Damo Suzuki & Robor
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dossier de presse première suisse / création 2013 (jp / ch) damo suzuki & robor musiQue Un kamikaze vocal qui a fait le bonheur du krautrock de Can dans les années 70 et 80. Le Japonais Damo Suzuki a rejoint le groupe allemand le plus in- fluent avec Kraftwerk par hasard, en montant sur scène et en improvisant de façon hallucinée. Entre la virtuosité rock et électronique de Can et la folie punk de Suzuki, le mélange est explosif. Après avoir longtemps raccroché le micro, Suzuki est finalement revenu avec un projet givré inédit baptiséDamo Suzuki’s Network, où il improvise de A à Z avec des groupes toujours diffé- rents. A La Bâtie, ce sont les Genevois de Robor qui verront toutes leurs certitudes voler en éclat durant cette rencontre inédite placée sous le signe de l’inatten- du et de la spontanéité. L’entité electro composée de POL et Ghostape, qui production célèbre par l’improvisation les noces psychédéliques des vieux synthétiseurs Robor et des technologies modernes, devrait voir s’ajouter une corde délurée à son coproduction arc. Orageux. La Bâtie-Festival de Genève after Kraut Wave avec GLACE (perfo live/ch) & Djs en collaboration avec la gravière www.damosuzuki.com ©Matias Corral ve 6 sept 22h la gravière le projet Damo suzuki’s Network On stage in Seattle, I had a four track tape recorder Damo Suzuki’s Network is an assembly of musicians. that I would occasionally use much in the same way It’s a collective meeting place where like minded that Holger Czukay used dictaphones with Can. I re- people go. In 1998, I toured as support to the Network member a tape snapping and I vigorously pulled it in the United States. After three concerts, I was invi- out of the machine, holding it up for inspection. Damo ted to perform with them. Both Damo and Michael turned round and gleefully told the audience, ” see, no Karoli came up to me and said, ” but of course you tapes!” Suffice to say, the tapes were not used again. will play with us from now on.” I felt lonely on stage, It’s not that the music eschews anything really except so I asked Damo if my friends Tommy and then Dustin the act of premeditation. In the Can book, Damo said, could also play with us and he of course said ” Yes, ” I’m not so much interested in anything in particular, why not.” This process says more about Damo than that’s why I’m singing about nothing.” His words may me. not sound exactly like English or German or Japanese or French but I’m convinced that they impart meaning The goal is simple, for musicians to communicate to everyone, regardless of mother tongue. This way of with each other and with the audience. There are no making music, as Damo often says, stems from the ego’s involved. Musicians send smoke signals to each stone age. Instead of using thigh bones to beat out other. They respond in kind. Damo selects musicians a rhythm or smoke signals to pass on messages, we who have the potential to communicate freely and now use drums, guitars or mobile telephones to com- who are able to respond honestly to each other in the municate. Maybe we haven’t evolved as much as we’d here and now. This also involves a respect for and dy- like to think we have! namic communication with the audience. Both Damo and Can refer to this process as Instant Composing. Damo records every show and has released several Each concert is a unique event. There are never any albums which document the process described in a rehearsals. Mistakes are moments of opportunity. For more coherent way than one can hope to do with the musician, this process is in equal parts exciting words. The Network continues to grow. More musi- and terrifying. I remember those joyous words that cians are involved in changing permutations. Damo introduced the sixties cartoon series Stingray, ” Any- likens the journey to that of a train ride, he says,” I’m thing can happen in the next half hour.” For Damo, the not interested to see passed landscape again. I feel half hour may well be two or four hours but the same like I’m in a train traveling down the track… I’m an- principle holds true. Anything can happen. xious to get to the next station, and if this stop is not on map, it will be much more fun.” As Damo says, ” I like every concert. When everyone is in the same space and time are very happy. For me it The journey started many years ago and the train has is a really great moment, sometimes, even teardrops clearly not reached it’s destination. start falling because of my happiness. I feel very lucky to be in this moment with such an audience.” biographies Damo suzuki Damo Suzuki, de son vrai nom Kenji Suzuki, est un chanteur japonais (né le 16 janvier 1950, au Japon), connu surtout pour son appartenance au groupe krautrock Can, de 1970 à 1973. Damo Suzuki quitte son Japon natal très tôt. Dès l’adolescence, il voyage en Europe, se produisant dans la rue avec sa guitare, pour gagner un peu d’argent. Arrivé en Allemagne en 1970, il rejoint le groupe Can, après le départ du chanteur Malcolm Mooney. Il avait au préalable rencontré Holger Czukay et Jaki Liebezeit alors qu’il chantait dans les rues de Munich. Les membres du groupe lui proposèrent alors d’assurer la partie chant de leur concert le soir-même, avant de l’engager définitivement, convaincus par sa prestation. Il reste trois ans dans le groupe, avec qui il enregistra trois albums, souvent considérés comme les meilleurs de Can, Tago Mago, Future Days et Ege Bamyasi. Ses performances vocales furent unanimement reconnues et ses chants, souvent improvisés, donnèrent au groupe allemand un côté psychédélique. Il lui arrivait de chanter parfois dans une langue totalement incompréhensible et inconnue, qu’il inventait lui-même durant les repré- sentations. Il devient témoin de Jéhovah en 1973, après son mariage avec une jeune allemande, elle-même ap- partenant aux témoins de Jéhovah. Il se retire du monde de la musique dès 1974. Il y revient en 1983, et mène alors son propre groupe, Damo Suzuki’s Network, avec qui il parcourt le monde, improvisant lors de concerts réunissant des groupes et des artistes locaux. En 2004, il produit l’album Chewing on Glass and Other Miracle Cures du projet hip-hop Sixtoo. 2 Il donne régulièrement des concerts, la plupart en collaboration avec d’autres artistes. On pourra citer Mi- chael Karoli et Jaki Liebezeit de Can, Mani Neumeier de Guru Guru, Dustin Donaldson de I Am Spoonbender, Cul De Sac, Passierzettel, The Early Years, The Bees, Do Make Say Think, Broken Social Scene, Acid Mothers Temple, AIDS Wolf et bien d’autres encore. robor POL et Ghostape unissent leurs forces dans le duo d’improvisation électronique libre Robor. Leurs ins- truments changent à chaque performance, mais ils aiment particulièrement la rencontre entre les vieux synthétiseurs et les technologies modernes. Une approche décomplexée pour un résultat expéri- mentalo-ambient imprévisible à forte teneur analo- gique. Une esthétique minimale et fascinante. Atten- tion! Leur collaboration entraine de sérieux risques d’envolées psychédéliques. ©Stéphane Pecorini inFOS PRATIQues la gravière CHF 23 (tarifs réduits CHF 15 / CHF 11) Chemin de la Gravière 11 billetterie 1227 Acacias www.batie.ch - [email protected] Dès le 21 août : Maison Communale de Plainpalais Rue de Carouge 52 1205 Genève sur www.batie.ch contact presse photos, vidéos et autres informations en lien Sarah Margot Calame / Camille Dubois avec le spectacle [email protected] +4122 908 69 52 +4177 423 36 30 sur www.batie.ch/presse des photos libres de droit, pour publication médias sont à télécharger sur www.batie.ch/presse 3.