COMMUNE De MONTBOUY

;!:(DÉPARTEMENT DU LOIRET

COMMUNES DE BOIGNY

sur BIONNE et VENNECY

ENQUÊTE PUBLIQUE UNIQUE Du 7 JUIN au 7 JUILLET 2018 inclus

DEMANDE DE LA SCI AREFIM

1° AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE et 2° PERMIS D'AMÉNAGER

LA CONSTRUCTION D'UN PARC MIXTE D'ACTIVITES "COSMETIC PARK"

RAPPORT D’ENQUÊTE

Monsieur François MARTIN Commissaire enquêteur

Décision du Tribunal Administratif d’Orléans n° E18000068/45 du 18 avril 2018

Arrêté du Préfet du Loiret du 2 mai 2018

TABLE DES MATIÈRES

Page 3 : Préambule - Objet de l'enquête

Page 4 : Cadre juridique

Page 5 : Permis d’aménager

Page 6 : Evaluation environnementale

Page 8 : Avis de la MRAe Permis d’aménager

Page 9 : Mémoire en réponse du demandeur

Page 10 : Organisation de la Consultation du Dossier

Page 11 : Information du Public

Page 13 : Organisation et déroulement de l’Enquête

Page 15 : Permanences et visiteurs reçus

Page 18 : Climat de l’enquête - Observations enregistrées

Page 19 : Réponses aux observations orales

Page 21 : Réponses aux observations des registres et sur Internet

Page 25 : Notification du rapport de Synthèse des observations Notification du mémoire en réponse

Page 26 : Pièces jointes Documents transmis à Monsieur le Préfet

GÉNÉRALITÉS

PRÉAMBULE

La SCI AREFIM a racheté le site occupé précédemment par la Sté LEXMARK, sur les communes de BOIGNY sur BIONNE et VENNECY. La société souhaite y créer une zone d'activités sous l'entité de "Cosmétic Park" comprenant des activités économiques telles que logistique, industrie ou tertiaire et un pôle de service. Le projet soumis à l’enquête prévoit trois bâtiments pour des activités industrielles ou logistiques, quatre bâtiments d’activités mixtes, un pôle de quatre bâtiments d’activités PME / PMI un pôle tertiaire comportant quatre bâtiments et deux pôles services dans lesquelles seront installés, en particulier, un hôtel, un restaurant et une crèche. Le nombre de constructions envisagées va nécessiter le déboisement de plus de la moitié de l'espace acquis par la SCI AREFIM soit environ 36 hectares et donc une demande de permis de déboisement.

Compte tenu de l'importance de ces travaux, la SCI AREFIM a présenté une hypothèse de projet nécessitant, d'une part, une demande de permis d'aménager et d'autre part, une demande d'autorisation environnementale.

OBJET DE L’ENQUÊTE

AREFIM est une société foncière en immobilier d’entreprises. Elle projette la réalisation d’un parc immobilier d’entreprises dans les domaines de la cosmétique et de la pharmacie, dénommé « Cosmétic Park », à l’emplacement de l’ancienne entreprise LEXMARK, sur le territoire des communes de Boigny sur Bionne et de Vennecy. Les bâtiments Lexmark ont été déconstruits. Lorsque la Société ARGAN a envisagé, en 2014, la réalisation de bâtiments logistiques, des opérations de fouilles archéologiques ont été faites, de sorte que le projet ne nécessite plus de nouvelles fouilles archéologiques. Le projet « Cosmétic Park » prévoit la réalisation de plus de 20 bâtiments sur un terrain de plus de 60 hectares. Un projet de création ou d'aménagement de voies, d'espaces ou d'équipements communs à plusieurs lots destinés à être bâtis, doit faire l’objet d’une demande de permis d’aménagement laquelle est soumise à une première enquête selon la procédure du code de l’Urbanisme. L’existence de plans d’eau permanents et de rejets des eaux pluviales, l’important projet de déboisement, la protection de l’environnement doivent désormais faire l’objet d’une Autorisation Environnementale au titre de la Loi sur l’Eau et du code de l’Environnement. Cette demande d’Autorisation Environnementale doit, elle aussi, faire l’objet d’une enquête particulière. Les deux enquêtes font l’objet d’une enquête unique permettant l’étude globale et simultanée des conséquences du projet sur l’environnement, des éventuelles nuisances sur la santé, la sécurité.

CADRE JURIDIQUE

La présente demande est organisée conformément au Titre I du livre II des parties réglementaires et législatives du Code de l’Environnement en particulier : - Les articles L.123-1 à L.123-19 du Titre 2 du Livre 1er de la partie législative - Les articles R.123-1 à R.123-27 du Titre 2 du Livre 1er de la partie réglementaire - Les articles R.214-6 à R.214-31 du Titre 1er du Livre 2 de la partie réglementaire - Les articles R.181-1 à R.181-54 du Titre 8 du Livre 1er de la partie réglementaire Au Code de L'Urbanisme, notamment l'article R.421-19, Au Code Rural, notamment son Livre I et son Livre II nouveau, Au Code de la Santé Publique, notamment les articles R.1416-1 et suivants, Au Décret n° 62-1448 du 24 novembre 1962 modifié, relatif à la Police des eaux, Le projet est soumis à autorisation environnementale conformément au titre des rubriques 2.1.5.0 et 3.2.3.0 de la nomenclature de l'article R.214-1 du Code de l'Environnement. Selon la nomenclature loi sur l'eau, la rubrique 2.1.5.0 , Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondante à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant supérieure à 20 ha , la surface totale étant de 64,9 ha, le projet d'aménagement de Cosmétic Park est soumis à autorisation. Selon la nomenclature loi sur l'Eau, la rubrique 3.2.3.0, Les plans d'eau permanents ou non, dont la surface est supérieure ou égale à 3 ha sont soumis à autorisation. Les surfaces du bassin de décantation, du bassin d'épuration, des noues, des bassins des zone C et E représentent une surface totale de 3,5 ha ce qui confirme que le projet d'aménagement de Cosmétik Park est doublement soumis à autorisation. La demande de permis d'aménager nécessite une enquête et la demande d'autorisation environnementale nécessite une autre enquête. Elles font l'objet d'une enquête unique réalisée selon les articles R.123-1 à R.123-27 du Code de l'Environnement et en conformité avec l'arrêté du 2 mai 2018 du Préfet du Loiret. Deux avis d'enquête publique ont été publiés dans 2 journaux les plus lus de la région, l'un, 15 jours avant l'enquête, l'autre le jour de l’ouverture de l'enquête. L’affichage de l’avis d’enquête publique a été réalisé conformément à l’article R.123-11 du code de l’environnement par le pétitionnaire.

