Barzaz-Breiz = Chants Populaires De La Bretagne

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Barzaz-Breiz = Chants Populaires De La Bretagne ;^ ( ) ^'^. Çi^j'c^i^^C^y ^^ >r^. CHANTS POPULAIRES LA BRETAGNE, lioun a jjûnj (bars) oe'lj bojj (tru) molianuï ar c'Ijour, l)û'r c'Ijeneôfl , Ijj })ob bigoufï amîcriou. Trioed enez Pridaen. (Myvyriaii, t. III. \>. 291.) Il {le Barde) gardera le souvenir de toole (chose) digue d'éloges concernant l'individu, la race et toul événemeni contemporain. Tri.ades Iie l'île de Bretagne. Paris. — Typ, Schneider ET L^ngp.and, rued'Erfurth, 1. BARZAZ-BREIZ. CHANTS POPULAIRES DE LA BRETAGNE RECUEILLIS ET PUBLIES Avec une Traduction française, des Arguments, des Not et les Mélodies originales, PAR TH. HERSART DE LA VILLEMARQUÉ. QUATRIEME EDITION, AUGMEMÉE DE TRENTE-TROIS NOUVELLES BALLADES HISTORIQUES. %o\m jprfmtfr. PARIS, A. FRANCK, RUE RICHELIEU, 69 I.EIPZIG, MÊME MAISON, KŒNIGS-STRASSE. 1846 Oïl rccoiniiiandc couiiiic iniporlanles les correclions suivanles : Pafic 5, ligne 4, tou; lisez: tout. — 145, — 5, cheval; lisez: chevalier. — 512. — IG, qu'ont vient; lisez : qu'on rient. PREAMBULE DE LA PREMIERE ET DE LA SECONDE EDITION. Les rois, les nobles et le clergé de France ont leur histoire : le tiers élat, grâce aux travaux qui se poursuivent sous la di- rection de M. Augustin Thierry, ne tardera pas à avoir aussi la sienne; justice aura été faite à tout le monde, excepté au peuple. D'où vient cet oubli? Pourquoi ne s'est-on pas mis en peine de recueillir les matériaux de son histoire? C'est qu'on ne se doutait probablement pas qu'il en eût une. Il est vrai qu'elle n'est guère enregistrée ni dans les Cartulaires, ni dans Chroniques; elle existe pourtant elle est les ; consignée dans les poésies populaires et iradiiionnclles; on n'avait qu'à les réunir. Voilà ce que nous aurions dû apprendre, il y a long- temps, des étrangers. Chose inouie ! l'Espagne a des recueils de chants populaires, imprimés depuis lolO; l'Italie a les collections de Guillaume Midier; la Suède en a de \VoIf, de Geyer et de Afzéliiis ; la Uollande, de Fallers-LebenelLejenne la Bohême, de IIauker,la Russie, de Gœlze; la Servie, de .''-iM. Vuk ; le Danemark, de Giitnm et Thièle; l'Aliemagne, de MM. Ilcrder, Vnn der îlagen, Gœrros, Biisc!iing, Erlach elBrcntnno; rAiiglelene, de Percy, Warton, Riison, Eliis. Ja- mieson, Brooke, Evan et W;!lter Scott; la Grèce moderne, de M. FauricI et ; nous, nous qui donnons si souvent rirapulsiou a f à l'Europe, nous n'avons rien en ce genre à opposer aux étrangers. J'ai làclié de combler, à l'égard d'une des provinces de France, la lacune que je viens de signaler. Si ce recueil était complet, il justifierait le titre qu'il porte, et offrit ait véritablement un BAp.zaz-Breiz, une histoire poétique ' de la Bretagne : religion, mythologie, mœurs, croyances et sentiments, individu, famille, nation, cette hisloira a tout em- mailieurcusement, nous brassé ; n'en possédons que quelques précieux débris. Quant à l'idée de la collection elle-même, le mérite de l'avoir conçue ne me revient pas en entier, elle était com- mencée plusieurs années avant ma naissance. Voici quelle en a été l'origine : Ma mère, qui est aussi celle des malheureux de sa paroisse, avait, il y a près de trente-six ans, rendu la santé à une pauvre chanteuse mendiante ; émue par les prières de la bonne paysanne qui cherchait un moyen de lui exprimer sa recon- naissance, et l'ayant engagée à dire une chanson, elle fut si frappée de la beauté des poésies bretonnes, qu'elle ambitionna parfois, depuis cette époque, ce touchant tribut du malheur, et souvent l'obtint ; plus lard, elle le sollicita, mais ce ne fut plus pour elle-même. Ainsi est née cette collection dans le ; but de l'augmenter, j'ai parcouru la Bretagne durant plusieurs années. J'ai assisté aux grandes réunions du peuple, à ses fêtes religieuses ou pro- fanes, aux pardons, aux foires, aux liniéries, aux veillées, aux fileries; les bardes populaires, les mendiants, les tisse- rands, les pUlaouericns on chiffonniers, les meuniers, les la- ont été mes collaborateurs les plus actifs j'ai boureurs, ; aussi fréquemment consulté, avec fruit, les vieilles femmes, les nourrices, les jeunes filles et les vieillards. Les enfants même, » dans leurs jeux, m'ont quelquefois, sans le savoir, révélé des trésors. Le degré d'intelligence de ces personnes variait sou- 1 Dai-zaz, hinlorla pcelica (D. Lepellelicr, Dict. bret); Bri'iz, Brctaynt. VIJ vont; mais ce que je puis affirmer, c'est quaucuiie d'elles lie savait lire. Dans la masse des poésies populaires que j'ai ainsi enten- dues, il y aurait matière à plus de vingt volumes ; toutes, quoi- que très-intéressanles pour les chanteurs, ne l'étaient pas au même degré