Parcs éoliens Du Dôme Haut-Saônois Demande d’autorisation environnementale

Synthèse des avis Des différents services et organismes consultés par la DREAL au cours de l’instruction du dossier

Energies du Dôme Haut-Saônois Energies du Dôme Haut-Saônois Energies du Dôme Haut-Saônois 2 Energies du Dôme Haut-Saônois 2

Commune de Granges-le-Bourg & (70)

TABLE DES MATIERES

1 Préambule

2 Première demande de compléments (9.01.18) et réponse du demandeur (note de réponse à la demande de complément déposée le 13.02.2019)

3 Deuxième demande de compléments (20.03.19) et réponse du demandeur (courrier du 24.05.19)

Annexes : Avis des différents services contributeurs envoyés au service coordonnateur dans le cadre de la phase d’examen (par ordre chronologique) ‐ Avis Mission Régionale Climat Air Énergie (DREAL) / 11.10.2017 ‐ Avis Agence Régionale de Santé / 12.10.2017 ‐ Avis service Biodiversité Eau Patrimoine (DREAL) / 17.11.2017 ‐ Avis Office National des Forêts / 18.11.2017 ‐ Avis Direction Régionale des Affaires Culturelles / 22.11.2017 ‐ Avis de Direction de la Sécurité Aéronautique d’Etat pour le projet éolien Dôme Haut‐Saônois Est / 22.11.2017 ‐ Avis de Direction de la Sécurité Aéronautique d’Etat pour le projet éolien Dôme Haut‐Saônois Ouest / 22.11.2017 ‐ Avis Direction générale de l’Aviation Civile / 29.11.2017 ‐ Avis Direction Départementale des Territoires / 14.12.17 ‐ Avis Météo / 19.02.19 ‐ Avis Direction Régionale des Affaires Culturelles / 8.03.2019 ‐ Avis Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (DRAC) / 12.06.2019 ‐ Avis Direction Régionale des Affaires Culturelles / 6.08.2019 ‐ Réponse Opale EN au dernier avis de la DRAC du 6.08.2019 / 18.10.19 1

1 Le demandeur a apporté une réponse au courrier du 6 août 2019 envoyé par la DRAC à la DREAL. Ce courrier a été transmis au demandeur le 4 octobre 2019, après la notification de l’achèvement de la phase d’examen et n’avait pas été traité dans le cadre de cette phase d’examen. L’annexe mentionnée dans ce courrier de réponse n’apparait pas car elle reprend des éléments déjà intégrés à la présente pièce : ‐ Une partie de la réponse du demandeur à la première demande de complément : pages 19 à 28 et une partie des annexes (voir chapitre « 2 Première demande de compléments (9.01.18) et réponse du demandeur (note de réponse à la demande de complément déposée le 13.02.2019) »). ‐ Le courrier de réponse du demandeur à la deuxième demande de complément (voir chapitre « 3 Deuxième demande de compléments (20.03.19) et réponse du demandeur (courrier du 24.05.19) »).

1 PREAMBULE

Le 29 septembre 2017, les SAS ENERGIES DU DÔME HAUT SAÔNOIS et ENERGIES DU DÔME HAUT SAÔNOIS 2 ont déposé deux dossiers de demande d'autorisation environnementale portant sur deux projets de parcs éoliens (parcs éoliens du Dôme Haut‐Saônois zone est et zone ouest). Le service coordonnateur de l’instruction des demandes d’autorisation est la DREAL de Bourgogne‐ Franche‐Comté, service de l’Etat chargé de l’inspection des installations classées. La procédure d’instruction de l’autorisation environnementale est divisée en 3 phases bien distinctes : ‐ une phase d’examen ; ‐ une phase d’enquête publique ; ‐ une phase de décision.

Les dossiers déposés fin septembre 2017 ont été considérés complets du point de vue de la forme, la phase d’examen a donc pu débuter. Durant cette phase, les services de l’État ont instruit le dossier de demande sur le fond. Conformément aux articles R.181‐18 à R.181‐32 du code de l'environnement, le service coordonnateur consulte pour avis tous les services de l'Etat, organismes publics ou experts dont l'avis est soit obligatoire, soit jugé nécessaire, appelés services contributeurs. Ces avis sont, sauf disposition contraire, rendus dans un délai de quarante‐cinq jours à compter de la saisine de ces instances par le préfet, et réputés favorables au‐delà du délai dans lequel ils auraient dû être rendus. Dans le cadre de ces consultations, lorsque l’examen du dossier de demande d'autorisation environnementale fait apparaître qu’il ne comporte pas les éléments suffisants pour en poursuivre l’examen, le préfet invite le demandeur à compléter le dossier dans un délai qu’il fixe. Cette demande de complément est faite par le service coordonnateur de manière concertée avec les autres services instructeurs contributeurs.

Dans le cadre des projets de parcs éoliens du Dôme Haut‐Saônois zone est et zone ouest, deux demandes de compléments ont été faite aux demandeurs, la première le 9 janvier 2018, la deuxième le 20 mars 2019.

La présente pièce comprend les deux demandes de compléments sollicitées par le préfet et les réponses apportées par le demandeur.

D’autre part, l’article R.181‐47 du code de l'environnement précise que les avis recueillis lors de la phase d'examen en application des articles R. 181‐19 à R. 181‐32 sont joints au dossier mis à l'enquête. Dans le cadre de l’organisation de l’enquête publique, le service coordonnateur a donc transmis les avis des différents services contributeurs afin qu’ils soient annexés à la présente note. Les annexes comprennent également la réponse du demandeur au dernier avis de la DRAC, celui‐ci ayant été transmis au demandeur le 4 octobre 2019, après la notification de l’achèvement de la phase d’examen.

L’achèvement de la phase d’examen a été notifié au demandeur le 24 septembre 2019. La deuxième phase de l’instruction, l’enquête publique, a donc pu être engagée.

2 PREMIERE DEMANDE DE COMPLEMENTS ET REPONSE DU DEMANDEUR

Energies du Dôme Haut-Saônois Energies du Dôme Haut-Saônois 2

EXPLICATIF DES COMPLEMENTS AU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE POUR LE PARC EOLIEN DU DOME HAUT-SAONOIS

JANVIER 2019

2/42 INTRODUCTION

Le présent document reprend, pour chaque point de complément demandé, la ou les page(s) du dossier modifié comportant les éléments attendus.

Pour certaines demandes, des informations ou explications plus détaillées permettent d’apporter une réponse sans toutefois remettre en question le dossier initial. Ces explications figurent également dans cette annexe.

Pour chaque point, un tableau récapitule où trouver les éléments dans le Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale :

• En noir : quand l’information est déjà disponible dans le dossier • En rouge : quand l’information a été ajoutée en réponse à la demande de compléments

Une synthèse des chapitres modifiés suite à la demande de compléments figure p.37 de ce document.

III. TABLE DES MATIERES

I. Avis DREAL – Etude d’impact ...... 5 Contexte environnemental ...... 5 Méthodologie et protocoles d’inventaire ...... 6 Présentation des résultats ...... 8 Démarche Eviter-Réduire-Compenser (ERC) ...... 15 II. AVIS DRAC ...... 17 Définition des aires d’étude ...... 17 Classification des monuments historiques ...... 18 Prise en compte de l’étude AIP de la chapelle Notre-Dame-du-Haut ...... 19 Evaluation des enjeux spécifiques liés au Patrimoine Mondial ...... 23 Prise en compte des effets cumulés avec les autres parcs éoliens ...... 27 Compléments pour les photomontages et documents de compréhension de l’étude ...... 28 I. Avis DREAL ...... 29 Habitats et espèces protégées ...... 29 II. Avis ONF...... 29 Dossier administratif ...... 29 Impact du défrichement sur les forêts ...... 30 III. Avis DDT ...... 32 Analyse et impacts ...... 32 IV. Synthèse des mises à jour du dossier de Demande d’Autorisation Environnementale ...... 37

3/42 V. Annexes ...... 42 • Compte-rendu de la réunion de pré-cadrage du projet éolien du Dôme Haut-Saônois (22 mars 2016)

• Compte-rendu de la deuxième réunion de la Commission Locale de Concertation et de Suivi du projet éolien du Dôme Haut-Saônois (16 novembre 2016)

• Courrier du 09 janvier 2018 du Préfet de la Haute-Saône – Demande de compléments

• Les chiffres clés du tourisme en Bourgogne-Franche-Comté, édition 2018, p.14-15

4/42 ANNEXE 1

I. AVIS DREAL – ETUDE D’IMPACT

CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL

« Fournir et analyser la liste des espèces de flore et de faune recensées sur les communes concernées par le projet. »

Un inventaire de l’avifaune et une analyse de cet inventaire réalisé par la LPO Franche-Comté se trouve déjà dans le volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels (version Janvier 2017) en annexes 2 et 3. NB : Dans la nouvelle version du rapport de Janvier 2019, ces annexes deviennent les annexes 4 et 5.

Une nouvelle annexe (annexe n°1) contenant la liste des espèces de faune et flore recensées via la base de données SIGogne a été ajoutée dans ce volet d’expertise. SIGogne est le portail de description de la biodiversité en Franche-Comté. Une extraction de données sur les communes d’emprise du projet a été réalisée.

D’après la base de données du site, 329 espèces dont 46 protégées sont recensées sur la commune de , 429 espèces dont 139 protégées sont recensées sur la commune de Granges-le-Bourg et 992 espèces dont 174 protégées sont recensées sur la commune de Saulnot.

Il apparait que les données connues entre les différentes communes sont très hétérogènes. La commune de Granges-le-Bourg montrant un nombre d’espèces protégées connu très faible tandis que Saulnot montre une diversité plus importante.

Ces données ont également une précision limitée : elles sont référencées à l’échelle de la commune, ne comporte aucune donnée précise quant aux dates d’observation, au nombre d’individus, au statut des individus, à l’observateur, etc. Elles signalent la présence d’au moins un individu des espèces mentionnées quelque part sur le territoire communal à des dates inconnues (si l’on se réfère à quelques références sur l’INPN, la date des dernières observations de certains taxons datent même de 1950) ; il semble donc difficile d’en tirer une information exploitable dans le cadre des expertises environnementales du projet éolien de Dôme Haut-Saônois.

Inventaire bibliographique Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune - Annexes • Annexes 4 et 5 p.173-178 • Ajout de l’annexe 1 p.145

5/42 « Expliciter le système de cotation mis en œuvre pour évaluer les aspects chiroptère et avifaune des zones d’intérêt naturel. »

Dans le volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels, un niveau d’intérêt (0 à 5) a été attribué à chacun des zonages du patrimoine naturel présent au sein de l’aire d’étude éloignée pour deux groupes d’espèces : les oiseaux et les chiroptères.

Ce niveau d’intérêt est défini par l’expert en charge de la bibliographie, en fonction du nombre d’espèces recensées, de leur statut patrimonial et de protection, de leur présence en tant que nicheurs, migrateurs, utilisateurs de gîtes au sein du zonage considéré ; ces données étant issues de l’INPN et de la DREAL.

Ce niveau d’intérêt n’a qu’une valeur indicative ; il permet notamment de déterminer quels sont les zonages du patrimoine naturel présentant un enjeu potentiel par rapport à la faune volante, la plus impactée par les éoliennes et par exemple d’adapter les protocoles d’inventaire.

Inventaire bibliographique Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Patrimoine naturel répertorié – chapitre 3 p.12-18

METHODOLOGIE ET PROTOCOLES D’INVENTAIRE

a) FLORE-HABITATS

« Justifier le plan d’échantillonnage mis en œuvre, afin de démontrer la représentativité des inventaires floristiques/habitats mis en œuvre. »

« Fournir une description de la méthode appliquée pour la réalisation des relevés phytosociologiques dit « simplifiés. »

« Fournir une cartographie localisant avec précision les points de relevés phytosociologiques. »

Des précisions concernant le protocole d’inventaire pour les habitats naturels et le plan d’échantillonnage mis en œuvre ont été apportées dans la partie méthodologie du volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels. Une carte des relevés phytosociologiques a également été ajoutée.

Un tableau des résultats des relevés phytosociologiques a été ajouté en annexe du dossier d’expertises (annexe 2).

6/42 Méthodologie Flore/Habitats Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Méthodologies d’inventaire – chapitre 1 p.22-24 • Annexes – annexe 2 p.166

b) AVIFAUNE

« Réaliser des inventaires complémentaires afin de rechercher les rapaces nocturnes susceptibles de fréquenter le secteur d’étude. »

Des inventaires complémentaires ont été menés en faveur des rapaces nocturnes en 2018. La méthodologie a été complétée dans la partie méthodologie du volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels.

Méthodologie Avifaune Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Méthodologies d’inventaire – chapitre 2.2.1 p.26 ; 30

c) AUTRE FAUNE

« Pour chaque date d’inventaire et pour chaque groupe, les points effectivement inventoriés ainsi que le nom des observateurs doivent être spécifiés. De même, les durées, les heures de début et de fin d’inventaire doivent être précisées. »

Des précisions concernant le protocole d’inventaire pour l’autre faune ont été apportées dans la partie méthodologie du volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels.

Méthodologie Autre faune Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Méthodologies d’inventaire – chapitre 3 p.28-29

7/42 PRESENTATION DES RESULTATS

a) FLORE-HABITATS

« Fournir en annexe les relevés phytosociologiques, de chaque point d'inventaire, en précisant les coefficients d'abondance selon Braun Blanquet. »

Le tableau des relevés phytosociologiques a été ajouté en annexe 2 du volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels.

« Fournir la liste complète des espèces végétales recensées, indiquant leur nom scientifique et leur nom vernaculaire, leur statut de protection et leur état de conservation au regard des listes rouges (régionale, nationale et/ou européennes). »

La liste des espèces végétales recensées figure déjà en annexe 1 du volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels (version Janvier 2017). NB : Dans la nouvelle version du rapport de janvier 2019, cette annexe devient l’annexe 3.

Le statut de protection nationale a été ajouté au tableau d’inventaire (comme indiqué dans le rapport d’expertise, aucune flore protégée n’a été recensée sur le site).

Présentation résultats Flore-Habitats Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Annexes : Annexe 2 (relevé phytosociologique) p.166 • Annexes : Annexe 3 (liste flore inventoriée et statut de p.169 protection nationale)

AUTRES MODIFICATIONS HORS COMPLEMENT : En dehors des demandes de complément du service biodiversité de la DREAL, des erreurs d’interprétation de résultats et d’analyse dans l’expertise flore/habitats ont été repérées puis corrigées par le prestataire Calidris. L’ensemble de l’expertise a été mise à jour dans ce sens, ainsi que l’étude d’impact.