NATURE ET CARACTÉRISTIQUE DU PERMIS D’AMÉNAGER ET DE L’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

1°/ Le permis d’aménager selon le résumé non technique, concerne uniquement dans un premier temps la réalisation d’une voirie de desserte des futurs bâtiments et la création d’un bassin d’orage susceptible de gérer l’ensemble des eaux pluviales, le bassin de décantation, le bassin d'épuration et les noues. Des permis de construire successifs seront déposés ultérieurement pour la réalisation des bâtiments. Il est important de rappeler que le permis d’aménager n’évoque actuellement que des hypothèses de zones d’implantation de bâtiments du futur « Cosmétic Park ». Cette hypothèse comporte 5 lots. Dans un premier lot A, 4 futurs bâtiments seraient implantés dont un bâtiment (110 m sur 220 m) consacré à des activités industrielles ou logistiques. Les 3 autres bâtiments (60 m sur 50 m ; 45 m sur 120 m et une équerre de 120 m sur 130 m) seraient destinés à des activités mixtes. La surface de plancher serait de 84.000 m2 mais ne correspond pas à l’échelle du plan page 7 du dossier de plans. Dans le lot B, 3 bâtiments seraient implantés dont 2 bâtiments de 110 m sur 220 m consacrés à des activités industrielles ou logistiques et 1 bâtiment de 80 m sur 160 m destiné à des activités mixtes. La surface de plancher serait de 112.000 m2 mais ne correspond pas à l’échelle du plan page 7 du dossier de plans. Le lot C concerne un pôle d’activités PME/PMI comprenant 4 bâtiments développant des activités tertiaires, artisanales ou de petite industrie. Dans ce même lot, il est présenté un pôle tertiaire de 4 bâtiments de bureaux et d’un bâtiment pour une crèche de 40 berceaux. Dans le lot D, seraient réalisés 2 bâtiments de services dont un hôtel de 80 chambres, un restaurant et une piscine. Un lot E, appelé pôle de services, comprend un seul bâtiment. Tous les bâtiments, à l’exception des pôles de services et du pôle tertiaire, auront toutes leurs façades en bardage métallique en acier laqué et sans vitrage. Le Cosmétic Park accueillera des entreprises en priorité en lien avec le domaine de la cosmétique et de la pharmacie ce qui n’exclue pas ultérieurement d’autres activités. Aucune activité de production ou de fabrication ne sera mise en œuvre sur les lots A et B mais éventuellement sur le lot C, de telles activités pourraient être installées. Enfin, les déchets sont limités à des déchets ménagers, des déchets verts, des papiers et du carton. Arefim développera la construction des bâtiments au fur et à mesure des besoins et restera propriétaire des bâtiments. Ce parc est essentiellement voué a des opérations de logistiques. L’eau est un problème important. La nappe de Beauce se trouve à environ 8m de profondeur. Des nappes temporaires perchées sont également à une faible profondeur. Le terrain dans son état actuel, est essentiellement forestier et facilite l’infiltration des eaux de pluies. Par contre le projet s’étend sur une surface de 64 ha dont, selon une estimation optimiste, 26 ha seulement resteraient en espaces verts. Le reste, soit 60% du « Cosmétic Park », sera imperméabilisé sur 38 ha. Le SDAGE Loire-Bretagne impose un débit de fuite à 3L/s/ha. En conséquence, les ouvrages de rétention, en considérant une occurrence centennale, seront dimensionnés de sorte que le délit de fuite en exutoire final vers l’ESSE soit au maximum de 191,7 l/s. Pour cela, il est prévu un bassin de décantation et bassin d’épuration pour le traitement et la gestion des eaux pluviales dont la récupération le long des voies de circulation sera faite par des fossés à redents et des noues de collecte avec séparateurs d’hydrocarbure. Les eaux d’incendie seront confinées sur le site Le paysage actuel est, sur Boigny sur Bionne, celui d’un site industriel ayant fait l’objet d’une déconstruction en 2014, ne laissant à l’abandon que l’emplacement des

SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 5 / 50 anciens bâtiments et des voieries fortement dégradées. Le site est bordé par la RD 2152 au Nord-Ouest, par l’ancienne ligne de chemin de fer au Sud et par des bois et des plaines agricoles au Nord et à l’Est. Sur Vennecy, c’est, actuellement, un ensemble boisé. Les surfaces libres de voiries seront plantés d’herbacées en parties courantes et de prairies hygrophiles aux abords des noues et du bassin de décantation. Le bassin d’épuration et les bords de fossés seront plantés de baldingènes, d’iris, de joncs, de roseaux….Des saules seront implantés le long des berges des bassins et des charmes fastigiés le long des voiries. Quelques charmes et chênes pédonculés seront regroupés auprès des ronds points et des bassins La faune et la flore seront préservés au droit de la Grande Esse, des 2 mares et des rares espaces boisés survivant du déboisement. AREFIM s’engage à conserver un maximum de végétation naturelle. Les seuls déchets dangereux se limitent aux boues des séparateurs d’hydrocarbure puisque Arefim s’engage à ce qu’aucune activité de production ou de fabrication ne soit développée sur l’ensemble du parc. Le trafic routier présenté dans l’étude pour 2025, n’est pas réaliste puisque les chiffres journaliers des entrées (260 +60) est très supérieur à celui des sorties (180 +30) et que l’estimation se limite à 100 poids-lourds entrant/sortant dans la journée. Le trafic vers le Sud est estimé à 648 mouvements (178 poids lourds et 470 véhicules légers).

2° / Evaluation environnementale Le projet de Cosmétic Park se situe au 4/5ème sur le territoire de la commune de Vennecy, hors métropole orléanaise, dont la population relativement jeune était de 1570 habitants en 2014. Un cinquième du projet se situe sur la commune de Boigny sur Bionne dont la population, notamment plus âgée, est de 2190 habitants en 2014. La desserte routière de Cosmétic Park se fera via la RD 2152 vers le Nord en direction de l’autoroute A19 . Le trafic vers l’Est et pour rejoindre l’autoroute A10 se fera par la RD 2060. Une seule ligne de bus de la TAO dessert le site. Les liaisons ferroviaires, voyageurs et fret, se font depuis la gare des Aubrais. Il n’y a pas de desserte fluviale, car le canal d’Orléans est en cours de remise en état pour 2020, mais uniquement pour le tourisme. Il existe une servitude gaz de 6 m de large le long de la limite Sud du projet avec un recul de 70 m minimum pour les constructions. Il n’y a pas de risques naturels et technologiques d’importance en particulier le risque d’inondation se situe dans la vallée de la Loire. En matière de nuisances sonores, une étude a été faite par DIAKUSTIC avec des points de mesures à proximité des habitations les plus proches en rive de la route desservant Marigny les Usages. Vennecy et Boigny sur Bionne ne comportent aucun monument classé. Les trois plus proches sont sur la commune de Saint Jean de Braye. Concernant les vestiges archéologiques, les fouilles préventives ont été faites en 2010. Une attestation préfectorale libère les terrains de toute contrainte archéologique.

3°/ Le milieu naturel est constitué du Bois des Trois Arches et des Bois de Machau. Les anciens bâtiments Lexmark étaient implantés dans le bois des Trois Arches avec un site forestier en périphérie. L’ensemble était clôturé. Les bois de Machau, sur la commune de Vennecy étaient jusqu’alors une forêt ouverte, gérée par l’ONF. Toutefois, l’évaluation environnementale effectuée par l’APAVE en 2013, a révélé la présence de 4 secteurs ponctuels pollués aux hydrocarbures (sur la partie Lexmark). En matière d’hydrologie, Cosmétic Park se situe à proximité du ruisseau de la Grande Esse qui sera l’exutoire du projet. L’état écologique des eaux superficielles est médiocre, mais bon pour les eaux souterraines. Le SDAGE a fixé un objectif de qualité pour 2021.

Le site s’inscrit dans la continuité écologique du massif de la forêt d’Orléans en relation avec le bois de Charbonnière. La préservation des éléments boisés, humides et aquatiques constitue un enjeu qui devra être pris en compte par le projet. En 2017, cinq espèces d’amphibiens ont été observées : le crapaud commun, le triton palmé, la grenouille verte, la grenouille agile et la grenouille rousse. Elles constituent un enjeu de conservation faible à moyen. L’aire d’étude mentionne la salamandre tachetée et le Triton crêté ce qui fait que la mare favorable au Triton crêté sera un enjeu de conservation faible à moyen. Par contre, aucun reptile protégé n’a été recensé, la seule espèce présente est le lézard des murailles. 34 espèces d’oiseaux ont été observées. La seule espèce nicheuse patrimoniale inventoriée sur le site est le Gobe-mouche gris, menacé de disparition à l’échelle nationale. Quatre espèces de mammifères sont recensées sur l’emplacement du futur Cosmétic Park : le chevreuil, le sanglier, le lièvre et le renard roux. Ce sont des espèces communes dont l’enjeu de conservation est faible. Par contre, 5 espèces et 3 groupes d’espèces de chauves- souris ont été observées en période de chasse. Leur présence constitue une contrainte réglementaire pour le projet, un site d’enjeu de conservation moyen.

