire part de leurs remarques permettant d'améliorer la cartographie et de leurs projets.

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Pour une meilleure lisibilité des plans de zonage réglementaire, le fond parcellaire a été rajouté en plus de la photo aérienne servant de fond de plan. Si besoin, le fond parcellaire pourra également être ajouté aux cartographies des aléas et des enjeux.

• Thème 3 : périmètres des PPRi La commune de Moûtiers a effectivement soulevé la difficulté d’avoir plusieurs PPRi applicables à terme sur le territoire communal : le présent PPRi Tarentaise aval et le PPRi Tarentaise médiane actuellement en cours de lancement sur le tronçon de Moûtiers à Landry.

Après réflexion, il a été proposé à la commune de Moûtiers de sortir la partie amont de la commune du périmètre du PPRi Tarentaise médiane, car le secteur concerné est très encaissé et sans enjeux (gorges de Montgalgan, la Saulcette). Après vérification, l’atlas des zones inondables réalisé en 2012 sur ce secteur montre bien qu’aucun enjeu n’est touché par la crue centennale sur la commune de Moûtiers (y compris la station service, voir figure ci-dessous). Un arrêté de prescription modificatif du PPRi Tarentaise médiane sera pris en ce sens. En revanche le périmètre du PPRi Tarentaise aval objet de l’enquête restera inchangé.

M. le Maire a connaissance de ces éléments qui lui ont été donnés lors de la réunion du 13 mai 2014 en sous-préfecture d’Albertville, puis le 10 juin 2014 en réunion publique.

Station service – secteur de La Saulcette

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• Thème 4 : questions relatives au nouveau calcul de l’hydrologie aboutissant à une hausse de la valeur du débit centennal concernant le Doron dans Moûtiers (débit augmenté de 300 m3/s à 360 m3/s)

Concernant le calcul de l’hydrologie, le débit de référence pris en compte dans le PPRi a été recalculé en 2011 par le bureau d’études Hydratec sur la base de séquences pluviométriques plus larges avec de nouvelles méthodes de calcul établies par IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture). Ce débit calculé est cohérent d’une part avec le débit de l’Isère sur le secteur aval en Combe de Savoie (PPRi approuvé en février 2013) et d’autre part avec le débit de l’Isère sur le secteur amont (atlas des zones inondables Moûtiers/Landry). L’étude Sogreah de 2010 se basait sur des séquences plus anciennes et sur une méthodologie légèrement différente. Il n’y a pas à parler d’erreur de la précédente étude mais juste d’une évolution des méthodes de calcul et de séquences de mesures plus récentes et précises. • Thème 5 : entretien des rivières et responsabilité des riverains

Article L215-2 du code de l’environnement : Le lit des cours d'eau non domaniaux appartient aux propriétaires des deux rives. Si les deux rives appartiennent à des propriétaires différents, chacun d'eux a la propriété de la moitié du lit, suivant une ligne que l'on suppose tracée au milieu du cours d’eau, sauf titre ou prescription contraire. Chaque riverain a le droit de prendre, dans la partie du lit qui lui appartient, tous les produits naturels et d'en extraire de la vase, du sable et des pierres, à la condition de ne pas modifier le régime des eaux et d'en exécuter l'entretien conformément à l’article L. 215-14. Sont et demeurent réservés les droits acquis par les riverains ou autres intéressés sur les parties des cours d'eau qui servent de voie d'exploitation pour la desserte de leurs fonds.

Article L215-14 : Sans préjudice des articles 556 et 557 du code civil et des chapitres Ier, II, IV, VI et VII du présent titre, le propriétaire riverain est tenu à un entretien régulier du cours d'eau. L'entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d'eau dans son profil d'équilibre, de permettre l'écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives.

Sur le domaine public fluvial, allant d’Albertville jusqu’au pont d’Aigueblanche sur ce secteur, cet entretien incombe à l’État.

