Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire et d’Annonces

ABONNEMENTS RÉDACTION lii ADMINISTRATION CHEMINS DE FER. — Paris-Cherbourg. — Départ do Valognes : 4 1). 24'ni. Ville : 5 fr. 50 ; : 0 fr. ; autres départements : 8 fr. texpr.) ; 8 h. 39 ni. ; 10 li. 40 m.; 2 h. 24 s. (oxpr.) ; 5 h. 48 s. ; 10 h. 31 s. (expr.). 25, rue Carnot, VaLOONES Les abonnements partent du 1" Janvier, sont payables d'avance et se continuent jusqu’à Cher bouru-Paris. — Départ do Valognes : 0 h. 28 ni. (expr.) ; 7 li. 13 m.; contre ordre. 10 li. 41 ni. (oxpr.) ; midi 14 ; S h. 13 s. (expr.) ; 0 li. 10 s. ; 8 h. 40 s. (oxpr.) Téléphone 79 ANNONCES Valognes-Ville Bar/lcur. — Départ do Valognos-Ville : 8 li. 22 ni. ; 10 h. 30 m. Les manuscrits non insérés ne. sont pas II Judiciaires, la ligne 1 fr. 25 ; Diverses 0 fr. 50 ; Réclames 0 fr. 05 ; Locales 0 fr. 95 (le vendredi jusqu'îi S1—Martin) ; S In 54 s. ; 0 h. 39 s. (jusqu’à S'-Martin). ■rendu. j Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusqu’au Jeudi soir. t Bar/leur Valognes-Ville. - r Arrivée à Valognes-Ville' : 7 li. 30 ni. (do S'-Mar- Adresser lettres'et mandats Journal légalisé ! 0 fr. 60. — Registre du Commerce, Valognes, n- 288 tin) ; 8 li. 04 m. 5 li, 52 s. ; 3 11. 19 s. (lo vendredi, de S'-Martin). à M. le Directeur du Journal de Valognes J Chèques Postaux t Paris, 46, rue Salnt-Roch, C. C. 231.94

Us devront mentionner, en outre, s'ils bénéficient Les longues conversations que M. Briand a eues avec la réglementation depuis si longtemps envisagée du marché du blé. Il semble que la répartition, tout d'une réduction de service ajournés, aînés de lainille MM. llerriot, Poincaré, Louis Marin, Paul Boncour, de cinq enfants). * et autres membres dirigeants du groupe socialiste,- au moins momentanée, du blé par l’Etat donnerait à ce dernier la' possibilité d'influer sur les cours de la Les ajusteurs, tourneurs, forgerons, chaudronniers commentent par des faits les paroles par lesquelles M. en fer et en cuivre, fondeurs-mouleurs, dessinateurs, mais pas un Pomma I Briand a déclaré qu’il travaillait à faire un ministère même manière que sur le marché des changes à 1 aide de la masse de manœuvre. Pourquoi pas ? et motoristes dont la Marine l’ait des mécaniciens ou de large concentration. Mais de l’attitude et des pa­ des mécaniciens d'aéronautique, les armuriers, tailleurs, roles îles politiciens radicaux il résulte à l’évidence Il en a d’ailleurs été question, hier, à la Chambre et Briand, Horrlot, Poincaré, Poincaré, Briand, le ministre a déclaré l’urgence des mesures à prendre. cuisiniers, boulangers, infirmiers, conducteurs d'auto­ que ceux-ci exigent que la concentration soit laite a mobiles, télégraphistes et radiotélégraphistes, les Herriot, voilà donc notre espérance ? Nous gauche, el, par conséquent, M. Briand aura beaucoup Devons-nous espérer une solution rapide. Nous y sommes si peu habitués ? colombophiles soûl actuellement particulièrement re­ allons roprondro, ensemble, ces trois symboles de peine à constituer un ministère d’Union Nationale. cherchés par la Marine, des trois plus belles faillites qui se soient suc­ Le 9° ministère llrland Composition de la farine A partir du 20 juin Les motoristes sont employés comme mécaniciens cédé depuis la guerre, et nous en attendons lo Le ministère qui vient de démissionner aura duré Par decret du ministre de l’Agriculture, h partir du d’aéronaulique dans les Cenlres d’aviation de la Marine. exactement quatre-vingt-dix-huit jours. 2(J juin 1920, lu farine devra être obligatoirement La Médaille Commémorative «l’Orient « salut public » ? Le 28 novembre 1925, M. Briand avait succédé a M. composée d'un mélange de 90 % de farine entière de froment et de 10 "/.. de farine de seigle, ou de riz, ou Le Sénat a adopté le projet de loi tendant à instituer C’est à pleurer. Paul Painlevé el redevenait pour la huitième lois, une médaille commémorative en faveur des militaires Et la présence dos aigrefins du type de Mon- président du Conseil. Le 16 décembre, il devait rema­ d'orge, ou de manioc, du d’un mélange de deux ou plusieurs de ces succédanés. et marins ayant pris part aux opérations exécutées aux zio parmi les outsiders corse encoro une image nier son Cabinet par suite de la démission de son mi­ Dardanelles et en Orient, au cours de la guerre 1914- navrante de bêtise et de laideur. nistre des Finances, M. Loucheur, qu’il remplaçait par Les droits de douane sur les blés 1918. Do bêtise, parce que, comme lo dit M. Pier­ M. Paul Doumer. La Commission sénatoriale de l’Agriculture, aaccepté Facilités de transport accordées au* parents Le 6 mars 1920, à l'issue d'une longue séance de le texte du projet tendant à suspendre éventuellement des militaires « morts pour la », re Bertrand, il no s'agit pas, pour le salut nuit de plus de vingt heures, alors qu’il devait partir par décret jusqu'au 31 juillet 1926, la perception de la inhumés aux cimetières de Notre-Dame- publie, do réunir des hommes disparates, mais pour Genève et que le président de la République totalité ou d’une partie seulement des droits de douane de-Lorctte et de la Targette d’établir un programme cohérent. s'embarquait pour Lyon, M. Briand fut mis en sur des quantités à déterminer de blés tendres destinés rité dans un vote sur la taxe des paiements et le Cabi­ & la panification. A la suite d'une intervention du ministre des Pen­ Do laideur, parce que nous savons trop que net démissionnait tout entier. sions, signalant l'intérêt qu'il y aurait à donner aux Le blasphème devient un délit familles des militaires <• morts pour la France ». tou­ cos vieux routiers du Parlement n’ont plus la Comme il ressortait du débat que M. Paul Doumer dans le code pénal Italien avait été seul atteint par le vote de la Chambre, M. tes facilités de nature à abréger la durée et à réduire flamme nécessaire à une union vraie, profon­ Briand constituait le 10 mars un nouveau ministère et Le dépulé catholique italien Mecarini a adressé au le coût du pèlerinage qu'elles effectuenlaux nécropoles de, qu'ils peuvent tout au plus former pour redevenait président du Conseil pour la neuvième lois. ministre de la justice une requête tendant à l'inscrip­ nationales de Nolre-Daine-de-Lorelle et de la Targette, quolquos semaines uno association de secours A M. Paul Doumer succédait, au ministère des l'inan­ tion dans le nouveau code pénal, d'un article punissant deux trains du service de navette, Lens-Liévin, sonl mutuels de parlementaires, contre les faits et ces, M. Raoul Péret. Quelques jours plus tard, le le blasphème comme étant un grave péché, une preu- prolongés jusqu'à l'arrêt de Souciiez, pour la période 9 avril, M. Malvy, ministre de l’Intérieur, était démis­ ; u!rte mauvaise éducation, une insulte au sentiment du 15 mai au 2 novembre ; ces trains donnent corres­ contre le pays, qui condamnent le Parlement. sionnaire et remplacé par M. Jean Durand, ministre des croyants et une atteinte à la beauté de la langue pondance à Lens, avec l’express de Paris arrivant à Ce serait uno défense passive du régime au de l’Agriculture, qui, lui-même, eut M. Binel pour italienne. Le gouvernement a répondu par écrit qu’il 10 h. 33. lieu de cette reconstruction active, enthousiaste, successeur. . est convaincu de la nécessité de la lutte contre le Distance de Souchez à Notre-Dame de Loretle : M. Briand est chargé de former un nouveau Cabi­ blasphème, et qu'il sera considéré comme un délit dans 2 km. du pays que nous appelons. net, et ainsi ce sera le dixième ministère qu’il sera ap­ le nouveau code pénal. J entends des partisans d’un tel ministère pelé îi présider... Un record présidentiel ! qui parlent d’interrompre les séances du Par­ Le voyage de ill. Doumergue à Loudres est „Nouvelles Religieuses lement. Ils veulent rire. Lequel donc des trois ajourné Inf ^ m ation s politiciens sus-nommés prendrait cotte mesu­ La visite que devait faire à Londres la semaine pro­ chaine le Président de la République est ajournée. La Chapelle de Sainte Thérèse re ? En raison de la gravité de la crise ministérielle d’une Le paiement des Impôts de l’Ehfant-Jésus Et à défaut de cette mesure, comment gou­ part, des préoccupations financières et politiques en Le Journal Officiel publie un décret rendu sur la Le dimanche 6 juin y fut célébrée la Première vernerait-il ? France, d'autre part, les gouvernements français et proposition du ministre des Finances, complétant ainsi Communion des Enfants de l’Ecole Saint-François Non, la vérité est qu'on part sur une idée britanniques ont été d’accord pour reconnaître qu il qu’il suit l’article premier du décret du ü juin 1926, de Sales. Bien que cette chapelle ne soit pas ache­ était préférable de remettre le voyage de M. Doumer- concernant l’exigibilité des impôts directs : fausséo. gue à une heure plus favorable pour les deux pays. « Lorsque les rôles sont publiés postérieurement au vée, la cérémonie a pu se dérouler sous ses voûtes Lo pays veut des hommes. 31 juillet, mais avant le 1" octobre de l’année pour encore loules fraîches. Les murailles non recou­ On.lut propose dos vedettes. Le triste accueil des prélats polonais ou laquelle l'impôt est dû, le bénéfice du paiement en vertes de leurs enduits avaient élé élégamment Sans doute, quand il s’agit d'un gala do rauticlérlcalisme en action chez, les simples deux termes, dont le second viendra en échéance le décorées par des guirlandes de roses, soulignant bienfaisance, il est utilo de réunir tous les Le journal l'Avenir relate le pénible incident dont 31 oclobre, continuera à être acquis au contribuable, si discrètement les ligues architecturales de l'édifice. furent victimes, au grand dam de la réputation de la le premier versement est effectué dans le courant du Le soir, aux vêpres, une foule plus nombreuse artistes les plus fameux et les plus divers qui France, les prélats polonais qui se rendaient à Chica­ mois qui suit la publication du rôle. Les articles encoro que le matin, était heureuse d'assisler aux pouplont les planches. Pendant une heure, ils go, via Paris : compris dans les rôles publiés postérieurement au 30 premiers offices célébrés dans le sanctuaire de forment une union où chacun joue son numéro Samedi dernier, ù lu ç/urc. du Nord, débarquaient septembre de l’année pour laquelle l’impôt est dû sont trois évêques polonais qui se rendent au Congres exigibles en totalité dans le mois qui suit la publica­ « la Petile Fleur » et de vénérer ses reliques ex­ personnel, avec son caractère personnel, et la eucharistique qui se tient en ce moment en Amérique tion du rôle. » posées dans une chapelle latérale. caisse fait recette. et que l'itinéraire de leur voyage obligeait, à traver­ Ligne aérienne Pnrls-Cologne-Berlln Pour l’achèvement du sanctuaire envoyer les Mais pour gouverner un pays,ü ne suffit ser Paris. . . La ligne aérienne Paris-Cologne-Berlin est utilisée offrandes à M. le chanoine Bidard, supérieur de pas que chacun fasse son numéro. H faut Ln groupe de prêtres parisiens était aile les saluer pour le transport dis correspondances-avion à destina­ l’Ecole Saint-François-de-Sales, Alençon (Orne). que tous collaborent à un même travail, qui à leur arrivée. Et aussi quelques dames de la colonie tion de l’Allemagne, depuis le 1" juin. C.C. 210.17, Paris. polonaise, dont plusieurs m boraienl le costume natio­ L’horaire du service est le suivant : ne sera peut-être au gré de personne, mais qui nal. % . . . Paris (le Bourget) départ 9 b. 30 (chaque jour sauf sera nécessaire au pays. Et pour concevoir et La fouley assez nombreuse à ce moment y a juge bon le dimanche) ; Cologne, arrivée 12 b. 30 ; départ, 