4°/L’Incidence sur l’environnement portera en premier sur l’eau avec une consommation qui pourra atteindre jusqu’à 25 m3/jour pour une présence de 500 personnes sur le site, voire plus si les 700 emplois prévus sont atteints. Les eaux usées seront rejetées dans le réseau d’assainissement de l’agglomération d’Orléans. Le pétitionnaire déclare qu’il n’y aura pas de rejet d’eau industrielle ce qui confirme que les zones A, B et C, seront consacrées essentiellement à la logistique sans réelles activités industrielles. L’hôtel, les restaurants et la crèche seront pourvus de bacs à graisse avant rejet dans le réseau d’eaux usées du Cosmétic Park. Chaque zone aura à gérer ses eaux pluviales en particulier. Les eaux des voies de circulation et des parkings transiteront par des séparateurs à hydrocarbures avant de transiter par les bassins de décantation via des noues. Les bassins de confinement seront équipés pour permettre également de stocker les eaux d’incendie. Le rejet ultime se fera dans la grande Esse. La pollution de l’air viendra essentiellement du trafic routier dont 100 poids lourds/jour (selon l’hypothèse du projet) circuleront sur le RD 2152 et la RD 2060. Les chaudières au chauffage au gaz naturel seront conformes aux normes. Les effets sur la faune et la flore seront liés principalement au déboisement réduisant l’espace disponible du Bois de Machau aux grands animaux. La pollution lumineuse nocturne du site aura des effets négatifs sur la faune et la flore. Les voies de circulations doivent rester éclairées pour une éventuelle intervention des pompiers. Le projet n’aura pas d’incidence directe sur le site NATURA 2000, distant de 700 m au minimum. Le projet aura un effet indirect sur les espaces agricoles puisque le reboisement compensatoire au déboisement sera en partie sur des terres agricoles. Les bruits et les vibrations auront pour origine les moteurs, surtout ceux des camions, les systèmes de protection pour le recul des véhicules et l’usage inapproprié des avertisseurs. Leurs effets, tôt le matin ou tard le soir, concernent quelques maisons sur le bord de la RD 2152 situées à 30 m de la limite de propriété, quelques maisons de la rue du Vieux Bourg à l’entrée de Marigny les Usages. Les déchets liés à l’activité logistiques sont principalement du papier, du carton, des bois d’emballage et du verre. Ils sont valorisables. Il y aura aussi des déchets banals non valorisables qui seront assimilés à des ordures ménagères. Les déchets fermentescibles en provenance du pôle service (restauration et crèche) seront collectés indépendamment des autres déchets banals. Les déchets dangereux (huiles, boues des séparateurs d’hydrocarbure, batteries usagées des chariots élévateurs) seront récupérés par des entreprises spécialisés. SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 7 / 50

Le rédacteur du projet affirme que les effets sur le trafic routier de RD 2152, vers le Nord n’aura pas d’impact sur la fluidité du trafic car les feux et les giratoires disposent de larges réserves et que le trafic poids lourds est attendu en dehors des heures de pointe du matin et du soir. L’impact sur la partie sud de la RD 2152 aura une hausse importante du trafic, en particulier à la jonction avec la RD 2060. Il nécessite une analyse de la corrélation entre les pics de circulation existants et les pics de circulations des poids lourds du Cosmétic Park non présentée dans le projet. Les chiffres de flux induits à l’horizon 2025 sont estimés par le pétitionnaire à : - 30 véhicules sortant et 260 véhicules entrant en heure de pointe du matin - 180 véhicules sortant et 60 véhicules entrant en heure de pointe du soir - 100 poids lourds entrant/sortant en dehors des heures de pointe

5°/ Étude des dangers Ce sont les émissions atmosphériques (dioxyde de carbone, monoxyde de carbone, les oxydes azotés et le dioxyde de soufre issus du trafic routier à l’intérieur du Cosmétic Park qui représentent le plus de dangers dès lors que les différents déchets sont stockés et traités de manière à ne pas nuire à l’environnement. Ce même trafic pourra occasionner des perturbations sonores pour le proche voisinage, tout particulièrement lors de la réalisation des travaux de construction et d’aménagement.

6°/ Incidences négatives sur l’environnement dues à sa vulnérabilité En cas de précipitations atmosphériques intenses, il existe un risque de rejets de matières dangereuses en cas de capacité de rétention insuffisante. En cas d’incendie, les risques sont similaires mais augmentés par un risque de pollution de l’air. Les incendies peuvent produire des déchets indestructibles qui devront être récupérés par les centres de traitement adaptés. Pendant les périodes de chantier des mesures de protection renforcées seront prises pour garantir la qualité des eaux, de l’air et limiter les effets sonores. Des dispositions spécifiques seront mises en œuvre pour la protection de la flore et de la faune. Pour éviter un impact trop important nuisible à la flore et la faune, le défrichement sera étalé sur une période de 5 ans. En compensation du défrichement, la SCI AREFIM s’engage à verser une indemnité équivalente à un boisement compensateur dans un délai de 365 jours maximum

7°/ Avis de la Mission Régionale d’Autorité environnementale En réponse au dossier déposé par AREFIM pour la demande de permis d’aménager, la Mission Régionale de l’Autorité environnementale (MRAe) a rédigé un avis le 12 janvier 2018. Les principaux points étudiés sont la biodiversité, les transports et déplacements, la protection de la ressource en eau et la pollution des sols liée au passé industriel du site. Pour la biodiversité, il est constaté que les impacts du projet sur le milieu biologique sont décrits d’une façon sommaire sans qu’ils soient qualifiés par rapport à leur intensité ni hiérarchisés tout particulièrement pour les milieux aquatiques et boisés. Il est recommandé que le diagnostic des milieux soit davantage précisé en matière de caractérisation des boisements, des zones humides et des mares avec une localisation explicite. L’Autorité Environnementale regrette que les reboisements compensatoires initialement prévus initialement soient remplacés par une compensation financière. Les transports et les déplacements se font essentiellement par la RD 2152 avec l’accès au droit du rond point situé au Nord du site. L’accès, par un tourne à droite plus au sud, n’est pas traité dans le dossier. Il est fait mention de l’absence de risque de saturation pour le trafic en direction de l’A 19. Par contre, l’Autorité Environnementale recommande que l’étude des risques de congestion du trafic analyse spécifiquement les incidences SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 8 / 50 potentielles du trafic issu du projet, sur le tronçon Sud de la RD 2152, de manière cumulée avec les autres projets connus dans l’aire d’étude. La desserte ferroviaire est présentée à minima sans analyser le potentiel d’usage du ferroutage via la gare de Marigny les Usages. La protection de la ressource en eau ne fait pas référence au Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) applicable sur la zone. La gestion des eaux pluviales et la qualité des rejets dans le milieu naturel en période d’étiage auraient pu être consolidées au moyen de calcul de dilution. Les modalités et la fréquence de l’entretien des ouvrages hydrauliques auraient pu être précisées. L’Autorité Environnementale demande que cela soit fait dans le dossier de demande d’autorisation. Dans le tableau récapitulatif des enjeux, l’Autorité Environnementale mentionne 6 enjeux très forts. Ils concernent en particulier la faune, la flore, la trame et bleue La pollution des sols liée aux anciennes activités a fait l’objet d’une étude menée par l’APAVE. Elle a localisé plusieurs emplacements et mentionné les contraintes d’usages.

8°/ Mémoire en réponse, février 2018, à l’avis de la MRAe Le mémoire n’apporte que de rares compléments d’informations répétés plusieurs fois et justifie administrativement le contenu de son dossier. Les études initiales de 2014/2015 ne sont pas mises à jour. Il est répondu aux demandes de précisions concernant la qualité des boisements. On découvre que l’extrémité Sud-Ouest du projet sera vendue à un paysagiste. De même, le mémoire précise l’existence de 10 mares avec un enjeu faible à moyen sans plus de détails. L’étude du trafic n’est toujours pas actualisée. La saturation du croisement RD 2060 et RD 2152 est imputé à la ZAC Charbonnières. Il est confirmé que l’aménagement du carrefour RD 2152 et de la route de Boigny sur Bionne, avec suppression du tourne à gauche, sera à la charge du pétitionnaire. Par contre, selon l’étude de la Société Dynalogic, une liaison douce (vélos et piétons) depuis le site AREFIM vers le Sud n’est pas possible. « L’échangeur constitue un frein au franchissement sécurisé de la RD 2060 ». Il n’est pas répondu pour une liaison avec Marigny les Usages.

