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Par :: Patrice Lachance Solaris 10 x86, la réponse de Sun à Linux ?

Le 15 novembre 2004 dernier, a lancé son open source n’a pas beaucoup à lui envier nouveau système d’exploitation avec tambours et trompettes. puisque des alternatives de bonne qualité Date de disponibilité annoncée : 31 janvier 2005. Nouvelle sont déjà disponibles. stratégie commerciale, nouvelles fonctionnalités et même Il n’en demeure pas moins qu’aucune un nouveau logo ! Pourquoi tant de brouhaha concernant la distribution actuelle de Linux n’inclut sortie d’un nouveau système d’exploitation ? Je vous propose l’ensemble de ces fonctionnalités. Et de le découvrir dans cet article ainsi qu’une procédure puis, si c’était le cas, la prise en main ne d’installation vous permettant de le tester facilement si vous serait pas facile, les documentations étant avez un peu de temps et d’espace disque ! en majoritairement orientées produits et réparties sur toute la toile, plutôt que vers le système dans son ensemble. De son côté, depuis le début, Sun fournit avec Solaris une solution pré-assemblée Quoi de neuf du côté de orientée produits vers une nouvelle munie d’une documentation complète Sun Microsystems ? stratégie orientée service. Cela ressemble (incluant jusqu’au paramétrage de étrangement à l’univers du logiciel libre, fonctionnalités correspondant à User- 16 Puristes, rassurez-vous ! Loin de moi non ? mode Linux, SELinux, aux outils de l’idée de faire l’apogée d’un système débogage…), adaptée, centralisée en d’exploitation propriétaire dans une revue Et pourquoi pas ? N’est-ce pas ce que un seul endroit. Capitalisant les lectures dédiée aux logiciels libres ! Mais lors du Red Hat a fait en 2003 ? Séparant sa du passé, il s’avère plus facile d’aborder Network Computing 04Q4, tenu le 15 distribution vedette en deux produits : ces nouvelles versions, en consultant novembre dernier au San Jose Tech l’un, Fedora Core, gratuit (et libre) et non les sections What’s New de chacune Museum of Innovation, Sun Microsystems supporté, évoluant rapidement, et l’autre, des collections remises à jours à chaque a dévoilé sa nouvelle stratégie com- Red Hat Enterprise Linux (RHEL pour les version. Il faut avouer que Solaris 10 est merciale qui pourrait, certainement pas intimes) stable, certifié par de nombreux plus que séduisant ! changer la face du monde, mais du moins éditeurs, qui a un cycle de vie plus long faire trembler Red Hat et damer le pion à et coûte $349 par serveur et par an, pour Une compatibilité accrue ? sa distribution commerciale… l’édition RHEL Basic [RHEL_ES] ! Tout Mais la tâche ne sera pas des plus facile. laisse croire que Sun entend défendre Après un travail d’ingénierie logicielle Une attaque en règle contre le bout de gras face à Red Hat et Suse chiffré à 3000 ans/homme et représentant Red Hat ? pour se tailler une part sur le marché des un investissement de plus de 500 millions serveurs x86 d’entrée de gamme, évalué En effet, Sun a annoncé que l’utilisation de dollars, il reste encore beaucoup de à plusieurs milliards de dollars… de Solaris 10 serait gratuite pour tous, travail à accomplir avant de voir Solaris même à des fins commerciales, sous Une offre révolutionnaire ? 10 sur les postes utilisateurs de tout un réserve d’enregistrement de sa copie (voir chacun. [OSGratuit] et [Services]). Les versions de En parcourant divers forums, blogs (web mise à jour (les Update Releases) ainsi que logs – journaux personnels mis en ligne Le premier axe de travail concerne les les correctifs de sécurité seront disponibles par de plus en plus de personnes et traitant pilotes de périphériques. Avec plus de gratuitement. Mais pour bénéficier des d’un sujet particulier ou de l’actualité, etc.), 270 modèles de serveurs certifiés (ne derniers correctifs de bugs, il faudra soit on constate que plusieurs s’évertuent pas confondre certifié et supporté), allant acheter un support, au minimum de 120$ à décrier l’aspect révolutionnaire de des gammes Dell, Fujitsu et Siemens en par CPU par an [Services], soit attendre Solaris 10 et ses nouvelles fonctionnalités passant par les incontournables IBM et la prochaine version de mise à jour. Sun [Stallman]. Comme on le verra dans une HP, la gestion de certains périphériques passe donc d’une stratégie commerciale section de l’article, il est vrai que l’univers est tout de même pas optimale. J’aurai un Tests Solaris 10 x86, une réponse de Sun à Linux ?

exemple à vous raconter dans la section Retour sur Sun et l’architecture x86 de tests plus loin dans cet article. Mais si le marché cible représenté est celui des Après avoir annoncé en janvier 2002 [x86Report] le report de la sortie de sa distribution serveurs d’entrée de gamme, Solaris 10 x86 de Solaris 9 à une date indéterminée, architecture sur laquelle il n’avait qu’une peut être déployé sans soucis. présence très limitée, Sun fait marche arrière en octobre de la même année en annonçant le retour de Solaris x86 [x86Retour]. Le second axe de d’évolution porte sur l’offre logicielle. Malgré la multitude de Durant ce court intervalle, les développeurs x86 sont réaffectés à l’élaboration de Sun progiciels open source et la diligence Linux, une distribution maison de notre OS favori construite sur les bases d’une Red apportée à la réalisation de code portable, Hat. beaucoup d’entre eux nécessitent un Suite à son échec cuisant dans le monde Linux, Sun revient en force sur l’architecture portage des sources, un ajustement de x86 avec Solaris 10. Et si cette fois était la bonne ? Makefile ou bien la mise à jour d’outils de développement. Essayez pour le plaisir Solaris Express de compiler Apache + authentification LDAP et PHP + Sybase + SSL + LDAP Ce terme désigne en fait une distribution non officielle et intermédiaire de Solaris. La sur une image Solaris 9, sur laquelle sont différence avec une version bêta réside dans le fait que les nouvelles fonctionnalités sont installés des paquetages de http://www. ajoutées à la build (assemblage) uniquement à la fin de leur cycle de développement, sunfreeware.com et/ou de http://www. favorisant la stabilité du système. Cette distribution est élaborée quasi mensuellement blastwave.org, deux sites qui offrent afin de permettre aux utilisateurs d‘évaluer les nouvelles fonctionnalités qui seront des outils open source pré-paquetés en incluses dans la prochaine version de Solaris. Il fut ainsi possible, courant 2004, de se téléchargement. familiariser avec les containers, DTrace, Predictive Self-Healing, etc. Malgré l’utilisation des Autotools (Autoconf, L’accès à Solaris Express est gratuit, sous réserve d’enregistrement sur le site de Automake, Libtool…), c’est une tâche téléchargement http://www.sun.com/software/solaris/solaris-express/get.jsp plutôt difficile sans modifier manuellement les variables CPPFLAGS et LDFLAGS… passage de Solaris en open source semble les recompiler. Ce sujet sera développé inévitable pour Sun. Le travail aurait dans les lignes qui suivent. déjà débuté, principalement concernant Un appel à la communauté ? En somme, il semble que les principaux les aspects légaux, l’environnement de Pour réussir sa transformation rapidement lésés dans cette affaire soient les contributions externes ainsi que le modèle et à moindre coût, Sun a annoncé son principaux éditeurs de distributions de licence open source. intention de rendre Solaris open-source. Linux commerciales tels que Novell Initialement prévu pour fin 2004, il semble Sans être officiellement retenue, la et sa distribution Suse, ou bien Red qu’une décision serait donnée le 17 licence CDDL (Common Development Hat que Jonathan Schwartz, président janvier [OpenSrc1]. Par contre, l’article and Distribution License), une variante de de Sun, accuse de détournement des 17 omet explicitement de mentionner de la Mozilla Public License, a été présentée programmeurs open source à leurs fins quelle année il est question... Certains pour étude en décembre 2004 à l’OSI commerciales [OSGratuit2] ! émettent d’ailleurs des doutes quant à la (Open Source Initiative) [Licence1,2 et 3]. volonté de Sun d’ouvrir le code de Solaris Je vous propose donc de parcourir [Torvalds] et [LinuxCIO]. Rappelez-vous En attendant, on peut se demander ensemble les éléments clés de Solaris 10 qu’en octobre 2000 Sun a fait le plus si ce virage stratégique entrepris par ayant retenu mon attention avant de vous gros don à la communauté du Libre en Sun présente une menace pour Linux. faire part de mes expériences Solaris 10 léguant plus de 9 millions de lignes de Personnellement, je ne le crois pas. sur SPARC, x86, VMware et le fantastique code de StarOffice, base d’OpenOffice. Si Sun respecte son engagement et et prometteur QEMU. org, en plus des autres NFS, NIS… ! On transforme Solaris en produit libre, il y connaît la suite et la réussite rencontrée aura simplement un concurrent de plus au noyau Linux. par chacun ! Nouvelles fonctionnalités Oui mais Sun refuse de passer Java en Je dirais plutôt une alternative comme de Solaris 10 peut l’être Hurd [HURD], projet GNU initié open source me direz-vous ([Java1] et Plusieurs fonctionnalités ont été avant Linux et qui continue d’évoluer [Java2] ?) Il semble y avoir du nouveau combinées dans l’assemblage de Solaris doucement mais sûrement pour permettre à ce sujet. Les curieux se référeront à 10. Les plaquettes de marketing en à l’utilisateur de choisir [Stallman]! [Mustang] pour obtenir des informations annoncent même plus de 600 ! concernant le projet Mustang. En ce qui a trait aux logiciels libres, Effet d’annonce et manœuvre com- il ne peut y avoir que des avantages, merciale ? Un peu, je pense ! Mais Un danger pour Linux ou les Solaris n’étant qu’un socle d’accueil Solaris 10 amène tout de même plusieurs logiciels libres ? supplémentaire. D’ailleurs, le projet Janus nouvelles fonctionnalités majeures. J’en Quoi qu’il en soit, en passant d’un système vise à rendre l’exécution de binaires Linux ai retenues quelques-unes pour vous les économique orienté produits vers un possible sur le noyau Solaris sans devoir présenter. nouveau modèle orienté services, le Tests

