Aventures De Monsieur Pickwick
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Charles Dickens AVENTURES DE MONSIEUR PICKWICK Tome II (1837) Traduction par P. Grolier Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières CHAPITRE PREMIER. Comment les pickwickiens firent et cultivèrent la connaissance d'une couple d'agréables jeunes gens, appartenant à une des professions libérales ; comment ils folâtrèrent sur la glace ; et comment se termina leur visite. ...................................................................6 CHAPITRE II. Consacré tout entier à la loi et à ses savants interprètes...............................................................................24 CHAPITRE III. Où l'on décrit plus compendieusement que ne l'a jamais fait aucun journal de la cour une soirée de garçon, donnée par M. Bob Sawyer en son domicile, dans le Borough. ..............................................................................48 CHAPITRE IV. M. Weller senior profère quelques opinions critiques concernant les compositions littéraires ; puis avec l'assistance de son fils Samuel, il s'acquitte d'une partie de sa dette envers le révérend gentleman au nez rouge............69 CHAPITRE V. Entièrement consacré au compte-rendu complet et fidèle du mémorable procès de Bardell contre Pickwick. .................................................................................94 CHAPITRE VI. Dans lequel M. Pickwick pense que ce qu'il a de mieux à faire est d'aller à Bath, et y va en conséquence. ..........................................................................131 CHAPITRE VII. Occupé principalement par une authentique version de la légende du prince Bladud, et par une calamité fort extraordinaire dont M. Winkle fut la victime................................................................................... 155 CHAPITRE VIII. Qui explique honorablement l'absence de Sam Weller, en rendant compte d'une soirée où il fut invité et assista ; et qui raconte, en outre, comment ledit Sam Weller fut chargé par M. Pickwick d'une mission particulière, pleine de délicatesse et d'importance............. 172 CHAPITRE IX. Comment M. Winkle, voulant sortir de la poêle à frire, se jeta tranquillement et confortablement dans le feu. ............................................................................193 CHAPITRE X. Sam Weller, honoré d'une mission d'amour, s'occupe de l'exécuter. On verra plus loin avec quel succès.213 CHAPITRE XI. Où l'on voit M. Pickwick sur une nouvelle scène du grand drame de la vie. ..........................................236 CHAPITRE XII. Ce qui arriva à M. Pickwick dans la prison pour dettes ; quelle espèce de débiteurs il y vit, et comment il passa la nuit. .....................................................255 CHAPITRE XIII. Démontrant, comme le précédent, la vérité de ce vieux proverbe, que l'adversité vous fait faire connaissance avec d'étranges camarades de lit ; et contenant, en outre, l'incroyable déclaration que M. Pickwick fit à Sam...........................................................274 CHAPITRE XIV. Comment M. Samuel Weller se mit mal dans ses affaires. ..................................................................297 CHAPITRE XV. Où l'on apprend diverses petites aventures arrivées dans la prison, ainsi que la conduite mystérieuse de M. Winkle ; et où l'on voit comment le pauvre prisonnier de la chancellerie fut enfin relâché. .....................................318 CHAPITRE XVI. Où l'on décrit une entrevue touchante entre M. Samuel Weller et sa famille. M. Pickwick fait le tour du petit monde qu'il habite, et prend la résolution de ne s'y mêler, à l'avenir, que le moins possible.....................339 CHAPITRE XVII Où l'on rapporte un acte touchant de délicatesse accompli par MM. Dodson et Fogg, non sans une certaine dose de plaisanterie. .......................................365 – 3 – CHAPITRE XVIII. Principalement dévoué à des affaires d'intérêt et à l'avantage temporel de Dodson et Fogg. Réapparition de M. Winkle dans des circonstances extraordinaires. La bienveillance de M. Pickwick se montre plus forte que son obstination..............................................381 CHAPITRE XIX. Où l'on raconte comment M. Pickwick, avec l'assistance de Sam, essaya d'amollir le cœur de M. Benjamin Allen, et d'adoucir la rage de M. Robert Sawyer. ................................................................................ 398 CHAPITRE XX Contenant l'histoire de l'oncle du commis- voyageur............................................................................... 