ROYALE (~ HtSTOIRE DE L'ACADÉMIE

6~ DE M D E 7 7 E BERNARD Doreur en Médecine des Facultés de & de MontpeUier, Profencur & Démonf- de la Société trateur de Botanique au Jardin royal royale de Londres, des Académies de Berlin Péterfbourg, Upfa!, ie de i'tnftitut de Bologne, &c. naquit à , t;7 Août Docteur en Médecine, to9p, de Laurent de Junieu, puis Maître en Pharmacie de la même ville, & de Lucie Couun. fous les Ii vint à Paris en t~ t4-, achever (ès études yeux d'Antoine de Juu~eu fon frère Membre de ~'Académieroyale des Sciences, Profeneur de Botanique au Jardin du Roi, & foit comme Botaniste, qui )ouiubit d'une grande réputation, toit comme Médecin. JuiHeu furent-eHes .finies, A peine tes études de M. de un examiner que fon fcèœ entreprit en 710, voyage pour du M. de les Plantes des Pyrénées, de l'Espagne & Portugal il n'avoit Juffieu l'accompagna .dans ce voyage jufqu'alors c'étoit.ia. montré pour la Botanique aucune préférence marquée; des Plantes hors d'un de première fois qui! obfervoit jardin ni aucune de celles Botanique, & jamais il n'a oubtié qu'il il les avoit vit alors ni le nom 6e la pof'tion des iienx où tronv~s. On a vu fbuvent des!hémmes indinérens à tous les à leur. attention, & mon- objets qu'on orri-oitfucceujvement une indolence trant pour toute efpèce d'exercice de,l'efprit, fe que i'on prenoit pour de la cupidité, porter tout-à-coup exclufivement deninés. vers un objet pour lequel ils fembioient dès leurs ie fuivre avec une véritable pan~on & déployer n'eût premiers pas une ardeur & une fagacité qu'on pas la Nature tbupçonnées mais rarement ces hommes que