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Rieux () le Clos Macé

Arrêté d’autorisation n° 2014-007

Rapport de sondages archéologiques Isabelle BRUNIE

Centre d’Etudes et de Recherches Archéologiques du Morbihan Service régional de l’archéologie de Bretagne Février 2020

é r a m C Centre d'Etudes et de Recherches Archéologiques du Morbihan

Le Clos Macé - Rieux (Morbihan) EA n° 56 260 0124

Rapport de sondages archéologiques Arrêté d’autorisation n° 2014-007

Sous la direction de Isabelle BRUNIE

Avec la participation de Yves BERTHELOT, Camille BOULLAND, Marie-Laure BRUNIE, Maurice CHEVEAU, André COCHELIN, Fabienne COCHELIN, Jean-Luc DARÉ, Sébastien DARÉ, Annie DERHAN, Athenaïs DORSO ALEXANDRE, Yann DUFAY-GAREL, Aurélien FRAPPIN, Aurélien FORTUNE, Hélène FOURNEL, Laurent FOURNIER, Elora FOURNIER, Marion GORBEA, Jean GOSSELIN, Marc GOSSELIN, Clément LE GUEDARD, Mickael HAMON, Christian HOUZE, Lucie JEANNERET, Marion LECONTE, Jean-François LYVINEC, Bernard MONNIER, Dany NUE, Corentin OLIVIER, Thibaut PERES, Jean PETAT, Marc PISIGO, Bruno RÉGENT, Maryvonne REYNTJES, Jean-Claude SICARD, Daniel TATIBOUËT, Monique THUREAU, Germaine TOULLIOU, Alain TRISTE

Centre d’Études et de Recherches Archéologiques du Morbihan Service régional de l’archéologie de Bretagne Février 2020

CERAM – Manoir de Champ-Gauchard, ruelle de Champ-Gauchard – 56000 [email protected] Avis au lecteur

Le présent rapport comporte les résultats d’une opération de fouille archéologique.

Les rapports constituent des documents administratifs communicables au public, après remise au Service régional de l’archéologie, suivant les dispositions de la loi modifiée n°78-753 du 17 juillet 1978.

Aux termes de la circulaire de mars 1996, prise pour application, ils pourront donc être consultés en respect des droits de propriété littéraire et artistique possédés par les auteurs et des contraintes qui en résultent.

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Illustration de couverture - Le four de potiers en cours de fouilles (Cliché S. Daré ® CERAM). Conditions d’utilisation des documents

Les rapports d’opération archéologique (diagnostic, fouille, document final de synthèse, sondage, sauvetage…) sont des documents administratifs communicables au public, en application de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée et portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public. L'accès à ces documents administratifs s’exerce auprès des administrations qui les ont élaborés ou qui les détiennent, au choix du demandeur et dans la limite de leurs conditions d’accueil. La mise en ligne des rapports par le SRA Bretagne a pour objectif de faciliter cette consultation.

La consultation et l’utilisation de ces rapports s’effectuent dans le respect des dispositions du code de la propriété intellectuelle relatives aux droits des auteurs. Notamment en application de l'article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle, cela implique que :

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Le non-respect de ces règles constitue le délit de contrefaçon prévu et sanctionné par les articles L.335-2, L.335-3 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

Renseignement : DRAC Bretagne : http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Bretagne Service Régional de l’Archéologie - Centre de documentation archéologiqu Campus universitaire de Beaulieu - Avenue Charles Foulon - 35700

01/09/2018 5 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Table des matières

9 REMERCIEMENTS 10 FICHE SIGNALÉTIQUE 11 GÉNÉRIQUE DE L’OPÉRATION 12 COPIE DE L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DE L’OPÉRATION DE SONDAGE N°2014-007

16 1. Introduction

16 1.1. Les motifs et le déroulement des sondages 16 1.1.1. Introduction et objectifs 19 1.1.2. Méthodes d’intervention 21 1.1.3. Recouvrement des vestiges, perturbations et aménagements récents 22 1.1.4. Le site à l’issue du décapage : état de conservation et nature de l’occupation antique 22 1.1.5. Méthodes d’enregistrement et de relevé

24 1.2. La post-fouille

25 1.3. Les opérations de médiation et de valorisation 25 1.3.1. Porte-ouverte et expositions grand public 25 1.3.2. Communications scientifiques

26 1.4. Les contextes topographique et géologique

27 1.5. Le contexte archéologique 27 1.5.1. L’environnement du site avant la période antique 27 1.5.2. L’occupation antique de Rieux-Fégréac 32 1.5.3. Le territoire à la période antique 32 1.5.4. L’occupation à la période médiévale 34 1.5.5. Le franchissement de la

36 2. Résultats archéologiques

36 2.1. Sondage 1 : les vestiges antiques 36 2.1.1. Les fosses FS5340-1 et FS5340-2 36 2.1.1.1. La fosse FS5340-1 36 2.1.1.2. La fosse FS5340-2 40 2.1.2. Une première unité construite sur solin : SO5 42 2.1.3. Une deuxième phase de construction sur solins : SO1, SO2, SO3 et SO4 42 Contour des fosses FS5340-1 et FS5340-2 44 2.1.3.1. Le bâtiment 1 46 2.1.3.2. Le bâtiment 2 48 2.1.3.3. L’espace de séparation entre les bâtiments 1 et 2 50 2.1.4. La structure excavée ST5410

51 2.2. Sondage 1 : Les traces de l’époque médiévale ou moderne ? 6 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 52 2.3. Sondage 2 : les vestiges antiques 52 2.3.1. La structure excavée ST6620 56 2.3.2. Le four de potier FR6500 58 2.3.3. Le trou de poteau PO6610 et le fossé FO6600 59 2.3.4. La structure excavée ST6410 59 2.3.5. Le fossé FO6400 59 2.3.6. Les fossés FO6250 et FO6256 60 2.3.7. La fosse FS6282 60 2.3.8. La fosse FS6260 61 2.3.9. Le puits PT6810

62 3. Étude du mobilier archéologique

62 3.1. La vaiselle céramique 65 3.1.1. Description du mobilier céramique par unité stratigraphique du sondage 1 90 3.1.2. Description du mobilier céramique par unité stratigraphique du sondage 2 108 3.1.3. La production céramique du site du Clos-Macé 108 3.1.3.1. Les comparaisons typologiques 110 3.1.3.2. Période de fonctionnement du four 111 3.1.4. Les graffites sur céramiques 114 3.1.5. Synthèse 114 3.1.5.1. L’assemblage 1 : des années 30 à 70/début du IIe s. 116 3.1.5.2. L’assemblage 2 : du milieu du Ier s. au début du IIe s. 117 3.1.5.3. L’assemblage 3 : du courant du IIe s. jusqu’aux premières décennies du IIIe s.

119 3.2. Le mobilier en verre 119 3.2.1. Typologie 119 3.2.1.1. Les coupes en verre moulée 120 3.2.1.2. Les pots ou bouteilles 120 3.2.1.3. Les récipients de forme indéterminée 121 3.2.1.4. Le verre à vitre 121 3.2.2. Analyse générale

122 3.3. Catalogue des objets métalliques et des scories

125 3.4. Catalogue des objets lithiques

128 4. Synthèse et conclusion

128 4.1. Évolution de l’occupation antique 128 4.1.1. Phase 1 : des fosses d’extraction de matériaux (courant Ier s.) 128 4.1.2. Phase 2 : première trace d’une architecture légère et développement d’activités artisanales (courant Ier s.) 129 4.1.3. Phase 3 : deuxième phase de constructions modestes (70 ap. J.-C. - début IIe s.) 129 4.1.4. Phase 4 : le retrait de l’occupation antique (seconde moitié IIe s. - premières décennies du IIIe s.)

129 4.2. Conclusion 7 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 131 TABLE DES FIGURES

137 BIBLIOGRAPHIE 137 1. Abréviations de périodiques, d’ouvrages de référence et d’ouvrages collectifs 137 2. Sources manuscrites 137 3. Bibliographie générale 144 4. Rapports de prospection et de fouilles 146 5. Référence internet

147 ANNEXES 148 Annexe 1 : Inventaire du mobilier archéologique et des prélèvements 163 Annexe 2 : Inventaire des unités stratigraphiques 175 Annexe 3 : Inventaire des minutes de terrain 178 Annexe 4 : Radiographie du mobilier ferreux (Arc’Antique)

9 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont soutenu notre dossier, qui ont contribué au bon déroulement de l’opération de fouilles et qui ont aidé à la valorisation des résultats :

- Le Ministère de la Culture et de la Communication, direction régionale des affaires culturelles, service régional de l’archéologie dont le conservateur régional, Monsieur Stéphane Deschamps, le conservateur régional adjoint, Monsieur Yves Menez et les conservateurs en charge du département du Morbihan successifs, Messieurs Christian Cribellier et Jocelyn Martineau qui ont permis la réalisation de l’opération archéologique et fourni un financement à son déroulement, et Madame Véronique Saloux-Gendrot, gestionnaire du mobilier archéologique, pour le conditionnement du mobilier.

- Le conseil départemental du Morbihan, son président Monsieur François Goulard, le chef du service départemental d’archéologie, Monsieur Olivier Agogué qui ont apporté une aide financière et pris en charge l’impression de documents (photos et flyers) dans le cadre des journées de l’archéologie de 2015.

- La ville de Rieux, dont les maires successifs Messieurs Patrick Le Villoux et André Fontaine ont autorisé l’accès au terrain, ont contribué au bon déroulement de l’opération notamment par l’installation de panneaux de signalisation pour améliorer la sécurité du chantier et par la prise en charge du rebouchage mécanique des sondages, et ont toujours porté un grand intérêt à ces recherches, et Madame Charlène Potier, adjoint du patrimoine, a contribué à la mise en valeur des résultats de la fouille auprès du grand public avec la mise en place d’une exposition et d’une conférence dans les locaux de la médiathèque de Rieux, dans le cadre des journées de l’archéologie de 2015.

- L’entreprise de terrassement EURL Morgan Guerin TP pour le décapage de l’emprise de fouille et pour être intervenue une seconde fois en cours de fouille.

- Monsieur Christian Baudu, de l’agence de scénographie Fouet Cocher, a réalisé bénévolement un film de l’opération archéologique.

- Madame Mathilde Letourneur, médiatrice Culturelle, pour la mise en place d’une nouvelle exposition sur les fouilles de l’atelier de potier découvert à Rieux au Patiau, centre d’art et d’histoire céramique de Saint- Jean-la-Poterie, du 14 septembre au 2 novembre 2018.

Nous tenons à remercier chaleureusement l’ensemble des fouilleurs bénévoles du CERAM qui ont été nombreux à participer à l’opération archéologique, de la phase de terrain jusqu’au traitement du mobilier archéologique, et en particulier Messieurs Bruno Régent et Bernard Monnier, inventeurs du site, Messieurs Alain Triste et Sébastien Daré, qui ont dirigé le relevé des structures en 2006, Monsieur Dominique Taquet, avec qui nous avons collaboré à l’étude des graffites recueillis sur le site et à leur présentation au colloque international « Graffites antiques, modèles et pratiques d’une écriture » organisé par l’association Ductus et le laboratoire AOROC (UMR 8546 - CNRS ENS) en octobre 2015 à , et Monsieur Yann Dufay Garel pour ses conseils sur la paléométallurgie. 10 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé FICHE SIGNALÉTIQUE

Localisation

Région : Bretagne Département : Morbihan (56) Commune : Rieux Code INSEE : 56 194 Lieu-dit ou adresse : le Clos Macé, chemin rural n°232 Référence cadastrale : 1977 : section YV – parcelle 43 Propriétaire du terrain : Commune de Rieux Coordonnées Lambert II étendu : X : 265,760 ; Y : 2298,280 ; Z : env. 23 m NGF (sur le trottoir) Entité Archéologique - base Patriarche : 56 194 007

Opération archéologique

Nature de l’opération : sondages archéologiques Arrêté d’autorisation : N° 2014-007 en date du 4 avril 2014 Responsable de l’opération : Isabelle BRUNIE Organisme de rattachement : CERAM – Centre d’Études et de Recherches Archéologiques du Morbihan – association loi de 1901 créée en 1977 Raison de l’intervention : opération programmée Terrassements : EURL MORGAN GUERIN TP Surface décapée et fouillée : 85,5 m² Fouille menée jusqu’au substrat : oui Dates d’intervention sur le terrain : du 4 au 31 août et du 1 au 30 octobre 2014 Lieu de dépôt du mobilier archéologique : dépôt archéologique du Morbihan – 79 boulevard de la Paix – 56000 Vannes

Mots-Clés

Chronologie : Antiquité – Haut-Empire ; Moyen-Âge (XIe-XVe s.), période moderne (XVIe-XVIIIe s.) et époque contemporaine Vestiges immobiliers : artisanat, atelier, four, fossé, solin de pierre, foyer, bâtiment, fosse, puits, trou de poteau, trou de piquet, carrière d’extraction Vestiges mobiliers : céramique, figurine en terre cuite, verre (vitre et récipients), objet métallique, monnaie, résidus de forge, outil lithique, terre cuite architecturale, faune

Références bibliographiques du rapport

Année : 2020 Auteur(s) : Isabelle BRUNIE Titre : Rieux (Morbihan) – Le Clos Macé, Rapport de sondages archéologiques Nombre de volume(s) : 1 ; Nombre de pages : 181 ; Nombre de figures : 154 11 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé GÉNÉRIQUE DE L’OPÉRATION

Prescripteur et suivi scientifique

DRAC Bretagne – Service régional de l’archéologie Stéphane DESCHAMPS (conservateur régional de l’archéologie), Yves MENEZ (adjoint du conservateur régional), Christian CRIBELLIER (conservateur du patrimoine en charge du département du Morbihan au moment de la demande d’opération), Jocelyn MARTINEAU (conservateur du patrimoine en charge du département du Morbihan au moment de l’opération)

Équipe de fouille août et octobre 2014

Isabelle BRUNIE - responsable scientifique Sébastien DARÉ - assistant du responsable scientifique Marion LECONTE - relevés de terrain, plan topographique Camille BOULLAND - relevés de terrain, plan topographique Yann DUFAY-GAREL - relevés de terrain Yves BERTHELOT - relevés de terrain Aurélien FRAPPIN - relevés de terrain Bernard MONNIER - relevés de terrain Corentin OLIVIER - relevés de terrain Lucie JEANNERET - plan topographique Bruno RÉGENT, Alain TRISTE, Aurélien FORTUNE, Laurent FOURNIER, Elora FOURNIER, Christian HOUZE, Maryvonne REYNTJES, Maurice CHEVEAU, Hélène FOURNEL, Monique THUREAU, Marie-Laure BRUNIE, Marc PISIGO, Clément LE GEDARD, André COCHELIN, Fabienne COCHELIN, Dany NUE, Mickael HAMON, Thibaut PERES, Marion GORBEA, Jean-Claude SICARD

Équipe de post-fouille

Gestion du mobilier : Isabelle BRUNIE Nettoyage, tri et inventaire : Isabelle BRUNIE, Germaine TOULLIOU, Yves BERTHELOT, Bruno RÉGENT, Maurice CHEVEAU, Yann DUFAY-GAREL, Christian HOUZE, Annie DERHAN, Daniel TATIBOUËT, Athenaïs DORSO ALEXANDRE, Jean PETAT, Jean GOSSELIN, Marc GOSSELIN, Jean-François LYVINEC Dessin du mobilier : Jean-Luc DARÉ, Isabelle BRUNIE Étude du mobilier : Isabelle BRUNIE Informatisation des plans et relevés de terrain : Isabelle BRUNIE Examen radiographique du mobilier ferreux : GRAND PATRIMOINE DE -ATLANTIQUE - Laboratoire ARC’ANTIQUE Rédaction du rapport : Isabelle BRUNIE Crédit des illustrations : Isabelle BRUNIE, Sébastien DARE, Alain TRISTE, Yann DUFAY-GAREL 12 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé COPIE DE L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DE L’OPÉRATION DE SONDAGE N°2014-007 13 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 14 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 15 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 16 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 1. Introduction

1.1. Les motifs et le déroulement des sondages

1.1.1. Introduction et objectifs Le site du Clos Macé est localisé sur la commune de Rieux, dans le -est du département du Morbihan. Il est situé à 230 m au nord-ouest de l’église du bourg de Rieux, en bordure de la route communale nommée « rue Romaine » qui relie la route départementale 775 (Redon à Vannes) (Fig. 01). Les vestiges prennent place sur la parcelle cadastrale YV 43, propriété communale située au nord de la rue Romaine (Fig. 02)1. Ils s’inscrivent dans l’emprise d’une agglomération secondaire correspondant approximativement au bourg actuel de Rieux, et qui s’étend de l’autre côté de la Vilaine, sur la commune de Fégréac (Loire- Atlantique), le long de l’itinéraire antique reliant Vannes à /. En 2006, l’aménagement d’une route pour relier le chemin rural n° 232 à la rue Romaine est venu scinder la parcelle YV 43 en deux sur toute sa longueur. Au niveau des deux fossés de drainage creusés de part et d’autre de ce nouvel axe, le Centre d’Études et de Recherches Archéologiques du Morbihan (CÉRAM) a identifié et déclaré auprès du service régional de l’archéologie la découverte de vestiges antiques (datation : Haut Empire) : plusieurs fosses, dont une comblée d’une terre noire cendreuse, deux fossés et les parois d’un four à sole perforée dans un relativement bon état de conservation (Triste, Daré 2006) (Fig. 03 et 04). Le terrain, maintenu en prairie, et les fossés bordiers font l’objet d’un entretien régulier par la mairie de Rieux.

N

Rieux

02 5 50 km 0 2,5 5 km

N

0 250 500 m

Fig. 01. Localisation de l’opération (point et cercle rouge) sur les cartes IGN (source : www.géoportail.fr) au 1/250000e (Bretagne) et au 1/25000e (1121 O - Redon) (I. Brunie ® CERAM).

1 Référence cadastrale actuelle (2014), consulté sur le site http://cadastre.gouv.fr. 17 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

N

0 20 m

131600 0

N 0 0 716820 716820

Rue Romaine 0 0 716810 716810

Éch. : 1/1000e

Fig. 02. Localisation sur cliché aérien (Source : http://www.geoportail.gouv.fr - cliché de 2013) et sur fond cadastral (Source : www.cadastre.gouv.fr) de la surface concernée par l’opération archéologique (en rouge) (I. Brunie ® CERAM). 18 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Légende : N FOSSE A terre argileuse marron-brun FOSSE B terre marron-brun terre argileuse ocre contenant de nombreux et petits galets (très proche du substrat) Parcelle YV - 42 terre noire cendreuse Fossé 1030 sole du four argile rubéfiée Fossé 1060 pierres Parcelle terres cuites YV - 43 Fossé 1020 architecturales

1005 unité stratigraphique tracé supposé des fossés implantation des sondages de 2014 emprise des fossés de voirie limites parcellaires Four 1040

Fosse 1004 Fosse 1050

Fosse 1000

Trottoir

Rue R Fig. 03. Rieux (56), Le Parcelle Clos Macé. Localisation omaine YV - 44 des structures relevées en 2006 (I. Brunie ® CERAM). 0 1 5 m

Fig. 04. Rieux (56), Le Clos Macé. Vues des fosses 1000 et 1004 (à gauche) et du four 1040 (au-dessus) relevés en 2006 (A. Triste ® CERAM). 19 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Ce rapport présente les résultats de deux sondages archéologiques réalisés dans le cadre d’une thèse menée par I. Brunie (responsable d’opération) sur la céramique antique de la péninsule armoricaine2. Les recherches se sont concentrées dans la partie sud de la parcelle YV 43, où ont été observés les principaux vestiges archéologiques dont la structure de chauffe. L’usage de cette dernière n’a pu être confirmée en 2006. Aucun mobilier n’a été recueilli dans son environnement. Toutefois, ses éléments constitutifs (four à deux volumes et sole perforée) le rapprochent du type de four à poterie gallo-romain le plus courant (Dufaÿ 1996, p. 300). En Bretagne, les données sur les sites de production céramique de la période gallo-romaine sont relativement restreintes. De 1970 à 2014, seulement 15 centres de production ont été clairement identifiés en fouilles ou sondages archéologiques, par la présence de structures de fabrication (des fours le plus souvent) et de dépotoirs renfermant des ratés de cuisson, des outils, etc3. Ces sites, en raison du caractère partiel ou limité des opérations et de l’état de conservation des vestiges, n’apportent que des informations très incomplètes sur leur organisation. Le mobilier céramique est généralement peu abondant et n’est pas toujours mis en relation de manière évidente avec les unités de production. En outre, l’atelier du Clos-Macé est la seule attestation d’une possible unité de production céramique en contexte d’une agglomération secondaire. L’opération de sondages à Rieux a ainsi pour objectifs principaux de confirmer l’activité potière à cet endroit par la caractérisation fonctionnelle du four, de reconnaître son organisation (restitution de la chaîne opératoire), son extension (existe-il un lien entre le four et la fosse cendreuse observés de part et d’autre de la route qui divise la parcelle YV 43 ?), sa production et sa chronologie. En parallèle, il s’agit d’étudier la place de ce secteur à vocation artisanal au sein de l’agglomération secondaire de Rieux/Fégréac, et notamment le lien entre le site avec la voie antique de Vannes à Angers/Nantes dont la rue Romaine constitue le tracé supposé (Provost, Philippe 2011, p. 82).

1.1.2. Méthodes d’intervention Deux sondages ont été programmés dans la partie sud de la parcelle YV 43 (Fig. 02 et 03), où les niveaux archéologiques observés en 2006 étaient concentrés et les mieux conservés, et au plus proche du tracé supposé de la voie antique Vannes (56) - Nantes (44)/Angers (49). Une banquette de 0,5 m a été aménagée le long des limites de propriété pour éviter de les fragiliser. Le sondage 1 s’inscrit dans un rectangle de 6 m de large par 10,4 m de long, délimité à l’ouest par la clôture de la parcelle YV 42, au sud par la rue Romaine et à l’est par le fossé bordier de la route créée en 2006. Le sondage 2, plus contraint par la proximité des limites de propriété, se développe sur une bande de 12,4 m de long pour 2,25 m de largeur en moyenne, entre le fossé bordier de la route à l’ouest et la clôture de la parcelle YV 44 à l’est. De plus, une petite fenêtre a été ouverte au niveau de la fosse US 1050 observée en 2006 dans la coupe du fossé bordier B, côté route, sur une surface de 1,8 m de long par 0,55 m de large. La superficie ouverte est de 56,5 m2 pour le sondage 1, de 28 m2 pour le sondage 2 et d’1 m2 au niveau de la fosse US 1050, soit un total d’environ 85,5 m2. L’opération archéologique s’est déroulée en deux temps, du 31 juillet au 31 août 2014, puis du 11 au 25 novembre 2014, pour un total de 32 jours de terrain. Le 31 juillet, une équipe de cinq personnes (la responsable de l’opération assistée de quatre bénévoles du Céram) a procédé à l’implantation des sondages, au suivie du décapage mécanique et à la sécurisation du chantier (Fig. 05). Le décapage a été réalisé en une demi journée à l’aide d’une pelle mécanique pourvue d’un godet de 1,1 m. Il a concerné toute la surface des sondages 1 et 2 jusqu’au niveau des premiers vestiges rencontrés. Les terres ont été stockées à proximité immédiate des sondages sur la parcelle YV 43 : au nord du sondage 1 et aux extrémités nord et sud du sondage 2. Les abords des surfaces ouvertes ont été protégés par un filet de balisage de chantier maintenu par des piquets et doublé par des barrières de travaux publics du côté de la rue Romaine. La signalisation du chantier a été renforcée dans

2 Thèse de doctorat à l’Université de Rennes 2, intitulée «La céramique gallo-romaine de la péninsule armoricaine de la fin du Ier siècle av. J.-C. au IVe siècle après J.-C.», sous la direction de M. Tuffreau-Libre (directrice de recherches, CNRS UMR 6566), soutenue le 13 janvier 2017. 3 Brunie 2017. En Finistère : Penfrat Bihan à Ploudaniel et Kérilien-Coatalec à Plouneventer ; en Côtes-d’Armor : l’Hôtellerie à Corseul (Bizien-Jaglin, Sorinas 2010, p. 87-106), Guernevan à Glomel, le grand Kermin à Pabu (Faulon 1995, p. 47) et la rocade d’agglomération briochine à Trégueux (Allen et alii. 2012, p. 1265) ; en Ille-et-Vilaine : Castel Saint-Martin, C.E.S. Echange – rue de Dinan, 10 rue de Dinan, rue Saint-Louis et l’hôpital Ambroise Paré à Rennes (Pouille 2008, p. 438), Le Bas-Rouault à Tressé (Le Ny 1993) ; en Morbihan : le Clos-Macé à Rieux (Triste, Daré 2006), la Zac de Lobréont (Triste, Daré 2007) et Liscorno à (Daré, Triste 2014). Outre les opérations de fouilles, aucune recherche de prospection sur cette problématique n’a encore été entreprise, et les analyses en laboratoire sont encore rares. On mentionnera deux études pétrographiques réalisées par A.-L. Manson pour le site de la Rocade d’agglomération briochine à Trégueux en Côte-d’Armor (Allen et alii. 2012, p. 1265-1289) et par I. Brunie pour le groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur en Morbihan (Daré, Triste 2014). D’autres analyses ont été réalisées dans le cadre de projet de recherches diachroniques (Giot, Querré 1996 ; Gehres 2016). 20 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 05. Rieux (56), Le Clos Macé. Vue du sondage 1 en cours de décapage le 31 juillet 2014 (L. Fournier ® CERAM).

Fig. 07. Rieux (56), Le Clos Macé. Vue d’ensemble du sondage 2 en début de fouille. Le four de potiers apparaît au premier plan (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 06. Rieux (56), Le Clos Macé. Vue d’ensemble du sondage 1 à l’issue du décapage. On distingue plusieurs alignements de pierres affleurant (I. Brunie ® CERAM). un second temps après avoir observé la circulation intensive au niveau de la rue4, avec notamment le passage de nombreux camions, en raison de travaux de voirie sur l’axe Vannes-Redon (Fig. 08). La fouille stratigraphique a été poursuivie manuellement et aussi complète que possible. Les limites des structures, difficilement visibles par simples contrastes de couleurs, ont été repérées le plus souvent par la présence d’abondants débris de construction et de mobiliers. Après vérification, les faits relevés sans mobiliers archéologiques se sont avérés être le plus souvent des anomalies géologiques et ont été annulés. Par ailleurs, suite au décapage, il est vite apparu que les structures du sondage 1 se trouvaient circonscrites dans l’emprise d’une grande excavation longue de 9,60 m et large de 1,76 à 2,55 m. Un sondage manuel a permis de déterminer sa profondeur à 1,47 m à son extrémité ouest. Une pelle mécanique est intervenue le 25 août pour effectuer une section complète5. Le niveau cendreux du sondage 1 observé en 2006 s’est révélé riche en déchets métallurgiques et objets en fer en position secondaire. La découverte de ce type de mobilier n’était pas prévue, et les moyens financiers de l’opération n’ont pas permis d’engager leur étude en post-fouilles. Plusieurs prélèvements de sédiments de ce contexte ont été sauvegardés pour être mis à disposition de spécialistes en paléosidérurgie pour des études ultérieures. De même, des prélèvements de sédiments charbonneux ont été réalisés au niveau

4 Nous remercions l’intervention rapide des services techniques de la mairie de Rieux. 5 Nous tenons ici à remercier vivement M. Morgan Guerin, de l’entreprise de terrassement EURL, pour cette intervention non facturée. 21 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 08. Rieux (56), Le Clos Macé. Signalisation du chantier (I. Brunie ® CERAM). du four du sondage 2 en vue d’éventuelles analyses anthracologiques et datations par radiocarbone. Au cours de cette opération archéologique, 31 fouilleurs bénévoles du Céram se sont relayés sur le chantier par équipes de deux à dix personnes. Le rebouchage mécanique a été pris en charge par la municipalité de Rieux. Il a été réalisé lors de l’entretien des fossés de drainage de la voirie le 28 mai 2015.

1.1.3. Recouvrement des vestiges, perturbations et aménagements récents L’épaisseur des horizons superficiels ôtés durant la phase de décapage variait, du sud vers le nord, entre 0,80 m et 0,25 m pour le sondage 1 et entre 0,35 m et 0,20 m pour le sondage 2. Les vestiges gallo-romains sont recouverts par une couche de terre végétale contenant des terres cuites architecturales très fractionnées et quelques tessons de céramiques antique, médiévale et moderne/contemporaine. Le degré de perturbations moderne et contemporaine, tout comme la représentation de la période médiévale, se sont avérés relativement faibles. Le cadastre napoléonien (1812)6 et les photos aériennes depuis 19487 montrent que la parcelle YV 43 est restée en champ, clôturée épisodiquement d’une haie d’arbres ou d’arbustes à la limite avec la parcelle YV 42 et la rue Romaine. Un arbre était encore en place dans l’angle sud- ouest de la parcelle YV 43 en 2013. Deux creusements vraisemblablement de la fin de la période médiévale ou d’époque moderne ont recoupé les niveaux antiques du sondage 1. Plus récemment, le creusement assez profond des fossés bordiers de la route construite en 2006 a percé ponctuellement les vestiges gallo-romains.

D’une manière générale, ces perturbations nuisent peu à la lecture en plan du site (Fig. 09). N

Sondage 1 Fossé de voirie

ST5202 Route Fossé de voirie ST5204 aménagée en 2006 Sondage 2

Trottoir

0 1 5 m

Fig. 09. Rieux (56), Le Clos Macé. Localisation des perturbations (trame gris foncé) ayant occasionnées des dégâts aux vestiges antiques (trame gris clair) (I. Brunie ® CERAM).

6 Archives du Morbihan : Section E de Saint-Mélaine, 1re feuille, échelle 1/2 500, parcelles n° 1-476 [1812]. 7 Cf. le site de l’IGN : https://remonterletemps.ign.fr (par exemple, le cliché du 6 mars 1966 : https:// remonterletemps.ign.fr/telecharger?x=-2.107045&y=47.597785&z=15&layer=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS. MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&demat=DEMAT.PVA$GEOPORTAIL:DEMAT;PHOTOS&missionId=missio ns.4975709). 22 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 1.1.4. Le site à l’issue du décapage : état de conservation et nature de l’occupation antique Au terme du décapage, les vestiges archéologiques des deux sondages sont apparus très arasés et se limitent principalement à des structures en creux (fosses, fossés, trous d’ancrage de poteaux). Au niveau du sondage 1, la présence de deux grandes fosses d’extraction de matériaux creusées dans la partie méridionale du terrain a permis de piéger des niveaux d’occupation antiques par un phénomène de tassement. Les restes de constructions constituées alignements de pierres ont ainsi été conservés uniquement dans l’emprise de ces fosses (Fig. 06). Elles correspondent aux fondations d’architectures légères de terre et de bois. Leurs orientations, de même que celles des deux grandes fosses, respectent globalement le tracé de la rue Romaine. Aucune autre structure antique n’a été détectée sur la surface du sondage 1. Le sondage 2 dévoile un ensemble de structures signalées le plus souvent par des concentrations de débris de tuiles et de mobiliers réparties sur toute la surface de fouilles. Les limites de la chambre de chauffe du four de potier repéré en 2006 sont apparues très nettement sur le même plan (Fig. 07). Au final, la séquence antique est très faible, voire absente notamment dans la partie septentrionale du sondage 1. Du point de vue de la stratigraphie, ce site est davantage comparable à un milieu rural plutôt qu’à un contexte urbain.

1.1.5. Méthodes d’enregistrement et de relevé Les unités stratigraphiques (US) et les faits ont été enregistrés sur le terrain au moyen de fiches individuelles détaillées. Une numérotation des US a été adoptée à partir de 5000 pour le sondage 1 et à partir de 6000 pour le sondage 2, afin de les différencier des US attribuées lors du relevé des structures en 2006 (Triste, Daré 2006). Les numéros de faits reprennent le numéro d’une des US qui le composent – notamment, pour les structures en creux, le numéro de creusement –, en y adjoignant un préfixe en fonction de la nature du fait (FS : fosse ; FO : fossé ; SB : structure bâtie indéterminée ; FR : four ; PT : puits ; PO : trou de poteau ; ST : structure au sens large). Les solins/fondations de mur sont numérotés de 1 à N avec le préfixe SO. La surface des sondages 1 et 2 a été découpée en plusieurs secteurs pour pouvoir répartir au mieux les équipes de fouilleurs bénévoles parfois très nombreux. Ce découpage arbitraire a été réalisé en fonction des principales structures et concentrations de mobiliers observées au décapage. Le sondage 1 a été divisé en trois secteurs (Fig. 10) : • Le secteur 1 est délimité par les solins SO3 et SO4 et s’étend jusqu’à la limite méridionale du sondage. Les US ont été numérotées à partir de 5100. • Le secteur 2 comprend la zone entre les solins SO2 et SO3 et la zone au nord du solin SO4. Les US ont été numérotée à partir de 5200. • Le secteur 3 couvre la partie ouest du sondage jusqu’au solin SO2. Les US ont été numérotées à partir de 5300. Pour le sondage 2 : • Les numéros à partir de 6000 et 6100 ont été attribués aux US du décapage et des nettoyages de surface. • Les numéros à partir de 6200, 6300, 6400, 6500, 6600 ont été attribués aux structures dégagées du sud au nord (les numéros à partir de 6500 correspondent au four de potier). • Les numéros à partir de 6800 ont été attribués au sondage du puits.

La majorité des plans et des coupes ont été dessinés directement sur le terrain à l’échelle 1/10e ou 1/20e (Fig. 11). Deux relevés en plan du four, avec la sole en place puis en fin de fouilles, ont été réalisés avec la méthode de relevés photogrammétriques8. L’ensemble des vestiges ont faits l’objet d’une couverture photographique numérique systématique au fur et à mesure de l’avancement de la fouille. L’emprise des sondages, les vestiges et les coupes ont été relevés à l’aide d’un tachéomètre9. L’ensemble des points (calculés en X, Y, Z) a été recalé par rapport au cadastre local10 et rattaché au NGF11.

8 Nous remerciant vivement Cl. Le Guédard pour avoir assuré le traitement photogramétrique. 9 Suite à un problème d’ordre technique, les données relevées au tachéomètre au mois d’octobre ont été perdues. Cela concerne essentiellement les points de niveau de la fosse FS 5430-2 en fin de fouille et du sondage du puits PT 6810. 10 Cf. note 1. 11 Le repère de nivellement utilisé (matricule : O.K.M3 - 34b) se situe sur le mur de façade ouest de l’église de Rieux, en face de la place de l’église (https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/reseau-de-nivellement).

23 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé N

Secteur 3

Secteur non fouillé

Secteur 2

SO1

SO4

SO2 SO3 Secteur 1

0 1 5 m

Fig. 10. Rieux, Le Clos Macé. Les secteurs du sondage 1. N

Sondage 1

Vestiges gallo-romains fouillés Sondage mécanique Coupe Limite de fouille 0 1 5 m Sondage 2

Fig. 11. Rieux (56), Le Clos Macé. Localisation des coupes stratigraphiques réalisées dans les deux sondages et emplacement du sondage mécanique pratiqué le 25 août 2014 (I. Brunie ® CERAM). 24 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 1.2. La post-fouille

L’ensemble du matériel prélevé sur le terrain a été transporté au dépôt archéologique du Morbihan à Vannes pour son traitement en post-fouille. Après l’opération de sondages, plusieurs séances de lavage, de remontage, d’inventaire et de conditionnement du mobilier ont été organisées de 2014 à 2017 pour faire participer les bénévoles du Céram. L’inventaire et le conditionnement ont suivi les prescriptions du «protocole pour la conservation, le conditionnement, l’inventaire et la remise du mobilier archéologique issu des opérations préventives et programmées» édité en 2015 par le SRA Bretagne12. Les données de l’inventaire ont été mises au propre sur le logiciel Microsoft Office Excel. La documentation de terrain (plans, minutes, photographies) a été traitée, mise au net, organisée et archivée. L’étude de la céramique et du verre a été effectuée par Isabelle Brunie. Dominique Taquet, vice- président du Céram, a apporté son aide à l’analyse des graffites découverts sur de nombreux tessons de céramique. Une grande partie des éléments céramiques ainsi qu’une meule ont été dessinés au moment de l’inventaire par Jean-Luc Daré, dessinateur au Céram. D’autres dessins de mobiliers ont été réalisés par la suite par Isabelle Brunie pour compléter les études spécialisées. Les déchets métallurgiques (notamment les scories et les culots de forge) et les objets en fer n’ont pas fait l’objet d’analyse. Une radiographie des objets en fer (en dehors des clous clairement identifiés) a néanmoins été réalisée par le laboratoire Arc’Antique pour pouvoir mieux les caractériser.

12 Le document est téléchargeable sur la page : http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Bretagne/Aides-et- demarches/Archeologie-architecture-archives-musee-patrimoine/Archeologie 25 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 1.3. Les opérations de médiation et de valorisation

1.3.1. Porte-ouverte et expositions grand public Un après-midi porte-ouverte du chantier archéologique a été organisé le vendredi 29 août 2014 (Fig. 12). Neuf fouilleurs bénévoles ont participé à la préparation de l’accessibilité du chantier et à l’accueil du public. Des visites guidées et commentées du site ont été réalisées par I. Brunie et S. Daré. Cet événement, qui a fait l’objet de plusieurs articles de presse, a attiré plus de 150 visiteurs.

Dans le cadre des journées nationales de l’archéologie de 2015, le CERAM a mis en place à la médiathèque de Rieux une exposition sur la fouille du site du Clos Macé ainsi que sur le château de Rieux (Fig. 13). Du 16 juin au 31 juillet 2015, une sélection d’objets gallo-romains et médiévaux a été présentée dans deux vitrines accompagnée d’une vingtaine de photographies et d’un poster sur de la fouille. Une conférence grand public s’est tenue le vendredi 29 juin pour inaugurer la manifestation. Cet exposé a permis de présenter à une trentaine de personnes les premiers résultats de la fouille ainsi que les recherches effectuées sur le site du château Fig. 12. Présentation du site lors de la porte-ouverte de Rieux par le CERAM en 2013. organisée le 29 août 2014 (I. Brunie ® CERAM). Une nouvelle exposition sur les fouilles du site du Clos Macé a été organisée du 14 Septembre au 2 Novembre 2018 au Patiau, centre d’art et d’histoire céramique de Saint-Jean-la-Poterie (56) : «Fouilles d’un atelier de potier à Rieux» (Fig. 14).

1.3.2. Communications scientifiques Les premiers résultats sur l’espace de production de céramiques du site du Clos Macé ont fait l’objet d’un poster présenté au colloque international « Archéologie des espaces artisanaux. Fouiller et comprendre les gestes des potiers » tenu les 27 et 28 novembre 2014 à l’Université de Fig. 13. Exposition sur la fouille du site du Clos Macé dans Rennes 2. Un article a été publié dans les actes du le cadre des journées nationales de l’archéologie de 2015 à la colloque (Brunie 2019). médiathèque de Rieux (I. Brunie ® CERAM). La découverte de graffites épigraphiques au cours du traitement du mobilier a fait l’objet d’un poster présenté au colloque international Ductus (Association internationale pour l’étude des inscriptions mineures) qui s’est tenu du 22 au 24 octobre 2015 à Paris. Un article paraîtra sous peu dans les actes du colloque (Brunie, Taquet, à paraître).

Dernièrement, l’atelier de potiers et ses productions ainsi que l’ensemble des graffites du site ont été présentés sous la forme d’un poster dans le cadre de la rencontre annuelle organisée par la SFECAG (Société Française d’Étude de la Céramique Antique en Gaule) du 10 au 13 mai Fig. 14. Exposition sur les fouilles du site du Clos Macé 2018 à Reims. Un article a été publié dans les actes du 14 Septembre au 2 Novembre 2018 au centre d’art et d’histoire céramique de Saint-Jean-la-Poterie (56) (I. Brunie du colloque (Brunie 2018). ® CERAM). 26 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 1.4. Les contextes topographique et géologique

L’agglomération secondaire de Rieux est implantée à l’extrémité sud du versant est d’un vaste plateau appartenant aux de Lanvaux, délimité au sud et à l’est par un coude du fleuve Vilaine Fig.( 15). Les indices de sites antiques se répartissent du quartier de Saint-Léger, à une altitude de 45 m, jusqu’au château de Rieux, installé sur un promontoire de 15 m et surplombant la plaine alluviale à 5 m NGF. La vallée de la Vilaine présente une superficie importante de marais ou plaines humides formés de sédiments d’origine marine. Cette zone basse subissait l’influence des marées au-delà de Redon avant les travaux de régulation du fleuve et de ses crues dans les années 1970.

Le substrat du secteur du bourg de Rieux se compose principalement de schiste intercalé de niveaux gréseux et grauwackeux (Formation volcano-sédimentaire de Fégréac d’âge Llandovérien supérieur - Lodlowien)13 (Fig. 16). Les vestiges s’étendent notamment le long d’une bande relativement étroite de roches éruptives (rhyolites et tufs rhyolitiques), orientée sensiblement d’ouest en est, du lieu dit Beaulieu jusqu’au site de Bellion (Butte de Braud) à Fégréac, sur le versant opposé de la vallée de la Vilaine. Cette formation géologique crée un étranglement de la plaine alluviale, ce qui rend le franchissement du fleuve plus aisé à cet endroit. Immédiatement au sud de cette bande de rhyolites et de tufs rhyolitiques, le socle rocheux est recouvert par une série alluviale mise en place au Pléistocène (Terrasses de Rieux). Ce faciès, qui constitue le substrat du site du Clos Macé, se compose de sédiments gravelo-sableux stratifiés, faiblement indurés à meubles.

Le terrain du site du Clos Macé présente un profil vallonné avec une côte altimétrique qui varie, du sud au nord, de 26,55 m à 21,91 m NGF sur une distance de 81,74 m (pente de 5,7 %), puis qui remonte à 23,79 m NGF sur une distance de 28,12 m. Sur le substrat reposent des niveaux de terre à consistance limono- argileuse brun clair, d’épaisseur variable de 0,30 m à 0,80 m. Ils sont recouverts d’une couche de terre labourée de texture semblable, épaisse de 0,20 m, et interrompue localement par les aménagements du trottoir de la rue Romaine et des clôtures des propriétés contiguës.

N

Canal de Nantes à Brest

Vilaine

Isac

0 2 km

Légende : Voies antiques Emprise supposée de l’agglomération antique Altimétrie (NGF) : Rivières principales sur les communes de Rieux 0 80 m et Fégréac Courbes de niveaux : espacement 5 m Site du Clos-Macé

Fig. 15. La situation topographique et hydrographique autour de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac et du site du Clos Macé (données extraites de la BD alti-IGN) (I. Brunie ® CERAM).

13 Données issues de la carte géologiques au 1/50 000e (Redon 1984 ; http://infoterre.brgm.fr). 27 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

N

RIEUX FÉGRÉAC

0 2 km

Légende : Formation de Fégréac : Rhyolites et tufs rhyolitiques Vallée de la Vilaine - terrasses de Rieux : Alternance de Rieux (Llandovérien sup à Ludlowien) de lits gravelo-sableux et silto-argileux (Pléistocène) Formation de Fégréac : Schistes séricitiques et chloriteux, Galets et grès ferrugineux (Pliocène) wackes feldspathiques (Llandovérien sup à Ludlowien)

Formation de Fégréac : Phtanites (Llandovérien sup) Dépôts vaseux marins des vals de Vilaine, Oust et

Fig. 16. Localisation du site (étoile jaune) sur la carte géologique harmonisée 1/50 000 des départements du Morbihan et de Loire Atlantique (www.infoterre.brgm.fr). Seules sont données les légendes des formations géologiques au niveau de l’emprise supposée de l’agglomération antique sur les communes de Rieux et Fégréac (I. Brunie ® CERAM).

1.5. Le contexte archéologique

1.5.1. L’environnement du site avant la période antique Les plus anciennes traces d’occupation humaine sur les communes de Rieux et Fégréac se résument à la découverte fortuite de rares outils lithiques de la Préhistoire : une hache polie sur le secteur de Rieux (Le Cler 1994, p. 33), une hache polie (Maître 1887a, p. 10) et un outil en silex sur le site de Braud à Fégréac (Lisle du Dreneuc 1882, p. 156). Les données concernant la période protohistorique sont également ténues. Elles sont essentiellement issues des campagnes de prospections aériennes effectuées par G. Leroux depuis 1989. Ces recherches révèlent plusieurs systèmes d’enclos fossoyés attribuables, d’après leur morphologie, à l’âge du Fer. L’auteur n’exclu pas, toutefois, que certains sites puissent être d’époque antique ou qu’ils aient perduré jusqu’à cette période (Leroux 1989 ; 1993 ; 1997 ; 2004 ; 2006 ; 2010 ; 2011). En 2014, le CERAM a observé, à partir de données Lidar14, la présence d’une troisième ligne de fossés barrant le promontoire où est installé le château de Rieux (Fig. 17). Il est possible que ce système de défense corresponde à une phase antérieure à l’occupation médiévale, probablement de la période protohistorique (âge du Fer) (Daré, Dufay-Garel, Olivier 2015).

1.5.2. L’occupation antique de Rieux-Fégréac La première mention de vestiges antiques à Rieux et Fégréac revient à de F.-N. Baudot, dit Dubuisson- Aubenay, érudit et antiquaire de la première moitié du XVIIe s. Dans son «Itinéraire de Bretagne» (1636), il décrit le passage de la voie antique de Vannes à Nantes par Rieux et identifie cette dernière à la stationDuretie de la table de Peutinger (copie médiévale d’un itinéraire routier du IIIe ou du IVe s. ap. J.-C.). A Fégréac, il signale aussi la découverte de vestiges antiques sur la butte de Braud, mais doute de la présence d’une véritable occupation romaine à cet emplacement (Dubuisson-Aubenay 1636-1902, p. 143 et 145). 14 Les données Lidar exploitées sont initialement une commande de la DDTM du Morbihan pour dresser une cartographie complète et précise des zones littorales exposées aux risques de submersion. 28 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1316400 1316600 1316800

N 7168200 7168200

avant cour haute cour bâtiments conventuels

cloître

église 7168000 7168000

1316400 1316600 1316800 Département : MORBIHAN Légende : ligne défensive supplémentaire visible sur Commune : RIEUX le relevé LIDAR Site : Le château (EA 56 194 0001) tracé restitué de la ligne défensive Section : YR bâtiments et église du couvent des Feuille : 000 YR 01 Trinitaires d’après le cadastre naopléonien de Rieux (ADM 3 P 240/11). Échelle : 1/1000 maçonneries en élévation du château d’après le Coordonnées en projection : RGF93CC48 relevé effectué en 2013 cadastre.gouv.fr Altimétrie : ©2014 Ministère des Finances et des Comptes publics 3 23 m

Fig. 17. Plan du château de Rieux et proposition d’une ligne défensive supplémentaire à l’ouest du site castral au niveau de l’ancien couvent des Trinitaires sur fonds cadastral et topographique (LIDAR 56 - équidistances des courbes de niveaux : 0,50 m) (S. Daré ® CERAM).

D’après la table de Peutinger, Duretie correspond à une station entre les capitales de cité des Vénètes, Vannes/Darioritum, et des Namnètes, Nantes/Portunamnetu, à XX lieues de la première et à XXIX lieues de la seconde. Depuis Dubuisson-Aubenay, la détermination de l’emplacement de ce site, ainsi que du tracé de la voie de Vannes à Nantes, a fait l’objet de très nombreux écrits proposant différentes alternatives. Ce n’est qu’à partir du début du XXe s. que les auteurs s’accordent à restituer Duretie à Rieux, sur l’itinéraire de Vannes à Angers par Blain et Nantes15 (Fig. 18). Par ailleurs, la station pourrait se situer à la frontière des cités des Vénètes et des Namnètes. En effet, inférieur de la Vilaine est considérée comme la limite administrative présumé entre ces deux cités16. Cette position pose la problématique du cadre administratif de ce secteur (Rémy 2009, p. 33).

15 Marsille 1929, p. 24 ; André 1971, p. 23-25 ; Merlat 1955-1982, p. 88-89 ; Pape 1995, p. 81 ; Langouët 2000, p. 32 ; Galliou 2005, p. 55 ; Leroux 2004 ; Leroux 2005 ; Remy 2009, p. 11, 15-16 ; Provost, Philippe 2011, p. 82-85. Dans les études récentes, le site est qualifié de village rue (Galliou 2005, p. 111), de vicus (André 1971, p. 23-25), de vicus routier (Naas 1999, p. 211-212) ou encore de vicus sanctuaire double, avec fonction routière (Provost 1993, p. 150). 16 La détermination de la frontière entre ces deux cités reste hypothétique (Galliou 2017, p. 12-13). 29 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 18. Carte des voies terrestres antiques entre les villes de Vannes, Nantes et Angers (I. Brunie ® CERAM).

Les données archéologiques sur l’agglomération gallo-romaine de Rieux-Fégréac proviennent pour l’essentiel des recherches effectuées au XIXe s. Les traces d’une occupation antique ont d’abord été mises en évidence à Fégréac, et plus précisément sur les bords de la Vilaine, en suivant l’itinéraire de Blain à Vannes. Les premiers inventaires archéologiques, entrepris par L.-M. Bizeul et F.-M. Cayot- Délandre dans les années 1840, recensent de nombreux secteurs couverts de fragments de tuiles et de briques uniquement à Fégréac : au niveau de la chapelle Saint-Jacques et des villages du Pâtis, d’Henrieux et de , sur les pentes de la butte Saint-Jacques (butte de Braud) et sur les terrains qui mènent jusqu’à l’écluse des Bellions (Bizeul 1843 ; Cayot-Délandre 1847). En 1861 et 1872, L. Nicolazo de Barmon publie de nouvelles découvertes sur son domaine de la Touche-Saint-Joseph (Barmon 1861 ; 1872), et en 1867, la Société des lettres et sciences de Redon réalise une première fouille non localisée d’un édifie décoré d’enduits peints rouge (Desmars 1867, p. 139). En 1887, L. Maître, archiviste de la Loire-Inférieure, apporte sans conteste la plus grande contribution à la connaissance du site, en dirigeant notamment deux fouilles au village de la Rochelle et sur la butte de Braud (Fig. 19). Sur ces sites, il met au jour deux vastes ensembles de bâtiments gallo-romains ordonnés autour d’une cour17. L. Maître complète ses investigations par des prospections et sondages sur les parcelles attenantes et signale un puits, de possibles sépultures et peut-être des structures artisanales en relation avec l’activité de traitement du minerai de fer (scories) (Maître 1888).

N Butte de Braud La Rochelle

Foyer

Foyer

0 10 m

Fig. 19. Fégréac (44). Plans des édifices de la butte de Braud et de la Rochelle fouillés par L. Maître (I. Brunie ® CERAM d’après Maître 1887a).

17 L’interprétation de ces sites reste incertaine, en particulier pour celui de la butte de Braud par son importante dimension (minimum 3200 m2). Plusieurs hypothèses sont envisagées : domus, villa, sanctuaire ou lieu d’accueil et d’hébergement collectif. L’établissement de la Rochelle, d’une surface minimale de 450 m2, et équipé d’un petit balnéaire, peut être assimilé à une domus ou à la pars urbana d’une villa (Rémy 2009, p. 30 et 33). 30 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

A Rieux, les premiers vestiges attribués à la période antique sont décelés par l’abbé Marot, dans les années 1850, auprès semble-t-il du moulin de Saint-Léger. Par la suite, certains érudits comme L. Rosenzweig et J. Desmars reconnaissent la présence de nombreux fragments de tuiles romaines dans les champs autour du bourg sans plus de précision (Catalogue des monuments historiques du Morbihan 1856, Rosenzweig 1863, p. 170 ; Desmars 1867, p. 131). C’est encore à L. Maître que nous devons les principales informations. Après avoir exploré le secteur de Fégréac en 1887, il prospecte au sol toutes les parcelles du bourg de Rieux, depuis le château18 jusqu’au moulin de Saint-Léger. Il démontre ainsi la présence de vestiges antiques dans tout le village de part et d’autre de la rue principale. Des fouilles sont réalisées par lui dans un ensemble de parcelles nommées Château-Merlet, situé à proximité de l’église paroissiale, où il identifie un temple19 (Fig. 20).

Fig. 20. Rieux (56). Château-Merlet, plans du temple (Le Mené 1887).

