Entretien avec... Magazine Moulay Lahbib Alaoui, Cinq femmes président du Comité Régional du Tourisme qui ont façonné l’histoire du -Salé Kénitra Lire l’article féminin Lire l’article

JOURNAL OFFICIEL DU TROPHÉE HASSAN II ET DE LA COUPE LALLA MERYEM • VENDREDI 14 AVRIL 2017 • N°2

44eTROPHÉE HASSAN II Gary Stal donne le ton

23e COUPE LALLA MERYEM Lire l'article Comme prévu, confirme son statut de favorite LA PHOTO DU JOUR PRATIQUE LES TOURNOIS 44e TROPHÉE HASSAN II Du 13 au 16 avril 2017 Royal Golf Dar Es Salam, Rabat parcours Rouge, par 73, 6964 m. Nombre de joueurs : 144 Formule : quatre tours en stroke play. Cut après deux tours. Dotation globale : 2,5 millions € Prix au vainqueur : 416 660 € Tenant du titre : Jeunghun Wang (COR)

23e COUPE LALLA MERYEM Du 13 au 16 avril 2017 Royal Golf Dar Es Salam, parcours Bleu, par 72, 6207 m. Nombre de joueuses : 126 Formule : quatre tours en stroke play. Cut après deux tours. Dotation globale : 450 000 € Prix au vainqueur : 75 000 € Tenante du titre : Nuria Iturrios (ESP)

10 Conseils aux spectateurs 1. Restez derrière les cordes sur le parcours. 2. Respectez les panneaux silence. 3. Eteignez vos portables L’homme araignée. Pour mieux lire les pentes, Ayoub Lguirati se met au plus ou mettez-les sur mode « silence ». près du green. Quasiment collé au gazon pour en sentir toutes les subtilités. 4. Pas de photos, cela dérange les joueurs. Sur le circuit américain, un autre joueur est coutumier de 5. Les demandes d’autographes cette position du caméléon : Camilo Villegas, surnommé l’homme araignée. sont interdites sur le parcours. Attendez que les joueurs sortent du recording. Le Trophée Hassan II dans le rétro 6. Préférez les chaussures de sport pour suivre sur le parcours. Sur le pont des souvenirs... 7. Emportez de l’eau si vous marchez le long des fairways. 8. Pensez à prendre une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire. 9. Suivez le tournoi grâce aux leaderboards sur le parcours. 10. Rendez-vous à la boutique officielle pour vous offrir un souvenir du Trophée Hassan II.

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Le par 3 du trou n°9 est considéré comme le trou signature du parcours Rouge du Royal Golf Dar Es Salam. Mais ce n’est pas seulement son green, défendu par une vaste étendue d’eau où fleurissent les nénuphars en été, qui marque les esprits mais aussi ces ponts de bois qui servent également Départs Scores Départs Scores de spot idéal pour suivre le jeu sur le 9 et le 17.

GREEN, Publication éditée sous la direction de l’ATH - Coordination : Jean-François Bessey - Journalistes : J-F Bessey, J-L Aragon, Anne Nathan - Photographies : D Chicot/ATH, Karim Tibari/ATH, Tristan Jones/LET, Mustapha Benabdelkrim/ATH - Toute reproduction interdite. 44eTROPHÉE HASSAN II