Présentation résultats Flore-Habitats Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Etat initial – 1.2. Résultats des inventaires p.31-35 • Etat initial – 1.3. Synthèse de la flore et des habitats p.36-37 • Etat initial – 1.4 Synthèse des enjeux p.38-39 • Analyse de la sensibilité de la flore et des habitats – 3.1 p.121

8/42 • Evaluation des impacts sur la flore – 2. p.135 IV. Aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement – scénario de Etude d’impact référence • 3.2 Flore et Habitats p.80-84 V. Analyse des incidences du projet sur l’environnement

• 2.2 Impacts sur la flore et les habitats p.170-172 VIII. Incidences sur les populations d’espèces protégées et leurs habitats p.260-261 X.3.3 Justification du projet - habitats p.297

b) AVIFAUNE

« Fournir des cartographies permettant une localisation précise des éventuels lieux d’hivernage, de haltes migratoires et de nidification ainsi que les espèces hivernantes et nicheuses, en particulier les espèces protégées et les espèces sensibles à l’éolien. »

Nidification :

Chaque espèce d’oiseau patrimonial et/ou communautaire a été analysée de façon détaillée et des cartes de la localisation des observations ou des secteurs/habitats favorables à chaque espèce ont été réalisées lorsque cela était possible (pages 60 à 81 du volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels).

L’étude d’impact p.89 localise l’ensemble des observations des espèces communautaires sur une carte.

Hivernage :

Comme l’indique déjà le rapport d’expertise p.58, aucun rassemblement vespéral n’a été observé. En effet, composé majoritairement de boisement homogène, « le site ne parait pas très favorable à l’accueil de l’avifaune hivernante ».

De plus, « les prospections menées en dehors de la zone d’étude, consacrées à la recherche de dortoirs de Busard Saint-Martin notamment, dans les parcelles de coupe, n’ont pas permis de relever leur présence. »

Aucun lieu d’hivernage n’a donc été observé.

Migration :

Aucune halte migratoire au sens de zones de rassemblement importantes de par les effectifs ou la fréquence d'occupation par des oiseaux migrateurs n'a été observée. Seuls des oiseaux réalisant un "stop" au cours de leur migration afin de reconstituer toute ou partie de leurs réserves énergétiques ont été observés. Ces stationnements sont temporaires et aléatoire. Le contexte d’habitat majoritairement composé de boisements n’est guère favorable aux zones de haltes migratoires.

Aucun lieu important de halte migratoire n’a donc été observé.

De ce fait il n'y aucune signification biologique à figurer la localisation des observations de ces oiseaux.

9/42 « Analyser les hauteurs de vols en fonction des différentes conditions (météorologiques, périodes de la journée). »

Un paragraphe répondant à la demande a été ajouté dans le volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels.

« Compléter l’analyse des inventaires avec les résultats des inventaires complémentaires (rapaces nocturnes). »

Un paragraphe concernant les résultats des prospections nocturnes a été ajouté dans le volet faune (hors chiroptères) / flore / milieux naturels et l’étude d’impact.

Présentation résultats Avifaune Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Etat initial : chapitre 2.2.3 (Prospections nocturnes) p.45 • Etat initial : chapitre 2.3 (migration prénuptiale) p.48-49 • Etat initial : chapitre 2.4 (migration postnuptiale) p.50-56 • Etat initial : chapitre 2.5 (hauteur de vols) p.56 • Etat initial : chapitre 2.7 (hivernage) p.58-59 • Etat initial : chapitre 2.8 (enjeux ornithologiques) p.60-81 IV. Aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement – scénario de Etude d’impact référence • 3.3.3 Nidification p.88

AUTRES MODIFICATIONS HORS COMPLEMENT : Une mise à jour de la nouvelle liste rouge régionale de Franche-Comté a été réalisée dans le volet avifaune, une nouvelle liste ayant été publiée début 2018. Deux nouvelles espèces patrimoniales sont ainsi apparues : le Loriot d’Europe et le Pipit des arbres. Ces deux nouvelles espèces ont été traitées en tant qu’espèces patrimoniales et les modifications appropriées ont été réalisées dans l’ensemble du volet avifaune.

Présentation résultats Avifaune Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune • Etat initial – 2.2.4 Avifaune nicheuse patrimoniale p.46-47 • Etat initial – 2.8.1 Présentation des espèces patrimoniales p.80-81 • Etat initial – 2.8.2 Synthèse des enjeux liés à l’avifaune p.82 • Analyse de la sensibilité – 2.20 et 2.21 p.119-120 • Evaluation des impacts sur l’avifaune – 1. p.129-134 • Evaluation des impacts – 5. Synthèse p.139 • Annexe 5 – Bibliographie LPO Franche-Comté p.177-178

10/42 • Annexe 6 – Liste et statuts des espèces d’oiseaux observées p.179-182 Etude d’impact IV. Aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement – scénario de référence • 3.3.3 Nidification p.89-90 V. Analyse des incidences du projet sur l’environnement • 2.3.3 Impacts sur l’avifaune reproductrice p.174-175 VIII. Incidences sur les populations d’espèces protégées et leurs habitats p.257-261 X.3.3 Justification du projet – avifaune p.297

c) CHIROPTERES

« Préciser les horaires de passage auxquels ont été observés la Grande Noctule, la Noctule de Leisler et la Noctule commune afin de confirmer ou non la présence de gîtes de reproduction pour ces espèces à proximité du site d’études. »

Prospection au sol (transect et points d’écoute)

Concernant les transects, deux contacts de Noctule de Leisler ont été recensés le 8 mai 2016 (cf. p.16 de l’étude chiroptérologique). Les horaires suivants ont été ajoutés au rapport d’expertise : 22h45 et 23h26.

Concernant les points d’écoute, les horaires des contacts sont déjà précisés dans chaque tableau de résultats de l’expertise chiroptérologique (tableaux n°3, n°4, n°5, n°6, n°7 respectivement p.17, 19, 20, 22, 23).

Rappel des résultats d’acticité des noctules au sol (cf. p.98 de l’étude d’impact environnemental) : • Noctule de Leisler : 0,08 cts/h (points d’écoute active) – 0,03 ct/h (point d’écoute continu) • Noctule commune : 0 contact (points d’écoute active) – 0,0001 ct/h (point d’écoute continu) • Grande noctule : 0 contact (points d’écoute active) – 0,0002 ct/h (point d’écoute continu)

Prospection en canopée et sur mat de mesure

Des tableaux précisant les horaires des Noctules contactés sur les différents points d’écoute ont été ajoutés en annexe du volet d’expertise chiroptérologique.

Rappel des résultats d’acticité des noctules en canopée (cf. p.104 de l’étude d’impact environnemental) :

• Noctule de Leisler : 0,06 ct/h • Noctule commune : 0,0004 ct/h • Grande noctule : 0,0003 ct/h • Noctules indéterminées : 0,001 ct/h • Serotules (indifférenciation entre les sérotines et les noctules) : 0,2 ct/h

11/42 Rappel des résultats d’acticité des noctules en altitude sur mat de mesure (cf. p.106 de l’étude d’impact environnemental) : • Noctule de Leisler : 0,04 cts/h (points < médiane) - 0,05 ct/h (point > médiane) • Noctule commune : 0,001 cts/h (points < médiane) - 0,003 cts/h (points > médiane) • Grande noctule : 0,0002 cts/h (points < médiane) - 0,0001 cts/h (points > médiane) • Noctule indéterminée : 0 contact (points < médiane) – 0,001 ct/h (points > médiane) • Serotules (indifférenciation entre les sérotines et les noctules) : 0,6 cts/h (points < médiane) - 0,3 ct/h (point > médiane)

Interrogé par mail, l’expert Frédéric FEVE affirme que « les données horaires ne permettent pas de préciser la présence ou non de gîtes de reproduction, d’autant par exemple, que des contacts en mai peuvent se traduire par des individus reproducteurs mais aussi des individus en migration. Les seules méthodes pour déterminer la présence ou non de gîte de reproduction seraient soit de réaliser de la capture au filet, soit de réaliser du suivi par du marquage ou de la télémétrie ».

De plus, compte tenu de la très faible activité des Noctules sur le site d’étude, la présence de gîtes pour ces espèces sur le site d’étude parait peu probable.

A noter : dans l’étude d’impact environnemental, p.237, nous proposons une mesure de protection des arbres à cavités sur les zones d’emprise des travaux : « l’ensemble des éoliennes est positionné dans une forêt de feuillus dans un état de conservation favorable à l’accueil de gîtes pour les chiroptères. Les aires de grutage sont localisées au sein de périmètres maximaux préalablement définis. Ces aires, de 50 ares par éolienne, ont fait l’objet d’un diagnostic par des agents de l’ONF de manière à guider les ajustements concernant les délimitations définitives des aires de grutage.

Cette expertise a mis en évidence cinq arbres à cavité (dont un mort avec cavité et un dont la cavité se trouve à son pied), un arbre mort et un arbre cassé. Les aires définitives seront adaptées dans la mesure du possible pour éviter d’abattre les arbres portant des cavités propices aux chiroptères. En cas d’impossibilité, le déboisement, s’il concerne des arbres à cavité, sera réalisée en présence d’un écologue entre le 15 novembre et fin février. Une mesure de création de réseaux d’arbres sénescents sera également mise en place pour proposer d’autres sites de gites favorables aux chiroptères (cf. 4.4 Mesures réglementaires). »

Présentation résultats Chiroptères Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 2 : Expertise chiroptérologique

• Chapitre 6.3.1 : Périodes de migration printemps le 8 mai 2016 p.16 • Annexes : Tableaux des horaires des Noctules p.67-101

12/42 d) AUTRE FAUNE

« Fournir une ou plusieurs cartographies descriptives des habitats d’espèces présentes, en illustrant l’intérêt des milieux pour les espèces rares, menacées et/ou protégées (reproduction, alimentation, hivernage, déplacement). »

Ainsi que le montre la carte des habitats dans le volet flore/habitat (p.35), les habitats naturels sur la zone d’étude sont constitués d’habitat forestiers (hêtraie, plantation de conifères et jeunes peuplement forestiers). Par conséquent l’environnement de la ZIP est assez homogène. Il n’y a ainsi pas de signification biologique à cartographier les habitats d’espèce présents. L’Ecureuil roux est par exemple tout aussi bien associé aux hêtraies qu’aux zones de conifères. Pour ce qui concerne les papillons de jour, leur présence est intimement liée au cycle d’exploitation forestière. Par conséquent, leur localisation et la localisation des habitats d’espèce est très variable. La représentation des habitats d’espèce dans cet environnement soumis à une forte pression anthropique offrirait une vision erronée des enjeux.

En outre, aucun habitat spécifique tel que tourbière, mare forestière … qui présenterait un intérêt en tant qu’habitat et habitat d’espèce n’a été identifié sur la zone d’étude, par conséquent il est pris le parti de localiser les enjeux globalement pour l’autre faune.

« Décrire les habitats d’espèces et l’intérêt fonctionnel de l’aire d’étude immédiate pour chaque groupe biologique. »

Le chapitre « Etat initial 3. Autre faune » du Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune a été complété pour chacun des groupes concernés.

Présentation résultats Autre faune Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune

• Etat initial : chapitre 3.1 Mammifères hors chiroptères p.84 • Etat initial : chapitre 3.2 Reptiles et amphibiens p.84-86 • Etat initial : chapitre 3.3 Insectes p.88-87 IV. Aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement – scénario de Etude d’impact référence • 3.5 Autre faune p.109-110

e) EVALUATION DES ENJEUX ET DES IMPACTS

« Compléter l’analyse des effets cumulés afin de prendre en considération tous les autres projets existants ou approuvés, tous les projets ayant fait l’objet d’une étude d’incidence environnementale au titre de l’article R181- 14 du code de l’environnement et d’une enquête publique ainsi que tous les projets ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale. »

13/42 Le décret n° 2011‐2019 du 19 décembre 2011 sur l’étude d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements impose une analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus. Ces « projets connus » sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact : • Ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R.214‐6 du Code de l’Environnement et d’une enquête publique ; • Ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du Code de l’Environnement et pour lesquels un avis de l’Autorité Environnementale a été rendu public. Les projets non pris en compte sont : • Les projets dont l’arrêté, au titre des articles R.214‐6 et R.214‐31 du Code de l’Environnement, mentionne un délai devenu caduc ; • Les projets dont la décision d’autorisation, d’exécution ou d’approbation est devenue caduque ; • Les projets dont l’enquête publique n’est plus valable ; • Les projets officiellement abandonnés par le Maître d’Ouvrage ou le pétitionnaire. De plus, un projet n’est plus considéré comme tel dès le commencement des travaux de réalisation.

En complément, le guide de l’étude d’impact environnemental pour les projets éoliens terrestres (décembre 2016, p.25) précise les périmètres adaptés pour la sélection des projets à prendre en compte dans les effets cumulés. Type d’aire d’étude Type de projets connus Aire d’étude immédiate Tous les projets soumis à une étude d’impact et connus (au sens du R. 122-5 Aire d’étude rapprochée du code de l’environnement) Aire d’étude éloignée Selon la thématique étudiée : Ayant des impacts paysagers potentiels et/ou impacts sur le patrimoine (y compris le patrimoine mondial) Ayant des impacts potentiels sur la faune volante Les très grands aménagements et très grandes infrastructures

Ainsi, au moment du dépôt du premier dossier de demande d’autorisation environnementale en septembre 2017, aucun projet connu (au sens du décret n°2011-2019 du 19 décembre 2011 et selon les recommandations du guide de l’étude d’impact) n'a été recensé dans un rayon de 15 km autour du projet.

Fin décembre 2018, un seul projet connu ou existant, au sens du décret n° 2011 2019 du 19 décembre 2011 et selon les recommandations du guide de l’étude d’impact, a été inventorié au sein de l’aire d’étude éloignée. Il s’agit du projet d’Aménagement Foncier Agricole et Forestier (AFAF) de la commune de dont l’avis de l’autorité environnementale a été publié le 3 juillet 2018. La commune se situe dans le périmètre rapproché du projet.

Ainsi, le chapitre de l’étude d’impact environnemental sur les effets cumulés du projet avec les autres projets connus a été complété en prenant en compte ce projet d’AFAF du Lomont.

Evaluation des enjeux et des impacts Pièce Chapitre Page Chapitre V.7 – Analyse des impacts cumulés du projet avec les autres Etude d’impact p.221-225 projets connus

14/42 f) ANALYSE DES VARIANTES

« Expliciter le système de cotation mis en œuvre dans l’étude CALIDRIS pour l’évaluation des variantes et justifier les niveaux de cotation retenus. »

Les notes utilisées sont des notes relatives qui permettent de hiérarchiser une variante par rapport à une autre. Cette notation n’ayant pas pour objet un classement des variantes dans un référentiel « universel » celle-ci relève du dire d’expert sur la base des enjeux identifiés pour chaque groupe taxonomique.

