Numéro 120 : novembre 2009

Pays de l’Albigeois et des Bastides Une attractivité récente et à soutenir Couvrant l’agglomération d’ et le nord-est rural du , le Pays de l’Albigeois et des Bastides est devenu attractif entre 1999 et 2006. Pérenniser l’arrivée de nouveaux habitants, grâce au développement économique, constitue un enjeu vital pour l’avenir d’un Pays âgé. La page industrielle du bassin de Carmaux étant tournée, l’économie est aujourd’hui orientée vers les besoins de la population résidante. Les disparités qui affectent le rural et les échanges nourris de l’Albigeois avec les territoires voisins appellent aussi des solidarités et des coopérations.

Sylvie Mercier e Pays de l’Albigeois et des misme du Pays se prolongerait à Le Pays attire parce qu’il a des LBastides recouvre la commu- l’horizon 2030, mais de façon moins atouts. L’accès à une gamme com- nauté d’agglomération (CA) de l’Albi- soutenue : l’accroissement démogra- plète d’équipements de niveau supé- geois et neuf communautés de com- phique n’excèderait pas 0,3 % par an. rieur (hôpital, lycée, hypermarché…) munes (CC) dans le nord-est du Le renouvellement récent de popula- est facilité par la présence d’Albi. Tarn. Il compte 134 000 habitants, tion s’opère surtout par des apports L’accroissement du nombre de rési- soit plus du tiers de la population du extérieurs qui bénéficient principale- dences principales dans la commu- département. La seule CA de l’Albi- ment à Albi. Les nouveaux arrivants nauté d’agglomération a accompa- geois regroupe 79 000 habitants, les proviennent majoritairement de Midi- gné la poussée démographique. Elle autres communautés de communes Pyrénées (46 % des nouveaux), s’est appuyée sur la construction se définissant comme la partie rurale mais aussi d’Île-de- (11 %), de neuve et n’a guère entamé le parc de du Pays. Constitué autour du pôle ur- -Roussillon, de Provence- logements vacants, dont la part est bain d’Albi, le Pays englobe une Alpes-Côte-d’Azur, d’Aquitaine et de proche de 7 %, même dans la CA. grande partie de sa couronne péri- Rhône-Alpes (de 3 % à 6 %), ainsi urbaine, mais pas sa frange ouest, qui que de l’étranger (9 %). Il se traduit Une attractivité vitale est rattachée à la CC de Tarn-et-Dadou, aussi par de forts échanges migra- structurée autour de . La toires entre la Communauté d’agglo- Renforcer et pérenniser l’attractivité partie rurale du Pays est animée par mération et le reste du Pays, notam- du territoire constitue un enjeu pour quatre pôles de bassins de vie : Albi, ment la couronne périurbaine d’Albi. le Pays : sans nouveaux arrivants, le Carmaux, Réalmont et Cordes-sur- L’afflux de nouvelles populations Pays perdrait des habitants. Le solde Ciel. Deux pôles extérieurs au Pays modifie très peu la structure par âge naturel est en effet durablement né- complètent cette influence en termes des habitants du Pays. L’arrivée de gatif : entre 1999 et 2006, il y a trois d’équipements et d’emploi sur la ménages avec enfants atténue le dé- décès pour deux naissances dans la partie rurale : au sud et Saint- ficit de population très jeune (moins partie rurale. Même la CA de l’Albi- Antonin-Noble-Val au nord. Les CC de 14 ans), tant dans l’agglomération geois, où s’équilibrent tout juste nais- du Val 81, du Villefranchois et des que dans la partie rurale. Le déficit sances et décès, se distingue de Monts d’Alban vivent sous l’influence de jeunes de 20 à 29 ans dans la CA territoires urbains aux caractéristi- d’Albi pour l’accès aux équipements d’Albi se creuse légèrement malgré ques pourtant comparables où le et à l’emploi. Le pôle d’emploi de l’attrait du pôle universitaire : si 26 % solde naturel est positif. Carmaux anime un bassin de vie des nouveaux arrivants ont entre La population est en effet plus âgée relativement autonome malgré l’aug- 20 et 29 ans, 40 % des partants font que dans les territoires de référence. mentation des déplacements domi- aussi partie de cette classe d’âge. Les moins de 40 ans sont moins cile-travail entre Carmaux et Albi.Les Aux grands âges, le Pays attire un nombreux et les seniors plus bassins de vie de Cordes-sur-Ciel, au peu moins de retraités que le reste nombreux : dans la partie rurale, 32 % nord, et du Réalmontais, au sud, offrent de la région, hors aire urbaine de de la population a plus de 60 ans en aux habitants la plupart des équipe- Toulouse : ils représentent 12 % des 2006 (contre 28 % dans l’espace rural ments courants. Alors que le premier nouveaux arrivants dans le Pays, régional) ; dans la CA de l’Albigeois, est relativement autonome en termes contre 17 % dans le territoire de réfé- cette proportion est de 27 % (contre d’emploi, le second dépend davan- rence régional. 23 % dans les CA de référence). tage d’Albi.

