La Stratégie Du Mensonge : Du Kremlin À Georges Marchais

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La Stratégie Du Mensonge : Du Kremlin À Georges Marchais La stratégie du mensonge DU MÊME AUTEUR L'autocritique attendue, Girault. Le partisan, Flammarion. Le Parti communiste français et la Résistance, Plon. Croix de grève pour une grève 100 000 mineurs contre l'occupant, Plon. Le PCF : continuité dans le changement De Maurice Thorez à Georges Marchais, R. Laffont et Hachette (Livre de Poche, nouvelle édition revue et augmentée) Auguste Lecœur La stratégie du mensonge Du Kremlin à Georges Marchais Editions Ramsay 27, rue de Fleurus, 75006 Paris Photo de couverture : Au XX Congrès du P.C.F., en décembre 1972, Mikaïl Souslov, patron idéologique du communisme international, en un geste symbolique, officialise la nomination de Georges Marchais. © Editions Ramsay Paris, 1980 ISBN 2-85956-161-7 AVANT-PROPOS Le Parti communiste français a toujours mené une pro- pagande intense pour affirmer sa supériorité sur tout et sur tous, et pour donner de lui-même une couleur idylli- que, faite d'intégrité et de respectabilité. Et il ne se fait pas faute, sous cet angle, de toiser les autres, hommes et partis, avec une certaine condescendance. Avec l'agressi- vité que stimule la mauvaise foi, il s'autorise à critiquer la France entière sans épargner la partie du monde demeurée hors de l'orbite soviétique, mais n'accepte, pour lui même, aucun grief, fût-il le plus justifié. L'esprit totalitaire du marxisme-léninisme, son mili- tantisme en faveur du monopole de l'organisation politi- que, de la propagande et de l'information, prédisposent le militant à croire à l'infaillibilité de son parti, car l'idéologie communiste héritée de Lénine ne connaît pas de milieu, elle est condamnée à n'être rien si elle n'est pas tout. « On n'a jamais raison contre le Parti », c'est l'enseignement majeur que reçoivent les élèves sélec- tionnés pour participer aux écoles marxistes-léninistes, pour les convaincre bien sûr, mais surtout pour les conditionner à révéler cette « vérité ». Il est vrai que l'on a bien dû finir par reconnaître l'existence de sérieuses « bavures » ou « accidents de parcours », mis au passif de responsables naguère adu- lés. Il va sans dire que cette critique rétrospective ne dai- gnait se faire entendre qu'une fois ceux-ci morts et bien enterrés. D'autre part ces « déviations », purement « conjoncturelles », étaient chaque fois soigneusement mises au compte de facteurs exclusivement individuels ou de circonstances historiques et géographiques parti- culières et appelées à ne pas devoir se renouveler. Le Parti, qui ne peut avoir tort par définition, n'en était jamais éclaboussé, puisque au contraire on expliquait qu'il y avait « faute » dans la mesure même où l'on s'était « écarté » malencontreusement de la ligne du Parti. Par exemple, des difficultés rencontrées en 1977/1978 à la fédération de Paris, ce n'est pas la politi- que du Parti qui est en cause, c'est de la faute à Henri Fiszbin, premier secrétaire de cette fédération. Eh bien, adoptons pour une fois ce système de défense systématiquement utilisé par les dirigeants de tous les partis communistes : il faut bien admettre alors que la personnalité de Georges Marchais, telle qu'elle ressort de son comportement passé et de sa conduite présente, est en contradiction avec l'image d'honnêteté intellec- tuelle, de moralité et d'honorabilité que le PCF n'a eu de cesse de se forger, pendant de longues années, à grand renfort de slogans, de boniments et de campagnes publi- citaires. Comment expliquer ce qui ne peut apparaître que comme une erreur de choix, eu égard surtout à ce souci qu'ont les communistes d'éviter que leurs mili- tants puissent donner prise à l'adversaire ? On explique difficilement que le PCF ait pu se résoudre à placer à sa tête un homme au passé louche dont le faciès hargneux, le ton méprisant et les manières agressives ont de quoi rebuter, voire inquiéter l'opinion, plutôt que de la séduire pour emporter son adhésion. La réponse est toute simple : poser le problème en ces termes, c'est par- tir de prémisses fausses ; car le Parti communiste s'iden- tifie à son chef comme celui-ci au parti qu'il façonne à sa mesure. Georges Marchais est aujourd'hui l'image par- faite de son parti, et le PCF, actuellement, mérite Mar- chais comme le PC de l'URSS, jadis, méritait Staline. Aussi le « dossier Marchais » n'est en rien une affaire personnelle ; l'objet du litige c'est le PCF lui-même, soli- daire et complice de son chef. Ce n'est pas une querelle d'hommes qui se joue ici, mais un grand débat politique. Un ami, à qui je confiais l'ébauche de mon manuscrit et duquel je sollicitais l'avis, s'étonnait : « Es-tu donc hostile à cette habitude qu'ont prise maintenant les jour- nalistes — surtout depuis Watergate —, sur le modèle américain, de passer au peigne fin les antécédents de leurs dirigeants, de chercher à rendre la classe politique totalement transparente aux yeux des citoyens ? » Non, au contraire, je ne vois que du mérite à cette nouvelle tendance des médias, exception faite bien entendu de la presse à sensation lorsqu'elle s'en prend à la vie privée d'une personnalité. A fortiori lorsqu'il s'agit d'un homme politique qui postule à la magistrature suprême ; j'estime aller de soi cette exigence d'une enquête approfondie sur le passé du candidat. Celui qui prétend aux plus hautes responsabilités doit, de son côté, accepter de se soumettre au plus impitoyable des examens de passage. Et en ce sens les médias, aujourd'hui, jouent