Ce paragraphe a été ajouté dans le volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune de Calidris.

Analyse des variantes Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 1 : Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune • Chapitre Analyse des impacts – 2. Comparaison des deux p.127 variantes

« Approfondir l’analyse des variantes sur l’aspect « contraintes écologiques » par une analyse comparative détaillée des impacts associés à chaque variante et des mesures Eviter-Réduire-Compenser associées. »

Le chapitre « X.2.4 Comparaison des variantes » a été complété dans l’étude d’impact environnemental.

Analyse des variantes Pièce Chapitre Page Etude d’impact Chapitre X.2.4 Comparaison des variantes p.279-281 et 293-294

DEMARCHE EVITER-REDUIRE-COMPENSER (ERC)

« Décrire de manière détaillée la méthode de détermination des modalités de bridage ainsi que les hypothèses retenues (manque de précisions). »

Les modalités de bridage ont été précisées dans le chapitre « VII.4.2.5 Mesures de réduction en faveur des chiroptères » de l’étude d’impact environnemental.

Démarche ERC Pièce Chapitre Page Etude d’impact Chapitre VII.4.2.5 Mesures de réduction en faveur des chiroptères p.238-240

15/42 « Argumenter et démontrer sur la base d’une analyse objective des enjeux et des impacts et de la mise en œuvre de mesures d’évitement, de réduction et de compensation adaptées, que les impacts résiduels du projet ne sont pas de nature à nécessiter une procédure de dérogation aux mesures de protection strictes de certaines espèces, en particulier compte tenu notamment des défrichements réalisés et de l’incidence des travaux correspondants. »

L’ensemble de l’expertise naturaliste et de la partie biodiversité de l’EIE ont démontré via la bibliographie, la réalisation d’inventaires sur et à proximité de de la zone de projet, l’analyse des enjeux et des impacts, et la proposition de mesures d’évitement, de réduction et de compensation, que les impacts résiduels attendus ne sont pas de nature à nécessiter une dérogation aux mesures de protection strictes des espèces protégées.

C’est ainsi que le dernier paragraphe de la conclusion de l’expertise naturaliste indique (p.143) :

« Des mesures de réduction d’impact en phase travaux et en phase exploitation sont proposées afin d’assurer la meilleure intégration environnementale du projet et la maîtrise des impacts anticipés. Dans ces conditions, le projet de parc éolien présente un risque environnemental maitrisé, respectueux des prescriptions réglementaires liées au code de l’environnement (article L-411.1). Ainsi, selon la doctrine d’application de la réglementation relative aux espèces protégées (ministère de l’Écologie, 2014) en l’absence d’effet susceptible de remettre en cause le maintien ou le bon état de conservation des populations locales d’espèces, il n’y pas de nécessité à solliciter l’octroi d’une dérogation au titre de l’article L-411.2 du code de l’environnement. »

Un tableau présenté au chapitre « VIII - Incidences sur les populations d’espèces protégées et leurs habitats » de l’EIE, p. 260 à 261, résume l’ensemble de la démarche, en présentant pour chaque thème (flore et habitats, avifaune, chiroptères et autre faune) :

• Les caractéristiques du site vis-à-vis des espèces protégées et les enjeux, • La phase du projet concernée (travaux/exploitation), • Les impacts potentiels de l’éolien sur les espèces protégées avant l’application de mesure, • Les mesures d’évitement mises en place lors de la conception du schéma d’implantation, • Le niveau d’impact potentiel à l’issue de la prise en compte des mesures d’évitement des secteurs les plus favorables dans le schéma d’implantation des éoliennes, • Les mesures d’évitement et de réduction mises en place, • Le niveau de l’impact résiduel du projet après mise en place des mesures d’évitement et de réduction.

Ce chapitre présente ainsi la même conclusion que l’expertise naturaliste : « La mise en place des mesures d’évitement et de réduction a permis de passer d’un niveau potentiellement fort/moyen/faible à un niveau non significatif des impacts potentiels du projet sur les espèces protégées et leurs habitats. Le projet ne sera donc pas de nature à remettre en cause le bon accomplissement des cycles biologiques des populations d’espèces protégées considérées sur le site concerné. Aucune mesure de compensation supplémentaire n’est nécessaire et par conséquent aucune demande de dérogation des espèces protégées n’est à produire. »

NOTA BENE : Des modifications ont été apportées dans ce tableau suite à la mise à jour des expertises botanique et avifaunistique.

16/42 Démarche ERC – dérogation espèces protégées Pièce Chapitre Page VIII – Incidences sur les populations d’espèces protégées et leurs Etude d’impact p. 257-261 habitats Annexes Annexe 1 - Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre faune • Conclusion p. 261

II. AVIS DRAC

DEFINITION DES AIRES D’ETUDE

« Le dossier présente un cercle de 15 km défini à partir du centre de la zone de projet. Cette approche omet des lieux à forte valeur patrimoniale tels que le château d’ ou la ville de Montbéliard. […] Le porteur de projet est invité à réétudier le périmètre des aires d’étude, à reprendre la justification de ce périmètre conformément aux indications du guide, ainsi qu’à remettre à jour l’ensemble des documents (état initial, identification des enjeux patrimoniaux et paysagers, justification du choix des photomontages, etc). »

Le périmètre d’aire d’étude éloignée de 15km a été présenté en réunion de pré cadrage du 14 mars 2016 et n’a fait l’objet d’aucune remarque particulière si l’on se réfère au compte-rendu du 22 mars 2016. Depuis, la mise à jour à jour du guide relatif à l’élaboration des études d’impact des projets de parcs éoliens terrestres datant de décembre 2016 a en effet introduit la possibilité d’adapter le périmètre en fonction des enjeux identifiés. C’est notamment dans cet esprit qu’un point de vue extérieur au périmètre d’étude de 15 km autour de la chapelle de (le Salbert) a été pris en compte dans l’analyse du complément du volet paysager consacré au bien Unesco.

L’analyse du patrimoine a été complétée pour le château d’Oricourt ou la ville de Montbéliard. Cette analyse se trouve en annexe du volet paysager.

Monuments historiques et sites Pièce Chapitre Page Volet paysager E. Annexe 2 p. 206

17/42 CLASSIFICATION DES MONUMENTS HISTORIQUES

« La méthodologie de classification mise en place par le demandeur […], par niveau d’intérêt patrimonial, ainsi que l’analyse qui en est faite, ne sont validées ni par l’ABF, ni par le Conservatoire régional des monuments historiques de la DRAC BFC. […] Le porteur de projet est invité à revoir le volet « patrimoines protégés /monuments historiques » sans définir un niveau d’intérêt patrimonial. »

Le guide relatif à l'élaboration des études d'impacts des projets de parcs éolien terrestres (Décembre 2016) précise bien que les enjeux doivent être hiérarchisés (page 62) :

« L’étude paysagère se base également sur des observations de terrain, la synthèse, le tri et la hiérarchisation des données adaptées à la nature du projet. »

Ce même guide indique page 30 :

« Cette étude du paysage et du patrimoine a pour objectifs principaux de recenser et hiérarchiser les valeurs portées aux paysages et les sensibilités patrimoniales et paysagères induites vis-à-vis de l’éolien. »

Le recensement des MH inscrits / classés ne permet pas une analyse des enjeux par rapport à la nature du projet car ils n’ont pas été classé et inscrit dans cet objectif. C’est la raison pour laquelle le porteur du projet, en l’absence d’une méthode de hiérarchisation partagée ni à l’échelle nationale ni à l’échelle régionale, hormis la distinction classé/inscrit, propose de s’inspirer du document « Outils d’aide à la cohérence patrimoniale et paysagère de l’éolien en Côte d’Or » DIREN Bourgogne – 2009. Ce document met en relation le niveau d’intérêt patrimonial du monument et son périmètre d’analyse associé.

Ainsi, le porteur de projet s’est inspiré de cette méthodologie sur de nombreux projets qui ont permis une approche proportionnée de l’analyse des enjeux patrimoniaux sur les aires d’étude éloignées au regard de la problématique éolienne.

Nous proposons de maintenir cette approche de hiérarchisation propre à la problématique éolienne sans néanmoins faire référence à des niveaux d’intérêts patrimoniaux. Des corrections ont été apportées dans ce sens au chapitre B.II.1 Monuments historiques et sites.

Cependant, à sa demande, la DRAC pourra trouver une annexe (n°1) au Volet Paysager justifiant de l’impact du projet sur chaque élément protégé inclus dans l’aire d’étude éloignée.

Monuments historiques et sites Pièce Chapitre Page Volet paysager B.II.1 Monuments historiques et sites p. 19 à 32 E. Annexe 1 p. 188 à 205 Etude d’impact IV.5.1 Etat initial du patrimoine architectural et historique p.134-136

18/42 PRISE EN COMPTE DE L’ETUDE D’AIRE D’INFLUENCE PAYSAGERE (AIP) DE LA CHAPELLE NOTRE-DAME-DU-HAUT

« L’aire d’influence paysagère est un périmètre à prendre en compte qui va au-delà de la zone tampon Unesco du bien. Les services de l’état ont engagé une étude pour définir l’aire d’influence paysagère du site de la Chapelle, vise à : • protéger les qualités paysagères du territoire avoisinant le site de la chapelle, qui constitue un pôle d’attraction touristique de premier ordre pour toute la grande région, • permettre au territoire local de tendre vers un développement harmonieux, grâce à la coordination des politiques patrimoniales, paysagères et énergétiques actuelles. Cette étude, lancée en septembre 2017 pour une durée prévisionnelle d’un an environ, sera un support pour motiver l’acceptation totale, partielle ou le refus des projets de parcs éoliens, au regard de l’inscription au patrimoine mondial du site de la Chapelle. »

a) INTRODUCTION

La première mention à une telle étude avait émergé lors de la réunion de pré-cadrage du projet éolien du Dôme Haut-Saônois qui s’était tenue le 22 mars 2016 en Sous-Préfecture de Lure (voir CR en annexe). La DREAL avait suggéré de s’appuyer sur la méthodologie de l’étude AIP, initiée sur le site de Vézelay pour évaluer l’impact du projet éolien sur la Chapelle Notre-Dame-du-Haut.

Cette idée a été de nouveau évoquée par la DREAL et la DRAC lors de la seconde Commission Locale de Concertation et de Suivi (CLCS) du projet éolien du Dôme Haut-Saônois qui s’était tenue à la Sous-Préfecture de Lure le 16 novembre 2016. Entre-temps, le site de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut avait été inscrit, en juillet 2016, au patrimoine mondial comme l’un des 17 sites composant le Bien en série transnational de l’Œuvre Architecturale de .

Sur la base d’une description de la méthodologie de l’étude AIP de Vézelay transmise par la DREAL, Opale a confié en décembre 2016, à un cabinet indépendant de paysagistes, une étude paysagère et patrimoniale spécifique à la Chapelle Notre-Dame-du-Haut. Nous avons transmis les premiers éléments de cette étude à la DREAL en avril 2017 sans qu’aucun retour ne nous soit fait. Nous avons de nouveau présenté des résultats plus détaillés de cette étude spécifique lors de la troisième CLCS le 13 juillet 2017 où nous avons appris que l’Etat allait officiellement lancer une consultation pour réaliser une étude AIP pour le site de la Chapelle Notre- Dame-du-Haut.

Toujours sans aucun retour de la DREAL et de la DRAC, nous avons déposé le 29 septembre 2017, deux demandes d’autorisation environnementale relatives au projet du Parc éolien du Dôme Haut-Saônois (parties Ouest et Est).

Le 9 janvier 2018, La DREAL nous a répondu, par courrier, que nous avions jusqu’à janvier 2019 pour fournir les compléments demandés, notamment au niveau paysager, et prendre en compte l’étude AIP du site de la Chapelle engagée par les Services de l’Etat.

19/42 Ce n’est qu’en octobre 2018 que nous pris connaissance des premiers résultats de cette étude 11 mois après son lancement (novembre 2017) et 9 mois après le courrier de demande de complément. Entre novembre 2017 et octobre 2018, nous n’avons eu aucune information sur le cahier des charges précis de l’étude et son état d’avancement.

Force a été de constater en première lecture que ce document intermédiaire (2 parties sur 3 validées) ne prenait absolument pas en compte les éléments de l’étude paysagère et patrimoniale spécifique à la Chapelle que nous avions déjà transmis à deux reprises à la DREAL.

b) UNE ETUDE AIP EN CONTRADICTION AVEC LE GUIDE DE L’ICOMOS ET LE COMITE DU PATRIMOINE MONDIAL

L’objectif clairement affiché de l’étude AIP de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut est de « viser à concilier les objectifs de préservation de la VUE de ce bien inscrit avec les objectifs de développement éolien (p.6 de l’étude AIP) ». On est dans un objectif similaire à celui d’une Etude d’Impact sur le Patrimoine (EIP) qui vise à vérifier la compatibilité d’un projet avec la Valeur Universelle Exceptionnelle (V.U.E.) d’un Bien. L’étude AIP de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut doit donc être considérée explicitement comme une EIP dans la mesure où elle vise à évaluer l’impact potentiel de tous projets éoliens sur la V.U.E. du Bien puis de vérifier leur compatibilité avec la préservation et l’intégrité de la V.U.E. du Bien.

Sur la base de ce constat, nous nous sommes aperçus que cette étude AIP n’était pas conforme au Guide de l’ICOMOS et allait à l’encontre des prescriptions du Comité du Patrimoine Mondial de l’Unesco.

En effet, la 42ème session du comité du patrimoine mondial de l’Unesco qui s’est tenue du 24 juin au 4 juillet 2018 à Manama (Bahreïn) a permis de clarifier de manière explicite à quelle échelle devaient être considérés, dans le cadre d’une EIP, les impacts sur la V.U.E. d’un bien constitué de plusieurs sites comme c’est le cas pour l’œuvre architecturale de Le Corbusier.

Dans sa décision 42.COM 7B.18 qui concerne le Bien de l’œuvre architecturale de Le Corbusier, le comité précise :

« Notant que, bien que des évaluations d'impact des propositions individuelles soient menées au niveau des éléments constitutifs du site, les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) ne sont pas utilisées conformément au guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, car l’évaluation des impacts se limite aux éléments constitutifs du site et ne porte pas sur l’ensemble de la série, encourage les États parties à renforcer leur approche des évaluations d'impact en utilisant les EIP et en veillant à ce que les impacts soient considérés sous l’angle de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de la série dans son ensemble. »

En d’autres termes, une EIP ne portant que sur un seul bien constitutif de la série (comme c’est le cas avec la Chapelle Notre-Dame-du-Haut) n’est pas conforme au Guide de l’ICOMOS et va à l’encontre des prescriptions du Comité du Patrimoine Mondial.