Une attractivité résidentielle récente Entre 1999 et 2006, après 30 ans d’une relative stabilité démogra- phique, le Pays a gagné 7 500 habi- tants, soit 0,8 % de plus par an, uniquement grâce à l’arrivée de nouveaux résidants. Ce renouveau démographique s’appuie sur le dy- namisme de la CA de l’Albigeois, qui s’amplifie sur la période récente. La croissance gagne aussi la partie rurale du Pays, après une longue période de déprise. Depuis 1999, au- cune communauté de communes ne perd de la population. Si les compor- tements migratoires de la période 1990-2006 se maintenaient, le dyna-

2 6pages n° 120 - Insee Midi-Pyrénées Si toutes les CC du Pays gagnent Une économie au service et 1990. Au final, malgré une stabili- des habitants entre 1999 et 2006, il de sa population sation récente, l’activité industrielle s’agit d’un phénomène récent pour est moins présente qu’ailleurs (12 % beaucoup d’entre elles. Avant 1999, L’économie du Pays est avant tout des emplois en 2006). Quelques ac- une bonne partie de l’espace rural se tournée vers sa population résidante. tivités sont néanmoins bien implan- caractérisait par un déclin démogra- Les métiers de la santé et de l’action tées dans le Pays : la production de phique continu, particulièrement fort sociale, de la gestion, de l’adminis- verre, la fabrication de matériaux de dans le Carmausin et les Monts tration publique y sont plus repré- construction, les équipements méca- d’Alban. En dehors de la CA de sentés que dans les territoires de réfé- niques et la métallurgie. Sur un terri- l’Albigeois, seuls le Réalmontais et rence.Grâceàcetteforteorientation toire relativement rural, la part des le Villefranchois, ainsi que le Pays « présentielle », le Pays s’expose peu à industries agroalimentaires (2,6 % cordais, ont bénéficié d’un accrois- la concurrence externe. L’emploi pro- des emplois) est plus faible qu’ailleurs sement démographique sur une pé- gresse grâce à la vitalité du secteur dans la région, hors aire urbaine de riode longue (plus de 10 ans). tertiaire de la CA d’Albi. Même si les Toulouse (3,7 %). Ce constat illustre Dans la partie rurale, l’enjeu est de emplois publics sont nombreux, en l’absence de filière de production à limiter des pertes inéluctables de raison de la présence de la préfec- l’échelle du Pays, dans le domaine population : même si les comporte- ture, l’emploi privé est très présent : agricole et agroalimentaire comme ments migratoires plus favorables sa part dans l’emploi salarié (73 % dans les autres activités de fabrica- observés entre 1990 et 2006 en 2006) est un peu plus élevée tion. Dans la partie rurale, alors que le restaient identiques, la croissance qu’ailleurs. Le nombre d’établissements nombre d’établissements employeurs démographique ne devrait pas se marchands augmente grâce au dy- se stabilise depuis le début des an- poursuivre. namisme des services et de la cons- nées 2000, il tend à se réduire dans Favoriser le développement écono- truction. Le tissu productif, comme l’industrie et le commerce. L’économie mique est essentiel pour consolider dans les territoires de référence, est sociale est très présente dans le rural l’attractivité du Pays. En effet, près essentiellement constitué de PME, comme dans la CA de l’Albigeois. d’un quart des nouveaux habitants particulièrement de très petites en- Dans l’espace rural, les associations, arrivés entre 2001 et 2006 travaillent treprises (TPE, moins de 20 sala- très majoritairement à caractère so- en dehors du Pays. riés). Ainsi, 90 % des établissements cial, constituent un tissu structurant Le parc de logements mériterait aus- employeurs (hors agriculture) ont puisqu’elles emploient 20 % des sala- si d’être diversifié. Le parc locatif moins de 20 salariés et emploient riés du territoire. HLM est peu développé dans la 36 % des