CONSEIL INDEPENDANT EN ENVIRONNEMENT

EARL BOUCLEY à Trémilly (52)

Projet de création d’un élevage de volailles de chair

Demande d’autorisation environnementale

PARTIE 3 : ETUDE D’IMPACT

GES n° 17193 Février 2019

AGENCE OUEST AGENCE NORD AGENCE EST AGENCE SUD-EST-CENTRE AGENCE SUD-OUEST Z.I des Basses Forges 80 rue Pierre-Gilles de Gennes 870 avenue Denis Papin 139 Imp de la Chapelle - 42155 Forge 35530 NOYAL-SUR-VILAINE 02000 BARENTON BUGNY 54715 LUDRES ST-JEAN ST-MAURICE/LOIRE 79410 ECHIRÉ Tél. 02 99 04 10 20 Tél. 03 23 23 32 68 Tél. 03 83 26 02 63 Tél. 04 77 63 30 30 Tél. 05 49 79 20 20 Fax 02 99 04 10 25 Fax 09 72 19 35 51 Fax 03 26 29 75 76 Fax 04 77 63 39 80 Fax 09 72 11 13 90 e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] e-mail : [email protected] www.ges-sa.fr - GES S.A.S au capital de 150 000 € - Siège social : L’Afféagement 35340 LIFFRE - RCS Rennes B 330 439 415 - NAF 7219Z EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

SOMMAIRE

ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

1 INTRODUCTION METHODOLOGIQUE ET REALISATION DE L’ETUDE ______6 1.1 ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DIFFICULTES RENCONTREES ______6 1.2 SYNTHESE DES ELEMENTS DE l’ETUDE D’IMPACT ______7 1.3 NOMS, QUALITES ET QUALIFICATIONS DES EXPERTS ______8

2 SCENARIO DE REFERENCE ET SELECTION DES FACTEURS ______9 2.1 ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL ______9 2.2 EVOLUTION EN CAS DE MISE EN OEUVRE DU PROJET ______9 2.3 EVOLUTION EN CAS D’ABSENCE DE MISE EN OEUVREe DU PROJET ______11

3 IMPACT SUR LA POPULATION, LES BIENS MATERIELS, LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE CULTUREL ______12 3.1 ETAT ACTUEL ______12 3.2 INCIDENCES DES INSTALLATIONS PROJETEES ______21 3.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______25

4 IMPACT SUR LA BIODIVERSITE ______27 4.1 ETAT ACTUEL ______27 4.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LA BIODIVERSITE ______39 4.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______42

5 ETUDE D’INCIDENCE NATURA 2000 ______44 5.1 LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 ______44 5.2 PRESENTATION DES SITES NATURA 2000 ______46 5.3 ETAPE 1 : EVALUATION PRELIMINAIRE ______50

6 IMPACT SUR LE SOL ET SOUS-SOL, LES TERRES ______53 6.1 ETAT ACTUEL ______53 6.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LE SOL ET SOUS-SOL, LES TERRES ______55 6.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______58

7 IMPACT SUR L’EAU ______60 7.1 ETAT ACTUEL ______60 7.2 INCIDENCES DU PROJET SUR L’EAU ______75 7.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______81

8 IMPACT SUR L’AIR ET LE CLIMAT ______83 8.1 ETAT ACTUEL ______83 8.2 INCIDENCES DU PROJET SUR L’AIR ET LE CLIMAT ______89 8.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______93 8.4 VULNERABILITE DU PROJET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ______94 8.5 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE PLAN CLIMAT AIR ENERGIE REGIONAL (PCAER) DE CHAMPAGNE-ARDENNE ______95

9 IMPACT SUR LES TRANSPORTS ET LA CIRCULATION ______97 9.1 ETAT ACTUEL ______97 9.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LES TRANSPORTS ET LA CIRCULATION ______99 9.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______101

Rapport GES n°17193 2 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

10 IMPACT SUR LE BRUIT ET LES VIBRATIONS ______103 10.1 ETAT ACTUEL ______103 10.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LE BRUIT ET LES VIBRATIONS ______103 10.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______107

11 IMPACT SUR LA GESTION DES DECHETS ______108 11.1 ETAT ACTUEL ______108 11.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LA GESTION DES DECHETS ______108 11.3 CONFORMITE DE LA GESTION DES DECHETS PAR L’ELEVAGE AVEC LE PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS ______110 11.4 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______111

12 IMPACT LUMINEUX ______113 12.1 ETAT ACTUEL ______113 12.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LES EMISSIONS LUMINEUSES ______114 12.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX ______115

13 ANALYSE DES EFFETS CUMULATIFS ET TRANSFRONTALIERS ______116 13.1 ANALYSE DES EFFETS CUMULATIFS AVEC D’AUTRES PROJETS ______116 13.2 ANALYSE DES EFFETS TRANSFRONTALIERS ______116

14 SYNTHESE DES MESURES ERC, DES MODALITES DE SUIVI ET ESTIMATION DES DEPENSES ______117

EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES

1 GENERALITES ______121 1.1 OBJECTIFS______121 1.2 GENERALITES SUR LES RISQUES SANITAIRES POUR L’HOMME LIES A SON ENVIRONNEMENT ______121 1.3 METHODOLOGIE ______122

2 CARACTERISATION DU SITE ______123 2.1 OBJECTIFS______123 2.2 IDENTIFICATION DES SUBSTANCES POTENTIELLEMENT EMISES ______123 2.3 ENVIRONNEMENT DU SITE – ETAT DES MILIEUX ______127 2.4 POPULATIONS CONCERNEES ______130 2.5 VOIES DE TRANSFERT ______132 2.6 SELECTION DES SUBSTANCES OU AGENTS DANGEREUX A PRENDRE EN COMPTE135

3 EVALUATION DE L’ETAT DES MILIEUX ______138 3.1 DEFINITION DE L’ENVIRONNEMENT TEMOIN LOCAL ______138 3.2 EVALUATION DE LA COMPATIBILITE DES MILIEUX A L’USAGE ______138 3.3 SELECTION DES MILIEUX ET SUBSTANCES A PRENDRE EN COMPTE ______138

4 IDENTIFICATION DU DANGER DES AGENTS RETENUS ______139

5 EVALUATION DE LA DOSE REPONSE – CHOIX DES VTR ______140 5.1 GENERALITES ______140 5.2 APPLICATION AUX ODEURS ______142 5.3 DEFINITION DU SCHEMA CONCEPTUEL ______143

Rapport GES n°17193 3 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

6 EVALUATION DES EXPOSITIONS ______144

7 CARACTERISATION DU RISQUE ______145 7.1 ADEQUATION DES DONNES TOXICOLOGIQUES AUX DONNEES D’EXPOSITION _ 145 7.2 QUANTIFICATION DU RISQUE ______145

8 INCERTITUDE SUR LA DEMARCHE D’EVALUATION DES RISQUES ______146

9 IMPACT SUR LA SANTE EN PHASE CHANTIER ______146

10 IMPACT SUR LA SANTE EN CAS DE CESSATION D’ACTIVITE ______146

11 CONCLUSION ______147

ANNEXES ET PLANS ______148

Rapport GES n°17193 4 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Rapport GES n°17193 5 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

1 INTRODUCTION METHODOLOGIQUE ET REALISATION DE L’ETUDE

1.1 ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DIFFICULTES RENCONTREES

Les méthodes d’analyses utilisées pour l’élaboration de la présente étude résultent de l’application de la réglementation sur les études d’impact (article R122-5 du Code de l’Environnement) :

- description et inventaire des caractéristiques du projet en concertation étroite avec le pétitionnaire, - recueil de données avec recoupements, - description des aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement (scénario de référence), - description des facteurs susceptibles d’être affectés et des incidences du projet (effets directs et indirects, temporaires et permanents), - description des mesures et dispositions adoptées pour Eviter, Réduire ou Compenser (mesures ERC) et rendre acceptable l’impact résiduel sur le milieu, - raisons des choix.

Ce travail s’appuie notamment :

- sur la description du milieu naturel à partir des données existantes : cartes topographiques IGN, cartes géologiques BRGM, documents météorologiques Météo , données sur le milieu naturel de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (zone Natura 2000), du Service Départemental de l’Architecture, etc. ; - des observations de terrain (prospections autour du site, étude agropédologique des parcelles du plan d’épandage des déjections animales, etc.).

Les données locales sur l’urbanisme et l’occupation du sol (zones humides) ont été recensées auprès des organismes compétents (communes, syndicats de bassin, etc.).

L’évaluation des incidences sur les zones NATURA 2000 fait l’objet d’un paragraphe spécifique.

Les données du plan d’épandage s’appuient sur les informations recueillies auprès des exploitants (relevé Télépac, assolements, rendements culturaux, etc.). L’étude agropédologique de terrain permet de déterminer l’aptitude des sols à l’épandage pour le projet présenté (valorisation agricole des fumiers de volailles).

L’impact sonore des futurs poulaillers est caractérisé à partir des sources sonores prévisibles (activités, équipements bruyants projetés) et des mesures mises en œuvre pour limiter leur impact.

Les données sur les quantités des déchets et le trafic routier lié au projet ont été estimées à partir des données disponibles pour des élevages de taille comparable.

Rapport GES n°17193 6 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

L’Evaluation des Risques Sanitaires liée au projet fait l’objet d’une partie spécifique à la suite de l’étude d’impact. Elle est rédigée conformément aux guides INERIS 2003 et 2013.

Conformément au Code de l’Environnement, toute la démarche d’étude a été conduite en gardant à l’esprit le principe de proportionnalité : le contenu de l’étude d’impact doit être en relation avec l’importance des travaux et aménagements projetés et avec leur incidence prévisible sur l’environnement.

La collecte et le traitement des données n’ont pas posé de difficultés particulières : les technologies et les procédés projetés sont de nature courante et éprouvée en élevage avicole.

1.2 SYNTHESE DES ELEMENTS DE L’ETUDE D’IMPACT

Art R122-5 - II Eléments nécessaires Dossier EARL BOUCLEY 1° Note de présentation non technique du projet Partie 1 - Document indépendant 2° Description du projet : Partie 2 - Document indépandant - Localisation - Caractéristiques physiques - Caractéristiques de la phase opérationnelle - Estimation des types et des quantités de résidus attendus 3° Description des aspects pertinents de l’état EI - Chap 2.1 actuel de l’environnement 4° Description des facteurs susceptibles d’être EI - Chap 3.1, 4.1, 5.1, 6.1, 7.1, 8.1, affectés 9.1, 10.1, 11.1, 12.1 5°a Construction et existence du projet Description du projet - Chap 4 Travaux de démolition 5°b Utilisation des ressources naturelles : Eau Description du projet - Chap 5.2 Electricité Description du projet - Chap 5.1 5°c Emission de polluants, EI - Chap 8 Emission du bruit et de la vibration EI - Chap 10 Emission lumineuse EI - Chap 12 Emission de chaleur EI - Chap 8 Elimination et valorisation des déchets EI - Chap 11 5°d Risque pour la santé humaine ERS Risque pour le patrimoine culturel EI - Chap 3.2 Risque pour l’environnement EI - Chap 4.2, 5, 6.2, 7.2, 8.2 5°e Cumul des incidences avec d’autres projets EI - Chap 13.1 5°f Incidences sur le climat EI - Chap 8.2 Vulnérabilité du projet au changement climatique EI - Chap 8.3 EI : Etude d’Impact sur l’environnement – ERS : Evaluation des Risques Sanitaires – ED : Etude des Dangers

Rapport GES n°17193 7 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Art R122-5 - II Eléments nécessaires Dossier EARL BOUCLEY 5°g Technologie et substances utilisées Description du projet - Chap 5 6° Incidences du projet résultant de la vulnérabilité ED - Document indépendant du projet à des risques d’accidents ou de catastrophes majeures 7° Descriptions des solutions de substitution EI - Chap 3.3, 4.3, 6.3, 7.3, 8.4, 9.3, 10.4, 11.4, 12.3 Raisons des choix EI - Chap 3.3, 4.3, 6.3, 7.3, 8.4, 9.3, 10.4, 11.4, 12.3 8° Mesures ERC prévues EI - Chap 3.3, 4.3, 6.3, 7.3, 8.4, 10.3, 11.4, 12.3, 14 Estimation des dépenses EI - Chap 14 9° Modalités de suivi des mesures ERC EI - Chap 3.3, 4.3, 6.3, 7.3, 8.4, 10.3, 11.4, 12.3, 14 10° Description des méthodes EI - Chap 1.1 11° Noms, qualités et qualifications des experts EI - Chap 1.3 12° Référence de l’étude des dangers dans l’EI Oui EI : Etude d’Impact sur l’environnement – ERS : Evaluation des Risques Sanitaires – ED : Etude des Dangers

Rappel des parties du dossier : - Partie 1 : Note de présentation non technique du projet, contenant un Mémoire Résumé non Technique de l’Etude d’Impact et de l’Etude des Dangers. - Partie 2 : Description du projet. - Partie 3 : Etude d’Impact (Etude d’impact sur l’environnement et Evaluation des risques sanitaires). - Partie 4 : Etude préalable à l’épandage. - Partie 5 : Etude des Dangers. - Annexes et plans pour chaque partie

1.3 NOMS, QUALITES ET QUALIFICATIONS DES EXPERTS

L’ensemble du dossier a été réalisé, en accord avec le pétitionnaire, par :

- M. David CHAUMET : Chef de service, expert sénior ICPE Ingénieur agronome (Agrocampus Ouest) Option Génie de l’Environnement, Génie rural

- M. Alain PERON : Expert sénior ICPE Ingénieur agronome (AgroparisTech) Option Environnement assistés d’ingénieurs et techniciens spécilaisés de la société GES , sous la responsabilité de M. Christian BUSON, Président de GES S.A.S.

Rapport GES n°17193 8 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2 SCENARIO DE REFERENCE ET SELECTION DES FACTEURS

2.1 ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL

Les facteurs prévus au III de l’article L122-1 du Code de l’Environnement ont été retenus dans l’étude d’impact :

- La population et la santé humaine - La biodiversité - Les terres, le sol, l’eau, l’air et le climat - Les biens matériels, le patrimoine culturel et le paysage ainsi que les interactions éventuelles entre ses facteurs.

à l’exception des émissions de radiations qui ne sont pas retenues.

Ces facteurs sont décrits dans chacun des thèmes de l’étude d’impact (état actuel).

2.2 EVOLUTION EN CAS DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

Les aménagements envisagés dans le cadre du projet sont décrits en détail dans la Partie 2 : Description du projet.

En cas de mise en œuvre du projet, les facteurs listés au paragraphe 2.1 ci-dessus sont susceptibles d’être affectés, de façon plus ou moins importante. Ces facteurs, et les incidences du projet sur ces derniers, sont décrits en détail dans chacun des thèmes de l’étude d’impact.

Tableau 1 : Principaux enjeux de la demande

Thème Enjeu Remarques Elevage en projet en zone agricole à l’écart des zones naturelles remarquables (éloignement d’au moins 2,7 km). Présentation des zones naturelles remarquables, des Biodiversité Faible zones humides recensées, des trames bleue et verte. Biodiversité, paysage, Pas d’épandage de fumiers sur des zones naturelles patrimoine culturel remarquables ou des zones humides effectives. Paysage, Faible Elevage en projet en zone rurale éloignée du patrimoine patrimoine culturel remarquable (> 600 m). culturel Présentation du patrimoine culturels et des biens matériels. Eloignement de l’élevage en projet de 6,4 km du site NATURA 2000 le plus proche. Eloignement des parcelles du plan d’épandage de 7,5 km de la zone NATURA 2000 la plus proche. Incidence NATURA 2000 Faible Réalisation d’une étude d’incidence NATURA 2000. Pas d’émission par l’élevage en projet dans ou à proximité d’une zone NATURA 2000. Projet sans incidence notable sur les zones NATURA 2000.

Rapport GES n°17193 9 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Thème Enjeu Remarques Travaux de terrassement limités en profondeur : pas de creusement d’ouvrage enterré. Valorisation des fumiers par épandage agricole. Etude préalable à l’épandage (étude agropédologique de Impact sur le sol et le sous-sol Moyen terrain de l’ensemble des parcelles, analyses des sols, bilan de fertilisation). Plan d’épandage adapté aux quantités et flux fertilisants à recycler. Utilisation et Consommation en eau modérée (< 25 m3/j). Faible rejet Pas de rejet direct d’eaux usées au milieu aquatique. Impact sur le milieu Valorisation des eaux de lavage des poulaillers avec les aquatique Milieu fumiers (recyclage agricole). Faible aquatique Transfert des eaux pluviales vers un bassin d’infiltration. Conformité du projet au SDAGE Seine-Normandie. Installations de combustion de faibles capacités (3 Rejets générateurs à gaz par poulailler, 1 groupe électrogène). Faible atmosphériques Emissions liées à la circulation routière : trafic lié à l’élevage faible en comparaison de la circulation locale (D60). Ventilation contrôlée des poulaillers. Déchets stockés en conditions adaptées (stockage réfrigéré des cadavres des volailles et des ovins). Stockage des fumiers aux champs (au maximum 1 à 2 tas Impact sur l’air et le de 115 t) éloigné des habitations (> 100 m). Odeurs Faible climat Epandage des fumiers dans le respect de la distance d’exclusion par rapport aux habitations (> 50 m). Enfouissement rapide des fumiers (< 12 h) lors des épandages avant les semis culturaux (70 % des parcelles en cultures). Installations de combustion de faibles capacités. Combustion de propane (gaz peu polluant). Climat Négligeable Emissions gazeuses atmosphériques (animaux, déjections) modérées. Elevage en projet en zone rurale. Proximité de la route départementale D60. Animaux et équipements bruyants (distribution aliments) à Bruit Faible l’intérieur des poulaillers. Impact sur le bruit et Installations techniques extérieures (générateurs à gaz, les vibrations ventilation) capotées. Eloignement des zones habitées (400 m). Peu d’installations concernées. Vibrations Négligeable Circulation routière à faible vitesse sur le site. Déchets récupérés, valorisés ou éliminés par des filières spécialisées. Déchets Moyen Traitement des SPA en filières équarrissage adaptées. Traitement des fumiers en filière adaptée (recyclage en épandage agricole). Elevage en projet en zone agricole. Impact lumineux Faible Eloignement des zones habitées (400 m). Radiation Négligeable Thème non retenu Etude réalisée conformément au guide de l’INERIS. Caractérisation de l’élevage, de son environnement. Evaluation de l’état des milieux et interprétation. Identification du danger des substances retenues. Evaluation des risques sanitaires Moyen Evaluation de la dose réponse. Evaluation des expositions. Incertitude sur la démarche. Impact sur la santé lors de la cessation d’activité et en phase chantier.

Rapport GES n°17193 10 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2.3 EVOLUTION EN CAS D’ABSENCE DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

L’exploitation agricole existe : élevage d’ovins.

Le projet concerne un atelier avicole complémentaire : 2 poulaillers de volailles de chair (2 000 m2 par bâtiment).

En cas d’absence de mise en œuvre du projet (poulaillers), l’exploitation resterait uniquement avec l’élevage d’ovins. Cette situation pénaliserait le développement économique de l’EARL BOUCLEY et ne permettrait pas l’embauche d’un salarié à temps plein prévue pour accompagner le projet.

Le projet repose de plus sur une économie circulaire, l’activité avicole projetée impactera directement celles des fourniseurs (aliments, gaz, etc.) et des clients (abattoir, prestataires de service, etc.). L’absence de mise en œuvre du projet constituerait indirectement un frein pour les activités des futurs partenaires de l’élevage.

L’absence de mise en œuvre du projet n’aurait pas d’impact particulier sur les autres facteurs définis dans le scénario de référence caractérisant l’état actuel (biodiversité, zones naturelles, sol, eau, bruit, air, climat, santé humaine, etc.).

Rapport GES n°17193 11 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3 IMPACT SUR LA POPULATION, LES BIENS MATERIELS, LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE CULTUREL

3.1 ETAT ACTUEL

3.1.1 Localisation et environnement

Limite départementale

Aube

Haute-Marne

10 km

Communes

Elevage BOUCLEY

1 km Parcelles BOUCLEY

Rapport GES n°17193 12 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

L’EARL BOUCLEY exploite actuellement un élevage ovin aux Longues Royes (commune de Trémilly).

L’exploitation agricole est bordée :

- à l’ouest par l’habitation de M. Nicolas BOUCLEY 1 et des parcelles agricoles 2 - au sud et à l’est par des parcelles agricoles 2 - au nord par la route départementale D60 3 puis des parcelles agricoles 2

Les zones habitées les plus proches sont les suivantes : - bourg de Trémilly à 350 m à l’ouest, - bourg de à 400 m à l’est, - exploitation agricole à 400 m au sud-est.

Limite de propriété de l’élevage 2

Trémilly 3

1

Nully 2 2

2

Exploitation agricole

Rapport GES n°17193 13 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.1.2 Caractéristiques du site actuel

La superficie totale du site est de 39 500 m2 constitués actuellement de :

- 5 210 m2 de surfaces construites/aménagées, 1 - 9 400 m2 de zones de circulation/manœuvre gravillonnées et enherbées, 2 - 24 890 m2 de parcelle agricole (prairie permanente). 3

Limite de propriété de l’élevage

2 1

3 Bâtiments/équipements actuels 1 Bergerie 2 Silos couloir fourrage 3 Stockage céréales et aliments 4 Stockage paille 5 Atelier, stockage combustibles 6 Bassin infiltration eaux pluviales 7 Réserve incendie

2

4

1

7 3 5 6

1

Rapport GES n°17193 14 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 2 : Caractéristiques constructives des bâtiments actuels

Bâtiment principal : bergerie, stockage Stockage paille céréales et aliments, atelier Ossature, charpente Métallique et bois. Métallique. Bergerie : sous-bassements béton jusqu’à Pas de mur. 1 m. Atelier et stockage céréales : murs béton et parpaings sur 2,5 m. Murs, façades

Bardages extérieurs en claire voie (bois), tôles ondulées de couleur marron et plaques polycarbonate translucides. Plaques fibro-ciment de couleur brique et Plaques fibro-ciment de couleur brique Couverture plaques polycarbonate translucides. et plaques polycarbonate translucides. Bergerie : terre compactée et litière paillée. Terre compactée. Sol Atelier et stockage céréales : béton. Surface : 3 690 m2 Surface : 1 000 m2 Longueur maximale : 74 m Longueur : 45 m Dimensions bâtiment Largeur maximale : 71 m Largeur : 22 m Hauteur maximale : 6 m Hauteur maximale : 6 m

La hauteur maximale des bâtiments actuels est de 6 mètres.

Les silos couloirs (stockage fourrage) sont constitués de murs en béton banché sur dalle béton.

La réserve incendie est en membrane polyester de couleur verte.

Les constructions actuelles forment un ensemble homogène de par les matériaux et les couleurs choisis. La couleur dominante marron-brique facilite l’intégration visuelle de l’exploitation dans le paysage.

Le bâtiment d’élevage est à 38 m de la route départementale D60, le hangar de stockage de paille en est distant de 10 m.

Un merlon de plus de 3 m de hauteur est présent sur 100 m de longueur en limite de propriété est.

Vue del’exploitation actuelle depuis le nord-ouest (D60)

Rapport GES n°17193 15 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.1.3 Milieu humain - activités

La commune de Trémilly est située au nord-ouest du département de la Haute-Marne. Elle fait partie de la Communauté de Communes du Bassin de Joinville en Champagne (CCBJC).

Trémilly est limitrophe des communes suivantes :

- département de la Haute-Marne : , Nully et ; - département de l’Aube : Soulaines-Dhuys et Thil.

La superficie de Trémilly est de 28,53 km2, pour une population de 83 habitants (source INSEE- recensement 2016).

La densité de population de la commune est relativement faible : < 3 hab/km2, pour une moyenne départementale de 29 hab/km2.

La population de Trémilly compte 37 actifs dont 25 ont un emploi et 12 sont en recherche d’emploi (source INSEE - 2016).

L’activité économique de Trémilly est essentiellement agricole et artisanale.

7 exploitations agricoles sont recensées sur la commune pour l’équivalent de 9 emplois (source : Recensement Général Agricole 2010). Elles sont de taille modérée : aucune exploitation agricole n’est soumise à autorisation ou enregistrement à Trémilly.

Les exploitations sont essentiellement orientées vers la polyculture. La SAU1 des exploitations agricoles de Trémilly est occupée pour 90 % par des cultures dont 65% de céréales.

Il n’y a pas d’ICPE soumise à autorisation ou enregistrement (autre que l’EARL BOUCLEY) sur la commune de Trémilly (source : Base des installations classées, www.installationsclassées.developpement-durable.gouv.fr).

Les ICPE les plus proches du projet sont recensées ci-après.

Tableau 3 : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à autorisation ou enregistrement les plus proches du projet

Régime Régime Eloignement de Nom établissement Activité ICPE 1 Seveso l’EARL BOUCLEY Fabrication de produits en STOROPACK France A Seuil Bas 2 500 m à l’est Nully caoutchouc et en plastique VINCI Construction Terrassement Exploitation de carrières A NC 3 2,5 km à l’est 1 A : Autorisation 2 Classement Seveso seuil bas pour le stockage de liquides extrêmement inflammables. 3 NC : Non concerné

1 SAU = Surface Agricole Utile

Rapport GES n°17193 16 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.1.4 Paysage et topographie

Le secteur d’étude est situé au sein de la Champagne humide.

La Champagne humide est formée d’une vaste dépression en forme d’arc de cercle entre la Champagne crayeuse à l’ouest et les plateaux calcaires de la Côte de Champagne à l’est. Elle s’étend depuis le Pays d’Othe au sud jusqu’à l’Argonne au nord.

Source : Atlas des paysages de la région Champagne-Ardenne

Situation du projet

Le paysage est caractérisé par la juxtaposition de zones boisées (forêts de Blinfey, du Der, d’Orient, de la Pissote, de Soulaines) et de parcelles de cultures (céréales) sans véritable ponctuation verticale (peu de talus).

Rapport GES n°17193 17 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les fonds de vallées et les lits majeurs des cours d’eau restent occupés par des prairies destinées à l’élevage.

Grandes cultures et zones boisées

Le paysage local forme une alternance de zones vallonnées et de plateaux. Les altitudes varient de 150 à 250 m.

L’exploitation de l’EARL BOUCLEY est située sur un plateau légèrement orienté vers l’ouest. L’altitude de la parcelle d’implantation des poulaillers en projet est de 195 mètres.

Parcelle d’implantation du projet

La zone boisée la plus proche de l’exploitation est le bois de l’Orgisset, à 240 m au nord-est de l’élevage.

Les essences rencontrées sont essentiellement des chênes accompagnés d’autres feuillus (charme, hêtre, bouleau, châtaignier, saule, aulne).

Rapport GES n°17193 18 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.1.5 Appellations d’origine

Le site Internet de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité a été consulté (http://www.inao.gouv.fr).

Les produits bénéficiant d’une identification particulière, pour lesquels la commune de Trémilly est située dans l’aire géographique, sont mentionnés ci-après.

Tableau 4 : Produits faisant l’objet d’une identification particulière à Trémilly

Produits Identification particulière Emmental français Est-Central (IG/54/94) IGP Haute-Marne blanc IGP Haute-Marne mousseux de qualité blanc IGP Haute-Marne mousseux de qualité rosé IGP Haute-Marne mousseux de qualité rouge IGP Haute-Marne primeur ou nouveau blanc IGP Haute-Marne primeur ou nouveau rosé IGP Haute-Marne primeur ou nouveau rouge IGP Haute-Marne rosé IGP Haute-Marne rouge IGP IGP = Indication Géographique Protégée

Les produits identifiés localement sont des produits laitiers et viticole. L’activité de l’EARL BOUCLEY n’est pas en lien avec ces productions.

3.1.6 Monuments et sites

Le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine de la Haute-Marne a été consulté pour connaitre les monuments historiques les plus proches du projet.

Tableau 5 : Monuments historiques les plus proches de l’exploitation

Eloignement par rapport Monument Protection au site d’exploitation Nully Eglise Classée le 9 juillet 1909 950 m Château de Trémilly : façades et Inscrit le 19 août 1975 600 m Trémilly toitures Eglise de Trémilly Classée le 17 septembre 1909 650 m

Les monuments historiques protégés les plus proche sont éloignés d’au moins 600 m du site d’exploitation.

Rapport GES n°17193 19 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

≈ 650 m

≈ 950 m ≈ 600 m

Eglise de Trémilly

Château de Trémilly

3.1.7 Zones inondables

La commune de Trémilly n’est pas concernées par un PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation).

L’Atlas des zones inondables de la région a été consulté. La commune de Trémilly n’est pas concernée par le risque d’inondation.

Rapport GES n°17193 20 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.2 INCIDENCES DES INSTALLATIONS PROJETEES

3.2.1 Description des aménagements projetés

Le projet concerne la construction de 2 poulaillers de volailles de chair (cf. Partie 2 - Descripion du projet, paragraphe 4).

Chaque poulailler aura une emprise au sol de 2 080 m2, la hauteur maximale par rapport au sol des nouvelles constructions sera de 6,55 m.

3.2.2 Conformité du projet avec les documents d’urbanisme

La commune de Trémilly ne dispose pas d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme), d’un POS (Plan d’Occupation des Sols) ou d’une carte communale. Les constructions sur le territoire communal sont régies par le RNU (Règlement National d’Urbanisme).

Le Code de l’Urbanisme prévoit (article L111-3 et L111-4) que :

« Article L111-3 En l’absence de plan local d’urbanisme, de tout document d’urbanisme en tenant lieu ou de carte communale, les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties urbanisées de la commune.

Article L111-4 Peuvent toutefois être autorisés en dehors des parties urbanisées de la commune :

1° L’adaptation, le changement de destination, la réfection, l’extension des constructions existantes ou la construction de bâtiments nouveaux à usage d’habitation à l’intérieur du périmètre regroupant les bâtiments d’une ancienne exploitation agricole, dans le respect des traditions architecturales locales ;

2° Les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, à des équipements collectifs dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière sur le terrain sur lequel elles sont implantées, à la réalisation d’aires d’accueil ou de terrains de passage des gens du voyage, à la mise en valeur des ressources naturelles et à la réalisation d’opérations d’intérêt national ;

3° Les constructions et installations incompatibles avec le voisinage des zones habitées et l’extension mesurée des constructions et installations existantes ;

4° Les constructions ou installations, sur délibération motivée du conseil municipal, si celui-ci considère que l’intérêt de la commune, en particulier pour éviter une diminution de la population communale, le justifie, dès lors qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à la salubrité et à la sécurité publiques, qu’elles n'entraînent pas un surcroît important de dépenses publiques et que le projet n'est pas contraire aux objectifs visés à l’article L. 101-2 et aux dispositions des chapitres I et II du titre II du livre Ier ou aux directives territoriales d'aménagement précisant leurs modalités d'application. »

Rapport GES n°17193 21 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le projet de construction des 2 poulaillers entre dans le cadre de l’alinéa 2 de l’article L 111-4 du Code de l’Urbanisme : constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole.

Le projet de l’EARL BOUCLEY est compatible avec le RNU et le Code de l’Urbanisme.

3.2.3 Description des incidences des aménagements projetés

Les poulaillers seront construits à 20 m de la limite de propriété et 400 m de l’habitation tiers la plus proche (exploitation agricole au sud-est).

Les bardages métalliques extérieurs seront de couleur beige et marron imitation bois, les parties maçonnées (sous-bassements) seront en béton. Les couvertures seront en bacs d’acier galvanisés de couleur brique.

Les tons choisis, similaires à ceux des bâtiments existants (bergerie et stockage paille), faciliteront l’intégration paysagère des poulaillers.

Exploitation actuelle Projet

La hauteur des poulaillers (≈ 6 m au faîtage) sera comparable à celle des bâtiments actuels.

Par ailleurs, des aménagements paysagers seront réalisés sur le pourtour du projet :

- arbres de hautes tiges à l’ouest et au sud, - haie d’arbustes à l’est.

Les végétaux seront choisis parmi les essences adaptées localement.

Rapport GES n°17193 22 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Aménagements paysagers projetés

Limite de propriété de l’élevage

Trémilly Nully

Projet

Haie d’arbustes Arbres de hautes tiges

Les nouvelles constructions n’auront pas d’impact sur les monuments historiques protégés, qui sont éloignés du projet d’au moins 600 m.

3.2.4 Description des incidences résultant de l’épandage des effluents d’élevage

Le transport des fumiers de volailles jusqu’aux parcelles d’épandage sera réalisé par le biais de matériel agricole courant (tracteur et épandeur à fumier).

Les épandages seront pratiqués uniquement sur des parcelles agricoles régulièrement exploitées. L’épandage des effluents d’élevage constitue une opération culturale classique, qui présente peu d’impact dans le paysage rural local.

L’incidence en situation accidentelle (déversement par exemple) est traitée dans l’étude des dangers.

3.2.5 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

La durée prévisionnelle des travaux est de : - Terrassement : 1 mois, - montage bâtiments : 1 mois par poulailler, - équipement bâtiments : 1 mois par poulailler.

Rapport GES n°17193 23 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Compte tenu des disponibilités des différentes entreprises et des délais entre chaque phase, la durée totale prévisible des travaux de construction est de l’ordre de 5 à 6 mois.

Tous les travaux seront réalisés en période diurne.

Les modalités de fonctionnement du chantier seront les suivantes :

- déblais de terrassement : ils seront entièrement réutilisés sur site (nivellement de la parcelle),

- matériaux de construction : • les fondations et sous-bassements seront en béton, ils ne généreront pas de déchets de maçonnerie, • les bardages et couvertures seront construits en tôles métalliques et bacs d’acier, les éventuels résidus de matériaux (découpes notamment) seront repris par les sociétés en charge de la réalisation des travaux,

- les autres déchets (emballages divers par exemple) seront repris par chaque société intervenant sur le chantier pour être évacués en filière de traitement/valorisation adaptées.

D’une manière générale, les entreprises intervenant sur le site récupéreront la majorité des matériaux non utilisés ou en partie utilisés (chutes) pour une réutilisation de ceux-ci sur d’autres chantiers ou bien une valorisation vers d’autres filières adaptées (recyclage des ferrailles par exemple).

Les effets prévisibles du chantier seront principalement le bruit et les émissions de poussières.

Les émissions de poussières concerneront principalement la phase de terrassement. Les bruits conceneront surtout les phases de terrassement et de montage des poulaillers. Les bruits émis pendant la phase d’équipement des poulaillers seront principalement générés à l’intérieur des bâtiments.

Les travaux seront réalisés à une distance d’au moins 400 m de toute zone habitée (exploitation agricole à 400 m au sud-est). La zone de chantier sera séparée des bourgs de Trémilly et Nully par des parcelles agricoles.

L’éloignement du chantier par rapport aux tiers permettra de réduire les éventuelles nuisances pour le voisinage.

Il n’est pas recensé d’effet indirect secondaire sur la population, les biens matériels, le paysage et le patrimoine culturel.

Rapport GES n°17193 24 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.2.6 Interactions entre facteurs

L’activité future des poulaillers est susceptible de générer un impact sur le milieu aquatique (valorisation en épandage agricole des fumiers), un impact sonore sur le voisinage, un impact sur les émissions de poussières (essentiellement en phase de travaux) et un impact sur la circulation routière.

Ces impacts particuliers sont étudiés en détail plus après : - Partie 7 : L’eau - Partie 8 : L’air et le climat - Partie 9 : Les transports et la circulation - Partie 10 : Le bruit et les vibrations.

La valorisation des fumiers sera réalisée sur un plan d’épandage adapté aux flux à épandre.

Les équipements bruyants (chaine de distribution des aliments) sont installés à l’intérieur des poulaillers.

Les émissions de poussières pendant la phase des travaux seront limitées aux abords immédiats du chantier.

3.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

3.3.1 Mesures d’évitement

Le projet ne nécessite pas de défrichement (il n’y a pas de terrain à vocation forestière sur le site d’élevage).

Le merlon en limite de propriété est sera maintenu, il sera complété par une haie d’arbustes dans le prolongement des poulaillers.

3.3.2 Mesures de réduction

Les poulaillers seront construits dans le prolongement de la bergerie.

Leur hauteur sera comparable à celle des bâtiments existants (≈ 6 m).

Les dispositions constructives retenues (harmonie des matériaux et couleurs, similitudes avec l’existant) permettront d’atténuer l’impact visuel du projet et faciliteront son insertion au sein du paysage.

3.3.3 Mesures de compensation

Des aménagements paysagers complémentaires seront effectués sur le pourtour du projet pour limiter la vue des poulaillers : - arbres de hautes tiges à l’ouest et au sud, - haie d’arbustes à l’est.

Rapport GES n°17193 25 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3.3.4 Modalités de suivi

Il n’est pas retenu de modalité de suivi nécessaire.

3.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

L’emplacement du projet a été retenu pour les raisons suivantes : - élevage existant déjà sur le site (1 bergerie et un bâtiment de stockage), - implantation hors agglomération, à proximité d’une voie de circulation (D60) facilitant l’accès au site.

La situation géographique du site (facilité d’accès, éloignement des habitations) justifie le projet d’extension des capacités d’élevage au même emplacement.

Pour ces raisons, il n’a pas été envisagé une autre implantation pour le projet.

Rapport GES n°17193 26 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

4 IMPACT SUR LA BIODIVERSITE

4.1 ETAT ACTUEL

4.1.1 Biodiversité sur le site d’élevage et aux abords

L’élevage ovin actuel est implanté en zone agricole. Il est entouré de parcelles cultivées.

Le paysage est ouvert localement. Il est composé de parcelles agricoles de grandes tailles avec peu de haies, parsemées d’un nombre important de bois et bosquets.

La faune aux abords du site est constituée essentiellement d’espèces habituellement rencontrées dans les zones de grandes cultures (moineaux, corneilles, petits rongeurs, lièvres, etc). Les bois peuvent par ailleurs constituer des lieux d’habitats pour certains mammifères (renards, sangliers, cerfs).

4.1.2 Biodiversité sur le secteur du plan d’épandage

L’inventaire du patrimoine naturel de la région a été consulté : site internet de la DREAL Grand Est (www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr).

Tableau 6 : Zones naturelles recensées sur le secteur du plan d’épandage

Surface Eloignement / Eloignement / Type Nom (ha) au site élevage parcelles (1) Bois des terres blanches et des rus du hala a 148 5,2 km 2,5 km Sauvage-Magny ZNIEFF de Bois, prairies et étangs entre La Ville-aux-Bois, 1 052 5,7 km 1,9 km type I Soulaines-Dhuys, Fuligny et La Chaise Forêt de la Pissotte, bois monsieur et les Limitrophe 714 2,7 km menus bois à Villiers-aux-Chênes (parcelle EB13) A l’intérieur (parcelle EB28) Massifs boisés de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise 6 574 4,8 km Limitrophe (parcelles ZNIEFF de EB23 et EB28) type II Vallées de la Blaise et du Blaiseron de Blaise et A l’intérieur de Lescheres-sur-le Blaiseron à Vaux-sur- 996 9,0 km (parcelle EB16) Blaise A l’intérieur RAMSAR Etangs de la Champagne Humide 256 000 A l’intérieur (14 parcelles) Bois de Villiers-sur-Marne, Buxières-les- 650 25,5 km 18,5 km , Froncles et Vouécourt NATURA Pelouses et fruticées de la région de Joinville 382 24,2 km 17,6 km 2000 (SIC) Carrières souterraines d'Arsonval 345 14,5 km 7,4 km Bois d'Humegnil-Epothemont 417 9,8 km 9,5 km Barrois et forêt de Clairvaux 41 156 15,5 km 7,4 km NATURA Herbages et cultures des vallées de la Voire, de 2000 (ZPS) 2 274 6,4 km 7,5 km l'Héronne et de la Laines (1) Situation de la zone naturelle par rapport à la parcelle du plan d’épandage la plus proche.

Les fiches descriptives de ces zones naturelles sont annexées à la présente étude d’impact.

Rapport GES n°17193 27 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les zones naturelles les plus proches du secteur d’étude sont figurées sur la carte de localisation annexée à l’Etude préalable à l’épandage (cf. Carte 5-1).

Les ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) sont classées en 2 catégories : - type I : secteur de grand intérêt biologique ou écologique souvent composé de bois ou de zones humides, - type II : grand ensemble naturel peu modifié offrant des potentialités biologiques importantes.

Les sites NATURA 2000 recensés sur le secteur sont 4 SIC (Site d’Importance Communautaire) et 2 ZPS (Zone de Protection Spéciale).

Un SIC est désigné par la directive européenne 92/43/CEE dite directive habitats. Il vise à maintenir le bon état de conservation de certains habitats et espèces (animales et végétales) considérés comme menacés, vulnérables ou rares dans la région concernée. Une ZPS est régie par la directive européenne dîtes « Oiseaux sauvages » (79/409/CEE du 25/04/1979, modifiée du 30/11/2009). Elle vise la conservation des oiseaux sauvages figurant en annexe I de cette directive.

Le site d’exploitation ainsi que 30 % du plan d’épandage (89 ha sur 288) sont localisés dans la zone RAMSAR des Etangs de la Champagne Humide. Une zone RAMSAR est définie par la convention internationale de RAMSAR (1971) comme une zone d'importance internationale particulièrement pour les habitats des oiseaux d'eau. La zone des Etangs de la Champagne Humide est localisée sur un axe migratoire important entre l’Europe du nord et la méditerranée.

Les zones naturelles les plus proches du plan d’épandage sont des ZNIEFF : - Forêt de la Pissotte, bois monsieur et les menus bois à Villiers-aux-Chênes, limitrophe de la parcelle EB13 ; - Massifs boisés de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise, limitrophe de EB23 et EB28 ; - Vallées de la Blaise et du Blaiseron de Blaise et de Lescheres-sur-le Blaiseron, intégrant EB16.

4.1.2.1 Forêt de la Pissotte, bois monsieur et les menus bois à Villiers-aux-Chênes

La ZNIEFF de la Forêt de la Pissotte, bois monsieur et les menus bois à Villiers-aux- Chênes (714 ha) est occupée majoritairement de chênaies et de chênaies-hêtraies acidiphiles ainsi que de chênaies-charmaies. D’autres biotopes sont présents comme des bois marécageux à aulne, saule et piment royal et des groupements mésophiles de hautes herbes des clairières et lisières forestières.

La végétation est caractéristique des forêts de la Champagne humide. On y retrouve des chênes sessiles, des charmes, des merisiers, des tilleuls à petites feuilles, des hêtres, des alisiers blancs, des alisisers torminal, des châtaigniers, des néfliers et des bouleaux blancs.

Rapport GES n°17193 28 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Dans le sous-bois de la forêt acidiphile se rencontre la petite pyrole, espèce rare et inscrite sur la liste rouge des végétaux menacés de Champagne-Ardenne, la luzule blanchâtre, la luzule de Forster, et le maianthème à deux feuilles (rare en Champagne humide).

Les lisières sont localement bien développées le long des layons forestiers, sur les talus routiers ou au sein même de la forêt avec une végétation variée constituée notamment par le houx, la callune fausse bruyère et la fougère aigle.

Petite pyrole Maianthème à deux feuilles

La faune de la ZNIEFF est caractérisée par la présence de nombreux bactraciens, avec deux espèces rares ou en régression et inscrits sur la liste rouge régionale : le sonneur à ventre jaune et la salamandre tachetée.

Les populations d’oiseaux sont diversifiées. On y retrouve des pics variés, certains rares en Haute-Marne (pic vert, pic épeiche, pic épeichette, pic mar), des grives (musicienne et draine), la sittelle torchepot, le geai des chênes, le grosbec casse- noyaux, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, des pouillots, de nombreuses mésanges et fauvettes...

Les bois sont fréquentés par les grands mammifères (chevreuil, sanglier et occasionnellement cerf élaphe) et des carnivores caractéristiques (renard, martre, chat sauvage, blaireau).

Sonneur à ventre jaune Salamandre tachetée

Rapport GES n°17193 29 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Sittelle torchepot Pouillot véloce

4.1.2.2 Massifs boisés de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise

La ZNIEFF des Massifs boisés de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise est un des massifs forestiers les plus importants de la Haute-Marne, du fait son étendue (6 574 ha), son caractère typique et sa richesse floristique et faunistique.

La végétation, essentiellement forestière, est très diversifiée (hêtraie, chênaie- charmaie, hêtraie sèche et ponctuellement chênaie thermophile sur éboulis). Des plantations de pins, des pelouses (anciens parcours à moutons d’autrefois), des prairies mésophiles et quelques jachères et cultures enclavées complètent l'inventaire des milieux présents.

Des hêtraies sèches et parfois des chênaies pubescentes se développent sur les pentes escarpées et ensoleillées.

Dans le sous-bois se rencontrent de nombreuses orchidées (céphalanthère rouge et céphalanthère à feuilles en épée protégées au niveau régional, épipactis à larges feuilles, néottie nid d'oiseau, épipactis de Müller, plus rarement orchis militaire et orchis pourpre).

L'orobanche d'Alsace, protégée au niveau régional, se remarque au niveau du pré bois de la Réserve à . Cette espèce est présente en France seulement dans le Nord-Est et le sud-est du pays, où elle est rare et en voie de régression importante.

Céphalanthère rouge Orobanche d’Alsace

Rapport GES n°17193 30 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les oiseaux sont particulièrement bien représentés avec notamment cinq espèces rares : l'alouette lulu et la pie-grièche écorcheur dans les milieux ouverts et buissonnants, le pic cendré (nicheur très rare), le faucon hobereau, et le milan royal (dont les populations sont en régression dans la région).

Les mammifères sont représentés par les sangliers, les chevreuils et les cerfs (ces 2 derniers avec des populations importantes) ainsi que par certains carnivores et petits rongeurs (muscardin, loir, écureuil). La mante religieuse est présente au niveau des pelouses de la ZNIEFF.

Pic cendré Mante religieuse

4.1.2.3 Vallées de la Blaise et du Blaiseron de Blaise et de Lescheres-sur-le Blaiseron à Vaux-sur-Blaise

La ZNIEFF des Vallées de la Blaise et du Blaiseron de Blaise et de Lescheres-sur-le Blaiseron à Vaux-sur-Blaise, s’étend sur 996 ha.

Cette zone présente une végétation riche : des prairies semi-primitives, des marais tourbeux de vallée, des mégaphorbiaies (prairies à grandes herbes), des groupements aquatiques de rivière et des fossés, plus rarement des boisements alluviaux. Quelques coteaux portant des prairies sèches, des pierriers et des bois thermophiles à chêne pubescent sont aussi inclus dans la zone.

Les alluvions calcaires de la vallée portent pour l'essentiel des prairies qui étaient autrefois fauchées et sont aujourd’hui fréquemment pâturées. La gamme des groupements prairiaux de la ZNIEFF est très étendue, en fonction de la nature du sol (prairies sèches à humides), ainsi qu'en fonction du mode d’exploitation (fauche ou pâture).

La flore de la zone naturelle renferme des espèces rares et protégés au niveau régional : aconit napel (végétations de hautes herbes) et narcisse des poètes. Les milieux plus secs sont propices à la gentiane d’Allemagne et à de nombreuses orchidées.

Rapport GES n°17193 31 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Aconit napel

Narcisse des poètes

L'intérêt faunistique du site est très important. La faune présente une richesse remarquable avec notamment les batraciens (crapaud accoucheur, salamandre tachetée) et les reptiles (lézard des murailles).

Les présents sont essentiellement la truite sauvage, le vairon. L'avifaune est caractérisée par de nombreux passereaux (cincle plongeur, piegrièche écorcheur, pipit farlouse), le martin-pêcheur, la cigogne noire, divers rapaces (divers faucons, milan royal, milan noir, chouette chevêche).

Les insectes sont très variés et typiques des petites vallées calcaires froides, avec en particulier deux espèces de papillons très rares et protégées en France : le fadet des tourbières et le cuivré des marais.

Fadet des tourbières Crapaud accoucheur

Rapport GES n°17193 32 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

4.1.2.4 Facteurs susceptibles d’impacter l’évolution des ZNIEFF

Les facteurs identifiés comme pouvant impacter l’évolution des 3 ZNIEFF décrites ci- avant sont synthétisés ci-après.

Tableau 7 : Facteurs d’évolution des ZNIEFF

Vallées de la Blaise et Forêt de la Pissotte, Massifs boisés de du Blaiseron de Blaise bois monsieur et les Facteur d’évolution Blinfey et de Cirey-sur- et de Lescheres-sur-le menus bois à Villiers- Blaise Blaiseron à Vaux-sur- aux-Chênes Blaise Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages Plantations, semis et travaux connexes

Chasse

Fermeture du milieu

Mises en culture, travaux du sol Comblement, assèchement, drainage, poldérisation des zones humides Entretien des rivières, canaux, fossés,plans d'eau

Fauchage, fenaison

Pâturage Traitements de fertilisation et pesticides

Pêche

4.1.3 Zone RAMSAR Etangs de la Champagne Humide

La zone RAMSAR des Etangs de la Champagne Humide, s’étend depuis l’Argonne au nord jusqu’à la Seine au sud (surface concernée de 256 000 ha). La Champagne Humide est située sur les grands axes migratoires reliant l’Europe du nord aux zones méridionales. Elle constitue de fait une région privilégiée pour les oiseaux d’eau.

Cette zone est composée d’un important complexe fluviatile, lacustre et forestier constitué d’étangs, de lacs-réservoirs, de canaux, de gravières, de vallées, de massifs forestiers, de formations végétales variées et d’une faune remarquable.

Elle comporte des habitats très diversifiés d’eau dormante et d’eau courante, des prairies humides, des roselières, des phragmitaies, des marais, des zones humides, des forêts (alluviales et de feuillus caduques).

De par l’importante étendue de la zone (256 000 ha), elle englobe aussi des terres agricoles, des villages, des routes.

Rapport GES n°17193 33 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les étangs de la Champagne Humide sont caractérisés par une avifaune importante et diversifiée.

Les espèces protégées les plus remarquables sont les suivantes : - Grue cendrée : espèce emblématique de la zone Ramsar, - Héron bihoreau, - Blongios nain, - Butor étoilé, - Héron pourpré, - Cigogne noire, - Cygne de Bewick, - Cygne sauvage, - Pygargue à queue blanche, - Marouette poussin, - Marouette ponctuée, - Pic mar.

Grue cendrée Cigogne noire

Marouette poussin Pic mar

Rapport GES n°17193 34 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Plusieurs espèces d’odonates (insectes au corps alllongé doté de 2 paires d’ailes) protégées à l’échelon national et à très forte valeur patrimoniale sont présentes dans la zone : l’Agrion de mercure, la Cordulie à corps fin, la Leucorrhine à large queue.

Outre les espèces communes de poissons (carpe, gardon, tanche, brochet, brème), des espèces plus rares sont présentes : le Bouvière, l’Able de Heckel.

La présence de Loutre d’Europe a été confirmée en 2004 dans le sud de la zone. Les étangs de la Champagne Humide abritent la seule population de Loutre d’Europe dans le Grand Est de la France.

La végétation des étangs est marquée par la présence de onze espèces protégées, parmi lesquelles : - Macre, - Faux nénuphar, - Grande naïade, - Potamot à feuilles aiguës, - Potamot à feuilles capillaires, - Renoncule scélérate, - Airopsis agrostidea.

Macre Renoncule scélérate

Les activités humaines sont variées dans la zone RAMSAR : - agriculture, - aquaculture, - pêche, - exploitation forestière, - activités industrielles à proximité des agglomérations (Saint-Dizier, Vitry le-François), - chasse, - activités touristiques (notamment le tourisme ornithologique).

Rapport GES n°17193 35 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les activités identifiées comme susceptibles d’impacter les caractéristiques écologiques du site sont les suivantes :

Activités Conséquences Drainage Pollution des eaux Diminution de la capacité d’accueil de l’avifaune Plantation de peupliers migratrice Pollution des eaux Aménagement des rivières Diminution de la capacité d’accueil de l’avifaune migratrice Pollution des eaux Développement d’activités de loisirs sur les grands lacs Diminution de la capacité d’accueil de l’avifaune migratrice Diminution de la capacité d’accueil de l’avifaune Pêche à la carpe de nuit sur les étangs et les gravières migratrice Réduction des l’habitats de nourrissage de certains Retournements de prairies oiseaux

4.1.4 Schéma Régional de Cohérence Ecologique

La mise en place d’un réseau écologique national nommé « Trame verte et bleue » est une des mesures prioritaires du Grenelle de l’environnement.

En Champagne-Ardenne, la déclinaison de cet outil s’est traduit par la mise en place du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), adopté le 8 décembre 2015.

Le SRCE a notamment pour objet :

- d’identifier les milieux (réservoirs de biodiversité), - d’apprécier leurs connexions éventuelles (corridors écologiques, trames verte et bleue) et les éléments fragmentant (obstacles à la circulation des espèces), - d’établir une cartographie régionale des territoires, - définir les grandes orientations stratégiques en matière de continuités écologiques.

Le SRCE Champagne-Ardenne a été consulté (www.grand-est.developpement- durable.gouv.fr).

Les milieux remarquables identifiés sur la commune de Trémilly et celles concernées par le plan d’épandage sont mentionnés ci-après.

Rapport GES n°17193 36 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 8 : Trame verte et trame bleue sur les communes concernées par le projet

Eloignement Eloignement des Commune Trame verte - Trame bleue du site élevage parcelles (1) A l’intérieur Trame aquatique avec objectif de préservation 9,6 km (parcelle EB16) Corridor écologique des milieux humides avec A l’intérieur 9,6 km objectif de préservation (parcelle EB16) Obstacle à l’écoulement dans les cours d’eau 9,6 km 100 m Réservoir de biodiversité des milieux ouverts A l’intérieur 7,7 km avec objectif de préservation (parcelle EB19) Corridor écologique des milieux ouverts avec A l’intérieur 7,7 km objectif de préservation (parcelle EB19) Réservoir de biodiversité des milieux boisés Limitrophe 6,0 km avec objectif de préservation (parcelle EB28) Réservoir de biodiversité des milieux ouverts Limitrophe 5,6 km avec objectif de préservation (parcelle EB25) Corridor écologique des milieux ouverts avec Limitrophe 5,6 km objectif de préservation (parcelle EB25) Limitrophe Réservoir de biodiversité des milieux boisés Blumeray 3,2 km (parcelles EB22, EB24, avec objectif de préservation EB27, EB29 et EB30) Trame aquatique avec objectif de préservation 10 km 4,7 km Corridor écologique des milieux humides avec 10 km 4,7 km objectif de préservation Obstacle à l’écoulement dans les cours d’eau 10 km 4,7 km Doulevant le Réservoir de biodiversité des milieux ouverts A l’intérieur (parcelles 4,7 km Château avec objectif de préservation EB25 et EB26) Corridor écologique des milieux ouverts avec A l’intérieur (parcelles 4,7 km objectif de préservation EB25 et EB26) Réservoir de biodiversité des milieux boisés 5,7 km 840 m avec objectif de préservation Réservoir de biodiversité des milieux boisés A l’intérieur (parcelles 2,9 km avec objectif de préservation EB01 et EB02) Corridor écologique des milieux boisés avec A l’intérieur (parcelles Nully 2,8 km objectif de préservation EB01 et EB02) Rupture potentielle de corridor liée au réseau Limitrophe 2,7 km routier (parcelle EB01) Réservoir de biodiversité des milieux boisés Limitrophe 2,8 km avec objectif de préservation (parcelle EB02) Trémilly Corridor écologique des milieux boisés avec Limitrophe 2,4 km objectif de préservation (parcelle EB02) Réservoir de biodiversité des milieux ouverts A l’intérieur 4,4 km avec objectif de préservation (parcelle EB08) Corridor écologique des milieux ouverts avec A l’intérieur 4,4 km objectif de préservation (parcelle EB08) Ville sur Terre Réservoir de biodiversité des milieux boisés 5,7 km 1,6 km avec objectif de préservation Réservoir de biodiversité des milieux humides 5,7 km 1,9 km avec objectif de restauration (1) Situation du milieu par rapport à la parcelle du plan d’épandage la plus proche.

Le site d’élevage est éloigné d’au moins 2,4 km de tout réservoir de biodiversité ou corridor écologique.

Certaines parcelles du plan d’épandage sont situées à l’intérieur de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques : EB01, EB02, EB08, EB16, EB19, EB25, EB26.

Rapport GES n°17193 37 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Rapport GES n°17193 38 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

4.1.5 Zones humides

Les zones humides sont étudiées en détail plus après (cf. Chapitre 6. Impact sur les sols et sous-sol, les terres).

4.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LA BIODIVERSITE

4.2.1 Description des aménagements projetés

Les nouvelles constructions (poulaillers et dalle équarrissage) seront réalisées sur une partie du site actuellement occupée par une parcelle agricole exploitée par l’EARL BOUCLEY (prairie).

4.2.2 Conformité du projet avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique

La SRCE Champagne-Ardenne établi un plan d’actions structuré autour de 5 grandes catégories : 1. Actions de déclinaison du SRCE ; 2. Actions de formation, sensibilisation et communication ; 3. Actions de connaissance ; 4. Actions de conservation des continuités écologiques ; 5. Actions de restauration des continuités écologiques.

Les actions 1 à 3 concernent des actions d’acquisition et de diffusion de connaissances relatives aux composantes du SRCE. Elles ne relèvent pas de la responsabilité de l’EARL BOUCLEY.

La conformité du projet de l’EARL BOUCLEY avec les actions 4 et 5 est étudiée ci- après.

Actions du SRCE Conformité du projet de l’EARL BOUCLEY 4. Actions de conservation des continuités écologiques La parcelle d’implantation du projet ne comporte pas de zone naturelle. Les parcelles du plan d’épandage sont régulièrement exploitées par l’EARL BOUCLEY. Maintenir et conforter les dispositfs existants L’étude préalable à l’épandage a permis de définir 4.1 de préservation des espaces et espèces l’aptitude des sols à l’épandage afin d’exclure les zones remarquables. éventuellement inaptes à la valorisation des déjections animales. Les zones ainsi retenues pour les épandages ne comportent pas de zone naturelle. Des aménagements paysagers seront réalisés sur le pourtour des nouvelles constructions (haies d’arbustes Actions de conservation des composantes de et arbres de hautes tiges). 4.2 la TVB dans les espaces agricoles. Le paysage est très ouvert localement. Les parcelles du plan d’épandage comportent peu de haies que l’EARL BOUCLEY s’astreint à conserver. Actions de conservation des composantes de Le site d’élevage et les parcelles du plan d’épandage ne 4.3 la TVB dans les espaces forestiers. comportent pas d’espaces forestiers.

Rapport GES n°17193 39 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Actions du SRCE Conformité du projet de l’EARL BOUCLEY 4. Actions de conservation des continuités écologiques - suite Il n’y a pas de zone humide sur le site d’élevage. L’étude préalable à l’épandage, notamment la prospection de terrain, a permis de vérifier l’absence de zone humide effective sur les zones déclarées aptes à Actions de conservation des composantes de l’épandage. 4.4 la TVB dans les espaces aquatiques et Les zones effectivement humides ont été déclarées humides. inaptes à l’épandage (cas de la parcelle EB16 par exemple). Les épandages des fumiers de volailles ne seront pas pratiqués à moins de 35 m des cours d’eau (respect de la distance réglementaire d’exclusion). Conservation de la TVB par les collectivités, au 4.5 travers de leur gestion de l’espace. Accompagnement et promotion de la gestion Ne relève pas de la responsabilité de l’EARL 4.6 écologique des dépendances vertes des BOUCLEY. infrastructures. Amélioration du dispositif des mesures 4.7 compensatoires, en faveur de la TVB. 5. Actions de restauration des continuités écologiques Le projet n’aura pas d’incidence sur la continuité écologique des cours d’eau. Restauration de la perméabilité écologique de ll ne créera pas de dégradation hydraulique ou physique 5.1 certains obstacles prioritaires à la continuité des cours d’eau (pas de drainage de la parcelle écologique des cours d’eau. d’implantation du projet, pas de remblais à proximité d’un cours d’eau). Restauration de continuités écologiques en Le site d’élevage et les parcelles du plan d’épandage ne 5.2 Champagne Crayeuse, en priorité au sein des sont pas identifiés par le SRCE comme étant des fuseaux de restauration identifiés. éléments fragmentant de la TVB. Restauration de la perméabilité écologique des Ne relève pas de la responsabilité de l’EARL 5.3 obstacles à la continuité écologique créés par BOUCLEY. les infrastructures. TVB = Trame Verte et Bleue

Le projet de l’EARL BOUCLEY est conforme avec le plan d’actions du SRCE Champagne-Ardenne.

4.2.3 Description des incidences des aménagements projetés

La parcelle d’implantation des 2 poulaillers en projet n’est pas située en zone naturelle remarquable. Elle ne comporte ni réservoir de diversité, ni corridor écologique.

Le site d’élevage est éloigné de plus de 2,7 km d’une zone naturelle remarquable (Forêt de la Pissotte, bois monsieur et les menus bois à Villiers-aux-Chênes).

Le projet ne nécessite pas de défrichement.

La construction des 2 poulaillers n’est pas de nature à modifier la continuité écologique existante localement.

L’impact du site d’élevage sur les espèces et les habitats des zones naturelles peut être considéré comme minime.

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4.2.4 Description des incidences résultant de l’épandage des effluents d’élevage

Les 2 parcelles localisées au sein de ZNIEFF (EB16 et EB28 pour 4,8 ha) ont été retirées des zones aptes à l’épandage.

Aucune autre parcelle du plan d’épandage n’est située en zone naturelle (site NATURA 2000, ZNIEFF).

Les parcelles les plus proches de zones naturelles sont : - EB13 limitrophe de la Forêt de la Pissotte, bois monsieur et les menus bois à Villers-aux-chênes ; - EB23 limitrophe du Massifs boisés de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise ; - EB19 à 200 m du Massifs boisés de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise et à 280 m de la vallée de la blaise.

Les facteurs d’évolution des 3 ZNIEFF sont présentés plus avant (paragraphe 4.1.2.4) :

- Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages - Plantations, semis et travaux connexes - Chasse - Fermeture du milieu - Mises en culture, travaux du sol - Comblement, assèchement, drainage, poldérisation des zones humides - Entretien des rivières, canaux, fossés,plans d'eau - Fauchage, fenaison - Pâturage - Traitements de fertilisation et pesticides - Pêche

L’épandage des effluents d’élevage par l’EARL BOUCLEY ne sera pas pratiqué en ZNIEFF. L’activité ne génèrera pas d’émissions au sein des ZNIEFF susceptibles d’impacter les facteurs d’évolution identifiés.

Les pâturages des ovins sont effectués sur des parcelles situés à proximité de la bergerie. Ces parcelles ne sont pas localisées en ZNIEFF ni à proximité immédiate.

Les nuisances sonores sont susceptibles d’impacter les ZNIEFF (perturbations sur la faune) y compris si elles sont émises en dehors du site naturel. Les bruits liés aux épandages sont induits par la circulation des véhicules sur les parcelles. Seules 2 parcelles épandables sont limitrophes d’une ZNIEFF, les autres sont éloignées au minimum de 200 m ce qui réduit leur impact potentiel. Les bruits seront émis pendant de courtes périodes (au plus quelques jours) et la fréquence de retour des épandages sur une même parcelle est au plus 2 fois par an, selon les cultures présentes.

Rapport GES n°17193 41 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

4.2.5 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

La durée totale prévisible des travaux est de l’ordre de 5-6 mois.

Les précautions nécessaires seront prises par l’EARL BOUCLEY (base de chantier éloignée de la limite de propriété, aménagement de voies de circulation adaptées autour des zones de travaux, etc.) pour éviter les risques de transfert, notamment par envol, des matériaux de déblaiement, terrassement et de construction.

La terre déblayée lors des travaux de terrassement des 2 poulaillers sera réutilisée sur le site (nivellement du terrain).

Les émissions de poussières concerneront principalement la phase de terrassement.

La zone de chantier sera éloignée des zones naturelles remarquables d’au moins 2,7 km.

Il n’est pas recensé d’effet indirect secondaire sur la biodiversité.

4.2.6 Interactions entre facteurs

Les interactions potentielles entre facteurs portent essentiellement sur l’eau et le milieu aquatique, les rejets atmosphériques et sonores liées à la circulation des véhicules.

Ces impacts particuliers sont étudiés en détail plus après : - Partie 7 : L’eau - Partie 8 : L’air et le climat - Partie 9 : Les transports et la circulation - Partie 10 : Le bruit et les vibrations

4.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

4.3.1 Mesures d’évitement

Le projet ne nécessite pas de défrichement.

4.3.2 Mesures de réduction

L’étude agropédologique du plan d’épandage a permis de vérifier que les parcelles sont effectivement destinées à la culture et à la fertilisation.

Les éventuelles zones inaptes à l’épandage ont été exclues (zones humides effectives). Seules les parcelles agricoles régulièrement exploitées seront épandues, à des doses raisonnées.

Rapport GES n°17193 42 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

L’utilisation des déjections animales dans le respect des périodes d’épandage, de l’aptitude des sols et l’utilisation d’un matériel agricole adapté supprime le risque d’écoulement des effluents d’élevage vers les zones naturelles les plus proches.

La pratique des épandages ne constitue pas une nuisance pour les espèces animales ou végétales présentes dans le secteur d’étude.

4.3.3 Mesures de compensation

Des aménagements paysagers seront réalisés autour des poulaillers (haie d’arbustes et arbres de hautes tiges). Les espèces végétales retenues seront sélectionnées parmi les essences adaptées localement.

4.3.4 Modalités de suivi

Il n’est pas retenu de modalité de suivi nécessaire.

4.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

Les poulaillers seront implantés sur une parcelle où il n’y a ni zone naturelle remarquable, ni zone humide.

Leur emplacement dans le prolongement de la bergerie existante, permettra de constituer un site homogène.

Il n’a alors pas été retenu une autre implantation pour le projet.

Rapport GES n°17193 43 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

5 ETUDE D’INCIDENCE NATURA 2000

Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à autorisation figurent sur la liste nationale des documents de planification, programmes ou projets qui doivent faire l’objet d’une évaluation des incidences NATURA 2000 (article R414-19 du Code de l’Environnement).

L’article L414-4 du Code de l’Environnement précise que l’évaluation des incidences est réalisée au regard des objectifs de conservation du site NATURA 2000 concerné.

La circulaire ministérielle du 15 avril 2010 relative à l’évaluation des incidences NATURA 2000, précise le déroulement de l’étude en plusieurs étapes :

1. Evaluation préliminaire :

Cette première phase consiste en un pré-diagnostic de la situation qui détermine s’il faut ou non poursuivre l’étude. A ce stade, une analyse détaillée des habitats et des espèces présents ne s’impose pas (réalisation d’inventaires ou de prospections de terrain).

Si le pré-diagnostic conclut à l’absence d’impact sur le site NATURA 2000, l’évaluation est achevée.

2. Analyse approfondie :

Si il apparait au cours de l’évaluation préliminaire que les objectifs de conservation d’un site sont susceptibles d’être affectés, une analyse approfondie doit être poursuivie en prenant en compte notamment le fonctionnement des écosystèmes, la sensibilité des habitats et des espèces.

L’évaluation s’achève si l’analyse approfondie démontre l’absence d’atteinte aux objectifs de conservation du site.

