 E-Mail : [email protected]él. : 04.66.87.50.00 – Web : http://www.brl.frBP -4001 Fax. : -04.66.84.25.63 Mendès 30001 Pierre Avenue NIMES 1105, Cedex 5 – France Péetr elAdceDirectionDépartementale Préfecturede l'Ardèche

 C R I RISQUES DES PRÉVENTION DE PLAN e i r e i n é g n i NONDATION OMMUNE APPORT

DE D ’E P CLASSAN RÉSENTATION del'Equipement Ardèche Approbation le 17/03/2004 le Approbation 1. Caractéristiques physiques du bassin versant de l’Ay 1

PPR INONDATION - RAPPORT DE PRÉSENTATION COMMUNE D’ECLASSAN P R É S E N T A TIO N G É N É R A LE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE 1 1. Caractéristiques physiques du bassin versant de l’Ay 1 1.1 Morphologie 3 1. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DU BASSIN VERSANT 1.2 Géologie 3 DE L’AY

2. Caractéristiques climatiques 4 Le bassin versant de l’Ay couvre une superficie de 110 km². Il se situe dans le Nord du 2.1 Température 4 département de l'Ardèche sur le territoire de 10 communes : , Eclassan, , 2.2 Pluviométrie 4 Preaux, Saint-Alban-d'Ay, Saint-Jeure-d'Ay, Saint-Romain-d'Ay, Saint Symphorien-de- 2.3 Hydrologie 5 Mahun, Sarras et (cf. carte page suivante). 3. La connaissance du risque 5 L'Ay prend sa source dans les monts du Vivarais, traverse le plateau Vivarois avant 3.1 Le contexte 5 d'atteindre la plaine alluviale du Rhône où se situe la confluence avec ce fleuve sur la 3.2 Les crues historiques 6 commune de Sarras. La partie amont du bassin versant est largement boisée alors que dans 3.3 Les études existantes 11 3.3.1 Etudes BCEOM 1994 11 la partie aval, ce sont les étendues herbeuses et les champs qui deviennent majoritaires. Le 3.3.2 Etudes bureau d’études SAGE 1996 11 bassin versant est peu urbanisé. 3.3.3 Etude Hydrétudes juillet 2001 11 Le Nant et le Malpertuis sont les principaux axes de drainage de la zone apicale du bassin versant de l'Ay : LA COMMUNE D’ECLASSAN 14  Le Malpertuis prend sa source sur la commune de Lalouvesc au niveau du col des Faux 1. Présentation 14 (1021 m), avant de rejoindre le Nant à Satillieu après 9 km de cheminement. 1.1 Situation 14 L'écoulement est pérenne. 1.2 Principales caractéristiques 14  Le Nant prend sa source sur le territoire de la commune de Saint-Symphorien-de- 2. L’aléa inondation à Eclassan 16 Mahun au lieu-dit "les Combes du Nant" (1200 m). Ces eaux rejoignent le Malpertuis 2.1 Généralités 16 après 9 km d'écoulements. L'écoulement est pérenne. 2.2 Les zones urbanisées 16  La rivière Ay proprement dite, débute à la confluence des deux ruisseaux que sont le Nant et le Malpertuis dans la traversée du bourg de Satillieu. Au cours de son cheminement de près de 23 km selon un axe nord-est/sud-ouest, elle est grossie LE PPR INONDATION 17 principalement par le Mézayon, la Couranne et le Furon et traverse de l’amont vers l’aval, les communes de Satillieu, Preaux, Saint-Alban-d'Ay, Saint-Romain-d'Ay, 1. Présentation générale 17 Saint-Jeure-d'Ay, Eclassan, Ardoix et Sarras . 2. Règlement de la zone inondable 17 3. Le contenu du PPR Inondation 17

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 1. Caractéristiques physiques du bassin versant de l’Ay 2 1. Caractéristiques physiques du bassin versant de l’Ay 3

Tableau 1 : Caractéristiques des sous-bassins versants de l’Ay

PENTE MOYENNE LIEU SURFACE (KM ²) (%)

LE MALPERTUIS 22,3 8,8

LE NANT 1 27,2 9

CONFLUENCE NANT /M ALPERTUÎS 49,5 9

MEZAYON 6,8 14,4

CONFLUENCE MEZAYON /A Y 64 7,2

COURANNE 9,9 8,1

CONFLUENCE COURANNE /A Y 78,5 5,8

FURON 10,4 7,8

CONFLUENCE FURON /A Y 89,9 5,4

AY : CONFLUENCE AVEC LE RHÔNE 110,2 3,7

1.1 MORPHOLOGIE

La morphologie du bassin de l'Ay est de type torrent de montagne avec :  un secteur amont large correspondant à un bassin de réception (zone d'apport en débit liquide et solide),  un secteur médian correspond à un chenal de transport,  un secteur aval correspondant à un cône de déjection avec une accumulation de matériaux graveleux.