Les intéressés pourront cependant que son serveur de base de données. arrivé qui est le premier servi, rien ne consulter l’excellent document [Synthèse] Il est alors possible de les séparer dans permet d’affirmer une répartition équitable ou bien assister à la formation gratuite des zones séparées, ayant chacune leur de la mémoire. adresse IP, et contrôler les flux réseaux en ligne accessible à l’adresse http:// SRM sert donc à garantir que chaque inter-zones avec IP Filter ! De plus, si un training.sun.com/US/catalog/courses/ utilisateur ou processus obtiendra pirate prend la main sur notre serveur WS-9000-S10-90.html. la quantité de ressources que HTTP, il n’aura pas accès à la base de l’administrateur lui a accordée. SRM données, à moins de l’attaquer par le flux Les travaille à trois niveaux : le projet, la tâche SGBD. (anciennement N1 Grid et le processus. Container) Un exemple pourrait être élaboré dans Le projet est constitué d’une ou plusieurs un prochain article si la pertinence en est Couplant la nouvelle fonctionnalité tâches, elles-mêmes constituées d’un avérée. Référez-vous au schéma numéro de zone au gestionnaire évolué de ou plusieurs processus. On peut affecter 1 pour avoir une idée du fonctionnement ressources SRM, inclus gratuitement différents types de contraintes de ou bien consultez la documentation en depuis Solaris 9, les conteneurs rendent ressources à chaque niveau. Lorsque ligne suivante [ZONES]. possible la création de contextes la configuration est définie, on s’assure d’exécution complets et complètement isolés les uns des autres. Les deux constituants définissent chacun un sous- ensemble d’attributs et coopèrent afin de définir et de garantir les caractéristiques de l’assemblage logique ainsi constitué. Conceptuellement, on peut comparer un conteneur à Linux Vserver. On se doute bien que cette nouvelle fonctionnalité se révèle très intéressante pour la consolidation d’applications sur des serveurs puissants tout comme du point de vue de la sécurité. On peut en effet regrouper des ressources réseau et disque au sein d’une zone et ensuite lui Gestion évoluée de ressources que les contraintes sont respectées en 18 attribuer des ressources CPU, processus avec SRM changeant la classe d’ordonnancement et mémoire (virtuelle mais aussi SRM permet d’assurer une répartition par défaut du système avec la commande physique) à l’aide de SRM pour créer un plus équitable des ressources système. dispadmin –d FSS. L’utilisateur pour qui environnement logique d’exécution. Considérons le cas d’un système sur aucune configuration particulière n’a été lequel s’exécute simultanément 100 créée bénéficiera des ressources allouées Ces frontières peuvent bien entendu processus utilisateurs, consommateurs à la classe par défaut, si elle existe. Sinon, être modifiées à la volée pour adapter le de CPU. La répartition est telle que il n’a droit à aucune ressource et ne peut conteneur aux besoins des applications l’utilisateur A possède 2 processus et se connecter au système. s’exécutant dans celui-ci. Voyons donc l’utilisateur B le reste, soit 98 processus. chacun de ces deux concepts de plus En faisant abstraction de l’ajustement des Pour le contrôle de la mémoire, c’est le près. priorités d’exécution dues aux périodes processus rcapd qui veille aux grains ! Il d’attente de chargements mémoire et de permet de contrôler la quantité de mémoire Les zones Solaris la consommation CPU du système, on physique qu’un projet consomme. Lorsque Une zone est une couche d’abstraction peut affirmer que sur la durée, l’utilisateur celui-ci dépasse la limite autorisée, permettant de détacher les progiciels des B bénéficiera de 98% de la puissance rcapd provoque la pagination. On peut ressources matérielles qu’ils utilisent. Il machine, l’autre se voyant attribuer suivre l’évolution de la consommation de existe forcément une zone lorsque vous seulement 2% ! mémoire avec la commande rcapstat. installez Solaris 10. Il s’agit de la zone Et c’est encore pire pour la mémoire ! globale, que vous pouvez voir avec la Enfin, la configuration des contraintes Le système ne peut pas retirer un commande zoneadm list –vc saisie dans d’utilisation CPU et mémoire est stockée segment de mémoire à un processus dans le fichier /etc/project et modifiable votre shell préféré. après lui avoir attribué (je sais, la avec la commande projmod. Pour de plus On peut bien entendu créer de nouvelles reconfiguration dynamique existe, mais amples informations, je vous conseille de zones, jusqu’à 8192 sur un même s’agit d’une négociation entre le système consulter la référence suivante : [SRM]. système, mais restons raisonnable avec et le processus et non un retrait forcé du la commande zonecfg. Tout l’intérêt segment de mémoire par le système…). Profilage avancé avec DTrace réside dans le fait que l’on peut isoler des La seule alternative est la pagination dans Introduite avec Solaris Express 11/03 processus entre eux. Un serveur HTTP n’a l’espace d’échange temporaire (le fameux sur architecture SPARC et disponible pas besoin d’être sur la même machine swap space). Puisque c’est le premier Tests Solaris 10 x86, une réponse de Sun à Linux ?

