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Gazette écrite et réalisée par Nathalie Fromont & Elisabeth Cochet

Semaine du 08 au 20 juin 2015 NUMERO 59 Page 1 sur 15

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Tout a une fin…

Après 5 années de bénévolat au sein de la JSC Basket j’ai décidé de me retirer du Conseil d’Administration. Vous lisez donc le dernier numéro de la gazette préparé par mes soins !

Je remercie tous les entraineurs qui ont contribué à la réussite de cette gazette en m’envoyant leurs commentaires d’après- match.

Je remercie également les parents qui m’ont souvent envoyé leurs photos de match et pour certains quelques « retour- match » également !

Un remerciement très particulier à Elisabeth qui m’a apporté son aide depuis janvier 2015 et à Ludovic qui, depuis le numéro 1 de cette gazette, m’a fourni les BD « Basket Dunk » !

J’ai pris énormément de plaisir à faire ces 59 numéros et j’espère que vous en avez pris en les lisant.

Ce n’est qu’un au revoir car j’aurais plaisir à retrouver la plupart d’entre vous dans les gradins de Bouin ou sur les bancs de Jazy !

Très bel été à tous !

Nathalie Fromont

Semaine du 08 au 20 juin 2015 NUMERO 59 Page 2 sur 15

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L’Assemblée Générale est SAMEDI 20 JUIN !

Au programme :

10h – 12h : Assemblée Générale

12h : REPAS OFFERT À TOUTES LES PERSONNES PRÉSENTES À L’A.G. !

Vers 14h : Tournoi interne de basket et concours de pétanque

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ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE

L'équipe de France domine la République tchèque pour son deuxième match de l'

L'équipe de France a dominé la République tchèque (85-75) pour le compte de la 3e journée de la phase de groupes de l'Euro 2015. A Timisoara (Roumanie), les Bleues ont pu compter sur une excellente prestation de Sandrine Gruda (26 pts, 5 rbds, 4 pds) pour creuser l'écart après la pause.

En dominant la République tchèque (85-75), samedi, pour son deuxième match de l'Euro, l'équipe de France a confirmé samedi sa bonne entrée en matière dans la compétition. Inconstantes, les Bleues sont tout de même parvenues à dominer un adversaire revenu par deux fois dans la rencontre sans jamais pouvoir rivaliser dans le secteur intérieur. L'entame de match, à sens unique, ne laissait pas présager un match plutôt serré.

Portée par un duo Gruda-Tchatchouang intenable (18 pts dans le premier quart), la France a rapidement compté 11 points après dix minutes (28-17, 10e). Moins adroites et surtout moins rigoureuses sur les replis et balles perdues (15 au total), Céline Dumerc (7 pts, 7 pds) et consorts ont laissé la République tchèque revenir dans le match et passer devant à la pause (44-45, 20e), sous l'impulsion de l'excellente Katerina Elhotova (20 pts).

Plus agressives au retour des vestiaires, les Françaises ont repris leur domination dans la raquette. Un secteur où Sandrine Gruda (26 pts, 5 rbds, 4 pds), Endéné Miyem (14 pts) ou encore Isabelle Yacoubou (10 pts) n'ont pas fait de détails. Le passage en défense de zone des Tchèques n'a pas arrangé leur situation, permettant aux tricolores de remporter facilement le troisième quart 23-13 (67-58, 30e).

Malgré le contrôle de la partie (75-60, 33e), les filles de Valérie Garnier se sont fait peur à trois minutes du terme sur un tir de loin de Vesela (77-71, 38e). Finalement, Endéné Miyem a inscrit 6 des 8 derniers points de son équipe pour valider le deuxième succès consécutif des Bleues (85-75). Une victoire en guise d'avertissement: les sautes de concentration pourraient se payer plus cher face aux équipes plus expérimentées dans la compétition. L'équipe de France enchaîne dimanche en affrontant la Roumanie, pays hôte (19h00).

