SAGE Allier Aval Daniel BLANCHARD Décision Du Président Du Tribunal Administratif De Clermont-Ferrand Du 20 Juin 2014
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
ANNEXE n° 14 COMMISSION D’ENQUÊTE Jean-Pierre GUILLAUMAT-TAILLIET PVS 05 03 René ROUSTIDE SAGE Allier aval Daniel BLANCHARD Décision du Président du Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand du 20 juin 2014 PROCES-VERBAL DE SYNTHESE (article R 123-18 du code de l’environnement) Observations recueillies lors de l’enquête publique ouverte du 19 janvier au 27 février 2015 sur le projet de schéma d’aménagement et de gestion des eaux du bassin de l’Allier aval L’enquête publique s’est déroulée normalement. Les registres ont bien été clôturés à la fin de leur mise à la disposition du public dans les mairies des dix-sept communes concernées ; les commissaires enquêteurs ont assuré les trente-quatre vacations prévues. 1 - Aucune observation n’a été recueillie dans les lieux suivants Mairie de Vichy, les 19/01 et 13/02 ; Mairie de Riom, les 04/02 et 13/02 ; Mairie de Randan, 30/01 et 25/02 ; Mairie de Besse–et-Saint-Anastaise 03/02 et26/02 2 - Observations, propositions et contre-propositions formulées oralement, dans les registres ou par courrier déposé en mairie • Les lieux d’enquête sont classés du Sud au Nord. • Les sujets principaux sont indiqués en rouge . • Les propositions et contre-propositions sont indiquées en bleu. • Les remarques, informations et observations sans lien avec le sujet ou n’appelant pas de réponse, sont indiquées en italique. BRIOUDE 43 Commissaire enquêteur : René Roustide M. Pierre CHEVALLIER est venu s'informer et consulter le dossier. Il s'intéresse à un petit affluent de l'Allier, le Courgoux qui passe en bordure du terrain sur lequel est sa résidence. M. Laurent SAGNOL et son collègue de l'ONEMA Haute Loire sont venus prendre connaissance du dossier et plus particulièrement du document "Bilan de la consultation des Assemblées". Ils n'ont pas fait d'observations écrites. Ils ont fourni quelques informations relatives à des travaux projetés sur des barrages sur l'Allier à Brioude et Vieille Brioude. Mme Marie-Christine DEGUI, première adjointe au maire de Brioude, en charge de l’environnement demande que les observations émises par le conseil Municipal par délibération du 4 juillet 2014 soient prises en compte. (Cf. P8 relevé des réserves et remarques des assemblées) Mr Thierry DUMAZEL exprime trois remarques ou souhaits : - l’importance d’avoir des relevés réguliers et aussi complets que possible sur l’aspect qualitatif de l’air et de l’eau. Assurer une bonne information/diffusion des résultats ; - la nécessité de réaffirmer et de rendre réel la notion de pollueur/payeur. Cela passe par le non classement des procédures. - l’importance des mesures de restrictions hydriques lors des périodes de sècheresse pour assurer un minimum de civisme en ne permettant pas à certaines professions de transgresser les règlements M. Maurice PAGES, vice-président de la communauté de communes du BRIVADOIS, membre de la CLE a remis un mémoire de 5 pages issu de la lecture du document et de la réflexion des élus de la commission de développement durable de la communauté de communes. Observations de portée générale : renvois aux textes de lois appréciés ; documents écrits explicatifs et pédagogiques ; cependant difficulté à travailler sur les documents en ligne ; difficulté à cibler les dispositions prioritaires sur un territoire ; difficultés d'interprétation des aspects qualité de l'eau qui se recoupent avec la qualité des milieux aquatiques. Observations sur les 8 enjeux du SAGE : Enjeu 1 : Clarifier la compétence GEMAPI que doivent prendre les collectivités locales : mise en place, délégation ? 2 Enjeu 2 : Les réserves en eau faites en amont (Naussac) impactant les territoires devraient donner lieu à des compensations de solidarité aval-amont . Les réserves de substitution pour stocker l'eau l'hiver devraient être favorisées. Les coûts environnementaux (ex : diminution de la biodiversité) de la régulation des débits sont insuffisamment pris en compte. Les réserves de substitution devraient pouvoir servir de compensation à l'assèchement des zones humides de faible intérêt écologique. L'incitation aux récupérations d'eaux pluviales ou aux ressources autonomes sont contradictoires avec le calcul de la taxe d'assainissement basée sur l'eau potable consommée. Les fuites des réseaux d'alimentation en eau potable sont insuffisamment prises en compte (mesure 2.4.1). Enjeu 3: Les élus s'inquiètent de l’ ensablement du lit de l'Allier à hauteur de Brioude, Lamothe, Cohade. La digue de Cohade (non repérée dans le descriptif du lit majeur) s'est vue débordée par l'aval lors des dernières crues. Un GEMAPI est souhaité dans la Limagne de Brioude pour gérer l'espace de divagation. Enjeu 4: Le SAGE préconise d'étudier le classement de l'intégralité des masses d'eaux souterraines Allier amont et Allier aval en zones vulnérables lors de la prochaine