13 b. ; de huer el de manifester— M. Herriot doit être sa­ A ... imposer lo programme de ce travail il faut tisfait — son esprit laïque éminemment. Des cris de : Berlin, arrivée 17 b. quelqu’un qui entraîne tout lo monde, il faut Conditions d’admission des correspondances. — TOUS, « ,4 la chie-en-ht ! » et de : « La caloltey hou ! hou ! »>, Sont admis au transport aérien sur la nouvelle ligne LE 18 JUILLET ! un hommo. ont accueilliy à leur premier pas sur le sol parisien, tous les objets de correspondance ordinaire ou recom­ les prêtais d'un pays ami et allié ainsi que ceux et Cot homme, toutes les vedettes les plus mandés. Oui.. . mais n’oublions pas famousos no le remplaceront pas. Quand bien celles qui étaient venus ù leur rencontre. Sont exclus les envois contre remboursement, les QUE... le rassemblement se fera à 14 heures Les évêques polonais y les ecclésiastiques français et valeurs à recouvrer, les lettres et boîtes de valeur dé­ môme olles auraient crevé lo plalond, innocen­ les dames ont dû évacuer le quai en toute hdte el se (heure légale) aux points de concenlralion indi­ clarée et les colis poslaux. qués pour chaque arrondissement. té Malvy ou bâclé Locarno pour mieux arriver disperser sous les quolibels. Surtaxes. — La surtaxe applicable aux correspondan­ QUE..., étant donné cc jour-là l'encombrement au pouvoir. Philippe B a r r é s. Les grands pontifes de l'anticléricalisme ne manque­ ces à acheminer par la voie de l’air entre Paris et 1 Al­ raient pas de blâmer le zèle intempestif de leurs disci­ des roules aboutissant à Coulaiices, ceux qui Du Nouveau Siècle. lemagne est fixée à 1 franc par 20 grammes ou fraction ples, moins ufllnôs et moins corrects ; mais le popu­ de 20 grammes excédent. (Décret de juin 1925. Bul­ viendront par voilures, autos, camions ou ca­ laire fait moins de manière ! Les grands pontifes lui letin il” 16 de 1925, page 397.) mionnettes, feront bien de prendre leurs dispo­ ont fait des leçons d’anticléricalisme : il les pratique k Acheminement des corrrespondances. — Les corres­ sitions pour ne pas arriver après 13 heures. sa manière, qui est brutale, et du plus mauvais efiet. A pondances avion ii acheminer par la voie Paris-Cologne- Ë l c h o s qui la faute ? D’abord, et avant tout, aux grands sei­ Berlin doivent être dirigées sur le bureau de Paris QUE..., l’Elat n'ayant pas accordé jusqu’ici de gneurs anticléricaux qui ont perverti l'esprit populaire gare du Nord. trains spéciaux, il sera prudent à ceux qui n'ati- Lu Crise Ministérielle et ont lancé le peuple sur les curés, comme on lance raient pas de correspondances au-delà do celles Un événement grave a marqué la matinée Je mardi. un chien sur un galvaudeux... prévues sur l’horaire, de s’assurer un moyen M. Raoul Péret, certains concours lut faisant ilétaut En attendant le pain ii 2 fr. 27» nous le de transport pour rentrer chez eux. pour la lutte de» changes, a donné irrévocablement sa p aieron s 2 i’r. 1 5 Nouvelles Militaires démission. Il a dit être convaincu qu'un eiïort de De Guy Mollat dans le Nouveau Siècle : concorde s'imposait. Accomplissement du service militaire A la suilo du départ du ministre des Finances, M. Hier la livre faisait 180, aujourd’hui le pain sera dans l’arraéc de mer Briand et ses collaborateurs ont remis leur démission coté 2 fr. 15 lo kilo. On est en droit de se demander miQUË LOCALE où et quand s’arrêtera cette course au plus haut cours ; Les jeunes gens devant être appelés sous les dra­ au Président de la République. peaux en novembre 1926, qui désirent accomplir leur M. Doumergue a procédé mercredi matinaux consul­ hélas ! nul ne le sait. Ce que nous pouvons, en tout Le prix du pain» — Dans sa réunion du cas, annoncer, c’est une nouvelle hausse du pain, très service militaire dans l’armée de mer, peuvent adres­ tations ordinaires du président du Sénat et du prési­ ser une demande au Ministre de la Marine (Direction 10 juin, la commission consullaiive pour la fixa­ dent de lu Chambre. En raison du caractère financier proche. Nous paierons alors le pain 2 fr. 25. On dit que le ministre de l’Agriculture, M. Binet, du Personnel Militaire de la Flotte) avant le 1" Août tion du prix limite des produits de la moulure du de lu crise, Il a consulté aussi les présidents des Com­ prochain. . , missions des finances des deux Assemblée et quelques prend des mesures ; le grand dommage, c’est qu elles blé tendre, a émis l’avis que le prix de la farine sont toujours déjouées. Au moment même où le pro­ Les intéressés devront indiquer leur nom, tous leurs ne doil pas dépasser à partir du mardi 15 juin : autres hommes politiques. prénoms, leur bureau de recrutement et joindre à leur M. Briand sollicité par M. Doumergue, a accepté la jet ministériel est annoncé, on assiste à une hausse 237 fr. 68 le quintal dans les arrondissements imposante du blé et tout est à recommencer. demande un certificat de patron attestant la profession hiission de former le cabinet et va tenter 1 expérience qu’il exercent. de Cherbourg et de Valognes. d’un ministère d'Uuion Nationale. Il serait temps d’arriver aux réalisations et d opérer

Du moins, si je ne sais ce qu’elle est devenue, — Toute une journée, Monsieur le Curé, j'ai a été sans effet sur votre mémoire. Essayons Feuilleton du Journal de Valognes — N° 8 l’ouïe, voulez-vous ? Prononcé par une autre je me souviens qu’il s'agit d’une famille de consulté sur cette carte la région verdunoise, quatre personnes : le père, la mère et deux prenant les villages les uns après les autres. voix que la vôtre, peut-être ce nom vous frap- pera-t-il ?... . , enfants, une fille et un garçon... Pour le reste, Bien certainement, j’ai eu sous les yeux et j ’ai je ne me rappelle aucun autre détail, et me prononcé le nom de la localité en queston. Et, lentement, le prêtre prononça a haute LA VIERGE AUX RUINES voix, l’un après l’autre, le nom imprimé sur la rends compte que, comme élément de recher­ Par Abel Sibrès Mai9 ma mémoire est restée inerte, et aucun ches, c'est plutôt maigre. CoDsenUz-vous, nom de village ne m’a fait dire ; a C’est celui- carte de tous les villages situés amour de Ver­ dun, dans un rayon d’au moins 25 kilomètres. néanmoins, à vous charger de cette tâche Peut-être voua semblera-t-il, Monsieur le là.*. » Mais cette expérience resta sans succès. Et, Monsieur le Curé ? Tâche difficile, je le re­ Curé, qu’aujourd’hui le malheur ne peut plus Le prêtre était devenu très attentif. connais comme vous. Mais, Dieu merci, je suis — Il s’agirait alors d'un cas d’amnésie bien quand le prêtre eut fini, Garnaud secoua la m’atteindre, puisque, avec mes deux Marie, té t6 I riche, et l’argent aplanit bien des difficultés. j’ai perdu tout ce que j’aimais. Hélas ! je rou­ caractérisé, et, en somme, assez curieux, puis­ Le cas échéant, il ne faudrait donc pas regar­ que, à paît ces deux points, vous vous souve­ — Aucun de ces noms n’a semblé familier à gis de moi, mais il faut que vous me connais­ mes oreilles, et je ne me souviens toujours der à la dépense, Monsieur le Curé. Acceptez- siez tout entier : au lendemain de la mon d’une nez presque de tout le reste. pas, Monsieur le Curé. 11 est parfaitement vous ? enfant idolâtrée, et encore écrasé dérouleur, — De beaucoup de choses, mais pas de tout Aux dernières paroles de Garnaud, le prêtre le reste, Monsieur le curé. Car il est encore inutile de s’obstiner dans cette voie, je le sens je pense à ma fortune et à mon ambition. Ri­ bien. . , avait imperceptiblement tressailli. Et mainte­ che, je tiens à le rester, et même à le devenir d’autres lacunes dans ma mémoire, relative­ nant, il paraissait un peu gêné. ment à l’histoire de mon passé. Il m’est égale­ — Peut-être la mémoire vous revtendra-t- encore davantage. Voilà pourquoi je tremble à elle? 11 est même probable qu’elle finira par — Si j’ai bien compris, Monsieur, votre inten­ la pensée d’être frappé dans ma fortune après ment impossible de me souvenir, par exemple, tion serait de restituer à la famille en question du nom de la localité des Ardennes dont je suis vous revenir tôt ou tard. l’avoir été dans mes affections si, m’obstinant — Mais quand ? Demain, ou dans dix ans ? la somme... détournée ? dans mon orgueil, je me refuse encore à répa­ originaire. , .. ,, . Or, je ne peux plus attendre. Je ne veux plus — Augmentée des intérêts, oui. Et même, rer. Car, maintenant, j’en ai la conviction abso­ — Curieux... fit l’abbé Dubourg pensif. Mais pour me sentir en paix avec ma conscience, je voyons ; pour en revenir à la localité meusien- attendre. Je veux me débarrasser au plus tôt lue, le malhour s’acharnera sur moi tant que d’un fardeau qui m'accable, et me libérer de ne regarderai pas à ud sacrifice d’argent consi­ je n’aurai pas réparé ; et je n’aurai de sécu­ ne où vous avez séjourné immédiatement dérable. Je vous prie de vouloir bien en pren­ avant de venir à Nancy, vous devez vous sou­ cette sorte de menace suspendue sur ma tête... rité, je ne respirerai librement que lorsque Soudain, l’abbé Dubourg se frappa le front : dre note, Monsieur le Curé, et je vais vous venir de sa situation approximative. C’est à la remettre un chèque pour les premières dépen­ {'aurai restitué. . suite de l’offensive allemande sur Verdun que — Mais j ’y songe. Il est probable, il est — En somme, qu’attendez-vous de moi, Mon­ même certain que vos amis, ou tout au moins ses. Car je crois qu'avant toute autre chose, il vous avez dû la quitter, avez-vous dit. Donc, y aurait lieu de publier dans le Bulletin meu- sieur ? elle ne devait pas être très éloignée de Verdun. certains d'entre eux, connaissent par vous des Alors, la physionomie du blessé s’assombrit : détails de votre histoire et de votre passé, et sien, ainsi que dans certains grands quotidiens — C’est que, comme je vous le disais en — Je ne me souviens pas. notamment le nom de la localité meusienne que parisiens, un avis que, si vous le voulez bien, commençant, Monsieur le Curé, il m’arrive _Vous souvenez-vous au moins si le village nous rédigerons ensemble. Auriez-vous l’obli­ en question était au Sud, au Nord, à l’Ouest ou vous habitiez avant de venir vous installer ici. quelque chose d’angoissant : à présent que j’ai — Hélas ! non, Monsieur le cu ré .( Cela geance de me passer le veston suspendu à cette la volonté sincère ot bien arrêtée de réparer, à l’Est de Verdun ? devrait être, mais cela n'est pas. Car j’avais patère, Monsieur le Curé ? Mon carnet de chè­ Je ne le puis, parce que j'ai perdu le souvenir. — Je ne me souviens pas. ques doit se trouver dans une des poches inté­ — Y avait-il une ligne de chemin de 1er à défendu à ma femme, et me suis toujours dé­ Entendons-nous : je me souviens, vous l’avez fendu à moi-même de parler à quiconque de rieures. Merci, Monsieur le Curé. Oui, voila le vu, des faits en eux-mêmes, ainsi que de cer­ proximité ? notre séjour dans cette localité, dont je n ai carnet en question et même mou stylo. Je pense taines des circonstances dans lesquelles ils se — Je ne me souviens pas. jamais prononcé le nom depuis que j'habite que pour commencer 5000 francs vous suffiront sont produits. Mais, en dépit de tous mes efforts — Quelque cours d’eau ? , Nancy, de même que je m’étais toujours défen­ Monsieur le Curé. Comment ? C’est bien trop ? 