Havret a répondu présent Le Rouge s’est montré intraitable hier puisqu’aucun joueur n’a joué sous le score de 70. Sur le circuit européen, c’est une première depuis un an. e soleil avait beau briller sur les Coréen ayant bouclé son premier tour en 77 cinq semaines de break n’est pas chose ai- fairways du parcours Rouge du (+4). sée car vous ne savez pas trop où vous en LRoyal Golf Dar Es Salam, les scores Sur ce parcours de 6964 mètres, un des plus êtes avec votre jeu », déclarait le Danois à enregistrés lors du premier tour n’étaient longs de la saison, le rajout et la profondeur la sortie du recording, en regrettant tout de pas au beau fixe. Pourtant, en repassant le 8 de quelques nouveaux bunkers ont donc même d’avoir manqué un petit putt au 18 en par 5, on aurait pu imaginer que les 144 mis quelques swings à la torture. Leader qui lui aurait donné la place de leader, seul, prétendants au titre allaient tirer avantage du « flight du matin », Gary Stal, ne ca- et l’honneur de scorer sous les 70. de ce par 73. Ainsi sur les 144 joueurs du chait pas sa satisfaction d’avoir rendu une Des quatre leaders, c’est Grégory Havret champ, on n’a compté que 30 birdies et un carte de 70 (-3). Même s’il regrettait son le plus expérimenté avec ses dix-huit ans seul eagle. Un exploit, compte tenu des cir- bogey au dernier trou de la matinée sur le de circuit. Mais face à un parcours qui ne constances, réussi par Alexander Levy. terrible par 3 du 9, le Français était satisfait pardonne rien, cette place est plus que fra- « J’ai eu un gros coup de chance, résumait de retrouver le haut du leaderboard. Car, gile. Surtout que plus de soixante joueurs le Français qui revenait à la compétition depuis sa victoire à l’Abu Dhabi HSBC se tiennent en quatre coups. Tout est donc après un travail de deux mois sur son swing Championship en janvier 2015, le Lyonnais ouvert pour ce deuxième tour qui sera bai- avec son nouveau coach, Pete Cowen. Mon n’a pas été à la fête sur le circuit. « Le par- gné par le soleil. L’important aujourd’hui troisième coup était un coup de wedge qui cours Rouge est redoutable, les fairways sera d’éviter d’être piégé par ce parcours est tombé six mètres du drapeau et a roulé sont étroits, les attaques de greens difficiles Rouge qui laissera, à n’en point douter, des jusqu’au trou. » A la fin de la journée, au- et il vaut mieux éviter le rough », a analysé traces dans les organismes à la fin de la se- cun joueur n’avait cassé les « 70 ». le Français, dont la meilleure place dans ce maine. n tournoi est 33e en 2014. Fairways étroits, roughs Son compatriote, Grégory Havret, co-lea- CLASSEMENT redoutables, greens difficiles... der à -3, confirmait : « Le Rouge est défini- 1.Grégory Havret (FRA), Gary Stal (FRA), « Aucun score sous les 70 ? C’est en plus tivement un des parcours les plus difficiles James Morisson (ANG), Lucas Bjerregaard un par 73 et il fait beau… », en sourit de la saison. C’est vraiment un Robert (DAN) 70 ; 5. Gregory Bourdy (FRA), Trevor Fisher Jr (AFS), Pelle Edberg (SUE), Alexan- Grégory Bourdy, plus que satisfait de son Trent Jones Sr réussi. En tout cas, réussir der Levy (FRA), Max Orrin (ANG), Jaco Van 71 (-2), qui le met à la même hauteur que un 70 est un bon score sur ce parcours très Zyl (AFS), Dylan Frittelli (AFS), Clément Levy. On n’avait pas vu ça depuis un an. exigeant. » Deux autres joueurs réussis- Sordet (FRA), Edoardo Molinari (ITA) 71… Depuis le dernier tour du Mauritius Open sait cette marque de 70 : l’Anglais James 88. Fayçal Serghini (MAR) Ayoub Lguirati en mai 2016, un tournoi du circuit européen Morisson et le Danois Lucas Bjerregaard, (MAR) 76… 103. Younès El Hassani (MAR), Ahmed Marjan (MAR) 77 ;... 122. Ayoub remporté par un certain… Jeunghun Wang. rentré au clubhouse au moment où la lu- Id Omar (MAR) 78 ; ...135. Abdelhaq Sabi Le tenant du titre du Trophée Hassan II a mière faiblissait et l’atmosphère se rafraî- (MAR) 80 ; 143. Yassine Touhami (MAR) 81. montré moins de superbe que l’an passé, le chissait. « Attaquer un tel parcours après 44eTROPHÉE HASSAN II Ayoub Lguirati serre les dents Dans ce premier tour très difficile pour tout le monde, Fayçal Serghini et l’amateur d’ Ayoub Lguirati ont réussi à limiter la casse.

ans cette première journée, les Luna. Soit un coup de plus que Fayçal représentants du Royaume n’ont Serghini qui a décidé de se fixer un objec- Dpas été à la fête. A l’image du tif raisonnable, tant ce tournoi est relevé : reste du champ. Ils ont subi eux aussi la passer le cut comme l’année dernière. dure loi du parcours Rouge qui a encore Après son premier tour en 77 (+4), Ahmed renforcé ses défenses durant ces douze Marjane n’était pas mécontent de son score derniers mois. Dans ce contexte, Younès mais regrettait son manque de chance sur El Hassani pouvait être légitimement frus- quelques mises en jeu et quelques coups de tré de son premier tour. Car durant quinze fer vers des drapeaux difficiles. trous, le Tangérois a parfaitement maîtrisé Ferment la marche le jeune espoir du la situation. Passé en un coup au-dessus du golf marocain, Ayoub Id Omar, 78 (+5), par à l’aller (du 10 au 18), le n°1 Marocain coupable d’un finish malheureux avec un en 2016 a vu son avantage fondre au gré double bogey au 7 et un bogey sur le 9, de petites erreurs qui se sont accumulées un trou qui a fait beaucoup de dégâts dans sur sa fin de parcours, sur les trous 7,8 ce premier tour, Abdelhaq Sabi (+7), en (« sur ce par 5, je regrette d’avoir manqué manque de compétition (seulement deux un petit putt pour le par ») et 9 où il a mis tournois de l’Atlas Pro Tour disputés cette la balle dans l’eau pour un double bogey année), et Yassine Touhami (+9), déçu de rageant. ne pas avoir réussi le moindre birdie. « Je n’ai pas eu de chance sur les greens, Beaucoup ni sur les mises en jeu. J’étais à deux de manque de chance doigts de toucher les fairways mais ma « Dès que vous êtes dans le rough, il est balle finissait sa course dans les roughs », vraiment difficile de contrôler la balle », regrettait le joueur d’Agadir, passé pro reconnaissait Younès, auteur finalement en début d’année. L’an passé, Yassine d’une carte de 77 (+4). Soit un coup de plus Touhami avait joué le tournoi en amateur. que l’amateur Ayoub Lguirati qui, aussitôt Cette fois, la pression n’est plus la même : sa partie terminée, fila au practice, sans « Maintenant, je joue pour gagner ma vie, un mot, travailler sans relâche son swing chaque coup joué n’a plus la même im- aux côtés du coach de la FRMG, Santiago portance. » n