3. Mesures d’atténuation et de suppression des incidences :

Lorsque l’analyse approfondie a permis de caractériser un ou plusieurs effets significatifs certain ou probables sur le site NATURA 2000, des mesures pour supprimer ou atténuer ces effets doivent être proposées par le porteur du projet afin de garantir l’absence d’atteinte aux objectifs de conservation du site.

5.1 LOCALISATION DES SITES NATURA 2000

Les sites NATURA 2000 recensés sur le secteur sont rappelés ci-après (source : Inventaire National du Patrimoine Naturel : https://inpn.mnhn.fr).

Rapport GES n°17193 44 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 9 : Sites NATURA 2000 recensés sur le secteur d’étude

Surface Eloignement / Eloignement / Type Nom (ha) au site élevage parcelles (1) Bois de Villiers-sur-Marne, Buxières-les- 650 25,5 km BV≠ 18,5 km BV≠ Froncles, Froncles et Vouécourt NATURA Pelouses et fruticées de la région de Joinville 382 24,2 km BV≠ 17,6 km BV≠ 2000 (SIC) Carrières souterraines d'Arsonval 345 14,5 km BV≠ 7,4 km BV≠ Bois d'Humegnil-Epothemont 417 9,8 km BV≠ 9,5 km Amont Barrois et forêt de Clairvaux 41 156 15,5 km BV≠ 7,4 km BV≠ NATURA Herbages et cultures des vallées de la Voire, de 2000 (ZPS) 2 274 6,4 km Amont 7,5 km Amont l'Héronne et de la Laines (1) Situation de la zone naturelle par rapport à la parcelle du plan d’épandage la plus proche sur le même bassin hydrographique. BV≠ Bassin versant hydrographique différent de celui du site NATURA 2000.

Les fiches descriptives de chaque site sont annexées à la présente étude d’impact.

Le site d’élevage est en amont de la ZPS Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laines.

Le plan d’épandage est pour partie localisé en amont de 2 sites NATURA 2000 : - Bois d'Humegnil-Epothemont (SIC). - Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines (ZPS).

Compte-tenu de la situation du projet (éloignement des sites, bassins versants différents pour 4 sites), l’étude d’incidence NATURA 2000 portera uniquement sur les 2 sites identifiés ci-dessus.

Carte 10 : Localisation des 2 sites NATURA 2000 concernés par l’étude

Sites NATURA 2000 ZPS Sites NATURA 2000 SIC

Parcelles BOUCLEY

Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines

Site d’élevage Bois d'Humegnil- Epothemont

5 km

Rapport GES n°17193 45 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

5.2 PRESENTATION DES SITES NATURA 2000

5.2.1 Bois d’Hugmegnil-Epothemont (SIC)

Carte 11 : Localisation du SIC Bois d’Hugmegnil-Epothemont

Code du site FR2100310 Superficie 417 ha Département : Aube Communes d’Epothemont, Localisation Juzanvigny, Soulaines-Dhuys et Ville-aux-Bois

Le site a été proposé comme SIC le 31 mars 1999.

Le bois d'Humegnil-Epothemont est représentatif de la Champagne Humide. Il est constitué de deux types de forêts juxtaposées : la chênaie-charmaie mésotrophe typique avec de nombreux tilleul à petites feuilles, et la forêt riveraine à aulne, frêne et orme lisse.

Composition générale du site % de la surface du site Forêts caducifoliées 98 % Eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes) 2 %

Le site est composé presque exclusivement de forêts.

Rapport GES n°17193 46 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 12 : Habitats d’intérêt communautaire présents dans le site NATURA 2000

Code NATURA Taille de l’habitat Dénomination de l’habitat 2000 dans le site 9130 Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum 154,6 ha Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et 9160 150,8 ha médio-européennes du Carpinion betuli Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior 91E0 26,8 ha (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus 6510 4,9 ha pratensis, Sanguisorba officinalis) Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages 6430 1,5 ha montagnard à alpin Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou 3150 0 ha de l'Hydrocharition Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation 3130 0 ha des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea En gras, les habitats présents sous leur forme prioritaire

Le site comporte un habitat d’intérêt communautaire prioritaire : Forêts alluviales à Alnus glutinosa (Aulne glutineux) et Fraxinus excelsior (Frêne commun).

Tableau 13 : Espèces d’intérêt communautaire présentes dans le site NATURA 2000

Abondance sur le site Mammifères Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) Présente Barbastelle commune (Barbastella barbastellus) Présente Plantes Flûteau nageant (Luronium natans) Présente Amphibiens et reptiles Triton crété (Triturus cristatus) Présente Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) Présente Invertébrés Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) Présente Cuivré des marais (Lycaena dispar) Présente Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) Présente Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis Présente

Le site NATURA 2000 habrite 9 espèces d’intérêt communautaire dont aucune n’est considérée comme rare.

Triton crêté Agrion de mercure

Rapport GES n°17193 47 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les principales menaces identifiées localement comme susceptibles de porter atteinte à la vulnérabilité du site NATURA 2000 Bois d’Hugmegnil-Epothemont sont : - la sylviculture (exploitation de la forêt) - la chasse (pression du grand gibier sur le renouvellement des peuplements), - la pêche (pression sur les eaux douces intérieures).

5.2.2 Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laines

Carte 14 : Localisation de la ZPS Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines

Code du site FR2112001 Superficie 2 274 ha Département : Aube Communes d’Hampigny, Lentilles, Villeret

Localisation Département : Haute-Marne Communes de Ceffonds, Montier-en-Der, Puellemontier

Le site déclaré ZPS par l’arrêté du 06/01/2005.

Les prairies humides des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines présentent un intérêt pour les espèces prairiales rares ou protégées, ainsi qu’un intérêt avifaunistique lié à la proximité du lac du Der et de l'étang de la Horre (alimentation et repos des oiseaux migrateurs, notamment grues et oies).

La ZPS se trouve a l’intérieur de la zone RAMSAR des Etangs de la Champagne humide.

Rapport GES n°17193 48 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Composition générale du site % de la surface du site Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles 67 % améliorées Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières 20 % Forêts caducifoliées 5 % Autres terres arables 5 % Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 3 %

Tableau 15 : Espèces d’oiseaux pour lesquels la ZPS présente un intérêt fort

Intérêt de la Liste rouge régionale Liste rouge nationale Valeur

ZPS (nicheurs uniquement) (nicheurs et hivernant) patrimoniale Milan noir Fort Vulnérable non *** Râle des genêts Fort En danger En danger **** Marouette ponctuée Fort En danger non ** Grues cendrée Fort - Quasi-menacé *** Martin-pêcheur d’Europe Fort A surveiller Non *** Pie-grièche écorcheur Fort Vulnérable non *** Canard chipeau Fort Vulnérable Non *** Sarcelle d’été Fort Vulnérable Vulnérable **** Canard souchet Fort Vulnérable Non *** Courlis cendré Fort En danger Vulnérable **** Phragmite des joncs Fort Vulnérable non ** Pie-grièche à tête rousse Fort En danger Quasi-menacé **** Pipit farlouse Fort Vulnérable Vulnérable *** * Valeur patrimoniale (* : faible - **** très fort)

La ZPS présente un intérêt majeur pour 13 espèces d’oiseaux qui présentent pour la plupart une forte valeur patrimoniale.

Râle des genêts Sarcelle d’été

Rapport GES n°17193 49 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Courlis cendré Pie-grièche à tête rousse

Les principales menaces identifiées localement comme susceptibles de porter atteinte à la vulnérabilité du site NATURA 2000 des Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laines sont : - l’agriculture (pratiques agricoles non raisonnées, dégradation du paysage), - la sylviculture (mode d’exploitation de la forêt) - la chasse (pression du grand gibier sur le renouvellement des peuplements), - la pêche (pression sur les eaux douces intérieures).

5.3 ETAPE 1 : EVALUATION PRELIMINAIRE

5.3.1 Description du projet

5.3.1.1 Nature du projet

Le projet de l’EARL BOUCLEY consiste en la construction de 2 poulaillers (volailles de chair) et la valorisation en épandage agricole des effluents d’élevage produits.

5.3.1.2 Localisation

Les 2 poulaillers sont projetés sur la commune de Trémilly, à 6,4 km du site NATURA 2000 le plus proche (Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines).

Rapport GES n°17193 50 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le plan d’épandage sera concerné par les communes suivantes :

Eloignement par rapport au site NATURA 2000 Surface Herbages et cultures des Bois d'Humegnil-Epothemont Communes exploitée (ha) vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laines Arnancourt 2,60 > 10 km BV≠ Beurville 2,76 > 14 km BV≠ Blumeray 65,58 > 10 km en amont Doulevant le Chateau 11,06 Nully 99,17 7,5 km en amont 8,3 km BV≠ Trémilly 11,56 14 km en amont 9,7 km BV≠ Ville sur Terre 95,51 7,5 km en amont 9,5 km en amont Total 288,24 BV≠ Bassin versant hydrographique différent

Le plan d’épandage est distant d’au moins 7,5 km du site NATURA 2000 le plus proche localisé sur le même bassin versant hydrographique.

5.3.1.3 Etendue du projet

Le plan d’épandage comporte 285,6 ha (dont 285 ha sont épandables) en amont du site NATURA 2000 des Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laines.

5.3.1.4 Durée prévisible du projet

Les épandages des fumiers de volailles ne concerneront que quelques jours par an (15-20 j).

Ils seront effectués en période diurne, dans le respect du calendrier réglementaire du programme d’actions régional.

5.3.1.5 Fonctionnement

L’étude préalable à l’épandage et plus particulièrement la prospection de terrain (étude agropédologique) a permis de déterminer l’aptitude des sols à l’épandage et repérer les éventuelles zones inaptes (sols humides, proximité des cours d’eau, etc.).

Les épandages seront uniquement réalisés sur des parcelles cultivées et aptes.

Les cours d’eau ont été repérés afin d’exclure les parties d’îlots situées à proximité (distance réglementaire de 35 mètres).

Les fumiers seront majoritairement épandus avant les semis des cultures (plus de 70 % du plan d’épandage est constitué de surfaces en cultures). Ils seront enfouis dans le sol rapidement après les épandages (< 12h).

Rapport GES n°17193 51 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les épandages seront réalisés à l’aide de matériel adapté (tracteur et épandeur à fumier). Les doses d’épandage seront déterminées dans le cadre du plan prévisionnel de fumure. La méthodologie employée est celle fixée par l’arrêté préfectoral du 13 février 2017 (référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée).

5.3.2 Définition de la zone d’influence

Les épandages seront pratiqués sur des parcelles régulièrement exploitées et qui ne présentent pas les caractéristiques des habitats remarquables des sites NATURA 2000.

Les parcelles sont éloignées des sites NATURA 2000 (au moins 7,5 km sur le même bassin hydrographique).

La zone d’influence est alors restreinte aux parcelles du plan d’épandage situées en amont du site NATURA 2000, soit une surface épandable de 285 ha.

5.3.3 Conclusion de l’évaluation préliminaire

Compte tenu de l’éloignement de la zone d’influence d’au moins 7,5 km du site NATURA 2000 le plus proche et des pratiques d’épandage (respect des doses et des périodes autorisées, matériel adapté), le pré-diagnostic conclut à l’absence d’impact du projet sur les sites NATURA 2000 des Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laines, ainsi que celui du Bois d’Hugmegnil-Epothemont.

Les phases 2 (analyse approfondie) et 3 (mesures d’atténuation et de suppression des incidences) de l’évaluation des incidences ne sont pas nécessaires.

Rapport GES n°17193 52 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

6 IMPACT SUR LE SOL ET SOUS-SOL, LES TERRES

6.1 ETAT ACTUEL

6.1.1 Géologie, sol et sous-sol

La carte géologique éditée par le BRGM (feuille d’Attigny, échelle 1/50 000ème) a été consultée (cf. extrait ci-après).

Le secteur de Trémilly est développé sur des substrats sédimentaires du Crétacé inférieur (Calcaires, Argiles, Sables, Grès, entre 125 et 140 millions d’années) et du quaternaire (Alluvions, < 1 million d’années).

Localisation du projet : site d’élevage

n3 N4b

Fy 500 m n2

Légende Formation du Quaternaire ancien Fy Alluvions Formation du Valanginien n2 Grès, sables et argile noir Calcaires durs jaune-roussâtre à Formation du Hauterivien n3 glauconie Argile plastique grise et bancs de Formations Barrémien inférieur n4a calcaire marneux Calcaire, minerai de fer oolitique, argile Formations Barrémien supérieur n4b rose marbrée, sables et grès

La parcelle d’implantation du projet est située sur des calcaires durs jaune-roussâtre à glauconie. Le site d’élevage est à proximité (à l’est) d’argiles plastiques grises et de bancs de calcaire marneux.

Rapport GES n°17193 53 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

6.1.2 Site d’élevage

La parcelle d’implantation du projet appartient à l’EARL BOUCLEY. Elle est limitrophe de la bergerie existante, elle est actuellement exploitée en prairie.

Historiquement les seules activités pratiquées sur la parcelle étaient de nature agricole : labour, semis, épandage de matières organiques, fertilisation minérale, traitement culturaux classiques.

Aucune autre activité susceptible de présenter un danger ou un risque de contamination par des substances dangereuses n’y a été pratiquée.

6.1.3 Parcellaire agricole pour l’épandage

6.1.3.1 Types de sols

Le sol et le sous-sol du secteur d’étude sont décrits en détail dans l’Etude préalable à l’épandage.

L’étude agro-pédologique réalisée sur l’ensemble des terrains et les analyses effectuées régulièrement sur les parcelles permettent de caractériser les principaux types de sols rencontrés sur le secteur du plan d’épandage.

Les sols rencontrés sur les parcelles exploitées par l’EARL BOUCLEY sont principalement :

- des sols profonds calcaires (sols bruns, > 80 cm, texture limono-argileuse) - des sols moyennement profonds argilo-calcaires (sols bruns,60 à 80 cm, texture limono-argileuse) - des sols superficiels argilo-calcaires (< 40 cm, texture limono-argilo-sableuse). - des sols colluviaux (texture sablo-argileuse) - des sols alluviaux (texture argileuse à argilo-limoneuse en s’éloignant des cours d’eau)

Les résultats des analyses des sols montrent que : - les teneurs en matières organiques sont moyennes (2,1 %), - les teneurs en éléments fertilisants (phosphore, magnésie, potasse) sont faibles à correctes, - l’absence de teneur excessive en phosphore dans les sols témoigne de la bonne gestion actuelle des fumiers des ovins par l’EARL BOUCLEY.

6.1.3.2 Zones humides

L’article L211-1 du Code de l’Environnement définit comme zones humides « les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation quand elle existe y est dominée par les plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

Rapport GES n°17193 54 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

La cartographie des zones potentiellement humides établie par la DREAL Grand Est et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie a été consultée.

Les zones potentiellement humides identifiées localement sont figurées sur la carte de localisation du plan d’épandage (cf Partie 5 : Etude préalable à l’épandage, carte 5.1).

Le site d’élevage est éloigné de l’ordre de 650 m de la zone humide la plus proche (mare au sud-ouest de Nully).

5 parcelles exploitées par l’EARL BOUCLEY sont concernéee par l’inventaire des zones potentiellement humides. Lors de la prospection de terrain, la présence effective de zone humide a été vérifiée sur l’ensemble des parcelles exploitées par l’EARL BOUCLEY.

Parcelle Présence effective d’une zone humide sur la parcelle - Mode d’exploitation Surface Caractérisation EB02 Rotations culturales et Non 25,87 ha prairie temporaire Parcelle en bordure de cours d’eau (ruisseau le Ceffondet) EB03 Non Prairie temporaire 2,45 ha Cours d’eau à 300 m (ruisseau le Ceffondet) EB10 Non Rotations culturales 5,60 ha Cours d’eau à 15 m (affluent de la Laines) EB16 Oui Prairie permanente 2,03 ha Zone humide en bordure de cours d’eau (la Blaise) Oui EB28 Prairie permanente Zone humide en bordure de cours d’eau (affluent du 2,76 ruisseau de Martin-Champ)

6.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LE SOL ET SOUS-SOL, LES TERRES

6.2.1 Description des aménagements projetés

Les aménagements projetés concernent (cf. Descripion du projet, paragraphe 4) :

- 2 poulaillers : Sol sur terre battue avec litière paillée. Emprise au sol : 2x x2 080 m2 Pourtour intérieur en béton (trottoir 1 m de large et 15 Surface utile : 2 x 2 000 m2 cm de hauteur) Sous-bassements béton (50 cm de hauteur) - une dalle béton pour le local équarrissage (type Emprise au sol : 80 m2 container frigorifique) - remplacement réserve incendie. Emprise au sol : 60 → 100 m2

Le plan d’épandage ne sera pas modifié dans le cadre du projet (parcelles et cultures exploitées identiques à la situation actuelle).

6.2.2 Description des incidences des aménagements projetés

Les sols des poulaillers seront en terre battue paillée avec un pourtour intérieur et des sous-bassements en béton. Les bâtiments sont considérés étanches par rapport à l’extérieur.

Rapport GES n°17193 55 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

La dalle du local équarrissage sera construite en béton armé.

Les matériaux de terrassement seront réutilisés sur place (nivellement de la parcelle).

Les aliments distribués aux poulets seront stockés dans des silos aériens clos et étanches (polyester).

Les déjections des volailles seront stockées dans les bâtiments durant la durée de l’élevage. Les eaux de lavage seront collectées par la litière et évacuées avec les fumiers. Les fumiers seront vidés à chaque fin de lot. Ils seront soit épandus directement, soit stockés en tas aux champs conformément aux prescriptions réglementaires.

Les constructions liées au projet seront neuves et érigées dans le respect des normes, documents techniques et règles de l’art en vigueur. Les études géotechniques préalables permettront de définir et éventuellement d’adapter les modalités constructives nécessaires (profondeur des fondations par exemple).

Le projet n’induira pas d’impact particulier sur le sol et sous-sol du site, les risques de pollution des sols seront évités.

6.2.3 Description des incidences résultant de l’épandage des effluents d’élevage

La valorisation des fumiers de volailles sur les sols agricoles participe à l’entretien de leur potentiel de fertilité (apport de matière organique et d’éléments fertilisants). Le plan d’épandage permettra de valoriser sans risque de surfertilisation, la totalité des flux fertilisants cotenus dans les effluents d’élevage produits.

Les épandages sont effectués à une fréquence de 1 à 2 fois par an au maximum sur une même parcelle, en fonction des besoins culturaux et de l’assolement.

Les doses épandues sont déterminées pour chaque culture (plan prévisionnel de fumure de l’exploitation) dans le respect du référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée.

Les analyses de sol effectuées sur le plan d’épandage montrent une bonne gestion des fumiers de l’élevage ovins existant (pas de teneur excessive en phosphore dans les sols).

Les mesures de protection proposées par l’EARL BOUCLEY sur les parcelles concernées par l’inventaire des zones potentiellement humides sont présentées ci- après.

Rapport GES n°17193 56 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Présence effective d’une Parcelle Mesures de protection de la zone humide Mode d’exploitation zone humide sur la parcelle - Surface proposées par l’EARL BOUCLEY Caractérisation La parcelle est exploitée en cultures et prairie Non temporaire. EB02 Rotations culturales et Parcelle en bordure de cours La zone en bordure du cours d’eau est 25,87 ha prairie temporaire d’eau (ruisseau le Ceffondet) classée inapte à l’épandage sur 35 mètres. Le reste de la parcelle est apte à l’épandage. La parcelle est exploitée en prairie Non EB03 temporaire. Prairie temporaire Cours d’eau à 300 m 2,45 ha Elle ne comporte pas de zone humide et est (ruisseau le Ceffondet) apte à l’épandage. La parcelle est exploitée en cultures. Non EB10 La zone la plus proche du cours d’eau est Rotations culturales Cours d’eau à 15 m (affluent 5,60 ha classée inapte à l’épandage sur 35 mètres. de la Laines) Le reste de la parcelle est apte à l’épandage. Oui EB16 La parcelle est entièrement classée inapte à Prairie permanente Zone humide en bordure de 2,03 ha l’épandage. cours d’eau (la Blaise) Oui EB28 Zone humide en bordure de La parcelle est entièrement classée inapte à Prairie permanente 2,76 cours d’eau (affluent du l’épandage. ruisseau de Martin-Champ)

EB03

Zone non épanable

EB02

Aucun épandage ne sera pratiqué par l’EARL BOUCLEY sur une zone humide effective.

Rapport GES n°17193 57 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

6.2.4 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

Les constructions projetées nécessitent des travaux de terrassement.

Les matériaux seront réutilisés sur le site selon le principe déblai/remblai (mise à niveau de la parcelle) pour éviter l’évacuation de terre. La durée prévisionnelle des travaux de terrassement est de 1 mois.

Il n’est pas recensé d’effet indirect secondaire.

6.2.5 Interactions entre facteurs

Les interactions potentielles entre facteurs portent essentiellement sur l’eau et le milieu aquatique, notamment par le biais des épandages agricoles.

Ces impacts particuliers sont étudiés en détail plus après (partie 7. Impact sur l’eau).

6.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

6.3.1 Mesures d’évitement

Les stockages des fumiers aux champs seront effectués conformément aux prescriptions réglementaires :

- éloignement de plus de 35 m des puits, forages, sources, berges des cours d’eau, - stockages sur des parcelles d’épandage, - pas de stockage sur des sols inaptes à l’épandage, - volume du tas adapté à la fertilisation des parcelles réceptrices, - durée de stockage au même emplacement inférieure à 10 mois, - retours sur un même emplacement espacés d’au moins 3 ans.

Le plan d’épandage des effluents d’élevage est suffisamment dimensionné pour éviter tout risque de surfertilisation.

6.3.2 Mesures de réduction

La distribution aux poulets d’aliments adaptés à leurs besoins physiologiques (4 types d’aliments) et l’adaptation de la formulation des rations en fonction de l’âge des volailles (gestion de l’incorporation complémentaire du blé) permettent de réduire les rejets excrétés dans les déjections (azote, phosphore, cuivre, zinc notamment).

6.3.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction permettent de limiter l’impact du projet sur les sols.

Des mesures de compensation supplémentaires ne sont pas nécessaires.

Rapport GES n°17193 58 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

6.3.4 Modalités de suivi

Les analyses des sols réalisées chaque année par l’EARL BOUCLEY permettent de suivre la composition des parcelles d’épandage et d’adapter les pratiques de fumure.

La tenue du cahier d’enregistrement des apports fertilisants permet le suivi des pratiques de fertilisation et la vérification chaque année de l’adéquation du plan d’épandage aux besoins de valorisation des déjections animales.

Ces dispositions seront maintenues dans le cadre du projet.

6.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

Les modalités constructives retenues permettent de supprimer l’impact potentiel des activités de l’élevage sur le sol et le sous-sol du site.

La valorisation agricole des fumiers est un procédé de recyclage agronomique autorisé réglementairement (arrêté de prescriptions générales pour les élevages soumis à autorisation), qui participe à l’entretien, voire à l’accroissement de la fertilité des sols.

Rapport GES n°17193 59 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7 IMPACT SUR L’EAU

7.1 ETAT ACTUEL

7.1.1 Réseau hydrographique

Les cours d’eau localement concernés par l’exploitation de l’EARL BOUCLEY (site d’élevage et plan d’épandage) sont :

Eléments du projet situés sur le bassin versant Cours d’eau du cours d’eau Ruisseau de Martin-Champ 50 % du plan d’épandage = 145,4 ha La Laines 25 % du plan d’épandage = 72,3 ha Site d’élevage Ruisseau le Ceffondet 21 % du plan d’épandage = 58,9 ha Les Noues d’Amance 3 % du plan d’épandage = 9,0 ha La Blaise 1 % du plan d’épandage = 2,6 ha

Le ruisseau le Ceffondet, celui de Martin-Champ, La Laines et Les Noues d’Amance sont des affluents de La Voire et confluent sur l’Aube à environ 15 km en aval du secteur d’étude.

La Blaise est un affluent de la Marne, qu’elle rejoint à environ 30 km en aval du secteur d’étude.

La Voire

Ruisseau de La Blaise Martin-Champ

Les Noues d’Amance La Laines

Ruisseau le Ceffondet

Site d’élevage Sens d’écoulement des eaux Parcelles BOUCLEY

Rapport GES n°17193 60 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.1.2 Masses d’eau

La masse d’eau est le découpage territorial élémentaire des milieux aquatiques. Elle constitue le référentiel cartographique élémentaire de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE 2000/60/CEE - Directive européenne du 23 octobre 2000).

Une masse d’eau est homogène du point de vue de la géologie, de la morphologie, du régime hydrologique, de la topographie et de la salinité. Plusieurs catégories sont distinguées : - les masses d’eau de surface : parties distinctes des eaux de surface telles qu’un fleuve, une rivière, un lac, un réservoir, etc., - les masses d’eau de transition (estuaires) et côtières (situées le long du littoral), - les masses d’eau souterraines : volumes distincts d’eau souterraine à l’intérieur d’un ou de plusieurs aquifères.

Tableau 16 : Masses d’eau sur le secteur d’étude

SDAGE Seine-Normandie Code de la masse Nom de la masse d’eau d’eau FRHR19 La Voire de sa source au confluent de la Héronne (exclu) FRHR19-F1210600 Ruisseau le Ceffondet FRHR19-F1203000 Ruisseau de Martin-Champ Masses d’eau de surface FRHR22 La Laines de sa source au confluent de la Voire (exclu) FRHR22-F1258000 Les Noues d’Amance FRHR114 La Blaise de sa source au confluent du Blaiseron (exclu) FRHG215 Albien-néocomien libre entre Seine et Ornain Masses d’eau souterraine FRHG303 Calcaires tithonien karstique entre Seine et Ornain

FRHR19

FRHR19- F1210600

FRHR19- F1203000 FRHR114 FRHR22 FRHG215

FRHR22- F1258000

FRHG303

Site d’élevage

Parcelles BOUCLEY

Rapport GES n°17193 61 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.1.3 Hydrogéologie

Dans les bassins sédimentaires, l’hydrogéologie repose sur la formation de nappes d’eau souterraines.

Deux types d’aquifères sont généralement distingués : ˛ Les nappes libres (nappe phréatique) : la surface de la nappe est surmontée par une zone non saturée permettant l’infiltration des eaux météoriques au travers des sols. La nappe, généralement peu profonde (subaffleurante en hiver, quelques mètres en été), s’accumule au-dessus du substrat rocheux sain (instantanément peu perméable) et s’écoule gravitairement des zones de hauteur vers les bas-fonds en liaison avec les cours d’eau. ˛ Les nappes profondes (nappe confinée) : la surface de la nappe est surmontée d’une formation peu voire non perméable (généralement argileuse).

Les substrats du secteur (sédimentaires) favorisent plutôt la formation de nappes libres à semi-captives. Elles peuvent devenir captives localement lorsqu’une série est surmontée par une formation plus récente.

Le site d’élevage et 70 % du plan d’épandage sont localisés à l’aplomb de l’aquifère Albien-néocomien libre entre Seine et Ornain (masse d’eau souterraine FRHG215). 30 % du plan d’épandage sont situés à l’aplomb de l’aquifère Calcaires tithonien karstique entre Seine et Ornain (masse d’eau souterraine FRHG303).

Ces deux aquifères ne sont pas classés en ZRE (Zone de Répartition des Eaux) par l’arrêté préfectoral du 31 juillet 2009 modifié le 14 octobre 2016.

7.1.4 Utilisation de l’eau pour l’alimentation humaine

L’Agence Régionale de Santé (ARS) Grand Est a été interrogée sur l’existence, sur les communes concernées par l’élevage et le plan d’épandage, de captages et forages protégés destinés à l’alimentation en eau potable.

Tableau 17 : Captages sur le secteur d’étude

Eloignement du site d’élevage Eloignement des parcelles Commune Par rapport au Par rapport au périmètre Par rapport au Par rapport au périmètre captage de protection captage de protection 1 parcelle (7,70 ha) dans Ville-sur- le périmètre rapproché 4,86 km 4,45 km 150 m Terre 1 parcelle (0,97 ha) limitrophe BV≠ Bassin versant hydrographique différent de celui du captage.

Les périmètres de protection du captage sont figurés sur la carte de localisation du plan d’épandage à l’échelle du 1/25 000ème (cf. Partie 5 : Etude préalable à l’épandage, carte 5-1).

Rapport GES n°17193 62 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

La parcelle EB11 exploitée par l’EARL BOUCLEY est en partie localisée dans le périmètre de protection rapprochée du captage (7,66 ha concernés sur les 14,17 ha de la parcelle).

L’arrêté préfectoral du 01/09/97 autorise l’épandage des fumiers, engrais organiques ou chimiques pour les activités existantes et les interdit pour les activités futures.

L’épandage des fumiers des ovins est alors autorisé dans le périmètre de protection rapprochée du captage (l’élevage est antérieur à 1997), celui des fumiers de volailles y sera interdit (les poulaillers sont en projet).

7.1.5 Loisirs aquatiques

La pêche de loisirs est largement pratiquée sur les bassins versants de l’Aube et de la Marne ainsi que leurs affluents.

L’Aube est classé comme cours d'eau de première catégorie piscicole (=cours d’eau salmonicole) en amont de Brienne puis en 2nde catégorie (= cours d’eau cyprinicole) en aval. Pour la partie du cours d’eau classée en 1ère catégorie, les caractéristiques du milieu conviennent aux exigences des salmonidés (truites fario, ombre commun, huchon) et des espèces d’accompagnement (vairon, chabot). Dans la partie classée en 2nde catégorie, les poissons présents sont essentiellement des cyprinidés ou poissons blancs (gardons, ablettes, brèmes) et des carnassiers (brochets, carpes, tanches, barbeaux, goujons, perches).

La Marne est une rivière navigable sur l’intégralité de sa vallée. Elle est canalisée sur 183 km à partir d’Eperney et de nombreuses écluses y sont aménagées. La Marne offre aux pêcheurs la possibilité de pratiquer toutes les techniques de pêche, que ce soit la pêche des salmonidés (truite, ombre commun), des cyprinidés (ablettes, gardons, brèmes, tanches), des carnassiers (sandres, perches et brochets) et des silures.

7.1.6 Objectifs de qualité du milieu naturel

7.1.6.1 La directive cadre sur l’eau

La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) définit notamment 3 notions d’évaluation de l’état des eaux :

- L’état chimique, destiné à vérifier le respect des normes de qualité environnementales (NQE) fixées par des directives européennes, qui ne prévoit que deux classes d’état (respect ou non-respect). Les paramètres concernés sont les substances dangereuses (annexe 8 de l’arrêté ministériel du 25 janvier 20102).

2 Arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code de l’environnement.

Rapport GES n°17193 63 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

- L’état écologique qui se décline en 5 classes d’état (très bon à mauvais). L’évaluation se fait sur la base de paramètres biologiques, hydromorphologiques et des paramètres physico-chimiques sous-tendant la biologie. La nature et les valeurs seuils de ces paramètres ne sont pas précisément définies par la DCE.

- L’état quantitatif, pour les eaux souterraines, destiné à vérifier que les prélèvements sont conformes avec la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques. Il ne prévoit que deux classes d’état (respect ou non-respect).

Des critères et méthodes d’évaluation ont été introduits en droit national par l’arrêté ministériel du 25 janvier 2010.

Bon état des eaux de surface

Le bon état d’une masse d’eau de surface est atteint lorsque son état chimique et son état écologique sont au moins dans la classe bon état.

Les paramètres physico-chimiques sous-tendant la qualité biologique retenus comme indicateurs pour définir le bon état écologique d’un cours d’eau sont listés par l’arrêté modifié du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du bon potentiel écologique des eaux de surfaces.

Rapport GES n°17193 64 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 18 : Classes d’état - Etat écologique cours d’eau (arrêté du 25/01/10 modifié le 27/07/15)

Classes de Qualité physico- Bleue Vert Jaune Orange Rouge chimique Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Bilan de l’oxygène O2 dissous mg O2/l 8 6 4 3 Taux de saturation en O2 dissous 90 70 50 30 % DBO5 mg O2/l 3 6 10 25 Carbone organique dissous mg C/l 5 7 10 15 Température Eaux salmonicoles 20 21,5 25 28 Eaux cyprinicoles 24 25,5 27 28 Nutriments PO4 mg/l PO4 0,1 0,5 1 2 P total mg/l 0,05 0,2 0,5 1 NH4+ mg/l NH4 0,1 0,5 2 5 NO2- mg/l NO2 0,03 0,3 0,5 1 NO3- mg/l NO3 10 50 * * Acidification 1 pH minimum 6,5 6 5,5 4,5 pH maximum 8,2 9 9,5 10 Salinité Conductivité * * * * Chlorures * * * * Sulfates * * * * 1 acidification : en d’autres termes, à titre d’exemple, pour la classe bon le pH min est compris entre 6,0 et 6,5 ; le pH max entre 9,0 et 8,2. * Les connaissances actuelles ne permettent pas de fixer des valeurs seuils fiables pour cette limite.

Le Guide technique « Evaluation de l’état des eaux de surface continentales (cours d’eau, canaux, plans d’eau)3 » a établi une liste de paramètres complémentaires pouvant être pris en compte dans la définition du bon état d’un cours d’eau.

Les paramètres physico-chimiques concernés et les limites de concentrations sont listés ci-après.

3 Ministère de l’Ecologie du Développement durable et de l’Energie - Décembre 2012.

Rapport GES n°17193 65 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Bon état des eaux souterraines

Le bon état d’une eau souterraine est atteint lorsque son état quantitatif et son état chimique sont bons.

7.1.6.2 Le SDAGE Seine-Normandie

• Présentation du SDAGE Seine-Normandie

Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) est établi en application de l’article L.212-1 du Code de l’Environnement. Il est l’outil principal de mise en œuvre de la directive DCE 2000/60/CE (établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau), transposée en droit français par la loi n°2004-338 du 21 avril 2004.

Le SDAGE est un document de planification décentralisé à l’échelle d’un bassin versant hydrographique (Seine-Normandie dans le cas présent). Il définit, pour une période de six ans (2010-2015, 2016-2021, etc.), les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Seine-Normandie pour atteindre un bon état de toutes les eaux, cours d’eau, plans d’eau, nappes et côtes, en tenant compte des facteurs naturels (délais de réponse de la nature), techniques (faisabilité) et économiques.

Il détermine les axes de travail et les actions nécessaires au moyen d’orientations et de dispositions, complétées par un programme de mesures faisant l’objet d’un document associé, pour restaurer le bon fonctionnement des milieux aquatiques, prévenir les détériorations et respecter l’objectif fixé de bon état de l’eau.

Le SDAGE du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands (SDAGE Seine- Normandie) a été adopté par arrêté du 1er décembre 2015 du Préfet Coordonnateur de bassin pour la période 2016-2021. Il fait suite au précédent SDAGE adopté pour la période 2010-2015.

Rapport GES n°17193 66 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le SDAGE 2016-2021 a été annulé par jugement du Tribunal Administratif de Paris du 19 décembre 2018 pour vice de forme. L’annulation est rétroactive, le SDAGE précédent (2010-2015) redevient applicable.

Ceci étant, une procédure de régularisation du SDAGE 2016-2021 étant possible, l’étude de la conformité du projet de l’EARL BOUCLEY avec les dispositions du SDAGE portera sur les 2 SDAGE 2010-2015 et 2016-2021.

Le SDAGE Seine-Normandie définit les objectifs de délai relatif à l’atteinte de bon état écologique des masses d’eau. Dans certains cas spécifiques, l’objectif peut être repoussé dans des conditions bien définies.

Les enjeux, défis et leviers établis dans les SDAGE 2010-2015 (en vigueur) et 2016- 2021 (actuellement annulé) sont présentés ci-après.

SDAGE 2010-2015 SDAGE 2016-2021 4 enjeux, 8 défis associés et 2 leviers. 8 défis et 2 leviers transversaux.

I- Protéger la santé et l’environnement – améliorer la qualité de l’eau et des milieu aquatiques.

1- Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par o Défi 1 - Diminuer les pollutions ponctuelles des les polluants « classiques ». milieux par les polluants classiques. 2- Diminuer les pollutions diffuses des milieux o Défi 2 - Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques. aquatiques. 3- Réduire les pollutions des milieux aquatiques par o Défi 3 - Réduire les pollutions des milieux les substances dangereuses. aquatiques par les micropolluants. 4- Réduire les pollutions microbiologiques des o Défi 4 - Protéger et restaurer la mer et le littoral. milieux. 5- Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en o Défi 5 - Protéger les captages d’eau pour eau potable actuelle et future. l’alimentation en eau potable actuelle et future. 6- Protéger et restaurer les milieux aquatiques et o Défi 6 - Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides. et humides.

II- Anticiper les situations de crise, inondation et sécheresse.

7- Gérer la rareté de la ressource en eau. o Défi 7 - Gérer la rareté de la ressource en eau. 8- Limiter et prévenir le risque d’inondation. o Défi 8 - Limiter et prévenir le risque d’inondation.

III- Renforcer, développer et pérenniser les politiques de gestion locale.

IV- Favoriser un financement ambitieux et équilibré.

- Levier 1 : Acquérir et partager les connaissances o Levier 1 - Acquérir et partager les connaissances pour relever les défis. pour relever les défis. - Levier 2 : Développer la gouvernance et l’analyse o Levier 2 - Développer la gouvernance et l’analyse économique pour relever les défis. économique pour relever les défis.

Les enjeux et défis identifiés sont identiques pour les 2 SDAGE.

Pour atteindre ces objectifs, le SDAGE défini des orientations : 43 sur la période 2010- 2015 et 44 pour 2016 à 2021.

Rapport GES n°17193 67 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

• Objectifs de qualité fixés par le SDAGE Seine-Normandie

Les objectifs de qualité définis sur les masses d’eau directement concernées par le projet de l’EARL BOUCLEY sont synthétisés ci-après.

Les objectifs indiqués sont ceux du SDAGE 2010-2015 (en vigueur) et éventuellement en dessous ceux du SDAGE 2016-2021 s’ils avaient été actualisés.

Tableau 19 : Objectifs d’état définis par le SDAGE Seine-Normandie sur les masses d’eau du secteur (2010-2015 / 2016-2021)

Etat écologique Etat chimique Etat global Masses d’eau de surface Objectif Délai Objectif Délai Objectif Délai La Voire de sa source au confluent 2015 2015 FRHR19 Bon état 2021 Bon état Bon état de la Héronne (exclu) 2027 2027 FRHR19 2015 2015 Ruisseau le Ceffondet Bon état 2021 Bon état Bon état -F1210600 2027 2027 FRHR19- 2015 2015 Ruisseau de Martin-Champ Bon état 2021 Bon état Bon état F1203000 2027 2027 La Laines de sa source au 2015 2015 FRHR22 Bon état 2021 Bon état Bon état confluent de la Voire (exclu) 2027 2027 FRHR22- 2015 2015 Les Noues d’Amance Bon état 2021 Bon état Bon état F1258000 2027 2027 La Blaise de sa source au confluent 2015 2015 FRHR114 Bon état 2015 Bon état Bon état du Blaiseron (exclu) 2027 2027 Etat quantitatif Etat chimique Etat global Masses d’eau souterraine Objectif Délai Objectif Délai Objectif Délai Albien-néocomien libre entre Seine 2021 2021 FRHG215 Bon état 2015 Bon état Bon état et Ornain 2027 2027 Calcaires tithonien karstique entre 2021 2021 FRHG303 Bon état 2015 Bon état Bon état Seine et Ornain 2027 2027

Les reports d’objectif d’atteinte du bon état à 2027 à l’ensemble des masses d’eau sont motivés par le SDAGE Seine-Normandie pour raison de faisabilité technique, économique et pour raison naturelle.

Les paramètres en cause pour le report de l’objectif d’état sont : - pour les masses d’eau de surface : hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), ainsi que l’Isoproturon (herbicide) pour la blaise ; - pour les masses d’eau souterraine : pesticides (éthylurée, et atrazine déséthyl pour l’Albien-néocomien libre entre Seine et Ornain).

7.1.6.3 Le SAGE

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) est un outil de planification territoriale dont l’objectif est de coordonner les initiatives des acteurs locaux en faveur de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

Pour cela, le SAGE définit les orientations d’une politique globale de gestion de l’eau, à l’échelle d’une unité hydrologique qu’est le bassin versant.

Rapport GES n°17193 68 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le secteur d’étude n’est pas concerné par un SAGE, en cours ou en préparation (source DREAL Grand Est).

Carte 20 : Carte des SAGE de la région Grand Est (situation décembre 2018)

Localisation du projet de l’EARL BOUCLEY

7.1.7 Qualité constatée sur le milieu naturel

7.1.7.1 Qualité des eaux de surface

• Suivi institutionnel

La qualité des masses d’eau de surface fait l’objet d’un suivi analytique par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.

Les stations de suivi de la qualité des eaux superficielles les plus proches du secteur d’étude sontmentionnées ci-après :

Situation par rapport Code station Cours d’eau Commune au plan d’épandage 03090260 La blaise Arnancourt 300 m - Amont 03090258 La blaise Doulevant-le-Château 1,6 km - Aval 03022667 Les Noues d’Amance Epothémont 13 km - Aval 03022229 Ruisseau du Ceffondet 6 km - Aval 03022140 Ruisseau de Martin-Champ Rozières 4,5 km - Aval 03022589 La Laines Soulaines-Dhuys 4 km - Aval

Rapport GES n°17193 69 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Carte 21 : Localisation des stations de suivi de la qualité des eaux superficielles présentes localement

Ruisseau de Martin-Champ

La Blaise La Laines

Les Noues Ruisseau le Ceffondet d’Amance

Site d’élevage

Parcelles BOUCLEY

La caractérisation de la qualité des eaux superficielles aux 6 stations de suivi concernées est présentée ci-après, à partir des données disponibles dans la base d’information du SIE du bassin Seine-Normandie (Système d’Information sur l’Eau du bassin Seine-Normandie, www.seine-normandie.eaufrance.fr).

Rapport GES n°17193 70 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 22 : Qualité des eaux de surface sur le secteur d’étude Données 2012-2013 Agence de l’Eau Seine-Normandie

Classification de l’état Paramètres physico-chimiques de la station 2 /l) 2 /l) Station de 2 (mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) (mgO (%) 2 3 (°C) mesure 4 4 5 dissous 2 (mgO chimique PO NH Physicoc- NO NO Biologique O COD(mg/l) Ecologique Ptotal(mg/l) Température SaturationO DBO

03090260 NI Amont EPE

03090258 NI NI NI NI NI NI NI NI NI NI Aval EPE 03022667 NI Aval EPE 03022229 NI NI NI NI NI NI Aval EPE

03022140 NI NI Aval EPE 03022589

Aval EPE NI : Non Indiqué 03090260 = La Blaise à Arnancourt (2012) 03090258 = La Blaise à Doulevant-le-Château (2013) 03022667 = Les Noues d’Amance à Epothemont (2013) 03022229 = Le ruisseau de Ceffondet à Thilleux (2013) 03022589 = La Laines à Soulaines-Dhuys (2013) 03022140 = Le ruisseau de Martin-Champ à Rozières (2012)

Légende couleurs des classes de qualité Bleu Vert Jaune Orange Rouge Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais

Les cours sont de bonne voire très bonne qualité pour la majorité des paramètres analysés. Le déclassement de certains cours d’eau en état écologique moyen est induit à chaque fois par 1 ou 2 paramètres seulement : teneur et saturation en O2 (oxygène) , NO2 (nitrites), NO3 (nitrates) et COD (Carbone Organique Dissous).

La Blaise ne présente pas de dégradation de la qualité de ses eaux en aval du plan d’épandage par rapport à l’amont.

• Prélèvements GES

GES a procédé à 2 prélèvements dans les cours d’eau du secteur le 12 octobre 2018. Les analyses ont été réalisées par le laboratoire INOVALYS à Nantes (44) qui est accrédité COFRAC.

Rapport GES n°17193 71 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les prélèvements ont été réalisés dans les 2 cours d’eau majoritairement concernés par le plan d’épandage, soit le ruisseau de Martin-Champ (50 % du plan d’épandage sur son bassin versant) et la Laines (25 % des surfaces).

Les prélèvements ont été effectués en aval des parcelles du plan d’épandage.

Tableau 23 : Résultats des prélèvements d’eau GES

Nitrates Prélèvement Cours d’eau Localisation Qualité (mg/l NO3) Vallée d’Aubry (2 km au sud 8467-1 La Laines 30,1 de Soulaines-Dhuys) Ruisseau de Moulin neuf (D13, 350 m au 8467-2 22,1 Martin-Champ sud-est de Rozières)

Légende couleurs des classes de qualité Bleu Vert Jaune Orange Rouge Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais

Prélèvement 8467-2 Ruisseau de Martin-Champ

Prélèvement 8467-1 La Laines

Site d’élevage

Parcelles BOUCLEY

Rapport GES n°17193 72 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.1.7.2 Qualité des eaux souterraines

La qualité des eaux souterraines fait l’objet d’un suivi analytique régulier dans le cadre du RNSISEAU (réseau national de suivi au titre du contrôle sanitaire sur les eaux brutes utilisées pour la production d’eau potable).

Les prélèvements sont effectués dans des qualitomètres répartis sur l’ensemble du territoire couvert par chaque nappe d’eau souterraine concernée.

Tableau 24 : Qualité des eaux souterraines sur le secteur d’étude Données Agence de l’Eau Seine-Normandie

Etat chimique Etat quantitatif Niveau de Substance(s) Etat Période de Etat Niveau de Période de confiance cause(s) du chimique (1) surveillance quantitatif (1) confiance (2) surveillance (2) déclassement

FRHG215 3 3 2007-2014 Pesticides 2 3 1985-2011

FRHG303 3 3 2007-2014 Pesticides 2 2 1966-2011

(1) 1 = très bon état, 2 = bon état, 3 = état médiocre (2) 1 = faible à 3=élevé

FRHG215 Albien-néocomien libre entre Seine et Ornain

FRHG303 Calcaires tithonien karstique entre Seine et Ornain

Les 2 masses d’eau souterraine respectent les critères du bon état quantitatif, mais pas ceux du bon état chimique. Les paramètres qui déclassent l’état chimique sont les pesticides.

L’objectif d’atteinte du bon état est fixé à 2027 pour ces masses d’eau (cf. paragraphe 7.1.6.2 plus avant).

7.1.8 Utilisation de l’eau par l’élevage en situation actuelle

• Alimentation en eau et utilisation

L’eau utilisée sur le site d’élevage provient uniquement du réseau public d’adduction d’eau potable.

L’eau est actuellement utilisée essentiellement pour l’abreuvement des ovins.

Les usages ponctuels concernent la préparation des traitements phytosanitaires et le rinçage du pulvérisateur.

Rapport GES n°17193 73 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

• Consommation en eau en situation actuelle

Le réseau public d’alimentation en eau de l’élevage dispose d’un compteur permettant de suivre la consommation du site.

Tableau 25 : Consommation en eau de l’élevage - Situation actuelle

Consommation Quotidienne (m3/j) Annuelle (m3/an) Abreuvement des ovins 6 2 190 Total Bergerie 6 2 190

La consommation en eau est actuellement de l’ordre de 6 m3/j en moyenne.

7.1.9 Gestion des eaux usées par l’élevage en situation actuelle

L’élevage ne dispose pas d’installations sanitaires dédiées.

Les exploitants, et les salariés utilisent les sanitaires présents dans l’habitation de M. Nicolas BOUCLEY située à proximité de l’élevage.

7.1.10 Gestion des eaux pluviales en situation actuelle

Les eaux pluviales ruissellant sur le site d’exploitation (gouttières et zones de ruissellement extérieures) sont collectées par un réseau pluvial et dirigées vers un bassin d’infiltration (200 m3).

Réseau eaux pluviales

Sens écoulement eaux de ruissellement

Bassin infiltration eaux pluviales

Rapport GES n°17193 74 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.2 INCIDENCES DU PROJET SUR L’EAU

7.2.1 Description des aménagements projetés

7.2.1.1 Utilisation de l’eau par l’élevage en situation projetée

• Alimentation en eau en situation projetée

L’alimentation en eau de l’élevage sera inchangée : approvisionnement uniquement par le réseau d’adduction publique.

• Consommation en eau en situation projetée

Les postes consommateurs d’eau pour les 2 poulaillers en projet seront principalement l’alimentation des animaux et les lavages des bâtiments.

La brumisation ne sera activée que quelques jours par an, en fonction des conditions d’ambiance dans les bâtiments.

L’eau sera distribuée aux volailles par des pipettes suspendues (5 rangs de pipettes par poulailler, pipettes espacées de 15 cm).

Tableau 26 : Consommation en eau de l’élevage - Situation après projet

Consommation Quotidienne (m3/j) Annuelle (m3/an) Abreuvement des ovins 6 2 190 Total Bergerie 6 2 190 Abreuvement des volailles 16,3 4 300 Lavages des poulaillers 0,9 320 Total Poulaillers en projet 17,2 4 620 Total exploitation 23,2 m3/j en moyenne 6 810 m3/an 48 m3/j en pointe

5 m3/h en pointe

Nb : La consomation moyenne de l’élevage ovins est déterminée sur 365 j/an, celle de l’élevage avicole sur 260 j/an (pas de consommation en eau par les animaux pendant les vides sanitaires).

La consommation en eau sera inférieure à 25 m3/j en moyenne. Elle pourra atteindre 48 m3/j et 5 m3/h en pointe (période estivale et lavages de fin de lot).

La capacité du réseau public à fournir les volumes d’eau projetés peut être appréciée en première approche, à partir des mesures de débits effectuées au niveau du poteau incendie présent à l’entrée de l’élevage. Ces mesures permettent en effet de déterminer localement le débit réel du réseau.

Le contrôle du débit du poteau incendie a été effectué le 13 septembre 2017 par la société SAUR (gestionnaire du réseau public pour la municipalité) : 42 m3/h sous 1 bar de pression.

Rapport GES n°17193 75 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le débit disponible au niveau du réseau d’alimentation en eau potable (au moins 42 m3/h) est nettement supérieur au débit prévisionnel maximal dont l’exploitation aura besoin (5 m3/h en pointe).

7.2.1.2 Gestion des eaux usées par l’élevage en situation projetée

• Eaux de lavage des poulaillers

Les 2 poulaillers seront sur sol en terre battue avec litière paillée.

Ils seront dotés d’un trottoir en béton sur leur pourtour (1 m de largeur, 15 cm de hauteur). Le trottoir en béton permettra le raclage vers le centre des poulaillers du fumier présent sur les bordures, préalablement aux lavages à l’eau.

Les eaux de lavage seront retenues par la litière et seront valorisées avec les fumiers des volailles en épandage agricole sur les parcelles de l’exploitation.

• Eaux sanitaires

Chaque poulailler sera doté d’un lavabo pour le lavage des mains (exploitants, personnel, visiteurs) avant et après chaque entrée dans le bâtiment.

Les eaux usées produites par les 2 lavabos seront collectées dans une fosse toutes eaux (1 000 l) commune pour les 2 poulaillers.

La fosse sera intégralement étanche (pas d’évacuation vers le milieu naturel). Elle sera vidangée (1 à 2 fois par an) par une société spécialisée et agréée. Les effluents seront transférés en station d’épuration autorisée pour les recevoir.

7.2.1.3 Gestion des eaux pluviales par l’élevage en situation projetée

Les poulaillers ne seront pas équipés de gouttière.

Les eaux pluviales s’écoulant sur les toitures s’infiltreront dans les sols à proximité des bâtiments, sans avoir été souillées.

Les zones de manœuvre devant les poulaillers seront dotées d’un réseau pluvial avec avaloirs. Les eaux pluviales ainsi collectées seront dirigées vers le bassin d’infiltration existant (200 m3).

Rapport GES n°17193 76 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.2.2 Description des incidences résultant des aménagements projetés

La consommation en eau sera multipliée par 3 par rapport à la situation actuelle. Plus de 90 % de la consommation en eau des poulaillers sera dédiée à l’abreuvement des volailles.

La capacité d’approvisionnement du réseau public (débit maximal de 42 m3/h sous une pression de 1 bar) est nettement supérieure aux futurs besoins (débit de pointe de 5 m3/h).

7.2.3 Description des incidences résultant de l’épandage des effluents d’élevage

7.2.3.1 Incidences sur la ressource en eau et les captages

Les captages et forages protégés recensés sur les communes du plan d’épandage ont été identifiés plus avant (cf. paragraphe 7.1.4).

La parcelle EB11 exploitée par l’EARL BOUCLEY est en partie localisée dans le périmètre de protection rapprochée du captage (7,66 ha concernés sur les 14,17 ha de la parcelle).

L’EARL BOUCLEY ne pratiquera pas d’épandage de fumiers de volailles dans le périmètre de protection rapprochée du captage. Les fumiers d’ovins pourront y être valorisés, conformément à l’arrêté préfectoral du 01/09/97 définissant les prescriptions applicables au sein du périmètre de protection du captage de Ville sur Terre.

La pratique de l’épandage des effluents d’élevage par l’EARL BOUCLEY, à des doses calculées et maitrisées, n’aura pas d’impact notable à court, moyen ou long terme sur la ressource en eau.

7.2.3.2 Incidences sur la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines

Les risques de pollution des eaux par les épandages sont liés : - Au ruissellement : ce risque dépend de la pente des parcelles, du couvert végétal présent au moment des épandages, des doses épandues et de la présence d’un cours d’eau à proximité. Ce risque est peu important pour les fumiers qui sont des produits naturellement solides. - A l’infiltration : ce risque dépend de la présence permanente d’eau dans les sols et de la présence en excès d’éléments fertilisants lessivables. - A la surfertilisation : ce risque dépend de la quantité d’éléments fertilisants apportés au sol.

Les effluents d’élevage valorisés en épandage sont recyclées par les plantes et les sols. En fonctionnement normal ils ne rejoignent donc pas les eaux de surface de la zone d’étude.

Rapport GES n°17193 77 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les doses d’apport sont calculées sur le principe de la fertilisation raisonnée. Elles sont actualisées chaque année dans le cadre du plan prévisionnel de fumure. Les calculs de doses et les périodes d’apport sont déterminées conformément au référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée (arrêté GREN).

Les épandages sont réalisés conformément au calendrier réglementaire en vigueur.

La distance réglementaire d’exclusion de l’épandage par rapport aux cours d’eau (35 m) est respectée par l’EARL BOUCLEY.

Les stockages aux champs des fumiers seront effectués conformément aux prescriptions réglementaires (programme d’actions national et prescriptions applicables aux élevages soumis à autorisation) : - éloignement de plus de 35 m des puits, forages, sources, berges des cours d’eau, - pas de stockage sur des sols inaptes à l’épandage, - volume du tas adapté à la fertilisation des parcelles réceptrices, - durée de stockage au même emplacement inférieure à 10 mois, - retours sur un même emplacement espacés d’au moins 3 ans.

Le plan d’épandage permet de valoriser la totalité des flux en azote et phosphore contenus dans les effluents d’élevage produits après projet (cf. Partie 5 : Etude préalable à l’épandage, paragraphe 4.2).

Le bilan de fertilisation de l’exploitation en situation projetée est rappelé ci-après.

Tableau 27 : Bilan de fertilisation de l’exploitation - Situation projetée

SAU Surfaces épandables N P2O5 N P2O5 1-Capacité d’exportation (kg/an) 46 008 19 016 42 151 17 422 2-Apports par l’élevage ovin (kg/an) 16 700 11 100 16 528 11 006 3-Apports par l’élevage avicole en projet (kg/an) 19 530 6 300 19 530 6 300 Bilan (1-2-3) 9 778 1 616 6 093 116

Les épandages des effluents d’élevage par l’EARL BOUCLEY n’auront pas d’impact notable sur la qualité des eaux (superficielles et souterraines) du secteur d’étude, à court, moyen ou long terme.

7.2.4 Conformité du projet avec le SDAGE Seine-Normandie

La conformité du projet avec les dispositions du SDAGE Seine-Normandie est présentée en détail en annexe.

Le projet est compatible avec les dispositions du SDAGE Seine-Normandie.

Rapport GES n°17193 78 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.2.5 Conformité du projet avec les programmes d’actions national et régional

7.2.5.1 Programme d’actions national

Les épandages des effluents d’élevage relèvent du programme d’actions national : arrêté ministériel modifié du 19 décembre 2011.

Cet arrêté précise notamment : 1. Les périodes minimales d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés. 2. Les prescriptions relatives au stockage des effluents d’élevage. 3. La limitation de l’épandage pour garantir l’équilibre de la fertilisation azotée. 4. Les modalités d’établissement du plan de fumure et du cahier d’enregistrement des pratiques. 5. Les modalités de calcul de la quantité maximale d’azote contenue dans les effluents d’élevage.

L’ensemble de ces mesures étant par ailleurs reprises par le programme d’actions régional, la vérification de leur conformité est effectuée plus-après (cf. paragraphe suivant).

7.2.5.2 Programme d’actions régional

Les épandages des effluents d’élevage sont soumis au programme d’actions pour la région Grand Est (arrêté préfectoral du 9 août 2018).

Le plan d’épandage est présenté en détail dans la partie spécifique : Etude préalable à l’épandage. Une synthèse des principaux éléments est effectuée ci-après.

• Respect de l’équilibre de la fertilisation

Le bilan de fertilisation de l’exploitation (annexée à l’Etude préalable à l’épandage) a été établi conformément à la méthodologie de l’arrêté modifié du 27 décembre 2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux élevages soumis à autorisation.

Le plan d’épandage dégage une disponibilité en azote et phosphore suffisante pour valoriser la totalité des flux fertilisants prévisionnels.

Les apports azotés moyens par les effluents d’élevage (126 kg N/ha SAU/an en situation projetée) seront inférieurs au seuil réglementaire (170 kg N/ha SAU/an).

Les doses d’épandage des fumiers de volailles seront établies (plan prévisionnel de fumure) conformément à la méthodologie retenue par le référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation azotée (arrêté GREN), comme c’est le cas actuellement pour les fumiers des ovins.

Les épandages sont réalisés avec du matériel adapté (épandeur à fumier) permettant une maitrise des doses d’apports.

Rapport GES n°17193 79 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le cahier d’enregistrement des pratiques de fertilisation, établi conformément à la méthodologie fixée par le référentiel régional, intégrera les fumiers de volailles.

• Respect du calendrier d’épandage

Le calendrier prévisionnel d’épandage est présenté en détail dans l’Etude préalable à l’épandage (paragraphe 6.2).

Les périodes prévisionnelles d’épandage des fumiers de volailles seront conformes au calendrier réglementaire.

Les modalités de stockage des fumiers de volailles aux champs (cf. Etude préalable à l’épandage, paragraphe 6) seront conformes à la réglementation et permettront le respect du calendrier réglementaire d’épandage.

• Mesures renforcées en ZAR

Le plan d’épandage n’est pas situé en ZAR (Zones d’Actions Renforcées).

Le projet de l’EARL BOUCLEY est compatible avec les programmes d’actions national et régional.

7.2.6 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

Les travaux de terrassement des poulaillers sont des travaux standards sans interaction particulière avec le milieu aquatique local. De plus, la zone de travaux sera éloignée de l’ordre de 750 m du cours d’eau le plus proche (le Ceffondet).

Les bétons mis en œuvre pour les sous-bassement seront livrés prêts à l’emploi sur le chantier.

Le montage et l’équipement des poulaillers ne nécessitent pas d’utilisation particulière de l’eau.

La phase de travaux n’aura donc pas d’impact significatif sur la qualité des eaux (superficielles et souterraines) du secteur d’étude.

Il n’a pas été recensé d’effet indirect secondaire lié au projet.

Rapport GES n°17193 80 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.2.7 Interactions entre facteurs

Les interactions potentielles entre facteurs portent essentiellement sur la biodiversité, les sols et sous-sol et la santé humaine.

Ces impacts particuliers sont étudiés en détail aux parties suivantes : - Partie 4 : La biodiversité - Partie 5 : Etude d’incidence NATURA 2000 - Partie 6 : Les sols et sous-sol, les terres

L’évaluation des risques sanitaires fait l’objet d’une partie spécifique plus après.

7.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

7.3.1 Mesures d’évitement

L’étude préalable à l’épandage et la détermination de l’aptitude des sols à l’épandage permettent d’éviter l’utilisation de parcelles inadaptées (sols hydromorphes, proximité de cours d’eau, etc.).

Le respect du calendrier réglementaire d’épandage et des classes d’aptitude des sols à l’épandage permet d’éviter des apports sur les sols en période inadaptée.

La détermination des doses d’épandage dans le cadre du plan prévisionnel de fumure permet d’éviter des apports parcellaires exédentaires par rapport aux besoins des cultures.

L’utilisation d’un matériel d’épandage adapté permet d’éviter des doses d’apport effectives inappropriées et les risques de ruissellement ou d’infiltration inhérents.

7.3.2 Mesures de réduction

Le classement différencié des parcelles en fonction de leurs caractéristiques constitue une réduction du risque d’impact sur la qualité des eaux.

7.3.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction prévues permettront de limiter l’impact du projet sur l’eau.

Des mesures de compensation supplémentaires ne seront pas nécessaires.

Rapport GES n°17193 81 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7.3.4 Modalités de suivi

La tenue chaque année du cahier d’enregistrement des apports fertilisants permet le suivi des pratiques d’épandage et la vérification de l’absence de pratiques à risque pour le milieu aquatique.

Ces dispositions seront maintenues dans le cadre du projet.

7.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

7.3.5.1 Alimentation en eau du site

L’élevage est desservi par le réseau public d’adduction d’eau potable. L’EARL BOUCLEY a donc fait le choix d’utiliser cette ressource en eau, plutôt que de créer un forage dédié pour l’élevage.

Le débit desservi par le réseau public permettra de satisfaire les besoins en eau de l’élevage en situation projetée.

7.3.5.2 Traitement des effluents d’élevage

Les modalités constructives retenues (trottoir en béton sur le pourtour intérieur des poulaillers) permettent une collecte des eaux de lavage par la litère et son évacuation avec les fumiers.

La valorisation agricole des effluents d’élevage est un procédé de recyclage agronomique autorisé réglementairement (arrêté de prescriptions générales pour les élevages soumis à autorisation), qui permet une réduction de la consommation des engrais chimiques.

Les caractéristiques et le dimensionnement de la filière d’épandage (modalités de stockage, bilan de fertilisation) sont adaptés aux flux à traiter.

Rapport GES n°17193 82 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8 IMPACT SUR L’AIR ET LE CLIMAT

8.1 ETAT ACTUEL

8.1.1 Environnement de l’élevage

L’environnement proche de l’élevage est caractérisé :

- à l’ouest par l’habitation de M. Nicolas BOUCLEY 1 et des parcelles agricoles 2 - au sud et à l’est par des parcelles agricoles 2 - au nord par la route départementale D60 3 puis des parcelles agricoles 2

Les zones habitées les plus proches sont les suivantes :

- bourg de Trémilly à 350 m à l’ouest, - bourg de Nully à 400 m à l’est, - exploitation agricole à 400 m au sud-est.

Limite de propriété de l’élevage 2

Trémilly 3

1

Nully 2 2

2

Exploitation agricole

Rapport GES n°17193 83 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.1.2 Climat local

Les données météorologiques utilisées sont issues de la station METEO France de Saint-Dizier (52), distante d’une trentaine de km au nord de Trémilly.

8.1.2.1 Températures

Graphe 28 : Historique des températures (°C) - Station METEO France de Saint-Dizier Période 1985 à 2015

La moyenne mensuelle des températures varie de 1°C en hiver (janvier-février) jusqu’à 25 C en été (juillet-août).

Les écarts des températures mesurés (> 23 °C en moyenne) sont caractéristiques d’un climat tempéré continental aussi dénommé océanique dégradé (par rapport au climat océanique les hivers sont plus froids et les étés sont plus chauds).

Rapport GES n°17193 84 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.1.2.2 Pluviométrie et bilan hydrique

• Relevés pluviométriques

Graphe 29 : Précipitations (mm) - Station METEO France de Saint-Dizier Période 1985 à 2015

La pluviométrie annuelle est de 850 mm. Les précipitations mensuelles varient de 56 mm en septembre jusqu’à 99 mm en décembre. Le nombre de jours avec précipitations est en moyenne de 168 par an.

• Bilan hydrique

Tableau 30 : Bilan hydrique (mm) - Période 1981 à 2015 P = Pluviométrie - Station METEO France de Vouziers ETP = Evapotranspiration - Station METEO France de Reims

J F M A M J Jt A S O N D Total P 82 72 71 61 71 61 64 58 56 78 77 99 850 ETP 13 20 50 79 110 127 136 115 66 34 14 10 774 P-ETP 69 52 21 - 18 - 39 - 66 - 72 - 57 - 10 44 63 89 76 Déficit hydrique climatique Res. Déficit hydrique des sols Res. = Reconstitution de la réserve hydrique des sols.

Le déficit hydrique climatique s’étend d’avril à septembre (valeur cumulée sur cette période de 262 mm). La réserve en eau des sols se reconstitue en octobre et novembre.

Le déficit hydrique des sols, en année moyenne, s’étend d’avril jusqu’en novembre.

Rapport GES n°17193 85 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.1.2.3 Vents

Vitesse (km/h) et orientation des vents : source METEO France

Localement, les vents dominants sont de secteur sud-ouest et nord- est.

Les vents les plus forts (au delà de 38 km/h) proviennent du sud-ouest.

Elevage en projet

Sens des vents dominants

Populations les plus proches sous les vents dominants

Les populations les plus proches sous les vents dominants en provenance du sud-ouest, sont localisées en partie ouest du bourg de Nully, à environ 400 m du projet, soit une dizaine d’habitations concernées.

La majeure partie du bourg de Nully et celui de Trémilly ne sont pas sous les vents dominants. Il n’y a pas de zone habitée située sous les vents dominants en provenance du nord-est à moins de 2 km de l’élevage en projet.

Rapport GES n°17193 86 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.1.3 Qualité de l’air

Le suivi de la qualité de l’air en région Grand Est est assuré par l’association Atmo Grand Est (anciennement Atmo Champagne-Ardenne).

L’association est agréée par le ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. Elle est membre du réseau ATMO France (Fédération regroupant les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air).

Les missions d’Atmo Grand Est sont de : - mesurer en continu les polluants nocifs (SO2, NOx, HC, CO, O3 et poussières notamment) dans l’air ambiant de 14 stations réparties sur le territoire régional, - étudier l’évolution de la qualité de l’air, - vérifier la conformité des résultats par rapport à la réglementation, - informer les services de l’Etat, les élus, les industriels et le public, notamment en cas de pic de pollution.

La région Grand Est comporte 20 stations de suivi de la qualité de l’air parmi lesquelles celle de Revin a été retenue comme représentative de la qualité de l’air en milieu rural au niveau régional (= « pollution de fond rural »). Les autres stations de mesures sont situées en centre-ville, en zone périurbaine ou en zone rurale avec activité industrielle à proximité et les caractéristiques des émissions ne sont pas transposables au niveau de Trémilly.

Les paramètres suivis à la station de Revin sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les poussières en suspension de diamètre inférieur à 2,5 et 10 micromètres (PM2,5 et PM10) et le benzo(a)pyrène (B(a)P).