11 m’est impossible de me souvenir du nom des «— je ne me souviens pas... répéta une fois Mais non... Vous verrez .. C’est si peu de chose de plus Garnaud, avec découragement. Je ne du de me renseigner au sujet de ce que pou­ gens à qui appartient la somme que vous savez, vait être devenue la famille à laquelle appar­ que 5000 francs à notre époque. Caril n'y aura ni de celui de la localité qu’ils habitaient. me souviens guère que de la topographie du pas que les journaux. Il faudra se renseigner village lui-même, et n’ai qu’à fermer les yeux tenaient les 15.000 francs que vous savez, Mon­ — Eh bien i mais, c’est d’abord le nom de la sieur le Curé. de vive voix, à droite et à gauche, payer pro­ localité qu’il vous faut retrouver. Car,connais­ pour le revoir tel qu’il est, ou plutôt tel qu il bablement du monde pour se déplacer. Et, était; car dans quel état doit-il se trouver à — De sorte que de cette famille vous ne sant ce nom, rien ne sera plus facile que de se savez rien ? dans le cas — improbable, vous verrez — où renseigner au sujet des personnes, Or, il me présent, relativement si près du front, après il vous resterait de l’argent, eh bien ! ce serait plus de deux ans de batailles ?... — Absolument rien... semble que si le nom de cette localité vous L’abbé Dubourg hocha la tête : pour vos pauvres. Nous disons donc 5000 francs. tombait sous les yeux... L’abbé Dubourg était devenu soucieux. Se Je me permets de libeller le chèque à votre saisissant de la carte, il la déplia sur la table, ‘ — Dans ces conditions, la retrouver va deve­ Garnaud secoua la tète. Et, désignant la carte nir une tâche plutôt difficile... nom, Monsieur le Curé. Vous savez, sans doute, que, la veille, Sœur Sainte-Lucie avait ramas­ devant lui : — C’est pourtant cette tâche que j’avais l’in­ où se trouve la banque Gentler ? — Voyons... Nous allons tenter une expé­ Lire la suite à la quatrième page sée sur le plancher et replacée sur la table tention de v o u b confier, Monsieur le Curé. après l'avoir défroissée : rience. La vue du nom imprimé sur une carte Eu conséquence le prix du pain dont la taxation était M° Auguste Blaisot, avocat do la Cour d’Appel ■de tilouterie d’aliments et escroqueries au préjudice de foule compacte se pressait à ses obsèques qui de Paris. MM. Dure! et Alexandre de . ont eu lieu jeudi en l’église de Sauxemesnil. appartient h MM. les Maires ne pourra dépasser : Le 17 avril, la veuve Mouchel étant allée au marché 2 IV. 15 dans les arrondissements de Cherbourg Mort subite: — Lundi dernier, 14 juin, de cette localité y aurait vendu une certaine quantité Une Messe huitaine, pour le repos de son et de Valognes. alors qu’elle prenait un repas à l’Hôtel du de cresson, ce qui lui procura une recette de 13 francs âme, sera célébrée en la même église, lundi environ. Elle se rendit au restaurant tenu par M. Ale­ prochain 21 juin, à 8 heures (heure ancienne). Dans renseignement. — Postes vacants Lion d’Or, avec quelques parents, Mms veuve xandre et se (it servir un bon repas. Au moment de ou susoeplibles de le devenir dans notre arrondis­ Fauvel, née Augustine Tirel, cultivatrice à payer, elle s’aperçut qu’elle avait oublié son porte- A M“e Jean Mouchel, sa veuve, à M. Henri sement : Sainte-Colombe, âgée do 58 ans, s’est trouvée monnaie. Attendez, dit-elle au débitant, mon mari est Brix, maire de Sauxemesnil, et à M“* Henri Adjoint (écolo de garçons) : Réville. subitement indisposée. Au bout de i0 minutes sur la place, occupé il vendre des petits porcs, je vais Brix, à M. et M"‘“ Ferdinand Poisson, à M“** Houle de fille fl classe) : Anneville-en-Saire. la pauvre femme rendait le dernier soupir. lui demander de l'argent et je reviens vous régler. M. ' veuve Jean Mouchel, ses enfants, et à toute la Adjointe (école do filles) : Lo liam. Alexandre attend encore sa cliente à laquelle il prêta Famille, nous présentons nos bien vives Écoles mixtes : Hautteville-Bocage, Neuville- Le docteur Touraine-Desvaux qui avait été obligeamment 15 francs. 'ap-Plain, Quinéville, -liocage. appelé ne put que constater le décès. Chez M. Durel, marchand de grains, usant toujours condoléances. L’inhumation de la défunte aura lieu aujour­ du. même procédé, elle fit l’achat de farine et de son La propriété du « Courrier de la Man­ qu’elle oublia de payer. Madame Jean M ouchel ; Monsieur Henri d’hui vendredi 18, en l’église de Sainte- Un reproche encore it la veuve Mouchel plusieurs c h e ». — Un procès avait été intenté' naguère Brix, Maire de Sauxemesnil, et Madame, née par MM. Lerenau et Fastout à M. Rostand, pour Colombe. escroqueries commises au préjudice de personnes aux­ quelles elle empruntait îles sommes de 10 ou 20 francs Mouchel ; Monsieur Ferdinand P oisson, et la propriété du journal Le Courrier de la Manche, Feu de cheminée. — Mercredi dernier, afin, disait-elle, de lui permettre le payement de certains imprimé ù Saint-Lo, procès jugé d’abord par le Madame, née Mouchel, et leurs Enfants, à vers midi, un feu de cheminée s’est déclaré achats. Le montant de l’argent ainsi soustrait est J ean Mou­ Tribunal de Commerce de Sairit-Lo, puis par la ignoré. Yvetot-Bocage ; Madame Veuve Cour d’Appel de Caen. L’adaire vient d'être jugée au domicile des époux Planche, au Bourg­ Veuve depuis plusieurs années, la femme Mouchel chel, née Mouchel, et ses Enfants, à Sauxe­ en dernier ressort par la Cour do Cassation, qui a neuf. Le fléau menaçant de prendre des prb- est mal réputée. 1111e a déjà plusieurs condamnations, mesnil, et la Famille, remercient bien sincère­ éonflnné le jugement de Caen et débouté MM. Le portions on dut demander le secours des pom­ dont une à six mois de prison. A cause de ses six en­ ment les personnes qui leur ont témoigné de piers. Une pompe du la ville fut amenée. Au fants le sursis lui avait été accordé. Rendu et Fastout. Le propriétaire du Courrier est Le tribunal renvoie à huitaine le prononcé du juge­ la sympathie dans leur deuil et celles qui, en donc définitivement la Société « La Presse de la bout d’une heure tout danger était conjuré. ment. si grand nombre, ont assisté à l’inhumation de Manche » au nom de laquelle agissait M. Rostand Probité. — Samedi dernier, le jeune Enée Snlul-Sniiveiir-le-VIcointe. — Avonde Louis. 45 Monsieur Jean-Louis-Charles MOUCHEL Concours central d’animaux repro­ Roger, typographe au Journal de Valognes, ans, journalier à Saint-Sauveur-le-Vicomte, est préve­ nu d’avoir, le 25 mai, porté des coups et exercé des leur époux, père, grand-père et parent. Ils ducteurs des espèces chevaline et a trouvé, rue Carnot, une enveloppe non prient les personnes qui n'auraient pas reçu a s in e , à P a r is. — Le nombre des animaux cachetée, renfermant une certaine somme et violences sur M. Osberl, propriétaire. engagés est do beaucoup supérieur h celui de Ce dernier avait envoyé Avonde charroyer du bois. d’invitation de bien vouloir agréer leurs ex­ une lettre signée d’un prénom. 11 s’est empressé Connaissant ses chevaux et le mauvais élut de certain cuses pour cet oubli involontaire. l'année dernière. de remettre sa trouvaille à la mairie où on chemin, M. Osbert avait interdit au journalier de pas­ Il reste maintenu actuellement 1.350 inscriptions ser de ce coté. L’ouvrier ne tint aucun compte de cette pour 1.200 pluces. peut la réclamer. défense. Mat lui en prit car un accident s'ensuivit. Les Dans leur propre intérêt, MM. les Exposants Pharmacie de service. - La pharmacie brancards de la voiture furent rompus et le cheval Montebourg sont invités à taire connaître d’urgence cl au plus Mauduit, place Vicq-d’Azir, sera ouverte le assez gravement blessé. Apprenant la chose, M. Osbert Ligue Patriotique des Françaises. — lard avant le 20 juin à la Direction des Haras, Mi­ lit des reproches au journalier Ce dernier les prit de Le 8 juin, M. le Directeur général des Œuvres nistère de l'Agriculture, le nom des animaux qu’ils dimanche 20 juin. haut. Saisissant 3on patron à la gorge, il lui déchira Carnet de deuil. — Mercredi, s’est étein­ ses vêtements et le frappa. diocésaines présida une réunion de Dizainières no doivent pas présenter uu concours. Atteint à l'œil droit, M. Osbert, lit constater ses et de Correspondantes de la Ligue pour le te, dans sa 79“ année, au domicile, à Valognes, blessures par M. le docteur de Fontbonne et porta rue de Gerville, de M. et Mm“ Le Saulx, ses plainte. canton. M"18 cie Mareuil, présidente d’Arron- gendre et fille, chez qui "elle résidait, Mra8 Avonde méconnaît les faits ; il se plaint d’avoir été dissement, exposa le rôle et les fonctions d'une Valognes Rouelle, après une maladie de quelques semai­ lui-même malmené et d’avoir eu sa camisole déchirée. Dizainière. M. le Chanoine Leridez rappela nes, supportée courageusement et sans frayeur Il paiera 16 francs d’amende. l’utilité d'une organisation cantonale de l'Œu­ Bnrncville. — Le domestique de M. Jean Constan­ vre et exprima l'espoir que cette organisation Taxe du pain. — Par arrêté de M. le bien qu’elle on eût soupçonné, dès le principe, tin, entrepreneur a Barneville, le 6ieur Bertaux Eugè­ Mairo de Valognes, en date du 17 juin courant, l’extrême gravité et l’inévitable dénouement. ne, 19 ans, est inculpé de mauvais traitements envers soit faite dans les diverses paroisses pour la lo prix du pain est porto à 2 fr. 15 le kilog. Intelligence supérieure, jugement droit, le cheval de son patron. Le 21 mai dernier, Berteaux fin de juin. prétendit avoir été mordu par. le cheval, alors qu'il La réunion plénière des Ligueuses du canton Avis d’enquête. — Le Maire de Valognes énergie virile, cœur excellemment bon et l’atti-cbait dans l’écurie. Sous l’effet de la douteur compatissant, maîtresse do maison accomplie, IJerteaux se fâcha et s'emparant d’une latte de bois à sa aura lieu le dimanche 27 juin, à 5 heures a l'honneur d’informer le publie qu’une en­ oubli complet d'elle-même sans cesse s’occu­ portée, il en frappa la'bôte. Or, ladite latte était munie (heure légale) sous la présidence de M. le quête est ouverte sur le projet d’aliénation pant, constant souci du bien-être des siens, et, de pointes qui blessèrent le cheval derrière l’oreille. Chanoine Leridez. Elle comportera le rapport d’un immoublo appartenant au bureau de bien­ C’est en apercevant du sang suivies mains de son com­ de l'année, une conférence de M™* la Prési­ faisance do Valognes, situé en cette ville au pardessus tout, foi éclairée, ardente et pleine mis que M. Constantin en demanda la provenance. do très respoctueusesdôlicatosses on l’immuablè Berteaux dit s’être blessé. Mais M. Constantin, exami­ dente d’Arrondissement, une allocution de M. lieu dit los Cinq Chemins. doctrine du Christ, telle fut Mmo Rouelle. nant son cheval, aperçut les traces de coups. Il porta le Directeur diocésain et une séance récréative : A cet effet, le dosssier du projet avec toutes plainte. Le chauffeur de Mm” Poule, comédie en les pièces à l’appui restera déposé à la mairie Et, elle le demeura jusqu'à la fin, édifiant Berteaux savait-il quela latte était munie de pointes ? les siens et surprenant ceux qui l’approchaient. Il affirme que non. 2 actes. Entrée libre pour toutes les dames et pendant huit jours consécutits, du 20 au 27 Aussi, sa Famille, dont elle fut l’âme, ne Le défenseur du prévenu s’efforce de convaincre le jeunes filles qui s’intéressent à l’Œuvre. juin courant pour que les habitants et tous tribunal qu’en cette affaire Berteaux ne peut être incul­ autres intéressés puissent en prendre connais­ laissa-t-elle do l’entourer, de l’écouter respec­ pé de préméditation. Mordu au bras, il a frappé incons­ L'Union Catholique delà Manche (18 tueusement et de la vénérer ; aussi ses juillet). — Pour faciliter l’assistance à cette sance. * . ciemment ; it ne se trouve pas de ce fait visé par la loi A l’expiration de ce délai, M. François nombreux parents et amis recherchaient-ils relative à la protection des animaux, il estime qu’il y manifestation, un service d’autos partant de sa compagnie et se complaisaient-ils à avait pour Berteaux un cas de légitime défense. Il a Montebourg, Place Nationale, s'organise. Le Daudon, propriétaire, à Valognes, commis- été mordu, il a frappé. Et le défenseur demande pour suiro-enquôtour, désigné par M. le Préfet, re­ l’entendre. son client un acquittement pur et simple. 