L. Maître est le premier à associer les vestiges des rives de Rieux et de Fégréac pour supposer l’existence d’un agglomération bipartite, organisée le long de la voie Vannes-Angers/Nantes (Fig. 21). Il restitue l’emprise de la station antique sur environ 2 km de longueur, du moulin de Saint-Léger à Rieux à la chapelle Saint-Joseph de la Touche à Fégréac, et jusqu’à 600 m de largeur sur le secteur de Fégréac (Maître 1888, p. 70). A Rieux, les vestiges se concentrent sur une largeur de 100 à 150 m environ de chaque côté de l’axe principal. Une seconde voie d’orientation nord-sud, de Rennes à Rieux et qui se prolonge peut-être en direction de Guérande (Eveillard 1991, p. 22 et 24), semble constituer un second axe d’urbanisation, du moins jusqu’au puits Saint- Martin au nord. Suite aux travaux de L. Maître, il faut attendre les années 1970 pour voir le lancement de nouvelles 18 La présence d’aménagements de cette période reste encore à préciser à l’emplacement du château de Rieux. Un sondage effectué par L. Maître en 1887, à l’extérieur du mur nord de l’enceinte, a révélé «à trois mètres de profondeur [...] des déblais et toujours des briques encastrées dans les murs et mêlées aux débris de toute sorte qu’on singulièrement élevé le promontoire.» (R. de Laigue, Archives de la société polymathique du Morbihan - manuscrit n°648). Pour L. Maître et R. de Laigue, ces matériaux attestent de la présence d’aménagements romains sur le promontoire. Mais ces observations n’ont pu être confirmées par les fouilles de T. Ruellan réalisées en 1980 et 1981 dans la partie nord-ouest du château. D’après le mobilier recueilli, les dégagements se sont arrêtés sur des niveaux postérieurs au XIIIe s. (Ruellan 1980 ; Ruellan 1981 ; Jeanneret 2016, p. 296). 19 Maître 1887a ; 1888 ; Le Mené 1887 ; Laigue 1887. Le plan de l’édifice est comparable à ceux de temples périptères connus en Bretagne et de la Loire, comme ceux de Jublains (), d’Aubigné-Racan () et de Mauve-sur-Loire (Loire-Atlantique). M. Monteil identifie le monument à un temple public (Rémy 2009, p.29 et fig. 21). 31 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

m N 500

Vers Nantes Vers et Angers 25 100 FÉGRÉAC 24 YB 1 0 155c YB 20 20 YA YA Voie ferrée Voie 23 Touche Saint-Joseph Touche 19 21

17 22 18 16 15

st ntes à Bre 13 : Chapelle Saint-Jacques / parcelle 14 : Butte de Braud (édifice public ?) 16 : Le Bellion / parcelle 17 : Le Bellion / parcelle 18 : Butte de Braud - Saint-Joseph 20 : la Touche 21 : Le Patis Saint-Joseph 15 : Le Bellion 19 : Le Patis et la 22 : La Rochelle (édifice avec petit balnéaire) 23 : La Métairie (Devals, Pirault 1991) 24 : Henrieux de Na 25 : Entre la Bande de Razette et le champs Lourmel nal Ca 14

13

E

N

I

A IL

58 à 62 LA V LA YV g » 12

Arènes Arènes 1 11 2 10 6 : les : la ferme des frescheaux 11 1 : moulin de St-Léger 2 : « sortie du bour 3 : rue romaine / parcelles 4 : four et structures fossoyées - le Clos-Macé 5 : le puits Saint-Martin 7 : le prieuré 8 : le presbytère 9 : temple de Rieux - «Château Merlet» Trinitaires 10 : le couvent des 12 : le château Commune de Rieux (Morbihan) : : Commune de Fégréac (Loire-Atlantique)

? Vers Rennes Vers 3 6 9 5 8 56

4 Vers Guérande Vers 7 4 4 45m 3 2 7 40 30 35 5 : 02 52 01 51 RIEUX 5 2. Altimétrie (NGF) 0 1 Emprise supposée de l’agglomération antique sur les communes de Rieux et Fégréac voie antique (tracé présumé) rivières et canaux cours d’eau le site du Clos-Macé entité archéologique gisement de surface ayant fait l’objet d’une gisement de surface ayant fait déclaration entre 1991 et 2010 et/ou de mobilier lieu de découverte structures sources bibliographiques antique, mentionné dans les

Vers Vannes Vers Légende : © C.E.R.A.M. 2014

Fig. 21. Le contexte antique de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac (I. Brunie ® CERAM). 32 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé recherches. Les données anciennes sont actualisées et complétées par des campagnes de prospections pédestre et aérienne20. Toutefois, le site de Rieux, fortement urbanisé, garde très peu de traces visibles de l’occupation antique. Seules trois entités archéologiques datées de cette période sont enregistrées à la base Patriarche du Ministère de la Culture et de la Communication : • Le fanum (EA 56 194 0002) dégagé par L. Maître en 1887, et dont la localisation reste approximative21. • Le site d’occupation et d’activités artisanales du Clos Macé (EA 56 194 0007), découvert fortuitement lors de travaux routiers en 2006 (Cf. 1.1.1. Introduction). Les vestiges se localisent en périphérie ouest de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac, à 250 m environ à l’ouest du fanum, au nord de la voie Vannes-Angers/Nantes. • La rue Romaine (EA 56 194 0015) qui reprend le tracé de la voie Vannes-Angers/Nantes. Cet itinéraire routier majeur à été récemment reconnu sur tout son parcours de Vannes à Rieux par A. Provost et É. Philippe : «Venant du territoire de la commune de Fégréac (Loire-Atlantique), la voie franchissait la Vilaine [...]. Après avoir longé le fleuve sur 200 m, la voie gagnait l’agglomération antique deDuretie , reprise par la route communale conduisant au bourg. Le sanctuaire du Château-Merlet est implanté au bord de la voie, côté nord. Au niveau de l’église de Rieux, la voie s’infléchit au nord-ouest, reprise par la voie communale n°1. A Saint-Léger, le tracé se prolonge au nord-ouest, matérialisé par une limite parcellaire.» (Provost, Philippe 2011, p. 82). Une colonne anépigraphique, probable borne milliaire conservée à l’extrémité ouest de bourg de Rieux22, pourrait constituer une preuve supplémentaire au passage de cette voie et confirmer son importance. Par ailleurs, la structure a été observée et analysée en différents points, à l’occasion de l’agrandissement de la route de Vannes à Redon (Merlat 1955- 1982) et plus récemment lors d’une fouille préventive sur la commune d’Allaire, à environ 5 km au nord-ouest du bourg de Rieux (Leroux 2005) (Fig. 22). Les récentes études confirment les premières observations de L. Maître sur la structure et l’emprise de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac. En l’état des connaissances, il s’avère difficile de reconnaître l’organisation urbanistique et son évolution. D’après le mobilier recueilli en prospection et les découvertes anciennes, le site antique de Rieux-Fégréac semble essentiellement occupé au cours du Haut-Empire, des règnes de Tibère (14-37 ap. J.-C.) à Postume (260-269 ap. J.-C.) (Remy 2009, p. 28).

1.5.3. Le territoire à la période antique Les agglomérations gallo-romaines avérées les plus proches du site de Rieux-Fégréac sont distantes de 22 km pour , au nord-ouest, de 25 km pour , au nord, et de 28 km pour Blain, au sud-est (Remy 2009, p. 31). A 8 km à l’ouest du site de Rieux-Fégréac, sur le tracé de la voie Vannes-Angers/Nantes, a été dégagé un fanum à la fin du XIXe s. et au début du XXe s. (Le Mené 1899, p. 17-20 ; Archives Paille - Musée Dobrée - Nantes). La découverte de plusieurs gisements d’époque gallo-romaine à proximité pose la question de l’installation d’une éventuelle agglomération secondaire à cet endroit (Daré, Dufay-Garel 2013). Sinon, le site pourrait dépendre d’une villa (Maligorne 2006, p.67). Les différentes campagnes de prospections menées dans les secteurs de Rieux et Fégréac et sur les communes environnantes, montrent une occupation dense du territoire à l’époque antique, en particulier le long des itinéraires routiers et sur les rives de la Vilaine et de ses affluents. S’ajoutent vraisemblablement à ces sites certains systèmes d’enclos fossoyés attribués à l’âge du Fer qui ont pu subsister à l’époque gallo-romaine.

1.5.4. L’occupation à la période médiévale Aucune donnée ne renseigne l’évolution du site de Rieux-Fégréac au cours de l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge, au moins jusqu’à la fin du IXe s. Dans le Cartulaire de Redon, Le château de Rieux 20 On citera principalement les prospections aériennes effectuées par J. Meissonnier et G. Leroux entre les années 1984 et 2011 (Leroux 1989 ; 1993 ; 1997 ; 2004 ; 2006 ; 2010 ; 2011), la prospection-inventaire de L. Pirault en 1987 (Pirault 1987), les recherches de Ch. Devals, L. Pirault et F. Goupils en 1991 à l’occasion d’un projet routier (Devals, Pirault 1991 ; Devals, Goupil 1991 ; Goupil, Devals 1991 ; Goupil 1991), et le réexamen des données anciennes du site de Rieux/Fégréac, complété par une prospection-inventaire sur Fégréac en 2009, dans le cadre d’un projet collectif de recherche sur les agglomérations secondaires de Bretagne et Pays de la Loire coordonné par M. Monteil (Rémy 2009). 21 L. Maître et J.-M. Le Mené indique que la fouille du temple s’est déroulée dans des jardins divisés portant les numéros 223, 224 et 225, et dénommés « Château Merlet » (Maître 1888, p. 73 ; Le Mené 1887, p. 190 ; Le Mené 1894, p. 297). Ces jardins correspondent aux parcelles YR-7 à 15 du cadastre de 2006. En 1890, R. de Laigue ajoute que l’édifice de trouvait à l’intersection des voies Vannes-Angers/Nantes et Rennes-Rieux/Guérande (Laigue 1890, p. 18). 22 Il s’agit d’une colonne en granite, légèrement tronconique et haute de 1,14 m. Cet élément, en deux fragments cimentés, a été renversé à la fin du XIXe s., et placé à l’angle des routes d’Allaire et de Béganne lors de travaux routiers en 1907 (De Laigue 1890, p. 18 ; Le Breton 1957, p. 16, n°1 ; Poilpré 2008, fiche 54). Son interprétation comme borne milliaire reste contestable (Éveillard 2016, p. 22). 33 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

N Commune de Redon Commune Commune de d’Allaire Saint-Jean- la-Poterie

Commune de Saint-Nicolas- de-Redon

Commune de Avessac

Commune de Rieux

Commune de Fégréac

Commune de Saint-Dolay Commune de Théhillac Commune de Sévérac 0 2 km

Légende : Entités archéologiques (carte archéologique nationale) : Voies antiques Opérations archéologiques Néolithique Pérodes médiévale et moderne Limites départementales préventives Protohistoire Époque indéterminée Limites communales Gallo-romain

Fig. 22. L’occupation archéologique du néolithique à l’époque moderne et l’emprise des opérations archéologiques préventives autour de l’agglomération secondaire Rieux-Fégréac d’après les données de la carte archéologique nationale (I. Brunie ® CERAM). est cité comme l’un des lieux de résidence d’Alain le Grand, comte de Vannes, à deux reprises en 888 et 89523. La mention d’une demeure royale à cet emplacement atteste vraisemblablement de la permanence de la voie entre le Vannetais et le Nantais au cours du haut Moyen Âge et de son rôle stratégique lié au contrôle du franchissement de la Vilaine. L’importance du site est en outre renforcée par la proximité de Redon, port majeur sur la Vilaine, où est fondée au IXe s. une puissante abbaye (Jeanneret 2016, p. 204 et 301). D’après les textes, Rieux est le centre d’une seigneurie dont le lignage remonte a minima au XIe s. Jusqu’à la fin du XIVe s., la famille de Rieux possède un territoire relativement réduit. Leurs possessions, répertoriées dans les aveux du XVe s. se composent des paroisses de Rieux, Allaire (qui intègre l’actuelle commune de Saint-Jean-la-Poterie, centre de production potière dès le XIe s.), Fégréac, Béganne, Glénac, Saint-Vincent(-sur-Oust), Saint-Jacut(-les-Pins), , Les Fougerêts, Saint-Martin(-sur-Oust), Saint- Congar, Saint-Gravé et . Il est intéressant de signaler la présence de Fégréac dans cette liste. Unique terre des Rieux sur la rive gauche de la Vilaine, elle témoigne d’une étonnante continuité depuis l’Antiquité. Ce maintien s’explique par le contrôle du passage du fleuve, charge qui n’a jamais été partagée avec une autre seigneurie (Jeanneret 2016, p. 204 à 208). La mise en place du château à l’extrémité est du bourg, sur un promontoire d’une dizaine de mètres qui surplombe directement le passage de la Vilaine, n’est pas datée précisément24. Un couvent de Trinitaires s’installe à proximité au milieu du XIVe s. Malgré sa situation sur un nœud routier important, l’agglomération de Rieux se resserre à l’époque médiévale, dans un parcellaire laniéré compris entre l’église Saint-Melaine

23 Cartulaire de Redon, Appendice, n° 51 : «in castello Reus» ; Cartulaire de Redon, Appendice, n° 266 : «ad castellum Reus». 24 Les sondages effectués en 1980 et 1981 par T. Ruellan dans la partie nord-ouest de la plateforme occupée par le château se sont arrêtés sur les derniers niveaux d’occupation postérieurs au XIIIe s. (Ruellan 1980 ; Ruellan 1981 ; Jeanneret 2016, p. 296 et note 783). 34 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

à l’ouest et l’espace castral à l’est (Jeanneret 2016, p. 517, fig. 65 et p. 542). Dans le courant du XVIe s., le château est ruiné et abandonné, et en 1630, Richelieu, abbé comandataire et l’abbaye de Redon et ministre de Louis XIII, ordonne sa destruction.

1.5.5. Le franchissement de la Vilaine Aucune donnée ne renseigne le ou les moyens de franchissement de la Vilaine pour la période antique. Néanmoins, l’importance de la voie Vannes-Angers/Nantes et la difficulté de trouver un passage sur le cours aval du fleuve permettent d’envisager un point de franchissement pérenne. A l’époque médiévale, l’installation d’une résidence royale sur le promontoire de Rieux vient confirmer la permanence du rôle stratégique du lieu et la conservation du passage entre Vannetais et Nantais. Les plus anciennes mentions connues, deux documents datés de 1282 et 1288, attestent de l’aménagement d’un pont en bois à hauteur de Rieux (Dom Morice, Preuves, I, col. 1058 ; Cartulaire de Redon, p. 657 (table des pièces appartenant aux archives de Redon)). Il s’agit alors d’un pont à tablier qui autorisait la navigabilité jusqu’au port de Redon (Ogée 1853, p. 678-679 ; Maître 1887b). Cette structure, maintenue au moins jusqu’en 1542, est par la suite remplacée par un bac (Ogée 1853, p. 679 ; Guigon, Ruellan 2009, p. 17, avec bibliographie complémentaire ; Goupil, Devals 1991). Les pieux d’encrage en bois, observés entre les XVIIe et XIXe siècles dans le prolongement du promontoire de Rieux à marée basse, constituent vraisemblablement les vestiges de cet aménagement fluvial25. A la fin du XIXe s., L. Maître entreprend l’exploration du lit de la Vilaine avec l’aide d’une équipe de dragueurs des Ponts et Chaussées. Ils mettent en évidence une barre de graviers et de pierres plates face à l’extrémité du promontoire de Rieux et de la chaussée du bac. Pour l’auteur, il s’agirait d’un gué mis en place au cours de l’Antiquité : «Dans les plus basses eaux, ce gué artificiel est aujourd’hui recouvert de 2 m d’eau. Il ne pouvait en être ainsi aux premiers siècles de notre ère, autrement il n’aurait pas pu être utilisé par les conquérants de la Gaule. Son existence nous amène à conclure, comme l’auteur des découvertes faites dans le golfe du Morbihan, que la mer autrefois se portait beaucoup moins sur les côtes de l’Armorique qu’aujourd’hui. Les eaux de la Vilaine étant moins refoulées, les Romains pouvaient passer en chariot avec 1 mètre, peut-être même avec 0,50 c. d’eau à marée basse.»26. Par ailleurs, L. Maître signale plusieurs pieux à deux endroits de la rive droite : parmi les pierres du probable gué et dans le prolongement du chemin montant chez les Trinitaires. Le premier ensemble serait attribué au pont des seigneurs de Rieux, tandis que le second correspondrait aux vestiges d’une cale d’embarquement (Maître 1888, p. 66). En 1991, une prospection subaquatique, réalisé sous la direction de F. Goupil et Ch. Devals, confirment la présence d’une chaussée empierrée au pied du château (Fig. 23). Cette structure, qui «a pu être suivie en descente progressive sur plus de la moitié du fleuve», est certainement de datation moderne. Des sondages effectués à la tarière ont montré l’existence d’un blocage de pierres appartenant peut-être à un état antérieur ou correspondant à un comblement destiné à stabiliser les structures en bois d’un pont (Devals, Goupil 1991, p. 26-33 ; Goupil 1991, p. 83).

25 Le premier à les signaler est Dubuisson-Aubenay (Dubuisson-Aubenay 1636-1902, p. 227 ; Bizeul 1843, p. 31- 32 ; Maître 1887a, 1887b). 26 Plusieurs travaux récents ont montrés l’existence de légères fluctuations du niveau marin sur les côtes atlantiques durant l’antiquité. Pour M.-Th. Morzadec-, A. Guilcher et B. Hallégouët, le niveau général de l’océan aurait été équivalent ou légèrement inférieur à celui que nous connaissons aujourd’hui avec un abaissement assez brutal d’au moins 2 m au cours de l’histoire impériale (Morzadec-Kerfourn 1974 ; Guilcher et Hallégouët 1991). 35 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 23. Documents relatifs au franchissement de la Vilaine entre Rieux et Fégréac (d’après Rémy 2009, fig. 11). 36 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2. Résultats archéologiques

2.1. Sondage 1 : les vestiges antiques

La réalisation du sondage 1 a permis l’étude de vestiges d’édifices antiques, bâtis sur sablières basses, dont les plans très partiels sont conservés dans l’emprise de deux grandes fosses d’extraction de matériaux qui se recoupent. Les constructions sont matérialisées par des alignements de pierre plus ou moins dégradés qui se sont retrouvés piégés dans le comblement des fosses par un phénomène de tassement. En outre, Certains niveaux ont livré une très grande quantité de rejets et de fragments de structures liés à une activité métallurgique. La présentation des vestiges s’organise en fonction de la séquence stratigraphique observée en différents points des deux grandes fosses d’extraction. Elle concerne, dans un premier temps, l’examen de ces deux fosses. Puis, dans un second temps, elle s’intéresse à l’analyse du bâti divisée en deux phases. Une dernière partie est consacrée à la description de la structure excavée ST5410 aperçue à l’extrémité est du sondage 1 et dont la connexion avec les fosses d’extraction a été détruite par les aménagements récents.

2.1.1. Les fosses FS5340-1 et FS5340-2 Les structures FS5340-1 et FS5340-2 forment un creusement oblong aux contours irréguliers (Fig. 24) qui se développe sur toute la longueur du sondage 1, parallèlement à la route communale qui passe au sud du site. La longueur totale est de 9,60 m et la largeur varie de 1,76 m à 2,55 m. La forme générale du creusement et les différences de remblaiement et de tassement entre les parties est et ouest témoignent de deux phases de terrassement distinctes.

2.1.1.1. La fosse FS5340-1 Une première phase de terrassement est opérée dans la partie ouest du sondage 1. Le creusement FS5340-1, de forme relativement linéaire, est conservé sur une longueur de 5,40 m. Il se situe à environ 0,60 m de la limite méridionale du sondage. Son orientation est de direction est-ouest. Un sondage mécanique pratiqué à l’extrémité ouest de la fosse a permis d’atteindre le fond à une profondeur de 1,47 m par rapport au niveau d’apparition du solin SO1 (Fig. 25). De ce côté, les parois sont sub-verticales en partie supérieure et se terminent en cuvette côté sud et en cloche côté nord. Le fond est plat. L’observation du comblement de la structure FS5340-1 indique un rythme de remplissage rapide avec un effet de litage bien net (Fig. 26 et 27). Les niveaux inférieurs sont constitués de sédiments argileux très compacts, de teinte gris-bleu à gris-vert entrecoupés de poches orangées, avec quelques blocs et galets surtout à la base (5353). Les niveaux supérieurs alternent des remblais hétérogènes et compacts d’argiles et de limons avec des inclusions de galets, de graviers et de fragments de végétaux en décomposition (5352 et 5350). Un tesson de céramique commune sombre tournée et un petit fragment d’objet en fer indéterminé ont été recueillis en début de fouille de l’US 5352. Par ailleurs, il apparaît en coupe que le remplissage s’est effectué depuis le sud en direction du nord.

2.1.1.2. La fosse FS5340-2 La fosse FS5430-2 se situe dans le prolongement de la fosse FS5340-1 en direction de l’est, légèrement décalée vers le nord (à une distance de 1,10 m de la limite méridionale du sondage 1). Son creusement coupe le bord est de la première fosse. Il présente une forme ovale de 4,40 m x 2,55 m. Deux sondages manuels ont été ouverts entre les solins SO3 et SO4 et à l’extrémité est de la fosse jusqu’à 1 m de profondeur par rapport au niveau d’apparition du solin SO4, sans atteindre le fond. Les parois sont sub-verticales, parfois évasées en partie sommitale côté sud (Fig. 28). Cette deuxième fosse est comblée d’une alternance de remblais limono-sableux brun-jaune ou argileux brun-gris foncé, comprenant quelques petits charbons et de petits galets (5139, 5138, 5137). Les US 5138 et 5137 ont livré du mobilier attribuable au Ier s. La présence de trois bols/jattes TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo. : Menez 75/81) en terra nigra ne permet pas de placer la constitution de ces dépôts avant les années 30 ap. J.-C. Comme pour la fosse FS5340-1, le pendage des couches indique que le remplissage s’est effectué depuis le sud en direction du nord. 37 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2 m

N 18,00 1 Cp SD1-5 18,43 0 1/50e 18,16 FS5340-2 Cp SD1-3 Cp SD1-6 18,36 18,35 Cp SD1-4 18,63 18,67 18,63 FS5340-1 18,79 18,49 18,34 18,55 Cp SD1-1 Cp SD1-2 18,46

cote d’altitude en m NGF vestiges antérieurs et postérieurs reconnus creusement (en pointillés : restitués) US de creusement localisation et numéro des coupes stratigraphiques limite de fouilles 18,34 Cp5 FS5340-1 Sondage 1 : plan des fosses

FS5340-1 et FS5340-2 (I. Brunie ® CERAM). Fig. 24. 38 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

E O 0 1 2 3 4 mètres

5342 18.76 m 5310 SO1 5501 5346 5348 5349 5350 Légende : limite de fouilles 5352 6810 US de creusement 6815 US de comblement/occupation FS5340-1 5353 bloc de pierre 17.29 m NGF terrain naturel : alluvions

Coupe SD1-1 0 1 2 m 1/40e N S 5310 : limon argileux brun moyen compact, avec quelques cailloux et tuiles épars 0 1 2 mètres 5342 : limon sableux brun foncé peu compact, avec quelques graviers et nodules d'argile cuite et fragments de tuile 5347 18.76 m 5346 : limon sableux brun moyen peu compact, avec quelques cailloutis SO1 5342 5347 : limon argileux brun moyen peu compact, avec quelques charbons 5346 5346 5348 : limon argileux noir peu compact, traces de bois 5348 5349 5349 : sédiment limono-sableux hétérogène variant du beige au gris clair 5350 avec des nuances ocres, peu compact, avec quelques charbons, galets et graviers et de rares nodules d'argile cuite 5350 : limon argileux brun moyen, peu compact, avec quelques sables, 5352 galets, graviers et charbons FS5340-1 5352 : sédiment argileux hétérogène brun-gris moyen compact, avec des galets, graviers et végétaux en décomposition. Au nord-est, dans la 5353 partie supérieure, apparaissent de nombreux lits de couleur rouille 5353 : sédiment argileux variant du gris-bleu au gris vert avec des nuances 17.29 m NGF rouilles, très compact, avec quelques blocs et galets surtout dans la partie inférieure Coupe SD1-2 5501 : paléosol, sédiment limono-argileux, brun clair à moyen, compact

Fig. 25. Sondage 1 : coupes stratigraphiques du creusement FS5340-1 (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 26. Sondage 1 : vue en coupe, depuis le sud, des niveaux supérieurs à l’extrémité ouest du creusement FS5340-1. Au sommet le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 27. Sondage 1 : vue en coupe, depuis l’ouest, du creusement FS5340-1. Au sommet le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM). 39 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

N S 0 1 2 3 4 mètres

18.65 m 5501 5205 5204

5135 5133 FS5340-2 5134 5139 17.67 m NGF Coupe SD1-3

N S 0 1 2 3 4 mètres

18.62 m 5100

SO4 5110 5501

5130 5132

FS5340-2 5135 5133 5136 5134 5137 5139 5138 17.52 m NGF Coupe SD1- 4

N S 0 1 2 3 4 5 mètres

5100

18.64 m 5121 SO4 5110 5501 5130

5133

FS5340-2 5134 5135 5138 5137 17.71 m NGF Coupe SD1-5

O E 0 1 2 mètres 0 1 2 m 1/40e 18.72 m 5204 5110 Légende : SO3 limite de fouilles bloc de pierre 5130 5133 5132 terre cuite architecturale 5134 6810 US de creusement 5133 scorie 6815 5135 5136 US de comblement/occupation céramique 5134 5137 17.50 m NGF terrain naturel : alluvions (limon, sable, galets, graviers, cailloutis 5138 et blocs de pierre) brun à rouge, compact) Coupe SD1-6

5100 : limon argileux brun moyen compact 5135 : sédiment argileux brun moyen peu compact, avec quelques sables et 5121 : limon argileux brun moyen compact, avec des fragments de tuiles et de graviers petits blocs de pierre 5136 : limon-sableux (un peu argileux) brun-orangé moyen peu compact, avec 5110 : limon argileux brun-gris compact, avec de nombreux fragments de tuiles et quelques graviers et petits charbons quelques blocs de pierre et galets 5137 : limon sableux brun-jaune moyen, avec quelques petits charbons et de petits 5130 : limon argileux brun noir foncé compact, cendreux et charbonneux, avec galets quelques cailloux et fragments de tuiles 5138 : sédiment argileux brun-gris foncé, avec des fragments de tuile 5132 : niveau limono-argileux et sableux ocre-orangé clair peu compact 5139 : limon sableux brun-jaune moyen 5133 : limon argileux beige à gris bleuté très compact, avec quelques galets et 5205 : limon argileux brun clair, compact nodules d'argile cuits 5501 : paléosol, sédiment limono-argileux, brun clair à moyen, compact 5134 : limon argileux légèrment sableux brun foncé peu compact, avec des charbons, de rares petits cailloux et de petits nodules d'argile cuits

Fig. 28. Sondage 1 : coupes stratigraphiques des niveaux supérieurs du creusement FS5340-2 (I. Brunie ® CERAM). 40 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.1.2. Une première unité construite sur solin : SO5 L’alignement de pierres sèches SO5, conservé sur 1,40 m de long (alti. de surface : 18,65 m à 18,32 m NGF) dans l’emprise de la fosse FS5340-1, est interprété comme un aménagement de type solin (Fig. 30 et 33). Il suit une orientation nord-est / sud-ouest perpendiculaire à l’axe longitudinale de la fosse FS5340-1 et de la rue Romaine. Les blocs de pierres qui le composent sont de nature géologique hétérogène (roches volcaniques, quartz et grès schisteux) et de différents gabarits. La largeur de l’alignement oscille entre 0,25 et 0,35 m. Le solin s’appuie contre la paroi sud de la fosse FS5340-1 et s’interrompt à 0,40 m de la paroi nord. Il repose directement sur le niveau 5350. Ce premier lambeau de construction est scellé par un remblai argilo-limoneux, brun foncé, riche en charbon et en mobilier (5134 = 5232). Ce niveau recouvre en grande partie la fosse FS5340-2 et s’étend jusqu’au solin SO5 (Fig. 31 et 32). Il fournit en majorité des éléments dont la chronologie s’étend des années 15/20 ap. J.-C. jusqu’aux deux premières décennies du IIe s. Un fragment de sigillée de la phase 4 de Lezoux offre un terminus post quem entre les années 70 à 110 ap. J.-C. En outre, ce comprend de nombreux fragments de scories de forge et d’objets en fer dont un compas.

SO2 SO1

Fig. 29. Sondage 1 : Apparition du solin SO5 sous les SO5 solins SO1 et SO2 (vue depuis le nord-ouest) (I. Brunie ® CERAM).

SO1 5346 5134 SO5 5349 5348

5350 FS5340-2

Fig. 30. Sondage 1 : vue du solin SO5 depuis l’est. Le Fig. 31. Sondage 1 : vue depuis le nord du solin SO5 et solin est directement aménagé sur l’US 5350 (I. Brunie des relations stratigraphiques avec les niveaux 5350 et ® CERAM). 5134 et le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM).

5134

SO1 SO5

Fig. 32. Sondage 1 : vue générale de l’US 5134 (Trait blanc : restitution de son emprise) et du solin SO5 (I. Brunie ® CERAM). 41 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2 m

N 1 0 1/50e 18,32 SO5 18,65

proposition de restitution bloc de pierre limite de fouilles numéro de fait cote d’altitude en m NGF vestiges antérieurs et postérieurs reconnus 18,34 SO5 Sondage 1 : plan

d’ensemble des vestiges du solin SO5 (I. Brunie ® CERAM). Fig. 33. 42 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.1.3. Une deuxième phase de construction sur solins : SO1, SO2, SO3 et SO4 Les niveaux de comblement supérieur des fosses FS5340-1 et FS5340-2 ont piégé une deuxième phase de construction matérialisée par quatre radiers de fondation, les solins SO1, SO2, SO3 et SO4. L’analyse permet de distinguer trois espaces appartenant vraisemblablement à deux ensembles construits séparés par un corridor étroit. Leurs plans sont très partiels et limités à l’emprise des fosses (Fig. 36). Ces nouveaux aménagements conservent la même orientation que le solin SO5. Le solin SO3 est érigé en premier directement sur l’US 5134 (= 5232) (Fig. 35). Il trace une limite d’orientation nord-ouest / sud-est (parallèle au solin SO5), à l’extrémité est de la fosse FS5340-1. Cet aménagement est formé d’un alignement de gros blocs de pierres (grès schisteux) de 0,30 à 0,40 m de large, disposés sur deux niveaux (Fig. 34) et conservé sur 1,80 m de long (alti. de surface : 18,78 m à 18,69 m NGF). Son installation précède l’apport d’épais remblais étalés dans l’emprise des creusements FS5340-1 et FS5340-2. Ils traduisent très probablement la volonté de niveler et d’assainir le terrain et de réduire les risques de désordre et d’affaissement liés aux fosses. Ces remblais accueillent les solins SO1, SO2 et SO4 et sont différenciés de part et d’autre du solin SO3.

SO2 5220

SO3

5133 ST5170 5134

5130

Fig. 34. Sondage 1 : vue depuis le sud-est du solin SO3 formé d’un alignement de gros blocs de pierres sur deux niveaux (I. Brunie ® CERAM).

5230 5134 5350

SO3

5205 5134

5133

Contour des fosses FS5340-1 et FS5340-2 5139

Fig. 35. Sondage 1 : vue depuis l’ouest du premier niveau de blocs de pierre du solin SO3 installé directement sur l’US 5134 (I. Brunie ® CERAM). 43 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2 m

N 1 18,66 0 1/50e 18,21 SO4 ST5180 18,69 18,73 PO5160 PO5162 SO3 Cp SD1-9 18,37 Cp SD1-7 18,72 ST5170 18,69 Cp SD1-8 18,78 18,62 18,75 18,70 18,79 18,76 SO2 18,87 18,75 18,70 18,76 18,77 18,88 SB5330 SO1 18,84 SB5320 18,76 18,76 proposition de restitution bloc de pierre US 5220 : niveau de cailloutis brun moyen très compact cote d’altitude en m NGF vestiges antérieurs et postérieurs reconnus numéro de fait limite de fouilles terre cuite architecturale trou de poteau/piquet localisation et numéro des coupes stratigraphiques

18,34 Cp5 SO5 SO1 et SO2 ) Sondage 1 : plan

d’ensemble des vestiges bâtiments 1 (les solins et 2 (les solins SO3 SO4 ) (I. Brunie ® CERAM). Fig. 36. 44 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

2.1.3.1. Le bâtiment 1 Les vestiges du bâtiment 1 sont conservés dans la partie ouest du sondage 1, à l’emplacement du creusement FS5340-1. Ils correspondent aux solins SO1 et SO2 accolés perpendiculairement délimitant ainsi deux espaces, l’un orienté au sud côté route, l’autre au nord (Fig. 36 et 37). Le solin le mieux conservé est le solin SO1 d’orientation nord-ouest / sud-est (alti. de surface : 18,76 m NGF). Il se compose d’un cordon de gros blocs de pierre de roches variées (roches volcaniques, quartz et grès schisteux) sur 4,20 m de long et 0,35 m de large, et parfois disposés sur deux niveaux en fonction de leur épaisseur. Plusieurs petits blocs de pierre et quelques fragments de tuiles et scories viennent se caler entre les gros blocs. Le solin SO1 se termine à l’est par une grande dalle (0,66 m x 0,41 m) qui vient s’accoler au solin SO2. Le solin SO2, d’orientation nord-est / sud-ouest (alti. de surface : 18,79 m à 18,70 m NGF), est formé de six blocs de forme et de nature géologique aussi diversifiées que pour le solinSO1 . Sa longueur conservée est de 1,50 m et sa largeur varie de 0,30 à 0,35 m. Il se superpose au solin SO5 avec un léger décalage de 0,20 m en direction de l’est. Le bloc à la jonction avec le solin SO1 est relativement de petite taille (0,30 m x 0,25 m), mais il se distingue par son épaisseur de 0,23 m. Ce dernier est prolongé au nord par une grande dalle rectangulaire (0,60 m x 0,30 m) qui repose sur de petits blocs. Il s’agit du seul bloc conservé du solin SO2 qui délimite l’espace nord du bâtiment 1. La concentration de grandes pierres à la jonction des deux solins trahie vraisemblablement l’emplacement d’un poteau cornier. Les deux solins du bâtiment 1 reposent sur un épais niveau de remblais d’installation de nature principalement limono-sableuse, compact, de teinte beige-jaune à gris clair (5349 = 5231 et 5346 = 5230), entrecoupé de poches limono-argileuses brun-noir, peu compactes, contenant des traces de bois et de charbons (5348, 5347) (Fig. 25 et 38).

SO2

SO1

Fig. 37. Sondage 1 : vue générale des solins SO1 et SO2 du bâtiment 1 (I. Brunie ® CERAM). 45 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

SO1 SO2

SO5

Fig. 38. Sondage 1 : vue en coupe, depuis le nord, des niveaux de remblais d’installation des solins SO1 et SO2. Le solin SO5 (recouvert par l’US 5134) apparaît en dessous (I. Brunie ® CERAM).

Une concentration de tuiles à rebord posées à plat face contre terre (SB5330) a été observée dans l’angle nord-est de l’espace sud du bâtiment 1 (Fig. 39). Cet aménagement, conservé sur 1,10 m de long et 0,50 m de large (alti. de surface : 18,87 m à 18,70 m NGF), est séparé des solins SO1 et SO2 par une ligne de petits moellons. Il est délimité à l’ouest par trois petits blocs semblables (SB5320) disposés en arc de cercle contre le solin SO1 (alti. de surface : 18,88 m à 18,78 m NGF). Cet ensemble repose sur un niveau de terre limoneuse brun moyen avec quelques graviers (5331). La structure SB5330 évoque une base de foyer27, bien que les tegulae n’apparaissent pas particulièrement usées ou altérées sous l’effet d’une source de chaleur.

Les quelques éléments de datation proviennent pour l’essentiel du niveau supérieur des remblais (5346 = 5230). Ils situent la phase d’aménagement du bâtiment 1 au cours du Ier s. jusqu’aux premières décennies du IIe s. ap. J.-C. On mentionnera notamment la présence d’un gobelet à parois fines de type Lez. 331, des formes en terra nigra (assiette TN-6, bols/jattes TN-2 / M 75/81), d’un vase de stockage de type Mougon en céramique commune claire et d’un bord d’une coupe côtelée Isings 3a / AR 2.1 en verre naturel bleu-vert. Le gobelet à parois fines pose un terminus post quem entre les années 70 et la premier quart du IIe s. Il est également intéressant de noter l’existence de deux panses en céramique à engobe blanc qui s’apparentent aux productions retrouvées au niveau du four FR6500 et du fossé FO6405 dans le secteur 2. Ce mobilier est associé à de nombreux fragments de clous en fer, quelques scories retrouvées à proximité du solin SO3 et une monnaie très détériorée en alliage cuivreux illisible. Le mobilier recueilli au niveau de l’US 5331 est comparable au lot des US 5346 et 5230.

Fig. 39. Sondage 1 : vue générale de la structure SB5330 formée de tuiles à rebord posées à plat, et délimitée à l’ouest par trois petits blocs (SB5320) disposées en arc de cercle contre le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM).

27 Cf. par exemple, pour comparaison, les foyers des bâtiments 1 et 4 du site de la rue de l’Argeunon à Corseul (Ferrette 2014, p. 50-52, cliché 7 et p. 66, fig. 27. 46 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

2.1.3.2. Le bâtiment 2 Les solins SO3 et SO4 formeraient l’angle nord-ouest d’un espace conservé dans l’emprise de la fosse FS5430-2 et appartenant à un second bâtiment (Fig. 36). La liaison entre les deux solins a été détruite postérieurement à l’abandon de l’habitat antique (Fig. 40). Le solin SO4 est construit à l’aide de gros blocs de pierre semblables à ceux du solin SO3. Ils sont disposés sur un niveau, calés par des blocs plus petits . L’alignement, orienté nord-ouest / sud-est (alti. de surface : 18,73 m à 18,64 m NGF), est conservé sur 1,60 m de long et mesure 0,25 m à 0,45 m de large. Il a été installé sur un apport de terre très épais qui couvre la surface de la fosse FS5340-2 et qui vient contre le solin SO3 (Fig. 28). Ce remblai d’installation est formé de deux couches (Fig. 42) : • L’US 5135 : sédiment argileux brun moyen peu compact, avec quelques sables et graviers, et du mobilier archéologique (66 tessons de céramique gallo-romaine, et de plus rares clous en fer, scories, objets lithiques et fragments de TCA). L’ensemble céramique rassemble des productions régionales (terra nigra, commune claire) et des importations (sigillée des ateliers de Montans) caractéristiques des contextes vannetais du Ier s. ap. J.-C., à partir des années 30, jusqu’aux premières décennies du IIe s. Une fine couche de limon-sableux (un peu argileux) brun-orangé moyen 5136( ) s’intercale par endroit entre cette US et le niveau 5134. • L’US 5133 : sédiment argileux compact dont la couleur varie du jaune-ocre (sous le solin SO4) au gris bleuté (sous l’US 5130 riche en dépôt organique et déchets métallurgiques).

5204 SO4 5205

SO3 5130 5110

Fig. 40. Sondage 1 : vue générale des solins SO3 et SO4 du bâtiment 2. Le creusement médiéval ou moderne ST5204 vient couper la liaison entre les deux solins (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 41. Sondage 1 : vue depuis l’ouest des vestiges des bâtiments 1 et 2 en cours de fouilles (I. Brunie ® CERAM).

SO4

5133

5135

Fig. 42. Sondage 1 : vue en coupe, depuis l’est, des niveaux de remblais d’instalation du solin SO4 (I. Brunie ® CERAM). 47 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Au sud-ouest de la couche 5133, deux empreintes circulaires de 0,05 cm de diamètre, PO5160 et PO5162, ont été repérées (Fig. 43). Elles forment une ligne parallèle distante d’environ 1 m du solin SO4. PO5162 et PO5160 se trouvant respectivement à 0,45 m et à 1,25 m du solin SO 3. PO5160 est profond de 0,20 m et PO5162 de seulement 0,05 m. L’emplacement de poteaux ou de piquets est envisagé. Un petit aménagement formé d’un gros bloc de pierre entouré côté ouest de six blocs plus petits ST5170 a été calé contre la base du solin SO3 (Fig. 45). Il se trouve légèrement enchâssé dans le niveau 5133. Le gros bloc, brisé d’un côté, offre une surface plate sur le dessus et des arrêtes émoussées et bien arrondies. La présence de nombreux déchets liés à la métallurgie du fer dans ce secteur permet d’envisager l’installation d’un petit support de frappe (enclume) (Pièters 2010). Comme le fer ne doit pas refroidir entre le foyer et son passage sur l’enclume, il est très probable qu’un foyer se trouvait à proximité immédiate, en dehors de l’emprise de la fosse FS5430-2. On notera que des fragments de plaques foyères ont été retrouvées dans l’US 5130. D’après la taille du bloc, de très petit gabarit (15,8 kg), ce support a dû servir pour de petites opérations comme la fabrication de clous.

5110

5130

PO5162 PO5160 5133

Fig. 43. Sondage 1 : vue depuis le sud des trous de poteaux ou de piquets Fig. 44. Sondage 1 : détail du amas de PO5160 et PO5162 (I. Brunie ® CERAM). pierres ST5180 (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 45. Sondage 1 : détail du petit aménagement ST5170 (I. Brunie ® CERAM). Un amas de cinq blocs de pierre ST5180 a été détecté sur le niveau 5133, contre la paroi sud de la fosse FS5340-2 (Fig. 44). Son agencement apparaît désordonné et ne permet pas de rattacher ses éléments à un aménagement particulier. L’espace encadré par les solins SO3 et SO4 est par la suite scellé par un dépôt de terre limono- argileuse, compacte, brun foncé à noir, riche en déchets métallurgiques (cendres, charbons, scories, culots de forge, battitures) et en objets en fer (5130). Cet apport est lui-même recouvert par un remblai hétérogène renfermant de très nombreux fragments de TCA, de blocs de pierre et de galets (5110) (Fig. 28). En outre, les US 5130 et 5110 livrent un abondant mobilier archéologique associé à des fragments de parois de structure de combustion et de plaques foyères. Les éléments de datation de l’US 5130 sont pour l’essentiel caractéristiques de la deuxième moitié du Ier s. et du début du IIe s. ap. J.-C. (sigillée, terra nigra, amphore, verre). La coupe à collerette semblable à la forme rare ou inédite n°17 des sigillées de Montans datée des années 100 à 225 ap. J.-C. (Martin 48 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1986) donne un terminus post quem à la constitution du dépôt au début du IIe s. Par ailleurs, le mobilier archéologique de l’US 5130 se démarque par la richesse des rejets métallurgiques liés au travail du fer. Ce niveau comprend 17,1 kg de scories ou culots de forge (674 fragments), 119 fragments de clous, une pointe de 26,7 cm de long et un crochet en fer. Les culots de forge, identifiables par leur forme (face supérieure plane et face inférieure convexe), résultent soit d’un travail d’épuration de masses brutes de fer, soit d’un travail d’élaboration et/ou de réparation d’objets. Ces rejets étaient mêlés à de nombreux fragments de parois en terre de structures de combustion, de plaques foyères et de TCA portant des traces de rubéfaction, et à quatre objets lithiques présentant des traces d’usure manifestes. Par sa taille et son poids, l’objet lithique n° inv. 065 était vraisemblablement un outil fixe disposé à même le sol ou sur un socle. Il correspond à un bloc de schiste sub- rectangulaire (0,45 x 0,17 m), épais de 0,05 m, pour un poids de 5, 280 kg. Le plan de pose apparaît concave. L’objet a été retrouvé fragmenté et incomplet (un angle est manquant). La surface de travail est creusée de deux dépressions qui ressortent très bien grâce au litage de la roche. La plus grande dépression s’étend sur 0,30 m de long pour une profondeur de 2,4 cm. La seconde dépression, à moitié conservée, est profonde de 0,8 cm. On observe également de fines rainures plus ou moins parallèles et peu profondes d’un côté de la pierre, au niveau de la plus grande dépression. Cet objet a probablement servi à polir des tôles ou des lames. Des blocs avec des dépressions comparables ont été identifiés sur le site métallurgique de Trécélin à Paimpont (35), pour la période des XIVe-XVIe s. (Vivet 2003, p. 21, fig. 17). Les trois autres objets lithiques (n° inv. 062, 063 et 064), de plus petite taille, sont vraisemblablement des polissoirs mobiles en quartz ou en grès. Ils présentent de multiples facettes régulières, généralement planes ou légèrement convexes. Leurs surfaces conservent des traces brunâtres d’oxydes métalliques. La présence du petit support de frappe ST5170 bien calé sur le niveau 5133 et le solin SO3 indique que cette pièce du bâtiment 2 devait correspondre à un atelier de forge, même si le foyer a été détruit. Les trous de piquets PO5160 et PO5162 laissent supposer un espace destiné au rangement ou à l’isolation de l’humidité de certains objets ou matériaux, ou encore à supporter un système d’éclairage. A moins que ces aménagements ne correspondent à une cloison séparant des zones de travail. Le remblais 5130 qui recouvre l’enclume ST5170 indique que celle-ci a été abandonnée alors que l’activité sidérurgique a continué, probablement dans la même pièce. Peut-être ont-ils voulu combler, dans un second temps, la dépression où était installée l’enclume ? Le niveau 5110 qui scelle l’US 5130 réunit un petit ensemble de céramiques caractéristiques des Ier et IIe s. avec l’intrusion de quelques fragments médiévales et modernes. La céramique sigillée apporte les repères chronologiques les plus précis. Contrairement aux lots précédents, les importations de Montans se font rares et celles de Gaule centrale prédominent. Le répertoire comprend une assiette Lez. 43 / Service Ve F et une coupe cylindrique Drag. 30. Ces formes sont produites de la fin du Ier s. ap. J.-C. jusque dans le courant du IIIe s. Elles sont particulièrement répandues au IIe s. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 112-118).

2.1.3.3. L’espace de séparation entre les bâtiments 1 et 2 L’espace de séparation entre le solin SO2 du bâtiment 1 et le solin SO3 du bâtiment 2 mesure de 0,30 m à 0,58 m. Il a été comblé par une couche de cailloutis brun moyen très compacte (5220) (Fig. 46) qui ne

SO3

5220

SO2

Fig. 46. Sondage 1 : vue générale de l’US 5220 entre les solins SO2 et SO3 (I. Brunie ® CERAM). 49 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé dépasse pas en hauteur le sommet des deux solins (alti. de surface 18,62 m NGF). L’US 5220 est séparée du niveau 5230 (= 5346) par quelques fragments de pierres et de TCA (5221) (Fig. 47 et 48).

E O S N Légende : 0 0.5 1 mètre 0 0.5 1 1.5 2 2.5 mètres limite de fouilles 6810 US de creusement 18.70 m SO2 5230 US de comblement/ 6815 SO3 5220 SO2 5220 5232 occupation 5221 5221 5231 5230 5350 18.18 m NGF 5231 bloc de pierre 5232 terrain naturel : Coupe SD1-8 Coupe SD1-7 alluvions

5110 : limon argileux brun-gris compact, avec de nombreux fragments de tuiles et quelques blocs de S N pierre et galets 0 0.5 1 mètre 5130 : limon argileux brun noir foncé compact, cendreux et charbonneux, avec quelques cailloux et fragments de tuiles 5170 : pierre (enclume) entourée de plusieurs petits blocs de pierres 18.51 m 5110 5205 5205 : limon argileux brun clair, compact 5130 5204 5220 : niveau de cailloutis brun moyen très compact 18.14 m NGF 5221 : niveau de quelques cailloux et fragments de tuiles ST5170 5230 : limon sableux brun moyen peu compact, avec quelques cailloutis, blocs de pierre et fragments de tuile Coupe SD1-9 5231 : limon argileux jaune clair compact, avec quelques graviers et de petits blocs 5232 : limon argileux légèrment sableux brun foncé peu compact, avec des charbons, de petits 0 1 2 m cailloux et de petits nodules d'argile cuits 5350 : limon argileux brun moyen, peu compact, avec quelques sables, galets, graviers et charbons 1/40e

Fig. 47. Sondage 1 : coupes stratigraphiques des niveaux entre les solins SO2 et SO3 et de la structure ST5170 (I. Brunie ® CERAM).

5220

SO3

5221 SO2

5230

5232

Fig. 48. Sondage 1 : vue en coupe, du sud-ouest, de l’US 5220 entre les solins SO2 et SO3 (I. Brunie ® CERAM). 50 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.1.4. La structure excavée ST5410 La structure excavée ST5410 a été repérée en coupe au niveau de la berne à l’extrémité est du sondage 1 (Fig. 49 et 50). Large de 1 m à l’ouverture, elle adopte un profil asymétrique avec une paroi nord oblique, une paroi sud avec un petit palier à mi-pente et un fond plat (Fig. 51). Elle a été creusée dans le substrat sur 0,40 m de profondeur. Sa connexion avec la fosse FS5340-2 a été détruite suite à l’aménagement de la route en 2006. Son comblement (5411) est un limon argileux brun moyen compact. Il est scellé par un niveau de terre mêlé à des matériaux issus de démolition tels que des blocs de pierre et des fragments de terre cuite architecturale

(5400). N

5410

ST5410

Cp SD1-9 Fig. 50. Sondage 1 : vue en coupe depuis 0 1 5 m l’ouest de la structure excavée ST5410 (I. éch. :1/100ème Brunie ® CERAM). limite de fouilles localisation et numéro creusement (en pointillés : restitués) Cp5 des coupes stratigraphiques FS5340-1 US de creusement vestiges antérieurs et ST5410 numéro de fait postérieurs reconnus

Fig. 49. Sondage 1 : plan d’ensemble de la structure excavée ST5410 (I. Brunie ® CERAM).

N S 0 1 2 3 4 5 mètres

19.46 m

5000

5501 18.45 m 5400

5410 5411 18.05 m NGF Coupe SD1-9

0 1 2 m 1/40e 5000 : Terre végétale et gravats (aménagement du trottoir) limite de fouilles 6810 US de creusement 5400 : Limon argileux brun-gris compact, avec des fragments de tuiles et des 6815 US de comblement/occupation blocs de pierre niveau de gravats récent 5411 : Limon argileux brun moyen compact, avec quelques petits bloc de pierre 5501 : paléosol, sédiment limono-argileux, brun clair à moyen, compact terrain naturel terre cuite architecturale galets/blocs au niveau du substrat

Fig. 51. Sondage 1 : coupe stratigraphique de la structure excavée ST5410 (I. Brunie ® CERAM). 51 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.2. Sondage 1 : Les traces de l’époque médiévale ou moderne ?

Deux creusements ST5202 et ST5204 (Fig. 9 et 52) viennent couper les niveaux gallo-romains conservés dans l’emprise des deux fosses FS5340-1 et FS5340-2. Les différences imperceptibles entre leurs comblements (respectivement les US 5203 et 5205) et le terrain naturel, de texture limono-argileuse brun clair compacte, n’ont pas permis de visualiser leurs plans. ST5202 perce plus précisément la paroi nord de la fosse FS5340-1, tandis que ST5205 coupe la jonction entre les solins SO3 et SO4 et se prolonge sous la berne au nord. Ces deux creusements présentent des profils évasés avec un fond en cuvette qui entame la partie supérieure du substrat. De rares tessons de céramique appartenant à des bols à oreilles à glaçure plombifère verte et à une production des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (XIVe-XVIIe s.) les datent de la fin de la période médiévale ou de l’époque moderne.

ST5202 ST5204

Fig. 52. Sondage 1 : vue d’ensemble des creusements ST5202 et ST5204 (contours soulignés en traits pointillés noirs) (I. Brunie ® CERAM). 52 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.3. Sondage 2 : les vestiges antiques

Le sondage 2 a permis d’étudier le four de potiers antique observé en 2006 et ses abords à l’intérieur d’une fenêtre d’intervention étroite. Plusieurs structures excavées, des fossés, des fosses et de probables trous de poteau, ont été relevés (Fig. 54). Ces aménagements, répartis sur l’ensemble de la zone étudiée, se trouvent le plus souvent sur un même plan sans relation stratigraphique entre elles. Un puits est également apparu dans la coupe du fossé bordier, au sud-est du sondage. La présentation des vestiges s’organise en fonction de la localisation des structures, du nord au sud, et se termine par le puits repéré en dehors de l’emprise du sondage 2. L’essentiel des vestiges mis au jour se rapporte au Haut-Empire (-27/284).

2.3.1. La structure excavée ST6620 Située dans l’angle nord-est du sondage 2 et recoupée au sud par le creusement de la fosse de travail du four FR6500, la structure excavée ST6620 n’a pu être étudiée dans son intégralité (Fig. 53). Sa paroi ouest, creusée dans le substrat, apparaît légèrement courbe et présente une orientation générale nord-ouest / sud-est. Son profil est évasé et irrégulier (Fig. 54). La profondeur maximale atteinte au niveau de la berne est du sondage 2 est de 1,20 m (Fig. 55). Deux strates de remplissage ont été observées. La strate inférieure (6626) correspond à une couche limono-sablonneuse orangée peut-être liée à un phénomène de comblement naturel (érosion des parois). La strate supérieure (6625), constituée, quant-à-elle, d’un limon sableux brun moyen avec du cailloutis et quelques blocs de pierre, a livré un petit fragment de terra nigra (milieu Ier s. - IIIe s. ap. J.-C.). Compte tenu de sa profondeur maximale connue, cette structure pourrait correspondre à une zone d’extraction de matériaux comme les fosses FS5340-1 et FS5340-2 du sondage 1. Son rebouchage est antérieure à l’installation du four de potiers FR6500.

