Les Bourbons De France

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Les Bourbons De France LES BOURBONS DE FRANCE HENRI IV, LOUIS XIII, LOUIS XIV, LOUIS XV, LOUIS XVI, LOUIS XVIII, CHARLES X, LOUIS-PHILIPPE, LE COMTE DE PARIS PAR AMÉDÉE DE CESENA. PARIS - BLÉRIOT, HENRI GAUTIER - 1886. LES ORIGINES. HENRI IV. LOUIS XIII. LOUIS XIV. LOUIS XV. LOUIS XVI. LOUIS XVIII. CHARLES X. LOUIS-PHILIPPE Ier. LE COMTE DE PARIS. ANNEXES. LES ORIGINES. Cette étude historique et nationale ne commence réellement qu'à Henri IV, aïeul de Louis XIV, souche de la branche aînée, qui s'est éteinte dans la personne du duc de Bordeaux, et de Philippe d'Orléans, souche de la branche cadette, que représente aujourd'hui le comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe et chef actuel de la maison de France. Mais Henri IV avait des ancêtres, qui sont aussi les ancêtres du comte de Paris. Il est maintenant de mode d'afficher un profond dédain, qui n'est pas toujours sincère, pour les vieilles origines des anciennes familles. Tous ne partagent pas ce dédain. Les traditions et les souvenirs légendaires du passé ont encore un naturel et puissant prestige pour les esprits d'élite, qui se complaisent dans ces lointaines et attractives perspectives de l'histoire. Nous ne devons donc pas rejeter complètement dans l'ombre les prédécesseurs de Henri IV. Si l'on en croit les savants Bénédictins qui ont écrit et publié l' Art de vérifier les dates , la troisième race ou race capétienne aurait un lien de commune origine avec la seconde race ou race carlovingienne. Des historiens modernes ont contesté ce fait généalogique. Sans prétendre intervenir dans ce débat, nous devons cependant constater que d'après des preuves qu'on a le droit de juger irrécusables, il nous a paru vraisemblable. Un jour vint où la descendance de Charlemagne était dégénérée au point que le dernier héritier du glorieux Empereur d'Occident, Charles de Lorraine, s'était déclaré le vassal d'Othon de Saxe, qui se qualifiait empereur héréditaire d'Allemagne. Cet acte d'insigne faiblesse et de trahison nationale le fit prendre en mépris par la France entière. La noblesse et le clergé, qui étaient en ce temps-là les seuls corps délibérant sur les affaires générales du royaume, prononcèrent sa déchéance. Le trône était vacant. En 987, à la fin de mai, les Barons et les Prélats, réunis à Noyon, en une sorte de Constituante de fait, décernèrent unanimement la couronne à H UGUES , surnommé Capet : selon les uns, à cause de la grosseur de sa tête ; selon les autres, parce qu'il portait une cape. C'était un riche et puissant seigneur, connu par sa bravoure, qui possédait le duché de France, dont dépendait le comté de Paris. HUGUES CAPET avait pour bisaïeul Robert, surnommé le Fort, parrain historique du duc de Chartres, lorsque le second fils du duc d'Orléans prit, en 1870, la patriotique résolution de combattre, sous le voile de l'anonyme, l'ennemi qui envahissait sa patrie. HUGUES CAPET prit le titre de Roi des Français , titre que Louis-Philippe devait adopter. Il fixa sa demeure à Paris, siège de son vaste domaine qui se composait de toutes les terres qu'arrosent la Seine, l'Oise et la Marne, depuis Corbeil jusqu'à Pontoise, Vernon et Chartres et qui comprenait, avec l'abbaye de Saint- Denis, Étampes, Compiègne et Melun. Il y ajouta plus tard le comté d'Orléans. C'était tout le domaine de la couronne. La royauté, à ce moment là, donnait moins de droits qu'elle n'imposait de devoirs. Sous les derniers règnes carlovingiens, le système féodal avait pris une extension considérable. Les possesseurs de fiefs, devenus indépendants, les administraient et les gouvernaient au gré de leur seule volonté. Ils s'étaient même attribué le droit de rendre la justice. Hugues Capet n'était, en réalité, qu'un chef militaire. Après cinq règnes intermédiaires qu'il suffit de signaler, ceux de Robert Ier, de Henri Ier, de Philippe Ier, de Louis VI et de Louis VII, le système féodal, qui était l'annulation de la royauté et le fractionnement du royaume, eut un intelligent et vigoureux adversaire dans P HILIPPE II, surnommé Auguste , parce qu'il était né dans le mois d'août. PHILIPPE -AUGUSTE occupe une grande place dans l'histoire de France. Il est celui des rois de la troisième race qui a le premier, et dans de vastes proportions, accru le domaine de la couronne. A ce