4 questions à Fayçal Serghini « Le parcours est monstrueux » Pouvez-vous résumer votre journée ? qu’à l’exception du trou n°1, le plus petit club que j’ai joué sur un Très frustrante. J’ai eu un super grand jeu, je n’ai raté qu’un fairway par 4 était un fer 6 ou un fer 7 ! C’est tout dire. Sur ce parcours, les de la journée, j’ai pris beaucoup de greens mais je n’ai pas mis un pièges vous attendent partout. Avant, on avait l’habitude de se repo- putt. Les rares fois où j’ai raté le green, j’ai fait chip deux putts et ser sur quatre ou cinq trous, maintenant, c’est la guerre sur chaque deux fois trois putts au 11 et au 12. J’ai commencé au trou n°10 trou. En plus, il doit y avoir une vingtaine de bunkers de plus sur le et j’ai dû traîner cette parcours. « casserole » de bo- Comment vous êtes-vous préparé pour ce Trophée geys jusqu’au bout. Hassan II ? Comment expliquer J’ai joué mon début de saison sur l’Atlas Pro Tour et une semaine qu’aucun joueur n’a avant le Trophée, je me suis isolé à Marrakech pour travailler avec cassé les 70 dans ce mon coach et jouer quelques parcours. Je me suis beaucoup entraîné premier tour ? au putting et au chipping car c’est une des clés ici pour performer. Le parcours est mons- Quelles qualités faudra-t-il pour s’imposer dimanche ? trueux. Il est très, très Beaucoup de patience. Il faudra aussi un bon driving et un long jeu long, les greens sont pe- à la hauteur. Il faut absolument toucher les fairways, ne pas prendre tits et rapides, les bunkers les bunkers car si vous tombez dedans, il est quasiment impossible sont profonds. Je crois d’aller au green.

ENTRETIEN AVEC... Moulay Lahbib Alaoui Président du Comité Régional du Tourisme Rabat-Salé-Kenitra “ L'impact du tournoi sur le tourisme est important ” Projet du futur théâtre de Rabat