Ce dernier article est rappelé dans le règlement du PPRi, au paragraphe 1.4 du titre VI mesures de prévention, de protection et de sauvegarde.

Par ailleurs, la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles a été adoptée le 27 janvier 2014 : la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) est attribuée, en tant que compétence obligatoire, aux communes, qui la délèguent à l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP)

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auquel elles appartiennent, c’est-à-dire pour le bassin versant savoyard de l’Isère et de ses affluents, à des communautés de communes (entrée en vigueur : 1er janvier 2016).

La carte jointe présente les EPCI-FP du département de la Savoie au 01/01/2014. Les 6 communautés de communes qui couvrent actuellement le territoire ont la compétence gestion des milieux aquatiques (MA), mais pas protection contre les inondations (PI). Trois d’entre elles (versants d’Aime, Cœur de Tarentaise et Vallées d’Aigueblanche) ont mis en place une DIG et cette procédure est en cours pour les 3 autres. • Thème 6 : ralentissement des crues

Les simulations hydrauliques pour le PPRi ont été réalisées en se basant uniquement sur la topographie actuelle et sur des hypothèses hydrauliques (débits, apports des affluents, transport solide...). Il n’y a pas eu de prise en compte d’un scénario de pondération pour améliorer le stockage des eaux. Un tel scénario pourrait être étudié par une collectivité désireuse d’améliorer l’écrêtement des crues par un ralentissement des écoulements, mais ce n’est pas le cas à notre connaissance en Tarentaise, où l’Isère se prête peu à ce genre d’exercice (rivière torrentielle à écoulement rapide, fortes vitesses des eaux et donc peu de possibilité de stockage efficace pendant la crue). • Thème 7 : assurances Pour la France, les dommages qui se rattachent aux phénomènes naturels relèvent du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles (inondations, mouvements de terrain, etc.), appelé « régime catnat » et institué par la loi du 13 juillet 1982 modifiée (articles L.125-1 à L.125-6 et L.431-9 du code des assurances). La loi crée une obligation légale d’assurance des catastrophes naturelles. L’indemnisation des biens assurés suite à une catastrophe naturelle se fonde sur le principe de solidarité nationale. Le financement est assis sur une prime additionnelle s'appliquant à toutes les primes afférentes aux contrats d'assurance. L'indemnisation est assurée directement par les compagnies d'assurance. Quand un PPR existe sur une commune : - Pour les nouvelles constructions : L’assureur n’a pas l’obligation d’assurer les nouvelles constructions bâties sur une zone déclarée inconstructible par un PPR. Si vous faites construire votre maison dans une zone réglementée, vous devez tenir compte des mesures de prévention prévues par le PPR pour bénéficier de l’obligation d’assurance. - Pour les constructions existantes : L’obligation d’assurance s’applique aux constructions existantes quelle que soit la zone réglementée mais vous devrez vous mettre en conformité avec la réglementation dans un délai de 5 ans. Ce délai peut être plus court en cas d’urgence. A défaut, il n’y aurait plus d’obligation d’assurance et le préfet pourrait vous mettre en demeure d’effectuer les travaux prescrits, puis ordonner leur réalisation à vos frais. L’assureur ne pourra vous opposer son refus que lors du renouvellement de votre contrat ou lors de la souscription d’un nouveau contrat. Ce n’est donc pas le PPR qui crée cette obligation mais bien la loi de 1982 et le régime catnat qui en découle. Vous trouverez ci-joint une brochure réalisée par la Mission Risques Naturels (mission des sociétés d’assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels), qui pourra être diffusée aux communes avec le PPRi approuvé.