1er départ se ferait à 8 heures (heure légale) cevra ù, la Mairie, pondant la journée du lundi Chez tous, sa mort cause justement de très Le tribunal renvoie à huitaine le prononcé de son afin de permettre d’ôtre aux réunions de la vifs regrets ; mais tous, dans leurs larmes et jugement. matinée et spécialement à la Messe solennelle 28 juin, do 9 heures à midi et do 14 heures à Kauvillc-ln-Ulgoi. — Le 18 mai dernier, Guiot 17 heures, les réclamations ou observations prières, ne peuvent s'empêcher d’élever, avec de la Cathédrale. Le 28 départ aurait lieu à confiance, leurs regards vers le séjour des élus. Marcel, 22 ans, carrier à Hauville-la-Bigot, travaillait à 13 heures très précises, de façon à arriver qui pourraient être faites sur ledit projet. la carrière de la Houssaye, exploitée par M. Mocquct L’inhumation de M“,e Rouelle aura lieu Louis. l avant la Réunion Générale de 15 heures. Prix * A l’Hôtel de Ville, le 17 juin 1926. Au cours de la journée, M. Mocquet voyant Guio- Le Maire, A. Poutas-Larue. mardi prochain, en l’église Saint-Malo, sa aller et retour : 25 francs. Pour les inscrip­ pris de boisson lui ordonna de cesser son travail consis tions, s'adresser à M. Léon Pinel ou à M. paroisse. tant en la pose d’une mine. Autour d’un centenaire. — Voici le texte En cette douloureuse circonstance, nous Cette sage précaution déplut cependant au carrier Paul Boulot, à Montebourg, ou encore à MM. do l’appol que viont de lancer, sous forme de prions M. et MU1“ Tison, M. et M™“ Le Saulx, qui se montra insolent envers son patron. Témoin de les Curés. circulaire, le Comité du Centenaire de Léopold M"° Rouelle, MI|8S Le Saulx et la Famille de la scène, M. Lebrédonchel Jules, propriétaire, hameau Marché à laines. — Le grand marché aux Dolisle. Nous espérons qu’il y sera répondu Tantel, adressa des reproches à Guiot. Furieux, ce recevoir nos vifs et bien sincères compliments dernier souffleta le propriétaire, et frappa son domes­ laines annuel aura lieu le samedi 26 juin 1926, dans une très large mesure : de condoléances. U ne A m ie. tique, M. Hoquier. â midi (heure légale), sous la Halle aux Grains. Paris, le 16 mai 1920. Objet perdu. — Il a été perdu, on ville, Aujourd’hui le violent carrier manifeste de tardifs Accident. — M. Jean Lebrun, ouvrier Léopold Delisle, grand officier de la Légion une barette avec pierres vertes et blanches. La regrets. carrier, travaillant à l'exploitation de la car­ d'honneur, membre de l'Institut, administrateur Le Tribunal condamne Guiot à 25 fr. d’amende. général de la Bibliothèque nationale, Président de remettre au bureau du journal. 11 y aura Ilnrflcur. — Buhot Edouard, marchand de poisson rière de M. GustaveGuyant, à Montebourg, a hi section d’histoire et do philologie du Comité récompense. à , déjà plusieurs fois condamné en simple reçu dans l’œil gauche un éclat de pierre qui police pour ivresse, n’est pas corrigé de son vilain a occasionné une plaie à la cornée. Une forte des travaux historiques, président du Conseil de Objets trouvés. — Il a été trouvé : défaut. Le 22 mai, alors qu’il était ivre, it frappa sa perfectionnement de l’Ecole des Chartes, et maître Samedi dernier, rue Saint-Malo, un étui en femme sans pitié, puis éprouva le besoin d'aller en inflammation avec conjonctivite traumatique durant plus de cinquante années, des études mé­ cuir renfermant un chapelet en métal argenté. chemise s’étendre dans la rue, sur une simple cou­ ont suivi et le médecin a, sauf complications, diévales eh France, est mort it Chantilly le 22 juil­ Dimanche, place du Calvaire, un petit livre verture. prévu trois semaines d’incapacité de travail. let tutu. 11 était né à Valognes le 24 octobre 1826. Prévenu de coups et blessures sur sa femme, d'ou­ La Société archéologique, artistique, littéraire de messe, couverture fantaisie, cuir souple. trage public à la pudeur et d'ivresse manifeste, Buhot Etat-civil. — Naissance : Marie Lechaffe- et scientifique do Valognes, reconnaissante h Léo­ Réclamer ces objets au bureau du journal. est cité devant le tribunal. Cependant, il ne comparait tois, rue dos Prêtres. pold Delisle do la place qu’il a faite il la Norman­ pas ; sa femme rappelle les scènes de brutalités dont Publication de mariage : Charles Le Bou­ A qui le parapluie ? — Un parapluie a elle est victime. die dans ses études et dans son œuvre et désireu­ ôté trouvé dimanche dernier, rue Carnot. Le Par défaut, Buhot est condamné à un mois de prison cher, compositeur-typographe, domicilié à se de consacrer son souvenir dans sa ville natale réclamer à M. Louis Ruel, 26, rue de l’Offi- et 16 francs d'amende. Montebourg, et résidant à Levallois-Perret, par lino inscription commémorative a décidé de 7, rue Vallier, et Madeleine Vautier, femme célébrer le centenaire de la naissance de l’illustre cialité. de chambre domiciliée à Portbail et résidant à savant par l’apposition d’une plaque sur la maison ETAT CIVIL DE VALOGNES COURSES de SAINT-LO Levallois-Perret, 48, rue Voltaire. oit il a vu le jour. Naissance DIMANCHE 20 JUIN. Un groupe d’anciens collaborateurs et de dis­ Mariage : Eugène Martine, menuisier, ciples de Léopold Delisle s’est d’autre part consti­ Du 16 juin : Raymond-Pierre-Léon-Ludo­ domicilié à Montebourg et Louise l.auney, A l’occasion dos Courses do Saint-I.o, M. LE- brodeuse, domiciliée à Montebourg. tué en Comité en vue de seconder è l'aide de sous­ vic Picot, rue Saint-Malo. GAILLARD organisera le Dimanche 20 Juin, criptions, le projet do la Société archéologique de P ublication df, Mariage un SERVICE AUTOMOBILE entre Valognes Ecausseville. — Vache tuée par la Valognes et do donne!' à la manifestation d’octo­ Auguste-Albert-Marie Pasquier, ouvrier et S aint-L o (Champ de Courses). foudre. — La foudre a tué une belle vache bre 1926 une ampleur digne de la renommée mon­ Départ de Valognes, à Midi 30. dans un herbage, près de la propriété de M. diale do Léopold Delisle. peintre à Valognes et Louise-Augustine-Emi- Retour : Départ de Sain.t-Lo, une demie heure Une brochure sera publiée qui rendra compte lienne Langevin, ménagère à Valognes. Emile Groult, cultivateur à Ecausseville. Le de la cérémonie, enregistrera les noms des sous­ après les Courses. propriétaire venait de quitter l’animal cinq cripteurs et attestera combien le Maître disparu D écès PRIX DES PLACES : Aller et Retour : 20 fr. minutes auparavant. C'est à cette heureuse reste vénéré par tous ceux qui ont eu Phonneur Du 11 juin : Albertine-Adolphine-Françoi- Retenir les Places au Café LAUNEY, Place du coïncidence qu’il doit de ne pas avoir été de l'approcher, de servir sous sa direction et de se-Alexandrine Yvetot, femme Thomine, Château. atteint lui-même par le fluide. profiter des bienfaits de son immense érudition. 49 ans, hôpital civil. Le Ham. — Accident. — Le nommé Saïd Concert. _ Les amis de M11* Alice Hourdin Du 14 : Augustine-Eugônie-Clémence Ti­ Ben Ilasscn, carrier, 23 ans, travaillant à rappellent qu’un concort instrumental et vocal rel, veuve Fauvel, 58 ans, rue Barboy-d’Au- l’usine Chaux et Ciments du Ham. s’est brûlé sera dqnné par elle dans la Salle des Fêtes, le revilly ; Auguste-Paul-Jean Moulin, 1 mois, CHRONIQUE REGIONALE le pied eri marchant, par inadvertance, dans les dimanche 27 juin, à 8 heures 1/2 du soir. lande de Beaumont. cendres chaudes du four rotatif à ciment. Les Ils invitent ceux qui s’intéressent à la fois Du 15; Zoé-Elisabeth Cardin, religieuse, Yvetot-Bocage. — Nécrologie. — M"18 blessures, assez graves, occasionneront trois aux Jeunes et à l’Art, à venir entendre cette 61 ans, communauté du Refuge, rue Thiers. veuve Louis Lemarié, née Lemarquand, bon­ semaines d’incapacité de travail. Du 16 : Marie-Justine-Désirée Marois, veu­ ne vieille de 86 ans, est décédée le J 5 courant, petito fille do 13 ans, si experte à manier les Saint-Cyr. — h été patronale du diman­ plus grandes difficultés musicales, si curieuse ve Rouelle, 78 ans, rentière, rue de Gerville. au domicile de son fils, M. Lemarié, à la Chaussée, à Yvetot. che 20 Juin 1926. — Crand’Messe Solennelle dans sa compréhension exacte, précise des à 10 heures et demie (heure ancienne), sermon textes — si modeste encore. L’inhumation de la regrettée défunte, la doyenne peut-être de la commune, aura lieu par M. le curé doyen de Montebourg. L’après- Ils rappellent aussi que la musique Munici­ m e midi à 3 heures et demie, Vêpres, procession pale do Valognes, des artistes de Cherbourg, 1 1 POITOUT samedi 19 juin, à 9 heures 1/2 du matin (heure LUNETIÈRE ancienne), en l’église d’Yvetot sa paroisse. au feu Saint-Cyr, embrasement et bénédic­ Saint-Vaast et Barfleur prêteront leur concours tion. afin qu’entre autres la « 51"’ Symphonie de (atelier rue du Bourgneuf) Kn cette pénible circonstance nous adres­ sons à M. Jean-Louis Lemarié, son fils, à Après les vêpres, jeux divers : Beethoven », l’ouverture de « La mer cal­ VALOGNES 1° Course aux ânes, 5 prix, 10 fr.,i0 fr., me » de Mondolssohn et « La Suite Algé­ M11» Virginie Lemarié, sa fille et à la famille l'expression de nos bien sincères condoléances. 7 fr., 5 fr., 3 fr. ; un prix supplémentaire de rienne » de Saint-Sabns, puissent être enten­ S t ,S Lunetterie 2 fr. sera attribué au mieux travesti. dues et aimées dans notre Valognes silencieux. I llilfittfiltio spéciale pour enfants, Brix. — A propos de la location d'un 2° Course à pied, 5 prix, 8 fr., 6 fr., 4 fr., L’orchostre sera dirigé par M. Hourdin, LUllBUul 10 les atteints de la cataracte, champ. — Le 3 juin, avait lieu, en la mairie 3 fr., 2 fr. professeur d’FIarmonic, lauréat du Conserva­ ou de forte myopie. de Brix, la location d’un champ, sis au lieu dit 3° Pots mystérieux, prix en nature et un toire. , , Protège-nez spéciaux, étuis, chaî­ Panelier, et appartenant à la commune.