ORGANISATION DE LA CONSULTATION des DOSSIERS

Monsieur le Préfet du Loiret a pris un arrêté le 2 mai 2018 précisant l’organisation et le déroulement de l’enquête publique relative aux demandes d’autorisation environnementale et de permis d’aménager un « Cosmétic Park » sur l’ancien site Lexmark situé sur les communes de Boigny sur Bionne et Vennecy. L’avis au public prévu à l’article R.123-9 du code de l’Environnement a été affiché par les maires de Boigny sur Bionne et de Vennecy quinze jours au moins avant le début de l’enquête. Pendant toute la durée de l'enquête soit du 7 juin au 7 juillet 2018, il a été mis à la disposition du public sur le site Internet de la Préfecture du Loiret www.loiret.gouv.fr la totalité du dossier à savoir - L'avis d'enquête du Préfet du 2 mai 2018, - un dossier loi sur l’eau pour l’autorisation environnementale comprenant 6 documents, 3 annexes, un mémoire en réponse à la MRAe du 25 avril 2018, - un dossier urbanisme pour le permis d’aménagement comprenant 6 documents et un mémoire en réponse à la MRAe de février 2018, - un avis de l'Autorité Environnementale pour le permis d’aménager, - un avis de l'Autorité Environnementale pour l’Autorisation Environnementale, - un avis de la DRAC, - un avis du SAGE. Deux dossiers, une demande d’Autorisation Environnementale et un Permis d’Aménager, étaient déposés à la mairie de BOIGNY SUR BIONNE et les deux mêmes dossiers étaient consultables à la mairie de VENNECY. Ils comprenaient : - L’arrêté de Monsieur le Préfet du Loiret, en date du 2 mai 2018, -La décision N° E18000068 / 45 du 18 avril 2018 de Monsieur Jean-Michel DELANDRE, Président de la 4ème chambre, président par délégation du Président Tribunal Administratif d’Orléans, désignant Monsieur François MARTIN en qualité de commissaire enquêteur.

- Un dossier de demande d’autorisation comprenant : - Un dossier d’autorisation environnementale du cabinet ADEV Environnement, 2 rue Jules Ferry 36300 LE BLANC, de février 2018, - Un cahier de plans du cabinet ADEV Environnement, 2 rue Ferry 36300 LE BLANC, de février 2018, - Un cahier d’annexes des études complètes du cabinet ADEV Environnement, 2 rue Jules Ferry 36300 LE BLANC, de septembre 2017, - L’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale Centre Val de Loire du 25 avril 2018, - Le mémoire en réponse à l’avis de l’Autorité environnementale de mai 2018, - L’avis du Conservatoire Régional de l’Archéologie du 28 novembre 2017. - - Un dossier de demande de Permis d’aménager comprenant : - L’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale Centre Val de Loire du 12 janvier 2018, - Le mémoire en réponse à l’avis de l’Autorité Environnementale de février 2018, - Une étude d’impact du 16 octobre 2017 de la société SD Environnement de Montrouge comprenant un résumé non technique, une description du projet, une évaluation environnementale avec les incidences sur l’environnement, 4 annexes : o études des niveaux sonores, o étude APAVE, o étude faune/flore biotope, o une étude circulation, SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 10 / 50

- Un plan PA 1 Plan de situation, - Une notice PA 2, - Un plan PA 3 Plan de l’état actuel, - Un plan PA 4 Plan de composition, - Un plan PA 5 Coupes, - Un plan PA 8 Plan de travaux, - Un plan PA 9 Hypothèse d’implantation, - Un plan PA 12 Engagement lotisseur constitution ASL, - Une demande d’aménager en mairie de Boigny sur Bionne, - Un récépissé de la Mairie de Boigny sur Bionne de la demande d’aménager, - Un plan demande d’aménager en mairie de Vennecy sur Bionne, - Un récépissé de la Mairie de Vennecy de la demande d’aménager, - Un courrier des maires de Boigny et Vennecy à AREFIM du 14 novembre 2017, - La réponse d’AREFIM au maire de Boigny sur Bionne du 27 novembre 2017, - L’avis de la Direction générale des Affaires Culturelles 13/11/2017 à la mairie de Boigny sur Bionne - L’avis de la Direction générale des Affaires Culturelles du 13/11/2017 à la Communauté de communes de la Forêt, - L’avis de la Direction générale des Affaires Culturelles du 13/11/2017 à AREFIM, - L’avis de la SNCF Réseau du 15/11/2017, - L’avis de la SITOMAC du 17/11/2017 pour le ramassage des déchets ménagers, - L’avis de GRT gaz du 20 novembre 2017 au maire de Boigny sur Bionne, - L’avis de GRT gaz du 20 novembre 2017 au maire de Vennecy, - L’avis du SDIS du Loiret du 24 novembre 2017, - L’avis d’ORLEANS Métropole du 23 mars 2018, - L’avis d’ENEDIS du 10 avril 2018 à la mairie de Boigny sur Bionne et CC de la Forêt - L’avis du département du Loiret du 30 novembre 2018, - Les pièces complémentaires du 12/12/2017 demandées par le département du Loiret, - L’avis du département du Loiret du 5 janvier 2018 - L’avis du SAGE de Beauce du 20 mars 2018, Un registre d’enquête joint au dossier d'enquête en mairie de Boigny sur Bionne, Un registre d’enquête joint au dossier d'enquête en mairie de Vennecy

Pendant la durée de l'enquête, à la mairie de BOIGNY SUR BIONNE et à la mairie de VENNECY, un dossier d'enquête, paraphé par le commissaire enquêteur, un registre et un ordinateur avec un dossier complet numérisé ont été mis à la disposition du public, aux heures habituelles d'ouverture.

INFORMATION DU PUBLIC

1°/ Publicité par affichage Au titre de la Loi sur l’Eau et du Code de l’Environnement, deux rubriques 2.1.5.0 et 3.2.3.0, objets de la présente demande d’autorisation nécessitaient un affichage dans un rayon de 2 km. à BOIGNY SUR BIONNE et à VENNECY L'avis au public annonçant l'ouverture de l'enquête publique a été fait par voie d'affichage aux emplacements habituellement destinés à recevoir les informations officielles des communes de Boigny sur Bionne et de Vennecy du 23 mai au 7 juillet 2018. A Boigny sur Bionne, l'avis au public annonçant l'ouverture de l'enquête publique a été fait par voie d'affichage sur les panneaux de la mairie, Rue de la Sente aux veneurs et place des Ecoles ainsi que 7 affiches : aux Tertres, aux Epoisses, aux Barres, Boulevard de la Salle, Rue du Grand Bouland, place des Chevaliers Saint Lazare et Rue du Ponchapt.

A Vennecy, l'avis au public annonçant l'ouverture de l'enquête publique a été fait par voie d'affichage sur les panneaux de la mairie, rue de Chécy, angle rue de Soligny et rue de la Taillette, angle rue Barquée et de la Moinerie, aux écoles et à la salle polyvalente. Trois affichages sur support ont été placés rue de la Maison Rouge, Rue de Chécy et Rue de Neuville. Trois affichages ont été mis en place le long de la RD 2152 au droit de la propriété d’AREFIM.

