Proposition d’un périmètre délimité des abords (PDA) autour des monuments historiques protégés

Commune de Schorbach

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Rapport de présentation, janvier 2019

Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de 10/12 place Saint-Étienne - 57000 - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est Sommaire 1. Contexte de la démarche...... 3 1.1 PDA et protection au titre des abords...... 3 1.2 PLU avec le volet patrimonial en cours d’élaboration...... 3 2. Patrimoine de la commune...... 5 2.1 Patrimoine architectural : religieux et Reconstruction...... 5 2.2 Patrimoine urbain : extension urbaine liée à la topographie...... 5 2.3 Patrimoine paysager : espaces naturels riches...... 5 3. Le monument historique et le rayon de 500 mètres de protection initial...... 7 3.1 L’ossuaire...... 7 3.2 Contexte proche : tissu ancien et de la Reconstruction...... 9 3.3 Contexte lointain : zones d’extension pavillonnaire...... 10 3.4 Espaces naturels...... 10 4. Limites et enjeux du nouveau PDA...... 11 4.1 Éléments conservés à l’intérieur du périmètre de protection ...... 11 4.1.1 Axe principale...... 11 4.1.2 Urbanisation basse en fond de vallée...... 12 4.1.3 Urbanisation haute sur la butte...... 12 4.1.4 Tissu pavillonnaire récent en covisibilité...... 13 4.1.5 Espaces naturels...... 13 4.2 Éléments exclus du nouveau périmètre de protection ...... 14 4.2.1 Zone de lotissement pavillonnaire...... 14 4.3 Limites du nouveau PDA...... 15 4.3.1 Proposition...... 15 4.3.2 PDA en chiffres...... 15

2 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 1. Contexte de la démarche

1.1 PDA et protection au titre des abords La loi LCAP du 7 juillet 2016 relative à la Liberté de création, à l’architecture et au patrimoine appliquée par le Décret n°2017-456 du 29 mars 2017 prévoit le remplacement des périmètres automatiques de 500 mètres autour des monuments historiques par des périmètres délimités des abords (PDA), plus adaptés à la réalité et aux enjeux de terrain (articles R.621-92 à R.621-95 du Code du patrimoine).

Le PDA prend en compte des abords des monuments historiques et l’intérêt intrinsèque du patrimoine et il supprime la notion de covisibilité. En effet, jusqu’ici, le champ d’application du contrôle des travaux sur les immeubles situés à proximité des immeubles inscrits ou classés au titre des monuments historiques reposait sur un double critère : les immeubles concernés devaient être situés dans un périmètre autour de l’édifice protégé (par défaut de 500 mètres de rayon) et être en outre visibles de ce dernier ou en même temps que lui. A ces critères du périmètre de protection et du champ de visibilité, la loi substitue un nouveau mécanisme : la protection au titre des « abords ». Cette protection a le caractère de servitude d’utilité publique affectant l’utilisation des sols.

Comme par le passé, les travaux susceptibles de modifier l’aspect extérieur d’un immeuble, bâti ou non bâti, protégé au titre des abords sont soumis à une autorisation préalable (qui peut être assortie de prescriptions), dont le régime diffère toujours selon les travaux envisagés que sont par ailleurs soumis à formalité au titre du Code de l’urbanisme ou au titre du Code de l’environnement.

Dans ce dernier cas, le permis de construire, le permis de démolir, le permis d’aménager, l’absence d’opposition à déclaration préalable ou l’autorisation prévue au titre des sites classés en application de l’Article L. 341-10 du Code de l’environnement tient lieu de l’autorisation requise si l’architecte des bâtiments de (ABF) a donné son accord, le cas échéant assorti de prescriptions motivées.

L’ABF s’assure à cette occasion du respect de l’intérêt public attaché au patrimoine, à l’architecture, au paysage naturel ou urbain, à la qualité des constructions et à leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant ainsi que, le cas échéant, du respect des règles du plan de sauvegarde et de mise en valeur ou du plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine.

1.2 PLU avec le volet patrimonial en cours d’élaboration Le nouveau périmètre de protection délimité des abords (PDA), proposé dans la présente note, s’appuie sur des enjeux paysagers et contraints de la visibilité du monument historique, identifiés lors des visites sur place par les agents de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine de la Moselle (l’UDAP de la Moselle). Le rapport de présentation se base également sur les fonds du Service Régional de l’Inventaire (SRI).