Au regard de ces éléments indiscutables qui sont postérieurs au lancement de l’étude AIP de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut, cette dernière dont l’objectif est de s’assurer qu’un projet éolien ne portera pas atteinte et sera compatible avec la V.U.E. du Bien (à savoir l’œuvre Architecturale de Le Corbusier) ne peut être considérée comme recevable. Elle ne s’intéresse qu’à l’impact d’un parc éolien sur un site constitutif du

20/42 Bien (la Chapelle Notre-Dame-du-Haut) et non pas sur l’ensemble de la série (17 monuments) qui constitue le Bien.

A contrario, l’AIP de Vézelay, également comparable à une EIP dans son objectif, est cohérente avec les prescriptions du comité du patrimoine Mondial sur le sujet dans la mesure où la Basilique et la colline de Vézelay constituent un seul et unique Bien.

c) LA CHAPELLE NOTRE-DAME-DU-HAUT : UNE CONTRIBUTION A LA V.U.E. DE L’ŒUVRE ARCHITECTURALE DE LE CORBUSIER SANS LIEN EXPLICITE AVEC LE PAYSAGE

L’Œuvre Architecturale de Le Corbusier a été inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco selon trois critères :

- Critère (i) ; représenter un chef d’œuvre du génie créateur humain - Critère (ii) : témoigner d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages - Critère (vi) : être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle (le Comité considère que ce critère doit préférablement être utilisé en conjonction avec d'autres critères)

La contribution de la Chapelle de Notre-Dame-du-Haut à la V.U.E. du Bien de l’Œuvre Architecturale de Le Corbusier est disponible en page 78 du rapport de la conférence permanente « State of Conservation Reports » de novembre 2017. Elle précise les éléments suivants pour la Chapelle Notre-Dame-du-Haut :

- Contribution principale : icône de l’architecture sacrée chrétienne en lien avec le critère (ii) - Attribut secondaire : module d’architecture-sculpture en lien avec le critère (vi) - Autre Attribut : couverture légère à double coque en béton en lien avec le critère (vi)

En aucun cas il n’est mentionné dans le dossier d’inscription ou dans tout autre document officiel émanant de l’Unesco que la contribution de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à la V.U.E. du Bien de l’Œuvre de le Corbusier a un lien avec le paysage en général et le grand paysage en particulier. La DREAL et la DRAC avaient d’ailleurs confirmé, lors du deuxième CLCS le 16 novembre 2016 (CR en annexe), cette absence de lien explicite entre le paysage et l’inscription de la Chapelle à l’Unesco.

La taille de la zone tampon du site de la Chapelle limitée à 240 hectares contre plus de 18 000 hectares pour la Basilique et la colline de Vézelay ne fait que confirmer l’absence de lien direct entre le paysage et la V.U.E. du site.

Par ailleurs, les éléments d’analyse ou les conclusions de l’étude AIP ne peuvent en aucun cas venir se substituer ou contrebalancer les décisions du Comité Mondial du Patrimoine pour modifier, qui plus est après l’inscription au patrimoine Mondial, la contribution de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à la V.U.E. du Bien de l’Œuvre Architecturale de Le Corbusier.

21/42 d) UNE ETUDE AIP DE LA CHAPELLE NOTRE-DAME-DU-HAUT TRES DIFFERENTE DE L’ETUDE AIP DE VEZELAY

Premier constat : il a fallu 136 pages dans l’étude AIP de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut contre 12 pages dans l’AIP du site de Vézelay pour traduire la V.U.E. du Bien et son lien avec le paysage. Cela illustre la différence entre l’évidence et l’acharnement. L’étude AIP de la Chapelle semble être téléguidée pour condamner, coûte que coûte, le parc éolien du Dôme Haut-Saônois en dépit du bon sens et au risque de devenir par moment totalement absconse comme le tableau de synthèse de la page 138.

Second constat : nous avons, d’un côté, le site de Vézelay qui avec plus d’un million de visiteurs par an en 2018 est la première destination touristique de Bourgogne-Franche-Comté (voir en annexe l’édition 2018 des chiffres clés du tourisme en BFC), de l’autre côté, la Chapelle Notre-Dame-du-Haut, 29ème site touristique de BFC en 2018 et second site touristique de Haute-Saône (derrière la Cristallerie de Passavant-la-Rochère) avec 70 000 visiteurs par an. Ce sont deux sites incomparables en termes de reconnaissance sociale et d’attractivité touristique.

Troisième constat : l’étude AIP de Vézelay s’est faite sur un périmètre de 25 à 30 km maximum autour du site. L’étude AIP de la Chapelle a été réalisée sur un périmètre de 40 km autour du site malgré l’absence de critère d’intérêt paysager. Cela n’a aucun sens quand on sait que la Chapelle et son architecture ne sont plus perceptibles à l’œil nu à partir de 15-20 km.

e) CONCLUSION

Pour l’ensemble des raisons détaillées ci-dessus, nous considérons que :

- L’étude AIP de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut n’est pas recevable car elle va à l’encontre du guide de l’Icomos et des décisions de juillet 2018 du comité Mondial du Patrimoine pour évaluer les impacts sur la V.U.E. de l’ensemble du Bien de l’Œuvre Architecturale de Le Corbusier. - Il n’existe aucun élément dans un document officiel de l’Unesco permettant d’établir que la contribution de la Chapelle de Notre-Dame-du-Haut à la V.U.E du Bien de l’Œuvre de le Corbusier a un lien explicite avec le paysage.

Nous regrettons également que l’étude AIP n’ait absolument pas tenu compte, d’une part, des éléments transmis à deux reprises par Opale sur son étude paysagère et patrimoniale spécifique à la Chapelle Notre- Dame-du-Haut et, d’autre part, des possibilités de développement de parc éolien autour du site de la Chapelle comme cela était explicitement mentionné dans l’objectif de l’étude l’AIP (p.6).

En effet, les zones potentielles pouvant accueillir des projets éoliens sont extrêmement limitées autour du site de la Chapelle pour d’autres raisons techniques (aviation, raccordement, vent, habitations…), patrimoniales ou environnementales. De plus, cette étude aurait également pu être menée dans un objectif d’analyse des impacts d’autres types d’infrastructures que les éoliennes, d’autant plus que selon les différents documents Unesco analysant l’état de conservation du bien les facteurs affectant le bien identifiés en 2016 et 2018 ne concernent absolument pas les parcs ou projet de parcs éoliens.

22/42 Même si le fondement et l’objectivité de l’étude AIP restent très contestables, nous avons traité en détail l’impact paysager potentiel du parc éolien sur le site de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut dans le cadre d’une étude paysagère et patrimoniale spécifique que nous avons complétée en réponse à certaines demandes de la DREAL datant de Janvier 2018.

EVALUATION DES ENJEUX SPECIFIQUES LIES AU PATRIMOINE MONDIAL

« L’œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne », a été inscrite sur la liste du Patrimoine mondial le 17 juillet 2016 en tant que Bien culturel. Cette série comprend 17 sites au total, appartenant à 11 pays, se situant sur quatre continents et couvrant des réalisations étalées sur une période d’un demi-siècle, qui attestent de l’internationalisation de la pratique architecturale à l’échelle planétaire.

Pour Ronchamp, l’élément du bien inscrit au patrimoine mondial comprend plusieurs édifices : la chapelle, l’abri des pèlerins, la maison du chapelain, le campanile et le monument aux morts.

Par conséquent, l’étude d’impact sur le patrimoine mondial ne doit pas se limiter au bâtiment de la chapelle, mais prendre en compte l’ensemble des bâtiments identifiés lors de l’inscription au patrimoine mondial. »

Les bâtiments annexes, autres que la Chapelle, faisant partie du site inscrit à l’Unesco ont bien été pris en compte dans l’étude paysagère et patrimoniale spécifique à la Chapelle de Ronchamp : p.7 (§A.I.2), p.14 (§A.III.2.1), p.23-24 (§A.IV.3), p.35-37 (§A.V.3), p.40 (§A.V.4), p.44-45 (§A.VI.3), p.58-59 (§B.III.3), p.69 et suivantes des photomontages (§C.III.4), p.89-90 (§C.III.5.2.3).

Page 23 du volet paysager spécifique sur le site de la Chapelle de Ronchamp est écrit « Le premier périmètre de protection englobe l’ensemble des constructions édifiées par le Corbusier sur le site de la Chapelle ». La page suivante contient la délimitation cartographique de l’élément constitutif du bien contenant les différents édifices. Ces édifices sont aussi énumérés dans le préambule p.7 : « l’œuvre de le Corbusier sur le site de la colline de Bourlémont se compose en fait de la Chapelle elle-même, de la maison du gardien, de l’abri du pèlerin, des tables de béton, de la cave, et de la pyramide de la Paix ». Plus loin, page 40 : « Le site de la Chapelle Notre-Dame du Haut, la Chapelle elle-même ainsi que ces éléments connexes sont considérés comme un ensemble faisant œuvre. ».

A noter que le Campanile inscrit au patrimoine mondial est l’œuvre de Jean Prouvé. A contrario, le Monastère Sainte-Claire et la Porterie de Renzo Piano ne sont pas inscrits au patrimoine mondial.

Dans le tableau d’analyse des vus sortantes (p. 90), les autres bâtiments inscrits du site sont explicitement mentionnés dans la dernière colonne intitulée « Le projet éolien est-il vu en même temps qu’une autre partie bâtie du site inscrit UNESCO ? ».

Plusieurs photomontages des points de vue sortants ont été également réalisés depuis certains de ces bâtiments inscrits, pages 69 à 81.

Enfin, des références supplémentaires sur les autres édifices du site de la chapelle Notre-Dame-du-Haut ont été introduites (p.23, 24, 46, 48 et 88 du Volet Paysager spécifique).

23/42 Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page Volet paysager A.I.2 La Chapelle Notre-Dame du Haut p.7 A.III.2.1 Le classement au titre des Monuments Historiques p.14 A.IV.3 Effets liés à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial p.24 A.V.3 Interactions des vues immédiates et du paysage lointain p.35-37 A.V.4 Evolution des représentations 1900/2017 p.40 A.VI.3 Vues depuis les abords de la chapelle p.44-45 B.III.3 Comparaison des différents scénarii d'après photomontages p.58-59 C.III.4 Photomontages p.69-81 C.III.5.2.3 Interactions du projet éolien Dôme Haut-Saônois avec les p.89-90 attributs de la V.U.E – vues sortantes Volet paysager A.IV.3 Effets liés à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial p.23-24 A.VI.4 Synthèse de la sensibilité de la chapelle Notre-Dame du Haut p.46-48 C.III.5.2 Interactions du projet éolien Dôme Haut-Saônois avec les p.88 attributs de la V.U.E.

« Le porteur de projet est invité à revoir les tableaux d’analyse de l’impact visuel du projet en prenant en compte l’ensemble de ces bâtiments et en hiérarchisant les masques boisés, en particulier pour la définition des visibilités et covisibilités. Il est rappelé qu’un arbre isolé ne peut être considéré comme un masque visuel par rapport au projet éolien. »

Cette analyse est effectuée p.90 en ce qui concerne les vues sortantes dans les effets du projet : « La Chapelle ou un autre élément bâti du site est-il vu ? » ou « Le projet éolien est-il vu en même temps qu’une autre partie bâtie du site inscrit UNESCO ? ». De plus, l’ensemble de l’analyse dans le tableau distingue la végétation de premier plan et la végétation intermédiaire.

Comme indiqué en note de bas de page p.92 ; dans le tableau récapitulatif « La variation de la modification est liée à la présence de végétation de premier plan qui constitue actuellement le seul masque vers la zone de projet ». L’évaluation de l’impact a donc bien tenu compte de la possibilité de disparition des arbres isolés.

Le tableau de synthèse de l’état initial des vues entrantes et sortantes a été complété pour inclure une colonne « Autre élément du bien visible » p.46 et 48. Le tableau de synthèse des effets du projet au niveau des vues entrantes a également été complété en ce sens p.88.

Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page C.III.5.2.3 Interactions du projet éolien Dôme Haut-Saônois avec les Volet paysager p.90 attributs de la V.U.E – vues sortantes C.IV Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. du Bien p.92 inscrit au Patrimoine mondial Volet paysager A.VI.4 Synthèse de la sensibilité de la chapelle Notre-Dame du Haut p.46-48 C.III.5.2 Interactions du projet éolien Dôme Haut-Saônois avec les p.88 attributs de la V.U.E.

24/42 « Le dossier transmis par le porteur de projet mentionne que le lien avec le paysage est absent de la valeur universelle exceptionnelle pour le site de la chapelle. Bien que le terme « paysage » ne soit pas explicitement mentionné dans les attributs de la V.U.E., le paysage a été un élément déterminant dans la conception architecturale du projet par Le Corbusier, aussi bien à l’échelle de la colline de Bourlémont que du grand paysage. Il ne peut être fait abstraction de cette dimension dans le cadre de l’étude d’impact spécifique pour le bien inscrit au patrimoine mondial. »

Cette dimension a bien été prise en compte dans l’étude paysagère et patrimoniale spécifique qui rappelle à juste titre dans son préambule : « En l’absence d’étude de Champ préalable, cette étude, qui s’inspire des recommandations du guide de l’Icomos sur les études d’impact sur le Patrimoine, s’inscrit comme un élément de complément au volet paysager de l’étude d’impact du projet éolien du Dôme Haut-Saônois. Son objectif est avant tout d’explorer les liens, les interactions qu’entretiennent le site de la Chapelle Notre-Dame du Haut avec le paysage et de donner les éléments permettant d’apprécier la compatibilité du projet éolien « Dôme Haut- Saônois » avec l’ensemble de l’œuvre de Le Corbusier situé sur le site de la Chapelle Notre-Dame du Haut. ».

« En effet, l'objectif de cette partie de l'étude d'impact relative au patrimoine mondial est d’évaluer si un projet va porter atteinte, ou non, à la valeur universelle exceptionnelle (V.U.E.) des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial. L’étude doit tenir compte de l’ensemble des critères de définition de la V.U.E. (c’est-à- dire des critères retenus pour l’inscription, des attributs et de leur sensibilité, etc.), afin de préciser les impacts au regard de sa sensibilité au projet, et ce à l’échelle du bien lui-même, de sa zone tampon UNESCO et de son aire d’influence paysagère (AIP). »

L’analyse des critères et attributs donnés par les documents officiels et disponibles a bien été faite, p.18, 21 et 85-86, ainsi que leur perception et lien avec le paysage à l’échelle des périmètres de protection et du périmètre d’étude de 15 km du projet éolien, que ce soit concernant les vues entrantes ou sortantes, p.87 à 92.