révision. Les élus locaux sont d'accord pour étudier cette opportunité. Enjeu 5: Conscients des améliorations à apporter aux collecteurs et aux stations d'épuration, les élus demandent que les aides tiennent compte du rapport effort consenti/potentiel fiscal. La restauration des masses d'eau doit s'appuyer sur un diagnostic plus fin pour définir les zones prioritaires. Les collectivités seront désarmées pour faire face à l'interdiction des désherbants sur les espaces verts en 2018. Enjeu 6 : La mise en place d'une solidarité aval amont est appréciée. Enjeu 7: En se référant aux difficultés de financement des mesures agro-environnementales en zone Natura 2000, les élus proposent de ne créer que des ZSGE présentant un réel intérêt pour la gestion de l'eau et pour lesquelles le financement sera assuré. Enjeu 8: Demande la création d’un outil de suivi et de connaissance et de suivi de l'évolution de la morphologie du lit de l'Allier, préalable à tout programme d'actions concernant la dynamique sédimentaire . La contradiction entre la DREAL et les élus concernant les conséquences de la zone d’extension des crues sur la recharge du lit en sédiments, montre une incertitude manifeste en matière d’évolution morphologique. Les élus soutiennent la disposition 8.2.1-2, qui recommande la recherche d'un impact minimum sur les terres agricoles, impact qui devra faire l'objet d'une compensation globale. M. Jean-Pierre BELMONT a noté 3 remarques sur le registre : A Jumeaux la présence d'un égout en provenance d'une station de délestage (qui ne fonctionne pas) se déverse directement dans l'Allier. Un coup de pelle mécanique permettrait de remettre en eau des zones humides actuellement drainées. Il serait utile d'éliminer toutes les retenues collinaires non utilisées pour l'irrigation et de ne pas en autoriser de nouvelles. M. Bernard MAZIN a noté 2 remarques sur le registre : Une réunion publique pour avoir des explications sur un sujet aussi complexe aurait été utile. Les mesures semblent aller dans le bon sens à condition qu’elles soient appliquées. M. Pierre FAUCHER, président du Syndicat des sylviculteurs du Puy-de-Dôme, vice-président de l’Union régionale des forêts d'Auvergne, conseiller du CRPF a noté au registre qu’il confirme les remarques formulées par le Président du CRPF (voir exploitation des avis des assemblées), en particulier sur la valeur de la distance minimale de15 m. entre le bord du cours d'eau et la première rangée de plantation et sur l’identifications des zones humides réelles et non potentielles. Il se demande si la disposition 7.1.2.3 va entrainer une accélération de la mise en place de la réglementation des boisements . Mr Gérard BONJEAN, maire d'Azerat, membre de la CLE a remis une délibération de la commune d'Azerat et précise sur le registre que cette délibération émet de vives réserves et de très grosses inquiétudes sur la version actuelle du SAGE. Il indique que ce SAGE va mettre en péril, l'économie de la zone rurale. Les contraintes imposées aux territoires ruraux aboutiront à mettre sous cloche les territoires sans tenir compte des habitants et au détriment de l'économie. Il insiste sur la nécessité d'une exploitation durable mais dynamique de la forêt, la gestion forestière devant s'adapter au morcellement du foncier. Il précise que dans sa commune la libre divagation du lit de l'Allier va conduire rapidement à mettre en danger des bâtiments et des habitations du village de Lindes. COMMUNE D’AZERAT Délibération du 14/02/15 (postérieure à la consultation des assemblées) . Le conseil municipal réaffirme et complète son avis défavorable formulé par délibération du 04/07/14 : - La gestion raisonnée des besoins en eau est préférable à une réduction qui ne tient pas compte de la réalité du terrain. - L’entretien des cours d’eau est indispensable pour réduire l’érosion et la disparition des terres agricoles. - Le principe de libre divagation de la rivière et le classement en zone vulnérable sont inacceptables. - Les mesures concernant la forêt vont conduire à une régression et à une aggravation de la situation d’un secteur déjà en crise. - Les têtes de bassin doivent être aidées pour appliquer des mesures contraignantes dont bénéficieront l’aval. 3 - Les mesures préconisées vont conduire à la mort des activités agricoles et forestière qui sont les seules économies des communes rurales du secteur. M. Philippe FAIDIT « Les Amis de la Fontaine d’Ouillandre », a indiqué que le dossier est très complexe et qu’Il aurait fallu indiquer précisément les coûts et les budgets mobilisables pour les actions prévues. En outre, il a l’impression : - que quelques grandes villes de l’aval se sont protégées en bétonnant et que les communes autour de Brioude allaient devenir des déversoirs en laissant inonder leurs plaines agricoles - qu’on va supprimer ce qui marchait un peu en remplaçant les digues âgées d’une centaine d’année et qui ont un coût restreint par des mesures coûteuses et pénalisantes pour l’agriculture.