domaine, déjà agrandi depuis 987, du Gâtinais, du Vexin et de la vicomté de Bourges, il a successivement réuni les comtés d'Auvergne, de Meulan, d'Évreux et d'Alençon, l'Amiénois, le Vermandois, le Valois, l'Artois, la Normandie, la Touraine, l'Anjou, le Maine et le Poitou. Philippe-Auguste avait d'autres titres à la popularité que le renom d'un vaillant soldat. Il avait aussi des qualités d'administrateur. On lui doit les premiers travaux d'embellissement et d'assainissement de Paris qu'il entoura d'une enceinte dont on retrouve encore des vestiges. Enfin il organisa sur de larges et fortes bases une Cour des Pairs, institution politique et judiciaire qui l'aida puissamment à vaincre les obstacles que la féodalité créait, avec autant d'énergie que d'opiniâtreté, à l'action réformatrice et bienfaisante de la royauté. Le fait capital du règne de Philippe-Auguste, c'est l'éclatante victoire qu'il remporta, en 1214, le 27 juillet, selon les uns, le 27 août, selon les autres, sur la première coalition européenne qui ait menace la France dont les coalisés rêvaient le partage. Quelques-uns de se : vassaux révoltés, traîtres envers leur roi et leur patrie, étaient entré : dans cette coalition qu'avaient fomentée, d'un commun accord, à roi d'Angleterre, Jean II, et l'empereur d'Allemagne, Othon IV. Le combat fut livré un dimanche, dans les plaines de Bouvines, village situé sur une petite rivière, aux environs de Lille. La déroute des coalisés fut complète. Après des alternatives diverses, Philippe. Auguste resta maître du champ de bataille. Cette journée fut décisive Elle consolida le trône que les descendants de Hugues Capet allaient occuper pendant une longue suite de siècles ; elle fortifia l'autorité royale et créa la nationalité française. La bataille de Bouvines a sa légende. On raconte qu'avant de donner le signal du combat, Philippe-Auguste posa la couronne sui l'autel où on venait de dire la messe. Puis il s'écria d'une voix forte : Généreux Français, voici le plus beau diadème de l'Europe. S'il est quelqu'un parmi vous plus capable que moi d'en soutenir la gloire, nommez-le moi, et je le mets sur sa tète. Mais si vous ne m'en croyez pas indigne, songez que vous défendez en ce jour, vos biens et vos familles . Toute l'armée répondit par cette acclamation : Vive Philippe ! Qu'il règne sur nous tous ! Nous mourrons sous ses drapeaux . De graves historiens démentent cette légende. On aimerait pourtant à y croire. Elle est d'ailleurs très ancienne et très vraisemblable. Après Philippe-Auguste, mort le 14 juillet 1223, la troisième race compte encore, dans la ligne directe, qui a gouverné la France trois cent quarante et un ans, sept règnes, ceux de Louis VIII, de Louis IX, de Philippe III, de Philippe IV, de Louis X, de Philippe V et de Charles IV, le dernier roi de cette ligne. Pendant ces règnes, le domaine de la Couronne continua de s'accroître. Louis IX surtout l'a beaucoup agrandi. Il lui a donné les vicomtés de Béziers et de Nîmes, les comtés de Blois et de Chartres, le Velay, l'Albigeois, le duché de Narbonne, le Gévaudan et le Perche. Philippe III y avait ajouté le comté de Toulouse, le Rouergue et le Quercy, lorsque Philippe IV y réunit encore la Champagne, la Brie, la Flandre française, l'Angoumois, la Marche et le Lyonnais. Ce Philippe IV eut le premier l'heureuse idée de reconnaître officiellement l'existence du Tiers État, prédestiné à jouer en 1789 un rôle si considérable, en l'appelant dans les assemblées nationales de l'époque. Mais le règne important de cette période est celui de Louis IX, qui a été canonisé sous le pontificat de Boniface VIII, par une bulle datée du II août 1297. Ainsi la troisième race compte un saint dans sa généalogie. Saint Louis ne fut pas uniquement un roi très chrétien. Ce fut encore un roi très habile. On lui doit des progrès très sérieux dans le domaine de la justice et de l'administration. Il mit dans toutes les affaires du royaume de l'ordre et de l'unité. Il raffermit les conquêtes de l'épée et il développa les institutions de paix de son aïeul Philippe-Auguste dont il adopta le système de gouvernement qu'il sut appliquer, en l'étendant, avec autant de bonheur que de sagesse, de prudence et de fermeté. L'art ne lui était pas étranger. C'est lui qui a fait construire la Sainte Chapelle , ce bijou d'architecture dont le temps n'a altéré ni le caractère religieux, ni la beauté mystique. L'une des principales préoccupations de saint Louis, c'était de remplacer dans les contestations privées, le droit de la force par la force du droit. Il ne se borna pas à instituer des Parlements ou Cours di ces contestations devaient être jugées selon la loi. Il voulut prêcher d'exemple, et il lui arriva souvent, lorsqu'il était à Paris, de se rendre dans la forêt de Vincennes où, assis sous un chêne légendaire, il rendait la justice à ses vassaux avec une rigoureuse impartialité.