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• Thème 8 : fonds Barnier Les particuliers, les entreprises de moins de vingt salariés et les collectivités peuvent bénéficier d’une subvention pour financer la mise en œuvre de certaines mesures. Cette subvention émane du Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs (FPRNM) dit fonds « Barnier ». Au total, dix mesures sont finançables par le fonds Barnier, mais cinq seulement concernent le risque d’inondation (non torrentiel) : – l’acquisition amiable de biens sinistrés par une catastrophe naturelle, sous réserve que le bien soit sinistré à plus de 50 % de sa valeur et indemnisé au titre de la garantie catnat – les dépenses afférentes à l’élaboration des PPR – les actions d’information préventive sur les risques majeurs – les études et travaux de prévention des collectivités territoriales – les études et travaux de réduction de la vulnérabilité imposés par un PPR Pour cette dernière mesure, le taux maximum d’aide est fixé à 40 % du montant des travaux pour des biens à usage d’habitation et à 20 % pour des biens à usage professionnel, dans la limite de 10 % de la valeur vénale du bien. Les mesures d’acquisition amiable ou d’expropriation de biens simplement exposés à un risque naturel majeur ne sont donc pas applicables pour le risque d’inondation « classique » (non torrrentiel).

Concernant la servitude, le fait qu’un bien soit identifié en zone inondable dans le PPRi ne donne droit à aucune subvention au titre d’un dédommagement. En effet, la jurisprudence constitutionnelle et administrative a établi que les servitudes d’utilité publique ne peuvent ouvrir droit à indemnisation, en l’absence de toute disposition législative expresse, que dans le cas où il en découlerait pour les personnes concernées une charge spéciale et exorbitante hors de proportion avec l’objectif d’intérêt général poursuivi, au titre de la rupture de l’égalité devant les charges publiques. S’agissant des PPR, il a été jugé que le législateur a entendu en exclure l’indemnisation et faire supporter par les propriétaires concernés l’intégralité du préjudice résultant de l’inconstructibilité des terrains, qui résulte elle-même des risques naturels les menaçant, et que les servitudes qu’ils instituent, compte tenu de leur objectif de sécurité des populations et de l’étendue de leur périmètre territorial, ne font pas supporter à ces propriétaires une charge anormale et spéciale.

• Thème 9 : enjeux plus précis

Le recensement des enjeux repose sur l’analyse de l’occupation des sols qui vise à délimiter : – les espaces urbanisés, c’est-à-dire les zones d’habitat (dense, peu dense, diffus, habitat futur), et les zones d’activités économiques (commerciales, industrielles, zones d’activités futures), – les zones naturelles (forêt, zone naturelle non boisée, zones humides, etc.) et agricoles (prairies, grandes cultures, jardins familiaux, etc.). Vient ensuite l’identification des enjeux spécifiques qui repose sur l’inventaire et la caractérisation des éléments suivants : • Établissements recevant du public, • Espaces ouverts recevant du public (terrain de sport, terrain de jeux pour enfants),

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• Ouvrages ou équipements d’intérêt général (SDIS, postes électriques...) • Enjeux patrimoniaux

De ce fait, l’étude des enjeux ne consiste pas à faire un inventaire exhaustif des usages susceptibles d’être affectés par le règlement du PPRi. L’évaluation des coûts de mise en conformité des biens nécessite la réalisation de diagnostics au cas par cas, bâtiment par bâtiment, notamment en ayant une connaissance fine de l’altimétrie des premiers planchers habitables (à l’intérieur de chaque construction). Ceci n’est pas l’objet du PPRi, mais peut être du ressort du PAPI (programme d’actions de prévention des inondations) porté sur le territoire de la Tarentaise par l’APTV (association du pays Tarentaise Vanoise).

Cette dernière est par ailleurs tout à fait intéressée pour lancer, avec l’aide du conseil général, une action de recensement des bâtiments potentiellement impactés par l’obligation d’une zone-refuge.