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Le Real Madrid gagne sa 9e Euroligue vingt ans après

Club le plus titré de l'Euroligue, le Real Madrid s'impose en finale à domicile devant l'Olympiakos Le Pirée (78-59) et soulève le trophée pour la première fois depuis vingt ans. n'a jamais réussi à s'exprimer ce dimanche.

Le chiffre

9 C'est le neuvième titre du Real Madrid, trois de plus que le CSKA Moscou, le Maccabi Tel-

Aviv, le Panathinaikos Athènes. Mais c'est surtout le premier depuis vingt ans pour ce club qui a surtout dominé dans les années 1960 et 1970 avec des joueurs comme Brabender, Corbalan, Luyk, Emiliano Rodríguez ou Lolo Sainz. Imaginez: en 1995, l'Euroligue n'existait pas, on parlait encore de Coupe des clubs champions. , le MVP du Final 4, avait trente ans et n'avait jamais foulé un parquet NBA. Et un club français, Limoges, titré deux ans plus tôt, avait atteint les demi-finales. C'est dire.

Depuis, le Real avait conservé une surface financière importante, il engageait toujours des pelletées d'internationaux et restait un cador en Liga ACB (quatre titres plus trois finales depuis 1997). Mais il est aussi resté quinze ans sans présence en Final 4, jusqu'en 2011. Et depuis, il n'arrivait pas à conclure avec deux défaites en finale en 2013 et 2014, la première face à l'Olympiakos, déjà (100-88) et la seconde contre le Maccabi Tel-Aviv (98-86. a. p.). Il a donc renoué avec son histore et, mieux que ça, il l' a fait à domicile, au Palau de Deportes, ce qui n'était plus arrivé depuis 2007 et un sacre du Pana à Athènes.

Le match

L'Olympiakos a d'abord été dans le coup. Il a mené grosso modo de la moitié du premier quart-temps à celle du deuxième. L'avance n'était pas énorme (14-21, 12e) mais le rythme était grec. Puis, le Real a pris l'ascendant une première fois, à cheval sur la mi-temps (40-29, 23e). Les Reds ont répondu avec un 12-0 grâce au trio Lojeski-Printezis-Sloukas. Mais le Real en a remis une couche en dominant le rebond (40 à 25) et grâce à un passage de feu du shooteur Jaycee Carroll (56-46, 31e). Cette fois, les Grecs n'ont pas su revenir et Vassilis Spanoulis, qui avait encore "tué" le CSKA Moscou en demi-finale, a été totalement étouffé (3 points à 1/5, 3 passes décisives pour 4 balles perdues!).

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Le joueur

Le trophée de MVP du Final 4 a été attribué à l'ailier argentin Andres Nocioni, 35 ans. "El

Chapu" a été omniprésent en demie (12 points, 6 rebonds) comme en finale (12 points, 7 rebonds, 2 passes, 2 contres, 2 interceptions), ajoutant une ligne de plus à son magnifique palmarès après une première partie de carrière qui l'avait vu devenir champion olympique en

2004, puis une deuxième riche de 537 matches en NBA.

Mais s'il fallait retenir un joueur de la finale, ce serait plutôt Jaycee Carroll, car c'est lui qui a mis la tête dans le seau de l'Olympiakos dans le troisième quart-temps en inscrivant 11 points de suite pour le Real (51-44, 29e) alors que les Grecs venaient de repasser devant. À ce moment-là, il était devenu impossible d'arrêter son mouvement favori, deux pas de côté pour se rapprocher de la ligne à 3 points en flottant au-dessus d'un écran, puis un geste de tir ultra rapide qui lui permet de marquer à tout niveau malgré un physique quelconque. À 32 ans, l'Américain est parfois oublié sur le banc (18 matches sur 30 à moins de 10 points cette saison en Euroligue), mais quand il est chaud... (32 points en 21 minutes contre Nijni Novgorod au premier tour).