sur les plates-formes x86 depuis Solaris DTrace Express 05/04, DTrace offre une nouvelle approche par rapport à strace ou truss Illustrons DTrace avec un exemple concret. Vous constatez avec la commande concernant le suivi d’exécution de code. vmstat une activité de pagination importante sur le système. Quel est le processus responsable de cette pagination ? Très difficile, voire impossible, de répondre à Utilisable tant sur les processus cette question en utilisant les outils standards strace ou truss. Les lignes suivantes utilisateurs que ceux tournant en mode présentent les données remontées par vmstat : noyau, DTrace permet le branchement bash-2.05b# vmstat 5 logique et la gestion de diverses sondes kthr memory page disk faults cpu logicielles (par exemple concernant les r b w swap free re mf pi po fr de sr dd f0 s1 -- in sy cs us sy id 0 0 0 463568 52064 167 465 1378 0 0 0 0 23 0 0 0 774 1686 412 18 8 75 appels système de chargement mémoire, 0 0 0 463144 49368 977 1009 5020 0 0 0 0 133 0 0 0 867 330 288 1 9 90 ouverture de sockets ou bien de tentative 0 0 0 461464 47864 515 652 3005 0 0 0 0 109 0 0 0 822 1479 342 7 10 83 0 0 0 447760 36472 232 522 696 0 0 0 0 62 0 0 0 728 2713 410 44 13 43 de déréférencement de pointeur NULL) 0 0 0 442976 20760 254 323 2293 8 8 0 0 103 0 0 0 814 713 299 18 7 76 aux endroits stratégiques afin de mieux 0 0 0 440032 12016 37 166 1065 0 0 0 0 90 0 0 0 785 706 357 22 5 73 comprendre ce qui se passe sur le Eh bien, DTrace a été créé spécifiquement pour répondre à ce genre de problématique ! système à un instant donné. Il suffit de lancer la commande suivante, attendre un peu que la collecte se fasse et La version actuelle de Solaris est livrée puis interrompre avec [CTRL] + [C] : avec plus de 30000 sondes (on peut bash-2.05b# dtrace -n ‘vminfo:genunix:pageio_setup:pgin{@[execname] = count()}’ dtrace: description ‘vminfo:genunix:pageio_setup:pgin’ matched 1 probe visualiser la liste à l’aide de la commande ^C

dtrace –l – attention, la liste est longue ! gnome-panel 1 Sur ma distribution Solaris 10 11/04 nscd 1 staroffice 1 SPARC, j’en ai 41859…), toutes utilisables sopatchlevel.sh 1 dans des scripts programmés en utilisant expr 1 soffice 2 le nouveau langage D [DTraceDev]. Simple mozilla-bin 2 grep 2 d’apprentissage et d’utilisation, c’est dirname 2 un langage interprété construit sur une gconfd-2 2 Xsun 3 syntaxe très similaire au langage C. sh 5 gconftool-2 25 javaldx 32 Ainsi est-il possible de construire ses getstyle-gnome 68 propres programmes de diagnostic, écrits pagein 944 en langage D, pour tracer l’utilisation de soffice.bin 1669 la pile, positionner sur l’échelle de temps On peut constater que l’activité de pagination est liée au démarrage du processus l’occurrence d’événements, construire soffice.bin. Je sais, c’est StarOffice et non OpenOffice.org… mais StarOffice 7 fourni des histogrammes, et bien plus ! avec Solaris 10 ! 19 Les possibilités de branchements sont infinies puisque paramétrables à l’entrée Predictive Self-Healing un diagnostic du problème rencontré à ou la sortie des fonctions, de même qu’à La technologie Predictive Self-Healing partir des symptômes observés. Le résultat n’importe quelle position de n’importe (auto-réparation anticipée – PSH dans de ce diagnostic peut ensuite servir à quelle fonction ! les lignes qui suivent) offre une nouvelle déclencher des actions automatiquement. approche pour le déploiement de L’approche PSH permet entre autres de : Bien sûr, le tout est dynamique et utilisable services. sur des systèmes en production. Il n’est Simplifier des phases d’assemblage, Conçue pour maximiser la disponibilité de configuration et de déploiement de pas nécessaire de modifier, recompiler des systèmes et des applications, PSH ou de réinitialiser le système, ni même de solutions répondant à des contraintes de diagnostique les pannes, isole les haute disponibilité ; redémarrer les services ou applications. composants défectueux et facilite le Lorsque DTrace n’est pas activé, il rétablissement de services rendus par Maximiser la disponibilité des n’engendre aucune surconsommation le système. S’il reste suffisamment de systèmes et des services déployés en CPU. En cours d’utilisation, l’impact sur matériel disponible bien entendu ! automatisant le diagnostic, l’isolation et le les performances est proportionnel au Sun a conçu PSH de façon à permettre recouvrement de service ; nombre de sondes activées. l’adaptation facile et rapide de composants Informer les administrateurs des matériels et logiciels. Il est prévu d’intégrer Par ailleurs, Sun nous assure la stabilité systèmes et applications à propos des ces fonctionnalités dans les autres produits du système lors de l’utilisation de tâches nécessitant intervention humaine, de la gamme Sun, comme par exemple DTrace puisque celui-ci a été conçu des réparations à effectuer, le tout de la suite Sun Java System, anciennement spécifiquement pour l’audit de systèmes façon concise en utilisant un langage appelée sous le nom SunONE. en production. Voir l’encadré ci-contre ou simple et en indiquant les références consulter la documentation de DTrace Un des principaux avantages de PSH est aux procédures et à la documentation disponible à [DTrace]. qu’il se supervise lui-même, en établissant adaptée ; Tests

Faciliter les échanges entre les d’autres constituants systèmes est prévue commande svcs les présente de façon clients et Sun Microsystems grâce aux dans les prochaines versions de Solaris distincte, avec le mot-clé legacy_run dans messages normalisés. Express. Pour plus d’information [PSH]. la colonne STATE. Pour plus d’information, reportez-vous à [PSH]. Apparues dans la distribution Solaris Service Management Facility Express 06/04 et grandement améliorées Apparu avec Solaris Express 10/04, SMF Améliorations concernant la dans la distribution Solaris Express offre un environnement nouveau pour la 10/04, les premières fonctionnalités sécurité gestion des applications. C’est un peu de Self-Healing livrées avec Solaris 10 RBAC (Role-Based Access sont Solaris Fault Manager et Solaris comme le chkconfig d’IRIX qu’on retrouve Control) maintenant sur certaines distributions Service Management Facility. Voyons Cette fonctionnalité n’est pas apparue comme Fedora Core. Englobant les scripts ensemble les caractéristiques de chacun avec Solaris 10. Je l’ai cependant d’arrêt/démarrage des applications, les et surtout en quoi ces deux modules sont incluse dans cette partie parce que la contextes de fonctionnement définis par intéressants. fonctionnalité suivante se base sur RBAC, init et les fichiers de configuration, SMF comparable au projet SElinux intégré Solaris Fault Manager offre les fonctionnalités suivantes : à Fedora Core. Disponible de longue Ce service centralise les données Redémarrage automatique des date avec la distribution Trusted Solaris, relatives aux erreurs matérielles et services, en tenant compte des inter- cette fonctionnalité est disponible dans la logicielles et procède à leur analyse. Sur dépendances, en cas de panne matérielle, version grand public depuis Solaris 8. détection de panne, un ensemble complet bug logiciel ou bien suite à une erreur L’idée sous-tendue de RBAC est de d’agents s’active pour isoler et désactiver générée à quarante centimètres de remplacer le traditionnel modèle de le composant défectueux avant que l’écran ; sécurité tout-ou-rien par un nouveau, celui-ci provoque une panne système. offrant une granularité de gestion plus Depuis la version de juillet de Solaris Présente les services sous forme d’objets pouvant être affichés par la fine des droits utilisateurs. Pour ce faire, Express, SFM permet l’auto-réparation un nouveau type de comptes utilisateurs des composants CPU, mémoire et de commande svcs et gérés à l’aide des commandes svccfg et svcadm ; est apparu : le role (rôle). C’est en périphériques d’entrées/sorties sur fait un compte utilisateur spécial qui a architecture UltraSPARC (il s’agit en Simplifie les sauvegardes et pour particularité de ne pas pouvoir se fait des processeurs conçus par Sun, restauration de la configuration des connecter sur le système. On le définit respectant les spécifications techniques services en utilisant la technologie de en créant d’abord un compte utilisateur de SPARC International, Inc. [SPARC]). snapshot ; normal sur le système, transformé ensuite 20 en rôle en ajoutant une ligne dans le fichier La surveillance est réalisée par le Simplifie le dépannage, la commande user_attr contenant la chaîne type=role. processus fmd, chargé automatiquement svcs –x permettant d’interroger le service au démarrage du système. Après la manager qui indiquera pourquoi le service La configuration peut être stockée dans détection et l’analyse d’une erreur sur est interrompu ou bien ne démarre pas ; les fichiers locaux (/etc/user_attr et les un composant, par exemple une erreur fichiers auth_attr, exec_attr et prof_attr corrigeable sur une barrette mémoire Simplifie le diagnostic de panne du répertoire /etc/security) ou bien ECC, fmd lui assigne un UUID (Universal en offrant des traces individuelles centralisée dans les NIS ou dans un Unique Identifier – numéro d’identification persistantes pour chaque service ; annuaire LDAP. unique universel), informe syslog et initie Permet de déléguer la gestion du le mécanisme d’autoréparation. Lorsque démarrage et de l’arrêt des applications On peut par exemple créer un compte c’est possible, le composant défectueux aux gestionnaires des applications ; utilisateur localadm, et lui affecter un profil sera automatiquement désactivé afin local_admin, qu’il faudra définir dans le d’éviter une panne système. Permet d’accélérer le démarrage du fichier prof_attr, et qui possède toutes système puisque plusieurs applications les autorisations sauf celles concernant Les commandes les plus utiles de SFM peuvent démarrer en parallèle, SMF le contrôle de la sécurité. Pour se faire, il sont fmadm, fmstat et fmdump. La plus utile gérant les interdépendances ; suffit de remplacer le shell utilisateur par étant probablement fmadm, qui contient Offre la possibilité de paramétrer le un des pshells disponibles (pfsh, pfksh plusieurs sous-commandes permettant niveau de traces s’affichant sur la console et pfcsh). C’est plus simple d’utilisation le chargement et le retrait de modules via la nouvelle option de démarrage boot que sudo, mais ceux qui utilisent d’autres spécifiques de diagnostic, tout comme la –m verbose ; shells perdront un peu en confort pour les présentation de la configuration actuelle. sessions interactives. La sous-commande faulty permet à Préserve la compatibilité avec les l’administrateur de consulter la liste de scripts de démarrage traditionnels autant On peut enfin convertir le compte composants identifiés défectueux par fmd. que possible. utilisateur localadm en rôle. Puisqu’il est impossible de se connecter au système en L’implémentation de fonctionnalités Les scripts de démarrage habituels (dans utilisant l’identité d’un rôle, il sera toujours similaires pour les systèmes à base de /etc/init.d) sont toujours supportés mais possible de retracer l’utilisateur réel processeurs AMD Opteron ainsi que pour la tendance est plutôt de les migrer. La ayant exécuté une action sur le système Tests Solaris 10 x86, une réponse de Sun à Linux ?