Tableau 31 : Analyses de la qualité de l’air à Revin - Résultats 2015

Moyenne Objectifs de Maximum Objectifs de qualité 1,2 Conformité annuelle qualité 1 sur 24 h SRI : 200 NO (µg/m3) 8 40 64 / h Conforme 2 SA : 400 120 sur 8 h à ne pas Conforme dépasser plus de 25 j/an (2 j > 180) O (µg/m3) 59 - 202 / h 3 SRI : 180 SA : 240 0 j > 240 PM2,5 (µg/m3) 9 10 69 / 24 h - Conforme Invalide * SRI : 50 7 j > 50 PM10 (µg/m3) 30 65 / 24h (12 en 2014) SA : 80 1 j > 80 B(a)P (ng/m3) 0,03 1 0,32 / 24h - Conforme 1 Décret 2010-1250 du 21 octobre 2010 relatif à la qualité de l’air 2 SRI : Seuil de recommandation et d’information, SA : Seuil d’alerte * Moyenne annuelle invalide en raison d’un taux de représentativité insuffisant

Les dépassements ponctuels de la concentration sur 24 h en O3 et PM10 sont rares.

L’ozone est un polluant secondaire formé à partir d’oxydes d’azote. Le rayonnement solaire favorise l’intensité de production d’ozone, les concentrations les plus fortes sont alors observées en été (maximum le 02/07/15 à Revin).

Rapport GES n°17193 87 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les principales sources d’émissions des PM10 en milieu rural sont la circulation routière, les émissions anthropiques (chauffage), l’exploitation de carrières, l’érosion éolienne, les travaux culturaux (labours notamment). Les concentrations plus importantes (maximum le 18/03/15 à Revin) sont induites par des conditions climatiques particulières limitant la dispersion des polluants : peu de vents, températures froides le matin favorisant la formation de couches d’air très stables (couches d’inversion).

Atmo Grand Est a procédé à une simulation de la qualité de l’air en tout point de la région. La modélisation a été réalisée notamment à partir d’un inventaire des sources potentielles d’émission (données statistiques, comptages routiers, consommations énergétiques, enquêtes, etc.) et de facteurs d’émissions unitaires dépandants de l’activité et du polluant.

Un report cartographique de la simulation a été effectué afin d’identifier d’éventuelles zons sensibles (cf. carte ci-après).

Source : Surveillance de la qualité de l’air en Champagne-Ardenne - Rapport d’activité 2015 - Atmo Champagne-Ardenne EARL BOUCLEY

GAEC HUREAU

Le secteur de Trémilly n’est pas considéré en zone sensible à la pollution atmosphérique.

Rapport GES n°17193 88 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.2 INCIDENCES DU PROJET SUR L’AIR ET LE CLIMAT

8.2.1 Description des aménagements projetés

Le projet concerne la construction de 2 poulaillers de volailles de chair. Les énergies nécessaires à l’exploitation des poulaillers seront l’électricité, le propane (chauffage) et le fioul domestique (groupe électrogène, tracteur pour les épandages).

8.2.2 Description des incidences des aménagements projetés

8.2.2.1 Emissions gazeuses liées à l’élevage

L’évaluation des émissions dans l’air liées à l’élevage de volailles est effectuée en détail en annexe. Les calculs sont réalisés pour le principal schéma de production prévu (poulets). La méthodologie et l’outil de calculs employés sont ceux développés par le CITEPA4 pour l’évaluation des émissions dans l’air des élevages de volailles IED.

Les émissions par l’élevage ovin existant sont déterminées ci-après à partir des références suivantes : - NH3 : Synthèse bibliographique sur la contribution de l’agriculture à l’émission de particules vers l’atmosphère : Identification de facteurs d’émissions - ADEME/INRA/AgroParisTech - Janvier 2011 ; - N2O : Emissions déterminées sur la base d’une volatilisation de 3,1% de l’azote excrété par les animaux (source : GIEC) ; - CH4 : Emissions annuelles de méthane d’origine digestive par les ovins, les caprins et les équins en France - INRA - 1997.

Tableau 32 : Emissions gazeuses liées à l’élevage - Situation après projet

Ammoniac Protoxyde Méthane Particules Particules (NH3) d’azote (N2O) (CH4) totales (TSP) fines (PM10) (kg/an) (kg/an) (kg/an) (kg/an) (kg/an) Elevage ovin existant (1) Batiments 875 Stockage 0 ND ND ND ND Epandage 875 Total ovins 1 750 518 29 559 NQ NQ Elevage volailles en projet (2) Batiments 3 410 Stockage 460 ND ND ND ND Epandage 3 003 Total volailles 6 873 405 190 4 103 2 052 Total élevage 8 623 923 29 749 4 103 2 052 Valeur seuil de déclaration des 10 000 10 000 100 000 100 000 50 000 émissions polluantes (3) (1) 1,4 kg NH3/ovin/an, bâtiment = 50 %, Epandage = 50 % (2) Cf. calculs détaillés en annexe (3) Arrêté ministériel du 31 janvier 2008 ND : Non distingué, NQ : Non quantifié

4 CITEPA = Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphérique

Rapport GES n°17193 89 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

L’élevage de volailles produira majoritairement de l’ammoniac (NH3), le méthane sera quasi-exclusivement généré par les ovins (ruminants).

Les émissions globales seront dans tous les cas inférieures aux seuils de déclaration fixées par l’arrêté ministériel du 31 janvier 2008.

8.2.2.2 Emissions des installations de combustion

La puissance des installations de combustion projetées sera modérée (610 kW) et nettement inférieure au seuil de classement au titre de la nomenclature ICPE (2 MW).

Les générateurs à gaz (chauffage des poulaillers) seront alimentés au propane (combustible peu polluant).

La combustion complète du propane génère de l’eau et du dioxyde de carbone : 7 C2H6 + /2O2 → 2CO2 + 3H2O.

En pratique la combustion du propane ne produit pas de poussières ni de cendres et quasiment pas d’oxydes d’azote (NOx) et d’oxydes de soufre (SOx).

Le groupe électrogène sera utilisé occasionnellement, en secours du réseau EDF. La consommation induite de fioul domstique sera très faible.

Les émissions atmosphériques des installations de combustion sont considérées comme minimes et ne sont pas quantifiées.

8.2.2.3 Emissions gazeuses liées à la circulation routière

Les circulations en situation projetée sont détaillés plus après (Paragraphe 9. Les transports et la circulation).

Les flux prévisionnels seront inférieurs à 2 poids-lourds par jour en moyenne, avec au maximum 10 poids-lourds par jour lors des enlèvements des volailles.

La circulation des véhicules légers sera liée au personnel (2 gérants, 1 salarié et 2 apprentis) et quelques visiteurs hebdomadaires.

Les flux seront modérés en comparaison des autres circulations sur le secteur, notamment sur la route départementale D60 (plus de 600 véhicules par jour dont 80 poids-lourds, cf. Paragraphe 9. Les transports et la circulation). Par ailleurs, les véhicules évoluent rapidement, notamment la technicité des motorisations, ce qui permet régulièrement des réductions des émissions polluantes pour des puissances identiques.

Les émissions gazeuses liées à la circulation routière seront faibles et ne sont pas quantifiées.

Rapport GES n°17193 90 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.2.2.4 Emissions de poussières

Les aliments des volailles seront stockés dans des silos fermés. Les déchargements depuis les camions de livraison vers les silos seront effectués par transfert dans des canalisations de convoyage fermées.

La paille sera stockée sous un hangar dédié.

Les circulation sur le site d’élevage s’effectueront à vitesse réduite. Le transport des déjections animales jusqu’aux parcelles d’épandage aura lieu sur des voies de circulation goudronnées (routes départementales et communales), puis des chemins d’exploitation. La circulation du tracteur sur les chemins d’exploitation non goudronnés, est systématiquement effectuée à une vitesse adaptée. Les émissions de poussières induites sont alors faibles.

Les émissions de poussières par l’élevage seront faibles et ne sont pas quantifiées.

8.2.2.5 Emissions d’odeurs

Les mesures prises pour limiter les risques d’odeurs seront principalement les suivantes :

- élevage des volailles en poulaillers clos avec ventilation adaptée, - enlèvement des fumiers à chaque lot, - nettoyage des poulaillers entre chaque lot, - local équarrissage réfrigéré, - évacuation régulière du local équarrissage (prise en charge par des sociétés spécialisées), - stockages aux champs des fumiers à l’écart des habitations (> 100 m), - respect de la distance réglementaire d’exclusion des épandages par rapport aux habitation (50 m), - - enfouissement rapide des fumiers après les épandages (< 12 h).

Par ailleurs, les aménagements paysagers prévus autour des poulaillers (haies d’arbuestes et arbres de hautes tiges) limiteront la propagation des odeurs éventuelles en direction des habitations situées sous les vents dominants.

Les mesures prises permettront de réduire les émissions olfactives potentielles à un faible niveau.

8.2.3 Utilisation de l’énergie

Les sources d’énergie utilisées seront l’électricité (distribution des aliments, éclairage, gestion ventilation, brumisation, etc.), le propane (chauffage des poulaillers) et le fioul domestique (groupe électrogène, tracteur pour les épandages des fumiers).

Rapport GES n°17193 91 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les consommations énergétiques prévisionnelles liées à l’exploitation des poulaillers sont estimées ci-après :

- électricité : 84 MWh/an - propane : 30 t/an soit 387 MWh/an - fioul domestique : 3 m3/an soit 30 MWh/an

Plus de 75 % des consommations énergétiques seront liées au chauffage des poulaillers.

Les mesures prévues par l’EARL BOUCLEY pour une gestion optimale de l’énergie sont principalement les suivantes :

- gestion du chauffage, de la ventilation et de la brumisation (sonde température, sonde hygrométrique, sonde CO2), - gestion éclairage (poulaillers équipés de fenêtres, programmes lumineux en fonction des besoins des volailles).

Par ailleurs, les équipements projetés seront neufs et modernes, leur fonctionnement sera alors optimisé et permettra une gestion économe des consommations énergétiques. Ils feront l’objet d’une maintenance et de contrôles réguliers par des sociétés spécialisées.

8.2.4 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

Le principal effet temporaire lié à la phase chantier concernera les émissions de poussières.

La durée prévisible des travaux est de l’ordre de 5 à 6 mois.

Les émissions de poussières concerneront principalement la phase de terrassement. Celle-ci durera au maximum 1 mois. Les déblais de terrassement seront réutilisés sur site (mise à niveau de la parcelle).

La zone de chantier sera éloignée d’au moins 130 m de la route départementale D60, elle en sera séparée par la bergerie existante. Les travaux seront réalisés à au moins 400 m de l’habitation la plus proche.

La situation de la zone de chantier (éloignement des tiers et des voies de circulation) et la durée temporaire de la phase de terrassement permettront de limiter les émissions de poussières pendant la phase de travaux.

Il n’a pas été recensé d’effet indirect secondaire lié au projet.

Rapport GES n°17193 92 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.2.5 Interactions entre facteurs

Les interrelations liées aux rejets atmosphériques peuvent concerner, notamment par le dépôt de particules :

- un impact sur le milieu aquatique, - un impact sur la biodiversité (faune, flore, sols).

Les rejets polluants dans l’air seront faibles, les moyens mis en œuvre permettront de les limiter.

Le projet n’entrainera pas d’évolution des émissions atmosphériques locales susceptible d’impacter significativement le milieu aquatique ou la biodiversité (la flore, la faune ou les sols).

Les épandages des fumiers pourraient présenter une interaction sur la population et la santé humaine via les émissions olfactives. L’évaluation des risques sanitaires fait l’objet d’une partie spécifique plus après. Elle permet de démontrer que le risque est minime pour les populations.

8.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

8.3.1 Mesures d’évitement

L’emplacement des bâtiments est choisi à l’écart des habitations (> 400 m).

L’utilisation du propane pour le fonctionnement des générateurs de chauffage permettra de limiter les rejets atmosphériques polluants.

La circulation des véhicules sur le site à vitesse réduite permettra de limiter les émissions de poussières.

La présence de fenêtres sur les poulaillers (3 % de la surface des murs) permettra d’éviter l’utilisation de l’éclairage intérieur lorsque cela n’est pas nécessaire.

Des mesures spécifiques seront mises en place pour réduire autant que possible les consommations d’énergie (gestion du chauffage, de la ventilation et de la brumisation par sondes).

La maintenance et les contrôles réguliers des installations techniques permettront de vérifier et d’optimiser leur fonctionnement, et détecter toute dérive éventuelle susceptible d’induire des surconsommations d’énergie.

8.3.2 Mesures de réduction

L’élevage des volailles dans des bâtiments clos et ventilés, le stockage des cadavres des animaux dans un local équarrissage réfrigéré, limiteront les risques d’odeurs.

Rapport GES n°17193 93 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le stockage des fumiers au champ à l’écart des habitations (> 100 m), le respect d’une distance d’exclusion (> 50 m / habitations), l’enfouissement rapide (< 12h) des fumiers lors des épandages avant les semis des cultures, permettront d’éviter les nuisances olfactives pour les tiers.

8.3.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction prévues permettront de limiter l’impact du projet sur l’air.

Des mesures de compensation supplémentaires ne seront donc pas nécessaires.

8.3.4 Modalités de suivi

Les consommations énergétiques (électricité, gaz propane et fioul domestique) seront suivies et enregistrées par l’EARL BOUCLEY.

Il n’est pas retenu d’autre modalité de suivi particulière.

8.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

Le choix de la ventilation dynamique des poulaillers, préferrentiellement à une ventilation statique, permet une maitrise de la gestion des conditions d’ambiance à l’intérieur des bâtiments (température, hygrométrie, teneur en CO2).

Le choix de pose de fenêtres sur les poulaillers permet d’utiliser la lumière naturelle et réduire les consommations d’énergie par rapport à un bâtiment entièrement aveugle.

8.4 VULNERABILITE DU PROJET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

En l’état actuel des connaissances, une hausse des températures moyennes (quelques degrés) et du niveau moyen de la mer (quelques cm) n’est pas susceptible d’impacter l’activité de l’établissement en projet.

L’élevage est en effet éloigné de la mer (Trémilly est à environ 300 km de la Manche).

Une éventuelle hausse des températures induirait pour l’EARL BOUCLEY une consommation énergétique accrue pour la ventilation des bâtiments. En contrepartie, les besoins en énergie pour le chauffage des poulaillers seraient diminués.

Rapport GES n°17193 94 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8.5 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE PLAN CLIMAT AIR ENERGIE REGIONAL (PCAER) DE CHAMPAGNE-ARDENNE

Le PCAER de Champage-Ardenne (ancienne dénomination de la région Grand Est) a été approuvé le 29 juin 2012.

Le PCAER retient 6 priorités régionales en matière de climat, d’air et d’énergie :

- réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20 % d’ici à 2020, - favoriser l’adaptation du territoire au changement climatique, - réduire les émissions de polluants atmosphériques afin d’améliorer la qualité de l’air, en particulier dans les zones sensibles, - réduire les effets d’une dégradation de la qualité de l’air sur la santé, les conditions de vie, les milieux naturels et agricoles et la patrimoine, - réduire d’ici à 2020 la consommation d’énergie du territoire de 20 % en exploitant les gisements d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, - accroitre la production d’énergies renouvelables et de récupération pour qu’elles représentent 45 % de la consommation d’énergie finale à l’horizon 2020.

Les objectifs et orientations sont définis autour de 15 sections : • Aménagement du territoire et urbanisme • Déplacements de personnes • Transport de marchandises • Agriculture et viticulture • Forêt et valorisation du bois • Bâtiments • Energies renouvelables et de récupération • Eau • Risques naturels, technologiques et sanitaires • Entreprises et établissements publics du secteur tertiaire • Industrie • Collectivités et territoires de projets • Observatoire Régional • Orientations transversales • Gouvernance et mise en œuvre du PCAER.

Les orientations applicables au projet de l’EARL BOUCLEY sont celles de la section « Agriculture et viticulture ».

La compatibilité du projet de l’EARL BOUCLEY avec le PCAER est étudiée ci-après.

Rapport GES n°17193 95 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 33 : Compatibilité du projet de l’EARL BOUCLEY avec le PCAER

Actions Positionnement de l’EARL BOUCLEY 4.1. Favoriser des pratiques agricoles productives et La valorisation en épandage des fumiers de volailles économes en intrants, respectueuses de la santé permettra une diminution de l’utilisation des engrais humaine et du fonctionnement des écosystèmes. minéraux (les engrais minéraux générent plus de N2O que les déjections organiques). 4.2. Accompagner les exploitations agricoles et La principale source énergétique utilisée par l’EARL viticoles vers la réduction de leur dépendance aux BOUCLEY sera le propane (chauffage des poulaillers). énergies fossiles. La combustion de ce gaz est peu polluante. L’EARL BOUCLEY assurera une gestion de la consommation en propane (sondes de température = adaptation des modalités de chauffage aux besoins). 4.3. Améliorer la connaissance et réduire l’impact L’impact sur l’air de l’activité de l’EARL BOUCLEY a été des activités agricoles et viticoles sur la qualité de étudié en détail. l’air. Les mesures prévues dans le cadre du projet permettront de limiter les émissions atmosphériques à des niveaux n’induisant pas d’impact notable sur la qualité de l’air localement. 4.4. Renforcer le lien entre le monde de la recherche Cette 2 action ne relève pas de la responsabilité de l’EARL et le monde agricole sur les enjeux du climat, de l’air BOUCLEY. et de l’énergie.

Le projet de l’EARL BOUCLEY apparaît compatible avec le PCAER Champagne- Ardenne.

Rapport GES n°17193 96 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

9 IMPACT SUR LES TRANSPORTS ET LA CIRCULATION

9.1 ETAT ACTUEL

9.1.1 Axes de circulation

La commune de Trémilly est traversée par la route départementale D60.

La D60 permet de joindre Troyes, Joinville puis Toul (avec le prolongement en D960).

Trémilly est peu éloignée des grands axes de circulation que sont notamment : - la route nationale N67 (de Chaumont et Saint-Dizier) à environ 30 km, - les autoroutes A5 (à 30 km) et A26 (à 50 km).

Le maillage de routes départementales du secteur, notamment les D2, D18, D27, D60, D113, D227, D229, D384, permet d’accèder facilement au site d’élevage et aux parcelles du plan d’épandage.

Limite départementale

Haute-Marne

Aube

≈ 50 km

30 km ≈

≈ 30 km

Rapport GES n°17193 97 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

L’accès à l’exploitation s’effectue par la route départementale D60.

Limite de propriété de l’élevage

Poulaillers en projet

9.1.2 Comptages de la circulation

La station de comptage du trafic routier la plus proche de Trémilly est située sur la D960, à Soulaines-Dhuys (4,5 km de l’élevage). La route départementale D60 (passant devant l’élevage) est le prolongement de la D960 à partir de Trémilly.

Comptage véhicules Elevage

Les comptages des véhicules sont réalisés par le Conseil Départemental de l’Aube.

La circulation sur la route départementale D960 (puis D60) enregistrée en 2016 a été en moyenne de 609 véhicules par jour dont 82 PL/j.

Rapport GES n°17193 98 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

9.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LES TRANSPORTS ET LA CIRCULATION

9.2.1 Accès à l’élevage

L’accès à l’élevage de volailles s’effectuera par la route départementale D60.

La zone de manœuvre des véhicules sera à l’entrée des poulaillers.

En activité normale, les véhicules accèdant à l’élevage ne circuleront pas autour des poulaillers (les services de secours pourront circuler sur le pourtour des bâtiments en cas de besoin).

D60

Rapport GES n°17193 99 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

9.2.2 Circulations prévisionnelles liées à l’élevage

Tableau 34 : Circulations induites par l’élevage de volailles en projet

Trafic routier prévisionnel Nature du trafic routier Par lot Maximum par jour Réception des poussins 1 PL 1 PL/j Livraison des aliments 7 PL 1-2 PL/j Livraison gaz 1 PL 1 PL/j Enlèvements des volailles 14 PL 10 PL/j Equarrissage 2 PL 1 PL/j Enlèvements des fumiers 16 épandeurs 8 épandeurs/j Vétérinaire 5 passages 1 VL/j < 5 VL/j Visiteurs (fonction des besoins) ≈ 46 véhicules soit < 2 véhicules/j en moyenne 10 PL/j (1 lot = au moins 5 semaines)

Les circulations auront généralement lieu de jour en semaine hormis le ramassage des volailles qui débute habituellement de nuit (période propice pour limiter le stress des animaux).

Les flux circulatoires représenteront moins de 2 véhicules par jour en moyenne. La circulation maximale aura lieu en période de ramassage des volailles avec au maximum 10 poids-lourds par jour.

A titre de comparaison, la circulation enregistrée sur la route départementale D60 passant devant l’élevage est de l’ordre de 600 véhicules par jour dont 80 PL.

9.2.3 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

Les circulations temporaires induites par les travaux seront liées : - aux mouvements des matériaux de terrassement sur le site, - aux approvisionnements en matériaux de construction et fournitures diverses, - aux circulations des personnels en charge de la réalisation des travaux.

Toutes ces circulations seront pratiquées en période diurne et en semaine.

Les matériaux de terrassement seront réutilisés pour la mise à niveau de la parcelle d’implantation des poulaillers. Les circulations induites resteront internes à l’exploitation.

Les matériaux de construction seront livrés par camions-plateaux au fur et à mesure de l’avancement du chantier.

Les circulations des personnels réalisant les travaux dépendront de l’organisation générale du chantier et de la coordination des différentes phases entre elles. Elles concerneront quelques véhicules légers par jour.

Rapport GES n°17193 100 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les circulations indirectes secondaires concerneront l’ensemble des activités induites par celle de l’élevage, plus particulièrement : - les circulations liées aux activités des fournisseurs : par exemple les livraisons des matières premières pour la fabrication des aliments. - les circulations liées aux activités de l’abattoir des volailles.

La quantification des circulations indirectes secondaires est difficilement réalisable. Celles-ci reposent néanmoins sur une optimisation et une globalisation des circulations à chaque étape de la filière.

9.2.4 Interactions entre facteurs

Les interrelations liées aux circulations routières peuvent concerner l’impact de l’élevage sur les rejets atmosphériques ainsi que son impact sonore.

Ces impacts particuliers sont étudiés en détail aux parties suivantes du rapport : - Partie 8 : L’air et le climat - Partie 10 : Le bruit

Les émissions atmosphériques générées par la circulation routière liée à l’élevage des volailles seront modérées au regard des émissions liées à la circulation en général dans le secteur (environ 600 véhicules/j en moyenne sur la D60).

Les circulations seront effectuées très majoritairement de jour, l’impact sonore induit sera alors minimisé par les autres bruits générés sur le secteur (circulations routières sur la D60, autres activités agricoles sur la commune).

9.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

9.3.1 Mesures d’évitement

Les voies de circulation sur le secteur (notamment la D60) permettent d’accéder à l’élevage sans pénétrer dans le centre-bourg de Trémilly.

Les contraintes de circulation en centre-bourg (nuisances sonores, émissions atmosphériques et risques d’accident) sont ainsi limitées.

La réutilisation sur place des matériaux de terrassement permettra d’éviter les évacuations à l’extérieur du site.

9.3.2 Mesures de réduction

Les circulations sur le site d’élevage seront réalisées à vitesse réduite, de façon à limiter : - les risques d’accidents, - les risques de déversement de matériaux en phase de travaux (bétons liquides par exemple), - l’impact environnemental (bruit, émissions de poussières).

Rapport GES n°17193 101 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

9.3.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction prévues permettent de limiter l’impact du projet sur la circulation routière qui restera modérée au regard des autres flux circulatoires sur le secteur.

Des mesures de compensation supplémentaires ne sont pas nécessaires.

9.3.4 Modalités de suivi

Il n’est pas retenu de modalités de suivi concernant la circulation routière.

9.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

Compte-tenu de l’activité de l’exploitation agricole et des infrastructures de communication disponibles localement, les circulations liées à l’activité de l’élevage (approvisionnements, expéditions) ne peuvent être effectuées que par voie routière.

Les véhicules utilisés pour les transports seront adaptés à la nature des animaux, des produits et des volumes à transporter.

Rapport GES n°17193 102 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

10 IMPACT SUR LE BRUIT ET LES VIBRATIONS

10.1 ETAT ACTUEL

10.1.1 Environnement sonore de l’élevage

L’exploitation actuelle (ovins) se situe en zone rurale, à l’écart des habitations (> 400 m).

Les principales sources sonores externes à l’élevage sur le secteur sont la circulation routière sur la D60 et les autres activités agricoles (parcelles cultivées aux alentours).

Il n’y a pas d’activité industrielle sur le secteur proche de l’élevage.

La route départementale D60 (et sa portion D960) est un axe transversal de circulation entre Troyes et Toul. Le trafic routier mesuré sur cette route est d’environ 600 véhicules par jour dont 80 poids-lourds.

Les bruits naturels (pluie, vent, bruissements de végétation, oiseaux, etc.) constituent aussi des sources sonores externes à l’exploitation.

Ces sources sonores caractérisent un environnement rural globalement peu bruyant, essentiellement influencé par la route départementale D60. Des épisodes d’émissions sonores plus marquées peuvent apparaître ponctuellement : pendant les périodes de récolte par exemple (circulations agricoles plus intenses).

10.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LE BRUIT ET LES VIBRATIONS

10.2.1 Description des aménagements projetés et de leurs incidences sur le bruit

Le projet concerne la construction de 2 poulaillers. L’exploitation dispose déjà d’un élevage d’ovins.

Les principales sources sonores liées à l’élevage projeté seront les suivantes :

Localisation Confinement Fréquence Intérieur poulaillers Continu 260 j/an (hors vide 1 Animaux Oui sanitaire) Intérieur bergerie Continu 365 j/an Equipements techniques 2 Distribution aliments Intérieur poulailler Oui Intermittent 260 j/an Intermittent 260 j/an (fonction des 3 Générateurs à gaz Extérieur Non besoins) Intermittent 260 j/an (fonction des 4 Ventilation Extracteurs extérieurs Non besoins) Livraisons poussins Ponctuellement (3 j/lot soit 22 5 Manutentions Expéditions poulets Non j/an) Curage et épandage fumier Ponctuellement (15-20 j/an) 6 Circulation routière Voies de circulation Non Intermittent (maxi 10 véhicules/j)

Rapport GES n°17193 103 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les volailles seront présentes dans les bâtiments environ 260 jours par an (24h/24h). Les transferts concerneront les livraisons des poussins (1 j/lot) et les expéditions des poulets (2 j/lot). Chaque phase s’effectuera sur une courte période.

D60 6

6

1

5 6

1 1 3 3 2 2

4 4

La distribution des aliments s’effectuera à l’intérieur des poulaillers.

Les fonctionnements des générateurs à gaz et de la ventilation seront intermittents. Ceux-ci seront gérés par des sondes (température, hygrométrie, teneur en CO2 dans les bâtiments) pour être adaptés aux besoins. Les moteurs de ces équipements seront capotés.

Les circulations auront généralement lieu de jour en semaine hormis le ramassage des volailles qui débute habituellement de nuit (période propice pour limiter le stress des animaux). Les circulations représenteront moins de 2 véhicules par jour en moyenne. La circulation maximale aura lieu en période de ramassage des volailles avec au maximum 10 poids-lourds par jour.

Les circulations routières seront réalisées à faible vitesse et le stationnement des véhicules sera effectué moteur à l’arrêt. Les flux de circulation liés à l’élevage seront faibles au regard des autres circulations sur le secteur, notamment la route départementale D60 (cf. paragraphe 9.2.2).

Rapport GES n°17193 104 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

10.2.2 Niveaux limites admissibles

L’arrêté ministériel 20 août 1985 fixe les prescriptions relatives aux niveaux sonores émis dans l’environnement par les ICPE qui ne relèvent pas de l’arrêté du 23 janvier 1997, ce qui est le cas des élevages.

Tableau 35 : Niveaux de bruits limites (en dBA) suivant la zone et les périodes d’après l’arrêté du 20/08/85

Périodes intermédiaires Jour Nuit Zones 6 h - 7 h 7 h - 20 h 22 h - 6 h 20 h - 22 h Zone d’hôpitaux, zone de repos, aire de protection 1 45 40 35 d’espaces naturels Résidentielle, rurale ou urbaine avec faible 2 50 45 40 circulation de trafic terrestre, fluvial ou aérien 3 Résidentielle urbaine 55 50 45 Zone résidentielle urbaine ou suburbaine avec quelques ateliers ou centre d’affaires, ou avec des 4 voies de trafic terrestre, fluvial ou aérien assez 60 55 50 important ou dans les communes rurales : bourgs, villages et hameaux agglomérés. Zone à prédominance d’activités commerciales, industrielles ainsi que les zones agricoles situées 5 65 60 55 en zone rurale non habitée ou comportant des écarts ruraux Zone à prédominance industrielle (industrie 6 70 65 60 lourde)

Les valeurs limites applicables à l’EARL BOUCLEY sont celles de la zone 5 : zone rurale non habitée ou comportant des écarts ruraux :

- période diurne : 65 dBA - période intermédiaire : 60 dBA - période nocturne : 55 dBA

L’arrêté ministériel du 27 décembre 2013 fixe les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les élevages soumis à autorisation au titre des ICPE, notamment les niveaux d’émergence à respecter au niveau des ZER (Zones à Emergence Réglementée).

L’émergence correspond à la différence entre les niveaux sonores du bruit ambiant (élevage en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’élevage).

Les ZER sont : - l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches, - les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme.

Les ZER les plus proches du projet sont éloignées de 400 m (bourgs de Trémilly et de Nully).

Rapport GES n°17193 105 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 36 : Emergence maximum autorisée pour les élevages

Période Durée cumulée d’apparition du bruit T Emergence maximum en dB (A) 6 h - 22 h T < 20 minutes 10 20 min ≤ T < 45 min 9 45 min ≤ T < 2 heures 7 2 heures ≤ T < 4 heures 6 T > 4 heures 5 22 h à 6 h - 3 (1) (1) à l’exception de la période de chargement ou de déchargement des animaux et des livraisons et des collectes.

10.2.3 Description des incidences sur les vibrations

La principale source susceptible de générer des vibrations sur le site sera la circulation routière.

La circulation concernera très majoritairement des véhicules chargés (poids-lourds, épandeur à fumier) pour lesquels les mesures de sécurité imposeront une circulation à faible vitesse dans l’enceinte de l’élevage.

La production de vibrations à l’extérieur du site d’élevage et aux abords immédiats des axes de circulation sera donc minime.

10.2.4 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

La durée prévisionnelle des travaux sera de l’ordre de 5-6 mois.

Les opérations les plus bruyantes seront liées au terrassement (engins de chantiers) et à la construction des poulaillers (manutention de matériaux : sciage, montage, vissage, etc.).

Tous les travaux seront réalisés en semaine et en période diurne.

Ils seront effectués à une distance d’au moins 400 m de l’habitation la plus proche.

10.2.5 Interactions entre facteurs

Les émissions sonores seront potentiellement susceptibles de constituer une gêne pour la faune locale.

Les poulaillers seront construits en zone agricole, à l’écart des zones naturelles remarquables d’au moins 2,7 km.

Rapport GES n°17193 106 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

10.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

10.3.1 Mesures d’évitement

Les volailles seront élevées entièrement en bâtiment. Les chaines de distribution des aliments seront situées dans les poulaillers.

Les moteurs des équipements extérieurs (générateurs à gaz, ventilateurs) seront capotés.

La circulation routière sera réalisée à faible vitesse. Elle sera quasi-exclusivement diurne.

L’éloignement de la zone de chantier de l’habitation la plus proche permettra de limiter les nuisances sonores vers les tiers pendant la phase de travaux.

10.3.2 Mesures de réduction

Les poulaillers seront construits à plus de 400 m des tiers les plus proches (bourgs de Trémilly et de Nully).

Les aménagements paysagers prévus autour du site (haies d’arbustes et d’arbres de hautes tiges) permettront de limiter la propagation des bruits.

10.3.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction prévues permettront de limiter l’impact du projet sur les émissions sonores de l’élevage, sans que des mesures supplémentaires de compensation ne soient à priori nécessaires.

10.3.4 Modalités de suivi

Il n’est pas retenu de modalités de suivi concernant les émissions sonores.

10.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

L’emplacement du projet a été choisi à l’écart des habitations (> 400 m).

L’élevage des volailles dans des poulaillers fermés limitera leur impact sonore vers l’extérieur.

Les haies projetées autour du projet permettront de limiter les risques de propagation des bruits vers les tiers.

Rapport GES n°17193 107 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

11 IMPACT SUR LA GESTION DES DECHETS

11.1 ETAT ACTUEL

Un déchet est « toute substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire » (article L 541-1-1 du Code de l’Environnement). Le classement des déchets est fixé par liste unique définie en annexe II de l’article R 541-8 du Code de l’Environnement. Cette liste unique permet de classer les déchets selon un code à 6 chiffres, dont les deux premiers donnent l’activité d’origine.

Elle distingue les déchets dangereux (signalés par un astérisque) des déchets banals, non dangereux, qui constituent l’essentiel de la liste.

Les déchets actuellement générés par l’exploitation sont présentés ci-après.

Tableau 37 : Natures, quantités, modalités de stockage et de traitement des déchets - Situation actuelle

Code Quantité Modalités de stockage Filières de valorisation / Désignation actuelle traitement 300 Elimination Cadavres des ovins 02 01 02 Bac équarrissage agneaux/an ATEMAX à Morley (55) Bergerie Epandage sur les Fumiers ovins 02 01 06 1 300 t/an + Stockages champs parcelles de l’exploitation Déchets banals (papiers, Dépôt déchetterie de 15 01 01 < 100 kg/an Poubelles cartons, ficelles) Doulevant le Château Dépôt déchetterie de Huiles usagées 13 02 06* < 200 l/an Fûts dans atelier Doulevant le Château Emballages de produits 15 01 02 Repris par le vétérinaire à chaque utilisation, pas de stockage sur site vétérinaires 15 01 07 * Déchet classé comme dangereux par l’article R 541-8 du Code de l’Environnement

11.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LA GESTION DES DECHETS

11.2.1 Description des aménagements projetés

Les nouveaux déchets produits par l’élevage avicole relèveront principalement des catégories suivantes :

ó les cadavres des volailles, ó les fumiers, ó les emballages de produits d’hygiène.

Rapport GES n°17193 108 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

11.2.2 Description des incidences des aménagements projetés

Tableau 38 : Natures, quantités, modalités de stockage et de traitement des déchets - Situation projetée

Quantité Quantité Filières de valorisation Désignation Code Modalités de stockage actuelle prévue / traitement 300 300 Bac équarrissage ovins Cadavres des ovins 02 01 02 agneaux/an agneaux/an + Local réfrigéré Elimination Cadavres des Maxi 3 150 Bac équarrissage ATEMAX à Morley (55) 02 01 02 0 volailles poussins/lot volailles + Local réfrigéré Bergerie Fumiers ovins 02 01 06 1 300 t/an 1 300 t/an + Stockages champs Epandage sur les parcelles de Poulaillers Fumiers volailles 02 01 06 0 800 t/an l’exploitation + Stockages champs Déchets banals Dépôt déchetterie de (papiers, cartons, 15 01 01 < 100 kg/an < 100 kg/an Poubelles Doulevant le Château ficelles) Dépôt déchetterie de Huiles usagées 13 02 06* < 200 l/an < 200 l/an Fûts dans atelier Doulevant le Château Emballages de 15 01 02 Repris par le vétérinaire à chaque utilisation, pas de stockage sur site produits vétérinaires 15 01 07 Emballages de ≈ 10 Dépôt déchetterie de 15 01 02 0 Dans local fermé produits d’hygiène bidons/lot Doulevant le Château * Déchet classé comme dangereux par l’article R 541-8 du Code de l’Environnement

Un local équarrissage sera installé à l’entrée de l’élevage avicole. Il sera réfrigéré et recevra les bacs distincts pour les cadavres des ovins et des volailles.

Les fumiers de volailles seront épandus directement au moment d’un vide sanitaire en fin de bande ou stockés aux champs, selon la période de curage des poulaillers.

Les modalités de stockage prévues sont rappelées ci-après, elles seront conformes aux arrêtés ministériels modifiés du 19/12/11 (programme d’actions national) et du 27/12/13 (prescriptions applicables aux élevages soumis à autorisation) :

- éloignement du tas de plus de 100 m des habitations, - éloignement de plus de 35 m des puits, forages, sources, berges des cours d’eau, - stockages sur des parcelles d’épandage, - pas de stockage sur des sols inaptes à l’épandage, - volume du tas adapté à la fertilisation des parcelles réceptrices, - durée de stockage au même emplacement inférieure à 10 mois, - retour sur un même emplacement espacés d’au moins 3 ans.

Chaque tas représentera une surface de l’ordre de 130 m2, pour une quantité de fumiers de l’ordre de 115 t.

Compte-tenu des modalités d’exploitation des poulaillers (7 à 8 lots de poulets par an) et des périodes d’épandage prévues, il y aura au maximum 1 à 2 tas de fumiers stockés aux champs chaque année.

Rapport GES n°17193 109 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les conditions de collecte et de stockage des déchets seront maîtrisées par l’élevage.

Les filières de traitement/valorisation seront adaptées à chaque type de déchet.

11.2.3 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

Les déchets générés par le chantier seront principalement les divers résidus et chutes des matériaux de construction.

Le stockage sur la zone de chantier, l’évacuation et le transfert en filière de traitement adaptée des déchets de matériaux de construction seront à la charge de chaque entreprise intervenant sur le chantier.

11.2.4 Interactions entre facteurs

Les interrelations liées aux déchets avec les autres composantes de l’environnement peuvent concerner la qualité de l’air (émissions olfactives) et de l’eau (écoulements polluants vers le milieu naturel).

Le stockage des cadavres des ovins et des volailles dans des contenants étanches (bacs distincts pour les 2 espèces) et dans un local clos et réfrigéré, permettra d’éviter les émissions olfactives dans l’environnement proche.

Les mesures prévues par l’élevage pour limiter au maximum les risques d’apparition d’une situation accidentelle, potentiellement génératrice d’écoulement polluant vers le milieu naturel, sont présentées dans l’étude des dangers.

11.3 CONFORMITE DE LA GESTION DES DECHETS PAR L’ELEVAGE AVEC LE PLAN REGIONAL DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS

Depuis la loi du 7 août 2015 concernant la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe), le PRPGD (Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets) remplace les anciens types de plans qu’étaient : - le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux, - le plan départemental de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics, - le plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux.

Le PRPGD de la région Grand Est pour la période 2015-2027 est en cours d’élaboration (phase de consultations de septembre 2018 à juin 2019). Son adoption par l’Assemblée Régionale est projetée pour le second semestre 2019.

Rapport GES n°17193 110 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Le PRPGD en projet fixe des enjeux majeurs pour la prévention et la gestion des déchets afin : - de limiter les quantités de déchets produites, - de disposer de filières cohérentes, pérennes et performantes, - de développer le recyclage, - de favoriser les filières de proximité.

Chaque type de déchets produit par l’EARL BOUCLEY sera collecté, trié et stocké séparément en fonction des filières de valorisation/traitement retenues en aval. Les filières de valorisation prévues ont pour but de favoriser le recyclage à chaque fois que cela est possible.

La grande majorité des déchets produits par l’élevage en projet sera constituée par les fumiers (ovins et volailles). La filière de valorisation retenue par l’EARL BOUCLEY (épandage agricole) permet le recyclage complet des fumiers sur les terres exploitées par l’EARL BOUCLEY. Le plan d’épandage mis à disposition est adapté pour valoriser les quantités produites, sans risque structurel pour l’environnement (cf. Etude préalable à l’épandage). Il constitue une filière de valorisation locale.

11.4 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

11.4.1 Mesures d’évitement

L’optimisation des procédures de lavage des poulaillers permettra d’éviter la production inutil de déchets d’emballages de produits d’hygiène.

Une gestion rigoureuse des conditions d’élevage (alimentation des animaux, conditions d’ambiance dans les poulaillers, etc.) permettra de limiter la mortalité des volailles.

11.4.2 Mesures de réduction

La distribution d’une alimentation adaptée aux besoins des animaux (aliments différents en fonction des stades physiologiques des volailles) permettra de réduire les rejets et les flux contenus dans les déjections.

11.4.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction permettront de limiter l’impact du projet sur les déchets produits sans que des mesures de compensation supplémentaires ne soient nécessaires.

Rapport GES n°17193 111 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

11.4.4 Modalités de suivi

L’élevage assurera un suivi précis des déchets produits, notamment par :

- la tenue d’un registre des déchets, - l’intégration des fumiers de volailles au cahier d’enregistrement des fertilisants actuellement tenu pour les fumiers des ovins.

11.4.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

L’élevage procèdera au tri sélectif des déchets produits. Cette démarche permettra une orientation des déchets vers des filières de valorisation ou de traitement adaptées.

Le stockage des déchets susceptibles de générer des écoulements (cadavres des animaux) s’effectuera en bacs étanches, dans un local équarrissage fermé et réfrigéré.

Les filières de valorisation sont choisies par l’élevage pour permettre un recyclage d’un maximum de déchets (épandage agricole des fumiers par exemple).

Rapport GES n°17193 112 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

12 IMPACT LUMINEUX

12.1 ETAT ACTUEL

12.1.1 Environnement local

L’association AVEX (Association d’Astronomie du Vexin) a établi une cartographie de la pollution lumineuse en France.

Des cartes de pollution lumineuse classiques ont été établies entre 2012 et 2016. Elles permettent de représenter la pollution lumineuse d’un endroit par une échelle de couleurs basée sur le nombre d’étoiles visibles depuis cet endroit.

Carte de pollution lumineuse classique du secteur d’étude

EARL BOUCLEY

0-50 étoiles visibles : Pollution lumineuse très puissante et omniprésente ; typique des Blanc grandes métropoles nationales et régionales. Magenta 50-100 étoiles visibles : les principales constellations commencent à être reconnaissables. Rouge 100-200 étoiles : les constellations et quelques étoiles supplémentaires apparaissent. 200-250 étoiles : la pollution est omniprésente mais dans de bonnes conditions, quelques Orange coins de ciel plus noir apparaissent ; typiquement moyenne banlieue. 250-500 étoiles : pollution lumineuse encore forte mais dans de très bonnes conditions, la Jaune Voie Lactée peut apparaitre. 500-1 000 étoiles : la Voie Lactée souvent perceptible mais très sensible aux conditions Vert climatiques ; typiquement grande banlieue et faubourg des métropoles. Cyan 1 000-1 800 étoiles : la Voie Lactée est visible la plupart du temps mais sans éclat. Bleu 1 800-3 000 étoiles : Bon ciel, la Voie Lactée se détache. Bleu nuit 3 000-5 000 étoiles : Bon ciel, Voie Lactée présente et assez puissante.

L’exploitation de l’EARL BOUCLEY est localisée en zone agricole où la pollution lumineuse est faible.

Rapport GES n°17193 113 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

12.1.2 Emissions lumineuses du site en situation actuelle

La bergerie dispose de 2 points d’éclairage extérieur installé en hauteur du bâtiment (1 côté est et 1 côté ouest).

L’exploitation ne fait pas l’objet d’un éclairage permanent. Les points lumineux sont allumés par les exploitants en fonction des besoins.

12.2 INCIDENCES DU PROJET SUR LES EMISSIONS LUMINEUSES

12.2.1 Description des aménagements projetés

L’activité d’élevage de volailles nécessitera un éclairage extérieur des poulaillers pour sécuriser certaines interventions (enlèvements des volailles par exemple).

Chaque poulailler sera doté d’un éclairage extérieur composé de 2 projecteurs halogène à détecteurs de mouvement.

Les points lumineux seront orientés vers le sol et vers l’intérieur du site.

L’éclairage intérieur sera réalisé par 5 lignes de 27 ampoules LED par poulailler. De plus, les poulaillers disposeront de fenêtres (3 % de la surface des façades) afin d’optimiser l’utilisation de l’éclairage intérieur aux stricts besoins.

12.2.2 Description des incidences des aménagements projetés Les éclairages extérieurs seront dirigés vers le sol et vers l’intérieur de l’exploitation. Ils seront asservis à des détecteurs de présence.

L’utilisation des éclairages intérieurs sera maitrisée et adaptée aux conditions extérieures (présence de fenêtres).

Le projet aura un impact réduit sur les flux lumineux émis par rapport à la situation actuelle.

12.2.3 Incidences des effets temporaires et des effets indirects secondaires

Les travaux seront tous effectués en journée et ne nécessiteront pas d’éclairage extérieur particulier.

Ils n’auront pas d’impact particulier sur les émissions lumineuses de l’établissement.

12.2.4 Interactions entre facteurs

Les interrelations avec les autres composantes du milieu naturel liées aux émissions lumineuses concernent : - les consommations énergétiques et l’impact sur le climat, - la faune nocturne.

La part des consommations énergétiques, dont l’électricité, liées aux émissions lumineuses sera minime.

Rapport GES n°17193 114 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

L’électricité sera principalement consommée pour la gestion du fonctionnement des équipements techniques (chauffage, ventilation, brumisation).

L’éclairage extérieur des poulaillers sera asservi à la présence du personnel (détecteurs de mouvement) : utilisation rationnelle de l’énergie. Les émissions lumineuses externes seront concentrées vers le sol et vers l’intérieur du site d’élevage. Elles ne seront pas susceptibles de constituer une gêne pour la faune nocturne présente aux alentours (parcelles agricoles).

12.3 MESURES ERC, MODALITES DE SUIVI ET RAISONS DES CHOIX

12.3.1 Mesures d’évitement

Les poulaillers seront équipés de fenêtres, ce qui permettra l’utilisation de la lumière naturelle.

L’éclairage extérieur sera déclenché uniquement en cas de besoin (détecteurs de présence sur les halogènes).

12.3.2 Mesures de réduction

Les éclairages extérieurs seront dirigés vers le sol et vers l’intérieur de la propriété.

Ces mesures permettront de limiter les émissions lumineuses en direction des tiers, qui sont par ailleurs éloignés (au moins 400 m des poulaillers en projet) et situés au sein des bourgs (Trémilly et Nully) où les rues font l’objet d’un éclairage public.

12.3.3 Mesures de compensation

Les mesures d’évitement et de réduction prévues permettront de limiter l’impact des émissions lumineuses de l’élevage sans que des mesures de compensation supplémentaires ne soient nécessaires.

12.3.4 Modalités de suivi

Les installations d’éclairage de l’élevage seront régulièrement contrôlées par des sociétés agréées.

12.3.5 Raisons des choix et solutions de substitution examinées

La sécurité du personnel implique qu’une partie des zones extérieures soient éclairées en période nocturne (voies de circulation devant les poulaillers).

Dans le souci d’une utilisation rationnelle de l’énergie, les mesures suivantes ont été retenues concernant l’éclairage : - halogènes extérieurs gérés par des détecteurs de mouvement, - fenêtres sur les poulaillers (économie de l’éclairage intérieur).

Rapport GES n°17193 115 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

13 ANALYSE DES EFFETS CUMULATIFS ET TRANSFRONTALIERS

13.1 ANALYSE DES EFFETS CUMULATIFS AVEC D’AUTRES PROJETS

Le contenu des études d’impact des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement est défini par les articles R122-5 et R512-6 du code de l’environnement. Les études d’impact doivent intégrer une analyse des effets cumulés de l’installation concernée avec ceux des autres projets connus, qui ont fait l’objet d’études d’incidence NATURA 2000, d’une enquête publique ou d’un avis de l’autorité environnementale.

Les projets pour lesquels l’Autorité Environnementale a donné un avis sont consultables sur le site Internet des Missions Régionales d’Autorité environnementale (www.mrae.developement-durable.gouv.fr).

Le site Internet des MRAe a été consulté pour connaître les avis émis par l’Autorité Environnementale depuis deux ans (2017 à février 2019) sur d’éventuels projets en cours soumis à autorisation ou enregistrement sur la commune de Trémilly.

Aucun projet en cours ayant reçu un avis de l’Autorité Environnementale n’est mentionné depuis 2017 sur la commune de Trémilly.

13.2 ANALYSE DES EFFETS TRANSFRONTALIERS

Compte-tenu de l’origine des matières premières (aliments) et de la destination des volailles en France, il n’est pas retenu d’effets transfrontaliers liés au projet de l’EARL BOUCLEY.

Rapport GES n°17193 116 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

14 SYNTHESE DES MESURES ERC, DES MODALITES DE SUIVI ET ESTIMATION DES DEPENSES

Thème Principales mesures ERC Modalités de suivi Projet situé en zone agricole. Insertion paysagère du projet (modalités La population, les biens constructives, choix des couleurs et Pas de modalité de suivi matériels, le paysage et le aménagements paysagers). retenue. patrimoine culturel Projet éloigné des monuments historiques. Constructions prévues conformes aux dispositions d’urbanisme. Pas de zone naturelle sur les parcelles d’implantation du projet. Création d’aménagements paysagers (haies d’arbustes et d’arbres de haute tiges) autour La biodiversité des poulaillers. Pas de modalité de suivi Incidences NATURA 2000 Etude d’incidence NATURA 2000 réalisée. retenue. Dispositions prévues dans le cadre du projet conformes aux besoins de protection des habitats et des espèces dans les zones naturelles présentes localement. Stockages aux champs des fumiers réalisés Analyses régulières des sols conformément aux presciptions des parcelles d’épandage. Le sol et sous-sol, les terres réglementaires. Cahier d’enregistrement des Plan d’épandage suffisemment dimensionné apports fertilisants. pour pour éviter tout risque de surfertilisation. Optimisation de la gestion de l’eau (distribution aux animaux par pipettes, lavages des bâtiments par jet HP). Etude préalable à l’épandage des fumiers (détermination de l’aptitude des sols à l’épandage). Respect d’une distance d’exclusion de Cahier d’enregistrement des L’eau l’épandage par rapport aux cours d’eau. apports fertilisants. Calcul des doses d’épandage des fumiers (plan prévisionnel de fumure). Utilisation d’un matériel d’épandage adapté, apports en période autorisée. Réseau pluvial équipé d’un bassin d’infiltration. Gestion des consommations énergétiques. Installations de combustion de faible puissance. Combustion d’énergie fossile peu polluante (gaz propane). Enregistrement des L’air et le climat Gestions des installations techniques par consommations énergétiques. sondes (chauffage, ventilation, brumisation). Fénêtres prévues sur les poulaillers (économie des consommations électriques liées à la lumière). Accès à l’élevage sans nécessité de passage par le centre bourg de Trémilly. Pas de modalité de suivi Les transports et la circulation Flux de circulation faibles comparativement à retenue. la circulation locale (D60).

Rapport GES n°17193 117 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Thème Principales mesures ERC Modalités de suivi Volailles élevées en poulaillers clos. Equipements potentiellement bruyants en locaux (chaines de distribution des aliments) Pas de modalité de suivi Le bruit et les vibrations ou capotés (générateurs à gaz, ventilateurs retenue. extérieurs). Eloignement des constructions projetées par rapport aux habitations (au moins 400 m). Tri sélectif des déchets. Modalités de collecte et de stockage prévues Tenue du registre des La gestion des déchets et des adaptées à chaque type de déchet. déchets. sous-produits animaux Filières de traitement et valorisation prévues Tenue du cahier d’épandage. adaptées à chaque déchet. Pas d’éclairage extérieur permanent. Pas de modalité de suivi Impact lumineux Ciblage des zones à éclairer (sécurisation du retenue. personnel).

Le montant des dépenses d’investissement prévues est de 1,1 M€.

Les dépenses induites par les modalités de suivi évolueront annuellement en fonction notamment des conditions tarifaires des prestataires et des modalités d’intervention sur site.

Rapport GES n°17193 118 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES

Rapport GES n°17193 119 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

LISTE DES ACRONYMES

ATSDR Agency for Toxic Substances and Disease Registry. CIRC Centre International de Recherche sur le Cancer. CSHPF Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France. Environmental Protection Agency. EPA Agence nationale de protection de l’environnement des Etats-Unis. Excès de risque collectif. Appelé aussi « impact », il représente une estimation du nombre de cancers en ERC excès, lié à l’exposition étudiée, qui devrait survenir au cours de la vie du groupe d’individus exposé. Excès de risque individuel. ERI Probabilité qu’un individu a de développer l’effet associé à une substance cancérogène pendant sa vie du fait de l’exposition considérée. Excès de risque unitaire. Correspond à la probabilité supplémentaire, par rapport à un sujet non exposé, ERU qu’un individu contracte un cancer s’il est exposé pendant sa vie entière à une unité de dose de la substance cancérogène. Quotient de danger. Qd Caractérise le risque lié aux toxiques systémiques. Il correspond à la dose (ou concentration) journalière divisée par la dose (ou concentration) de référence. Integrated Risk Information System. IRIS Base de données toxicologiques de l’EPA (http://www.epa.gov/ngispgm3/iris). International Toxicity Estimates for Risk (featuring EPA, Health Canada, ATSDR). ITER Base de données toxicologiques TERA (Toxicology Excellence for Risk Assessment, http://www.tera.org/ITER). JEFCA Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additive. MEEM Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. MRL Minimum Risk Level. NTP National Toxicology Program. No Observed Effect Level. NOAEL Dose la plus élevée d’une substance à laquelle aucun effet toxique n’est observé. Lowest Observed Adverse Effect. LOAEL Dose la plus faible d’une substance qui provoque des modifications adverses distinctes de celles observées chez des matières premières témoins. OMS Organisation Mondiale de la Santé. PM2,5 Particules fines avec un diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 µm. PM10 Particules fines avec un diamètre aérodynamique inférieur à 10 µm. Concentration de référence (exprimée en µg/m³) RfC Définie par l’EPA par le NOAEL ou LOAEL divisé par les facteurs de sécurité. Dose de référence (exprimée en mg/kg/j). RfD Définie par l’EPA par le NOAEL ou LOAEL divisé par les facteurs de sécurité. VG Valeur Guide. VTR Valeur Toxicologique de Référence.

Rapport GES n°17193 120 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

1 GENERALITES

1.1 OBJECTIFS

L'article 1er de la Charte de l’Environnement, adoptée lors de la réunion du Congrès du Parlement, le 28 février 2005, a instauré un nouveau droit, celui de vivre dans un environnement qui répond à certains critères qualitatifs et précise notamment que « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ». L’objectif de cette évaluation des risques sanitaires est de recenser et de quantifier les conséquences potentielles de l’activité de l’élevage sur la santé humaine et de proposer le cas échéant les mesures compensatoires nécessaires pour en limiter ou en éliminer les effets.

L’impact potentiel de l’activité sur la santé des populations est étudié en fonctionnement normal et dégradé des installations.

Cette étude a été menée conformément aux guides de l’INERIS : - Evaluation des risques sanitaires dans l’étude d’impact des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (septembre 2003), - Démarche intégrée pour l’évaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires (août 2013).

L’étude des risques sanitaires est fondée sur le principe de proportionnalité, le contenu de l’étude est en relation directe avec la dangerosité des substances émises et l’importance de la population exposée à proximité du site.

1.2 GENERALITES SUR LES RISQUES SANITAIRES POUR L’HOMME LIES A SON ENVIRONNEMENT

Des mécanismes physiques, chimiques et biologiques souvent complexes interviennent dans la relation entre l’homme et l’environnement. Ils se traduisent par des processus de transfert, d’accumulation, de propagation, de transformation notamment des matières ou d’énergies entre les milieux, les espèces et l’homme. Ces mécanismes se produisent sur des échelles de temps très variables, pouvant aller de quelques minutes ou quelques heures à des durées exprimées en années, décennies, voire en siècles. Pour l’homme, les effets d’une dégradation de l’environnement peuvent donc se manifester à court terme, à moyen terme ou à long terme.

Ils peuvent toucher de façon identique l’ensemble de la population, ou seulement certaines personnes selon leur sensibilité et leur comportement. Ces effets pourront être très apparents et assez facilement détectables ou au contraire nécessiter des investigations médicales lourdes pour permettre leur diagnostic. Ainsi, les risques susceptibles d’atteindre l’homme vont dépendre de nombreux facteurs qu’ils convient d’identifier le plus précisément possible afin d’adapter les moyens d’évitement et de prévention.

Depuis les années 1960, à la suite d’incidents majeurs, des mesures de prévention et de contrôle importantes (et les réglementations associées) ont permis de diminuer la

Rapport GES n°17193 121 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact plupart des risques biologiques ou toxiques liés à des expositions à des fortes doses de contaminants. Aujourd’hui, les risques sont surtout liés à l’exposition à des faibles doses, et à long terme.

1.3 METHODOLOGIE

L’approche consiste en une démarche d’analyse de risque basée sur le référentiel INERIS, en tenant compte de indications de la circulaire du 9 août 2013, relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation :

1. Caractérisation du site avec évaluation des milieux susceptibles d’être affectés par le projet 2. Interprétation de l’état des milieux 3. Sélection et Identification des dangers 4. Détermination de la relation dose-réponse 5. Evaluation des expositions 6. Caractérisation du risque 7. Discussion et conclusions

Démarche d’évaluation du risque sanitaire

1- Caractérisation du site: - Recensement des substances émises - Définition des flux d’émission - Caractéristiques de l’environnement du site

- Populations concernées

- Usages aux abords du site - Définition des voies de transfert

Substances non retenues : justifications

Sélection des substances à prendre en compte Choix des polluants traceurs

2- Identification du danger des substances retenues

3 – Evaluation de la dose-réponse Choix des Valeurs Toxicologiques de Référence

4 – Evaluation des expositions des populations

5 – Caractérisation et quantification des risques

6 – Discussions et conclusions

Rapport GES n°17193 122 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2 CARACTERISATION DU SITE

2.1 OBJECTIFS

Cette étape doit permettre de sélectionner les substances à prendre en compte dans l’évaluation quantitative du risque sanitaire. Cette sélection des substances considérées comme déterminants essentiels du risque repose sur : - l’identification des substances dangereuses susceptibles d’être émises par l’élevage, - la définition des flux d’émission disponibles, - la définition des populations concernées, - l’identification des installations et des aménagements présents dans la zone d’influence de l’élevage, - le recensement des caractéristiques physiques de l’élevage pouvant favoriser la mobilité des polluants, et la définition des voies de transfert des polluants, - l'évaluation des milieux.

L’évaluation des milieux doit porter sur les milieux récepteurs ou voies de transfert potentielles (air, eaux, sol) à partir d’un inventaire des données disponibles localement (données de l’exploitant, des services de l’Etat, des organismes locaux ou nationaux en charge de la surveillance des milieux, etc.) pour le site et pour son voisinage. En complément des données locales, des valeurs environnementales indicatives nationales ou régionales peuvent être utilisées si elles sont pertinentes à l’échelle de l’étude.

2.2 IDENTIFICATION DES SUBSTANCES POTENTIELLEMENT EMISES

2.2.1 Démarche

Le recensement des substances et des matières manipulées, produites ou stockées par l’élevage, qui sont susceptibles d’être émises dans l’environnement en fonctionnement normal ou dégradé des équipements est présenté plus-après (cf. paragraphe 2.2.2).

Cet inventaire est basé sur : ° le descriptif des installations prévues et leurs émissions éventuelles, ° les modalités de manipulation ou de production des substances et des matières au sein de l’élevage, de façon à déterminer si leur émission en fonctionnement normal ou dégradé est possible.

Ne sont pas retenues dans cette partie les émissions accidentelles, qui sont traitées dans l’Etude de dangers, notamment : - les déversements accidentels (produits chimiques, hydrocarbures, déchets, etc.), - les émissions atmosphériques accidentelles (fumées suite à un incendie par exemple).

Les mesures de prévention et de protection prévues dans l’élevage supprimeront tout risque d’émissions continues ou chroniques de ces substances.

Rapport GES n°17193 123 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2.2.2 Sélection des substances potentiellement émises

L’activité de l’EARL BOUCLEY est l’élevage d’animaux (ovins actuellement, ovins+volailles après projet).

L’étude détaillée des procédés et des produits mis en œuvre présentée plus avant (cf. Description du projet) permet de définir la liste des agents ou substances qui seront potentiellement émis par les installations, en fonctionnement normal ou dégradé.

Tableau 39 : Substances ou agents potentiellement émis par les activités et équipements de l’élevage projeté

Emission potentielle Voies d’émissions Substances ou agents Activité Origines en fonctionnement potentielles concernés Normal Dégradé Emissions sonores Véhicules Bruits, vibrations Oui Oui Gaz échappement (H2O, Transport Emissions NOx, CO, CO2, SOx, Oui Oui Véhicules atmosphériques particules) Poussières Oui Oui Véhicules Emissions sonores Animaux Bruits, vibrations Oui Oui Equipements, manutentions Gaz échappement (H2O, Véhicules NOx, CO, CO2, SOx, Oui Oui Réception particules) Déchargement Déchargement des Expédition Emissions Poussières Oui Oui aliments atmosphériques Chargement/Déchargement Poussières Oui Oui des animaux Composés odorants Chargement des déjections Composés odorants Oui Oui animales Animaux Emissions sonores Bruits, vibrations Oui Oui Elevage des Equipements techniques animaux Emissions Animaux Composés odorants Oui Oui atmosphériques Litière Chauffage des Emissions Générateurs extérieurs à Gaz de combustion du Oui Oui poulaillers atmosphériques gaz propane Alimentation Emissions Gaz de combustion du électrique de Groupe électrogène Oui Oui atmosphérique fuel domestique secours Produits lessiviels, Lavage des Emissions Lavages, désinfections désinfectants, résidus Oui Oui poulaillers aqueuses organiques Emissions sonores Manutentions Bruits, vibrations Oui Oui Stockage cadavres Composés odorants Gestion Oui Oui Emissions animaux Agents biologiques déchets et atmosphériques Stockage et épandage Composés odorants sous-produits Oui Oui déjections animales Agents biologiques animaux Emissions Stockage et épandage MES, DCO, ETM, CTO * Oui Oui aqueuses déjections animales Agents biologiques Filière eaux Emissions MES, DCO Réseau eaux pluviales Oui Oui pluviales aqueuses Hydrocarbures * ETM = Eléments traces métalliques, CTO = composés traces organiques

Parmi tous les composés listés ci-dessus, certains n’induisent pas de risques toxiques notables pour les populations, notamment du fait de l’absence de voie d’exposition des populations, ou de leur émission en faibles quantités.

Rapport GES n°17193 124 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

La définition des flux d’émissions et de l’environnement du site doit donc permettre de ne retenir que les substances caractéristiques de l’activité et susceptibles de présenter un risque pour les populations exposées en fonctionnement normal ou dégradé.

Sur la base de ces éléments, les critères de sélection des substances recensées dans le tableau précédent sont définis au paragraphe 2.6 plus après.

2.2.3 Flux d’émissions disponibles

Les résultats des émissions prévues pour les différentes substances potentiellement émises par l’établissement sont rappelés ci-après. Le tableau ci-dessous renvoie aux paragraphes de l’Etude d’impact sur l’environnement correspondants.

Flux disponibles Paragraphe de présentation Emissions gazeuses liées à l’élevage § 8.2 Circulation des véhicules § 9.2 Emissions sonores § 10.3 Déjections animales Etude préalable à l’épandage § 1.3

2.2.3.1 Emissions gazeuses liées à l’élevage

L’évaluation des émissions dans l’air liées à l’élevage de volailles est effectuée en détail plus avant (cf. Etude d’impact sur l’environnement, Paragraphe 8). La méthodologie et l’outil de calculs employés sont ceux développés par le CITEPA pour l’évaluation des émissions dans l’air des élevages de volailles IED.

Tableau 40 : Emissions gazeuses liées à l’élevage de volailles

Ammoniac Protoxyde Méthane Particules Particules (NH3) d’azote (N2O) (CH4) totales (TSP) fines (PM10) (kg/an) (kg/an) (kg/an) (kg/an) (kg/an) Batiments 3 410 Stockage 460 ND ND ND ND Epandage 3 003 Emissions totales 6 873 405 190 4 103 2 052 ND : Non distingué

2.2.3.2 Emissions gazeuses et sonores liées à la circulation

Le trafic routier lié à l’élevage de volailles est présenté en détail plus avant (cf. Etude d’impact sur l’environnement, Paragraphe 9). Il représentera en moyenne moins de 2 poids-lourds par jour avec au maximum 10 camions par journée d’expédition des poulets.

Cette circulation sera faible par rapport à la circulation observée sur le secteur (plus de 600 véhicules par jour dont 80 poids-lourds enregistrés en moyenne sur la route départementale D60).

Les émissions gazeuses et sonores liées à la circulation routière de l’élevage ne seront pas notables comparativement au trafic automobile à proximité.

Rapport GES n°17193 125 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2.2.3.3 Emissions sonores liées à l’élevage

Les valeurs limites de niveaux sonores applicables à l’élevage sont rappelées ci-après.

Tableau 41 : Niveaux sonores limites proposés en limite de propriété

Niveau maximal Leq en dB(A) Période diurne 65 7h-20h Période intermédiaire 60 6h-7h et 20h-22h Période nocturne 55 22h-6h

Tableau 42 : Niveaux d’émergence admissibles au droit des ZER

Période Durée cumulée d’apparition Emergence maximum du bruit T en dB (A) T < 20 minutes 10 20 min ≤ T < 45 min 9 6 h - 22 h 45 min ≤ T < 2 heures 7 2 heures ≤ T < 4 heures 6 T > 4 heures 5 22 h à 6 h - 3 (1) (1) A l’exception de la période de chargement ou de déchargement des animaux et des livraisons et des collectes.

2.2.3.4 Emissions liées aux déjections animales

Les déjections animales sont des produits organiques issus d’une activité d’élevage de volailles. Leur valorisation en épandage agricole constitue un recyclage normal de la matière organique par les sols et les cultures.

Les conditions de valorisation ont été présentées en détail en Partie 5 : Etude préalable à l’épandage.

Les principaux mécanismes de l’épuration par le sol et les plantes sont : − la filtration des MES, − la minéralisation de la matière organique par la microflore du sol, − la rétention des éléments minéraux par échange sur le complexe adsorbant, − l’exportation par les plantes des éléments stockés dans le sol.

La filière d’épandage permet le traitement complet des matières en suspension (MES) ou de la matière sèche des produits épandus. Le dimensionnement du plan d’épandage n’est pas limitant sur ce paramètre.

Les déjections animales (fumiers de volailles) ne sont pas stériles.

Rapport GES n°17193 126 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

En raison de la présence potentielle de microorganismes, les épandages sur prairie sont suivis d’un délai sanitaire d’au moins 6 semaines. Les épandages avant les semis des cultures sont suivis d’un enfouissement dans le sol dans les 12h.

Par ailleurs, le sol constitue un milieu défavorable à la survie des micro-organismes apportés par les déjections animales : pH, ultraviolets, aération et microflore contribuent à la destruction des germes.

2.2.3.5 Autres substances

Les autres substances n’ont pas été quantifiées, compte-tenu de la complexité à caractériser les flux émis (composés odorants, agents biologiques) ou de leur très faible niveau d’émission (installations de combustion au propane).

2.3 ENVIRONNEMENT DU SITE – ETAT DES MILIEUX

Les données concernant la localisation de l’installation et son proche environnement (géologie, hydrologie, hydrogéologie, occupation des sols) ont été présentées en détails plus avant (cf. Etude d’impact sur l’environnement).

Les principaux éléments utiles à l’évaluation des risques sanitaires sont rappelés ci- après.

2.3.1 Localisation et environnement du projet

Le projet est situé aux Longues Royes à 400 m à l’est du bourg de Trémilly.

L’environnement immédiat est constitué par des parcelles agricoles et la route départementale D60.

Les habitations les plus proches sont localisées : - au bourg de Trémilly à 400 m à l’ouest, - au bourg de Nully à 400 m à l’est, - à l’exploitation agricole à 400 m au sud-est.