La stat

46% C'est l'adresse de l'Olympiakos, non pas aux tirs dans le champ, mais aux lancers francs. Une catastrophe (12/26). Le pompon revient à Oscar Lafayette (1/5) et Spanoulis

(1/4). Le problème est que si l'écart final (19 points) semble indiquer que le problème est au- delà, il n'est pas si anecdotique que ça. Les Grecs ont tiré cette maladresse derrière eux comme un boulet. On peut aussi le lire comme un symptome, celui d'une équipe qui n'était pas

à l'aise dans ce match. Quand l'Olympiakos avait battu le Real en finale en 2013, il avait inscrit

33 lancers, et à 79%. Un autre monde.

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DE COLO ET LE CSKA MOSCOU REMPORTENT LA VTB LEAGUE

Après avoir manqué de peu le titre en - demi-finale perdue tout à la fin contre l'Olympiacos -, le CSKA Moscou s'est rattrapé en VTB League. Le club moscotive s'est imposé en trois manches sèches contre le BC Khimki avec une victoire de 30 points dans le troisième et ultime match (99-69) avec 13 unités du

Français MVP de la saison.

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MOUSTAPHA FALL ET DEVIN BOOKER TESTÉS PAR UTAH

Un pivot français de 2,18 mètres, né en

1992, actuellement présent à Salt Lake

City pour travailler avec le Jazz ? Et non,

il ne s'agit pas de !

A l'approche de la draft, Utah organise

son traditionnel mini-camp pour les

joueurs professionnels en quête d'un contrat NBA. Après Edwin Jackson en 2013,Moustapha Fall tente actuellement de démontrer sa valeur aux yeux des recruteurs du Jazz. Récemment sacré champion de France Pro B avec

Monaco, l'ancien pivot de Poitiers a bien progressé dans la Principauté où il s'est montré particulièrement rentable (6,7 points à 67%, 5,8 rebonds et 1,5 contre pour 11,6 d'évaluation en 19 minutes de moyenne).

Le Parisien est accompagné d'une autre figure bien connue de la LNB, Devin Booker(2,07 m,

24 ans). MVP de la finale des playoffs de Pro B 2014 (face au PB86 de Moustapha Fall), l'ancien pivot de Nancy et Bourg-en-Bresse (12,1 points à 57%, 6,8 rebonds et 1,3 passe décisive pour 14,8 d'évaluation cette saison) est surtout connu à Utah pour être le frère de

Trevor, intérieur du Jazz depuis l'année dernière.

Avec 27 joueurs invités, l'entraîneur Quin Snyder et son staff technique se créent un répertoire qui peut être fort utile en cas de nécessité. Cette saison, Utah a dû faire appel à deux joueurs aperçus lors de l'édition 2014 du camp : Jack Cooley (16 matchs) et Patrick Christopher (4 rencontres), l'ancien shooteur de Cholet. Pourquoi pas Fall ou Booker ?

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Chol Marial a 16 ans, mesure 2,20 mètres et est un vrai phénomène au basket aux Etats-Unis

Voici un sportif qui risque de battre bien des records. Âgé de

seulement 16 ans, l'américain Chol Marial mesure pas moins

de 2,20 mètres et présente de grandes chances de s'imposer

dans le milieu du basket-ball.

Originaire du Soudan du Sud, il vit en Floride où il étudie au

collège. Sa taille impressionnante ne l'empêche pas de faire

preuve de souplesse, et de montrer une fluidité incroyable sur

le terrain. Ce petit prodige du basket affiche une envergure de

2,40 mètres et offre des performances hors normes.

Né en novembre 1999, Chol Marial est devenu un véritable

phénomène aux États-Unis en marquant les esprits à

Columbus, dans l'Ohio. Lors du NYBL (National Youth League, la première ligue qui propose une plateforme aux jeunes équipes d'Amérique du Nord) des 6 et 7 juin derniers, son talent en a en effet impressionné plus d'un.

En 2013, l'adolescent avait participé au programme "basketball sans frontières" organisé en Afrique par la NBA (National Basketball Association) et la FIBA(Fédération internationale de basketball). Depuis un an, il joue dans l'équipe "All-Star" de la MENA

Basketball Showcase, qui réunit les jeunes joueurs du Moyen-Orient et d'Afrique du

Nord. Quant à son entrée dans la cour des grands, elle ne devrait plus trop tarder.