si Solaris Auditing, anciennement (BSM, a complètement été réécrite. Elle est Il ne s’agit pas d’un module de noyau Basic Security Module) est activé. Pour beaucoup plus performante que celle Linux et qu’il ne dépend pas d’un module plus d’information, vous référer à [RBAC] livrée avec les versions antérieure. C’est Linux ; et à [SolAuditing] le résultat de la fusion des couches TCP et IP en une seule et de la création d’un Il est conforme aux spécifications Process Rights Management seul thread de traitement pour chaque LSB 1.3 (Linux Standard Base) [LSB]. RBAC se situe au niveau de la session CPU. Il faudra aussi que l’environnement utilisateur. Ici, nous ne travaillons plus Le code a donc été rationalisé afin d’exécution soit adapté aux besoins au niveau de la session utilisateur mais pouvoir traiter simultanément les deux du binaire. Par exemple s’il nécessite directement dans le noyau. Les méthodes couches d’un paquet, ce qui a pour effet un fichier de configuration dans /etc, il de sécurité noyau élaborées dans les d’augmenter les performances du cache faudra le créer. Idem pour les fichiers différents systèmes ont, globalement, processeur et de réduire les changements de démarrage et les paquetages dont il suivi un modèle axé sur la distinction de contextes. Plus d’info en consultant dépend. de deux types d’utilisateurs : root et les [Synthèse] autres. L’utilisateur root (uid 0) a tous les Donc Janus ne permettra pas droits sur le système. Pour les autres, Support des processeurs d’implémenter une vraie machine virtuelle le contrôle réside dans les attributs des AMD Opteron Linux puisqu’il n’implémente pas un fichiers et programmes. Tout juste inclus dans la distribution de vrai noyau Linux. Mais si les conditions énoncées ci-dessus sont respectées, Avec Solaris 10 apparaît un nouveau Solaris Express (11/04), il est maintenant possible d’utiliser au mieux les ressources il ne devrait pas y avoir de problème. Il modèle : la gestion orientée privilège. Par semblerait qu’en interne, les ingénieurs exemple, pour que le noyau accepte un des processeurs Opteron. A tester sur les AMD 64 avec impatience ! Sun auraient fait tourner un Oracle 9I changement de la date système, il faudra et WebLogic dans une zone contenant que l’utilisateur possède le privilège sys_ Fonctionnalités à venir les librairies d’une distribution Red Hat time. Si nous attribuons ce privilège à un Enterprise Server. C’est plutôt pas mal, utilisateur (ou bien à un rôle) en ajoutant Compatibilité avec les binaires non ? defaultpriv=basic,sys_time, toujours dans Linux (sur x86 uniquement) Côté marketing, la plaquette commerciale le fichier user_attr, il n’est plus nécessaire Il était déjà possible d’exécuter certains de Solaris 10 x86 [TCO] nous fournit un que l’utilisateur prenne des droits effectifs binaires Linux sur un noyau Solaris comparatif de l’offre Sun par rapport aux de root via sudo ou RBAC. en utilisant lxrun [LXRUN]. Mais cette fois, Sun nous promet une intégration versions commerciales de Red Hat. Pour On peut consulter différentes informations beaucoup plus fine ! Le noyau pourra ceux qui douteraient de l’intégrité de ce à propos des privilèges avec la commande détecter automatiquement qu’il s’agit d’un comparatif, puisque fourni par monsieur ppriv. Par exemple, ppriv –l affichera la binaire Linux et faire en sorte qu’il soit l’éditeur en personne, je répondrai ceci : liste des privilèges définis sur le système, exécuté avec les bonnes librairies. Le nom Sun est en quelque sorte le challenger 21 sur ce marché et l’offre se doit d’être alors que ppriv –v PID (où PID est le de code interne de cette fonctionnalité est numéro d’un processus actif) donnera Janus, divinité romaine des portes et des alléchante pour rivaliser avec notre OS la liste de privilèges du processus. passages [Mythologie]. chéri ! Quoi qu’il en soit, la plaquette nous Pour plus d’information, vous référer à apprend que le coût total de possession Mais comment cela peut-il fonctionner ? [Privilèges1,2]. (TCO – total cost of ownership) de En cours d’exécution, un binaire Linux Solaris, considéré sur une période de génère une interruption (int80) à chaque trois ans, serait de 22% inférieur à Red Solaris IP Filter appel système. Il suffit que le noyau Hat Enterprise Linux ES et 58% [TCO] Basé sur le progiciel libre IP Filter, cette Solaris intercepte cette interruption qu’il inférieur à RHES AS pour un serveur bi- fonctionnalité permet un parfait contrôle du achemine à un gestionnaire de signaux CPUs. De quoi faire réfléchir les directeurs trafic TCP/IP. J’en conviens, c’est pour le Linux, faisant lui aussi partie du noyau. informatiques … Surtout ceux qui ont déjà moins choquant de voir le préfixe Solaris. Peu importe de quelle distribution le du Solaris sur architecture SPARC en Quand on pense que Jonathan Schwartz binaire est issu, il peut être chargé et production ! accuse Red Hat de détourner le travail exécuté sur Solaris si : des programmeurs open-source… Enfin, Pouvoir faire tourner des binaires Linux c’est tout de même une belle marque de Toutes les librairies dynamiques dans une zone d’un bon gros serveur reconnaissance de voir un produit libre Linux par rapport auxquelles le binaire a Solaris x86 peut faciliter, dans une intégré à Solaris et intégré au support été lié sont présentes sur le système ; certaine mesure, l’intégration de logiciels Sun ! C’est de belle guerre puisque Linux open source dans les équipes de Il ne fait pas d’appels systèmes non a aussi pioché dans Solaris, notamment gérés par Solaris ; production, pas forcément familières avec pour PAM qui fut inventé en 1995 par les environnements Linux. Avec Janus, deux employés de Sun... Il est bien portable et qu’il n’utilise il suffit d’une adresse virtuelle, un peu pas d’interfaces spécifiques ou de d’espace disque, une distribution Linux et Pile TCP/IP améliorée périphériques spéciaux non disponibles le tour est joué ! Consulter [JANUS] pour La pile TCP/IP intégrée à Solaris 10 sur Solaris ; plus d’informations. Tests