Fig. 53. Sondage 2 : vue en coupe, depuis l’ouest, la structure excavée ST6620 recoupée par la fosse de travail du four de potiers FR6500 (I. Brunie ® CERAM). 53 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

N limite de fouilles

creusement Cp (en pointillés : restitués) SD2 - 1 FS5340-1 US de creusement 17,76 17,76 6620 17,03 localisation et numéro des 17,63 Cp5 coupes stratigraphiques 17,82 6610 16,95 17,78 18,34 cote d’altitude en m NGF Cp SD2 - 3 argile de liaison et lutage d’argile 17,77 contre les paroisdu four 17,82

6600 17,70 partie de la sole du four 17,30 17,90 17,19

17,92 6500 17,73 18,03 17,92 17,34 17,45

18,04 17,73 17,77 Cp SD2 - 4 17,80 17,50 18,08

17,58 18,08 17,92 18,09 Cp SD2 - 5

18,03

18,03

18,03 18,09 6410

18,13 18,13 18,14 17,90 18,11 6400 18,16 18,15

Cp SD2 - 2

18,31 18,23

Cp SD2 - 6

6250

18,14

18,22

18,16 6810 18,22 18,20

6256

Cp SD2 - 7 17,89

18,22 18,21

6260

18,32

18,35 18,27

Fig. 54. Sondage 2 : plan 6810 d’ensemble des vestiges 18,28 0 1 2 m antiques non phasés (I. 1/50e Brunie ® CERAM). 54 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

E O 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 mètres

18.02 m 6000

6100 Fossé bordier 6105

6625 Coupe SD2 - 1 6626 6620 17.03 m NGF

N S 0 0.5 1 1.5 2 2.5 mètres

18.02 m 6510 6615 6105 6605 6600 17.63 m NGF 6610 Coupe SD2-3

E O 0 0.5 1 1.5 2 2.5 mètres

18.08 m 6521-2 6521-2 6520 6510 6520 6525 6521-1 6520 6521-1 6522 6522 6500 6560 6523 6559 17.23 m NGF Coupe SD2-4 Légende :

limite de fouilles 6810 US de creusement N S 6815 US de comblement/occupation 0 0.5 1 1.5 2 2.5 mètres bloc de pierre argile de liaison et lutage d’argile 18.08 m 6510 6510 6521-2 6521-2 contre les parois du four 6520 6520 6500 partie de la sole du four 6525 6521-1 6521-1 6522 terrain naturel : alluvions 17.58 m NGF 6522

0 1 2 m Coupe SD2-5 1/40e

6000 : terre végétale et gravats très compacts 6521 : sole du four en argile rubéfiée gris-bleu foncé, avec quelques blocs de 6100 : limon sableux brun moyen très compact, avec de nombreux blocs/caillous pierre (6521-1 : partie effondrée ; 6521-2 : partie rattachée aux parois rubéfiés et de fragments de tuiles et quelques galets et charbons et au pilier central) 6105 : limon sableux brun moyen très compact, avec de nombreux blocs/caillous 6522 : niveau hétérogène peu compact, composé de terre argileuse brun 6605 : limon argileux brun foncé compact, avec galets, cailloutis et blocs de moyen, de fragments d'argile rubéfiés orangés et de charbons pierre 6523 : substrat rubéfié, rouge foncé, très compact, avec des inclusions de 6615 : limon sableux brun moyen compact, avec cailloutis et graviers charbons 6625 : limon sableux brun compact, avec du cailloutis 6525 : pilier de soutènement de la sole formé de blocs de quartz liés et 6626 : limon sableux brun compact, avec du cailloutis recouverts d'argile rubéfiée 6510 : parois du four FR 6500 en argile rubéfiée variant du brun-orangé à 6559 : limon argileux brun-rouge moyen compact, avec des nodules d'argile l'extérieur au gris foncé à l'intérieur jaune, quelques cailloutis et des fragments des parois du four 6520 : limon argileux brun moyen très compact, avec des inclusions d'ardoises, 6560 : limon sableux brun-gris foncé très compact de galets, de fragments de tuile et des blocs d'argile rubéfiés 6561 : argile rubéfiée avec des fragments de céramique 6562 : argile rubéfiée avec des fragments de céramique

Fig. 55. Sondage 2 : coupes stratigraphiques des structures ST6620, PO6610 et FO6600, et du four de potiers FR6500 (I. Brunie ® CERAM). 55 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé FS6282 terre cuite architecturale céramique US de creusement US de comblement/occupation limite de fouilles bloc de pierre terrain naturel : alluvions , et de la fosse la de et , 6810 6815 Légende : nombreux blocs/caillous rubéfiés et de fragments de tuiles et quelques galets charbons nombreux blocs/caillous de pierre, du cailloutis et des fragments tuiles nombreux blocs/caillous rubéfiés et de fragments de tuiles et quelques galets charbons cailloutis, galets et quelques charbons compact, avec de petits galets et des fragments tuile sables, cailloutis, blocs de pierre et fragments tuile inclusions d'ardoises, de galets, fragments tuile et des blocs d'argile rubéfiés des nodules d'argile jaune, quelques cailloutis et des fragments parois du four FO6256 2 m 6000 : terre végétale et gravats très compacts 6100 : limon sableux brun moyen très compact, avec de 6105 : limon sableux brun moyen très compact, avec de 6265 : limon sableux brun foncé compact, avec des blocs brun moyen compact, avec des galets 6283 : argile 6257 : limon sableux brun moyen très compact, avec de 6258 : limon sableux brun-ocre moyen compact, avec limoneuse et sableuse brun moyen peu 6259 : argile 6405 : limon sableux brun moyen compact brun moyen peu compact, avec 6415 : limon argileux 6520 : limon argileux brun moyen très compact, avec des 6559 : limon argileux brun-rouge moyen compact, avec 6625 : limon sableux brun compact, avec du cailloutis et FO6250 S 6105 S 1 13 mètres 6400 FO6400 , 6 6.5 mètres 6 6.5 6405 12.5 6282 6105 5.5 5.5 6283 12 6105 0

1/40e 6105 5 5 , des fossés des FR6500 , 6260 6410 11 11.5 6265 4 4.5 4 4.5 6415 du four de potiers de four du 10.5 6256 3.5 6000 3.5 6100 ST6410 , 10 6258 6100 6105 Coupe SD2 - 2 Coupe SD2 - 6 3 3 6000 9.5 6500 et ST6620 2.5 2.5 9 6259 6257 6105 2 2 6559-1 8.5 6559-2 1.5 1.5 8 1 1 6620 6520 7.5 6250 0.5 0.5 7 6625 coupes stratigraphiques des structures excavées structures des stratigraphiques coupes 0 0

N N 6.5 Sondage 2 : 2 Sondage

18.64 m 18.54 m 18.54 m 16.95 m NGF 17.89 m NGF 18.22 m NGF (I. Brunie ® CERAM). Fig. 56. 56 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.3.2. Le four de potier FR6500 En dépit de l’emprise réduite du secteur 2, il a été possible de fouiller intégralement la chambre de chauffe, l’alandier du four FR6500 et une petite partie de la fosse de travail (Fig. 57). La structure se positionne en contrebas dans la partie septentrionale du sondage, et donc relativement éloignée de la voie romaine. Aligné sur un axe nord-est / sud-ouest, le four est aménagé dans un creusement (FR6500) qui traverse le paléosol et la partie supérieure du substratum sur 0,50 m de profondeur (Fig. 55). La chambre de chauffe se trouve à l’ouest de la fosse de travail et présente un plan circulaire de 1,54 m de diamètre. Le fond est relativement plat avec une légère élévation à son extrémité au sud-ouest. La sole radiale (ST6521), façonnée en argile, repose sur un pilier central (ST6525) légèrement désaxé vers le sud et construit au moyen de gros blocs de pierre et d’argile (Fig. 63). Une couche d’argile indurée par la chaleur recouvre l’ensemble sur 2 à 4 cm d’épaisseur (ST6510) (Fig. 62). On y distingue encore nettement les traces de doigts des potiers qui l’ont installée (Fig. 64). La sole, suspendue à 0,42 m du fond, était effondrée dans sa moitié sud (ST6521-1) et légèrement affaissée dans sa moitié nord (ST6521-2) (Fig. 58). Au-dessus, les parois du laboratoire sont complètement arasées. Les fragments de sole les mieux conservés présentent sur leur face inférieure des empreintes indiquant sa mise en place sur une armature en bois (Fig. 65). L’état de dégradation de la sole, notamment dans la partie sud, ne permet pas de dénombrer précisément le nombre de rayons (16 ou 17 rayons ?). Des boudins d’argile lient chaque rayon en formant un anneau concentrique. L’alandier prend la forme d’un canal de 0,90 m de long sur 0,60 m de large. Le sol et les parois ont été usés par l’action du feu et ne conservent plus de revêtement argileux. Les traces de rubéfaction apparaissent intenses au niveau du fond (6523), en particulier à l’entrée du canal. Une fine couche brun-gris foncé, très compacte, tapisse la partie centrale du fond de l’alandier (ST6560). Elle est particulièrement érodée côté parois sans doute suite à l’entretien du four. Une réfection des parois nord (ST6561) et sud (ST6562) a été effectuée à l’entrée de l’alandier, au moyen d’argile et de tessons de cruches, réduisant son ouverture à seulement 0,30 m (Fig. 59). La voûte a été complètement détruite. Il semble probable qu’elle était façonnée en argile au regard des nombreux fragments de parois rubéfiés observés dans le niveau de comblement inférieur de l’alandier (6556). L’aire de chauffe n’a été fouillée que partiellement, sur une surface maximale de 1,05 m par 0,77 m. Son creusement (FR6500), qui forme un angle droit au nord, permet de supposer un plan quadrangulaire. Un premier niveau cendreux et charbonneux (6559), riche en tessons de céramiques déformés et desquamés, comble le fond de l’aire de chauffe et se déverse jusqu’à l’entrée de la chambre de chauffe. Ce niveau est traversé de fines lentilles d’argile jaune probablement rapportées pour assainir le sol de travail. Puis, une couche composée en grande partie de blocs d’argile rubéfiés, vraisemblablement des fragments de parois, et de tuiles, vient le recouvrir au niveau du canal de l’alandier (6522) et s’étend dans la chambre de chauffe. Ensuite, la sole s’est en partie effondrée sur la couche 6522, après être restée un certain temps à l’air libre comme le montre son état d’usure avancé (Fig. 60). Enfin, un remblai hétérogène 6520( ) scelle l’ensemble des parties excavées du four. D’après l’étude de la céramique, il est possible de proposer un fonctionnement du four dès le milieu du Ier siècle et son abandon à partir des années 70 jusqu’aux premières décennies du IIe s.

Fig. 57. Sondage 2 : vue d’ensemble du four FR6500 en cours de fouille. La sole radiale, en partie détruit, est soutenue par un pilier central (I. Brunie ® CERAM). 57 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 58. Sondage 2 : vue depuis le nord-est du four Fig. 59. Sondage 2 : vue depuis le nord-est du four FR6500 en cours de fouille. (I. Brunie ® CERAM). FR6500 en fin de fouille, avec au premier plan les réfections de l’alandier (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 60. Sondage 2 : détail des US 6521-1 (fragments de Fig. 61. Sondage 2 : vue depuis le nord-ouest de la sole effondrée) et 6522 (I. Brunie ® CERAM). chambre de chauffe en cours de fouille (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 62. Sondage 2 : vue en coupe de la paroi et du pilier Fig. 63. Sondage 2 : vue en coupe du pilier central (I. central (I. Brunie ® CERAM). Brunie ® CERAM). 58 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 64. Sondage 2 : traces de façonnage de la couche Fig. 65. Sondage 2 : fragment de sole avec d’argile qui recouvre les parois de la chambre de l’empreinte de l’armature en bois (I. Brunie ® chauffe (I. Brunie ® CERAM). CERAM).

2.3.3. Le trou de poteau PO6610 et le fossé FO6600 Le décapage de la zone au nord-ouest du four a permis de repérer un possible trou d’ancrage de poteau ou de piquet PO6610 isolé et un petit fossé FO6600 d’orientation est-ouest (Fig. 66) qui vient recouper l’angle nord de la fosse de travail FR6500 (Fig. 55). La section du trou PO6610 est circulaire et mesure entre 0,20 et 0,23 m de diamètre à son niveau d’apparition. Il a été creusé dans le substrat jusqu’à une profondeur de 0,15 m. Ses parois irrégulières sont sensiblement verticales, et se terminent sur un fond plat légèrement incliné vers le sud. Le fossé FO6600 est taillé selon un profil en cuvette de 0,30 m d’ouverture. Son fond présente un palier avec une profondeur qui varie de 0,07 m dans sa partie ouest à 0,15 m dans sa partie est. Ce dénivelé laisse envisager une fonction de drainage ou d’évacuation des eaux se déversant dans la fosse de travail FR6500. Ces deux structures présentent un même comblement : un sédiment limono-sableux brun moyen/foncé compact, avec cailloutis et graviers (respectivement 6605 et 6615) et sans mobilier archéologique. Ils ne se distinguent pas dans leur composition des couches 6105 et 6100 qui les recouvrent.

Fig. 66. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le nord du trou de poteau ou de piquet PO6610, du petit fossé FO6600 et du four FR6500 en cours de fouille (I. Brunie ® CERAM). 59 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.3.4. La structure excavée ST6410 Une structure excavée ST6410 est apparue en limite de la berne ouest du sondage 2 (Fig. 56 et 67), entre le four FR6500 et le fossé FS6400. Son remplissage (6415) a livré de nombreux blocs de pierre et fragments de tegulae, et deux tessons gallo-romains, dont un bord d’un bol/jatte TN-2 (équivalence typologique : M 75/81) en terra nigra. Ces éléments restent insuffisants pour établir une datation précise.

2.3.5. Le fossé FO6400 Le fossé FO6400 se situe à 1,45 m au sud du four de potiers FR6500, et s’oriente selon un axe est- ouest (Fig. 68). Son creusement, taillé dans le substrat, se caractérise par un fond irrégulier, étroit et en cuvette, et des bords évasés (Fig. 56). Il présente une ouverture de 0,36 m de largeur, pour une profondeur conservée de 0,06 m. Son comblement (6405), constitué d’un limon sableux brun moyen compact, comporte presque exclusivement des fragments de cruches à lèvre en amande à engobe blanc semblables à la production du four FR6500 (seconde moitié Ier s. - premières décennies IIe s.). Les tessons, malgré leur état très fragmentaire et usé, ne montrent toutefois pas de traces d’accident de cuisson. Il est intéressant de noter l’orientation sensiblement parallèle des fossés FO6400 et FO6600, bien que leurs morphologies diffèrent.

Fig. 67. Sondage 2 : vue en coupe depuis l’est Fig. 68. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le nord du fossé FO6400 de la structure excavée ST6410 (I. Brunie ® (I. Brunie ® CERAM). CERAM).

2.3.6. Les fossés FO6250 et FO6256 Les fossés FO6250 et FO6256 sont deux creusements accolés parallèles, de direction nord-est / sud- ouest (Fig. 69 et 70). Ils s’interrompent respectivement à une distance de 1,5 m et 3,35 m de la berne ouest. Ces creusements présentent des parois évasées et des fonds plats taillés dans le substrat (Fig. 56). Seule l’ouverture du fossé FO6256 a pu être mesurée, elle correspond à 0,45 m en moyenne sur toute sa longueur connue. La profondeur des fossés FO6250 et FO6256 sont respectivement 0,35 m et 0,44 m. Le fond de ces deux fossés est recouvert d’une couche d’argile limoneuse et sableuse, brun moyen, peu compact, avec de petits galets et des fragments de tuile (6259). Une couche limono-sableuse brun-ocre moyen compact, avec du cailloutis, des galets et quelques charbons (6258) se place au-dessus de ce niveau uniquement du côté du creusement FO6256, avec une tegula complète et des imbrices à l’interface. L’ensemble de ces comblements est scellé par une couche limono-sableuse brun moyen très compact, comprenant de nombreux blocs de pierre rubéfiés, de nombreux fragments de tuiles (tegulae et imbrices), quelques galets et charbons (6255 = 6257). Les US 6255 et 6257 totalisent 179 tessons de céramique gallo-romaine, quatre fragments d’une figurine d’une déesse-mère en terre cuite blanche, un fragment de récipient en verre et de nombreux clous. Les principaux éléments de datation sont apportés par la sigillée du Centre Gaule, avec une coupelle Drag. 33, une coupe à collerette Drag. 38 et un mortier Lez. 97 datables de la phase 7 de Lezoux (170 à 240 ap. J.-C.). On remarquera la rareté et le mauvais état de conservation de la céramique à engobe blanc. Ces éléments pourraient être considérés comme du matériel résiduel. De part l’abondance des matériaux de démolition, les creusements FO6250 et FO6256 pourraient correspondre à des tranchées de récupération de bâtiments. La rareté des moellons et l’absence de mortier de chaux semblent indiquer une architecture légère à l’image de celle reconnue dans le sondage 1. 60 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Fig. 69. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le sud Fig. 70. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le sud des fossés des fossés FO6250 et FO6256 et des fosses FS6282 FO6250 et FO6256 et des fosses FS6282 et FS6260 en fin de et FS6260 en cours de fouille (I. Brunie ® CERAM). fouille (I. Brunie ® CERAM).

2.3.7. La fosse FS6282 La fosse FS6282 se trouve en limite sud-ouest du sondage 2, contre la berne ouest. Elle présente un plan circulaire de 0,37 m de diamètre à l’apparition et un fond plat (Fig. 56). Sa profondeur est de 0,23 m. Le comblement est constitué d’un sédiment semblable à l’US 6105 qui la recouvre et ne livre aucun mobilier archéologique. Peut-être s’agit-il d’un trou de poteau, malgré l’absence de pierres de calage, ou d’une anomalie géologique.

2.3.8. La fosse FS6260 La fosse FS6260 se trouve proche de l’extrémité du fossé FO6256, et à 0,70 m à l’est du puits PT6810. Le creusement adopte un plan ovalaire et mesure 1,35 m sur 1 m (Fig. 71). Sa profondeur est de 30 cm par rapport au niveau de décapage et elle entame le substrat sur 0,15 m (Fig. 56). Le creusement présente un fond large relativement plat est des bords évasés. Son comblement (6265) est un limon sableux brun foncé compact contenant des blocs de pierre, du cailloutis et des fragments de tegulae. Sa destination n’est pas connue. Le corpus céramique s’élève à 162 tessons de céramique gallo-romaine et apporte peu d’éléments de datation précis. Les formes de sigillées, une assiette Drag. 18 des ateliers de Montans et une probable coupelle Drag. 27 des ateliers de La Graufesenque, et le bol/jatte TN-2 (éq. typo. M 75/81) en terra nigra rapportent la constitution de ce dépôt dans le courant du Ier s., à partir des années 30.

Fig. 71. Sondage 2 : vue en coupe depuis l’est de la fosse FS6260 (I. Brunie ® CERAM). 61 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 2.3.9. Le puits PT6810 Le creusement PT6810, repéré dans la coupe du fossé de drainage récent au sud-ouest du sondage 2, est situé pour moitié sous la route qui traverse la parcelle YV 43. Sa fouille a été interrompue à une profondeur de 1,40 m depuis le niveau de la route par mesure de sécurité, sans atteindre le fond de la structure (Fig. 72). Cette excavation, qui correspond vraisemblablement à un puits, a été creusée dans le substrat alluvionnaire. Elle présente un plan sensiblement circulaire de 1,70 m de diamètre à l’ouverture. Dans sa partie supérieure, la paroi sud apparaît verticale tandis que la paroi nord s’évase (effondrement de paroi ?). A 0,80 m de l’ouverture, un ressaut a été dégagé sur le pourtour du conduit réduisant son diamètre à 1,30 m. Le puits ne présente pas de parement interne. Il est possible qu’un cuvelage en bois protégeait la partie supérieure de la structure. Le comblement supérieure du puits PT6810 se compose d’une alternance de terres limoneuses brunes (6812, 6814 et 6815) et de déblais de démolition avec de nombreux blocs de pierre et de fragments de tuile (6811 et 6813) (Fig. 73 et 74). Ces couches montrent un important affaissement vers le centre de la structure. Un énorme bloc de pierre a été placé au sommet sans doute pour assurer le bouchage définitif du creusement et stabiliser le terrain. Les US 6811, 6812 et 6813 ont livré un peu de mobilier archéologique : quelques clous en fer, de la céramique gallo-romaine dont un fragments de sigillée vraisemblablement de la fabrique 4 de Lezoux (140 à 240 ap. J.-C.) et de rares éléments céramiques et verres modernes ou contemporains vraisemblablement intrusifs.

S N 6801 : Limon sableux brun moyen compact, avec de petits galets et de petits blocs de pierre (paléosol) 0 0.5 1 1.5 2 2.5 mètres 6811 : Limon brun foncé compact, avec de nombreux blocs de pierre et fragments de TCA (tuiles, briques et parois de four) 6812 : Limon brun foncé peu compact, avec quelques galets et graviers 6813 : Limon sableux brun foncé compact, avec de nombreux blocs de pierre et Terre végétale fragments de tuile 6814 : Limon brun foncé peu compact, avec quelques galets et graviers 6811 6815 : Limon brun foncé peu compact, avec quelques galets et graviers 6801 6801 Légende : limite de fouilles 6812 6810 US de creusement 6810 6815 6814 6815 US de comblement/occupation 6813 bloc de pierre

0 1 2 m terre cuite architecturale (TCA) terrain naturel : alluvions Coupe SD2 - 7 1/40e

Fig. 72. Sondage 2 : coupe stratigraphique du puits PT6810 (I. Brunie ® CERAM).

Fig. 73. Sondage 2 : vue depuis l’est du bouchage du puits Fig. 74. Sondage 2 : vue depuis l’est de la coupe du PT6810, formé de blocs de pierre et de fragments de TCA puits 6810 (I. Brunie ® CERAM). (I. Brunie ® CERAM). 62 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3. Étude du mobilier archéologique

3.1. La vaiselle céramique

Les sondages archéologiques du site du Clos Macé à Rieux (Morbihan - 56) ont livré un total de 4023 tessons de céramiques et amphores représentant un nombre minimum de 478 vases (fig. 75 à 77). Les lots étudiés se rattachent aux périodes gallo-romaine, médiévale, moderne et contemporaine.

US NR NR Médiéval NR Total % US NR NR Médiéval NR Total % Secteur Gallo- / Moderne / attribution Total Secteur Gallo- / Moderne / attribution Total 1 romain Contemporain chrono. 2 romain Contemporain chrono. incertaine incertaine 5000 61 13 7 81 4,1 6000 24 5 5 34 1,7 5010 49 2 51 2,6 6010 22 22 1,1 5020 20 1 21 1,1 6020 3 3 0,1 5100 6 1 7 0,4 6100 108 8 12 128 6,3 5110 222 1 5 228 11,5 6105 22 14 5 41 2,0 5121 7 7 0,4 6255 107 107 5,3 5130 177 177 8,9 6257 72 72 3,5 5133 23 23 1,2 6265 162 162 8,0 5134 944 944 47,5 6275 3 2 5 0,2 5135 23 23 1,2 6405 302 302 14,8 5137 5 5 0,3 6415 2 2 0,1 5138 26 26 1,3 6520 116 116 5,7 5141 5 5 0,3 6521 43 43 2,1 5152 38 38 1,9 6522 455 455 22,4 5155 52 52 2,6 6555 75 75 3,7 5157 12 12 0,6 6556 21 21 1,0 5200 58 5 63 3,2 6557 214 214 10,5 5201 3 3 0,2 6558 59 59 2,9 5203 1 2 3 0,2 6559 26 26 1,3 5205 8 8 0,4 6561 60 60 2,9 5210 5 5 0,3 6562 51 51 2,5 5220 12 12 0,6 6625 1 1 0,0 5230 55 1 56 2,8 6811 10 2 12 0,6 5232 6 6 0,3 6812 17 2 19 0,9 5300 68 1 69 3,5 6813 4 4 0,2 5310 35 35 1,8 Total 1979 33 22 2034 100 5331 7 7 0,4 % Total 97,3 1,6 1,1 100 5342 1 1 0,1 5346 17 17 0,9 5349 3 3 0,2 5352 1 1 0,1 Total 1950 22 17 1989 100 % Total 98,0 1,1 0,9 100 Fig. 75. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) du mobilier céramique (amphores inclues) par unité stratigraphique et par période chronologique.

Le mobilier a été recueilli dans 56 unités stratigraphiques : 31 dans le secteur 1 et 25 dans le secteur 2. Les céramiques ont été principalement retrouvées dans les niveaux de décapage et en position de rejet dans le comblement de structures en creux (fossés, fosses, etc.). 63 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

US NMI NMI Médiéval NMI Total % US NMI NMI Médiéval NMI Total % Secteur Gallo- / Moderne / attribution Total Secteur Gallo- / Moderne / attribution Total 1 romain Contemporain chrono. 2 romain Contemporain chrono. incertaine incertaine 5000 12 7 1 20 6,9 6000 5 3 1 9 4,8 5010 5 1 6 2,1 6010 6 6 3,2 5020 4 1 5 1,7 6020 1 1 0,5 5100 3 1 4 1,4 6100 9 3 1 13 6,9 5110 24 1 1 26 9,0 6105 7 5 1 13 6,9 5121 1 1 0,3 6255 19 19 10,1 5130 21 21 7,3 6257 6 6 3,2 5133 6 6 2,1 6265 12 12 6,3 5134 93 93 31,9 6275 1 1 2 1,1 5135 7 7 2,4 6405 5 5 2,6 5137 4 4 1,4 6415 2 2 1,1 5138 6 6 2,1 6520 11 11 5,8 5141 1 1 0,3 6521 5 5 2,6 5152 9 9 3,1 6522 20 20 10,6 5155 6 6 2,1 6555 17 17 9,0 5157 3 3 1,0 6556 3 3 1,6 5200 6 1 7 2,4 6557 13 13 6,9 5201 2 2 0,7 6558 2 2 1,1 5203 1 2 3 1,0 6559 4 4 2,1 5205 3 3 1,0 6561 5 5 2,6 5210 2 2 0,7 6562 7 7 3,7 5220 4 4 1,4 6625 1 1 0,5 5230 9 1 10 3,5 6811 2 1 3 1,6 5232 3 3 1,0 6812 6 1 7 3,7 5300 12 1 13 4,5 6813 3 3 1,6 5310 11 11 3,8 Total 172 14 3 189 100 5331 3 3 1,0 % Total 91,0 7,4 1,6 100 5342 1 1 0,3 5346 6 6 2,1 5349 2 2 0,7 5352 1 1 0,3 Total 271 15 3 289 100 % Total 93,8 5,2 1,0 100 Fig. 76. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) par unité stratigraphique et par période chronologique.

Secteur Gallo-romain Médiéval / Moderne / attribution chrono. Total NR Total NMI Contemporain incertaine NR NMI NR NMI NR NMI 1 1950 271 22 15 17 3 1989 289 2 1979 172 33 14 22 3 2034 189 Total 3929 443 55 29 39 6 4023 478 % Total 97,7 92,7 1,4 6,1 1,0 1,3 100 100 Fig. 77. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut et pourcentage par secteur et par période chronologique.

L’état de conservation du matériel est dans l’ensemble médiocre. Les céramiques sont très fragmentaires et de nombreux éléments présentent des parties décolorées ou noircies. Ces altérations couvrent le plus souvent les surfaces internes, externes et les tranches. Elles sont liées principalement au contexte de déposition (milieu humide et/ou acide) et/ou à l’exposition au feu. Quelques tessons conservent des traces de suie sur leurs parois externes. 64 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Les différents restes céramiques ont été traités par unités stratigraphiques (US) déterminés au moment de la fouille. Au sein de chaque lot, les céramiques ont fait l’objet d’un comptage, d’un inventaire et d’un conditionnement par catégorie technique ou fonctionnelle (ex. : sigillée, amphores). L’enregistrement des données a été réalisé sous Microsoft Excel.

L’identification technique s’est faite en fonction de l’observation de la couleur et la texture dela pâte, du type de revêtement et de traitement de surface et du type d’argile employé. Les différentes catégories rencontrées par période et leurs acronymes sont : - Pour l’antiquité : • La céramique sigillée (SIG). • La céramique à parois fines (PF) • La terra nigra (TN). • La céramique commune sombre non tournée (CSNT), • La céramique commune sombre tournée (CST) : trois groupes techniques principaux ont été déterminés : Groupe CST-1 : pâte sableuse (inclusions fines à grossières : quartz, feldspath, nodules d’argile, oxydes métalliques) de teinte gris à brun avec de fines paillettes de mica peu nombreuses. Les surfaces sont rugueuses, de couleur généralement plus foncée que la pâte. Groupe CST-2 : pâte gris à brun, contenant d’abondantes inclusions fines à grossières (Quartz, feldspath principalement), de fines paillettes de mica et de nombreuses spicules28. Groupe CST-3 : pâte sableuse (inclusions fines à grossières : quartz, feldspath, nodules d’argile) abondamment micacée qui lui confère un aspect légèrement rugueux et brillant en surface. • La céramique commune claire (CC) : deux groupes techniques principaux ont été déterminés : Groupe CC-1 : pâte fine calcaire orangé.Groupe CC-2 : pâte sableuse (inclusions fines à grossières : quartz, feldspath, nodules d’argile) abondamment micacée orange-rose clair. • La céramique à engobe blanc (EN-BL), • Les amphores (AMP). • La céramique indéterminée (IND). - Pour les périodes médiévale / Moderne / Contemporaine : • La céramique de production locale / régionale (ateliers de Saint-Jean-la-Poterie dans le Morbihan (Sjp), de Lamballe dans les Côtes d’Armor (Lam), d’Herbignac en Loire-Atlantique (Her)...). Les pâtes observées ont été identifiées aux groupes techniques du réseau ICERAMM (http://iceramm. univ-tours.fr/).

Trois méthodes de quantification ont été mises en œuvre : le pesage (en gramme), le nombre de restes (NR) et le nombre minimum d’individus (NMI) . La quantification s’effectue par unité stratigraphique et par groupe technique/fonctionnel. Le NMI a été estimé à partir des fragments de lèvres. Quand ceux-ci sont absents, le NMI est pondéré à partir des bases ou d’autres éléments particuliers telles les anses, en prenant en compte seulement les éléments les plus nombreux. Dans le cas où aucun de ces éléments n’est identifié (présence uniquement de fragments de panse), le NMI est estimé à un individu.

Les éléments les plus caractéristiques ont été dessinés. L’échelle de représentation est au 1/3 pour la céramique, au 1/2 pour les décors et au 1/5 pour les amphores et les récipients de grandes dimensions comme les vases de stockage.

Les références typologiques renvoient aux différents travaux de synthèse nationaux et régionaux les plus couramment utilisés : • Pour la céramique antique : M : Menez 1985 ; Dr : Dressel 1899 ; Lez : Brulet, Vilvorder, Delage 2010 ; Lis : Daré, Triste 2014. Ces références sont complétées par les correspondances avec le catalogue de formes élaboré dans le cadre de ma thèse sur «La céramique gallo-romaine de la péninsule armoricaine de la fin du Ier siècle av. J.-C. au IVème siècle ap. J.-C.» (Brunie 2017). • Pour la céramique médiévale et moderne, la numérotation des formes renvoie au catalogue de formes de la région Bretagne élaboré dans le cadre du PCR sur «La céramique médiévale dans les Pays de la Loire et en Bretagne du XIe au XVIe siècle», coordonné par Y. Henigfeld (Université de Nantes) (Henigfeld 2017).

28 Les spicules sont des bâtonnets siliceux ou calcaires dont l’assemblage constitue tout ou partie du squelette de certains Invertébrés (Spongiaires, Échinodermes, Cnidaires, etc.) (Foucault, Raoult 2005, p. 332). Sur les poteries armoricaines à spicules cf. Giot, Querre 1986. 65 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3.1.1. Description du mobilier céramique par unité stratigraphique du sondage 1

o US 5000 Le décapage de surface du secteur 1, réalisé à la pelle mécanique, a livré 81 tessons de céramique attribuables aux périodes gallo-romaine, médiévale, moderne et contemporaine (première moitié du XXe s.). Sept fragments sont indéterminés. Le mobilier associé autre que céramique comprend un lot de 14 fragments d’objet en fer (une lame et des clous), de sept scories et de quatre fragments de terre cuite architecturale.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 3 2 TN 13 4 Gallo-romain CST 35 3 CC 7 1 AMP 3 2 5000 Sjp 06d-M 1 1 Sjp 16f-M 7 3 Médiéval / Moderne Sjp récent 2 1 / Contemporain Malansac 1 1 Van 17k 2 1 Indéterminée Indéterminée 7 1 Total 81 20 Fig. 78. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5000.

La céramique gallo-romaine : Les éléments de la période gallo-romaine regroupent 61 tessons et un minimum de 12 vases. La majorité correspond à de la céramique commune sombre tournée (35 NR), associée à de la sigillée (3 NR), de la terra nigra (13 NR), de la céramique commune claire (7 NR) et des amphores (3 NR). Parmi les fragments de céramique commune sombre, on signalera la présence de trois bords de jattes ou pots et d’un pied d’un vase tripode. Cinq tessons ont une pâte finement et abondamment micacée (groupe CST-3) et 12 tessons une pâte contenant des spicules (groupe CST-2). La céramique sigillée réunit des productions des ateliers de Gaule centrale et de Gaule du sud (La Graufesenque). Les fragments recueillis, uniquement des panses, ne permettent pas l’identification de formes. L’ensemble de terra nigra comprend trois bols/jattes TN-2 (équivalences typologiques : M 75 ou 81) et un bol/jatte TN 37 à décor de guillochis qui correspond aux variantes g et h (éq. typo. : M 99 et Lis. 701b). Ces formes sont particulièrement courantes dans les contextes vénètes, et elles sont attestées sur une longue période chronologique. Le bol/jatte TN 37 est présent dès les années 10 av. J.-C., et le bol/jatte TN 2 à partir du milieu du Ier s. ap. J.-C. Ces deux types se rencontrent jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). Le groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur (Morbihan), en activité pendant au moins le IIIe s. et les premières décennies du IVe s., en produit encore (Triste, Daré 2008, p. 33-34). Dans les ensembles céramiques des sites du 15 impasse J. Loth à Vannes (Morbihan) et de la médiathèque/Grand Parc à Surzur (Morbihan), datés du milieu du IIIe s. aux premières décennies du IVe s. ap. J.-C., les bols/jattes TN-2 disparaissent tandis que les bols/jattes TN 37 ornés de bandes guillochées dans leur partie supérieure prédominent (Triste, Daré 2008 ; Triste, Daré 2009). Le lot de céramique commune claire comporte un seul fragment de bord d’un vase indéterminé. En outre, cinq panses ont une pâte finement et abondamment micacée Groupe( CC-2). L’observation des pâtes de tessons d’amphore permet d’identifier deux panses de productions de Gaule du Sud et une panse de production de Bétique.

Les céramiques médiévale, moderne et contemporaine : 13 tessons sont attribuables aux périodes médiévale, moderne et contemporaine. Un minimum de sept individus est comptabilisé. Le groupe de Saint-Jean-la-Poterie (56) est majoritaire avec un total de dix tessons. Ils appartiennent au groupe Sjp 16f-M, en dehors d’une panse du groupe Sjp 06d-M et de deux fragments de production plus récente. Le répertoire comprend des pots du groupe Sjp 16f-M, dont un pot 3 (pot 3-4a ou 3-1h ou 3-14) et un pot 24-10. A Saint-Jean-la-Poterie, le pot 3 est fabriqué et diffusé de la seconde moitié du XIVe s. au début du XVIe s. (Daré 2015, p. 133). Le pot 24-10 se rencontre principalement dans des contextes de la 66 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé seconde moitié du XIVe s. et du début du XVe s. à Vannes (Morbihan). Sa présence décline fortement à partir du milieu XVe s. (Daré 2015, p. 127). Les éléments restants correspondent à un bord d’un vase réserve probablement issu des ateliers de Malansac (Morbihan) et à deux tessons de productions d’Herbignac (Loire-Atlantique) dont un bord d’une jatte. Cette dernière, recouverte d’une glaçure verte sur sa paroi interne, est comparable aux formes 5 et 6 fabriquées sur le site de Landieul à Herbignac, au cours de la première moitié du XXe s. (Pirault, Bonnin 1984, p. 185, pl. 12 et p. 186, pl. 13).

o US 5010 L’ensemble céramique de l’US 5010 provient du nettoyage de surface de la partie ouest du solin SO1. Le mobilier est principalement constitué de céramique gallo-romaine (49 NR, soit 96 % du lot), accompagné de deux tessons de céramique médiévale. Le mobilier associé (une panse d’un récipient en verre vert olive, une esquille osseuse (faune probablement) et un petit cylindre creux en alliage cuivreux) est de période indéterminée. La céramique gallo-romaine se partage en quatre grandes catégories : la céramique commune sombre non tournée, la céramique commune sombre tournée, la céramique commune claire et les amphores. La céramique commune sombre non tournée regroupe deux bords d’un plat semblable à un individu de l’US 5300. La céramique commune sombre tournée comprend un pot à grand col tronconique et à lèvre en bourrelet débordant. Deux récipients minimum en céramique commune claire sont comptabilisés à partir de fragments de base. Les nombreux tessons d’amphores proviennent d’un même conteneur originaire de Bétique. Les deux tessons de céramique médiévale appartiennent vraisemblablement au groupe Sjp 06d-M des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (56).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CSNT 2 1 CST 18 1 Gallo-romain 5010 CC 5 2 AMP 24 1 Médiéval ? Sjp 06d-M ? 2 1 Total 51 6 Fig. 79. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5010.

o US 5020 Le mobilier de l’US 5020, recueilli au cours du décapage de la partie est du secteur 1, regroupe 21 tessons de céramiques gallo-romaine et médiévale et deux scories. L’ensemble de céramique gallo-romaine se compose de neuf tessons de terra nigra, dix tessons de céramique commune sombre tournée et d’un tesson de céramique commune claire. Parmi la terra nigra, on remarquera l’existence d’une panse décorée d’incisions ondées sur plusieurs registres et d’un graffite en forme de croix sur la face externe de la base d’une coupe (Fig. , n° ). Un tesson appartenant au groupe Sjp 16f-M date de la période médiévale ou moderne.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 9 2 Gallo-romain CST 10 1 5020 CC 1 1 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 1 1 Total 21 5 Fig. 80. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5020.

o US 5100 Le nettoyage de surface des structures au sud des solins SO3 et SO4 a livré sept tessons de céramique, 14 scories et un fragment de clou en fer. Le petit lot de céramique réunit cinq panses en céramique commune sombre, un bord d’un gobelet en parois fines à revêtement argileux noir, et un bord d’un vase indéterminé probablement d’époque moderne. Le gobelet, à pâte fine beige avec quelques paillettes de mica, correspond à la forme Lez. 331. Il s’agit d’une 67 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé production de Gaule centrale datée de la période flavienne jusqu’au premier quart du IIe s. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 325).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI PF 1 1 Gallo-romain 5100 CST 5 2 Moderne ? Indéterminée 1 1 Total 7 4 Fig. 81. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5100.

o US 5200 L’US 5200 correspond au nettoyage du solin SO4. Elle rassemble 63 tessons de céramique surtout de la période gallo-romaine (cinq fragments sont de période indéterminée), 21 scories et quatre fragments de clous en fer. La céramique se répartie en six grands groupes techniques. Les céramiques communes sombre tournée et claire dominent avec respectivement 23 et 19 NR. Un fragment de bord d’un pot ou d’une jatte est recensé en céramique commune sombre. Une panse d’une sigillée du groupe de Montans (), huit tessons dont deux bords d’un bol/jatte TN-2 (équivalence typologique : M 75/81) en terra nigra, cinq tessons d’un vase à engobe blanc et deux panses d’une amphore de Tarraconaise complètent le lot. Les éléments de sigillée et d’amphore apportent des indices chronologiques plus précis. En effet, les ateliers de Montans sont principalement actifs au cours du Ier s. ap. J.-C. (Martin 1986), et le floruit de la diffusion des amphores de Tarraconaise a lieu au cours du premier quart du Ier s. ap. J.-C. (Comas i solà 1985, p. 156 ; Comas i solà 1987, p. 163 ; Miró 1987, p. 251-252).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 1 1 TN 8 1 CST 23 1 Gallo-romain 5200 CC 19 1 EN-BL 5 1 AMP 2 1 Indéterminée Indéterminée 5 1 Total 63 7 Fig. 82. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5200.

o US 5201 L’US 5201 correspond au nettoyage de l’espace entre les solins SO2 et SO3. Elle livre deux petites panses en céramique commune sombre tournée, une panse à pâte micacée noircie et une panse d’un récipient en verre bleu-vert naturel.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 2 1 5201 Gallo-romain CC ? 1 1 Total 3 2 Fig. 83. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5201.

o US 5300 Le nettoyage du solin SO1 a permis de recueillir 69 tessons de céramique des périodes gallo-romaine et médiévale/moderne, trois fragments de verre vraisemblablement antiques, 13 scories et dix objets en fer dont six fragments de clou. L’ensemble céramique regroupe de la vaisselle gallo-romaine, en dehors d’une panse du groupe Sjp 16f-M, caractéristique des fabrications de Saint-Jean-la-Poterie (56) des périodes médiévale et moderne. Les 68 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé céramiques communes sombre tournée et claire composent la majorité du lot (respectivement, 33 et 18 NR). Le répertoire est formé de trois pots ou jattes à lèvre en bourrelet plus ou moins débordant en commune sombre tournée et d’un mortier à collerette tombante en commune claire (Fig. 103, n°2). Ce dernier possède une pâte à cœur gris clair et à franges orange clair, finement et abondamment micacée (Groupe CC-2). Sa paroi interne n’a pas été dotée d’une râpe. Le lot est complété par une panse en sigillée des ateliers de Gaule centrale, onze tessons en terra nigra dont un bord d’un bol/jatte TN-37 (équivalence typologique : M 96), deux fragments d’un plats en céramique commune sombre non tournée identique à un exemplaire de l’US 5010, deux panses d’amphore de Bétique et un bord d’une probable amphore régionale (Fig. 103, n°3). Cet dernier possède une pâte à cœur gris clair et à franges brun-orange, avec de nombreuses inclusions sableuses, des nodules d’argile rouge-orangé et gris foncé et d’abondantes paillettes de mica. Le profil de la lèvre peut être rapproché du type Lis. K-403 du groupe d’ateliers de Liscorno (Daré, Triste 2014, p. 489, fig. 61). La pâte est cependant très différente des productions de ce site de production, en activité pendant au moins le IIIe s. et les premières décennies du IVe s. (Daré, Triste 2014, p. 496).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 1 1 TN 11 3 CSNT 2 1 Gallo-romain 5300 CST 33 3 CC 18 2 AMP 3 2 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 1 1 Total 69 13 Fig. 84. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5300.

o US 5110 L’US 5110 fournit : - 222 tessons en céramique gallo-romaine, - 1 panse d’une fabrication médiévale / moderne des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (56), - 5 tessons indéterminés, - 66 fragments d’objets en fer, - 202 fragments de scories, - 3 fragments de verre naturel bleu-vert dont 1 bord d’une coupe côtelée Isings 3a / AR 2.1, - 1 fragment de granit probablement taillé.

La céramique gallo-romaine de l’US 5110 se partage entre sept grandes catégories techniques ou fonctionnelles, et compte un minimum de 26 vases. La principale catégorie de cet ensemble est la céramique commune sombre tournée avec 140 tessons (63 % de l’ensemble du matériel céramique gallo-romain). Viennent ensuite la céramique commune claire et la terra nigra sont (respectivement 31 et 22 NR). De plus rares fragments attestent de la présence de sigillée, d’amphore, de céramique commune sombre non tournée et de céramique à engobe blanc.

La sigillée La sigillée dénombre 13 tessons et seulement deux vases minimum. Les ateliers de Centre Gaule apparaissent être les principaux fournisseurs. Seulement une panse à décor guilloché est attribuée à une production des ateliers de Montans (Tarn). Le répertoire comprend une assiette Lez. 43 / Service Ve F (fig. 86, n°1) et une coupe cylindrique Drag. 30 (fig. 86, n°2). La production de ces formes débute à la fin du Ier s. ap. J.-C. et se termine dans le courant du IIIe s. Elle connaît un véritable succès pendant tout le IIe s. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 112-118).

La terra nigra Cette catégorie rassemble 22 restes et un minimum de six vases. Le corpus comprend essentiellement des formes moyennes et ouvertes dont quatre bols/jattes TN-2 (équivalences typologiques : M 75/81) (fig. 86, n°3-4), un bol/jatte TN-37 lisse (éq. typo. : M 96) (fig. 86, n°5) et un récipient à panse cylindrique décorée, 69 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé terminée par une lèvre en bourrelet (fig. 86, n°6). Son ornementation se compose d’une bande guillochée délimitée par une rainure sur le dessus. Cette forme incomplète peut être rapprochée des types bols/jattes TN-6 (éq. typo. : M 68 ou 95) et TN-46 (éq. typo. : M 129). Les pâtes sont relativement homogènes avec un cœur noir/gris foncé, à franges rouges puis marron clair/orangé ou gris moyen. Les formes bols/jattes TN-2 et TN-37 sont particulièrement courantes dans les contextes vénètes. Le bol/jatte TN 37 est présent dès les années 10 av. J.-C., et le bol/jatte TN 2 s’impose véritablement à partir du milieu du Ier s. ap. J.-C. Ces deux types se rencontrent jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). Le groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur (Morbihan), en activité pendant au moins le IIIe s. et les premières décennies du IVe s., en produit encore (Triste, Daré 2008, p. 33-34).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 13 2 TN 22 6 CSNT 5 1 Gallo-romain CST 140 9 5110 CC 31 4 EN-BL 4 1 AMP 7 1 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 1 1 Indéterminée Indéterminée 5 1 Total 228 26 Fig. 85. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5110. La céramique commune sombre non tournée La céramique commune sombre non tournée est représentée par cinq fragments de la partie inférieure d’un récipient (fig. 86, n°7). Il présente une pâte à cœur bris foncé et à franges orangé, avec des inclusions de taille moyenne (quartz, grains rouges et gris indéterminés), quelques très fines paillettes de mica et des spicules. Ses parois interne et externe sont lissées plus ou moins soigneusement. La base de ce récipient est plate, légèrement concave et se prolonge par une panse oblique.

La céramique commune sombre tournée Cette catégorie dénombre 140 tessons et un minimum de neuf vases. Le corpus regroupe au moins deux bols/jattes à profil en «S» CS-25 (fig. 86, n°8 et 9) et trois pots à panse ovoïde CS-34 (fig. 86, n°11-13). Quatre bords sont trop fragmentaires pour être rattachés à une forme (pot ou bol/jatte ?) (fig. 86, n°10). Les lèvres affichent des variations au niveau de leur forme et de leur taille. Elles sont le plus souvent arrondies et débordantes. Trois éléments se distinguent par une terminaison rectangulaire épaissie. Trois groupes techniques principaux ont été distingués : - Groupe CST-1 : le groupe le plus important quantitativement (66,4 % des restes en CST). Les surfaces sont rugueuses, de couleur généralement plus foncée que la pâte. Le bord et la panse portent très souvent un décor de fines bandes lissées. Quatre récipients minimum s’intègrent dans ce groupe fig.( 86, n°10-12). - Groupe CST-2 : le deuxième groupe, identifié par la présence de spicules, rassemble 42 restes, soit 30 % du NR de la céramique commune sombre tournée et quatre vases minimum (fig. 86, n°8 et 13). - Groupe CST-3 : le dernier groupe, qui se reconnaît par sa pâte micacée, est anecdotique avec seulement cinq restes et un NMI (fig. 86, n°9). La paroi externe de l’unique vase de ce groupe a été fumigée.

La céramique commune claire La céramique commune claire se compose de 31 restes. Quatre individus minimum sont dénombrés à partir de fragments de base. 24 tessons présentent une pâte micacée de teinte orange clair (Groupe CC-2). Le reste du lot comprend des éléments hétérogènes (pâtes fines ou sableuses, teinte orange clair à foncé) dont trois restes brûlés en surface externe.

La céramique à engobe blanc Cette catégorie est attestée par quatre tessons de la base d’un petit récipient (fig. 86, n°14). Sa pâte, relativement fine, contient quelques grains de quartz et de fines paillettes de mica. Elle apparaît de couleur gris foncé à cœur, avec des franges rouge-orangé. Ses parois, usées, conservent des traces d’un engobe beige mat côté externe et interne. 70 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 3 2 Rieux 2014-007/5110-003-019 Rieux 2014-007/5110-001-017 Rieux 2014-007/5110-013-029

4 5 Rieux 2014-007/5110-002-018 Rieux 2014-007/5110-005-021

6 Rieux 2014-007/5110-004-020

7 Rieux 2014-007/5110-018-034

8 12 Rieux 2014-007/5110-008-024 Rieux 2014-007/5110-006-022

9 Rieux 2014-007/5110-010-026 13 Rieux 2014-007/5110-007-023

10 Rieux 2014-007/5110-009-025 11 14 Rieux 2014-007/5110-017-033 0 5 cm Rieux 2014-007/5110-011-027

15 Rieux 2014-007/5130-019-066 17 16 Rieux 2014-007/5130-003-050 Rieux 2014-007/5130-002-049

0 5 cm 18 Rieux 2014-007/5130-020-067

20 19 0 2 cm Rieux 2014-007/5130-009-056 Rieux 2014-007/5130-005-052

Fig. 86. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5110 : 1-2 : Sigillée ; 3-6 : Terra nigra ; 7 : Céramique commune sombre non tournée ; 8-13 : Céramique commune sombre tournée ; 14 : Céramique à engobe blanc. US 5130 : 15 : Sigillée ; 16-17 : Terra nigra ; 18-19 : Céramique commune sombre tournée ; 20 : Figurine. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 71 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Les amphores Une production de Bétique, sans doute une amphore destinée au transport d’huile d’olive, est attestée par la présence de sept fragments de panse.

Proposition de datation Cet ensemble quantitativement peu important réunit des productions du Haut Empire avec l’intrusion de quelques céramiques médiévales et modernes. La céramique sigillée apporte les repères chronologiques les plus précis et place la constitution de ce dépôt au cours du IIe s. ap. J.-C.

o US 5210 L’US 5210 livre une panse en céramique commune claire (pâte micacée : groupe CC-2), deux panses et deux bases différentes en céramique commune sombre tournée. Une des bases appartient au groupe CST-3 à pâte micacée. Les éléments restant ont une pâte à spicules (groupe CST-2).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 4 2 5210 Gallo-romain CC 1 1 Total 5 3 Fig. 87. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5210.

o US 5121 L’US 5121 apporte sept fragments de panse d’un vase en céramique commune claire. Sa pâte est relativement fine et de teinte orange moyen à orange clair vers l’extérieur (groupe CC-1). Le mobilier associé comprend un clou en fer et un fragment de brique.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 5121 Gallo-romain CC 7 1 Total 7 1 Fig. 88. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5121.

o US 5130 La fouille de l’US 5130 a permis la mise au jour d’un mobilier archéologique varié : - 172 tessons de céramique gallo-romaine, - 1 socle de figurine en terre cuite blanche fig.( 86, n°20), - 3 fragments de récipients en verre dont 2 coupes côtelées Isings 3a / AR 2.1, - 119 fragments de clous, 1 longue pointe et un crochet en fer, - 674 fragments de scories de forge (17,1 kg), - 52 fragments de tuiles et 48 fragments de parois en terre de structures de combustion, - 2 galets et 1 fragment de pierre avec des traces de polissage et d’oxyde de fer, et 1 meule en schiste.

Le lot céramique de l’US 5130 est dominé par les productions en terra nigra et en céramique commune sombre tournée, qui représentent respectivement 37,8 % et 32,6 % du total du NR. La céramique commune claire est bien attestée avec 34 tessons (19,8 % du total du NR). Ces productions sont associées à quelques éléments de sigillées et d’amphores.

La sigillée Les cinq fragments de sigillée sont issus de deux groupes de production : de Montans dans le Tarn (3NR), et du Centre Gaule (2NR). Les éléments du groupe montanais correspondent au bord d’une coupelle, probablement un Drag. 27 (fig. 86, n°15), et à une panse d’une coupe à collerette comparable à la forme rare ou inédite n°17 de Montans, datée des années 100 à 225 ap. J.-C. (Martin 1986). Le dernier fragment correspond à la base d’une assiette de type indéterminé. Le Drag. 27 fait partie des principales formes du répertoire montanais. Le profil de la lèvre le rapproche du sous-type Drag. 27c daté des années 80 à 120 ap. J.-C. (Passelac, Vernhet 1993, p. 573). Les fragments attribués aux ateliers de Centre Gaule restituent un bord à lèvre en bourrelet qui pourrait 72 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé appartenir à une coupe Lez. 8 / Drag. 37 ou Drag. 30. Sa pâte est orangée avec quelques fines inclusions de quartz et de nodules carbonatés, et son engobe rouge-orangé luisant. La coupe Lez. 8 est principalement attestée au cours de la période flavienne et de la première moitié du IIe s. La fabrication du Drag. 30, créé au milieu du Ier s. ap. J.-C., est en plein essor au cours de la première moitié du IIe s., et se poursuit un peu au-delà (Bet, Delor 2000, p. 472). Le Drag. 37, quant à lui, apparaît à l’époque flavienne et est encore diffusé jusqu’au Bas-Empire (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 99).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 5 3 TN 65 8 5130 Gallo-romain CST 56 5 CC 34 3 AMP 12 2 Total 172 21 Fig. 89. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5130.

La terra nigra La terra nigra, catégorie dominante du lot, rassemble 65 tessons et un minimum de huit vases. Le corpus est formé de sept bols/jattes TN-2 lisses (Brunie 2017) (éq. typo. M 75/81) (fig. 86, n°16) et un bol/jatte TN-2 à décor de guillochis (Brunie 2017) (éq. typo. M 76). Leurs pâtes sont majoritairement polychromes, seul un exemplaire possède une pâte monochrome brun clair. Six vases ont un cœur noir bordé de brun clair. Le dernier récipient se distingue par son cœur noir à franges gris clair puis rouge foncé. La forme TN-2 (ou M 75/81) apparaît dans les années 30 ap. J.-C., et sa production perdure jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). La version guillochée, plus rare, est datée des années 50 ap. J.-C. par Y. Menez (Menez 1985, p. 64). On remarquera l’existence d’un vase dont la partie inférieure de la panse est percée de multiples perforations (fig. 86, n°17).