Recommended publications
  • Subsidies, Diplomacy, and State Formation in Europe, 1494–1789
    1 The role of subsidies in seventeenth-century French foreign relations and their European context Anuschka Tischer The focus of this chapter is on the notion and practice of subsidies in French politics and diplomacy in the seventeenth century. It begins, however, with some general observations on the subject concerning the notion and practice of subsidies to demonstrate what I see as the desiderata, relevant issues, and methodological problems. I then continue with a short overview of the French practice of subsidies in the sixteenth and seventeenth centuries and finally present some examples of how the notion and practice were used and described in relation to French diplomacy at the Congress of Westphalia. General observations As was pointed out in the Introduction, subsidies are one of those political notions and practices common in the early modern period that are yet to be systematically researched. The methodological problem can be compared to the notion and practice of protection, which has also only recently been put on the scholarly agenda.1 The comparison is useful as protection and subsidies have several common features and are, in fact, entangled in their use in the early modern international system. Research on protection could thus 1 Protegierte und Protektoren: Asymmetrische politische Beziehungen zwi­ schen Partnerschaft und Dominanz (16. bis frühes 20. Jahrhundert), ed. by Tilman Haug, Nadir Weber, and Christian Windler, Externa: Geschichte der Außenbeziehungen in neuen Perspektiven, 9 (Cologne: Böhlau Verlag, 2016); Rainer Babel, Garde et protection: Der Königsschutz in der französischen Außenpolitik vom 15. bis zum 17. Jahrhundert, Beihefte der Francia, 72 (Ostfildern: Thorbecke Verlag, 2014).
    [Show full text]
  • Mathieu De Morgues and Michel De Marillac: the Dévots and Absolutism
    Vincentian Heritage Journal Volume 32 Issue 1 Article 2 Spring 3-6-2014 Mathieu de Morgues and Michel de Marillac: The Dévots and Absolutism Caroline Maillet-Rao Ph.D. Follow this and additional works at: https://via.library.depaul.edu/vhj Recommended Citation Maillet-Rao, Caroline Ph.D. (2014) "Mathieu de Morgues and Michel de Marillac: The Dévots and Absolutism," Vincentian Heritage Journal: Vol. 32 : Iss. 1 , Article 2. Available at: https://via.library.depaul.edu/vhj/vol32/iss1/2 This Article is brought to you for free and open access by the Vincentian Journals and Publications at Via Sapientiae. It has been accepted for inclusion in Vincentian Heritage Journal by an authorized editor of Via Sapientiae. For more information, please contact [email protected]. 1 Mathieu de Morgues and Michel de Marillac: The Dévots and Absolutism CAROLINE MAILLET-RAO, PH.D. Translated by Gerard Cavanagh. Originally published in French History 25:3 (2011), 279-297, by Oxford University Press on behalf of the Society for the Study of French History. Reprinted by permission of the author and Oxford University Press, per License Agreement dated 11 July 2013. Editor’s note: following the conditions set forth by Oxford University Press this article is republished as it appeared in French History, with no alterations. As such, the editorial style differs slightly from the method typically utilized in Vincentian Heritage. Q Q Q Q QQ Q QQ QQ Q QQ QQ Q QQ Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q previous Q next Q Q BACK TO CONTENTS Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q article article Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q Q he dévots, the Queen Mother Marie de Médicis’ party represented by Mathieu de Morgues (1582-1670) and Michel de Marillac (1560-1632), are known as the most T ferocious adversaries of Louis XIII’s principal minister, Cardinal Richelieu.