La partie amont du bassin de l'Ay présente un relief marqué atteignant une altitude de 1280 m au lieu-dit "la Rège Lafont". L'altitude moyenne du bassin est de 620 m.

ingénierie 1.2 GÉOLOGIE

Le bassin versant de l'Ay se situe sur la bordure Est du socle cristallin primaire du Massif Central. On retrouve dans la géologie du bassin versant de l'Ay la division en trois zones décrite précédemment :  à l'Ouest, la partie Nord-Est des massifs cristallins du Haut-Vivarais présentant un relief accusé,  au centre, un relief de plateau dominant le Rhône de près de 300 m correspondant à la bordure Est du socle cristallin du Massif Central,  à l'Est le sillon rhodanien.

Les formations magmatiques et métamorphiques présentent un important développement de failles servant le plus souvent d'axe au réseau hydrographique.

1 Affluent

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 2. Caractéristiques climatiques 4 3. La connaissance du risque 5

2. CARACTÉRISTIQUES CLIMATIQUES La répartition mensuelle des précipitations est décrite sur le graphique suivant :

Météo-France dispose de deux postes climatologiques sur le bassin de l'Ay (Lalouvesc et Preaux) et de trois postes à proximité ( à 12 km, Collombier-le-Jeune à 14 km et Saint-Victor à 8 km).

Le climat du bassin de l’Ay s'apparente au type continental tempéré avec une nette influence subméditerranéenne. On observe un fort contraste de température entre l'hiver et l'été mais également entre les reliefs de l'Ouest et le plateau. La pluviométrie moyenne comprise entre 800 et 1000 mm par an est modérée. L'intensité de certains évènements pluvieux peut être importante avec des précipitations sur 24 h pouvant dépasser la valeur moyenne mensuelle.

2.1 TEMPÉRATURE

Les maxima se situent en juillet-août et les minima en décembre et janvier. Sur les reliefs On note deux périodes avec des précipitations importantes : de la limite Ouest du bassin, les températures peuvent atteindre des valeurs très basses (131  l'automne (septembre, octobre et novembre), jours avec des gelées). A des altitudes moins importantes, on note tout de même en  le printemps (avril et mai). moyenne 68 jours de gel sous abri à Annonay, 52 à Preaux et 57 jours à Collombier-le- Jeune. La période estivale est par contre le siège de températures relativement élevées. A l'inverse, l'hiver et l'été sont nettement moins arrosés.

2.2 PLUVIOMÉTRIE 2.3 HYDROLOGIE

L’Ardèche comme la plupart des départements du Sud-Est de la France, est affecté Le débit de l’Ay varie énormément au cours de l’année. Son régime hydrologique est de régulièrement par des pluies à caractère exceptionnel. type pluvial méditerranéen 2. En effet : Ainsi, suivant une étude de Météo-France, 366 aléas pluviométriques forts dépassant  l'influence nivale est peu marquée compte tenu de la faible quantité et du court 100 mm en 24 heures ont été enregistrés de 1807 à 1994 sur le seul département de maintien dans le temps de la couverture neigeuse limitée aux reliefs les plus importants, l’Ardèche.  l'Ay peut subir des étiages relativement sévères durant l’été,

 les crues s’observent généralement à l’automne. Trois records de pluie ont été enregistrés sur le département : ingénierie  792 mm en 21 h à Joyeuse le 9 octobre 1827  512 mm à Antraigues et 275 mm en moins de 20 h à Vals les Bains le 14 et 15 octobre 3. LA CONNAISSANCE DU RISQUE 1859  350 mm en 5h le 22 septembre 1992 à titre d’exemple.