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4 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 Illustration 1: procédure de créationwww.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est ou de modification des PDA via procédure document d'urbanisme 2. Patrimoine de la commune

2.1 Patrimoine architectural : religieux et Reconstruction Schorbach est la plus ancienne paroisse de la région. Le patrimoine architectural religieux de la commune est remarquable, il se compose de l’église paroissiale Saint-Rémi, dont le cimetière accueille l’ossuaire classé monument historique, des vestiges de l’ancien presbytère, d’une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes, de trois chapelles dispersées autours du village, de croix de chemin et de calvaires. Par ailleurs, le village était en ruines au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Une large partie du tissu ancien fut remplacé au cours de la Reconstruction par des constructions à usage d’habitation, formant aujourd’hui l’identité architecturale de Schorbach.

2.2 Patrimoine urbain : extension urbaine liée à la topographie Situé à quelques kilomètres au nord-ouest de , le village de Schorbach s’est développé le long d’un axe structurant (rue Principale, rue des Romains), qui suit le fond de vallée. Son expansion fut contrainte par le relief. Initialement, le parcellaire était irrégulier et l’implantation des bâtiments désordonnée. Lors de la Reconstruction qui suivit la Seconde Guerre mondiale, le parcellaire fut redessiné de manière régulière et certaines voiries sinueuses furent simplifiées. Au niveau de l’implantation urbaine, on éleva des constructions mitoyennes et alignées sur rue. Certaines zones possèdent une homogénéité au niveau du gabarit des constructions. Par la suite, le village continua son extension en périphérie du tissu existant, aussi bien dans la vallée que sur les versants.

2.3 Patrimoine paysager : espaces naturels riches La commune de Schorbach se situe à la limite des pays couverts et découverts, dans le Parc Naturel Régional (PNR) des Vosges du Nord. Le village de Schorbach s’est développé dans un vallon entouré par de nombreuses collines, dont les versants sont occupés par des forêts et des prairies. Le village est traversé par le ruisseau de Schorbach, un affluant de la Horn. L’église Saint-Rémi et son ossuaire furent édifiés sur un rocher de grès monumental appelé « Heidenhübel » ou butte des païens, créant ainsi un belvédère sur le village.

Illustration 2: vue de Schorbach ravagé par la Illustration 3: vue récente de Schorbach guerre (source : www.geneanet.org) (source : www.bitscherland.fr)

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Illustration 5: vue aérienne après la Reconstruction (1961)

6 Illustration 6: Unitévue satellitedépartementale actuelle de l'architecture (2018) et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 3. Le monument historique et le rayon de 500 mètres de protection initial

Illustration 7: commune de Schorbach, périmètre actuel de protection du monument historique

Actuellement un seul monument historique (MH) classé génère un périmètre de protection des abords sur la commune de Schorbach : l’ossuaire près de l’église. A ce jour, le rayon de protection de 500 m autour de ce monument historique placé au centre du village englobe les parties les plus anciennes de la ville (tissu ancien et tissu de la Reconstruction), mais également des zones d’extensions urbaines pavillonnaires sans rapport avec le tissu traditionnel.

3.1 L’ossuaire Datant de la seconde moitié du XIIe siècle, l’ossuaire se situe dans le cimetière entourant l’église paroissiale Saint-Rémi de Schorbach. Il fut édifié afin de pallier le manque de place du cimetière, qui devait accueillir les défunts des quinze villages constituant la paroisse, dont la ville de Bitche. Plus de 100 m³ d’ossements ont été placés dans l’ossuaire entre le XIIe siècle et la Révolution française, voire plus tardivement au XIXe siècle.

La restauration de l’ossuaire au début du XXe siècle lui fit perdre le pan de bois de ses pignons, ainsi que les demi-croupes de sa toiture à deux pans (illustration 8). A l’instar du reste du village, l’ossuaire fut endommagé par les conflits de la Seconde Guerre mondiale (illustration 9), ce qui occasionna des travaux de réfection de toiture et de restauration des maçonneries en 1947 et 1948.

