Classement Des Banques»
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Mittwoch, den 4. Juni 2014 CLASSEMENT DESBANQUES AU 31 DÉCEMBRE 2 2013013 est une année de transition inédite pour le secteur bancaireluxembourgeois. 2014Deux révolutions sont en marche: la fin progressive du secret bancaire, qui a été le pilier de la banque privée pendant des décennies, et la création de l’union bancaire européenne, qui doit assurer la sécurité du système bancaire de la zone euro. Ces deux changements fondamentaux sont analysés dans ce «Classement des banques». La première révolution n’est pas simplement en train de bouleverser le métier de banquier privé, elle trans- forme radicalement notre rapport aux données financières des particuliers. Celles-ci passent peu à peu de la sphère privée à une sphère quasi-publique. La deuxième révolu- tion retire au Luxembourg une partie de sa souveraine- té économique en mettant la moitié de ses banques sous supervision directe de la Banque centrale européenne. Une mesure présentée comme une avancée car elle participe à rendre le système bancaire plus sûr et donc à ramener la confiance dans nos banques. SPÉCIALECONOMIE & FINANCES SPÉCIAIALL ECONOMIE CLASSEMENT & FINANCES CLASSEMENT DES BBAANNQQUUESES 23 DES BANQUES AU 3311 DÉCEMBRE 22001313 AU 3311 DDÉCÉCEMBRE 2013 Sommaire–Inhalt Entretien avec PierreGramegna, ministredes Finances L'emploi bancairebaisse doucement Horrorszenarien sind Lesbanquesluxembourgeoises employaient26.153personnesfin mars2014 nichteingetreten «Nous garderons la notiondeconfid entialité» Luxembourg.Selon la Banque cen- des chiffres provisoires). Soit une 2014, 44 établissements de crédit ont Par ailleurs, le nombre d’établis- KPMGanalysiert die Ergeb- trale du Luxembourg (BCL) 26. 153 baisse de 84 emplois par rapport au augmenté leurs effectifs (de 1à49 sements de crédit aaugmenté de nisse der Banken. Seite 6-8 personnes étaient employées dans 31 décembre 2013. En comparaison employés), tandis que 41 établis- deux unités sur la période pour Le ministredes Finances revientsur la finprogrammée du secret bancaireetlaconstruction de l'union bancaire les établissements de crédit du annuelle, la baisse est de 242 em- sements de crédit ont diminué leurs s’établir à149 institutions fin mars «Un impact positif Luxembourg au 31 mars 2014 (selon plois. Entre décembre 2013 et mars effectifs (de 1à53 employés). 2014. (C.) sur la sécurité bancaire» PAR LINDA CORTEY Entretien avec Yves Maas, La place financière luxembourgeoise président de l'ABBL. Page 10 connaît actuellement des évolutions fondamentales dans son modèle d'affaires, avec la fin progressive du Classement des banques secret bancaire, que dans sa gouver- 2013 –Die Ergebnisse der nance avec la mise en place de Banken im Gesamtüberblick l'union bancaire. Ces deux mou- vements nés de la crise financière de Page/Seite 12-15 2008 connaissentcette année leurs Solidité et croissance premières réalisations concrètes et Sonderheiten der deutschen sont soutenues par le ministre des Finances Pierre Gramegna qui voit Pour le ministre des Évolution 2012 Bankenlandschaft Franchisecommerciale (Mds d’EUR) 31/12/2012 31/12/2013 dans les changements àvenir de Finances, Pierre versus 2013 Das Drei-Säulen-Modell macht réelles opportunitéspour la place fi- Gramegna,lafin die Bankenaufsicht zu einer nancière. Avec en ligne de mire programmée du Actifs sous gestion 28,97 28,77 - 0,7 % l'amélioration de l'image de marque secret bancaire Dépôts bilantaires 11,55 12,50 + 8,2 % besonderen Herausforderung. constitue avant tout du Luxembourg. Prêts àlaclientèle 9,55 10,06 + 5,3 % Seite 16 une opportunité n L'abandon partiel du secret ban- pour les banques Comptederésultat (Miod’EUR) caire aété annoncé par le précédent luxembourgeoises Revenus 360 504 + 40 % La transition est déjà gouvernement. Vous avez poursuivi et pour la place fi- en marche et amplifié ce mouvement en accep- nancière dans son Coûts (331) (341) + 3 % La CSSF va voir son rôle de tant d'élargir la directive européenne ensemble. Résultat net 30 113 + 275 % sur l'épargne et en vous joignant à (PHOTO: supervision bancaire limité au Solvabilité et Rating long terme l'initiative de l'OCDE sur l’adoption de SERGE WALDBILLIG) niveaunational. Page 18 standards internationaux sur Ratio Tier 1(Bâle II) 14,39 % 14,93% l'échange automatique d'information Fitch Ratings A- A- La Francebien armée pour en matière fiscale. Etait-ce un mou- vement inévitable? Standard & Poor’s A- A- les stress tests L'opération est estiméeà La volonté du gouvernement Vous avant tout 80 millions d'euros. Page 19 luxembourgeois d'aller vers l'échange automatique d'informa- tions en matière fiscale s'est faite de Un mouvement inéluctable manière graduelle. Il yatout d'abord nière àpeu près une stabilisation. n Dans les négociationseuro- Avec l'échange automatique et Une des demandes de notre pays vers plus de transparence eu l'annonce de l'ancien