Deux types de phénomènes climatiques semblent occasionner de fortes crues sur le bassin 3.1 LE CONTEXTE de l'Ay : L’Etat et les communes ont des responsabilités respectives en matière de prévention des  des orages de type "cévenol" de forte intensité et durant plusieurs heures. C'est le cas risques naturels dans le cadre de la gestion et de l’aménagement de l’espace. du 3 août 1963 avec des trombes d'eau s'abattant sur un sol sec (période de retour de 100 ans à Sarras et Satillieu),

 d'importantes pluies survenant sur des sols saturés et gorgés d'eau. C'est le cas des crues d'octobre 1987, de novembre 1996 (période de retour de 10 ans à Satillieu) et 2 Les régimes hydrologiques des rivières sont le régime glaciaire, le régime nival, le régime pluvial océanique et le d'octobre 1999. régime pluvial méditerranéen, désignés ainsi d’après l’origine de l’eau qui alimente ces rivières : glace, neige ou pluie.

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 3. La connaissance du risque 6 3. La connaissance du risque 7

Les maires ont l’obligation d’informer le représentant de l’Etat de la connaissance qu’ils peuvent avoir des risques ; L’Etat doit les afficher, les identifier, en déterminant leur localisation, leurs caractéristiques et en veillant à ce que les divers intervenants les prennent en compte dans leurs actions.

Les communes doivent prendre en considération l’existence des risques naturels sur leur territoire lors de l’élaboration des documents d’urbanisme ou lors de l’instruction de demandes d’autorisation d’occupation ou d’utilisation des sols.

Dès lors que le risque est identifié, l’Etat peut prescrire l’élaboration d’un Plan de Prévention des Risques (P.P.R.) pour traduire la prévention de ce risque en termes graphiques et réglementaires.

Le S.I.V.U., regroupant les communes du bassin de l’Ay a initié en 1997 une procédure de contrat de milieu, lequel a développé trois catégories d’actions :  volet A : amélioration de la qualité de l’eau,  volet B : restauration physique et mise en valeur des cours d’eau,  volet C : coordination, entretien, gestion et communication. Photo 1 Le volet B sur la base des études réalisées restant insuffisant pour la mise en œuvre d’actions concrètes et le cheminement de l’Ay et de ses affluents posant de nombreux  La crue du 22 septembre 1992 a également submergé la piscine de Satillieu (photos 2, problèmes en terme de sécurité des biens et des personnes, un schéma global 3 et 4). d’aménagement de l’Ay a été commandé par le S.I.V.U. en 2000 au bureau d’études Hydrétudes.

Les éléments de cette étude et notamment la cartographie de l’aléa d’inondation sont à l’origine de l’élaboration du présent dossier réglementaire du Plan de Prévention des Risques Inondation.

3.2 LES CRUES HISTORIQUES

ingénierie LE MALPERTUIS  La crue la plus importante a été celle du 3 août 1963. L'eau arrivait à fleur du pont et des champs situés à l'aval en rive gauche au lieu-dit "la Boudras". Photo 2 Photo: 3 : Photo 4 :  En 1975, la piscine a été remplie de sédiments. Vue de la piscine amont Vue de l’ouvrage de sort ie Vue de l’ouvrage d’entrée  Le 14 octobre 1987, le plan d'eau de Satillieu a été submergé. Les débris végétaux se  Fin de la crue des 20-25 octobre 1999. La piscine a été submergée. Là aussi, les corps sont accumulés contre la barrière (photo 1). flottants se sont accumulés contre la barrière. Sous la pression, une partie de la balustrade a cédé (photo 5).

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 3. La connaissance du risque 8 3. La connaissance du risque 9

L’A Y  La crue de 1906 (?) a emporté l'ancien pont de Fertaille et l'ancien pont de Saint-Jeure- d'Ay.  La crue du 8 octobre 1907 a détruit le pont du Chemin de Fer métallique à Sarras (photo 9).

Photo 5

LE NANT

 La crue la plus importante a été celle de 1935 ou 36. Le niveau de l'eau arrivait à fleur Photo 9 du pont de Satillieu. L'école a été évacuée. L'eau est entrée dans la cour de l'école privée. La place de Faurie était inondée.  Vieille crue (1907 ou 1940) : les eaux sont entrées dans la grange du moulin Dagrain (plus haute crue de mémoire).  La crue de 1963 était légèrement moins importante. Le niveau d'eau approchait à environ 20 cm du niveau de la route sur le quai Vinson (photo 6).  La crue du 3 août 1963 : la zone des HLM de Satillieu a été inondée. Au lieu-dit « Forot », les eaux ont atteint la grange en aval du moulin et ont emporté le mur. Au  La crue de 1992 atteignait le pied du mur soutenant le quai Vinson, comme le montre moulin Dagrain, les eaux sont arrivées à la 1 ère marche de la grange. la photo 7. Le Nant avait érodé entièrement la risberme aval en rive gauche.  La crue de novembre 1974 a submergé la planche à Sarras (photo 10).  La crue d'octobre 1993 a été encore moins importante mais des photos ont tout de même été prises.  Idem crue de novembre 1976 (photo 11).  La crue de novembre 1996 a été la plus importante depuis plusieurs années. Les caves au droit du seuil du quai Vinson ont été inondées.  Fin de la crue des 20-25 octobre 1999. L'aile gauche du seuil du quai Vinson a été

détruite. La rive gauche en aval du seuil a été également profondément affouillée, ingénierie découvrant une partie des fondations du mur de la route départementale (photo 8).