Solaris ZFS De loin, on distinguerait une forme ZFS est le nouveau système de fichier de ressemblant à un oursin ou bien une Sun et il devrait remplacer UFS dans les pomme piquée d’aiguilles. Tests Solaris 10 prochaines versions de Solaris. Familier de l’environnement Solaris Encore plus incroyable, si nous avions SPARC depuis plus de 10 ans, pour des C’est un système de fichier 128 bits, commencé à écrire sur ce système de raisons professionnelles, je n’ai jamais qui fait la paix avec les Indiens (endian- fichiers dès la formation de la planète vraiment joué avec Solaris x86. neutral), c’est-à-dire qu’il est indépendant Terre, au débit fantaisiste de 8,5 D’une part, il y avait un décalage entre du mode d’adressage des données de la Teraoctets par seconde, nous l’aurions plate-forme sur laquelle il est utilisé. la version SPARC et la version x86 et rempli à seulement 3 millionièmes de %, d’autre part, je préférais investir du temps créant des petites piles d’une hauteur d’un Sur les architectures CPU BigEndian, les dans un système libre comme Linux plutôt octets les plus à gauche d’une adresse peu moins de 11 mètres … qu’un système propriétaire auquel je sont les octets de poids fort, alors que sur ne croyais pas. La liste de compatibilité LittleEndian, l’ordre est inversé. Par exemple, l’adresse hexadécimale 32 bits 0x01020304 sera stockée en BigEndian Quel(le) est … Valeur sous la forme 01 02 03 04 alors qu’en Capacité de ZFS 2128 bits => 2125 octets LittleEndian ce sera 04 03 02 01. ) ! Capacité d’un DVD, simple face 36 33 128 2 bits => 2 octets Il peut donc contenir jusqu’à 2 octets et double couche et partager les disques entre serveurs Combien de ces DVD ZFS peut-il SPARC et x86 (et les autres aussi, mais 292 je suis la documentation parce que je n’ai contenir ? pas pu jouer avec !). Distance de la Terre à la Lune 384 402 km Pour avoir une idée de la quantité de Épaisseur d’un DVD 1 mm données que l’on peut stocker sur ce Combien de DVD doit-on empiler système de fichiers, consultez l’encadré un sur l’autre pour parcourir la 384 402 millions traitant ZFS. distance entre la Terre et la Lune? Combien de ces piles de DVD Il offre une sécurité accrue des données, 12 881 723 188 593 000 22 grâce à l’utilisation de checksum (somme ZFS peut-il contenir ? de contrôle de cohérence) de 64-bits ainsi Superficie d’un DVD (rayon = 6 0,0113 m2 qu’un algorithme CoW (Copy-on-Write), cm) c’est-à-dire que la donnée à modifier est Superficie des terres émergées copiée à un autre endroit avant d’être 149 400 000 m2 altérée, permettant donc de faire retour sur la planète Terre arrière, en cas de problème, en utilisant le Combien de piles de DVD faut- journal et du coup récupérer la donnée. il pour recouvrir la surface des 13 209 860 276 627 300 terres émergés ? Par ailleurs, Sun affirme que cette technologie permet de détecter et corriger Pourcentage d’occupation des terres émergées si le contenu les erreurs dans 99.99999999999999999% 98% des cas. stockable dans ZFS était mis sur DVD Il n’est pas encore disponible dans Solaris Age de la planète Terre (datation 10, pourtant on ne peut déjà plus sans Environ 4,55 milliards d’années isotopique) passer ! Pour plus d’information consulter [ZFS] Combien de piles de DVD aurait- on créées, en empilant 1000 373 533 644 Quelques chiffres pour s’amuser un peu DVD/s, si nous avions commencé sur ce que représentent 2128 bits… lors de la création de la Terre On peut donc s’apercevoir que la capacité Ce qui correspondrait, en débit de stockage de ZFS, rapportée en nombre d’écriture continu de , à 8,5 To/s 0,00000283% de DVD simple face double couche (8,5 un taux d’utilisation du système Go) est ahurissante ! de fichiers ZFS de Nous pourrions en effet en faire des piles Quelle serait la hauteur de allant du sol jusqu’à la Lune et recouvrant chacune des piles recouvrant la 10,869 mètres 98% des terres émergées de la planète. surface des terres émergées ? Tests Solaris 10 x86, une réponse de Sun à Linux ?

matérielle était très courte et il y avait un la confusion avec les partitions du com ou l’élaboration d’une configuration manque cruel de pilotes de périphériques. disque physique. Les données pourront d’amorce complexe, je vous invite à Et côté performance, il était vraiment à la cependant être stockées sur une partition consulter la référence [Multiboot4] ainsi traîne par rapport à Linux. étendue, sur laquelle un système de que les trois autres débutant par la chaîne fichiers UFS ou bien VFAT a été créé. « Multiboot ». Mais maintenant c’est une autre partie de manches ! Les deux distributions sont en Séquence d’amorce de Solaris Méthodes d’installation phase et les fonctionnalités identiques, L’amorce de Solaris s’effectue en deux Il existe plusieurs façons d’installer à peu de choses près, sur les deux phases : primary boot et secondary Solaris : à partir des CD/DVD, installation environnements. boot (première et deuxième amorce). La réseau, etc. Pour les besoins de l’article, Les différences se situent principalement première est réalisée par le programme nous nous limiterons à l’installation via CD- au niveau de la gestion du matériel tel mboot, stocké dans le MBR (Master Boot ROM, généré avec les images ISO que que mentionné dans la section traitant de Record) et appelé par le BIOS lorsque vous venez de télécharger. Les curieux SFM. l’amorce est faite à partir d’un disque dur peuvent par ailleurs satisfaire leur appétit ou bien par pboot, stocké dans le PBR, s’il en consultant [Collection Installation]. J’ai donc réalisé plusieurs tests que je vous s’agit d’une disquette ou d’un CD. présente dans les prochaines sections. Installation sur du vrai Tout d’abord, j’ai testé les distributions sur Lorsque mboot est lancé, il charge le matériel (euh…) ! de vraies machines, à l’ancienne avec les code placé dans le premier secteur de CD-ROM. la première partition active du disque r Puis, je me suis fait plaisir en installant d’amorce. S’il s’agit d’une partition sur laquelle Solaris est installé, ce code est Une mauvaise manipulation et vous risquez dans des machines virtuelles afin de de perdre vos données ! Je vous conseille pouvoir y accéder à volonté depuis Linux en fait celui de pboot. donc la plus grande prudence et aussi de faire l’installation sur un disque dédié. et du coup bénéficier de la sauvegarde de A son tour, pboot lancera le gestionnaire contexte. d’amorce Solaris bootblk (ou bien Avant de commencer strap.com si le système de fichier est de r type FAT), qui présentera un menu de Distribution Modifier la table de partitions d’un disque Au moment d’écrire ces lignes, la plus démarrage si le disque contient plus d’une est une tâche délicate. Surtout pour les récente distribution de Solaris Express partition amorce. disques de capacité supérieure à 128 Go ! En effet, certains utilitaires de gestion disponible en libre téléchargement est Puis, lorsque la partition Solaris est la version 11/04 à partir de l’URL http:// de disque, tel que le fdisk fourni avec sélectionnée, le programme boot.bin Solaris, détectent une géométrie incorrecte. www.sun.com/software/solaris/get. est chargé. Il s’agit de la seconde phase Du coup, l’édition de la table de partition html => Solaris Express : Solaris. d’amorce. Au cours de cette phase, le entraîne une modification de la table CHS du disque. Linux n’utilise pas cette information 23 La plupart d’entre vous choisiront matériel est initialisé et le microprocesseur passe en mode 32 bits, paginé et mais Windows en a besoin pour démarrer. ensuite Solaris 10 Download – x86 Fâcheux ! Il serait possible de corriger le Platform. Comme indiqué au début de protégé. problème [Multiboot5] mais la méthode n’a l’article, il faudra vous enregistrer. Mais Vient ensuite le chargement de DCA pas réussi dans mon cas… Encore une fois : Prudence ! ce processus vous créera un compte (Device Configuration Assistant) qui utilisateur réutilisable qui vous permettant permet de configurer plusieurs aspects d’accéder à plusieurs autres sections du système tels que les périphériques r du site http://www.sun.com, tel que d’entrées et sorties standards (le clavier et la carte graphique par défaut, mais L’installation remplacera votre gestionnaire BigAdmin et le portail http://mysun.sun. d’amorce système par celui livré par com nous pouvons les réaffecter à un port Solaris ! Non critique pour vos données, série par exemple) ou bien le DMA, la cela peut être déroutant ! Je vous conseille Pré-requis slice contenant le noyau, etc. donc de consulter l’excellent site de Jean- En plus de la distribution, il vous faudra Claude Bellamy [Multiboot1] et de faire une Rappelez-vous que la partition physique sauvegarde de votre secteur d’amorce avant une partition primaire bootable. Eh oui, est découpée en plusieurs partitions de débuter |Multiboot2]. c’est une contrainte pour l’amorce de logiques. Il est possible d’en sélectionner Solaris [Multiboot3] !. Comme toujours, la une en particulier et même, d’amorcer le taille nécessaire dépend des paquetages système depuis le lecteur de CD-ROM. r que vous souhaitez installer. Si la variable auto-boot ? est positionnée Je vous ai prévenu des risques ! Pour l’installation complète il faut prévoir à true, DCA charge le noyau stocké sur au moins 5 Go. Cette partition sera par la partition du disque renseignée dans la Réinstallation de mon système la suite découpée en différentes slices variable bootpath. zéro (tranches) : boot, root, swap, etc. Pour plus d’informations, notamment en J’ai eu quelques problèmes suite à l’installation de Fedora Core 2 sur le disque Je conserverai le terme slice pour éviter ce qui concerne l’utilisation de strap. Tests