    [Show full text]
  • Introduction Historique Au Droit Leçon 7 : L’Essor Du Droit Français Marie Bassano
    Introduction historique au droit Leçon 7 : L’essor du droit français Marie Bassano Table des matières 1. La remise en cause des droits universels........................................................................................................... p. 2 1. 1. Le déclin du droit canonique.......................................................................................................................................................p. 2 1. 2. La contestation du droit romain...................................................................................................................................................p. 3 2. Du droit commun coutumier au droit français.................................................................................................... p. 6 2. 1. Former un droit national..............................................................................................................................................................p. 6 2. 2. Enseigner le droit français...........................................................................................................................................................p. 9 3. Les lois du roi....................................................................................................................................................... p. 13 3. 1. La première marque de la souveraineté................................................................................................................................... p. 13 3. 2. Ordonnances royales de
    [Show full text]
  • La Cour De Louis XIV
    La Cour de Louis XIV (Période 1640-1720) D’après : Le Siècle de Louis XIV, Anthologie des mémorialistes du siècle de Louis XIV, par ALAIN NIDERST, Robert Laffont, Paris 1997. Les valets de chambre de Louis XIV, par MATHIEU DA VINHA, Perrin, Paris 2004. Louis XIV, par FRANÇOIS BLUCHE, Fayard, Perrin 1986. Ducs et pairs, paieries laïques à l’époque moderne (1519-1790), par CHRISTOPHE LEVANTAL, Mai- sonneuve et Larose 1996. I – Les personnages La cour de Louis XIV a laissé le souvenir impérissable de ses grands personnages. Mais beaucoup d’autres, plus ou moins connus, nobles ou roturiers, participaient à la vie de la cour. Pour les curieux d’Histoire qui se penchent sur cette époque, il a paru intéressant de dresser la liste de ceux qui ont marqué le règne du Roi-Soleil. Les noms ont été pris parmi les plus souvent cités dans les Mémoires des témoins de l’époque, qu’ils soient désignés par leur nom, leur titre ou leur fonction. Ont été explicitées les identités des personnages habituellement désignés à l’époque par leur seul statut, comme "Monseigneur", "Monsieur le Duc", "Monsieur le Grand",.. Pour certaines grandes familles, sont cités des personnages repères : Condé (Monsieur le Prince) : familles de Conti, Longueville, du Maine, Vendôme. Colbert : familles de Beauvillier, Croissy, Desmarets, Seignelay, Torcy ; voir la généalogie de la famille COLBERT en 4e partie. La Vrillère : familles de Châteauneuf, Maurepas, Phélypeaux, Pontchartrain. Louvois : familles de Barbézieux, Courtenvaux, Le Tellier. Mazarin : familles de Conti, La Meilleraye, Nevers. Turenne : famille de Bouillon. II - Les enfants de Louis XIV, légitimes et naturels.