La céramique commune sombre tournée Cette catégorie réunit 56 tessons et un minimum de cinq vases comptés à partir des fragments de base. Deux groupes de pâte principaux sont identifiés: - Groupe CST-1 : ce groupe est représenté par 39 tessons et un minimum de trois individus. Le répertoire comprend un pot à lèvre en bourrelet débordant (fig.86 , n°18) qui peut être rattaché au type CS-13 (Brunie 2017). - Groupe CST-3 : 17 tessons (2 NMI) se remarquent par leur pâte abondamment micacée caractéristique. On notera la présence d’un bord de section rectangulaire, trop fragmenté pour être rattaché à une forme.

La céramique commune claire 34 tessons entrent dans la catégorie de la commune claire. Ils correspondent à trois individus minimum, dénombrés à partir des bases. Cinq panses se rangent dans le groupe CC-1 et 15 tessons dans le groupe CC-2. L’ensemble des fragments de bord proviennent d’un même individu, très vraisemblablement un pot (fig. 86, n°19). Il possède une grand col tronconique et une lèvre en bourrelet débordant. Deux séries de deux rainures ornent le haut de la panse et le col. Sa pâte, polychrome (cœur gris foncé bordé de rouge-orangé puis d’orange clair) contient de nombreuses inclusions de taille moyenne à grossière (quartz, feldspath, nodules rouge foncé). Ses parois usées sont plus ou moins lisses et de couleur orange clair. Les quelques fragments de forme du groupe CC-2 indiquent la présence de cruches (anse et bases à pied annulaire).

Les amphores Le nombre de fragments d’amphore s’élève à douze. L’observation des pâtes indique la présence de deux conteneurs d’origine différentes (Tarraconaise et Narbonnaise). L’absence d’éléments de forme ne permet pas d’identifier les types. Onze panses, à pâte fine orange clair et à surfaces beige lisses, peuvent être rattachées à une production de Narbonnaise. Le type le mieux connu et le plus abondant importé dans la péninsule armoricaine est la Gauloise 4. Quelques Gauloise 5 sont aussi recensées, mais en nombre beaucoup plus restreint (Brunie 2017, p. 841). Ces amphores sont diffusées dans les circuits du grand commerce dès le milieu du Ier s. ap. J.-C. La 73 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé production des Gauloise 4 en Languedoc et en Provence perdure jusqu’au IIIe s. (Laubenheimer, Schmitt 2009, p. 135 ; Laubenheimer, Marlière 2010, p. 39-41). Une panse à pâte sableuse orangée est caractéristique des ateliers tarraconais (Espagne). Les produits de cette région, en particulier les amphores Pascual 1, prédominent les importations en vin dans l’Ouest de la Gaule, notamment à la période augusto-tibérienne (Genin, Vaginay 1997, p. 191). Le type Dr. 2/4, beaucoup moins fréquent, est également connu. Sa production, postérieure aux Pascual 1, diminue à partir de la fin du règne de Néron (Étienne, Mayet 2000, p. 127).

Proposition de datation L’ensemble céramique de l’US 5130 comprend un certain nombre d’éléments qui apparaissent à partir du milieu du Ier s. ap. J.-C. ou au cours de la période flavienne (sigillée, amphores). La forme rare ou inédite en sigillée de Montans, la plus récente identifiée du lot, pose un terminus post quem des années 100 à 225 ap. J.-C.

o US 5133 Le mobilier de l’US 5133 se compose de 23 tessons de céramique gallo-romaine, de sept fragments de clous en fer, de cinq petits fragments usés de paroi en terre de structures de combustion et d’un petit fragment osseux probablement de faune. Les éléments céramiques se remarquent par leurs surfaces usées. On distingue néanmoins une panse en sigillée des ateliers de Montans, sept tessons en terra nigra, cinq tessons en céramique commune sombre tournée, neuf tessons en céramique commune claire et une panse attribuable à la céramique à engobe blanc (engobe presque entièrement disparu). Le NMI, au nombre de six, est décompté à partir des fragments de base ou de panse. Le mobilier est en quantité trop insuffisante et ne livre aucun élément de forme pour établir une proposition de datation fiable. On notera seulement que l’ensemble des tessons montrent des caractéristiques techniques identiques aux céramiques de l’US 5130.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 1 1 TN 7 2 5133 Gallo-romain CST 5 1 CC 9 1 EN-BL 1 1 Total 23 6 Fig. 90. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5133.

o US 5134 (US équivalente : 5232) L’US 5134 (= 5232) réunit un mobilier varié composé de : - 950 tessons de céramique gallo-romaine, - 56 fragments de clous, 6 fragment d’un compas, et 6 fragments de deux objets indéterminés en fer, - 26 fragments de scories de forge, - 5 fragments de tegulae, - 1 probable fragment de faune.

Ce niveau a fournit l’ensemble céramique le plus étoffé avec un total de 950 restes et 95 vases minimum. Huit catégories de céramique sont identifiées. Les deux principales sont laterra nigra et la céramique commune sombre tournée. Elles correspondent respectivement à 38,2 % et 33,8 % du NR. La céramique commune claire et à engobe blanc sont également bien attestées (12 % et 10,2 % du NR). Les catégories restantes, la sigillée, la céramique à parois fines, les amphores et la céramique commune sombre non tournée, apparaissent minoritaires. 74 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 20 8 PF 17 3 TN 361 38 CSNT 5 1 5134 Gallo-romain CST 319 28 CC 112 7 EN-BL 93 4 AMP 17 4 TN 2 1 5232 Gallo-romain CST 2 1 CC 2 0 Total 950 95 Fig. 91. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5134 et 5232.

La sigillée La sigillée comprend 20 fragments et huit individus minimum : sept assiettes et une coupelle, provenant essentiellement du sud de la Gaule, en particulier du groupe de Montans (Tarn). Une panse se distingue par sa pâte fine orange claire contenant d’abondantes paillettes de mica. Son engobe orangée brillant a presque disparu sur sa face interne. Ces caractéristiques évoquent les productions de la phase 4 de Lezoux, datées des années 70 à 110 environ (Bet, Delor 2000, p. 463 ; Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 111-115). - Six assiettes Drag. 15/17 sont de fabrication montanaise (fig. 92, n°1). Cette forme, caractéristique du Ier s., a été très largement diffusée au cours des règnes de Claude et de Néron (Martin 1986, p. 80). - Une assiette Drag. 18 de production sud-gauloise (la Graufesenque ?). Sa pâte est fine, orangée et contient de fins nodules carbonatés. Son engobe brun-rouge foncé est brillant. Dans le répertoire du groupe de la Graufesenque, elle correspond à la forme Drag. 18B, datées des années 20/30 à 110/120 ap. J.-C. (Genin 2008, p. 332-333). - Une coupelle Ritt. 8 à pâte et engobe décolorés de provenance inconnue. Sa paroi externe est couverte de nombreuses rainures en oblique (fig. 92, n°2). Sa forme correspond au type Ritt. 8A des ateliers de la Graufesenque, daté des années 30/40 à 100/110 ap. J.-C. (Genin 2008, p. 327-328). En Centre Gaule, cette forme est produite à partir de la fin du règne d’Auguste et semble perdurer au-delà du milieu du Ier s. (Delor, Bet 2000, p. 463, Lez. 001).

La céramique à parois fines La céramique à parois fines est représentée par 17 fragments qui appartiennent à trois vasesde productions différentes.

- L’exemplaire le plus complet (base manquante) correspond à une coupelle Herm. 9 à décor moulé (fig. 92, n°3). Sa pâte est très fine (aucune inclusions visibles à l’œil nu) et de teinte beige-orangée. Des traces d’un revêtement argileux rouge-orangé sont conservées dans les creux du décor et sur sa paroi interne. La coupelle se caractérise par une carène basse, une panse droite et une lèvre fine droite, soulignée à l’extérieur par une rainure. Le registre supérieur du décor se compose d’une frise où alternent motifs de feuilles cordiformes et de volutes. Dessous, entre deux lignes de perles, se développe une frise de feuilles en éventail imbriquées. Ce type de parois fines à décor moulé constitue une production parallèle aux sigillées dans les ateliers du sud de la Gaule, comme l’atteste l’utilisation de poinçons communs pour la confection des moules. Ils sont produits à Montans (Martin 1978) et à la Graufesenque (Bémont 1982 ; Genin 2008, p. 105, 319, pl. 37, n°60-71) ; mais d’autres ateliers comme celui de Galane (Lombez, ) en ont aussi fabriqués (Mesplé 1957 ; Mesplé 1966). Les vases Herm. 9 sont très bien connus en Aquitaine29. Ils sont d’ailleurs particulièrement nombreux à qui a vraisemblablement constitué un pôle de redistribution de ces céramiques fines, associées aux sigillées montanaises, dans la région et au-delà vers les rivages atlantiques30. Le pic de production de 29 Voir par exemple : Ettlinger, Simonett 1952, p. 42-54, forme 226 ; Mayet 1975, n°656-657 ; Gendron 1973 ; Greene 1973, p. 14-15 ; Greene 1979, p. 50-51, fig. 21, et p. 48-54 ; Cadenat 1982, p. 90-93 ; Mayet 1983, n°5-9 ; Grataloup 1988, type XLVIII ; Santrot, Santrot 1984,n°145-163. 30 Ils sont présents sur les principaux sites gallo-romains de la région de Bordeaux (Le Mas-d’Agenais, Libourne, 75 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 2 Rieux 2014-007/5134-001-075 Rieux 2014-007/5134-004-078 3 Rieux 2014-007/5134-006-080 4 Rieux 2014-007/5134-010-084 0 2 cm

5 7 Rieux 2014-007/5134-008-082 Rieux 2014-007/5134-009-083

6 8 0 2 cm Rieux 2014-007/5134-030-104 Rieux 2014-007/5134-011-085

9 10 Rieux 2014-007/5134-012-086 11 Rieux 2014-007/5134-014-088 Rieux 2014-007/5134-013-087

12 13 14 Rieux 2014-007/5134-015-089 Rieux 2014-007/5134-017-091 Rieux 2014-007/5134-016-090

0 2 cm

15 16 Rieux 2014-007/5134-022-096 Rieux 2014-007/5134-024-098 0 5 cm

Fig. 92. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5134 et 5232 : 1-2 : Sigillée ; 3 : Céramique à parois fines ; 4-14 : Terra nigra. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CER AM). 76 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé ces coupes est fixé au cours de la période Claude-Néron. Sur les sites de la place Camille Jullian et de la Cité judiciaire à Bordeaux (Tilhard 2012, p. 218 ; Brassous 2008, p. 399), les plus anciennes attestations remontent à l’époque tibérienne. Leur commercialisation semble se prolonger, en petite quantité, sous les Flaviens. Les productions récentes se distingueraient par l’absence d’un sablage interne (Tilhard 2012, p. 230). Toutefois, faute de travaux d’analyses, les attributions aux différents centres de productions connus restent toujours incertaines. Si l’on considère la carte de répartition des sigillées, il semble très vraisemblable que la majorité de ces coupes importées sur la côte atlantique proviennent des officines de Montans plutôt que de la Graufesenque ou d’un atelier local du type de Galane31.

- Une deuxième coupelle à décor moulé est attestée par une panse carénée très usée. Sa pâte se différencie du petit vase précédent par sa teinte beige clair et la présence de nombreuses inclusions de taille fine à moyenne (quartz, feldspath, inclusions gris foncé et nodules d’argile orangé). Ses parois gardent quelques traces d’un engobe argileux brun-orangé foncé (il a presque entièrement disparu côté externe). Malgré l’usure, on devine, de haut en bas, un décor de rinceau, une frise bifoliée et un rang de perles.

- Trois fragments de panse à décor de guillochis complètent le lot. Ils possèdent les mêmes caractéristiques techniques : un pâte fine (fines inclusions blanches, grises et orangées), brun clair, finement et abondamment micacée, et un engobe argileux gris foncé et mat. Ils s’apparentent à la catégorie de céramique appelée type «Beuvray» dans tout le quart nord- ouest de la Gaule ou «céramiques brunes semi-fines» en Aquitaine32. Les descriptions des vases retrouvés dans ces différentes régions sont relativement proches et ne permettent pas d’attribuer une origine précise. Régionalement, les gobelets de type «Beuvray» sont fréquents dans les contextes augusto-tibériens à Rennes (Labaune, Le Cloirec, Simon 1997, p. 130 et p. 133, fig. 13 n°9 à 16), Corseul (Kerebel, Ferrette 1997, p. 100-102, fig. 3 n°6-8 ; Ferrette 2003, p. 168, fig. 34 n°4), Rezé (Guitton, Thébaud 2001, p. 286, fig. 3 n°) et (Robic, Le Bihan 1997, p. 153, pl. 5, n°47-08, p. 163, pl. 20, n°C2-117 ; Villard 2012, p. 795, n°244). A Vannes, ils côtoient de rares gobelets de type ACO dans les ensembles datés des années 10 av. J.-C. à 30/40 ap. J.-C. des sites de la ZAC de l’étang et de la rue Sainte-Catherine (Simon, Triste 1997 ; Féret 2000, type IV ; Brunie 2010, p. 522 et 526).

La terra nigra La terra nigra comprend 363 fragments et un minimum de 39 individus. Le répertoire est constitué de trois assiettes/plats, de 32 bols/jattes, de quatre pots. Deux vases n’ont pu être formellement identifiés. Les pâtes sont fines et contiennent souvent d’abondantes fines paillettes de mica. Les surfaces sont gris foncé à noir, soigneusement lissées et conservent parfois des traces de brillances. Certains exemplaires apparaissent particulièrement abimés. De nombreuses variations de couleurs s’observent au niveau des tranches. Par ailleurs, on notera la présence de nombreux graffites fig.( 92, n°12-14). Les pâtes présentent très généralement une teinte polychrome avec un cœur sombre (gris à noir) et des franges grises ou brunes, parfois séparées par un liseré rouge. Cette description se rapproche de celle des productions dite «savonneuse» de Saintonge (Laurenceau, Santrot 1988, p. 200). Néanmoins, le répertoire typologique de ce groupe trouve des comparaisons essentiellement à l’échelle régionale. Il s’agit notamment d’assiettes TN-6 (éq. typo. M 15/16), de bols/jattes TN-2 (éq. typo. M 75/81), TN-25 (éq. typo. M 91), TN- 37 (éq. typo. M 96) et TN-33 (éq. typo. M 110) et de pots dont la forme TN-5 (éq. typo. M 141). Ces vases proviennent très certainement d’ateliers locaux ou régionaux. De plus rares éléments possèdent une pâte monochrome sans doute à rapprocher des productions de Gaule du Centre et du Centre-Ouest. On retiendra notamment une assiette à lèvre en méplat TN-5 (éq. typo. M 7/11) à pâte feuilletée gris-blanc et finement micacée vraisemblablement issue de la vallée de l’. Un bol/ jatte TN-2 (éq. typo. M 75/81) et un pot TN-7 (éq. typo. M 146) se distinguent par leurs pâtes gris clair et un bol/jatte TN-37 (éq. typo. M 96) par une pâte brun clair.

- Les assiettes/plats Le répertoire des assiettes/plats rassemble deux formes TN 6 (éq. typo. M 15/16) terminées par une lèvre plus ou moins allongée (fig. 92, n°5-6) et une forme TN-5 (éq. typo. M 7/11) originaire de Gaule du Saintes, Aulnay, etc.) et de Langon (Vendée : Gendron 1973). Liste d’après Tilhard 2012, p. 219. 31 Les fabrications de Galane ne semblent pas se diffuser au-delà de la partie méridionale du bassin de la Garonne. Tilhard 2012, p. 218, note 143. 32 Cette expression est employée par M.-H. et J. Santrot à propos de quelques céramiques d’Aulnay (Santrot, Santrot 1984, p. 122-123) et a été appliquée aussi à des productions saintaises (voir Lauranceau, Santrot 1988, p. 221-224, 230-234, n°41-44. 77 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Centre (fig. , n°4). L’assiette TN-5 (éq. typo. M 7/11) apparaît extrêmement abondante sur les sites du Val de Loire notamment à partir des années 20 ap. J.-C. jusqu’au début du IIe s. (Couvin 2008, p. 410). Dans la péninsule armoricaine, la diffusion des assiettes TN 6 (éq. typo. M 15/16) est datée des années 40 à 70 ap. J.-C. (Menez 1985, p. 49).

- Les bols/jattes L’ensemble des bols/jattes en terra nigra comprend en majorité la forme TN-2 (éq. typo. M 75/81) avec 25 individus minimum (fig. 92, n°9-11). Le corpus est complété par deux petits bols/jattes proches des formes TN-1 (éq. typo. M 39) (fig. , n°7) et TN-25 (éq. typo. M 91) fig.( 92, n°8), quatre bols/jattes TN-37 (éq. typo. M 96) (fig. 92, n°15) et un dernier exemplaire proche de la forme TN-33 (éq. typo. M 110) (fig. 92, n°16). Ce dernier se distingue par sa carène marquée, soulignée et surlignée de deux rainures, et sa lèvre soulignée d’une troisième rainure. Le bol/jatte TN-37 (ou M 96) apparaît en Armorique vers les années 10 av. J.-C. La forme TN-2 (ou M 75/81) ne se rencontre pas avant les années 30 ap. J.-C. Ils se rentrouvrent encore sur les sites de consommation au moins jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). Les quelques éléments de comparaison des formes TN-1 (ou M 39) TN-25 (ou M 91) sont datés de l’époque tibérienne, et le TN-33 (ou M 110) des années 30 à 70 ap. J.-C. (Menez 1985).

- Les pots Au moins quatre pots en terra nigra ont été identifiés, dont un TN-5 (éq. typo. M 141) (fig. 93, n°4), un TN-7 (éq. typo. M 146) (fig. 93, n°3) et deux derniers à panse cylindrique et à décor de bandes guillochées très semblables morphologiquement aux pots/gobelets cylindriques de type Beuvray en céramique à parois fines fig.( 93, n°1 et ).2 Ces deux formes atypiques se différencient par leur hauteur, la forme de la panse et le profil de l’encolure. Le n°1 fig.( 93), archéologiquement complet, mesure 18,6 cm de haut. Il possède une base plane légèrement concave, une panse cylindrique, un col droit légèrement évasé terminée par une petite lèvre en bourrelet arrondi. Trois cannelures marquent la jonction du col et de la panse. Le décor de guillochis couvre la panse jusqu’à la base. Le n°2 (fig. 93) est plus trapu. Sa base est de diamètre inférieur à celui de l’ouverture. Son col est moins haut que celui du n°1. Il est terminé par une lèvre débordante et deux ressaut marquent la jonction col/panse. Ces exemplaires se rapprochent d’un pot en terra nigra découvert dans la nécropole de Mehun (), daté par J. Gourvest de l’époque tibérienne (Menez 1989, p. 129, M 85). Deux pots TN-5 (ou M 141) et TN-7 (ou M 146) ont été retrouvés en association dans un contexte vannetais, sur le site de la rue Sainte-Catherine, daté des années 50 à 80 ap. J.-C. (Brunie 2010, p. 539, fig. 12, n°2 et 3). La pâte du vase TN-7 (ou M 146), gris moyen, indique probablement une origine de Gaule du Centre. Il est aussi intéressant de noter la ressemblance du pot TN-7 (ou M 146) avec la forme à pied balustre du pot/ gobelet de type Beuvray.

La céramique commune sombre non tournée Cinq panses en céramique commune sombre non tournée sont inventoriées.

La céramique commune sombre tournée La céramique commune sombre tournée est une des principales catégories de cet ensemble avec un total de 321 restes. 29 récipients minimum sont comptabilisés à partir des bords. Ils se répartissent en trois grands groupes de production : - Groupe CST-1 : Le groupe CST-1 rassemble 10333 tessons et un minimum de sept récipients dont trois bols/ jattes et trois pots. Le dernier fragment de bord, à lèvre en bourrelet débordant, est trop petit pour pouvoir l’attribuer à un pot ou à un bol/jatte. Toutes les formes recensées sont morphologiquement différentes. On observe un bol/jatte CS-8 orné d’une rainure au niveau du parement externe de la lèvre, deux bols/jattes à profil en «S» CS-25 avec des profils de lèvre différents (fig. 93, n°6 et 9), deux pots CS-34 à lèvres plus ou moins débordantes (fig. 93, n°12, et fig. 94, n°3) et un grand pot CS-13 (fig. 94, n°1). Le bol/jatte CS-25 n°6 (fig. 93) possède une lèvre en bourrelet débordant semblable aux exemplaires du groupe CST-3 (fig. 93, n°7 et 8). Le bol/jatte CS-25 n°6 (fig. 93) s’individualise par sa lèvre en méplat mouluré. Des éléments comparables à l’encolure de ce dernier ont été étudiés sur les sites du campus et du parking de la place Hoche à Rennes, dans des contextes de la fin du Ier s. / début du IIe s. à la fin du IIe s. / début du IIIe s. (Labaune 2008, p. 141, fig. 18, n°8, p. 146, fig. 21, n°65, p. 154, fig. 27, n°29-30, p. 157, fig. 29, n°61, p. 232, fig. 16, n°21, p. 236, fig. 18, n°17, p. 239, fig. 20, n°8, p. 244, fig. 23, n°15).

33 Ce comptage comprend cinq tessons de l’US 5155 et 23 tessons de l’US 5152 qui recollent avec le pot 5134-45- 119. 78 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

4 Rieux 2014-007/5134-027-101 3 Rieux 2014-007/5134-028-102

2 Rieux 2014-007/5134-026-100

1 7 Rieux 2014-007/5134-025-099 Rieux 2014-007/5134-038-112

5 Rieux 2014-007/5134-035-109

8 Rieux 2014-007/5134-037-111

9 Rieux 2014-007/5134-040-114

6 Rieux 2014-007/5134-036-110

10 Rieux 2014-007/5134-064-138 12 Rieux 2014-007/5134-045-119

11 13 Rieux 2014-007/5134-033-107 Rieux 2014-007/5134-042-116

14 Rieux 2014-007/5134-044-118 15 0 5 cm Rieux 2014-007/5134-039-113

Fig. 93. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5134 et 5232 : 1-4 : Terra nigra ; 5-15 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 79 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/5134-043-117

3 Rieux 2014-007/5134-041-115

2 Rieux 2014-007/5134-034-108 4 Rieux 2014-007/5134-049-123

5 Rieux 2014-007/5134-050-124

7 Rieux 2014-007/5134-051-125 6 Rieux 2014-007/5134-048-122 8 Rieux 2014-007/5134-057-131

9 Rieux 2014-007/5134-058-132

0 5 cm

Fig. 94. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5134 et 5232 : 1-3 : Céramique commune sombre tournée ; 4-7 : Céramique commune claire ; 8-9 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 80 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

- Groupe CST-2 : Ce groupe à pâte à spicules n’est représenté que par trois fragments appartenant à trois vases différents à lèvre en bourrelet arrondi débordant. Les fragments de bord sont trop fragmentaires pour les identifier précisément à des pots ou à des bols/jattes. - Groupe CST-3 : Le groupe CST-3 est majoritaire avec 215 restes et un minimum de 19 récipients. Les formes se ventilent en un bol/jatte CS-1 archéologiquement complet (fig. 93, n°5), deux bols/jattes jattes à profil en «S» CS-25 fig.( 93, n°7 et 8), six pots CS-13 dont un archéologiquement complet (fig. 93, n°11, 13- 15), un pot CS-34 (fig. 93, n°12), un pot CS-37 (fig. 93, n°10) et un pichet CS-1 (fig. 94, n°2). Huit fragments de bord sont trop fragmentaires pour pouvoir les répartir entre les pots ou les bols/jattes. Les lèvres de ces productions sont généralement en bourrelet arrondi et débordant. Six exemplaires se démarquent par leurs lèvres en méplat plus ou moins mouluré comme le pot CS-37 (fig. 93, n°10). Ce dernier peut être comparé, comme le bol/jatte du groupe CST-1 (fig. 93, n°9), aux mobiliers des sites du campus et du parking de la place Hoche à Rennes, datés de la fin du Ier s. / début du IIe s. à la fin du IIe s. / début du IIIe s. Par ailleurs, on signalera la présence d’un pot à lèvre légèrement déformée avant cuisson (fig. 93, n°14).

La céramique commune claire La céramique commune claire rassemble 114 tessons et un minimum de sept vases. Le répertoire se compose de deux couvercles, de deux cruches, d’une jatte, d’un vase de stockage et d’une probable amphorette ou grande cruche. Les pâtes trahissent la présence de productions variées. La majorité des fragments se rattachent aux groupes CC-1 et CC-2. Le reste du lot comprend des fabrications plus hétérogènes. On notera l’absence d’éléments à pâte à spicules (groupe CC-3). - Groupe CC-1 : 49 tessons et un individu minimum présentent une pâte fine orange clair. L’unique récipient de ce groupe correspond à une cruche à lèvre en amande CC-30 (Brunie 2017). Cette forme trouve des équivalences dans le secteur nord-aquitain (forme Santrot 429/431 : Santrot 1979). Elle est caractéristique des contextes de la seconde moitié du Ier s. et de la première moitié du siècle suivant dans le sud et l’ouest de la péninsule armoricaine (Brunie 2017, p. 819-820). - Groupe CC-2 : 43 tessons ont une pâte sableuse abondamment micacée. Ce groupe fournit deux couvercles proches de la forme CC-1 (Brunie 2017). Ces deux éléments sont comparables à une forme produite également avec une argile abondamment micacée, issue du site du 55 Bd de la Paix à Vannes, dans un contexte daté des années 30/40 à 60 ap. J.-C. (Brunie 2017, p. et fig. 558, n°7). - Les autres productions : les 22 fragments restant appartiennent à différentes productions d’après l’observation des pâtes. Ils livrent des éléments de formes de quatre individus minimum. Un premier récipient correspond à une cruche à manchon cannelé CC-46 (Brunie 2017 ; fig. , n°6) de type très proche de la forme CL-CALC 9-102 du site de Barzan (Bouet et al. 2003, p. 350, fig. 106, n°5). En outre, sa pâte sableuse (inclusions de quartz et de petits nodules d’oxydes métalliques), brun-orangé (surface plus clair), laisse envisager une provenance d’Aquitaine. La cruche CL-CALC 9-102 apparaît à Barzan et sur le site de la place Camille Jullian à Bordeaux au cours de la deuxième moitié du Ier s. ap. J.-C. (Bouet et al. 2003, p. 354). Deux autres vases, une jatte (fig. 94, n°5) et un vase de stockage CC-1 (Brunie 2017 ; fig. 94, n°4), appartiennent visiblement au même secteur de production. Leurs pâtes sont similaires : sableuses, légèrement micacées et de teinte polychrome (cœur brun clair et franges orangé puis brun clair). La lèvre du plus grand module est recouverte d’un enduit noir. Leur morphologie les rattache au groupe des dolia bien attesté en région ligérienne et plus généralement dans la province romaine de Lyonnaise et de ses abords (Simon 1999, p. 206). Les exemplaires de Rieux possèdent une lèvre plate horizontale ou légèrement inclinée vers l’extérieur. En Val de Loire, le dolium est un élément caractéristique du répertoire turon. Sa production est attestée sur deux sites d’ateliers en région centre, à Mougon (Crouzilles ; Indre-et-Loire), pour le courant du Ier s., et à Thésée-Pouillé (Loir-et-), pour les IIe-IIIe s. (Schweitz et al. 1986, fig. 20, n°1-3 ; Cadalen-Lesieur 2005, fig. 7-8). Cette forme, qui présente différents modules et des variations importantes au niveau du profil de la lèvre, apparaît dès la période gallo-romaine précoce. Les éléments à lèvre plate disparaissent dans le courant du IIe s. (Couvin 2008, p. 430). Le dernier individu (fig. 94, n°7) s’apparente à une amphore (ou une cruche de grand module) à lèvre en bandeau de type 1526 (Sellès 2001, p. 154-155). La pâte de cet exemplaire est comparable aux productions à pâte brune du Val de Loire du Ier s. ap. J.-C. Le profil de la lèvre est semblable aux vases de l’horizon 4b (des années 90/100 à 120) de (Couvin 2008, p. 419 et 418, fig. 27, n°8-14).

La céramique à engobe blanc Les tessons revêtus d’un engobe blanc s’élèvent à 93. Quatre récipients sont dénombrés à partir des fragments de bases dont trois à pied annulaire et un à base plate. Aucun bord n’a été recueilli. Quatre groupes de pâtes se distinguent : 81 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

- Le groupe le plus nombreux, avec 71 tessons, s’apparente aux productions au niveau du four de potiers FR 6500 et du fossé FO 6405. La pâte est plus ou moins fine (avec quelques inclusions de quartz, de mica et d’éléments indéterminés rouge-orangés), à cœur noir et à franges orange moyen. Les parois externes sont recouvertes d’un engobe blanc très usé. Ce lot apporte deux bases à pied annulaire de cruches (fig. 94, n°8- 9). Le n°9 montre des traces préparatoires de découpe sur tout le pourtour du fond. - Le deuxième groupe se compose de 16 fragments dont deux bases (une plate et une à pied annulaire). La pâte est rouge clair (à cœur noir dans les parties les plus épaisses) avec de nombreuses fines inclusions rouge foncé et quartz. L’engobe appliqué en surface est blanc et légèrement micacé. - Huit panses ont une pâte fine beige et un engobe de surface blanc cassé légèrement usé. - Deux panses se différencient par leur pâte finement sableuse et micacée et leur engobe beige clair contenant d’abondantes fines paillettes de mica.

Les amphores Le mobilier amphorique dénombre 17 restes et un minimum de 4 grands conteneurs. L’observation des pâtes permet d’identifier trois origines différentes : Italique, Bétique et sud de la Gaule. La provenance de trois panses à pâte plus ou moins fine (fines inclusions de Quartz, feldspath et mica), orangée, n’a pu être déterminée. Une anse verticale et de section ovale appartient vraisemblablement à une amphore italique républicaine de type gréco-italique ou Dr. 1. On notera la présence d’inclusions sableuses volcaniques noires dans la pâte. Les premières amphores italiques républicaines arrivent au cours de la première moitié du IIe s. av. J.-C. dans l’ouest de la Gaule. Les importations se raréfient durant la seconde moitié du Ier s. av. J.-C. (Le Forestier 2018, p. 466). Quelques exemplaires sont encore recensés à la période augustéenne sur le site de Saint-Symphorien à Paule (Côtes-d’Armor) (Laubenheimer, Menez, Le Forestier 2013, p. 319). Onze fragments, dont une panse avec le départ d’une anse de Dr. 20, proviennent d’amphores de Bétique. Une panse et une anse se rapprochent des productions du sud de la Gaule.

Proposition de datation Le mobilier céramique rassemble en majorité des éléments dont la chronologie s’étend des années 15/20 ap. J.-C. jusqu’aux deux premières décennies du IIe s. Néanmoins, quelques éléments ne semblent pas être diffusés au-delà des règnes d’Auguste (l’amphore italique républicaine de type gréco-italique ou Dr. 1) et de Tibère (les céramiques à parois fines de type Beuvray et les bols/jattes TN-1 (ou M 39) TN-25 (ou M 91) en terra nigra). Ce mobilier indique vraisemblablement la présence d’éléments résiduels dans ce lot. Le fragment de sigillée de la phase 4 de Lezoux, soit des années 70 à 110 ap. J.-C. est l’indice chronologique le plus récent.

o US 5135 (US équivalentes : 5141 et 5152) La fouille de l’US 5135 (= 5141 = 5152) a permis de recueillir 66 tessons de céramique gallo-romaine, trois fragments d’objets en fer, trois scories de forge, un fragment de terre cuite architecturale et deux éclats de galets en quartz. Le mobilier céramique présente des productions de catégories techniques et fonctionnelles variées, dominées par les céramiques communes (38 NR, soit 57,6 % des restes) et la terra nigra (19 NR, soit 28,8 % des restes). Les catégories de sigillée, de commune sombre non tournée, à engobe blanc et les amphores sont anecdotiques. Une panse n’a pu être déterminée précisément.

La sigillée La sigillée rassemble trois tessons issus des ateliers de Montans (Tarn). Deux individus minimum sont dénombrés : une assiette Drag. 15/17 (fig. 96, n°1) et une coupelle très proche du type Ritt. 8 (fig. 96, n°2). La période de plus grande diffusion de ces formes, dérivées de modèles italiques, se situe au cours des règnes de Claude et de Néron (Martin 1986, p. 80).

La terra nigra Les fragments de terra nigra sont au nombre de 19. Quatre vases minimum sont enregistrés. Le répertoire se compose de trois bols/jattes TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo. M 75/81) (fig. 96, n°3) et d’un bol/ jatte TN-6 lisse (Brunie 2017) (éq. typo. M 64) (fig. 96, n°4). Ce dernier semble apparaître en Armorique vers les années 10 av. J.-C. pour disparaître assez tôt, vers 40 ap. J.-C. (Menez 1985, p. 61). La forme TN-2 (ou M 75/81) ne se rencontre pas avant les années 30 ap. J.-C. Sa production perdure jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). 82 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 2 2 TN 14 2 5135 Gallo-romain CST 3 1 CC 4 0 5141 Gallo-romain CC 5 1 SIG 1 1 TN 5 2 CSNT 3 1 CST 12 2 5152 Gallo-romain CC 14 1 EN-BL 1 1 AMP 1 1 Indéterminée 1 1 Total 66 18 Fig. 95. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5135, 5141 et 5152.

La céramique commune sombre non tournée Trois tessons de panse, cuits en mode B, se remarquent par l’épaisseur de leurs parois et leur aspect irrégulier.

La céramique commune sombre tournée La céramique commune sombre tournée, minoritaire par rapport à la commune claire, regroupe 15 tessons. Neuf appartiennent au groupe CST-1 et six au groupe CST-3. Trois vases minimum sont dénombrés dont un pot CS-13 (Brunie 2017) (groupe CST-3 ; fig. 96, n°5) et un pot CS-34 (Brunie 2017) (groupe CST- 1).

La céramique commune claire La céramique commune claire est représentée par 23 tessons, dont 21 appartiennent au groupe CC-1 et deux au groupe CC-2. Le corpus comprend deux cruches à lèvre en amande (fig. 96, n°6) à pâte relativement fine, de teinte beige à orange clair groupe( CC-1). Les cruches à lèvre en amande (cruche CC-30 : Brunie 2017) sont particulièrement bien représentées dans les contextes de la seconde moitié du Ier s. et de la première moitié du siècle suivant dans le sud et l’ouest de la péninsule armoricaine, de Vannes à Carhaix. Cette forme semble faire son apparition à partir des années 20/40 ap. J.-C. Très rapidement, elle devient prédominante dans le répertoire des céramiques communes claires jusqu’au début du IIe s. (Brunie 2010, p. 534, fig. 8, n°6-7, et p. 541, fig. 14, n°1-4 ; Daré, Triste 2012, p. 724, fig. 6, n°37, p. 731, fig. 12, n°23, et p. 737, fig. 18, n°49-51 ; Simon, Delage 2014, p. 881, fig. 10, n°26-27 ; Brunie 2017, p. 819-820). De plus, on signalera la présence d’une base d’une assiette/plat à pâte micacée (groupe CC-2) recouverte de suie en surface. Cet élément présente les caractéristiques de l’assiette/plat CC-2, forme courante dans les ensembles vannetais des années 30/40 aux premières décennies du IIe s. (Brunie 2010, p. 540, fig. 13, n°15 ; Brunie 2017, p. 865-866).

La céramique à engobe blanc Une panse à pâte fine orange clair conserve des traces d’un engobe blanc sur sa paroi externe.

Les amphores Un fragment d’amphore à pâte fine, légèrement brûlé, est recensé. Il est de type et d‘origine indéterminés.

Proposition de datation Cet ensemble très modeste rassemble des productions régionales (terra nigra, commune claire) et des importations (sigillée des ateliers de Montans) caractéristiques des contextes vannetais du Ier s. ap. J.-C., à partir des années 30, jusqu’aux premières décennies du IIe s. 83 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/5135-001-147 2 3 Rieux 2014-007/5135-002-148 Rieux 2014-007/5135-003-149

4 Rieux 2014-007/5152-008-167 5 Rieux 2014-007/5152-003-163 6 Rieux 2014-007/5141-001-159 0 5 cm

7 Rieux 2014-007/5155-002-169

9 Rieux 2014-007/5155-004-171

10 Rieux 2014-007/5155-005-172

0 2 cm

8 Rieux 2014-007/5155-003-170 0 5 cm

11 Rieux 2014-007/5138-003-155

12 Rieux 2014-007/5138-002-154 0 5 cm

Fig. 96. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5135, 5141 et 5152 : 1-2 : Sigillée ; 3-4 : Terra nigra ; 5 : Céramique commune sombre tournée ; 6 : Céramique commune claire. US 5155 : 7-10 : Céramique commune sombre tournée ; US 5138 : 11-12 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 84 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

o US 5137 (US équivalentes : 5155 et 5157) La fouille de l’US 5137 (= 5155 = 5157) a livré : 69 tessons de céramique gallo-romaine, trois fragments de clous et cinq fragments d’objets en fer, un fragment de brique, cinq fragments de paroi d’une structure de combustion, un bloc de pierre rubéfié et couvert d’une croûte d’oxyde de fer et deux esquilles osseuses probablement de faune. L’ensemble céramique est composé en grande majorité de céramique commune sombre tournée. Cette catégorie réunit 48 tessons, soit 70 % des NR. Quelques fragments attestent de la présence de productions en terra nigra, en commune claire, en céramique à engobe blanc et d’amphores. Une panse décolorée n’a pu être identifiée à un groupe précis. Sa pâte fine et son décor de guillochis la rapprochent des fabrications en terra nigra. Neuf fragments appartiennent à la terra nigra. Trois vases minimum sont dénombrés à partir des fragments de base, vraisemblablement des bols/jattes d’après la présence de pied annulaire. Les éléments en terra nigra de l’US 5157 appartiennent tous à un bol/jatte TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 75/81). Cette forme est produite partir des années 30 ap. J.-C., et perdure jusqu’au IIIe s. sur le territoire vénète (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). La céramique commune sombre tournée comprend 24 tessons du groupe CST-1 et 24 tessons du groupe CST-3. Le corpus du premier groupe réunit un bol/jatte à bord rentrant CS-1 (Brunie 2017) (fig. 96, n°7) et un pot ovoïde CS-13 (Brunie 2017) (fig. 96, n°9). Les productions à pâte micacée (groupe CST-3) livrent un pot CS-13 presque archéologiquement complet (Brunie 2017) (fig. 96, n°8). La paroi externe de ce dernier, de la base jusqu’à l’épaulement, est particulièrement érodée et décolorée. On mentionnera encore l’existence d’une base partiellement brûlée marquée d’une croix sur sa paroi externe (fig. 96, n°10). La céramique à pâte claire est représentée par trois panses du groupe CC-1 et deux panses du groupe CC-2. Un petit fragment d’anse se démarque par les restes très tenus d’un engobe blanc. Sa pâte est semblable aux céramique à engobe blanc mis au jour au niveau du four FR 6500 et du fossé FO 6405 du secteur 2. Cinq panses, par leurs aspects, se rangent vraisemblablement dans la catégorie des amphores. Quatre panses brûlées se rapprochent, par leur pâte fine, aux productions de Narbonnaise. Une petite panse à pâte rose clair contenant de fines inclusions sableuses (quartz ?) est d’origine et de type indéterminés.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 3 2 5137 Gallo-romain CST 1 1 EN-BL 1 1 TN 1 1 CST 43 3 5155 Gallo-romain CC 2 1 AMP ? 5 1 Indéterminée 1 1 TN 5 1 5157 Gallo-romain CST 4 1 CC 3 1 Total 69 14 Fig. 97. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5137, 5155 et 5157.

o US 5138 Le mobilier de l’US 5138 comprend 26 tessons de céramique gallo-romaine, quatre fragments de clous en fer, une scorie et cinq fragments de terres cuites architecturales (probablement des tegulae). La céramique regroupe des productions en terra nigra (8 NR), en céramique commune sombre tournée (13 NR) et en céramique commune claire (5 NR). Les fragments de bord en terra nirga comptent trois individus minimum. Le corpus est constitué de deux bols/jattes TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo : M 75/81) et d’un probable bol/jatte TN-37 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 96). Leurs pâtes sont polychromes avec un cœur gris foncé et des franges gris clair. Un des bols/jattes TN-2 a subi une importante décoloration. Ces deux types se retrouvent dans de nombreuses US du site. Ils sont courants sur le territoire vénète, dès les années 10 av. J.- C. pour le bol/jatte TN 37, et dès les années 30 ap. J.-C. pour le bol/jatte TN 2, jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). 85 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

La céramique commune sombre regroupe en majorité des productions du groupe CST-3. Deux panses se rattachent au groupe CST-1. Le répertoire comprend deux vases : un petit pot (fig. 96, n°11) et une jatte à profil en «S» CS-25 (Brunie 2017) fig.( 96, n°12). Le pot se caractérise un col tronconique et une lèvre horizontale de section carrée. Un ressaut marque la jonction col/panse. La jatte est en grande partie décolorée. La céramique commune claire est attestée par la présence de cinq panses du groupe CC-1.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 8 3 5138 Gallo-romain CST 13 2 CC 5 1 Total 26 6 Fig. 98. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5138.

o US 5203 L’US 5203 apporte trois tessons de céramique dont l’anse d’une cruche en céramique commune claire (production gallo-romaine) et deux bords de deux bols à oreilles de facture moderne (fig.103, n°1). Un des fragments de bols présente des projections de glaçure plombifère verte.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI Gallo-romain CC 1 1 5203 Moderne / Contemporain Indéterminée 2 2 Total 3 3 Fig. 99. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5203.

o US 5205 L’US 5205 livre un petit ensemble de huit tessons de céramique associés à deux fragments de clou en fer et à deux scories. Le mobilier céramique se compose de cinq panses en céramique commune sombre, deux panses en céramique commune claire et une base d’une production des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (XIVe- XVIIe s.).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 5 1 Gallo-romain 5205 CC 2 1 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 1 1 Total 8 3 Fig. 100. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5205.

o US 5220 L’US 5220 fournit 12 tessons de céramique gallo-romaine et deux fragments de clous en fer. Le lot de céramique se répartie en quatre grands groupes techniques et fonctionnels : terra nigra, céramique commune claire, céramique à engobe blanc et amphore. La terra nigra est représentée par trois tessons, dont un bord qui recolle avec le bol/jatte TN-33 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 110a) de l’US 5134. Cette forme est connus dans des contextes datés des années 30 à 60 ap. J.-C. dans l’Ouest de la Gaule (Menez 1985, p. 71). Quatre tessons sont en céramique commune claire. Trois appartiennent au groupe CC-2, dont une assiette/plat CC-2 (Brunie 2017). Cette forme est courante dans les ensembles vannetais, notamment sur les sites de la rue Sainte-Catherine (phase 4 : 60/70 à 100/115 ap. J.-C.), de l’ancienne école Germaine de Staël (US 5065 : 30/40 à 80/90 ap. J.-C.) et la villa du Boizy (seconde moitié du Ier s. à la seconde moitié du IIe s. ap. J.-C.) (Brunie 2010, p. 540, fig. 13, n°15 ; Daré, Triste 2012, p. 728, fig. 10,n°3 et p. 736, fig. 17, n°33-35). Quatre autres tessons conservent des traces d’un engobe blanc. Trois possèdent des caractéristiques techniques proches des céramiques retrouvées au niveau du four FR 6500 et du fossé FO 6405 du secteur 2. Le quatrième fragment se distingue par sa pâte fine beige. 86 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

La liste est complétée par la présence d’une panse d’amphore brûlée semblable à un fragment mis au jour dans l’US 5230. Sa pâte, relativement fine, contient de nombreux nodules d’argile orangé et de fines paillettes de mica. Les éléments de datation de cette US, peu nombreux, s’étalent des années 30 ap. J.-C. à la première moitié du IIe s.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 3 1 CC 4 1 5220 Gallo-romain EN-BL 4 1 AMP 1 1 Total 12 4 Fig. 101. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5220.

o US 5230 (US équivalente : 5346) Le mobilier archéologique des US 5230 et 5346 se compose : - 71 tessons de céramique gallo-romaine, - 1 panse d’une production des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (56) du groupe techniques Sjp 16f-M, - 1 panse en céramique indéterminée, - 4 fragments de récipients en verre naturel bleu-vert dont 1 bord d’une coupe côtelée (Isings 3a / AR 2.1), - 21 fragments d’objets en fer (clous en majorité), - 6 scories, - 1 monnaie en bronze illisible, - 1 fragment de terre cuite architecturale (brique ?).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 13 5 CST 17 1 Gallo-romain CC 17 1 5230 EN-BL 3 1 AMP 4 1 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 1 1 Indéterminée Indéterminée 1 1 PF 4 2 TN 6 2 5346 Gallo-romain CST 5 0 CC 2 0 Total 73 15 Fig. 102. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5230 et 5346.

Le petit ensemble de céramique gallo-romaine rassemble des céramiques fines (parois fines et terra nigra : 32,4 % des NR), des céramiques communes (commune sombre tournée, commune claire et à engobe blanc : 62 % des NR) et quatre fragments d’amphores (5,6 % des NR).

La céramique à parois fines Les éléments en céramique à parois fines sont au nombre de quatre panses appartenant à deux gobelets. L’un deux correspond à un gobelet de type Lez. 331 à décor d’épingles à cheveux réalisés à la barbotine. Sa pâte est fine orange clair, et la barbotine beige. Son engobe, très fragile, est noir avec des reflets métallescents vert-argentés. Il provient vraisemblablement des ateliers du Centre Gaule où cette catégorie est produite de la période flavienne jusqu’au premier quart du IIe s. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 325). Le deuxième petit vase est réalisé dans une argile fine, beige et contenant de fines inclusions (dont du mica blanc). Il est orné d’un décor de picots réalisé à la barbotine blanche. Aucune trace d’un revêtement 87 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

2 Rieux 2014-007/5300-002-204

3 Rieux 2014-007/5300-006-208

1 Rieux 2014-007/5203-001-188 0 5 cm 0 5 cm

4 Rieux 2014-007/5230-002-196 5 Rieux 2014-007/5346-005-229

6 Rieux 2014-007/5230-001-195 7 Rieux 2014-007/5230-003-197 0 5 cm

8 Rieux 2014-007/5310-007-217 9 Rieux 2014-007/5310-003-213

10 Rieux 2014-007/ 5310-008-218 Rieux 2014-007/5310-004-214 11 0 2 cm 0 5 cm

12 Rieux 2014-007/6105-004-391

13 Rieux 2014-007/6105-005-392 14 Rieux 2014-007/6100-002-242 0 5 cm

Fig. 103. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5203 : 1 : Céramique moderne ; US 5300 : 2 : Céramique commune claire ; 3 : Amphore ; US 5230 et 5346 : 4-6 : Terra nigra ; 7 : Céramique commune sombre tournée ; US 5310 : 8-10 : Terra nigra ; 11 : Figurine. US 6100 et 6105 : 12 : Terra nigra ; 13-14 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 88 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé argileux (ou d’une glaçure) n’est conservée. Ce motif à la barbotine se retrouve sur les céramiques à parois fines à revêtement argileux et à glaçure plombifère du Centre Gaule (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 289).

La terra nigra Cette catégorie rassemble 19 tessons et un minimum de sept individus. Le répertoire se compose de six bols/jattes TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 75/81) (fig. 103, n°4 et 5) et d’une assiette TN-6 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 16) (fig. 103, n°6). Ces productions présentent toutes des pâtes polychromes avec un cœur sombre (gris foncé à noir) et des franges brun à gris généralement plus clair, parfois séparés par un liseré rouge (pour deux exemplaires). De nombreux fragments portent des traces d’usure et de desquamation. Certains fragments sont couverts d’un dépôt sableux de teinte rouille. Les bols/jattes TN-2, qui apparaissent partir des années 30 ap. J.-C., perdurent jusqu’au IIIe s. sur le territoire vénète (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). L’assiette TN-6 est connue dans les ensembles datés des années 40 et 70 ap. J.-C. dans l’ouest de la Gaule (Menez 1985, p. 49).

La céramique commune sombre tournée La céramique commune sombre tournée englobe 22 fragments pour un individu minimum. Cinq panses appartiennent au groupe CST-3, le reste se rattache au groupe CST-1. Deux panses conservent des traces de pigments rouge sur leurs parois internes. L’unique vase de cet catégorie correspond à un petit pot CS-12 (Brunie 2017) orné de deux rainures sur la panse (fig. 107, n°7). Sa pâte est de teinte gris clair, et sa surface rugueuse, gris foncé porte des traces de suie.

La céramique commune claire La céramique à pâte claire regroupe 19 tessons. 13 tessons possèdent une pâte abondamment micacée du groupe CC-2, et une panse se distingue par sa pâte rouge contenant des spicules. Un récipient minimum est comptabilisé. Il correspond à un vase de stockage CC-1 (Brunie 2017) à lèvre en méplat peinte en noir sur sa partie sommitale. Sa pâte est sableuse orangée, et ses surfaces sont très érodées. Cette forme est comparable aux types F de Mougon (Schweitz et al. 1986, p. 56-59) et V-1 de Thésée- Pouillé (Cadalen-Lesieur 2005, p. 214, fig. 7, p. 215-216). Elle est bien connue dans la province romaine de lyonnaise et à ses abords dès la période augustéenne et jusqu’au IIe s. (Simon 1999, p. 204-206, fig. 9, n°41- 45). A Vannes, ce type a été mis au jour sur les sites de la ZAC de l’étang, de la rue Sainte-Catherine et du 55 boulevard de la Paix, dans des ensembles datés respectivement des années 10 av. J.-C. à 20 ap. J.-C. (Brunie 2017, p. 943), de 20 à 60/70 (Brunie 2010; p. 529 et 535, fig. 9, n°12) et de 60 à 120/130 ap. J.-C. (Brunie 2017, p. 924). Une version en céramique commune sombre est connue à Quimper dans un contexte flavien (Villard 2012, p. 829, n° 430).

La céramique à engobe blanc La céramique à pâte claire revêtue d’un engobe plus ou moins blanc compte trois panses et un individu minimum. Les pâtes se répartissent en deux groupes. Deux panses s’apparentent aux productions retrouvées au niveau du four FR 6500 et du fossé FO 6405 dans le secteur 2. Le dernier tesson se caractérise par une pâte fine beige et un engobe de meilleur qualité.

Les amphores Les quelques éléments d’amphore recensés proviennent d’une fabrication de la région de Bétique, sauf une panse brûlée à pâte fine d’origine indéterminée. A Vannes, les premières importations de Bétique apparaissent dans les niveaux des années 20 av. J.-C.-10 ap. J.-C. (Simon, Triste 1997, p. 89, fig. 6, n°8 ; Brunie 2010, p. 526). Leurs diffusions perdurent jusqu’au IIIe s.

Proposition de datation Ce lot relativement modeste fournit un certains nombres d’éléments de datation plus ou moins précis. Le mobilier céramique et le verre se rapportent, pour l’essentiel, au Ier s. et aux premières décennies du IIe s. ap. J.-C. Les bols/jattes en terra nigra, qui constituent la grande majorité du corpus de cette catégorie, et les amphores, dont la diffusion s’étend sur près de trois siècles, ne permettent pas d’affiner la chronologie. L’élément le plus récent, le gobelet à revêtement argileux décoré de motifs d’épingles à cheveux pose un terminus post quem entre les années 70 au premier quart du IIe s. Le tesson en céramique de Saint-jean-la-Poterie, à pâte caractéristique des productions des XIVe - XVIIe s., est un élément clairement intrusif. 89 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

o US 5310 La fouille de l’US 5310 a mis au jour 35 tessons de céramique gallo-romaine, un fragment de figurine d’une déesse-mère en terre cuite blanche (fig. 103, n°11), cinq fragments de clous en fer, 13 scories, un petit fragment de paroi en terre rubéfié, un petit galet recouvert d’un dépôt rouge (pigment ? oxyde de fer ?) et un petit cône taillé dans du schiste ardoisier. La sigillée n’est attestée que par un petit fragment de panse à pâte orange et à engobe orangé brillant. Ce dernier appartient très vraisemblablement à une production des ateliers de Centre Gaule. La terra nigra rassemble neuf restes. Quatre vases minimum sont dénombrés à partir des bords. Le répertoire est constitué de deux bol/jattes TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 75/81) (fig. 103, n°9 et 10) et d’une assiette TN-5 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 10) (fig. 103, n°8). Le quatrième bord est trop fragmentaire pour permettre d’identifier une forme. La pâte de l’assiette est de teinte beige et contient d’abondantes fines paillettes de mica. Ses parois sont gris foncé, usées et mates. Les autres vases ont des pâtes polychromes avec un cœur sombre (gris à noir) et des franges marron/gris moyen, parfois séparés par un liseré rouge. L’assiette TN-5 fait partie du groupe dits des assiettes du type «Centre» défini par Y. Menez, et qui se rencontrent principalement dans des contextes datés des années 30 à 70 ap. J.-C. dans la péninsule armoricaine (Menez 1985, p. 46). Les bols/jattes TN-2, qui apparaissent partir des années 30 ap. J.-C., perdurent jusqu’au IIIe s. sur le territoire vénètes (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). On signalera un graffite (une haste incomplète) tracé sur la face externe d’un fragment de base (cf. 3.2. Les graffites). Les céramiques communes se partagent entre un bord en commune sombre non tournée, quinze tessons en commune sombre tournée et sept tessons en commune claire. Le bord en céramique non tournée se caractérise par une lèvre longue et évasée. Sa pâte gris foncé contient de nombreuses inclusions de taille fine à grossière dont des spicules. Deux individus en céramique commune sombre tournée sont dénombrés à partir des fragments de base. On recense encore une anse en commune claire. Les quelques éléments de ce petit lot de céramique ne permettent pas de proposer une datation fiable. Le fragment d’assiette en terra nigra se rapporte aux années 30 à 70 ap. J.-C., tandis que les bols/jattes TN-2 sont produits des années 30 jusque dans le courant du IIIe s.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 1 1 TN 9 4 CSNT 1 1 5310 Gallo-romain CST 15 2 CC 7 1 Indéterminée 1 1 Figurine 1 1 Total 35 11 Fig. 104. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5310.

o US 5331 Le lot de l’US 5331 comprend sept tessons de céramique gallo-romaine, trois scories et un fragment d’objet en fer (probablement un clou). L’ensemble céramique se compose d’un bord de bol/jattes TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 75/81) en terra nigra, de quatre tessons en céramique commune sombre tournée dont un bord à lèvre évasée en bandeau (groupe CST-2), et de deux fragments d’une assiette/plat CC-2 du groupe CC-2.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 1 1 5331 Gallo-romain CST 4 1 CC 2 1 Total 7 3 Fig. 105. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5331.