contenant mon installation de Windows 1) Amorce du système avec le 5) Redémarrage du système sur XP qui refusait ensuite de démarrer. CD d’installation de FC3 et chargement le premier CD de Solaris et lancement d’un environnement minimal avec la de l’installation telle que décrite dans la Malgré plusieurs tentatives, je ne suis commande linux rescue. section traitant de QEMU. pas parvenu à rétablir mon système. Par chance, j’ai pu récupérer toutes les 2) Création d’une partition primaire r données à partir de l’image Linux tout de 20 Go (id 1) de type 7 (NTFS) avec juste installée (une image d’amorce CD fdisk /dev/hda. Celle-ci contiendra Vous pouvez rétablir la configuration l’image de Windows XP. J’ai créé une aurait pu suffire). Ce bon vieux tar a d’origine en suivant [Multiboot2]. encore fait l’affaire ! Du coup, j’ai profité seule partition à cette étape pour éviter de l’occasion pour faire des tests et je des problèmes lors de la détection du 6) Installation de FC3, en utilisant- vous propose donc la méthode que j’ai matériel sous Windows. Une partition / réutilisant les partitions créées à l’étape 4, utilisée pour tout réinstaller. boot de type linux (0x83) faisait planter le en prenant garde de ne pas initialiser la programme d’installation Windows... partition Solaris en Linux swap ! Mais retenez tout de même qu’en prenant 3) Redémarrage du système, cette toutes les précautions nécessaires, il est fois sur le CD d’installation de Windows r possible d’installer Solaris sur un système XP et installation habituelle. existant si vous avez de l’espace disque GRUB remplacera alors le gestionnaire 4) Nouveau chargement de et une partition primaire disponible. d’amorce système (celui de Solaris si vous l’environnement minimal Linux et création ne l’avez pas changé). Il sera alors possible Vous devrez peut-être redimensionner d’une partition primaire (100 Mo – ID 2) de démarrer les trois systèmes d’exploitation une partition existante pour libérer de de type 83 pour /boot de Linux, une autre en fonction de vos besoins. l’espace inutilisée afin de créer la partition primaire (12 Go – ID 3) de type 82 (eh oui, Solaris. Cette procédure ne fait cependant Linux swap !) pour Solaris. Puis création Problèmes rencontrés pas partie du thème de cet article. La d’une partition étendue en ID 4 occupant Au cours de cette installation, j’ai rencontré littérature est abondante sur le sujet. le reste du disque. Une autre avec l’ID 5 deux problèmes mineurs probablement pour la racine (type 83) de FC3 et enfin liés entre eux ! Voici donc ma petite recette pour créer une dernière (ID 6, type 82) pour l’espace J’ai un ensemble clavier souris Bluetooth un environnement multiboot GRUB (voir de pagination. de Logitech (modèle diNovo) qui sont le schéma 2) sur un disque de 160 Go, reliés à l’ordinateur via un hub branché avec les images de Windows XP, Solaris sur un port USB. 10 et Fedora Core 3. Elle s’adresse aux r 24 utilisateurs expérimentés de Linux. Les l’étape suivante remplacera votre Le programme d’installation n’a pas autres pourront se référer à divers articles gestionnaire d’amorce système. Vous bien détecté mon clavier et j’ai dû faire parus dans les numéros précédents de devez faire une sauvegarde de votre MBR une installation QWERTY, malgré la [Multiboot2]. LinuxMag. modification du type de clavier dans la section Device Tasks de DCA. Au chargement de l’environnement miniroot depuis le CD, j’ai obtenu quelques messages d’avertissements (WARNING : Postattach failed for hid1). Ce problème serait spécifique aux build 69 et 72, qui n’initialisent pas correctement le service keymap à tous les niveaux de démarrage [S10keymap]. Le deuxième problème est probablement lié à une mauvaise détection de la souris par le serveur X. Sans souris, impossible de le charger et donc la seule méthode d’installation qu’il me restait était l’option numéro 4, Solaris Interactive Text (Console Session), en QWERTY bien sûr…

Processeurs SPARC Si comme moi vous disposez de braves mais quelque peu obsolètes stations de travail à base de processeur SPARC à la maison, je vous conseille de regarder Tests Solaris 10 x86, une réponse de Sun à Linux ?