- prix de 5 fr. La location des placos s ouvrira lo lundi n e tte s , etc. L’adjudication étant publique, la pièce de 4° Jeux des confitures, 10 prix de l fr., et 21 juin. S’adresser ù M111* Daudon. Exécution d'ordonnances, Réparations terre fut louée au plus offrant enchérisseur, de la plume, 10 prix de 1 fr. Promotions dans l’Enseignement pri­ M. Rose Auguste, 43 ans, cultivateur à Dé­ 5° Mât de cocagne, nombreux prix en nature. maire. — MIU* Degrave et Jallon, professeurs En r é c la m e lasse, qui avait accepté un loyer annuel de Tous les jeunes gens, même hors commune, à l’Ecolo primaire supérieure, ont étéjpromues Plusieurs lots de Lunettes Fantaisie 1.400 francs. Or, ledit champ, dont l’ancien pourront prendre part â tous les jeux. avec effet du l " janvier 1926, de la 6"" à la bail prend fin à Saint-Michel prochain, était Il y aura tente avec bon cidre, pain, brioches, 51"* classe. en verres fumés, (leuzals, jaunes ou amé­ loué depuis six ans à M. Médard Emile, éga­ crabes, homards, etc. thystes. lement cultivateur à Brix. De se le voir retirer, Franc de droits pour tous les forains. Contributions directes. — M. Abarnou, Prix défiants toute concurrence. venant do Quimper, a été nommé contrôleur M. Médard conçut un certain dépit. L’usage des pétards est interdit. des contributions directes en remplacement de Au sortir de la mairie, plusieurs conseillers La commune décline toute responsabilité M. Lohuby, nommé à Granville. municipaux et les deux cultivateurs allèrent pour les accidents de toutes sortes qui pour­ prendre une consommation au débit Lequer- raient se produire. Jugement concernant l’accident de Police Correctionnelle tier. A un moment, M. Médard, qui a déclaré Emondeville. — Accident. — Ainsi que M. B la ieo t. — Nous avons relaté en son temps depuis avoir été provoqué par les paroles peu l’acoidont dont fut victime notre compatriote, M. Audience du 11 juin 1926 nous l’avons relaté la semaine dernière, un Camille Hlaisot, député du Calvados, (Ils de l’ancien courtoises de M. Rose, porta â ce dernier deux accident s'est produit le dimanche 6 juin au lirlciiuebec. — Le tribunal rend son jugement au gifles sonores. banquier, sympathiquement connu è Valognes. sujet des vais reprochés aux époux Letourneur. Tous carrefour des Fours à Chaux. Un ouvrier ear- Lo Tribunal do Caen vient de rendre son jugement. les deux sont acquittés du vol d’un bon de la Défense M. Rose se plaint de douleurs et s'est fait rier, d’origine thécoslovaque, nommé Maté, 'Il condamne Gustave Gosselin, chauffeur d’auto à nationale disparu chez M"1 Lanièce. La femme Letour- visiter par M. le Docteur Moissy. Il a porté qui venait de , fut accroché audit car­ Cabourg, et Jules liiot, domestique ii Langrune- neur, née Levesuue Marie, reconnue coupable des vols plainte. refour par une auto venant de Sainte-Mère- sur-Mer, h verser à M. Blaisot la somme de de lapin et de linge au préjudice des dames Lay et 50.000 Iranes il titre de dommages-intérêts dans Lanièce attrape deux mois de prison. Inculpé de recel, Sauxemesnil. — Nécrologie. — Une fa­ Eglise. La voiture était conduite par son pro­ lesquels seront compris 20,000 francs déjà versés Letourneur est acquitté. mille bien connue et très estimée vient d’être priétaire, M. Diesnis, domicilié à Audouville- à titre de provision. V alognes. — Le nommé Dapeyra Henri, 28 uns, frappée par un deuil pénible en la personne de la-Hubert. Le carrier Maté rend l’automobi­ sans profession ni domicile tixe, fut rencontré le 15 liste responsable de cette collision. Une per­ MM. Ruault ot Cliupel, garagistes ù Cabourg, mai par les gendarmes de Burlleur qui lui demandèrent M. Jean-Louis-Charles Mouchel, propriétaire, sont déclarés civilement responsables de leur son carnet anthropométrique d’identité. Dapeyra qui membre du conseil municipal de Sauxemesnil, sonne demeurant non loin a entendu nette­ préposé Gosselin, dans la proportion de 90 «/„ et ne possédait pas cette pièce indispensable, fut arrêté. dont il ôtait le doyen, décédé le 13 juin, en son ment une discussion sur la route. S’étant M. Frilley, cultivateur it Langrunc, patron de Biol, Comparaissant à l’audience de ce jonc, il s'entend domicile, à la Vallée, dans sa 79e année. approchée elle a aperçu une voiture dans le dans la proportion de 10“/». condamner il six semaines d’emprisonnement. fossé, un cycliste blessé et sa bicyclette dété­ Le défenseur de Gosselin était M* Delalmye, Montebourg. — Leblond Alcxandrine, veuve Mou- Le bon vieillard emporte les regrets unani­ deBiot, M* Dubourg. L’avocat de la partie civile chel, cultivatrice à Monluigu-la-Brisette, est inculpée mes de tous ceux qui l’ont connu. Aussi une riorée. l sur une bicyclette non éclairée. L’imprudent cy­ Maté aurait déclaré, quo no pouvant obtenir Pèche à laLigne, Jeude Massacre, EDEN- THEATRE-CIRCUS, CINEMA et autres, cliste a été gratifié d'un procès-verbal. satisfaction, au point de vue dédommagement Saint-Vaast* la - Hougue. — Lancement il aurait pris lo numéro de l'auto, cependant vous réservent les plus agréables surprises et d une barque. — Samedi matin, les pécheurs de que le conducteur so remettait au volant et divertissements. Saint-Vaast lancèrent une grande barque de pê­ repartait. Los dégât occasionnôsà la bicyclette Sachez dès maintenant que pour d eu x che, construite par M. Guerrand. Ce beau navire so monteraient ii 80 francs. fra n c s, si vous êtes tant soit peu chanceux, porte un nom particulièrement cher aux habitants Saint-Martin-d’A udouville. — A c c i­ vous pourrez emporter le soir une biche, un de notre région : Ste-Tkérèse de l’Enfant-Jésus. dent. — M. Secchi Ferdinand, ouvrier forge­ m outon ou un cochon et qui sait... peut-être Les opérations du lancement se déroutèrent en les trois bêtes pour six francs, si vous êtes présence d’une foule assez nombreuse. Aux Saint- ron choz M. Groult, au Pont do Saint-Martin- Vaastais s’étaient joints des excursionnistes venus d’Audouvlllo, s’ost, au cours do son travail, en veine 1 N’oubliez pas la Kermesse de Lestre le pour l’inauguranion de la colonie de Talihou et brûlé au piod gauche. Le docteur a prescrit A _ des promeneurs de Cherbourg. une incapacité de travail de 12 jours. Il y a Dimanche 1U1 Août, de 2 h. 1/2 à 11 h. 1/2 Etes-vous atteint de Le travail fut long et assez pénible, le charriol assurance. (heure légale). portant la barque s’enfonçait fréquemment dans Le soir un train spécial venant de Saint- Quinéville. — Cour il'Assises. — Mardi der­ troubles urinaires ? le sable, ce qui ajouta aux difficultés du lance­ nier Daniol Céol, carrier il Quinéville, a comparu Vaast passera à Lestre vers 11 h. 50 et ira ment. Cependant, vers midi, la Sainte-Thérèse de devant lu Cour d’Assises pour répondre du meurtre jusqu'à Valognes. ès que les urines deviennent l’Enfant-Jésus qui avait arboré à son mât le dra­ de son beau-IVére M. Lemonnier. Nécrologie. — troubles ou laissent un dépôt peau national, était mise à flot et se balançait Après plusieurs mois d'une D lentement, bercée par les vagues. Ouvrier carrier il Quinéville, marié, puis divorcé maladie patiemment supportée, M. Clément- rougeâtre ou blanchâtre, s’il existe Puisse-t-elle, protégée par sa sainte patronne, do Augustine Uuuduin, Daniel Céol, vit maritale­ Paul-Gabriel Cosson vient d’être enlevé à l’af­ des envies fréquentes surtout la ment avec une sueur de son ancienne femme, nuit, avec sensation de brûlure, échapper aux tempêtes et aux naufrages ! Marguerite Baudoin, bo sieur Lemonnier a de son fection dos siens, à l’âge de 20 ans. de poids dans le bas-ventre et A la dérive. — En passant à 4 milles au Sud côté épousé uno troisième Allé Baudoin. Ses obsèques auront lieu lundi prochain 21 maux de reins, il faut agir sans de Bilchhead, un navire anglais aperçut une em­ Céol, su concubine et le ménage Lemonnier juin, ii 11 heures (heure légale), en l’église de retard ! barcation qui voguait sans occupants. A l’arrière habitent duns deux maisonnettes voisines, édiliées Lestre, sa paroisse. Les Pilules Foster sont un bien­ elle portait l’inscription Mimosa, Saint-Vaast. Le dans lu carrière mémo de M. Gautier, pour le Que la famille éplorée veuille bien trouver faisant remède contre ces troubles. bateau anglais a prévenu les autorités et le pro­ compte duquel ils travaillent. ici l’assussanco de nos condoléances émues. Indispensables aux vieillards, elles priétaire de la barque Mimosa aura ainsi des Céol vit en bonne intelligence avec les époux donnent les meilleurs résultats. nouvelles du frêle esquif parti tout seul pour des Lemonnier, muis des discussions fréquentes écla­ Faites comme Mr Cappelli, à Vi- mers lointaines... tent entre lui et son ancienne belle-mère, la veuve Sainte-Mère-Eglise rieu (Ain), il nous a écrit : Réville» — Fâcheuse rencontre. — M. Heur-

Baudoin, et ils échangent volontiers propos gros­ Sainte-Marie-du-Mont. — Toujours la . J'étais atteint de tionbles urinaires et tevent Jean, cultivateur au village Crasville, fut siers et injures. discorde. — La paix ne règne pas au village de maux de reins; je n'avais plus de cou­ rencontré par les gendarmes le 13 juin, au lieu Le 27 mars 1920, vers 7 heures et demie du Pouppeville, entre les familles Bouet et Le- rage ni d'appétit. Les Pilules poster me dit Maltot. L’imprévoyant cycliste n’avait pas de soir, Céol, excité par la boisson, rentrait à son donnent des résultats excellents. A J2 ans, lumière à sa machine, il fut invité à s’arrêter. En domicile, quand en passant à proximité de la cœur. elles maintiennent ma santé. » l’interrogeant les agents de l’autorité s’aperçurent demeure des époux Lemonnier, it se mil h injurier Le 7 juin, uno scène violente aurait eu lieu. (Signature légalisée le i l Décembre 1925). que le vélo ne portait pas de plaque de conlrêle la veuve Baudoin. Lemonnier sortit de sa maison La gendarmerie en ayant eu connaissance a an millésime de l’année, seconde infraction M. pour mettre lin it la scène ; les deux hommes se procédé à une enquête. PILULES FOSTER Heurtevenl dut verser une caution de 25 francs, disputèrent d’abord, puis se saisiront h bras le Des déclarations entendues, il résulterait pour les Reins et la* Vessie sans préjudice d’un procès pour défaut de lumière. corps ; la femme Lemonnier intervint pour prêter que des coups auraient été pertes à la femme La boite: 7 fr. 80 — U double-boîte: U fr. 11 fit le lendemain rachat d’une plaque chez le secours il son mari et ces trois personnages échan­ Bouet, née Hamel Marie-Louise, par ses voi­ Toutes pharmacies ou franco H. llinac, phar­ receveur buraliste de Saint-Vaast. gèrent des coups. A un moment donné, Céol tomba sins, les époux Lecœur Léon. La femme Bouet macien, 25, Hue Saint-Ferdinand, PARIS (17*). . — Arrestation. — Les gendar­ il terre, puis réussit à so dégager et la scène sem­ so plaint de violentes douleurs dans la tête et km—am REFUSEZ TOUTE IMITATION m m m m J mes de Sainl-Pierre-Eglise ont arrêté samedi le bla terminée. porte des ecchymoses. ) ■ . m i —- . . . . _ j; LTELL—L-Vrr jeune Elasse, 19 ans, qui, il y a quelque temps, Les époux Lemonnier s’en allaient dans la vola une centaine de francs chezM. Buhot, à Val- direction do leur domicile, quand Céol, qui était Les époux Lecœur nient les faits. canville, et fut condamné à 4 mois de prison par rentré dans son logement, en ressortit précipitam­ Les témoignages entendus dans les environs Barneville le tribunal correctionnel de Valognes. ment, un couteau ouvert è la main. Sans pro­ sont loin de corroborer. Los avis sont parta­ Toujours la même excuse. — Ne croyant pas Le V icel. — Foù’e interdite. — Le maire a noncer une purole, il s'élança sur soit beau-frère, gés. rentrer si tard, M. Bouvin Joseph, 20 ans, ouvrier 1 l’honneur de faire connaître à tous les intéressés lui porta un violent coup do couteau il la cuisse, C’est lé une affaire embrouillée que la gen­ plâtrier, travaillant actuellement à l'entreprise que, vu' les cas de fièvre aphteuse signalés dans puis rentra chez lui sans se préoccuper des darmerie va s’efforcer d’éclaircir. Constantin, revenait de Carteret, monté sur une la contrée, la Préfecture de la Manche interdit la conséquences de sou uele. bicyclette non éclairée. En arrivant au bourg de Lemonnier, bien que grièvement atteint, par­ Barneville, il récolta deux contraventions : l’une foire Saint-Jean, qui se tient à Le Vieel, le 25 vint è regagner sa chambre ; il perdit bientôt Bricquebec pour défaut de lumière, l’autre pour défaut de juin de chaque année. connaissance et mourut peu après. plaque d’identité. B a rfleu r. — Vol. — M. Laveissière, négo- Visite de l’Institut Saint-Paul. — L’accusé a reconnu les faits qui lui sont repro­ Le Saint-Jean-de-la-Rivière. — Un brutal. çant à Cherbourg, avait expédié 10 kilos de sucre chés et a expliqué son acte en disant que frappé dimanche 20 juin, une délégation importante à un client, habitant Barlleur. A l’arrivée, il n’en — Mm° veuve Legendre, née ^e Bouteiller Aima­ restait plus que neuf, le dixième avait sans doute par Lemonnier et par sa femme, il avait voulu se de ÏTnétitut Saint-Paul de Cherbourg, compre­ ble, âgée de 81 ans, ménagère, village de la rue venger. nant la musique instrumentale, la