salariés. Communauté d’agglomération : en Dans la CA de l’Albigeois, sur les Un dynamisme économique 2006, 10 % des logements sont de trente dernières années, l’évolution à soutenir type HLM contre 16 % dans les CA de l’emploi est restée dynamique et de référence. Dans la partie rurale, il comparable à la moyenne des CA de Le renforcement des activités indus- reste concentré dans le Carmausin. référence. La dynamique du Pays est trielles et de recherche constitue Pourtant des besoins semblent exis- portée comme ailleurs par le tertiaire. sans doute une marge de dévelop- ter si l’on en juge par le niveau de re- Si la chute des emplois agricoles pement pour le Pays. La fonction de venu des ménages. Le revenu médian entre 1975 et 2006 est comparable à conception - recherche, à peine des ménages par unité de consom- celle qu’a subie l’espace rural régio- émergente dans la CA de l’Albigeois mation n’est en effet pas plus élevé nal, l’industrie et la construction ont en 1990, se rapproche de la dans la CA de l’Albigeois que dans perdu plus d’emplois qu’ailleurs. La fer- moyenne des CA de référence en les CA de référence, et, dans la meture du bassin minier de Carmaux 2006. Tirer partie de la présence du partie rurale, il est inférieur de 7,5 % explique la perte de 8 emplois indus- pôle universitaire et de l’École des à celui de l’espace rural régional. triels sur 10 dans le Pays entre 1982 mines pour asseoir et renforcer les

3 6pages n° 120 - Insee Midi-Pyrénées liens avec les activités productives pacité d’hébergement comparable à tuant pas forcément une destination permettrait de continuer dans cette la moyenne de la plupart des CA de touristique en tant que telle, le Pays a voie et de réduire l’évasion de jeunes référence. Mais le tourisme apparaît tout à gagner à développer des com- diplômés. L’absencede filière de pro- sous-exploité dans les espaces ru- plémentarités avec d’autres territoires. duction peut aussi amener les ac- raux, pourtant riches de leur patri- teurs locaux à rechercher davantage moine bâti (bastides de Cordes-sur- Anticiper le renouvellement de synergies avec des territoires Ciel, de Penne, de Monestiès, de de la population active voisins. Réalmont...), comme de la diversité Les services aux personnes âgées de leurs paysages (gorges de l’Avey- Le vieillissement de la population va sont appelés à poursuivre leur déve- ron et du Viaur, vallée du Tarn, Monts nécessiter un renouvellement impor- loppement, en réponse au vieillisse- d’Alban et Montredonnais). En 2006, tant de la population active dans les ment de la population. En 2030, 36 % les emplois touristiques (hébergement, années à venir, dans un contexte de de la population sera âgée de plus restauration et autres activités) re- concurrence accrue entre territoires. de 60 ans (contre 29 % en 2006). Les présentent 2,5 % de l’emploi total de En 2006, la population active est re- plus de 75 ans, déjà très présents l’espace rural, contre 3,5 % dans lativement moins âgée dans le Pays dans le Pays (13 % de la population l’espace rural régional. Ne consti- que dans le reste de la région (hors en 2006) et plus exposés à des pro- blèmes de dépendance, seront aussi plus nombreux (16 %). D’autres pis- tes de développement concernent plus spécifiquement la partie rurale : son niveau d’équipement est moindre que dans l’espace rural régional, qu’il s’agisse d’équipements de proximité (boulangeries, écoles, médecins...) ou intermédiaires (supermarchés, collèges, laboratoires d’analyses...). Dans cet espace peu peuplé, la ré- flexion mérite d’être menée de ma- nière concertée et solidaire afin de renforcer les polarités et de favoriser le développement de petites entre- prises. Grâce à ses atouts touristiques, le Pays a aussi des marges de dévelop- pement d’activité. La Communauté d’agglomération dispose d’une ca-