Tests sur Fedora Core 3 la liste du matériel supporté avant de vous Could not configure '/dev/rtc' to have a 1024 Hz timer. This is not a fatal lancer dans le téléchargement des images Installation de QEMU error, but for better emulation accuracy either use a 2.6 host Linux kernel ISO. Il faut savoir que les processeurs or type 'echo 1024 > /proc/sys/dev/rtc/max-user-freq' as root antérieurs à l’architecture sun4u ne  sont pas supportés de même que ceux Pour éviter d’avoir ce message à chaque r cadencés à une fréquence d’horloge Je ne suis pas parvenu à faire fonctionner redémarrage de votre Linux, je vous inférieure à 200 MHz. l’interface réseau sur la distribution Solaris conseille de le rajouter dans vos scripts Express 11/04. Le problème est probablement d’initialisation du système. Ce n’est donc pas la peine de tenter lié à une nouvelle fonctionnalité ajoutée à C’est parti pour Solaris 10 ! l’installation sur une Ultra 1, le programme la build 71 (Solaris Express 10/04) comme mentionné à [S10NI]. Avant de pouvoir lancer notre machine vous le dira gentiment ! Par contre, les Ultra virtuelle, il faut lui créer un disque 5 sont supportées et elles fonctionnent à Quoi qu’il en soit, certains ont testé pour dur. Comme toujours, il y a plusieurs merveille sous Solaris 10 ! nous, avec succès, les builds antérieures [S10QEMU1,2]. Quand vous lirez ces façons de faire. QEMU vient avec un Installation en virtuel lignes, il est possible que le problème soit utilitaire spécialement conçu pour cette déjà corrigé et qu’une nouvelle version tâche. C’est ce que nous utiliserons. La Présentation de QEMU r des pilotes soit disponible à [S10NI] ou commande dd if=/dev/zero ou= QEMU est un émulateur de processeur bien [S10QEMU3]. Allez donc vérifier bs=1024 count= aurait pu qui peut être utilisé de deux façons. La régulièrement ! faire l’affaire. première émule un système complet, qui $ mkdir –p ~/qemu_vm/sol101104 peut être utilisé pour installer différents $ cd ~/qemu_vm/sol101104 systèmes d’exploitations.  $ ~/mylocal/bin/qemu-img create HDA.img 6G L’avantage de cette méthode réside Les périphériques suivants sont émulés Avant de débuter, prenez note que la dans sa rapidité. En fait, le fichier HDA.img sur chacune des architectures PC procédure décrite dans cette section prendra n’est pas vraiment créé sur disque mais (processeur x86), PREP (processeur un certain temps, pour ne pas dire un temps certain ! En tout, mon vaillant processus uniquement sa structure. PowerPC) et PowerMac (en cours de qemu a consommé plus de 16 heures de développement, processeur PowerPC ) : temps de calcul sur un Athlon 1,4Ghz, 1256 Le fichier a donc une taille de 6 Go mais Mo de RAM… Mais il est possible de la n’occupe que 4 Ko... Comment est-ce 440FX host PCI bridge et PIIX3 PCI décomposer en plusieurs étapes en arrêtant possible me direz-vous ? Regardons avec to ISA bridge l’émulation et en sauvegardant le contexte strace : dans un fichier. De quoi occuper un long Carte VGA Cirrus CLGD 5446 PCI ou week-end pluvieux ! $ strace ~/mylocal/bin/qemu-img create /tmp/test.img 6G une carte VGA générique avec extensions :::::: write(1, “Formating \’/tmp/test.img\’, fmt=raw, size=”…) = 43 Bochs VESA J’ai téléchargé la dernière version des open(“/tmp/test.img”, O_WRONLY|O_CREAT|O_TRUNC|O_LARGEFILE, 0644) = 3 ftruncate64(3, 6442450944) = 0 clavier et souris PS/2 sources CVS, afin de bénéficier des close(3) = 0 derniers ajouts. Je dois avouer que je n’ai munmap(0xf6fff000, 4096) = 0 25 2 interfaces PCI IDE + support exit_group(0) = ? eu aucun problème de stabilité avec cette $ ls –l /tmp/test.img disques durs et CD-ROM -rw-r—r-- 1 pat pat 6442450944 jan 3 13:15 /tmp/test.img version de développement. $ du –sk /tmp/test.img Lecteur de disquette 4 /tmp/test.img Les commandes ont fait le boulot $ rm /tmp/test.img Carte réseau PCI compatible nécessaire : En fait, le fichier est créé vide par open. NE2000 $ export CVS_RSH=ssh $ mkdir ~/build Appelé sur un fichier vide, ftruncate64 Ports séries $ cd ~/build $ cvs –z3 –d:ext:[email protected]:/cvsroot/qemu co qemu déplace EOF (l’indicateur de fin de fichier) Carte de son Soundblaster 16 à l’adresse . Ayant trouvé un correctif, sur le forum de Le deuxième mode émule seulement un QEMU [QEMUdevel] pour faire fonctionner Ce qui ajuste la taille du fichier mais ne espace utilisateur (user mode emulation) le bus PCI-IDE de Solaris, j’ai donc renseigne pas son contenu (la page et il est supporté seulement sur un hôte appliqué le patch et compilé les sources française du manuel de ftruncate fournie Linux. avec les commandes qui suivent. avec Fedora Core 3 est fausse en mentionnant que le fichier contient des Ce mode permet d’exécuter des binaires (patch à l’adresse http://lists.gnu.org/ archive/html/qemu-devel/2004-09/ zéros). Si tel était le cas, du –sk indiquerait Linux compilés pour une architecture CPU une taille de 6 Go et non de 4 Ko…). Le msg00099.html) sur une autre architecture CPU, comme fichier contient donc des trous qui seront par exemple, charger un processus x86 $ cd ~/build/qemu remplis lorsque nous écrirons dans le sur un PowerPC. $ ./configure –prefix=~/mylocal/ $ make fichier. Maintenant, à vous de choisir la $ make install Il peut aussi être utilisé pour de la méthode que vous souhaitez utiliser ! Il nous faut aussi l’image de la disquette compilation et du débogging inter plates- Il faut aussi ajuster le paramètre max- formes. Dans ce mode, les architectures de pilotes périphériques supplémentaires user-freq du module RTC afin d’éviter le disponibles à [S10QEMU3]. Voir encadré supportées sont x86, PowerPC, ARM, et message d’erreur suivant : SPARC. PILOTES. Tests

Décompressons le fichier DU.zip dans le Vient ensuite l’écran Boot Solaris. Aller banalement choisi sol101104 mais je suis répertoire de votre machine virtuelle et dans « Boot Tasks » avec [F4] et cocher certain que vous aurez plus d’imagination lançons l’installation de Solaris. « View/Edit Property Settings » pour aller que moi ! Si par chance Solaris a $ pwd vérifier que les variables suivantes sont détecté une interface réseau (installation ~/qemu_vm/sol101104 définies comme ceci (le choix concernant « physique » ou bien avec une nouvelle $ unzip ~/DU.zip $ ~/mylocal/bin/qemu –localtime –m 384 –hda HDA.img –fda DU.img \ ata-dma-enabled est discutable. Il serait version des pilotes x86 [S10QEMU3]), –cdrom /iso/sol-10-b72-x86-v1.iso –boot d intéressant de voir s’il est plus rapide de configurez-la. Pas la peine d’activer IpV6. Je vous conseille aussi de ne pas utiliser Les options parlent d’elles-mêmes. Le désactiver DMA dans QEMU) : | [ ] ata-dma-enabled DHCP pour l’instant. Vous pourrez le faire –m 384 indique à QEMU d’allouer 384 Mo 1 ensuite. Idem pour le service de nom. Ca à la machine virtuelle. Pour faire une | [ ] kbd-type French fonctionne très bien lorsque tout est en installation en mode graphique (desktop), place, mais ça complique l’installation il faut au minimum 96 Mo de mémoire. Si ce n’est pas le cas, les modifier une pour rien ! La valeur par défaut est 128 et comme par une avec [F3]. Faire [F2] puis [F3] le noyau en consomme 35 Mo, il ne reste quand vous aurez terminé. De retour sur Ensuite, pour le fuseau horaire, choisissez que 93 Mo de disponibles. la fenêtre « Boot Solaris », on cochera Europe puis France et vérifiez bien la date l’option CD et ensuite [F2] pour lancer avant de poursuivre. Puis, il faut renseigner l’installation. le mot de passe de l’administrateur. Attention à votre disposition clavier. Dans  le doute, tapez « dfghjk » et vous serez Si vous faites une installation « physique » certain qu’il fonctionne en QWERTY et en et que comme moi, vous avez un ensemble AZERTY (merci du truc RRK !) clavier/souris USB, vous devrez sans doute faire une installation en mode Console. Pour L’identification du système terminée, y arriver, il faut faire plusieurs fois [ESC] tout il faut maintenant renseigner le type Ensuite, l’écran passe au gris et apparaît de suite après avoir lancé le démarrage sur d’installation que nous souhaitons réaliser. le message « Running Configuration le CD. On choisit installation standard, d‘éjecter Assistant ». Si vous souhaitez faire le CD automatiquement et de réinitialiser l’installation en AZERTY, soyez vigilant Après plusieurs minutes, si vous avez un le système manuellement pour éviter de et tapez [ESC] lorsque le message « If peu de chance, vous devriez voir apparaître redémarrer sur le CD. the system hardware has changed … » un bureau comme celui de l’image 2, est affiché. Attention, c’est très rapide ! Si juste après le choix de la langue pour Après avoir accepté le contrat de licence, 26 vous ratez, il vous faudra fermer la fenêtre l’installation. Vous pouvez choisir French, choisi les langues à installer et la locale et recommencer. la traduction reste raisonnablement bien par défaut, vous pouvez choisir d’installer réalisée. Vous remarquerez qu’il est A peu près au même moment s’affichent d’autres produits tels que Java Enterprise possible d’ouvrir un shell, comme celui sur des messages « No RTC Timer » et « No System. Ce n’est pas la peine puisque l’image 2, permettant d’aligner quelques RTC date », de façon désordonnée et les vous n’avez probablement pas les CD en commandes au cours de l’installation. chaînes s’entrelacent. Ce n’est pas bien votre possession et que l’installation prend Ensuite, il faut baptiser sa machine. J’ai grave, mais c’est aussi la raison pour suffisamment de temps comme ça ! laquelle il faut être attentif et faire [ESC] au bon moment. Vient ensuite l’écran Solaris Device Configuration Assistant. Faites [F2]. Si les touches de fonctions ne sont pas actives, pas de panique ! Vous pouvez aussi faire [ESC] puis le numéro de la touche de fonction. Par exemple, ici il faut faire [ESC] puis [2] et non [ESC] + [2] (le clavier est en QWERTY donc ne pas appuyer sur [MAJ]) ! Une recherche des périphériques s’opère et la liste de ceux qui ont été identifiés apparaît. C’est ici qu’il faut faire [F4] (ou, vous l’aurez deviné : [ESC] puis [4]) pour sélectionner la disposition du clavier. Cocher « Set Keyboard Configuration » avec [ENTRÉE] ou [ESPACE] puis [F2]. Choisir French puis [F2]. Ensuite, cocher « with Windows keys », [F2] et [F3] pour revenir à la fenêtre « Identified Devices » et enfin [F2]. Tests Solaris 10 x86, une réponse de Sun à Linux ?