Le Trophée Hassan II est revenu la Région Rabat-Salé-Kénitra sont de trois Dernièrement , une société dédiée à l’ani- à Rabat l’an dernier après cinq ans ordres : mation de la ville a été créée et il serait passés à Agadir. Ce tournoi a-t-il - La richesse du patrimoine historique et souhaitable qu’elle puisse entreprendre un impact important pour culturel ont fait de Rabat « la ville Lumière, ce genre de projet, non seulement pour le le tourisme dans votre région ? capitale de la culture du Royaume ». Rabat Trophée mais tout au long de l’année. Le Trophée Hassan II est indéniablement est classée au patrimoine mondial de une manifestation très importante pour l’UNESCO sur plus de 350 hectares avec On parle toujours de Rabat mais notre région. Rabat et sa région se posi- sept sites d’exception allant de la période peu de Salé. Votre voisine est-elle tionnent sur des activités à hautes contri- phénicienne au XXe siècle. Avec ses la grande oubliée ? butions comme le golf. De plus, depuis son musées et leur programmation d’excep- Jamais nous n’oublions Salé, la sœur ju- entrée sur le circuit européen en 2010, le tion comme actuellement « l’Afrique en melle de Rabat et, pour cela, notre fil tournoi bénéficie d’une couverture média- Capitale » ou bientôt celle de Picasso, son conducteur dans la promotion de la destina- tique d’envergure ce qui permet de donner théâtre, sa Bibliothèque Nationale, ses fes- tion est « La légende des deux rives ». Dans une excellente visibilité à la destination tivals tels que Mawazine, sa vie culturelle la stratégie de développement du tourisme Rabat. L’impact sur le tourisme est impor- dense, Rabat mérite d’être découverte. régional, Rabat et Salé sont indissociables tant, avec une progression de + 9% en 2016 - La diversité des sites naturels avec ses et forment le pôle culturel, porte d’entrée en termes de nuitées par rapport à 2015 et forêts, ses zones humides, ses hauts pla- de la destination. un taux d’occupation de 72% contre 65% teaux des pays Zemmours-Zaërs, la plaine en 2015. du Gharb, ses 200 kilomètres de littoral Enfin, quels sont les grands projets permettent de diversifier l’offre touristique d’urbanisme qui vont profondément Le territoire de votre CRT compte d’une destination en devenir. modifier la ville de Rabat ? peu de golfs par rapport à - L’accessibilité, les infrastructures touris- La ville de Rabat a lancé, sous l’égide de Sa Agadir, Casablanca ou Marrakech. tiques et sportives, les grands projets struc- Majesté le Roi Mohammed VI, le plan quin- Comptez-vous développer d’autres turants comme la vallée du Bouregreg, quennal 2014-2018 qui positionne Rabat projets de golfs dans votre région ? l’aménagement de la boucle de Sebou, comme « Ville Lumière, Capitale de la Effectivement, la région de Rabat-Salé- le port de Kénitra Atlantique sont autant Culture du Royaume ». Ce plan porte sur la Kénitra reste peu équipée en golfs. Des d’atouts pour positionner notre région dans mise à niveau urbaine de la ville avec un am- projets sont en cours comme celui de les dix années à venir. bitieux schéma de transport, les gares TGV Prestigia à Bouknadel, et celui de Rabat-ville et Rabat-Agdal, la de l’agence d’aménagement des réhabilitation des monuments histo- berges du Bouregreg qui prévoit “ La ville de Rabat mérite d’être riques, le plan de sauvegarde de la un resort golfique sur son terri- découverte, tout comme sa région ” médina et de la ville du XXe siècle. toire. D’autres programmes vien- Aussi, le grand projet structurant dront certainement dans les années à venir Pensez-vous à l’avenir développer de la vallée du Bouregreg va permettre aux enrichir la destination de nouveaux golfs. des animations golf en ville afin de villes de Rabat et Salé de continuer à déve- développer une véritable synergie lopper des projets de grandes envergures tels Quels sont les principaux entre le tournoi et Rabat ? que le Grand Théâtre réalisé par l'architecte arguments touristiques Effectivement, il serait intéressant de dé- de renom feu Zaha Hadid, la Maison de la de votre région ? velopper des animations golfiques en ville Culture, le Musée Archéologique, des équi- Les principaux arguments touristiques de afin de rendre le golf accessible à tous. pements de loisirs et d’hébergement…

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Shooting. Parfois, les photographes de golf doivent faire preuve de discrétion pour obtenir la photo du jour. Karim Tibari (ATH), à gauche, et Tristan Jones (LET) n’attendent plus que les joueuses rentrent en action pour déclencher.

Attente. Le golf n’est pas le sport le plus rapide du monde. En témoignent José Felipe Lima et Romain Lan- gasque qui attendent leur tour pour enfin driver.

Lancer. Sur le green, Sophie Giquel-Bettan lance la balle à son caddy pour qu’il la nettoie avant de putter. Mais attention, il ne faut pas rater sa cible. On a déjà vu des balles finir dans des obs- tacles d’eau. Et, là, c’est la catastrophe.

Du balai. Quand le vent souffle, les eucalyptus perdent leurs feuilles. Il faut alors balayer sans cesse soit avec des balais, soit avec des souffleuses.

Friendship Cup En parallèle du Trophée Hassan II et de la Coupe Lalla Meryem, une compétition sur invitation est organisée aujourd’hui au Royal Golf Mohammedia, sur l’un des plus anciens golfs du Royaume. Initiée il y a déjà de nom- breuses années sous forme de pro-am, la Friendship est aujourd’hui une compétition en shotgun réunissant les partenaires du Trophée Hassan II et de la Coupe Lalla Me- ryem ainsi que des VIPS. Arrivée au club dès Swing virtuel. Au pavillon de la Royal 8 heures, « coup de canon » à 10 h pour une Air Maroc, les enfants peuvent jouer compétition par équipes de 2 joueurs (deux au golf virtuel avec un club bourré de balles meilleure balle) des plus amicales. technologie connecté à un écran. EN IMAGES

Interview. Dès qu’un leader provisoire a rendu sa carte de scores au recording, l’European Tour Productions recueille les impressions du joueur. Ici, Grégory Havret se prête avec grâce à l’exercice.

Assemblage de couleurs. Avant leur partie, les joueuses ne se concertent pas forcément pour assortir leur tenues. Le hasard procure En équilibre. Il suffirait d’une légère bourrasque de vent parfois de bonnes pour que cette joueuse de la Coupe Lalla Meryem perde surprises, parfois l’équilibre et ne puisse pas marquer sa balle sur le green. de moins bonnes.

Identification. Dès que la balle quitte les fairways et file dans les sous bois, il faut parfois balayer les feuilles pour l’identifier et éviter ainsi une pénalité pour avoir joué une mauvaise balle.