4 6pages n° 120 - Insee Midi-Pyrénées aire urbaine de Toulouse). C’est vrai aussi pour la partie rurale, compara- tivement à l’espace rural régional. Ce paradoxe, dans un territoire relative- ment âgé, résulte d’une moindre ac- tivité des quinquagénaires. Pour autant, le vieillissement des actifs mérite d’autant plus d’être anticipé qu’il touche déjà des secteurs dont le poids est important dans le Pays : administration, éducation, santé et action sociale. Pour faire face à cette évolution, deux enjeux apparaissent : pérenniser l’attractivité du Pays, main- tenir les seniors en emploi. Un autre enjeu consiste à tenter de réduire le chômage dans la partie rurale du Pays. Celui-ci est en effet un peu plus élevé que dans l’espace rural régional, alors qu’il est plus faible dans la Com- munauté d’agglomération que dans les CA de référence. du Ségala-Carmausin continuent de phiques les plus criantes passent Par ailleurs, dans l’ensemble du perdre des habitants. Les ménages par le renforcement d’au moins un Pays comme dans la CA de l’Albi- de la partie rurale perçoivent un bourg d’équilibre, en complément de geois, la population active est plus revenu médian inférieur de 17 % à ceux de Cordes et Réalmont qui, qualifiée que dans les zones de réfé- celui de la CA de l’Albigeois et de seuls aujourd’hui avec le pôle d’em- rence : si les cadres ne sont pas plus 7,5 % à celui de l’espace rural régio- ploi de Carmaux, ont la taille suffi- nombreux, les professions intermé- nal. Il est encore plus faible sur les sante pour animer un bassin de vie. diaires le sont, au contraire des ou- Causses Nord-Ouest, le Pays cordais, Sont en jeu à la fois un meilleur accès vriers, moins présents, notamment le Montredonnais, les Monts d’Alban, la pour tous aux équipements intermé- les ouvriers non qualifiés. Cepen- CC Val 81 et le Carmausin, qui comp- diaires et un développement écono- dant les cadres et professions inter- tent une part de population à bas reve- mique mieux réparti sur cet espace. médiaires qui viennent résider dans nusplusélevée.HormislaCCVal81et Le développement de petites entrepri- le Pays travaillent davantage en de- le Carmausin qui bénéficient de faci- ses trouverait sa place dans le renfor- hors du Pays que les catégories lités de communication avec Albi, cement des polarités rurales. moins qualifiées. Attirer et retenir ces ces territoires cumulent les handi- Par ailleurs, l’organisation des trans- catégories socioprofessionnelles quali- caps. Ainsi, le taux de chômage est ports nécessite une réflexion globale fiées en alliant dynamisme écono- élevé, comme dans le Réalmontais ; avec les collectivités compétentes mique et cadre de vie attractif est des communes des Monts d’Alban et qui dépasse le cadre de la Commu- donc un véritable enjeu aussi. du Montredonnais sont parmi les nauté d’agglomération : elle doit en- plus mal desservies en équipements, glober la zone d’influence de l’agglo- Des solidarités et des y compris de proximité. Des solidarités mération d’Albi, qui s’étend jusqu’à au sein du Pays, notamment entre Réalmont, Valence-d’Albigeois et coopérations à développer l’agglomération et l’espace rural, méri- Carmaux et, à l’ouest en dehors du Le dynamisme démographique et, tent donc d’être encore plus dévelop- Pays, jusqu’à Gaillac. Au vu de l’in- plus encore, le développement éco- pées pour réduire ces disparités et tensité des déplacements domicile- nomique irriguent moins la partie ru- soutenir l’emploi dans ces territoires. travail au sein de cette zone, les en- rale du Pays. Quelques communes La dynamisation de l’espace rural et jeux du développement durable des Monts d’Alban, du Carmausin et la résorption des disparités géogra- devraient aussi conduire à dévelop-