Vient ensuite la sélection du disque sur FC3 et elle fonctionne à merveille. Plus lequel vous souhaitez installer Solaris. r d’info à [S10VM]. Prudence si vous n’êtes pas dans une Assurez-vous d’utiliser la même commande machine virtuelle. Vous aurez été prévenu lorsque vous relancerez l’émulation. Si vous Problèmes SMF rencontrés des dangers de pertes de données. n’allouez pas la même quantité de mémoire Je vous présente ici des problèmes que Curieusement, le découpage automatique (-m), le chargement ne fonctionnera pas. j’ai rencontrés sur Solaris Express 11/04 du disque n’est pas le même selon que Vous comprendrez aussi l’importance de qui devraient, à mon avis, être résolus nous installons en mode graphique ou en spécifier le chemin vers la même image ISO dans la version finale. si vous arrêtez en cours d’installation… mode console ! Ajustez, le cas échéant, Mais on ne sait jamais ! Sans plus tarder, la taille de la slice swap. Pour ma part, Au fait, si vous faites une installation le petit recueil de problèmes et solutions j’ai accepté tel quel le découpage disque en mode graphique et qu’un espèce que j’ai rencontrés ou bien que j’ai trouvés proposé, à savoir : /=3906, swap=594, de navigateur tourne en fond d’écran, sur le forum de Solaris x86 [S10keymap]. overlap=9768, /export/home=5256. vous pouvez l’arrêter pour libérer des Ensuite, vous pouvez indiquer des ressources à alléger la charge de la Le CD-ROM ne fonctionne pas systèmes de fichiers distants que vous machine virtuelle. Ce n’est rien. Il semble que le service souhaitez monter automatiquement sur Pour se faire, ouvrir un terminal (clic droit svc :/network/rpc/smserver :default ait votre OS. Pas la peine pour l’instant, de la souris sur le bureau) et vérifier avec été désactivé par inadvertance sur cette surtout si la résolution de noms n’est pas la commande prstat si un processus version. Pour le réactiver, il suffit de lancer configurée ! Après avoir corrigé, s’il y a netscape.bin tourne ([CTRL]+[C] pour la commande suivante en tant que root : lieu, le découpage disque, l’installation commence enfin ! quitter). Ensuite pkill ou bien pkill # svcadm enable smserver netscape. Chez moi il consommait 30% de Connexion impossible via SSH Attention, la première barre de la CPU… Impossible d’accéder à la machine via progression représente le pourcentage SSH. Encore un service qui n’est pas par rapport à l’installation des 4 CD. Sauf VMware démarré. qu’après le premier CD, il faut réinitialiser Je sais, je sais, ce n’est pas libre ! Mais le système et surtout, l’amorcer sur le certains d’entre nous peuvent avoir accès # svcadm enable svc:/network/ssh:default disque dur et non le CD-ROM. Dans mon à cette gamme de produits et ils ne Clavier USB en US-English en cas, l’installation du premier CD a pris 15 méritent pas d’être oubliés ! mode single-user minutes lors de l’installation « physique » et plus d’une heure dans QEMU. Les OS invités (guests) Solaris 9 et 10 Vous avez deviné ! svc :/system/keymap : sont actuellement au stade expérimental default est désactivé ! Après la réinitialisation du système sur le sur VMware Workstation 4.5.2, GSX 3.1 disque dur, ne pas oublier de changer le et Virtual Center 1.1. # svcadm enable keymap CD dans le lecteur en passant à la console QEMU avec [CTRL]+[ALT]+[2] pour taper Aucun support sur VMware ESX n’est 27 prévu pour le moment. Une note dans change cdrom et le Guest Installation revenir avec [CTRL]+[ALT]+[1]. Si, comme Guide (dans le menu Help) indique la Conclusion moi, vous avez une série de 111111 ou procédure d’activation du DMA (paramètre J’espère que vous aurez eu autant de de &&&&& (en fonction de votre mapping ata-dma-mode du menu Boot Tasks du plaisir en lisant cet article que j’en ai eu clavier), il suffit d’appuyer sur [SUPP] et à l’écrire ! Si l’on oublie la mécanique d’effacer les caractères. Courage pour DCA) mais pour ma part, il était déjà activé sur ma version de Solaris. Prenez marketing et les effets d’annonces les trois derniers CD si, comme moi, stériles faisant l’éloge de fonctionnalités vous avez choisi de faire une installation le temps de vérifier tout de même. On ne sait jamais ;) indisponibles à l’heure actuelle, telles complète. Armez-vous de patience et que Janus et ZFS, force est d’avouer que jetez un œil à ce qui se passe en ouvrant Solaris 10 est un petit bijou technologique ! un terminal. Il ne reste qu’une douzaine  Je vous invite à tenter l’expérience afin de d’heures de traitement… ! Notez cependant que la méthode d’instal- vous faire votre propre idée. Et si cette Si vous souhaitez faire une pause (arrêter lation graphique de Solaris est assez aventure vous permettait d’approfondir votre ordinateur parce que vos oreilles gourmande en mémoire et que 128 Mo des concepts méconnus, tels que octets ne sont pas suffisants. bourdonnent), il suffit de passer à la RBAC et les zones, avant de tenter une console QEMU avec [CTRL]+[ALT]+[2] et implémentation sur votre distribution Linux faire les commandes suivantes : Pour ma part, j’ai créé une machine favorite avec SElinux et Vserver ? virtuelle en lui allouant un disque de 6 Go, (qemu) stop 384 Mo octets de RAM et en désactivant (qemu) savevm /le/chemin/vers/le/fichier/memoire (qemu) quit le lecteur de disquette. L’installation a Consultant LogicaCMG, Patrice Lachance pris environ 2 heures dans GSX sous a fait ses débuts sous GNU/Linux en 1994, Puis pour relancer : Windows 2000 sur une configuration à avec une distribution Slackware de 80 Mo base de Pentium IV 2.8Ghz avec 1 Go de téléchargée à 1200 bauds ! Certifié Solaris, $ ~/mylocal/bin/qemu –localtime –m 384 –hda HDA.img –fda DU.img \ RAM. J’ai par la suite testé cette machine il occupe son passe-temps avec LDAP, Perl, –cdrom /iso/sol-10-b72-x86-v1.iso –boot d –loadvm virtuelle sur VMware Workstation sous PHP, Sybase et XML. Tests

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