La principale voie de circulation à proximité de l’élevage est la route départementale D60 (route d’accès à l’élevage).

Les parcelles du plan d’épandage sont exploitées par l’EARL BOUCLEY.

Rapport GES n°17193 127 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 43 : Communes concernées par le plan d’épandage

Départements Communes Surface exploitée (ha) Aube (10) Ville sur Terre 95,51 Sous-total Aube 95,51 Arnancourt 2,60 Beurville 2,76 Blumeray 65,58 Haute-Marne (52) Doulevant le Château 11,06 Nully 99,17 Trémilly 11,56 Sous-total Haute-Marne 192,73 Total 288,24

2.3.2 Contextes topographique, géologique et hydrographique

Le paysage local forme une alternance de zones vallonnées et de plateaux. Les altitudes varient de 150 à 250 m.

L’exploitation de l’EARL BOUCLEY est située sur un plateau légèrement orienté vers l’ouest. L’altitude de la parcelle d’implantation des poulaillers en projet est de 195 mètres.

La parcelle d’implantation des futurs poulaillers repose sur un substrat calcaire (Calcaires durs jaune-roussatres à glauconie).

Les substrats géologiques rencontrés sur les parcelles du plan d’épandage sont : - des calcaires (calcaires marneux, calcaires durs, calcaires oolitiques), - des argiles grises avec bancs de calcaire marneux, - des grès, sables et argiles noires, - des alluvions anciennes dans le long des cours d’eau.

Les ressources en eau souterraine sont constituées de nappes libres à semi-captives. L’élevage et 70 % du plan d’épandage sont localisés à l’aplomb de l’aquifère de l’Albien-néocomien entre Seine et Ornain. Le reste du plan d’épandage (30 % des surfaces) est concerné par l’aquifère des Calcaires tithonien karstique entre Seine et Ornain.

Le réseau hydrographique local est caractérisé par : - le ruisseau le Ceffondet, - le ruisseau de Martin-Champ, - la Laines, - les Noues d’Amance, - la Blaise.

Les ruisseau le Ceffondet et de Martin-Champ, la Laines et les Noues d’Amance sont des affluents de la Voire puis de l’Aube à environ 15 km en aval du secteur d’étude. La Blaise est un affluent de la Marne, qu’elle rejoint à environ 30 km en aval du secteur d’étude.

La parcelle d’implantation du projet ne comporte pas de zone humide.

Rapport GES n°17193 128 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2.3.3 Régimes des vents

La vitesse moyenne des vents est localement de l’ordre de 3 m/s (12 km/h).

Les vents dominants sont de secteurs sud-ouest et nord-est, les vents les plus forts proviennent du sud-ouest.

Les populations situées sous les vents dominants sont localisées en périphérie ouest du bourg de Nully (de l’ordre d’une dizaine d’habitations à plus de 400 m). Le bourg de Trémilly et la majeure partie du bourg de Nully ne sont pas situés sous les vents dominants.

2.3.4 Etat des eaux superficielles et souterraines

La qualité des eaux de surface et souterraines est présentée en détail plus avant (Etude d’impact sur l’environnement, Partie 7.).

Les eaux superficielles sont classées en état écologique très bon à moyen. Les paramètres déclassant certains cours d’eau (ruisseau de Martin-Champ, Noues d’Amance) sont NO3 (nitrates) et COD (Carbone Organique Dissous). Les cours d’eau sont en bon voire très bon état écologique sur la majeure partie des paramètres analysés.

La qualité des eaux souterraines est qualifiée de médiocre pour l’état chimique (déclassement par les pesticides) et de bon état pour l’état quantitatif.

2.3.5 Qualité de l’air

Le suivi de la qualité de l’air en région Grand Est est effectué par l’association Atmo Grand Est (anciennement Atmo Champagne-Ardenne). La station de la Revin (08) a été choisie pour caractériser la qualité de l’air en secteur rural (= « pollution de fond rural »).

Les paramètres suivis à la station de Revin sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les poussières en suspension de diamètre inférieur à 2,5 et 10 micromètres (PM2,5 et PM10) et le benzo(a)pyrène (B(a)P).

Les concentrations moyennes analysées sont conformes aux objectifs de qualité de l’air (décret du 21/10/10 relatif à la qualité de l’air). Des dépassements sont ponctuellement observés sur les paramètres O3 (ozone) et PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns). Ils sont rares et ne concernent que quelques jours par an.

Les principales sources d’émissions atmosphériques localement sont : - les transports (D2, D18, D27, D60, D113, D227, D229, D384, D960), - les habitations dans les bourgs de Trémilly et Nully (chauffage), - les activités agricoles.

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2.3.6 Qualité du sol et du proche sous-sol

L’élevage ovins actuel a été créé dans les années 1970. Auparavant la parcelle a toujours été exploitée en agriculture.

La zone d’implantation du projet est actuellement exploitée en prairie par l’EARL BOUCLEY.

2.4 POPULATIONS CONCERNEES

2.4.1 Contexte sanitaire régional

Les données présentées ci-dessous sont extraites des différents tableaux de bord publiés par :

- l’Observatoire Régional de la Santé du Grand Est (https://ors-ge.org), - l’Agence Régionale de Santé Grand Est (www.grand-est.ars.sante.fr).

L’espérance de vie à la naissance est comparable dans la région à la moyenne nationale : 76 ans pour les hommes (79 ans en France) et près de 84 ans pour les femmes (85 ans en France).

Les principales causes de mortalité dans la région sont les cancers (28 % des décès) et les maladies de l’appareil circulatoire (25 %).

La région présente une surmortalité par rapport au niveau national, notamment concernant les femmes (+ 9,8 % par rapport à la mortalité moyenne en France, principalement lié aux maladies cardio-neurovasculaires). Les cancers concernent pour plus de 90 % des cas la trachée, les bronches ou les poumons.

2.4.2 Populations recensées à proximité du projet

Par homogénéité avec le rayon d’affichage relatif aux installations classées pour la protection de l’environnement (3 km) et compte tenu de l’activité d’élevage de volailles qui concerne le projet (sans risque majeur lié aux matières traitées), les populations susceptibles d’être directement exposées aux émissions de l’exploitation sont considérées :

- sur les communes situées dans un rayon de 3 km autour des installations, - sur les communes concernées par le plan d’épandage des déjections animales.

Pour mémoire, les populations les plus proches du projet (hormis l’habitation de l’éleveur) sont éloignées d’au moins 350 m.

L’ensemble de la population des communes concernées est indiqué, même si une partie seulement est susceptible d’être exposée.

Rapport GES n°17193 130 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 44 : Données démographiques des communes concernées par le rayon d’affichage de 3 km et le plan d’épandage (source : INSEE)

Superficie Population Densité moyenne Taux natalité Taux mortalité Commune (km2) (2016) (hab./km²) 2016 (‰) 2016 (‰) Aube (10) Thil 19,4 123 6,3 6,6 12,6 Ville sur Terre 16,1 106 6,6 7,2 7,2 Haute-Marne (52) Arnancourt 9,3 91 9,8 2,0 19,8 Beurville 22,9 104 4,5 9,9 19,8 Blumeray 14,7 109 7,4 3,7 7,5 Doulevant le Château 22,1 367 16,6 9,0 8,0 Nully 17,8 159 8,9 5,7 5,7 Sommevoire 32,7 707 21,6 9,3 29,2 Soulaines-Dhuys 20,1 415 20,6 11,2 16,8 Trémilly 28,5 83 2,9 7,0 18,6 Total / Moyenne 203,6 2 264 11,1 - -

La densité moyenne de population du secteur (11 hab/km2) est nettement inférieure à la moyenne départementale en Haute-Marne (29 hab/km2). Elle est caractéristique des zones rurales à l’écart des centres urbains.

Les taux de mortalité observés sont majoritairement supérieurs à la moyenne nationale (taux de mortalité en France = 8,8 ‰). Les taux de mortalité le plus important est observé dans la commune de Sommevoire (près de 30 %).

2.4.3 Populations sensibles autour du projet

Les populations sensibles sont : - les jeunes enfants, qui, d’une manière générale, sont beaucoup plus sensibles que les adultes à n’importe quelle forme de pollution, - les personnes souffrant de problèmes respiratoires ou d’autres pathologies, - les femmes enceintes, - les sportifs et travailleurs, exerçant une activité physique, - les personnes âgées.

Par ailleurs, les populations susceptibles d’être impactées différent en fonction de la nuisance potentielle étudiée : - les populations exposées aux nuisances sonores sont essentiellement celles résidant à proximité de l’installation ; - les populations exposées dans le cadre d’une transmission par voie cutanée peuvent être plus éloignées : il peut s’agir de personnes situées d’une part sous le panache en cas d’émission atmosphérique ou en contact avec une rivière dans le cadre d’un transfert via un cours d’eau ; - dans le cas de l’émission d’un panache (incendie par exemple), les populations les plus exposées aux nuisances transférées par inhalation sont celles situées sous le panache, en fonction de la direction des vents, et celles à proximité de l’installation.

Rapport GES n°17193 131 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les établissements recevant du public ou accueillant des populations sensibles les plus proches du projet sont recensés ci-après :

Eloignement du site Eloignement du Etablissement d’élevage plan d’épandage Ecole de Doulevant le Château 9,7 km 3,7 km Ecole de Sommevoire 5,9 km 4 km Ecole de Soulaisne-Dhuys 4,2 km 3,8 km Ecole de Ville sur Terre 5 km 370 m

Aucun hôpital ou maison de retraite n’est localisé dans un rayon de 10 km de l’élevage.

2.4.4 Alimentation en eau potable à proximité de l’élevage

Le captage d’eau destinée à la consommation humaine le plus proche est le captage de Ville sur Terre (cf. Etude d’impact sur l’environnement, paragraphe 7. Impact sur l’eau).

Le site d’élevage est éloigné de 4,7 km du captage et n’est pas situé sur le même bassin versant hydrographique que celui-ci.

Une parcelle du plan d’épandage est en partie située dans le périmètre de protection rapprochée du captage. La zone concernée (7,7 ha sur les 14,2 ha de la parcelle) est exclue des zones d’épandage des fumiers de volailles.

2.5 VOIES DE TRANSFERT

Les voies d’exposition des populations aux émissions de l’abattoir projeté peuvent être directes ou indirectes :

• Voie directe : ó par voie digestive, ó par voie respiratoire, ó par voie cutanée.

• Voie indirecte : ó par l’intermédiaire de médias qui ont été contaminés par transfert depuis l’air, l’eau ou le sol ó par voie digestive : ingestion d’eau (souterraine, superficielle ou d’adduction) ou d’aliments bio-accumulateurs, ó par voie respiratoire, ó par voie cutanée (contact de la peau avec de l’eau souillée).

La description des caractéristiques du site, de ses émissions et de son environnement permet de déterminer les voies de transfert des polluants et d’exposition des populations.

Rapport GES n°17193 132 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2.5.1 Transfert par l’air

Les émissions atmosphériques (gazeuses et particulaires) et les bruits sont transférés par voie atmosphérique.

Le climat local se caractérise par des vents majoritairement calmes (vitesse moyenne proche de 3 m/s soit environ 12 km/h), aucun obstacle notable (relief, structure anthropique) ne s’oppose à la dispersion atmosphérique des polluants aux abords de l’élevage.

L’exposition des populations aux émissions atmosphériques de l’exploitation peut être directe (par inhalation) ou indirecte (par ingestion d’aliments ou de produits souillés par des dépôts).

Les populations les plus exposées sont celles situées dans les zones sous les vents dominants en provenance de l’élevage, soit les habitations localisées en périphérie ouest du bourg de Nully (une dizaine d’habitations concernées, à au moins 400 m de l’élevage).

Le bourg de Trémilly et la majeure partie du bourg de Nully ne sont pas situés sous les vents dominants.

Les établissements recevant des populations sensibles les plus proches (cf. paragraphe 2.4.3 plus avant) sont éloignées du site d’élevage de plus de 4 km. L’école de Ville de Terre est éloignée de 370 m de la parcelle d’épandage la plus proche.

L’air constituera un moyen potentiel de transfert des agents émis par l’exploitation, notamment les composés odorants.

2.5.2 Transfert par le sol et le sous-sol

Dans le cadre du volet sanitaire, il n’est pas pris en compte de transfert de pollution vers l’homme par le sol ou le sous-sol sur le site même de l’élevage.

En effet, en fonctionnement normal, il n’y aura pas de risque de pollution du sol et du sous-sol, les poulaillers disposeront d’une litière paillée adaptée, les stockages des cadavres des volailles seront clos et étanches.

Les fumiers de volailles seront stockés à l’écart (> 100 m) des habitations. Les tas seront disposés au sein des pacelles d’épandage (1 à 2 tas au maximum simulnanément). Les volumes des tas seront adaptés à la fertilisation des parcelles réceptrices.

Les produits épandus (fumiers de volailles) sont solides et ne sont naturellement pas sujets au ruissellement.

Les déjections animales seront épandues sur des terres agricoles régulièrement cultivées, dont l’aptitude des sols a été étudiée, et à des doses conformes aux besoins fertilisants des plantes.

Rapport GES n°17193 133 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les épandages avant les semis des cultures seront suivis d’un enfouissement rapide (< 12h) des fumiers dans le sol. Les épandages sur prairies seront suivis d’un délai sanitaire (au moins 6 semaines) avant l’exploitation culturale (fauche, ensilage ou pâturage des ovins).

En fonctionnement normal de l’exploitation, le sol n’est pas considéré comme une voie de transfert significative.

2.5.3 Transfert par l’eau

2.5.3.1 Pollution directe de l’eau

L’alimentation en eau du site sera assurée uniquement par le réseau d’adduction publique d’eau potable. Le captage d’eau de Ville sur Terre est localisé en amont topograhique par rapport au site d’élevage. L’EARL BOUCLEY ne pratiquera pas d’épandage de fumiers de volailles au sein du périmètre de protection du captage.

L’élevage n’effectuera pas de rejet direct dans le milieu aquatique d’effluent potentiellement polluant. Les eaux de lavage des poulaillers seront intégralement retenues par la litière dans les bâtiments, puis valorisées avec les fumiers sur le plan d’épandage.

Les produits potentiellement toxiques (hydrocarbures, produits lessiviels) seront stockés en conditions sécurisées : contenants adaptés sur rétentions.

En fonctionnement normal des installations, l’eau ne constituera pas un moyen de transfert de la pollution depuis l’exploitation, que ce soit par les eaux superficielles (ruissellement ou déversement) ou les eaux souterraines (infiltration, transfert vers la nappe).

2.5.3.2 Pollution de l’eau via l’air

Une des possibilités de transfert serait la pollution d’un point d’eau à proximité de l’installation, via l’air (par les dépôts des émissions atmosphériques).

Les émissions atmosphériques indirectement transmissibles à l’eau par l’élevage seront potentiellement les poussières (circulation routière), les envols (paille) et les gaz de combustion (générateurs à gaz, groupe électrogène, circulation routière).

Les rejets en poussières liés à la circulation seront faibles : les vitesses de circulation seront faibles sur le site. Les risques d’envols de paille sont minimes, le stockage sera effectué dans un hangar. Les installations de combustion seront de faible puissance (610 kW). Les générateurs à gaz fonctionneront au propane (gaz peu polluant), le groupe électrogène fonctionnera ponctuellement en secours du réseau électrique.

La contamination indirecte des points d’eau et cours d’eau du secteur via l’air n’est pas considérée comme une voie de transfert significative.

Rapport GES n°17193 134 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

2.5.3.3 Pollution de l’eau via le sol

Les stockages des produits susceptibles d’écoulement (hydrocarbures, produits lessiviels) seront étanches, adaptés aux produits à stocker et équipés de rétention. Les cadavres des volailles seront stockées dans un local équarrisage réfrigéré dédié.

Les fumiers de volailles seront stockés à l’écart (> 35 m) des puits, forages, cours d’eau. Les tas ne seront pas disposés sur des zones inaptes à l’épandage. Les volumes des tas seront adaptés à la fertilisation des parcelles réceptrices.

Les déjections animales seront épandues sur des terres agricoles régulièrement cultivées, dont l’aptitude des sols a été étudiée, et à des doses conformes aux besoins fertilisants des plantes.

La contamination indirecte des points d’eau et cours d’eau du secteur via le sol n’est pas considérée comme une voie de transfert significative.

2.5.4 Conclusion

Le bilan des voies de transfert étudiées met en avant que l’air constitue une voie de transfert possible d’agents émis par l’élevage (odeurs). Le transfert par l’air concernera essentiellement les habitations situées sous les vents dominants par rapport au site d’élevage et aux parcelles d’épandage des déjections animales.

L’eau et le sol ne sont pas considérées comme des voies de transfert significatives en fonctionnement normal des installations.

2.6 SELECTION DES SUBSTANCES OU AGENTS DANGEREUX A PRENDRE EN COMPTE

2.6.1 Critères de sélection

La liste des composés susceptibles d’être émis par les installations a été établie plus avant (cf. paragraphe 2.2.2).

Compte tenu des caractéristiques de l’environnement local et des flux d’émissions, certains composés ne s’avèrent pas pertinents à l’évaluation du risque sanitaire lié à l’activité de l’élevage projeté.

La sélection des substances ou des agents dangereux pertinents est effectuée à partir des critères suivants : - toxicité des substances, - connaissance des effets principaux et secondaires associés aux substances en présence, - conditions d’émission de la substance (émission en fonctionnement normal ou dégradé), - connaissance de la relation dose-effet attribuable à la substance et du degré de confiance qui lui est associé,

Rapport GES n°17193 135 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

- présence constatée de la substance dans l’environnement de l’installation et quantité émise par l’installation, - spécificité de la substance par rapport à la source étudiée, - comportement de la substance dans l’environnement (bioaccumulation dans la chaîne alimentaire, persistance dans l’environnement, synergie avec d’autres polluants), - sensibilité particulière d’un groupe d’individus existant dans la population exposée.

Les raisons pour lesquelles certains composés ne sont pas retenus sont détaillées ci- après.

2.6.2 Justification des substances ou agents non retenus

2.6.2.1 Emissions atmosphériques non retenues

• Emissions gazeuses des installations de combustion

Les installations de combustion prévues seront de faible puissance et fonctionneront principalement au propane. Le groupe électrogène au fuel domestique fonctionnera épisodiquement.

La maintenance régulière et les contrôles qui seront réalisés par des sociétés extérieures contribueront à une optimisation du fonctionnement des équipements, donc à une limitation des émissions polluantes.

• Emissions gazeuses liées à la circulation routière induite par l’établissement

La circulation liée à l’activité de l’élevage et les émissions de gaz d’échappement induites, seront faibles comparativement aux émissions due à la circulation sur le secteur (notamment la D60).

Par ailleurs, les véhicules assurant les approvisionnements et les expéditions feront l’objet de contrôles réguliers lors des entretiens (vidange, remplacement filtres, etc.) et lors des visites réglementaires (contrôle technique obligatoire).

• Envols de poussières :

Les déplacements sur le site d’élevage s’effectueront à vitesse réduite.

Le transport des déjections animales jusqu’aux parcelles d’épandage s’effectuera en empruntant des voies de circulation goudronnées (routes départementales et communales), puis des chemins d’exploitation. La circulation du tracteur sur les chemins d’exploitation non goudronnés, est systématiquement effectuée à une vitesse adaptée. Les émissions de poussières induites sont alors faibles. Par ailleurs, le transport et l’épandage des déjections animales s’inscrivent dans une activité agricole courante.

Rapport GES n°17193 136 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Dans ces conditions, la circulation de véhicules n’est pas susceptible d’entraîner d’émissions suffisamment notables de poussières pour induire un impact sanitaire pour les tiers.

Le stockage de paille sera réalisé sous hangar.

2.6.2.2 Emissions aqueuses non retenues

• Substances contenues dans les eaux pluviales :

Les eaux pluviales ruissellant sur le site d’exploitation sont collectées par un bassin d’infiltration (200 m3).

2.6.3 Substances ou agents retenus

Tableau 45 : Substances retenues

Substances ou agents Origine Elevage (poulaillers) Odeurs Stockage et épandage des déjections animales

Tableau 46 : Caractéristiques des polluants traceurs ou familles de polluants retenus

Odeurs Niveaux d’émission Faible à moyen Elevage : présence de volailles dans les bâtiments pendant en moyenne 260 j/an.

Spécificité au site Epandages en semaine uniquement. Epandages pratiqués environ 15 à 20 j/an. Enfouissement dans le sol sous 12h lors des épandages avant semis des cultures. Répartition dans l’environnement Air Bioaccumulation Nulle Bioamplification

Rapport GES n°17193 137 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

3 EVALUATION DE L’ETAT DES MILIEUX

3.1 DEFINITION DE L’ENVIRONNEMENT TEMOIN LOCAL

Compte-tenu des substances et agents retenus comme présentant un risque éventuel (odeurs) et de leur voie d’émission (air), l’étude de la qualité des milieux porte sur la qualité de l’air.

L’étude de la qualité de milieux a été réalisée dans l’Etude d’impact sur l’environnement. Les principaux éléments sont rappelés ci-après.

Le secteur de Trémilly ne fait pas l’objet d’un suivi de la qualité de l’air.

La station d’analyse de la qualité de l’air dans la région Grand Est, retenue comme représentative de la qualité de l’air en milieu rural est celle de Revin (08). Les composés odorants ne figurent pas parmis ceux analysés dans le cadre du programme régional de suivi de la qualité de l’air.

Les concentrations moyennes enregistrées sont conformes aux objectifs de qualité de l’air (décret du 21/10/10 relatif à la qualité de l’air). Quelques rares dépassements sont ponctuellement observés sur les paramètres O3 (ozone) et PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 microns). Ils sont rares et ne concernent que quelques jours par an.

3.2 EVALUATION DE LA COMPATIBILITE DES MILIEUX A L’USAGE

Les stockages aux champs des fumiers seront effectués sur des parcelles agricoles destinées à être épandues. Les tas seront disposés à plus de 100 m des habitations et à l’écart des routes et chemins.

Les parcelles épandues sont régulièrement exploitées par l’EARL BOUCLEY (grandes cultures et prairies). Les déjections animales sont destinées à la fertilisation et au recyclage des matières fertilisantes par les cultures (pratique classique en élevage). Les épandages seront pratiqués en respectant la distance réglementaire d’exclusion (50 m) par rapport aux habitations.

Le projet apparait compatible avec l’usage et l’état actuel des milieux.

3.3 SELECTION DES MILIEUX ET SUBSTANCES A PRENDRE EN COMPTE

Après étude des données disponibles sur les milieux, les émissions dans l’air liées aux odeurs sont retenues pour l’évaluation des risques sanitaires de l’élevage en projet.

Rapport GES n°17193 138 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

4 IDENTIFICATION DU DANGER DES AGENTS RETENUS

Les mécanismes des symptômes reliés aux odeurs environnementales sont :

‹ Aversion innée aux odeurs. ‹ Exacerbation de conditions médicales préexistantes : asthme bronchique, troubles psychologiques, des dysfonctions olfactives. ‹ Intolérance acquise aux odeurs : surtout constatée en milieu du travail mais qui pourrait se manifester également dans un contexte d'odeurs environnementales en cas d’exposition fréquente. ‹ Somatisation due au stress environnemental qui se manifeste par une diminution de la sensation de bien-être. ‹ Réponse du système immunitaire aux odeurs déplaisantes : immunosuppression ou parfois immunostimulation. ‹ Effet physique direct par action directe sur la muqueuse nasale et respiratoire (constaté de façon expérimentale chez l’animal conduisant à une augmentation de la sécrétion d’adrénaline).

Dans la plupart des cas, les composés odorants sont sentis à partir de teneurs extrêmement faibles, très inférieures aux seuils de toxicité éventuelle. Les odeurs sont donc souvent plus nuisibles à la qualité de la vie qu’à la qualité de l’air considérée sous l’aspect sanitaire.

Les odeurs peuvent être difficilement quantifiées et mesurées, notamment en milieux ouverts. La difficulté d’interprétation vient de l’appréciation du ressentit, qui est propre à chacun.

Les composés caractéristiques des odeurs émises par les matières organiques sont essentiellement liés à l’ammoniac.

Rapport GES n°17193 139 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

5 EVALUATION DE LA DOSE REPONSE – CHOIX DES VTR

Cette partie a pour objectifs d’établir dans la mesure du possible la relation entre la dose ou le niveau d’exposition des populations aux substances retenues précédemment, et l’incidence et la gravité de ces effets. Les valeurs toxicologiques de référence disponibles dans la bibliographie sont présentées ci-après.

5.1 GENERALITES

Afin de définir les valeurs toxicologiques de référence, il est nécessaire de rappeler quelques définitions.

5.1.1 Toxicité aiguë et toxicité chronique

La toxicité aiguë d’une substance chimique se caractérise par une exposition de courte durée à une dose (concentration) forte et généralement unique. La toxicité aiguë se détermine par la DL50 (par voie orale ou voie dermale) et la CL50 (par inhalation) dans le cas d’études expérimentales chez l’animal.

La toxicité chronique correspond aux effets d’une administration réitérée à long terme et à faible dose. Ces doses sont insuffisantes pour provoquer un effet immédiat, mais la répétition de leur absorption sur une longue période de temps à des effets délétères.

Nb : On parle aussi de toxicité subaiguë et subchronique, qui correspond à une administration réitérée à court terme.

5.1.2 Effets locaux et effets systémiques

Les toxiques à effets locaux sont ceux qui ont un impact direct sur les tissus en contact.

Les toxiques à effets systémiques sont des produits qui ont un effet toxique général, après pénétration.

5.1.3 Effets à seuil et sans seuil

Les risques chimiques à effet systémique sont caractérisés différemment selon que l’on s’intéresse aux polluants à effets de seuil, généralement non cancérogène, ou aux polluants à effet sans seuil, généralement cancérogène (génotoxique et non génotoxique).

5.1.4 Valeurs toxicologiques de référence

De nombreuses valeurs toxicologiques de référence sont définies dans la réglementation française ou européenne ainsi que par des organismes d’autres pays. Une synthèse est réalisée ci-après (cf. définition des acronymes plus avant).

Rapport GES n°17193 140 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Ù Polluants à effet de seuil : DJA/ DJT et RfC / RfD

Pour les polluants à effet de seuil, l’OMS5 a défini des Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR) appelées « Doses Journalières Admissibles (DJA) » et « Doses Journalières Tolérables (DJT) ».

En parallèle, l’US EPA6 a défini d’autres Valeurs Toxicologiques de Référence :

- Pour les expositions par inhalation, appelées « concentration de référence (RfC) » - Pour les expositions par ingestion, appelées « dose de référence (RfD) ».

Ces VTR sont établies à la suite d’expérimentations animales, d’études épidémiologiques ou d’essais toxicologiques cliniques ou il est défini le NOAEL et le LOEAL d’une substance :

- NOAEL : No Observed Effect Level Dose la plus élevée d’une substance à laquelle aucun effet toxique n’est observé (OMS, 1990)

- LOAEL : Lowest Observed Adverse Effect Dose la plus faible d’une substance qui provoque des modifications adverses distinctes de celles observées chez des matières premières témoins (contrôle).

L’ATSDR7 propose des valeurs de références appelées MRL (Minimum Risk Level) pour des voies d’exposition données (inhalation, voie orale) et pour des durées d’exposition spécifique : aiguë (1 à 14 jours), subchronique (15 à 364 jours) et chronique (365 jours et plus).

Il convient de prendre en compte les valeurs les plus proches de la réalité d’exploitation de l’installation.

Ù Polluants sans effet de seuil : ERU

L’effet cancérigène d’une matière est déterminé par comparaison avec l’Excès de Risque Unitaire pour la voie ingestion (ERUoral ) et/ou pour la voie pulmonaire (ERUinh.) et / ou pour la voie cutanée (ERUcut).

5 OMS : Organisation Mondiale de la Santé 6 US-EPA : Agence américaine de Protection de l’Environnement 7 ATSDR : Agency for toxic substances and disease registry

Rapport GES n°17193 141 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

5.2 APPLICATION AUX ODEURS

Il n’existe pas de relation dose - réponse dans le cas d’une exposition à des odeurs du fait que celles-ci sont difficilement mesurables et quantifiables et sont appréciables différemment par les personnes.

Cela dépend du niveau de sensibilité et de l’état immunitaire des individus, du temps d’exposition, etc.

Les seuils olfactifs et de toxicité de quelques composés odorants sont détaillés ci- après.

Tableau 47 : Seuils de détection et de toxicité Seuil de toxicité Seuil de perception Ratio seuil de Composé (mg/m³) (mg/m³) perception/seuil de toxicité Acétaldéhyde 180 0,38 0,002 Acide acétique 25 2,5 0,100 Acétone 2 400 240 0,100 Diméthylamine 18 0,085 0,005 Ethyl mercaptan 1,25 0,0025 0,002 Méthyl éthyl cétone 590 29 0,05 Méthyl mercaptan 1 0,0042 0,004 Monométhylamine 12 0,027 0,002 Sulfure de carbone 60 0,65 0,01 Sulfure d’hydrogène 14 0,00066 0,00005 Source : Odeurs et nuisances olfactives Présentation de J.L. FANLO, Professeur à l’Ecole des Mines d’Alès Euroforum, Juin 2002, Nuisances olfactives.

Pour tous les composés listés ci-dessus, le seuil de perception est très nettement inférieur au seuil de toxicité.

Le composé caractéristique odorant des déjections animales est l’ammoniac. Son seuil de perception olfactif est très variable d’un individu à l’autre : de 0,35 à 3,5 mg/m³.

La toxicité de l’ammoniac varie en fonction de la durée d’exposition.

Tableau 48 : Seuils de l’ammoniac (INERIS)

Durée (minutes) 1 3 10 20 30 60 Seuil des effets irréversibles 1 050 700 606 428 350 248 (mg/m³)

L’ammoniac est un polluant à effet de seuil. Les valeurs toxicologiques de référence connues pour l’ammoniac sont précisées ci- après.

Rapport GES n°17193 142 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Tableau 49 : Valeurs toxicologiques de références pour l’ammoniac

Substance Voie Valeur toxicologique de Année Source chimique d’exposition référence d’évaluation

US EPA Inhalation Rfc = 0,1 mg/m3 1991 ATSDR Inhalation MRL aiguë = 0,35 mg/m3 1990 ATSDR Inhalation MRL chronique = 0,2 mg/m3 1990 NH3 ATSDR Orale MRL = 0,3 mg/kg/jour 1990 INERIS8 Inhalation SEL9 = 3 337 mg/m3 à 30 min 1999 INERIS Inhalation SEI10 = 350 mg/m3 à 30 min 1999

5.3 DEFINITION DU SCHEMA CONCEPTUEL

A partir de la description de l’activité projetée de l’élevage de volailles, de la liste des agents sélectionnés, des voies de transfert préférentielles mises en évidence pour ces agents et du recensement des populations concernées, il est possible de définir le schéma conceptuel d’exposition de ces populations.

Tableau 50 : Schéma conceptuel

Sources Vecteurs/Medias Cibles Elevage (poulaillers) Exposition directe et indirecte des populations les Stockage et épandage des Air plus proches des poulaillers et des parcelles déjections animales d’épandage, ou dans le sens des vents.

8 Selon le rapport de l’INERIS sur la Toxicité aiguë de l’ammoniac - Août 2003. 9 SEL : le Seuil des Effets Létaux (SEL) correspondant à la concentration maximale dans l'air à un temps d'exposition donné en dessous de laquelle, chez la plupart des individus, on n'observe pas de risque de décés. 10 SEI : le Seuil des Effets Irréversibles correspondant à la concentration maximale de polluant dans l'air à un temps d'exposition donné en dessous de laquelle, chez la plupart des individus, on n'observe pas un effet irréversible sur la santé.

Rapport GES n°17193 143 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

6 EVALUATION DES EXPOSITIONS

L’évaluation de l’exposition consiste à déterminer les concentrations ou les doses auxquelles les populations humaines sont exposées ou susceptibles de l’être, à partir des flux émis et des voies de transfert.

Le composé caractéristique odorant des déjections animales est l’ammoniac. Le calcul des flux d’émissions atmosphériques d’ammoniac pour l’élevage projeté (ovins+volailles) a été effectué plus avant. Les émissions atmosphériques sont liées aux bâtiments, aux stockages et aux épandages des déjections.

Du fait du type d’émission des composés odorants (émissions diffuses à partir de sources surfaciques), des facteurs de dispersion possibles (sens et vitesse du vent), les concentrations à l’émission sont difficilement quantifiables.

Une approche quantitative (et maximaliste) est menée ci-après afin d’estimer les teneurs théoriques en ammoniac dans l’air à proximité de l’élevage, des stockages aux champs des fumiers et des parcelles d’épandage des déjections animales.

Les concentrations dans l’air sont estimées à partir des flux émis rapportés aux volumes des masses d’air estimées.

Les flux d’émission liés aux épandages sont rapportés à l’unité de surface (ha) selon l’hypothèse d’une répartition homogène des déjections sur l’ensemble des surfaces épandables soit 264,1 ha.

Les masses d’air sont considérées sur une largeur de 100 m et une hauteur de 50 m. Leurs volumes sont déterminés en fonction de l’éloignement minimal de la source d’émission par rapport aux habitations (cibles) : - poulaillers : éloignement de 400 m de toute habitation, - stockages aux champs : éloignement de 100 m, - parcelles d’épandage : distance d’exclusion réglementaire de 50 m.

Ammoniac (NH3) Batiments Stockage Epandage Flux émis Elevage ovins existant 875 kg/an 0 kg/an 875 kg/an Elevage de volailles en projet 3 410 kg/an 460 kg/an 3 003 kg/an Total 4 285 kg/an 460 kg/an 3 878 kg/an Soit en moyenne 489 g/h 52 g/h 443 g/h 1,68 g/h/ha Masse d’air concernée Distance / cibles 400 m 100 m 50 m Largeur masse d’air 100 m 100 m 100 m Hauteur masse d’air 50 m 50 m 50 m Volume masse d’air 2 106 m3 0,5 106 m3 0,25 106 m3 Concentration instantanée (sur 1h) 0,24 mg/m3 0,10 mg/m3 0,007 mg/m3/ha Concentration sur 8h/j 1,92 mg/m3 0,80 mg/m3 0,05 mg/m3/ha Instantanée : < 36 mg/m3 Recommandations INERIS Sur 8h/j : < 18 mg/m3

Les concentrations atmosphériques estimées sont très nettement inférieurs aux seuils de recommandation de l’INERIS.

Rapport GES n°17193 144 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

7 CARACTERISATION DU RISQUE

La caractérisation du risque est l’étape finale de l’évaluation des risques sanitaires.

A partir des données et des informations présentées précédemment (populations concernées, toxicité des agents, exposition des populations), il s’agit de quantifier le risque (lorsque cela est possible) ou de le qualifier le cas échéant.

7.1 ADEQUATION DES DONNES TOXICOLOGIQUES AUX DONNEES D’EXPOSITION

Les valeurs toxicologiques de référence concernant les odeurs ont été présentées plus avant.

Des données toxicologiques ont pu être proposées pour des durées et des voies d’exposition équivalentes à celles prises en compte dans l’évaluation de l’exposition des populations.

7.2 QUANTIFICATION DU RISQUE

Les concentrations en ammoniac estimées sont nettement inférieures aux seuils de toxicité retenus par l‘INERIS.

Les poulaillers seront éloignés d’au moins 400 m des habitations les plus proches. Les stockage des fumiers aux champs seront éloignés des habitations (au moins 100 m). Les épandages seront pratiqués dans le respect de la distance d’exclusion de 50 m par rapport aux habitations. Les exploitants porteront une attention particulière aux conditions climatiques les jours d’épandage, notamment la direction et la vitesse du vent.

Les fumiers seront rapidement enfouis dans le sol (< 12 h) lors des épandages avant les semis culturaux (le plan d’épandage comporte plus de 70 % des surfaces en cultures).

Les épandages seront ponctuels (15 à 20 j par an) et la fréquence de retour sur une même parcelle sera faible (au plus 2 passages dans l’année).

La perception d’odeurs par les tiers à proximité des parcelles d’épandage sera limitée aux périodes de vents faibles et portants. Si cette perception peut occasionner une gêne ponctuelle, elle ne sera pas susceptible d’induire un impact sanitaire significatif.

Le risque sanitaire lié aux émissions olfactives de l’élevage de volailles projeté peut être considéré comme faible.

Rapport GES n°17193 145 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

8 INCERTITUDE SUR LA DEMARCHE D’EVALUATION DES RISQUES

La définition des incertitudes concerne à la fois l’évaluation de l’exposition des individus et l’évaluation de la toxicité des agents.

Les incertitudes et difficultés rencontrées dans cette étude sont liées : - à l’identification exhaustive des dangers potentiels de la substance pour l’homme, - à la quantification des émissions, - à la définition de la relation dose-effet.

C’est donc le principe de prudence qui prévaut afin d’aboutir à un risque considéré comme minimal et acceptable.

9 IMPACT SUR LA SANTE EN PHASE CHANTIER

Les principales nuisances en phase chantier seront : - le bruit induit par la circulation (camions et engins de chantier) et par les travaux, - les risques d’envols de poussières par temps sec lors des opérations de terrassement et d’aménagement du terrain.

Les voies d’exposition seront identiques à celles décrites précédemment.

Les conditions mises en œuvre par l’EARL BOUCLEY (cf. Etude d’impact sur l’environnement) permettront de limiter l’impact des travaux sur la santé humaine.

En particulier, les opérations bruyantes seront réalisées le jour, période pendant laquelle les autres activités du secteur (circulation routière) masqueront en partie les bruits liés aux travaux.

Les circulations des engins de chantier seront effectuées à faible vitesse, limitant le risque d’envol de poussières depuis les zones qui seront terrassées.

De plus les travaux de terrassement seront de courte durée (< 1 mois) et la zone de chantier sera éloignée des habitations (> 400 m).

10 IMPACT SUR LA SANTE EN CAS DE CESSATION D’ACTIVITE

En cas de cessation d’activité de l’élevage, tous les moyens permettant de prévenir les risques de pollutions de l’environnement seraient mis en place (cf. Description du projet).

En particulier, une fois l’ensemble des animaux, matières premières et déchets retirés, l’installation serait nettoyée avant toute éventuelle opération de démontage ou de démolition.

Rapport GES n°17193 146 Février 2019 EARL BOUCLEY à Trémilly (52) Partie 3 : Etude d’impact

Les opérations seraient réalisées par des sociétés spécialisées, de façon à éviter tout transfert de pollution dans le sol et dans l’eau.

Par ailleurs, le site n’étant plus en activité, les agents susceptibles d’avoir un impact sur la santé des populations proches (déjections animales) seraient supprimés.

11 CONCLUSION

Les principales substances ou agents émis en fonctionnement normal ou dégradé des installations qui sont susceptibles d’avoir un impact sanitaire sur les populations exposées seront les odeurs.

Les différents risques ont été quantifiés ou qualifiés, ce qui a permis de montrer que les niveaux et les durées d’exposition réduisent le risque d’impact sanitaire.

L’activité de l’élevage présentera un niveau de risque acceptable dans les conditions d’exploitation prévues.

Les mesures projetées par les exploitants permettront de réduire au maximum l’impact éventuel de leur activité sur la santé des populations environnantes.

Rapport GES n°17193 147 Février 2019

ANNEXES ET PLANS

Annexe 3-1 Fiches descriptives des ZNIEFF Fiches descriptives des sites NATURA 2000

Annexe 3-2 Périmètre de protection des captages/forages

Annexe 3-3 Conformité du projet avec le SDAGE Seine-Normandie

Annexe 3-4 Calcul des émissions atmosphériques de l’élevage de volailles

Annexe 3-1 :

Fiches descriptives des ZNIEFF Fiches descriptives des sites NATURA 2000

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BOIS DES TERRES BLANCHES ET DES RUS DU HALA A SAUVAGE-MAGNY (Identifiant national : 210000129)

(ZNIEFF Continentale de type 1) (Identifiant régional : 00000032) La citation de référence de cette fiche doit se faire comme suite : MORGAN, G.R.E.F.F.E., .- 210000129, BOIS DES TERRES BLANCHES ET DES RUS DU HALA A SAUVAGE- MAGNY. - INPN, SPN-MNHN Paris, 21P. https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000129.pdf

Région en charge de la zone : Champagne-Ardenne Rédacteur(s) :MORGAN, G.R.E.F.F.E. Centroïde calculé : 778781°-2381280°

Dates de validation régionale et nationale Date de premier avis CSRPN : 24/06/2003 Date actuelle d'avis CSRPN : 24/06/2003 Date de première diffusion INPN : 01/01/1900 Date de dernière diffusion INPN : 04/10/2010

1. DESCRIPTION ...... 2 2. CRITERES D'INTERET DE LA ZONE ...... 3 3. CRITERES DE DELIMITATION DE LA ZONE ...... 3 4. FACTEUR INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE ...... 4 5. BILAN DES CONNAISSANCES - EFFORTS DES PROSPECTIONS ...... 4 6. HABITATS ...... 4 7. ESPECES ...... 6 8. LIENS ESPECES ET HABITATS ...... 21 9. SOURCES ...... 21

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1. DESCRIPTION

1.1 Localisation administrative

- Département : Haute-Marne - Commune : Ceffonds (INSEE : 52088)

1.2 Superficie

147,56 hectares

1.3 Altitude

Minimale (mètre): 132 Maximale (mètre): 160

1.4 Liaisons écologiques avec d'autres ZNIEFF

- Id nat. : 210020223 - FORÊT DE LA PISSOTTE, BOIS MONSIEUR ET LES MENUS BOIS A VILLIERS-AUX-CHÊNES (Type 1) (Id reg. : 00000673) - Id nat. : 210020219 - ETANG DE BLANCHE TERRE ET VALLEE INONDABLE DE LA LAINES AU SUD DE LOUZE (Type 1) (Id reg. : 00000672) - Id nat. : 210000642 - BOIS D'HUMEGNIL (Type 1) (Id reg. : 00000086) - Id nat. : 210009527 - HAUTE VALLEE BOISEE DE LA HERONNE ET DE SES AFFLUENTS A MONTIER ET (Type 1) (Id reg. : 00000360) - Id nat. : 210020146 - BOIS, PRAIRIES ET ETANGS ENTRE LA VILLE-AUX-BOIS, SOULAINES-DHUYS, FULIGNY ET LA CHAISE (Type 1) (Id reg. : 00000600)

1.5 Commentaire général

La ZNIEFF des Terres Blanches et des Rus du Hala constitue l'un des sites forestiers majeurs de la plaine du Der. Une partie de la zone est établie sur des dépôts de sables remaniés, formant une "dune" continentale de l'époque glaciaire (Würm). Les Terres Blanches doivent leur nom à ce niveau sableux : on y rencontre la chênaie sessiliflore à fragon petit-houx (en limite d'aire en Haute-Marne), l'aunaie-frênaie mésotrophe à laîche espacée et des boisements secondaires sur sables. Un niveau imperméable est à l'origine de sources des Rus du Hala, il se développe ici une aulnaie-frênaie hygrophile (avec des sphaignes dans les creux de billons) et une association forestière exceptionnelle en Champagne, très typée ici, la chênaie pédonculée hygrophile. Les clairières et les lisières forestières des chemins et des anciennes sablières sont encore couverts des témoins d'une lande acide autrefois plus étendue : on y trouve en particulier le rare ornithrope pied d'oiseau délicat (une des seules localités du département de Haute-Marne), la fougère aigle, la callune, le genêt à balais et la molinie bleue. Trois espèces inscrites sur la liste rouge des végétaux de Champagne-Ardenne sont représentés dans cette ZNIEFF : la fausse fougère mâle (dryoptéris écailleux), l'orme lisse et l'ornithrope cité plus haut. La faune avienne est bien diversifiée avec 33 espèces d'oiseaux nicheuses sur le site et notamment divers pics : pic vert, pic épeiche, pic mar et pic épeichette, ces deux derniers étant inscrits sur la liste rouge des oiseaux de Champagne-Ardenne. Le secteur est très favorable à certains reptiles et surtout à divers batraciens dont trois appartiennent à la liste rouge régionale (grenouille rousse, grenouille agile et salamandre tachetée). Le site est dans un bon état général, malgré la fermeture des clairières et lisières par le dynamisme naturel de la végétation. Les pins sont partiellement exploités et certaines parcelles sont plantées en feuillus autochtones.

1.6 Compléments descriptifs

1.6.1 Mesures de protection - Aucune protection - Zone humide protégée par la convention de Ramsar

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Commentaire sur les mesures de protection aucun commentaire

1.6.2 Activités humaines - Sylviculture - Chasse - Circulation routière ou autoroutière

Commentaire sur les activités humaines aucun commentaire

1.6.3 Géomorphologie - Plaine, bassin - Vallée

Commentaire sur la géomorphologie aucun commentaire

1.6.4 Statut de propriété - Indéterminé - Propriété privée (personne physique)

Commentaire sur le statut de propriété aucun commentaire

2. CRITERES D'INTERET DE LA ZONE

Patrimoniaux Fonctionnels Complémentaires

- Ecologique - Fonction d'habitat pour les - Paysager - Faunistique populations animales ou végétales - Géologique - Amphibiens - Zone particulière liée à la reproduction - Archéologique - Oiseaux - Pédagogique ou autre (préciser) - Floristique - Ptéridophytes - Phanérogames

Commentaire sur les intèrêts aucun commentaire

3. CRITERES DE DELIMITATION DE LA ZONE

- Répartition des espèces (faune, flore) - Répartition et agencement des habitats

Commentaire sur les critères de délimitation de la zone

Les limites de la ZNIEFF suivent les limites naturelles de la zone boisée la plus riche, installée sur des dépôts de sables remaniés (formant une sorte de "dune" continentale glaciaire) .

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4. FACTEURS INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE

Facteur d'évolution Effet négatif Effet significatif Réalité de l'impact

Coupes, abattages, arrachages et déboisements Intérieur Indéterminé Potentiel

Plantations, semis et travaux connexes Intérieur Indéterminé Potentiel

Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages Intérieur Indéterminé Potentiel

Fermeture du milieu Intérieur Indéterminé Potentiel

Commentaire sur les facteurs aucun commentaire

5. BILANS DES CONNAISSANCES - EFFORTS DES PROSPECTIONS

5.1 Espèces

Nulle Faible Moyen Bon

- Algues - Mammifères - Reptiles - Amphibiens - Autre Faunes - Bryophytes - Lichens - Oiseaux - Poissons - Phanérogames - Mollusques - Ptéridophytes - Crustacés - Arachnides - Myriapodes - Odonates - Orthoptères - Lépidoptères - Coléoptères - Diptères - Hyménoptères - Autres ordres d'Hexapodes - Hémiptères - Ascomycètes - Basidiomycètes - Autres Fonges

5.2 Habitats

6. HABITATS

6.1 Habitats déterminants

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

31.1 5 Landes humides

41.5 10 Chênaies acidiphiles

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Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

44.9 Bois marécageux 5 d'Aulne, de Saule et de Myrte des marais

44.3 Forêt de Frênes et 20 d'Aulnes des fleuves médio-européens

41.51 Bois de Chênes 20 pédonculés et de Bouleaux

6.2 Habitats autres

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

41.24 Chênaies-charmaies à 35 Stellaire sub-atlantiques

42.5 3 Forêts de Pins sylvestres

86.41 Carrières

83.324 2 Plantations de Robiniers

6.3 Habitats périphériques

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

81 Prairies améliorées

4 Forêts

82 Cultures

6.4 Commentaire sur les habitats aucun commentaire

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7. ESPECES

7.1 Espèces déterminantes

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Salamandra Salamandre Reproduction Amphibiens 92 salamandra tachetée indéterminée (Linnaeus, 1758)

Dendrocopos Reproduction 3619 medius Pic mar certaine ou (Linnaeus, 1758) probable Oiseaux Reproduction Dendrocopos minor 3630 Pic épeichette certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Luzula forsteri 106828 Luzule de Forster certaine ou Faible (Sm.) DC., 1806 probable

Ornithope Reproduction Ornithopus 111419 délicat, Pied- certaine ou Faible perpusillus L., 1753 d'oiseau délicat probable Phanérogames Reproduction Ruscus aculeatus Fragon, Petit 119698 certaine ou Faible L., 1753 houx, Buis piquant probable

Reproduction Ulmus laevis Orme lisse, 128171 certaine ou Moyen Pall., 1784 Orme blanc probable

Dryopteris affinis Dryoptéris Reproduction subsp. affinis Ptéridophytes 133968 écailleux, Fausse certaine ou Moyen (Lowe) Fraser- Fougère mâle probable Jenk., 1979

7.2 Espèces autres

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Rana dalmatina Reproduction 310 Fitzinger in Grenouille agile indéterminée Bonaparte, 1838

Rana kl. esculenta Grenouille Reproduction 318 Linnaeus, 1758 commune indéterminée

Rana temporaria Reproduction Amphibiens 351 Grenouille rousse Linnaeus, 1758 indéterminée

Triturus alpestris Reproduction 121 Triton alpestre (Laurenti, 1768) indéterminée

Triturus helveticus Reproduction 155 (Razoumowsky, Triton palmé indéterminée 1789)

Reproduction Atrichum undulatum 3853 certaine ou (Hedw.) P.Beauv. probable

Reproduction Dicranum 4754 certaine ou scoparium Hedw. probable

Eurhynchium Reproduction 5873 striatum (Hedw.) certaine ou Schimp. probable

Leucobryum Reproduction 4770 glaucum Coussinet des bois certaine ou (Hedw.) Ångstr. probable Bryophytes Reproduction Mnium 4917 certaine ou hornum Hedw. probable

Mnium undulatum Reproduction 4947 Hedw., 1801 indéterminée

Reproduction Polytrichum 3865 certaine ou formosum Hedw. probable

Pseudoscleropodium Reproduction 5922 purum (Hedw.) certaine ou M.Fleisch. probable -7/ 21 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210000129

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Rhytidiadelphus Reproduction 6120 triquetrus certaine ou (Hedw.) Warnst. probable

Reproduction 197825 Sphagnum L., 1753 Sphaignes certaine ou probable

Thuidium Reproduction 5427 tamariscifolium certaine ou Lindb. [nom. illeg.] probable

Chevreuil Capreolus européen, Reproduction 61057 capreolus Chevreuil, indéterminée (Linnaeus, 1758) Brocard (mâle), Chevrette (femelle)

Meles meles Reproduction Mammifères 60636 Blaireau européen (Linnaeus, 1758) indéterminée

Sus scrofa Reproduction 60981 Sanglier Linnaeus, 1758 indéterminée

Vulpes vulpes Reproduction 60585 Renard roux (Linnaeus, 1758) indéterminée

Aegithalos Mésange à longue Reproduction 4342 caudatus queue, Orite à certaine ou (Linnaeus, 1758) longue queue probable

Reproduction Anthus trivialis 3723 Pipit des arbres certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Ardea cinerea Oiseaux 2506 Héron cendré Passage, migration Linnaeus, 1758

Reproduction Buteo buteo 2623 Buse variable certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Carduelis spinus 4586 Tarin des aulnes Passage, migration (Linnaeus, 1758)

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Certhia Reproduction Grimpereau 3791 brachydactyla certaine ou des jardins C.L. Brehm, 1820 probable

Coccothraustes Reproduction Grosbec 4625 coccothraustes certaine ou casse-noyaux (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Columba palumbus 3424 Pigeon ramier certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Corvus corone 4503 Corneille noire certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Cuculus canorus 3465 Coucou gris certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Dendrocopos major 3611 Pic épeiche certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Erithacus rubecula Rougegorge 4001 certaine ou (Linnaeus, 1758) familier probable

Reproduction Fringilla coelebs 4564 Pinson des arbres certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Garrulus glandarius 4466 Geai des chênes certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Oriolus oriolus Loriot d'Europe, 3803 certaine ou (Linnaeus, 1758) Loriot jaune probable

Reproduction Parus caeruleus 3760 Mésange bleue certaine ou Linnaeus, 1758 probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Parus major Mésange 3764 certaine ou Linnaeus, 1758 charbonnière probable

Parus montanus Reproduction 4355 Conrad von Mésange boréale certaine ou Baldenstein, 1827 probable

Reproduction Parus palustris 4351 Mésange nonnette certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Phylloscopus Reproduction 4280 collybita Pouillot véloce certaine ou (Vieillot, 1887) probable

Phylloscopus Reproduction 4289 trochilus Pouillot fitis certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Picus viridis 3603 Pic vert, Pivert certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Prunella modularis 3978 Accenteur mouchet certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Pyrrhula pyrrhula 4619 Bouvreuil pivoine certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Regulus ignicapillus Roitelet à 4314 certaine ou (Temminck, 1820) triple bandeau probable

Reproduction Sitta europaea 3774 Sittelle torchepot certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Sturnus vulgaris Étourneau 4516 certaine ou Linnaeus, 1758 sansonnet probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Sylvia atricapilla Fauvette à 4257 certaine ou (Linnaeus, 1758) tête noire probable

Reproduction Sylvia borin Fauvette 4254 certaine ou (Boddaert, 1783) des jardins probable

Troglodytes Reproduction 3967 troglodytes Troglodyte mignon certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Turdus merula 4117 Merle noir certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Turdus philomelos 4129 Grive musicienne certaine ou C. L. Brehm, 1831 probable

Reproduction Turdus viscivorus 4142 Grive draine certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Abies alba Sapin pectiné, 79319 certaine ou Mill., 1768 Sapin à feuilles d'If probable

Reproduction Agrostis vulgaris 80805 Agrostide capillaire certaine ou With., 1796 probable

Reproduction Ajuga reptans Bugle rampante, 80990 certaine ou Phanérogames L., 1753 Consyre moyenne probable

Reproduction Alnus glutinosa Aulne glutineux, 81569 certaine ou (L.) Gaertn., 1790 Verne probable

Reproduction Betula verrucosa Bouleau 85909 certaine ou Ehrh., 1790 verruqueux probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Brachypodium Brachypode Reproduction 86305 sylvaticum (Huds.) des bois, certaine ou P.Beauv., 1812 Brome des bois probable

Reproduction Calluna vulgaris 87501 Callune, Béruée certaine ou (L.) Hull, 1808 probable

Cardamine Reproduction Cardamine 87964 des prés, certaine ou pratensis L., 1753 Cresson des prés probable

Laîche des marais, Laîche fausse, Reproduction Carex acutiformis 88318 Laîche aiguë, certaine ou Ehrh., 1789 Laîche fausse probable Laîche aiguë

Laîche à épis Reproduction Carex pendula 88766 pendants, certaine ou Huds., 1762 Laîche pendante probable

Reproduction Carex pilulifera 88775 Laîche à pilules certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Carex remota 88819 Laîche espacée certaine ou L., 1755 probable

Reproduction Carex sylvatica 88905 Laîche des bois certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Carpinus 89200 Charme, Charmille certaine ou betulus L., 1753 probable

Reproduction Circaea lutetiana Circée de Paris, 91258 certaine ou L., 1753 Circée commune probable

Reproduction Convallaria Muguet, Clochette 92282 certaine ou majalis L., 1753 des bois probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Cornus sanguinea Cornouiller 92501 certaine ou L., 1753 sanguin, Sanguine probable

Reproduction Corylus avellana 92606 Noisetier, Avelinier certaine ou L., 1753 probable

Crataegus Aubépine à un Reproduction 92876 monogyna style, Épine noire, certaine ou Jacq., 1775 Bois de mai probable

Crataegus Aubépine à un Reproduction 92880 oxyacantha style, Épine noire, certaine ou L., 1754 Bois de mai probable

Deschampsia Canche cespiteuse, Reproduction 94626 cespitosa (L.) Canche des certaine ou P.Beauv., 1812 champs probable

Vergerette Reproduction Erigeron annuus 96739 annuelle, certaine ou (L.) Desf., 1804 Érigéron annuel probable

Reproduction Euonymus 97903 Bonnet-d'évêque certaine ou vulgaris Mill., 1768 probable

Reproduction Filipendula ulmaria Reine des prés, 98717 certaine ou (L.) Maxim., 1879 Spirée Ulmaire probable

Reproduction Fraxinus Frêne élevé, 98921 certaine ou excelsior L., 1753 Frêne commun probable

Lierre grimpant, Reproduction Hedera helix 100787 Herbe de certaine ou L., 1753 saint Jean probable

Reproduction Holcus mollis Houlque molle, 102901 certaine ou L., 1759 Avoine molle probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Hypericum Millepertuis élégant, 103320 certaine ou pulchrum L., 1753 Millepertuis joli probable

Reproduction Ilex aquifolium 103514 Houx certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Juniperus Genévrier 104397 certaine ou communis L., 1753 commun, Peteron probable

Lamium Lamier Reproduction 104876 galeobdolon jaune, Lamier certaine ou (L.) L., 1759 Galéobdolon probable

Reproduction Ligustrum Troëne, Raisin 105966 certaine ou vulgare L., 1753 de chien probable

Lonicera Reproduction Chèvrefeuille des 106581 periclymenum certaine ou bois, Cranquillier L., 1753 probable

Reproduction Luzula campestris 106818 Luzule champêtre certaine ou (L.) DC., 1805 probable

Luzula luzuloides Luzule blanche, Reproduction 106840 (Lam.) Dandy & Luzule des certaine ou Wilmott, 1938 bosquets probable

Luzule multiflore, Reproduction Luzula multiflora 106842 Luzule à certaine ou (Ehrh.) Lej., 1811 nombreuses fleurs probable

Luzule de Reproduction Luzula pilosa 106854 printemps, Luzule certaine ou (L.) Willd., 1809 printanière probable

Luzule des Luzula sylvatica Reproduction bois, Grande 106863 (Huds.) certaine ou luzule, Troscart Gaudin, 1811 probable à fleurs lâches

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Lythrum salicaria Salicaire commune, 107117 certaine ou L., 1753 Salicaire pourpre probable

Reproduction Mespilus 108421 Néflier certaine ou germanica L., 1753 probable

Millet diffus, Reproduction Milium effusum 108537 Lillet étalé, certaine ou L., 1753 Millet sauvage probable

Reproduction Molinia caerulea 108718 Molinie bleue certaine ou (L.) Moench, 1794 probable

Pain de coucou, Reproduction Oxalis acetosella 111859 Oxalis petite oseille, certaine ou L., 1753 Surelle, Alleluia probable

Reproduction Picea excelsa Épicéa commun, 113435 certaine ou Link, 1841 Sérente probable

Reproduction Pinus sylvestris 113703 Pin sylvestre certaine ou L., 1753 probable

Sceau de Salomon Polygonatum Reproduction multiflore, 114611 multiflorum certaine ou Polygonate (L.) All., 1785 probable multiflore

Reproduction Populus tremula 115156 Peuplier Tremble certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Prunus avium Merisier vrai, 116043 certaine ou (L.) L., 1755 Cerisier des bois probable

Reproduction Prunus spinosa Épine noire, 116142 certaine ou L., 1753 Prunellier, Pelossier probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Pyrus communis Poirier cultivé, 116574 certaine ou L., 1753 Poirier commun probable

Reproduction Pyrus malus Pommier sauvage, 116593 certaine ou L., 1753 Boquettier probable

Quercus Reproduction Chêne pédonculé, 116742 pedunculata Ehrh. certaine ou Gravelin ex Hoffm., 1791 probable

Reproduction Quercus sessiliflora 116768 Chêne à trochets certaine ou Salisb., 1796 probable

Reproduction Rhamnus 117533 Bourgène certaine ou frangula L., 1753 probable

Groseillier rouge, Reproduction Ribes rubrum 117774 Groseillier certaine ou L., 1753 à grappes probable

Robinia Reproduction Robinier faux- 117860 pseudoacacia certaine ou acacia, Carouge L., 1753 probable

Reproduction Rosa arvensis Rosier des champs, 118016 certaine ou Huds., 1762 Rosier rampant probable

Reproduction Rumex acetosella Petite oseille, 119419 certaine ou L., 1753 Oseille des brebis probable

Reproduction Rumex sanguineus 119585 Patience sanguine certaine ou L., 1753 probable

Reproduction 119952 Salix aurita L., 1753 Saule à oreillettes certaine ou probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Salix caprea Saule marsault, 119977 certaine ou L., 1753 Saule des chèvres probable

Reproduction Salix cinerea 119991 Saule cendré certaine ou L., 1753 probable

Sarothamnus Reproduction scoparius (L.) Genêt à balai, 120867 certaine ou Wimm. ex Juniesse probable W.D.J.Koch, 1837

Reproduction Scirpus sylvaticus Scirpe des bois, 121792 certaine ou L., 1753 Scirpe des forêts probable

Reproduction Scutellaria minor Petite scutellaire, 122073 certaine ou Huds., 1762 Scutellaire naine probable

Reproduction Solanum Douce amère, 124034 certaine ou dulcamara L., 1753 Bronde probable

Alisier des Reproduction Sorbus torminalis 124346 bois, Alisier certaine ou (L.) Crantz, 1763 torminal, Alouchier probable

Reproduction Stachys sylvatica Épiaire des bois, 124814 certaine ou L., 1753 Ortie à crapauds probable

Reproduction Succisa praemorsa Succise des prés, 125294 certaine ou Asch., 1864 Herbe du Diable probable

Germandrée, Reproduction Teucrium Sauge des bois, 126035 certaine ou scorodonia L., 1753 Germandrée probable Scorodoine

Tilleul à petites Reproduction Tilia cordata 126628 feuilles, Tilleul certaine ou Mill., 1768 des bois probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Veronica Véronique des 128924 certaine ou montana L., 1755 montagnes probable

Reproduction Viburnum Viorne obier, 129087 certaine ou opulus L., 1753 Viorne aquatique probable

Athyrium filix- Reproduction Fougère femelle, 84999 femina (L.) certaine ou Polypode femelle Roth, 1799 probable

Dryopteris Dryoptéris des Reproduction 95558 carthusiana (Vill.) chartreux , Fougère certaine ou H.P.Fuchs, 1959 spinuleuse probable

Dryopteris Reproduction Dryoptéris dilaté, 95563 dilatata (Hoffm.) certaine ou Fougère dilatée A.Gray, 1848 probable Ptéridophytes Reproduction Polystichum filix- 115057 Fougère mâle certaine ou mas (L.) Roth, 1799 probable

Polystichum Reproduction 159792 spinulosum indéterminée

Reproduction Pteridium aquilinum Fougère aigle, 116265 certaine ou (L.) Kuhn, 1879 Porte-aigle probable

Anguis fragilis Reproduction 77490 Orvet fragile Linnaeus, 1758 indéterminée

Lacerta vivipara Reproduction Reptiles 77692 Lézard vivipare Jacquin, 1787 indéterminée

Natrix natrix Couleuvre Reproduction 78064 (Linnaeus, 1758) helvétique indéterminée

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7.3 Espèces à statut réglementé

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Salamandra salamandra Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire 92 Déterminante (Linnaeus, 1758) français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Rana dalmatina Fitzinger 310 Autre in Bonaparte, 1838 Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire Amphibiens français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Rana temporaria 351 Autre Linnaeus, 1758 Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

60585 Vulpes vulpes (Linnaeus, 1758) Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

60636 Meles meles (Linnaeus, 1758) Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Mammifères 60981 Sus scrofa Linnaeus, 1758 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

Capreolus capreolus 61057 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) (Linnaeus, 1758)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2506 Ardea cinerea Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2623 Buteo buteo (Linnaeus, 1758) Autre leur protection (lien)

Columba palumbus 3424 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Linnaeus, 1758

Cuculus canorus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3465 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3603 Picus viridis Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Dendrocopos major Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3611 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Dendrocopos medius 3619 Déterminante (Linnaeus, 1758) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Oiseaux Dendrocopos minor Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3630 Déterminante (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Anthus trivialis Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3723 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3764 Parus major Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3774 Sitta europaea Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Certhia brachydactyla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3791 Autre C.L. Brehm, 1820 leur protection (lien)

Oriolus oriolus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3803 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Troglodytes troglodytes Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3967 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Prunella modularis Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3978 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

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Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Erithacus rubecula Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4001 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) 4117 Turdus merula Linnaeus, 1758 Autre Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Turdus philomelos 4129 Autre C. L. Brehm, 1831 Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Turdus viscivorus 4142 Autre Linnaeus, 1758 Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4254 Sylvia borin (Boddaert, 1783) Autre leur protection (lien)

Sylvia atricapilla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4257 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Phylloscopus collybita Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4280 Autre (Vieillot, 1887) leur protection (lien)

Phylloscopus trochilus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4289 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Aegithalos caudatus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4342 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Fringilla coelebs Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4564 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Carduelis spinus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4586 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Pyrrhula pyrrhula Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4619 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Coccothraustes coccothraustes Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4625 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire Reptiles 77490 Anguis fragilis Linnaeus, 1758 Autre français et les modalités de leur protection (lien)

Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une 92282 Convallaria majalis L., 1753 Autre réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une 103514 Ilex aquifolium L., 1753 Autre réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien) Angiospermes Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) 119698 Ruscus aculeatus L., 1753 Déterminante Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Leucobryum glaucum 4770 Autre (Hedw.) Ångstr. Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien) Bryidae Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) 197825 Sphagnum L., 1753 Autre Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

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8. LIENS ESPECES ET HABITATS

Espèce Habitat Statut(s) biologique(s) Sources

106828 Reproduction certaine ou probable Luzula forsteri (Sm.) DC., 1806

111419 Reproduction certaine ou probable Ornithopus perpusillus L., 1753

119698 Reproduction certaine ou probable Ruscus aculeatus L., 1753

128171 Reproduction certaine ou probable Ulmus laevis Pall., 1784

133968 Dryopteris affinis subsp. affinis Reproduction certaine ou probable (Lowe) Fraser-Jenk., 1979

9. SOURCES

Type Auteur Année de publication Titre

DIDIER Bernard

EQUIPE SCIENTIFIQUE REGIONALE Informateur LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, délégation de Champagne-Ardenne

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Inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

Région : CHAMPAGNE-ARDENNE

BOIS, PRAIRIES ET ETANGS ENTRE LA VILLE-AUX-BOIS, SOULAINES-DHUYS, FULIGNY ET LA CHAISE

N° rég. :00000600 N° SPN : 210020146 Type de zone : 1

Année de description :1999 Superficie : 1 052,00(ha) Type de procédure : Nouvelle zone Année de mise à jour : 2002 Altitude : 129 - 180 (m)

DIFFUSION PUBLIQUE - ZNIEFF évaluée par le SPN-MNHN le 16/06/2005 Rédacteurs : MORGAN, G.R.E.F.F.E.