D éfinitions Revenu médian des ménages par unité de consommation : le revenu des ménages est le revenu déclaré par les contribuables sur la déclaration de revenus, avant abattement et redistribution. Il est calculé par unité de consommation afin de permettre des comparaisons entre territoires, indépendamment des différences de structure des ménages. Le revenu médian est le revenu qui sépare la population en deux groupes égaux : ainsi, un revenu mensuel médian de 1 000 euros signifie que la moitié des ménages disposent d’un revenu inférieur à 1 000 euros par unité de consommation, l’autre moitié d’un revenu supérieur.

5 6pages n° 120 - Insee Midi-Pyrénées U n diagnostic pour un territoire Ce diagnostic de territoire a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’Adefpat et l’Insee Midi-Pyrénées, associant le Pays de l’Albigeois et des Bastides. Il vise à décrire les évolutions sociodémographiques et économiques à l’oeuvre, pour aider les acteurs locaux dans leurs décisions et les petites entreprises dans leur adaptation à ces mutations. L’étude met en perspective le Pays avec des zones de référence. Le Pays dans son ensemble est comparé au reste de la région Midi-Pyrénées, hors aire urbaine de Toulouse. La situation de la CA de l’Albigeois est relativisée par rapport à un ensemble de 16 CA réparties sur le territoire national, qui sont de taille équivalente et constituées autour de préfectures. La partie du Pays hors communauté d’agglomération, dite partie rurale, est comparée à l’espace rural de Midi-Pyrénées.

per des modes de transport alterna- jour entre la CA de l’Albigeois et le tifs à la voiture individuelle. Grand Toulouse, dans les deux sens. Le Pays entretient des échanges do- L’intensité de ces échanges impose le micile-travail importants avec les pô- développement de coopérations entre les d’emploi proches, le Gaillacois ces territoires. Enfin, la poursuite de mais aussi la CA de Castres-. l’aménagement de la RN88 génèrera Grâce à l’autoroute et aux trains un accroissement des échanges avec express-régionaux (TER), ce sont , qu’il s’agit d’anticiper. INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES 1 400 salariés qui se déplacent chaque DIRECTION RÉGIONALE DE MIDI-PYRÉNÉES

Téléphone : 05 61 36 61 36 Télécopie : 05 61 36 62 00 Adresse : 36, rue des Trente-Six-Ponts BP 94217 P our en savoir plus 31054 TOULOUSE CEDEX 4 Directrice de la publication : Magali Demotes-Mainard - « Migrations résidentielles : Midi-Pyrénées attire d’abord les jeunes », Rédacteur en chef : Bernard Nozières 6 Pages n° 119, juillet 2009. Maquettiste : Évelyne De Mas - « Toulouse, moteur de la forte poussée démographique en Midi-Pyrénées », Imprimeur : Escourbiac 6 Pages n° 116, janvier 2009. Dépôt légal : novembre 2009 - 6 pages sur les résultats du recensement de la population du Tarn, à ISSN : 1262-442X CPPAP : 183AD paraître (janvier 2010).

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