2°/ Publicité par voie de presse L'avis d'ouverture de cette enquête a également été inséré sous la rubrique "Annonces Légales" des deux journaux les plus lus dans la région et habilités à recevoir ce type de publications, une première fois 15 jours avant l'ouverture de l'enquête et une deuxième le jour de l’ouverture de l'enquête. LE JOURNAL DE GIEN : éditions du 24 mai et du 7 juin 2018. LA RÉPUBLIQUE DU CENTRE : éditions du 24 mai et du 7 juin 2018. 3°/ Publicité par Internet A partir du 3 mai 2018, l’avis d’enquête était sur le site de la préfecture. Pendant toute la durée de l'enquête soit du 7 juin au 7 juillet 2018, la totalité du dossier a été mis à la disposition du public sur le site Internet de la Préfecture du Loiret www.loiret.gouv.fr Le commissaire enquêteur considère que l'information du public a été satisfaisante et conforme à la réglementation en vigueur concernant les enquêtes publiques.

ORGANISATION ET DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE

1°/ Désignation du Commissaire-Enquêteur Suite à la demande de Monsieur le Préfet du Loiret du 13 avril 2018, Monsieur Jean-Michel DELANDRE, Président de la 4ème chambre, président par délégation du Président Tribunal Administratif, a désigné Monsieur François MARTIN en qualité de commissaire enquêteur selon la décision N°E18000068 / 45 du 18 avril 2018.

2°/ Consultation des dossiers Deux dossiers papiers, une demande d’Autorisation Environnementale et un Permis d’Aménager, étaient déposés à la mairie de BOIGNY SUR BIONNE et les deux mêmes dossiers étaient consultables à la mairie de VENNECY. Un ordinateur avec un dossier numérique a été régulièrement tenu à la disposition du public dans chacune de ces mairies aux heures habituelles d’ouverture, à savoir : Mairie de Boigny sur Bionne Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, Les mardis et jeudis de 14 h à 18 h, Les samedis 16 et 30 juin, le 7 juillet de 9 h 30 à 12 h. Mairie de Vennecy, Les lundis et jeudis de 16 h 30 à 19 h, Le mercredi de 8 h 15 à 12 h, Le vendredi de 14 h à 16 h.

Pendant toute la durée de l'enquête soit du 7 juin au 7 juillet 2018, il a été mis à la disposition du public sur le site Internet de la Préfecture du Loiret www.loiret.gouv.fr la totalité du dossier.

3°/ Visites et consultations avant et pendant l’enquête Le jeudi 26 avril 2018, premièrement, j’ai rencontré à la Préfecture, Madame Danièle ROUET de la Direction Départementale des Territoires, Service Eau, Environnement et Forêt pour récupérer une partie du dossier et pour parapher les dossiers de l’enquête d’Autorisation Environnementale destinés à être mis à disposition du public dans les mairies de Boigny sur Bionne et de Vennecy, pendant l’enquête. Ensuite, j’ai rencontré à la mairie de Boigny, Monsieur Luc MILLIAT, maire de Boigny sur Bionne, Monsieur Roger DESLANDES, maire de Vennecy, Monsieur Julien PETIT de la Société JBD et Madame Cécile SAVOYE en charge de l’Urbanisme à la mairie de Boigny sur Bionne. Au cours de cette réunion, Monsieur Petit a fait une rapide présentation du projet et il a manifesté le souhait d’un déroulement rapide de l’enquête car le désir de la Société AREFIM serait de pouvoir procéder au déboisement dès cet automne. Les opérations de déboisement ne peuvent se faire qu’à cette époque de l’année. Pour cela, il est donc nécessaire d’avoir une enquête et un arrêté assez rapidement. L’enquête a été fixée du 7 juin au 7 juillet. En accord avec messieurs les maires, un calendrier des permanences a été proposé ainsi que leur répartition entre les deux communes à savoir : Boigny sur Bionne : premier jour jeudi 7 juin 15h à 17h, samedi 16 juin 9h30 à 12h, dernier jour vendredi 6 juillet de 14h à 17h. Vennecy : lundi 25 juin de 16h à 19h.

Monsieur Petit a déposé les dossiers concernant l’enquête du permis d’aménager que j’ai paraphés immédiatement ainsi que les registres d’enquêtes.

Le lundi 28 mai 2018, j’ai rencontré Monsieur PETIT en mairie de Boigny sur Bionne. Je lui ai demandé des précisions sur quelques points du projet. Certaines questions ont fait l’objet d’une réponse par courriel le 6 juin. Nous nous sommes rendus sur le site pour vérifier les affichages en bordure de la RD 2152. Ceux-ci étaient placés le long de la propriété, parallèlement à la route. J’ai demandé à ce qu’ils soient placés perpendiculairement à l’axe de circulation et le plus près possible de celui-ci. L’opération a été faite et des photos témoignent de leur nouvel emplacement. J’ai paraphé les derniers documents devant être joints aux dossiers tels que les réponses de JBD aux avis de l’Autorité Environnementale.

Les 20 juin et 2 juillet 2018, j’ai demandé à Monsieur Denis GUITARD, des informations sur le trafic de la RD 2152 de la direction et de l’ingénierie et des infrastructures au Conseil Départemental. Il m’a adressé le 28 juin des relevés de trafic d’octobre 2017 (pièces jointes). Sur ce document, on constate un trafic maximum de 443 poids lourds/jour à l’entrée Sud de Loury et de 396 poids lourds/jour à la sortie Nord. On remarque une dispersion d’une cinquantaine de camions sur la D 11. A ma demande sur le seuil de saturation, Monsieur Guitard m’a précisé que « par comparaison sur une route ayant la même configuration, avec 1000 poids lourds par jours dans les 2 sens, il n’y avait pas de saturation ».

Le 5 juillet Monsieur Alain TOUCHARD, 4ème vice–président du Conseil Départemental, Président de la commission des Bâtiments, des routes, des déplacements, m’a confirmé qu’aucun travaux ni investissements n’étaient envisagés d’ici 2020, au droit du carrefour « DIOR » depuis le retrait du projet « DECATHLON » sur la commune de Saint Jean de Braye. Les travaux qui avaient été envisagés consistaient effectivement à doubler les rampes d’accès à la RD 2060 et de sortie de la RD 2060 en venant de l’Ouest, avec la suppression des feux et la réalisation d’un rond point similaire à celui situé de l’autre côté de la RD 2060.

Le 6 juillet réunion à 17h à l’issue de la dernière permanence, j’ai rencontré à leur demande, Monsieur Roger DESLANDES, maire de Vennecy et Monsieur Luc MILLIAT, maire de Boigny sur Bionne. Ils étaient accompagnés de Monsieur Jacques MARTINET, vice-président d’Orléans Métropole et de Madame Julia VAPPEREAU, vice-présidente de la Communauté de Commune de la Forêt. Il m’a été demandé de faire une brève synthèse des observations et de mes réflexions sur la circulation des véhicules sur la RD 2152. J’ai confirmé que le trafic sur cette départementale concernait une grande partie des observations orales et écrites. J’ai indiqué que les services du Conseil Départemental m’avaient fourni les éléments permettant de réfuter les chiffres de l’association l’AILE et des personnes qui trouvaient trop important, le trafic actuel de 800 poids lourds / jour à Loury. Selon les derniers relevés d’octobre 2017, le trafic varie de 452 camions à l’entrée Sud de Loury, à 396 camions à la sortie Nord de Loury. La différence est liée au trafic de la D 11. A priori la circulation des véhicules sortant de « Cosmétic Park » ne devrait pas avoir une grosse influence sur la densité de trafic vers l’A19. Par contre, le trafic de « Cosmétic Park » vers le Sud, en particulier au carrefour RD 2060 et RD 2152, va être un facteur aggravant puisqu’il est déjà saturé à certaines heures. Concernant l’activité logistique envisagée sur le site des Trois Arches, objet de quelques observations, Monsieur Deslandes et Monsieur Martinet m’ont confirmé qu’il y avait eu une réunion en août 2015 concernant le projet ARGAN, que la surface de plancher ouvert à la logistique avait été évoquée, mais ils n’avaient pas de compte rendu actant une surface maximum. SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 14 / 50

Il m’a été remis un document (pièce jointe) présenté par Monsieur PETIT, le 22 mai 2018, lors d’un comité de pilotage en vue du rendez-vous avec Monsieur le Préfet FALCONE, le 5 juin 2018 soit 2 jours avant l’ouverture de l’enquête. L’implantation et la dimension des bâtiments des zones A, B, C et D sont complètement différentes de celles figurant dans l‘hypothèse de projet du permis d’aménagement. Cet état prévisionnel des implantations prévoit une surface totale de 100.000 m2 alors que pour les mêmes zones, le projet d’aménagement prévoit 234.000 m2 de plancher. De plus, ce plan confirme que les bâtiments sont entièrement réservés à la logistique alors que la demande soumise à enquête fait état de bâtiments dédiés aux « activités industrielles ou logistiques ». Le commissaire enquêteur, surpris par cette information, a signalé qu’il aurait été préférable de retarder l’enquête et de joindre un état modificatif au dossier d’enquête. La demande de permis d’aménager faisait état « d’hypothèses d’implantation ». C’est pourquoi, le commissaire enquêteur a toujours indiqué à ses visiteurs qu’il s’agissait d’une hypothèse haute et que chaque future bâtiment ferait l’objet d’une demande de permis de construire avec nouvelle enquête, en particulier de type ICPE. La nouvelle proposition de surface de plancher est inférieure de 57% ce qui va dans le sens des demandes entendues.