• Thème 10 : EDF

EDF est concessionnaire de l’État et à ce titre a un cahier des charges précis pour chaque concession hydraulique. S’agissant de retenues la plupart du temps « au fil de l’eau », la diminution du risque inondation (ou l’écrêtement des crues) ne fait pas partie des objectifs des aménagements. En effet, les volumes en jeu sont négligeables en comparaison du volume d’eau écoulé par la crue et l’état de l’art en matière de prévision des débits rend l’exercice d’optimisation de la gestion des barrages illusoire et incertain (pour un résultat positif insignifiant qui pourrait aggraver certaines situations).

Conformément à la circulaire interministérielle du 13 juillet 1999, des essais de lâchers d'eau en grandeur réelle sont organisés sous l'autorité des préfets. Il s'agit pour les pouvoirs publics et EDF de mieux apprécier les réactions des cours d'eau lors de variations de débit, afin d'évaluer les risques pour les tiers. Ces essais de lâchers d'eau permettent à EDF de définir des consignes d'exploitation qui sont soumises à l'approbation des préfets concernés par l’intermédiaire de la DREAL. Ces consignes, véritables contrats entre l'État et EDF, définissent les règles d'exploitation des aménagements.

EDF dispose donc de données et de stations hydrologiques qui peuvent être mobilisées afin d’améliorer le système d’alerte. Une concertation est mise en place entre les différents acteurs de la gestion de crise et de l’alerte, dont font partie les communes et les services de secours, afin de déterminer le rôle de chacun, d’y intégrer les concessionnaires des barrages, dans quel cadre et sous quelles conditions, afin que l’évolution et le suivi de l’alerte soient encore améliorés par rapport à aujourd’hui.

Cet aspect de gestion de crise n’est cependant pas l’objet du PPRi.

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Plan de prévention des risques d’inondation de l’Isère en Tarentaise aval Enquête publique du 26 mai au 27 juin 2014 / Rapport du commissaire-enquêteur (documents annexés) ------

• Thème 11 : PCS

Le plan communal de sauvegarde (PCS) est un outil réalisé à l'échelle communale, sous la responsabilité du Maire, indépendamment du PPRi (Ce dernier impose cependant la réalisation du PCS dans les deux ans suivant l’approbation du PPR). Le PCS est établi pour planifier les actions des acteurs communaux de la gestion (élus, agents municipaux, bénévoles, entreprises partenaires) en cas d’événement majeur naturel, technologique ou sanitaire. Il a pour objectif de se préparer préalablement en se formant, en se dotant de modes d’organisation, d’outils techniques pour pouvoir faire face à tous les cas et éviter ainsi de basculer dans une crise. Il se base sur le recensement des risques et des moyens disponibles (communaux ou privés) sur la commune. Il prévoit l'organisation nécessaire pour assurer l'alerte, l'information, la protection et le soutien de la population au regard des risques. Chaque commune est maître de l’élaboration de son PCS et du degré de détail des actions qu’elle souhaite mettre en place. Des guides sont disponibles sur le site du ministère de l’intérieur : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/Securite-civile/Documentation-technique/Planification-et- exercices-de-Securite-civile

• Thème 12 : scieries de Rognaix Les activités, comme tout enjeu situé en zone inondable dans le PPRi, sont soumises à des mesures visant à réduire leur vulnérabilité. Le respect de ces prescriptions garantit la pérennité de ces activités sur le territoire. Concernant spécifiquement les Scieries de Savoie sur la commune de Rognaix, un travail collaboratif entre les services de l’État (Sous-préfecture, DREAL et DDT) et l’exploitant a permis d’aboutir à un projet respectant les prescriptions du PPRi. Ces mesures comprennent : – l’implantation de poteaux de retenue des grumes, – l’affichage sur site du plan de gestion des stocks, – la mise en place du sommet des bacs de traitement à 0,5m au-dessus de la cote de référence en crue centennale, – l’optimisation engendrant une baisse des stocks de produits finis, – l’installation de dispositifs passifs de retenue des bois sous forme de filets associés à la mise en place de poteaux de retenue. Ces mesures permettent le maintien de l’activité dans cette zone particulièrement impactée par le risque inondation.

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