    [Show full text]
  • Downloaded from Manchesterhive.Com at 09/26/2021 06:43:54AM Via Free Access Jean Hoeufft, French Subsidies 235
    10 Jean Hoeufft, French subsidies, and the Thirty Years’ War Erik Thomson Historians of early modern Europe have emphasized the importance of entrepreneurs and private contractors to governance, ascribing particular importance to the merchants and bankers who lent money to crowns, organized chartered companies, and equipped and provisioned armies, as well as to the officers who recruited, armed, and led military units.1 Although Guy Rowlands has charted some of the operations of international remittance bankers during the reign of Louis the XIV in a recent book, historians have generally neglected the role of bankers and merchants in diplomacy during the Thirty Years’ War.2 Yet bankers and merchants played crucial roles in early modern diplomacy, drawing upon contacts, financial techniques and institutions, and sources of coin and capital to make possible the payment of subsidies and other diplomatic gifts and expenditures that the chapters in this volume suggest were crucial to relations among sovereigns.3 1 David Parrott, The Business of War: Military Enterprise and Military Revolution in Early Modern Europe (Cambridge: Cambridge University Press, 2012); The Contractor State and Its Implications, 1659–1815, ed. by Richard Harding and Sergio Solbes Ferri (Las Palmas de Gran Canaria: Universidad de Las Palmas de Gran Canaria, 2012); and War, Entrepreneurs and the State in Europe and the Mediterranean, 1300–1800, ed. by Jeff Fynn-Paul (Leiden: Brill, 2014). 2 Guy Rowlands, Dangerous and Dishonest Men: The International Bankers of Louis
    [Show full text]
  • LE MONDE/PAGES<UNE>
    www.lemonde.fr 58 ANNÉE – Nº 17778 – 1,20 ¤ – FRANCE MÉTROPOLITAINE --- SAMEDI 23 MARS 2002 FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANI 0123 Elysée 2002, télévision Les pays pauvres appellent L’audience des petites la campagne thématiques. f 500 signatures : France-Inter à Alger à l’état d’urgence sociale la grogne des maires, l’angoisse ITALIE Au sommet des Nations unies sur le développement, le Nord et le Sud apparaissent divisés des candidats, Manifestation contre LE PRÉSIDENT George W. Bush, néolibéralisme d’être coupable la colère de Le Pen le terrorisme p. 4 son homologue français, Jacques d’un « véritable génocide ». Chirac, et le président de la Com- De son côté, Jacques Chirac a rap- f et un point de vue page 16 mission européenne, Romano Pro- pelé que « deux milliards d’hommes Le programme di, devaient intervenir, vendredi vivent aujourd’hui dans la grande de Chevènement 22 mars, à la conférence des pauvreté ». La mondialisation de Nations unies sur le financement l’économie, a-t-il poursuivi, est une du développement à Monterrey « vague de fond inéluctable », mais f Chirac révise (Mexique). Le sommet, qui réunit exige aussi une « mondialisation de 58 chefs d’Etat, devait se terminer, la solidarité ». Il a énoncé les pro- à la baisse le même jour, par l’adoption d’une jets que la France propose de réali- ses promesses déclaration finale scellant les règles ser au cours de la prochaine décen- d’un nouveau partenariat entre nie : l’affectation de 0,7 % de sa fiscales / pays riches et pays en développe- richesse nationale aux pays pau- IBM ment, appelée le « consensus de vres ; un accord sur de nouvelles res- f A Marseille, Monterrey ».
    [Show full text]
  • État Sommaire Des Fonds D'archives Privées Série AP
    AVERTISSEMENT TRÈS IMPORTANT Pour approfondir votre recherche, pour remplir une demande de consultation de documents dont l’accès est soumis à une autorisation ou à une dérogation, la consultation de l’État sommaire n’est pas suffisante. Il est indispensable que vous consultiez aussi au préalable les inventaires et répertoires plus détaillés. Ils sont consultables soit en ligne (voir la rubrique « Inventaires et répertoires en ligne »), soit en salle des inventaires des Archives nationales (site de Paris). Les demandes de consultation rédigées uniquement à partir de l’État sommaire risquent de vous être retournées, afin que vous précisiez votre recherche. ÉTAT SOMMAIRE DES FONDS D’ARCHIVES PRIVÉES SÉRIE AP (1 à 680 AP) État revu et mis à jour à la date du 20 juin 2011 Archives nationales (site de Paris) Section des Archives privées AVERTISSEMENT AU LECTEUR Chaque notice de fonds comprend : – la cote du fonds dans la série AP (archives personnelles et familiales), AB XIX (fonds d’érudits et collections d’autographes) ou Mi (microfilm) ; – l’intitulé du fonds ou de la collection : titre que porte le fonds de toute ancienneté (chartrier de Tournon) ou titre forgé sur le nom de son producteur. On a distingué les fonds organiquement constitués, résultant de l’activité d’une personne physique ou morale dans l’exercice de ses activités, des collections de pièces diverses rassemblées par des érudits ou des amateurs d’autographes (collection de Coppet, par exemple). Dans le cas d’un individu isolé, le fonds a reçu pour appellation le prénom et le nom du producteur (fonds Alexandre Millerand) ; dans le cas d’une famille, seul a été retenu le patronyme.