Registres d’enquête Lors de la dernière permanence, le vendredi 6 juillet 2018 à 18h, j’ai récupéré les registres de Boigny sur Bionne et de Vennecy puisque le dernier jour de l’enquête, le 7 juillet 2018, les deux mairies étaient fermées.

Permanences et consultations du dossier

Conformément à l’arrêté du Préfet du Loiret du 2 mai 2018, quatre permanences ont été tenues par le commissaire enquêteur pendant la durée de l’enquête. La première, jeudi 7 juin 2018 à la mairie de Boigny sur Bionne de 15h à 17h. La deuxième, samedi 16 juin 2018 à la mairie de Boigny sur Bionne de 9h30 à 12h. La troisième, lundi 25 juin 2018 à la mairie de Vennecy de 16h à 19h. La quatrième, vendredi 6 juillet 2018 à la mairie de Boigny sur Bionne de 14h à 17h.

VISITEURS REÇUS

Le 7 juin 2018, le commissaire enquêteur a reçu une seule visite. Monsieur Michel Gaborit désirait des renseignements sur le projet « Cosmétic Park ». J’ai indiqué qu’il s’agissait d’une demande pour la réalisation d’un permis d’aménager des locaux principalement destinés à la logistique à l’emplacement des anciens bâtiments Lexmark. Je lui ai précisé qu’un dossier était à sa disposition aux heures ouvrables de la mairie de Boigny et qu’il trouverait tous les détails. Monsieur Gaborit n’a pas fait d’observation orale et n’a pas déposé sur le registre.

Le samedi 16 juin 2018, le commissaire enquêteur a reçu un seul visiteur en la personne de Monsieur Luc Milliat, maire de Boigny sur Bionne. Quelques précisions ont été fournies au commissaire enquêteur sur le projet de Cosmétic Park. Au cours de cet entretien, il a été évoqué l’imminence du premier dépôt de permis de construire sur le lot B et les motivations du choix de ce site par le futur locataire du premier bâtiment. Monsieur le Maire m’a fait part de la volonté de d’Orléans Métropole de vouloir doubler les voies d’accès au carrefour RN 2060 et RN 2152 compte tenu du développement du parc de la Charbonnière. Ces travaux seront ils suffisants ? Le Cosmétic

Park va être un facteur aggravant sur la circulation de la RN 2152 Sud, principale destination des poids lourds du Cosmétic Park. A l’issue de cet entretien, Monsieur Milliat n’a pas formulé d’autre observation. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Le lundi 25 juin 2018, le commissaire enquêteur a reçu 10 visiteurs. Monsieur Jean-Paul Debesse, Madame Martine Coursimault, Madame Julia Vapperau et Monsieur Roger Deslandes, Monsieur Gilles Lendom et Monsieur Philippe Beaumont , Madame Marie-Christine Caillard avec Monsieur et Madame Loiseau et Monsieur Christian Prudhomme membres de l’association l’AILE.

Monsieur Debesse qui habite rue Saint Nicolas à Loury, en son nom et au nom des habitants de la rue Saint Nicolas émet des réserves sur le projet de permis d’aménager AREFIM qui va provoquer une augmentation du trafic poids lourds dans la traversée de Loury. Monsieur Debesse a déposé une obervation VR 1 sur le registre.

Madame Coursimault, conseillère municipale de Vennecy, craint qu’une fois le permis accordé, il soit développé beaucoup plus de bâtiments de logistique. Elle émet des réserves sur l’éventuelle cession de la parcelle Sud-Ouest à Monsieur Gabriel. Madame Coursimault évoque un projet de liaison douce depuis « Cosmétic Park » pour rejoindre directement Vennecy. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Madame Vapperau, Vice-présidente de la communauté de commune de la Forêt en charge du développement et Monsieur Roger Deslandes, maire de Vennecy souhaitent le reboisement sur place et non l’indemnisation. Ils ont souligné que le développement des activités du parc de la Charbonnière était la principale cause de l’augmentation du trafic sur la RD 2152. J’ai transmis à Madame Vappereau les demandes de Monsieur Debesse pour les panneaux et les dos d’âne à Loury ainsi que celle de Madame Coursimault pour la liaison douce jusqu’à Vennecy. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Monsieur Lendom, conseiller urbanisme et développement durable, et Monsieur Beaumont, adjoint, de Marigny les Usages, Ils demandent que le projet, tel qu’il est décrit sous forme d’hypothèse, soit une hypothèse haute à ne pas dépasser. Ils demandent que ce qui avait été acté en juillet 2015 au sujet d’ARGAN ne soit pas dépassé. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Madame Marie-Christine Caillard, Monsieur et Madame Loiseau et Monsieur Christian Prudhomme, membres de l’association l’AILE, sont venus à Vennecy puisque l’enquête n’a pas été étendue jusqu’à Loury. Ils ont exprimé une première observation concernant la circulation des poids lourds dans Loury. Actuellement 800 camions traversent journellement Loury auxquels vont s’ajouter l’augmentation prévue par « Cosmétic Park » de 29,5 % du trafic poids lourds. Deuxième observation, ils demandent que la mairie de Loury fasse faire une expertise par le Centre d’Etudes et d’expertises sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA) Leur troisième observation concerne une réunion, à la préfecture, en août 2015, avec le Préfet, le Conseil Régional, le Conseil Général, les élus et les représentants des associations opposées au projet ARGAN et limitant à 60.000 m2 de bâtiments logistiques sur le site des Trois Arches. Ils ont déposé une observation VR3 sur le registre d’enquête. Enfin, Monsieur Prudhomme signale la présence de bornes royales en limite de certaines parcelles sur Vennecy, selon un plan d’AXIS Conseils. Il souhaite qu’elles soient

SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 16 / 50 protégées et maintenues en place. Sinon, ces bornes pourraient être transmises à des musées dont celui de Loury. Il est répondu à toutes ces questions dans les réponses aux observations ci-après.

Le vendredi 6 juillet 2018, le commissaire enquêteur a reçu 4 visiteurs Monsieur Bernard LEGER, maire de Loury et Monsieur Jean-Paul CHOPP, adjoint de Loury, Monsieur Christophe LEGOFF, Madame Fran çoise GILBERT.