Liste de communes : 10072 CHAISE (LA) 10258 MORVILLIERS 10163 FULIGNY 10428 VILLE-SUR-TERRE 10372 SOULAINES-DHUYS

Typologie des milieux : a) Milieux déterminants : 532 5 Formations à grandes laîches (magnocariçaies) 531 3 Roselières 2232 0 Formations amphibies annuelles des lacs, étangs et mares 443 5 Aulnaies-frênaies médio-européennes 4124 44 Chênaies-charmaies sub-atlantiques à stellaire

b) Autres milieux : 224 0 Végétation aquatique flottante ou submergée 415 20 Chênaies acidiphiles (et chênaie-hêtraie acidiphile) 372 12 Prairies humides eutrophes 381 10 Pâturages mésophiles 24 0 Eaux courantes 2212 1 Eaux dormantes mésotrophes

c) Périphérie : 41 Forêts caducifoliées 38 Prairies mésophiles 82 Cultures

Commentaires :

Compléments descriptifs : a) Géomorphologie : 52 Plaine, bassin 21 Ruisseau, torrent 31 Etang 30 Mare, mardelle

Commentaires :

b) Activités humaines : 02 Sylviculture 03 Elevage 05 Chasse 07 Tourisme et loisirs 08 Habitat dispersé N° rég. : 00000600 / N° SPN : 210020146 Page 1

12 Circulation routière ou autoroutière

Commentaires :

c) Statuts de propriété : 01 Propriété privée (personne physique) 30 Domaine communal 00 Indéterminé

Commentaires :

d) Mesures de protection : 01 Aucune protection 72 Convention de RAMSAR (zones humides)

Commentaires :

e) Autres inventaires : Directive habitats X Directive Oiseaux

Facteurs influençant l'évolution de la zone : 310 Comblement, assèchement,drainage, poldérisation des zones humides 410 Mises en culture, travaux du sol 530 Plantations, semis et travaux connexes 450 Pâturage 440 Traitements de fertilisation et pesticides 540 Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages 620 Chasse

Commentaires :

Critères d'intérêt a) Patrimoniaux : 10 Ecologique 36 Phanérogames 22 Insectes 26 Oiseaux 24 Amphibiens 27 Mammifères

b) Fonctionnels : 60 Fonction d'habitat pour les populations animales ou végétales 62 Etapes migratoires, zones de stationnement, dortoirs 63 Zone particulière d'alimentation 64 Zone particulière liée à la reproduction

c) Complémentaires : 81 Paysager

Bilan des connaissances concernant les espèces :

Mamm. Oiseaux Reptiles Amphib Poissons Insectes Autr. Inv. Phanéro. Ptéridop. Bryophy. Lichens Champ. Algues Prospection 123311033000 0

Nb. Espèces 9 24 3 10 1 25 0 57 00007 citées Nb. Espèces 9 22 3 8 3 2 protégées Nb. sp. rares 6 643 14 ou menacées Nb. Espèces N° rég. : 00000600 / N° SPN : 210020146 Page 2

endémiques Nb. sp. à aire 1 disjointe Nb. sp. en limite d'aire Nb. sp. margin. 1 écologique

Critères de délimitation de la zone : 02 Répartition et agencement des habitats 01 Répartition des espèces (faune, flore)

Commentaires : La ZNIEFF concerne principalement le système hydrographique amont des Noues d'Amance et de ses milieux associés (bois, prairies et marais). Plusieus plans d'eau et leur végétation proche (intéressants du point de vue faunistique et floristique) y ont été rattachés. L'objectif de la ZNIEFF ainsi délimitée est de prendre en compte l'ensemble du système hydrographique avec en plus l'habitat de deux espèces remarquables strictement inféodées au maintien de ce type de milieux : le cordulégastre annelé qui se développe uniquement sur les ruisseaux forestiers et la cigogne noire qui y niche et qui utilise les ruisseaux pour subvenir à ses besoins alimentaires.

Commentaire général : La ZNIEFF des bois, prairies et étangs située entre les communes de la Ville-aux-Bois, Soulaines-Dhuis, Fuligny et la Chaise, dans le département de l'Aube, prend en compte, comme son nom l'indique, certains bois et prairies plus ou moins hygrophiles, des groupements marécageux ainsi que plusieurs étangs et mares disséminés sur le site (la Pièce au Lard, l'Etang des Cailles et la mare située près de l'Etang Auger).

Les étangs, aux eaux mésotrophes, portent des radeaux à lentilles d'eau et utriculaire vulgaire (inscrite sur la liste rouge des végétaux de Champagne-Ardenne). Sur les berges se développe une végétation amphibie remarquable avec le jonc des marécages, protégé en Champagne-Ardenne et inscrit sur la liste rouge régionale, le millepertuis couché, le gnaphale des mares et le poivre d'eau.

Des magnocariçaies (à laîche des rives, laîche faux-souchet, laîche vésiculeuse, laîche des marais, laîche aiguë, laîche paniculée, iris faux-acore, gaillet des marais) et des roselières (à phragmite, scirpe des marais, plantain d'eau, prêle des marais) se rencontrent dans la ZNIEFF et peuvent être localement bien développées. On y a récemment découvert la renoncule grande douve (la Pièce au Lard, 2001) : cette espèce est strictement protégée en France et inscrite sur la liste rouge régionale.

Les prairies sont pacagées et de deux types : - prairies de fauche humides dans lesquelles on rencontre l'œnanthe fistuleuse, la succise des prés, le lotier des fanges, la brize intermédiaire, le trèfle des prés, l'orchis à larges feuilles, le cirse anglais, le cirse tubéreux, la scorsonère des prés, le séneçon aquatique. On y retrouve également certaines espèces des marais comme par exemple le poivre d'eau, le scirpe des marais, le jonc glauque, la véronique à écussons, la prêle des eaux. - prairies pacagées plus mésophiles à houlque laineuse, agrostis blanc et renoncule rampant.

Les boisements comprennent l'aulnaie-frênaie rivulaire (localisée le long des ruisselets), la chênaie-charmaie et la chênaie-hêtraie acidophile. Le tapis herbacé est constitué par de nombreuses fougères (polystic spinuleux, fougère mâle, fougère femelle, fougère aigle), le pâturin des bois, le gouet tacheté, la canche cespiteuse, la lysimaque vulgaire, l'épiaire des bois, et dans la forêt acidiphile, la callune fausse-bruyère et la houlque molle. Au niveau du bois communal (Alno-padion typique), situé à l'ouest du lieu-dit "le Pré des Epis", en limite de la ZNIEFF, se rencontre une belle population d'orme lisse, inscrit sur la liste rouge régionale.

Trente cinq espèces d'odonates ont été recensées (seules ont été mentionnées ici les espèces protégées ou appartenant aux listes rouges). Deux libellules sont d'un intérêt patrimonial majeur et protégées en France (depuis 1993) et en Europe (convention de Berne, directive Habitats) : la leucorrhine à gros thorax (Etang de Villemaheu) et l'agrion de Mercure (qui se développe de manière remarquable à hauteur de l'Etang Auger). Ils figurent en plus dans le livre rouge de la faune menacée en France, catégorie "en danger de disparition dans la moitié nord de la France". Ils font aussi partie de la liste rouge régionale, de même que huit autres espèces recensées sur le site : le cordulégastre annelé (ruisseau de Chantecoq et ruisseau Saint-Victor), l'agrion mignon (dont une population importante a été observée sur la mare de l'Etang Auger en 2001), l'agrion nain (domaine de Saint-Victor et Etang

N° rég. : 00000600 / N° SPN : 210020146 Page 3

Auger), la grande aeschne, l'aeschne isocèle, l'orthétrum brun et une grande espèce spectaculaire, la cordulie à deux taches.

L'inventaire des papillons a permis le recensement de plus d'une trentaine d'espèces alliant à la fois des espèces forestières (tel que le petit mars changeant, le magnifique grand mars changeant, le tabac d'Espagne) et des espèces des prairies et des milieux ouverts (comme par exemple le mélitée du mélampyre, la petite violette, le mercure, le souci et le bel azuré du trèfle). On y observe également le cuivré des marais, papillon strictement protégé au niveau national, inscrit aux annexes II et IV de la Directive Habitats, figurant dans le livre rouge de la faune menacée en France, catégorie "vulnérable" et présent sur la liste rouge régionale des Lépidoptères. Il se reproduit dans les prairies humides du domaine de Saint-Victor, de l'Etang de Refoissard et de l'Etang Neuf (avec une population importante).

Parmi les 19 espèces d'Orhoptères rencontrées, trois sont rares et font partie de la liste rouge régionale : il s'agit du conocéphale des roseaux (mare située vers l'Etang d'Auger), le criquet ensanglanté et l'oedipode bleu (espèce thermophile installée et se reproduisant dans l'espace bâti du domaine Saint-Victor). On peut également noter la présence de la mante religieuse dans les marais de Saint-Victor.

Huit espèces d'amphibiens ont été inventoriées parmi lesquelles figurent deux espèces de la directive Habitats : le sonneur à ventre jaune (sur l'ensemble des bassins versants des ruisseaux) et le triton crêté (découvert aux abords de l'Etang de Villemaheu et sur la Pièce au Lard). Ils font partie de la liste rouge régionale avec la salamandre tachetée, bien représentée ici. Les tritons alpestres, ponctué et vulgaire, le crapaud commun, les grenouilles vertes, rousses et agiles se rencontrent aussi sur le site.

Les reptiles sont représentés par le lézard vivipare(annexe IV de la directive Habitats), la couleuvre à collier et l'orvet, présents sur l'ensemble du secteur.

La ZNIEFF constitue un site privilégié pour l'avifaune, soit pour la reproduction, soit comme zone de gagnage ou de stationnement pour les oiseaux migrateurs, les estivants ou les hivernants. Parmi les espèces les plus remarquables : on peut citer la cigogne noire (nicheuse en forêt de Soulaines Dhuys) : la physionomie du site, alliant à la fois un boisement forestier important indispensable à sa reproduction et un enchevêtrement de ruisseaux de bonne qualité (présence de la loche franche) rend ce secteur très favorable pour cette espèce protégée en France, inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux et sur le livre rouge de la faune menacée en France, catégorie vulnérable. Sept espèces appartenant à la liste rouge régionale ont également niché dans la ZNIEFF : le torcol fourmilier (la Chaise, Saint-Victor), le fuligule milouin (la Pièce au Lard), le rougequeue à front blanc (domaine Saint-Victor), le phragmite des joncs (la Chaise), le milan noir, la marouette ponctuée et la pie-grièche écorcheur (la Pièce au Lard). D'autres sont considérés comme nicheurs probables (mâles chanteurs) comme par exemple le pic cendré, le pic mar (en forêt de Soulaines-Dhuys), la locustelle tachetée... Le pic noir niche dans le domaine de Saint-Victor, de même que le martin pêcheur fréquemment rencontré dans la ZNIEFF. La Pièce au Lard est un site d'hivernage apprécié par le busard Saint-Martin. La ZNIEFF constitue aussi une halte migratoire importante pour de nombreux petits passereaux (bruant des roseaux, tarier des prés, pipit spioncelle), pour le héron pourpré, le balbuzard pêcheur, le faucon hobereau, la bécassine des marais, la grande aigrette, etc.

Les chiroptères constituent une des grandes richesses de la ZNIEFF, avec six espèces patrimoniales recensées dont le vespertilion à oreilles échancrées, le grand rhinolophe (qui estive dans la ZNIEFF), le petit rhinolophe (une colonie de mise bas existait il y a une vingtaine d'années et concernait plusieurs centaines d'individus, malheureusement cette colonie n'a pas été retrouvée en 1999, mais l'espèce est toujours représentée). Le domaine Saint-Victor est favorable au vespertilion de Daubenton qui chasse au-dessus de la "Rivière Anglaise" et qui utilise les cavités creusées dans les arbres comme refuge, tout comme les deux autres espèces arboricoles présentes sur le site : la noctuelle et l'oreillard commun. Le chat sauvage a été observé à la limite de la forêt de Soulaines et du domaine Saint-Victor.

La ZNIEFF fait partie de la ZICO CA 05 (lac du Der Chantecoq et étangs latéraux) et du réseau international des zones humides de la convention de Ramsar (Etangs de la Champagne humide) depuis 1991. Elle est en bon état ; les deux principales menaces qui pèsent sur elle dans un avenir proche sont le retournement des prairies pour la culture du maïs et les plantations de peupliers.

Liens avec d'autres ZNIEFF : N° rég. : 00000600 / N° SPN : 210020146 Page 4

210000118 ETANG DE LA HORRE 210020145 PRAIRIES, BOIS ET ETANGS DU GRAND VERDAT ET DES BLUMERAIS À L'OUEST 210000163 D'EPOTHEMONT 210000129 PRAIRIES DU BASSIN DE LA VOIRE 210014797 BOIS DES TERRES BLANCHES ET DES RUS DU HALA A SAUVAGE-MAGNY 210000642 L'ETANG DE RAMERUPT ET SES ANNEXES 210009527 BOIS D'HUMEGNIL HAUTE VALLEE BOISEE DE LA HERONNE ET DE SES AFFLUENTS A MONTIER ET VOILLECOMTE

Sources / Informateurs BECU D. & NORMAND V. ( 1999 - 2000 ) BELLENOUE S. & DUBOIS J.M. ( 1999 - 2001 ) BERTRAM Horst & Hiltrud ( 1999 - 2001 ) BROUILLARD Y., DENIZARD G., DE SOLAN BETHMALE B. & PIERUCCI M. - 2001 FAUVEL B. & AUBOIN K. - 1999 TERNOIS Vincent ( 2000 - 2001 )

Sources / Bibliographies

N° rég. : 00000600 / N° SPN : 210020146 Page 5

Liste d'espèces 2a : Espèces déterminantes

Taxon Milieu Statut Abond. Effectif Période d'obs. Source min max début fin Angiospermes Monocotylédones Juncus tenageia 2232 A Dicotylédones Dicotylédones Q-Z Ranunculus lingua 531 B BELLENOUE S. & BERTRAM K. Stellaria palustris 532 A Ulmus laevis 443 B Utricularia vulgaris 224 A Insectes Dictyoptères Mantis religiosa M Lépidoptères Lycaena dispar Odonates Aeshna grandis Aeshna isosceles Coenagrion mercuriale D Coenagrion scitulum Cordulegaster boltoni Epitheca bimaculata Ischnura pumilio Leucorrhinia pectoralis Orthetrum brunneum Somatochlora metallica Orthoptères Conocephalus dorsalis Oedipoda caerulescens Stetophyma grossum Règne animal Amphibiens Bombina variegata Salamandra salamandra Triturus cristatus Mammifères Myotis daubentoni Myotis emarginatus Nyctalus noctula Plecotus auritus Rhinolophus ferrumequinum Rhinolophus hipposideros Oiseaux Acrocephalus schoenobaenus R Aythya ferina R Ciconia nigra Jynx torquilla R Milvus migrans R Porzana porzana R

N° rég. : 00000600 / N° SPN : 210020146 Page 6

Inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

Région : CHAMPAGNE-ARDENNE

FORÊT DE LA PISSOTTE, BOIS MONSIEUR ET LES MENUS BOIS A VILLIERS-AUX-CHÊNES

N° rég. :00000673 N° SPN : 210020223 Type de zone : 1

Année de description :2002 Superficie : 714,00(ha) Type de procédure : Nouvelle zone Année de mise à jour : 2003 Altitude : 178 - 244 (m)

DIFFUSION PUBLIQUE - ZNIEFF évaluée par le SPN-MNHN le 13/06/2006 Rédacteurs : MORGAN, G.R.E.F.F.E.

Liste de communes : 52057 BLUMERAY 52172 DOMMARTIN-LE-SAINT-PERE 52178 BLAISERIVES 52479 SOMMEVOIRE 52359 NULLY-TREMILLY

Typologie des milieux : a) Milieux déterminants : 415 20 Chênaies acidiphiles (et chênaie-hêtraie acidiphile) 412 78 Chênaies-charmaies

b) Autres milieux : 449 0 Bois marécageux à aulne, saule et piment royal 3187 2 Groupements mésophiles de hautes herbes des clairières et lisières forestières

c) Périphérie : 82 Cultures 81 Prairies fortement amendées ou ensemencées 4 Forêts 862 Villages

Commentaires : Chênaies-charmaies = Carpinion mésoacidiphile (45%) et Carpinion mésotrophe (33%). Bois marécageux à aulne, saule et piment royal = Salicion cinereae. Groupements mésophiles de hautes herbes des clairières et lisières forestières = ourlet mésotrophe à acidiphile

Compléments descriptifs : a) Géomorphologie : 71 Versant de faible pente 56 Colline 70 Escarpement, versant pentu 57 Vallon 42 Karst

Commentaires : Plusieurs avens appelés ici "fontaines"

b) Activités humaines : 02 Sylviculture 05 Chasse 07 Tourisme et loisirs 12 Circulation routière ou autoroutière

Commentaires : N° rég. : 00000673 / N° SPN : 210020223 Page 1

c) Statuts de propriété : 01 Propriété privée (personne physique) 30 Domaine communal

Commentaires :

d) Mesures de protection : 72 Convention de RAMSAR (zones humides)

Commentaires :

e) Autres inventaires : Directive habitats Directive Oiseaux

Facteurs influençant l'évolution de la zone : 540 Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages 530 Plantations, semis et travaux connexes 620 Chasse

Commentaires :

Critères d'intérêt a) Patrimoniaux : 10 Ecologique 36 Phanérogames 24 Amphibiens 26 Oiseaux

b) Fonctionnels : 60 Fonction d'habitat pour les populations animales ou végétales 63 Zone particulière d'alimentation 64 Zone particulière liée à la reproduction

c) Complémentaires : 81 Paysager 82 Géomorphologique 83 Géologique 90 Pédagogique ou autre (préciser).

Bilan des connaissances concernant les espèces :

Mamm. Oiseaux Reptiles Amphib Poissons Insectes Autr. Inv. Phanéro. Ptéridop. Bryophy. Lichens Champ. Algues Prospection 222200033000 0

Nb. Espèces 12 33 2 0007 105 00023 citées Nb. Espèces 4 26 2 5 protégées Nb. sp. rares 2 1 ou menacées Nb. Espèces endémiques Nb. sp. à aire disjointe Nb. sp. en 2 limite d'aire Nb. sp. margin. écologique

Critères de délimitation de la zone :

N° rég. : 00000673 / N° SPN : 210020223 Page 2

02 Répartition et agencement des habitats 01 Répartition des espèces (faune, flore) 04 Degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage

Commentaires : Les limites de la ZNIEFF suivent celles d'un massif forestier riche en faune et en flore.

Commentaire général : La ZNIEFF de la Forêt de la Pissotte, du Bois Monsieur et les Menus Bois est située au nord-ouest du village de Villiers-aux-Chênes, dans le département de la Haute-Marne. Les types forestiers, bien caractéristiques de cette région, sont variés et vont du Carpinion neutrophile ou mésotrophe à la chênaie sessiliflore liée aux sols acides. Les arbres rencontrés sont le chêne sessile, le charme, le merisier, le tilleul à petites feuilles, le hêtre et dans les secteurs plus acides l'alisier blanc, l'alisier torminal, le châtaignier, le néflier et le bouleau blanc. La strate arbustive est plus ou moins clairsemée, avec l'aubépine blanche, l'aubépine monogyne, le rosier des champs, la viorne mancienne, le chèvrefeuille des bois, le saule marsault, la bourdaine. La strate herbacée de la forêt mésotrophe comprend la circée de Paris, la mélique uniflore, la luzule poilue, la laîche des bois, la primevère élevée, la pervenche, la renoncule tête d'or, le millet diffus, le faux fraisier, le muguet, la violette des bois, le sceau de Salomon multiflore, la néottie nid d'oiseau, la fougère mâle… Dans les zones plus humides apparaissent la laîche pendante, la laîche espacée, la laîche allongée, l'oseille sang de dragon, le gaillet des marais, le cirse des marais, le scirpe des bois La strate herbacée de la forêt acidiphile comprend la pyrole mineure (inscrite sur la liste rouge des végétaux menacés de Champagne-Ardenne), la luzule blanchâtre (espèce montagnarde proche ici de sa limite d'aire de répartition vers le nord), la luzule de Forster (d'origine atlantique, proche de sa limite de répartition vers l'est), la laîche à pilules, le maianthème à deux feuilles (submontagnarde rare en Champagne humide), la molinie bleue, la violette de Rivin.

Les lisières sont localement bien développées le long des layons forestiers, sur les talus routiers ou au sein même de la forêt (la tempête de 1999 y a généré de nombreuses zones ouvertes) avec une flore variée constituée notamment par le houx, la callune fausse bruyère, le mélampyre des prés, la germandrée scorodoine, l'agrostide vulgaire, la tormentille, la fétuque rouge, la fougère aigle, l'épervière en ombelle, le trèfle intermédiaire, la houlque molle, le millepertuis élégant, la laîche glauque, l'orchis tacheté…

Au bord d'une mare forestière se remarquent la stellaire aquatique, le jonc des crapauds, le jonc grêle. La végétation flottante aquatique est constituée par la petite lentille d'eau et une hépatique peu fréquente, Riccia fluitans.

Les amphibiens sont bien représentés avec deux espèces rares ou en régression et inscrits sur la liste rouge régionale : le sonneur à ventre jaune (inscrit à l'annexe II de la convention de Berne, aux annexes II et IV de la directive Habitats et dans le livre rouge de la faune menacée en France dans la catégorie vulnérable) et la salamandre tachetée. Le triton palmé, le crapaud commun, la grenouille agile (protégés tous les trois), la grenouille rousse et la grenouille verte se rencontrent aussi dans la ZNIEFF..

La faune avienne est bien diversifiée avec 33 espèces nicheuses, avec des pics variés, certains rares en Haute-Marne (pic vert, pic épeiche, pic épeichette, pic mar), plusieurs grives (musicienne et draine), la sittelle torchepot, le geai des chênes, le grosbec casse-noyaux, le pouillot véloce, le pouillot fitis, la fauvette des jardins, la fauvette à tête noire, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, le roitelet triple bandeau, de nombreuses mésanges…

Les bois sont fréquentés par les grands mammifères (chevreuil, sanglier et occasionnellement cerf élaphe), des carnivores caractéristiques (renard, martre, chat sauvage, blaireau), l'écureuil roux...

Le site possède aussi un intérêt géomorphologique constitué par plusieurs gouffres ("fontaines") caractéristiques de cette région.

La ZNIEFF fait partie du réseau international des zones humides de la convention de Ramsar. Le site est en bon état général.

Liens avec d'autres ZNIEFF : 210020178 MASSIFS BOISES DE BLINFEY ET DE CIREY-SUR-BLAISE 210000129 BOIS DES TERRES BLANCHES ET DES RUS DU HALA A SAUVAGE-MAGNY N° rég. : 00000673 / N° SPN : 210020223 Page 3

210020146 BOIS, PRAIRIES ET ETANGS ENTRE LA VILLE-AUX-BOIS, SOULAINES-DHUYS, FULIGNY 210000642 ET LA CHAISE 210020028 BOIS D'HUMEGNIL 210009527 LES ENVIRONS DU LAC DU DER HAUTE VALLEE BOISEE DE LA HERONNE ET DE SES AFFLUENTS A MONTIER ET VOILLECOMTE

Sources / Informateurs DIDIER Bernard - 2002 LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, délégation de Champagne-Ardenne - 2002 MIONNET A. & DEBLOIS S. - 2002

Sources / Bibliographies

N° rég. : 00000673 / N° SPN : 210020223 Page 4

Liste d'espèces 2a : Espèces déterminantes

Taxon Milieu Statut Abond. Effectif Période d'obs. Source min max début fin Angiospermes Monocotylédones Luzula forsteri BL412 Luzula luzuloides AL415 Dicotylédones Dicotylédones G-P Pyrola minor 415 A Règne animal Amphibiens Bombina variegata Salamandra salamandra

N° rég. : 00000673 / N° SPN : 210020223 Page 5

Inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

Région : CHAMPAGNE-ARDENNE

MASSIFS BOISES DE BLINFEY ET DE CIREY-SUR-BLAISE

N° rég. :05090000 N° SPN : 210020178 Type de zone : 2

Année de description :2001 Superficie : 6 574,00(ha) Type de procédure : Nouvelle zone Année de mise à jour : 2002 Altitude : 205 - 387 (m)

DIFFUSION PUBLIQUE - ZNIEFF évaluée par le SPN-MNHN le 13/06/2006 Rédacteurs : MORGAN, G.R.E.F.F.E.

Liste de communes : 52007 52019 ARNANCOURT 52047 BEURVILLE 52057 BLUMERAY 52065 52066 52109 CHARMES-EN-L'ANGLE 52110 CHARMES-LA-GRANDE 52129 CIREY-SUR-BLAISE 52140 COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES 52160 DAILLANCOURT 52178 BLAISERIVES 52201 FLAMMERECOURT 52232 GUINDRECOURT-SUR-BLAISE 52284 LESCHERES-SUR-LE-BLAISERON 52426 RIZAUCOURT-BUCHEY

Typologie des milieux : a) Milieux déterminants : 4113 50 Hêtraies neutrophiles à aspérule 4116 8 Hêtraies thermo-calcicoles 344 1 Ourlets forestiers thermophiles 3432 1 Pelouses calcicoles sub-atlantiques méso-xéroclines 613 1 Eboulis thermophiles

b) Autres milieux : 417 0 Chênaies thermophiles et supra-méditerranéennes 3188 2 Fourrés de genévriers communs 3187 1 Groupements mésophiles de hautes herbes des clairières et lisières forestières 425 3 Pinèdes de pins sylvestres 41H 9 Autres bois decidus 382 2 Prairies de fauche de plaine 381 0 Pâturages mésophiles 541 0 Végétation des sources 244 0 Végétation submergée des rivières 24 0 Eaux courantes 8331 5 Plantations de conifères 82 1 Cultures 412 16 Chênaies-charmaies

c) Périphérie : 82 Cultures 81 Prairies fortement amendées ou ensemencées

N° rég. : 05090000 / N° SPN : 210020178 Page 1

241 Cours des rivières 862 Villages 4 Forêts

Commentaires : Chênaies-charmaies : chênaie-charmaie calcicole (8%) et chênaie-charmaie mésotrophe (8%). Autres bois décidus : chênaie-charmaie-frênaie de fond de combe (1%) et accrues feuillues (8%). Hêtraies neutrophiles à aspérule : hêtraie neurophile (41%) et hêtraie mésotrophe (8%).

Compléments descriptifs : a) Géomorphologie : 61 Plateau 57 Vallon 70 Escarpement, versant pentu 71 Versant de faible pente 21 Ruisseau, torrent

Commentaires :

b) Activités humaines : 02 Sylviculture 01 Agriculture 05 Chasse 07 Tourisme et loisirs 12 Circulation routière ou autoroutière

Commentaires :

c) Statuts de propriété : 01 Propriété privée (personne physique) 30 Domaine communal 60 Domaine de l'état

Commentaires :

d) Mesures de protection : 01 Aucune protection 21 Forêt domaniale

Commentaires :

e) Autres inventaires : Directive habitats Directive Oiseaux

Facteurs influençant l'évolution de la zone : 540 Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages 530 Plantations, semis et travaux connexes 410 Mises en culture, travaux du sol 915 Fermeture du milieu 620 Chasse

Commentaires :

Critères d'intérêt a) Patrimoniaux : 10 Ecologique 36 Phanérogames 26 Oiseaux 27 Mammifères

N° rég. : 05090000 / N° SPN : 210020178 Page 2

b) Fonctionnels : 60 Fonction d'habitat pour les populations animales ou végétales 64 Zone particulière liée à la reproduction 63 Zone particulière d'alimentation 51 Role naturel de protection contre l'érosion des sols

c) Complémentaires : 81 Paysager 90 Pédagogique ou autre (préciser).

Bilan des connaissances concernant les espèces :

Mamm. Oiseaux Reptiles Amphib Poissons Insectes Autr. Inv. Phanéro. Ptéridop. Bryophy. Lichens Champ. Algues Prospection 331101033000 0

Nb. Espèces 29 59 2 0102 293 00103 citées Nb. Espèces 12 48 2 2 3 protégées Nb. sp. rares 2 53 ou menacées Nb. Espèces endémiques Nb. sp. à aire disjointe Nb. sp. en limite d'aire Nb. sp. margin. écologique

Critères de délimitation de la zone : 02 Répartition et agencement des habitats 01 Répartition des espèces (faune, flore)

Commentaires : Les limites de la ZNIEFF correspondent aux limites principales des massifs forestiers (avec quelques cultures et prairies enclavées) et de leurs milieux associés (pelouses, meugers) à grand intérêt biologique. Les principale clairières cultivées ont été exclues du périmètre.

Commentaire général : Les massifs boisés situés entre Doulevant-le-Château, Charmes-en-l'Angle, Rizaucourt-Buchey et Beurville, dans le département de la Haute Marne, constituent une ZNIEFF de type II de plus de 6 500 hectares de part et d'autre de la vallée de la Blaise. Sa situation géologique et topographique (très nombreux vallons encaissés) y détermine des biotopes variés et a permis l'installation d'une végétation forestière relativement diversifiée : hêtraie neutrophile, hêtraie et chênaie-charmaie mésotrophes (dominantes), chênaie pédonculée-charmaie-frênaie de fond de combe et de bas de versant, hêtraie sèche calcicole et ponctuellement chênaie thermophile sur éboulis. Des groupements de lisières et de pelouses sur éboulis (anciennes vignes) floristiquement très riches en font aussi partie. Des plantations de pins, des accrues sur pente, des prairies mésophiles et quelques jachères et cultures enclavées complètent l'inventaire des milieux présents dans cette ZNIEFF. Le réseau hydrographique est limité à des ruisseaux intermittents (ru du Ceffondet, ru de la Vallée de l'Etang) provenant de sources ou de résurgences.

Sur les pentes escarpées et ensoleillées se développent la hêtraie calcicole thermophile et plus rarement la chênaie pubescente (pré bois sur éboulis) avec une strate arborescente composée par le hêtre, l'alisier blanc, le pin sylvestre, le chêne pubescent, le chêne sessile, l'alisier torminal. La strate arbustive renferme de nombreuses espèces calcicoles ou neutrocalcicoles (viorne mancienne, camerisier à balais, cornouiller sanguin, troène, etc.). La strate herbacée est caractérisée par de nombreuses orchidées (céphalanthère rouge et céphalanthère à feuilles en épée protégés en Champagne-Ardenne, épipactis à larges feuilles, néottie nid d'oiseau, épipactis de Müller, plus rarement orchis militaire et orchis pourpre). On y observe aussi le sceau de Salomon odorant, la laîche glauque, la laîche digitée, le brachypode penné, la valériane officinale... A certains endroits subsiste une lisière thermophile bien caractérisée avec la phalangère rameuse, le dompte-venin,l'orobanche d'Alsace, le peucédan herbe-aux-cerfs, la réglisse sauvage, la vesce à feuilles ténues, le mélampyre des prés, la marjolaine, le brachypode penné, le calament

N° rég. : 05090000 / N° SPN : 210020178 Page 3

officinal, l'hellébore fétide, etc. L'orobanche d'Alsace, protégé au niveau régional et inscrit sur la liste rouge des végétaux menacés de Champagne-Ardenne se remarque au niveau du pré bois de la Réserve à Daillancourt : cette espèce parasite du peucédan herbe aux cerfs, d'origine continentale, est présente en France seulement dans le nord-est et le sud-est du pays, où elle est rare et en voie de régression importante. Plusieurs meurgers se rencontrent dans la ZNIEFF, surtout au niveau d'anciennes vignes sur les versants des lisières sud, est et ouest du massif : certains portent des pré-bois à chêne sessile, chêne pubescent, pin sylvestre, robinier faux-acacia, genévrier, cerisier de Sainte-Lucie, églantier, avec une flore herbacée encore riche et variée. De nombreuses espèces des pelouses et des lisières thermophiles y subsistent comme par exemple le peucédan herbe-aux-cerfs, le genêt des teinturiers, l'euphorbe verruqueuse, la coronille bigarrée, la carline vulgaire, la campanule agglomérée, la vesce à feuilles ténues, le polygala amer, la fléole noueuse, l'hellébore fétide, l'épervière précoce, le brome inerme.

La hêtraie neutrophile est de très loin le type forestier le plus représenté (plateau et pente mésotherme) : le hêtre domine souvent une strate arborescente qui comprend aussi le charme, le chêne sessile, l'érable champêtre et le chêne pédonculé. Celle-ci s'enrichit en tilleul à larges feuilles, en érables (plane et sycomore) et en orme de montagne sur les coteaux. Les ronces dominent la strate arbustive également constituée par le bois joli, l'aubépine monogyne, le rosier des champs… La strate herbacée est caractérisée par la mélique uniflore, le lamier jaune, l'aspérule odorante, l'épipactis à labelle étroits (inscrit sur la liste rouge régionale), l'orge d'Europe, l'euphorbe des bois, le sceau de Salomon multiflore. En lisière se remarquent le trèfle intermédiaire, le brachypode des bois, la digitale jaune, la laîche de Paira, l'aigremoine eupatoire, la gesse des prés, le gaillet mou… Une forêt plus mésotrophe se rencontre fréquemment sur les limons. On y remarque le néflier, le houx, le chèvrefeuille des bois et, dans la strate herbacée, la luzule poilue, la véronique des montagnes, la violette de Rivin, le millet diffus, la germandrée scorodoine, la canche cespiteuse.

En bas de pente apparaît une variante plus fraîche enrichie en frêne, charme, chêne pédonculé, érable sycomore, érable champêtre, poirier commun, pommier sauvage, noisetier, orme champêtre. La strate arbustive comprend le groseillier à maquereaux, le groseillier rouge, le sureau noir. Le tapis herbacé renferme la ficaire fausse-renoncule, la corydale solide, la moschatelline, la renoncule tête d'or, la sanicle d'Europe, la circée de Paris, l'oseille sanguine l'épiaire des bois, l'oxalide petite oseille.

Au niveau des escarpements rocheux de quelques lisières et clairières forestières (Charmes-la-Grande, Flammerécourt, etc.), subsistent des groupements de pelouses sèches, floristiquement très variées. Elles sont constituées par de nombreuses graminées (brome dressé, fétuque de Leman, brize intermédiaire, koelérie pyramidale) et sont riches en orchidées, avec l'ophrys araignée, inscrit sur la liste rouge régionale des végétaux, l'ophrys frelon, l'ophrys mouche, l'orchis pourpre, l'orchis mâle, l'orchis militaire, l'orchis pyramidal, l'orchis bouc, l'orchis moucheron, l'acéras homme pendu, l'épipactis brun-rougeâtre, la platanthère à deux feuilles et la listère ovale. Elles sont accompagnées par le séséli des montagnes, le cytise pédonculé, l'anémone pulsatille, l'hélianthème jaune, la laîche printanière, le polygala du calcaire, le genêt des teinturiers, l'orobanche du gaillet, le peucédan herbe aux cerfs, la potentille printanière, la brunelle à grandes fleurs, la germandrée des montagnes et la germandrée petit-chêne. Certaines sont plus ou moins broutées par les chevreuils (abondants), ce "pâturage" réduisant alors la fermeture du milieu par la dynamique naturelle.

De belles prairies de fauche ou pâturées se rencontrent çà et là dans les vallons. Les graminées fourragères dominent la flore prairiale: le fromental, l'agrostis stolonifère, le pâturin commun, le pâturin des prés sont les plus abondants ; ils sont accompagnés par l'avoine dorée, l'avoine pubescente, le dactyle aggloméré, la fétuque des prés, la houlque laineuse, la flouve odorante, etc. La végétation comprend aussi le trèfle blanc, le trèfle des prés, le sainfoin, la gesse des prés, la berce sphondyle, le crépis bisannuel, la grande marguerite, le lotier corniculé, la renoncule âcre, le salsifis des prés, la centaurée jacée, l'achillée millefeuille…

La faune estd'un très grand intérêt. Les oiseaux sont particulièrement bien représentés avec, sur la soixantaine d'espèces contactées, cinq espèces inscrites sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de Champagne-Ardenne : l'alouette lulu et la pie-grièche écorcheur dans les milieux ouverts et buissonnants, le pic cendré (nicheur très rare et en régression alarmante), le faucon hobereau, et le milan royal (dont les populations sont en régression dans la région). Des espèces plus communes fréquentent également la ZNIEFF : les milieux ouverts et broussailleux accueillent la linotte mélodieuse, le chardonneret élégant, le bouvreuil pivoine, l'alouette des champs, le serin cini, le bruant jaune, le pipit des arbres, la bergeronnette printanière, la locustelle tachetée... Dans les bois se rencontrent de nombreux pics (pic vert, pic épeiche, pic mar et pic noir), mésanges (charbonnière, nonnette, boréale, bleue, huppée, noire), N° rég. : 05090000 / N° SPN : 210020178 Page 4

fauvettes (des jardins, à tête noire), pouillots (pouillot véloce et pouillot fitis dans les ourlets forestiers et les peuplements semi-ouverts), la sittelle torchepot, le troglodyte mignon, l'accenteur mouchet, le grosbec casse noyaux, la tourterelle des bois…

Le crapaud commun et le triton alpestre fréquentent la ZNIEFF. Le lézard des murailles (inscrit à l'annexe IV de la directive Habitats) et l'orvet se rencontrent aussi sur la zone.

Les mammifères sont représentés par les sangliers, les chevreuils et les cerfs (ces deux derniers avec de grosses populations) ainsi que par certains carnivores (comme le renard, la martre, la fouine, le chat sauvage, le blaireau, la belette et l'hermine), des petits rongeurs (muscardin, loir, écureuil, campagnol roussâtre, campagnol terrestre, campagnol des champs, campagnol agreste, mulot à collier, mulot sylvestre, rat des moissons) et des chauves souris : (petit rhinolophe, barbastellt, pipistrelle commune, sérotine et grand murin). Les deux premières espèces de chauves-souris se reproduisent dans la ZNIEFF : elles figurent dans les annexes II et IV de la directive Habitats et dans le livre rouge de la faune menacée en France, catégorie "vulnérable".

La mante religieuse, insecte d'origine méridional, se rencontre sur les pelouses de la ZNIEFF.

La zone, très paysagère, est dans un bon état général.

Liens avec d'autres ZNIEFF : 210020071 MASSIF FORESTIER DE CLAIRVAUX ET DES DHUITS 210008981 PRAIRIES DE LA VALLEE DE LA BLAISE ET FORETS RIVERAINES 210020179 BOIS ET PELOUSES DE LA COTE BERNARD ET DU VERSANT SUD DU CHENOT A DAILLANCOURT ET BOUZANCOURT

Sources / Informateurs DIDIER B. & PRINCET J. ( 2001 - 2002 ) LEBOEUF Frédéric - 1994 LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, délégation de Champagne-Ardenne - 2001 MIONNET Aymeric - 2001 ROYER Jean-Marie - 2002

Sources / Bibliographies

N° rég. : 05090000 / N° SPN : 210020178 Page 5

Liste d'espèces 2a : Espèces déterminantes

Taxon Milieu Statut Abond. Effectif Période d'obs. Source min max début fin Angiospermes Monocotylédones Cephalanthera longifolia 4116 A Cephalanthera rubra 4116 A Epipactis leptochila 4113 A Ophrys sphegodes 3432 A Dicotylédones Dicotylédones G-P Orobanche alsatica 3432 A Dicotylédones Q-Z Quercus pubescens 417 B Insectes Dictyoptères Mantis religiosa Règne animal Mammifères Barbastella barbastellus R Rhinolophus hipposideros R Oiseaux Falco subbuteo R Lanius collurio R Lullula arborea R Milvus milvus R Picus canus R

N° rég. : 05090000 / N° SPN : 210020178 Page 6 Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

VALLEES DE LA BLAISE ET DU BLAISERON DE BLAISE ET DE LESCHERES-SUR-LE BLAISERON A VAUX-SUR-BLAISE (Identifiant national : 210020051)

(ZNIEFF Continentale de type 2) (Identifiant régional : 05010000) La citation de référence de cette fiche doit se faire comme suite : MORGAN, G.R.E.F.F.E., .- 210020051, VALLEES DE LA BLAISE ET DU BLAISERON DE BLAISE ET DE LESCHERES-SUR-LE BLAISERON A VAUX-SUR-BLAISE. - INPN, SPN-MNHN Paris, 49P. https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051.pdf

Région en charge de la zone : Champagne-Ardenne Rédacteur(s) :MORGAN, G.R.E.F.F.E. Centroïde calculé : 794102°-2371537°

Dates de validation régionale et nationale Date de premier avis CSRPN : 29/11/2005 Date actuelle d'avis CSRPN : 29/11/2005 Date de première diffusion INPN : 01/01/1900 Date de dernière diffusion INPN : 04/10/2010

1. DESCRIPTION ...... 2 2. CRITERES D'INTERET DE LA ZONE ...... 5 3. CRITERES DE DELIMITATION DE LA ZONE ...... 5 4. FACTEUR INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE ...... 6 5. BILAN DES CONNAISSANCES - EFFORTS DES PROSPECTIONS ...... 6 6. HABITATS ...... 6 7. ESPECES ...... 9 8. LIENS ESPECES ET HABITATS ...... 49 9. SOURCES ...... 49

-1/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

1. DESCRIPTION

1.1 Localisation administrative

- Département : Haute-Marne - Commune : Flammerécourt (INSEE : 52201) - Commune : Ville-en-Blaisois (INSEE : 52528) - Commune : Cirey-sur-Blaise (INSEE : 52129) - Commune : Daillancourt (INSEE : 52160) - Commune : Doulevant-le-Château (INSEE : 52178) - Commune : Vaux-sur-Blaise (INSEE : 52510) - Commune : Leschères-sur-le-Blaiseron (INSEE : 52284) - Commune : Arnancourt (INSEE : 52019) - Commune : Bouzancourt (INSEE : 52065) - Commune : Rachecourt-Suzémont (INSEE : 52413) - Commune : Brachay (INSEE : 52066) - Commune : Charmes-en-l'Angle (INSEE : 52109) - Commune : Guindrecourt-sur-Blaise (INSEE : 52232) - Commune : Dommartin-le-Saint-Père (INSEE : 52172) - Commune : Courcelles-sur-Blaise (INSEE : 52149) - Commune : Doulevant-le-Petit (INSEE : 52179) - Commune : Dommartin-le-Franc (INSEE : 52171) - Commune : Baudrecourt (INSEE : 52039) - Commune : Charmes-la-Grande (INSEE : 52110)

1.2 Superficie

997,87 hectares

1.3 Altitude

Minimale (mètre): 176 Maximale (mètre): 312

1.4 Liaisons écologiques avec d'autres ZNIEFF

- Id nat. : 210020036 - VALLEE DE LA BLAISE ENTRE ECLARON ET ECOLLEMONT (Type 1) (Id reg. : 05000005) - Id nat. : 210020015 - VALLÉE MOYENNE DE L'AUBE ENTRE BAR-SUR-AUBE ET BRIENNE-LA-VIEILLE (Type 2) (Id reg. : 04970000) - Id nat. : 210013039 - VALLEE DU ROGNON ET DE SES AFFLUENTS D'IS A DONJEUX (DE LA SOURCE AU CONFLUENT AVEC LA MARNE) (Type 2) (Id reg. : 04020000) - Id nat. : 210020162 - VALLEE DE LA MARNE DE CHAUMONT A GOURZON (Type 2) (Id reg. : 05060000) - Id nat. : 210020012 - LE MARAIS DE DAILLANCOURT (Type 1) (Id reg. : 05010001) - Id nat. : 210020161 - PRAIRIES DE FAUCHE ET BOIS ALLUVIAUX AU SUD DE VIEVILLE (Type 1) (Id reg. : 05060002) - Id nat. : 210008981 - PRAIRIES DE LA VALLEE DE LA BLAISE ET FORETS RIVERAINES (Type 1) (Id reg. : 00000291) - Id nat. : 210020179 - BOIS ET PELOUSES DE LA COTE BERNARD ET DU VERSANT SUD DU CHENOT A DAILLANCOURT ET BOUZANCOURT (Type 1) (Id reg. : 05090001) - Id nat. : 210020129 - VALLEE DE LA MARNE D'ISLE-SUR-MARNE A FRIGNICOURT (Type 2) (Id reg. : 05050000) - Id nat. : 210020178 - MASSIFS BOISES DE BLINFEY ET DE CIREY-SUR-BLAISE (Type 2) (Id reg. : 05090000)

1.5 Commentaire général

La ZNIEFF II des vallées de la Blaise et du Blaiseron occupe un territoire de près de 1 000 hectares, en Haute-Marne, entre les communes de Blaise et Vaux-sur-Blaise (pour la vallée de la Blaise) et entre celles de Leschères-sur-le-Blaiseron et de Courcelles-sur-Blaise (pour la vallée du Blaiseron). Elle contient la ZNIEFF I du marais de Daillancourt. Elle représente surtout un vaste ensemble de milieux prairiaux riches en flore, plus localement des marais, des formations à grandes laîches et des

-2/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051 groupements à hautes herbes et plus rarement des boisements alluviaux (ripisylve et frênaie alluviale). Les rivières présentent des groupements aquatiqueslocalement bien développés. Quelques coteaux surplombant la vallée de la Blaise (à Bouzancourt et Daillancourt) et du Blaiseron (entre Flammerécourt et Leschères-sur-le-Blaiseron) ont été également pris en compte : ils portent des bois thermophiles, des pelouses et des pâtures plus ou moins sèches.

La gamme des groupements prairiaux est très étendue en fonction de la nature du sol, de l'inondation ou du traitement (fauche, pâture ou traitement mixte) : les prairies de fauche relèvent de l'Arrhenatherion elatioris ou du Bromion racemosi (ce dernier dans les secteurs plus humides), mais elles sont aujourd'hui le plus souvent pâturées (Cynosurion cristati). Elles sont riches en graminées (les plus communes étant l'avoine élevée, la fétuque des prés, la fétuque rouge, la fléole des prés, la houlque laineuse, la trisète dorée) et en légumineuses (lotier corniculé, trèfle rampant, trèfle des prés, gesse des prés, vesce cultivée). Elles sont accompagnées par le grand boucage, le plantain lancéolé, le plantain intermédiaire, la berce sphondyle, le crépis bisannuel, le petit trèle jaune, la grande marguerite, la potentille rampante, la renoncule âcre, la primevère officinale, la renoncule rampante, l'achillée millefeuille, la centaurée jacée, le gaillet mou... On peut observer çà et là le narcisse des poètes, protégé au niveau régional et inscrit sur la liste rouge des végétaux de Champagne-Ardenne (espèce en forte régression et très menacée). Dans les zones plus humides, les prairies sont souvent alternativement fauchées et pâturées : la flore s'enrichit en espèces hygrophiles telles que la fétuque roseau, le silaüs des prés, le jonc glauque, le colchique des prés, la laîche distique, la laiche hérissée, le lychnis fleur de coucou, la renouée amphibie, la patience agglomérée, le brome à grappes, l'oseille sauvage... Dans les zones plus sèches des coteaux, les prairies sont le plus souvent pâturées : les graminées sont essentiellement constituées par le brome érigé, le brachypode penné, l'ivraie vivace, la crételle, le dactyle aggloméré et la trisète dorée ; elles sont accompagnées par le gaillet jaune, l'ail des champs, la cardamine des prés, la petite pimprenelle, la renoncule bulbeuse, le petit boucage, la sauge des prés, la brunelle vulgaire, la carotte, le cirse des champs, la bugrane épineuse, etc.

Les milieux marécageux sont plus localisés constitués surtout par des mégaphorbiaies (à reine des prés, épiaire des marais, iris faux-acore, valériane dioïque, cirse des maraîchers, cirse des marais, lysimaque vulgaire, salicaire, épilobe hirsute...), plus localement par des cariçaies à grandes laîches (laîche distique, laîche des rives, laîche des marais, laîche faux-panic) et des roselières (à phragmite, glycérie aquatique et baldingère). Le groupement à hautes herbes héberge l'aconit napel, protégé au niveau régional et qui arrive ici à sa limite d'aire de répartition vers le nord.

La rivière de la Blaise et le ruisseau du Blaiseron portent une végétation aquatique et de bord des eaux bien développée. On y remarque la renoncule flottante (bien représentée), la glycérie flottante, le nénuphar jaune, le myriophylle en épis, l'élodée du Canada, le cresson de fontaine, le faux cresson, la véronique mouron d'eau, le rubanier simple. Au niveau des noues et des biefs se développe un groupement caractérisé par la petite lentille d'eau, le potamot de Berchtold, le potamot dense, la menthe aquatique, la gaillet des marais, le rubanier rameux, le bident triparti, le souchet brun, la potentille des oies, le lycope d'Europe.

La rivière de la Blaise est ourlée par une belle ripisylve (notamment entre Daillancourt et Bouzancourt et sur la commune de Dommartin-le-Saint-Père) à saule blanc, frêne, aulne glutineux, peuplier blanc, érable sycomore, orme champêtre, noisetier (de plus de 30 cm de diamètre), fusain d'Europe, ronce bleue, groseillier rouge, viorne obier, aubépine monogyne et divers autres saules (saule à trois étamines saule fragile, saule des vanniers, saule cendré, saule pourpre). Elle s'étoffe localement (entre Blaise et Daillancourt, vers Leschères -sur-le-Blaiseron) pour donner une aulnaie-frênaie alluviale, avec une strate herbacée particulièrement bien développée à baldingère, canche cespiteuse, cardère velue, ortie dioïque, valériane officinale rampante, angélique sylvestre, houblon, épiaire des bois, fétuque géante, fougère spinuleuse, alliaire officinale, etc. On peut y observer le cassis, inscrit sur la liste rouge régionale. Dans la frênaie alluviale de Charme-en-l'Angle s'observe le perce-neige (abondant dans cette station).

Les bois des coteaux de Daillancourt, de Leschères-sur-le-Blaiseron et de Flammerécourt sont de deux types selon les expositions : sur les pentes fortes et bien exposées (sud, sud-ouest) s'est installée une forêt thermophile à chêne sessile, chêne pubescent, alisier torminal, tilleul à larges feuilles et pin sylvestre. La strate herbacée renferme l'hellébore fétide, le dompte-venin officinal, le sceau de Salomon odorant, l'épipactis de Muller, le trèfle rougeâtre et certaines espèces des pelouses environnantes (laîche glauque, laîche printanière, séséli des montagnes...). Les coteaux exposés à l'est portent une forêt mésophile de pente à chêne sessile, chêne pédonculé, érable sycomore, orme de montagne, charme, hêtre et tilleul à larges feuilles. La strate arbustive comprend notamment le cornouiller mâle, le chèvrefeuille camerisier, l'érable champêtre, le groseillier à maquereaux. Le tapis herbacé est constitué par le lierre, la petite pervenche, l'ornithogale des Pyrénées, l'aspérule odorante, le lamier jaune, l'euphorbe faux-amandier... Dans les lisières se remarquent la digitale jaune, la linaire striée et l'épervière en ombelle

On rencontre des pelouses pâturées et des pierriers (anciennes vignes) au niveau des coteaux exposés au sud à Bouzancourt ("Vallée de Vau") et Daillancourt ("Côte de Vau", "les Perrières", "Vignes aux Chiens") et plus localement le long de certains talus routiers. La flore est très diversifiée et comprend notamment l'hélianthème jaune, la gentiane d'Allemagne, le thésion couché, le séséli des montagnes, le peucédan Herbe-aux-cerfs, le genêt des teinturiers (abondant), le lin à petites feuilles, le serpolet, la germandrée petit-chêne, l'anémone pulsatille, la brunelle à grandes fleurs, l'hippocrépide chevelu (abondant), des orchidées variées (orchis moucheron, orchis pourpre, platanthère à deux feuilles, épipactis brun rougeâtre), etc. Des broussailles à genévriers, orme champêtre, cornouiller sanguin (abondant), bourdaine, cerisier de Sainte-Lucie, aubépine monogyne et chêne pubescent s'installent çà et là au niveau des pelouses.

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Le site est particulièrement riche en faune. On y rencontre deux papillons protégés en France : le cuivré des marais (inscrit à l'annexe II de la convention de Berne ainsi qu'aux annexes II et IV de la directive Habitats) et le fadet des tourbières. Tous les deux figurent dans le livre rouge de la faune menacée en France et sur la liste rouge des insectes de Champagne-Ardenne.

Les poissons sont très caractéristiques des eaux claires peu polluées, avec la truite (forme sauvage), la lamproie de Planer et le chabot (inscrits tous les deux à l'annexe IV de la directive Habitats). Ce dernier est particulièrement abondant dans la Blaise, entre Blaise et Courcelles-sur-Blaise. Le Blaiseron et la Blaise comprennent aussi le chevaine, le rotengle, le gardon, le vairon, etc.

Les amphibiens sont également très bien représentés et comportent, parmi les sept espèces rencontrées sur le territoire de la ZNIEFF, le crapaud accoucheur (inscrit à l'annexe II de la convention de Berne et à l'annexe IV de la directive Habitats) et la salamandre tachetée (inscrite à l'annexe III de la convention de Berne). On peut également y rencontrer les tritons alpestres et palmés, le crapaud commun, les grenouilles vertes et agiles. Le lézard des murailles (inscrit à l'annexe IV de la directive Habitats) fréquente les endroits ensoleillés.

La population avienne est bien diversifiée : les herbages constituent les zones de chasse de nombreux rapaces dont notamment les deux espèces de milans qui nichent là depuis de nombreuses années, le faucon hobereau (inscrit sur la liste rouge régionale des oiseaux), la bondrée apivore, la buse variable, le faucon crécerelle. La cigogne noire exploite les rives des cours d'eau pour se nourrir et les observations sont fréquentes. La huppe fasciée a niché dans la ZNIEFF jusqu'à une certaine époque, ce qui ne semble plus être le cas aujourd'hui. Le cincle plongeur et le martin pêcheur (nicheurs sur le site) ont fait l'objet de nombreuses observations, surtout sur la Blaise. Le canard colvert et la bergeronnette grise s'y reproduisent également. Certains secteurs se démarquent plus que d'autres : environs de Flammerécourt, Arnancourt, Daillancourt et Cirey-sur-Blaise où les pâtures et les prairies dominent. Ils sont fréquentés (pour la nidification et l'alimentation) par la pie-grièche écorcheur, le pipit farlouse (inscrits tous les deux sur la liste rouge régionale), le tarier pâtre, l'hypolaïs polyglotte, la fauvette babillarde, la linotte mélodieuse, le bruant jaune, etc. Les boisements attirent les pics (pic vert, pic épeiche), la sitelle touchepot, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, diverses fauvettes et mésanges, le geai des chênes, le pinson des arbres, la graine draine et la grive musicienne, le bouvreuil pivoine, le grosbec casse noyaux, etc. En hiver, on peut rencontrer la pie-grièche grise qui se fait de plus en plus rare dans la région. La chouette chevêche se reproduit également dans la ZNIEFF.

Le site est très fréquenté par les grands mammifères (cerf, chevreuil, sanglier), par certains carnivores (hermine, belette, fouine, martre, putois, chat sauvage), par de nombreuses musaraignes (dont la crossope aquatique protégée et inscrite sur la liste rouge régionale des mammifères), ainsi que par divers petits rongeurs (loirs, campagnols, mulots...). Le grand rhinolophe, chauve- souris inscrite sur la liste rouge régionale, peut également s'y observer.

La ZNIEFF est dans un bon état général, mais les cultures prennent de plus en plus de place aux dépens des prairies.

1.6 Compléments descriptifs

1.6.1 Mesures de protection - Aucune protection

Commentaire sur les mesures de protection aucun commentaire

1.6.2 Activités humaines - Pas d'activité marquante - Agriculture - Sylviculture - Elevage - Pêche - Chasse - Tourisme et loisirs - Circulation routière ou autoroutière - Gestion conservatoire

Commentaire sur les activités humaines aucun commentaire

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1.6.3 Géomorphologie - Rivière, fleuve - Lit majeur - Vallée - Escarpement, versant pentu

Commentaire sur la géomorphologie aucun commentaire

1.6.4 Statut de propriété - Indéterminé - Propriété privée (personne physique) - Domaine communal

Commentaire sur le statut de propriété aucun commentaire

2. CRITERES D'INTERET DE LA ZONE

Patrimoniaux Fonctionnels Complémentaires

- Ecologique - Fonction d'habitat pour les - Paysager - Faunistique populations animales ou végétales - Géologique - Poissons - Expansion naturelle des crues - Pédagogique ou autre (préciser) - Amphibiens - Role naturel de protection contre - Oiseaux l'érosion des sols - Mammifères - Corridor écologique, zone de - Insectes passages, zone d'échanges - Floristique - Zone particulière d'alimentation - Phanérogames - Zone particulière liée à la reproduction

Commentaire sur les intèrêts aucun commentaire

3. CRITERES DE DELIMITATION DE LA ZONE

- Répartition des espèces (faune, flore) - Répartition et agencement des habitats - Fonctionnement et relation d'écosystèmes - Degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage

Commentaire sur les critères de délimitation de la zone

La ZNIEFF correspond au lit majeur de la Blaise et du Blaiseron à patir des communes de Blaise et de Leschères-sur-le-Blaiseron jusqu'à Vaux-sur-Blaise, les cultures (mises à part les cultures enclavées au milieu de secteurs interessants) et les milieux les plus artificialisés en étant exclus.

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4. FACTEURS INFLUENCANT L'EVOLUTION DE LA ZONE

Facteur d'évolution Effet négatif Effet significatif Réalité de l'impact

Comblement, assèchement,drainage, poldérisation des zones humides Intérieur Indéterminé Potentiel

Entretien des rivières, canaux, fossés,plans d'eau Intérieur Indéterminé Potentiel

Mises en culture, travaux du sol Intérieur Indéterminé Potentiel

Traitements de fertilisation et pesticides Intérieur Indéterminé Potentiel

Pâturage Intérieur Indéterminé Potentiel

Fauchage, fenaison Intérieur Indéterminé Potentiel

Plantations, semis et travaux connexes Intérieur Indéterminé Potentiel

Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages Intérieur Indéterminé Potentiel

Chasse Intérieur Indéterminé Potentiel

Pêche Intérieur Indéterminé Potentiel

Fermeture du milieu Intérieur Indéterminé Potentiel

Commentaire sur les facteurs aucun commentaire

5. BILANS DES CONNAISSANCES - EFFORTS DES PROSPECTIONS

5.1 Espèces

Nulle Faible Moyen Bon

- Autre Faunes - Algues - Poissons - Amphibiens - Lichens - Bryophytes - Mammifères - Mollusques - Odonates - Oiseaux - Crustacés - Lépidoptères - Phanérogames - Arachnides - Coléoptères - Ptéridophytes - Myriapodes - Diptères - Reptiles - Orthoptères - Hyménoptères - Ascomycètes - Autres ordres d'Hexapodes - Basidiomycètes - Hémiptères - Autres Fonges

5.2 Habitats

6. HABITATS

6.1 Habitats déterminants

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

44.3 Forêt de Frênes et 4 d'Aulnes des fleuves médio-européens

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Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

38.1 36 Pâtures mésophiles

37.2 4 Prairies humides eutrophes

24.1 4 Lits des rivières

38.2 Prairies de fauche 8 de basse altitude

6.2 Habitats autres

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

83.31 Plantations de conifères

44.1 Formations 1 riveraines de Saules

53.1 Roselières

22.32 Gazons amphibies annuels septentrionaux

84.3 Petits bois, bosquets

24.4 Végétation immergée des rivières

34.32 Pelouses calcaires sub- 1 atlantiques semi-arides

37.1 Communautés à 2 Reine des prés et communautés associées

84.2 Bordures de haies

37.7 Lisières humides à grandes herbes

83.321 1 Plantations de Peupliers

82 35 Cultures

41.2 3 Chênaies-charmaies

41.7 Chênaies thermophiles et supra-méditerranéennes

53.2 Communautés à 1 grandes Laîches

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7. ESPECES

7.1 Espèces déterminantes

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Alyte accoucheur, Alytes obstetricans Reproduction 197 Crapaud (Laurenti, 1768) indéterminée accoucheur Amphibiens Salamandra Salamandre Reproduction 92 salamandra tachetée indéterminée (Linnaeus, 1758)

Fadet des Coenonympha tullia Reproduction 53631 tourbières (Le), (O.F. Müller, 1764) indéterminée Daphnis (Le)

Cuivré des marais (Le), Grand Cuivré Lépidoptères (Le), Grand Argus satiné (Le), Argus Lycaena dispar Reproduction 53979 satiné à taches (Haworth, 1802) indéterminée noires (Le), Lycène disparate (Le), Cuivré de la Parelle-d'eau (Le)

Mustela putorius Putois Reproduction 60731 Linnaeus, 1758 d'Europe, Furet indéterminée

Crossope aquatique, Musaraigne Neomys fodiens Reproduction 60127 aquatique, Mammifères (Pennant, 1771) indéterminée Musaraigne d'eau, Musaraigne porte-rame

Rhinolophus Reproduction 60295 ferrumequinum Grand rhinolophe indéterminée (Schreber, 1774)

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Anthus pratensis 3726 Pipit farlouse certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Athene noctua Chouette chevêche, 3511 certaine ou (Scopoli, 1769) Chevêche d'Athéna probable

Ciconia nigra 2514 Cigogne noire Passage, migration (Linnaeus, 1758)

Reproduction Cinclus cinclus 3958 Cincle plongeur certaine ou (Linnaeus, 1758) probable Oiseaux Reproduction Falco subbuteo 2679 Faucon hobereau certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Lanius collurio Pie-grièche 3807 certaine ou Linnaeus, 1758 écorcheur probable

Reproduction Milvus migrans 2840 Milan noir certaine ou (Boddaert, 1783) probable

Reproduction Milvus milvus 2844 Milan royal certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Aconitum Aconit napel, 80037 certaine ou Faible napellus L., 1753 Casque probable

Perce-neige, Goutte de lait, Reproduction Galanthus Clochette d'hiver, 99233 certaine ou Moyen Phanérogames nivalis L., 1753 Galanthine, , probable Galanthe des neiges

Reproduction Narcissus Narcisse 109291 certaine ou Faible poeticus L., 1753 des poètes probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Quercus pubescens 116751 Chêne pubescent certaine ou Faible Willd., 1805 probable

Reproduction Ribes nigrum Cassis, 117766 certaine ou Faible L., 1753 Groseillier noir probable

Cottus gobio Chabot, Chabot Reproduction 69182 Linnaeus, 1758 commun indéterminée

Lamproie de Planer, Lamproie Lampetra planeri de rivière, Petite Reproduction 66333 Poissons (Bloch, 1784) lamproie, Lamproie indéterminée de ruisseau européene

Truite de mer, Reproduction Salmo trutta fario 67778 Truite commune, certaine ou Linnaeus, 1758 Truite d'Europe probable

7.2 Espèces autres

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Bufo bufo Crapaud Reproduction 259 (Linnaeus, 1758) commun (Le) indéterminée

Rana complexe Grenouille Reproduction 317 esculenta commune indéterminée

Rana dalmatina Reproduction 310 Fitzinger in Grenouille agile Amphibiens indéterminée Bonaparte, 1838

Triturus alpestris Reproduction 121 Triton alpestre (Laurenti, 1768) indéterminée

Triturus helveticus Reproduction 155 (Razoumowsky, Triton palmé indéterminée 1789) -11/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Chara globularis Autres 73558 certaine ou J.L.Thuiller, 1799 probable

Panorpa communis Mouche scorpion, Reproduction Autres insectes 52148 Linnaeus, 1758 Panorpe commune indéterminée

Reproduction Fontinalis Bryophytes 5084 certaine ou antipyretica Hedw. probable

Coccinella Coccinelle à 7 Reproduction 11165 septempunctata points, Coccinelle, indéterminée Linnaeus, 1758 Bête à bon Dieu

Corymbia rubra Reproduction 12286 Lepture rouge (Linnaeus, 1758) indéterminée

Gastrophysa Reproduction 8286 viridula (De indéterminée Geer, 1775) Coléoptères Phosphuga atrata Reproduction 10360 (Linnaeus, 1758) indéterminée

Rhagonycha fulva Reproduction 11585 Téléphore fauve (Scopoli, 1763) indéterminée

Timarcha Reproduction 12644 tenebricosa Crache-sang indéterminée (Fabricius, 1775)

Syrphus ribesii Syrphe du Reproduction Diptères 23163 (Linnaeus, 1758) groseillier indéterminée

Ciseau, Patineur, Gerris lacustris Reproduction 51750 Araignée d'eau, (Linnaeus, 1758) indéterminée Gerris lacustre

Graphosoma Reproduction Hémiptères 51610 italicum (O.F. Punaise arlequin indéterminée Müller, 1766)

Lygus pabulinus Punaise verte Reproduction 51821 (Linnaeus, 1761) des pousses indéterminée

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Palomena prasina Reproduction 51619 Punaise verte (Linnaeus, 1761) indéterminée

Abeille domestique, Apis mellifica Abeille européenne, Reproduction 53089 Linnaeus, 1761 Abeille mellifère, indéterminée Hyménoptères Mouche à miel

Bombus terrestris Bourdon Reproduction 53104 (Linnaeus, 1758) terrestre (Le) indéterminée

Araschnia levana Carte géographique Reproduction 53724 (Linnaeus, 1758) (La), Jaspé (Le) indéterminée

Paon-du-jour (Le), Paon de Inachis io jour (Le), Oeil - Reproduction 53736 (Linnaeus, 1758) de-Paon-du-Jour indéterminée (Le), Paon (Le), Oeil-de-Paon (L')

Macroglossum Moro-Sphinx Reproduction 54829 stellatarum (Le), Sphinx du indéterminée (Linnaeus, 1758) Caille-Lait (Le)

Piéride du Chou (La), Grande Pieris brassicae Reproduction 54342 Piéride du Chou Lépidoptères (Linnaeus, 1758) indéterminée (La), Papillon du Chou (Le)

Piéride du Navet Pieris napi Reproduction 219833 (La), Papillon blanc (Linnaeus, 1758) indéterminée veiné de vert (Le)

Piéride de la Rave (La), Petit Blanc Pieris rapae Reproduction 219831 du Chou (Le), (Linnaeus, 1758) indéterminée Petite Piéride du Chou (La)

Vulcain (Le), Amiral Vanessa atalanta (L'), Vanesse Reproduction 53741 (Linnaeus, 1758) Vulcain (La), Chiffre indéterminée (Le), Atalante (L')

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Arvicola sapidus Campagnol Reproduction 61258 Miller, 1908 amphibie, Rat d'eau indéterminée

Arvicola terrestris Campagnol Reproduction 61260 (Linnaeus, 1758) terrestre indéterminée

Chevreuil Capreolus européen, Reproduction 61057 capreolus Chevreuil, indéterminée (Linnaeus, 1758) Brocard (mâle), Chevrette (femelle)

Cervus elaphus Reproduction 61000 Cerf élaphe Linnaeus, 1758 indéterminée

Clethrionomys Campagnol Reproduction 61290 glareolus roussâtre indéterminée (Schreber, 1780)

Crocidura leucodon Reproduction 60176 Crocidure leucode (Hermann, 1780) indéterminée

Crocidura russula Reproduction 60205 Crocidure musette Mammifères (Hermann, 1780) indéterminée

Eliomys quercinus Reproduction 61618 Lérot (Linnaeus, 1766) indéterminée

Erinaceus Reproduction 60015 europaeus Hérisson d'Europe indéterminée Linnaeus, 1758

Felis sylvestris Chat forestier, Reproduction 60596 Schreber, 1775 Chat sauvage indéterminée

Lepus europaeus Reproduction 61678 Lièvre d'Europe Pallas, 1778 indéterminée

Martes foina Reproduction 60674 Fouine (Erxleben, 1777) indéterminée

Martes martes Martre des Reproduction 60658 (Linnaeus, 1758) pins, Martre indéterminée

Meles meles Reproduction 60636 Blaireau européen (Linnaeus, 1758) indéterminée

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Micromys minutus Reproduction 61543 Rat des moissons (Pallas, 1771) indéterminée

Microtus agrestis Reproduction 61357 Campagnol agreste (Linnaeus, 1761) indéterminée

Microtus arvalis Campagnol Reproduction 61379 (Pallas, 1778) des champs indéterminée