Photo 10 Photo 11  La crue de 1992 à la confluence du Nant et du Malpertuis ainsi qu’au pont de Fertaille (photo 12)  La crue de novembre 1996 a submergé la passerelle du Moulin Dagrain et est montée sur le talus rive droite. L'eau a atteint les vignes au niveau du gué à Sarras. Photo 6 Photo 7 Photo 8

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 3. La connaissance du risque 10 3. La connaissance du risque 11

 Fin de la crue des 20-25 octobre 1999. La planche a été submergée pendant 6 jours 3.3 LES ÉTUDES EXISTANTES (photo 13).

3.3.1 Etudes BCEOM 1994

Dans le cadre de cette étude, intitulée « Programme de prévention contre les inondations liées au ruissellement pluvial urbain et aux crues torrentielles », le BCEOM a estimé les débits de crue de l’Ay, en prenant comme référence le bassin du Doux. Les débits estimés par cette étude étaient les suivants à la confluence avec le Rhône : 3  Q10 = 74 m /s 3  Q100 = 147 m /s

La pente moyenne du cours d’eau semble être une caractéristique majeure pour la comparaison des bassins. Les bassins se rapprochant le plus de celui de l’Ay affirment un caractère de type torrentiel plus important. Un croisement des caractéristiques Photo 12 Photo 13 morphologiques, hydrographiques et climatiques des différents bassins versants de  Fin de la crue des 20-25 octobre 1999. Le gué permettant l'accès au camping du Moulin l’Ardèche (Cance, Ay, Doux, Eyrieux, et affluents, Ardèche) montre que le bassin du Doux du Cour a été submergé durant 6 jours. Les eaux ont atteint la passerelle et le talus du n’est pas approprié pour estimer le débit de crue de l’Ay. chemin d'accès a été profondément affouillé (photo 14).  Fin de la crue des 20-25 octobre 1999. La passerelle du Moulin Dagrain a été 3.3.2 Etudes bureau d’études SAGE 1996 submergée. La rive droite en aval de la traversée a été, quant à elle, érodée (photo 15). En août 1996, SAGE a réalisé pour le compte du SIVU de l’Ay « l’Etude du schéma de gestion intégrée des milieux aquatiques - phase 1 : diagnostic de l’état actuel ». En ce qui concerne les débits de crue, SAGE s’est basé sur l’étude du BCEOM de 1994.

3.3.3 Etude Hydrétudes juillet 2001

L’étude commandée par le SIVU et faisant suite au Dossier hydrologique réalisé par Hydrétudes en novembre 1999, visait à établir un schéma global d’aménagement de l’Ay incluant une cartographie des zones inondables. C’est cette étude qui a servi de base à l’élaboration du présent dossier de PPR. ingénierie Cette étude s’étend de la confluence avec le Rhône à l’amont du bassin sur une distance de 32 km y compris les confluences avec les différents affluents. Photo 14 Photo 15 Les modèles hydrologique et hydraulique ont été calés sur les crues de novembre 1996 et L'Ay a souvent inondé les prés situés au niveau de l'actuel stade de Satillieu. Au niveau des d’octobre 1999, pour lesquelles sont connues : HLM de Satillieu, les terrains étaient souvent inondés avant la construction de la digue.  les précipitations mesurées aux stations de Lavoulesc et de Preaux, La crue ayant marqué le plus la mémoire est celle de 1963. Il semble pourtant que ce ne  les hauteurs d’eau et de débits mesurés au niveau de plusieurs seuils répartis sur le soit pas la plus importante, en tout cas sur le Nant et l'Ay au niveau du moulin Dagrain bassin de l’Ay. (commune de Saint-Jeure-d'Ay) ainsi qu'à Sarras. HYDROLOGIE

L’analyse hydrologique conduit à retenir les débits de pointe de crue suivants :

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 3. La connaissance du risque 12 3. La connaissance du risque 13

Tableau 2 : Débits de crue LA CARTOGRAPHIE DE L ’ALÉA

3 3 LIEU SURFACE (KM ²) Q M /S Q M /S 10 100 L’étude a permis de réaliser les cartographies suivantes : LE MALPERTUIS AVAL 22,3 32,1 63,4  les zones inondables de l’Ay pour les crues décennale et centennale, 3 27,2 34,7 72,6 LE NANT  le zonage de l’aléa d’inondation de l’Ay pour la crue centennale. C’est cette dernière CONFLUENCE NANT /M ALPERTUÎS 49,5 64,6 131,4 cartographie qui a servi de base au zonage réglementaire du présent PPR.