Comme nous l’avons expliqué dans la partie précédente « Prise en compte de l’Etude sur l’aire d’influence paysagère de la Chapelle de Ronchamp » et conformément à la décision 42.COM 7B.18 de juillet 2018 du comité du Patrimoine Mondial, l’atteinte du projet à la V.U.E de l’œuvre Architecturale de Le Corbusier doit être appréciée à l’échelle de l’ensemble de la série du Bien (qui est constituée de 17 sites) et non pas à l’échelle du site de la Chapelle.

Un tableau précisant l’expression de la V.U.E. et ses déclinaisons locales dans les différents sites de la série a été ajouté et est maintenant disponible p.19 et 20.

Il apparaît clairement que le projet éolien du Dôme Haut-Saônois a un impact extrêmement limité sur la contribution (contribution principale et attributs) de la Chapelle de Ronchamp à la V.U.E. de l’ensemble du bien de l’Œuvre Architecturale de Le Corbusier. L’impact du projet éolien du Dôme Haut-Saônois est nul sur la V.U.E. de l’ensemble du bien de l’Œuvre Architecturale de Le Corbusier.

Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page Volet paysager A.IV.1 L’inscription au patrimoine mondial Unesco p.18 A.IV.2 La valeur exceptionnelle du Bien – éléments spécifiques à la p.21 chapelle Notre-Dame du haut

25/42 C.III.5 Évaluation des impacts sur le patrimoine mondial p.85-90 C.IV. Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. du bien p.91-92 inscrit au patrimoine mondial Volet paysager A.IV.1 L’inscription au patrimoine mondial p.19-20

« L'atteinte potentiellement portée par un projet éolien aux conditions d'intégrité devra être évaluée pour chacun des critères constitutifs de la V.U.E. du bien, critères qui diffèrent selon la typologie du bien. Pour cela, une analyse systématique du projet au regard de ces critères devra être fournie. »

Il est bien précisé dans le guide national de 2016 cité que « Le concept de valeur universelle exceptionnelle sous-tend l'ensemble de la Convention du patrimoine mondial et toutes les activités liées aux biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. La valeur universelle exceptionnelle des biens est fixée par le Comité du patrimoine mondial au moment de l'inscription, elle n’est donc pas négociable une fois approuvée. Tous les biens proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial doivent répondre aux conditions d’intégrité (paragraphe 87). L’intégrité est une appréciation d’ensemble et du caractère intact du patrimoine naturel et/ou culturel et de ses attributs (paragraphe 88). ».

Comme développé dans l’étude, il s’agit en l’occurrence de critères architecturaux et non paysagers. L’analyse des critères/attributs donnés par les documents officiels et disponibles, ainsi que de l’intégrité du bien et son authenticité, à l’échelle du site de la Chapelle, a bien été faite, p.18, 21 et p.85 à 92.

Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page Volet paysager A.IV.1 L’inscription au patrimoine mondial Unesco p.18 A.IV.2 La valeur exceptionnelle du Bien – éléments spécifiques à la p.21 chapelle Notre-Dame du haut C.III.5 Évaluation des impacts sur le patrimoine mondial p.85-90 C.IV. Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. du bien p.91-92 inscrit au patrimoine mondial

« Pour le site de Ronchamp, il est indispensable dans un premier temps d’expliciter le lien entre les critères retenus pour l’inscription, les attributs et le paysage. Sans ce travail préalable, l’étude ne permettra pas d’évaluer correctement l’atteinte potentielle à l’intégrité du bien. »

Comme nous l’avons expliqué dans la partie précédente « Prise en compte de l’Etude sur l’aire d’influence paysagère de la Chapelle de Ronchamp », il n’existe aucun élément dans un document officiel de l’Unesco permettant d’établir que la contribution de la Chapelle de Ronchamp (contribution principale ou attributs) à la V.U.E du Bien de l’Œuvre de le Corbusier a un lien explicite avec le paysage.

« Il conviendra ensuite d’évaluer et de hiérarchiser les vues sortantes et entrantes en fonction de leur importance, au regard de différents critères […]. »

La question de l’identification des points de vue entrants et sortants a déjà fait l’objet de nombreux échanges avec les services de l’Etat (courriers, visite sur site, CLCS…).

26/42 Des critères d’analyse des vues ont été ajoutés aux tableaux de synthèse des sensibilités de la chapelle Notre- Dame du Haut au projet éolien (reconnaissance et fréquentation) p.46 et 48.

Une hiérarchisation des points de vue a été ajoutée dans le tableau de synthèse p.92 au chapitre « C.IV Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. du bien inscrit au patrimoine mondial ».

Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page A.VI.4 Synthèse des sensibilités de la chapelle Notre-Dame du Haut Volet paysager p.46, 48 au projet éolien C.IV. Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. du bien p.92 inscrit au patrimoine mondial

« Il est attendu une cartographie localisant l’ensemble des points de vue entrants et sortants vers le bien inscrit au patrimoine mondial. »

La représentation de l’ensemble des points des vues entrants et sortants a été réalisée sur la carte ajoutée à l’étude paysagère et patrimoniale spécifique p.47 §A.VI.4.

Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page A.VI.4 Synthèse des sensibilités de la chapelle Notre-Dame du Haut Volet paysager p.47 au projet éolien

« Enfin, on confrontera ce que sont les éléments essentiels de la V.U.E. du bien aux différentes vues recensées, en prenant soin de vérifier à partir de quels emplacements ces éléments sont exposés de façon la plus sensible, et en deçà desquels le ressenti est moindre pour le projet étudié. »

Cette analyse a bien été réalisée pages 91 et 92 de l’étude paysagère et patrimoniale spécifique.

Patrimoine mondial Pièce Chapitre Page C.IV. Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. du bien Volet paysager p.91-92 inscrit au patrimoine mondial

PRISE EN COMPTE DES EFFETS CUMULES AVEC LES AUTRES PARCS EOLIENS

« Compte tenu des enjeux relatifs aux vues sortantes sur le site de la chapelle de Ronchamp, il conviendrait de mener une étude sur les effets cumulés des parcs éoliens visibles depuis le site de la chapelle. Il s’agit entre autres des parcs éoliens du Lomont et de Rougemont.

27/42 Une carte des zones d’inter-visibilités et/ou covisibilités des différents parcs éoliens avec le bien inscrit au patrimoine mondial est à transmettre dans l’étude d’impact. Il est notamment attendu un zoom sur le site de la chapelle de Ronchamp. »

Les sites de Mont du Lomont et de Rougemont sont distants respectivement de 39 et 32 km du site de la chapelle, soit bien au-delà du de l’étude paysagère et patrimoniale spécifique. De plus, un périmètre de 30 km a été finalement retenu comme l’aire d’influence paysagère pour le site de Vézelay qui accueille un million de visiteurs par an.

Cette demande d’analyse des effets cumulés du parc éolien de Dôme Haut-Saônois avec les parcs du Lomont et de Rougemont nous paraît, par conséquent, disproportionnée.

COMPLEMENTS POUR LES PHOTOMONTAGES ET DOCUMENTS DE COMPREHENSION DE L’ETUDE

« Il conviendra de fournir : - Un photomontage du projet depuis la partie sommitale des ruines du château de Granges-le-Bourg. Ce lieu est accessible au public et fait l’objet de chantiers de restauration soutenus par le conseil régional depuis une dizaine d’années ; La partie sommitale des ruines du château de Granges-le-Bourg n’est pas accessible au public depuis plusieurs années, tant que celle-ci n’est pas sécurisée, seules les personnes réalisant les chantiers ont accès à cette zone pour le moment. La seule zone accessible au public actuellement se trouve au pied des ruines où les vues vers le projet sont masquées par les murs du château. Après avoir demandé l’autorisation à la mairie de pénétrer dans la zone interdite au public, nous avons pu réaliser un point de vue sur la partie sommitale des ruines du château. Le photomontage se trouve en annexe 3 du volet paysager, p. 207-209.

- Une coupe topographique passant par la chapelle de Ronchamp et le projet de parc éolien selon l’axe nord-sud, permettant d’apprécier le rapport d’échelle et d’altimétrie entre les éoliennes et la chapelle ; La coupe topographique au 1:1 a été ajoutée et se trouve en annexe 4 du volet paysager p. 210.

- Une carte de localisation des photomontages et des sensibilités visuelles : faire apparaître les monuments historiques, les sites patrimoniaux remarquables, les sites inscrits, les sites classés et les principaux chemins historiques et touristiques (Saint-Jacques de Compostelle, GR59 et voies romaines). » La carte a été ajoutée et se trouve en annexe 5 du volet paysager p. 211.

Compléments pour les photomontages et documents de l’étude Pièce Chapitre Page Volet paysager E. Annexe 3 p. 207-209 E. Annexe 4 p. 210 E. Annexe 5 p. 211

28/42 ANNEXE 2

I. AVIS DREAL

HABITATS ET ESPECES PROTEGEES

« Chiro : fournir un tableau précisant pour chaque date d’inventaire les points d’écoute inventoriés, heure de début et fin et condition météo. »

Les dates de chaque point d’écoute, les heures de début et de fin d’enregistrement ainsi que les conditions météo de chaque sortie sont déjà indiquées dans le rapport dans les paragraphes 6.3.1, 6.3.1, 6‐4.

Un tableau récapitulatif a été ajouté dans le chapitre « 5 - Méthodologie – Prospections au détecteur d’ultrasons (à partir du sol) », pages 7 et 8 du volet chiroptères.

Habitats et espèces protégées Pièce Chapitre Page Annexes Annexe 2 : Expertise chiroptérologique • Chapitre 5 : Méthodologie – Prospections au détecteur p.7-8 d’ultrasons (à partir du sol)

II. AVIS ONF

DOSSIER ADMINISTRATIF

Les erreurs dans le dossier administratif concernant les parcelles cadastrales A2594 sur le territoire de Granges‐ le‐Bourg (E4 concernée) et A2310 au lieudit « Bois de Granges‐le‐Bourg » (accès concerné) ont été corrigées.

Dossier administratif Pièce Chapitre Page Dossier administratif du Chapitre 5.1.2 : Indentification cadastrale et foncière « Parc éolien du - Tableau 14 : Identification des emprises foncières du parc Page 26 Dôme Haut- éolien de Dôme Haut-Saônois, partie ouest Saônois, zone ouest »

29/42 IMPACT DU DEFRICHEMENT SUR LES FORETS

a) ACCES

« Le défrichement demandé porte sur 2,25 ha nécessaire pour l'implantation des éoliennes et des structures de livraison. Sur la demande d'autorisation de défrichement, il n'est pas indiqué la superficie représentée par les surlargeurs des voies d'accès et potentiellement soumises à défrichement (Cf. courrier DDT du 8 février 2017). »

La demande de défrichement porte effectivement sur 2,25 ha. Cette superficie correspond aux 9 plateformes de 0,25 ha chacune nécessaires au montage des éoliennes. Comme indiqué dans le courrier de la DDT du 8 février 2017 présenté dans les Annexes de l’étude d’impact du dossier, les voies d’accès font l’application de l’article L314-2-4° du code forestier et ne sont pas considérées dans la demande de défrichement.

En ce qui concerne les surlargeurs, il n’est pas possible de les estimer précisément à jour. En effet, leur dimensionnement est lié résultats des différentes études techniques (relevés topographiques, études géotechniques etc…) qui sont réalisées après l’obtention des autorisations administratives du projet. Lors de cette phase de pré-construction et après réalisation de ces études, le design précis du parc éolien et de ses aménagements seront réalisés. Les surlargeurs éventuelles seront alors définies et comparées à l’emprise d’une desserte forestière classique. Si ces surlargeurs engendrent des travaux de coupe ou de défrichement supplémentaires, alors une demande de défrichement complémentaire pourra être demandée par l’exploitant du parc éolien. De plus, un relevé détaillé des emprises sera réalisé à l’issu de la construction du parc afin de vérifier la cohérence entre les travaux réalisés sur site et les autorisations de défrichement délivrées.

Par ailleurs, nous rappelons que le terrain sur lequel est envisagé le projet et les accès est relativement plat et que les talus générés sur site devraient être très limités voire inexistants.

« L'étude d'impact mentionne page 168 une surface complémentaire à défricher de 1,14 ha au titre de la création de nouvelle desserte sur 1900 m. Cela représente une emprise déboisée de 6 m de large : s'agit-il des surlargeurs ? Une emprise déboisée de 6 m est insuffisante même pour créer une route forestière classique. Le point mérite d'être clarifié en lien avec la DDT. »

Une correction sur ce point a été apporté dans l’étude d’impact. En effet, l’emprise estimée des accès est de 8m de large comprenant la bande roulante (5m) et les accotements (1,5m de chaque côté, comprenant des tranchées pour l’évacuation de l’eau de la bande roulante). Cela représente une surface complémentaire à défricher de 1,52 ha au titre de la création de nouvelle desserte sur 1900 m. Cette emprise est plus en lien avec celle d’une route forestière classique. Pour rappel, la réalisation des accès a été étudiée avec l’ONF et les communes et est cohérente avec les schémas directeurs de dessertes forestières des communes du projet. L’ONF utilisera les accès comme desserte forestière classique et pourra améliorer ses conditions d’exploitation de la forêt communale. Une précision à propos des surlargeurs éventuelles a été apportée au point précédent (ci-dessus).

30/42 Impacts du défrichement sur les forêts Pièce Chapitre Page Etude d’impact V.2.2.1 Impacts sur la flore et les habitats en phase chantier p.170 V.3.2.1.2 Impacts sur l’activité sylvicole p.188

b) MESURES COMPENSATOIRES DEFRICHEMENT

« Les mesures compensatoires devraient être reprises dans le tableau de synthèse (§ 9) ce qui n'est pas le cas. »

Les mesures compensatoires ont été reprises dans le tableau de synthèse des mesures ERC du chapitre VII.9 de l’étude d’impact environnemental.

Mesures compensatoires de défrichement Pièce Chapitre Page VII.9. Synthèse des mesures prises pour éviter, réduire ou Etude d’impact compenser les effets du projet et impacts résiduels (milieu humain – p.252 activité économique)

c) AUTRES OBSERVATIONS

« Au chapitre VI de l'étude d'impact, il est indiqué page 223 pour : - Milieu forestier - flore/habitats Il est indiqué qu'à défaut de mise en œuvre du projet "…le site restera boisé et exploité par l'ONF. Une fois à maturité les arbres de valeur seront coupés". Il convient de remplacer "exploité" par "géré durablement". Une fois arrivés à maturité les peuplements sont récoltés et renouvelés (plantation ou régénération naturelle). - Il est mentionné page 230 (§ 3.2.2) d'éviter l'utilisation de produits phytosanitaires pour l'entretien des sites d'implantation des éoliennes. Le terme "éviter" pourrait être remplacé par "proscrire", comme on peut le lire par ailleurs page 240. »

Les modifications de vocabulaire ont été effectuées dans l’étude d’impact comme demandé par l’ONF.