7 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est L’édifice de style roman a une emprise au sol de 9,25m sur 5,40m. La façade du côté de l’église, est ajourée de onze arcs en plein-cintre reposant sur des colonnettes dépareillées et un pilier central, laissant entrapercevoir les ossements. Si des éléments d’ornements tels qu’un cadrant solaire ou une fresque représentant la mort tenant une faux et un sablier ont aujourd’hui disparu de cette façade, nous pouvons toujours remarquer la présence de têtes grotesques et grimaçantes sculptées dans la pierre au niveau des arcatures, pouvant évoquer des têtes de morts. Une porte sur le pignon droit permet d’accéder à un étroit couloir intérieur qui dessert la fosse large de 3m. L’édifice est coiffé d’une toiture à deux pans couverte de tuiles plates de type Biberschwanz. L’ossuaire près de l’Église de Schorbach fut classé au titre des monuments historiques par arrêté du 27 novembre 1929.

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Illustration 8: illustration de l’ossuaire avant le Illustration 9: photographie de l’ossuaire XXe siècle endommagé par la guerre (mai 1945)

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Illustration 10: vue actuelle de l’ossuaire

8 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 3.2 Contexte proche : tissu ancien et de la Reconstruction Le monument historique se trouve au cœur du centre ancien et reconstruit du village, dans une position de belvédère surplombant la vallée du ruisseau de Schorbach. Le village s’implanta dans un premier temps en fond de vallée et sur la butte de Heidenhübel, comme le montrent la carte particulière des environs de Bitche de 1750 (illustration 11) et de manière plus précise le cadastre napoléonien de 1838 (illustration 4). Le tissu en fond de vallée constitue un patrimoine de la Reconstruction remarquable (rue Principale, rue Burgasse) dont les bâtiments sont majoritairement à usage d’habitation. Des traces du tissu ancien sont néanmoins visibles au niveau du parcellaire, de l’implantation urbaine de certaines constructions ou encore de vestiges ayant subsisté aux dommages de guerre (rue des Romains). Les constructions qui se sont installées en premier lieu sur la butte font partie du patrimoine religieux de la commune, comprenant l’église paroissiale, l’ossuaire, le cimetière et le presbytère. Ces édifices ont été en partie reconstruits après- guerre (clocher de l’église, ossuaire). La partie nord de la butte fut urbanisée au moment de la Reconstruction (rue Saint-Joseph, rue de l’École).

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Illustration 11: carte particulière des environs de Illustration 12: rue de l’Église, patrimoine Bitche par Delasalle (1750) religieux (source : Service Régional de l’Inventaire)

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Illustration 13: place Centrale et rue Principale, Illustration 14: rue des Romains, vestiges du tissu patrimoine de la Reconstruction ancien

9 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 3.3 Contexte lointain : zones d’extension pavillonnaire Les rues en périphérie du tissu ancien résultent d’extensions pavillonnaires ultérieures à la Reconstruction. Si les zones les plus éloignées du centre ne sont pas en champ de covisibilité (rue de la Grotte, rue de la Colline), d’autres sont partiellement visibles depuis le monument historique en raison de la position de haute de ce dernier et des vis-à-vis créés par le relief (rue Hohl au nord, rue des Prés au sud-est, partie est de la rue Buhl).

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Illustration 15: rue Hohl, extension urbaine Illustration 16: rue de la Grotte, extension récente sur les hauteurs urbaine récente dans un vallon

3.4 Espaces naturels Le village s’est implanté dans la vallée du ruisseau de Schorbach (1), il est entouré de nombreuses collines dont plusieurs versants sont compris dans le rayon de protection initial.

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Illustration 17: les espaces naturels inclus Illustration 18: vue lointaine du village de actuellement dans le rayon de protection Schorbach et des collines environnantes

10 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 4. Limites et enjeux du nouveau PDA Le périmètre délimité des abords (PDA) proposé a pour objectif de garantir la qualité architecturale, urbaine et paysagère des abords qui forment l’environnement urbain autour du monument historique situé dans le village. Le PDA répond à différents enjeux patrimoniaux : la limitation du mitage des versants, la mise en valeur du patrimoine bâti et des ensembles urbains notamment le patrimoine de la Reconstruction, la préservation des vues sur le grand paysage et le paysage caractéristique des toitures (ligne de faîtages, matériaux, pente des toitures) particulièrement visible depuis le monument du haut de son éperon rocheux.

De ce fait, le PDA proposé conserve le centre ancien de Schorbach et notamment le patrimoine de la Reconstruction. De plus, le PDA propose d’inclure des bâtiments pour leur covisibilité avec l’ossuaire (rue des Près, rue Hohl). Le PDA exclut néanmoins les zones d’extensions urbaines récentes plus lointaines, qui n’ont que peu de rapport avec l’environnement préexistant et ne présentent pas de covisibilité avec le monument historique.