MEZAYON 6,8 12,6 22,7 Pour le département de l’Ardèche, on distingue trois types d’aléas, en considérant deux CONFLUENCE MEZAYON /A Y 64 84,3 169,7 classes de hauteur (1 et 2 m) et deux classes de vitesses (0,5 et 1m/s) : LA COURANNE 9,9 16,1 30,5  zone d’aléa fort CONFLUENCE COURANNE /A Y 78,5 99,2 202,7  zone d’aléa moyen, LE FURON 10,4 18,4 33,5  zone d’aléa faible. CONFLUENCE FURON /A Y 89,9 113,3 231

AY : CONFLUENCE AVEC LE RHÔNE 110,2 122,7 265,3

ETUDE HYDRAULIQUE

Les résultats de l’étude s’appuient sur des reconnaissances de terrain (études géomorphologique et géotechnique) et la mise en œuvre d’un modèle mathématique de simulation des écoulements en crue construit sur la base de différentes données topographiques.

Ainsi le modèle mathématique prend en compte :  le lit de l'Ay depuis la confluence avec le Mézayon jusqu'à l'amont du pont de la RD 86 soit 79 profils en travers (topographie ARGEO),  le lit du Malpertuis depuis l'amont de la confluence avec le ruisseau de Prafourel jusqu'à la confluence avec le Nant (38 profils), le lit du Nant depuis l'amont de la passerelle de Satillieu jusqu'à la confluence avec le Malpertuis (14 profils), le lit de l'Ay jusqu'à la confluence avec le Mézayon (37 profils) et le lit de I'Ay depuis le pont de la RD 86 jusqu'au Rhône (7 profils) (topographie HYDRETUDES), ingénierie  HYDRETUDES a également effectué des relevés complémentaires au niveau d'ouvrages sur la partie levée par ARGEO (16 profils supplémentaires).  Les caractéristiques des ouvrages pouvant engendrer des modifications de la ligne d'eau (seuils, gués et ponts) ont également été intégrées à l’analyse hydraulique.  Les caractéristiques physiques du lit de l’Ay, c’est-à-dire les effets de frottement en lit Au niveau du bassin de l'Ay, le facteur le plus contraignant est la vitesse des écoulements. mineur et lit majeur, par le biais du coefficient de Strickler (coefficient de rugosité). En effet, comme le montre le graphique, au-dessus de 0,5 m/s, l'aléa est affiché comme  Les données hydrologiques moyen et au-dessus de 1 m/s, il est affiché comme fort. Les calculs hydrauliques montrent  La condition limite à l’aval correspondait à la cote de la ligne d’eau du Rhône lors de la que les écoulements sur les lits majeurs de l'Ay et de ses affluents possèdent des vitesses crue des 20-25 octobre 1999 soit 128,64 m. généralement proches ou supérieures à 1 m/s, ce qui conduit à classer en zone d’aléa fort une large partie de la zone inondable

3 Affluent

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 1. Présentation 14 1. Présentation 15

LA C O M M U N E D ’E C LA S S A N

1. PRÉSENTATION

1.1 SITUATION

Au cœur de l'entité géographique du Nord-Vivarais, Eclassan se trouve à 436 m d'altitude, au nord du plateau de Tournon, à une vingtaine de kilomètres d'Annonay, et à seulement dix kilomètres du couloir rhodanien. Cette petite commune ardéchoise se situe dans l’arrondissement et le canton de Tournon-sur-Rhône.

La commune est limitée au nord-ouest par la rivière d'Ay et au sud-est par le ruisseau d'Ozon sur lequel est situé le plan d'eau des Meinettes, destiné à un vaste réseau d'irrigation collective.

1.2 PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES

La commune d’Eclassan compte environ 700 habitants.