Vidéo à visionner : http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/09/chol-marial-basketball-sport-phenomene-etats-

unis_n_7543078.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

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3C3 : LES U18 CHAMPIONNES DU MONDE

Tout au long de la semaine qui vient de s'écouler à Debrecen en Hongrie avaient lieu les championnats du monde U18 de 3 contre 3. L'équipe de France a bien figuré en étant la seule avec Team USA (les Etats-Unis) à qualifier ses deux équipes pour les quarts de finale.

Et les Bleuets ayant battu ces mêmes Etats-Uniens en quart de finale (20-18), la France fut la seule nation doublement présente dans le dernier carré. Cependant Baptiste Tchouaffe, Killian Tillie, Jules Rambaut et Timothée Vergiat se sont inclinés en demi-finale contre l'Argentine. Ils ont tout de même réussi à arracher le bronze avant de se faire venger par les filles.

Alexia Chartereau, Maeva Djaldi Tabdi, Francesca Dorby et Lisa Berkani sont en effet devenues championnes du monde en l'emportant de justesse en demi- finale contre les Etats-Unis (20-19).

Lisa Berkani a elle remporté une sorte de concours des meneurs et Baptiste Tchouaffe le concours de tir.

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UN GASOL SUR DEUX À L’EUROBASKET ?

Un an après l'affront madrilène de la Coupe du Monde, l'Espagne se présentera à l'EuroBasket avec un unique objectif : reconquérir son trône de meilleure équipe européenne. Et pour ce faire, la Roja devrait pouvoir compter sur le meilleur joueur de son histoire, .

Au sortir de l'une de ses meilleures saisons en NBA, l'intérieur des Chicago Bulls a rencontré le sélectionneur Sergio Scariolo la semaine dernière et il est ressorti de l'entretien très satisfait. Selon Marca, l'ancien Laker penche de plus en plus vers un "Oui" pour l'EuroBasket, lui qui est décidé à participer aux Jeux Olympiques 2016 de Rio. Il devrait annoncer sa participation ou son forfait mercredi.

A contrario, d'ordinaire présent tous les étés avec la Roja, pourrait rater le voyage de la ÑBA en Allemagne et en France. Comme annoncé, l'ancien intérieur de Gérone doit prendre l'une des décisions les plus importantes de sa carrière, lui qui sera cet été l'un des agents libres les plus courtisés outre-Atlantique.

Mirotic ou Ibaka : l'Espagne doit trancher

Par ailleurs, l'Espagne va également se retrouver face à un problème de riche.Nikola Mirotic s'est rendu disponible auprès de la FEB pour disputer l'EuroBasket, de même que Serge Ibaka, celui qui occupe traditionnellement la place du naturalisé. Entre l'intérieur des Bulls et celui du Thunder, Sergio Scariolo va devoir choisir.

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Interview : « Cet Euro, c’est un peu la compétition de notre carrière »

De passage à Paris en amont du Quai 54 et de l’anniversaire de Jordan Brand, Boris Diaw a pris quelques minutes pour dialoguer avec nous, hier. Détendu, l’international français est notamment revenu sur la fin de saison des Spurs, avant d’évoquer sa prochaine campagne avec les Bleus.

Basket USA : Ta saison s’est terminée prématurément au Game 7, et même si à titre individuel, tu as réalisé ta meilleure saison chez les Spurs, le groupe a sans cesse galéré, notamment physiquement. Sentiez-vous déjà que ce serait plus compliqué cette saison ? Boris Diaw : Oui, on savait que ce serait plus dur. Déjà, c’est compliqué de faire un back-to-back. Ensuite, tu es attendu. Les équipes ont toutes le couteau entre les dents. Au lieu de vouloir battre les Spurs, qui sont déjà les Spurs, il s’agissait désormais de battre le champion en titre. En arrivant aux playoffs, on sentait bien que le jeu n’était pas aussi huilé que la saison précédente. Puis, c’est difficile, toutes les équipes nous connaissaient mieux : chacune d’entre elles avait vu notre finale la saison précédente, elles avaient toutes étudié notre jeu, elles étaient prêtes pour nous faire déjouer le plus possible. Il a suffi d’un manque de réussite, on n’a pas mis beaucoup de shoots, du moins pas autant que la saison précédente. Ça a été difficile. Après, ça s’est tout de même joué dans les vingt dernières secondes et ce fut tout de même serré.