Reformulation Pièce Chapitre Page Chapitre VI. Evolution probable de l’environnement à défaut de mise en Etude d’impact p.229 œuvre du projet (Milieu naturel – Flore – Habitats) Chapitre VII.3.2.2 – Mesures ER sur le milieu physique en phase p.236 d’exploitation

31/42 III. AVIS DDT

ANALYSE ET IMPACTS

a) URBANISME

« POS de Saulnot : mise en compatibilité du document d’urbanisme avec le projet. La communauté de communes du Pays d’Héricourt est compétente et doit gérer la DPMEC. »

Ce point est bien pris en compte dans le dossier puisqu’il est indiqué en page 315 de l’étude d’impact que « La communauté de communes du Pays d’Héricourt (CCPH) a donc engagé une DPMEC du POS de Saulnot par délibération de principe du 16 février 2017 afin d’adapter quelques articles du règlement POS. »

Urbanisme Pièce Chapitre Page Etude d’impact Chapitre XI.5.2 Compatibilité avec les documents d’urbanisme p.315

« En l’absence de SCoT approuvé, cette procédure doit être soumise à dérogation préfectorale au titre du L142-5 du code de l'urbanisme. »

Concernant cette demande, l’article L142-5 du code de l'urbanisme mentionne les modalités de dérogation à l’article L142-4 qui définit la règle de l’urbanisation limitée en l’absence de SCoT. Dans le cas de Saulnot, c’est le 1° de l’article L142-4 qui s’applique : « les zones à urbaniser délimitées après le 1er juillet 2002 ainsi que les zones naturelles, agricoles ou forestières d'un plan local d'urbanisme ou d'un document en tenant lieu ne peuvent être ouvertes à l'urbanisation à l'occasion de l'élaboration ou d'une procédure d'évolution d'un document d'urbanisme. » Dans le cadre de l’évolution du POS de Saulnot, seul le règlement de la zone ND est modifié. Il n’y a pas de création de zone urbaine ou à urbaniser et donc pas d’ouverture à l’urbanisation. La procédure de DPMEC n’est donc pas soumise à dérogation préfectorale au titre de l’article L142-5 du code de l'urbanisme. Pour mémoire, les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs (dont font partie les éoliennes) sont autorisés dans la zone N (L151-11 et ancien article L123-1 VI.).

b) BIODIVERSITE

« Justifier la création d’une voie de liaison entre les éoliennes E6 et E7. »

Lors de la définition du projet, nous essayons toujours de chercher le projet de moindre impact et de minimiser les aménagements futurs nécessaires à la réalisation et à la construction du parc éolien. La définition des accès notamment s’effectue en prenant en compte différents paramètres, comme la topographie du site, la présence des voies déjà existantes, la compatibilité du projet avec l’usage du site par ses différents utilisateurs (chasseurs, ONF, randonneurs etc…).

32/42 L’accès entre les éoliennes E6 et E7 a fait l’objet d’une attention particulière lors de sa conception. En effet, 2 options étaient possibles : une option directe (option Nord) entre les 2 éoliennes via la création d’une voie d’accès, ou une option moins directe (option Sud) nécessitant également une création de voie afin de rejoindre une voie existante. Ces deux options sont illustrées sur la carte ci-dessous.

Lors des différentes visites sur site en présence notamment de l’ONF et des représentants des communes, il a été convenu de privilégier l’option Nord pour les raisons suivantes :

- Le linéaire total (1000m env.) de l’option nord est bien moins important que celui de l’option Sud (1500m) et nécessite moins de création de voie :

Option d’accès A créer A aménager Linéaire total Option Nord 500m env. 500m env. 1000m env. Option Sud 670m env. 830m env. 1500m env.

- De plus, l’option nord permet de rester sur le haut de la zone d’étude et ainsi de limiter les pentes (et donc des talus de déblai/remblai) nécessaire la conception des pistes. L’option sud, en plus d’être moins direct, est beaucoup plus impacté par le dénivelé du terrain. Comme illustré sur la coupe ci-dessous, le dénivelé négatif sur la partie création de voie de l’option Sud est de 45m env., et le même dénivelé positif est à prévoir sur la partie voie à aménager :

Création de voie Voie à aménager

33/42 - L’option Nord présente également l’avantage d’être parfaitement compatible avec le schéma directeur de desserte forestière de Saulnot. En effet, ce tronçon de piste est clairement identifié comme « Projet de création ou amélioration de route » de ce document applicable depuis 2001, contrairement à l’option sud sur lequel aucune modification n’est envisagée.

Option Nord

Option Sud

- Enfin, les 2 options sont situées au sein d’une hétraie-chênaie, habitat d’intérêt communautaire et ne présentent pas de différences particulières sur ce point.

L’option Nord de l’accès entre les éoliennes E6 et E7 a été validé sur site par l’ONF et les communes du projet, notamment lors d’une visite de reconnaissance du 29 novembre 2016 comme cela est indiqué dans le courrier DDT du 8 février 2017 présenté dans le dossier des annexes de l’étude d’impact.

« Chiroptères : […] L’expertise en canopée a permis de détecter 13 espèces volant à une altitude supérieure à 50m et 9 espèces volant à une altitude inférieure à 50 m. Selon des données connues, l’altitude de vol supérieure à 50m présente des risques pour cette espèce. Des mesures d’évitement et de réduction devront être mises en place afin de limiter les risques de mortalité. »

L’expertise en altitude sur mat de mesure (et non en canopée comme indiqué dans la remarque de la DDT) a permis de détecter 13 espèces volant à une altitude inférieure à 50 m (et non supérieure) et 9 espèces volant à une altitude supérieure à 50 m (et non inférieure). Comme indiqué dans l’étude d’impact environnementale, au chapitre VII.4 Mesures sur le milieu naturel, des mesures d’évitement et de réduction ont déjà été proposées. Elles sont listées ci-dessous. Le détail de chaque mesure se trouve dans l’étude d’impact.

Mesures d’évitement et de réduction préalable aux travaux :

Repérer les arbres à cavités sur les zones d’emprise des travaux : L’expertise a mis en évidence cinq arbres à cavité (dont un mort avec cavité et un dont la cavité se trouve à son pied), un arbre mort et un arbre cassé. Les aires définitives seront adaptées dans la mesure du possible pour éviter d’abattre les arbres portant des cavités propices aux chiroptères. En cas d’impossibilité, le déboisement, s’il concerne des arbres à cavité, sera réalisée en présence d’un écologue entre le 15 novembre et fin février.

34/42 Une mesure de création de réseaux d’arbres sénescents sera également mise en place pour proposer d’autres sites de gites favorables aux chiroptères (cf. VII.4.4 Mesures réglementaires).

Mesures de réduction :

Eviter l’éclairage nocturne du parc éolien (à l’exception du balisage aéronautique)

Respecter une hauteur minimale entre le sol et le bas des pales à 40m en instaurant cette contrainte supplémentaire dans le choix du gabarit des éoliennes.

Rendre inaccessible les cavités au niveau de la nacelle des éoliennes pour empêcher l’entrée des chauves-souris au sein de celles-ci. En effet, ces cavités pourraient être utilisées par les chiroptères comme des gîtes

Mise en place d’un plan de bridage des éoliennes : les machines seront asservies lorsque les conditions d’horaire et météorologiques favorables à l’activité des chiroptères seront réunies.

Avis DDT Biodiversité Pièce Chapitre Page Etude d’impact Chapitre VII.4 Mesures sur le milieu naturel p.237-241

c) EAU

« Présence de ruisseaux temporaires sur la bordure de la zone d’implantation potentielle. En cas de franchissement par la piste d’accès de ces écoulements, un busage des cours d’eau devra être prévu. »

Nous rappelons qu’aucun ruisseau permanant ni temporaire n’a été observé le long des accès envisagés pour le projet, ni même au sein de la zone d’étude. Quelques ruisseaux sont recensés en bordure de la zone d’implantation mais ne sont pas concernés ni impactés par les aménagements futurs du parc. En revanche, si le tracé des accès venait à changer lors de la phase de préconstruction ou si un ruisseau venait à être découvert, des mesures seront mises en place afin de prévoir et de réaliser le busage de ce ruisseau. Ces mesures reprendront notamment les préconisations fournies à ce sujet dans la demande de complément formulée par la DREAL en date du 09 janvier 2018 et seront affinées en fonction des caractéristiques du ruisseau.

« Il est indiqué comme mesure de réduction de l’impact des ruissellements sur les pistes et aires de grutage en phase chantier, que « les écoulements des eaux seront étudiés et pris en compte pour limiter les érosions des pistes et des aires de grutages : on évitera ainsi qu'elles deviennent des axes d'écoulement privilégiés, particulièrement les éventuelles rampes de pente importante. ». Il est demandé au maitre d’ouvrage de définir précisément les mesures qui seront prises pour limiter l’impact du lessivage par les eaux de pluies des pistes et aires de grutage sur les cours d’eau, afin de limiter l’apport de matière en suspension. Ces mesures peuvent être de type fossé bordier, bassin écrêteur. »

35/42 Une précision a été apportée au chapitre « VII.3.2.1 Mesures d’évitement et de réduction sur le milieu physique en phase travaux ».

Eau Pièce Chapitre Page VII.3.2.1 Mesures d’évitement et de réduction sur le milieu physique en Etude d’impact p.235 phase travaux

« Contrairement à ce qui est porté en page 301 de l’étude d’impact, le projet est situé dans un périmètre de protection de captage. Il convient de corriger ce paragraphe. »

Le paragraphe indiqué au sein du tableau n°63 du chapitre XI.3. Articulation du projet avec le SDAGE Rhône- Méditerranée a été corrigé.

Eau Pièce Chapitre Page Etude d’impact Chapitre XI.3. Articulation du projet avec le SDAGE Rhône-Méditerranée p.313

36/42 IV. SYNTHESE DES MISES A JOUR DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

Ce tableau reprend les modifications apportées au dossier dans le cadre de la demande de complément.

A noter, les modifications réalisées dans l’étude d’impact ont été également reprises dans le « Résumé Non Technique de l’étude d’impact environnemental » et la « notice CDNPS ». Pour ces deux derniers dossiers, les modifications ne sont pas reportées dans ce tableau. Seules y figurent celles de l’étude d’impact.

Dossier administratif - Projet de parc éolien du Dôme Haut-Saônois, Zone Ouest Chapitre modifié Page Objet de la modification Nouvelle pièce du dossier : l’explicatif des Présentation du dossier d’Autorisation Environnementale p.3 compléments au dossier de demande d’Autorisation Environnementale CERFA p.6-13 Insertion du CERFA expérimental Correction de l’identification des emprises foncières 5.1.2 : Indentification cadastrale et foncière p.26 sur deux parcelles cadastrales

Dossier administratif - Projet de parc éolien du Dôme Haut-Saônois, Zone Est Chapitre modifié Page Objet de la modification Nouvelle pièce du dossier : l’explicatif des Présentation du dossier d’Autorisation Environnementale p.3 compléments au dossier de demande d’Autorisation Environnementale CERFA p.6-13 Insertion du CERFA expérimental

37/42

Etude d’impact Chapitre modifié Page Objet de la modification IV.3.3.3 Aspects pertinents de l’état actuel de p.88 Précision sur le résultat des prospections nocturnes l’environnement – scénario de référence - Nidification IV.3.5 Aspects pertinents de l’état actuel de Précisions sur les habitats d’espèces et l’intérêt p.109-110 l’environnement – scénario de référence – Autre faune fonctionnel de l’aire d’étude immédiate IV.5.1.1 Etat initial du patrimoine architectural et Mise à jour de la méthodologie de hiérarchisation p.134-136 historique - méthodologie des monuments historiques et sites V.2.2.1 Impacts sur la flore et les habitats en phase p.170 Mise à jour des largeurs d’accès chantier V.3.2.1.2 Impacts sur l’activité sylvicole en phase de p.188 Mise à jour de la largueur des accès construction V.7 – Analyse des impacts cumulés du projet avec les Mise à jour des projets connus et existants p.221-225 autres projets connus inventoriés dans l’aire d’étude éloignée et analyse VI. Evolution probable de l’environnement à défaut de p.229 Reformulation demandée par l’ONF mise en œuvre du projet (Milieu naturel – Flore – Habitats) Précisions sur les mesures pour limiter l’impact du VII.3.2.1 Mesures d’évitement et de réduction sur le milieu p.235 lessivage par les eaux de pluies des pistes et aires de physique en phase travaux grutage sur les cours d’eaux VII.3.2.2 – Mesures ER sur le milieu physique en phase p.236 Reformulation demandée par l’ONF d’exploitation Précisions concernant la méthode de détermination VII.4.2.5 Mesures de réduction en faveur des chiroptères p.238-240 des modalités de bridage VII.9. Synthèse des mesures prises pour éviter, réduire ou Ajout des mesures compensatoires liées au compenser les effets du projet et impacts résiduels (milieu p.252 défrichement dans le tableau humain – activité économique) p. .279-281 X.2.4 Comparaison des variantes Mise à jour tenant compte des mesures ERC et 293-294 Correction : le projet est situé en partie sur un XI.3. Articulation du projet avec le SDAGE Rhône- p.313 périmètre de protection de captage des eaux Méditerranée potables

38/42 Annexes Chapitre modifié Page Objet de la modification Annexe 1 – Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre Faune de Calidris Méthodologie des inventaires Précisions concernant la réalisation des relevés 1. Flore-Habitats p.22-24 floristiques Ajout du protocole d’inventaire des rapaces 2. Avifaune p.26 ; 30 nocturnes Précisions concernant la réalisation des inventaires 3. Autre faune p.28-29 dédiés à l’autre faune Etat initial - Présentation des résultats 2.2.3 Avifaune p.45 Ajout des résultats des prospections nocturnes 2.5 Avifaune p.56 Précisions sur les hauteurs de vol de l’avifaune Précisions sur les habitats d’espèces et l’intérêt 3. Autre faune p.84-87 fonctionnel de l’aire d’étude immédiate Analyse des variantes 2. Comparaison des deux variantes p.127 Précisions sur le système de cotation Annexes p.145 Liste des espèces de faune et flore recensées via la Annexe 1 base de données SIGogne Annexe 2 p.166 Relevés phytosociologiques Liste et statut de conservation des espèces de flore Annexe 3 p.169 observées sur le site – ajout du statut de protection nationale Annexe 2 – Expertise chiroptères de Frédéric FEVE