23e COUPE LALLA MERYEM Gemma Dryburgh avec le punch Cette jeune Ecossaise a damé le pion à toutes les favorites pour s’emparer de la première place après le premier tour. Mais Suzann Pettersen, Lydia Hall ou Maha Haddioui la suivent de très près.

vec un seul petit coup d’avance, très satisfaite d’avoir pu conserver un trou, ce que l’on peut aisément comprendre. l’Ecossaise aura du mal à conserver score final de 3 coups sous le par, avoue la D’autant mieux que, juste derrière le qua- Ala tête à l’issue du deuxième tour de Norvégienne. J’ai gâché un certain nombre tuor, guette une escadrille constituée de neuf la Coupe Lalla Meryem. Car, juste deriière de coups à cause de quelques erreurs de joueuses qui ont toutes rendu une carte de elle, une meute est prête à la manger toute placement sur les fairways. » deux coups sous le par ! Parmi elles, Maha crue dès la première occasion. Cette meute Comme ses concurrentes, Pettersen a ren- Haddioui commence à retenir l’attention de est composé d’un quatuor loin d’être né de du hommage à la qualité du parcours, no- ses concurrentes qui savent qu’elles devront la dernière pluie : la Galloise Lydia Hall, la tamment à celle des greens : « La roule de désormais compter avec elle. Sud-Africaine Nicole Garcia, la Tchèque ces greens est vraiment pure. Ils sont très Quant à la leader, elle se disait évidem- Klara Spilkova puis, surtout et évidemment, francs, donc vous avez juste à respecter les ment très satisfaite de sa prestation. Malgré la Norvégienne Suzann Pettersen. lignes de putt que vous avez vues. » son jeune âge, elle n’a que 23 ans et n’est La grande favorite du tournoi a rendu une professionnelle que depuis deux ans, elle carte qui donne un échantillon de ses possi- Beaucoup de joueuses se montre pleine de sagesse en évoquant bilités : pas moins de sept birdies ! Certes, en peu de coups le deuxième tour : « Il faudra juste que je elle a concédé quatre bogeys mais il y a fort La favorite du tournoi n’a pas manqué non fasse la même chose que le premier jour, à à parier que ces errements ne sont impu- plus l’occasion, à la fin de sa partie, de se savoir jouer mon jeu, m’en tenir à mon plan tables qu’à sa méconnaissance du parcours féliciter de sa venue au Maroc. « C’est vrai- de jeu et jouer coup par coup. Le tournoi Bleu dont toutes les joueuses s’accordent à ment super d’être ici, je tiens à le dire. En ne fait que commencer, donc je dois rester célébrer autant la beauté que la difficulté. fait, j’étais déjà passée à Marrakech il y a bien patiente », conclut cette jeune femme « Aujourd’hui [jeudi], il y a eu un peu de une vingtaine d’années, mais j’étais très passionnée de football et qui ne jure que par tout, des hauts et des bas, et je suis donc jeune et je n’en ai gardé aucun souvenir, les clubs d’Aberdeen, sa ville natale, et de précise cette jeune femme de 36 ans. Une Manchester United. n des raisons de mon bonheur d’être à Rabat Chiffre du jour : 20 est de pouvoir contribuer, à ma mesure évi- CLASSEMENT C’est le nombre très restreint demment, au développement de la Coupe 1 : Gemma Dryburgh (ECO) - 4; 2 : Lydia Hall (WAL), Nicole Garcia de joueuses à avoir joué sous Lalla Meryem. » Lydia Hall et Klara Spilkova, qui parta- (AFS), Klara Spilkova (TCH), Suzann le par lors du premier tour. geait la même partie, ont donc fait un beau Pettersen (NOR) - 3 ; Silvia Banon (ESP), Noora Tamminen (FIN), La réputation de dureté du tir groupé et se montrent très satisfaites de Nanna Koerstz Madsen (DAN), Maha Parcours Bleu est donc loin démarrer leur saison de cette manière. La Haddioui (MAR), etc. - 2 ; ... 