un rôle irremplaçable. Non, elles n'ont rien de malsain ces campagnes que mènent les journaux, chacun à sa façon, grave ou ironique, plai- sante ou austère. Elles sont au contraire hautement salu- bres. Surtout dans un pays où la moralité publique et privée est tombée à un niveau proche de l'égout, et où la drogue, le tiercé, la pornographie et la fraude fiscale for- ment le paysage habituel de M. Toulemonde. Dans ce cli- mat de laxisme giscardien où le libéralisme est « avancé », à la façon du fromage quand il est trop mou, prenons plutôt exemple sur les journaux lorsqu'ils mènent de telles enquêtes. Ils jouent bien là un rôle pré- cieux dans une démocratie, s'il est vrai que le droit de contrôle et de critique (du juridique sur le politique, du législatif sur l'exécutif, de l'électeur sur le mandataire, du citoyen sur le pouvoir en place, etc.) constitue l'une des pierres de touche du système démocratique. Il est vrai que cette exigence puritaine, cet idéal de transparence, composent un exemple intimidant et ris- quent de tendre un miroir quelque peu accusateur aux yeux de ceux qui ont la conscience trouble. Comme il va de soi qu'il y a beaucoup de citoyens dont la virginité est discutable, il ne faut pas s'étonner du concert indigné des tartufes qui se font les censeurs de cette presse lorsqu'elle joue son rôle démocratique. Quelle hypocri- sie ! Ceux qui sont prêts à toutes les vilenies pour mar- cher sur le corps des autres, écraser ou bafouer tel adversaire, pour monter plus haut sur l'échelle du pou- voir et de l'argent, ont bonne mine à venir nous faire la morale ! Ils n'ont pas de mots assez durs pour L'Express, Le Canard enchaîné et Le Matin de Paris, qualifiés de « feuilles à sensation », d'« instruments d'inquisition et de chantage », de « fascisme de presse », eux qui ne pen- sent qu'à leur ambition et leur appétit de puissance et ne s'embarrassent jamais d'aucun scrupule dès qu'il leur faut franchir l'obstacle. Encourageons donc plutôt cette presse qui fait son devoir — et le nôtre en même temps. Quant aux acteurs sur qui les feux de la rampe sont bra- qués, ils n'ont qu'à rentrer dans les coulisses si la lumière les éblouit par trop. Quand on a choisi de mener une vie publique, on doit être prêt à subir les questions — fussent-elles indiscrètes — du public précisément, c'est-à-dire du peuple lorsqu'il est adulte. En mettant ainsi dans l'embarras la classe politique qui nous gou- verne, on apprend du même coup à l'ensemble des citoyens qu'une responsabilité quelle qu'elle soit ne se limite pas à un droit, mais signifie aussi un devoir, concomitant. Outre cette leçon de civisme, l'exercice de la liberté de la presse joue aussi un rôle non négligeable dans la vie politique et la pratique coutumière du pays, à l'approche d'une échéance électorale, car il permet d'opérer un salubre premier tri, avant même la double éliminatoire du vote proprement dit, qui constitue le verdict prononcé, lui, par l'ensemble des citoyens. J'attache d'autant plus de prix à voir ce rôle de senti- nelle avancée de la démocratie joué par la presse que celle-ci n'a cessé de subir les attaques du Parti commu- niste. Le PC s'en prend régulièrement à l'ensemble de la presse. Chacun garde encore dans les oreilles l'écho des injures de Marchais à la radio ou à la télévision à l'égard des journalistes (par exemple : « Vous, Le Matin, Minute, Le Canard enchaîné et Le Monde, vous ne m'inspirez que mépris et dégoût 1 Or, s'il est vrai qu'il existe, notam- ment dans le secteur de l'audiovisuel, de serviles flagor- neurs du pouvoir en place, nombreux sont également — contrairement aux dires du PCF — les journalistes à l'esprit indépendant et au jugement impartial. L'astuce, fort classique, des communistes consiste comme tou- jours à pratiquer l'amalgame et à tenter d'accréditer l'idée qu'à part L'Humanité et les autres périodiques 1.
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    Editor’s Note Editor’s Note To stay within our current annual page guidelines, this issue and the next issue (Spring 2004) are somewhat shorter than usual to make up for the previous (Fall 2003) issue, which went well over the normal page limit to accommodate the second of our three segments on “The Collapse of the Soviet Union.” To conserve space in Downloaded from http://direct.mit.edu/jcws/article-pdf/6/1/1/695889/152039704772741560.pdf by guest on 29 September 2021 this issue, I decided to defer publication of Part 2 of my article (“The Collapse of East European Communism and the Repercussions within the Soviet Union”) until the Summer 2004 issue. I also decided to defer the publication of two other long articles until the Summer 2004 issue. Despite the need to shift things around, this issue does allow us to publish some of the articles and book reviews that I was anxious to have appear. The ªrst article in this issue, by Mitchell Lerner, draws on newly declassiªed ma- terials from Central and Eastern Europe to reassess the Pueblo crisis of 1968. The crisis began on 23 January 1968 when North Korean forces seized a U.S. intelligence ship, the USS Pueblo, that was on patrol in international waters near the North Korean port of Wonsan. U.S. ofªcials assumed that North Korea had taken this step in collusion with the Soviet Union or possibly China. The Johnson administration privately urged the Soviet Union to compel North Korea to release the boat and its crew, but Soviet ofªcials responded that North Korea had acted on its own and that there was little they could do.
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