chorale et Marquand, s’est plainte à la gendarmerie d’avoir fondu en route. On recherche qui s’en est emparé. Céol est un ancien sujet autrichien, né dans le un groupe d'enfants de chœur se rendra à été victime de brutalités de la part de son fils, Le­ Anne vil le-en-Sa ire. - Entre voisines. — Tronlin ; il séjournait depuis longtemps en Franco Bricquebec pour y célébrer les offices et y pas­ gendre Eugène, 43 ans, journalier, et demeurant Les relations ne sont pas amicales entre Mm* au moment de la guerre et a été interné comme ser la journée. avec elle depuis janvier 1925. veuve Legrand, née Tiphaigne Berthe, ménagère, étranger appartenant il une nation ennemie. A cette date, les époux Legendre furent expul­ rue Cavée, à Anneville-en-Saire, et sa voisine il a encouru en 1923 une condamnation pour C'est une tradition annuelle. Mmo Geibig. Cette dernière adresse insultes et me­ Voici le programme : Grand’Messe ûlO h.30 ; sés de la maison qu'ils habitaient avec M,ue veuve outrages ; a été expulsé de France en 1924, puis Jouxtel, belle-mère du mari. Etant sans abri Le­ naces à Mme Legrand, qui s’est décidée à porter a encouru deux autres condamnations pour défaut Vêpres à 5 heures. gendre trouva asile chez sa mère. Pendant quel­ plainte. La brouille remonterait au 18 mars. Le­ de visa et pour infraction ii arrêté d’expulsion. Nul doute que les fidèles ne viennent en que temps il se montra correct avec elle mais de­ dit jour, quelques bouteilles de cidre furent déro­ Les renseignements recueillis sur son compte grand nombro voir, entendre et fêter nos ai­ puis trois mois, il lui mène la vie dure. Aux paro­ bées au préjudice de M"10 veuve Dubosl, née Leroy le représentent comme violent quand il a bu. mables visiteurs. Le succès des excursions les injurieuses succèdent les menaces et fatale­ Marie, ménagère au même lieu, et en son absence. Céol est condamné è 2 ans de prison. précédentes à Saint-Vaast, Réville, Barneville, ment les coups. Mm* Legrand aurait soupçonné Mme Geibig d’être — P rocessions cln S a in t-S a c re ­ Sainte-Mère-Eglise, etc., permet d’augurer Une scène violente se serait passée le 7 avril l’auteur de la soustraction. Lestre. De là toute l’inimitié entre les voisines. m en t. — Les deux dimanches du Saint-Sacre­ uno journée des plus intéressantes, si le temps dernier. Legendre, fort en colère, aurait porté trois gilles et un coup de poing à sa vieille mère. ment ont été pour les Lestrais doux belles est favorable. L’inculpé reconnaît avoir ledit jour porté à sa journées do manifestation de foi eucharistique. Négreville. — Pour un parapluie. — mère une simple gille du bout des doigts. La LE PLUS SUR DES PLACEMENTS L’Indulgence du Jubilé fut l’occasion do ces La semaine dernière une marchande de lé­ femme du prévenu, fait la môme déclaration et se Vous voulez que votre argent vous rapporte, et deux magnifiques processions que nous avons gumes d’Octeville, M,n“ veuve Louvet, a porté dit en butte aux reproches et insolences continuels qu'il ne coure aucun risque? Achetez des Bons de vu 86 dérouler les G et 13 juin, de l'Eglise plainte contre une ménagère de Négreville, de sa belle-mère. la Défense Nationale exonérés de l'Impôt Général jusqu'au bourg, situé à 180U mètres du clo­ qui, on passant place du Château,à Cherbourg, L’enquête se poursuit. sur le revenu et de tous les autres impôts. cher. Dopuis Al ans, lo bourg do Lestre n’avait avait involontairement rompu le manche du Saint-Lo-d’Ourville. — Déraillement. — P R IX N E T d i s plus vu do reposoir so dresser sur la place. Or parapluie de la plaignante. Les intéressées Samedi 5 juin, à 15 b. 30, trois wagons du train des mains habiles et empressées ont su en édi­ n’ayant pu s’arranger à l’amiable. M"‘“ Lou­ mixte 1385, faisant le service de Carenlan à Carte­ BONS deii DÉFENSE NATIONALE fier un du meilleur goût.Trois autres reposoirs vet a été invitée è se pourvoir devant M. le ret, ont déraillé à Saint-Lo-d’Ourville, par suite de la rupture d’une prolonge. Dégâts matériels impor­ MONTANT SOMME A PAYER POUR AVOIR avaient été élevés par ailleurs : l’un à la Vier- UN BON REBBOUR»ABLI DANS Juge do Paix. tants, pas d’accident de personne. La voie a été D E 9 B O N S o dont l’emplacement changea subitement . — Arrestation. — M. Potit, détériorée sur une longuour de 150 mètres. Un tl'écliéince i MOIS 3 MOIS 6 MOIS t AN §'aspect ; l’autre devant le Presbytère, rappe­ propriétaire à Equeurdreville, avait à son ser­ train de secours avec matériel venu de Cherbourg lant si hourousement par la grûce de sa. flèche vice un nommé Bazoge Fernand, 24 ans. Mé­ a fait des réparations provisoires. 100 > 99 75 99 > 97 75 95 » la douce mémoire du curé-architecte qui, pen­ content do lui, il le congédia. En partant, Ba­ Fierville. Fête communale du 20 juin. — soo • 498 75 495 » 485 75 475 • dant 30 ans. voiila aux intérêts de la paroisse ; zoge déroba différents objets à ses anciens ca­ A 13 b. 30 (heure ancienne) : Course à bicyclette lo troisième à l’ontrco do l’Avenue du Château, (communale). — A 13 h. 30 : Course à pied. — 1,000 • 997 50 990 » 977 50 950 » marades et notamment un complet, des sou­ A 14 heures : Course à pied (régionale). — A t o u s très jolis et vraimont dignes do recevoir liers fins usagés et un cache-col bleu. 16,000 » 9,975 » 9,900 » 9.775 » 9,500 » la visite du Dieu de l’Hostie. U li. 1.0 : Course de lenteur, à bicyclette. — A La gendarmerie apprit qu’un individu du 16 h. : Les pots mystérieux. — A 16 h. 30, : Cour­ La procossion eut lieu l’après-midi, afin de même nom était employé aux carrières De- se aux œufs. — A*17 h. : Les oiseaux enchantés. On trouve les Bons de la Défense Nationale permettre aux paroissiens de Saint-Martin poux, à Sottevast. Se rendant sur les lieux le — A 17 b. 30 : Les artilleurs de la pièce humide. partout : Agents du Trésors, Percepteurs, Bureaux d’Audouvillo ot de Vaudrevillo d’y assister. — A 18 h. : Les mangeurs de brioches. — A de poste, Banque de France, Banques et Sociétés 7 juin, ils aperçurent deux hommes sur le de crédit, chez les Notaires, etc. Un imposant cortège de 400 personnes procé­ chantier et l’un d’eux déclara se nommer Ba­ 21 b. : Grand l’eu d’artifice. dait ou suivait lo Saint-Sacrement en chantant zoge Fernand. Il ne put présenter de papiers, Pousse-pousse — Chevaux de bois — Cinéma d’un seul cœur et d’une mémo àmo les belles — Tir aux canards — Tirs divers, etc. — Nom­ son livret militaire était dit-il, resté chez son breux et importants prix. hymnes à l’Eucharistie, les Litanies du Saint patron. Il nia d’abord tout vol. Il portait aux Cherbourg Nom de Jésus ou les Versets du M iserere et NOTA. — Le Comité décline à l’avance toute pieds des souliers fins, et avait au cou un ca­ responsabilité pour les accidents pouvant se pro­ Les mines de Diéleltc. — C’est définitivement du M agnificat avec les refrains si pieux et si che-col bleu. duire au cours de la fête. Le Maire : P. Cumor. le 7 juillet que l’on procédera à une nouvelle adju­ expressifs: « Sauvez-nous Jésus - Hostie... Bazoge a déjà un casier judiciaire chargé, dication des mines de Diélelle. On dit bien qu’il y Ciel 1 Ciel ! oh quel bonheur ! ». Les notables P ortb ail. — Accrochaijt;. — Le 10 juin M11”’ a des amateurs, voir des amateurs sérieux, mais il a été condamné pour vols et vagabondage. Lelion, se rendaient à la Miellé pour y traire les jusqu’à présent aucun d’eux n'a poussé le sérieux de la commune entouraient le dais. Il déclara avoir passé plusieurs fois au conseil vaches de leur mère, M“e veuve Lelion, culliva- Le premier dimanche, M. l'abbé Brindejon, jusqu’à verser les 100.000 francs de garantie pré­ de Guerre. Comme Bazoge est bien l’homme triee, hameau Bosqueville, à Portbail. Alors que vus au cahier des charges. de Saint-Vaast, portait le Saint-Sacrement. recherché, il sera dirigé sur Cherbourg pour leur voiture, attelée d'un âne, suivait la route Le second dimanche, M. l’abbé Lecornu, allant du village Saint-Siméon à la mer, elle fut Foire-Exposition de Cherbourg. — La Foire- s'expliquer. accrochée par l’attelage de M. Lerévérend que Expositien organisée à Cherbourg du 7 au 15 sep­ euro de Quinéville, vomi avec bon nombre de tembre prochain, promet d’obtenir le plus grand ses paroissiens, avait bien voulu accepter cet Et la lumière ? — Un cultivateur du Haut- conduisait son domestique, M. Cornière Constant. Brix, M. Pignol Victor, qui revenait d'Amfre- La voiture de M. Lerévérend, chargée de sable, succès. . . honneur et cette charge. Elle comprendra une exposition artistique, in­ A tous ceux qui ont prêté leur concours très ville, conduire des bestiaux, futrencontré par attelée de quatre chevaux de file, était suivie de les gendarmes, le 13 juin, au hameau La Ga- 2 autres attelages appartenant à MM. Lemoigne dustrielle, commerciale et agricole. apprécié pour assurer le succès de ces belles et Legrifi’on. Au moment où la voiture de M. De nombreux stands dans le théâtre, les balles fûtes eucharistiques, félicitations et reconnais­ landerie. La bicyclette du cultivateur n’étant et sur la place centrale sont déjà retenus. pas éclairée il en est résulté une contravention, Lerévérend croisait la voilure à âne de Mm0 veuve sance. Lelion la roue gauche du tombereau s’engagea La participation agricole promet également Lestro vraiment fait bien les choses ! — Revenant de Brix,où il était allé conduire entre la roue gauche et la caisse de la voilure à d'être très importante. un chargement de bois, M. Postel Octave, âne. Par suite du choc violent, la voilure lut ren­ Grande Kermesse du 1er août. — Plus Lu jeune soldat se tue par imprudenee---- ue six semaines vous séparent do cette gran- mécanicien à la laiterie de Sottevast, rencontra versée et les demoiselles Lelion projetées hors du les gendarmes près du bourg de cette localité, véhicule. L’âne eut le sabot postérieur gauche Alors que le 186* régiment d’artillerie lourde allait en e assemblée populaire déjà annoncée à deux complètement arraché. . manœuvre de Dijon au Camp de Mailly (Aube), pour reprlsos dans ce journal. sa bicyclette étant dépourvue de lumière, il les écoles il feu, un jeune soldat de vingt ans, André lui fut dressé procès-verbal. M"‘“ Lelion estime à 1.200 francs le préjudice Louvet, voulut sauter en arrivant à Charrey-sur-Seine, Rien no sera négligé pour que cette fête soit qui lui est causé, du fait que l’abatage de la bête d’un véhicule sur un autre. la plus belle de toute la région. . — Sans guides. — M. Le- est nécessaire. Elle estime son âne à 1000 francs Avant mal calculé son élan, il tomba devant un trac­ La Kermesse de Lestre so recommande conte Robert, 43 ans, cultivateur à la ferme et réclame 230 francs pour la réparation de sa teur qui suivait. 11 eut la tête broyée et la poitrine d’elle-mêmo è tous les amis de la bonne et des Forges, à Rocheville, se trouvait à une voiture qui a été détériorée. défoncée. faible distance de son habitation, lorsqu’il Lu curant se noie. — Le 8 juin, le jeune Jacques franche gaieté, par la variété do ses comptoirs Villedieu, âgé de 9 ans et demi, demeurant à , et la diversité de ses attractions. aperçut les gendarmes. Comme le cultivateur était allé ramasser des os de sèche. Le soir venu, Lingerie, Bazar, Pochette du Bonheur, était monté dans son tombereau, sans être N'oubliez pas la lanterne. — M. Louis Legai- trompé par l'obscurité et surpris par la marée, il s'eBt Roue de la Fortune, Volailles, Restaurant muni de guides nécessaires pour conduire son gneux, cultivateur chez ses parents, village de la attelage il sauta vite à terre. Mais il avait été Frégère, fut rencontré de nuit, le 10 juin, a la n°^on cadavre a été retrouvé mercredi soir dam le de la Galette, Fleurs et Fruits, Pâtisserie- hâvre de . Confiserie, Stand de Tir, Jeu d’Anneaux, vu et Ta contravention fut relevée. Croix d'Ourville, territoire de , monté