De nombreux sites vannetais livrent des assiettes/plats CC-2 à pâte micacée dans des contextes 90 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé datés des années 30/40 à la seconde moitié du IIe s. ap. J.-C.34. D’autres comparaisons typologiques peuvent être établies dans des ensembles de Quimper, datés des périodes flaviennes et post-flaviennes (Forme 79 du répertoire de Quimper. Villard 2012, p. 767), et de Corseul, datés des années 70 à 110 ap. J.-C. (Ferrette 2003, p. 88, 91 et 176-177).

o US 5342 Une panse en céramique commune sombre tournée a été trouvée dans l’US 5342.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 5342 Gallo-romain CST 1 1 Total 1 1 Fig. 106. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5342.

o US 5349 Le mobilier de l’US 5349 réunit trois petits fragments en céramique commune sombre dont le bord d’un vase (pot ou jatte) non tournée.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 5349 Gallo-romain CSNT 1 1 CST 2 1 Total 3 2 Fig. 107. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5349.

o US 5352 Une panse en céramique commune sombre tournée (groupe CST-1) et un petit fragment d’objet en fer indéterminé proviennent de l’US 5352. Le tesson porte des traces noirâtre mêlées à de la rouille sur ses parois.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 5352 Gallo-romain CST 1 1 Total 1 1 Fig. 108. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5352.

3.1.2. Description du mobilier céramique par unité stratigraphique du sondage 2

o US 6000 US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 9 2 CC 2 1 Gallo-romain EN-BL 12 1 AMP 1 1 6000 Sjp 16f-M 1 1 Médiéval / Moderne / Contemporain Pipe en terre 1 1 Indéterminée 3 1 Indéterminée Indéterminée 5 1 Total 34 9 Fig. 109. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6000.

34 Cf. les sites de la rue Sainte-Catherine (phase 4 : 60/70 à 100/115 ap. J.-C.), de l’ancienne école Germaine de Staël (US 5065 : 30/40 à 80/90 ap. J.-C.) et la villa du Boizy (seconde moitié du Ier s. à la seconde moitié du IIe s. ap. J.-C.). Brunie 2010, p. 540, fig. 13, n°15 ; Daré, Triste 2012, p. 728, fig. 10,n°3 et p. 736, fig. 17, n°33-35 ; Brunie 2017, p. 865, fig. 509, n°3-6. 91 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Le décapage de surface du secteur 2, réalisé à la pelle mécanique, a permis de ramasser 34 tessons et trois fragments de clous en fer. L’ensemble céramique se compose d’éléments d’époques différentes, des périodes gallo-romaine à contemporaine. Cinq tessons n’ont pu être formellement rattachés à une catégorie de céramique ou à une période. Le mobilier gallo-romaine reste majoritaire avec un total de 25 restes. Il regroupe neuf fragments en commune sombre tournée, deux panses en commune claire, 12 tessons à engobe blanc et une panse d’une amphore de Tarraconaise à pâte orange clair. Parmi le matériel plus récent, on distingue un bord d’un pot 3-4 des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (groupe technique Sjp 16f-M), un vase à collerette recouverte d’une glaçure jaune sur ses parois interne et externe, et un fragment de tuyau de pipe en terre à pâte fine orange.

o US 6010 L’US 6010 rassemble le mobilier recueilli au niveau d’apparition du four FR6500 après le décapage à la pelle mécanique, soit 22 tessons de céramique et un bord d’un pot en verre naturel bleu-vert à lèvre repliée vers l’extérieur (Isings 67b / AR 118.1 - Isings 67c / AR 118.2 - Isings 62 / AR 119 ?). Le lot de céramique rassemble 13 fragments gallo-romains, une panse d’un vase des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (Bas Moyen âge / époque Moderne) et huit tessons indéterminés. Le NMI de chaque catégorie est principalement établie à partir de fragments de base ou de panse. Seul un petit fragment de bord (une lèvre arrondie) d’un vase en céramique commune sombre tournée est recensé.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 2 1 Gallo-romain CST 10 1 6010 CC 1 1 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 1 1 Indéterminée Indéterminée 8 2 Total 22 6 Fig. 110. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6010.

o US 6020 Trois tessons de céramique à engobe blanc usé et un fragment de tuile ont été récoltés au cours du nettoyage du sommet du fossé FO6410 après le décapage à la pelle mécanique.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 6020 Gallo-romain EN-BL 3 1 Total 3 1 Fig. 111. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6020.

o US 6100 et 6105 Les niveaux de surface 6100 et 6105 réunissent un total de 174 tessons de céramiques des périodes gallo-romaine, médiévale, moderne et contemporaine. 18 fragments n’ont pu être déterminés formellement. La céramique est accompagnée de quatre fragments de tuiles gallo-romaines rubéfiés (dont au moins uneimbrex ), d’un lot de 14 panses de récipients en verre, de 25 fragments de clous en fer et d’un fragment d’ardoise taillé. La céramique gallo-romaine : Les éléments de la période gallo-romaine regroupent 130 tessons et un minimum de 16 vases. La céramique commune sombre tournée est majoritaire (81 NR). Elle est associée à cinq autres catégories présentent en plus faible quantité : la céramique commune claire (18 NR), la terra nigra (15 NR), la céramique à engobe blanc (12 NR), les amphores (3 NR) et la céramique commune sombre non tournée (1 NR). Le répertoire des formes en terra nigra se compose de trois bols/jattes dont deux TN-2 (éq. typo. : M 75/81) et un TN-37 lisse (éq. typo. : M 96). Un bol/jatte TN-2 possède une pâte polychrome (cœur gris foncé et franges marron puis marron-gris moyen vers l’extérieur) (fig. 103, n°12). Les deux autres récipients ont une pâte monochrome marron moyen. Sur le territoire vénète, le bol/jatte TN 37 est connu dès les années 10 av. J.-C., tandis que le bol/jatte TN 2 apparaît à partir du milieu du Ier s. ap. J.-C. Ces deux types se rencontrent encore jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). Le groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur (Morbihan), en activité pendant au moins le IIIe s. et les premières décennies du IVe s., en produit (Triste, Daré 2008, p. 92 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

33-34). Une panse en céramique commune sombre non tournée a été identifiée. La céramique commune sombre rassemble des productions qui peuvent être réparties en trois groupes techniques semblables à ceux décris dans le lot de l’US 5110. Le groupe CST-1 est majoritaire avec 57 tessons. Les fragments de bord permettent de dénombrer quatre NMI dont un pot CS-37 (fig. 103, n°13). Les autres individus sont trop fragmentaires pour être rattachés à une forme précise. Le groupe CST-2, à pâte à spicules, totalise 12 NR et deux individus minimum. Son répertoire inclut un pichet CS-1 (fig. 103, n°14) et un vase à bord rectangulaire débordant. Le groupe CST-3, à pâte abondamment micacée, est représenté par deux bases d’un même individu et 13 panses. 18 fragments sont en céramique commune claire. Ils appartiennent à deux groupes techniques. Dix panses possèdent une pâte fine calcaire orangé groupe( CC-1). Le reste des éléments, sept panses et un bord d’un petit pot CC-3, se démarquent par leur pâte abondamment micacée orange-rose clair (groupe CC-3). Le pot CC-3 est également connu à Vannes (phase 2 et 3 du site de la rue Sainte-Catherine : des années 20 à 60/70 ap. J.-C.: Brunie 2010, p. 528, fig. 5, n°18, et p. 535, fig. 9, n°7 et 8 ; contexte des années 30/40 à 60 ap. J.-C. du site 55 boulevard de la Paix : Brunie 2017, p. 946 et 950, et fig. 554, n°17 et fig. 558, n°3), à (contexte Tibère-Claude du site de Goh Ilis : Brunie 2017, p. 1027 et fig. 591, n°16) et à Quimper (contexte claudien : Villard 2012, p. 801, n°285). 12 tessons se distinguent par l’application d’un engobe blanc sur leurs parois externes. Leur engobe est généralement très altéré, voire même presque entièrement effacé. Ces éléments présentent une pâte contenant de nombreuses inclusions sableuses (notamment du quartz, de l’argilite) et de fines paillettes de mica. Ils apparaissent de teinte le plus souvent à cœur gris foncé et à franges orangé. Leurs surfaces sont usées et rugueuses. Trois tessons d’amphores sont comptabilisés. Ces éléments très fragmentaires et usés n’ont pu être rattachés à un secteur de production ou à une forme précise.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 13 2 CST 74 4 Gallo-romain CC 17 1 EN-BL 3 1 6100 AMP 1 1 Sjp 06d-M 1 1 Médiéval / Moderne / Contemporain Sjp 16f-M 5 1 Van 17k 2 1 Indéterminée Indéterminée 12 1 TN 2 1 CSNT 1 1 CST 10 1 Gallo-romain CC 1 1 EN-BL 9 1 AMP 2 2 6105 Sjp 06d-M 2 1 Sjp 16f-M 8 1 Médiéval / Moderne / Contemporain Lamballe récent ? 1 1 Grès ? 3 1 Saintonge ? 1 1 Indéterminée Indéterminée 6 1 Total 174 26 Fig. 112. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6100 et 6105.

La céramique médiévale, moderne et contemporaine : 22 tessons sont de productions médiévale, moderne et contemporaine. Huit récipients minimum sont comptabilisés. Le groupe de Saint-Jean-la-Poterie (56) est majoritaire avec 16 fragments : trois appartiennent au groupe technique Sjp 06d-M, et 13 au groupe Sjp 16f-M. Le groupe Sjp 06d-M caractérise les productions 93 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé des XIe-XIIIe s. Il est complètement remplacé par le groupe Sjp 16f-M au début du XIVe s. (Daré 2104, p. 99). Un fragment de bord permet de reconnaître un pot 24-8 (Sjp 16f-M). Cette forme correspond au type 21 du site des Terriaux à Saint-Jean-la-Poterie (56), daté de la fin du XIIIe s. et du début du XIVe s. (Daré 2014, p. 96-97). L’ensemble est complété par une anse et une base à pied annulaire à pâte Van 17k du secteur d’Herbignac (44), une base recouverte d’une glaçure verte externe qui peut être comparée aux pichets de Saintonge, une base et deux panses en céramique plus ou moins bien grésée et une panse assimilable aux fabrications récentes des ateliers de Lamballe (22).

o US 6257 (US équivalente : 6255) Les US 6255 et 6257 totalisent 179 fragments de céramique gallo-romaine, associés à quatre fragments d’une figurine de déesse-mère en terre cuite blanche fig.( 114, n°12), à un fragment de la base d’un récipient indéterminé en verre naturel bleu-vert et à 28 fragments de clous en fer. Le mobilier céramique est majoritairement constitué de céramiques communes : 83 restes ont une pâte sombre tournée et 69 restes une pâte claire, soit 85 % du total du NR. Le reste est constitué de sigillée (3 NR) et de terra nigra (11 NR), de céramique à engobe blanc (7 NR) ou rouge (1 NR) et d’une panse en céramique non tournée.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 3 3 TN 7 3 CSNT 1 1 6255 Gallo-romain CST 51 7 CC 38 4 EN-BL 7 1 TN 4 1 CST 32 2 6257 Gallo-romain CC 31 1 EN-RO 1 1 Figurine 4 1 Total 179 25 Fig. 113. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6255 et 6257.

La sigillée Les trois tessons de sigillée recueillis sont issus de trois vases distincts : une coupelle Drag. 33 (fig. 114, n°1), une coupe à collerette Drag. 38 et un mortier à collerette Lez. 97. Les pâtes sont relativement semblables, de teinte saumon, avec de fines inclusions (nodules carbonatés, quartz, mica blanc). Leur engobe, particulièrement abîmé, est rouge-orangé plus ou moins luisant. Ces productions sont vraisemblablement importées des ateliers de Centre Gaule. Le mortier Lez. 97 est produit à la phase 7 de Lezoux, soit des années 170 à 240 ap. J.-C. Un exemplaire a toutefois été retrouvé dans un contexte du milieu du IIe s. (Bet, Delor 2000, p. 473). Les deux autres formes ont une durée de diffusion plus étendue, d’avant le milieu du Ier s. ap. J.-C. jusqu’au troisième quart du IIIe s. pour la coupelle Drag. 33, et de la fin du Ier s. ap. J.-C. jusqu’aux années 240 environ pour la coupe à collerette Drag. 38 (Bet, Delor 2000). R. Delage précise que la fabrication de la coupe Drag. 38 se développe véritablement dans le courant de la première moitié du IIe s., et que la coupelle Drag. 33 est très fréquente au cours des années 140 à 240 (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 116 et 121).

La terra nigra Le lot de terra nigra se compose de 11 fragments dont quatre bords de quatre vases différents. Les tessons sont dans un mauvais état de conservation général avec des surfaces très érodées, parfois en partie disparues. Le corpus se compose essentiellement de bols/jattes : un de type TN-2 (Brunie 2017) (éq. typo : M 75/81) (fig. 114, n°2), un de type TN-37 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 96) (fig. 114, n°4), un de type TN-27 (Brunie 2017) (éq. typo. : M 118) (fig. 114, n°3) et un dernier indéterminé à lèvre triangulaire débordante. Les pâtes se différencient toutes. Les bols/jattes TN-37 et TN-27 sont monochromes, respectivement marron clair et gris moyen. Celle du bol/jatte TN-2 a un cœur gris moyen et des franges rouge foncé, et celle 94 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé du vase de type indéterminé un cœur gris moyen bordé de marron-gris moyen. Les formes bols/jattes TN-2 et TN-37 se retrouvent dans de nombreux lots du site du Clos Macé. Ces types sont particulièrement courants sur le territoire vénète, dès les années 10 av. J.-C. pour le bol/jatte TN 37, et dès les années 30 ap. J.-C. pour le bol/jatte TN 2. Ces deux types se rencontrent jusqu’au IIIe s. (Brunie 2017, p. 585, fig. 329). La forme TN-27 (ou M 118) est principalement connue entre les années 30 et 70 ap. J.-C. (Menez 1985, p. 73).

La céramique commune non tournée Une panse en céramique non tournée a été identifiée. Elle possède une pâte à cœur bris foncé et à franges orangé, avec des inclusions de taille moyenne (quartz, grains rouges et gris indéterminés), quelques très fines paillettes de mica et des spicules. Ses parois interne et externe sont plus ou moins lissées soigneusement.

La céramique commune sombre tournée Le matériel en commune sombre tournée totalise 83 tessons et un minimum de neuf récipients. Il se partage entre trois grands groupes techniques : - Groupe CST-1 : 64 tessons appartiennent à ce premier groupe. Le répertoire comprend un pot à col tronconique et à lèvre évasée en losange (fig. 114, n°8), un pichet CS-13 (Brunie 2017) (fig. 114, n°9), une grande cruche ou amphore à embouchure en manchon cannelé évasé CS-1 ou AMP-6 (Brunie 2017) (fig. 114, n°10) et trois vases indéterminés à lèvre en bourrelet débordant (pots ? jattes ? autres ?). La grande cruche ou l’amphore à embouchure en manchon cannelé peut être comparée, dans ses dimensions et son mode de cuisson, à un exemplaire du site du Boizy à Vannes, daté de la fin du Ier s. et des premières décennies du siècle suivant (Daré, Triste 2012, p. 727, fig. 9, n°65). Sur le territoire vénète, les récipients à embouchure en manchon cannelé sont essentiellement des cruches en commune claire. Elles apparaissent au plus tôt dans les contextes des années 70 à 110/120 ap. J.-C. Cette forme prédomine le répertoire des cruches tout au long du IIe s. Elle constitue encore une des principales productions des ateliers de Liscorno à Surzur (56), en activité pendant au moins le IIIe s. et les premières décennies du IVe s. (Daré, Triste 2014, p. 483, fig. 49, J-101, et p. 496). Les mentions d’exemplaires de plus grande taille sont rares. Des amphores de ce type, cuites en mode B, sont attestées sur le site de Liscorno. - Groupe CST-2 : Les tessons à pâte contenant des spicules sont minoritaires avec dix restes. Deux individus minimum sont comptabilisés à partir des fragments de bord : un pot CS-12 (Brunie 2017) (fig. 114, n°5) et un pot CS-34 (Brunie 2017) (fig. 114, n°6). - Groupe CST-3 : Le groupe à pâte micacée réunit neuf tessons et un minimum d’un vase. Il s’agit d’un pot CS-34 (Brunie 2017) (fig. 114, n°7).

La céramique commune claire Seconde catégorie de ce lot avec 69 tessons, la céramique commune claire totalise cinq vases minimum à partir de fragments de base. Les fabrications à pâte micacée (groupe CC-2) sont majoritaires avec 52 restes. Un mortier à collerette tombante CC-7 (Brunie 2017) (fig. 114, n°11) et un pichet à bec pincé CC-6 (Brunie 2017) se rattachent à ce groupe. La liste est complétée par 14 panses du groupe CC-1 (pâte fine), deux panses à pâte contenant des spicules et une panse d’une autre production indéterminée.

La céramique à engobe Huit panses usées se distinguent par la présence d’un engobe argileux appliqué sur leurs parois externes. Sept fragments, vraisemblablement issus du même vase, sont recouverts d’un engobe blanc légèrement grisé. Leurs caractéristiques techniques rappellent celles des céramiques à engobe retrouvées au niveau du four FR 6500 et du fossé FO 6405. Le dernier fragment, de petite taille, est unique par son engobe rouge clair externe. Sa pâte est abondamment micacée, à cœur gris clair et à franges orange clair puis beige. Ses surfaces sont usées et rugueuses.

Proposition de datation Les principaux éléments de datation de ce modeste lot sont apportés par la sigillée. Il est remarquable de noter que l’ensemble des tessons de cette catégorie sont relativement homogènes sur le plan technique. En outre, les ateliers du Centre Gaule ont produits les trois formes identifiées, la coupelle Drag. 33, la coupe à collerette Drag. 38 et le mortier Lez. 97, simultanément au cours de la phase 7 de Lezoux, soit des années 170 à 240 ap. J.-C. (Bet, Delor 2000). L’élément le plus récent, le Lez. 97, pose un terminus post quem pour la formation de ce niveau entre les 170 à 240 ap. J.-C. Les autres productions, malgré les quelques comparaisons typologiques observées, n’apportent pas 95 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/6255-001-253 2 3 Rieux 2014-007/6255-003-255 Rieux 2014-007/6255-004-256

4 Rieux 2014-007/6257-002-271 5 6 Rieux 2014-007/6255-009-261 Rieux 2014-007/6255-008-260

7 8 Rieux 2014-007/6255-007-259 Rieux 2014-007/6255-010-262 9 Rieux 2014-007/6257-004-273

11 Rieux 2014-007/6255-013-265 10 Rieux 2014-007/6255-006-258 Rieux 2014-007/ 6257-008-277

12 0 2 cm

0 5 cm

13 Rieux 2014-007/6265-001-280

14 Rieux 2014-007/6265-002-281 15

Rieux 2014-007/6265-004-283 0 2 cm

16 17

0 5 cm Rieux 2014-007/6265-006-285 Rieux 2014-007/6265-005-284

Fig. 114. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6255 et 6257 : 1 : Sigillée ; 2-4 : Terra nigra ; 5-10 : Céramique commune sombre tournée ; Fig. 115. 11 : Céramique commune claire ; 12 : Figurine ; US 6265 : 13-14 : Sigillée ; 15 : Terra nigra ; 16-17 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 96 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/6265-008-287 0 5 cm

2 Rieux 2014-007/6522-003-322 0 5 cm

3 Rieux 2014-007/6555-002-330 4 Rieux 2014-007/6555-003-331

RIEUX - N°56/194/007 Le Clos Macé - Parcelle YV-43 Sondages archéologiques 08 et 10/2014 Responsable d'opération : I. BRUNIE (CERAM)

N° US / Lot : 6555 / 2 N° ISO : 330 5 Rieux 2014-007/6520-002-300

7 Rieux 2014-007/6555-004-332

6 8 9 Rieux 2014-007/6520-001-299 Rieux 2014-007/6520-004-302 Rieux 2014-007/6555-007-335 0 5 cm

Fig. 116. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6265 : 1 : Céramique commune claire ; US 6522 : 2 : Céramique commune sombre tournée ; US 6520, 6555 et 6557 : 3-7 : Terra nigra ; 8-9 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 97 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé de compléments d’information. On remarquera la rareté et le mauvais état de conservation de la céramique à engobe blanc pourtant retrouvée en abondance au niveau du four FR 6500 et du fossé FO 6405. Ces éléments pourraient être considérés comme du matériel résiduel.

o US 6265 Le mobilier de l’US 6265 rassemble 162 tessons de céramique gallo-romaine et un fragment de clou en fer. L’ensemble céramique est dominé par les productions en commune sombre tournée (77 NR) et claire (54 NR). La sigillée (2 NR), la terra nigra (11 NR), la céramique à engobe blanc (15 NR) et les amphores (3 NR) complètent le lot.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 2 2 TN 11 2 CST 77 4 6265 Gallo-romain CC 54 2 EN-BL 15 1 AMP 3 1 Total 162 12 Fig. 117. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6265.

La sigillée La sigillée est représentée par deux petits fragments de bord de deux vases différents, dans un mauvais état de conservation. Ils appartiennent à deux groupes de production distincts. Un des fragments peut être aisément identifié à une petite assiette Drag. 18 fig.( 114, n°14) des ateliers de Montans (Tarn). Le second bord est trop réduit pour être déterminé sans risque. Il pourrait provenir d’un coupelle Drag. 27 (fig. 114, n°13) des ateliers de La Graufesenque (). Les formes Drag. 18 et Drag. 27, diffusées dès l’époque tibérienne, connaissent un grand succès jusque dans les années 60. Elles sont encore produites dans le courant du IIe s.

La terra nigra Le petit ensemble de terra nigra se compose de onze tessons et de deux vases minimum dénombrés à partir des fragments de base. Un bord permet d’identifier un bol/jatte TN-2 (éq. typo. M 75/81). Sa pâte présente un cœur gris foncé bordé de rouge puis de gris moyen. Un des fragments de base porte un graffite en forme de croix sur sa face interne (fig. 114, n°15).

La céramique commune sombre tournée Cette catégorie dénombre 77 tessons et un minimum de quatre vases (à partir des fragments de base). 31 tessons se rattachent au groupe CST-1, trois au groupe CST-2 et 43 au groupe CST-3. Le corpus comprend deux formes de pot CS-34 (Brunie 2017) terminé par une lèvre horizontale, à partie sommitale plane et à parement externe oblique incliné vers l’extérieur. L’exemplaire de plus petite taille est orné de deux rainures sur le haut de la panse (fig. 114, n°17). Deux légers ressauts marquent le col du second pot (fig. 114, n°16). Les deux vases ont une pâte micacée caractéristique du groupe CST-3.

La céramique commune claire La céramique commune claire rassemble 54 tessons et un minimum de deux individus. La majorité des fragments appartient au groupe CC-2 (pâte abondamment micacée). Ces fragments sont accompagnés de sept tessons du groupe CC-1 (pâte fine orange) et de six tessons d’autres productions indéterminées. Les éléments de base permettent de comptabiliser deux NMI, dont une cruche presque entière pour laquelle il ne manque que le bord (fig. 116, n°1). Cette dernière a vraisemblablement été rejetée en l’état sans se briser sur place. L’usure de la cassure au niveau du col indique que le bord a été découpé avant l’abandon définitif de l’objet. Cette cruche possède une pâte du groupe CC-2, à cœur gris clair et à franges beige-rose. On signalera encore l’existence d’un fragment de bord d’un vase caractérisé par une longue lèvre épaisse et arrondie à son extrémité. Une fine rainure sa partie sommitale. Sa pâte, de couleur gris moyen à cœur et orangé aux franges, contient des inclusions fines à grossières (quartz, feldspath et nombreux nodules orange). Sa surface, usée et rugueuse, apparaît orange clair. 98 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

La céramique à engobe blanc 15 panses possèdent les caractéristiques de cette catégorie. Les engobes sont très usés et onze éléments présentent des surfaces grisées. Une panse porte de fines marques incisées en forme de croix.

Les amphores Trois tessons de panse appartiennent à des amphores importées de la région de Bétique.

Proposition de datation Cet ensemble de mobilier relativement modeste apporte peu d’éléments de datation précis. Les deux tessons de sigillées identifiés correspondent à des formes bien diffusées de l’époque tibérienne à la fin du Ier s. Leurs productions perdurent néanmoins dans le courant du IIe s. Toutefois, les pôles de production de Montans et de La Graufesenque se diffusent dans toute la partie occidentale de l’Empire surtout au cours du Ier s. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 57-59). On ajoutera que le bol/jatte TN-2 (éq. typo. M 75/81) n’apparaît pas avant les années 30 ap. J.-C. (Menez 1985, p. 63-65). Ces quelques indices rapportent la constitution de ce dépôt dans le courant du Ier s., à partir des années 30.

o US 6405 Le comblement du fossé FO 6400 livre 302 tessons de céramique gallo-romaine appartenant exclusivement à la catégorie de la céramique à engobe blanc, et un fragment de tegula.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 6405 Gallo-romain EN-BL 302 5 Total 302 5 Fig. 118. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6405.

Le lot de céramique est très homogène sur le plan technique. Les tessons présentent une pâte à cœur gris foncé bordé d’orange moyen vers l’extérieur et l’intérieur ou uniquement vers l’extérieur. Des inclusions fines à moyennes peuvent être observées (des grains sableux dont probablement du quartz, de fines paillettes de mica et quelques nodules d’argile noirs). Un engobe beige usé recouvre les surfaces externes et parfois l’intérieur des fragments de col. Le répertoire des formes se composent uniquement de cruches à lèvre en amande (cruche CC-30). Cinq vases minimum sont dénombrés. Dans les contextes vannetais, cette forme est extrêmement courante au Ier s. ap. J.-C. Elle semble faire une timide apparition à partir des années 20-40 ap. J.-C. (Brunie 2010, p. 524, fig. 5, n°16), de même qu’à Quimper (Robic et Le Bihan, 1997, p. 174). Très rapidement, elle devient prédominante dans le répertoire des céramiques communes claires jusqu’au début du IIe s. Ensuite leur présence diminue progressivement au cours du IIe s.(Brunie 2010, p. 534, fig. 8, n°6-7, et p. 541, fig. 14, n°1-4 ; Daré, Triste 2012, p. 724, fig. 6, n°37, p. 731, fig. 12, n°23, et p. 737, fig. 18, n°49-51 ; Simon, Delage 2014, p. 881, fig. 10, n°26-27). Dans la péninsule armoricaine, cette forme se trouve aussi fréquemment à Quimper et Carhaix dans les niveaux de la seconde moitié du Ier s. et du siècle suivant (Villard 2012, p. 809, n°327 ; Le Cloirec 2008, p. 41, fig. 20, n°7, p. 67, fig. 51, n°32-33, et p. 74, fig. 57, n°14 ; Le Cloirec 2002a (inédit), pl. 8, type CEB 4b, et pl. 11, type CC 4b). En revanche, elle ne semble pas être diffusée plus au nord, à Corseul et Rennes35. Ces cruches sont essentiellement produites en céramique commune claire. Rares sont les exemplaires recouverts d’un engobe blanc. Ce type de cruche à lèvre en amande trouve des équivalences dans le secteur nord-aquitain (forme Santrot 429/431 : Santrot 1979) où cette forme est attestée au plus tôt à Aulnay-de-Saintonge, dès les premières années du principat de Tibère (Tassaux et al. 1984, p. 137, pl. 28, n°289). En outre, dans la région poitevine, il s’agit de l’une des principales productions de l’atelier de Gourgé (Deux-Sèvres) (Durquety, Thirion- Merle, Schmitt 2012, p. 114, fig. 20, n°1-15), et une production est identifiée dans l’atelier des Clouzeaux (Vendée) (Seris, Mortreau, Nauleau 2012, p. 440, fig. 5, n°8). Durant le courant du troisième quart du Ier s., les exemplaires de ce secteur évoluent vers une forme de lèvre plus anguleuse dépourvue de gouttière interne et recouverte d’un engobe blanc (Poupin, Thébaud 2012, p. 207-208). A la vue des éléments de cruches à lèvre en amande, ratés de cuisson réemployés dans la réfection du four de potiers FR 6500, le mobilier de l’US 6405 peut vraisemblablement être attribué à une production du site. Néanmoins, les tessons du lot ne montrent pas de traces d’accidents de cuisson. On remarquera leur état d’usure très avancé. 35 Cf. respectivement Ferrette 2003 et Pouille 2008. Un seul exemplaire est signalé sur le site de Monterfil II à Corseul, dans un ensemble de l’horizon IV (180 à 210/220 ap. J.-C.). Ferrette 2003, p. 178, tab. 106. 99 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

o US 6415 Le comblement du fossé FO 6410 livre deux tessons de céramique et un fragment de tegula avec une empreinte d’animal. Le mobilier céramique se compose d’un bord de bol/jatte TN-2 (éq. typo. : M 75/81) en terra nigra très abrasé, et d’un fragment d’une anse large orné de deux sillons sur le dessus appartenant probablement à une grande cruche en céramique commune claire.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 1 1 6415 Gallo-romain CC ou AMP 1 1 Total 2 2 Fig. 119. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6415.

o US 6520 (US équivalentes : 6555 et 6557) Les US 6520, 6555 et 6557, comblements supérieurs du four de potiers FR 6500, réunissent 405 tessons de céramique de la période gallo-romaine. Ces éléments sont accompagnés de quatre fragments de clous en fer, d’une panse d’une coupe côtelée en verre naturel bleu-vert (Isings 3 / AR 2), d’un fragment d’une tige en bronze entortillée et de 16 petits fragments très abrasés issus de la destruction des parois du four et de tuiles (au moins une imbrex).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 15 3 CST 32 4 CC 6 1 6520 Gallo-romain EN-BL 53 2 AMP 1 1 Indéterminée 9 1 SIG 1 1 TN 5 3 CSNT 1 1 6555 Gallo-romain CST 34 5 CC 5 0 EN-BL 28 5 AMP 1 1 TN 1 1 CST 32 4 6557 Gallo-romain CC 8 0 CST ou CC ou EN-BL 113 5 EN-BL 60 3 Total 405 41 Fig. 120. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6520, 6555 et 6557.

Les céramiques communes dominent l’ensemble céramique. Elles totalisent 372 restes et un minimum de 30 vases. Ces productions affichent d’importants stigmates d’accidents de cuisson : déformations, éclats, surfaces cloquées, décolorations, noircissement. Ces dégradations sont vraisemblablement dues à une exposition à une trop forte chaleur. 113 fragments, trop déformés, n’ont pu être attribués à une catégorie précise (commune sombre ? claire ? à engobe ?). Néanmoins, les tessons revêtus d’un engobe blanc apparaissent les plus nombreux avec 141 restes. Ils sont suivis par la céramique commune sombre tournée (98 NR), puis par la céramique commune claire (19 NR). Seul un fragment a pu être rattaché à la catégorie des céramiques communes sombres non tournées. Les céramiques fines sont uniquement représentées par laterra nigra et la sigillée. Ces deux catégories composent 5,4 % du matériel. Le lot est complété par deux fragments de panse d’amphores différentes. 100 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

La sigillée La sigillée est présente par un unique fragment très usé. Il correspond au bord d’une coupe Drag. 29. Sa pâte orangée avec de fines inclusions et son vernis luisant permettent de le rapprocher aux sigillées de la fabrique 2 de Lezoux datées des années 70 à 110 ap. J.-C. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 112-115).

La terra nigra La terra nigra occupe une place minoritaire au sein de ce lot avec 21 tessons. Ils se répartissent entre sept vases minimum, qui représentent 16,7 % de l’effectif. Le répertoire se compose de deux formes moyennes et ouvertes : le bol/jatte TN-2 (éq. typo. : M 75/81), au nombre de quatre exemplaires (fig. 116, n°3 et 4), et le bol/jatte TN-37 lisse (éq. typo. : M 96), un exemplaire (fig. 116, n°5). Deux individus n’ont pu être identifiés avec certitude, dont un petit vase à parois verticales dans sa partie supérieure, terminé par une lèvre évasée (fig. 116, n°7). On mentionnera également l’existence d’une panse d’un bol/jatte TN-37 lisse portant des graffites sur ses faces interne et externe (fig. 116, n°6). Les bols/jattes TN-2 montrent des pâtes polychromes, le plus souvent à cœur noir et aux franges gris clair. Un élément se distingue par la présence d’un liseré rouge entre le cœur et les franges. Ils présentent tous des traces d’usure plus ou moins importantes, et un des bords est légèrement décoloré à un endroit. Le vase indéterminé à parois verticales et à lèvre évasée possède, quant-à-lui, une pâte relativement fine gris clair. Et les fragments de bol/jattes TN-37 se démarquent par leur couleur peu commune beige à brun foncé sans doute provoquée par un accident de cuisson. Ces derniers ont une pâte semi-fine, à cœur noir et aux franges brun clair, comprenant quelques inclusions de sables (quartz ?) et de nombreux petits nodules d’argile orangé. Sur le territoire vénète, le bol/jatte TN 37 est en usage dès les années 10 av. J.-C., tandis que le bol/ jatte TN 2 s’impose véritablement à partir du milieu du Ier s. ap. J.-C. Ces deux types se rencontrent jusqu’au IIIe s. Le groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur (Morbihan), en activité pendant au moins le IIIe s. et les premières décennies du IVe s., en produit (Triste, Daré 2008, p. 33-34). Le bol/jatte TN-2 tend à disparaître dans le courant du IIIe s. alors que la forme TN-37 à décor de guillochis rencontre un nouveau succès (Brunie 2017, p. 585, fig. 329).

La céramique commune sombre non tournée Un petit fragment de bord en forme d’amande, particulièrement usé, peut être assimilé à une production en céramique commune sombre non tournée. Sa pâte est noire avec d’abondantes inclusions moyennes à grossières (quartz, feldspath).

La céramique commune sombre tournée 98 fragments ont pu être rattachés à la catégorie de la céramique commune sombre tournée malgré les transformations plus ou moins importantes subies par l’exposition à une trop forte chaleur (desquamation et décoloration). On retrouve les trois principaux groupes techniques décrits dans l’ensemble de l’US 5110. Le groupe CST-1 constitue la majorité du lot avec 82 restes. Neuf vases minimum sont dénombrés. Le corpus est formé de quatre bols/jattes CS-25 (fig. 116, n°8 et 9, et fig. 121, n°2 et) 3 et de trois pots dont deux types CS-12 (fig. 121, n° 6 et 7) et un type CS-13 (fig. 121, n° 8). Cinq récipients trop fragmentaires n’ont pu être formellement rattachés à une forme. Le groupe CST-2 n’est représentée que par un fragment de panse. Le groupe CST-3 totalise 15 tessons et un minimum de quatre vases. Le répertoire de formes est complété par un bol/jatte à profil en «S» CS-25 fig.,( n°1), deux pots à col tronconique et à lèvre rectangulaire creusée d’une gouttière sur le dessus (fig. , n°4-5) et d’un pot ovoïde à lèvre rectangulaire débordante.

La céramique commune claire Cette catégorie regroupe 19 restes et un vase minimum qui correspond à un couvercle CC-5 (Brunie 2017). Neuf fragments, dont la base à pied annulaire d’une cruche, appartiennent au groupe CC-1 (pâte fine), deux panses et le bord du couvercle au groupe CC-2 (pâte micacée). On notera aussi la présence d’une panse ornée de cinq lignes de guillochis (fig. 121, n°9). Sa pâte, à cœur rouge clair bordé d’orange clair, contient quelques inclusions moyennes de quartz et de feldspath, de nombreux nodules d’argile orange foncé et de fines paillettes de mica. Sa paroi interne est complètement érodée. Le couvercle s’apparente à un type à engobe micacé connu dans les ensembles augusto-tibériens de Vannes (Simon, Triste 1997, p. 94, fig. 5 et 6 ; Brunie 2010, p. 532), Rezé (Guitton, Thébaud 2001, p. 288, fig. 3 et 4), Rennes (Labaune, Le Cloirec, Simon 1997, p. 134, fig. 14, n°16 à 20, et p. 136, fig. 15, n°1 à 4) et Corseul (Ferrette 2003, p. 176, fig. 45, n°2 et 4). Des exemplaires similaires, tant au niveau de la forme que de la pâte, ont été mis au jour à Vannes, sur les sites de l’école G. de Staël et de la rue Sainte-Catherine, dans des 101 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/6557-002-352

2 Rieux 2014-007/6520-007-305

3 Rieux 2014-007/6555-010-338

4 Rieux 2014-007/6557-004-354 6 Rieux 2014-007/6555-008-336 5 Rieux 2014-007/6555-009-337

7 8 Rieux 2014-007/6520-006-304 Rieux 2014-007/6557-003-353

9

Rieux 2014-007/6557-005-355 0 2 cm

10 Rieux 2014-007/6555-014-342

0 5 cm

Fig. 121. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6520, 6555 et 6557 : 1-8 : Céramique commune sombre tournée ; 9 : Céramique commune claire ; 10 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 102 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé niveaux datés respectivement des années 30/40 à 80/90 ap. J.-C. et 60/70 à 100/115 ap. J.-C. (Brunie 2017, p. 875).

La céramique à engobe blanc 141 tessons comportent des traces d’un engobe blanc externe et parfois interne (fig. 122, n°2 et 3). Sur le plan technique, ils sont semblables au lot de céramique à engobe blanc de l’US 6405. Ces éléments présentent tous des traces plus ou moins évidentes d’accidents de cuisson (surfaces décolorées ou noires, déformations, et fragilité de l’engobe). Dix individus minimum sont recensés à partir des fragments de bases. Il s’agit exclusivement de bases à pied annulaire de cruches. Les éléments de bord permettent d’identifier une cruche à lèvre en amande EN-BL 5 (Brunie 2017) (fig. 122, n°1) et un pot EN-BL - 9 (Brunie 2017) à embouchure large et sans anses (fig. 121, n°10). Ce dernier est comparable aux pots dit «à miel» du secteur de Chartres, parfois munis de deux anses (forme 1118 et 1119 de la typologie d‘H. Sellès : Sellès 2001, p. 114-115). A Chartres comme à Orléans, ces formes, fabriquées en commune claire ou à engobe blanc, se rencontrent dès l’époque claudienne jusque dans le courant du IIe s. Des vases morphologiquement proches, produits en commune claire, parfois enduits d’un engobe, sont aussi connus dans les ensembles des années 70 à 230 ap. J.-C. du site de Monterfil II à Corseul (22) (Ferrette 2003, p. 178-180, fig. 48, n°19-21). R. Ferrette remarque toutefois que les exemplaires des années 130/230 ap. J.-C. sont tous dépourvus d’engobe (Ferrette 2003, p. 180). Les cruches à lèvre en amande sont particulièrement bien représentées dans les contextes de la seconde moitié du Ier s. et de la première moitié du siècle suivant dans le sud et l’ouest de la péninsule armoricaine, de Vannes à Carhaix. Cette forme semble faire son apparition à partir des années 20/40 ap. J.-C. (Brunie 2017, p. 819-820). Elle est principalement produite en céramique commune claire. Quelques exemplaires pourvus d’un engobe blanc sont signalés à Vannes, sur les sites du 87 Bd de la Paix et du 9 rue Audren de Kerdrel (Brunie 2017), et à Carhaix-Plouguer, sur le site du 5 rue du Docteur Menguy (Réserve Archéologique ; Labaune 2002, forme CEB 4b).

Les ratés de cuisson L’état de dégradation de 113 fragments, vraisemblablement provoqué par l’exposition à une très forte chaleur, n’a pas permis de les rattacher à une catégorie de céramique précise : commune sombre, claire ou à engobe blanc ? Ce sont essentiellement des desquamations de fragments panses. Leurs pâtes (sonnantes) sont de teintes variables, orangé à gris foncé. Leurs surfaces sont déformées, craquelées, et parfois cloquées.

Les amphores Deux panses d’amphores de productions différentes et dans un très mauvais état de conservation sont comptabilisées. Leurs parois sont recouvertes d’une croûte dure noirâtre et sableuse. Une des panses appartient à une production de Bétique. Le deuxième élément est indéterminé.

Proposition de datation Cet ensemble céramique rassemble des éléments caractéristiques de la seconde moitié du Ier s. et du courant du IIe siècles, datation qui peut être étendue au IIIe s. en prenant les fourchettes chronologiques larges des productions en terra nigra et d’amphores de Bétique. Toutefois, les éléments de datations les plus précis datent du Ier s. au début du IIe s. (Drag. 29 en sigillée, coupe côtelée Isings 3 en verre, couvercle en commune claire) ou la première moitié du IIe s. (cruche à lèvre en amande). Le fragment de coupe Drag. 29 en sigillée et le pot à engobe blanc fournissent un terminus post-quem à partir de 70 ap. J.-C. La période de comblement définitive du four FR 6500 peut être située au cours de la première moitié du IIe s. ap. J.-C.

o US 6521-2 43 tessons de céramique gallo-romaine, une petite panse en verre bleu cobalt, un fragment de clou en fer et un fragment de paroi étaient mêlés aux fragments de la sole du four (US 6521-2). L’ensemble céramique comprend neuf fragments en terra nigra, 25 restes en céramique à engobe blanc et neuf fragments très dégradés par l’exposition à une très forte chaleur (céramique commune sombre ? claire ? à engobe ?). A l’exception d’une panse relativement bien conservée, les tessons en terra nigra appartiennent à la base d’une coupe particulièrement abîmée. Ses parois sont décolorées, usées et recouvertes d’un dépôts rugueux de couleur rouille. Les éléments qui conservent des traces d’un engobe blanc ont des caractéristiques identiques à ceux du comblement supérieur du four FR 6500 (US 6520, 6555 et 6557) et de l’US 6405. Ils présentent aussi 103 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/6555-013-341

RIEUX - N°56/194/007 Le Clos Macé - Parcelle YV-43 Sondages archéologiques 08 et 10/2014 Responsable d'opération : I. BRUNIE (CERAM)

N° US / Lot : 6555 / 15 2 N° ISO : 343

RIEUX - N°56/194/007 Le Clos Macé - Parcelle YV-43 Sondages archéologiques 08 et 10/2014 Responsable d'opération : I. BRUNIE (CERAM)

N° US / Lot : 6557 / 12 N° ISO : 362 3

0 5 cm

Fig. 122. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6520, 6555 et 6557 : 1-3 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 104 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé des traces plus ou moins importantes d’accidents de cuisson (surfaces décolorées ou noires, déformations, et fragilité de l’engobe). Les éléments de formes se composent de trois anses et d’un bord d’une cruche à lèvre en amande. Les fragments restants possèdent une pâte contenant de nombreuses inclusions de Quartz, de feldspath et de nodules d’argile gris foncé ou orangé foncé. Leurs teintes varient de l’orangé au gris foncé. On notera la présence d’un bord à lèvre en bourrelet débordant pouvant appartenir soit à une jatte, soit à un pot.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 9 1 6521-2 Gallo-romain CST ou CC ou EN-BL 9 1 EN-BL 25 3 Total 43 5 Fig. 123. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6521-2.

o US 6522 (US équivalente : 6556) L’US 6522 (= 6556) livre 476 tessons de céramique gallo-romaine, un fragment d’un objet en fer indéterminé et 15 fragments de tuiles et de parois du four de potiers FR 6500. Les céramiques de ce lot montrent, pour l’essentiel, des traces importantes d’accidents de cuisson : surfaces décolorées ou noires, déformations, desquamations, cloques. Les grandes catégories de céramique identifiées sont la terra nigra (121 NR), la céramique commune sombre tournée (217 NR), la céramique à engobe blanc (129 NR) et les amphores (9 NR). Le grand nombre de restes comptabilisés en terra nigra résulte de l’importante dégradation de cette catégorie. En effet, les 121 tessons proviennent vraisemblablement de deux vases dont un bol/jatte TN-37 (éq. typo. M 96). Les fragments du second vase ne conservent qu’un petit tesson de lèvre arrondie difficilement attribuable à une forme précise. Certains fragments sont recouverts d’une croûte indurée de teinte rouille (parois et tranches). Le lot de céramique commune sombre réunit sept vases minimum dont une jatte à profil en «S» fig.( 116, n°2). Les autres éléments de bords, très fragmentaires, ne peuvent être rattachés à une forme particulière. Ils se caractérisent tous par une lèvre arrondie débordante similaire à celle de la jatte. On signalera la présence d’un fragment d’anse. Le nombre minimum d’individus en céramique à engobe blanc est déterminé à partir des fragments d’anse, soit un total de 10 NMI. Ces éléments sont tous produits de la même manière : à sillon central, encadré de deux fines rainures. Un fragment de bord d’une cruche à lèvre en amande est attesté. Les fragments d’amphore proviennent pour huit d’entre eux de productions de Bétique. Une panse à pâte orange clair avec de fines inclusions est d’origine indéterminée. L’ensemble de ces éléments sont recouverts d’une croûte rugueuse brun-noir.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI TN 121 2 CST 211 7 6522 Gallo-romain EN-BL 122 10 AMP 1 0 CST ? 6 0 6556 Gallo-romain EN-BL 7 0 AMP 8 2 Total 476 21 Fig. 124. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6522 et 6556.

o US 6559 (US équivalente : 6558) La fouille de l’US 6559 (=6559) a permis de mettre au jour 85 tessons de céramique gallo-romaine associés à un fragment de vitre en verre naturel bleu-vert et cinq fragments de parois du four FR 6500. L’ensemble céramique est formé de 71 tessons de céramique commune sombre tournée et de 14 tessons de céramique à engobe blanc. A l’instar des lots issus du comblement du four FR 6500, les fragments 105 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé présentent d’importants stigmates d’accidents de cuisson. Quatre vases en commune sombre et deux vases en céramique à engobe sont au minimum dénombrés, respectivement à partir de fragments de bord et d’anse. Les bords en commune sombre, généralement arrondis et débordants, sont trop fragmentaires pour être rattachés à une forme (pot ? jatte ?).

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 51 1 6558 Gallo-romain EN-BL 8 1 CST 20 3 6559 Gallo-romain EN-BL 6 1 Total 85 6 Fig. 125. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6558 et 6559.

o US 6561 La réfection de la paroi nord de l’alandier du four FR 6500 a été façonnée avec des fragments de céramique mélangés à de l’argile. 60 tessons ont été recueillis après démontage. Un fragment de la paroi composé d’éléments de cruches pris dans de l’argile a été conservé pour archive (fig. 129, n°3). L’ensemble céramique se compose essentiellement de céramique à engobe blanc associé à trois tessons en céramique commune sombre tournée (groupe CST-1). Ces derniers appartiennent à la base d’un récipient. Sa surface, de couleur orange avec des petites zones grisées, a subit une décoloration vraisemblablement sous l’effet d’une exposition à une forte chaleur. De plus, la grande majorité des tessons présente des traces d’accidents de cuisson : surfaces décolorées ou noires, déformations, et fragilité de l’engobe. Le corpus des céramiques à engobe blanc est constitué exclusivement de cruches à lèvre en amande (cruche CC-30) (fig. 129, n°1 et 2) semblables aux exemplaires de l’US 6405.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 3 1 6561 Gallo-romain EN-BL 57 4 Total 60 5 Fig. 126. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6561.

o US 6562 Le lot de mobilier issu du démontage de la réfection de la paroi sud de l’alandier du four FR 6500 est constitué de 51 tessons de céramique gallo-romaine. Deux fragments très indurés de la paroi, avec encore quelques tessons piégés, sont conservés à part. La composition de l’ensemble céramique est très proche de celui de l’US 6561. 48 tessons sont en céramique à engobe blanc. Ils proviennent de six cruches à lèvre en amande (cruche CC-30) (fig. 129, n°4 à ).6 Les trois panses restantes, décolorées, peuvent être rattachées à la catégorie de la céramique commune sombre tournée. Tous portent des traces d’accident de cuisson.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 3 1 6562 Gallo-romain EN-BL 48 6 Total 51 7 Fig. 127. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6562.

o US 6625 L’US 6625 fournit un petit fragment usé de bord d’un bol/jatte TN-2 (éq. typo. : M 75/81). Il possède une pâte à cœur gris foncé et à franges rouge puis marron clair vers l’extérieur. US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI 6625 Gallo-romain TN 1 1 Total 1 1 Fig. 128. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6625. 106 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

1 Rieux 2014-007/6561-001-373

RIEUX - N°56/194/007 Le Clos Macé - Parcelle YV-43 Sondages archéologiques 08 et 10/2014 Responsable d'opération : I. BRUNIE (CERAM)

N° US / Lot : 6561 / 5 N° ISO : 377 2 3 Rieux 2014-007/6561-002-374 0 5 cm

RIEUX - N°56/194/007 Le Clos Macé - Parcelle YV-43 Sondages archéologiques 08 et 10/2014 Responsable d'opération : I. BRUNIE (CERAM)

N° US / Lot : 6562 / 1 N° ISO : 378

4 Rieux 2014-007/6562-001-378

6 5 Rieux 2014-007/6562-003-380 Rieux 2014-007/6562-002-379

0 5 cm

Fig. 129. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6561 : 1-3 : Céramique à engobe blanc ; US 6562 : 4-6 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 107 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

o1 US 681 Le comblement supérieur du puits PT6810 apporte 12 tessons de céramique de différentes périodes, un fragment de verre opaque sans doute moderne ou contemporain et quatre fragments de terres cuites architecturales qui ont été exposés à du feu. Le lot céramique associe des productions gallo-romaines (céramiques communes sombre tournée et claire) à deux tessons qui présentent des caractéristiques techniques des productions modernes et contemporaines d’Herbignac (44). On signalera l’existence de deux éléments de forme : une lèvre rectangulaire débordante ornée de trois rainures sur le dessus d’un vase indéterminé en céramique commune claire et une petite anse avec un sillon central en céramique commune sombre tournée.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI CST 7 1 Gallo-romain 6811 CC 3 1 Moderne / Contemporain Van 17ay ? 2 1 Total 12 3 Fig. 130. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6811.

o US 6812 L’US 6812 regroupe un petit lot de 19 tessons de céramique et de quatre fragments de clous en fer. Le mobilier céramique mélange des éléments de la période gallo-romaine et deux tessons de fabrication médiévale ou moderne des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (56) (groupe technique Sjp 16f-M). La céramique gallo-romaine comprend une panse en sigillée des ateliers de Centre Gaule, six panses en céramique commune sombre tournée, trois anses, cinq panses et un bord indéterminé en céramique commune claire, et une panse d’une amphore indéterminée.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 1 1 CST 6 1 Gallo-romain 6812 CC 9 3 AMP 1 1 Médiéval / Moderne Sjp 16f-M 2 1 Total 19 7 Fig. 131. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6812.

o US 6813 L’ensemble de l’US 6813 se compose de quatre tessons gallo-romains et de deux petits fragments de clous en fer. Le mobilier céramique est constitué d’une panse en sigillée des ateliers de Centre Gaule (sans doute de la fabrique 4 de Lezoux, datée des années 140 à 240 ap. J.-C. : Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 120), de deux panses en céramique commune sombre tournée et d’une panse en céramique commune claire.

US Période Catégorie / Groupe technique NR NMI SIG 1 1 6813 Gallo-romain CST 2 1 CC 1 1 Total 4 3 Fig. 132. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6813. 108 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3.1.3. La production céramique du site du Clos-Macé Un total de 4023 tessons de céramiques, qui correspondent à un nombre minimum de 477 vases, ont été recueillis sur l’ensemble du site. Seuls les comblements du four FR 6500 ont livré des fragments de céramiques sous-cuits ou surcuits. Pour cette étude, on ajoutera le mobilier du fossé FO 6400 qui affiche des caractéristiques similaires aux productions du four. Il est intéressant de noter que les vases rejetés dans ce contexte ne montrent pas d’accidents de cuisson. L’ensemble de ces éléments sont mêlés à de la vaisselle de consommation exogène à l’atelier, de la verrerie, quelques amphores de Bétique, des objets métalliques, et de nombreux fragments de tuiles. Les productions de l’atelier ont pu être aisément différenciées par leurs pâtes. Les ensembles du four et du fossé regroupent 1422 tessons, dont 1223 sont attribuables aux productions de l’atelier (fig. 133). Les traces d’accidents de cuisson sont visibles sous la forme de déformations, d’altérations de surface (desquamations en plaque, cloques, fissures) et de décolorations superficielles.