    [Show full text]
  • Fonds Caumont La Force (Xiiie-Xxe Siècle)
    Fonds Caumont La Force (XIIIe-XXe siècle) Répertoire numérique (353AP/1-353AP/185) Par S. Nicolas-Simonet Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 1981 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_004887 Cet instrument de recherche a été encodé en 2010 par l’entreprise Diadeis dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives nationales sur la base d’une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 353AP/1-353AP/185 Niveau de description fonds Intitulé Fonds Caumont La Force Date(s) extrême(s) XIIIe-XXe siècle Nom du producteur • La Force, Auguste de Caumont (1878-1961 ; duc de) • Balbi, Anne de Caumont La Force (1753-1842 ; comtesse de) • La Force, Jacques Nompar de Caumont (1558-1652 ; duc de) Localisation physique Pierrefitte DESCRIPTION Présentation du contenu INTRODUCTION Les contacts pris dès 1968 avec le duc de La Force, aboutirent le 8 avril 1974 à l’entrée de ses archives, jusque-là conservées en son château de Saint-Aubin (Sarthe). Telles qu’elles se présentaient, les archives avaient déjà fait l’objet d’un classement ancien, du moins en ce qui concernait les papiers de famille. Nous avons dû respecter ce premier travail tout en l’insérant dans le schéma habituel de classement des chartriers. Ainsi le fonds se subdivise-t-il en quatre parties : 353 AP 1-54 Famille Caumont La Force. 353 AP 55-87* Familles alliées. 353 AP 88-183 Seigneuries.
    [Show full text]
  • Xerox University Microfilms 300 North Zeeb Road Ann Arbor, Michigan 46100 I I
    INFORMATION TO USERS This material was produced from a microfilm copy of the original document. While the most advanced technological means to photograph and reproduce this document have been used, the quality is heavily dependent upon the quality of the original submitted. The following explanation of techniques is provided to help you understand markings or patterns which may appear on this reproduction. 1.The sign or "target" for pages apparently lacking from the document photographed is "Missing Page(s)". If it was possible to obtain the missing page(s) or section, they are spliced into the film along with adjacent pages. This may have necessitated cutting thru an image and duplicating adjacent pages to insure you complete continuity. 2. When an image on the film is obliterated with a large round black mark, it is an indication that the photographer suspected that the copy may have moved during exposure and thus cause a blurred image. You will find a good image of the page in the adjacent frame. 3. When a map, drawing or chart, etc., was part of the material being photographed the photographer followed a definite method in "sectioning" the material. It is customary to begin photoing at the upper left hand corner of a large sheet and to continue photoing from left to right in equal sections with a small overlap. If necessary, sectioning is continued again - beginning below the first row and continuing on until complete. 4. The majority of users indicate that the textual content is of greatest value, however, a somewhat higher quality reproduction could be made from "photographs" if essential to the understanding of the dissertation.
    [Show full text]
  • Mercredi 17 Juin
    D E B A E C Q U E - D ’ O U I N C E - S A R R A U Mercredi 17 juin 2020 jeudi 18 juin 2020 70 rue vendôme 69006 lyon mercredi 17 juin - 14h30 Autographes et documents jeudi 18 juin - 14h30 matériel photographique photographies anciennes et modernes exposition sur rendez-vous Mardi 16 juin de 14 h à 18 h - Mercredi 17 juin de 9 h à 12 h Pour les photographies : exposition complémentaire le jeudi matin renseignements +33 (0)4 72 16 29 44 - [email protected] Toutes les photographies sont consultables en ligne sur www.debaecque.fr Autographes matériel photographies et documents photographique anciennes et modernes Responsable du département Responsable du département Responsable du département Thibault Delestrade Géraldine DENIS Sibylle de CHANTERAC Tél. +33 (0)4 72 16 29 44 Tél. +33 (0)4 72 16 29 44 Tél. +33 (0)4 72 16 29 44 Expert : Emmanuel LORIENT Consultant : André BERTHET Expert : Damien VOUTAY Tél. +33 (0)1 43 54 51 04 Tél. +33 (0)6 86 02 63 16 Tél. +33 (0)6 61 25 51 87 CONDITIONS COVID-19 - OUVERTURE AU PUBLIC RESTREINTE Afin de respecter les mesures sanitaires, ces ventes se dérouleront dans des conditions particulières pour respecter les mesures de distanciation sociale. Le public en salle sera limité à 20 personnes pendant la vente et pendant l’exposition. Nous vous invitons à vous inscrire et à nous indiquer l’horaire souhaité par mail ([email protected]), que nous vous confirmerons. Faute de rendez-vous confirmé, nous ne pourrons garantir l’accès à la salle une fois l’effectif complet.