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Gregg Popovich a annoncé du changement. Vous avez de nombreux free-agents. As- tu déjà des notions de ce qui va se passer et penses-tu que des changements sont nécessaires.

Je n’en ai aucune idée. Oui, il va y avoir du changement car il y a plusieurs joueurs en fin de contrat. Après, lesquels, quoi, comment, franchement, je ne sais pas et je ne me penche pas vraiment sur le sujet. C’est au-dessus de mon niveau de connaissance dans le club. Ça se passe chez les chefs là-haut, donc on verra, on est dans l’attente, après… je ne suis pas de nature à stresser. J’attends donc de voir ce qui va se passer.

As-tu tout de même quelques clés concernant les éventuelles décisions de Tim Duncan et Manu Ginobili sur la poursuite de leur carrière ? Oui, j’en ai discuté un peu avec Manu, notamment. Ils se donnent jusqu’au mois de juillet puisque c’est là que commencent les signatures éventuelles. Ils se sont donnés ce temps de réflexion pour savoir s’ils avaient encore la grinta pour repartir.

La prochaine compétition qui t’importe, c’est le championnat d’Europe. Comme les Spurs cette année, vous serez attendus puisque vous êtes champions d’Europe en titre. Même si ce n’est pas ton genre, existe t-il déjà une pression sur le groupe ? Bien sûr, il y en a, c’est évident, d’autant plus parce que c’est sur nos terres. Le fait que ce soit en France apporte une pression supplémentaire, le fait d’être champion d’Europe en apporte une supplémentaire. C’est un peu la compétition de notre carrière car cela fait des années que l’on rêve de pouvoir jouer sur le sol français. On est aussi contents de cette pression car ce sont ces moments-là qui sont importants dans le basket. Désormais, il va falloir répondre aux attentes. On est prêts : on sait que ce sera difficile.

Dans le même temps, chacun a une année de plus dans le groupe. Si a confirmé son forfait, Rudy Gobert sort d’une très bonne deuxième saison, a cartonné en Espagne, Nando De Colo fut brillant en Euroleague au point de flirter avec le titre de MVP. L’équipe de France n’a jamais semblé aussi forte. C’est ce qui est bien. Chacun progresse, donc le groupe progresse, comme il le fait depuis plusieurs années. C’est de bon augure pour la suite. Après, il ne faut pas se reposer là-dessus. Ça va être un combat, quoi qu’il arrive. Même si, individuellement, les joueurs sont de plus en plus forts, au bout d’un moment, il faudra aller au combat.

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600 169 licenciés, record battu

Cette année, la Fédération Française de BasketBall a enregistré une forte hausse de son nombre de licenciés, +3,79 % soit 21 922 supplémentaires. Pour la première fois de son histoire, la FFBB franchit la barre des 600 000 licenciés, dont 36% sont féminines. Le basket-ball conforte sa 2e place de sport collectif le plus pratiqué en France, à 3 mois du Championnat d'Europe qui aura lieu à Montpellier et à Lille.

Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération Française de BasketBall : "21 922 licenciés supplémentaires par rapport à l’an passé, et cette barre symbolique franchie, nous montrent tout l’intérêt porté et toute l’attractivité de notre sport. Ce nouveau record est le fruit du travail entrepris par la Fédération, les Ligues, les Comités et les Clubs depuis de nombreuses années. Les bons résultats des Equipes de France et l'image de nos clubs professionnels, mieux exposés en TV, ont également participé à cet engouement qui nous promet un très grand EuroBasket en septembre prochain à Montpellier et Lille."

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