Steve Hackett
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tellement son jeu est limpide, maîtrisé, en un mot : parfait ! le chant de GARY O'TOOLE n'est pas moins réussi, sa voix chaude très différente de celle du GAB évidemment faisant ici des merveilles. STEVE HACKETT est égal à lui même : géant ! l'inventeur du tapping fait ici davantage "miauler" sa guitare que sur l'original et on savoure la (Woolfwork, 2CD 60'09 & 55'54, U.K, 2010) version chargée d'intensité et d'électricité, différence. Sinon, son solo est encore plus la guitare y est poignante, sublime et vibrant, plus ressenti que sur l'original et on Prolifique l'ami STEVE ! A peine STEVE ! géniale, produisant cette gamme de salue un très grand artiste. Blood on the remis du choc OUT OF THE TUNNEL'S sonorités uniques qui n'appartiennent qu'au rooftops est un de mes morceaux préférés MOUTH, nous voici un double album live maestro HACKETTHACKETT, la basse est royale, les de GENESIS toutes périodes confondues et électrique, bien copieux à nous mettre sous claviers impériaux, et la batterie la version proposée ici est géantissime, à la dent, et pourquoi le cacher, voici deux impressionne par son tempo lent commencer par l'introduction hispanisante galettes, constituant deux régals, pas métronomique. Voici peut-être la inédite dont nous gratifie le maestro : moins. A l'examen de la set-list, on se rend composition instrumentale de référence du impressionnant de dextérité, de sensibilité compte que le dernier album est déjà rock progressif ! Fondu, enchaîné, voici et de génie ! voici la véritable introduction digéré, intégré mais qu'il ne prime plus Slogans en provenance du même album, acoustique qui lui succède, et voici la voix vraiment dans le show. C'est donc sous la instrumental déjanté aux sonorités de enchanteresse de GARY O'TOOLE qui vaut forme du double best of live qu'il faudra en guitare tournoyantes qui nous entraîne bien COLLINS '77 et qui surpasse de priorité considérer ces deux pépites. cette fois-ci sur un rythme de cavalcade beaucoup le papy COLLINS '11 (respect Après une brève intro instrumen- dans un maelström de sonorités futuristes pour ses états de service passés 1971-1980 tale intégrant divers thèmes issus du et inquiétantes… Délectez-vous ensuite de tout de même) . Les arrangements dernier album, notamment celui de Nomad , Serpentine, exquise ballade en provenance orchestraux sont délectables, les petites on entre dans le vif du sujet, avec le de TO WATCH THE STORMS dans laquelle cloches tubulaires, tout y est – très proche classique Every Day issu du classique de la version originale mais live en SPECTRAL MORNINGS. Une interprétation 2010 ! vitaminée de cet anthem qui nous fait Evidemment, frissons dès les découvrir le line-up actuel du groupe : la premières notes de guitare vibrante de grande nouveauté, c'est l'intégration Fly on a Windshield de l'album culte THE d'AMANDAAMANDA LEHMAN à la guitare et au LAMB LIES ON BROADWAY, suivi de chant ! Pour le reste outre STEVE près de Broadway Melody of 1974 HACKETT à la guitare et au chant, on HACKETT chanté avec brio par O'TOOLE. Et, coup retrouve bien sûr le grand ROGER KING sur coup ce sont deux titres de OUT OF aux claviers, GARY O'TOOLE à la batterie GARY O'TOOLE THE TUNNEL'S MOUTH que STEVE nous (également présent au chant), ROB envoie en pleine figure : l'évanescent TOWNSEND au saxophone, instruments à TOWNSEND Sleepers , exquise ballade très bucolique vents, percussions, vocaux ainsi que NICK NICK agrémentée de pipeau, rythmique BEGGS à la basse et au chapman stick. BEGGS légère, chant en harmonie, et pour Le très beau et récent Fire on the Moon contraster son effet, le plus lourd Still suit, à la mélodie entêtante et à la Waters, un brûlot électrique de guitare ensorcelante. Quant à Emerald première où STEVE a presque