Méthodologie des inventaires

5. Méthodologie – prospections au détecteur d’ultrasons p.7-8 Ajout d’un tableau des dates d’inventaires

Etat initial - Présentation des résultats 6.3.1 Périodes de migration printemps p.16 Ajout des horaires des passages de Noctules Annexes Tableau des horaires des Noctules en canopée et sur V. Annexes p.67-101 mat de mesure Annexe 9 – Etude paysagère Mise à jour de la méthodologie de hiérarchisation B.II.1 Monuments historiques et sites p.19-32 des monuments historiques et sites Ajout : Justification de l’impact du projet sur chaque E. Annexe 1 p.188-205 élément protégé inclus dans l’aire d’étude éloignée Ajout : Analyse du château d’Oricourt et de la ville E. Annexe 2 p.206 de Montbéliard Ajout : Photomontage depuis la partie sommitale E. Annexe 3 p.207-209 des ruines du château de Granges-le-Bourg Ajout : Coupe topographique au 1:1 passant par la E. Annexe 4 p.210 chapelle de Ronchamp et le projet de parc éolien selon l’axe Nord-Sud Ajout : Carte de localisation des photomontages et E. Annexe 5 p.211 des sensibilités visuelles (MH, sites inscrits/classés,

39/42 sites patrimoniaux remarquables, principaux chemins touristiques) La chapelle Notre-Dame-Du-Haut – Annexe au VP Ajout d’un tableau précisant l’expression de la A.IV.1 L’inscription au patrimoine mondial p.19-20 V.U.E. et ses déclinaisons locales dans les différents biens de la série A.IV.3 Effets liés à l’inscription sur la liste du patrimoine Ajout de références supplémentaires sur les autres p.23-24 mondial édifices du site de la chapelle Notre-Dame-du-haut Ajout de références supplémentaires sur les autres édifices du site de la chapelle Notre-Dame-du-haut A.VI.4 Synthèse de la sensibilité de la chapelle Notre-Dame p.46-48 Ajout de critères d’analyse des vues du Haut Ajout d’une cartographie localisant l’ensemble des points de vue entrants et sortants C.III.5.2 Interactions du projet éolien Dôme Haut-Saônois Ajout de références supplémentaires sur les autres p.88 avec les attributs de la V.U.E. édifices du site de la chapelle Notre-Dame-du-haut C.IV. Perception du projet et compatibilité avec la V.U.E. p.92 Hiérarchisation des points de vue du bien inscrit au patrimoine mondial

Ce tableau reprend les modifications apportées au dossier qui ne rentrent pas dans le cadre de la demande de complément (amélioration du dossier, mise à jour de nouvelles données) :

Etude d’impact Modification hors du cadre de la demande de complément Chapitre modifié Page Objet de la modification II.2 L’énergie éolienne aujourd’hui Mise à jour des chiffres et éléments IV.3.2 Etat initial Flore-Habitats P.80-84 Correction de l’étude flore-habitat Mise à jour de la Liste Rouge Régionale de l’avifaune IV.3.3.3 Etat initial Avifaune - nidification P.89-90 et des nouvelles espèces patrimoniales Mise à jour des documents d’urbanisme de la IV.4.1.3 Etat initial de l’urbanisme p.114, 116 commune de Ajout d’éléments sur le Bien inscrit l’œuvre de Le IV.5.1.2.b) Etat initial de la chapelle Notre-Dame-Du-Haut p.136-137 Corbusier V.2.2 Impacts sur la flore et les habitats P.170-172 Correction de l’étude flore-habitat Mise à jour de la Liste Rouge Régionale de l’avifaune V.2.3.3 Impacts sur l’avifaune reproductrice P.174-175 et des nouvelles espèces patrimoniales Mise à jour du tableau des distances entre les V.3.1 Impact sur la population et les habitats p.185-186 habitats et les éoliennes en fonction du nouveau document d’urbanisme de Faymont V.3.2.3.1 Nota sur le coût de l’éolien p.191 Mise à jour du coût de l’éolien Amélioration de la lisibilité de la carte avec un zoom V.5.4.2 Présentation des photomontages p.215 sur les points de vue du site la chapelle Notre-Dame- Du-Haut V.5.4.5.1 Conclusion sur la compatibilité du projet avec la p.219 Ajout d’éléments dans la conclusion Chapelle Notre-Dame du Haut Correction de l’étude flore-habitat et mise à jour de VIII. Incidences sur les populations d’espèces protégées et P.260-261 la Liste Rouge Régionale de l’avifaune et des leurs habitats nouvelles espèces patrimoniales X.3.3 Justification du projet - habitats P.297 Correction de l’étude flore-habitat X.3.3 Justification du projet - avifaune P.297 Mise à jour des nouvelles espèces patrimoniales

40/42 Annexes Modification hors du cadre de la demande de complément Chapitre modifié Page Objet de la modification Annexe 1 – Volet Avifaune, Flore-Habitats et Autre Faune de Calidris Etat initial - Présentation des résultats 1.2 Flore – Habitats – résultats des inventaires 1.3 Flore – Habitats – synthèse de la flore et des habitats p.31-39 Correction de l’étude flore-habitat 1.4 Flore – Habitats – enjeux 2.2.4 Avifaune nicheuse patrimoniale p.46-47 Mise à jour de la Liste Rouge Régionale de l’avifaune 2.8.1 Avifaune – présentation des espèces patrimoniales p.80-81 et des nouvelles espèces patrimoniales 2.8.2 Avifaune – Synthèse des enjeux p.82 Analyse de la sensibilité 3.1 Flore - Habitats – sensibilité en phase chantier p.121 Correction de l’étude flore-habitat p.119-120 Mise à jour de la Liste Rouge Régionale de l’avifaune 2.20 & 2.12 Avifaune – Loriot d’Europe et Pipit des arbres et des nouvelles espèces patrimoniales Analyse des impacts 2. Flore – Habitats p. 135 Correction de l’étude flore-habitat 1. Avifaune p.129-134 Mise à jour de la Liste Rouge Régionale de l’avifaune 5. Synthèse des impacts et mesures p.139 et des nouvelles espèces patrimoniales Annexes Annexe 5 p.177-178 Mise à jour de la Liste Rouge Régionale Avifaune Annexe 6 p.179-182 Mise à jour de la Liste Rouge Régionale Avifaune Annexe 3 – Expertise des peuplements de l’ONF Mise à jour du diagnostic flore-habitats suite aux corrections de l’étude flore-habitat et à la mise à Diagnostic p.21-23 jour de la nouvelle Liste Rouge Régionale de l’avifaune et des nouvelles espèces patrimoniales

Volet paysager - photomontages Modification hors du cadre de la demande de complément Chapitre modifié Page Objet de la modification Amélioration de la lisibilité de la carte avec un zoom D.III.4. Justification et choix des points de vue p.103 sur les points de vue du site la chapelle Notre-Dame- Du-Haut La chapelle Notre-Dame-Du-Haut – Annexe au VP Ajout d’éléments sur le Bien inscrit l’œuvre de Le A.IV.1 L’inscription au Patrimoine mondial p.18-20 Corbusier IV.1 Bilan sur l’élément constitutif du Bien, la chapelle Ajout d’éléments sur le Bien inscrit l’œuvre de Le p.91 Notre-Dame du Haut Corbusier

41/42 V. ANNEXES

• Compte-rendu de la réunion de pré-cadrage du projet éolien du Dôme Haut-Saônois (22 mars 2016)

• Compte-rendu de la deuxième réunion de la Commission Locale de Concertation et de Suivi du projet éolien du Dôme Haut-Saônois (16 novembre 2016)

• Courrier du 09 janvier 2018 du Préfet de la Haute-Saône – Demande de compléments

• Les chiffres clés du tourisme en Bourgogne-Franche-Comté, édition 2018, p.14-15

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2018 ÉDITION ÉDITION

I

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

LES CHIFFRES CLÉS DU TOURISME EDITION 2018

pros.bourgognefranchecomte.com - LES LIEUX DE VISITE - L’essentiel... Plus de 430 lieux de visite (avec système de comptage ou estimation) 22 lieux de visite accueillant plus de 100 000 visiteurs en 2017 8 biens (9 sites) inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO

- LES PRINCIPAUX SITES EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ -

En 2017 Département Fréquentation Gratuit-payant Basilique Sainte-Marie-Madeleine - Vézelay Yonne 1052659 Gratuit Hospices - Beaune Côte-d'Or 436825 Payant Basilique du Sacré-Cœur - Paray-le-Monial Saône-et-Loire 425000* Gratuit Cascades du Hérisson - Ménétrux-en-Joux Jura 346 776 Gratuit Chantier médiéval de Guédelon - Treigny Yonne 316086 Payant Citadelle - Besançon Doubs 281 288 Payant Parc des Combes - Le Creusot Saône-et-Loire 240 000 Payant Touroparc-zoo - Romanèche-Thorins Saône-et-Loire 209564 Payant Espace Sainte-Bernadette - Nevers Nièvre 200 000 Gratuit Abbaye Saint-Philibert - Tournus Saône-et-Loire 200000 Gratuit Grand Site de Solutré-Pouilly Saône-et-Loire 200000* Gratuit Parc du Moulin à Tan - Sens Yonne 174 473 Gratuit Musée des Beaux-Arts (hors expo.) - Dijon Côte-d'Or 154164 Gratuit Saline Royale - Arc-et-Senans Doubs 127 587 Payant Dino-zoo - Etalans Doubs 124931 Payant Cathédrale Saint-Jean - Besançon Doubs 124495 Gratuit Jardin des sciences - Dijon Côte-d'Or 122825 Gratuit Centre des monuments nationaux - Abbaye - Cluny Saône-et-Loire 115901 Payant Parc de l’Auxois - Arnay-sous-Vitteaux Côte-d'Or 103 996 Payant Citadelle - Belfort T. de Belfort 103 103 Gratuit Communauté œcuménique - Taizé Saône-et-Loire 100489 Payant Hameau Dubœuf - Romanèche-Thorins Saône-et-Loire 100000 Payant Abbaye - Flavigny Côte-d'Or 93 671 Gratuit Musée François Rude - Dijon Côte-d'Or 84761 Payant Abbaye - Fontenay Côte-d'Or 81874 Payant Site prieural - La Charité-sur-Loire Nièvre 80500* Gratuit Verrerrie Cristallerie - Passavant-la-Rochère Haute-Saône 70 361 Gratuit Saut de Gouloux - Gouloux Nièvre 70063 Gratuit Porterie Notre-Dame-du-Haut - Ronchamp Haute-Saône 69 805 Payant Lion de Belfort - Belfort T. de Belfort 68250 Payant Muséoparc Alésia - Vénarey-les-Laumes Côte-d'Or 64 823 Payant Grande Saline et musée du sel - Salins-les-Bains Jura 63 847 Payant Château - Cormatin Saône-et-Loire 54 528 Payant p. 14 Grotte - Baume-les-Messieurs Jura 54 500 Payant Pavillon des sciences - Montbéliard Doubs 53706 Payant Musée de l'Aventure Peugeot - Sochaux Doubs 53487 Payant Sentiers découverte du Conseil Départemental de la Nièvre Nièvre 51 163 Gratuit Château du Clos de Vougeot - Vougeot Côte-d'Or 50764 Payant Tuyé du Papy Gaby - Gilley Doubs 50000* Gratuit Parc de loisirs "les Campaines" - Accolans Doubs 50000 Payant Site du pèlerinage - Paray-le-Monial Saône-et-Loire 49097 Gratuit Musée de la résistance - Besancon Doubs 48650 ** Eglise Notre-Dame - Cluny Saône et Loire 48500* Gratuit Musée Bibracte - Saint-Léger-sous-Beuvray Saône-et-Loire 44809 Payant Château de Joux - La Cluse-et-Mijoux Doubs 44635 Payant Grotte des Moidons - Molain Jura 44 337 Payant Musée du Jouet - Moirans-en-Montagne Jura 44125 Payant Cassissium - Nuits-Saint-Georges Côte-d'Or 43537 Payant Château - Châteauneuf-en-Auxois Côte-d'Or 43152 Payant Musée Comtois - Besancon Doubs 42902 ** Musée / Abbaye Saint-Germain - Auxerre Yonne 42632 Payant Musée de plein air des maisons comtoises - Nancray Doubs 41522 Payant Accro Givry - Givry Saône-et-Loire 41424 Payant Ecomusée de la Bresse - Pierre-de-Bresse Saône-et-Loire 40987 Payant Bien inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO * Estimations. musées sites industriels et techniques sites religieux ** Sites intégrés à la Citadelle de Besançon. grottes, parcs à thème sites historiques (château, citadelle, etc…) sentiers

- LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ -

En 2017 Fréquentation Type Lumières de Noël - Montbéliard 448 000 Manifestation populaire Chalon dans la Rue - Chalon-sur-Saône 210 000 Manifestation populaire Foire internationale et gastronomique - Dijon 160 000 Foire, salon Foire Comtoise - Besançon 131512 Foire, salon Eurockéennes - Belfort 130000 Festival FIMU - Belfort 116000 Festival Carnaval - Chalon-sur-Saône 80000 Manifestation populaire Les Zaccros d'ma rue - Nevers 50000 Manifestation populaire No logo festival - Fraisans 42000 Festival Rencontres et racines - Audincourt 41435 Festival Cirques et fanfares - Dole 40000 Festival

Les circuits automobiles régionaux sont également le lieu d’organisation d’évènements tout au long de l’année. A ce titre, en 2017, 1 circuit nous a transmis ses données globales sur l’année : Circuit automobile de Nevers-Magny-Cours (Nièvre) - 312 000 spectateurs

p. 15

3 DEUXIEME DEMANDE DE COMPLEMENTS ET REPONSE DU DEMANDEUR

ANNEXES : AVIS DES DIFFERENTS SERVICES CONTRIBUTEURS ENVOYES AU SERVICE COORDONNATEUR DANS LE CADRE DE LA PHASE D’EXAMEN (par ordre chronologique)

PRÉFET DE LA RÉGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

Direction Régionale de l’Environnement, Besançon, le 11 octobre 2017 de l’Aménagement et du Logement

Mission Régionale Climat Air Énergie Le Chef du Département régulation Air Énergie

Département Régulation Air Énergie à

Monsieur le Chef de l’Unité Départementale Haute- Nos réf. : MRCAE/DRAE/RR n° 17-264 Saône – Centre et Sud Doubs Affaire suivie par : Robert RONDOT [email protected] Tél. : 03 81 21 69 37 – Fax : 03 81 21 69 95

Objet : Demande d’autorisation unique : Société Énergie du Dôme Haut-Saônois (OPALE Énergies Naturelles) – Communes de de Granges-le-Bourg (70) Contribution du service DREAL BFC/MRCAE à la recevabilité du dossier et à l’avis de l’autorité environnementale

Le 29 septembre 2017, la société Énergies du Dôme Haut-Saônois a déposé auprès de la préfecture de Haute- Saône un dossier de demande d'autorisation environnementale pour l’exploitation de quatre éoliennes sur les communes de Saulnot et de Granges-le-Bourg (70) pour une puissance totale maximale de 14 MW.