57 : d’être usurpée. Galloise se disait cependant un peu déçue Lina Belmati (MAR) + 3. d’avoir commis un bogey sur son dernier 23e COUPE LALLA MERYEM Maha Haddioui se place en parfaite position Grâce à une partie sans la moindre faute et agrémentée de deux birdies, la championne marocaine se situe à seulement deux coups de la tête du tournoi à l’issue de la première journée. ous en connaissez beau- coup, des joueuses, ca- Vpables de s’exprimer devant les caméras de télévision avec autant d’aisance en anglais, français et arabe ? Tel est le cas de Maha Haddioui ! Lorsqu’elle finissait son premier parcours, jeudi vers midi, elle oc- cupait la tête du classement grâce à son score de deux coups sous le par. Logique que les caméras se soient ruées sur elle pour recueil- lir ses impressions. Et encore, il n’y avait pas à ce moment-là de journalistes espagnols. Maha aurait répondu dans cette langue avec la même facilité que dans les autres. Mais le jeu d’une golfeuse ne se mesure pas à la quantité de lan- gues qu’elle parle. Ce qui fait loi est la langue des clubs. Et dans cet idiome, tout cas installée sur les bons rails. « J’ai sur le second, explique Patricia Meunier- Maha assure également de très belle ma- passé une bonne journée sur le parcours, Lebouc, son coach. Ses deux coups ont été nière, comme le prouve sa première jour- pas fantastique non plus, ce n’était pas très bons mais il lui restait des putts plutôt née : deux birdies, seize par, pas le moindre la partie de ma vie, mais j’ai eu pas mal longs et difficiles. Et elle les a rentrés tous bogey donc. Un modèle du genre. « C’était d’opportunités de birdies. Je suis super les deux pour sauver le par ! », poursuit solide », résume-t-elle sobrement. contente de commencer le tournoi comme Patricia pleine d’admiration. En effet ! Mais le plus impressionnant fut ça. Et surtout d’avoir très bien surmonté Maha a donc su se sortir sans aucune ani- sans doute, à nos yeux, son attitude lors- un mauvais passage grâce à tout le travail croche de la pression qui pèse forcément qu’elle répondait aux médias britanniques. mental que je fais depuis un an. » très lourdement sur ses épaules en tant que Avec une très belle prestance et une assu- joueuse marocaine, objet de toutes les at- rance désarmante, Maha avait tout l’air Presque plus de pression tentes. « En fait, j’ai ressenti tellement de de l’une de ces « patronnes » du circuit, Les moments délicats en question se sont pression mardi dernier d’avoir eu l’hon- celles qui ont déjà tellement gagné qu’elles produits en début de partie, au 12 et au 13 neur de jouer le pro am avec SAR le Prince savent apprécier toute chose avec le plus (elle avait commencé sa partie au 10). « Sur Moulay Rachid, qu’il ne m’en restait grand naturel. ces deux trous, Maha a loupé le green et presque plus aujourd’hui pour ce premier Cela n’est certes pas encore le cas de la s’est retrouvée avec un chip difficile sur le tour ! » reconnaît-elle avec la plus grande championne marocaine, mais elle paraît en premier, et une sortie de bunker très délicate honnêteté. n L’amateure Lina Belmati s’en sort avec les honneurs l s’en est fallu de peu pour que Lina ne passe près de l’exploit de greens en régulation. La plupart des par que j’ai faits l’ont été Ilors de ce premier tour de la Coupe Lalla Meryem : au départ du grâce à des approche-putt ! » 15e trou, elle était toujours dans le par, après avoir rattrapé deux bo- C’est magnifique, la félicite-t-on ! « Oui, c’est vrai, mais à la fin ça geys grâce à deux birdies réussis au 6 et au 14. Malheureusement, devenait usant et je n’ai pas pu convertir mes putts pour le par sur les elle flanchait sur la fin en concédant trois autres bogeys au 15, derniers trous », se désole Lina. Rien n’est perdu : après ce premier puis au 17 et au 18. Mais rien de grave à jour, le cut provisoire est fixé à 3 au-dessus du ses yeux ! par, soit le score de la jeune Rbatie. « J’ai fait quelques erreurs sur la fin du Force est de constater que depuis l’an dernier, parcours, mais ça va, ce n’est pas grave. où elle participait également à la Coupe Lalla J’essaierai de me rattraper demain. Mais je Meryem, beaucoup d’eau a coulé sur les suis plutôt contente parce que je n’ai pas fait fairways. Après la premier tour de la 22e édi- de catastrophe, pas de double ou triple bo- tion, Lina pointait à la 123e place, à 11 coups gey comme ça m’arrive parfois. En fait, ce au-dessus du par. Une sacrée progression qui qui s’est passé est que j’ai touché très peu promet ! n La couverture médias des tournois La ruche de l’info TWEETS du JOUR C’est du media center que partent tous les reportages et les articles sur le Trophée Hassan II et la Coupe Lalla Meryem.