Pour tous renseignements, s'adres­ chambre au premier étage ; grenier Quatrième lot planté, nommée « La Croûte » contenant Eludes de M» R. DUTOT, avoué environ 10 ares. ser à : à Valognes, 14, rue de Wéléat, dessus, cour devant fermée do murs sur Une pièce de terre cil herbage 1° Mc Blanchetière, Notaire à El de M” BLANCHETIÈRE, notaire laquelle cellier et étable en retour nommée « Le Jardin au Bey » contenant Portbail ; à Portbail. d’équerre de la maison, puits et étable, environ 33 ares 44 centiares, cadastrée Mise à prix : 1.000 fr. 2° M° D utot. Avoué à Valognes. jardin derrière et à côté, le tout conte section B, numéro 211 p. Huitième lot Bien* GROSSIN nant environ 4 ares. Une pièce de terre en labour, nummée « Le Clos Pied » contenant en­ a v k m o r e Mise à prix : 2.000 fr. viron 45 ares 20 centiares, cadastrée VENTE pur Licitation Mise à prix : 8.000 fr. Cinquième lot Un PANNEAU à ANE en bon état Deuxième lot section B, numéro 510. Une pièce de terre en labour peut servir pour bottes à doubles cages. Des IMMEUBLES Une pièce de terre en herbage planté, nommée «LeSaint-Marc» conte­ Mise à prix: 3 000 fr. S'adresser à M. Louis DOGUET, à et trois prés nommés « les Prés » et nant environ 45 ares 50 centiares, cadas­ Ci-après désignés « Herbages du Moulin au Confier », Neuvième lot Négreville. Sis Commune de PORTBAIL contenant environ 1 hectare 26 ares trée section B, numéro 436. Une pièce de terre en herbage, 88 centiares, cadastrée section A, n°* nommée « La Lizardière » contenant ( g r L’Adjudication aura lieu le 1478 p, 1478 p, 1478 bis, 1499, 1500, Mise à prix : 3.000 fr. environ 21 ares 20 centiares, cadastrée On demande SS section B, numéro 606. ia mer une personne sérieuse Lundi 5 Juillet 1926, à 14 heures 1501, 1502, 1503, 1504. Sixième lot pour faire pelit ménage, deux personnes. (heure légale), ou l’étude et par le mi­ Une pièce de terre en herbage, S’adresser au bureau du journal. nistère de M° Blanchetière, notaire Mise à prix : 7 .0 0 0 fr. partie plantée, nommée « La Grande Mise à prix : 1000 fr. à Portbail. Troisième lot Dixième lot Vallée » et « Le Jardin au Bel », conte­ . Une pièce de terre en labour, A VENDRE Une pièce de terre en labour, nant environ 50 ares. Désignation : nommée «Les Croûtes Pelletier», conte­ nommée i La Pièce de Gouey », conte­ nant environ 31 ares 30 centiares, ca­ BONDE BÉNISSE «MOUILLANTE Commune de PORTBAIL nant environ 49 ares, cadastrée section Mise à prix: 4.000 fr. lï terme le 24 juin. — S’adresser à M. B, numéro 366. dastrée section B, numéro 600. Premier lot Septième lot Pierre I.EPETIT, au Pont-à-la-Vieille, Une tnaleon d'habitation com­ Mise à prix : 1.500 fr. Saint-Joseph. posée de cuisine au rez-de-chuussée, Mise à prix : 4 .0 0 0 fr. Une pièce de terre en herbage I Chemins de fer départementaux. — ce sujet une importante décision tout à l'avantage avaient été un moment à la baisse sont-ils actuel­ A VENDRE Ln Chambre île Commerce de Cherbourg après de nos camemberts de Normandie. lement soutenus. 70 areo (3 vergées et demie) avoir pris connaissance du texte de loi qui courte Les dill'érontos marques devront signaler leurs Concours de primes de majoration. îi une seule ot infime compagnie l’exploitation des pays de provenance; le fromage Camembert pour­ — Ce concours a eu lieu h Sainl-Lô le mardi 8 D’HERBE A FAUCHER liguos do chemins de l'or do Cherbourg ù Barfleur ra'être fabriqué n’importe où, mais à condition juin. 42 sujets furent présentés. Parmi les chevaux Ponds de l t0 qualité et de Barlleur à Saint-Vaast-la-Ilouguo, demande que le mot Camembert soit suivi (indiqué en ca­ primés nous relevons : ractères gras), du pays géographique"d’oii il pro­ S’adresser il Mmo veuve ROSE, à Valo­ mie l'unification do ces deux réseaux soit réalisée Primes de 400 francs. — A M, Louis Uesnard ù gnes, au Broc. d'une manière oll'ective dans le plus bref délai vient : Camembert de Danemark, Camembert de Kavenovillc, pour « Belhina », par Champoreau possible. Décide d'appeler l'attention du Conseil Norvège, Camembert de Normandie, etc. (p.s.) et Norodum. A VENDRE Confirai de la Manche sur rintérût qui s'attache, Les producteurs se trouvent ainsi protégés, par Primes de 250 francs. — AM. Samson Samson lors de l’établissement des horaires d'été destinés lù môme, on arrête les fraudes et les imitations. ù Sébeville, pour « Bohémienne », par Vieux- Nos Parlementaires feront bien de favoriser à la MOTO 5 H. P, avec SIDECAR ii ces liguos, ii ce qu’une correspondance journa­ Chouan (p. s.) et Nanani.______Marque B. S. A., en parfait élat. lière soit régulièrement assurée it l’aller comme Chambre la légalité d'une telle réglementation qui S’adresser ù M. CARDET-MORSA- au retour entre Cherbourg et Saint-Vaasl, tant par facilitera dans la mesure du possible la défense des intérêts particuliers. L1NE, électricien, 17, rue Carnot, Va­ liartlour que par Valognes, sans attente prolongée LAPS NS lognes, dans l'une ou dans l'autre de ees deux villes. Le prix du cidre. — Les pommiers avaient . Poudre "A U S T R A L IA " beaucoup de bouton et promettaient une belle *1Wet maladie*. Guérivon rapide et certaine Marque d’origine. — Sait-on que rien que __ __ Boîte : 7 francs -- Kilo: 16 IrancB A I . O l K I t récolte. Mais la pluie, le froid, la grêle, les bour­ Laboratoire*» ESTACMY, à JEUM ONT (Nord) pour nolro département de la Manche, il existe rasques ont fait tort ii la lloraison. 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Ifonto de bons MEUBLES, it VA- g e s , etc, à VALOGNES, place du Elude de M‘ Paul THIÉBOT, Etude de M* LEPELLETIER, ■ «111» LOGNES, rue de l’OI'Iieinlilé, Champ de Foire, le Lundi 12 Juillet Notaire ù Briequebee. SCIEHIE DE RDCHEMDIT Commissaire-Priseur ù Valognes. Salle des Ventes, le VENDREDI 25 JUIN 1926, ù 10 heures précises (heure léga­ S AUXF, MESNIL 1926, il 2 heures, il sera vendu : Ar­ le). -- Argent comptant. DEUXIÈME AVIS V a n t a *1° FOIN sur pied, ù S ain - moire normande, armoires Bois do Menuiserie, VCIllv te-Marie-du-Mont et il chêne uni, co m m o d e s chêne el aca­ Elude de M" DELANGE, notaire à Suivant acte reçu par M1' Thiébot, . — Le MARDI 22 JUIN jou aveu marbre, g u érid o n s acajou, Quetlcliqu. notaire îi Briequebee, le 21 mai 1926, Charpente, Charronnage 1926, M. Bieimimé Li:ii(;véii1:nii, proprié­ secrétaire, tables et b u ffe ts de folio 157, case 974, M. Ferdinand Pi;it- HKIKAGE A FAÇO N taire ii Turquovillo, fera vendre le foin cuisine, ta b le ovale et 6 c h a is e s geatjx, boucher et Marie A dam, son sur pied excru dans les pièces ci-après caunéos, le tout chêne ciré, bons b ois CESSION DE FONDS DE COMMERCE épouse, demeurant ensemble â Bric- Achat de BOIS sur Pied désignées ; 1“ A Sainte-Marie-du-Mont, de lit chêne, acajou et sapin avec Deuxième Avis quebec, ont vendu à M. Pierre Lemaré- propr iété du Grand-Chemin, il lOhourcs sommiers, am eu b lem en t de ch a m ­ pour l’arrondissement ciia l, bouclier, demeurant à Cherbourg, de Valognes, p er­ du matin (heure légale) : Les Forges, b re noyer frisé, comprenant : a rm o i­ Aux termes de deux aeles re­ le Fonds de commerce de bou­ 40 ares ; La Campagne du Vieux Four, re ù glace, lit de milieu avec sommier, çus par M' DELANGE, notaire fi Quetle- sonne sérieuse, capable de tenir ch er ie , par eux, exploité it Briequebee, maison bourgeoise. Bonnes références Sii ares ; Le Pré du Fiel, 21 ares. Total : ta b le de nuit dessus marbre, ta b le s hou, le 20 mai 1926, tous les deux enre­ place Lcmarois. 1 heet. 46 ares. — Réunion dos amateurs do nuit et de toilette, literie, mate­ gistrés ù Saint-Vaasl-la-Hougue, le 2 exigées. S’adresser au bureau du jour­ Les oppositions, s’il y a lieu, devront nal. au Grand Chemin. — 2° A Turqueville, la s , lits de plumes, traversins, oreillers, juin 1926, folio 164, cases 1106 et 1107, être faites au plus tard dans les dix forme Lemonnier, village de l’Eglise, g la c e s , cadres, fauteuils, lampes-sus­ le fonds de commerce d’épice­ jours qui suivront la présente inser­ it 3 heures do l’après-midi (heure légale) : pension, ustensiles et fo u r n e a u x de rie, mercerie et débit de bois­ tion, à Briequebee, en l’étude du No­ Le Clos des Fosses, 2 heet. ; Le Pré du cuisine, .voitures d’enfant, ma­ s o n s , exploité à LESTRE, au Bourg, taire, où les parties ont fait élection VEILLEUR DE NUIT Vignot, 1 heet. 60 ares; Le Moulonnot, c h in e s à co u d re, cle. — A rgent par M. Florimond-Charles-Désiré LU de domicile. est demandé â la Société Générale 80 ares ; Los l’armiels et Bergerie, com p tan t. GAMBIER, propriétaire el débitant de­ Pour deuxième avis, â Valognes. 4 heet. 40 aros ; Le Pré des Carrières, meurant audit lieu et indivis entre ledit P. THIÉBOT. 2 heet. 20 ares ; Le Pré des Jardins do Même Elude M. LE GAMBIER et M. Emile-Jean LE GAMBIER et M110 Marie-Orphelio-Félieité A VENDRE Haut, 60 ares. Total : 11 heet. 60 ares. Uanto de FOIN sur pied et HER- — Réunion des Amateurs au Clos des ■ PSllO BE à dépouiller, îi VALO­ LE GAMBIER, ses deux enfants demeu­ Fusses. — Crédit de Saint-Michel rant avec lui, est devenu la pleine pro­ A LOUER Uns PiècedHERBE àfauchsr GNES, à la Fosse-Prémesnil, le Samedi priété do M110 Marie-Orphelie-Félieilé Sise à , triage de la Mare. 26 Juin 1626, it 2 heures (heure légale), Pour SAINT-MICHEL prochain Mfime Etude LE GAMBIER sus-nommée, aduelle- S’adresser ù M. Paul JEAN, â Co- M. Charles Folliot, propriétaire, fera ment épouse de M. Arsènc-Piorre-Gus- U n e XVI aiS O N lomby. V p n + p ll 11,1 MOBILIER a g r ic o - vendre le foin sur pied el l'herbe il dé­ V C i l l e l e mort et vif de tout pre­ lave MABIllE, propriétaire-cultivateur, pouiller, exerus dans les pièces ci-après : A usage de cuisine, deux pièces à mier choix et CIDRE, par suite de ces­ avec lequel elle demeure ii Lostre, au côté, grenier dessus, un cellier et un â VALOGNES, jeu n e 1“ Foin sur pied, Le Clos de la Petite- Bourg. sation complète de faisanoe-valoir. A Roule, 60 ares; La Mare des Saules, petit jardin derrière. Proche l’Eglise do On demande fille sérieuse V a lo g n es, propriété dite Fantaisie L’entrée en jouissance ti été fixée au Montaigu. pour service café, ménage. 60 ares ; Le Clos ù Genêts, 1 hectare. 1er juin 1926, (route de Cherbourg). Le MERCREDI 23 2° iiiïwiu ii dépouiller (jouissance jus­ S’adresser à M. Edouard Dorky, ha­ Références exigées. — S’adresser à M. JUIN 1920, ù 1 heure (heure légale), Les oppositions, s’il y a lieu, devront meau Allix, k MONTAIGU. Domval, rue Carnot, à Valognes. qu'au 15 Août) ; Le Clos Lecaudey (sis être faites, ù peine de forclusion, dans M. François Daudo.n, propriétaire, fera chasse Dubois) 1 hectare.