Cette demande comprend notamment une demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE. Elle a été jugée complète le 29 septembre 2017.

Par note du 2 octobre 2017, vous m’a sollicité pour contribuer à la recevabilité du dossier et à l’avis de l’autorité environnementale en rendant un avis conclusif, directement exploitable par l’inspection des ICPE, ainsi qu’en tant que service co-instructeur pour l’autorisation au titre de l’énergie.

1) Contexte de l’instruction :

Ma contribution porte sur l’instruction, le cas échéant, de l’autorisation d’exploiter au titre du code l’énergie (article L.311-1).

2) Avis du service :

Concernant l’autorisation d’exploiter au titre du code de l’énergie (article L.311-1), en application des articles L.311-6, R.311-2 et D.311-3 du code de l’énergie, la puissance installée étant inférieure à 50 MW, les installations sont réputées autorisées à ce titre. Le dossier est conforme.

3) Consultations complémentaires et 4) Suggestion de prescriptions :

Sans Objet.

Pour le Chef du Département régulation Air Énergie, Le chargé de projet Électricité renouvelable et réseaux de transport d’électricité

Robert RONDOT

Horaires d’ouverture : 9h00-12h00 / 13h30-17h00 Tél. : 33 (0) 3 81 21 67 00 – fax : 33 (0) 3 81 21 69 99 TEMIS, 17 E rue Alain Savary, CS 31269, 25005 BESANCON CEDEX www.bourgogne-franche-comte.developpement-durable.gouv.fr

Vesoul, 12 octobre 2017

Le Directeur général de l’Agence Régionale Direction de la Santé Publique Département Santé-environnement de Santé Bourgogne-Franche-Comté Unité territoriale de la Haute-Saône à Affaire suivie par : Xavière CORNEBOIS Monsieur le Directeur Courriel : [email protected] DREAL Téléphone : 03.84.78.53.24 Unité départementale de la Haute-Saône

Réf. : /opt/alfresco/j2ee-ihm/alf-dgpr- 1 rue de la Préfecture ihm.edcs.fr/tomcat/temp/Alfresco/icpe_20171012_Granges_eolienne Dome_avis ARS.docx-JodContentTransformer-JodContentTransformer- 1510211935098/icpe_20171012_Granges_eolienne Dome_avis ARS.docx 70000

PJ : avis modifié de l’hydrogéologue agréé du 08 mai 2017

Objet : ICPE - communes de Saulnot et Granges-le-Bourg - demandes d’autorisation environnementale pour l’exploitation de parc éolien déposées par les sociétés ENERGIES DU DOME HAUT- SAONOIS et ENERGIES DU DOME HAUT-SAONOIS 2.

Monsieur le Directeur,

J’ai l’honneur de vous faire part des remarques qu’appellent de ma part les demandes citées en objet.

Le projet visé en objet nécessite la construction de 5 éoliennes pour ENERGIES DU DOME HAUT-SAONOIS et 4 éoliennes pour ENERGIES DU DOME HAUT-SAONOIS 2, des pistes à créer, un réseau enterré de raccordement électrique et 2 postes de livraison électrique pour ENERGIES DU DOME HAUT-SAONOIS et 1 poste de livraison électrique pour ENERGIES DU DOME HAUT-SAONOIS 2.

Le dossier fourni donne une estimation de l’impact sonore du fonctionnement des éoliennes au niveau de 11 points, habitations les plus exposées (1200 mètres pour le point choisi le plus proche) d’après le pétitionnaire. Pour mémoire, les habitations les plus proches se situent à 1071 m à Malval. L’étude acoustique réalisée ne montre aucun dépassement de l'émergence limite en période diurne ou nocturne.

Le dossier précise également que 3 éoliennes (E5, E6 et E7) ainsi qu'environ 500 m d'accès à renforcer, 550 m d'accès à créer et 1150 m de tranchée pour le raccordement électrique se trouvent dans le périmètre de protection

ARS Bourgogne-Franche-Comté - Unité Territoriale Santé Environnement de la Haute-Saône 11 boulevard des Alliés – CS 10215 – 70004 Vesoul Cedex Tél. : 03.84.78.53.18 - Fax : 03.81.65.58.65 - www.ars.bourgogne- franche-comte.sante.fr rapprochée des captages de la Baume (arrêté DUP n°2439 du 06/12/11). Le renforcement d’une voie forestière sur 180 m se situe quant à lui dans le périmètre de protection du captage Pouspille (arrêté DUP n°1230 du 06/07/12).

Au vu de cette implantation, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a demandé de bénéficier de l’avis spécifique d’un hydrogéologue agréé sur le projet d’éoliennes.

Monsieur JACQUEMIN, hydrogéologue agréé pour le département de la Haute-Saône, désigné pour cette intervention le 10 mars dernier suite à la proposition de l’hydrogéologue agréé coordonnateur, a rendu un avis favorable à la réalisation du parc éolien considéré. De nombreuses prescriptions accompagnent son avis, essentiellement en phase « travaux ».

Dans ces conditions, l’Agence Régionale de Santé émet un avis favorable au projet éolien visé en objet sous les réserves suivantes :

1. Respect des engagements pris par le pétitionnaire dans le dossier d’autorisation au regard de la protection des eaux superficielles et souterraines ;

2. Respect de la totalité des prescriptions apportées par l’hydrogéologue agréé dans son avis modifié du 08 mai 2017 : - Dans le cadre de la reconnaissance géotechnique ; - Dans le cadre de l’ouverture des excavations, des terrassements et des tranchées ; - Dans le cadre des travaux mêmes et des interventions ultérieures ;

3. Mise en œuvre de campagnes de mesures acoustiques lorsque le projet sera mis en œuvre, périodiquement et en cas de plainte. En cas de plainte, le contrôle de l'émergence sera effectué aux emplacements où la gêne est ressentie, en tenant compte de l'utilisation normale ou habituelle des lieux. Si des émergences non réglementaires sont constatées, des mesures seront à mettre en œuvre par l’exploitant pour se conformer aux valeurs admissibles (plan de bridage,…).

4. Respect de l’arrêté préfectoral du 18 juin 2014 relatif à la lutte contre l’Ambroisie.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes salutations distinguées.

Pour le Directeur général, La Cheffe de l’Unité Territoriale Santé-Environnement,

Audrey JAOUEN

ARS Bourgogne-Franche-Comté - Unité Territoriale Santé Environnement de la Haute-Saône 11 boulevard des Alliés – CS 10215 – 70004 Vesoul Cedex Tél. : 03.84.78.53.18 - Fax : 03.81.65.58.65 - www.ars.bourgogne- franche-comte.sante.fr

Liberté • Égalité • Fraternité République Française PRÉFET DE LA RÉGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

Direction régionale La Directrice régionale des affaires des affaires culturelles de culturelles Bourgogne-Franche-Comté Site de Besançon Affaire suivie par : Virginie Fassenet à Pôle : Patrimoines et architecture Secteur : Coordination Tél. : 03 81 65 72 15 Monsieur le Directeur de la DREAL Courriel : [email protected] Unité départementale Haute-Saône, Centre et Sud Doubs N/Réf. : PA/VF/2019/n° V/Réf. : Saisine ANAE du 15 février 2019 A l'attention de Bruno BOOUIA P.J. : Dijon, le - 8 MARS 2019

Objet : 70 - SAULNOT et GRANGES-LE-BOURG - Projet éolien du Dôme Haut-Saônois (Zones Est et Ouest) Demande d’autorisation environnementale - Sociétés Energies du Dôme Haut-Saônois 1 et Energies du Dôme Haut-Saônois 2 Phase d’examen préalable - Nouvel avis suite aux compléments adressés par les exploitants et reçus le 14 février 2019 par la DREAL

Pour faire suite à votre consultation du 15 février 2019 et aux compléments apportés par les exploitants sur le dossier mentionné en objet, j'ai l'honneur de vous transmettre le nouvel avis des services de la DR AC dans le cadre de l’examen préalable.

Patrimoine archéologique

Pour rappel, en l’état des connaissances archéologiques sur le secteur concerné, ce projet ne semble pas susceptible d’affecter des éléments du patrimoine archéologique. Il ne donnera donc pas lieu à une prescription d’archéologie préventive.

Cepe ndant, conformément au Code du patrimoine, livre V article L.531-14 à 16, toute découverte archéologique fortuite intervenant lors des travaux projetés fera l’objet d’une information immédiate auprès du service régional de l’archéologie (D.R.A.C. de Bourgogne-Franche-Comté, 03 81 65 72 19) afin que les mesures utiles puissent être prises.

Patrimoine, paysage et espaces protégés

Après analyse du dossier et des compléments apportés au dossier, l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) de la Haute-Saône ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour prononcer un avis sur ce projet. Le porteur de projet est donc invité à transmettre les documents mentionnés ci-après :

1/ Photomontages

Il convient de rappeler que, pour l’ensemble des photomontages, le point de vue le plus défavorable sera à rechercher, en prenant en compte le point de vue « mouvant » de toute personne qui traverse le territoire à la découverte des monuments historiques et des sites touristiques. L’analyse depuis un seul point de vue « statique » idéalise en effet une perception qui demeure ponctuelle. Elle ne peut se prévaloir de généralité. Ainsi, la présence de végétation ne peut être considérée comme unobstacle à la co-visibilité depuis le point de vue retenu pour le photomontage. Une vision hivernale ou légèrement décalée sera préférée.

Direction régionale des affaires culturelles Hôtel Chartraire de Montigny- 39-41 me Vannerie - BP 10578 -21005 Dijon Cedex - Téléphone : 03 80 68 50 50 Site Internet : http://culturecommunication.gouv.fr/Drac-Bourgognc-Franche-Comte 1.1/ Photomontages en lien avec la Chapelle de Ronchamp, inscrite au Patrimoine mondial de l’Humanité

L’UDAP demande la réalisation des photomontages listés ci-dessous, en période hivernale et estivale, en fonction des points de vue mis en avant dans l’étude de définition de l’Aire d’influence Paysagère (AIP) du site de la chapelle Notre-Dame du Haut :

Pour information, l’étude AIP incluse dans la demande ne correspond pas à la dernière version mise à jour. Il convient de se rapprocher de la DREAL pour prendre connaissance de la version actualisée, volets 1 et 2.

• Un photomontage depuis le panorama du Roc de Plainet, vu depuis le GR59 en direction de la chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp et présenté page 47 de l’étude AIP.

• Un photomontage depuis les abords de la butte du Mont Moiran au nord d’Autrey- les-Cerre, en direction de la chapelle, présenté page 70 de l’étude AIP.

• Un photomontage depuis le panorama du Mont Gédry à , en direction de la chapelle et de la zone de projet, présenté page 71 de l’étude AIP.

• Un photomontage depuis la RD221 à la sortie du bourg de Villers-la-Ville, en direction de la chapelle, présenté page 81 de l’étude AIP.

• Un photomontage depuis le belvédère du Coteau Vannage sur la RDI 18 entre les bourgs de Boumois et de Grammont, en direction de la chapelle, présenté page 82 de l’étude AEP.

Concernant les photomontages pris depuis le site de la Chapelle, il convient de fournir des photomontages les plus proches du ressenti in situ. Les points de vue présentés sont généralement cadrés de manière à ce que la végétation cache une partie du parc en minimisant son impact. Il s’agit donc de prendre en considération la déambulation du visiteur sur le site et de rechercher les points de vue les plus dégagés de toute végétation.

1.2/ Photomontages en lien avec les monuments historiques présents dans la zone d’influence paysagère du projet

Par rapport aux monuments historiques présents dans la zone d’influence paysagère, l’UDAP demande la réalisation des photomontages suivants en période hivernale et estivale.

• Un photomontage depuis la partie basse du village de Granges-le-Bourg (au sud), sur la route de en direction du village, vers les ruines du château et de la zone de projet.

• Un photomontage depuis la partie basse du village de Granges-le-Bourg (au sud), sur la route de Secenans, depuis un point de vue plus éloigné du village et en direction de celui-ci et de la zone de projet.

• Un photomontage depuis la croix Saint-Pierre de Granges-le-Bourg, classée au titre des monuments historiques par arrêté du 26/11/1979.

• Un photomontage depuis la rue de la Tuilerie à Granges-le-Bourg, en direction de la Croix de Saint-Pierre et de la zone de projet.

• Le photomontage B présenté page 202 du volet paysager n’est pas le plus favorable pour estimer l’impact du projet. Il convient de réaliser un photomontage plus proche du monument, depuis la route départementale 96, en direction de la zone de projet.

Direction régionale des affaires culturelles Hôtel Chartraire de Montigny - 39-41 rue Vannerie - BP 10578 - 21005 Dijon Cedex - Téléphone : 03 80 68 50 50 Site Internet : http://culturecommunication.gouv.fr/Drac-Bourgogne-Franche-Comte • Un photomontage pris depuis les abords de l’église de Montjustin-et-Velotte, en direction du château d’Oricourt et de la zone de projet.

2/ Prise en compte du Chemin de Grande Randonnée (GR59). et du Chemin de Saint- Jacques de Compostelle

Au regard de la position du parc éolien à proximité du GR59, reliant les au Jura, et du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, il convient de réaliser ponctuellement, aux points de vue les plus exceptionnels ou les plus dégagés, des photomontages montrant l’impact du parc éolien sur ces sentiers touristiques très importants, caractéristiques de la grande qualité paysagère du département et vecteurs de son attractivité.

Il convient donc de présenter une carte faisant apparaître l’ensemble des itinéraires touristiques présents dans l’aire d’étude et d’indiquer l’emplacement des photomontages.

Pour le Préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et par délégation La Directrice régionale des affaires culturelles et par délégation La Conservatrice régionale des monuments historiques Coordinatrice du pôle patrimoines et aie hitecture

Cécile UU MANN

Direction régionale des affaires culturelles Hôtel Chartraire de Montigny- 39-41 rue Vannerie - BP 10578 -21005 Dijon Cedex - Téléphone : 03 80 68 50 50 Site Internet : http://culturecoininunication.gouv.fr/Drac-Bourgogne-Franche-Comte