La salle de presse telle qu’elle est aujourd’hui et telle qu’elle était aux débuts du Trophée Hassan II. i la télévision, comme nous l’avons Nicolas Colsaerts, Philippe Gaudy est ravi Sexpliqué dans Green du jeudi 13 avril, de ses conditions de travail : « Ils font vrai- est d’une importance capitale pour l’avenir ment bien les choses ici. » d’un tournoi, la presse écrite est également Autre habitué des salles de presse, Martin vitale pour relayer au quotidien les exploits Coulomb, rédacteur en chef adjoint du de champions. Aussi, sur chaque tournoi, Journal du Golf , est aussi sous le un Media Center permet de mettre à dis- charme : « Je suis même étonné d’avoir vu position des journalistes tous les moyens autant de monde dans une salle de presse nécessaires pour leur faciliter le travail, à la veille d’un tournoi. De plus, la pré- que ce soit pour le print, internet ou les sence toute proche du putting-green est photos. Tableaux de scores manuels, avec idéale pour travailler, sauf que la sécurité le score trou par trou, écrans d’ordinateur nous en interdit l’accès. Un détail à recti- pour suivre le tournoi sur internet (trois par fier à l’avenir. » Quant à Amine El Amri, tablées), photocopieuses, télévisions diffu- du Matin du Sahara, il souligne que « nous sant le live du tournoi… sommes beaucoup mieux au Royal Golf Dar Es Salam. A Agadir, nous étions un peu Une salle de presse à l’étroit ». très appréciée Tous les journalistes, 150 sont accrédités Construite au pied du putting-green, la salle dont 100 pour la presse nationale, mettent de presse conjointe au Trophée Hassan II et aussi l’accent sur l’accueil et la gentillesse à la Coupe Lalla Meryem occupe une sur- des équipes qui gèrent la salle de presse face de près de 400 m2. Elle conjugue à la ainsi que sur la restauration qui prend place fois la grande salle de travail où s’affairent dans un autre pavillon monté à quelques les journalistes et une salle d’interview pas, près du pro-shop du golf. « C’est avec cabine de traduction pour les confé- méga top », disent de concert tous ceux rences de presse des officiels et des joueurs qui y déjeunent ou prennent le goûter dans leaders du tournoi. Photographe pour l’après-midi. C’est aussi à ces détails que la Egolfmagazine et le site du joueur belge réputation d’un tournoi se construit. n CULTURE & SPORT Ces cinq femmes ont façonné l’histoire du golf Babe Zaharias, Mickey Wright, Se-Ri Pak, Annika Sörenstam et ont, chacune à sa manière, promu le développement du golf féminin grâce à leurs exploits et à leur engagement. Laura Davies, Annika Sörenstam, le golf personnifié championne d’exception Dame Laura Davies est le golf incarné, elle re- Cette Suédoise, née en 1970, présente la passion absolue de ce jeu. La preuve ? est la championne absolue A 53 ans, elle continue de jouer sur le circuit ! Ce du golf moderne, une sorte qu’elle fera tant qu’elle pensera pouvoir gagner. d’Attila de cette discipline. Et gagner, elle sait bien ce que c’est, avec ses 84 Là où elle passait, l’herbe victoires remportées à travers le monde. Laura Davies est la joueuse euro- des fairways ne repoussait péenne par excellence ce qui ne l’a pas empêchée de devenir la première plus… A la fin de sa carrière, joueuse européenne à remporter la money list du LPGA. Aux Etats-Unis, en 2008, elle totalisait 93 vic- elle a remporté 20 tournois, dont 4 majeurs ! Mais c’est dans le cadre de toires professionnelles, dont la que Laura Davies a le mieux marqué sa discipline. De 10 tournois majeurs ! 1990 à 2011, elle a été de toutes les confrontations, soit douze éditions ! Les 72 victoires qu’elle s’est adjugées dans le Nouveau Elle est d’ailleurs la recordwoman de points gagnés dans l’histoire de Monde lui permettent de mener aujourd’hui encore le cette confrontation jouée juste pour l’honneur ! Contrairement à Annika classement des gains en carrière, avec plus de 22 millions Sörenstam, Dame Laura Davies a déjà remporté la Coupe Lalla Meryem, de dollars ! Elle est également l’auteur d’un autre exploit en 2008 ! Et, en 2015, elle avait droit à une reconnaissance tout à fait ex- unique puisqu’elle est la seule joueuse à avoir réalisé un ceptionnelle : elle faisait partie du tout petit groupe de femmes admises score de 59 lors d’une compétition officielle. comme membres du Royal and Ancient Golf Club of St Andrews. Sa carrière a également été marquée par ses huit participa- tions à la Solheim Cup. Annika est aussi célèbre pour son extrême timidité lorsqu’elle était jeune fille : elle perdait Mickey Wright, un palmarès énorme volontairement des compétitions pour ne pas avoir à faire Née en 1935 en Californie, cette Américaine le discours incombant à la gagnante. Seul défaut dans sa possède un palmarès exceptionnel acquis à la cuirasse : elle n’a jamais remporté la Coupe Lalla Meryem ! fin des années 1950 et dans la décennie 1960 : 82 victoires sur le LPGA Tour, dont 13 majeurs ! On peut dire qu’elle a dominé de la tête et des Se-Ri Pak, la pionnière épaules sa discipline. Il faut préciser que sa car- Cette Coréenne devait frapper très forte- rière fut très courte puisqu’elle cessait la com- ment les esprits en 1998, année de ses dé- pétition à l’âge de 34 ans. Ses 13 titres majeurs buts sur le LPGA : en l’espace de deux mois ont été remportés en l’espace d’à peine neuf ans, et demi, du 17 mai au 26 juillet, elle rem- entre 1958 et 1966. Ben Hogan, une sacrée référence, disait qu’il n’avait de portait 4 tournois, dont les deux premiers sa vie vu meilleur swing que le sien ! Elle reste la seule joueuse du LPGA n’étaient rien moins que des majeurs ! Se-Ri Tour à avoir remporté les quatre tournois majeurs au moins une fois. Pak n’avait alors que 20 ans ! Cela fit donc l’effet d’une bombe. Mais personne ne pouvait alors se dou- Babe Zaharias, le phénomène ter qu’il s’agissait en plus d’une énorme Née en 1911, au Texas, elle est l’exemple type de la spor- bombe à retardement : en 1998, Se-Ri Pak tive accomplie. Non seulement elle a pratiqué à peu près tous était la seule Sud-Coréenne sur le circuit les sports, mais elle a réellement brillé dans plusieurs d’entre américain. Dix ans plus tard, elles étaient eux ! Championne de base-ball et de basket-ball, elle s’illus- 45 et pas vraiment pour y faire de la figura- trait au cours des Jeux Olympiques de 1932, à Los Angeles. tion. Et, cela a son importance, la principale Elle y glanait trois médailles, deux en or, aux 80 mètres haies source de revenus du LPGA provenait des et au javelot, une en argent, au saut en hauteur ! droits TV vendus aux chaînes coréennes... Elle ne se mettait au golf que relativement tard, à l’âge de Fin 2016, alors que 24 ans. Cela ne l’empêcha pas de se forger un très beau palmarès de 41 victoires sur le Se-Ri Pak venait de LPGA, le circuit professionnel féminin, et de 10 tournois majeurs. 1950 fut son année la mettre fin à sa - car plus aboutie : outre les trois majeurs alors en vigueur, ce qui constituait un Grand Chelem, rière, dix Coréennes elle remportait 5 autres victoires ! Elle fut la première femme à se mesurer aux hommes en figuraient dans les participant à une compétition masculine ! Elle est la première, et à ce jour la seule, à avoir trente premières du franchi le cut dans un tournoi du PGA Tour. Elle fut aussi présidente du LPGA, de 1952 à classement des gains 1955, avant de décéder précocement en 1956. du LPGA ! IN ENGLISH A tight at the top in A day of tough scoring led to a four-way tie for the lead after the first round of the Trophée Hassan II at Royal Golf Dar Es Salam on Thursday.