à mes yeux ; les unes étaient curieuses au point de vue de Thistoire, de la mythologie, des vieilles croyances ou des anciennes mœurs domestiques ou nationales ; d'autres n'offraient qu'un intérêt purement poétique ; d'autres n'en présentaient sous aucun rapport ; j'ai donc été forcé de faire un choix. Mais si ce choix n'a pas toujours été d'accord avec le goût des chanteurs, la manière dont j'ai classé les chanis de ce recueil m'a toujours été indiquée par eux. Comme eux je les ai 1" divisés en trois catégories principales; à savoir : en chants héroïques et 2" mythologiques, historiques ; en chanis donies- li(iues et d amour; 3" en légendes et chants religieux. Ouaiil aux pièces de chaque catégorie, je les ai rangées par ordre de date prohable. Pour avoir des textes aussi complets et aussi purs que pos- sible, je me les suis fait répéter, souvent jusqu'à quinze et vingt fois, par différentes personnes. Les versions les plus dé- fixé taillées ont toujours mon choix ; car la pauvreté ne me semble pas le caractère des chants populaires originaux ; je crois, au contraire, qu'ils sont riches et ornés dans le prin- cipe, et que le temps seul les dépouille. L'expérience prouve qu'on n'en saurait trop recueillir de versions. Tel morceau qui paraît complet au premier abord, est reconnu tronqué lorsqu'on l'a enlendu chanter plusieurs fois, ou présente des altérations évidentes de style et de rhythme, dont on ne s'était pas douté. Les versions d'un même chant s'éclairaiit l'une par l'autre, l'éditeur n'a donc rien à corriger, et doit suivre avec une rigoureuse exactitude la plus généralement répandue. La seule licence qu'il puisse se permetire, est de substituer à certaines expressions vicieuses, à certaines strophes moins poétiques de cette version, les stances, les vers, ou les mots correspondants des autres leçons. Telle a été la méthode de "Walter Scott; je tllj l'ai suivie. A ces libertés indispensables se bornent toutes celles que je me suis cru aiilorisé à prendre. Quoique ces poéi-ies aient élé recueillies, soit en Tréguier, soit en Léon, soit en Cornotiaille et en Vannes, ou, selon les divisions françaises, dans lesdéparlenieulsdes C6les-du->Vjrd, du Finistère et du Morbihan, elles sont presque tontes popu- laires dans cliaciaidcces pays, et passent avec une facilité ex- trême du dialecte léonnais dans celui de Tréguier, ou récipro- ([ueuient, et de ceux-ci dans le dialecte de Coinouaiile, du- quel elles passent aussi parfois, mais plus rarement, dans le dialecte de Vannes. On conçoit que dans ces voyages, elles perdent en partie leur cachet, comme des médailles leur em- n'est pas au point qu'on l)reinte ; toutefois, ce ne puisse plus distinguer le type piimitif; en les cherchant dans les pays auxquels elles send)lent appartenir, on les y retrouve dans toute leur pureté; mais il est des nuances tellement délicates, il y aune telle afliniié entre quelque.s-uns des dialectes bretons, entre celui de Tréguier et celui de Coruouaille, par exemple, que je n'ose me flatter d'avoir toujours réussi à les publier dans celui qui leur convenait. Les contractions que (ont subir à des mots identiques la variété des idiomes locaux, et surtout les règles importantes des consonnes nmables, lesquelles sont encore plus multipliées et plus dilficilesà suivre dans les langues dites celtiques que dans les langues orientales '. pourraient faire croire au premier 1 En verlD de ces ri'glps, le A se cliiiiigc en v et en p, le k en g ei en c'h, prononcez r/tj, le il en z ei en /, le g en c'h el en k, le g .suivi d'un w en kiu ei en w. \'m en v, le p en /' ci en f, le / en (/ el en z, Vs en 3. I^ar exemple, si le mol bras i laii breton, en parlant d'un lioninie, on dirait : Son vras; en par- lant d'une femme, le mot reslerait le niéine : mais en adressant la parole à quel- qu'un, liomnie ou femme, on lui dirait : Votre pras. Si le mot kuryle appartenait aussi à la langue bretonne, dans le cab oii il s'agirait de celui d'un iKunme, on dirait : Son goryle; de celui dune femme : Son cltoryle. En sup|iosant encore que le mot pied fut paieillemcnt breltm, du pied dun honuiie on dir.iii : Son lied; de celui d'une femme : Son fied. La personne qui parlerait il'ello-nième dirait : Mon fied; à une aulre : Ton bied. Les lettres mobiles se changeut de la sorte, non-seulemeni après les pionoms possessifs et personnels, mais après abord que je n'ai pas suivi une orlhographe régulière, un simple examen des lexles prouvera le conlraire je me suis scrupu- ; leusemenl astreint à celle que notre excellent grammairien, le Gonidec, d'accord avec les meilleurs et les plus anciens écrivains bretons, a remis en usage et fait définitivement pré- valoir.
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