Eclassan se situe sur un plateau d'altitude moyenne, doucement vallonné. Les prairies pâturées s'étendent à perte de vue ; l'agriculture étant encore une activité bien développée sur la commune (vaches laitières et chèvres, etc.).

Le village est dominé par le Montbard, colline boisée. La colline abrite le réservoir de ingénierie Cance-Doux, alimentant une trentaine de communes, et sur le flanc Est, une carrière de granite.

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 2. L’aléa inondation à Eclassan 16 1. Présentation générale 17

2. L’ALÉA INONDATION À ECLASSAN LE P P R IN O N D A TIO N

2.1 GÉNÉRALITÉS

Au niveau d’Eclassan, la vallée de l’Ay reste ouverte avec néanmoins le passage de quelques verrous rocheux. Les zones de débordements sont nombreuses, mais limitées aux champs et aux secteurs boisés.

Ainsi, au niveau du Moulineau, le pont et le barrage de l’usine provoquent des 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE débordements sans que les bâtiments soient néanmoins touchés. D’autres inondations sont recensées au niveau : Le zonage réglementaire est issu du croisement entre la cartographie des aléas et la vulnérabilité, c’est à dire les enjeux communaux.  du bois de Chamas,  du moulin du Grand Chaléat (les bâtiments sont en limite d’inondation, la hauteur Pour la commune d’Eclassan, sont identifiées deux zones de risque: maximale est de 1,6 m d’eau et les vitesses dépassent 2 m/s)  la zone 1 : zone fortement exposée correspond à l’aléa fort  du barrage de Fourany, la passerelle de Fourany étant pratiquement en charge.  la zone 2 : zone moyennement exposée correspond à l’aléa moyen

La commune d’Eclassan présente les trois types d’aléas : faible, moyen et fort. 2. RÈGLEMENT DE LA ZONE INONDABLE

2.2 LES ZONES URBANISÉES Les prescriptions applicables aux zones 1 et 2 figurent dans le règlement du PPRinondation de la commune d’Eclassan. Aucune zone urbanisée n’est touchée par la zone inondable centennale.

3. LE CONTENU DU PPR INONDATION

Outre le présent document, le PPR comprend :  un plan de zonage réglementaire,  un règlement.

Instaurés dansingénierie un souci de simplification par la loi n°95-101 du 2 février 1995 dite de renforcement de la protection de l’environnement, les Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles sont destinés à remplacer les procédures existantes (P.S.S., P.E.R., R111-3).

Les modalités d’élaboration de ces nouveaux documents ont été fixées par le décret n°95- 1089 du 5 octobre 1995. Il s’agit d’une procédure engagée sur l’initiative de l’Etat et conduite sous l’autorité du préfet, par un ou plusieurs services de l’Etat. Le dossier dont la mise à l’étude est prescrite par arrêté préfectoral, est approuvé après enquête publique et consultation des Conseils Municipaux concernés.

Le document initial peut être modifié ultérieurement suivant la même procédure que son élaboration, pour tenir compte des améliorations apportées aux écoulements suite à des travaux de protection, dès lors qu’elles sont significatives ou, à contrario, de tout élément (crue, études, imperméabilisation) remettant en cause le périmètre et les dispositions arrêtés.

ingénierie ingénierie PPR Inondation - Rapport de Présentation PPR Inondation - Rapport de Présentation Commune d’Eclassan Commune d’Eclassan 3. Le contenu du PPR Inondation 18

LA PROCÉDURE « PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES »

INFORMATION PRÉALABLE DES ÉLUS

ARRÊTÉ PRÉFECTORAL prescrivant l’étude du P.P.R.

ELABORATION DU DOSSIER en concertation avec les collectivités

CONSULTATION DES SERVICES INTÉRESSÉS et modifications éventuelles en fonction des avis exprimés

ENQUÊTE PUBLIQUE Conclusions du commissaire enquêteur et modifications éventuelles en fonction de l’avis exprimé

AVIS DES CONSEILS MUNICIPAUX et modifications éventuelles en fonction des observations

APPROBATION PAR ARRÊTÉ PRÉFECTORAL

ingénierie

MESURE DE PUBLICITÉ ET D ’INFORMATION Publication au Recueil des Actes Administratifs du Département Publication dans deux journaux locaux Dossier tenu à la disposition du public dans chaque mairie et en préfecture

L’ INCIDENCE DU PPR SUR LE POS

Dès son caractère exécutoire (publicité dans les journaux et inscription de l’arrêté préfectoral d’approbation au recueil des actes administratifs), le PPR devient une servitude d’utilité publique qui s’impose au POS.

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