ane Lucas Bjerregaard, French Dduo Grégory Havret and Gary Stal and ’s James Morrison all fired three un- der par rounds of 70 to open up a one-shot lead, with 52 players within three shots of the top of the leaderboard. Starting on the tenth, Stal turned in 34 with birdies on the 12th, 13th and 18th, and when he also made a gain on the first he was out in front on his own. He then bogeyed the se- cond to drop to three under but a wonderful pitch to the par five eighth had him ahead again before a disappointing closing bogey. « It’s a good golf course which is fantas- tic to play », said James Morrison, co-lea- der. « You’ve got to be on your game, hit it straight, if you do get it in trouble you’ve got to get out of trouble well and I think had a mix of playing well today, hitting the right shots at the right time.» Bjerregaard ended the 2015 season with five top tens in nine events but just one followed in 2016, although the 25 year old has shown signs of rediscovering his best form this Bjerregaard said: « I played well today, a lot Tour winner birdied the seventh and then term. He turned in 35 with three birdies and of positives to take from it. Obviously it’s holed his approach to the eighth for an ea- two bogeys and remained one under stood hard coming from a five week break, not gle. Countryman Bourdy had also held a on the 12th tee before an eagle-birdie run really sure where my game was exactly ». share of the lead but he too three-putted the thrust him into the lead. But he would drop Frenchman Levy produced a show-stopping last, while another Frenchman, two further shots while picking up a birdie finish to his 71 after being level par stood Sordet, finished with a birdie in on the 15th to slip back into a share. on the seventh tee. The three-time European his round.

Gemma Dryburg set the pace in Lalla Meryem Cup Scotland’s Gemma Dryburgh opened with a four-under-par 68 to take a onestroke lead at the Lalla Meryem Cup in Rabat, Morocco. he 23-year-old from Aberdeen had Tfive birdies and one bogey on the Blue Course at Royal Golf Dar Es Salam and said that she would go to bed happy knowing that she was ahead of Suzann Pettersen, Nicole Garcia, Klára Spilková and Lydia Hall. “It’s a very good feeling. I’ll be up early to- morrow and get the ball rolling,” said the second-year player. “I just have to do the same thing: play my game, stick to the game plan and one shot at a time. back into the fairway and she recovered with gether. I really wasted some shots out there It’s obviously very early in the tournament so a par. She then finished with a birdie on the from poor positions in the fairway, so it was I’ll keep patient.” 18th to tie for the clubhouse lead on three-un- a little bit up and down, but I’m happy with Pettersen had a mixed round with seven bir- der-par, after a long, straight 280-yard drive. the way I scrambled dies and four bogeys. After an errant tee shot “Today was a little bit of everything and I’m and I managed to put a on the 17th, her ball bounced off a cork tree very glad I managed to put three-under to- three-under together.