Mus musculus Souris grise, Reproduction 61568 Linnaeus, 1758 Souris domestique indéterminée

Muscardinus Reproduction 61636 avellanarius Muscardin indéterminée (Linnaeus, 1758)

Mustela erminea Reproduction 60686 Hermine Linnaeus, 1758 indéterminée

Mustela nivalis Reproduction 60716 Belette d'Europe Linnaeus, 1766 indéterminée

Pipistrellus Pipistrelle Reproduction 60479 pipistrellus commune indéterminée (Schreber, 1774)

Pitymys Campagnol Reproduction 61427 subterraneus souterrain indéterminée

Rattus norvegicus Reproduction 61585 (Berkenhout, 1769) indéterminée

Sciurus vulgaris Reproduction 61153 Écureuil roux Linnaeus, 1758 indéterminée

Sorex minutus Musaraigne Reproduction 60038 Linnaeus, 1766 pygmée indéterminée

Sus scrofa Reproduction 60981 Sanglier Linnaeus, 1758 indéterminée

Talpa europaea Reproduction 60249 Taupe d'Europe Linnaeus, 1758 indéterminée

Vulpes vulpes Reproduction 60585 Renard roux (Linnaeus, 1758) indéterminée

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Calopteryx virgo Reproduction 65080 Caloptéryx vierge (Linnaeus, 1758) indéterminée

Coenagrion puella Reproduction 65141 Agrion jouvencelle (Linnaeus, 1758) indéterminée

Odonates Ischnura Reproduction 65109 elegans (Vander Agrion élégant indéterminée Linden, 1820)

Pyrrhosoma Petite nymphe au Reproduction 65101 nymphula corps de feu (La) indéterminée (Sulzer, 1776)

Acrocephalus Rousserolle Reproduction 4195 scirpaceus effarvatte indéterminée (Hermann, 1804)

Reproduction Alcedo atthis Martin-pêcheur 3571 certaine ou (Linnaeus, 1758) d'Europe probable

Apus apus Reproduction 3551 Martinet noir (Linnaeus, 1758) indéterminée

Ardea cinerea 2506 Héron cendré Passage, migration Linnaeus, 1758

Ardeola ralloides Héron crabier, Reproduction 2486 (Scopoli, 1769) Crabier chevelu indéterminée Oiseaux Reproduction Buteo buteo 2623 Buse variable certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Carduelis Reproduction 4588 cannabina Linotte mélodieuse certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Carduelis carduelis Chardonneret 4583 certaine ou (Linnaeus, 1758) élégant probable

Reproduction Carduelis chloris 4580 Verdier d'Europe certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

-16/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

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Certhia Grimpereau Reproduction 3791 brachydactyla des jardins indéterminée C.L. Brehm, 1820

Coccothraustes Reproduction Grosbec 4625 coccothraustes certaine ou casse-noyaux (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Columba palumbus 3424 Pigeon ramier certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Corvus corone 4503 Corneille noire certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Delichon urbica Hirondelle 3703 certaine ou (Linnaeus, 1758) de fenêtre probable

Reproduction Dendrocopos major 3611 Pic épeiche certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Emberiza citrinella 4657 Bruant jaune certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Erithacus rubecula Rougegorge 4001 certaine ou (Linnaeus, 1758) familier probable

Reproduction Falco tinnunculus 2669 Faucon crécerelle certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Fringilla coelebs 4564 Pinson des arbres certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Poule-d'eau, Reproduction Gallinula chloropus 3059 Gallinule certaine ou (Linnaeus, 1758) poule-d'eau probable

-17/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Garrulus glandarius 4466 Geai des chênes certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Hippolais polyglotta Hypolaïs polyglotte, Reproduction 4215 (Vieillot, 1817) Petit contrefaisant indéterminée

Hirondelle rustique, Reproduction Hirundo rustica 3696 Hirondelle certaine ou Linnaeus, 1758 de cheminée probable

Lanius excubitor Reproduction 3814 Pie-grièche grise Linnaeus, 1758 indéterminée

Reproduction Motacilla alba 3941 Bergeronnette grise certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Parus ater Reproduction 4367 Mésange noire Linnaeus, 1758 indéterminée

Parus caeruleus Reproduction 3760 Mésange bleue Linnaeus, 1758 indéterminée

Parus major Mésange Reproduction 3764 Linnaeus, 1758 charbonnière indéterminée

Parus montanus Reproduction 4355 Conrad von Mésange boréale indéterminée Baldenstein, 1827

Parus palustris Reproduction 4351 Mésange nonnette Linnaeus, 1758 indéterminée

Reproduction Passer domesticus Moineau 4525 certaine ou (Linnaeus, 1758) domestique probable

Reproduction Pernis apivorus 2832 Bondrée apivore certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Phoenicurus Reproduction 4035 ochruros (S. G. Rougequeue noir certaine ou Gmelin, 1774) probable

-18/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

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Phylloscopus Reproduction 4280 collybita Pouillot véloce indéterminée (Vieillot, 1887)

Reproduction Pica pica 4474 Pie bavarde certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Picus viridis 3603 Pic vert, Pivert certaine ou Linnaeus, 1758 probable

Reproduction Pyrrhula pyrrhula 4619 Bouvreuil pivoine certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Regulus ignicapillus Roitelet à Reproduction 4314 (Temminck, 1820) triple bandeau indéterminée

Saxicola rubetra Traquet tarier, Reproduction 4049 (Linnaeus, 1758) Tarier des prés indéterminée

Reproduction Serinus serinus 4571 Serin cini certaine ou (Linnaeus, 1766) probable

Sitta europaea Reproduction 3774 Sittelle torchepot Linnaeus, 1758 indéterminée

Streptopelia Reproduction 3429 decaocto Tourterelle turque certaine ou (Frivaldszky, 1838) probable

Reproduction Streptopelia turtur 3439 Tourterelle des bois certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Reproduction Sturnus vulgaris Étourneau 4516 certaine ou Linnaeus, 1758 sansonnet probable

Sylvia atricapilla Fauvette à Reproduction 4257 (Linnaeus, 1758) tête noire indéterminée

Sylvia borin Fauvette Reproduction 4254 (Boddaert, 1783) des jardins indéterminée

-19/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Sylvia communis Reproduction 4252 Fauvette grisette Latham, 1787 indéterminée

Sylvia curruca Reproduction 4247 Fauvette babillarde (Linnaeus, 1758) indéterminée

Troglodytes Reproduction 3967 troglodytes Troglodyte mignon certaine ou (Linnaeus, 1758) probable

Turdus merula Reproduction 4117 Merle noir Linnaeus, 1758 indéterminée

Turdus philomelos Reproduction 4129 Grive musicienne C. L. Brehm, 1831 indéterminée

Turdus pilaris Reproduction 4127 Grive litorne Linnaeus, 1758 indéterminée

Turdus viscivorus Reproduction 4142 Grive draine Linnaeus, 1758 indéterminée

Upupa epops Reproduction 3590 Huppe fasciée Linnaeus, 1758 indéterminée

Reproduction Acer campestre Érable champêtre, 79734 certaine ou L., 1753 Acéraille probable

Acer Reproduction Érable sycomore, 79783 pseudoplatanus certaine ou Grand Érable L., 1753 probable

Achillée millefeuille, Reproduction Achillea millefolium Herbe au 79908 certaine ou Phanérogames L., 1753 charpentier, probable Sourcils-de-Vénus

Reproduction Agrimonia Aigremoine, 80410 certaine ou eupatoria L., 1753 Francormier probable

Reproduction Agropyron caninum 80440 Froment des haies certaine ou (L.) P.Beauv., 1812 probable

-20/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Ajuga reptans Bugle rampante, 80990 certaine ou L., 1753 Consyre moyenne probable

Alliaria officinalis Reproduction Alliaire, Herbe 81294 Andrz. ex certaine ou aux aulx M.Bieb., 1819 probable

Ail maraîcher, Reproduction Allium oleraceum 81457 Ail des endroits certaine ou L., 1753 cultivés probable

Reproduction Alnus glutinosa Aulne glutineux, 81569 certaine ou (L.) Gaertn., 1790 Verne probable

Reproduction Alnus incana (L.) Aulne blanchâtre, 81570 certaine ou Moench, 1794 Aulne de montagne probable

Angélique sauvage, Angélique Reproduction Angelica 82738 sylvestre, certaine ou sylvestris L., 1753 Impératoire probable sauvage

Reproduction Anthoxanthum 82922 Flouve odorante certaine ou odoratum L., 1753 probable

Anthyllide Reproduction Anthyllis 82999 vulnéraire, Trèfle certaine ou vulneraria L., 1753 des sables probable

Reproduction Apium nodiflorum 83205 Ache nodiflore certaine ou (L.) Lag., 1821 probable

Arrhenatherum Reproduction elatius (L.) Fromental élevé, 83912 certaine ou P.Beauv. ex J.Presl Ray-grass français probable & C.Presl, 1819

-21/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Herbe à Reproduction Asperula l'esquinancie, 84306 certaine ou cynanchica L., 1753 Aspérule probable des sables

Aspérule odorante, Reproduction Asperula 84318 Belle-étoile, certaine ou odorata L., 1753 Gaillet odorant probable

Astragalus Réglisse sauvage, Reproduction 84843 glycyphyllos Astragale à feuilles certaine ou L., 1753 de Réglisse probable

Avenula Reproduction 85439 pubescens (Huds.) Avoine pubescente certaine ou Dumort., 1868 probable

Barbarée Reproduction Barbarea vulgaris 85557 commune, Herbe certaine ou R.Br., 1812 de sainte Barbe probable

Reproduction Bellis perennis 85740 Pâquerette certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Betula pendula Bouleau 85903 certaine ou Roth, 1788 verruqueux probable

Bident trifolié, Reproduction Bidens tripartita 85986 Eupatoire certaine ou L., 1753 aquatique probable

Brachypodium Reproduction 86289 pinnatum (L.) Brachypode penné certaine ou P.Beauv., 1812 probable

Brachypodium Brachypode Reproduction 86305 sylvaticum (Huds.) des bois, certaine ou P.Beauv., 1812 Brome des bois probable

Brize intermédiaire, Reproduction Briza media 86490 Amourette certaine ou L., 1753 commune probable

-22/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Bromus erectus 86601 Brome érigé certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Bromus racemosus 86732 Brome en grappe certaine ou L., 1762 probable

Reproduction Bupleurum Buplèvre en 87044 certaine ou falcatum L., 1753 faux, Percefeuille probable

Populage Reproduction Caltha palustris 87540 des marais, certaine ou L., 1753 Sarbouillotte probable

Reproduction Calystegia sepium Liset, Liseron 87560 certaine ou (L.) R.Br., 1810 des haies probable

Reproduction Campanula Campanule 87652 certaine ou glomerata L., 1753 agglomérée probable

Reproduction Campanula Campanule à 87720 certaine ou rotundifolia L., 1753 feuilles rondes probable

Campanule Reproduction Campanula 87742 gantelée, certaine ou trachelium L., 1753 Ortie bleue probable

Cardamine Reproduction Cardamine 87964 des prés, certaine ou pratensis L., 1753 Cresson des prés probable

Reproduction Carduus 88104 Chardon crépu certaine ou crispus L., 1753 probable

Laîche des marais, Laîche fausse, Reproduction Carex acutiformis 88318 Laîche aiguë, certaine ou Ehrh., 1789 Laîche fausse probable Laîche aiguë

-23/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Laîche printanière, Reproduction Carex caryophyllea 88415 Laîche du certaine ou Latourr., 1785 printemps probable

Reproduction Carex disticha 88478 Laîche distique certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Carex flacca Laîche glauque, 88510 certaine ou Schreb., 1771 Langue-de-pic probable

Reproduction 88569 Carex hirta L., 1753 Laîche hérissée certaine ou probable

Reproduction Carex panicea Laîche millet, 88752 certaine ou L., 1753 Faux Fenouil probable

Reproduction Carex riparia 88833 Laîche des rives certaine ou Curtis, 1783 probable

Reproduction Carex sylvatica 88905 Laîche des bois certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Carlina vulgaris Carline commune, 89180 certaine ou L., 1753 Chardon doré probable

Centaurée Reproduction Centaurea 89619 jacée, Tête de certaine ou jacea L., 1753 moineau, Ambrette probable

Reproduction Centaurea Centaurée 89697 certaine ou scabiosa L., 1753 scabieuse probable

Cerastium Reproduction Céraiste commun , 89981 caespitosum Gilib. certaine ou Mouron d'alouette ex Asch., 1864 probable

-24/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Cirsium acaule 91274 Cirse sans tige certaine ou Scop., 1769 probable

Cirse des Reproduction Cirsium arvense 91289 champs, Chardon certaine ou (L.) Scop., 1772 des champs probable

Cirse des Reproduction Cirsium oleraceum 91378 maraicher, Chardon certaine ou (L.) Scop., 1769 des potagers probable

Reproduction Cirsium palustre Cirse des marais, 91382 certaine ou (L.) Scop., 1772 Bâton du Diable probable

Cirse commun, Reproduction Cirsium vulgare Cirse à feuilles 91430 certaine ou (Savi) Ten., 1838 lancéolées, probable Cirse lancéolé

Clématite des Reproduction Clematis 91886 haies, Herbe certaine ou vitalba L., 1753 aux gueux probable

Colchique Reproduction Colchicum 92127 d'automne, certaine ou autumnale L., 1753 Safran des prés probable

Reproduction Convolvulus Liseron des 92302 certaine ou arvensis L., 1753 champs, Vrillée probable

Reproduction Cornus mas Cornouiller mâle, 92497 certaine ou L., 1753 Cornouiller sauvage probable

Reproduction Cornus sanguinea Cornouiller 92501 certaine ou L., 1753 sanguin, Sanguine probable

Reproduction Coronilla Coronille 92546 certaine ou varia L., 1753 changeante probable

-25/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Corylus avellana 92606 Noisetier, Avelinier certaine ou L., 1753 probable

Crataegus Aubépine à un Reproduction 92876 monogyna style, Épine noire, certaine ou Jacq., 1775 Bois de mai probable

Reproduction Crepis biennis 93015 Crépide bisannuelle certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Cynosurus 93860 Crételle certaine ou cristatus L., 1753 probable

Reproduction Cyperus 93936 Souchet brun certaine ou fuscus L., 1753 probable

Reproduction Dactylis glomerata Dactyle aggloméré, 94207 certaine ou L., 1753 Pied-de-poule probable

Reproduction Daucus carota Carotte sauvage, 94503 certaine ou L., 1753 Daucus carotte probable

Deschampsia Canche cespiteuse, Reproduction 94626 cespitosa (L.) Canche des certaine ou P.Beauv., 1812 champs probable

Reproduction Digitalis lutea 94945 Digitale jaune certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Dipsacus Cardère poilu, 95154 certaine ou pilosus L., 1753 Verge à pasteur probable

Reproduction Elodea canadensis 95980 Élodée du Canada certaine ou Michx., 1803 probable

-26/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Chiendent Reproduction Elymus repens 96011 commun, certaine ou (L.) Gould, 1947 Chiendent rampant probable

Reproduction Epilobium Épilobe hérissé, 96180 certaine ou hirsutum L., 1753 Épilobe hirsute probable

Epilobium Reproduction Épilobe à 96229 parviflorum certaine ou petites fleurs Schreb., 1771 probable

Épipactis rouge sombre, Epipactis Reproduction Épipactis brun 96432 atrorubens (Hoffm.) certaine ou rouge, Épipactis Besser, 1809 probable pourpre noirâtre, Helléborine rouge

Epipactis Épipactis à larges Reproduction 96447 helleborine (L.) feuilles, Elléborine certaine ou Crantz, 1769 à larges feuilles probable

Reproduction Epipactis muelleri 96456 Épipactis de Müller certaine ou Godfery, 1921 probable

Eupatorium Eupatoire à feuilles Reproduction 97434 cannabinum de chanvre, certaine ou L., 1753 Chanvre d'eau probable

Euphorbia Reproduction Euphorbe des bois, 97452 amygdaloides certaine ou Herbe à la faux L., 1753 probable

Euphorbia Reproduction Euphorbe 97466 brittingeri Opiz certaine ou verruqueuse ex Samp., 1914 probable

Euphorbia Reproduction Euphorbe 97699 verrucosa auct. certaine ou verruqueuse non L., 1753 probable

Reproduction Evonymus 97896 Bonnet-d'évêque certaine ou europaeus L. probable

-27/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Festuca Reproduction 98078 arundinacea Fétuque Roseau certaine ou Schreb., 1771 probable

Reproduction Festuca gigantea 98250 Fétuque géante certaine ou (L.) Vill., 1787 probable

Reproduction Festuca pratensis 98460 Fétuque des prés certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Festuca rubra 98512 Fétuque rouge certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Filipendula ulmaria Reine des prés, 98717 certaine ou (L.) Maxim., 1879 Spirée Ulmaire probable

Reproduction Frangula alnus 98887 Bourgène certaine ou Mill., 1768 probable

Reproduction Fraxinus Frêne élevé, 98921 certaine ou excelsior L., 1753 Frêne commun probable

Reproduction Galium aparine Gaillet gratteron, 99373 certaine ou L., 1753 Herbe collante probable

Reproduction Galium mollugo Gaillet commun, 99473 certaine ou L., 1753 Gaillet Mollugine probable

Reproduction Galium palustre 99494 Gaillet des marais certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Galium uliginosum Gaillet aquatique, 99570 certaine ou L., 1753 Gaillet fangeux probable

-28/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

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Reproduction Galium verum Gaillet jaune, 99582 certaine ou L., 1753 Caille-lait jaune probable

Genêt des Reproduction Genista tinctoria 99828 teinturiers, certaine ou L., 1753 Petit Genêt probable

Gentianella Reproduction Gentianelle 99986 germanica (Willd.) certaine ou d'Allemagne Börner, 1912 probable

Geranium Reproduction 100142 robertianum Herbe à Robert certaine ou L., 1753 probable

Benoîte commune, Reproduction Geum urbanum 100225 Herbe de certaine ou L., 1753 saint Benoît probable

Reproduction Glyceria fluitans Glycérie flottante, 100387 certaine ou (L.) R.Br., 1810 Manne de Pologne probable

Glyceria Reproduction Glycérie aquatique, 100394 maxima (Hartm.) certaine ou Glycérie très élevée Holmb., 1919 probable

Gymnadénie Gymnadenia Reproduction moucheron, 100607 conopsea (L.) certaine ou Orchis moucheron, R.Br., 1813 probable Orchis moustique

Lierre grimpant, Reproduction Hedera helix 100787 Herbe de certaine ou L., 1753 saint Jean probable

Helianthemum nummularium Reproduction 135215 subsp. obscurum certaine ou (Celak.) probable Holub, 1964

Reproduction Helleborus Hellébore fétide, 101188 certaine ou foetidus L., 1753 Pied-de-griffon probable

-29/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

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Heracleum Patte d'ours, Reproduction 101300 sphondylium Berce commune, certaine ou L., 1753 Grande Berce probable

Reproduction Hieracium 102352 Piloselle certaine ou pilosella L., 1753 probable

Hieracium Reproduction Épervière en 102671 umbellatum certaine ou ombelle, Accipitrine L., 1753 probable

Hippocrepis Reproduction Hippocrepis 102842 à toupet, certaine ou comosa L., 1753 Fer-à-cheval probable

Reproduction Holcus lanatus Houlque laineuse, 102900 certaine ou L., 1753 Blanchard probable

Reproduction Hordeum secalinum 102990 Orge faux seigle certaine ou Schreb., 1771 probable

Reproduction Humulus 103031 Houblon grimpant certaine ou lupulus L., 1753 probable

Millepertuis à Hypericum Reproduction quatre ailes, 103321 quadrangulum certaine ou Millepertuis à L., 1753 probable quatre angles

Millepertuis à Hypericum Reproduction quatre ailes, 103329 tetrapterum certaine ou Millepertuis à Fr., 1823 probable quatre angles

Reproduction Iris pseudacorus Iris faux acore, 103772 certaine ou L., 1753 Iris des marais probable

Reproduction Juglans regia Noyer commun, 104076 certaine ou L., 1753 Calottier probable

-30/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Jonc à fruits Reproduction Juncus articulatus 104126 luisants, Jonc certaine ou L., 1753 à fruits brillants probable

Reproduction Juncus effusus Jonc épars, 104173 certaine ou L., 1753 Jonc diffus probable

Reproduction Juncus inflexus 104214 Jonc glauque certaine ou L., 1753 probable

Juncus Jonc à tépales Reproduction 104340 subnodulosus obtus, Jonc à certaine ou Schrank, 1789 fleurs obtuses probable

Reproduction Juniperus Genévrier 104397 certaine ou communis L., 1753 commun, Peteron probable

Knautie des Reproduction Knautia arvensis 104516 champs, certaine ou (L.) Coult., 1828 Oreille-d'âne probable

Lamium Lamier Reproduction 104876 galeobdolon jaune, Lamier certaine ou (L.) L., 1759 Galéobdolon probable

Reproduction Lathyrus 105247 Gesse des prés certaine ou pratensis L., 1753 probable

Reproduction Lemna minor 105431 Petite lentille d'eau certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Leontodon 105502 Liondent hispide certaine ou hispidus L., 1753 probable

Marguerite Reproduction Leucanthemum commune, 105817 certaine ou vulgare Lam., 1779 Leucanthème probable commun

-31/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Cymbalaire, Reproduction Linaria cymbalaria Ruine de Rome, 106166 certaine ou (L.) Mill., 1768 Cymbalaire probable des murs

Reproduction Linaria striata 106224 Linaire rampante certaine ou (Lam.) DC., 1805 probable

Reproduction Linum catharticum 106288 Lin purgatif certaine ou L., 1753 probable

Lin à feuilles Reproduction Linum tenuifolium 106346 menues, Lin à certaine ou L., 1753 petites feuilles probable

Reproduction Lolium perenne 106499 Ivraie vivace certaine ou L., 1753 probable

Chèvrefeuille des Reproduction Lonicera 106595 haies, Camérisier certaine ou xylosteum L., 1753 des haies probable

Lotier corniculé, Reproduction Lotus corniculatus 106653 Pied de poule, certaine ou L., 1753 Sabot-de-la-mariée probable

Reproduction Lotus uliginosus Lotus des marais, 106723 certaine ou Schkuhr, 1796 Lotier des marais probable

Reproduction Lychnis flos- 106918 Oeil-de-perdrix certaine ou cuculi L., 1753 probable

Reproduction Lycopus Lycope d'Europe, 107038 certaine ou europaeus L., 1753 Chanvre d'eau probable

Lysimaque Reproduction Lysimachia 107090 commune, certaine ou vulgaris L., 1753 Lysimaque vulgaire probable

-32/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Lythrum salicaria Salicaire commune, 107117 certaine ou L., 1753 Salicaire pourpre probable

Malachium Reproduction Stellaire aquatique, 107168 aquaticum certaine ou Céraiste d'eau (L.) Fr., 1817 probable

Reproduction Medicago Luzerne 107649 certaine ou lupulina L., 1753 lupuline, Minette probable

Reproduction Mentha aquatica 108027 Menthe aquatique certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Mentha arvensis Menthe des 108029 certaine ou L., 1753 champs probable

Reproduction Mentha spicata Menthe en épi, 108166 certaine ou L., 1753 Menthe verte probable

Reproduction Molinia caerulea 108718 Molinie bleue certaine ou (L.) Moench, 1794 probable

Myosotis Myosotis des Reproduction 109091 scorpioides marais, Myosotis certaine ou L., 1753 faux Scorpion probable

Reproduction Myriophyllum 109150 Myriophylle à épis certaine ou spicatum L., 1753 probable

Nasturtium Reproduction Cresson des 109422 officinale certaine ou fontaines W.T.Aiton, 1812 probable

Reproduction Nuphar lutea Nénuphar jaune, 109732 certaine ou (L.) Sm., 1809 Nénufar jaune probable

-33/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Sainfoin, Reproduction Onobrychis Esparcette, 110128 certaine ou sativa Lam., 1779 Sainfoin à probable feuilles de Vesce

Reproduction Ononis spinosa Bugrane épineuse, 110236 certaine ou L., 1753 Arrête-boeuf probable

Reproduction Orchis purpurea Orchis pourpre, 110966 certaine ou Huds., 1762 Grivollée probable

Ornithogalum Reproduction Ornithogale 111369 pyrenaicum certaine ou des Pyrénées L., 1753 probable

Peucedanum Reproduction Peucédan 112844 cervaria (L.) certaine ou Herbe aux cerfs Lapeyr., 1813 probable

Peucedanum Reproduction Peucédan à 112845 chabraei (Jacq.) certaine ou feuilles de Cumin Rchb., 1827 probable

Phalaris Baldingère Reproduction 112975 arundinacea faux-roseau, certaine ou L., 1753 Fromenteau probable

Reproduction Phleum pratense 113221 Fléole des prés certaine ou L., 1753 probable

Phragmites Roseau, Roseau Reproduction 113264 communis commun, certaine ou Trin., 1820 Roseau à balais probable

Reproduction Phyteuma Raiponce 113389 certaine ou orbiculare L., 1753 orbiculaire probable

Reproduction Picea excelsa Épicéa commun, 113435 certaine ou Link, 1841 Sérente probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Pimpinella 113578 Grand boucage certaine ou magna L., 1771 probable

Reproduction Pimpinella Petit boucage, 113596 certaine ou saxifraga L., 1753 Persil de Bouc probable

Reproduction Pinus sylvestris 113703 Pin sylvestre certaine ou L., 1753 probable

Plantain lancéolé, Reproduction Plantago 113893 Herbe aux certaine ou lanceolata L., 1753 cinq coutures probable

Reproduction Plantago 113906 Plantain moyen certaine ou media L., 1753 probable

Platanthère à deux Reproduction Platanthera bifolia 114011 feuilles, Platanthère certaine ou (L.) Rich., 1817 à fleurs blanches probable

Reproduction Poa pratensis 114332 Pâturin des prés certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Poa trivialis Pâturin commun, 114416 certaine ou L., 1753 Gazon d'Angleterre probable

Polygonatum Sceau de Reproduction 114612 odoratum (Mill.) salomon odorant, certaine ou Druce, 1906 Polygonate officinal probable

Reproduction Polygonum 114641 Persicaire flottante certaine ou amphibium L., 1753 probable

Reproduction Polygonum Renouée 114745 certaine ou hydropiper L., 1753 Poivre d'eau probable

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Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Populus alba 115110 Peuplier blanc certaine ou L., 1753 probable

Potamogeton Reproduction Potamot de 115233 berchtoldii certaine ou Berchtold Fieber, 1838 probable

Reproduction Potamogeton Potamot dense, 115249 certaine ou densus L., 1753 Groenlandia serré probable

Reproduction Potentilla 115402 Potentille des oies certaine ou anserina L., 1753 probable

Reproduction Potentilla erecta Potentille 115470 certaine ou (L.) Räusch., 1797 tormentille probable

Reproduction Potentilla Potentille rampante, 115622 certaine ou repens L., 1756 Quintefeuille probable

Reproduction Potentilla Potentille rampante, 115624 certaine ou reptans L., 1753 Quintefeuille probable

Reproduction Primula veris Coucou, Primevère 115918 certaine ou L., 1753 officinale, Brérelle probable

Reproduction Prunella grandiflora Brunelle à 115993 certaine ou (L.) Schöller, 1775 grandes fleurs probable

Brunelle commune, Reproduction Prunella 116012 Herbe au certaine ou vulgaris L., 1753 charpentier probable

Reproduction Pulsatilla vulgaris 116460 Pulsatille vulgaire certaine ou Mill., 1768 probable

-36/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Chêne sessile, Reproduction Quercus petraea 116744 Chêne rouvre, certaine ou Liebl., 1784 Chêne à trochets probable

Reproduction Quercus Chêne pédonculé, 116759 certaine ou robur L., 1753 Gravelin probable

Bouton d'or, Reproduction Ranunculus 116903 Pied-de-coq, certaine ou acris L., 1753 Renoncule âcre probable

Ranunculus acris Reproduction subsp. stevenii Renoncule âcre, 139611 certaine ou sensu Rouy & Renoncule de Fries probable Foucaud, 1893

Reproduction Ranunculus Renoncule 116952 certaine ou bulbosus L., 1753 bulbeuse probable

Renoncule Reproduction Ranunculus 117025 flammette, Petite certaine ou flammula L., 1753 douve, Flammule probable

Renoncule Reproduction Ranunculus 117027 des rivières, certaine ou fluitans Lam., 1779 Renoncule flottante probable

Reproduction Ranunculus Renoncule 117201 certaine ou repens L., 1753 rampante probable

Groseillier rouge, Reproduction Ribes rubrum 117774 Groseillier certaine ou L., 1753 à grappes probable

Reproduction Ribes uva- Groseillier à 117787 certaine ou crispa L., 1753 maquereaux probable

Reproduction Rorippa amphibia 117933 Rorippe amphibie certaine ou (L.) Besser, 1821 probable

-37/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Rosier bleue, Reproduction Rubus caesius 118993 Ronce à fruits certaine ou L., 1753 bleus, Ronce bleue probable

Reproduction Rumex acetosa Oseille des prés, 119418 certaine ou L., 1753 Rumex oseille probable

Rumex Patience Reproduction 119471 conglomeratus agglomérée, certaine ou Murray, 1770 Oseille agglomérée probable

Reproduction Rumex crispus Patience crépue, 119473 certaine ou L., 1753 Oseille crépue probable

Reproduction Rumex sanguineus 119585 Patience sanguine certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Saule blanc, 119915 Salix alba L., 1753 certaine ou Saule commun probable

Reproduction Salix caprea Saule marsault, 119977 certaine ou L., 1753 Saule des chèvres probable

Reproduction Salix cinerea 119991 Saule cendré certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Salix fragilis 120040 Saule fragile certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Salix purpurea Osier rouge, 120189 certaine ou L., 1753 Osier pourpre probable

Saule à trois Reproduction Salix triandra 120246 étamines, certaine ou L., 1753 Osier brun probable

-38/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Salix viminalis 120260 Osier blanc certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Salvia pratensis Sauge des prés, 120685 certaine ou L., 1753 Sauge commune probable

Reproduction Sambucus Sureau noir, 120717 certaine ou nigra L., 1753 Sampéchier probable

Reproduction Sanguisorba Pimprenelle à 120753 certaine ou minor Scop., 1771 fruits réticulés probable

Reproduction Scabiosa Scabieuse 121334 certaine ou columbaria L., 1753 colombaire probable

Reproduction Scabiosa pratensis 121388 Scabieuse des prés certaine ou Jord., 1852 probable

Reproduction Scirpus sylvaticus Scirpe des bois, 121792 certaine ou L., 1753 Scirpe des forêts probable

Scrofulaire Reproduction Scrophularia aquatique, 121999 certaine ou auriculata L., 1753 Scrofulaire probable de Balbis

Scutellaire Scutellaria Reproduction casquée, 122069 galericulata certaine ou Scutellaire L., 1753 probable à casque

Reproduction Senecio erucifolius Séneçon à feuilles 122596 certaine ou L., 1755 de Roquette probable

Reproduction Senecio jacobaea Herbe de 122636 certaine ou L., 1753 saint Jacques probable

-39/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Seseli montanum Séséli des 123037 certaine ou L., 1753 montagnes probable

Reproduction Solanum Douce amère, 124034 certaine ou dulcamara L., 1753 Bronde probable

Reproduction Sonchus Laiteron potager, 124261 certaine ou oleraceus L., 1753 Laiteron lisse probable

Alisier des Reproduction Sorbus torminalis 124346 bois, Alisier certaine ou (L.) Crantz, 1763 torminal, Alouchier probable

Sparganium Reproduction 124407 emersum Rubanier émergé certaine ou Rehmann, 1871 probable

Reproduction Sparganium Rubanier dressé, 124408 certaine ou erectum L., 1753 Ruban-d'eau probable

Reproduction Stachys alpina 124740 Épiaire des Alpes certaine ou L., 1753 probable

Reproduction Stachys officinalis 124797 Épiaire officinale certaine ou (L.) Trévis., 1842 probable

Reproduction Stachys palustris Épiaire des marais, 124798 certaine ou L., 1753 Ortie bourbière probable

Reproduction Stachys sylvatica Épiaire des bois, 124814 certaine ou L., 1753 Ortie à crapauds probable

Reproduction Symphytum 125355 Grande consoude certaine ou officinale L., 1753 probable

-40/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Taraxacum Reproduction 125677 officinale Pissenlit certaine ou Weber, 1780 probable

Teucrium Reproduction Germandrée petit- 125981 chamaedrys certaine ou chêne, Chênette L., 1753 probable

Reproduction Thymus praecox Thym précoce, 126564 certaine ou Opiz, 1824 Serpolet couchet probable

Reproduction Tilia platyphyllos Tilleul à 126650 certaine ou Scop., 1771 grandes feuilles probable

Reproduction Tragopogon 127029 Salsifis des prés certaine ou pratensis L., 1753 probable

Reproduction Trifolium dubium Trèfle douteux, 127294 certaine ou Sibth., 1794 Petit Trèfle jaune probable

Reproduction Trifolium Trèfle des prés, 127439 certaine ou pratense L., 1753 Trèfle violet probable

Trèfle rampant, Reproduction Trifolium 127454 Trèfle blanc, certaine ou repens L., 1753 Trèfle de Hollande probable

Reproduction Trifolium Trèfle rougeâtre, 127463 certaine ou rubens L., 1753 Trèfle pourpré probable

Reproduction Trisetum flavescens Trisète commune, 127660 certaine ou (L.) P.Beauv., 1812 Avoine dorée probable

Reproduction Ulmus campestris Petit orme, 159879 certaine ou sensu 1 Orme cilié probable

-41/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction Ulmus glabra 128169 Orme glabre certaine ou Huds., 1762 probable

Reproduction Ulmus minor Petit orme, 128175 certaine ou Mill., 1768 Orme cilié probable

Reproduction Urtica dioica Ortie dioïque, 128268 certaine ou L., 1753 Grande ortie probable

Reproduction Valeriana 128394 Valériane dioïque certaine ou dioica L., 1753 probable

Herbe à la Reproduction Valeriana repens 128429 femme battue, certaine ou Host, 1827 Valériane officinale probable

Reproduction Veronica anagallis- Mouron aquatique, 128792 certaine ou aquatica L., 1753 Mouron d'eau probable

Veronica Cresson de Reproduction 128808 beccabunga cheval, Véronique certaine ou L., 1753 des ruisseaux probable

Reproduction Viburnum Viorne obier, 129087 certaine ou opulus L., 1753 Viorne aquatique probable

Reproduction Vicia sativa Vesce cultivée, 129298 certaine ou L., 1753 Poisette probable

Reproduction Vinca minor Petite pervenche, 129470 certaine ou L., 1753 Violette de serpent probable

Vincetoxicum Reproduction 129477 hirundinaria Dompte-venin certaine ou Medik., 1790 probable

-42/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Reproduction 129586 Viola hirta L., 1753 Violette hérissée certaine ou probable

Reproduction Viscum album 129906 Gui des feuillus certaine ou L., 1753 probable

Leuciscus cephalus Reproduction 67307 Chevaine (Linnaeus, 1758) indéterminée

Phoxinus phoxinus Reproduction 67404 Vairon (Linnaeus, 1758) indéterminée Poissons Rutilus rutilus Reproduction 67422 Gardon (Linnaeus, 1758) indéterminée

Scardinius Reproduction 67466 erythrophthalmus Rotengle indéterminée (Linnaeus, 1758)

Capillaire des Asplenium Reproduction murailles, Fausse 84534 trichomanes certaine ou capillaire, Capillaire L., 1753 probable rouge, Asplénie

Dryopteris Dryoptéris des Reproduction 95558 carthusiana (Vill.) chartreux , Fougère certaine ou H.P.Fuchs, 1959 spinuleuse probable

Reproduction Dryopteris filix-mas 95567 Fougère mâle certaine ou (L.) Schott, 1834 probable Ptéridophytes Reproduction Equisetum Prêle des champs, 96508 certaine ou arvense L., 1753 Queue-de-renard probable

Reproduction Equisetum 96534 Prêle des marais certaine ou palustre L., 1753 probable

Phyllitis Scolopendre, Reproduction 113301 scolopendrium (L.) Scolopendre certaine ou Newman, 1844 officinale probable

-43/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Nomm Effectif Effectif Année/ Nom scientifique Statut(s) Degré Groupe Espèce vernaculaire Sources inférieur supérieur Période de l'espèce biologique(s) d'abondance (CD_NOM) de l'espèce estimé estimé d'observation

Anguis fragilis Reproduction 77490 Orvet fragile Linnaeus, 1758 indéterminée

Natrix natrix Couleuvre Reproduction Reptiles 78064 (Linnaeus, 1758) helvétique indéterminée

Podarcis muralis Lézard des Reproduction 77756 (Laurenti, 1768) murailles indéterminée

-44/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

7.3 Espèces à statut réglementé

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Salamandra salamandra Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire 92 Déterminante (Linnaeus, 1758) français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Alytes obstetricans 197 Déterminante (Laurenti, 1768) Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien) Amphibiens Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire 259 Bufo bufo (Linnaeus, 1758) Autre français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Rana dalmatina Fitzinger 310 Autre in Bonaparte, 1838 Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

Coenonympha tullia Liste des insectes protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 53631 Déterminante (O.F. Müller, 1764) leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Insectes Flore) (lien) Lycaena dispar 53979 Déterminante (Haworth, 1802) Liste des insectes protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Erinaceus europaeus Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire 60015 Autre Linnaeus, 1758 français et les modalités de leur protection (lien)

Neomys fodiens Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire 60127 Déterminante (Pennant, 1771) français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Rhinolophus ferrumequinum 60295 Déterminante (Schreber, 1774) Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Pipistrellus pipistrellus 60479 Autre (Schreber, 1774) Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

60585 Vulpes vulpes (Linnaeus, 1758) Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

60636 Meles meles (Linnaeus, 1758) Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Mammifères Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Martes martes Flore) (lien) 60658 Autre (Linnaeus, 1758) Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

60674 Martes foina (Erxleben, 1777) Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

Mustela erminea 60686 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Linnaeus, 1758

60716 Mustela nivalis Linnaeus, 1766 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Mustela putorius Flore) (lien) 60731 Déterminante Linnaeus, 1758 Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

60981 Sus scrofa Linnaeus, 1758 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

Cervus elaphus 61000 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Linnaeus, 1758

-45/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Capreolus capreolus 61057 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) (Linnaeus, 1758)

Sciurus vulgaris Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire 61153 Autre Linnaeus, 1758 français et les modalités de leur protection (lien)

Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire 61258 Arvicola sapidus Miller, 1908 Autre français et les modalités de leur protection (lien)

Rattus norvegicus Interdiction d'introduction de certaines espèces d'animaux vertébrés dans 61585 Autre (Berkenhout, 1769) le milieu naturel sur le territoire français métropolitain (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Muscardinus avellanarius 61636 Autre (Linnaeus, 1758) Liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

61678 Lepus europaeus Pallas, 1778 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Ardeola ralloides 2486 Autre (Scopoli, 1769) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2506 Ardea cinerea Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) 2514 Ciconia nigra (Linnaeus, 1758) Déterminante Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2623 Buteo buteo (Linnaeus, 1758) Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien) Falco tinnunculus 2669 Autre Linnaeus, 1758 Liste des oiseaux représentés dans le département de la Guyane protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 2679 Falco subbuteo Linnaeus, 1758 Déterminante leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Oiseaux Pernis apivorus 2832 Autre (Linnaeus, 1758) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) Milvus migrans 2840 Déterminante (Boddaert, 1783) Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) 2844 Milvus milvus (Linnaeus, 1758) Déterminante Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Gallinula chloropus 3059 Autre (Linnaeus, 1758) Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Columba palumbus 3424 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Linnaeus, 1758

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Streptopelia decaocto 3429 Autre (Frivaldszky, 1838) Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

-46/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Streptopelia turtur 3439 Autre (Linnaeus, 1758) Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3511 Athene noctua (Scopoli, 1769) Déterminante leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3551 Apus apus (Linnaeus, 1758) Autre leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) 3571 Alcedo atthis (Linnaeus, 1758) Autre Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3590 Upupa epops Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3603 Picus viridis Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Dendrocopos major Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3611 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien) 3696 Hirundo rustica Linnaeus, 1758 Autre Liste des oiseaux représentés dans le département de la Guyane protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Anthus pratensis Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3726 Déterminante (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3764 Parus major Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3774 Sitta europaea Linnaeus, 1758 Autre leur protection (lien)

Certhia brachydactyla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3791 Autre C.L. Brehm, 1820 leur protection (lien)

Directive 79/409/CEE (Directive européenne dite Directive Oiseaux) (lien) 3807 Lanius collurio Linnaeus, 1758 Déterminante Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Lanius excubitor Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3814 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien) 3941 Motacilla alba Linnaeus, 1758 Autre Liste des oiseaux représentés dans le département de la Guyane protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection (lien)

Cinclus cinclus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3958 Déterminante (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Troglodytes troglodytes Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 3967 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Erithacus rubecula Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4001 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Phoenicurus ochruros Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4035 Autre (S. G. Gmelin, 1774) leur protection (lien)

Saxicola rubetra Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4049 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

4117 Turdus merula Linnaeus, 1758 Autre Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien)

-47/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) 4127 Turdus pilaris Linnaeus, 1758 Autre Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Turdus philomelos 4129 Autre C. L. Brehm, 1831 Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée (lien) Turdus viscivorus 4142 Autre Linnaeus, 1758 Protection et commercialisation de certaines espèces d'oiseaux sur le territoire français national (lien)

Acrocephalus scirpaceus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4195 Autre (Hermann, 1804) leur protection (lien)

Hippolais polyglotta Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4215 Autre (Vieillot, 1817) leur protection (lien)

Sylvia curruca Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4247 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4252 Sylvia communis Latham, 1787 Autre leur protection (lien)

Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4254 Sylvia borin (Boddaert, 1783) Autre leur protection (lien)

Sylvia atricapilla Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4257 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Phylloscopus collybita Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4280 Autre (Vieillot, 1887) leur protection (lien)

Passer domesticus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4525 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Fringilla coelebs Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4564 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Serinus serinus Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4571 Autre (Linnaeus, 1766) leur protection (lien)

Carduelis chloris Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4580 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Carduelis carduelis Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4583 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Carduelis cannabina Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4588 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Pyrrhula pyrrhula Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4619 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Coccothraustes coccothraustes Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4625 Autre (Linnaeus, 1758) leur protection (lien)

Emberiza citrinella Liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de 4657 Autre Linnaeus, 1758 leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) Poissons 66333 Lampetra planeri (Bloch, 1784) Déterminante Liste des espèces de poissons protégées sur l'ensemble du territoire français national (lien)

-48/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Code Statut de Groupe Espèce Espèce (nom scientifique) Réglementation déterminance (CD_NOM)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- 69182 Cottus gobio Linnaeus, 1758 Déterminante Flore) (lien)

Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire 77490 Anguis fragilis Linnaeus, 1758 Autre français et les modalités de leur protection (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Reptiles Flore) (lien) Podarcis muralis 77756 Autre (Laurenti, 1768) Listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français et les modalités de leur protection (lien)

Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une 80037 Aconitum napellus L., 1753 Déterminante réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

Directive 92/43/CEE (Directive européenne dite Directive Habitats-Faune- Flore) (lien) 99233 Galanthus nivalis L., 1753 Déterminante Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une Angiospermes réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une 109291 Narcissus poeticus L., 1753 Déterminante réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

Liste des espèces végétales sauvages pouvant faire l'objet d'une 129906 Viscum album L., 1753 Autre réglementation préfectorale permanente ou temporaire (lien)

8. LIENS ESPECES ET HABITATS

Espèce Habitat Statut(s) biologique(s) Sources

66333 Reproduction indéterminée Lampetra planeri (Bloch, 1784)

67778 Reproduction certaine ou probable Salmo trutta fario Linnaeus, 1758

69182 Reproduction indéterminée Cottus gobio Linnaeus, 1758

80037 Reproduction certaine ou probable Aconitum napellus L., 1753

99233 Reproduction certaine ou probable Galanthus nivalis L., 1753

109291 Reproduction certaine ou probable Narcissus poeticus L., 1753

116751 Reproduction certaine ou probable Quercus pubescens Willd., 1805

117766 Reproduction certaine ou probable Ribes nigrum L., 1753

9. SOURCES

Type Auteur Année de publication Titre

Le marais de Daillancourt - Réhabilitation BULTEL G. 1995 d'un biotope. Bulletin Nature Haute-Marne Bibliographie IIIème rapport de la commission RIOLS C. 1995 d'homologation. Orfraie 33 : 40-48

Informateur BOURRIOUX Jean-Luc -49/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

Type Auteur Année de publication Titre

BULTEL Georges

CHAMOIN Jérome

DEMARGNE Didier

DIDIER Bernard

LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, délégation de Champagne-Ardenne

MIONNET Aymeric

ROYER Jean-Marie

-50/ 50 - Date d'édition : 05/07/2018 https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210020051

6.3 Habitats périphériques

Habitats d'intérêt EUNIS CORINE biotopes Source Surface (%) Observation communautaire

81 Prairies améliorées

4 Forêts

86.2 Villages

6.4 Commentaire sur les habitats aucun commentaire

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Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)- version 2006-2008 Peut être téléchargée de : http://www.ramsar.org/ris/key_ris_index.htm

Catégories approuvées dans la Recommandation 4.7(1990) modifiée par la Résolution VIII.13 de la 8e Session de la Conférence des Parties contractantes (2002) et par les Résolutions IX.1 Annexe B, IX.21 et IX.22 de la 9e Session de la Conférence des Parties contractantes (2005)

Notes aux rédacteurs : 1. La FDR doit être remplie conformément à la Note explicative et mode d’emploi pour remplir la Fiche d’information sur les zones humides Ramsar ci-jointe. Les rédacteurs sont vivement invités à lire le mode d’emploi avant de remplir la FDR.

2. D’autres informations et orientations à l’appui de l’inscription de sites Ramsar figurent dans le Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Liste des zones humides d’importance internationale (Manuel Ramsar 7, 2e édition, modifié par la Résolution IX.1 Annexe B de la COP9). La 3e édition du Manuel, contenant les modifications en question, est en préparation et sera disponible en 2006.

3. La FDR remplie (et la ou les carte(s) qui l’accompagne(nt)) doit être remise au Secrétariat Ramsar. Les rédacteurs devraient fournir une copie électronique (MS Word) de la FDR et, si possible, des copies numériques de toutes les cartes.

1. Nom et adresse du rédacteur de la FDR : USAGE INTERNE SEULEMENT DIREN Champagne-Ardenne J M A 44, rue Titon 51037 Châlons en Champagne Cedex

Tél : 03.26.64.69.04 Fax : 03.26.21.11.57 Date d’inscription Numéro de référence du site E-mail : diren-ca@developpement- durable.gouv.fr

2. Date à laquelle la FDR a été remplie ou mise à jour : juillet 2008

3. Pays : FRANCE 4. Nom du site Ramsar : Le nom exact du site inscrit dans une des trois langues officielles (français, anglais ou espagnol) de la Convention. Tout autre nom, par exemple dans une langue locale (ou plusieurs) doit figurer entre parenthèses après le nom exact. ETANGS DE LA CHAMPAGNE HUMIDE

5. Inscription d’un nouveau site Ramsar ou mise à jour d’un site déjà inscrit :

Cette FDR concerne (veuillez ne cocher qu’une seule case) a) l’inscription d’un nouveau site Ramsar ; ou b) des informations mises à jour sur un site Ramsar déjà inscrit 

6. Pour les mises à jour de FDR seulement : changements apportés au site depuis son inscription ou depuis la dernière mise à jour : a) Limites et superficie du site Les limites et la superficie du site Ramsar sont inchangées  ou Si les limites du site ont changé : i) les limites ont été marquées plus précisément ; ou ii) les limites ont été agrandies ; ou iii) les limites ont été réduites** et/ou Si la superficie du site a changé : i) la superficie a été mesurée avec plus de précision ; ou ii) la superficie a été agrandie ; ou iii) la superficie a été réduite**

** Note importante : si les limites et/ou la superficie du site inscrit sont réduites, la Partie contractante doit avoir suivi les procédures établies par la Conférence des Parties contractantes dans l’annexe à la Résolution IX.6 de la COP9 et avoir fourni un rapport, conformément au paragraphe 28 de cette annexe, avant de soumettre une FDR à jour. b) Décrire brièvement tout changement majeur intervenu dans les caractéristiques écologiques du site Ramsar, y compris dans l’application des Critères depuis la FDR précédente :

7. Carte du site : Voir annexe III de la Note explicative et mode d’emploi pour des orientations précises sur la fourniture de cartes appropriées, y compris de cartes numériques. a) Une carte du site, avec des limites clairement marquées est incluse sous la forme suivante :

i) une copie imprimée (nécessaire pour inscription du site sur la Liste de Ramsar) :  ii) une carte électronique (c.-à-d. JPG ou image ArcView) :  iii) un fichier SIG avec des vecteurs géoréférencés des limites du site et des tableaux des attributs  b) Décrire brièvement le type de délimitation appliqué : P. ex. les limites sont celles d’une aire protégée existante (réserve naturelle, parc national, etc.) ou correspondent aux limites d’un bassin versant ; ou suivent des limites géopolitiques (p. ex. une juridiction locale) ou des limites physiques telles que des routes ou les berges d’un plan d’eau, etc. La délimitation s’appuie sur les strates géologiques imperméables de Champagne humide, ajustée aux limites administratives et au réseau routier.

8. Coordonnées géographiques (latitude/longitude, en degrés et minutes) : Fournir les coordonnées du centre approximatif du site et/ou les limites du site. Si le site se compose de plusieurs zones séparées, fournir les coordonnées de chacune des zones. coordonnées des extrémités sud-ouest du site : 48° 9' N - 4° 9' E coordonnées des extrémités nord-est du site : 49° 5' N - 5° 4' E

9. Localisation générale : Indiquer dans quelle partie du pays et dans quelle(s) grande(s) région(s) administrative(s) le site se trouve, ainsi que la localisation de la grande ville la plus proche.

Les étangs de la Champagne humide sont situés dans la région Champagne-Ardenne, dans les départements de la Marne, de l’Aube et de la Haute-Marne, à 170 km au sud-est de Paris.

Les limites du site Ramsar sont :

- au nord, l’autoroute de l’est (A 4 – E 50) - au sud, l’autoroute A 26 et Troyes - à l’ouest, limite entre la Champagne humide et la Champagne crayeuse - à l’est, Saint-Dizier et limites avec la Lorraine

Cartes IGN au 1/250.000e n° 103 et 104.

10. Élévation : (en mètres : moyenne et/ou maximale & minimale) Maxi : 250 m. Mini : 100 m

11. Superficie : (en hectares)

255.800 ha

12. Description générale du site : Bref paragraphe résumant les principales caractéristiques écologiques et l’importance de la zone humide.

La zone Ramsar s’appuie sur les étages géologiques imperméables du Crétacé inférieur qui contrastent singulièrement avec les étages calcaires voisins des auréoles sédimentaires du Bassin parisien : calcaires massifs du Jurassique supérieur et craie du Crétacé supérieur. Ce site est un important complexe fluviatile, lacustre et forestier composé d’étangs, de lacs-réservoirs, de canaux, de gravières, de vallées, de massifs forestiers, de formations végétales variées et d’une faune remarquable, en particulier les oiseaux d’eau. Parmi ce vaste ensemble, nous distinguons trois pôles particuliers : - dans la partie centrale, le lac du Der-Chantecoq ou réservoir Marne et les étangs latéraux (étangs des Landres, du Grand Coulon, et de la Forêt) - à hauteur de Montier-en-Der, les prairies du bassin de la Voire, l’étang de la Horre et les massifs forestiers environnants - dans la partie sud, le parc naturel régional de la forêt d’Orient qui comprend la forêt et le lac d’Orient ou réservoir Seine, le lac réservoir Aube (Temple et Amance) et une partie de la vallée de l’Aube. Voir également carte de localisation et carte générale.

13. Critères Ramsar : Cochez la case située sous chaque critère justifiant l’inscription de ce site Ramsar. Voir annexe II de la Note explicative et mode d’emploi pour les critères et les orientations concernant leur application (adoptés dans la Résolution VII.11). Tous les critères applicables doivent être cochés.

1 • 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8 • 9    

14. Justification des Critères mentionnés dans la rubrique 13 ci-dessus : Justifier chaque critère l’un après l’autre, en indiquant clairement à quel critère s’applique la justification (voir annexe II pour des orientations sur les formes acceptables de justification).

Critère 2 :

Voir tableau en annexe (critère2)

Critère 4 : zone d’étape majeure pour la migration de nombreuses espèces d’oiseaux. La zone est aussi utilisée comme zone d’hivernage pour une partie des populations migratrices.

Voir tableau en annexe (critère 4)

Critère 5 : présence de 40 000 à 70 000 individus d’oiseaux en migration en automne. La Champagne humide abrite de nombreux étangs et de vastes plans d’eau au sein de vastes massifs de forêts humides au sein d’une région peu peuplée. Ces habitats naturels sont peu perturbés. Ils assurent de vastes surfaces où les conditions de quiétude nécessaires au stationnements migratoires des oiseaux sont bien réunies. La Champagne humide est une étape migratoire majeure de l’ouest européen, notamment pour les oiseaux d’eaux qui nichent en Scandinavie et qui vont passer l’hiver en Espagne ou en Afrique.

Voir tableau en annexe (critère 5).

15. Biogéographie (information requise lorsque le Critère 1 et/ou le Critère 3 et/ou certains points du Critère 2 s’appliquent au site à inscrire) : Nommer la région biogéographique où se trouve le site Ramsar et indiquer le système de régionalisation biogéographique appliqué. a) région biogéographique : continentale b) système de régionalisation biogéographique (citer la référence) : directive européenne « habitats faune flore » 92/43/CEE du 21 mai 1992

16. Caractéristiques physiques du site : Décrire, le cas échéant, la géologie, la géomorphologie ; les origines - naturelles ou artificielles ; l’hydrologie ; le type de sol ; la qualité de l’eau ; la profondeur et la permanence de l’eau ; les fluctuations du niveau de l’eau ; les variations dues aux marées ; la zone en aval ; le climat général ; etc. Le climat de cette région se situe aux limites des influences océaniques et continentales, avec des précipitations qui varient entre 650 mm et 750 mm, et une température moyenne annuelle de l’ordre de 10°.

Le relief est une plaine modérément vallonnée, traversée par de grandes vallées : dans la partie nord du site par la Marne, et dans la partie sud par l’Aube.

L’omniprésence de l’eau est due au substrat géologique imperméable (marnes et argiles surtout). Les sols hydromorphes et acides sont prédominants. Le réseau hydrographique est dense et très hiérarchisé, les étangs nombreux.

A retenir, le contraste entre les étangs, de création ancienne, généralement peu profonds et dont la vase est meuble, fine et riche en matières organiques, et les réservoirs artificiels créés à la fin du XXème siècle, destinés à régulariser le débit de la Marne (Der- Chantecoq), de l’Aube et de la Seine (lac du Temple, lac Amance et lac d’Orient), profonds et dont le substrat est souvent dur et grossier (sables, graviers) et pauvre en matières organiques.

Leur régime hydrique est également différent : les réservoirs présentent un régime fluvial très marqué avec une alternance de crue printanière et d’étiage en août-septembre tandis que les étangs ont une nappe stagnante avec un étiage beaucoup moins prononcé.

Ces différences se retrouvent dans la composition floristique, et de ce fait, le site est d’une grande diversité écologique (d’autant plus que les cours d’eau, les forêts et les milieux prairiaux apportent d’autres éléments de diversité).

Voir également la carte : « Occupation du sol et zones humides »

17. Caractéristiques physiques du bassin versant : Décrire la superficie, les caractéristiques géologiques et géomorphologiques générales, les types de sols principaux et le climat (y compris le type climatique).

La Champagne humide est une vaste zone déprimée assise sur les étages géologiques imperméables du Crétacé inférieur (argiles et marnes), recouverts d’alluvions dans les vallées. Le relief est peu marqué. Les sols sont souvent hydromorphes et ont fait l’objet de drainage pour leur mise en valeur agricole. En forêt, ce type de sol explique la prédominance du chêne. La région connaît un climat de transition entre climat océanique et climat continental : les étés peuvent être chauds et secs.

18. Valeurs hydrologiques : Décrire les fonctions et valeurs de la zone humide du point de vue de la recharge de l’eau souterraine, de la maîtrise des crues, du captage des sédiments, de la stabilisation des rives, etc.

Il s’agit d’une vaste zone imperméable, drainée par la Marne, l’Aube, la Seine et leurs affluents. Dans l’est du bassin parisien, cette situation est peu fréquente, dans un contexte de plateaux calcaires karstiques, avec une circulation des eaux en majorité souterraine. Les lacs réservoirs décrits en rubrique 20 jouent un rôle hydrologique fondamental pour le bassin-versant de la Seine : écrêtement des crues d’hiver et de printemps, maintien d’un débit suffisant des rivières en période d’étiage afin d’assurer l’approvisionnement en eau potable de Paris et de sa proche banlieue.

Deux types de cours d'eau coexistent donc sur cette zone : des rivières situées en tête des bassins versants de la Marne, de l'Aube, de la Seine et de l’Aisne et des corridors fluviaux que sont la Seine, l'Aube et la Marne. Les rivières situées en tête de bassin constituent un réseau relativement dense et présentent souvent un caractère karstique.

La zone située dans la vallée de la Marne et de l'Orconte au nord du lac du Der, dénommée le Perthois, présente une multitude de plans d'eau correspondant à d'anciennes carrières situées en zone alluviale. Du fait d'une évaporation annuelle au niveau de ces plans d'eau au moins égale aux précipitations annuelles, cela constitue autant de zones où la nappe correspondante ne se recharge pas de façon optimale. 19. Types de zones humides : a) présence : Encercler ou souligner les codes correspondant aux types de zones humides du « Système de classification des types de zones humides » Ramsar présents dans le site Ramsar. Les descriptions des codes correspondants aux types de zones humides figurent dans l’annexe I à la Note explicative et mode d’emploi.

Marine/côtière : A • B • C • D • E • F • G • H • I • J • K • Zk(a)

Continentale : L • M • N • O • P • Q • R • Sp • Ss • Tp Ts • U• Va • Vt • W • Xf • Xp • Y • Zg • Zk(b)

Artificielle : 1 • 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8 • 9 • Zk(c) b) dominance : Énumérer les types de zones humides identifiés sous a) ci-dessus par ordre de dominance (en superficie) dans le site Ramsar, en commençant par le type de zone humide qui a la plus grande superficie.

Xf, 4, 6, 1, 7, W, 2, M, Sp, Ss, 9

20. Caractéristiques écologiques générales : Préciser la description, s’il y a lieu, des principaux habitats, types de végétation, communautés végétales et animales présents dans le site Ramsar, ainsi que les services écosystémiques du site et les avantages qui en sont issus.

Les différents types d’habitats qui constituent la zone sont les suivants (référence à la typologie CORINE biotope) :

- eau dormante - eau courante - prairies humides, roselières et phragmitaies (Phragmites) - prairies mésophiles - végétation de rive - marais et zones humides - forêts alluviales, ripisylves - forêts feuillues caduques - terres agricoles et terrains fortement artificialisés - vergers, peupleraies, futaies artificielles - cultures

* Le lac du Der

Il couvre une superficie de 4 800 ha. Comme tous les plans d’eau artificiels de création récente (1974), il a été colonisé très rapidement par les oiseaux d’eau migrateurs. C’est un site important pour l’hivernage ou le transit de plusieurs espèces d’anatidés et de rallidés principalement (oies, siffleurs, grues). Au cours de ces dernières années, le nombre d’oiseaux observés se situe en moyenne entre 40 000 et 70 000 en automne et entre 8 000 et 30 000 au printemps.

* Etangs des Landres, du Grand Coulon et de la Forêt

Végétation aquatique et subaquatique remarquable, dont 23 espèces rares.

* L’étang de la Horre

La richesse avifaunistique de cet étang et de son écrin forestier est due à l’interaction de ces deux milieux, à la présence de ceintures marécageuses étendues, ainsi qu’à la faible profondeur du plan d’eau.

Il s’agit de l’un des derniers sites de reproduction en Champagne humide de Botaurus stellaris (butor étoilé) et de Ardea purpurea (héron pourpré), Porzana porzana (marouette ponctuée), en régression dans toute la région, et nicheuse. C’est aussi une excellente zone de reproduction des anatidés et un des rares étangs de la région à rassembler un aussi grand nombre d’espèces aquatiques nicheuses. Les concentrations de canards en période de passage groupent jusqu’à 1500 individus.

Les rapaces qui comptent sept espèces nicheuses (dont 4 à 5 couples de Circus aeruginosus (busard des roseaux) bénéficient particulièrement de la complémentarité des deux milieux.

L’étude des odonates montre que la Horre présente des intérêts importants liés à la fois à la variété des espèces, représentées souvent par de grosses populations, et à la présence de six espèces rares, menacées ou en limite d’aire.

Ce site présente également un grand intérêt botanique par la présence de 16 espèces rares ou très rares pour le nord et le nord-est de la France, notamment Ranunculus lingua (grande douve) et Potamogeton compressus (potamot à tige comprimée).

* Le lac de la forêt d’Orient (réservoir Seine) et les lacs Temple et Amance (réservoir Aube) Le réservoir Seine d’une superficie de 2300 ha et le réservoir Aube d’une superficie de 2500 ha ont été créés respectivement en 1966 et 1990. Ils ont permis une forte augmentation de la population des oiseaux migrateurs (ils ne gèlent qu’exceptionnellement). C’est un des rares lieux d’hivernage pour Anser fabalis (oie des moissons) et unique lieu régulier en France, avec le lac du Der, pour Haliaeetus albicilla (pygargue à queue blanche).

Globalement, les espèces les plus rencontrées sont les Gaviidae (plongeons), Podicipedidae (grèbes), Rallidae (râles, marouette, foulques, poules d’eau), Ardeidés (butors, hérons, aigrettes), Anatidae (cygnes, oies, canards), Laridae (mouettes, goélands), limicoles et rapaces.

21. Flore remarquable : Fournir des informations supplémentaires sur des espèces particulières et les raisons pour lesquelles elles sont remarquables (en complétant si nécessaire l’information fournie à la rubrique 14. Justifier l’application des critères en indiquant, par exemple, les espèces/communautés qui sont uniques, rares, en danger ou importantes du point de vue biogéographique, etc. Ne pas ajouter ici de liste taxonomique des espèces présentes – cette liste peut être fournie en tant qu’information complémentaire à la FDR.

Les étangs présentent onze espèces protégées qui ont des statuts allant de Protection Nationale à Liste Rouge des espèces menacées. Parmi elles on peut citer :

- Trapa natans (macre) - Nymphoides peltata (faux nénuphar) - Najas marina (grande naïade) - Potamogeton acutifolius (potamot à feuilles aiguës) - Potamogeton trichoides (potamot à feuilles capillaires) - Ranunculus sceleratus (renoncule scélérate) - Airopsis agrostidea

22. Faune remarquable : Fournir des informations supplémentaires sur des espèces particulières et les raisons pour lesquelles elles sont remarquables (en complétant si nécessaire l’information fournie à la rubrique 14. Justifier l’application des critères en indiquant, par exemple, les espèces/communautés qui sont uniques, rares, en danger ou importantes du point de vue biogéographique, etc., en fournissant des données de recensement. Ne pas ajouter ici de liste taxonomique des espèces présentes – cette liste peut être fournie en tant qu’information complémentaire à la FDR.

Pour l’avifaune, les espèces les plus remarquables sont les suivantes :

- Grus grus* (grue cendrée), qui est l’espèce emblématique de la zone Ramsar. Ses effectifs en migration et parfois en hivernage sont impressionnants et attirent nombre d’observateurs. - Nycticorax nycticorax* (héron bihoreau) - Ixobrichus minutus* (blongios nain) - Botaurus stellaris* (butor étoilé) - Ardarea purpurea* (héron pourpré), hérons paludicoles dont le maintien des effectifs nicheurs nécessite une attention particulière - Ciconia nigra* (cigogne noire), en rassemblement post nuptial. Le suivi temporel des effectifs permet de se faire une idée des populations nicheuses de l’Europe du nord-ouest. - Cygnus columbianus* (cygne de Bewick) - Cygnus olor (cygne tuberculé) - Cygnus cygnus* (cygne sauvage) - Anser fabalis (oie des moissons) - Anas clypeata (canard souchet) - Anas crecca (sarcelle d’hiver) - Haliaeetus albicilla* (pygargue à queue blanche), rarissime en migration - Porzana parva* (marouette poussin) - Porzana porzana* (marouette ponctuée) - Numenius arquata (courlis cendré) - Dendrocopos medius* (pic mar), un pic bien représenté dans les vieilles chênaies de Champagne humide - Phalacrocorax carbo (grand cormoran). Ses effectifs hivernants sont devenus élevés et nécessitent des régulations en raison des prélèvements importants dans les piscicultures.

* espèces figurant sur la liste des espèces nécessitant une protection spéciale dans la directive CEE 79/409.

On rencontre plusieurs espèces d’odonates à très forte valeur patrimoniale, telles que Gomphus simillimus (Gomphe similaire), Lestes barbarus (leste sauvage), Ischnura pumilio (agrion nain), Coenagrion mercuria* (agrion de mercure), Oxygastra curtisii* (cordulie à corps fin), Leucorrhinnia caudalis* (leucorrhine à large queue), Sympetrum danae (sympétrum noir), Orthetrum brunneum (orthétrum brun) et Orthetrum coerulescens (orthétrum bleuissant).

* espèces protégées à l’échelon national.

En ce qui concerne les poissons, outre les espèces communes, il y a présence d’espèces patrimoniales telles que le Bouvière (Rhodeus Amarus) ou l’Able de Heckel (Leucaspius delineatus).

La présence de Loutre d’Europe Lutra lutra) a été confirmée en 2004 dans le sud de la zone. Nous sommes en présence de la seule population relictuelle dans le grand Est de la France.

23. Valeurs sociales et culturelles : a) Décrire les éventuelles valeurs sociales et culturelles du site : p. ex., production halieutique, foresterie, importance religieuse, sites archéologiques, relations sociales avec la zone humide, etc. Établir la distinction entre l’importance historique/archéologique/religieuse et les valeurs socio- économiques actuelles. a) Ce site présente une grande richesse culturelle de par son histoire (moines soldats de l’Ordre du Temple), son architecture (châteaux, églises, halles du 11ème, 16ème et 17ème siècles) et son espace rural. Les valeurs sociales et culturelles ressortent en particulier des fonctions sociales des plantes : fonctions alimentaires, auxiliaires pour l’élevage, auxiliaires pour l’artisanat, médicinales, symbolique (légendes). A cette richesse ethnobotanique s’ajoute la valeur esthétique.

Actuellement les principales activités liées à la présence des plans d’eau sont les activités de pisciculture liées à la pêche traditionnelle. b) outres son intérêt écologique, la zone Ramsar a une importance incontestable par la présence des quatre grands lacs réservoirs qui garantissent une bonne régulation des crues pour préserver les zones habitées en aval, en particulier Paris. b) Le site est-il considéré d’importance internationale parce qu’il possède, outre les valeurs écologiques pertinentes, des valeurs culturelles importantes, matérielles et non matérielles, liées à ses origines, à la conservation de la nature et/ou au fonctionnement écologique ?