Monsieur Léger et Monsieur Chopp s’inquiètaient du trafic généré par « Cosmétic Park » en direction de Loury et de l’A19. Comme j’avais obtenu les derniers comptages effectués au mois d’octobre 2017, je leur ai transmis ces informations. Le trafic maximum étant de 452 camions par jours en octobre 2017, l’estimation présentée dans la demande d’aménagement étant de 100 camions jours dont 10% vers l’A19, même en doublant les chiffres du projet, on arrivera à un trafic de 472 poids lourds /:jour (452 + 20) sans grave incidence sur la traversée de Loury. Par contre, le développement du parc Charbonnière 3 sera sans doute un facteur beaucoup plus aggravant. Leur deuxième inquiétude concernait la nature des activités développées dans le « Cosmétic Park ». Bien qu’il soit indiqué dans le projet qu’il s’agit de bâtiments industriels ou logistiques, l’examen et la lecture du dossier sous-entendent que la seule activité sera, en réalité, de la logistique sur 234.000 m2 à considéré comme un maximum. Mais, j’ai indiqué que chaque construction de bâtiment ferait l’objet d’une enquête et en particulier une enquête ICPE. Il sera donc possible de contrôler, voire de limiter l’expansion logistique des futurs bâtiments. Par contre, Monsieur le Maire de Loury m’a confirmé qu’un plateau surélevé sera réalisé en septembre 2018 au droit du carrefour de Forge à Loury et que des panneaux de limitations à 30km/h seront également mis en place. A la suite de ces explications Monsieur Léger et Monsieur Chopp n’ont pas déposé d’observation sur le registre mais il est répondu à leurs observations ci-dessous.

Monsieur Christophe Legoff de Loury s’inquiétait de la nature et de l’usage des locaux du « Cosmétic Park ». Je lui ai donné les mêmes explications qu’à Monsieur Léger et Monsieur Chopp.(voir 3 paragraphes plus hauts). Monsieur Legoff satisfait des explications n’a pas déposé d’observation sur le registre. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Madame Françoise Gilbert de Marigny les Usages craint les nuisances sonores et toxiques (gaz d’échappement) puisqu’elle habite juste en face le site des Trois Arches. Effectivement le futur trafic issu du « Cosmétic Park » va être un facteur aggravant qu’il faut traiter. Malgré tout il est très relatif par rapport à l’ensemble du développement du parc de Charbonnière 3 dont les nuisances sont beaucoup plus conséquentes. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Madame Gilbert demande un reboisement de proximité et non pas le versement d’une indemnisation forfaitaire. D’ailleurs, elle signale que 4 parcelles cadastrées 50 ; 41 ; 42 ; 42 et 43 juste à côté de chez elles seraient certainement adaptées d’autant qu’elles ne sont pas cultivées et sont en friche partiellement. Grâce à un croquis (carte geoportail jointe), elle a pu situer leur emplacement et demande que son observation orale soit prise en compte. Voir les réponses aux observations orales ci-après.

Climat de l'enquête

Cette enquête concerne une demande de permis d’aménager et une demande d’Autorisation Environnementale sur le site des Trois Arches précédemment occupé par l’entreprise Lexmark sur les communes de Boigny sur Bionne et Vennecy. Une enquête s’était déroulée en 2015 dans un climat tendu pour un projet de plateforme logistique qui n’avait pas abouti. L’enquête pour le projet AREFIM s’est déroulée du 7 juin au 7 juillet 2018 dans de bonnes conditions, avec seulement 16 visiteurs pendant les 4 permanences et le dépôt de 10 observations sur les registres et le site internet. Pendant l’enquête, j’ai reçu un très bon accueil de Monsieur MILLIAT, maire de BOIGNY SUR BIONNE, et de Monsieur DESLANDES, maire de VENNECY, qui m’ont rendu visite lors des deuxième et troisième permanences. Le personnel des Mairies m’ont apporté leur concours pendant toute la durée de l’enquête.

***** Observations enregistrées

Relation comptable des observations 14 personnes ont formulé des observations orales au cours de l’enquête. 3 observations ont été portées sur le registre d'enquête de Boigny. 5 observations ont été portées sur le registre d'enquête de Vennecy. 2 observations ont été faites sur le site d’enquête Internet Liste nominative des observations orales N° 1 : Monsieur Luc MILLIAT N° 2 : Madame Martine COURSIMAULT, N° 3 : Madame Julia VAPPEREAU et Monsieur Roger DESLANDES, N° 4 : Monsieur Gilles LENDOM et Monsieur Philippe BEAUMONT, N° 5 : Madame Marie-Christine CAILLARD, Monsieur et Madame Christian LOISEAU, Monsieur Christian PRUDHOMME, N° 6 : Monsieur Bernard LEDER et Monsieur Jean-Claude CHOPP N° 7 : Monsieur Christophe LEGOFF N° 8 : Madame Françoise GILBERT

Liste nominative des observations du registre Boigny/Bionne N° BR 1 : Association l’AILE N° BR 2 : Monsieur Antoine AKBACHIAN N° BR 3 : Monsieur André FORMOSA

Liste nominative des observations du registre de Vennecy N° VR 1 : Monsieur Jean-Paul DEBESSE N° VR 2 : Monsieur Marc REGNIER N° VR 3 : Association l’AILE 7 observations et 6 photos N° VR 4 : Madame Sylvie et Monsieur Jacques COUVAL N° VR 5 : Monsieur Roger DESLANDES

Liste nominative des observations sur Internet N° IN 1 Monsieur Tony GINDER, le 6 juillet 2018 à 11h52 N° IN 2 Monsieur Emmanuel BARBET, le 7 juillet à 11h48

RÉPONSES AUX OBSERVATIONS ORALES

Samedi 16 juin 2018

1 / Monsieur Luc MILLIAT, maire de Boigny a souligné les problèmes de circulation au niveau du croisement RD 2060 et RD 2152 Réponse 1 Les travaux d’aménagement de ce carrefour sont indispensables pour absorber un important trafic en liaison avec une activité logistique dans le Cosmétic Park. Ils sont identiques à ceux qui avaient été envisagés pour l’installation de Décathlon sur Saint Jean de Braye : doublement des rampes d’accès et de sortie à la RD 2060, suppression des feux et création d’un rond point au sud du carrefour. Monsieur Alain Touchard, vice-président du Conseil Départemental qui a en charge la RD 2060 et la RD 2152 a confirmé au commissaire enquêteur qu’aucun engagement de travaux n’est prévu jusqu’en 2020 sur ce carrefour contrairement à ce qu’écrit le 25 mai 2018, Monsieur Jacques Martinet, vice-président d’Orléans Métropole.

Vendredi 27 avril 2018

2/ Madame Martine COURSIMAULT, conseillère municipale de Vennecy, craint qu’une fois le permis accordé, il soit développé beaucoup plus de bâtiments de logistiques. Elle émet des réserves sur l’éventuelle cession de la parcelle Sud-Ouest d’autant que Monsieur Gabriel est capable du meilleur comme du pire. Enfin, il est évoqué dans le projet des voies douces ouvertes à la population sur l’emprise du projet. Madame Coursimault demande si une liaison douce pourrait être aménagée pour rejoindre directement Vennecy. Réponse 2 Dans le dossier d’enquête, le maximum de planchers ouverts à la logistique était de 196.400 m2. AREFIM a présenté, en juin 2018, au Préfet, un projet de permis de construire de 100.000 m2 maximum. Un maximum de 60.000 m2 avait été évoqué en préfecture lors du retrait du projet ARGAN en 2015. Ce dernier chiffre devrait être effectivement une limite supérieure. Réponse 3 Dans sa réponse à la synthèse des observations, la Société AREFIM confirme son souhait de garder la totalité du Cosmétic Park et qu’elle n’est pas engagée envers quiconque de la revente de la parcelle située hors du périmètre de la demande du permis d’aménager. Réponse 4 Cette liaison douce n’est pas de la compétence de la société AREFIM mais celle-ci est prête à étudier le raccordement à cette voie douce avec le Cosmétic Park.