    [Show full text]
  • La Théologie Politique Des Dévots Mathieu De Morgues Et Michel De Marillac, Opposants Au Cardinal De Richelieu
    La théologie politique des dévots Mathieu de Morgues et Michel de Marillac, opposants au cardinal de Richelieu Caroline Maillet-Rao University of Alberta The position of Chief Minister established by Cardinal Richelieu conjoined the minis- ter’s role with the exercise of power. Since all final decisions remained with the king, this system of government was claimed as legitimate. Nevertheless, there were opponents of Richelieu’s ministry. The devout faction, represented by Mathieu de Morgues et Michel de Marillac, saw the new institution as a change to the current theory of monarchy, and thus open to legal challenge. On that basis, they laid out their opposition with a set of arguments. This essay analyzes the arguments, against Richelieu ’s ministry, that refer to the principles of monarchy. e début du XVIIe siècle apparaît comme le temps où s’est affirmé la nécessité Lde mettre en œuvre le pouvoir absolu, afin de préserver l’obéissance au roi. En effet, les désordres politico-religieux de la seconde moitié du XVIe siècle ont amené la conviction, chez les contemporains, de l’obligation de restaurer l’autorité du roi et de renforcer encore l’absolutisme. Dans le cadre de ce contexte historico-politique, le règne de Louis XIII a été marqué plus particulièrement par le ministériat du cardinal de Richelieu, mais aussi par une lutte politique féroce à laquelle se sont livrés Richelieu et le parti dévot1, au sein du conseil du roi. Le parti dévot était réuni autour de la reine mère Marie de Médicis (1573–1642). Ses principaux représentants étaient Michel de Marillac (1560–1632) et Mathieu de Morgues (1582–1670).
    [Show full text]
  • Donald A. Bailey, Transcriber and Editor of Nicolas Lefèvre, Sieur De Lezeau, La Vie De Michel De Marillac (1560-1632), Garde Des Sceaux De France Sous Louis XIII
    H-France Review Volume 10 (2010) Page 360 H-France Review Vol. 10 (June 2010), No. 79 Donald A. Bailey, transcriber and editor of Nicolas Lefèvre, sieur de Lezeau, La vie de Michel de Marillac (1560-1632), Garde des Sceaux de France sous Louis XIII. Les Presses de l’Université Laval, 2007. 724 pp. Illustrations, maps, tables, appendices, notes, bibliography, and index. $69.95 CAN. ISBN 978-2-7637-8313-0. Review by Sharon Kettering, Montgomery College in Maryland. Surprisingly, there has never been a good critical biography of Michel de Marillac, who was a major political figure during the 1620s, and whose long service to the crown stretched back into the 1580s. We might expect to find heaps of source material on a significant political and administrative career of forty years, but there are only a few scattered sources on Marillac that do not really illuminate or explain the man at all. Marillac remains an historical enigma about whom very little is known. Donald Bailey’s transcription of a previously unpublished contemporary life of Marillac, written by his friend and colleague Nicolas Lefèvre de Lezeau, is most welcome for this reason. Bailey has made an important historical source readily available. He writes, “...my life’s work became presenting this one manuscript to the public rather than attempting the archival work that the originally intended critical biography of Marillac would have required. This work is dedicated in particular to assist whoever will assume that major undertaking” (p. lxvii). Probably the best critical biography of Marillac currently available is Bailey’s introduction to Lezeau’s work, and his transcription of the Vie de Marillac is one of several recent studies on the little known years of Louis XIII’s reign before Richelieu came to power.[1] Almost certainly Richelieu is the reason for the scarcity of sources on Marillac.
    [Show full text]