Catégorie céramique NR % NR NMI % NMI Productions Céramique commune sombre tournée (CST) 370 26 21 23,1 de l’atelier Céramique à engobe blanc (EN-BL) 716 50,4 41 45,1 Céramique commune indéterminée 137 9,6 8 8,8 Céramiques Sigillée (SIG) 1 0,1 1 1,1 exogènes à Terra nigra (TN) 151 10,6 10 11 l’atelier Céramique commune sombre non tournée (CSNT) 1 0,1 1 1,1 Céramique commune sombre tournée (CST) 16 1,1 4 4,4 Céramique commune claire (CC) 19 1,3 1 1,1 Amphore (AMP) 11 0,8 4 4,4 Total 1422 100 91 100 Fig. 133. Rieux (56) - Le Clos Macé : Répartition du mobilier du four et du fossé FO 6400 par catégorie de céramique en nombre de restes (NR) et en nombre minimum d’individus (NMI), en chiffre brut et en pourcentage.

Les productions de l’atelier sont cuites en mode A et revêtues d’un engobe blanc (716 NR ; 41 NMI), et en mode B (370 NR ; 21 NMI). La distinction stricte entre ces deux catégories n’a pu être effectuée pour 137 tessons (8 NMI) particulièrement altérés. • La céramique à engobe blanc. Pâte à cœur gris foncé bordé d’orange moyen vers l’extérieur et l’intérieur ou uniquement vers l’extérieur. Des inclusions fines à moyennes peuvent être observées (des grains sableux dont probablement du quartz, de fines paillettes de mica et quelques nodules d’argile noirs). Un engobe beige recouvre les surfaces externes et parfois l’intérieur des fragments de col. Le corpus se compose de cruches à lèvre en amande (fig. 134, n° 1-5) (Brunie 2017 : cruche EN- BL 5) associées à un pot à lèvre en bandeau creusée par une gouttière interne (fig. 134, n° )6 (Brunie 2017 : pot EN-BL - 9). • La céramique commune sombre tournée. Pâte sableuse (inclusions fines à grossières : quartz, feldspath, nodules d’argile, oxydes métalliques) de teinte gris à brun avec de fines paillettes de mica peu nombreuses. Les surfaces sont rugueuses, de couleur généralement plus foncée que la pâte. Le répertoire comprend des jattes à profil en «S» (fig. 134, n° 7-9) (Brunie 2017 : bol/jatte CS-25) et des pots ovoïdes (fig. 34, n° 11) (Brunie 2017 : pot CS-12) ou à col tronconique (fig. 134, n° 10) (Brunie 2017 : pot CS-13). Les bords se terminent par des lèvres débordantes et arrondies.

3.1.3.1. Les comparaisons typologiques La cruche à lèvre en amande trouve de nombreuses équivalences sur la façade atlantique. Elle correspond, entre autre, à la forme Santrot 429/431 du secteur nord-aquitain (Santrot 1979). L’atelier du Clos Macé est, à ce jour, le centre de production le plus septentrional découvert. A Vannes, ces cruches font une timide apparition à partir des années 20-40 ap. J.-C. (Brunie 2010, p. 524, fig. 5, n°16). Très rapidement, cette forme devient prédominante dans le répertoire des céramiques communes claires du troisième quart du Ier s. Sa présence diminue progressivement à partir des années 70 pour disparaître au cours du siècle suivant (Brunie 2010, p. 534, fig. 8, n°6-7, et p. 541, fig. 14, n°1-4 ; Daré, Triste 2012, p. 724, fig. 6, n°37, p. 731, fig. 12, n°23, et p. 737, fig. 18, n°49-51 ; Simon, Delage 2014, p. 881, fig. 10, n°26-27). Régionalement, on la rencontre aussi fréquemment à Quimper et Carhaix, dans les niveaux de la seconde moitié du Ier s. et du IIe s. (Villard 2012, p. 809, n°327 ; Le Cloirec 2008, p. 41, fig. 20, n°7, p. 67, fig. 51, n°32-33, et p. 74, fig. 57, n°14 ; Le Cloirec 2002, pl. 8, type CEB 4b, et pl. 11, type CC 4b), tandis que 109 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

3 2 Rieux 2014-007/6561-002-374 Rieux 2014-007/6562-002-379

5

Rieux 2014-007/6562-003-380

1 Rieux 2014-007/6562-001-378

4 Rieux 2014-007/6555-013-341

6 Rieux 2014-007/6555-014-342

7 Rieux 2014-007/6555-007-335

9 Rieux 2014-007/6522-003-322

8 Rieux 2014-007/6520-007-305

10 11 Rieux 2014-007/6557-003-353 Rieux 2014-007/6555-008-336

0 5 cm

Fig. 134. Rieux (56) - Le Clos Macé : La production céramique : Céramiques cuites en mode A et munies d’un engobe blanc : cruches (1-5) et pot (6) ; Céramiques cuites en mode B : jattes (1-3) et pots (4-5). (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM) 110 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé sa diffusion apparaît très limitée vers le nord-est, à Corseul (Ferrette 2003, p. 202) et Rennes (Pouille 2008)36. Ce modèle est essentiellement connu en céramique commune claire. Il est plus exceptionnellement recouvert d’un engobe blanc37. Dans le secteur nord-aquitain, les cruches à lèvre en amande sont attestées au plus tôt dans les premières années du principat de Tibère à Aulnay-de-Saintonge, (Tassaux et al. 1984, p. 137, pl. 28, n°289). En outre, dans la région poitevine, il s’agit de l’une des principales productions de l’atelier de Gourgé (Deux- Sèvres) (Durquety et al. 2012, p. 114, fig. 20, n°1-15), et une autre production est identifiée dans l’atelier des Clouzeaux (Vendée) (Seris et al. 2012, p. 440, fig. 5, n°8). Durant le courant du troisième quart du Ier s., les exemplaires de ce secteur évoluent vers une forme de lèvre plus anguleuse dépourvue de gouttière interne et recouverte d’un engobe blanc (Poupin, Thébaud 2012, p. 207-208).

Le pot à lèvre en bandeau creusée par une gouttière interne est comparable aux types 1118 / 1119 de la typologie d‘H. Sellès. Ces récipients, parfois dénommés pots «à miel» quand ils possèdent deux anses, sont fabriqués en commune claire ou à engobe blanc. Ils sont fréquents dans les contextes de Chartes et d’Orléans dès l’époque claudienne jusque dans le courant du IIe s. (Sellès 2001, p. 114-115). D’autres productions de type proche, avec de légères variations dans la forme de la lèvre, et cuites en mode A sans engobe, sont connues sur les sites d’ateliers de potiers de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) (Joly 1996, p. 122 et fig. 12, n°9) et de Roanne (Loire) (Dumoulin 1997, p. 88, type 1.4). Elles sont datées respectivement des années 40-60 ap. J.-C. jusqu’à la fin du Ier s. et des années 30 à 70 ap. J.-C. Pour M. Genin et M.-O. Lavendhomme, ces pots à deux anses rappellent des formes courantes sur le limes germanique (type Haltern 62) et à à l’époque augustéenne (Genin, Lavendhomme 1997, p. 104, Horizon 6, Groupe 2). Des pots de morphologie proche, produits en commune claire et parfois enduits d’un engobe, sont aussi bien représentés à Corseul, dans les ensembles des horizons III et IV (70-230 ap. J.-C.) du site de Monterfil II (Ferrette 2003, p. 178-180, fig. 48, n°19-21). Il est intéressant de noter que les exemplaires de l’horizon IV (130-230 ap. J.-C.) sont tous dépourvus d’engobe (Ferrette 2003, p. 180).

Les jattes à profil en «S» sont héritées de la tradition gauloise. Cette forme est connue dans les ensembles de Vannes depuis le début de la période romaine, sans vraiment connaître d’évolutions morphologiques notables38. On rencontre encore ce type de récipient dans le répertoire du groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur, actif au moins pendant le IIIe s. jusqu’aux premières décennies du IVe s. (Daré, Triste 2014, forme H-601). D’autres comparaisons moins fréquentes existent à Quimper (Villard 2012, forme 355), Rennes (Labaune 2008, p. 121, fig. 3, n°18 ; p. 130, fig. 7, n°22-24 ; p. 136, fig. 11, n°12 ; p. 140, fig. 16, n°5) et Carhaix (Le Cloirec 2008, p. 172, fig. 172, n°7). Sur le site de Monterfil II à Corseul, ce modèle de jatte est signalé dans les ensembles datés des années 70 à 120 ap. J.-C. (Ferrette 2003, p. 182-183, fig. 52, n°7).

Le pot ovoïde avec un épaulement haut est bien répandu dans la péninsule armoricaine avec des variantes dans le profil de la lèvre et parfois la présence d’un décor au niveau de la panse. La forme du Clos Macé est notamment proche d’exemplaires découverts à Vannes dans des contextes datés du Ier s. et des premières décennies du IIe s. (Brunie 2010). Le pot à col tronconique n’est pas une forme très répandue en particulier avec son décor de cannelures à la jonction du col et de la panse.

3.1.3.2. Période de fonctionnement du four Les ensembles des comblements du four et de la fosse FO 6410 fournissent du mobilier du Haut Empire avec une majorité d’éléments caractéristiques des Ier et IIe siècles après J.-C. Les vases en terra nigra identifiés, ainsi que les amphores à huile de Bétique, diffusés sur de longues périodes, n’apportent pas d’informations pertinentes. La production la plus récente, la coupe en sigillée Drag. 29, permet d’avancer un terminus post quem vers les années 70 ap. J.-C. C’est, par ailleurs, à partir de cette période que s’amorce le déclin des cruches à lèvre en amande dans les ensembles vénètes en particulier, même si elles restent encore prépondérantes jusqu’au début du IIe s. En outre, le corpus réunit certains récipients comme le couvercle en céramique commune claire et le pot à lèvre en bandeau muni d’un engobe blanc dont l’usage ne semble pas

36 Un seul exemplaire est signalé sur le site de Monterfil II à Corseul, dans un ensemble de l’horizon IV (180 à 210/220 ap. J.-C.). Ferrette 2003, p. 178, tab. 106. 37 Quelques exemplaires pourvus d’un engobe blanc sont signalés à Vannes, sur les sites du 87 Bd de la Paix et du 9 rue Audren de Kerdrel (Brunie 2017), et à Carhaix-Plouguer, sur le site de la Réserve Archéologique au 5 rue du Docteur Menguy (Labaune, Le Cloirec 2002, forme CEB 4b). 38 Cf. par exemple les sites de la rue Sainte-Catherine (Brunie 2010) et de la villa du Boizy à Vannes (Daré, Triste 2012). 111 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé perdurer au-delà des premières décennies du IIe s. Compte tenu de ces indices, il est possible de proposer un fonctionnement du four du Clos-Macé probablement vers le milieu du Ier siècle et son abandon à partir des années 70 jusqu’aux premières décennies du IIe s.

3.1.4. Les graffites sur céramiques L’opération archéologique du site du Clos Macé a permis la découverte de 33 graffites tracés superficiellement à l’aide d’une pointe dure sur des céramiques gallo-romaines après cuisson. Les marques se retrouvent principalement sur la terra nigra (26 graffites, soit 78,8 % du corpus). Quelques occurrences sont signalées sur sigillée (fig. 136, n°2), céramique commune claire (fig. 136, n°14 et 16), céramique à engobe blanc (fig. 136, n°25 et 26) et céramique commune sombre tournée (fig. 136, n°15 et 28). La zone d’activités métallurgiques (sondage ouest) a livré 19 graffites, dont 14 proviennent de la même US (US 5134), un niveau charbonneux riche en déchets métallurgiques et en objets en fer (datation : 30 - 70 ap. J.-C.). Parmi les graffites de la zone de production céramique (sondage est), dix sont issus des niveaux de comblements supérieurs du four (US 6520, 6521, 6522 et 6555). Les inscriptions sont dans l’ensemble fragmentaires. Seulement six d’entre elles sont complètes (18,2 %). Dix graffites correspondent vraisemblablement à des croix, cinq sont formés d’une ou de multiples hastes et quinze sont indéterminés. Parmi ces derniers, cinq portent des tracés anarchiques qui pourraient s’apparenter à des traces d’usure (fig. 136, n°12, 13, 20, 22 et 27). La liste est complétée par des marques épigraphiques (fig. 136, n°5, 23-1 et 23-2), dont deux abécédaires et probablement un anthroponyme CAMULATU(S). Ces inscriptions s’observent sur deux tessons de terra nigra distincts et issus de contextes différents. Les lettres sont gravées en capitale cursive latine irrégulières39. Les marques apparaissent en majorité gravées sur la panse des vases, face externe (19 occurrences). Il est toutefois délicat d’établir si elles ont été réalisées sur des récipients complets ou sur des éléments fragmentaires. Par ailleurs, onze marques sont apposées au niveau de la base des vases (cinq sur leur face interne et six sur leur face externe). Il est intéressant de noter qu’elles se retrouvent exclusivement sur des céramiques terra nigra. Huit d’entre elles correspondent à des croix qui peuvent être interprétées comme des marques d’appartenance anépigraphiques (Andrieu 2017, p. 327-329).

39 Ces inscriptions épigraphiques ont fait l’objet d’une communication au colloque Ductus «Graffites antiques, modèles et pratiques d’une écriture», tenu à Paris les 22-24 octobre 2015. Leur étude est développée dans la publication des actes du colloque à paraître (Brunie, Taquet, article à paraître). 112 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

N° du N° US Transcription Forme Groupe Position graffite technique 1 5020 Croix incomplète Bol/jatte TN Base → extérieur 2 5134 Multiples hastes incomplètes Coupelle Ritt. 8 SIG Panse → extérieur 3-1 5134 Graffite anépigraphe ? Indéterminé Assiette/plat M 15/16 TN Base → intérieur 3-2 5134 Graffite anépigraphe ? Indéterminé Assiette/plat M 15/16 TN Base → extérieur 4 5134 Motif indéterminé Bol/jatte M 75/81 TN Haut de panse → intérieur 5 5134 Registre supérieur : Haste incomplète Bol/jatte TN Base → intérieur Registre intermédiaire : A Registre inférieur : ABCDẸ[… 6 5134 Croix incomplète Bol/jatte TN Base → intérieur 7 5134 Trois hastes incomplètes : Bol/jatte TN Base → extérieur probablement une croix 8 5134 Haste seule Bol/jatte M 75/81 TN Haut de panse → extérieur 9 5134 Graffite épigraphique ? Bol/jatte M 75/81 TN Haut de panse → extérieur 10 5134 Croix incomplète Bol/jatte TN Base → extérieur 11 5134 Croix ou A ou V Indéterminé TN Panse → intérieur 12 5134 Douteux. Motif indéterminé Indéterminé TN Panse → extérieur 13 5134 Douteux Indéterminé TN Panse → extérieur 14 5134 Croix Cruche CC Haut de panse → extérieur 15 5155 Angle de lettre ? Indéterminé CST Bas de la panse → extérieur 16 5230 Motif incomplet indéterminé Indéterminé CC Panse → extérieur 17 5232 Croix incomplète Bol/jatte TN Base → intérieur 18 5310 Haste incomplète Indéterminé TN Base → extérieur 19 6010 Haste incomplète Indéterminé TN Panse → extérieur 20 6255 Douteux. Motif indéterminé Indéterminé TN Panse → extérieur 21 6265 Croix Indéterminé TN Base → intérieur 22 6265 Douteux. Croix ? Indéterminé TN Panse → extérieur 23-1 6520 Registre supérieur : ABCDEFGHI Bol/jatte M 96 TN Haut de panse → extérieur Registre inférieur : F CAMULATU[… 23-2 6520 Registre supérieur : AMULATU Bol/jatte M 96 TN Haut de panse → intérieur Registre intermédiaire : AN TUIS ou AN TEIS Registre inférieur : ỤE+Ạ 24 6520 Motif indéterminé Bol/jatte M 75/81 TN Haut de panse → extérieur 25 6520 Graffite anépigraphe ? Indéterminé Cruche EN-BL Haut de panse → extérieur 26 6520 Motif indéterminé Cruche EN-BL Haut de panse, au niveau de l’anse → extérieur 27 6521 Douteux. Graffite épigraphique ? Indéterminé TN Panse → extérieur 28 6521 Graffite anépigraphe ? Indéterminé Indéterminé CST Bas de la panse → extérieur 29 6522 Croix Bol/jatte M 96 TN Haut de panse → extérieur 30 6522 Motif indéterminé Bol/jatte M 96 TN Haut de panse → extérieur 31 6555 Croix Bol/jatte M 75/81 TN Base → extérieur Fig. 135. Liste des graffites du site du Clos Macé à Rieux (56). (Ẹ : lettre incomplète dont l’identification est probable ; [… : inscription lacunaire à droite ; + : lettre corrompu mais dont une trace reste visible). 113 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

3-1 3-2 2 1

7 4 5 6

9 13 8 10 11 12

14 20 16

15 18 19 17

22 21 24

23-2 23-1

25

27

29 28

0 5 cm 30 26 Surface abimée / cassure 31 Surface irrégulière et usée

Fig. 136. Rieux (56) - Le Clos Macé : graffites gravés sur céramique après cuisson. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 114 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3.1.5. Synthèse

L’étude des ensembles céramiques par US appuyée par l’analyse des données stratigraphiques du sondage 1 permettent de proposer trois assemblages pour les périodes suivantes : • Des années 30 à 70/début du IIe s. Cet assemblage rassemblent les US des comblements des fosses FS5340-1 et FS5340-2, des niveaux d’installations des bâtiments 1 et 2 et le comblement de la fosse FS6260 (les US qui on livré des céramiques sont : 5352, 5137, 5138, 5155, 5157, 5134, 5232, 5342, 5310, 5331, 5230, 5346, 5349, 5135, 5141, 5152, 6265. • Du milieu du Ier s. au début du IIe s. avec l’US 5130. • Du courant du IIe s. jusqu’aux premières décennies du IIIe s. avec les US 5110, 6255 et 6257. Ces trois assemblages, bien que répartis inégalement (fig. 137), permettent de dégager les principales tendances pour chaque période et de suivre l’évolution du répertoire.

Assemblage Période NR NMI 1 30 - 70/début IIe s. 1391 140 2 Milieu Ier s. - début IIe s. 172 21 3 Courant IIe s. - premières décennies du IIIe s. 397 46 Total 1960 207 Fig. 137. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification des céramiques par assemblage.

Par ailleurs, les niveaux de surfaces livrent quelques éléments céramiques datés de l’époque médiévale à la première moitié du XXe s. Les plus anciens appartiennent au groupe technique Sjp 06d-M caractéristique des productions des XIe-XIIIe s. des ateliers de Saint-Jean-la-Poterie (56). Leur présence est peut-être liée à une réoccupation de l’espace (pratique de l’amendement des terres par exemple).

3.1.5.1. L’assemblage 1 : des années 30 à 70/début du IIe s. Les contextes datés de la période des années 30 à 70 jusqu’au début du IIe s. se caractérisent par une forte proportion de terra nigra (en moyenne 31,6 % du mobilier céramique) et de céramique commune sombre tournée (37,3 % du mobilier céramique). La céramique commune claire et à engobe blanc sont également bien attestées (respectivement 16,5 % et 8,1 % du mobilier céramique).

GT NR % NR NMI % NMI SIG 26 1,9 12 8,6 PF 21 1,5 5 3,6 TN 439 31,6 60 42,9 CSNT 10 0,7 2 1,4 CST 519 37,3 41 29,3 CC 229 16,5 13 9,3 EN-BL 113 8,1 3 2,1 AMP 30 2,2 3 2,1 Indéterminée 4 0,3 1 0,7 Total 1391 100 140 100 Fig. 138. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification par catégories de céramique pour l’assemblage 1.

Les importations de sigillées proviennent en très grande majorité du sud de la Gaule et plus particulièrement des ateliers de Montans (Tarn). Le corpus comprend essentiellement des assiettes Drag. 15/17 associées deux assiettes Drag. 18, deux coupelles Ritt. 8 et une coupelle Drag. 27. La forme Drag. 15/17 produite à Montans a été très largement diffusée notamment au cours des règnes de Claude et de Néron (Martin 1986, p. 80). La céramique à parois fines, qui est présente en faible pourcentage (1,5 % du mobilier céramique), offre un répertoire étoffé composé de deux coupelles à décor moulé (dont un Herm. 9) et de trois gobelets de type et de décor différents. On notera la présence d’un gobelet de type Beuvray à décor de guillochis principalement répandu dans les contextes augusto-tibériens de la péninsule armoricaine. Le gobelet Lez. 331 à revêtement argileux et décor d’épingles à cheveux réalisé à la barbotine est de datation plus récente. Cette forme est produite de la période flavienne jusqu’au premier quart du IIe s. (Brulet, Vilvorder, Delage 2010, p. 325). 115 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

La terra nigra comporte un répertoire de 11 formes différentes dominé de loin par le type bol/jatte TN-2 (éq. typo : M 75/81). Ce dernier dénombre 41 NMI sur 60. La céramique commune sombre non tournée reste anecdotique dans les ensembles du site du Clos Macé. L’assemblage 1 réunit deux formes très fragmentaires correspondant soit à des bols/jattes soit à des pots. Les éléments de bords en céramique commune sombre tournée ont permis de déterminer huit formes différentes. Les plus courantes sont les pots CS-13 (9 NMI), les pots CS-34 (6 NMI) et les bols/jattes CS-25 (5 NMI).

GT Réf. Typo. NMI Coupelle Ritt. 8 2 Coupelle Drag. 27 1 SIG Assiette Drag. 15/17 7 Assiette Drag. 18 2 Coupelle Herm. 9 1 Coupelle à décor moulé 1 PF Gobelet type Beuvray guilloché 1 Gobelet Lez. 331 décor barbotine 1 Gobelet décor de picots en barbotine blanche 1 Assiette TN-5 (éq. typo. M 7/11) 2 Assiette TN-6 (éq. typo. M 15/16) 3 Bol/Jatte TN-1 (éq. typo. M 39) 1 Bol/Jatte TN-2 (éq. typo : M 75/81) 41 Bol/Jatte TN-6 lisse (éq. typo. M 64) 1 Bol/Jatte TN-25 (éq. typo. M 91) 1 TN Bol/Jatte TN-33 (éq. typo. M 110) 1 Bol/Jatte TN-37 (éq. typo. : M 96) 5 Pot TN-5 (éq. typo. M 141) 1 Pot TN-7 (éq. typo. M 146) 1 Pot/Gobelet à panse cylindrique 2 Indéterminée 1 CSNT Bol/Jatte/Pot indéterminé 2 Bol/Jatte CS-1 2 Bol/Jatte CS-8 1 Bol/Jatte CS-25 5 Pot CS-12 1 CST Pot CS-13 9 Pot CS-34 6 Pot CS-37 1 Pichet CS-1 1 Bol/Jatte/Pot indéterminé 14 Assiette CC-2 1 Couvercle CC-1 2 Cruche à lèvre en amande CC-30 (éq. typo. Santrot 429/431) 3 Cruche à manchon cannelé CC-46 (éq. typo. CL-CALC 9-102) 1 CC Vase de stockage CC-1 3 Cruche/Amphore à lèvre en bandeau type Chartres 1526 1 Cruche indéterminée 1 Indéterminée 2 EN-BL Cruche indéterminée 3 Fig. 139. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus par catégories de céramique et référents typologiques de l’assemblage 1. 116 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

La céramique commune claire offre un répertoire varié avec six types différents identifiés. On recense une assiette CC-2 et deux couvercle CC-1 à pâte micacée, trois cruches à lèvre en amande CC-30 (éq. typo. Santrot 429/431), une cruche à lèvre en manchon cannelé CC-46 (éq. typo. CL-CALC 9-102 du site de Barzan), trois vases de stockage CC-1 (dont un petit module) comparables aux types F de Mougon (Schweitz et al. 1986, p. 56-59) et V-1 de Thésée-Pouillé (Cadalen-Lesieur 2005, p. 214, fig. 7, p. 215-216), et une cruche de grande module ou amphore à lèvre en bandeau de type Chartres 1526 (Sellès 2001, p. 154-155) à pâte brune du Val de Loire. Les lots céramiques de l’assemblage 1 regroupent 113 tessons de céramique à engobe blanc qui présentent pour une grande part des caractéristiques techniques très semblables à ceux du four de potiers du sondage 2. Malgré l’absence de bords, les fragments de bases à pied annulaire et d’une anse indiquent la présence de cruches. Trois amphores minimum sont dénombrées à partir de fragments d’anses (dont une Dr. 20 de Bétique). L’analyse des pâte a permis d’identifier trois origines de production : l’Italie, la Bétique et le sud de la Gaule. Il est intéressant de noter la présence d’une amphore italique probablement républicaine de type gréco-italique ou Dr. 1. Ce type n’est guère plus diffusée sous le règne d’Auguste. Il témoigne peut-être d’une occupation précoce du site, dès La Tène finale ou du tout début de l’époque gallo-romaine.

Origine NR NMI Italique 1 1 Bétique 17 1 Gaule du sud 7 1 Indéterminée 5 0 Total 30 3 Fig. 140. Rieux (56) - Le Clos Macé : origine et quantification des amphores de l’assemblage 1.

3.1.5.2. L’assemblage 2 : du milieu du Ier s. au début du IIe s. La composition du lot de L’US 5130 est relativement proche de celle de l’assemblage 1. Les catégories de terra nigra et de céramique commune sombre tournée prédominent toujours. Les formes et les importations d’amphores identifiées sont principalement diffusées, pour la plupart d’entre elles, au cours du Ier s. Cependant, quelques changements sont perceptibles dans le répertoire. Notamment, la proportion des sigillées de Gaule centrale est en légère augmentation par rapport aux productions du sud de la Gaule. En outre, on signalera la présence d’un fragment d’une coupe à collerette semblable à la forme inédite ou rare n°17 de Montans, datée des années 100 à 225.

GT NR % NR NMI % NMI SIG 5 2,9 3 14,3 TN 65 37,8 8 38,1 CST 56 32,6 5 23,8 CC 34 19,8 3 14,3 AMP 12 7 2 9,5 Total 172 100 21 100 Fig. 141. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification par catégories de céramique pour l’assemblage 2.

GT Réf. Typo. NMI Coupelle Drag. 27c 1 SIG Coupe à collerette forme n°17 des années 100-225 de Montans 1 Coupe Lez. 8 ou Drag. 30/Drag. 37 1 Bol/Jatte TN-2 (éq. typo : M 75/81) 7 TN Bol/Jatte TN-2 à décor de guillochis (éq. typo. M 76) 1 Pot CS-13 1 CST Bol/Jatte/Pot indéterminé 1 CC Pot à col tronconique indéterminé 1 Fig. 142. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus par catégories de céramique et référents typologiques de l’assemblage 2. 117 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Origine NR NMI Tarraconaise 1 1 Gaule du sud 11 1 Total 12 2 Fig. 143. Rieux (56) - Le Clos Macé : origine et quantification des amphores de l’assemblage 2.

3.1.5.3. L’assemblage 3 : du courant du IIe s. jusqu’aux premières décennies du IIIe s. L’assemblage 3 réunit un lot relativement modeste de 397 tessons et un minimum de 46 vases. La datation des formes, et notamment de la sigillée, s’inscrit dans le courant du IIe s. et les premières décennies du IIIe s. avec néanmoins quelques éléments résiduels du Ier s. (comme sûrement une partie de la terra nigra et la céramique à engobe blanc). La céramique commune sombre tournée, qui représente maintenant 56,2 % du mobilier céramique en moyenne, est prépondérante. Cette catégorie est suivie par la céramique commune claire qui enregistre également une forte augmentation (25,2 % du mobilier céramique). En revanche, le nombre de la terra nigra chute brutalement (8,3 % du mobilier céramique). Les autres catégories recensées, la sigillée, la céramique commune sombre non tournée, les céramiques à engobe et les amphores, restent minoritaires, voire anecdotiques. Enfin, les parois fines ont disparu du répertoire.

GT NR % NR NMI % NMI SIG 16 4 5 10,9 TN 33 8,3 10 21,7 CSNT 6 1,5 1 2,2 CST 223 56,2 18 39,1 CC 100 25,2 9 19,6 EN-BL 11 2,8 1 2,2 EN-RO 1 0,3 1 2,2 AMP 7 1,8 1 2,2 Total 397 100 46 100 Fig. 144. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification par catégories de céramique pour l’assemblage 3.

L’origine et le répertoire de la sigillée sont complètement renouvelés. Les productions sont exclusivement issues des ateliers de centre Gaule. Les formes identifiées, l’assiette Lez. 43, la coupelle Drag. 33, la coupe à collerette Drag. 38 et la coupe Drag. 30, d’une durée de production pourtant très étendue (courant Ier s. - courant IIIe s. ap. J.-C.), sont particulièrement fréquentes au cours du IIe s., voire jusque dans les années 240 pour la coupelle Drag. 33. Le mortier Lez. 97 est caractéristique de la phase 7 de Lezoux, soit des années 170 à 240 ap. J.-C. Parmi les formes en terra nigra recensées, le bol/jatte TN-2 (éq. typo : M 75/81) au nombre de cinq apparaît toujours majoritaire. Le corpus est complété par deux bols/Jattes TN-37 (éq. typo. : M 96), un bol/jatte TN-27 (éq. typo. : M 118) et un pot/gobelet à panse cylindrique. La forme TN-27 (ou M 118), connue entre les années 30 et 70 ap. J.-C. (Menez 1985, p. 73), est clairement résiduelle. En revanche, ce constat est plus difficile à établir pour les bols/Jattes TN-2 (éq. typo : M 75/81) et TN-37 (éq. typo. : M 96) puisque ces types sont toujours produits au IIIe s. par le groupe d’ateliers de Liscorno à Surzur (Morbihan) (Triste, Daré 2008, p. 33-34). Le répertoire de la céramique commune sombre tournée évolue avec notamment la prépondérance du pot CS-34. On mentionnera la présence d’une une grande cruche ou amphore à embouchure en manchon cannelé évasé CS-1 ou AMP-6. Cette dernière est comparable à un exemplaire daté de la fin du Ier s. et des premières décennies du IIe s. sur le site du Boizy à Vannes. Cette forme constitue encore une des principales productions des ateliers gallo-romains tardifs de Liscorno (cuisson en mode B). Le répertoire de la céramique commune claire, peu étoffé, est illustré par un pichet à bec pincé CC-6 et un mortier à collerette tombante CC-7. 118 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

GT Réf. Typo. NMI Assiette Lez. 43 1 Coupelle Drag. 33 1 SIG Coupe Drag. 38 1 Mortier Lez. 97 1 Coupe Drag. 30 1 Bol/Jatte TN-2 (éq. typo : M 75/81) 5 Bol/Jatte TN-27 (éq. typo. : M 118) 1 TN Bol/Jatte TN-37 (éq. typo. : M 96) 2 Pot/Gobelet à panse cylindrique 1 Indéterminée 1 CSNT Indéterminée 1 Bol/Jatte CS-25 2 Pot CS-12 1 Pot CS-34 5 CST Pichet CS-13 1 Cruche CS-1 ou Amphore AMP-6 1 Pot indéterminé 1 Indéterminée 7 Pichet à bec pincé CC-6 1 CC Mortier à collerette CC-7 1 EN-BL Indéterminée 1 EN-RO Indéterminée 1 Fig. 145. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus par catégories de céramique et référents typologiques de l’assemblage 3.

Le corpus des amphores n’est plus représenté que par sept panses appartenant à une production de la région de Bétique.

Origine NR NMI Bétique 7 1 Fig. 146. Rieux (56) - Le Clos Macé : origine et quantification des amphores de l’assemblage 3. 119 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3.2. Le mobilier en verre

La fouille du site du Clos Macé a livré 36 fragments de verre, pour un poids total de 114 g. Ces éléments se répartissent de la façon suivante : - 34 fragments de récipients de facture antique, - 1 fragment de verre à vitre de facture antique (US 6558), - 1 fragment de bouteille moderne ou contemporain (US 6811).

US Désignation / chronologie NR NMI Poids (en g) 5010 Récipient gallo-romain 1 1 2 5110 Récipient gallo-romain 3 1 8 5130 Récipient gallo-romain 3 1 38 5201 Récipient gallo-romain 1 1 2 5300 Récipient gallo-romain 3 1 6 5346 Récipient gallo-romain 4 2 15 6010 Récipient gallo-romain 1 1 8 6100 Récipient gallo-romain 14 1 9 6255 Récipient gallo-romain 1 1 4 6405 Récipient gallo-romain 1 1 2 6521 Récipient gallo-romain 1 1 1 6555 Récipient gallo-romain 1 1 1 6558 Verre à vitre gallo-romain 1 1 15 6811 Récipient moderne / contemporain 1 1 3 Total 36 15 114 Fig. 147. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR), nombre minimum d’individus (NMI) et poids (en grammes) du verre par unité stratigraphique.

Globalement, les fragments sont de bonne qualité. Leur matière présente une bonne transparence et contient peu de filandres ou de bulles. L’essentiel des pièces antiques sont moulées ou soufflées dans un verre transparent bleuté ou bleu-vert, parfois presque incolore. Cet aspect, dû à la présence d’oxydes métalliques contenus naturellement dans les sables, caractérise la majorité des verreries des Ier et IIe s. ap. J.-C. (Foy 2010, p. 72). Quelques fragments possèdent des pâtes colorées volontairement par l’adjonction d’oxydes métalliques : un panse bleu cobalt et deux panses vert olive. Un dernier fragment se distingue par son décor de traits verticaux finement gravés à la meule. Ce dernier, en verre incolore légèrement verdâtre, présente une très bonne transparence (rares fines bulles et absence de filandres). Les fragments en verre ont fait l’objet d’un comptage en nombre de restes (NR) par unité stratigraphique. Un nombre minimum d’individus (NMI) a ensuite été déterminé à partir des fragments de lèvres ou de bases quand ceux-ci sont les plus nombreux. Dans le cas de la présence uniquement de fragments de panse, le NMI est estimé à un individu. L’analyse typologique des fragments repose sur les ouvrages de C. Isings et B. Rütti (Isings 1957 ; Rütti 1991 (abréviation : AR). L’échelle de représentation des éléments les plus caractéristiques est au 1/2.

3.2.1. Typologie L’observation des tessons de lèvre des vases de facture antique a permis d’identifier le type de sept récipients. Six individus, enregistrés à partir de fragments de panse, n’ont pu être déterminés.

3.2.1.1. Les coupes en verre moulée Le groupe des coupes rassemble cinq individus, tous fabriqués selon la technique du moulage. Selon les critères fonctionnels et formels établis par S. Van Lith et K. Randsborg, ces récipients appartiennent à la vaisselle de table et sont utilisés pour la présentation des aliments solides (Van Lith, Randsborg 1985, p. 415- 430).

Coupes côtelées Isings 3 / AR 2 (fig. 149, n°1-3) Avec quatre exemplaires minimum dénombrés, la coupe côtelée Isings 3 / AR 2 est la forme la plus fréquente identifiée sur le site du Clos Macé. Les fragments peuvent être rattachés en particulier aux variantes Isings 3a / AR 2.1 (coupes basses à côtes longues) ou Isings 3b / AR 2.2 (bol profond à côtes longues). Ces vases présentent tous une teinte bleu-vert caractéristique du verre dit naturel. Des traces d’un polissage soigné 120 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé réalisé au tour sont visibles au niveau des lèvres et de la face interne des parois. Les coupes Isings 3 / AR 2 se rencontrent en abondance sur les sites du Ier s. ap. J.-C. en Bretagne comme dans l’ensemble du monde romain. Les sous-types Isings 3a / AR 2.1 et Isings 3b / AR 2.2, en verre naturel bleu-vert, connaissent une très ample diffusion de la deuxième moitié du Ier s. jusqu’au début du IIe s. ap. J.-C. La plupart de ces vases ont vraisemblablement été produits en Italie (Cotten 1986, p. 13-17 ; Simon- Hiernard 2000, p. 211 ; Foy 2010, p. 72 ; Marty 2015, p. 302).

Coupe cannelées Isings 17 variante / AR 30.1 (fig. 149, n°4) Une seule coupe hémisphérique Isings 17 variante / AR 30.1 a été reconnue. Elle présente une embouchure resserrée, un col concave et lèvre coupée. Des cannelures serrées, en relief et à angles arrondis ornent la panse. L’épaulement est fortement marqué, dessinant une carène en haut de la panse. Cette forme en verre naturel bleu-vert a été soufflée dans un moule. La technique du soufflage dans un moule est un procédé qui connut un grand succès du deuxième quart à la fin du Ier s. ou au tout début du IIe s. (Stern 1995, p. 112 ; Price 1991, p. 56-75). Les découvertes des vases AR 30.1 se multiplient dans les provinces occidentales de l’Empire, de la mer Noire au nord de la Grande- Bretagne et jusqu’au sud de l’Espagne (Fontaine, Roussel-Ode 2010 p. 189). En Bretagne, J.-Y. Cotten recense quelques récipients de ce type sur les sites de Tronoën à Saint-Jean-Trolimon (29), Roz-Avel à Quimper (29 ; datation : deuxième moitié Ier s. ap. J.-C.), Keradennec à Saint-Frégant (29), Poulpry à Carhaix (29 ; datation : deuxième moitié Ier s. ap. J.-C.) et rue Sainte-Catherine à Vannes (56) (Cotten 1986, p. 18-19).

3.2.1.2. Les pots ou bouteilles Deux fragments de lèvre de deux récipients correspondent vraisemblablement à la catégorie des pots. En contexte domestique, ces vases sont généralement utilisés pour le stockage de denrées. Les pots de petit format peuvent également contenir des produits cosmétiques. Les pots de plus grande contenance ont parfois été réutilisés en contexte funéraire comme réceptacles des ossements des défunts ou en vases d’accompagnement. Les exemples de ce réemploi restent rares en Bretagne (Labaune-Jean 2010, p. 71-73). Les deux tessons de Rieux sont en verre naturel bleu-vert.

Pot ou bouteille à lèvre repliée vers l’extérieur (Isings 67b / AR 118.1 - Isings 67c / AR 118.2 - Isings 62 / AR 119 ?) (pl. , n°5) Une embouchure à lèvre repliée vers l’extérieur, formant un bandeau, peut appartenir à un pot globulaire Isings 67 b/c - AR 118.1/2, mais aussi à un pot de section carrée Isings 62 - AR 119. La forme Isings 67b / AR 118.1 apparaît la plus anciennement, dès l’époque tibérienne, et perdure jusqu’au IIe s. pour les découvertes les plus récentes (Rütti 1991, p. 110). La variante Isings 67c / AR 118.2 date du milieu du Ier s. au milieu du IIe s. ap. J.-C. (Rütti 1991, p. 111). Enfin, les pots à panse carrée se retrouvent dans tout l’Empire dans des contextes du milieu du Ier s. au début du IIe s. ap. J.-C. (Foy 2010, p. 217).

Pot à lèvre repliée vers l’intérieur (Isings 68 / AR 114 ?) (fig. 149, n°6) Un bord à lèvre repliée sur le dessus formant une collerette plate s’ apparente aux petits pots à onguents de type Isings 68 / AR 114. Ces vases sont principalement diffusés dans toute la partie occidentale de l’Empire durant l’époque flavienne et le IIe s. (Foy 2010, p. 202, n°394).

3.2.1.3. Les récipients de forme indéterminée Six individus sont comptabilisés à partir de bases et de panses qui ne livrent aucune information typologique. La base d’un vase apode et concave peut être signalée (fig. 149, n°7). Un dernier fragment, par son décor gravé, mérite d’être détaillé (fig. 149, n°8). Il s’agit d’un petit fragment de panse orné de fines incisions verticales réalisées à la meule. Cette technique décorative, inspirée du travail des graveurs de pierres fines, se pratique sur un matériau froid. L’art de la gravure sur verre dans le monde romain connaît un fort développement à partir du début de l’Empire, et atteint son apogée dans la seconde moitié du IVe s. ap. J.-C. (de Langle 2002, p. 50 ; Foy 2010, p. 391). L’état très fragmentaire du tesson de Rieux ne permet malheureusement pas son attribution à un type ou la détermination d’un motif (abstrait ? figuré ?). Les découvertes de verres gravés à la meule sont rares en Bretagne. Ce type de production est généralement recensé dans des niveaux datés des IIIe - IVe/début Ve s. ap. J.-C.40. 40 Des verres des ateliers rhénans ont été identifiés sur les sites de Keradennec à Saint-Frégant (29), du centre hospitalier de Carhaix (29) et de Mané Véchen à Plouhinec (56), et dans les collections du musée de Corseul (provenance incertaine) : Cotten 1986, p. 74-75 ; Labaune-Jean, Le Cloirec 2008, p. 26-27, fig. 5. D’autres fabrications à décor gravé ont été mises au jour sur les sites du Lodo à (56), de Parc-ar-Groas à Quimper (29), de la salle des fêtes à Corseul 121 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

3.2.1.4. Le verre à vitre Un unique tesson se range dans la catégorie du verre à vitre (fig. 149, n°9). Il correspond à un fragment de verre plat de teinte bleu-vert naturel. Son aspect de surface, avec une face brillante et l’autre mate légèrement grumeleuse, et son épaisseur (4 mm) sont caractéristiques de la technique du coulage-étirage. L’état fragmentaire du carreau (absence de bordure, etc.) ne permet pas la restitution de sa taille d’origine. Le verre à vitre est employé dans l’architecture romaine à partir de la première moitié du Ier s. ap. J.- C., en particulier dans la partie occidentale de l’Empire (Fontaine, Foy 2005 ; Foy, Fontaine 2008, p. 408).

3.2.2. Analyse générale Le site du Clos Macé livre un ensemble de mobilier en verre gallo-romain quantitativement très réduit. En outre, les fragments se trouvent dispersés dans 12 unités stratigraphiques dont 5 correspondent à des niveaux de surface ou de décapage (US 5010, 5201, 5300, 6010 et 6100). Ces dernières rassemblent notamment 58,8 % du verre gallo-romain (20 NR). Le corpus des formes est peu étoffé. Les objets de vaisselle, au nombre de cinq, sont les mieux représentés. Deux probables vases de stockage complètent la liste. La forme Isings 3 / AR 2 (coupe ou bol) , très fréquente au Ier s. dans l’ensemble du monde romain, domine. Plus généralement, les datations des types identifiés sur le site s’étendent du Ier au IIe s. ap. J.-C.

Forme Type Datation typologique NMI Coupe hémisphérique côtelée Isings 3a/b / AR 2.1/2 Ier - début IIe s. 4 Coupe hémisphérique cannelée Isings 17 . / AR 30.1 Deuxième quart Ier - début IIe s. 1 Pot à lèvre repliée vers l’intérieur Isings 68 / AR 114 ? Dernier tiers Ier - IIe s. 1 Isings 67b / AR 118.1 - Isings 67c Pot à lèvre repliée vers l’extérieur Deuxième quart Ier - IIe s. 1 / AR 118.2 - Isings 62 / AR 119 ? Indéterminée 6 Total 13 Fig. 148. Rieux (56), Le Clos Macé : tableau synoptique des récipients en verre de facture antique (Typologies : Isings 1957 / Rütti 1991 ; NMI : Nombre minimum d’individus). Les datations données dans le tableau de répartition typo- chronologique sont établies d’après les typologies en vigueur. Ces dernières prennent en compte la période de diffusion la plus longue des formes.

2

Rieux 2014-007/5110-028-028 1

Rieux 2014-007/5130-010-057

4

Rieux 2014-007/5346-001-225 3 2 cm 1/2 Rieux 2014-007/5346-001-225

6 5 Rieux 2014-007/5300-005-207 Rieux 2014-007/6010-002-239

7 8 9 Rieux 2014-007/6255-016-268 Rieux 2014-007/5300-005-207 Rieux 2014-007/6558-004-368

Fig. 149. Rieux (56), Le Clos Macé : le mobilier en verre. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM).

(22) et de Saint-Jean-Trolimon à Tronoën (29) (Cotten 1986, p. 74-75). 122 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3.3. Catalogue des objets métalliques et des scories o US 5000 - Lot 001 : 1 lame en fer. Longueur : 6.1 cm ; largeur : 2,4 cm ; épaisseur : 1,4 cm ; poids : 17 g. (Fig. 151) - Lot 001 : 13 fragments de clous en fer. Poids : 125 g. - Lot 002 : 7 scories de forge. Poids : 169 g.

o US 5010 - Lot 011 : 1 cylindre en alliage cuivreux. Diamètre : 1,6 cm ; hauteur : 1,2 cm ; épaisseur : 0,3 cm ; poids : 9 g. (Fig. 150) o US 5020 - Lot 012 : 2 scories de forge. Poids : 57 g.

o US 5100 - Lot 016 : 1 fragment de clou en fer. Poids : 10 g. - Lot 015 : 14 scories de forge. Poids : 257 g.

o US 5110 - Lot 042 : 66 fragments de clous et d’objets indéterminés en fer. Poids : 891 g. - Lot 043 : 202 scories de forge. Poids : 3886 g.

o US 5121 - Lot 046 : 1 fragment de clou en fer. Poids : 12 g.

o US 5130 - Lot 068 : 1 pointe en fer (Objet radiographié ; Arc’Antique / Nantes). Longueur : 26,7 cm ; diamètre : 3,7 cm ; poids : 422 g. (Fig. 151) - Lot 069 : 1 crochet en fer (Objet radiographié ; Arc’Antique / Nantes). Longueur : 6,4 cm ; largeur : 4,3 cm ; épaisseur : 1,6 cm ; poids : 27 g. - Lots 060 et 070 : 119 fragments de clous en fer. Poids : 1949 g. - Lot 061 : 674 scories de forge. Poids : 17097 g.

o US 5133 - Lot 072 : 7 fragments de clous en fer. Poids : 49 g.

o US 5134 - Lot 143 : 6 fragments d’un compas en fer à deux branches égales de section rectangulaire, pointues et reliées par un axe (Objet radiographié ; Arc’Antique / Nantes). Longueur : 21, 8 cm ; largeur : 6,1 cm ; épaisseur : 2,5 cm ; branche : 1,4 x 0,7 cm ; poids : 204 g. (Fig. 151) - Lot 144 : 2 fragments d’une lame en fer (Objet radiographié ; Arc’Antique / Nantes). Longueur : 17,1 cm ; largeur : 5,1 cm ; épaisseur : 2,15 cm ; poids : 135 g. (Fig. 151) - Lot 145 : 4 fragments d’un objet en fer indéterminé (Objet radiographié ; Arc’Antique / Nantes). Longueur : 10 cm ; largeur : 4,4 cm ; épaisseur : 2,7 cm ; poids : 79 g. (Fig. 151) - Lot 146 : 57 fragments de clous en fer. Poids : 64 g. - Lot 141 : 24 scories de forge. Poids : 1173 g.

o US 5135 - Lot 151 : 2 scories de forge. Poids : 95 g.

o US 5138 - Lot 156 : 4 fragments de clous en fer. Poids : 26 g. - Lot 157 : 1 scorie de forge. Poids : 28 g.

o US 5152 - Lot 164 : 3 fragments de clous en fer. Poids : 222 g. - Lot 163 : 1 scorie de forge. Poids : 280 g.

o US 5155 - Lot 173 : 6 fragments de clous en fer. Poids : 110 g.

o US 5157 - Lot 178 : 3 fragments de clous en fer. Poids : 10 g.

o US 5200 - Lot 184 : 4 fragments de clous en fer. Poids : 24 g. - Lot 185 : 21 scories de forge. Poids : 597 g. 123 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

o US 5205 - Lot 190 : 2 fragments de clous en fer. Poids : 20 g. - Lot 191 : 2 scories de forge. Poids : 203 g.

o US 5220 - Lot 194 : 2 fragments de clous en fer. Poids : 21g.

o US 5230 - Lot 199: 15 fragments de clous en fer. Poids : 102 g. - Lot 200 : 6 scories de forge. Poids : 89 g.

o US 5300 - Lot 206 : 4 fragments d’objets en fer indéterminés. Poids : 134 g. - Lot 203 : 6 fragments de clous en fer. Poids : 49 g. - Lot 209 : 13 scories de forge. Poids : 658 g.

o US 5310 - Lot 211 : 4 fragments de clous en fer. Poids : 81 g. - Lot 216 : 10 scories de forge. Poids : 140 g.

o US 5331 - Lot 223 : 1 probable fragment de clou en fer. Poids : 17 g. - Lot 222 : 3 scories de forge. Poids : 62 g.

o US 5346 - Lot 226 : 1 monnaie en alliage cuivreux illisible. Diamètre : 2,5 cm ; épaisseur : 0,2 cm ; poids : 4 g. (Fig. 150) - Lot 227 : 6 fragments probablement de clous en fer. Poids : 44 g.

o US 5352 - Lot 233 : 1 fragment d’objet en fer indéterminé. Poids : 9 g.

o US 6000 - Lot 237 : 3 fragments de clous en fer. Poids : 68 g.

o US 6100 - Lot 245 : 25 fragments de clous en fer. Poids : 257 g.

o US 6255 - Lot 269 : 19 fragments de clous en fer. Poids : 208 g.

o US 6257 - Lot 278 : 9 fragments de clous en fer. Poids : 137 g.

o US 6265 - Lot 291 : 1 fragment de clou en fer. Poids : 5 g.

o US 6520 - Lot 312 : 3 fragments de clous en fer. Poids : 40 g.

o US 6521 - Lot 318 : 1 fragment de clou en fer. Poids : 12 g.

o US 6522 - Lot 328 : 1 fragment d’objet en fer indéterminé. Poids : 3 g.

o US 6555 - Lot 347 : 1 fragment de ressort en alliage cuivreux. Diamètre : 1,25 cm ; hauteur : 1,2 cm ; épaisseur de la tige : 0,3 cm ; poids : 2 g. (Fig. 150) o US 6557 - Lot 356 : 1 fragment de clou en fer. Poids : 16 g.

o US 6812 - Lot 387 : 4 fragments de clous en fer. Poids : 22 g.

o US 6813 - Lot 389 : 2 fragments de clous en fer. Poids : 13 g. 124 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

2 cm 1 2 3 1/2 Rieux 2014-007/5010-005-011 Rieux 2014-007/6555-019-347 Rieux 2014-007/5346-002-226

Fig. 150. Rieux (56), Le Clos Macé : objets en alliage cuivreux (I. Brunie ® CERAM).

Rieux 2014-007/5000-001

Rieux 2014-007/5134-144

Rieux 2014-007/5134-145

0 10 Rieux 2014-007/5134-143 cm Ech 1:2

Rieux 2014-007/5130-068

Fig. 151. Rieux (56), Le Clos Macé : objets en fer (I. Brunie ® CERAM). 125 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 3.4. Catalogue des objets lithiques o US 5110 - Lot 040 : 1 fragment de granit probablement taillé. Longueur : 7,7 cm ; largeur : 4,3 cm ; épaisseur : 2,2 cm ; poids : 223 g. (Fig. 153) o US 5130 - Lot 062 : 1 polissoir en roche granitique de forme pyramidale avec des traces d’oxydes de fer en surface. Longueur : 6,8 cm ; largeur : 6 cm ; épaisseur : 3,3 cm ; poids : 194 g. (Fig. 153) - Lot 063 : 1 polissoir en quartz. Longueur : 10,8 cm ; largeur : 9,6 cm ; épaisseur : 6,3 cm ; poids : 892 g. (Fig. 153) - Lot 064 : 1 fragment de grès roussard de forme pyramidale (base triangulaire). Longueur : 9 cm ; largeur : 6,5 cm ; épaisseur : 6,2 cm ; poids : 379 g. (Fig. 153) - Lot 065 : 5 fragments d’une probable meule rectangulaire en schiste avec des traces de polissage. Longueur : 44,5 cm ; largeur : 17,2 cm ; épaisseur : 5,1 cm ; poids : 5280 g. (Fig. 152) o US 5152 - Lot 166 : 2 fragments de galets en quartz. Longueur : 9,3 cm ; largeur : 6 cm ; épaisseur : 2,7 cm. Longueur : 7,4 cm ; largeur : 3,8 cm ; épaisseur : 3,7 cm ; poids total : 321 g.

o US 5155 - Lot 176: 1 fragment de granit rubéfié avec des traces d’oxydation de fer. Longueur : 7,8 cm ; largeur : 6,9 cm ; épaisseur : 5,5 cm ; poids : 353 g.

o US 5170 - Lot 402 : 1 probable enclume en roche granitique avec d’importantes traces d’usure ou de polissage. Longueur : 27 cm ; largeur : 23,2 cm ; épaisseur : 18,8 cm ; poids : 15830 g. (Fig. 154) o US 5310 - Lot 215 : 1 petit galet en quartz avec des traces de pigments rouges ou d’oxydes de fer sur un côté. Longueur : 5 cm ; largeur : 2,5 cm ; épaisseur: 2,2 cm ; poids : 38 g. - Lot 219 : 1 petit objet en forme de cône taillé dans du schiste ardoisier. Diamètre : 1,4 cm ; hauteur : 1 cm ; poids : 2 g.

o US 5330 - Lot 220 : 1 fragment de galet en roche granitique. Longueur : 7 cm ; largeur : 5,8 cm ; épaisseur : 2,2 cm ; poids : 128 g.

o US 6105 - Lot 252: 1 fragment d’ardoise taillée. Longueur : 7,4 cm ; largeur : 4,2 cm ; épaisseur : 1,1 cm ; poids : 342 g.

o US 6106 - Lot 294 : 27 fragments de calcaire informes et très usés. poids : 124 g. 126 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

A

B

C C

A B Coupe BB

Coupe CC Coupe AA Rieux 2014-007/5130-018-065

0 25 cm Ech 1:5

coupe

cassure

incisions

schistosité Vue du dessus

Fig. 152. Rieux (56), Le Clos Macé : meule en schiste (I. Brunie ® CERAM).