4.1 Éléments conservés à l’intérieur du périmètre de protection

4.1.1 Axe principale L’axe majeur traversant Schorbach, formé de la rue Principale et de la rue des Romains, est conservé dans le PDA car il présente un fort enjeu patrimonial. Cet axe structurant figure sur la carte particulière des environs de Bitche de 1750 et supposément sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle. A l’image de l’ensemble du village, ces rues furent gravement endommagées par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et d’importantes modifications furent mises en œuvre au cours de la Reconstruction.

Ainsi, le parcellaire de la rue Principale devint régulier, et l’implantation et le gabarit des bâtiments furent uniformisés. La rue des Romains conserva un parcellaire proche de celui d’avant-guerre avec une implantation et un gabarit des constructions plus traditionnel (plan rectangulaire avec toiture à deux pans parallèle à la voirie, deux étages sous toiture, partition habitation et grange, vestiges du tissu ancien), l’architecture présente toutefois des caractéristiques de la Reconstruction.

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Illustration 19: rue Principale vue depuis Illustration 20: rue des Romains l’ossuaire 11 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 4.1.2 Urbanisation basse en fond de vallée Les constructions en fond de vallée sont incluses dans le PDA (place Centrale, rues du Père Livier, du pont, Burggasse, du Vieux Moulin, Schindereck, impasse des Jardins). Elles présentent un enjeu de conservation, car elles forment des ensembles urbains remarquables datant de la Reconstruction et témoignent de l’histoire de la localité. En outre, la partie basse de Schorbach présente un enjeu paysager dû à la position de belvédère de l’ossuaire, qui crée des vues panoramiques sur la vallée.

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Illustration 21: rue de Burggasse Illustration 22: rue de Schindereck

4.1.3 Urbanisation haute sur la butte Le patrimoine religieux, les équipements et le tissu de la Reconstruction situés sur la butte sont incorporés au PDA (rues de l’Église, de la Mairie, Saint-Joseph et en partie rues de Birkelbach et de l’Ecole). Cette partie urbanisée en hauteur forme les abords immédiats de l’ossuaire et certaines parties entrent en covisibilités avec le monument à cause du relief. Par ailleurs, il est cohérent de préserver l’ensemble du patrimoine de la Reconstruction de la commune.

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Illustration 23: covisibilité du MH et de la partie Illustration 24: rue Saint-Joseph urbanisée haute depuis la rue de Schindereck

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Illustration 25: rue des Prés visible depuis Illustration 26: rue Hohl visible depuis l’ossuaire l’ossuaire 4.1.5 Espaces naturels Afin de prévenir le mitage des versants et d’accompagner la bonne intégration d’éventuelles constructions neuves, le PDA inclut des espaces naturels non bâtis sur le versant sud en vis-à-vis de l’ossuaire. Une large portion du ruisseau de Schorbach à l’intérieur du rayon de protection initial de 500m est conservée dans le PDA proposé.

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Illustration 27: le versant de la colline au sud du Illustration 28: ruisseau de Schorbach village en vis-à-vis avec le monument historique

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4.2.1 Z one de lotissement pavillonnaire Les extensions pavillonnaires datant de la fin du XXe et du XXIe siècle ne présentent pas d’enjeu patrimonial majeur en termes d’urbanisme et d’architecture, c’est pourquoi les zones pavillonnaires lointaines et hors champ de covisibilité ont été enlevées du PDA. A ce titre une partie de la rue Hohl, de la rue des Prés, de la rue Buhl et la partie est de la rue Principale en entrée de ville sont supprimées du PDA. La rue de la Grotte et la rue de la Colline sont exclues en totalité du nouveau périmètre de protection.

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Illustration 29: rue de la Colline, tissu pavillonnaire fin XXe- XXIe

14 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est 4.3 Limites du nouveau PDA

4.3.1 Proposition NB : le PDA se substitue au rayon de 500 m

En vert: la proposition du PDA En rose : le rayon de 500m existant

4.3.2 PDA en chiffres

Sur l’emprise de 79,7 Ha de l’ancien périmètre (500m) :

• 33,8 Ha sont conservés • 45,9 Ha sont supprimés • 0 Ha est ajouté

L’emprise du nouveau périmètre (PDA) est de 33,8 Ha.

15 Unité départementale de l'architecture et du patrimoine de Moselle 10/12 place Saint-Étienne - 57000 Metz - Téléphone 03 87 36 08 27 www.culturecommunication.gouv.fr/Drac-Grand-Est