Si oui, cocher cette case et décrire cette importance selon l’une, au moins, des catégories suivantes :

i) sites qui fournissent un modèle d’utilisation rationnelle des zones humides, comme démonstration de l’application de connaissances et méthodes traditionnelles de gestion et d’utilisation conservant les caractéristiques écologiques des zones humides ;

ii) sites possédant des traditions ou un passé culturels exceptionnels datant de civilisations passées qui ont eu une influence sur les caractéristiques écologiques des zones humides ;

iii) sites sur lesquels les caractéristiques écologiques des zones humides dépendent de l’interaction avec les communautés locales ou les populations autochtones ;

iv) sites sur lesquels des valeurs non matérielles dignes d’intérêt sont présentes, par exemple des sites sacrés, et dont l’existence est étroitement liée avec le maintien des caractéristiques écologiques de la zone humide.

24. Régime foncier/propriété : a) dans le site Ramsar :

- propriétés privées et publiques - l’étang de la Horre est la propriété du syndicat mixte du Der - les barrages réservoirs et leurs abords sont propriété de l’Institution interdépartementale des barrages réservoirs du bassin de la Seine - les étangs latéraux du Der sont la propriété du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres b) dans la région voisine :

- propriétés privées et publiques

25. Occupation actuelle des sols (y compris l’eau) : a) dans le site Ramsar : - agriculture (l’élevage est encore présent mais on assiste encore à une réduction des superficies en prairies) - aquaculture sur les étangs - pêche (carpe, gardon, tanche, brochet, brème) - exploitation forestière - activités industrielles concentrées autour des agglomérations (Saint-Dizier, Vitry- le-François) - chasse - activités touristiques en progression (notamment tourisme ornithologique) b) dans la région voisine/le bassin versant :

- l’agriculture domine largement en Champagne crayeuse - la forêt domine sur les plateaux calcaires périphériques (Barrois, Argonne)

26. Facteurs (passés, présents ou potentiels) défavorables affectant les caractéristiques écologiques du site, notamment les changements dans l’occupation des sols (y compris l’eau) et les projets de développement : a) dans le site Ramsar :

Le développement touristique se poursuit autour des lacs réservoirs.

Les drainages, l’enrésinement et les plantations de peupliers, l’aménagement des rivières, le développement d’activités de loisirs sur les grands lacs, le développement de la pêche à la carpe de nuit sur les étangs et les gravières qui ne sont plus en exploitation, sont des opérations réductrices pour l’accueil de l’avifaune migratrice et peuvent entraîner une pollution des plans d’eau. Ces opérations importantes ces trente dernières années marquent aujourd’hui le pas ou sont mieux maîtrisés. Par contre, les retournements de prairies se poursuivent au profit des cultures, cela se traduit par une réduction des habitats de nourrissage pour certains oiseaux. b) dans la région voisine :

La qualité des eaux se dégrade depuis une vingtaine d’années suite à l’extension des cultures sur les bassins versants, qui comprennent de moins en moins de prairies.

27. Mesures de conservation en vigueur : a) Faire la liste des catégories et statuts juridiques des aires protégées au plan national et/ou international, y compris les relations aux limites du site Ramsar ; En particulier, si le site est en partie ou totalement un Bien du patrimoine mondial et/ou une Réserve de biosphère de l’UNESCO, veuillez donner le nom du site selon ces inscriptions.

Voir également la carte : « Mesures de conservation en vigueur »

- réserve naturelle nationale de l’étang de la Horre, créée par décret du 9 mai 2000 (415 ha) - réserve naturelle nationale de la Forêt d’Orient, créée par décret du 9 juillet 2002 (1560 ha) - réserve nationale de chasse et de faune sauvage créée par arrêté du 6 janvier 1995 (5650 ha) sur le lac du Der et les étangs latéraux - réserve de chasse dans le massif de Trois-Fontaines (1360 ha) - réserves de chasse sur certaines sections de la vallée de la Marne qui influencent fortement les flux migratoires - parc naturel régional de la forêt d’Orient dont la charte a été révisée en 2008. - 7 Zones de Protection Spéciale de la Directive européenne Oiseaux , du réseau Natura 2000, sur le lac du Der (6 511 ha), les herbages et les cultures autour du lac du Der (2 169 ha), sur les lacs de la forêt d’Orient (23 575 ha), sur l’étang de la Horre (1 452 ha), sur les étangs de Belval et d’Etoges (229 ha) , sur les herbages et cultures des vallées de la Voire, de l’Héronne et de la Laisnes. (2 274 ha) et sur les Etangs de l’Argonne 14 250 ha) - Zone Spéciales de Conservation de la Directive européenne Habitats, du réseau Natura 2000, sur l’étang de Belval, la forêt de Trois-Fontaines, le lac du Der, les étangs latéraux du Der, l’étang de la Horre, les prairies de la Voire et de l’Héronne, le bois d’Humégnil-Epothémont, la forêt d’Orient, les forêts et clairières des Bas-Bois, les prairies de Courteranges. - 7 sites classés et 9 sites inscrits : en Champagne humide, ces secteurs protégés en raison de leur valeur paysagère sont essentiellement en zone urbanisée. b) Le cas échéant, faire la liste des catégories UICN pour les aires protégées (1994) qui s’appliquent au site (cocher la case ou les cases pertinente(s))

Ia  ; Ib ; II ; III ; IV ; V ; VI

c) Existe-t-il un plan de gestion approuvé officiellement ? Est-il appliqué ?

Il n’a pas de plan de gestion existant et applicable sur l’ensemble du site Ramsar. Seules les aires protégées citées au point a) sont dotées de plans de gestion existants ou en cours d’élaboration pour les sites Natura 2000. Les plans de gestion approuvés des réserves naturelles et de la réserve nationale de chasse et de faune sauvage sont mis en œuvre. d) Décrire toute autre pratique de gestion actuelle :

28. Mesures de conservation proposées mais pas encore appliquées : Par exemple, un plan de gestion en préparation ; une proposition officielle de création d’une aire légalement protégée, etc.

Le réseau de sites Natura 2000 propose des mesures de gestion. En fonction de l’état d’avancement de chaque site, certaines mesures sont déjà appliquées, d’autres en cours d’élaboration. Ces mesures de gestion prennent la forme de contrats Natura 2000 ou de mesures agro-environnementales.

29. Recherche scientifique en cours et équipements : Par exemple, expliquer les projets de recherche en cours, y compris la surveillance de la diversité biologique ; indiquer s’il existe une station de recherche de terrain, etc. La DIREN Champagne-Ardenne, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, le Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient, le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres s’intéressent au patrimoine naturel de cette zone et notamment les points les plus intéressants (les grands lacs et les plus grands étangs). On peut citer entre autres :

 Diverses études ont été confiées aux associations scientifiques locales, avec souvent pour objectif la protection de ces milieux remarquables. La grue cendrée est l’espèce remarquable la plus suivie ; des comptages réguliers sont pratiqués par l’office national de la chasse et de la faune sauvage et par la ligue pour la protection des oiseaux. Un suivi régulier de l’impact des opérations locales (mesures agroenvironnementales) autour des grands lacs est effectué par la LPO.  Un inventaire des odonates du Parc Naturel Régional de la Foret d’Orient a été réalisé et publié en 2005.  De plus la rédaction des documents d’objectifs des sites Natura 2000 de la zone engendre la réalisation de nombreuses études scientifiques en particulier des inventaires.  Le parc naturel régional de la forêt d’Orient a lancé une vaste étude, sur l’ensemble de la zone Ramsar, visant à promouvoir une gestion extensive des étangs de Champagne humide.  Inventaire permanent des stations botaniques remarquables du Parc, notamment de la flore des bords de routes en vue d’une conservation adaptée en partenariat avec les services de l’équipement (réalisation Parc)  Contribution du Parc au suivi de la grande faune forestière (participation aux IKA, comptages chevrettes suitées et cerfs bramants) réalisé par l’Office National des Forêts, la Fédération des Chasseurs, la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt et le Groupement d’Intérêt Cynégétique d’Orient  Analyse de la valeur biologique des mares forestières du Parc dans le cadre d’un programme de conservation, de réhabilitation et de création de mares forestières (étude réalisée par le CPNCA en collaboration avec l’ONF). Ce programme est intégré au programme « Mares » conduit par la Fédération des Parcs et 12 PNR  Diagnostic écologique et propositions de gestion des prairies naturelles humides de Courteranges (réalisation Parc et Université d’Orsay)  Programme de recherche sur l’écologie et la dynamique des vertébrés forestiers (avifaune forestière notamment) conduit par le laboratoire d’écologie de l’Université de Paris VI et l’ENS de Paris dans le cadre d’une convention avec le Parc et l’ONF (mieux comprendre le fonctionnement des populations animales et proposer des modes de gestion propres à assurer la conservation de ces espèces)  Programme de recherche sur l’écologie et la dynamique de population du Lézard vivipare, conduit par le laboratoire d’Ecologie – CNRS – Université de Paris Orsay

30. Activités actuelles de communication, éducation et sensibilisation du public (CESP) relatives au site ou bénéfiques au site : Par exemple, centre d’accueil de visiteurs, tours d’observation et sentiers nature, brochures d’information, infrastructures d’accueil pour les écoles, etc.

En matière d’éducation, la maison du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient présente une exposition permanente et plusieurs expositions temporaires sur les écosystèmes du site ou sur certaines catégories d’espèces le fréquentant. Un parc de vision animalier, plusieurs observatoires de l’avifaune sont installés dans le parc.

Un centre d’étude et de protection de l’environnement, créé par le parc, permet à des étudiants de tous niveaux (des écoles maternelles du secteur à l’étudiant en thèse) d’avoir une structure adéquate proche du terrain.

Des visites guidées et des sentiers de découverte de la nature sont installés autour des grands lacs (lacs de la forêt d’Orient et lac du Der).

31. Loisirs et tourisme actuels : Indiquer si la zone humide est utilisée à des fins de loisirs et/ou tourisme ; mentionner le type, la fréquence et le nombre de visiteurs.

Les lacs du Der-Chantecoq et de la forêt d’Orient constituent des sites de loisirs, notamment estivaux : bases nautiques, voile, plongée, baignade, motonautisme…Ces activités sont limitées dans l’espace pour laisser la place à des zones de quiétude nécessaires pour la faune sauvage.

Le parc naturel régional de la forêt d’Orient développe des produits touristiques basés sur la découverte de l’environnement (sentiers éducatifs, observatoires, visites guidées…). Il propose également des itinéraires de découverte de l’espace rural régional.

32. Juridiction : Indiquer la juridiction territoriale, par exemple état/région et fonctionnelle/sectorielle, par exemple ministère de l’Agriculture/ministère de l’Environnement, etc.

- Conseil régional de Champagne-Ardenne, conseils généraux de l’Aube, de la Marne et de la Haute-Marne - Services de l’Etat : Direction régionale de l’environnement (DIREN), directions départementales de l’agriculture et de la forêt (DDAF), directions départementales de l’équipement (DDE), directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS)

33. Autorité de gestion : Fournir le nom et l’adresse du bureau, de l’organisme, de l’organisation directement responsable de la gestion de la zone humide. Dans la mesure du possible, fournir aussi l’intitulé du poste et/ou le nom de la personne ou des personnes responsables pour la zone humide.

Aucune organisme n’a en gestion cette zone Ramsar.

Cependant, nous pouvons citer la cellule Zone Humide du Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient qui effectue des suivis sur le territoire du Parc Naturel Régional étendu à la zone Ramsar : La cellule zone humides conseille également les propriétaires d’étangs pour orienter leurs pratiques dans le sens d’une gestion écologique.

Pascale LARMANDE, Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient Maison du Parc, 10 220 PINEY, 03 25 40 04 12

[email protected]

Les autres gestionnaires sont :

- Communes, propriétaires fonciers - Syndicat mixte pour l’aménagement touristique du lac du Der-Chantecoq, - Communauté de communes du nord-est aubois - Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion du parc naturel régional de la forêt d’Orient - Office national des forêts - IIBRBS - Office national de la chasse et de la faune sauvage - Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres - fédérations de chasse et de pêche, - associations de protection de l’environnement,…

34. Références bibliographiques : Références scientifiques et techniques seulement. Si un système de régionalisation biogéographique est appliqué (voir 15 ci- dessus), veuillez indiquer la référence complète de ce système.

Atlas préliminaire des Odonates du PNRFO – Parc naturel régional de la Forêt d’Orient – 2005

Diagnostic du territoire des Etangs de la Champagne Humide, site Ramsar n°5. Cellule Etangs du PNRFO. Juillet 2004

Projet de Charte du Parc Naturel Régional de la Foret d’Orient. 2008

Plan de gestion de la Réserve Naturelle de la Horre. Sept 2005.

Plan de gestion de la Réserve Naturelle de la Foret d’Orient. Avril 2006

Plan de gestion 2005/2014 des eta,gs d’Outines et Arrigny, Réserve Naturelle de Chasse et de Faune Sauvage du Lac du Der-Chantecoq. (2004)

Documents d’objectifs des sites du réseau Natura 2000 de la zone Ramsar.

Cartographie des zones à dominante humide du Bassin Seine Normandie. Rapport final 2006.

Le peuplement d’oiseaux d’eau des carrières alluvionnaires du Perthois. Structure et relations avec l’habitat. ONCFS. juin 2004.

Veuillez renvoyer à l’adresse suivante: Secrétariat de la Convention de Ramsar, rue Mauverney 28, CH-1196 Gland, Suisse. Téléphone: +41 22 999 0170 • Télécopie: +41 22 999 0169 • Courriel: [email protected]

Liste d’espèces critère 2 :

Libellé Nom Nom français liste livre annex annexes annex anne scientifique rouge rouge e I conventi es xes UICN de la CITES on CMS directi direc 2006 flore ve tive françai oiseau habit se x ats- faun e- flore insectes Coenagrion Agrion de NT II mercuriale Mercure insectes Euphydryas Damier de la II aurinia succise insectes Leucorrhinia Leucorrhine à II-IV pectoralis gros thorax insectes Lucanus cervus Lucane cerf- II volant insectes Lycaena dispar Cuivré des NT II marais insectes Oxygastra Cordulie à corps NT II-IV curtisii fin insectes Proserpinus Sphinx de DD proserpina l'épilobe cyclostomes Lampetra Lamproie de NT II planeri planer poissons Cobitis taenia Loche de rivière II poissons Cottus gobio Chabot II poissons Misgurnus Loche d'étang NT II fossilis poissons Rhodeus Bouvière II amarus amphibiens Alytes Crapaud IV obstetricans accoucheur amphibiens Bombina Crapaud sonneur II-IV variegata à ventre jaune amphibiens Bufo calamita Crapaud IV calamite amphibiens Hyla arborea Rainette verte IV amphibiens Triturus Triton crêté II-IV cristatus reptiles Coronella Coronelle lisse IV austriaca reptiles Lacerta agilis Lézard des IV souches oiseaux Accipiter gentilis Autour des II palombes oiseaux Accipiter nisus Epervier II d'Europe oiseaux Actitis Chevalier II hypoleucos guignette oiseaux Aegolius Chouette de I funereus Tengmalm oiseaux Alcedo atthis Martin pêcheur I oiseaux Anas acuta Canard pilet II II-III oiseaux Anas clypeata Canard souchet II II-III oiseaux Anas crecca Sarcelle d'hiver II II-III oiseaux Anas penelope Canard siffleur II II-III oiseaux Anas Canard colvert II II-III platyrhynchos oiseaux Anas Sarcelle d'été II II querquedula oiseaux Anas strepera Canard chipeau II II oiseaux Anser albifrons Oie rieuse II I-II oiseaux Anser anser Oie cendrée II II-III oiseaux Anser fabalis Oie des II II moissons oiseaux Ardea purpurea Héron pourpré I oiseaux Arenaria Tournepierre à II interpres collier oiseaux Asio flammeus Hibou des marais I oiseaux Aythya ferina Fuligule milouin II II-III oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon II II-III oiseaux Aythya marila Fuligule II II-III milouinan oiseaux Aythya nyroca Fuligule nyroca NT I I oiseaux Bonasa bonasia Gélinotte des I-II bois oiseaux Botaurus Butor étoilé I stellaris oiseaux Branta Bernache II I leucopsis nonette oiseaux Bucephala Garrot à œil d'or II II clangula oiseaux Burhinus Oedicnème I oedicnemus criard oiseaux Calidris alba Bécasseau II sanderling oiseaux Calidris alpina Bécasseau II variable oiseaux Calidris canutus Bécasseau II II maubèche oiseaux Calidris Bécasseau II ferruginea cocorli oiseaux Calidris minuta Bécasseau II minute oiseaux Calidris Bécasseau de II temminckii Temminck oiseaux Caprimulgus Engoulevent I europaeus d'Europe oiseaux Charadrius Petit Gravelot II dubius oiseaux Charadrius Grand Gravelot II hiaticula oiseaux Chlidonias Guifette moustac I hybridus oiseaux Chlidonias niger Guifette noire II I oiseaux Ciconia ciconia Cigogne blanche II I oiseaux Ciconia nigra Cigogne noire II I oiseaux Circaetus Circaète Jean-le- I gallicus Blanc oiseaux Circus Busard des I aeruginosus roseaux oiseaux Circus cyaneus Busard Saint- I Martin oiseaux Circus pygargus Busard cendré I oiseaux Columba oenas Pigeon colombin II oiseaux Coturnix Caille des blés II II coturnix oiseaux Crex crex Râle des genêts NT II I oiseaux Cygnus Cygne de Bewick II I columbianus bewickii oiseaux Cygnus cygnus Cygne chanteur II I oiseaux Cygnus olor Cygne tuberculé II II oiseaux Dendrocopos Pic mar I medius oiseaux Dryocopus Pic noir I martius oiseaux Egretta alba Grande aigrette I oiseaux Egretta garzetta Aigrette garzette I oiseaux Falco Faucon émerillon II I columbarius oiseaux Falco Faucon pèlerin x II I peregrinus oiseaux Falco subbuteo Faucon II hobereau oiseaux Falco Faucon II tinnunculus crécerelle oiseaux Ficedula Gobemouche à II I albicollis collier oiseaux Fulica atra Foulque II-III macroule oiseaux Gallinago Bécassine des II II-III gallinago marais oiseaux Gallinula Gallinule poule II chloropus d'eau oiseaux Gavia arctica Plongeon II I arctique oiseaux Gavia immer Plongeon imbrin I oiseaux Gavia stellata Plongeon I catmarin oiseaux Grus grus Grue cendrée II I oiseaux Haematopus Huitrier pie II ostralegus oiseaux Haliaeetus Pygargue à x I I albicilla queue blanche oiseaux Hieraaetus Aigle botté I pennatus oiseaux Himantopus Echasse blanche II I himantopus oiseaux Ixobrychus Blongios nain I minutus oiseaux Lanius collurio Pie-grièche I écorcheur oiseaux Larus Goéland argenté II argentatus oiseaux Larus Goéland II cachinnans leucophée oiseaux Larus canus Goéland cendré II oiseaux Larus fuscus Goéland brun II oiseaux Larus Mouette II I melanocephalu mélanocéphale s oiseaux Larus minutus Mouette pygmée I oiseaux Larus Mouette rieuse II ridibundus oiseaux Limosa Barge rousse II I-II lapponica oiseaux Limosa limosa Barge à queue NT II II noire oiseaux Lullula arborea Alouette lulu I oiseaux Luscinia Gorgebleue à II I svecica miroir oiseaux Lymnocryptes Bécassine II II-III minimus sourde oiseaux Melanitta fusca Macreuse brune II II oiseaux Mergus albellus Harle piette II I oiseaux Mergus Harle bièvre II II merganser oiseaux Mergus serrator Harle huppé II II oiseaux Milvus migrans Milan noir I oiseaux Milvus milvus Milan royal NT I oiseaux Muscicapa Gobemouche II striata gris oiseaux Netta rufina Nette rousse II II oiseaux Numenius Courlis cendré II II arquata oiseaux Numenius Courlis corlieu II II phaeopus oiseaux Nycticorax Bihoreau gris I nycticorax oiseaux Pandion Balbuzard II I haliaetus pêcheur oiseaux Pernis apivorus Bondrée apivore I oiseaux Philomachus Combattant varié II I-II pugnax oiseaux Phoenicurus Rougequeue à II phoenicurus front blanc oiseaux Picus canus Pic cendré I oiseaux Platalea Spatule blanche II I leucorodia oiseaux Pluvialis Pluvier doré II I-II-III apricaria oiseaux Pluvialis Pluvier argenté II II squatarola oiseaux Podiceps Grèbe esclavon I auritus oiseaux Porzana Marouette I porzana ponctuée oiseaux Rallus Râle d'eau II aquaticus oiseaux Recurvirostra Avocette I avosetta élégante oiseaux Saxicola rubetra Tarier des prés II oiseaux Saxicola Tarier pâtre II torquata oiseaux Scolopax Bécasse des II II-III rusticola bois oiseaux Somateria Eider à duvet II II-III mollissima oiseaux Sterna albifrons Sterne naine II I oiseaux Sterna hirundo Sterne I pierregarin oiseaux Tachybaptus Grèbe II ruficollis castagneux oiseaux Tadorna Tadorne de II tadorna Belon oiseaux Tringa Chevalier II II erythropus arlequin oiseaux Tringa glareola Chevalier sylvain II I oiseaux Tringa nebularia Chevalier II II aboyeur oiseaux Tringa ochropus Chevalier II culblanc oiseaux Tringa totanus Chevalier II II gambette oiseaux Turdus pilaris Grive litorne II II oiseaux Turdus Merle à plastron II torquatus oiseaux Vanellus Vanneau huppé II II vanellus mammifères Barbastella Barbastelle VU A2c II II-IV barbastellus mammifères Castor fiber Castor d'Europe NT II-IV mammifères Eptesicus Sérotine II IV serotinus commune mammifères Felis sylvestris Chat forestier IV mammifères Lutra lutra Loutre NT x II-IV mammifères Martes martes Martre V mammifères Mustela Putois V putorius mammifères Myotis Vespertilion de VU A2c II II-IV bechsteini Bechstein mammifères Myotis brandti Vespertillion de II IV Brandt mammifères Myotis Vespertilion de II IV daubentoni Daubenton mammifères Myotis Vespertilion à VU A2c II II-IV emarginatus oreilles échancrées mammifères Myotis myotis Grand Murin NT II II-IV mammifères Myotis Vespertilion à II IV mystacinus moustaches mammifères Myotis nattereri Vespertilion de II IV Natterer mammifères Nyctalus leisleri Noctule de NT II IV Leisler mammifères Nyctalus Noctule II IV noctula commune mammifères Pipistrellus Pipistrelle de II IV nathusii Nathusius mammifères Plecotus auritus Oreillard roux II IV mammifères Plecotus Oreillard gris II IV austriacus mammifères Rhinolophus Grand rhinolophe NT II II-IV ferrumequinum mammifères Rhinolophus Petit rhinolophe II II-IV hipposideros angiospermes Aconitum Aconit casque de II napellus Jupiter angiospermes Alisma Plantain à II gramineum feuilles de graminée angiospermes Alopecurus Vulpin utriculé II rendlei angiospermes Campanula Campanule I cervicaria cervicaire angiospermes Crypsis Cryspie faux- II alopecuroides vulpin angiospermes Cynoglossum Cynoglosse II germanicum d'Allemagne angiospermes Galanthus Perce-neige V nivalis angiospermes Galium fleurotii Gaillet de Fleurot I angiospermes Gratiola Gratiole officinale II officinalis angiospermes Inula britannica Inule des fleuves II angiospermes Lathyrus Gesse des II palustris marais angiospermes Limosella Limoselle II aquatica aquatique angiospermes Luronium Flûteau nageant II II-IV natans angiospermes Muscari Muscari faux- II botryoides botryde angiospermes Orchis palustris Orchis des II marais angiospermes Potamogeton Potamot à II acutifolius feuilles pointues angiospermes Potamogeton Potamot à tiges II compressus comprimées angiospermes Potentilla Potentille II supina couchée angiospermes Pulicaria Pulicaire II vulgaris annuelle angiospermes Ranunculus Renoncule II lingua grande-douve angiospermes Ranunculus Renoncule à feuilles II ophioglossifoliu d'Ophioglosses s angiospermes Ranunculus Renoncule à II polyanthemoide fleurs s nombreuses angiospermes Ruscus Fragon petit- V aculeatus houx angiospermes Sium latifolium Grande berle II angiospermes Staphylea Faux pistachier II pinnata angiospermes Stellaria Stellaire glauque II palustris angiospermes Veronica Véronique à II acinifolia feuilles d'acinos angiospermes Viola elatior Violette élevée II angiospermes Viola pumila Violette naine II angiospermes Vitis vinifera Vigne des bois II subsp. sylvestris

Liste d’espèces critère 4 :

groupe Nom scientifique Nom vernaculaire oiseaux Accipiter gentilis Autour des Palombes oiseaux Accipiter nisus Epervier d'Europe oiseaux Acrocephalus arundinaceus Rousserolle turdoïde oiseaux Acrocephalus schoenobaenus Phragmite des joncs oiseaux Actitis hypoleucos Chevalier guignette oiseaux Alcedo atthis Martin pêcheur oiseaux Anas acuta Canard pilet oiseaux Anas clypeata Canard souchet oiseaux Anas crecca Sarcelle d'hiver oiseaux Anas penelope Canard siffleur oiseaux Anas platyrhynchos Canard colvert oiseaux Anas querquedula Sarcelle d'été oiseaux Anas strepera Canard chipeau oiseaux Anser albifrons Oie rieuse oiseaux Anser anser Oie cendrée oiseaux Anser fabalis Oie des moissons oiseaux Ardea cinerea Héron cendré oiseaux Ardea purpurea Héron pourpré oiseaux Arenaria interpres Tournepierre à collier oiseaux Asio flammeus Hibou des marais oiseaux Aythya ferina Fuligule milouin oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon oiseaux Aythya marila Fuligule milouin oiseaux Aythya nyroca Fuligule nyroca oiseaux Botaurus stellaris Butor étoilé oiseaux Branta leucopsis Bernache nonnette oiseaux Bucephala clangula Garrot à œil d'or oiseaux Buteo buteo Buse variable oiseaux Calidris alba Bécasseau sanderling oiseaux Calidris alpina Bécasseau variable oiseaux Calidris canutus Bécasseau maubèche oiseaux Calidris ferruginea Bécasseau cocorli oiseaux Calidris minuta Bécasseau minute oiseaux Calidris temminckii Bécasseau de Temminck oiseaux Charadrius dubius Petit Gravelot oiseaux Charadrius hiaticula Grand Gravelot oiseaux Chlidonias hybridus Guifette moustac oiseaux Chlidonias niger Guifette noire oiseaux Ciconia ciconia Cigogne blanche oiseaux Ciconia nigra Cigogne noire oiseaux Circaetus gallicus Circaète Jean-le-Blanc oiseaux Circus aeruginosus Busard des roseaux oiseaux Circus cyaneus Busard Saint-Martin oiseaux Circus pygargus Busard cendré oiseaux Coturnix coturnix Caille des blés oiseaux Crex crex Râle des genêts oiseaux Cygnus columbianus bewickii Cygne de Bewick oiseaux Cygnus cygnus Cygne chanteur oiseaux Cygnus olor Cygne tuberculé oiseaux Egretta alba Grande aigrette oiseaux Egretta alba Grande aigrette oiseaux Egretta garzetta Aigrette garzette oiseaux Falco columbarius Faucon émerillon oiseaux Falco peregrinus Faucon pèlerin oiseaux Falco subbuteo Faucon hobereau oiseaux Falco tinnunculus Faucon crécerelle oiseaux Fulica atra Foulque macroule oiseaux Gallinago gallinago Bécassine des marais oiseaux Gallinula chloropus Gallinule poule d'eau oiseaux Gavia arctica Plongeon artique oiseaux Gavia immer Plongeon imbrin oiseaux Gavia stellata Plongeon catmarin oiseaux Grus grus Grue cendrée oiseaux Grus grus Grue cendrée oiseaux Haematopus ostralegus Huitrier pie oiseaux Haliaeetus albicilla Pygargue à queue blanche oiseaux Ixobrychus minutus Blongios nain oiseaux Jynx torquilla Torcol fourmilier oiseaux Lanius collurio Pie-grièche écorcheur oiseaux Lanius senator Pie-grièche à tête rousse oiseaux Larus argentatus oiseaux Larus cachinnans Goéland leucophée oiseaux Larus canus Goéland cendré oiseaux Larus fuscus Goéland brun oiseaux Larus melanocephalus Mouette mélanocéphale oiseaux Larus minutus Mouette pygmée oiseaux Larus ridibundus Mouette rieuse oiseaux Limosa lapponica Barge rousse oiseaux Limosa limosa Barge à queue noire oiseaux Locustella luscinioides Locustelle luscinoïde oiseaux Lullula arborea Alouette lulu oiseaux Luscinia svecica Gorgebleue à miroir oiseaux Lymnocryptes minimus Bécassine sourde oiseaux Melanitta fusca Macreuse brune oiseaux Mergus albellus Harle piette oiseaux Mergus merganser Harle bièvre oiseaux Mergus serrator Harle huppé oiseaux Milvus migrans Milan noir oiseaux Milvus migrans Milan noir oiseaux Milvus milvus Milan royal oiseaux Netta rufina Nette rousse oiseaux Numenius arquata Courlis cendré oiseaux Numenius phaeopus Courlis corlieu oiseaux Nycticorax nycticorax Bihoreau gris oiseaux Pandion haliaetus Balbuzard pêcheur oiseaux Pernis apivorus Bondrée apivore oiseaux Phalacrocorax carbo Grand cormoran oiseaux Philomachus pugnax Combattant varié oiseaux Platalea leucorodia Spatule blanche oiseaux Pluvialis apricaria Pluvier doré oiseaux Pluvialis squatarola Pluvier argenté oiseaux Podiceps auritus Grèbe esclavon oiseaux Podiceps cristatus Grèbe huppé oiseaux Podiceps grisegena Grèbe jougris oiseaux Podiceps nigricollis Grèbe à cou noir oiseaux Porzana porzana Marouette ponctuée oiseaux Rallus aquaticus Râle d'eau oiseaux Recurvirostra avosetta Avocette élégante oiseaux Remiz pendulinus Rémiz penduline oiseaux Riparia riparia Hirondelle de rivage oiseaux Scolopax rusticola Bécasse des bois oiseaux Somateria mollissima Eider à duvet oiseaux Sterna albifrons Sterne naine oiseaux Sterna hirundo Sterne pierregarin oiseaux Tachybaptus ruficollis Grèbe castagneux oiseaux Tadorna tadorna Tadorne de Belon oiseaux Tringa erythropus Chevalier arlequin oiseaux Tringa glareola Chevalier sylvain oiseaux Tringa nebularia Chevalier aboyeur oiseaux Tringa ochropus Chevalier culblanc oiseaux Tringa totanus Chevalier gambette oiseaux Turdus pilaris Grive litorne oiseaux Turdus torquatus Merle à plastron oiseaux Vanellus vanellus Vanneau huppé Liste d’espèces critère 5 :

groupe Espèce Nom vernaculaire Espèce hivernante Espèce de passage oiseaux Anas clypeata Canard souchet 1-660i 1350-3500i oiseaux Anas crecca Sarcelle d'hiver 230-14640i 1250-2500i oiseaux Anas penelope Canard siffleur 600-2250i 340-4390i oiseaux Anas platyrhynchos Canard colvert 1000-8950i 1400-2800i oiseaux Anas strepera Canard chipeau 5-310i 550-1100i oiseaux Anser anser Oie cendrée 1945-5710i ? oiseaux Aythya ferina Fuligule milouin 100-2900i 4800-13200i oiseaux Aythya fuligula Fuligule morillon 15-250i 340-1100i oiseaux Calidris alpina Bécasseau variable 0-405i 350-1320i oiseaux Fulica atra Foulque macroule 310-2600i 1700-3500i oiseaux Gallinago gallinago Bécassine des marais 10-60i 1120-2160i oiseaux Grus grus Grue cendrée 7400-33000i 10100-245000i oiseaux Larus ridibundus Mouette rieuse 2000-25000i 11100-61000i oiseaux Phalacrocorax carbo Grand cormoran 1140-2746i 2350-12300i oiseaux Podiceps cristatus Grèbe huppé 140-2520i 3080-4130i oiseaux Riparia riparia Hirondelle de rivage - 1100-10500i oiseaux Vanellus vanellus Vanneau huppé 100-24000i 35000-45000i

Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2100318 - Bois de Villiers-sur-Marne, Buxières-les-Froncles, Froncles et Vouécourt

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 3 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 9 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 10 6. GESTION DU SITE ...... 10

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site B (pSIC/SIC/ZSC) FR2100318 Bois de Villiers-sur-Marne, Buxières-les-Froncles, Froncles et Vouécourt

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 30/06/1995 30/04/2009

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

- 1/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site Date de transmission à la Commission Européenne : 31/03/1999 (Proposition de classement du site comme SIC)

Dernière date de parution au JO UE : 07/12/2004 (Confirmation de classement du site comme SIC)

ZSC : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 26/12/2013

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZSC : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do? cidTexte=JORFTEXT000028681001&fastPos=15&fastReqId=1970959964&categorieLien=id&oldAction=rechTexte

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 5,15472° Latitude : 48,30528° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 650 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

52 Haute-Marne 100 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

52211 FRONCLES

52230 GUDMONT-VILLIERS

52547 VOUECOURT

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 2/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

6110 X 4,2 P C C C C Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles de l'Alysso-Sedion albi (0,65 %)

6210 19,5 G C C C C Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur (3 %) calcaires (Festuco-Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables)

6510 2,5 G C C B C Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) (0,38 %)

8160 X 3 G B C B B Eboulis médio-européens calcaires des étages collinéen à montagnard (0,46 %)

8210 0 P C C C C Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique (0 %)

9130 373,9 G C C B C Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum (57,52 %)

9150 99 G C C B C Hêtraies calcicoles médio-européennes du Cephalanthero-Fagion (15,23 %)

9160 39 G C C C C Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio-européennes du Carpinion betuli (6 %)

9180 X 2,6 G C C A C Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion (0,4 %)

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

- 3/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

3.2 Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Taille Cat. Qualité A|B|C|D A|B|C Groupe Code Nom scientifique Type Unité des Min Max C|R|V|P données Pop. Cons. Isol. Glob.

P 1902 Cypripedium calceolus p i P G C C C C

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

B Buteo buteo i P X X

B Pernis apivorus X

B Milvus migrans X

B Milvus milvus X X

B Accipiter nisus i P X X

B Dendrocopos major i P X X

B Lullula arborea X

B Anthus trivialis X

- 4/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

B Parus caeruleus X

B Parus major X

B Sitta europaea X

B Certhia brachydactyla X

B Lanius collurio X

B Troglodytes troglodytes X

B Prunella modularis X

B Erithacus rubecula X

B Sylvia communis X

B Sylvia borin X

B Sylvia atricapilla X

B Phylloscopus sibilatrix X X

B Phylloscopus collybita X

B Phylloscopus trochilus X

B Aegithalos caudatus X

B Parus palustris X

B Parus montanus X

B Parus cristatus X

B Fringilla coelebs X

B Coccothraustes coccothraustes X

B Emberiza citrinella X

I Hipparchia fagi

I Hipparchia alcyone

- 5/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

I Coenonympha glycerion

I Melitaea phoebe

I Lysandra coridon

I Strymonidia spini

I Strymonidia pruni

I Chrysochraon brachyptera

I Ephippiger ephippiger

I Decticus verrucivorus

I Platycleis albopunctata

I Metrioptera brachyptera

I Chorthippus vagans

I Oedipoda coerulescens

I Calliptamus italicus

I Iphiclides podalirius

I Barbitistes serricauda

M Felis sylvestris i P X

M Meles meles X

M Martes martes i P X X X

M Muscardinus avellanarius i P X X

P Actaea spicata

P Althaea hirsuta

P Amelanchier ovalis i P X

P Arabis pauciflora

- 6/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

P Aster amellus i P X

P Calamintha ascendens

P Carex alba

P Carex halleriana

P Carex humilis

P Carex ornithopoda i P X

P Centaurea montana

P Cephalanthera damasonium

P Cephalanthera longifolia i P X

P Cephalanthera rubra

P Coronilla coronata i P X

P Crepis praemorsa i P X

P Galium fleurotii

P Geranium sanguineum i P X

P Gymnocarpium robertianum

P Hieracium glaucinum

P Hyacinthoides non-scripta

P Inula spiraeifolia

P Leontodon hyoseroides

P Limodorum abortivum i P X

P Ophioglossum vulgatum

P Ophrys litigiosa

P Orchis simia

- 7/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

P Orobanche hederae

P Orobanche teucrii i P X

P Paeonia mascula i P X

P Potentilla micrantha

P Pyrola rotundifolia

P Quercus pubescens

P Rosa pimpinellifolia

P Ruscus aculeatus X

P Thlaspi montanum

P Viola alba

P Euphorbia esula subsp. pinifolia

P Galeopsis angustifolia subsp. angustifolia

P Primula veris subsp. canescens

P Silene vulgaris subsp. glareosa i P X

P Iberis durandii i P X

R Coluber viridiflavus i P X X

R Vipera aspis i P X X

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 8/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N08 : Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 4 %

N09 : Pelouses sèches, Steppes 4 %

N16 : Forêts caducifoliées 91 %

N22 : Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente 1 %

Autres caractéristiques du site

localisé sur les flancs du plateau des Bars (calcaires oolothiques des étages du Argovien, Rauracien, séquanien et Kimmeridgien). Vulnérabilité : Bon état mais tendance à la fermeture des clairières et disparition progressive des communautés végétales les plus intéressantes. Nécessité d'envisager un débroussaillage sélectif.

4.2 Qualité et importance

Cette zone est un ensemble boisé exceptionnel, situé en rive droite de la rivière Marne. Elle est constituée d'une mosaïque de milieux : ourlets, pelouses calcaires, éboulis à Ibéris durandii (espèce endémique), fruticées à Buis et Genévrier. Présence d'un nombre important d'espèces végétales protégées.

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

H F04.01 Pillage de stations floristiques I

M B01.02 Plantation forestière en terrain ouvert (espèces allochtones) I Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

Propriété d'une association, groupement ou % société - 9/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

4.5 Documentation

Lien(s) :

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

Désignés au niveau international :

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation : DDT Haute-Marne

Adresse : 82, rue du commandant Hugueny 52903 CHAUMONT

Courriel :

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

X Oui Nom : Lien : http://natura2000.mnhn.fr/uploads/doc/PRODBIOTOP/487_Docob Tome I 2014.pdf Nom : Lien : http://natura2000.mnhn.fr/uploads/doc/PRODBIOTOP/487_Docob Tome II 2014.pdf Nom : Lien : http://natura2000.mnhn.fr/uploads/doc/ PRODBIOTOP/487_Annexes.pdf Nom : Lien : http://natura2000.mnhn.fr/uploads/doc/ PRODBIOTOP/487_Charte 2014.pdf

- 10/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100318

Non, mais un plan de gestion est en préparation.

Non

6.3 Mesures de conservation

- 11/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2100247 - Pelouses et fruticées de la région de Joinville

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 3 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 7 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 8 6. GESTION DU SITE ...... 8

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site B (pSIC/SIC/ZSC) FR2100247 Pelouses et fruticées de la région de Joinville

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 30/06/1995 30/11/2006

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site Date de transmission à la Commission Européenne : 31/03/1999 - 1/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

(Proposition de classement du site comme SIC)

Dernière date de parution au JO UE : 09/12/2016 (Confirmation de classement du site comme SIC)

ZSC : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 09/01/2017

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZSC : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do? cidTexte=JORFTEXT000033876738&dateTexte=

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 5,14361° Latitude : 48,38361° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 382 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

52 Haute-Marne 100 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

52029 AUTIGNY-LE-GRAND

52175 DONJEUX

52212

52346 MUSSEY-SUR-MARNE

52398 POISSONS

52440 ROUVROY-SUR-MARNE

52442

52456 SAINT-URBAIN-MACONCOURT

52490 THONNANCE-LES-JOINVILLE

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 2/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

5110 4,67 G C C C A Formations stables xérothermophiles à Buxus sempervirens des pentes rocheuses (Berberidion p.p.) (0,92 %)

5130 1,88 G C C C A Formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires (0,37 %)

6210 30,38 G B C C A Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur (5,96 %) calcaires (Festuco-Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables)

6510 1,2 G C C C C Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) (0,24 %)

8160 X 2,4 G C C C C Eboulis médio-européens calcaires des étages collinéen à montagnard (0,47 %)

9130 20,44 G C C C C Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum (4 %)

9160 1,5 G C C C C Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio-européennes du Carpinion betuli (0,29 %)

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.2 Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Qualité Groupe Code Nom scientifique Type Taille Unité Cat. des A|B|C|D A|B|C données - 3/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

Min Max C|R|V|P Pop. Cons. Isol. Glob.

I 1060 Lycaena dispar p i R G D

I 1065 Euphydryas aurinia p i R G D

M 1303 Rhinolophus hipposideros p i P G D

M 1308 Barbastella barbastellus p i P G D

M 1321 Myotis emarginatus p i P G D

M 1324 Myotis myotis p i P G D

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

B Buteo buteo i P X X

B Tyto alba i P X

B Motacilla flava i P X X

B Motacilla cinerea i P X X

B Saxicola torquata i P X X

I Minois dryas i P X

- 4/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

I Hipparchia alcyone i P X

I Erebia aethiops i P X

I Brenthis daphne i P X

I Maculinea alcon rebeli i P X

I Strymonidia spini i P X

I Iphiclides podalirius i P X

I Melitaea sp. i P X

M Felis sylvestris i P X

M Martes foina i P X X

M Mustela nivalis i P X X

M Muscardinus avellanarius i P X X

P Buxus sempervirens i P X

P Cephalanthera longifolia i P X

P Cephalanthera rubra i P X

P Gymnadenia odoratissima i P X

P Limodorum abortivum i P X

P Linum leonii i P X

P Ophrys x manginii i P X

R Lacerta agilis i P X X X

R Coluber viridiflavus i P X X

R Coronella austriaca i P X X X

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. - 5/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

• Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 6/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N08 : Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 32 %

N09 : Pelouses sèches, Steppes 30 %

N10 : Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 1 %

N16 : Forêts caducifoliées 7 %

N22 : Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente 30 %

Autres caractéristiques du site

situé sur des versants exposés au sud, ce site repose essentiellement sur les marnes du Kimmeridgien et les calcaires du Portlandien. Vulnérabilité : Embroussaillement des pelouses de plus en plus important, enrésinement pour plantation. Certains secteurs sont ponctuellement menacés par cet embroussaillement.

Les dalles rocheuses, les falaises, les pelouses les plus xériques sont en relativement bon état.

4.2 Qualité et importance

Vaste ensemble de pelouses mésophiles à xérophiles, autrefois pâturées extensivement par les ovins ou cultivées en vigne. Les milieux sont constitués : - de fruticées à Genévriers, - localement de buxaies situées sur les calcaires du Kimméridgien et du Barrois

Cet ensemble comprend neuf zones et forme un complexe de pelouses sèches qui le place au premier plan départemental pour la surface et au premier plan pour la diversité en Orchidées.

Présence sur un de ces sites de nombreuses mines de fer anciennement exploitées à ciel ouvert (remplissage karstique).

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

H A04.03 Abandon de systèmes pastoraux, sous-pâturage I Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

- 7/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

Propriété d'une association, groupement ou % société

4.5 Documentation

Lien(s) :

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

Désignés au niveau international :

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation : Animateur chargé de mettre en #uvre le document d'objectifs : Conservatoire du patrimoine naturel de Champagne-Ardenne - Château du Val de Seine - F 10110 BAR SUR SEINE - tél +33 3 25 29 18 60 - E-mail [email protected]

Adresse :

Courriel : [email protected]

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

X Oui

Non, mais un plan de gestion est en préparation.

- 8/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100247

Non

6.3 Mesures de conservation

Document d'objectifs validé

- 9/9 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2100339 - Carrières souterraines d'Arsonval

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 3 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 5 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 6 6. GESTION DU SITE ...... 6

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site B (pSIC/SIC/ZSC) FR2100339 Carrières souterraines d'Arsonval

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 30/06/1995 31/12/2006

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site Date de transmission à la Commission Européenne : 31/03/1999 - 1/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

(Proposition de classement du site comme SIC)

Dernière date de parution au JO UE : 07/12/2004 (Confirmation de classement du site comme SIC)

ZSC : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 17/10/2008

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZSC : http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do? cidTexte=JORFTEXT000019808221

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 4,62472° Latitude : 48,28306° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 345 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

10 Aube 100 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

10012 ARSONVAL

10050 BOSSANCOURT

10126 DOLANCOURT

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 2/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.2 Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Taille Cat. Qualité A|B|C|D A|B|C Groupe Code Nom scientifique Type Unité des Min Max C|R|V|P données Pop. Cons. Isol. Glob.

M 1303 Rhinolophus hipposideros w 440 774 i P G B B C B

M 1304 Rhinolophus ferrumequinum w 361 844 i P G B B C B

M 1304 Rhinolophus ferrumequinum r 150 150 i P G B B C B

M 1308 Barbastella barbastellus p i P G D

M 1321 Myotis emarginatus w 89 89 i P G C C C C

M 1321 Myotis emarginatus r 40 50 i P G C C C C

M 1323 Myotis bechsteinii w 1 261 i P G C C C C

M 1323 Myotis bechsteinii r i P G C C C C

M 1324 Myotis myotis w 1 10 i P G C C C C

- 3/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

M Myotis mystacinus i P X X

M Myotis nattereri i P X X

M Myotis daubentoni i P X

M Plecotus auritus i P X X

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 4/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N15 : Autres terres arables 29 %

N16 : Forêts caducifoliées 47 %

N17 : Forêts de résineux 17 %

N22 : Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente 1 %

N23 : Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, 6 % Mines)

Autres caractéristiques du site

Site souterrain, ancienne carrière d'extraction de pierres de taille assez vaste (environ 900 mètres de long.), situé dans le Portlandien inférieur (calcaire jurassique) Vulnérabilité : Site faisant l'objet d'un APPB. Acquisition récente de parcelles en copropriété, par le conservatoire du patrimoine naturel de Champagne-Ardenne et le parc naturel régional de la forêt d'Orient.

4.2 Qualité et importance

Carrière souterraine abritant cinq espèces de chauves-souris inscrites à la Directive Habitat. Les populations hivernantes sont très importantes et constituent le plus grand site d'hivernage du département de l'Aube. L'environnement de la carrière est constitué de boisements mixtes.

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b] Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

4.5 Documentation

- 5/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

Lien(s) :

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

Arrêté de protection de biotope, d#habitat naturel ou de site 38 53 % d#intérêt géologique

80 Parc naturel régional 85 %

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

38 Anciennes carrières souterraines 53%

80 Forêt d'Orient 85%

Désignés au niveau international :

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

Zone humide protégée par la Etangs de la Champagne humide 85% convention de Ramsar

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation : Animateur chargé de mettre en #uvre le document d'objectifs : Conservatoire du patrimoine naturel de Champagne-Ardenne - Château du Val de Seine - F 10110 BAR SUR SEINE - tél +33 3 25 29 18 60 - E-mail [email protected]

Adresse :

Courriel : [email protected]

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

X Oui

Non, mais un plan de gestion est en préparation.

- 6/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100339

Non

6.3 Mesures de conservation

Document d'objectifs validé

- 7/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2100310 - Bois d'Humegnil-Epothemont

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 3 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 6 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 7 6. GESTION DU SITE ...... 7

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site B (pSIC/SIC/ZSC) FR2100310 Bois d'Humegnil-Epothemont

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 30/06/1995 30/11/2006

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site Date de transmission à la Commission Européenne : 31/03/1999 - 1/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

(Proposition de classement du site comme SIC)

Dernière date de parution au JO UE : 07/12/2004 (Confirmation de classement du site comme SIC)

ZSC : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 30/01/2014

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZSC : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do? cidTexte=JORFTEXT000028535284&fastPos=20&fastReqId=1970959964&categorieLien=id&oldAction=rechTexte

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 4,65806° Latitude : 48,40333° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 417 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

10 Aube 100 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

10139 EPOTHEMONT

10184 JUZANVIGNY

10372 SOULAINES-DHUYS

10411 VILLE-AUX-BOIS (LA)

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 2/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

3130 0 M C C C C Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea (0 %)

3150 0 M C C C C Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition (0 %)

6430 1,5 G C C C C Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin (0,36 %)

6510 4,9 G C C C C Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) (1,18 %)

91E0 X 26,8 G C C C C Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) (6,43 %)

9130 154,6 G C C C C Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum (37,07 %)

9160 150,8 G B C C B Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio-européennes du Carpinion betuli (36,16 %)

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.2 Espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Qualité Groupe Code Nom scientifique Type Taille Unité Cat. des A|B|C|D A|B|C données

- 3/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

Min Max C|R|V|P Pop. Cons. Isol. Glob.

I 1042 Leucorrhinia pectoralis p i P G D

I 1044 Coenagrion mercuriale p i P G C C A B

I 1060 Lycaena dispar p i P G C C C C

I 1083 Lucanus cervus p i P M C C C C

A 1166 Triturus cristatus p i P G C C C C

A 1193 Bombina variegata p i P G C C C C

M 1308 Barbastella barbastellus p i P G D

M 1323 Myotis bechsteinii p i P G C C C C

P 1831 Luronium natans p 2 2 i P M D

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

M Myotis nattereri i P X X

M Felis sylvestris i P X

M Muscardinus avellanarius i P X X

- 4/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

P Epipactis purpurata i P X

P Ulmus laevis i P X

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 5/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N06 : Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 2 %

N16 : Forêts caducifoliées 98 %

Autres caractéristiques du site

les couches géologiques affleurantes sont celles Crétacé inférieur recouvertes par des dépots éoliens issus de l'ère quaternaire. Vulnérabilité : En très bon état.

Modes d'action envisagés : faire perdurer la gestion forestière actuelle (futaie, taillis-sous-futaie).

Maintien de la nappe phréatique pour l'Alnio-Padion et L'Orme lisse.

4.2 Qualité et importance

Le bois d'Humegnil-Epothemont est très représentatif de la Champagne humide et est constitué de deux types de forêts juxtaposées : la chênaie-charmaie mésotrophe très typique, avec de nombreux Tillia cordata de grandes dimensions et la forêt riveraine à Aulne, Frêne et Orme lisse.

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b] Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

Propriété d'une association, groupement ou % société

4.5 Documentation

- 6/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100310

Lien(s) :

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

Désignés au niveau international :

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation : Opérateur du document d'objectifs : Centre régional de la propriété forestière de Champagne-Ardenne - 6 place Sainte- Croix - F 51000 CHALONS EN CHAMPAGNE - tél +33 3 26 65 18 25 - E-mail [email protected]

Adresse :

Courriel : [email protected]

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

X Oui

Non, mais un plan de gestion est en préparation.

Non

6.3 Mesures de conservation

Document d'objectifs validé

- 7/7 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2112010 - Barrois et forêt de Clairvaux

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 4 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 9 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 10 6. GESTION DU SITE ...... 11

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site A (ZPS) FR2112010 Barrois et forêt de Clairvaux

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 31/10/2005

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site ZPS : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 11/12/2018 - 1/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZPS : http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do? cidTexte=JORFTEXT000000814363

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 4,72917° Latitude : 48,13472° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 41156 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

52 Haute-Marne 23 %

10 Aube 77 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

10002 AILLEVILLE

10007 ARCONVILLE

10008 ARGANCON

10012 ARSONVAL

10032 BAROVILLE

10033 BAR-SUR-AUBE

10035 BAYEL

10039 BERGERES

10048 BLIGNY

10076 CHAMPIGNOL-LEZ-MONDEVILLE

52140 COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES

10113 COUVIGNON

10119 CUNFIN

52168 DINTEVILLE

10126 DOLANCOURT

10141 ESSOYES

- 2/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

10150 FONTAINE

10155 FONTETTE

10160 FRAVAUX

10176 JAUCOURT

10182 JUVANCOURT

52258 LAFERTE-SUR-AUBE

52272 LANTY-SUR-AUBE

10197 LIGNOL-LE-CHATEAU

10203 LONGCHAMP-SUR-AUJON

10205 LONGPRE-LE-SEC

52308

10242 MEURVILLE

52330

10250 MONTIER-EN-L'ISLE

10306 PROVERVILLE

52419

10364 SAINT-USAGE

52474

10374 SPOY

10390 URVILLE

52506 VAUDREMONT

10404 VERPILLIERES-SUR-OURCE

52525 VILLARS-EN-AZOIS

10426 VILLE-SOUS-LA-FERTE

10438 VITRY-LE-CROISE

10440 VOIGNY

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 3/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.2 Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Taille Cat. Qualité A|B|C|D A|B|C Groupe Code Nom scientifique Type Unité des Min Max C|R|V|P données Pop. Cons. Isol. Glob.

B A338 Lanius collurio r 20 40 p P D

B A004 Tachybaptus ruficollis w 10 20 i P D

B A004 Tachybaptus ruficollis r 1 5 p P D

B A004 Tachybaptus ruficollis c i P D

B A005 Podiceps cristatus w 10 15 i P D

B A005 Podiceps cristatus r 1 3 p P D

B A005 Podiceps cristatus c i P D

B A006 Podiceps grisegena c i P D

B A017 Phalacrocorax carbo c i P D

- 4/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

B A022 Ixobrychus minutus r 0 1 p P C C A C

B A026 Egretta garzetta c i P D

B A028 Ardea cinerea w 5 10 i P D

B A028 Ardea cinerea r 1 6 p P D

B A028 Ardea cinerea c i P D

B A030 Ciconia nigra r 1 1 p P B B C C

B A036 Cygnus olor w i P D

B A036 Cygnus olor r 0 2 p P D

B A036 Cygnus olor c i P D

B A050 Anas penelope w i P D

B A050 Anas penelope c i P D

B A051 Anas strepera w i P D

B A051 Anas strepera c i P D

B A052 Anas crecca c i P D

B A053 Anas platyrhynchos w i P D

B A053 Anas platyrhynchos r 10 20 p P D

B A053 Anas platyrhynchos c i P D

B A054 Anas acuta c i P D

B A055 Anas querquedula c i P D

B A056 Anas clypeata c i P D

B A058 Netta rufina c i P D

B A059 Aythya ferina c i P D

B A061 Aythya fuligula c i P D

- 5/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

B A067 Bucephala clangula c i P D

B A068 Mergus albellus c i P D

B A070 Mergus merganser c 0 1 i P D

B A073 Milvus migrans r i P D

B A073 Milvus migrans c i P D

B A074 Milvus milvus c i P D

B A080 Circaetus gallicus c i P D

B A082 Circus cyaneus r 10 15 p P C B C B

B A098 Falco columbarius c i P D

B A103 Falco peregrinus c i P D

B A104 Bonasa bonasia p 0 10 p P C C A C

B A118 Rallus aquaticus w i P D

B A118 Rallus aquaticus r 2 5 p P D

B A118 Rallus aquaticus c i P D

B A119 Porzana porzana r i P D

B A123 Gallinula chloropus w i P D

B A123 Gallinula chloropus r 2 5 p P D

B A123 Gallinula chloropus c i P D

B A125 Fulica atra w i P D

B A125 Fulica atra r 3 6 p P D

B A125 Fulica atra c i P D

B A133 Burhinus oedicnemus r 0 2 p P D

B A136 Charadrius dubius r 0 1 p P D

- 6/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

B A136 Charadrius dubius c i P D

B A142 Vanellus vanellus w i P D

B A142 Vanellus vanellus r 3 5 p P D

B A142 Vanellus vanellus c 5000 5000 i P D

B A149 Calidris alpina c i P D

B A160 Numenius arquata c i P D

B A164 Tringa nebularia c i P D

B A165 Tringa ochropus c i P D

B A166 Tringa glareola c i P D

B A168 Actitis hypoleucos c i P D

B A179 Larus ridibundus w i P D

B A179 Larus ridibundus c i P D

B A223 Aegolius funereus p 0 10 p P C C B C

B A224 Caprimulgus europaeus r 25 50 p P C B C B

B A229 Alcedo atthis p 50 60 p P C B C B

B A234 Picus canus p 20 30 p P B B C B

B A236 Dryocopus martius p 200 250 p P C B C B

B A238 Dendrocopos medius p 450 500 p P B A C B

B A246 Lullula arborea r 30 60 p P C C C C

B A290 Locustella naevia r 30 50 p P D

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente.

- 7/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

• Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

B Buteo buteo i P

B Falco tinnunculus i P

B Falco subbuteo i P

B Accipiter gentilis i P

B Jynx torquilla 5 10 p P

B Riparia riparia i P

B Turdus pilaris i P

B Acrocephalus schoenobaenus 0 5 p P

B Acrocephalus arundinaceus 0 2 p P

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 8/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N08 : Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 1 %

N14 : Prairies ameliorées 3 %

N15 : Autres terres arables 29 %

N16 : Forêts caducifoliées 54 %

N17 : Forêts de résineux 4 %

N19 : Forêts mixtes 4 %

N21 : Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) 4 %

N23 : Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, 1 % Mines)

Autres caractéristiques du site

vaste plateau assis sur les calcaires jurassiques, entaillé de vallées Vulnérabilité : Pour les habitats forestiers, la principale menace porte sur le dérangement possible des sites en période de nidification de la cigogne noire, en particulier lorsque les nids ne sont pas localisés avec précision. Le vieillissement des peuplements préalable à la conversion a favorisé les picidés et les espèces inféodées comme la chouette de Tengmalm.

Les habitats ouverts et semi-ouverts sont fréquentés par le busard St-Martin, l'#dicnème criard, le pie-grièche écorcheur ou l'alouette lulu. Certaines prairies humides constituent des zones de nourrissage de la cigogne noire et ne doivent pas être drainées. La variété actuelle des usages agricoles du sol est favorable aux espèces de milieux ouverts et semi-ouverts. Il conviendra de s'assurer à l'avenir qu'une évolution rapide des pratiques ou des usages ne soit pas préjudiciable à certaines espèces. L'extension du vignoble envisagée dans le secteur pourra se faire en intégrant des aménagements spécifiques favorables aux oiseaux présents.

Pour les milieux humides, la menace porte sur la diminution en surface des habitats faiblement représentés ici et qui hébergent des espèces comme le blongios ou la marouette ponctuée. Les cours d'eau qui hébergent le martin-pêcheur doivent faire l'objet d'une attention particulière pour préserver la qualité de leurs eaux et les berges vives où niche cet oiseau.

4.2 Qualité et importance

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

L C01.01 Extraction de sable et graviers I

L G01 Sports de plein air et activités de loisirs et récréatives I

Modification des pratiques culturales (y compris la culture M A02 perenne de produits forestiers non ligneux : oliviers, vergers, I vignes - 9/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

) Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

M B Sylviculture et opérations forestières I

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

Domaine communal %

Domaine privé de l'état %

4.5 Documentation

Lien(s) :

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

31 Site inscrit selon la loi de 1930 0 %

32 Site classé selon la loi de 1930 2 %

Arrêté de protection de biotope, d#habitat naturel ou de site 38 0 % d#intérêt géologique

80 Parc naturel régional 1 %

21 Forêt domaniale 20 %

22 Forêt non domaniale bénéficiant du régime forestier 20 %

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

31 rives de l'Aube à Bar sur Aube %

32 territoires des communes de Colombey et %

32 Fontaine St bernard 100%

- 10/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112010

38 Ruisseau le Morin et ses affluents 100%

38 Ru de la fontaine Saint Bernard 100%

80 Forêt d'Orient %

Désignés au niveau international :

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation :

Adresse :

Courriel :

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

Oui

Non, mais un plan de gestion est en préparation.

X Non

6.3 Mesures de conservation

- 11/11 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

NATURA 2000 - FORMULAIRE STANDARD DE DONNEES Pour les zones de protection spéciale (ZPS), les propositions de sites d’importance communautaire (pSIC), les sites d’importance communautaire (SIC) et les zones spéciales de conservation (ZSC)

FR2112001 - Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines

1. IDENTIFICATION DU SITE ...... 1 2. LOCALISATION DU SITE ...... 2 3. INFORMATIONS ECOLOGIQUES ...... 3 4. DESCRIPTION DU SITE ...... 11 5. STATUT DE PROTECTION DU SITE ...... 12 6. GESTION DU SITE ...... 12

1. IDENTIFICATION DU SITE

1.1 Type 1.2 Code du site 1.3 Appellation du site A (ZPS) FR2112001 Herbages et cultures des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines

1.4 Date de compilation 1.5 Date d’actualisation 30/04/2002 30/06/2003

1.6 Responsables

Responsable technique Responsable national et européen Responsable du site et scientifique national

Ministère en charge de l'écologie DREAL Champagne-Ardenne MNHN - Service du Patrimoine Naturel

www.champagne- www.mnhn.fr www.developpement-durable.gouv.fr ardenne.developpement-durable.gouv.fr www.spn.mnhn.fr

en3.en.deb.dgaln@developpement- [email protected] durable.gouv.fr

- 1/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

1.7 Dates de proposition et de désignation / classement du site ZPS : date de signature du dernier arrêté (JO RF) : 06/01/2005

Texte juridique national de référence pour la désignation comme ZPS : http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do? cidTexte=JORFTEXT000000444567

2. LOCALISATION DU SITE

2.1 Coordonnées du centre du site [en degrés décimaux]

Longitude : 4,57861° Latitude : 48,47056° 2.2 Superficie totale 2.3 Pourcentage de superficie marine 2274 ha Non concerné

2.4 Code et dénomination de la région administrative Code INSEE Région

21 Champagne-Ardenne

2.5 Code et dénomination des départements Code INSEE Département Couverture (%)

52 Haute-Marne 63 %

10 Aube 37 %

2.6 Code et dénomination des communes Code INSEE Communes

52088 CEFFONDS

10171 HAMPIGNY

10192 LENTILLES

52331 MONTIER-EN-DER

52411 PUELLEMONTIER

10424 VILLERET

2.7 Région(s) biogéographique(s) Continentale (100%)

- 2/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

3. INFORMATIONS ÉCOLOGIQUES

3.1 Types d’habitats présents sur le site et évaluations

Types d’habitats inscrits à l’annexe I Évaluation du site

Superficie A|B|C|D A|B|C (ha) Grottes Qualité des Code PF (% de [nombre] données Représent Superficie Évaluation Conservation couverture) -ativité relative globale

• PF : Forme prioritaire de l'habitat. • Qualité des données : G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M = «Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple). • Représentativité : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative» ; D = «Présence non significative». • Superficie relative : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % . • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.2 Espèces visées à l’article 4 de la directive 2009/147/CE et évaluation

Espèce Population présente sur le site Évaluation du site

Taille Cat. Qualité A|B|C|D A|B|C Groupe Code Nom scientifique Type Unité des Min Max C|R|V|P données Pop. Cons. Isol. Glob.

B A338 Lanius collurio r 50 100 p P D

B A338 Lanius collurio c i P D

B A604 Larus michahellis c 5 10 i P D

B A004 Tachybaptus ruficollis w 0 5 i P D

B A004 Tachybaptus ruficollis r 3 5 p P D

B A004 Tachybaptus ruficollis c 50 100 i P D

B A005 Podiceps cristatus w 0 1 i P D

B A005 Podiceps cristatus r 5 10 p P D

B A005 Podiceps cristatus c 30 50 i P D

- 3/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

B A008 Podiceps nigricollis c 1 5 i P D

B A017 Phalacrocorax carbo w 0 1 i P D

B A017 Phalacrocorax carbo r 0 1 p P D

B A017 Phalacrocorax carbo c 30 50 i P D

B A022 Ixobrychus minutus r 1 2 p P C B C B

B A022 Ixobrychus minutus c i P C B C B

B A026 Egretta garzetta c 10 20 i P D

B A027 Egretta alba w 5 60 i P C A C B

B A027 Egretta alba c 20 40 i P C A C B

B A028 Ardea cinerea w i P D

B A028 Ardea cinerea r 10 30 p P D

B A028 Ardea cinerea c 50 100 i P D

B A029 Ardea purpurea r i P D

B A029 Ardea purpurea c 5 10 i P D

B A030 Ciconia nigra c 2 5 i P C B C C

B A031 Ciconia ciconia c 1 5 i P D

B A036 Cygnus olor w 5 10 i P D

B A036 Cygnus olor r 1 2 p P D

B A036 Cygnus olor c 20 50 i P D

B A037 Cygnus columbianus bewickii w 0 2 i P C B C C

B A037 Cygnus columbianus bewickii c i P C B C C

B A038 Cygnus cygnus w 0 2 i P B B B C

B A041 Anser albifrons w 1 10 i P C B C C

- 4/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

B A043 Anser anser w 100 500 i P B B C C

B A043 Anser anser c i P B B C C

B A048 Tadorna tadorna c 1 2 i P D

B A050 Anas penelope c 10 20 i P D

B A051 Anas strepera r 1 2 p P C B C C

B A051 Anas strepera c 30 50 i P C B C C

B A052 Anas crecca w 10 40 i P D

B A052 Anas crecca c 150 300 i P D

B A053 Anas platyrhynchos w 10 50 i P D

B A053 Anas platyrhynchos r 10 20 p P D

B A053 Anas platyrhynchos c 300 600 i P D

B A054 Anas acuta w 0 2 i P D

B A054 Anas acuta c 40 60 i P D

B A055 Anas querquedula c 30 50 i P D

B A056 Anas clypeata w 0 10 i P D

B A056 Anas clypeata c 200 400 i P D

B A059 Aythya ferina w 0 5 i P C B C C

B A059 Aythya ferina r 2 3 p P C B C C

B A059 Aythya ferina c 100 200 i P C B C C

B A061 Aythya fuligula r i P D

B A061 Aythya fuligula c 20 50 i P D

B A067 Bucephala clangula c 5 10 i P C B C C

B A068 Mergus albellus c 10 20 i P C B C C

- 5/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

B A070 Mergus merganser c 30 50 i P C B C C

B A072 Pernis apivorus r i P D

B A072 Pernis apivorus c i P D

B A073 Milvus migrans r 2 3 p P D

B A073 Milvus migrans c 20 50 i P D

B A074 Milvus milvus c 10 20 i P D

B A075 Haliaeetus albicilla w 0 1 i P B B C B

B A075 Haliaeetus albicilla c 1 2 i P B B C B

B A081 Circus aeruginosus r 0 1 p P D

B A081 Circus aeruginosus c 5 10 i P D

B A082 Circus cyaneus w 5 15 i P D

B A082 Circus cyaneus r i P D

B A082 Circus cyaneus c 10 20 i P D

B A084 Circus pygargus r i P D

B A084 Circus pygargus c 5 10 i P D

B A094 Pandion haliaetus c 10 20 i P C B C C

B A098 Falco columbarius w 2 5 i P C B C B

B A098 Falco columbarius c 5 10 i P C B C B

B A103 Falco peregrinus w 1 2 i P D

B A103 Falco peregrinus c 5 10 i P D

B A118 Rallus aquaticus r 0 2 p P D

B A118 Rallus aquaticus c 1 5 i P D

B A122 Crex crex r 7 15 p P C A C B

- 6/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

B A122 Crex crex c i P C A C B

B A123 Gallinula chloropus w i P D

B A123 Gallinula chloropus r 5 10 p P D

B A123 Gallinula chloropus c 10 20 i P D

B A125 Fulica atra r 7 10 p P D

B A125 Fulica atra c 200 500 i P D

B A127 Grus grus w 2000 5000 i P A A C A

B A127 Grus grus c 20000 40000 i P A A C A

B A136 Charadrius dubius c 20 50 i P D

B A140 Pluvialis apricaria c 10 20 i P D

B A142 Vanellus vanellus w i P C B C B

B A142 Vanellus vanellus r 3 5 p P C B C B

B A142 Vanellus vanellus c 10000 20000 i P C B C B

B A145 Calidris minuta c 5 10 i P D

B A147 Calidris ferruginea c 2 5 i P D

B A149 Calidris alpina c 10 20 i P D

B A151 Philomachus pugnax c 100 200 i P C B C B

B A153 Gallinago gallinago c 200 500 i P D

B A156 Limosa limosa c 10 20 i P D

B A160 Numenius arquata r 0 3 p P D

B A160 Numenius arquata c 100 200 i P D

B A161 Tringa erythropus c 10 20 i P D

B A162 Tringa totanus c 5 10 i P D

- 7/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

B A164 Tringa nebularia c 10 20 i P D

B A165 Tringa ochropus c 15 30 i P D

B A166 Tringa glareola c 10 20 i P D

B A168 Actitis hypoleucos c 20 50 i P D

B A179 Larus ridibundus w i P D

B A179 Larus ridibundus r i P D

B A179 Larus ridibundus c 1000 10000 i P D

B A182 Larus canus c 10 20 i P D

B A193 Sterna hirundo r i P D

B A193 Sterna hirundo c 5 10 i P D

B A197 Chlidonias niger c 5 10 i P D

B A229 Alcedo atthis w i P D

B A229 Alcedo atthis r 2 3 p P D

B A229 Alcedo atthis c i P D

B A236 Dryocopus martius w i P D

B A236 Dryocopus martius r i P D

B A238 Dendrocopos medius w i P D

B A238 Dendrocopos medius r i P D

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, I = Invertébrés, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice). • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Qualité des données :G = «Bonne» (données reposant sur des enquêtes, par exemple); M =«Moyenne» (données partielles + extrapolations, par exemple); P = «Médiocre» (estimation approximative, par exemple); DD = Données insuffisantes. • Population : A = 100 ≥ p > 15 % ; B = 15 ≥ p > 2 % ; C = 2 ≥ p > 0 % ; D = Non significative. • Conservation : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Moyenne / réduite». • Isolement : A = population (presque) isolée ; B = population non isolée, mais en marge de son aire de répartition ; C = population non isolée dans son aire de répartition élargie. - 8/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

• Evaluation globale : A = «Excellente» ; B = «Bonne» ; C = «Significative».