une Ash , voici une très belle ballade dans approche blues de la guitare, sonorités laquelle on mesure toute l'étendue des STEVE nous régale de sa voix onctueuse et trafiquées garanties grand teint tout de progrès vocaux réalisés par STEVE depuis STEVE d'harmonies caressantes. Très belle version même. Enfin, en conclusion, 2 grands ses débuts, et ils sont impressionnants ! académique, aussi réussie que la version moments nous attendent : Los Endos, Largement le meilleur chanteur des ex studio et agrémentée ici d'un solo de flûte emblématique instrumental conclusif de A GENESIS aujourd'hui, hormis le GAB bien GENESIS GAB et d'un solo de guitare quelque peu TRICK OF THE TAIL en 1976 (affublé d'une sûr. différent… une bien belle broderie. C'est nouvelle introduction additionnelle aux Une ballade, certes mais qui l'inquiétant Tubehead qui conclut ce sonorités inquiétantes et haute-ment évolue magnifiquement en rock progressif premier CD, titre de l'album (LIVE RAILS) revigorantes) et c'est parti pour la course millésimé, avec partie instrumentale déjan- oblige, le mouvement du train étant ici folle, le rythme de cavalcade avec débauche tée et solo de guitare appuyé, sonorités parfaitement imité par des sonorités de de notes de guitare et soli échevelés, avant distordues, claviers épiques. Voici guitare que n'auraient pas reniées JIMI un chorus de saxophone final d'une douceur l'instrumental Ghost in the Glass, 3ème HENDRIX ! Ce morceau est pris sur un infinie et le gigantesque final genesien extrait de OUT OF THE TUNNEL'S MOUTH, rythme infernal, à toute berzingue et exécuté de concert par une guitare de rêve illuminé par une splendide introduction au dispense une ensemble de sonorités dures, et un saxophone irréel. saxophone, ambiance feutrée, puis la distordues, dissonantes, dérangeantes, 2ème grand moment (et conclusion) : Clocks, guitare de STEVE bondit, nous gratifiant STEVE imitant à perfection la machinerie encore une pépite extraite de SPECTRAL d'un solo sinueux chargé d'électricité et ferroviaire à s'y méprendre. Pas mon MORNINGS, décidément l'album le plus d'intensité, dont l'impact est encore morceau préféré mais certainement l'un représenté après OUT OF THE TUNNEL'S rehaussé par les claviers de ROGER KING. des plus progressifs/aventureux du disque. MOUTH. La ligne de guitare est une Le titre suivant nous emmène en terrain Le second CD débute par le très splendeur, les parties de claviers, er connu : Ace of Wands , l'emblématique 1 solaire et rayonnant Spectral Mornings , inquiétantes à souhait ne le sont pas moins, er morceau du 1 album solo de STEVE : instrumental d'anthologie extrait de l'album le battement des baguettes simulant à VOYAGE OF THE ACOLYTE. En voici une éponyme de 1979 pour un rendu très merveille l'horloge et le temps qui passe. La interprétation à la fois académique et aux symphonique, les sonorités suraiguës de la guitare tumultueuse de STEVE HACKETT sonorités réactualisées. Moog et Mellotron guitare étant ici noyées dans les claviers s'exprime ici à loisir pour produire une (samplés) sont présents, et la guitare mugit très orchestraux de ROGER KINGKING, tandis que version encore plus brûlante que l'original et superbement. Pollution C qui suit est inédit, se superposent également de beaux sa maîtrise ne lasse pas de nous improvisation instrumentale destinée à arpèges acoustiques. On retient son souffle impressionner. STEVE HACKETT a fait son assurer une transition avec The Steppes , lors de l'introduction au piano de show : chapeau bas, maestro. Votre génie est imposant titre d'ouverture de DEFECTOR, l'emblématique Firth of Fifth , ROGER KING incommensurable ! Didier GONZALEZ son 4 ème album de 1980. En voici une n'ayant rien à envier ici à TONY BANKS Note : D.G. 18/20 JJ----P.S.P.S. 16/20 P.W. 15/20 Highlands Magazine 49 2.