Rieux 2014-007/5110-040 Rieux 2014-007/5130-062

0 10 cm Ech 1:2

Rieux 2014-007/5130-063 Rieux 2014-007/5130-064

Fig. 153. Rieux (56), Le Clos Macé : objets lithiques (I. Brunie ® CERAM). 127 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Vue du dessus

Vue de profil

0 25 Rieux 2014-007/5170-402 cm Ech 1:5

Détail de la vue du dessus

Fig. 154. Rieux (56), Le Clos Macé : enclume (I. Brunie, photographie : S. Daré ® CERAM). 128 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 4. Synthèse et conclusion

L’opération de sondages du site du Clos Macé à Rieux a permis de confirmer l’existence d’une unité de production de céramiques au sein d’une occupation gallo-romaine datée du Haut Empire. Les vestiges sont localisés en partie haute d’un terrain en pente du sud vers le nord, surplombés par la rue Romaine supposée reprendre le tracé de l’itinéraire antique Vannes-Angers/Nantes. Les sondages, implantés au plus près de la route, n’ont toutefois livré aucun indice d’aménagements d’une chaussée. Malgré la surface d’investigation très réduite et l’érosion importante des vestiges, les informations permettent d’esquisser les principales étapes de l’évolution de ce secteur périphérique de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac. La confrontation des données stratigraphiques et les études de mobilier (en particulier de la céramique) autorise à scinder l’évolution du site en quatre grandes phases.

4.1. Évolution de l’occupation antique

4.1.1. Phase 1 : des fosses d’extraction de matériaux (courant Ier s.) Les plus anciennes traces d’occupation du site se matérialisent par de grandes fosses assez profondes creusées dans le substrat, constitué d’alluvions gravelo-sableux faiblement indurés. Deux grandes fosses oblongues, orientées nord-ouest / sud-est, ont ainsi été dégagées dans la partie méridionale du sondage 1 (FS5340-1 et FS5340-2). Ces premières structures pourraient être associées à un troisième creusement relativement profond repéré un peu plus en retrait au nord du sondage 2 (ST6620). Ces creusements ont vraisemblablement pour fonction l’extraction de matériaux de construction pour réaliser des remblais ou confectionner des sols (terrassement, nivellement, etc.). Ils sont comparables aux fosses d’extraction d’arène granitique reconnues à l’occasion de la fouille d’un tronçon de la voie antique à quelques kilomètres à l’ouest de Rieux sur la commune d’Allaire. Sur ce site, G. Leroux remarque que ces fosses à vocation de carrières ont généralement été ouvertes au plus près de l’emploi des matériaux extraits, sans toutefois empiéter sur l’emprise foncière de l’ouvrage routier antique (Leroux 2005, chapitre II.7). L’absence de mobilier n’a pas permis de préciser la date de démarrage de ces grands travaux41. De même sur le site du Clos Macé, la rareté du mobilier ne permet pas de dater le terrassement de ces fosses. Il est seulement possible d’indiquer que le creusement du sondage 2 et son rebouchage sont antérieurs à l’installation du four de potiers, dont la production est datée de l’époque claudienne jusqu’aux années 70 / début du IIe s. Les fosses du sondage 1 ont fait l’objet de deux terrassements successifs. Les niveaux de remplissage supérieurs de la fosse la plus récente (FS5340-2) livrent du mobilier caractéristique du Ier s. ap. J.-C. avec une forme en terra nigra qui n’apparaît pas avant les années 30.

4.1.2. Phase 2 : première trace d’une architecture légère et développement d’activités artisanales (courant Ier s.) La phase 2 voit le développement d’un secteur artisanal, dédié aux activités de métallurgie et de production céramique, associé aux vestiges ténus de construction légère. Un alignement de pierres a été installé sur le dernier niveau de comblement de la fosse la plus ancienne du sondage 1 (FS5340-1). Il correspond vraisemblablement au reste d’un solin destiné à supporter une sablière basse d’une architecture en terre et bois. Ni le plan, ni l’élévation de cette première construction n’ont pu être restitués. Son orientation est perpendiculaire à l’axe des deux grandes fosses oblongues et de la rue Romaine. Aucun mobilier ne renseigne sur la date d’apparition de ce solin, et il n’a pas été possible de déterminer par la stratigraphie si cette construction est postérieure à la fosse d’extraction de matériaux la plus récente (FS5340-2) située à proximité. Ces deux structures sont scellées à leur abandon par un même remblai (US 5134) mis en place à partir de l’époque flavienne d’après la présence d’un fragment de sigillée. L’analyse céramologique montre toutefois de nombreuses similitudes (typologies, groupes techniques) entre les éléments du remplissage de la fosse FS5340-2 et la couche qui recouvre l’ensemble. Ce résultat témoigne probablement d’une réorganisation rapide de cette zone de carrière. En outre, la découverte de rejets métallurgiques dans ces niveaux trahit l’apparition à proximité d’une activité liée au travail du fer.

Un four de potiers est implanté dans la partie nord du sondage 2. La structure se trouve relativement en retrait par rapport à la rue Romaine, vraisemblablement dans une arrière cour. La surface réduite de la fouille nous livre une vision très incomplète de l’organisation de l’atelier. Les principaux acquis concernent avant tout le mode de construction du four, la production et la chronologie. Sur le plan technologique, le four 41 Des charbons ont été prélevés pour effectuer des analyses radiocarbones mais les résultats n’ont pas encore été communiqués (Leroux 2005, Conclusion). 129 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé appartient au type à deux volumes, à sole suspendue et un alandier. Ce modèle est employé sur tous les sites de productions céramiques gallo-romains attestés de la péninsule armoricaine, mais avec des différences notables dans la forme et le mode de construction42. La structure du Clos Macé s’individualise par l’aménagement d’un pilier central et d’une sole radiale. Le répertoire des productions se montre restreint avec cinq formes en céramique commune : une cruche et un pot, cuits en mode A et revêtus d’un engobe blanc, une jatte et deux modèles de pot, cuits en mode B. Les comparaisons typologiques datent l’activité de l’atelier à partir l’époque claudienne jusqu’aux années 70 et les premières décennies du siècle suivant. L’environnement du four est marqué par une occupation peu dense. On signalera un fossé d’orientation nord-ouest / sud-est qui sépare le four de la partie méridionale du sondage 2, et une petite fosse au sud du terrain.

4.1.3. Phase 3 : deuxième phase de constructions modestes (70 ap. J.-C. - début IIe s.) Cette troisième phase se caractérise par la construction de deux bâtiments sur solins au niveau des fosses d’extraction du sondage 1. L’installation de ces bâtiments sur solins s’accompagne d’un important apport de remblais sans doute pour niveler et assainir le terrain et aussi réduire les risques de désordre et d’affaissement liés aux fosses. Les plans de ces deux édifices sont très incomplets. Le bâtiment 1, le plus à l’ouest, comporte au moins deux espaces séparés par un solin d’orientation nord-ouest / sud-est. L’angle d’un second bâtiment a été mis au jour dans la partie est. Les sols sont en terre battue. L’espace du bâtiment 2 concentre les témoignages liés à une activité de métallurgie et en particulier du travail du fer. La petite surface conservée de la pièce possède notamment deux types de structure qui renseignent sur l’organisation de l’atelier : un bloc de pierre calé contre le solin ouest, qui a pu avoir une fonction d’enclume, et plusieurs trous de piquets. L’enclume a pu servir aux travaux de martelage à chaud ou à froid. Aucune structure de combustion n’a été retrouvée en place mais un foyer devait très certainement se trouver à proximité, hors de l’emprise des fosses. L’ensemble de ces éléments illustre toute la chaîne opératoire depuis la forge à chaud jusqu’à la finition. Cet espace, qui était très probablement en creux par rapport au sol de la pièce, a été comblé par un épais niveau, riche en déchets métallurgiques (cendres, charbons, scories, culots de forge, battitures) avec des objets en fer, des fragments de parois de structure de combustion et de plaques foyères, et des outils lithiques (travaux de finition). La céramique donne un terminus post quem à la constitution de ce dépôt au début du IIe s. A contrario, peu de mobiliers et de très rares traces d’une activité artisanale ont été mis au jour au niveau de la construction et de l’occupation du bâtiment 1. Un petit aménagement de tuiles posées à plat a été aménagé dans l’angle sud-est de l’espace méridional.

4.1.4. Phase 4 : le retrait de l’occupation antique (seconde moitié IIe s. - premières décennies du IIIe s.) L’occupation antique du site périclite dans la seconde moitié du IIe s. et les premières décennies du IIIe s. Les constructions du sondage 1 n’enregistrent pas de modification jusqu’à leur abandon. L’épaisse couche de démolition qui vient sceller l’espace du bâtiment 2 comporte encore de nombreux rejets métallurgiques. Du côté du sondage 2, on signalera la présence de deux creusements accolés parallèles, de direction nord-est / sud-ouest, et comblés de nombreux matériaux de démolition datés de cette période. Peut-être correspondent- ils à des tranchées de récupération d’un bâtiment. L’absence de moellons et de dépôts de mortier de chaux indiquerait une autre construction en architecture légère. Ces fossés délimitent un espace de cour à l’ouest comprenant un puits. L’absence de mobilier daté après cette période jusqu’aux XIe-XIIIe s. plaide pour un abandon relativement rapide de ce secteur. Les quelques éléments épars de mobiliers des périodes médiévales au XXe s. attestent d’une restructuration du terrain en espace agricole.

4.2. Conclusion

Les recherches entreprises en 2014 sur le site du Clos Macé à Rieux ont permis de documenter l’occupation gallo-romaine à l’entrée de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac. Les vestiges sont apparus particulièrement arasés et lacunaires. Il a tout de même été possible d’avancer quelques pistes sur la nature et l’évolution de ce secteur du courant du Ier s. jusqu’à la seconde moitié du IIe s, voire les premières décennies du IIIe s. 42 Pour la description des structures de ces ateliers cf. Brunie 2017, p. 1178-1218. 130 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Dès la première phase, les vestiges apparaissent respecter une trame orthonormée apparemment en lien avec l’axe routier qui borde le site au sud. Il est à noter que cette orientation s’adapte aussi bien au profil naturel du terrain. Seul l’axe du four de potiers présente une orientation différente mais qui doit sans doute tenir compte de contraintes techniques (protection contre les vents dominants...). Concernant la diffusion des céramiques produites sur le site du Clos Macé, celle-ci reste encore mal connue. L’environnement archéologique proche est peu documenté pour la période gallo-romaine43. Les capitales de cité les plus proches, Vannes/Darioritum et Nantes/Portus Namnetum, respectivement distantes d’environ 50 et 60 km, ne semblent pas recevoir des approvisionnements de cette officine. Un important travail de recherches sur les contextes de consommation de l’agglomération antique de Rieux-Fégréac et de ses alentours est à entreprendre pour commencer à cerner ses débouchés commerciaux. Les formes cuites en mode A et revêtues d’un engobe blanc traduisent des influences multiples. D’un côté, les cruches semblables au type Santrot 429/431, illustrent le courant commercial qui emprunte le littoral atlantique, depuis l’embouchure de la jusqu’à la cité des Osismes. De l’autre, le pot proche des types 1118 / 1119 de la typologie d‘H. Sellès, fréquents à Chartres et Orléans, rend compte d’échanges via la Loire et ses affluents. Le rôle majeur de ces deux axes est bien connu à des degrés variables dans les ensembles de la péninsule armoricaine, selon le secteur géographique considéré. Ainsi les répertoires des sites vénètes et osismes affichent de nombreuses affinités avec ceux de la partie septentrionale de l’Aquitaine, tandis que les répertoires riédons et coriosolites se rapprochent davantage de ceux du Centre Val de Loire (Brunie 2017). Les données de l’atelier du Clos Macé sont toutefois statistiquement trop faibles pour pouvoir évaluer l’ampleur de ces influences. Ces recherches ont, de plus, permis la constitution d’un premier corpus d’inscriptions sur vaisselle céramique dont deux abécédaires en alphabet latin, témoignages modestes de l’apprentissage de l’écriture à Duretie. Les vestiges sidérurgiques mériteraient la réalisation d’une étude spécialisée. L’analyse des scories, des objets en fer et des outils lithiques pourrait éclairer les étapes de la chaîne opératoire mise en oeuvre dans l’atelier et de quantifier l’importance de la production». La situation du site, dans un environnement déjà fortement urbanisé, offre peu de possibilités d’extension des investigations archéologiques. Des perspectives de recherche pourraient néanmoins s’étendre aux parcelles en pâturage qui se trouvent de l’autre côté de la rue Romaine.

43 Cf. l’atlas des patrimoines : http://geobretagne.fr/mapfishapp/ et http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/ 131 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé TABLE DES FIGURES 16 Fig. 01. Localisation de l’opération (point et cercle rouge) sur les cartes IGN (source : www.géoportail. fr) au 1/250000e (Bretagne) et au 1/25000e (1121 O - Redon) (I. Brunie ® CERAM). 17 Fig. 02. Localisation sur cliché aérien (Source : http://www.geoportail.gouv.fr - cliché de 2013) et sur fond cadastral (Source : www.cadastre.gouv.fr) de la surface concernée par l’opération archéologique (en rouge) (I. Brunie ® CERAM). 18 Fig. 03. Rieux (56), Le Clos Macé. Localisation des structures relevées en 2006 (I. Brunie ® CERAM). 18 Fig. 04. Rieux (56), Le Clos Macé. Vues des fosses 1000 et 1004 (à gauche) et du four 1040 (au- dessus) relevés en 2006 (A. Triste ® CERAM). 20 Fig. 05. Rieux (56), Le Clos Macé. Vue du sondage 1 en cours de décapage le 31 juillet 2014 (L. Fournier ® CERAM). 20 Fig. 06. Rieux (56), Le Clos Macé. Vue d’ensemble du sondage 1 à l’issue du décapage. On distingue plusieurs alignements de pierres affleurant (I. Brunie ® CERAM). 20 Fig. 07. Rieux (56), Le Clos Macé. Vue d’ensemble du sondage 2 en début de fouille. Le four de potiers apparaît au premier plan (I. Brunie ® CERAM). 21 Fig. 08. Rieux (56), Le Clos Macé. Signalisation du chantier (I. Brunie ® CERAM). 21 Fig. 09. Rieux (56), Le Clos Macé. Localisation des perturbations (trame gris foncé) ayant occasionnées des dégâts aux vestiges antiques (trame gris clair) (I. Brunie ® CERAM). 23 Fig. 10. Rieux, Le Clos Macé. Les secteurs du sondage 1. 23 Fig. 11. Rieux (56), Le Clos Macé. Localisation des coupes stratigraphiques réalisées dans les deux sondages et emplacement du sondage mécanique pratiqué le 25 août 2014 (I. Brunie ® CERAM). 25 Fig. 12. Présentation du site lors de la porte-ouverte organisée le 29 août 2014 (I. Brunie ® CERAM). 25 Fig. 13. Exposition sur la fouille du site du Clos Macé dans le cadre des journées nationales de l’archéologie de 2015 à la médiathèque de Rieux (I. Brunie ® CERAM). 25 Fig. 14. Exposition sur les fouilles du site du Clos Macé du 14 Septembre au 2 Novembre 2018 au centre d’art et d’histoire céramique de Saint-Jean-la-Poterie (56) (I. Brunie ® CERAM). 26 Fig. 15. La situation topographique et hydrographique autour de l’agglomération secondaire de Rieux- Fégréac et du site du Clos Macé (données extraites de la BD alti-IGN) (I. Brunie ® CERAM). 27 Fig. 16. Localisation du site (étoile jaune) sur la carte géologique harmonisée 1/50 000 des départements du Morbihan et de Loire Atlantique (www.infoterre.brgm.fr). Seules sont données les légendes des formations géologiques au niveau de l’emprise supposée de l’agglomération antique sur les communes de Rieux et Fégréac (I. Brunie ® CERAM). 28 Fig. 17. Plan du château de Rieux et proposition d’une ligne défensive supplémentaire à l’ouest du site castral au niveau de l’ancien couvent des Trinitaires sur fonds cadastral et topographique (LIDAR 56 - équidistances des courbes de niveaux : 0,50 m) (S. Daré ® CERAM). 29 Fig. 18. Carte des voies terrestres antiques entre les villes de Vannes, Nantes et Angers (I. Brunie ® CERAM). 29 Fig. 19. Fégréac (44). Plans des édifices de la butte de Braud et de la Rochelle fouillés par L. Maître (I. Brunie ® CERAM d’après Maître 1887a). 30 Fig. 20. Rieux (56). Château-Merlet, plans du temple (Le Mené 1887). 31 Fig. 21. Le contexte antique de l’agglomération secondaire de Rieux-Fégréac (I. Brunie ® CERAM). 33 Fig. 22. L’occupation archéologique du néolithique à l’époque moderne et l’emprise des opérations archéologiques préventives autour de l’agglomération secondaire Rieux-Fégréac d’après les données de la carte archéologique nationale (I. Brunie ® CERAM). 35 Fig. 23. Documents relatifs au franchissement de la Vilaine entre Rieux et Fégréac (d’après Rémy 2009, fig. 11). 37 Fig. 24. Sondage 1 : plan des fosses FS5340-1 et FS5340-2 (I. Brunie ® CERAM). 38 Fig. 25. Sondage 1 : coupes stratigraphiques du creusement FS5340-1 (I. Brunie ® CERAM). 38 Fig. 26. Sondage 1 : vue en coupe, depuis le sud, des niveaux supérieurs à l’extrémité ouest du creusement FS5340-1. Au sommet le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM). 38 Fig. 27. Sondage 1 : vue en coupe, depuis l’ouest, du creusement FS5340-1. Au sommet le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM). 39 Fig. 28. Sondage 1 : coupes stratigraphiques des niveaux supérieurs du creusement FS5340-2 (I. Brunie ® CERAM). 40 Fig. 29. Sondage 1 : Apparition du solin SO5 sous les solins SO1 et SO2 (vue depuis le nord-ouest) (I. Brunie ® CERAM). 132 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

40 Fig. 30. Sondage 1 : vue du solin SO5 depuis l’est. Le solin est directement aménagé sur l’US 5350 (I. Brunie ® CERAM). 40 Fig. 31. Sondage 1 : vue depuis le nord du solin SO5 et des relations stratigraphiques avec les niveaux 5350 et 5134 et le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM). 40 Fig. 32. Sondage 1 : vue générale de l’US 5134 (Trait blanc : restitution de son emprise) et du solin SO5 (I. Brunie ® CERAM). 41 Fig. 33. Sondage 1 : plan d’ensemble des vestiges du solin SO5 (I. Brunie ® CERAM). 42 Fig. 34. Sondage 1 : vue depuis le sud-est du solin SO3 formé d’un alignement de gros blocs de pierres sur deux niveaux (I. Brunie ® CERAM). 42 Fig. 35. Sondage 1 : vue depuis l’ouest du premier niveau de blocs de pierre du solin SO3 installé directement sur l’US 5134 (I. Brunie ® CERAM). 43 Fig. 36. Sondage 1 : plan d’ensemble des vestiges des bâtiments 1 (les solins SO1 et SO2) et 2 (les solins SO3 et SO4) (I. Brunie ® CERAM). 44 Fig. 37. Sondage 1 : vue générale des solins SO1 et SO2 du bâtiment 1 (I. Brunie ® CERAM). 45 Fig. 38. Sondage 1 : vue en coupe, depuis le nord, des niveaux de remblais d’installation des solins SO1 et SO2. Le solin SO5 (recouvert par l’US 5134) apparaît en dessous (I. Brunie ® CERAM). 45 Fig. 39. Sondage 1 : vue générale de la structure SB5330 formée de tuiles à rebord posées à plat, et délimitée à l’ouest par trois petits blocs (SB5320) disposées en arc de cercle contre le solin SO1 (I. Brunie ® CERAM). 46 Fig. 40. Sondage 1 : vue générale des solins SO3 et SO4 du bâtiment 2. Le creusement médiéval ou moderne ST5204 vient couper la liaison entre les deux solins (I. Brunie ® CERAM). 46 Fig. 41. Sondage 1 : vue depuis l’ouest des vestiges des bâtiments 1 et 2 en cours de fouilles (I. Brunie ® CERAM). 46 Fig. 42. Sondage 1 : vue en coupe, depuis l’est, des niveaux de remblais d’instalation du solin SO4 (I. Brunie ® CERAM). 47 Fig. 43. Sondage 1 : vue depuis le sud des trous de poteaux ou de piquets PO5160 et PO5162 (I. Brunie ® CERAM). 47 Fig. 44. Sondage 1 : détail du amas de pierres ST5180 (I. Brunie ® CERAM). 47 Fig. 45. Sondage 1 : détail du petit aménagement ST5170 (I. Brunie ® CERAM). 48 Fig. 46. Sondage 1 : vue générale de l’US 5220 entre les solins SO2 et SO3 (I. Brunie ® CERAM). 49 Fig. 47. Sondage 1 : coupes stratigraphiques des niveaux entre les solins SO2 et SO3 et de la structure ST5170 (I. Brunie ® CERAM). 49 Fig. 48. Sondage 1 : vue en coupe, du sud-ouest, de l’US 5220 entre les solins SO2 et SO3 (I. Brunie ® CERAM). 50 Fig. 49. Sondage 1 : plan d’ensemble de la structure excavée ST5410 (I. Brunie ® CERAM). 50 Fig. 50. Sondage 1 : vue en coupe depuis l’ouest de la structure excavée ST5410 (I. Brunie ® CERAM). 50 Fig. 51. Sondage 1 : coupe stratigraphique de la structure excavée ST5410 (I. Brunie ® CERAM). 51 Fig. 52. Sondage 1 : vue d’ensemble des creusements ST5202 et ST5204 (contours soulignés en traits pointillés noirs)(I. Brunie ® CERAM). 52 Fig. 53. Sondage 2 : vue en coupe, depuis l’ouest, la structure excavée ST6620 recoupée par la fosse de travail du four de potiers FR6500 (I. Brunie ® CERAM). 53 Fig. 54. Sondage 2 : plan d’ensemble des vestiges antiques non phasés (I. Brunie ® CERAM). 54 Fig. 55. Sondage 2 : coupes stratigraphiques des structures ST6620, PO6610 et FO6600, et du four de potiers FR6500 (I. Brunie ® CERAM). 55 Fig. 56. Sondage 2 : coupes stratigraphiques des structures excavées ST6620 et ST6410, du four de potiers FR6500, des fossés FO6400, FO6250 et FO6256, et de la fosse FS6282 (I. Brunie ® CERAM). 56 Fig. 57. Sondage 2 : vue d’ensemble du four FR6500 en cours de fouille. La sole radiale, en partie détruit, est soutenue par un pilier central (I. Brunie ® CERAM). 57 Fig. 58. Sondage 2 : vue depuis le nord-est du four FR6500 en cours de fouille. (I. Brunie ® CERAM). 57 Fig. 59. Sondage 2 : vue depuis le nord-est du four FR6500 en fin de fouille, avec au premier plan les réfections de l’alandier (I. Brunie ® CERAM). 57 Fig. 60. Sondage 2 : détail des US 6521-1 (fragments de sole effondrée) et 6522 (I. Brunie ® CERAM). 57 Fig. 61. Sondage 2 : vue depuis le nord-ouest de la chambre de chauffe en cours de fouille (I. Brunie ® CERAM). 57 Fig. 62. Sondage 2 : vue en coupe de la paroi et du pilier central (I. Brunie ® CERAM). 57 Fig. 63. Sondage 2 : vue en coupe du pilier central (I. Brunie ® CERAM). 58 Fig. 64. Sondage 2 : traces de façonnage de la couche d’argile qui recouvre les parois de la chambre de 133 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

chauffe (I. Brunie ® CERAM). 58 Fig. 65. Sondage 2 : fragment de sole avec l’empreinte de l’armature en bois (I. Brunie ® CERAM). 58 Fig. 66. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le nord du trou de poteau ou de piquet PO6610, du petit fossé FO6600 et du four FR6500 en cours de fouille (I. Brunie ® CERAM). 59 Fig. 67. Sondage 2 : vue en coupe depuis l’est de la structure excavée ST6410 (I. Brunie ® CERAM). 59 Fig. 68. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le nord du fossé FO6400 (I. Brunie ® CERAM). 60 Fig. 69. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le sud des fossés FO6250 et FO6256 et des fosses FS6282 et FS6260 en cours de fouille (I. Brunie ® CERAM). 60 Fig. 70. Sondage 2 : vue d’ensemble depuis le sud des fossés FO6250 et FO6256 et des fosses FS6282 et FS6260 en fin de fouille (I. Brunie ® CERAM). 60 Fig. 71. Sondage 2 : vue en coupe depuis l’est de la fosse FS6260 (I. Brunie ® CERAM). 61 Fig. 72. Sondage 2 : coupe stratigraphique du puits PT6810 (I. Brunie ® CERAM). 61 Fig. 73. Sondage 2 : vue depuis l’est du bouchage du puits PT6810, formé de blocs de pierre et de fragments de TCA (I. Brunie ® CERAM). 61 Fig. 74. Sondage 2 : vue depuis l’est de la coupe du puits 6810 (I. Brunie ® CERAM). 62 Fig. 75. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) du mobilier céramique (amphores inclues) par unité stratigraphique et par période chronologique. 63 Fig. 76. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) par unité stratigraphique et par période chronologique. 63 Fig. 77. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut et pourcentage par secteur et par période chronologique. 65 Fig. 78. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5000. 66 Fig. 79. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5010. 66 Fig. 80. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5020. 67 Fig. 81. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5100. 67 Fig. 82. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5200. 67 Fig. 83. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5201. 68 Fig. 84. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5300. 69 Fig. 85. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5110. 70 Fig. 86. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5110 : 1-2 : Sigillée ; 3-6 : Terra nigra ; 7 : Céramique commune sombre non tournée ; 8-13 : Céramique commune sombre tournée ; 14 : Céramique à engobe blanc. US 5130 : 15 : Sigillée ; 16-17 : Terra nigra ; 18-19 : Céramique commune sombre tournée ; 20 : Figurine. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 71 Fig. 87. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5210. 71 Fig. 88. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5121. 72 Fig. 89. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5130. 73 Fig. 90. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5133. 74 Fig. 91. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5134 et 5232. 75 Fig. 92. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5134 et 5232 : 1-2 : Sigillée ; 3 : Céramique à parois fines ; 4-14 : Terra nigra. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CER AM). 78 Fig. 93. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5134 et 5232 : 1-4 : Terra nigra ; 5-15 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 79 Fig. 94. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5134 et 5232 : 1-3 : Céramique commune sombre tournée ; 134 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

4-7 : Céramique commune claire ; 8-9 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 82 Fig. 95. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5135, 5141 et 5152. 83 Fig. 96. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5135, 5141 et 5152 : 1-2 : Sigillée ; 3-4 : Terra nigra ; 5 : Céramique commune sombre tournée ; 6 : Céramique commune claire. US 5155 : 7-10 : Céramique commune sombre tournée ; US 5138 : 11-12 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 84 Fig. 97. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5137, 5155 et 5157. 85 Fig. 98. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5138. 85 Fig. 99. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5203. 85 Fig. 100. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5205. 86 Fig. 101. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5220. 86 Fig. 102. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 5230 et 5346. 87 Fig. 103. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 5203 : 1 : Céramique moderne ; US 5300 : 2 : Céramique commune claire ; 3 : Amphore ; US 5230 et 5346 : 4-6 : Terra nigra ; 7 : Céramique commune sombre tournée ; US 5310 : 8-10 : Terra nigra ; 11 : Figurine. US 6100 et 6105 : 12 : Terra nigra ; 13-14 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 89 Fig. 104. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5310. 89 Fig. 105. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5331. 90 Fig. 106. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5342. 90 Fig. 107. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5349. 90 Fig. 108. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 5352. 90 Fig. 109. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6000. 91 Fig. 110. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6010. 91 Fig. 111. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6020. 92 Fig. 112. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6100 et 6105. 93 Fig. 113. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6255 et 6257. 95 Fig. 114. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6255 et 6257 : 1 : Sigillée ; 2-4 : Terra nigra ; 5-10 : Céramique commune sombre tournée ; 95 Fig. 115. 11 : Céramique commune claire ; 12 : Figurine ; US 6265 : 13-14 : Sigillée ; 15 : Terra nigra ; 16-17 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 96 Fig. 116. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6265 : 1 : Céramique commune claire ; US 6522 : 2 : Céramique commune sombre tournée ; US 6520, 6555 et 6557 : 3-7 : Terra nigra ; 8-9 : Céramique commune sombre tournée. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 97 Fig. 117. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) 135 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6265. 98 Fig. 118. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6405. 99 Fig. 119. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6415. 99 Fig. 120. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6520, 6555 et 6557. 101 Fig. 121. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6520, 6555 et 6557 : 1-8 : Céramique commune sombre tournée ; 9 : Céramique commune claire ; 10 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 103 Fig. 122. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6520, 6555 et 6557 : 1-3 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 104 Fig. 123. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6521-2. 104 Fig. 124. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6522 et 6556. 105 Fig. 125. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique des US 6558 et 6559. 105 Fig. 126. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6561. 105 Fig. 127. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6562. 105 Fig. 128. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6625. 106 Fig. 129. Rieux (56) - Le Clos Macé : US 6561 : 1-3 : Céramique à engobe blanc ; US 6562 : 4-6 : Céramique à engobe blanc. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 107 Fig. 130. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6811. 107 Fig. 131. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6812. 107 Fig. 132. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR) et nombre minimum d’individus (NMI) du mobilier céramique (amphores inclues) en chiffre brut par période chronologique de l’US 6813. 108 Fig. 133. Rieux (56) - Le Clos Macé : Répartition du mobilier du four et du fossé FO 6400 par catégorie de céramique en nombre de restes (NR) et en nombre minimum d’individus (NMI), en chiffre brut et en pourcentage. 109 Fig. 134. Rieux (56) - Le Clos Macé : La production céramique : Céramiques cuites en mode A et munies d’un engobe blanc : cruches (1-5) et pot (6) ; Céramiques cuites en mode B : jattes (1-3) et pots (4-5). (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM) 112 Fig. 135. Liste des graffites du site du Clos Macé à Rieux (56). (Ẹ : lettre incomplète dont l’identification est probable ; [… : inscription lacunaire à droite ; + : lettre corrompu mais dont une trace reste visible). 113 Fig. 136. Rieux (56) - Le Clos Macé : graffites gravés sur céramique après cuisson. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 114 Fig. 137. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification des céramiques par assemblage. 114 Fig. 138. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification par catégories de céramique pour l’assemblage 1. 115 Fig. 139. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus par catégories de céramique et référents typologiques de l’assemblage 1. 116 Fig. 140. Rieux (56) - Le Clos Macé : origine et quantification des amphores de l’assemblage 1. 116 Fig. 141. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification par catégories de céramique pour l’assemblage 2. 116 Fig. 142. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus par catégories de céramique et référents typologiques de l’assemblage 2. 117 Fig. 143. Rieux (56) - Le Clos Macé : origine et quantification des amphores de l’assemblage 2. 117 Fig. 144. Rieux (56) - Le Clos Macé : quantification par catégories de céramique pour l’assemblage 3. 118 Fig. 145. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre minimum d’individus par catégories de céramique et référents typologiques de l’assemblage 3. 136 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

118 Fig. 146. Rieux (56) - Le Clos Macé : origine et quantification des amphores de l’assemblage 3. 119 Fig. 147. Rieux (56) - Le Clos Macé : nombre de restes (NR), nombre minimum d’individus (NMI) et poids (en grammes) du verre par unité stratigraphique. 121 Fig. 148. Rieux (56), Le Clos Macé : tableau synoptique des récipients en verre de facture antique (Typologies : Isings 1957 / Rütti 1991 ; NMI : Nombre minimum d’individus). Les datations données dans le tableau de répartition typo-chronologique sont établies d’après les typologies en vigueur. Ces dernières prennent en compte la période de diffusion la plus longue des formes. 121 Fig. 149. Rieux (56), Le Clos Macé : le mobilier en verre. (Dessin et infographie : I. Brunie ® CERAM). 124 Fig. 150. Rieux (56), Le Clos Macé : objets en alliage cuivreux (I. Brunie ® CERAM). 124 Fig. 151. Rieux (56), Le Clos Macé : objets en fer (I. Brunie ® CERAM). 126 Fig. 152. Rieux (56), Le Clos Macé : meule en schiste (I. Brunie ® CERAM). 126 Fig. 153. Rieux (56), Le Clos Macé : objets lithiques (I. Brunie ® CERAM). 127 Fig. 154. Rieux (56), Le Clos Macé : enclume (I. Brunie, photographie : S. Daré ® CERAM). 137 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé BIBLIOGRAPHIE

1. Abréviations de périodiques, d’ouvrages de référence et d’ouvrages collectifs

AE : L’année épigraphique, supplément à la Revue Archéologique, Paris, dès 1888. BCTH-2009 : Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques 35, 2009. CAG-49 : PROVOST, M., Le Maine-et-Loire, 49, Carte archéologique de la Gaule, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris : Ministère de la Culture, 1988. CIL : Corpus Inscriptionum Latinarum, Berlin, dès 1863. GACAC : GUILLIER, G., THAURE, M., Les graffites antiques de la cité des Aulerques Cénomans (GACAC), Montagnac : Éditions Mergoil, 2003.

2. Sources manuscrites

Archives Paille - Musée Dobrée - Nantes. R. de Laigue, Archives de la société polymathique du Morbihan - manuscrit n°648 : Rapport supplémentaire sur Rieux.

3. Bibliographie générale

André 1971 : ANDRÉ (P.). – La cité gallo-romaine des Vénètes, Vannes : Société polymathique du Morbihan, 1971. Andrieu 2017 : ANDRIEU (M.). – Graffites en Gaule lyonnaise - Contribution à l’étude des inscriptions gravées sur vaisselle céramique - Corpus d’Autun, Chartres et Sens, Autun : Éditions Mergoil, 2017 (Monographies Unstrumentum ; 54). Barmon 1861 : BARMON (L. Nicolazo de). – Notes sur la châtellenie de la Touche Saint-Joseph. Cherbourg, 1861. Barmon 1872 : BARMON (L. Nicolazo de). – Romains et Vénètes. Traditions et légendes. Nantes, 1872, 40p. Bémont 1982 : BÉMONT (C.). – Fabrication de vases à parois fines à la Graufesenque,Rei Cretariae Romanae Fautorum, 21 22, 1982, p. 7-15. Berthaud 2000 : BERTHAUD (G.) (dir.). – Mazières-en-Mauges gallo-romain (Maine-et-Loire). Un quartier à vocation artisanale et domestique, ARDA - AFAN, Angers, 2000. Bet, Delage 1993 : BET (P.), DELAGE (R.). – Inscriptions gravées et graffites sur céramiques à Lezoux (Puy- de-Dôme) durant la période romaine. In : SFECAG, Actes du Congrès de Versailles, 1993, 305-327. Bet, Delor 2000 : BET (Ph.), DELOR (A.). – La typologie de la sigillée lisse de Lezoux et de la Gaule centrale du haut-empire, Révision décennale. In : SFECAG, Actes du congrès de Libourne, 2000, p. 461-480. Bizeul 1843 : BIZEUL (L.-J.-M.) (orthographié Biseuil). – Mémoire sur les voies romaines de la Bretagne, et en particulier de celles du Morbihan. In : Bulletin Monumental, 9, 1843, p. 5-42. Bizien-Jaglin, Sorinas 2010 : BIZIEN-JAGLIN (C.), SORINAS (S.), avec la coll. de GUERIN (D.) et VIVET (J.-B.). – Le mobilier provenant de l’Hôtellerie, à Corseul (Côtes-d’Armor), DC, 38, 2010, p. 87-106. Brassous 2008 : BRASSOUS (L.). – Origine et datation des céramiques à parois fines retrouvées dans la région bordelaise. L’apport d’une fouille de sauvetage urbain. In : SIREIX (Ch.) dir., La cité judiciaire à Bordeaux. Un quartier suburbain de Bordeaux antique, Aquitania Suppl. 15, Bordeaux, 2008, p. 397-410. Brulet 2008 : BRULET (R.) (dir.). – Les romains en Wallonie, éditions Racine, Bruxelles, 2008. 138 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

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147 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