— C rédit de vendre ; MOBILIER VIF ; 2 v a c h e s les dix jours de la présente insertion et un APPRENTI mé­ Saint-Michel 1926. — Réunion des seront reçues iiQuettehou, en l'étude de de 8 ans, il terme l'une le 20 juin et Amateurs ii 2 heures, au domicile de M. Courtier ou courtière Valognes c a n ic ie n , payé en l'autre le 30 août ; 2 v a c h e s de 7 ans, M1, DELANGE où- les parties ont élu Fulliut. est demandé pour cette localité et envi­ débutant. Maison BERNARD, Valognes. l'une il lermo le 10 octobre ol l’autre domicile. Pour deuxième insertion, rons, pour la vente à l’abonnement, fixe renouvelée du 10 mai ; une v a c h e de Même Etude DELANGE. et commissions, petit cautionnement dans maison bour­ 6 ans, ii terme le 29 septembre ; une geoise, bonne sé- v a o h e de il ans, îi tonne le 15 juin; Vent? d ’HERBE à d ép ou iller, ^Ecrire AUX CLASSES LABORIEUSES, rieuse pour servir deux personnes V ulltu pur suite de tin de bail (jouis­ A VENDRE ou à LOUER 2 v a c h e s de 4 et 3 ans, saillie l'une le 23, rue de la Marine, Caen seules 15 mars, l'autre le 15 avril, une g é n is s e sance jusqu’au 15 Août), il La B on ne­ De suite, S’adresser au bureau du journal. do 2 ans 1/2, amouillanlo, il terme le v ille (Ferme des Guelinières), le DI­ D'un seul tenant ou en 2 parties, 21 août ; une g é n is s e de 2 ans 1/2, MANCHE 27 JUIN 1926, il 2 heures (heu­ it lermo le 25 octobre ; 2 g é n is s e e do re légale), M. Auguste Onkuoy, proprié­ TmSS T demande à louer MAISON D’HABITATION aux abords de Valognes, pour Saint-Mi­ On demande m A T T i 2 uns, saillies eu avril et mai ; 4 g é n is ­ taire, fera vendre l’herbe à dépouiller remise ù neuf, avec jardin et dépendan­ 40 ans, même avec garçon de 13 ans et s e s de 18 mois, 2 g é n is s e s de 16 et exertic dans les pièces ci-après ; Les 2 chel 1926, une petite maison. au-dessus, pour faire ménage de ferme, ces, chute d’eau et agencement pour Faire otl're au bureau du Journal. 17 mois ; une g é n is s e de 5 mois. — Pièces du Fourneau, 1 hectare 80 arcs ; lent genre d’exploitation. Eau, é le c ­ sans traire. MOBILIER MORT : C h arrette fourra­ La Pièce du Curé, 00 ares; L'Avenue, tr ic ité . Située il VALOGNES, rue S’adresser au bureau du Journal. gère avec lotis accessoires, absolument 1 hectare 20 aros ; Le Vurolos et le Po­ du Bourg-Fleury. A LOUER li! Pré, 2 hectares ; L'Herbage el Le ù l’état de neuf; maringotte } ban- Pour visiter, s’adresser ù M. BONNE, Pour Saint-Michel prochain, n eau it l’état de neuf ; v o itu re pour Pré, 2 hectares 40 ares; Le Clos de mémo rue, et pour traiter, ù M. JEAN­ » ■■ n v n » » « > m * l't a la Oltllll-Llrtll, aller traire ; charrue-brabant j Travcrt, 00 arcs; Le Cy, 1 hectare 40 NE, 116, rue du Geôle, Caiïn. ivc A its o is r Jeune Fille ou V euve sachant un r â te le u s e parfait élut ; herse étnous- ares ; Le Rccquel de lias, 80 ares ; Le peu la cuisine. seuso; rouleau en pierre ; coupe-racine ; Grand et le Petit Recquet, 2 hectares.— A VALOGNES, comprenant : Vestibu­ fin rioniünH o do suite ou pour les le, salle, cuisine, 3 chambres au pre­ S’adresser au bureau du Journal. concasseurs ; aplatisseur; hache-paille; Total : 12 hectares 8 0 ares. Ull UvElldlIUu assemblées un jeu n e (ees machines moulées pour aller il bras Crédit du 16 Août 1926. mier étage, grenier, cour, volière, cave, HOMME sérieux, pour soigner et jardin. Le Gérant : Victor L k c h ev a l ier . et au manège). Baratte ; meule. Equi­ conduire 3 chevaux. p a g e s de limon et devant, éq u ip a g e s Même Etude S’adresser ù M. BATTE, 47, rue Saint- S’adresser au bureau -du journal. Malo, Valognes. Imprimerie du Journal de Valognes fantaisie, éq u ip a g e s de carriole et U anto lu hectares D’HERBE A divers, selle de daine. Bricoles, lies, 101116 DEPOUILLER (jouissance forruros complètes pour oluiriil el our- jusqu’il Toussaint 1926) dans deux pièces AVIS riolo, essieux el ferrures diverses. de terre sises îi Négreville, triage de Vaisselier, fourneau de cuisine. la Brique. — Le MARDI 29 JUIN 1926, r BREGAINT, Tanneur C ru oh es en cuivre, bidons fi lait, ii 2 heures (heure légale), requête de A VALOGNES Maison BERNARD éct'émouse, terrines, timbales. Coffre ù M. Paul IIaiidi;i,li;t, propriétaire, demeu­ Informe MM. les Cultivateurs qu’il se 20, rue des Religieuses, V A L O G N B S avoine, râteliers, line, civière. Outils de rant à Paris. Crédit de Toussaint rend il domicile tonnelier ot divers, établi, etc. — 1 9 2 6 .— Donnes clôtures. — Bergerie Pour dépouiller tous les animaux morts. CIDRE 1 2 to n n e s (30 lioelos chacune) dans l'une des pièces. — Abreuvoirs Cycles, Motocyclettes ACCESSOIRES AUTOS d e cid r e pur ju s | 14 to n n ea u x alimentés par eau do rivière. — Très — Prix défiant toute concurrence — da c id r e pur ju e. 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Comme tout à l'heure, l'abbé Dubourg eut I — Les recherches ? Quelles recherches ? Ah 1 gée dans des opérations entreprises conjointe­ qu’il y a deux ans vous aviez débuté avec un tressaillement. oui... ment avec lui. Je possède, il est vrai, d’autres moins... — Certainement, rue Saint-Jean. 11 eut une sorte de ricanement, et faisant le petits dépôts en diverses banques, mais ai, Les traits du dur visage de Garnaud se cris­ — Rue Saint-Jean, c'est cela... mouvement de hausser les épaules : par ailleurs, comme contre partie, un décou­ pèrent un peu. Visiblement, l’insistance du Et Garnaud allait se remettre à écrire, lorsque — 11 s’agit bien de recherches, à présent que vert assez important. Bref, je viens de calculer prêtre commençait à l’impatienter. Cependant, le prêtre posa la main sur son bras ; je suis ruiné. Car je suis ruiné, ou à peu près. que, tout réglé, il me restera en tout et pour il parvint à rester calme en répondant : — Seulement... Vous vous souvenez du proverbe, Monsieur le tout une vingtaine de mille francs... peut-être — L’argent vaut beaucoup moins aujourd'hui — Seulement ? répéta Garnaud, comme l'abbé Curé ? Ce qui vient par la flûte... 25.000 au grand maximum Une misère... ajouta qu’il y a deux ans... Dubourg s’interrompait. 11 s’interrompit et se mit à rire, d’un rire qui Garnaud, dédaigneusement, en haussant les Et comme l’abbé Dubourgouvraitde nouveau — Seulement, je crois qu’il serait préféra­ serra le cœur du prêtre. épaules. la boucho : ble de m’envoyer dans une autre banque. — Alors, je vous laisse, Monsieur ?... Mais, relevant aussitôt son front volontaire, — Il serait parfaite,ment inutile d’insister, je Le prôtro parlait d’un ton contraint, et — Oui... d’un air d’orgueil et de défi ; vous assure, ajouta le blessé, un peu raide. Ma paraissait do plus en plus gêné. — Et. . aurez-vous encore ou non besoin de — Une misère, oui .. Mais j ’ai commencé résolution est prise, et jamais je. ne change de — Pourquoi ? demanda Garnaud, intrigué, et moi ? avec moins ; et dans mes mains ces quelques résolution. Sur quoi, vous m'excuserez de ne aussi vaguement inquiet. — Je... je ne crois pas... milliers de francs suffiront pour amorcer une pas vous retenir, Monsieur le Curé... Comme — Parce que je ne sais si la banque Gentler — N’importe I Si vous voulez, je reviendrai nouvelle fortune. Car je ne suis pas de ceux vous le voyez, j'ai à travailler... est encore en mesure d'effectuer un payement vous voir. qui se laissent abattre ; on n'est vaincu que Mais le prêtre ne bougea pas. 11 restait assis quelconque. — Si vous voulez,., murmura Garnaud, dis­ lorsque l’on consent à I être, et moi je veux près du lit, sur le siège que Garnaud lui avait Le blessé pâlit ; traitement, avec une sorte de morne indiffé­ vaincre. Je veux vaincre et je vaincrai... répé­ indiqué tout à l’heure. Et de sa voix toujours — Comment ?... Que voulez-vous dire ? rence, ta-t-il, les dents serrées. On va voir... Vous calme : — Je regrette beaucoup, croyez-!e bien, — On a dît jusqu’ici vous laisser dans l'igno­ Capitre XII allez voir ce dont un homme comme moi est rance de la vérité, qu’il n’est malheureusement capable. Monsieur le Curé... Monsieur, d’avoir à vous importuner en ce plus possible de vous cacher â présent. De fait, l’abbé Dubourg revint dès le lende­ Le prêtre écoutait, calme et pensif, fixant le moment. Mais it m’apparaît que vous ne vous — Quelle vérité ,? Enfin, qu’y a-t-il ? main, dans l’après-midi. visage enfiévré de Garnaud. Il demanda : rendez pas du tout compte de la situation dans — Gentler... Il trouva Garnaud assis sur son lit, un crayon — Et, relativement, à la... communication laquelle vous m’avez mis vis-à-vis de vous. — Eh bien 1 quoi, Gentler ? Qu'est-ce qu'il a à la main, compulsant et annotant des papiers. que vous m’avez faite hier, que désirez-vous, — Que voulez-vous dire, Monsieur le Curé ? fait, Gentler ? Mais achevez donc, Monsieur le Sur une petite table poussée près du lit se Monsieur ? — Que le fait d’avoir reçu sous le sceau du Curé ; vous ne voyez donc pas que cette incer­ voyaient quantité de lettres, les unes ouvertes, Le blessé tressaillit, puis rougit un peu. Et secret la confidence que vous savez me fait un titude me tue ?... les autres encore dans leur enveloppe. ses noirs sourcils se froncèrent : rigoureux devoir de conscience d'agir sur vous — Gentler est on fuite depuis huit jours, — C’est vous, Monsieur le Curé ? dit le bles­ — Ce que je décide ? Mais rien, Monsieur le de tout mon pouvoir pour vous faire réparer laissant un passif de plusieurs millions. sé, Je croyais que c’était le major, des foudres Curé. Et je vous prie du bien vouloir considé­ dans la mesure du possible la faute que vous — Oh !... fit Garnaud. duquel Sœur Sainte-Lucie me menace depuis rer ladite communication comme nulle et non avez commise. Son visage s'ôtait empourpré, et il porta les ce matin, sous prétexte que je fais des impru­ avenue. — Mais qui vous dit que je refuse de la ré­ mains à sa gorge, comme s’il étouffait. Puis, dences. Des imprudences... ajouta-t-il en haus­ Alors, froidement : parer, Monsieur le Curé ? Car mon intention d'une voix rauque : sant les épaules. Il s’agit bien de se demander — Unequestion, Monsieur, fit l’abbé Dubourg. n'est que de surseoir à da restitution que vous — II ne s’agit pas d’on-dit ? La nouvelle est. si je fais ou non des imprudences, en un mo­ L'obligation de restituer vous paraît-elle donc savez : je n’y renonce pas... authentique ? ment pareil !... C'est au contraire l’occasion moins impérieuse aujourd’hui qu'hier ? L'abbé Dubourg secoua la tête : — Malheureusement tout ce qu’il y a de plus ou jamais de prouver que la volonté humaine — Hier, Monsieur le Curé, j’avais la possibi­ — Vous n’avez déjà que trop tardé à resti­ authentique. est plus souvent qu’on ne pense en mesure de lité de restituer. tuer, alors que vous en aviez la possibilité ; et Tout pâle à présent, Garnaud laissa lourde­ dominer les événements. Du reste, je me sens — Ne le pouvez-vous plus aujourd'hui ? c’est immédiatement et sans délai qu’aujour- ment sa tête sur l’oreiller. Le prêtre l’entendit réellement mieux ; et d’un autre côté, il n'y a -- Non... d’hui vous devez vous mettre en mesure de le nturmuror : pas un instant à perdre, si je veux sauver — Comment ?... Si j ’ai bien compté, intérêts faire. — C'est le derniorcoup... quelque épave du naufrage. Car j ’ai des préci­ compris, la somme à restituer s'élève à environ — Mais c’est que précisément je n’en ai pas Puis il ferma les yeux et demeura silencieux. sions sur le krach Gentler, Monsieur le Curé. 17.500 francs. Or, vous venez de déclarer qu’il la possibilité en ce moment étant donné que Son silence se prolongeant, l’abbé Dubourg Un désastre... un vrai désastre pour moi... vous resterait de 20 à 25.000 francs. j’ai absolument besoin des quelques milliers de so pencha vers lui : Garnaud parlait avec une sorte de volubilité — Dont je ne puis distraire un sou, car je francs qui me restent. — Et que décidez-vous, Monsieur, relative­ fiévreuse. Ses traits étaient tirés, et son regard n'ai pas trop de cette faible somme pour entre­ — Et dont la plus grande partie ne vous ment aux recherches dont vous aviez l'inten­ •fixe brillait d’un feu sombre : prendre les opérations qui doivent me permet­ appartient pas. tion de me charger ? — La plus grande partie de mon avoir était, tre de commencer â me refaire. — Monsieur le Curé 1... Garnaud rouvrit les yeux : en effet, soit déposée chez Gentler, soit enga­ — Vous avez également avoué tout à l’heure (A Suivre)