Premier Et sur les trois derniers mois, une péennes sur l'abandon du secret d'autres lois qui vont dans le même quand nous avons accepté la di- ministre que le Luxembourg allait très légère reprise chez les per- bancaire, le Luxembourg atoujours sens, nous sommes en train de met- rective élargie sur l’épargne était L'échange automatique fiscal s'engager dans cette voie. Néan- sonnes physiques et une stabilité demandé àcequ'il yait un «level tre en place un contribuable tota- d'éviter le plus possible la multi- devient la norme internatio- moins, il yaeuensuite un certain chez les entreprises. Nous n'avons playing field», des règles du jeux si- lement transparent, avec la volonté plication des standards car c'est nale. Page 20 blocage sur la mise en œuvre de donc pas eu de mouvements ex- milaires entre les places financières. affichée de tous les Etats d'éradi- mauvais pour le consommateur, cette annonce. Le nouveau gouver- cessifs. Mais il faut dire que les chif- Avec l'accélération des négociations quer la fraude fiscale pour en- pour les banques qui doivent in- nement adûdébloquer cette situa- fres de stabilité cachent peut-être sur un modèle mondial d'échange granger le plus possible de taxes, ce vestir dans plusieurs logiciels et Un risque vertigineuxmais tion et je crois que nous ysommes une réalité plus complexe, en ce sens automatique depuis fin 2013, a-t-on qui en soit est un objectif tout àfait pour les Etats qui doivent jongler parvenus de manière graduelle et que des clients de petite taille et de atteint ce «level playing field»? normal mais nous sommes passés avec plusieurs normes. contrôlé relativement harmonieuse. Nous proximité géographique se réorien- d'une certaine tolérance, plus ou Le Luxembourg milite non seu- La banque dépositaire du avons d'abord maintenu la position tent et ferment leurs comptes. En Je dirais que nous arrivons bien au- moins acceptée, àune tolérance zé- lement pour un rapprochement Luxembourg est un risque du gouvernement sortant lors du revanche il yades clients plus im- delà de nos attentes initiales puisque ro. des normes mais aussi pour le premier sommet Ecofin. Ensuite, à portants, d'origine plus lointaine qui notre raisonnement était que cinq Tout cela procède du fait que choix entre les différentes normes systémiquemondial. Page 25 la vue des réactions et des opinions s'installent et qui ont besoin de pro- pays européens hors UE –ycom- nous sommes entrés dans un mo- pour éviter les multiplications. que nous avons reçues du secteur fi- duits plus sophistiqués. pris la Suisse –devaient adopter le dèle de société qui collecte énor- Nous en avons 3, la norme de Fat- Wachsende Kosten durch nancier et aussi de la vue des évo- même niveau de renseignement mément de données sur les indivi- ca, la norme OCDE et la norme eu- lutions du dossier àl'échelle mon- n Les plus petites banques ont da- pour que le Luxembourg puisse se dus. Pour des raisons de sécurité, de ropéenne. Au cours de cette an- Vorschriften diale, nous avons choisi d'assumer vantage de difficultés às'adapter... diriger dans la même direction. En- combat contre le terrorisme mais née, on va assister àdes mou- Immer neue Regelwerke stel- complètement ce virage et d'accep- tre-temps les choses ont évolué très aussi pour des raisons d’efficacité de vements entre les pays pour voir len die Depotbanken vor gro- ter l'échange automatique d'une La disparition programmée du se- vite. Le «level playing field» va gestion de données. En fin de comment trouver un dénomina- ße Herausforderungen. manière beaucoup plus large. Cela cret bancaire aundouble effet. Cela désormais bien plus loin que l'Eu- compte, on est en train de mettre teur commun parmi ces réduit comme peau de chagrin le se- oblige les banques àêtre plus com- rope. Les travaux de l'OCDE ont en place une société de transpa- normes. Il va donc yavoir une pé- Seite 26 cret bancaire tel que nous l'avons pétitives et cela améliore notre évolué plus vite qu'on ne le pensait rence extrême, le balancier est en riode de quelques mois pour sa- connu. Ce processus graduel aper- image de marque. Pour devenir plus et le standard de l'OCDE, le «com- train d'aller très loin mais je pense voir comment l'Union européenne mis àlaplace financière de compétitives, les banques doivent mon reporting standard» aété agréé que nous avons quand même heu- va s'adapter. s'adapter. Nous avons pu constater inventer de nouveaux produits, par tous les pays de l'OCDE et même reusement tendance, au sein de que le secret bancaire était utile avoir de nouveaux services et uti- au-delà avec Singapour et la Chine. l'Union européenne, àdire qu’il faut n La collecte de toutes ces informa- Impressum pour la banque privée, mais beau- liser au mieux tous les outils qu'of- Le «level playing field» se déve- aussi protéger les données qui con- tions àtransmettre aux administra- coup moins pour les autres secteurs fre la place financière.