ANNEXES 148 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Annexe 1 : Inventaire du mobilier archéologique et des prélèvements 149 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable État sanitaire Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Médiévale / Moderne Contemporain Indéterminée Gallo-romain Indéterminée Gallo-romain Indéterminée Indéterminée Gallo-romain Médiévale / Moderne Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain / Moderne Commentaire Lot d’objet en fer (clous et une lame fer) Lot de scorie Lot de céramique antique Lot de tuile (1 tegula), brique (proba) et fragments parois d’une structure combustion (2 proba) Lot de céramique médiévale / moderne récente Lot de céramique indéterminée Lot de céramique antique Lot de céramique indéterminée Panse d’un récipient en verre vert translucide Fragment de faune ? Anneau en bronze Lot de scorie Lot de céramique antique et médiévale / moderne (Sjp 16f-M) Lot de scorie Fragment de clou en fer Bord d’une coupe Drag. 36 en sigillée Bord d’une coupe M 75/81 en terra nigra Bord d’une coupe M 75/81 en terra nigra Bord d’une coupe M 99 en terra nigra Bord d’une coupe M 96 en terra nigra Bord de pot en céramique commune sombre tournée Bord de pot en céramique commune sombre tournée Bord de pot en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot en céramique commune sombre tournée Panse d’un pot en céramique commune sombre tournée Lot de céramique antique et moderne probablement : 1 bord en parois fines (gobelet), 5 panses en céramique commune sombre tournée et 1 bord ou anse céramique moderne proba Désignation Fer Objet Scorie Céramique gallo-romaine cuite architecturale, Terre Paroi Céramiques médiévale / moderne / récente Céramique indéterminée Céramique gallo-romaine Céramique indéterminée récipient Verre Faune Bronze Objet Scorie Sjp 16f-M Scorie Fer Clou Sigillée nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Céramique gallo-romaine / moderne Type MET SCO CER TCA, TBR CER CER CER CER VER ORG MET SCO CER SCO MET CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER Poids (g) 142 169 549 233 169 67 760 13 2 1 9 57 180 257 10 34 23 13 24 24 15 45 8 37 30 238 482 34 NR 14 7 61 4 13 7 49 2 1 1 1 2 19 14 1 2 2 1 2 1 1 7 1 1 1 19 26 7 US 5000 5000 5000 5000 5000 5000 5010 5010 5010 5010 5010 5020 5020 5100 5100 5100 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 N° lot 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 150 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Corrodé, instable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Indéterminée Lot de scorie Lot de fragments récipients en verre bleu translucide dont 1 bord d’une coupe côtelée Panses d’un vase en céramique commune claire (cruche proba) Clou en fer Fragment d’une brique Lot de sigillée Coupe M 75/81 en terra nigra Panse d’une passoire en terra nigra Lot de terra nigra Bord d’une vase en céramique commune claire Lot de céramique commune claire Lot de céramique commune sombre tournée Lot d’amphore Socle de figurine en terre cuite blanche (Vénus) Lot de tuiles (nombreux fragments rubéfiés) Lot de fragments récipient en verre bleu translucide dont 2 coupes côtelées Commentaire Bord d’une coupe Drag. 30 en sigillée Lot de sigillée Lot de terra nigra Lot de céramique commune claire Base d’un vase à engobe blanc Base d’un vase en céramique commune non tournée Lot de céramique commune sombre tournée Lot de panse d’amphore Bétique Lot de fragments parois structures combustion indéterminé TCA Fragment de Fragment de plaque foyère Fragment de granit (taillé ?) Lot de céramique indéterminée (dont une panse Sjp 16f-M) Lot d’objet en fer Scorie récipient Verre C. commune claire Fer Clou Brique Sigillée nigra Terra nigra Terra nigra Terra C. commune claire C. commune claire C. com. sombre tournée Amphore Figurine Tuile Verre récipient Verre Désignation Sigillée Sigillée nigra Terra C. commune claire C. à engobe blanc C. com. non tournée C. com. sombre tournée Amphore Paroi cuite architecturale Terre Plaque foyère Lithique Céramique indéterminée Fer Objet SCO VER CER MET TCA CER CER CER CER CER CER CER CER PMC VER TCA Type CER CER CER CER CER CER CER CER TBR TCA TBR LIT CER MET 3886 8 40 12 698 31 143 35 271 87 307 1071 650 42 38 2766 Poids (g) 7 43 114 524 22 331 455 736 504 44 1171 223 24 891 202 3 7 1 1 5 15 2 47 10 24 56 12 1 3 52 NR 1 10 15 35 5 5 84 7 24 1 1 1 6 66 5110 5110 5121 5121 5121 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 US 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 5110 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 N° lot 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 151 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable État sanitaire Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Corrodé, instable Corrodé, instable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Fragment de faune ? Lot de céramique antique Assiette Drag. 15/17 en sigillée (Montans) archéo. Complète Bord d’une assiette Drag. 18 en sigillée (Montans) Lot de sigillée Bord d’une coupelle Ritt. 8 en sigillée Panses d’un récipient en parois fines Bord d’un bol à décor moulé en parois fines Panse d’un récipent à décor moulé en parois fines Assiette M 15/16 en terra nigra archéo. Complète Bord d’une assiette (M 39 ?) en terra nigra en terra nigra Bord d’une assiette M 11 ou 91 en terra nigra Bord d’une coupe M 117 Bord d’une coupe M 75 en terra nigra Lot de clou en fer Bord d’une coupe M 75 en terra nigra Base d’une coupe en terra nigra Bord d’une coupe M 75 en terra nigra Commentaire Lot de fragments parois structures combustion Lot de clou en fer Lot de scorie Galet avec traces d’usure Galet avec traces d’usure Fragment bloc de pierre (traces d’usure ?) Pierre avec trace d’usure Bord de couelle en sigillée (Drag. 27 ?) Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Point en fer Crochet en fer Lot de clou en fer et d’une scorie Lot de fragments parois structures combustion Faune Céramique gallo-romaine Sigillée Sigillée Sigillée Sigillée C. à parois fines C. à parois fines C. à parois fines nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra Terra nigra Terra nigra Terra Terra nigra Terra Désignation Paroi Fer Clou Scorie Lithique Objet Lithique Objet Lithique Objet Lithique Objet Sigillée C. com. sombre tournée Fer Objet Fer Objet Fer Clou, Scorie Paroi Fer Clou ORG CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER Type TBR MET SCO LIT LIT LIT LIT CER CER MET MET MET, SCO TBR MET 1 183 97 6 76 14 6 18 2 113 80 16 28 66 108 20 61 Poids (g) 2595 1736 17097 194 892 379 5280 3 48 422 27 213 129 49 1 23 3 3 10 4 3 13 1 5 10 1 2 9 9 2 3 NR 48 110 673 1 1 1 5 1 4 1 1 10 5 7 5133 5133 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 US 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5130 5133 5133 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 N° lot 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 152 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Bord de pot en céramique commune sombre tournée Lot de bords et d’une panse décorée en céramique commune sombre tournée Lot d’anses, de panses et bases en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Base de vase en terra nigra Lot de panse coupes et pots en terra nigra Lot de panse en céramique commune sombre non tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pichet en céramique commune sombre tournée Bord d’une écuelle en céramique commune sombre tournée Bord de jatte en céramique commune sombre tournée Bord de jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Bord de pot/jatte en céramique commune sombre tournée Commentaire Base d’une coupe en terra nigra Base d’une coupe en terra nigra Lot de bord coupe M 75/81 en terra nigra Lot de base à pied annulaire en terra nigra Lot de panse en terra nigra Coupe M 75/81 en terra nigra très fragmentés Coupe M 96 en terra nigra Lot de fragments coupes M 96 en terra nigra en terra nigra archéo. Complète Coupe M 110 Pot à décor de guillochis en terra nigra archéo. Complet Bord d’un pot à décor de guillochis en terra nigra Bord d’un pot en terra nigra Bord d’un pot en terra nigra Base d’un vase à décor de guillochis en terra nigra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Terra nigra Terra nigra Terra C. com. non tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Désignation nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER Type CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER 251 215 660 29 89 104 361 332 165 378 103 112 149 64 73 18 337 185 Poids (g) 54 45 333 327 168 123 106 134 142 295 116 80 42 35 31 17 177 5 14 5 9 36 13 10 2 4 3 1 2 1 8 4 NR 6 4 37 27 41 88 4 14 13 31 10 12 9 5 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 US 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 119 120 121 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 N° lot 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 153 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Corrodé, instable Corrodé, instable Corrodé, instable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Lot de panse d’amphores Gauloise Lot de panse d’amphore indéterminée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Lot de tuile (tegulae) Lot de clou en fer Lot de scorie Fragment de faune ? Compat en fer Objet en fer (lame ?) Objet en fer Fragments de clou en fer et scorie Bord d’une assiette Drag. 15/17 en sigillée Bord d’une coupe en sigillée Bord d’une coupe M 75/81 en terra nigra Lot de scorie Lot de céramique antique Lot de céramique antique Commentaire Bord d’une cruche en céramique commune claire Bord d’une jatte en céramique commune claire Bord d’une jatte en céramique commune claire Bord d’une cruche en céramique commune claire Bord d’un couvercle en céramique commune claire Bord d’un couvercle en céramique commune claire Lot de céramique commune claire Lot de céramique commune claire Lot de céramique commune claire Base d’une cruche en céramique à engobe blanc Base d’une cruche en céramique à engobe blanc Lot de céramique commune à engobe blanc 1 Anse d’une amphore Dr. Lot de panse et anse d’amphore Bétique Amphore Amphore C. com. sombre tournée Tegula Fer Clou Scorie Faune Fer Objet Fer Objet Fer Objet Métal, Scorie Sigillée Sigillée nigra Terra Scorie Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine Désignation C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. commune claire C. à engobe blanc C. à engobe blanc C. à engobe blanc Amphore Amphore CER CER CER TCA MET SCO ORG MET MET MET MET, SCO CER CER CER CER SCO CER Type CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER 161 117 37 2752 405 1173 1 204 135 79 64 6 8 25 236 95 90 Poids (g) 95 145 65 26 26 14 53 46 23 310 581 505 199 293 2 3 1 5 56 23 1 6 2 4 3 1 1 4 16 2 5 NR 3 11 1 2 2 1 49 40 3 16 42 35 1 11 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5135 5135 5135 5135 5135 5137 US 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 5134 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 N° lot 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 154 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Gallo-romain Indéterminée Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Lot de céramique antique Lot de céramique indéterminée Lot de clou en fer Fragment de faune ? Bord d’une coupe en terra nigra Lot de céramique antique Bord d’une écuelle en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Base d’un vase en céramique commune sombre tournée Lot d’objet en fer Lot de fragments parois structures combustion Lot de fragments osseux (faune ?) Bloc rubéfié et couvert d’oxydation (fer) Lot de céramique antique Lot de clou en fer Lot de fragments parois structures combustion (brique ?) TCA Fragment de Commentaire Lot de céramique antique Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Lot de clou en fer Scorie (tegulae proba) TCA Lot de Bord d’une cruche à lèvre en amande céramique commune claire Lot de céramique antique Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Scorie Lot d’objet en fer (tegula ?) TCA Fragment de Deux éclats de galets en quartz Céramique gallo-romaine Céramique indéterminée Fer Clou Terra nigra Terra Céramique gallo-romaine C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Fer Clou Paroi Faune Lithique Objet Céramique gallo-romaine Fer Clou Paroi Brique Faune Désignation Céramique gallo-romaine C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Fer Clou Scorie Tuile C. commune claire Céramique gallo-romaine C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Scorie Fer Clou Tuile Lithique Objet CER CER MET CER CER CER CER CER CER MET TBR ORG LIT CER MET TBR TCA ORG Type CER CER CER MET SCO TCA CER CER CER CER SCO MET TCA LIT 501 94 24 24 768 28 806 433 32 110 4 1 353 60 10 534 290 1 Poids (g) 154 369 19 26 28 220 183 178 99 34 280 222 162 321 58 5 4 1 21 9 16 5 1 6 1 2 1 12 3 4 1 1 NR 17 8 1 4 1 5 5 33 2 1 1 3 1 2 5200 5200 5200 5152 5155 5155 5155 5155 5155 5155 5155 5155 5155 5157 5157 5157 5157 5157 US 5138 5138 5138 5138 5138 5138 5141 5152 5152 5152 5152 5152 5152 5152 182 183 184 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 N° lot 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 155 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Médiévale / Moderne Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain / Récent Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Lot de clou en fer Lot de scorie Lot de céramique antique Lot de céramique antique Fragments de clou en fer Bord d’un mortier en céramique commune claire Lot de céramique antique Lot d’objet en fer Lot de fragments récipients en verre bleu translucide Bord d’amphore gauloise (proba) Lot de scorie Panse de céramique médiévale (Sjp 16f-M) Lot de clou en fer Lot de céramique antique Commentaire Lot de scorie Panse d’un récipient en verre bleu translucide Lot de céramique antique Lot de céramique antique et moderne : 2 bords bols à oreille (1 fragment avec des projections de glaçure verte) et 1 anse d’une cruche en céramique commune claire Lot de céramique antique Lot de clou en fer Lot de scorie Lot de céramique antique Lot de céramique antique Lot de clou en fer Lot de céramique antique : 2 panses en terra nigra et commune claire à pâte micacée Bord d’une assiette/plat M 15/16 en terra nigra Bord d’une coupe M 75/81 en terra nigra Bord d’une coupe M75/81 en terra nigra C. com. sombre tournée Fer Objet Scorie Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine Fer Clou C. commune claire Céramique gallo-romaine Fer Objet récipient Verre Amphore Scorie Sjp 16f-M Fer Clou Céramique gallo-romaine Désignation Scorie récipient Verre Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine et moderne Céramique gallo-romaine Fer Clou Scorie Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine Fer Clou Céramique gallo-romaine nigra Terra nigra Terra Terra nigra Terra CER MET SCO CER CER MET CER CER MET VER CER SCO CER MET CER Type SCO VER CER CER CER MET SCO CER CER MET CER CER CER CER 11 102 89 903 76 49 105 757 134 6 72 658 3 81 193 Poids (g) 597 2 13 52 89 20 203 72 159 21 21 15 25 23 15 6 51 6 6 1 66 4 3 1 13 1 4 16 NR 21 1 3 3 7 2 2 5 12 2 2 1 2 1 1 5230 5230 5230 5232 5300 5300 5300 5300 5300 5300 5300 5300 5310 5310 5310 US 5200 5201 5201 5203 5205 5205 5205 5210 5220 5220 5230 5230 5230 5230 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 N° lot 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 156 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable État critique Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Médiévale / Moderne Indéterminée Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Indéterminée Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Lot de céramique antique Bord d’une coupe M75/81 en terra nigra (brique ?) TCA Fragment de Lot de céramique antique : 1 bord en commune sombre non tournée et 2 panses en céramique commune sombre (1 proba non tournée) Panse en céramique commune sombre tournée. Dépôt noirâtre/rouille surface externe Fragment d’un objet en fer Lot de céramique antique Lot de céramique médiévale et moderne Lot de céramique indéterminée Lot de clou en fer Lot de céramique antique Bord d’un récipient en verre bleu translucide Lot de céramique et tuile antiques Lot d’objet en fer (clous proba) Commentaire Bord d’une coupe M75/81 en terra nigra Galet recouvert sur une face d’un dépôt rouge Lot de scorie et fragments paroi structures combution en terra nigra Bord d’une assiette/plat M 11/12/14 Fragment de figurine en terre cuite blanche déesse-mère Petit cone taillé dans de l’ardoise Fragment d’un galet Lot de céramique antique Lot de scorie Objet en fer (clou proba) Panse en céramique commune sombre tournée très usée Lot de fragments récipients en verre bleu translucide dont 1 bord d’une coupe côtelée Monnaie en bronze (illisible) Céramique gallo-romaine nigra Terra Brique Céramique gallo-romaine C. com. sombre tournée Fer Objet Céramique gallo-romaine Céramique médiévale et moderne Céramique indéterminée Fer Clou Céramique gallo-romaine récipient Verre Céramique gallo-romaine, Tuile Fer Objet Désignation nigra Terra Lithique Objet Scorie, Paroi nigra Terra Figurine Lithique Objet Lithique Objet Céramique gallo-romaine Scorie Fer Objet C. com. sombre tournée récipient Verre Monnaie romaine CER CER TCA CER CER MET CER CER CER MET CER VER CER, TCA Type CER LIT SCO, TBR CER CER LIT LIT CER SCO MET CER VER MET MET 42 60 443 14 14 9 345 29 30 68 175 8 56 Poids (g) 13 38 140 11 3 2 128 49 62 17 4 15 4 44 15 2 1 3 1 1 24 5 5 3 22 1 4 NR 1 1 11 1 1 1 1 7 3 1 1 4 1 6 5346 5346 5346 5349 5352 5352 6000 6000 6000 6000 6010 6010 6020 US 5310 5310 5310 5310 5310 5310 5330 5331 5331 5331 5342 5346 5346 5346 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 N° lot 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 157 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé État sanitaire Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Médiévale / Moderne Gallo-romain Indéterminée Gallo-romain Gallo-romain Médiévale / Moderne Gallo-romain Indéterminée Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Commentaire Lot de céramique antique Bord d’un pichet en céramique commune sombre tournée Fragments d’une tuile rubéfiée (tegula) Lot de céramique médiévale et moderne Lot de clou en fer Lot de céramique indéterminée Lot de fragments récipient en verre bleu translucide (antique) et vert translucide (récent) Lot de tuile (fragments rubéfiés) Lot de céramique médiévale et moderne Lot de céramique antique Lot de céramique indéterminée Lot de fragments d’un bloc calcaire Bord d’une coupelle Drag. 33 en sigillée Lot de sigillées (un bord d’un mortier Lez. 97 et 1 panse d’une coupe Drag. 38) Bord d’une coupe M 75/81 en terra nigra Bord d’une coupe M 96 en terra nigra Lot de terra nigra Bord d’un pot (ou pichet) en céramique commune somre tournée Bord d’un pot en céramique commune somre tournée Bord d’un pot en céramique commune somre tournée Bord d’un pot en céramique commune somre tournée Bord d’un pot en céramique commune somre tournée Lot de céramique commune sombre tournée Panse en céramique commune non tournée Bord d’un mortier à collerette en céramique commune claire Lot de céramique commune claire Lot de céramique à engobe blanc Base d’un récipient en verre bleu translucide Désignation Céramique gallo-romaine C. com. sombre tournée Tegula Céramique médiévale et moderne Fer Clou Céramique indéterminée récipient Verre Tuile Céramique médiévale et moderne Céramique gallo-romaine Céramique indéterminée Architecture Lithique Sigillée Sigillée nigra Terra nigra Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Céramique com. non tournée C. commune claire C. commune claire Céramique à eng. blanc récipient Verre Type CER CER TCA CER MET CER VER TCA CER CER CER LIT CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER VER Poids (g) 1391 166 90 74 257 57 9 125 186 273 35 342 6 22 30 25 20 49 67 13 18 19 707 78 53 480 60 4 NR 103 4 2 8 25 12 14 2 14 22 5 27 1 2 1 3 3 1 4 1 2 1 42 1 1 37 7 1 US 6100 6100 6100 6100 6100 6100 6100 6105 6105 6105 6105 6106 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 6255 N° lot 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 158 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable État sanitaire Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Médiévale / Moderne Indéterminée Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Base d’une coupe en terra nigra Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Pot en céramique commune sombre tournée Lot de céramique commune sombre tournée Cruche en céramique commune claire (manque bord) Lot de céramique commune claire Lot de céramique à engobe Panse d’amphore de Bétique Fragment de clou en fer Lot de céramique commune sombre tournée Lot de céramique médiévale et moderne Fragment d’une ardoise probablement taillée Lot de céramique commune à engobe blanc (cruches lèvre en amande). Ratés de cuisson Panse d’un récipient en verre bleu translucide Commentaire Lot de clou en fer Lot de terra nigra en terra nigra Bord d’une coupe M 119 Lot de céramique commune sombre tournée Bord d’un pichet (ou pot ?) en céramique commune sombre tournée Lot de céramique commune claire Bord d’un pichet à bec pincé en céramique commune claire Panse en céramique à engobe rouge Fragments d’une figurine en terre cuite blanche déesse mère Lot de clou en fer Lot d’une tegula complète et imbrex presque Bord d’une coupelle ou assiette en sigillée Bord d’une assiette Drag. 18 en sigillée (Montans) Lot de terra nigra Lot de céramiques antique Fragment d’une tegula avec une empreinte animale Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. commune claire C. commune claire Céramique à engobe Amphore Fer Clou C. com. sombre tournée Céramique médiévale et moderne Architecture Lithique Céramique à eng. blanc récipient Verre Désignation Fer Clou nigra Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. commune claire C. commune claire Céramique à eng. Rouge Figurine Fer Clou Imbrex Tegula, Sigillée Sigillée nigra Terra Céramique gallo-romaine Tegula CER CER CER CER CER CER CER CER MET CER CER LIT CER VER Type MET CER CER CER CER CER CER CER PMC MET TCA CER CER CER CER TCA 11 75 380 444 1217 211 154 94 5 21 22 124 2967 2 72 Poids (g) 208 13 13 713 27 385 69 2 30 137 6530 4 8 56 676 1 5 25 47 30 24 15 3 1 3 2 1 302 1 2 NR 19 3 1 31 1 27 3 1 4 9 3 1 1 10 1 6265 6265 6265 6265 6265 6265 6265 6265 6265 6105 6105 6105 6405 6405 6415 US 6255 6257 6257 6257 6257 6257 6257 6257 6257 6257 6258 6265 6265 6265 6415 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 N° lot 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 298 159 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Lot de fragments parois du four potiers et un fragment d’imbrex Lot de terra nigra Lot de céramique commune. Ratés cuisson Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson Panse d’un récipient en verre bleu foncé translucide Fragment d’un clou en fer Lot de fragments parois du four potiers Bord d’une coupe M 96 en terra nigra Lot de terra nigra Bord d’une jatte en céramique commune sombre tournée Lot de bord en céramique commune sombre tournée. Ratés cuisson Lot de céramique commune sombre tournée. Ratés cuisson Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson Lot de fragments parois du four potiers et un fragment tegula Lot de clou en fer Panse d’une amphore de Bétique Commentaire Panse d’une coupe M 96 en terra nigra. Nombreuses traces d’écritures gravées à la pointes sèches au recto et verso Bord d’une coupe M 96 en terra nigra. Raté de cuisson ? Lot de terra nigra Jatte archéologiquement complète en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Lot de céramique commune sombre tournée Lot de céramique commune claire Bord d’une pot en céramique à engobe blanc. Ratés de cuisson Lot de céramique à engobe Lot d’éclats de céramique commune. Ratés cuisson Panse d’amphore de Bétique Paroi, Imbrex nigra Terra Céramique commune Céramique à eng. blanc récipient Verre Fer Clou Paroi nigra Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Céramique à eng. blanc Tegula Paroi, Amphore Désignation nigra Terra nigra Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. commune claire Céramique à eng. blanc Céramique à engobe Céramique commune Amphore Fer Clou TBR, TCA CER CER CER VER MET TBR CER CER CER CER CER CER TBR, TCA CER Type CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER MET 845 38 514 493 1 12 129 105 90 69 260 1862 1893 431 49 Poids (g) 16 86 11 82 28 7 195 275 177 31 1080 91 40 40 4 9 9 25 1 1 2 33 88 1 25 185 122 11 1 NR 1 9 8 2 3 1 14 13 7 1 54 9 1 3 6520 6521 6521 6521 6521 6521 6521 6522 6522 6522 6522 6522 6522 6522 6522 US 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 6520 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 N° lot 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 160 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable État sanitaire Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Bord d’une pot en céramique à engobe blanc. Raté de cuisson Fond à pied annulaire d’une cruche en céramique engobe blanc. Raté de cuisson Lot de céramique à engobe. Nombreux ratés cuisson Panse d’amphore indéterminée Panse d’un récipient en verre côtelé bleu translucide Fragment d’un objet en bronze (tige entortillée) Lot de céramique commune et à engobe blanc. Ratés cuisson Lot de panse d’amphore Bétique et indéterminée Lot de fragments parois du four potiers Panse en terra nigra Bord d’une jatte en céramique commune sombre tournée. Ratés de cuisson Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée. Ratés de cuisson Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Panse en céramique commune claire ornée de guillochis Bord d’une cruche à lèvre en amande céramique engobe blanc. Raté de cuisson Clou en fer Commentaire Fragment d’un objet en fer Bord d’une coupe Drag. 29 en sigillée (Gaule centrale) Coupe M 75/81 en terra nigra archéologiquement complète Bord d’une coupe M75/81 en terra nigra Bord d’une coupe M 96 en terra nigra Fond à pied annulaire en terra nigra Bord d’un vase en céramique commune sombre non tournée Jatte en céramique commune sombre tournée archéologiquement complète. Raté de cuisson Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot en céramique commune sombre tournée Bord d’un pot/jatte en céramique commune sombre tournée Lot de céramique commune sombre tournée Lot de céramique commune claire Céramique à eng. blanc Céramique à eng. blanc Céramique à engobe Amphore récipient Verre Bronze Objet Céramique à eng. blanc Amphore Paroi nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée Céramique com. claire Fer Clou Désignation Fer Objet Sigillée nigra Terra nigra Terra nigra Terra nigra Terra C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. com. sombre tournée C. commune claire Céramique à eng. blanc CER CER CER CER VER MET CER CER TBR CER CER CER CER CER MET Type MET CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER CER 55 453 409 39 1 2 135 543 1201 8 103 47 10 21 16 Poids (g) 3 6 126 49 9 12 7 291 190 30 47 262 34 286 1 3 23 1 1 1 13 8 4 1 1 1 1 1 1 NR 1 1 2 1 1 1 1 1 17 1 1 14 5 2 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6556 6556 6556 6557 6557 6557 6557 6557 6557 US 6522 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 6555 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 N° lot 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 161 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Commentaire Ratés de Panses en céramique commune fortement dégradées par la chaleur. cuisson Lot de céramique commune sombre tournée. Ratés cuisson Lot de céramique commune. Ratés cuisson Lot de céramique commune claire Lot d’éclats de céramique commune. Ratés cuisson Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson rubéfiées et de parois en argile TCA Lot de fragments Prélèvement de charbons Lot de céramique commune sombre tournée. Ratés cuisson Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson Lot de fragments parois du four potiers Fragment de verre à vitre bleu translucide Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson Lot de céramique commune sombre tournée. Ratés cuisson Lot de fragments parois du four potiers Prélèvement de charbons Bord d’une cruche à lèvre en amande céramique engobe blanc. Raté de cuisson Bord d’une cruche à lèvre en amande céramique engobe blanc. Raté de cuisson Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson Lot de céramique commune. Ratés cuisson et fragments de céramique). Ratés Fragment de la paroi nord l’alandier (argile de cuisson Bord d’une cruche à lèvre en amande céramique engobe blanc. Raté de cuisson Bord d’une cruche à lèvre en amande céramique engobe blanc. Raté de cuisson Lot de céramique à engobe blanc. Ratés cuisson Lot de céramique commune. Ratés cuisson Désignation Céramique commune C. com. sombre tournée Céramique commune C. commune claire Céramique commune Céramique à eng. blanc cuite architecturale, Terre Paroi Prélèvement C. com. sombre tournée Céramique à eng. blanc Paroi de vitre Verre Céramique à eng. blanc C. com. sombre tournée Paroi Prélèvement Céramique à eng. blanc Céramique à eng. blanc Céramique à eng. blanc Céramique commune Paroi Céramique à eng. blanc Céramique à eng. blanc Céramique à eng. blanc Céramique commune Type CER CER CER CER CER CER TCA, TBR PRE CER CER TBR VER CER CER TBR PRE CER CER CER CER TBR CER CER CER CER Poids (g) 28 316 150 322 814 1542 270 119 598 159 154 15 95 247 244 3 207 124 1904 421 2700 495 197 1261 48 NR 3 17 15 19 94 60 12 1 51 8 3 1 6 20 2 1 2 3 49 3 1 9 4 35 3 US 6557 6557 6557 6557 6557 6557 6557 6557 6558 6558 6558 6558 6559 6559 6559 6559 6561 6561 6561 6561 6561 6562 6562 6562 6562 N° lot 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 162 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé État sanitaire Stable Stable Stable Stable Stable Corrodé, instable Stable Corrodé, instable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Stable Chronologie Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain / Moderne Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain / Médiévale / Moderne Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Gallo-romain Commentaire et fragments de céramique). Ratés Fragment de la paroi sud l’alandier (argile de cuisson Bord d’une coupe M 75/81 en terra nigra (fragments rubéfiés) TCA Lot de Lot de céramiques antique et probablement moderne / récente Panse d’un récipient en verre vert translucide Lot de clou en fer Lot de céramiques antique, médiévale et moderne Lot de clou en fer Lot de céramiques antique Fragment de brique Lot de fragments parois rubéfiés Fragment de brique Prélèvement de terre charbonneuse Prélèvement de terre charbonneuse Prélèvement de terre charbonneuse côté Mur 4 Prélèvement de terre charbonneuse cadra Sud-Ouest Prélèvement de terre charbonneuse cadra Nord-Est Fragments de la sole du four potiers Fragments de la sole du four potiers Fragments de la sole du four potiers Pierre granitique avec d’importantes traces d’usure ou de polissage Désignation Paroi nigra Terra cuite architecturale Terre Céramique gallo-romaine et moderne récipient Verre Fer Clou Céramique gallo-romaine, médiévale et moderne Fer Clou Céramique gallo-romaine Brique Paroi Brique Prélèvement Prélèvement Prélèvement Prélèvement Prélèvement Sole Sole Sole Enclume Type TBR CER TCA CER VER MET CER MET CER TCA TBR TCA PRE PRE PRE PRE PRE TBR TBR TBR LIT Poids (g) 8 319 95 3 22 214 13 32 950 890 520 819 5370 1950 303 211 8330 8110 7370 15830 NR 2 1 4 12 1 4 19 2 4 1 2 1 1 1 1 1 1 13 12 12 1 US 6562 6625 6811 6811 6811 6812 6812 6813 6813 5110 5110 5330 6521 5130 5130 5130 5130 6521 6521 6521 5170 N° lot 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 163 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Annexe 2 : Inventaire des unités stratigraphiques 164 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN06 MN15 MN06 MN12 MN12 MN01 Documents MN02, MN11 MN06, MN15 MN06, MN10 MN10, MN11, MN10, MN11, MN02, MN03, MN04, MN05, MN02, MN04, MN02, MN03, MN04, MN05, MN04, MN05, MN02, MN04, MN05, MN06, MN09, MN10, MN05, MN06, MN09, MN10, - Clou Faune Moblilier Fer Clou, Scorie Lithique, Verre récipient Verre Lithique, verrerie, culot de forge, scorie verrerie, culot de forge, Fer Objet, Scorie, Tegula, Faune Tegula, Fer Objet, Scorie, Paroi de structure combustion Paroi de structure combustion, en terre cuite blanche, objet métal Céramique gallo-romaine, figurine Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, moderne/récente), Fer Objet, Scorie, céramique, objet métallique (clous), Bronze Objet, Faune, Verre récipient Verre Bronze Objet, Faune, Céramique gallo-romaine / moderne, Lithique Objet scorie, verrerie, Tuile, Tuile, Lithique Objet scorie, verrerie, lique (clous), culot de forge, enclume, lique (clous), culot de forge, Céramique (gallo-romaine et indéter.), Céramique (gallo-romaine et indéter.), Céramique (gallo-romaine et indéter.), Céramique (gallo-romaine et indéter.), combustion, Terre cuite architecturale, Terre combustion, Céramique (gallo-romaine, médiévale/ Céramique gallo-romaine, Brique, Fer Céramique médiévale/moderne, Scorie Fer Objet, Scorie, Paroi de structure Tuile, Paroi de structure combustion Tuile, - - trottoir) US annulée Description d’argile cuits d’argile tion US 5110 blocs de pierre et galets orangé clair peu compact pierre au nord du solin SO4 cailloux et fragments de tuiles Alignement de blocs pierre cailloux et fragments de tuiles drainage (zone est du sondage 1) Remblai d’installation du solin SO4 Niveau limono-argileux et sableux ocre- Niveau limono-argileux cendreux et charbonneux, avec quelques cendreux et charbonneux, avec quelques dessus de l’extrémité ouest du solin SO1 compact, avec quelques galets et nodules Limon argileux brun noir foncé compact, Limon argileux Limon argileux brun noir foncé compact, Limon argileux nombreux fragments de tuiles et quelques bâtiment 2 ; limon argileux gris bleuté très bâtiment 2 ; limon argileux Terre végétale et gravats (aménagement du Terre Limon argileux brun moyen compact, avec Limon argileux Limon argileux brun-gris compact, avec de Limon argileux des fragments de tuiles et petits blocs Nettoyage superficiel au niveau du fossé de Concentration de mobilier archéologique au Nettoyage superficiel du remblai de démoli peu compact, avec des charbons, de rares pe tits cailloux et de petits nodules d’argile cuits tits cailloux et de petits nodules d’argile Limon argileux légèrment sableux brun foncé brun sableux légèrment argileux Limon 5131 5232 5130 lente(s) 5151, 5153 US équiva- 5140, 5150, 5154, 5156, 5110 5110 5200 5130 5000 5000 5000 Sous PO5162, 5135, 5136 5100, 5202 SO4, 5130, 5131, PO5160, ST5170, ST5180 5121, 5130, 5131 Sur SO3 SO5 5133 5130 5400 5300 SO4, 5133 5110, 5400 5110, 5130, 5131 Tous les niveaux Tous ST5170, ST5180 ST5170, ST5180 5151, 5153, SO4, 5151, 5153, SO4, 5133, 5140, 5150, 5133, 5140, 5150, 5135, 5141, 5152, 5137, 5142, 5138, 5139, 5157, 5350, PO5160, PO5162, PO5160, PO5162, Type manuel manuel manuel de blocs dépotoir Remblai Remblai abandon de solins Décapage Nettoyage Nettoyage Nettoyage Couche de Couche de Remblai de Remblai de Remblai de nivellement nivellement Alignement nivellement destruction- d’installation Solin Couche Couche Couche Couche dépotoir Remblai Remblai Remblai Remblai abandon Remblai technique technique technique technique Catégorie Couche de Couche de destruction- Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Construite US SO4 5110 5131 5120 5121 5130 5133 5134 5100 5132 5020 5000 5010 165 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN11 MN11 MN11 MN11 MN10 MN02 MN10 MN10 MN09 Documents MN09, MN10 MN09, MN10 MN05, MN06, MN06, MN09, MN05, MN06, MN05, MN06, MN02, MN10, MN05, MN06, MN09, MN10, Faune Faune Faune Moblilier Scorie, Tuile Scorie, Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine, Scorie Céramique gallo-romaine, Scorie Céramique gallo-romaine, Scorie Paroi de structure combustion, Paroi de structure combustion, Paroi de structure combustion, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, - - - - de tuile US annulée US annulée Description d’argile cuits d’argile d’argile cuits d’argile d’argile cuits d’argile sableux brun-jaune moyen petits charbons et de galets petits charbons et de galets quelques graviers et petits charbons Remblai d’installation du solin SO4 Remblai d’installation du solin SO4 Remblai d’installation du solin SO4 Remblai d’installation du solin SO4 bâtiment 2 ; limon-sableux (un peu argi compact, avec quelques galets et nodules compact, avec quelques galets et nodules compact, avec quelques galets et nodules compact, avec quelques sables et graviers compact, avec quelques sables et graviers compact, avec quelques sables et graviers Comblement de la fosseFS5340-2 ; limon Comblement de la fosseFS5340-2 ; limon sableux brun-jaune moyen, avec quelques sableux brun-jaune moyen, avec quelques Comblement de la fosse FS5340-2 ; limon bâtiment 2 ; limon argileux gris bleuté très bâtiment 2 ; limon argileux bâtiment 2 ; limon argileux gris bleuté très bâtiment 2 ; limon argileux bâtiment 2 ; limon argileux gris bleuté très bâtiment 2 ; limon argileux ment 2 ; sédiment argileux brun moyen peu ment 2 ; sédiment argileux ment 2 ; sédiment argileux brun moyen peu ment 2 ; sédiment argileux ment 2 ; sédiment argileux brun moyen peu ment 2 ; sédiment argileux Remblai d’installation du solin SO4 bâti Remblai d’installation du solin SO4 bâti Remblai d’installation du solin SO4 bâti argileux brun-gris foncé, avec des fragments argileux leux) brun-orangé moyen peu compact, avec Comblement de la fosse FS5340-2 ; sédiment 5142 5158 5135 lente(s) 5150 5153 5135, 5152 5151, 5153 5139, 5157 5142, 5157 5151, 5153 5141, 5152 US équiva- 5133, 5150, 5133, 5140, 5133, 5140, Sous PO5162, PO5162, PO5162, 5156, 5232 5138, 5156 5156, 5232 SO4, 5130, SO4, 5130, SO4, 5130, 5133, 5140, 5134, 5154, 5134, 5154, 5133, 5140, 5133, 5140, 5131, PO5160, 5131, PO5160, 5131, PO5160, ST5170, ST5180 ST5170, ST5180 ST5170, ST5180 5150, 5151, 5153 5137, 5142, 5157 5135, 5152, 5141 5150, 5151, 5153 5150, 5151, 5153 Sur 5158 5139 5138, 5158 5138, 5158 5156, 5232 5156, 5232 5156, 5232 5135, 5141, 5152 5135, 5141, 5152 5135, 5141, 5152 5232, 5137, 5142 5136, 5134, 5154, 5134, 5154, 5156, 5136, 5134, 5154, 5136, 5134, 5154, Type Fosse de fosse de fosse de fosse Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai de solins de solins de solins de solins de solins de solins de solins Comblement Comblement Comblement d’installation d’installation d’installation d’installation d’installation d’installation d’installation Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai Catégorie Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive US 5140 5141 5142 5137 5138 5139 5145 5149 5150 5151 5136 5135 5152 166 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN11 MN11 MN11 MN11 MN11 MN11 MN11 Documents MN03, MN12 Faune récipient Moblilier Céramique Fer Clou, Scorie Céramique gallo-romaine, Verre Verre Céramique gallo-romaine, Paroi de structure combustion, Céramique, objet métallique (clous) Céramique, objet métallique (clous) Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine et moderne Céramique (gallo-romaine et indéter.), Céramique (gallo-romaine et indéter.), - - - de tuile piquet (?) piquet (?) Description d’argile cuits d’argile blocs de pierres deux fragments de tuiles argileux brun clair, compact brun clair, argileux SO3 et au nord du solin SO4 Amas de cinq blocs pierre Creusement de la fosse FS5202 petits charbons et de galets Sédiment charbonneux noir meuble Remblai d’installation du solin SO4 Comblement de la fosse FS5202 ; limon Creusement de la fosse PO5162 ; trou Creusement de la fosse PO5160 ; trou compact, avec quelques galets et nodules Sédiment charbonneux noir meuble, avec compact, avec quelques sables et graviers Comblement de la fosseFS5340-2 ; limon sableux brun-jaune moyen, avec quelques bâtiment 2 ; limon argileux gris bleuté très bâtiment 2 ; limon argileux ment 2 ; sédiment argileux brun moyen peu ment 2 ; sédiment argileux Remblai d’installation du solin SO4 bâti Nettoyage superficiel à l’ouest et sur le solin argileux brun-gris foncé, avec des fragments argileux Pierre (enclume) entourée de plusieurs petits peu compact, avec des charbons, de rares pe peu compact, avec des charbons, de rares pe tits cailloux et de petits nodules d’argile cuits tits cailloux et de petits nodules d’argile tits cailloux et de petits nodules d’argile cuits tits cailloux et de petits nodules d’argile Comblement de la fosse FS5340-2 ; sédiment Limon argileux légèrment sableux brun foncé brun sableux légèrment argileux Limon Limon argileux légèrment sableux brun foncé brun sableux légèrment argileux Limon 5200 5201 5138 5137 lente(s) 5150 5151 5134, 5156 5135, 5152 5134, 5154 US équiva- 5133, 5140, 5203 5000 Sous 5163 5161 PO5162, 5200, 5201 5130, 5131 5130, 5131 5130, 5131 5135, 5136 5135, 5136 5130, 5131 5156, 5232 SO4, 5130, 5133, 5140, 5134, 5154, 5131, PO5160, ST5170, ST5180 5150, 5151, 5153 5137, 5142, 5157 Sur SO5 SO5 5202 5210 5162 5139 5160 5151, 5153 5133, 5153 5138, 5158 5133, 5153 5156, 5232 5500, 5350, 5340 5133, 5150, 5153 5135, 5141, 5152 5121, 5203, 5205, 5133, 5140, 5150, 5137, 5142, 5138, 5139, 5157, 5350, 5136, 5134, 5154, 5137, 5142, 5138, 5139, 5157, 5350, Type blocs pierre piquet piquet piquet piquet manuel manuel trou de trou de trou de trou de de fosse de fosse de fosse de fosse dépotoir dépotoir Remblai Remblai Amas de de solins de solins frappe en Nettoyage Nettoyage Couche de Couche de Support de Creusement Comblement Comblement Comblement d’installation d’installation Amas frappe Couche Couche dépotoir dépotoir Remblai Remblai technique technique Catégorie Couche de Couche de Support de Creusement Creusement Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Négative Négative US 5202 5203 5201 5200 5180 5170 5163 5153 5154 5155 5156 5158 5162 5157 5160 5161 167 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN12 MN15 MN15 MN15 Documents MN03, MN12 MN03, MN05 MN12, MN15 MN03, MN12 MN03, MN12 MN12, MN15 MN03, MN05, MN03, MN05, MN03, MN05, MN09, MN12, MN03, MN05, MN09, MN12, MN03, MN05, Scorie Scorie Moblilier Verre récipient Verre Céramique gallo-romaine Fer Objet, Scorie, Tegula, Faune Tegula, Fer Objet, Scorie, Céramique gallo-romaine, Fer Clou Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Objet, Céramique (gallo-romaine, médiévale/ moderne), Fer Objet, Clou, Scorie, - - - pact charbons US annulée US annulée US annulée Description ments de TCA ments de rares nodules d’argile cuite rares nodules d’argile argileux brun clair, compact brun clair, argileux Alignement de blocs pierre Alignement de blocs pierre Creusement de la fosse FS5204 peu compact, avec quelques cailloutis hétérogène variant du beige au gris clair Comblement de la fosse FS5204 ; limon du bâtiment 1 ; sédiment limono-sableux quelques charbons, galets et graviers de du bâtiment 1 ; limon sableux brun moyen Niveau de cailloutis brun moyen très com avec des nuances ocres, peu compact, Limon argileux brun moyen compact, avec Limon argileux de petites poches noirâtres cendres et Niveau de petits blocs pierres et frag peu compact, avec des charbons, de rares pe Nettoyage superficiel au dessus du solin SO1 Remblai d’installation des solins SO1 et SO2 Remblai d’installation des solins SO1 et SO2 tits cailloux et de petits nodules d’argile cuits tits cailloux et de petits nodules d’argile Limon argileux légèrment sableux brun foncé brun sableux légèrment argileux Limon 5349 5346 5156, lente(s) US équiva- 5134, 5154, 5220 Sous 5205 5210, 5204 5331, 5342 5135, 5136 5200, 5201 5000, 5010 5231, 5204 5110, 5130, 5110, 5310, 5331, 5342, 5204, 5220, 5310, 5133, 5220, 5221, 5230, 5220, SO1, SO2, 5230, 5346, 5348 5200, 5201, 5300 Sur SO5 5230 5346 5204 5350 5210 5134 5134, 5232 5330, 5342 5230, 5346 SO2, SO3, 5221, 5346, SO3, SO4, 5110, 5130, 5500, 5110, 5349, 5231, 5347 5137, 5142, 5138, 5139, 5157, 5350, 5220, 5310, 5320, 5220, 5221, 5230, Type manuel de fosse de fosse de blocs de blocs dépotoir Remblai Remblai de solins de solins cailloutis Niveau de Nettoyage Couche de démolition démolition Remblai de Remblai de Alignement Alignement Creusement Comblement d’installation d’installation Solin Solin Couche dépotoir Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai technique Catégorie Couche de Creusement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Construite Construite US SO2 SO3 5230 5231 5232 5221 5215 5216 5220 5210 5204 5205 5240 5300 168 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN12 MN14 MN07 MN08 Documents MN11, MN12 MN11, MN13, MN15 MN12, MN15 MN07, MN08 MN12, MN15 MN14, MN15 MN07, MN08 MN03, MN07, MN08, MN12, MN06, MN07, MN09, MN10, MN07, MN08, MN07, MN08, MN12, MN13, Scorie Moblilier combustion récipient, Brique Brique, Lithique Objet Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine, objet Lithique Objet, Paroi de structure terre cuite blanche, Fer Clou, Scorie, Céramique gallo-romaine, Fer Objet, Céramique gallo-romaine, Figurine en métallique (monnaie), Fer Objet, Verre Verre métallique (monnaie), Fer Objet, - - ouest US annulée US annulée US annulée US annulée Description ments de tuile solins MR 1 et 2 compact, traces de bois Alignement de blocs pierre quelques cailloux et tuiles épars 5320 et SB 5330 ; limon brun moyen d’argile cuite et/ou fragments de tuile d’argile peu compact, avec quelques charbons peu compact, avec quelques cailloutis Remblai d’installation des solins SO1 et blocs de pierre dans l’angle nord-est des Remblai d’installation des structures SB Creusement de la fosse FS 5340-1, partie sés en arc de cercle au sud du solin MR 1 Aménagement d’une structure en tuiles et du bâtiment 1 ; limon sableux brun moyen du bâtiment 1 ; limon argileux brun moyen du bâtiment 1 ; limon argileux Limon argileux brun moyen compact, avec Limon argileux compact, avec quelques graviers et nodules Limon brun moyen compact, avec quelques graviers et nodules d’argile cuite et/ou frag graviers et nodules d’argile SO2 du bâtiment 1 ; limon argileux noir peu SO2 du bâtiment 1 ; limon argileux Creusement de la fosse FS 5340-2, partie est Aménagement de trois blocs pierre dispo Remblai d’installation des solins SO1 et SO2 Remblai d’installation des solins SO1 et SO2 5342 5331 5230 lente(s) US équiva- 5210 5210 5139 5210 Sous 5320, 5330 5320, 5330 5347, 5342 5346, 5230 5310, 5331, 5342, 5204, 5353, 5340-2 5220, SO1, SO2, 5310, 5331, 5342 Sur 5331 5500 5331 5342 5340-1 5349, 5231 SO1, SO2, 5346 SO1, SO2, 5346 5346, 5230, 5345 5348, 5349, 5231 5349, 5231, 5347 - - terre terre Type minée minée manuel de fosse de fosse de blocs Remblai Remblai Remblai de solins de solins de solins Structure Structure Nettoyage Remblai de Remblai de Alignement Creusement Creusement d’installation d’installation bâtie indéter d’installation bâtie indéter - - Solin Couche Remblai Remblai Remblai Remblai Remblai terminée terminée Structure Structure technique Catégorie bâtie indé bâtie indé Creusement Creusement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Négative Construite Construite Construite 1 2 US SO1 5331 5341 5342 5321 5330 5343 5345 5346 5320 5348 5310 5347 5340- 5340- 169 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN01 MN01 MN01 Documents MN07, MN08 MN08, MN12 MN07, MN08 MN07, MN08 MN07, MN08 MN03, MN07, Moblilier Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine, Fer Objet - - - US annulée US annulée US annulée Description partie inférieure lits de couleur rouille rares nodules d’argile cuite rares nodules d’argile Creusement du fossé (ou fosse ?) 5410 hétérogène variant du beige au gris clair argileux brun moyen, peu compact, avec argileux brun moyen, peu compact, avec argileux fragments de tuiles et des blocs pierre du bâtiment 1 ; sédiment limono-sableux ment argileux variant du gris-bleu au gris ment argileux Comblement de la fosse FS 5340-1 ; sédi Comblement de la fosse FS 5340-1 ; sédi quelques charbons, galets et graviers de ment argileux hétérogène brun-gris moyen ment argileux compact, avec des galets, graviers et végé avec des nuances ocres, peu compact, Comblement de la fosse FS 5340-1 ; limon Comblement de la fosse FS 5340-1 ; limon Limon argileux brun moyen compact, avec Limon argileux quelques galets/blocs au niveau du substrat taux en décomposition. Au nord-est, dans la taux en décomposition. quelques sables, galets, graviers et charbons quelques sables, galets, graviers et charbons partie supérieure, apparaissent de nombreux avec quelques blocs et galets surtout dans la Limon argileux brun-gris compact, avec des Limon argileux vert avec des nuances rouilles, très compact, Alignement de blocs pierre du solin MR 5 Remblai d’installation des solins SO1 et SO2 5231 5351 5350 lente(s) US équiva- 5411 5400 Sous 5352 5347, 5348 5349, 5231 5349, 5231 5351, 5350 5232, 5361 5020, 5100 5230, 5346, 5134, 5154, Sur 5411 5410 5351 5352 5352 5353 5340-1 5350, 5352 5501, 5500 5134, 5232, 5350, Type de fosse de fosse de fosse de fosse de blocs Remblai de solins Alignement Creusement d’une struc - d’une struc - d’une struc - ture excavée ture excavée ture excavée Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement indéterminée indéterminée indéterminée d’installation Solin Remblai Catégorie Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Construite US SO5 5411 5349 5350 5351 5352 5353 5360 5361 5370 5400 5410 170 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN19 MN18 MN18 MN19 MN19 MN19 MN19 Documents MN10, MN11 MN20, MN21 MN20, MN21 MN16, MN17, MN18, MN19, MN18, MN19, MN02, MN06, récipient Moblilier Verre récipient Verre moderne, indéter.), Tuile moderne, indéter.), moderne, indéter.), Fer Clou moderne, indéter.), Figurine en terre cuite blanche Céramique gallo-romaine, Tuile Céramique gallo-romaine, Céramique gallo-romaine, Verre Verre Céramique gallo-romaine, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, moderne, indéter.), Fer Clou, Tegula, Tegula, Fer Clou, moderne, indéter.), Verre récipient, Lithique Architecture récipient, Lithique Verre Céramique (gallo-romaine, médiévale/ Céramique (gallo-romaine, médiévale/ Céramique (gallo-romaine, médiévale/ - - ocres US annulée US annulée Description moyen, compact. quelques petits galets dessus du four FR 6500 avec de nombreux galets avec de nombreux galets dessus du fossé FO 6400 quelques galets et charbons Creusement du fossé FO 6250 Creusement du fossé FO 6256 avec de nombreux blocs/caillous Terre végétale et gravats très compacts Terre Sédiment limono-argileux, brun clair à Sédiment limono-argileux, très compact, avec de nombreux blocs/ Comblement du fossé FO 6250 ; limon Comblement du fossé FO 6256 ; limon Limon sableux brun moyen très compact, Limon sableux brun moyen très compact, Limon argileux brun moyen très compact, Limon argileux sableux brun moyen très compact, avec de sableux brun moyen très compact, avec de Terre végétale ; limon sableux brun moyen Terre caillous rubéfiés et de fragments tuiles nombreux blocs/caillous rubéfiés et de frag nombreux blocs/caillous rubéfiés et de frag Concentration de mobilier archéologique au Concentration de mobilier archéologique au Alluvions (graviers, sables, argiles) orangés/ Alluvions (graviers, sables, argiles) Limon sableux brun foncé peu compact, avec ments de tuiles et quelques galets charbons ments de tuiles et quelques galets charbons 6257 6255 lente(s) US équiva- / / 6100 6900 6000 6100 6100 6100 Sous 6259-1 6259-2 5340, 5410 / Sur 6105 6555 6405 6105 6100 5500 6605, 6610 6258, 6259-1 6258, 6259-1 6520, 6555, 6557 6010, 6020, 6205, 6210, 6255, 6257, 6265, 6275, 6281, 6283, 6405, 6415, Type manuel manuel manuel de fossé de fossé de fossé de fossé Substrat Paléosol Décapage Nettoyage Nettoyage Nettoyage Creusement Creusement Comblement Comblement Couche Couche Couche Couche Substrat Paléosol Paléosol technique technique technique technique Catégorie Creusement Creusement US naturelle US naturelle US naturelle Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Négative US 6250 6255 6217 6200 6205 6210 6215 6105 6100 6020 6010 6256 6257 6000 5500 5501 171 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN24 MN19 MN19 MN19 MN19 MN18 MN19 MN18 MN19 Documents MN16, MN19 MN19, MN24 MN16, MN19, récipient Moblilier Tegula, Imbrex Tegula, Céramique gallo-romaine, Verre Verre Céramique gallo-romaine, Céramique gallo-romaine, Tegula Céramique gallo-romaine, Céramique gallo-romaine, Fer Clou - - - de tuile poteau ? US annulée US annulée US annulée US annulée Description de rares petits galets de rares blocs pierre sableux brun moyen compact Creusement du fossé FO 6400 Creusement de la fosse FS 6260 nombreux cailloutis et petits galets brun moyen compact, avec des galets cailloutis, galets et quelques charbons Comblement du fossé FO 6400 ; limon Comblement du fossé FO 6410 ; limon Comblement du fossé FO 6256 ; limon argileux brun moyen peu compact, avec argileux sableux brun-ocre moyen compact, avec Comblement de la fosse FS 6282 ; argile Comblement de la fosse FS 6282 ; argile Creusement de la fosse FS 6282 ; trou Creusement du fossé FO 6410 (ou fosse ?) Limon argileux brun moyen compact, avec Limon argileux Limon argileux brun moyen compact, avec Limon argileux Limon argileux brun clair compact, avec de Limon argileux neuse et sableuse brun moyen peu compact, neuse et sableuse brun moyen peu compact, Comblement de la fosse FS 6260 ; limon sa bleux brun foncé compact, avec des blocs de Comblement du fossé FO 6250 ; argile limo Comblement du fossé FO 6250 ; argile Comblement du fossé FO 6256 ; argile limo Comblement du fossé FO 6256 ; argile avec de petits galets et des fragments tuile avec de petits galets et des fragments tuile pierre, du cailloutis et des fragments de tuiles sables, cailloutis, blocs de pierre et fragments lente(s) US équiva- 6010 6405 6415 6100 6100 Sous 6283 6100 6265 6258 6255, 6257 6255, 6257 Sur 6400 6900 6105 6410 6282 6105 6260 6205 6105 6256 6259-2 Type de fossé de fossé de fossé de fossé de fosse de fossé de fosse de fosse de fossé de fosse de fossé Creusement Creusement Creusement Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Catégorie Creusement Creusement Creusement Creusement US naturelle US naturelle US naturelle Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Négative Négative Négative 1 2 US 6405 6302 6400 6410 6415 6283 6300 6301 6258 6282 6265 6270 6275 6280 6281 6260 6259- 6259- 172 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN23 MN23 Documents MN19, MN23 MN19, MN23 MN22, MN23 MN23, MN24 MN22, MN23 MN22, MN23 MN22, MN23 MN22, MN23 MN19, MN22, MN19, MN22, - tion Imbrex Moblilier combustion Objet, Verre récipient Verre Objet, Objet, Verre récipient Verre Objet, Prélèvement d’éléments de sole Paroi de structure combustion, Céramique gallo-romaine, Bronze Céramique gallo-romaine, Bronze Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, Verre récipient, Paroi de structure Verre Céramique gallo-romaine, Fer Objet, Tegula, Paroi de structure combus Tegula, - - - de tuile de pierre Description ments de tuile blocs de pierre foncé à l’intérieur orangés et de charbons des blocs d’argile rubéfiés des blocs d’argile avec des inclusions de charbons Partie de la sole rattachée aux parois et Parois du four FR 6500 ; argile rubéfiée Parois du four FR 6500 ; argile Comblement inférieur de la chambre Comblement supérieur de la chambre peu compact, composé de terre argileuse peu compact, composé de terre argileuse quartz liés et recouverts d’argile rubéfiée quartz liés et recouverts d’argile cailloutis, des blocs de pierre et frag au pilier central du four FR 6500 ; argile au pilier central du four FR 6500 ; argile chauffe du four FR 6500 ; limon argileux du four FR 6500 ; limon argileux chauffe brun moyen très compact, avec des inclu FR 6500 ; limon argileux brun moyen peu FR 6500 ; limon argileux sions d’ardoises, de galets et fragments Pilier central de soutènement la sole du Creusement de l’alandier du four FR 6500 variant du brun-orangé à l’extérieur au gris brun moyen, de fragments d’argile rubéfiés brun moyen, de fragments d’argile pact, avec du cailloutis, quelques charbons, Substrat rubéfié, rouge foncé, très compact, FR 6500 ; limon argileux brun moyen com FR 6500 ; limon argileux four FR 6500 ; structure formée de blocs Comblement supérieur de l’alandier du four Comblement supérieur de l’alandier du four des blocs de pierre, fragments tuile et Partie de la sole effondrée du four FR 6500 ; Partie de la sole effondrée Creusement des structures du four FR 6500 : compact, avec des nodules d’argile jaune, du compact, avec des nodules d’argile chauffe du four FR 6500 ; niveau hétérogène chauffe chambre de chauffe, alandier, aire de chauffe alandier, chambre de chauffe, rubéfiée gris-bleu foncé, avec quelques blocs argile rubéfiée gris-bleu foncé, avec quelques argile 6500 6550 6556 lente(s) 6520, 6557 6520, 6557 6555, 6557 US équiva- Sous 6020 6020 6020 6521-1 6521-1 6521-2 6561, 6562 6561, 6562 6558, 6559 6558, 6559 6523, 6560, 6510, 6525, 6523, 6560, 6510, 6525, 6520, 6555, 6557 Sur 6521-2 6521-2 6521-2 6625, 6105 6500, 6550 6510, 6525 6522, 6556 6500, 6550 6558, 6559 6625, 6105 6500, 6550 sole Type argile argile du four du four du four du four du four du four du four Sole en Sole en chauffe Paroi de la chambre de Creusement Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Support de la Sole Sole la sole chauffe Catégorie Paroi de la Support de chambre de Creusement Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Négative Négative Construite Construite Construite Construite 2 1 1 2 US 6500 6510 6520 6522 6525 6550 6523 6555- 6555- 6521- 6521- 173 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN20 MN24 MN24 MN16 MN23 MN23 Documents MN19, MN20 MN16, MN17 MN16, MN24 MN17, MN19 MN17, MN19 MN19, MN23 MN19, MN20, MN16, MN17, Moblilier cuite architecturale structure de combustion structure de combustion structure de combustion structure de combustion Céramique gallo-romaine Céramique gallo-romaine, Paroi de Céramique gallo-romaine, Paroi de Céramique gallo-romaine, Paroi de Céramique gallo-romaine, Paroi de Céramique gallo-romaine, Verre de Verre Céramique gallo-romaine, Céramique gallo-romaine, Fer Clou, vitre, Paroi de structure combustion Paroi de structure de combustion, Terre Terre Paroi de structure combustion, - - - - - poteau ? et graviers Description parois du four ments de céramique ments de céramique lits de cendres grises lits de cendres grises des fragments de tuile cailloutis et blocs de pierre Creusement du fossé FO 6620 Creusement du fossé FO 6600 du four FR 6500 ; limon argileux brun du four FR 6500 ; limon argileux bleux brun compact, avec du cailloutis bleux brun compact, avec du cailloutis Comblement du fossé FO 6600 ; limon quelques cailloutis et des fragments Comblement de la fosse FS 6610 ; limon Creusement de la fosse FS 6610 ; trou Réfection de la paroi sud l’alandier du argileux brun foncé compact, avec galets, argileux compact, avec des nodules d’argile jaune, compact, avec des nodules d’argile Réfection de la paroi nord l’alandier du Comblement du fossé FO 6620 ; limon sa Comblement du fossé FO 6620 ; limon sa Comblement supérieur de l’aire de chauffe Comblement supérieur de l’aire chauffe Comblement inférieur de l’alandier du four limon sableux brun-gris foncé très compact moyen peu compact, avec des nodules d’ar FR 6500 ; limon argileux brun-rouge moyen FR 6500 ; limon argileux Comblement de l’aire de chauffe du four FR Comblement de l’aire chauffe Comblement de l’aire de chauffe du four FR Comblement de l’aire chauffe 6500 ; niveau charbonneux meuble, avec des 6500 ; niveau charbonneux meuble, avec des four FR 6500 ; Argile rubéfiée avec des frag Argile four FR 6500 ; four FR 6500 ; Argile rubéfiée avec des frag Argile four FR 6500 ; sableux brun moyen compact, avec cailloutis Niveau de fonctionnement du four FR 6500 ; gile jaune, du cailloutis, des blocs de pierre et pierre de blocs des cailloutis, du jaune, gile 6522 6559 6558 lente(s) 6520, 6555 US équiva- 6626 6620 6105 6615 6105 6105 6020 6605 Sous 6521-2 6558, 6559 6558, 6559 6558, 6559 6521-1, 6523, 6521-1, 6523, 6560, 6561, 6562 6560, 6561, 6562 Sur 6500 6625 6600 6900 6610 6626 6900 6521-2 6500, 6550 6558, 6559 6552, 6556 6500, 6550 6552, 6556 6500, 6550 - fiée Type Fossé du four du four du four du four de fossé de fossé de fosse de fosse de fossé de fossé Paroi de Paroi de l’alandier l’alandier Trace rubé Trace Creusement Creusement Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Surface Paroi de Paroi de l’alandier l’alandier Catégorie Creusement Creusement Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative Négative Négative Construite Construite US 6625 6626 6605 6615 6610 6620 6557 6600 6556 6558 6562 6559 6560 6561 174 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé MN25 MN25 MN25 MN25 MN25 MN25 MN25 MN25 Documents MN16, MN18 - Moblilier architecturale et moderne), Fer Clou Céramique (gallo-romaine et mo derne), Verre récipient, Terre cuite Terre récipient, Verre derne), Céramique gallo-romaine, Fer Clou Céramique (gallo-romaine, médiévale - graviers graviers graviers compact Description Terre végétale Terre blocs de pierre Creusement du puits PT 6810 Creusement du puits PT pierre et des fragments de tuile pierre et de fragments tuile (brique Alluvions (limon, sable, galets, graviers, des inclusions de petits galets et foncé peu compact, avec des galets et foncé peu compact, avec des galets et foncé peu compact, avec des galets et cailloutis et blocs de pierre) brun à rouge, Comblement du puits PT 6810 ; limon sa Comblement du puits PT Limon sableux brun moyen compact, avec foncé compact, avec de nombreux blocs Comblement du puits PT 6810 ; limon brun Comblement du puits PT 6810 ; limon brun Comblement du puits PT Comblement du puits PT 6810 ; limon brun Comblement du puits PT Comblement du puits PT 6810 ; limon brun Comblement du puits PT parois de structure de chauffe en terre cuite) parois de structure chauffe bleux brun foncé compact, avec des blocs de 6815 6814 6105 6000 lente(s) US équiva- / 6811 6813 6813 6801 6812 6800 Sous 6814, 6815 6810, 6800 / Sur 6810 6810 6813 6812 6900 6801, 6811 6814, 6815 6801, 6900 Puits Puits Puits Puits Puits Puits Type Substrat Paléosol Décapage Catégorie Creusement Comblement Comblement Comblement Comblement Comblement Genre Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Positive Négative US 6811 6814 6815 6900 6812 6810 6813 6800 6801 175 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Annexe 3 : Inventaire des minutes de terrain 176 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Minute US Type Description Echelle Support Auteurs MN01 5000, 5400, 5410, 5411 Coupe cumulée Coupe cumulée des bernes ouest, sud et 1:20 Feuilles A3 I. Brunie est du sondage 1 millimétrées (2) MN02 5110, SO4, 5121, 5130, Coupe de détail Coupe de détail du comblement 1:20 Feuille A3 Y. Dufay- 5133, 5140, 5150, 5501 nord→sud supérieur de la fosse FS 5340-2 et du millimétrée Garel solin SO4 (Sondage 1), selon un axe nord-sud MN03 5110, 5130, 5170, 5204, Coupes Coupes de détail du comblement 1:20 Feuille A3 Y. Dufay- 5205, SO2, 5220, 5221, de détail supérieur de la fosse FS 5340-2, et des millimétrée Garel 5230, 5231, 5232, SO3, est→ouest et niveaux entre les solins SO2 et SO3 5340-1, 5350 nord→sud (Sondage 1), selon des axes est-ouest et nord-sud MN04 5110, SO4, 5130, 5132, Coupes Coupes de détail du comblement 1:10 Feuille A3 M. 5133 de détail supérieur de la fosse FS 5340-2 millimétrée Leconte, est→ouest et (Sondage 1), selon un axe est-ouest et C. nord→sud nord-sud Boullard MN05 5110, 5130, 5132, 5133, Coupe de détail Coupe de détail de la fosse FS 5204 et 1:10 Feuille A3 S. Daré 5134, 5135, 5136, 5137, est→ouest du comblement supérieur de la fosse millimétrée 5138, 5204, 5205, 5220, FS 5340-2 (Sondage 1), selon un axe 5230, 5231, SO3 est-ouest MN06 5100, 5110, 5130, 5132, Coupe de détail Coupe de détail de la fosse FS 5340-2 1:10 Feuille A3 S. Daré 5133, 5134, 5135, 5136, nord→sud (Sondage 1), selon un axe nord-sud millimétrée 5137, 5138, 5139, 5340-2, 5501 MN07 SO1, 5340-1, 5340-2, 5342, Coupe Coupe de l’extrémité ouest de la fosse 1:10 Feuille A3 I. Brunie / 5346, 5347, 5348, 5349, est→ouest 5340-1 et du solin SO1, selon un axe millimétrée S. Daré 5350, 5351, 5352, 5353 est-ouest MN08 5310, SO1, 5340-1, 5342, Coupe Coupe du solin SO1 et de la fosse FS 1:10 Feuille A3 I. Brunie / 5346, 5348, 5349, 5350, nord→sud 5340-1 (Sondage 1), selon un axe nord- millimétrée S. Daré 5351, 5352, 5353 sud MN09 5133, 5134, 5135, 5137, Coupe Coupe des fosses FS 5204 et FS 5340-2 1:10 Feuille A3 I. Brunie / 5139, 5141, 5142, 5204, nord→sud (Sondage 1), selon un axe nord-sud millimétrée S. Daré 5205, 5340-2 MN10 5100, SO4, 5133, 5134, Coupe Coupe du solin SO4 et de la fosse FS 1:10 Feuille A3 I. Brunie / 5135, 5135, 5137, 5138, nord→sud 5340-2 (Sondage 1), selon un axe nord- millimétrée S. Daré 5139, 5141, 5150, 5340-2, sud 5501 MN11 SO4, 5121, 5135, 5150, Coupe Coupe du silon SO4, de la structure 1:10 Feuille A3 I. Brunie 5151, 5152, 5153, 5154, nord→sud 5180 et de la fosse FS 5340-2 (Sondage millimétrée 5155, 5156, 5157, 5158, 1), selon un axe nord-sud 5180, 5340-2, 5501 MN12 5133, 5134, 5170, 5204, Pan de détail Plan de détail des structures entre les 1:10 Feuilles I. Brunie 5205, SO2, 5220, 5221, solins SO1 et SO2 A4 et A3 5230, 5232, SO3, SO1, millimétrées 5320, 5331, 5340-1, 5340- (2) 2, 5342, 5350 MN13 SO1, 5330 Pan de détail Plan de la strucutre SB 5330 (Sondage 1:10 Feuille A3 I. Brunie 1) millimétrée MN14 SO1, 5340-1 Pan de détail Plan de la partie ouest du solin SO1 1:10 Feuille A3 I. Brunie (Sondage 1) millimétrée MN15 5110, SO4, 5204, 5205, Plan Plan des structures du sondage 1 1:10 Feuilles A3 B. 5220, SO3, SO1, 5320, millimétrées Monnier / 5330, 5342 (3) I. Brunie MN16 6105, 6400, 6405, 6600, Coupe Coupe de la partie nord de la berne 1:20 Feuille A3 Y. Dufay- 6605, 6610, 6615, 6900 nord→sud ouest du sondage 2, selon un axe nord- millimétrée Garel sud MN17 6105, 6557, 6558, 6600, Coupe de détail Coupe dans l’axe logitudinal du fossé 1:10 Feuille A4 I. Brunie 6605 est→ouest FO 6600 millimétrée MN18 6100, 6105, 6205, 6215, Coupe Coupe de la partie sud de la berne ouest 1:10 Feuille A3 S. Daré 6260, 6265, 6900 nord→sud du sondage 2, selon un axe nord-sud millimétrée MN19 6000, 6100, 6105, 6250, Coupe cumulée Coupe de la berne est du sondage 2, 1:10 Feuilles A3 I. Brunie / 6255, 6256, 6257, 6258, nord→sud selon un axe nord-sud millimétrées S. Daré 6259, 6400, 6405, 6410, (2) 6415, 6500, 6520, 6557, 6558, 6559, 6620, 6625 MN20 6100, 6105, 6620, 6625, Coupe Coupe de la berne nord du sondage 2, 1:10 Feuille A3 A. Frapin 6626 est→ouest selon un axe est-ouest millimétrée MN21 6100, 6105 Coupe Coupe de la berne sud du sondage 2, 1:10 Feuille A3 A. Frapin est→ouest selon un axe est-ouest millimétrée 177 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Minute US Type Description Echelle Support Auteurs MN22 6500, 6510, 6520, 6521-1, Coupe de détail Coupe de la chambre de chauffe du 1:10 Feuille A3 I. Brunie 6521-2, 6522, 6525 nord→sud four FR 6500 (sondage 2), selon un axe millimétrée nord-sud MN23 6500, 6510, 6520, 6521-1, Coupe cumulée Coupe cumulée dans l’axe longitudinal 1:10 Feuille A3 I. Brunie / 6521-2, 6522, 6523, 6525, est→ouest du four 6500 (sondage 2), axe est-ouest millimétrée S. Daré 6555-1, 6555-2, 6556, 6559, 6560 MN24 6400, 6410, 6500, 6600, Plan de détail Plan des structures de la partie nord du 1:10 Feuilles A3 I. Brunie 6610, 6620 sondage 2 millimétrées (2) MN25 6800, 6801, 6810, 6812, Coupe de détail Coupe du puits PT 6810, selon un axe 1:10 Feuille A3 C. Olivier 6813, 6814, 6815 nord→sud nord-sud millimétrée 178 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé

Annexe 4 : Radiographie du mobilier ferreux (Arc’Antique) 179 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 180 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé 181 Céram - Rapport de sondages archéologiques Rieux (56), Le Clos Macé