3.3 Autres espèces importantes de faune et de flore

Espèce Population présente sur le site Motivation

Taille Cat. Annexe Dir. Hab. Autres catégories Groupe Code Nom scientifique Unité Min Max C|R|V|P IV V A B C D

B Buteo buteo i P

B Falco tinnunculus i P

B Falco subbuteo i P

B Accipiter gentilis i P

B Accipiter nisus i P

B Coturnix coturnix i P

B Tyto alba i P X

B Athene noctua i P X

B Strix aluco i P X

B Asio otus i P X

B Upupa epops i P X X

B Jynx torquilla i P

B Picus viridis i P X X

B Dendrocopos minor i P X X

B Riparia riparia 1000 10000 i P

B Anthus spinoletta i P X X

B Motacilla flava i P X X

B Lanius excubitor i P X X

- 9/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

B Saxicola rubetra i P X X

B Saxicola torquata i P X X

B Turdus pilaris i P

B Locustella naevia i P X X

B Acrocephalus schoenobaenus i P

B Acrocephalus arundinaceus i P

B Lanius senator 0 1 i P

• Groupe : A = Amphibiens, B = Oiseaux, F = Poissons, Fu = Champignons, I = Invertébrés, L = Lichens, M = Mammifères, P = Plantes, R = Reptiles. • Unité : i = individus, p = couples , adults = Adultes matures , area = Superficie en m2 , bfemales = Femelles reproductrices , cmales = Mâles chanteurs , colonies = Colonies , fstems = Tiges florales , grids1x1 = Grille 1x1 km , grids10x10 = Grille 10x10 km , grids5x5 = Grille 5x5 km , length = Longueur en km , localities = Stations , logs = Nombre de branches , males = Mâles , shoots = Pousses , stones = Cavités rocheuses , subadults = Sub-adultes , trees = Nombre de troncs , tufts = Touffes. • Catégories du point de vue de l’abondance (Cat.) : C = espèce commune, R = espèce rare, V = espèce très rare, P: espèce présente. • Motivation : IV, V : annexe où est inscrite l’espèce (directive «Habitats») ; A : liste rouge nationale ; B : espèce endémique ; C : conventions internationales ; D : autres raisons.

- 10/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

4. DESCRIPTION DU SITE

4.1 Caractère général du site Classe d’habitat Pourcentage de couverture

N06 : Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 3 %

N07 : Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 20 %

N10 : Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 67 %

N15 : Autres terres arables 5 %

N16 : Forêts caducifoliées 5 %

Autres caractéristiques du site

Vulnérabilité : Site globalement en très bon état.

4.2 Qualité et importance

Les prairies humides des vallées de la Voire, de l'Héronne et de la Laines présentent un intérêt très fort non seulement pour les espèces prairiales rares ou protégées, mais également un intérêt avifaunistique majeur lié à la proximité du lac du Der et de l'étang de la Horre (alimentation et repos des oiseaux migrateurs, notamment grues et oies).

4.3 Menaces, pressions et activités ayant une incidence sur le site

Il s’agit des principales incidences et activités ayant des répercussions notables sur le site

Incidences négatives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b] Incidences positives

Intérieur / Menaces et Pollution Importance Menaces et pressions [libellé] Extérieur pressions [code] [code] [i|o|b]

• Importance : H = grande, M = moyenne, L = faible. • Pollution : N = apport d’azote, P = apport de phosphore/phosphate, A = apport d’acide/acidification, T = substances chimiques inorganiques toxiques, O = substances chimiques organiques toxiques, X = pollutions mixtes. • Intérieur / Extérieur : I = à l’intérieur du site, O = à l’extérieur du site, B = les deux.

4.4 Régime de propriété

Type Pourcentage de couverture

Propriété privée (personne physique) %

Domaine public de l'état %

4.5 Documentation

Lien(s) :

- 11/12 - Date d'édition : 01/03/2019 Données issues de la dernière base transmise à la Commission européenne. http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2112001

5.1 Types de désignation aux niveaux national et régional Pourcentage Code Désignation de couverture

5.2 Relation du site considéré avec d’autres sites

Désignés aux niveaux national et régional :

Pourcentage Code Appellation du site Type de couverture

Désignés au niveau international :

Pourcentage Type Appellation du site Type de couverture

Zone humide protégée par la Etangs de la Champagne humide 100% convention de Ramsar

5.3 Désignation du site

6. GESTION DU SITE

6.1 Organisme(s) responsable(s) de la gestion du site

Organisation :

Adresse :

Courriel :

6.2 Plan(s) de gestion

Existe-il un plan de gestion en cours de validité ?

Oui

Non, mais un plan de gestion est en préparation.

X Non

6.3 Mesures de conservation

- 12/12 -

Annexe 3-2 :

Périmètres de protection des captages/forages

Annexe 3-3 :

Conformité du projet avec le SDAGE Seine-Normandie

Orientation SDAGE Seine-Normandie 2016-2021 Conformité du projet EARL BOUCLEY

Défi 1 : Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques Orientation 1 : Poursuivre la réduction des apports ponctuels de temps sec des matières polluantes classiques dans les milieux tout en veillant à pérenniser les dépollution existante D 1.1 : Adapter les rejets issus des collectivités, des industriels et des exploitations agricoles au milieu récepteur - Analyse de l’impact des rejets sur le milieu récepteur - Adapter les rejets grâce à la mise en œuvre de MTD économiquement acceptable pour réduire l’impact sur Le projet ne comporte pas de rejet direct au milieu naturel le milieu récepteur ou mise en œuvre de techniques alternatives D 1.2 : Maintenir le bon fonctionnement du patrimoine existant des collectivités, des industriels et des exploitations agricoles au regard des objectifs de bon état, des objectifs assignés aux zones protégées et des exigences réglementaires Exploitant assure le maintien des performances des dispositifs de collecte, traitement et de rejet en anticipant les évolutions de L’élevage ne dispose pas de station de traitement. charge polluante et le vieillissement des équipements D 1.3 : Traiter et valoriser les boues des systèmes d’assainissement Privilégier le traitement par recyclage ou valorisation des boues et sous-produits d’épuration issus d’activités industrielles ou L’élevage ne produira pas de boues de traitement. agricoles (valorisation matière, agronomique ou énergétique) D 1.4 : Limiter l’impact des infiltrations en nappes Adapter le traitement de l’eau à infiltrer et veiller à ce que les Les bassin d’infiltration des eaux pluviales collecte des eaux dispositifs de traitement soient bien entretenus et en état de potentiellement non polluées. fonctionnement D 1.5 : Valoriser le potentiel énergétique de l’assainissement Recommander au maitre d’ouvrage des systèmes d’assainissement de valoriser le potentiel énergétique des L’élevage ne dispose pas de station d’épuration. installations (méthanisation, énergie mécanique, …) D 1.6 : Améliorer la collecte des eaux usées de temps sec par les réseaux collectifs d’assainissement - Connaitre les réseaux - Améliorer le fonctionnement des réseaux (diagnostic Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des dysfonctionnements, mise en place d’un programme de travaux) D 1.7 : Limiter la création de petites agglomérations d’assainissement et maîtriser les pollutions ponctuelles dispersées de l’assainissemen t non collectif Privilégier l’assainissement non collectif surtout en tête de bassin versant sur les communes ou groupements en zone Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. rurale, pour éviter la mise en place d’un système d’assainissement Orientation 2 : Maîtriser les rejets par temps de pluie en milieu urbain D 1.8 : Renforcer la prise en compte des eaux pluviales dans les documents d’urbanisme - Intégrer le « zonage d’assainissement pluvial » dans les documents graphiques » - Argumenter les choix du zonage d’assainissement pluvial (dans rapport de présentation des PLU) - Prévoir dans les orientations du PADD des actions Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’abattoir. pour limiter les volumes d’eaux de ruissellement - Intégrer au règlement d’urbanisme des prescriptions permettant de limiter les volumes d’eaux de ruissellement D 1.9 : Réduire les volumes collectés par temps de pluie - Réduction lors des rénovations urbaines, requalifications des voieries ou réaménagement de sites et zones d’activités Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. - Eviter qu’une extension urbaine entraine la collecte de nouveaux apports d’eaux de ruissellement dans le système d’assainissement D 1.10 : Optimiser le système d’assainissement et le système de gestion des eaux pluviales pour réduire les déversements par temps de pluie Les collectivités territoriales et leurs établissements publics doivent prendre en compte les événements pluvieux dans le Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. dimensionnement des réseaux de collecte et transport, stockage et stations de traitement des eaux usées D 1.11 : Prévoir, en absence de solution alternative, le traitement des rejets urbains de temps de pluie dégradant la qualité du milieu récepteur Mise en place de dispositions en amont pour la récupération de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. macro -déchets Défi 2 : Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques Orientation 3 : Diminuer la pression polluante par les fertilisants (nitrates et phosphore) en élevant le niveau d’application des bonnes pratiques agricoles D 2.12 : Prendre en compte l’eutrophisation marine dans la délimitation des zones vulnérables Masses d’eau superficielles dont la teneur en nitrates dépasse 18 mg/L sont considérées comme subissant ou susceptibles de subir une eutrophisation des eaux douces superficielles et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. contribuant ou menaçant les eaux des estuaires et des eaux côtières et marines D 2.13 : Réduire la pression de fertilisation dans les zones vulnérables Efforts pour la gestion de l’azote minéral. Recommandé d’intégrer dans les arrêtés régionaux de protection des eaux La valorisation des fumiers de volailles permettra à l’EARL contre la pollution par les nitrates de définir des méthodes pour BOUCLEY de réduire sa consommation d’engrais minéraux. appliquer à chaque stage du cycle cultural et les modalités de prise en compte effective de l’azote disponible l’hiver D 2.14 : Optimiser la couverture des sols en automne pour atteindre les objectifs Lors de la révision des programmes d’actions régionaux, il est important de veiller à la compatibilité avec l’objectif La couverture des sols en automne sur les parcelles de l’EARL d’optimisation de la couverture des sols en automne pour BOUCLEY est conforme au programme d’actions régional. réduire la pollution des eaux par les nitrates D 2.15 : Maîtriser les apports de phosphore en amont des masses d’eau de surface eutrophisées ou menacées d’eutrophisation Définition des zones principalement émettrices et définir des mesures pour ajuster ou plafonner les apports de phosphore Le plan d’épandage permet la valorisation de l’ensemble du ainsi que des mesures pour réduire les risques de transfert des phosphore contenu dans les déjections animales. phosphates vers les eaux Orientation 4 : Adopter une gestion des sols et de l’espace agricole permettant de réduire les risques de ruissellement, d’érosion et de transfert des polluants vers les milieux aquatiques D 2.16 : Protéger les milieux aquatiques des pollutions par le maintien de la ripisylve naturelle ou la mise en place de zones tampons Lors de la révision des programmes d’actions régionaux, veiller Le plan d’épandage permet de valoriser l’ensemble des flux à la compatibilité avec l’objectif de protection des milieux fertilisants épandus. aquatiques D 2.17 : Maîtriser le ruissellement et l’érosion en amont des masses d’eau altérée par ces phénomènes Les collectivités ou groupement compétent doivent réaliser un diagnostic du bassin versant avec les acteurs locaux et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. élaborent des plans d’actions pour limiter l’aggravation des phénomènes de ruissellement et d’érosion D 2.18 : Conserver et développer les éléments fixes du paysage qui freinent les ruissellements Les documents d’urbanisme doivent rendre compatibles les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. objectifs de conservation des éléments fixes du paysage (haies, Ceci étant, des aménagements paysagers seront effectués talus, fossés et espaces boisés) voir de créer de nouveaux autour du projet. éléments D 2.19 : Maintenir et développer les surfaces en herbe existantes (prairies temporaires ou permanentes) Promouvoir, par les collectivités, le maintien des surfaces en herbe et leur augmentation dans les AAC surtout dans les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. bassins versants où les objectifs de bon état des eaux n’est pas atteint D 2.20 : Limiter l’impact du drainage par des aménagements spécifiques Les créations ou rénovations de drainages doivent être compatibles avec les objectifs de limitation des transferts de Le projet ne comporte pas de drainage des sols. polluants par le drainage des terres agricoles Orientation 5 : Limiter les risques micro-biologiques, chimiques et biologiques d’origine agricole en amont proche des « zon es protégées » à contraintes sanitaires D 2.21 : Maîtriser l’accès du bétail aux abords des cours d’eau et points d’eau dans ces zones sensibles aux risques microbiologiques, chimiques et biologiques Mesures recommandées dans les zones sensibles (alimentation en eau potable, conchyliculture, pêche à pied et baignade) : - Limiter le chargement en bétail à proximité des zones Les volailles n’auront pas d’accès extérieur aux poulaillers. (favoriser l’élevage extensif) - Limiter la divagation du bétail dans les cours d’eau (entretien des clôtures et abreuvoirs) D 2.22 : Limiter les risques d’entraînement des contaminants microbiologiques par ruissellement hors des parcelles Gestion des sols et des épandages plus stricte en amont des Les fumiers ne sont naturellement pas sujets au ruissellement. zones protégées sensible s aux ruissellements Défi 3 : Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants Orientation 6 : Identifier les sources et parts respectives des émetteurs et améliorer la connaissance des micropolluants D 3.23 : Améliorer la connaissance des pollutions par les micropolluants pour orienter les actions à mettre en place Pour l’autorité administrative : poursuivre les RSDE Pour les services de l’Etat et établissements publics : mises en Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. place d’actions pour caractériser les pollutions et les diminuer Orientation 7 : Adapter les mesures administratives pour mettre en oeuvre des moyens permettant d’atteindre les objectifs de suppression ou de réduction des rejets micropolluants pour atteind re le bon état des masses d’eau D 3.24 : Adapter les actes administratifs en matière de rejets de micropolluants Pour les ICPE classées par la directive IED, utilisation des MTD pour prévenir toutes les pollutions L’élevage sera classé IED. Il utilisera les MTD disponibles Pour les agglomérations de plus de 10 000 EH : établir des actuellement. schémas directeurs d’assainissement pour connaitre les divers apports par temps sec ou temps de pluie D 3.25 : Intégrer dans les autres programmes et décisions pris dans le domaine de l’eau les objectifs de réduction des micropolluants ainsi que les objectifs spécifiques du littoral et ceux des programmes d’actions adoptés sur les aires d’alimentation de captage (AAC) Compatibilité des règlements d’assainissement des collectivités, des programmes d’actions définis dans les AAC et des arrêtés préfectoraux délimitant les périmètres de protection Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de captages d’eau potable avec les objectifs du SDAGE (chapitr e 3.9 e t annexe 3) D 3.26 : Intégrer dans les documents professionnels les objectifs de réduction des micropolluants ainsi que les objectifs spécifiques des aires d’alimentation de captage (AAC) et du littoral Prise en compte dans différents documents des objectifs fixés Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. dans le SDAGE (chapitre 3.9) Orientation 8 : Promouvoir les actions à la source de réduction ou suppression des rejets de micropolluants D 3.27 : Responsabiliser les utilisateurs de micropolluants (activités économiques, unions professionnelles, agriculteurs, collectivités, associations, groupements et particuliers…) Formation, informations encouragées pour limiter à la source Les éleveurs ont reçu une formation à l’utilisation des produits les pollutions pour tous les utilisateurs même le grand public phytosanitaires. D 3.28 : Mettre en œuvre prioritairement la réduction à la source des rejets de micropolluants Pour les collectivités territoriales ainsi que les acteurs économiques : réaliser un diagnostic des sources d’émission, Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. pour réduire ou supprimer l’effluent re jeter D 3.29 : Poursuivre les actions vis-à-vis des effluents concentrés toxiques produits en petites quantités par des sources dispersées et favoriser leur recyclage Différentes actions à suivre pour réduire les déchets contenant Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des micropolluants (cf cette disposition) D 3.30 : Réduire le recours aux pesticides en agissant sur les pratiques Prévoir des techniques alternatives à l’utilisation des pesticides et supprimer leur utilisation à proximité des cours d’eau Si le traitement est inévitable, prévoir des pratiques L’EARL BOUCLEY respecte les prescriptions d’épandage des respectueuses des objectifs du SDAGE (précaution prise pour produits phytosanitaires par rapport aux cours d’eau. éviter le ruissellement et l’entrainement vers les eaux de surface) D 3.31 : Maîtriser les usages des micropolluants dans les aires d’alimentation des captages (AAC) En cas d’attente avérée à la santé publique, mettre en place les dispositions prévues par le code de la santé publique (R1321) Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. et le CSHPF Orientation 9 : Soutenir les actions palliatives contribuant à la réduction des flux de micropolluants vers les milieux aquatiques D 3.32 : Soutenir les actions palliatives contribuant à la réduction des flux de micropolluants vers les milieux aquatiques Plusieurs dispositions palliatives citées pour réduire les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevagee. pollutions à la source (cf cette disposition) Défi 4 : Protéger et restaurer la mer et le littoral Orientation 10 : Réduire les apports en excès de nutriments (azote et phosphore) pour limiter les phénomènes d’eutrophisation littorale et marine D 4.33 : Identifier les bassins prioritaires, contribuant de manière significative aux phénomènes d’eutrophisation Trois types de bassins identifiés en fonction de la forme que Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. prend l’eutrophisation : différentes dispositions y sont affectées D 4.34 : Agir sur les bassins en « vigilance nutriments » pour prévenir tout risque d’extension des phénomènes d’eutrophisation au x zones encore préservées Plusieurs dispositions des défis 1,2 et 6 contribuent à l’atteinte Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de cet objectif D 4.35 : Renforcer la réduction des apports de nutriments dans les bassins prioritaires Prévoir des modalités d’actions différentes en fonction du type Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. d’eutrophisation identifié sur la masse d’eau. D 4.36 : Agir sur les bassins à enjeux « Macroalgues opportunistes » pour réduire les flux d’azote à la mer Mise en place d’une charte de bassin versant sur les bassins à Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. enjeux « macroalgues opportunistes » D 4.37 : Agir sur les bassins à enjeux « phytoplancton et macroalgues opportunistes » Deux étapes pour cibler les enjeux : - Réaliser des études approfondies Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. - Décision d’engagement en fonction des résultats des études D 4.38 : Agir sur les bassins à « enjeux locaux d’eutrophisation » Plusieurs recommandations pour cerner les enjeux locaux Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. d’eutrophisation Orientation 11 : Limiter ou supprimer les rejets directs de micropolluants au sein des installations portuaires D 4.39 : Recommander pour chaque port un plan de gestion environnementale Réaliser un plan de gestion environnementale par l’autorité Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. portuaire ou le ma ître d’ouvrage pertinent D 4.40 : Réduire ou éliminer à la source les pollutions chroniques ou accidentelles provenant des installations portuaires ou transitant par elles Prévoir des espaces réservés pour récupérer les eaux des bateaux ; prévoir également des zones d’activités portuaires Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des zones de stockage adaptées pour le stockage temporaire de vases, résidus de pollutions accidentelles ou autres produits Orientation 12 : Limiter ou réduire les rejets directs en mer de micropolluants et ceux en provenance des opérations de dragage et de clapage D 4.41 : Favoriser la mise en œuvre de schémas l’orientation territorialisés des opérations de dragage en mer et des filières de gestion des sédiments évolutifs et adaptés aux besoins locaux Réutilisation, recyclage, valorisation ou élimination des déblais de dragage mis en œuvre pour respecter les réglementations Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. applicables D 4.42 : Limiter l’impact des opérations de dragage/ clapage sur les milieux marins Activités de dragage en milieu marin et rejets des produits de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. dragage doivent être compatibles avec les objec tifs du SDAGE D 4.43 : Limiter ou supprimer certains rejets en mer Pour les STEP, déversoirs d’orage ou ICPE soumis à autorisation : si rejets sur le littoral, doivent être compatibles Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. avec l’objectif de limitation et de suppression des rejets de micropolluants Orientation 13 : Réduire les risques sanitaires liés aux pollutions dans les zones protégées (baignades, conchylicoles et pêche à pied) D 4.44 : Réaliser des profils de vulnérabilité des zones de baignade en eau de mer (et en eau douce), zones conchylicoles et de pêche à pied des bivalves - Recenser les zones de pêche à pied récréative - Réaliser des profils de vulnérabilité pour les zones de pêche à pied désignées Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. - Mettre en place un programme de surveillance de la qualité des eaux et des mollusques dans ces zones D 4.45 : Faire évoluer les profils et évaluer les actions au fil d’une mise à jour des connaissances Plusieurs mesures recommandées pour la mise en œuvre des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. profils (cf la disposition) D 4.46 : Identifier et programmer les travaux limitant la pollution microbiologique, chimique et biologique à impact sanitaire Plusieurs mesures définies pour limiter les transferts de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. polluants microbiologiques (cf la disposition) D 4.47 : Sensibiliser les usagers à la qualité des branchements ou de leur assainissement individuel et à la toxicité de leurs rejets domestiques Sensibiliser les usagers sur l’importance d’une bonne qualité des branchements, sur l’obligation et la nécessité d’avoir un dispositif d’assainissement individuel conforme, sur la nécessité Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de ne pas rejeter au « tout à l’égout » des produits susceptibles de perturber l’efficacité des STEP Orientation 14 : Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques littoraux et marins ainsi que la biodiversité D 4.48 : Limiter l’impact des travaux, aménagements et activités sur le littoral et le milieu marin Tout aménagement doit être compatible avec les l’objectif de Le projet est éloigné du littoral et du milieu marin (> 300 km). limitation de l’impact sur le littoral et le milieu marin D 4.49 : Limiter le colmatage des fonds marins sensibles L’autorité administrative peut s’opposer : - Aux clapages des sédiments Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. - A l’extraction de matériaux calcaires et siliceux D 4.50 : Réduire les quantités de macro et micro déchets en mer et sur le littoral afin de limiter leur impact sur les ha bitats et les espèces Pour réduire à la source la production de déchets, plusieurs La production et la gestion des déchets seront optimisées par actions sont à prévoir (actions décrites dans la disposition) l’élevage. Les filières de recyclage seront privilégiées. Orientation 15 : Promouvoir une stratégie intégrée du trait de côte D 4.51 : Développer une planification de la gestion du trait de côte prenant en compte les enjeux de biodiversité, de patrimoine et de changement climatique Mise en place des outils de planification pour mettre en application la stratégie nationale de gestion du trait de côte et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de la lutte contre l’érosion Défi 5 : Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future Orientation 16 : Protéger les aires d’alimentation de captage d’eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions diffuses D 5.52 : Classer les points de prélèvement en eau potable en fonction de la qu alité de l’eau brute Points de prélèvement en eau potable classés en fonction du seuil de risque (75% de la norme pour l’alimentation en eau Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. potable pour les pesticides et à 40 mg/L pour les nitrates) D 5.53 : Définir et diagnostiquer les aires d’alimentation des captages Les autorités administratives délimitent les AAC en précisant les secteurs géographiques affectés par des vulnérabilités Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. spécifiques liées à l’hydrogéologie D 5.54 : Mettre en œuvre un programme d’action adapté pour protéger ou reconquérir la qualité de l’eau captée pour l’alimentation en eau potable Actions adaptées en fonction du classement du point de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. prélèvement ou du captage D 5.55 : Protéger la ressource par des programmes de maîtrise d’usage des sols en priorité dans les périmètres de protection réglementaire et les zones les plus sensibles des aires d’alimentation de captages Les collectivités territoriales peuvent mettre en place un programme préventif de maîtrise de l’usage des sols, dans les Les fumiers de volailles ne seront pas épandus dans un périmètres de protection réglementaires ou les zones sensibles périmètre de protection de captage. des AAC D 5.56 : Protéger les zones protégées destinées à l’alimentation en eau potable pour le futur Mesures pour la gestion des masses d’eau souterraine classées « zones destinées à l’alimentation en eau potable pour le futur » Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. définies dans orientation 28 Orientation 17 : Protéger les captages d’eau de surface destinés à la consommation humaine contre les pollutions D 5.57 : Mettre en œuvre des périmètres de protection des prises d’eau pour l’alimentation en eau potable Système d’alerte dans les zones présentant des risques de Le projet n’est pas situé dans un périmètre de protection d’une pollution accidentelle élevés (ex zones urbanisées) + prise d’eau pour l’alimentation en eau potable. prescriptions contre le ruissellement ainsi que la mises en place Les fumiers de volailles ne seront pas épandus dans un de zon es tampons pour protéger les captages périmètre de protection de captage. D 5.58 : Encadrer les rejets ponctuels dans les périmètres rapprochés de captages L’autorité administrative intègre la nature des rejets et des risques qu’ils présentent sur l’usage de l’eau potable des soumis Le projet n’est pas situé dans un périmètre de protection d’une à autorisation ou déclaration au titre de la loi sur l’eau et des prise d’eau pour l’alimentation en eau potable. ICPE soumis à autorisation et enregistrement D 5.59 : Prendre en compte les eaux de ruissellement pour protéger l’eau captée pour l’alimentation en eau potable Prise en compte par l’autorité administrative des eaux de ruissellement dans les procédures d’autorisation de rejet au titre Le projet n’est pas situé dans un périmètre de protection d’une de la loi sur l’eau ainsi que dans l’élaboration ou révision des prise d’eau pour l’alimentation en eau potable. documents d’urbanisme Défi 6 : Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides Orientation 18 : Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversité D 6.60 : Éviter, réduire, compenser les impacts des projets sur les milieux aquatiques continentaux Les projets doivent être compatibles avec l’objectif de protection et de restauration des milieux aquatiques continentaux Si les mesures d’évitement ou de réduction n’empêche pas les Le plan d’épandage des déjections animales permet la impacts, alors les mesures compensatoires doivent garantir au valorisation de l’ensemble des flux fertilisants. moins un niveau de fonctionnalité équivalente à la situation initiale et doivent être réalisées dans la mesure du possible, avant le début des travaux D 6.61 : Entretenir les milieux aquatiques et humides de façon à favoriser leurs fonctionnalités, préserver leurs habitats et leur biodiversité Veiller à la mise en place des opérations d’entretien des milieux Il n’y a pas de zone humide, ni de milieu naturel remarquable aquatiques et humides (pas de rupture des interconnexions des sur le site du projet. habitats, privilégier les techniques douces, préserver et étendre les zones de reproduction) D 6.62 : Restaurer et renaturer les milieux dégradés, les masses d’eau fortement modifiées ou artificielles Restauration réalisée sur une échelle hydrographique cohérente, un diagnostic de l’état initial des milieux et poursuit un objectif de renaturation du milieu Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. Opération de restauration et renaturation de l’interface terre/mer encouragée D 6.63 : Délimiter et cartographier les espaces de mobilité des cours d’eau et du littoral Le préfet ou dans le cadre des SAGE délimite et cartographie les espaces de mobilité à l’échelle du 25000 e d’ici 2021, veillera Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. également à appréhender l’évolution des espaces mobilité en fonction des a ménagement réalisés D 6.64 : Préserver et restaurer les espaces de mobilité des cours d’eau et du littoral L’autorité administrative veille au respect de cette prescription par la recherche d’une exploitation des terres riveraines compatible avec la préservation des espaces, la mise en œuvre Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de servitudes d’utilité publique, l’acquisition foncière et la gestion des espaces par les collectivités D 6.65 : Préserver, restaurer et entretenir la fonctionnalité des milieux aquatiques particulièrement dans les zones de frayères Concerne plusieurs espèces et surtout les salmonidés, les aloses et espèces marines venant dans les estuaires et les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. côtes pour la nurserie et la nourricerie. Eviter le colmatage du lit en limitant les rejets urbains et de maitriser les apports de MES D 6.66 : Préserver les espaces à haute valeur patrimoniale et environnementale Services de l’état doivent identifiés les espèces d’intérêt Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. patrimonial en s’appuyant sur les ZNIEFF et à mettre en œuvre Ceci étant, les zones retenues pour l’épandage des fumiers ne des outils de protection adaptés comportent pas de zones naturelles remarquables. D 6.67 : Identifier et protéger les forêts alluviales Les documents d’urbanisme et schémas départementaux et régionaux doivent être comptables avec les objectifs de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. protection des forêts alluviales (définir les zones où pourrait être mis en place des règles dans les documents d’urbanisme) Orientation 19 : Assurer la continuité écologique pour atteindre les objectifs environnementaux des masses d’eau D 6.68 : Décloisonner les cours d’eau pour restaurer certains traits hydromorphologiques, contribuer à l’atteinte du bon état écologique, et améliorer la continuité écologique Limiter les effets du cloisonnement par des ouvrages transversaux ou latéraux. Définir le taux d’étagement à l’échelle Le projet n’aura pas d’impact sur la morphologie des cours d’une masse d’eau ou d’un tronçon hydromorphologique d’eau. homogène D 6.69 : Supprimer ou aménager les ouvrages à marée des cours d’eau côtiers pour améliorer la continuité écologique Les services de l’Etat veillent rétablir la continuité écologique au droit des ouvrages. La suppression ou l’aménagement de ces Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. ouvrages peuvent permettre cette continuité D 6.70 : Aménager les prises d’eau des turbines hydroélectriques pour assurer la dévalaison et limiter les dommages sur les espèces migratrices Equiper les ouvrages possédant des turbines d’un dispositif Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. permettant la dévalaison D 6.71 : Diagnostiquer et établir un programme de restauration de la continuité dans les SAGE Lors de la révision des SAGE, il est important qu’ils comportent un inventaire précis de tous les obstacles à la continuité écologique, un diagnostic d’un taux d’étagement et du taux de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. fractionnement ainsi que de fixer un objectif cible de réduction du taux d’étagement D 6.72 : Favoriser la diversité des habitats par des connexions tra nsversales Surtout lors d’opérations de restauration de la continuité écologique dans le cadre des cours d’eau classés en liste 2. Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. Lors de la mise en œuvre des SAGE, l’autorité de l’Etat veille à la connectivité latérale des corridors écologiques D 6.73 : Informer, former et sensibiliser sur le rétablissement de la continuité écologique Insister sur les bénéfices apporter par le rétablissement de la continuité écologique pour un territoire et la modification du Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. paysage qui en découle Orientation 20 : Concilier la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et l’atteinte du bon état D 6.74 : Concilier le transport par voie d’eau, la production hydroélectrique et le bon état Développement du transport fluvial, fluvio-maritime et de l’énergie hydro-électrique réalisés en cohérence avec les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. objectifs du SDAGE Orientation 21 : Gérer les ressources vivantes en assurant la sauvegarde des espèces D 6.75 : Établir et mettre en œuvre des plans de gestion piscicole à une échelle pertinente A l’échelle d’une unité hydrographique homogène Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. D 6.76 : Promouvoir une gestion patrimoniale naturelle basée sur les milieux et non pas sur les peuplements piscicoles Privilégier les actions de protection ou de restauration des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. milieux plutôt que les actions dire ctes sur les peuplements D 6.77 : Gérer les ressources marines Les services de l’Etat établissent des plans de gestion globale et durable des ressources marines (prendre en compte les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. activités de pêche, les élevages marins) à partir des outils de gestion locaux existants D 6.78 : Réviser les catégories piscicoles des cours d’eau selon leur état fonctionnel A partir d’une vision sur l’amélioration de l’état fonctionnel des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. cours d’eau D 6.79 : Assurer la circulation des migrateurs amphihalins entre les milieux aquatiques continentaux et marins et le maintien de l eur capacité d’accueil Prendre en compte les orientations 18 et 23 ainsi que la Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. disposition 6.69 D 6.80 : Améliorer la connaissance des migrateurs amphihalins en milieux aquatiques continen taux et marins Suivre l’état des stocks pour mieux les gérer (résultats des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. stations de contrôle des migrations, suivi des juvéniles) D 6.81 : Veiller à la préservation des stocks de poissons migrateurs amphihalins entre les milieux aquatiques continentaux et marins Lutter contre le braconnage et interdire le pillage des stocks en mer (création de réserves, adoption de réglementations Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. spécifiques et réalisation de contrôles renforcés et coordonnés entre les différents services) D 6.82 : Intégrer les dispositions du plan de gestion des poissons migrateurs du bassin Seine-Normandie dans les SAGE Intégration dans les SAGE des dispositions du PLAGEPOMI Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’abattoir. Orientation 22 : Mettre fin à la disparition et à la dégradation des zones humides et préserver, maintenir et protéger leur fonctionnalité D 6.83 : Éviter, réduire et compenser l’impact des projets sur les zones humides Si les mesures compensatoires sont situées sur le même bassin versant que les zones impactées, alors les mesures doivent permettre de retrouver les fonctionnalités au moins équivalentes à celles perdues sur une surface égale à celle impactée. Dans La parcelle d’implantation du projet ne comporte pas de zone les autres cas, compensation sur 150% au minimum par rapport humide. à la surface impactée Il est important de prévoir également des mesures d’accompagnement D 6.84 : Veiller à la cohérence des aides publiques en zones humides Eviter les subventions pour des projets ayant des effets négatifs Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. sur le fonct ionnement et la biodiversité des zones humides D 6.85 : Cartographier et caractériser les zones humides dans un objectif de connaissance et de gestion Les services de l’Etat et lors de l’élaboration des SAGE : cartographier les zones humides au moins au 25 000 e et sur les secteurs à enjeu en termes de fonctionnalités ou de menaces Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des zones humides à l’échelle du 5 000 e ou 10 000 e en s’appuyant sur la carte 22 du SDAGE D 6.86 : Protéger les zones humides par les documents d’urbanisme Les documents d’urbanisme doivent être compatibles avec l’objectif de protection des zones humides défini dans le code Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de l’environnement (L 211-1 et R211-108) D 6.87 : Préserver la fonctionnalité des zones humides Présenter les zones humides ne faisant pas l’objet d’une protection réglementaire. Concertation des acteurs locaux pour Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. mettre en œuvre des actions pour leurs préservations D 6.88 : Limiter et justifier les prélèvements dans les nappes et cours d’eau alimentant une zone humide Les prélèvements soumis à déclaration et autorisation au titre de la loi sur l’eau et les ICPE, dans les nappes sous-jacentes Le projet ne comporte pas de prélèvement d’eau dans le milieu de zones humides doivent être compatibles avec les objectifs naturel (approvisionnement de l’élevage par le réseau public). de limitation des prélèvements et déterminer leur impact sur les fonction nalités D 6.89 : Établir un plan de reconquête des zones humides Sur des territoires où des zones humides ont été dégradées et mettre en place des mesures de renaturation et de préservation Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des zones D 6.90 : Informer, former et sensibiliser sur les zones humides Insister sur les atouts que représente les zones humides sur un Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. territoire Orientation 23 : Lutter contre la faune et la flore exotiques envahissantes D 6.91 : Mettre en place un dispositif de surveillance des espèces exotiques envahissantes Mutualiser les donner de surveillance de l’état d’invasion des milieux par les espèces invasives, signaler l’apparition de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. nouvelles zones envahies et suivre le développement pour prévenir en amont la colonisation D 6.92 : Définir et mettre en œuvre une stratégie d’intervention pour limiter les espèces exotiques envahissantes Les services de l’Etat définissent des protocoles pour lutter contre les espèces à une échelle géographique pertinente et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. diffuser aux usagers D 6.93 : Éviter l’introduction et la propagation des espèces exotiques envahissantes par les activités humaines Pour les projets soumis à autorisation ou déclaration au titre de la loi sur l’eau doivent prendre des mesures pendant les travaux Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. et après pour éviter toutes propagations d’espèces envahissantes D 6.94 : Intégrer la problématique des espèces exotiques envahissantes dans les SAGE, les contrats, les autres documents de programmation et de gestion Prendre en compte la problématique du suivi et de lutte contre les espèces exotiques envahissantes dans les états des lieux Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des différents documents Orientation 24 : Éviter, réduire, compenser l’incidence de l’extraction de matériaux sur l’eau et les milieux aquatiques D 6.95 : Zoner les contraintes liées à l’exploitation des carrières ayant des incidences sur l’eau, les milieux aquatiques et les zones humides Tout projet de carrière soumis à autorisation doit prendre en compte des zones correspondant à 3 critères de contraintes Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. environnementales (catégorie sans enjeu, catégorie de grande richesse, catégorie à forts enjeux environnementaux) D 6.96 : Évaluer l’incidence des projets d’exploitation de matériaux sur le bon fonctionnement des milieux aquatiques continentaux et des zones humides Disposition qui complète les dispositions D6.60 et 6.83 : fonctionnalité écologique maintenue, mesures recréant des milieux d’intérêt écologique, approche concertée pour un projet Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. de réaménagement de carrière, veiller au maintien des mesures compensatoires au long terme D 6.97 : Définir les zonages, les conditions d’implantation de carrières compatibles avec tous les usages dans les SAGE et les schémas des carrières SAGE prend en compte la disposition D 6.95 et éléments nécessaires pour la protection de l’eau et des milieux Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. aquatiques D 6.98 : Évaluer l’impact de l’ouverture des carrières vis-à- vis des inondation s et de l’alimentation en eau potable Compatibilité de l’ouverture des carrières avec la prévention des risques d’inondations et de la production d’eau potable et sa Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. neutralité par rapport à des risques de pollution D 6.99 : Prévoir le réaménagement cohérent des carrières par vallée Les schémas départementaux et régionaux des carrières Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. doivent être compatibles avec les objectifs des SAGE D 6.100 : Réaménager les carrières Possibilité de restaurer ou recréer des milieux détruits (surtout Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. des zones humides) par l’exploitation de la carrière D 6.101 : Gérer dans le temps les carrières réaménagées Plusieurs paramètres à intégrer : entretien des milieux Le projet ne concerne pas l’exploitation de carrière. pionniers, s’assurer de pouvoir mener un D 6.102 : Développer les voies alternatives à l’extraction de granulats alluvionnaires Préserver les granulats alluvionnaires et les remplacer par des matériaux de substitution. Le projet ne concerne pas l’exploitation de granulats La provenance des matériaux devra être précisée dans l’étude alluvionnaires. d’impact des projets d’aménagement D 6.103 : Planifier globalement l’exploitation des granulats marins Prendre en compte pour la gestion des granulats marins : l’impact de leur exploitation sur les habitats marins, les objectifs Le projet ne concerne pas l’exploitation de granulats marins. du SDAGE, les zones à forts enjeux environnementaux, l’interaction avec les autres usages de la mer D 6.104 : Améliorer la concertation S’appuyer sur le guide de concertation réalisé par la profession et le comité national des pêches maritimes et des élevages Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. marins Orientation 25 : Limiter la création de nouveaux plans d’eau et encadrer la gestion des plans d’eau existants D 6.105 : Éviter, réduire, compenser les impacts des plans d’eau Plusieurs objectifs à respecter suivant la réglementation appliquée au plan d’eau (si soumis à déclaration ou autorisation Le projet ne comporte pas de plan d’eau. au titre de la loi sur l’eau, plan d’eau non soumis à étude d’impact, sur des territoires à forts enjeux environnementaux…) D 6.106 : Sensibiliser les propriétaires sur l’entretien de plans d’eau Rappeler aux propriétaires de plans d’eau l’importance de les Le projet ne comporte pas de plan d’eau. entretenir D 6.107 : Établir un plan de gestion des plans d’eau Recommander aux propriétaires de réaliser un plan de gestion délimitant la localisation des usages et identifiant les périodes Le projet ne comporte pas de plan d’eau. où ces usages sont possibles D 6.108 : Le devenir des plans d’eau hors d’usage Il pourrait être recommandé d’ouvrir, réaménager en zone humide le plan d’eau. Des matériaux de comblement Le projet ne comporte pas de plan d’eau. sélectionnés en f onction de leur proximité avec le plan d’eau Défi 7 : Gestion de la rareté de la ressource en eau Orientation 26 : Résorber et prévenir les déséquilibres globaux ou locaux des ressources en eau souterraine D 7.109 : Mettre en œuvre une gestion concertée Si cela n’existe pas, une structure de concertation pourrait être créée pour réunir tous les usagers et ainsi favoriser une gestion Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. collective économe et partagée entre les activités du secteur D 7.110 : Poursuivre la définition et la révision des volumes maximaux prélevables Les masses d’eau en déséquilibre quantitatif font l’objet d’une étude de détermination des volumes maximaux prélevables. Mise en évidence de l’impact des prélèvements pour la Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. production d’eau et pour l’irrigation et fixer des limites pour ne pas engendrer de modification de niveau pouvant nuire à la production d’eau potable D 7.111 : Adapter les prélèvements en eau souterraine dans le respect de l’alimentation des petits cours d’eau et des milieux aquatiques associés Sur les bassins fragilisés par la surexploitation des eaux souterraines, l’autorité administrative peut prendre la décision de diminuer les prélèvements sur tout ou partie du bassin Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. hydrographique par la modification d’autorisations de prélèvements soumis à déclaration et autorisation au titre de la loi sur l’eau ou des ICPE Orientation 27 : Assurer une gestion spécifique par masse d’eau ou partie de masses d’eau souterraine D 7.112 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRHG103 TERTIAIRE DU BRIECHAMPIGNY ET DU SOISSONNAI S Prélèvements limités à 140 000 m3/j, niveau piézométrique de crise = 47,60 m NGF. Gestion spécifique mise en œuvre de Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. manière concertée D 7.113 : Modalités de gestion des masses d’eau souterraine FRGG092 CALCAIRES TERTIAIRES LIBRES ET CRAIE SÉNONIENNE DE BEAUCE et FRGG135 CALCAIRES TERTIAIRES CAPTIFS DE BEAUCE SOUS FORET D’ORLÉANS Différentes modalités de gestion (cf Disposition D 7.113) Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. D 7.114 : Modalités de gestion de la masse d’eau souterraine FRHG218 ALBIEN -NÉOCOMIEN CAPTIF Fonction de secours pour l’AEP. Les prélèvements sont soumis Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. à plusieurs mesures (cf Disposition D 7.114) D 7.115 : Modalités de gestion locales pour les masses d’eau souterraine FRHG001, FRHG202 et FRHG211 Mettre en place une concertation sur les trois masses d’eau Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. pour prévenir les conflits d’usage D 7.116 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRH G208 Craie de Champagne Sud et Centre Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau doivent être Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. compatibles avec les objectifs de conciliation des intérêts des usagers D 7.117 : Modalités de gestion pour la partie nord de la masse d’eau souterraine FRHG209 Craie du Sénonais et du pays d’Othe Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau peuvent être Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. interdits D 7.118 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRHG210 Craie du GATINAIS Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau peuvent être Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. interdits D 7.119 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRHG308 Bathonien-Bajocien plaine de Caen et du Bessin FRHG213 Déterminer un volume prélevable et orienter la répartition par Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. usage et par secteur D 7.120 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRHG102 TERTIAIRE DU MANTOIS A L’HUREPOIX Sur bassins en déséquilibres quantitatif, une ZRE doit être envisagée ainsi qu’une concertation pour définir les volumes Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. maximaux prélevables D 7.121 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRHG107 EOCENE ET CRAIE DU VEXIN FRANÇAIS Sur bassins en déséquilibres quantitatif, une ZRE doit être envisagée ainsi qu’une concertation pour définir les volumes Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. maximaux prélevables D 7.122 : Modalités de gestion pour la masse d’eau souterraine FRHG205 (CRAIE PICARDE) Approbation d’une répartition des prélèvements par usage pour Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. garantir le bon fonctionnement des milieux aquatiques Orientation 28 : Protéger les nappes stratégiques à réserver pour l’alimentation en eau potable future D 7.123 : Modalités de gestion de l’Yprésien de la masse d’eau souterraine FRHG104 Eocène du Valois Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau doivent être Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. compatibles pour avoir des réserves suffisantes pour l’AEP D 7.124 : Modalités de gestion de la masse d’eau souterraine FRGG092 Calcaires tertiaires libres et Craie sénonienne de Beauce Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau doivent être Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. compatibles pour avoir des réserves suffisantes pour l’AEP. Plu sieurs mesures de protection des nappes mises en place D 7.125 : Modalités de gestion de la masse d’eau souterraine FRHG006 Alluvions de la Bassée Dans l’attente de l’approbation du SAGE Bassée-Voulzie, les rejets soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. ICPE ou au titre de la loi sur l’eau doivent être compatibles avec l’objectif de préservation de la ressource pour l’AEP future D 7.126 : Modalités de gestion des masses d’eau souterraine FRHG101 Isthme du Cotentin, FRHG202 Craie altérée de l’estuaire de la Seine et FRHG211 Craie altérée du Neubourg –Iton -Plaine St -André Différentes modalités de gestion des prélèvements Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. Suivi renforcé des nappes et eaux de surface D 7.127 : Modalité de gestion de la masse d’eau souterraine FRGG135 Calcaires tertiaires captifs de Beauce sous forêt d’Orléans Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau doivent être Le projet n’est pas localisé sur cette masse d’eau. compatibles pour avoir des réserves suffisantes pour l’AEP D 7.128 : Garantir la maîtrise de l’usage du sol pour l’AEP future Les documents d’urbanisme permettent de garantir un usage Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. foncier du sol en zone urbaine et rurale pour l’AEP Orientation 29 : Résorber et prévenir les situations de pénuries chroniques des masses d’eau de surface D 7.129 : Mettre en œuvre une gestion concertée des masses d’eau de surface dans les situations de pénurie Mise en place d’une structure de concertation recommandée Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. D 7.130 : Gérer, contrôler et encourager la diminution des prélèvements dans les masses d’eau de surface et nappes d’accompagnement Les prélèvements soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau présents dans Le projet ne comporte pas de prélèvement d’eau dans le milieu les grands axes fluviaux du bassin doivent être compatibles naturel (approvisionnement de l’élevage par le réseau public). avec l’objectif d’anticipation et de prévention de pénuries chroniques des masses d’eau Orientation 30 : Améliorer la gestion de crise lors des étiages sévères D 7.131 : Développer la cohérence des seuils et les restrictions d’usages lors des étiages sévères Concertation au niveau du bassin pour assurer une cohérence des arrêtés départementaux par rapport à la méthodologie de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. détermination des seuils, des mesures de restrictions et la prise en compte des retours d’expérience des étiages D 7.132 : Développer la prise en compte des nappes souterraines dans les arrêtés cadres départementaux sécheresse Les arrêtés cadres départementaux doivent prendre en compte les eaux souterraines alimentant les cours d’eau : si cours d’eau en restriction et alimentés par la nappe, alors la nappe doit faire Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. l’objet de restriction ; des seuils piézométriques peuvent être définis et des mesures peuvent être mise s en place Orientation 31 : Prévoir une gestion durable de la ressource en eau D 7.133 : Lutter contre les fuites dans les réseaux AEP Les collectivités territoriales veillent à évaluer les taux de perte dans les réseaux, de programmer et exécuter des travaux pour Les réseaux de l’élevage avicole seront neufs à sa limiter les pertes, augmenter la redevance si le plan d’actions construction. n’est pas établi dans les délais prescrits D 7.134 : Favoriser les économies d’eau et sensibiliser les acteurs concernés Plusieurs préconisations listées pour s’assurer de l’efficience de Les consommations en eau seront optimisées :abreuvement l’utilisation de l’eau dans tous les secteurs des volailles par pipettes, lavages par jet HP. D 7.135 : Développer les connaissances sur les prélèvements Nécessaire que le comité de bassin et les services de l’Etat : - Recensent et valorisent les données sur les volumes prélevés - Analysent les relations entre les points de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. prélèvements en eau souterraine, aquifère et eau de surface - Définissent ou affinent des débits minimums biologiques et débits d’objectifs d’étiage D 7.136 : Maîtriser les impacts des sondages et des forages sur les milieux Tout ouvrage soumis à déclaration, enregistrement ou autorisation aux ICPE ou au titre de la loi sur l’eau doit être Le projet ne comporte pas de prélèvement d’eau dans le milieu réalisé, exploité et abandonné dans les règles de l’art pour naturel (approvisionnement de l’élevage par le réseau public). préserver la ressource en eau D 7.137 : Anticiper les effets attendus du changement climatique Le comité de bassin et les services de l’Etat doivent : - Etudier l’évolution des territoires en déséquilibre quantitatif, - Suivre l’évolution des déséquilibres structurels grâce aux réseaux de surveillance Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. - Analyser le risque de remontrée du biseau salé Les documents d’urbanisme et de planification doivent renforcer et diversifier les mesures destinées à préserver la ressource en eau Défi 8 : Limiter et prévenir le risque d’inondation Orientation 32 : Préserver et reconquérir les zones naturelles d’expansion des crues D 8.138 : Identifier les zones d’expansion des crues Les collectivités territoriales et groupements compétents sont amenés à identifier les zones d’expansion des crues à l’échelle Le projet n’est pas situé en zone inondable. d’un bassin ou sous bassin hydrographique D 8.139 : Prendre en compte et préserver les zones d’expansion des crues dans les documents d’urbanisme Les documents d’urbanisme doivent être compatibles avec Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. cette disposition D 8.140 : Éviter, réduire, compenser les installations en lit majeur des cours d’eau Les aménagements ne doivent pas aggraver les phénomènes d’inondation et impacts en amont et aval. Le projet n’a pas d’impact sur les phénomènes éventuels Les mesures compensatoires doivent être justifiées pour d’inondation en amont et en aval (gestion des eaux pluviales garantir la transparence hydraulique de l’élevage dans un bassin d’infiltration). Identifier et cartographier les sites de compensation hydrauliqu e Orientation 33 : Limiter les impacts des inondations en privilégiant l’hydraulique douce et le ralentissement dynamique des crues D 8.141 : Privilégier les techniques de ralentissement dynamique des crues Techniques à privilégier et qui peuvent être complétées par ses systèmes de ralentissement sur les cours d’eau Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. S’il y a nécessité de créer un ouvrage, une analyse comparative doit être réalisée Orientation 34 : Ralentir le ruissellement des eaux pluviales sur les zones aménagées D 8.142 : Ralentir l’écoulement des eaux pluviales dans la conception des projets Si aucun objectif fixé par la réglementation locale (SAGE, PLU, SCOT…) ou d’étude hydraulique réalisée pour l’étude, le débit L’élevage est équipé d’un bassin d’infiltration des eaux spécifique (en l/s/ha) de la zone aménagée doit être inférieur ou pluviales. égal au débit spécifique du bassin versant intercepté par l’opération D 8.143 : Prévenir la genèse des inondations par une gestion des eaux pluviales adaptée Délimitation de zone par les collectivités territoriales pour limiter l’imperméabilisation et maîtriser le débit et l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. Sur ces zones, nécessité d’édicter des règles pour ralentir le transfert des eaux de pluie vers les cours d’eau Orientation 35 : Prévenir l’aléa d’inondation par ruissellement D 8.144 : Privilégier la gestion et la rétention des eaux à la parcelle Lutte contre les inondations peut être envisagée à la parcelle L’élevage est équipé d’un bassin d’infiltration des eaux (rétention et gestion des eaux adaptée à chaque parcelle) pluviales. D 8.145 : Intensifier la réflexion et les études de nature à renforcer le soutien d’étiage et l’écrêtement des crues sur le bassin de la Seine Evaluer les zones humides et les zones d’expansion des crues. Réfléchir sur les effets du changement climatique et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. l’optimisation des fonctionnalités de ces milieux Levier 1 : Acquérir et partager les connaissances pour relever les défis Orientation 36 : Acquérir et améliorer les connaissances L 1.146 : Poursuivre la recherche sur les substances toxiques et sur leurs impacts écosystémiques Plusieurs domaines doivent être encouragés (cf L 1.146) Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. L 1.147 : Améliorer les connaissances des rejets, des pertes non -intentionnelles et des stocks de radionucléides Continuer les études et les suivis spécifiques de devenir des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. radionucléides dans l’en vironnement L 1.148 : Étudier les causes, les manifestations et l’impact de l’eutrophisation sur les différents types de milieux Travaux de recherche orientés vers : - La hiérarchisation des sources de pollution et l’ évaluation de la contribution respective des types d’apports de nutriments - L’études des déterminismes et des facteurs de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. contrôles des épisodes d’eutrophisation - La recherche de scenarii locaux et globaux adaptés à la limitation de l’eutrophisation pour chacune des espèces en cause L 1.149 : Étudier les transferts de contaminants et de nutriments vers les milieux aquatiques Avoir des connaissances solides pour comprendre les rejets Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. ponctuels vers les milieux aquatiques L 1.150 : Améliorer la connaissance des liens entre les différentes perturbations qui s’exercent sur le milieu et les effets sur le milieu, développer des outils permettant de quantifier les impacts Difficile d’établir un lien entre les pressions et les effets sur les milieux. Il est donc important de fournir des efforts pour Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. comprendre les différentes perturbations L 1.151 : Connaître les habitats aquatiques et la faune associée en vue de leur préservation et restauration pour le maintien durable des populations Améliorer les connaissances sur l’état des ressources vivantes et leurs habitats au sein des écosystèmes (dynamique des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. populations, habitats effectifs et potentiels pour la restauration des populations, capacité d’accueil des habitats, état sanitaire des individus et des populations) L 1.152 : Étudier l’impact de l’extraction des granulats marins sur le milieu Compléter l’étude d’impact par la prise en compte des risque possibles en matière d’hydromorphologie, de la ressource Le projet ne comporte pas d’extraction de granulats marins. halieutique et des effets cumulés des aménagements sur les milieux L 1.153 : Connaître les relations eaux souterraines - eaux de surface - écosystèmes terrestres Echanges importants entre les milieux, il est important de compléter les connaissances sur ces milieux qui ont de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. l’influence sur d’autres milieux L 1.154 : Pérenniser les réseaux de surveillance de la qualité des eaux Maintenir un réseau d’observation de manière pérenne pour Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. suivre la qualité de l’eau sur une très longue durée L 1.155 : Mettre en place de nouveaux dispositifs de surveillances pour mieux évaluer les risques écotox icologiques Une alternative à l’analyse réalisée uniquement sur la matrice « eau » peut être de réaliser un échantillonnage passif (matrices Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. artificielles calibrées) L 1.156 : Améliorer la connaissance sur les apports de déchets au milieu marin et les impacts des nano -déchets Etudier les apports de déchets vers les milieux aquatiques, leur Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. devenir et les comparer aux flux venant « du large » Orientation 37 : Améliorer la bancarisation et la diffusion des données L 1.157 : Poursuivre la caractérisation des milieux, des pressions et la bancarisation des données Enrichir les bases de données géographiques (référence eaux de surface, eaux souterraines, inventaires des zones Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. humides…) L 1.158 : Améliorer la diffusion des données Objectif des outils est d’avoir un accès multithématique aux Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. données Orientation 38 : Évaluer l’impact des politiques de l’eau et développer la prospective L 1.159 : Évaluer l’impact des politiques de l’eau dans le

Bassin Avec des suivis d’indicateurs techniques, sociologiques, Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. financiers et économiques L 1.160 : Prendre en compte le Bilan Carbone lors de la réalisation de nouveaux projets Recommandé aux maitres d’ouvrage de prendre en compte le La calcul des émissions atmosphériques pour les élevages IED Bilan Carbone dans les choix de solutions techniques pour leur est effectué par la méthodologie du CITEPA. projet L 1.161 : Élaborer et préciser les scenarii globaux d’évolution pour modéliser les situations futures sur le bassin Utilisation des scenarii élaborés dans les volets « Energie et climat » des SCOT, continuer à améliorer les connaissances Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. pour définir et mettre à jour des mesures d’adaptation au changement climatique L 1.162 : Promouvoir l’expérimentation des solutions émergentes d’adaptation aux changements globaux pour préserver la ressource et les milieux aquatiques Tester les mesures d’adaptation aux effets potentiels des Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. changements sur le long terme Levier 2 : Développer la gouvernance et l’analyse économique pour relever les défis Orientation 39 : Favoriser une meilleure organisation des acteurs du domaine de l’eau L 2.163 : Renforcer la synergie, la coopération et la gouvernance entre les acteurs du domaine de l’eau, des inondations, du milieu marin et de la cohérence écologique Les acteurs portant des projets d’aménagement du territoire se concertent le plus en amont possible pour intégrer les enjeux. Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. Les services de l’Etat doivent veiller à la mise en œuvre et au suivi des plans de gestion des risques, des plans d’actions… L 2.164 : Structurer et consolider les maîtres d’ouvrages à une échelle hydrographique pertinente et assurer leur pérennité Une organisation des maîtres d’ouvrage, de manière géographique ou par la répartition des compétences, est à Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. rechercher pour avoir des structures opérationnelles pérennes (compétences techniques, humaines et financières) L 2.165 : Identifier les périmètres prioritaires d’intervention des EPAGE et des EPTB au regard des enjeux de gestion des milieux aquatiques et de prévention des ino ndations Identifier les enjeux à une échelle cohérente. Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. Les compétences du GEMAPI peut être élargi Orientation 40 : Renforcer et faciliter la mise en oeuvre des SAGE et de la contractualisation L 2.166 : Déterminer les SAGE nécessaires et identifier les périmètres de SAGE Les délimitations des bassins pour les SAGE présentés en carte Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. 34. L 2.167 : Veiller à la cohérence des SAGE sur les territoires partagés Les CLE des SAGE et les collectivités territoriales pourraient Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. mettre en place un module de coordination inter-SAGE L 2.168 : Favoriser la participation des CLE lors de l’élaboration, la révision et la mise en compatibilité des documents d’urbanisme (SCOT, PLU et carte communale) avec le SAGE Lors de l’élaboration des documents d’urbanisme, les structures élaborant les SAGE devraient être présentes pour prendre en compte les enjeux liés à l’eau et vis-versa lors de travaux Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. organisés par la CLE. Si nécessaire, les services et établissement publics créer un groupe de travail spécifique au sein de la CLE L 2.169 : Renforcer les échanges entre les CLE et les acteurs présents sur les territoires de SAGE Un réseau d’échange doit être créé entre les CLE et les acteurs du SAGE pour un ensemble de projets (schéma de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. développement économique, projets d’infrastructure…) L 2.170 : Renforcer l’intégration des objectifs littoraux dans les SAGE Lors de l’élaboration ou révision des SAGE, en plus de la DCE, les enjeux de la directive cadre stratégie pour le milieu marin Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. devra être pris en compte L 2.171 : Favoriser la mise en place de démarche de gestion intégrée de la mer et du littoral et leur déclinaison dans les documents d’urbanisme Mener les démarches de manière à intégrer les populations et les acteurs locaux. Les SCOT peuvent organiser les usages en Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. mer et limiter les pressions liées et qui s’exercent sur les masses d’ea u pour atteindre les objectifs du SDAGE L 2.172 : Favoriser la contractualisation Contractualiser entre les différentes actions multi-thématiques pour l’atteinte des objectifs du SDAGE. Surtout pour les AAC, Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. les tensions quantitatives de la ressource en eau et les soutiens dans l’animation pour développer et fédérer les actions locales Orientation 41 : Sensibiliser, former et informer tous les publics à la gestion de l’eau L 2.173 : Sensibiliser le public à l’environnement Impliquer chacun dans la gestion de l’eau (citoyen, élu ou professionnel). Eduquer sur la protection et la restauration des milieux aquatiques et faire mieux connaitre les risques Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. (sécheresse, inondation) Permet la participation active du public pour les projets (consultations lors de l’élaboration du SDAGE) L 2.174 : Former les acteurs ayant des responsabilités dans le domaine de l’eau Acteurs ayant des responsabilités dans le domaine de l’eau soient formés aux enjeux de la gestion (comité de bassin et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. commissions territoriales, les maitres d’ouvrage, les membres de la CLE, les représentants de la société civile, associations de pêche, agents des collectivités territoriales,…) L 2.175 : Soutenir les programmes d’éducation à la citoyenneté dans le domaine de l’eau Ensemble des acteurs concernés par la gestion de l’eau (Etat, agence de l’eau, collectivités territoriales, associations…) Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. apportent leur soutien aux initiatives et aux programmes éducatifs L 2.176 : Communiquer par le biais des outils de gestion de l’eau Intégrer un volet de communication et d’éducation dans les programmes d’actions dans les contrats liés à la gestion de l’eau Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. et les SAGE L 2.177 : Sensibiliser tous les publics aux changements majeurs futurs, en parti culier aux changements climatiques Sensibiliser les acteurs de la gestion de l’eau pour la prise en compte à long terme de cette gestion par des actions de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. formation adéquates L 2.178 : Communiquer sur les évolutions du climat et les aspects socio -économiques Il est demandé aux services de l’Etat et de l’agence de l’eau de communiquer sur les évolutions du climat et des aspects socio- Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. économiques pouvant impacter la gestion de l’eau Orientation 42 : Améliorer et promouvoir la transparence L 2.179 : Alimenter l’information économique sur l’eau Poursuite et amélioration par le comité de bassin de l’évaluation économique des usages de l’eau et des avantages et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. dommages environnementaux liés aux activités concernées L 2.180 : Alimenter un observatoire des coûts unitaires Mettre à disposition les coûts unitaires des travaux sur le bassin et d’assurer le cout le suivi des coûts des ouvrages inscrits au Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. programmes d’intervention L 2.181 : Assurer la transparence sur les coûts des services et les coûts environnementaux L’agence de l’eau assure une transparence des coûts dans les grands secteurs d’activité et met à disposition du public le prix Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. de l’eau L 2.182 : Le comité de bassin examine périodiquement le niveau global de récupération des coûts de l’eau pour l’ensemble des usagers en intégrant les coûts environnementaux Des transferts entre catégorie peuvent être réalisés en tenant compte de plusieurs conditions (sociales, économiques et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. environnementales, géographiques et climatiques) L 2.183 : Améliorer la transparence sur les besoins de renouvellement et de mise aux normes des équipements des services d’eau et d’assainissement Informations sur le renouvellement doivent être présentées Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. dans les rapports annuels Orientation 43 : Renforcer le principe pollueur-payeur et la solidarité sur le territoire L 2.184 : Moduler les redevances pour appliquer une tarification incitative L’agence de l’eau module ses redevances en fonction de l’état des milieux et des objectifs environnementaux du SDAGE. Elle Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. communique ces changements via la facture d’eau auprès des maitres d’ouvrage et du grand public L 2.185 : Conditionner les aides au respect de la régle mentatio n Modulation des aides en fonction du respect des prescriptions relatives à l’eau imposées par la réglementation. Pas de participation pour les travaux de drainage, Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. développement de l’irrigation et des plans d’eau, altérations des zones humides,…) L 2.186 : Favoriser la solidarité entre les acteurs du territoire Transfert entre les catégories d’usagers et aussi entre les Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. territoires très urbanisés et industrialisés et les territoi res ruraux. Orientation 44 : Rationaliser le choix des actions et assurer une gestion durable L 2.187 : Financer les actions permettant d’atteindre les objectifs environnementaux du SDAGE Financement prioritaire pour les actions contribuant à l’atteinte Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. des objectifs du SDAGE L 2.188 : Favoriser une synergie entre aides publiques et politique de l’eau Les programmes publics de subvention dans le domaine de Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. l’eau sont compatibles avec les objectifs du SDAGE L 2.189 : Rendre localement le contexte économique favorable au x systèmes de production les moins polluants Les collectivités territoriales doivent promouvoir un mode non polluant d’occupation et d’utilisation du sol surtout dans les AAC, amont des zones de baignade ou conchyliculture…) et Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. animer la mise en place des programmes d’actions Le développement des filières de cultures ou de systèmes de cultures économes en intrants est également à favoriser L 2.190 : Développer l’analyse économique dans les contrats intégrant le domaine de l’eau et les SAGE Dans les choix d’actions, prévoir une analyse économique pour comparer les éventuelles alternatives moins chères à efficacité Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. équivalente L 2.191 : Évaluer et prendre en compte les services rendus par les écosystèmes aquatiques Pour les projets susceptibles de modifier le fonctionnement des écosystèmes aquatiques, lors des études préalables, il est important de tenir compte des services rendus par ces Disposition ne relevant pas de la responsabilité de l’élevage. écosystèmes sur le court, moyen et long terme. Les services doivent être caractérisés de manière qualitative et si possible quantitative

Annexe 3-4 :

Calcul des émissions atmosphériques de l’élevage de volailles

SYNTHÈSE DES ÉMISSIONS DE L’ÉLEVAGE POSTE PAR POSTE

Ammoniac Protoxyde d’azote Méthane Particules totales Particules fines (NH3) (N2O) (CH4) (TSP) (PM10)

kg/an kg/an kg/an kg/an kg/an Batiment 3 410 Stockage 460 Epandage (sur terres en propre) 3 003 Epandage (sur autres terres dans le cadre du plan d'épandage) - Epandage (exportation d'effluents normalisés) - Parcours - Emissions totales (à l'exclusion des émissions des 6 873 405 190 4 103 2 052 effluents normalisés exportés)

Valeur seuil de déclaration des Emissions Polluantes (arrêté du 31 10 000 10 000 100 000 100 000 50 000 janvier 2008)

ÉMISSIONS POUR UN ÉLEVAGE STANDARD ÉQUIVALENT (MTD23)

Ammoniac Protoxyde d’azote Méthane Particules totales Particules fines (NH3) (N2O) (CH4) (TSP) (PM10) kg/an kg/an kg/an kg/an kg/an Batiment 3 979 Stockage 3 833 Epandage (sur terres en propre) 2 372

Parcours - Emissions totales (à l'exclusion des émissions des 10 184 527 1 355 4 103 2 052 effluents normalisés exportés)