417 CHAPITRE XXI. Comment M. Pickwick exécuta sa mission et comment il fut renforcé, dès le début, par un auxiliaire tout à fait imprévu................................................................441 CHAPITRE XXII Dans lequel M. Pickwick rencontre une vieille connaissance, circonstance fortuite à la quelle la lenteur est principalement redevable des détails brûlants d'intérêt ci-dessous consignés, concernant deux hommes politiques...............................................................................462 CHAPITRE XXIII. Annonçant un changement sérieux dans la famille Weller, et la chute prématurée de l'homme au nez rouge. ....................................................................... 484 CHAPITRE XXIV. Comprenant la sortie finale de MM. Jingle et Job Trotter, avec une grande matinée d'affaires dans Gray's Inn square, terminée par un double coup frappé à la porte de M. Perker....................................503 CHAPITRE XXV. Contenant quelques détails relatifs aux coups de marteau, ainsi que diverses autres particularités, parmi lesquelles figurent, notablement, certaines découvertes concernant M. Snodgrass et une jeune lady...523 – 4 – CHAPITRE XXVI. M. Salomon Pell, assisté par un comité choisi de cochers, arrange les affaires de M. Weller senior.548 CHAPITRE XXVII. M. Weller assiste à une importante conférence entre M. Pickwick et Samuel. Un vieux gentleman, en habit couleur de tabac, arrive inopinément.567 CHAPITRE XXVIII. Dans lequel le club des pickwickiens est définitivement dissous, et toutes choses terminées, à la satisfaction de tout le monde. ..............................................587 À propos de cette édition électronique.................................597 – 5 – CHAPITRE PREMIER. Comment les pickwickiens firent et cultivèrent la connaissance d'une couple d'agréables jeunes gens, appartenant à une des professions libérales ; comment ils folâtrèrent sur la glace ; et comment se termina leur visite. « Eh bien ! Sam, il gèle toujours ? » dit M. Pickwick à son domestique favori, comme celui-ci entrait dans sa chambre le matin du jour de Noël, pour lui apprêter l'eau chaude néces- saire. « L'eau du pot à eau n'est plus qu'un masque de glace, monsieur. – Une rude saison, Sam ! – Beau temps pour ceux qui sont bien vêtus, monsieur, comme disait l'ours blanc en s'exerçant à patiner. – Je descendrai dans un quart d'heure, Sam, reprit M. Pickwick, en dénouant son bonnet de nuit. – Très-bien, monsieur, vous trouverez en bas une couple de carabins. – Une couple de quoi ? s'écria M. Pickwick en s'asseyant sur son lit. – Une couple de carabins, monsieur. – 6 – – Qu'est-ce que c'est qu'un carabin ? demanda M. Pick- wick, incertain si c'était un animal vivant ou quelque comesti- ble. – Comment ! vous ne savez pas ce que c'est qu'un carabin, monsieur. Mais tout le monde sait que c'est un chirurgien. – Oh ! un chirurgien ? – Justement, monsieur. Quoique ça, ceux-là ne sont que des chirurgiens en herbe ; ce sont seulement des apprentis. – En d'autres termes, ce sont, je suppose, des étudiants en médecine ? » Sam Weller fit un signe affirmatif. « J'en suis charmé, dit M. Pickwick, en jetant énergique- ment son bonnet sur son couvre-pieds. Ce sont d'aimables jeu- nes gens, dont le jugement est mûri par l'habitude d'observer et de réfléchir ; dont les goûts sont épurés par l'étude et par la lec- ture : je serai charmé de les voir. – Ils fument des cigares au coin du feu dans la cuisine, dit Sam. – Ah ! fit M. Pickwick en se frottant les mains, justement ce que j'aime : surabondance d'esprits animaux et de socialité. – Et il y en a un, poursuivit Sam, sans remarquer l'inter- ruption de son maître ; il y en a un qui a ses pieds sur la table, et qui pompe ferme de l'eau-de-vie ; pendant que l'autre qui parait amateur de mollusques, a pris un baril d'huîtres entre ses ge- noux, il les ouvre à la vapeur, et les avale de même, et avec les – 7 – coquilles il vise not' jeune popotame qui est endormi dans le coin de la cheminée. – Excentricités du génie, Sam. Vous pouvez vous retirer. » Sam se retira, en conséquence, et M. Pickwick, au bout d'un quart d'heure, descendit pour déjeuner. « Le voici à la fin, s'écria le vieux Wardle. Pickwick, je vous présente le frère de miss Allen, M. Benjamin Allen. Nous l'appe- lons Ben, et vous pouvez en faire autant, si vous voulez. Ce gen- tleman est son ami intime, monsieur… – M. Bob Sawyer, » dit M. Benjamin Allen. Et là-dessus, M. Bob Sawyer et M. Benjamin Allen éclatèrent de rire en duo. M. Pickwick salua Bob Sawyer, et Bob Sawyer salua M. Pickwick ; après quoi Ben et son ami intime s'occupèrent très-assidûment des comestibles, ce qui donna au philosophe la facilité de les examiner. M. Benjamin Allen était un jeune homme épais, ramassé, dont les cheveux noirs avaient été taillés trop courts, dont la face blanche était taillée trop longue. Il s'était embelli d'une paire de lunettes, et portait une cravate blanche. Au-dessous de son habit noir, qui était boutonné jusqu'au menton, apparaissait le nombre ordinaire de jambes, revêtues d'un pantalon