3/ Madame Julia VAPPEREAU, Vice-présidente de la communauté de commune de la Forêt en charge du développement et Monsieur Roger DESLANDES, maire de Vennecy, réclament que le reboisement soit fait au plus près du site en lieu et place de la compensation financière proposée par AREFIM. Le parc de Charbonnière est déjà à l’origine de l’accroissement du trafic sur la RD 2152 ces dernières années. Le Cosmétic Park va aggraver la situation sur la RD 2152. Réponse 5 La demande de reboisement sur place sera formulée dans les conclusions du commissaire enquêteur. Mais Orléans Métropole a déjà proposé à AREFIM 16 ha de reboisement à proximité, espaces que la société AREFIM s’engage à reboiser selon les phases de défrichement. Réponse 6 La création d’un centre logistique sur le site des Trois Arches doit être considérée comme un facteur aggravant vers l’A19 mais pas la cause principale. Des aménagements des traversées de Chilleurs et Loury se justifient, voire l’actualisation de

SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 19 / 50 leur déviation. L’augmentation de la circulation vers le Sud doit être accompagnée d’un aménagement du carrefour RD 2060 / RD 2152 .(voir ci-dessus réponse 1 )

4/ Monsieur Gilles LENDOM, conseiller à l’urbanisme et au développement durable et Monsieur Philippe BEAUMONT, adjoint de Marigny les Usages craignent une expansion des activités de logistique sur le site des Trois Arches. Ils rappellent qu’en 2015, « Monsieur le préfet a renvoyé le projet ARGAN en limitant la surface ouverte à la logistique à 60.000 m2 maxi ». Réponse 7 Le commissaire enquêteur considère l’hypothèse de la demande d’aménagement présentée par AREFIM comme une hypothèse haute.(voir ci-dessus réponse 2)

5/ Madame Marie-Christine CAILLARD, Monsieur et Madame Christian LOISEAU, Monsieur Christian PRUDHOMME regrettent que le périmètre d’enquête soit limité à Boigny et Venney. Ils manifestent leur désaccord avec le projet de « Cosmétic Park » car il va générer une augmentation de 29,5 % du trafic poids lourds dans la traversée de Loury. Ils estiment que le trafic actuel est déjà trop important initiant de très nombreuses gênes aux riverains de la rue du Lion d’or (RD 2152) où se trouve le logement de trois d’entre eux. Ils rappellent qu’au cours d’une réunion tenue en préfecture, en août 2015 lors du refus du projet ARGAN, il avait été acté que le site des Trois Arches n’accueillerait que 50.000 à 60.000 m2 de bâtiments logistiques. Ils demandent au maire de Loury de faire faire une expertise par le CEREMA. Ils ont remis un dossier d’observations à mettre dans le registre. Réponse 8 L’article R.123-11 du code de l’Environnement dit pour l’affichage de l’avis d’enquête : « L’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête désigne les lieux où cet avis doit être publié par voie d’affiches. Pour les projets, sont au minimum désignées les mairies des communes sur le territoire desquelles se situe le projet ainsi que celles dont le territoire est susceptible d’être affecté par le projet » Le commissaire enquêteur avait sollicité pour cette raison, auprès de la préfecture, l’extension sur les communes de Marigny les Usages, Loury et Chilleurs. Il n’a pas été répondu favorablement à cette demande. Réponse 9 Le trafic actuel dans la traversée de Loury se situe au maximum à 452 poids lourds jours et non pas à 800 camions comme indiqué dans le document de l’association. Seulement un maximum de 20% du trafic issu du « Cosmétic Park » prendra la direction Nord ce qui donnera un accroissement maximum de moins de 10% du trafic dans la traversée de Loury. Le trafic issu de « Cosméric Park » n’est qu’un très faible facteur aggravant. Réponse 10 L’expertise CEREMA concerne la mairie, mais pas le porteur de projet. Au terme de la permanence, Monsieur Prudhomme a évoqué la présence sur le site des Trois Arches, de 7 «bornes royales avec fleur de lys » selon un plan d’AXIS conseils, géomètre expert (pièce jointe). Il demande qu’elles soient respectées et maintenues ou à défaut d’être remise à un musée. Réponse 11 AREFIM confirme dans sa réponse au mémoire des observations, que les 9 bornes royales présentes sur le site ont déjà été inventoriées et seront, soit conservées sur place et pour certaines mises en valeur (4 unités), soit déplacées en musée (5 unités).

Vendredi 6 juillet 2018

6/ Monsieur LÉGER, maire de Loury et Monsieur CHOPP, adjoint de Loury, s’inquiètent du trafic généré par « Cosmétic park » en direction de Loury et de l’A19 et ils

SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 20 / 50 craignent que les activités soient essentiellement logistiques aux dépends des activités industrielles, PME, PMI et Tertiaire. Réponse 12 Pour le trafic vers l’A19 voir ci-dessus réponse 9. Effectivement le projet de Cosmétic Park prévoit bien, des activités industrielles des PME , PMI et Tertiaire. Il est souhaitable qu’elles soient développées en même temps que l’activité logistique et non pas ultérieurement.

7/ Monsieur Christophe LEGOFF de Loury, s’inquiète de la nature et de l’usage des locaux du « Cosmétic Park ». Il craint une trop grande activité logistique sur le site des Trois Arches. Réponse 13 Activités sur le site Cosmétic Park voir ci-dessus réponse 2.

8/ Madame Françoise GILBERT de Marigny les Usages, souligne l’importance des nuisances sonores et toxiques (gaz d’échappement) liées à l’augmentation du trafic sur la RD 2152 puisqu’elle habite juste en face du site des Trois Arches. Elle demande le reboisement sur place, en particulier sur 4 terrains non cultivés, devant chez elle. Réponse 14 L’intensité actuelle du trafic sur la RD 2152 est déjà une source d’importantes nuisances sonores. Le trafic de Cosmétic Park va aggraver la situation au droit du rond point avec la D101 puisque la totalité du trafic poids lourds entrant et sortant et le trafic véhicules légers sortants transiteront par ce rond point. Il serait opportun d’envisager un mur anti bruit le long du quartier Villevert et Maison Rouge. Pour le reboisement les possibilités offertes par les parcelles 50, 41, 42 et 43 ont été transmises à AREFIM. Voir ci-dessus la réponse 5 .

RÉPONSES AUX OBSERVATIONS DES REGISTRES

1°/ BOIGNY SUR BIONNE

N° BR1 / L’association l’AILE met en doute la légalité de l’enquête compte tenue de sa date et de son périmètre. Réponse L’enquête s’est déroulée avant les périodes estivales de vacances (dernier jour d’école le 6 juillet) et le périmètre d’enquête est limité aux territoires sur lesquels est prévue la demande d’aménagement. L’Aile rappelle que selon les indications contenues dans le dossier, le projet indique que les activités développées seront principalement économiques et de services : bâtiments de logistiques (112.400 m2 et 84.000 m2 surfaces d’entreposage), PME, PMI, mais les engagements concrets des exploitants sont passés sous silence. Réponse. Comme le commissaire l’a rappelé quand il a reçu les quatre membres de l’association l’Aile, le projet d’aménagement ne porte que sur les voies de circulation, le traitement des pluviales, les surfaces du bassin de décantation, du bassin d'épuration, des noues et leur rejet dans le milieu naturel. Par contre, il a précisé que le permis de construire de chaque bâtiment ferait l’objet d’une enquête publique de type ICPE au cours desquelles des observations pourront être faites sur registre concernant l’usage des locaux. L’association l’Aile dénonce tous les désordres liés au trafic routier qui ne sont pas traités dans le dossier tel que : pollution, bruit, circulation nocturne, insécurité. De plus, elle souligne que le dossier ne développe pas les futures nuisances qui vont aggraver la circulation des 800 camions/jour dans la traversée de Loury dont 55 camions entre 22h et 6h du matin. Réponse Le trafic actuel dans la traversée de Loury se situe au maximum à 452 poids lourds jours et non pas à 800 camions comme indiqué dans le document de

SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 21 / 50 l’association. Seulement un maximum de 20% du trafic issu du « Cosmétic Park », soit 20 poids lourds prendra la direction Nord, ce qui donnera un accroissement maximum de 10% du trafic dans la traversée de Loury. Quant au passage de 55 camions entre 22h et 6h du matin provenant du Cosmétic Park, c’est une aberration puisque la traversée de Loury ne sera augmentée que de 20 camions sur toute la durée de la journée. De même, les nuisances telles que pollution, bruit, circulation nocturne, insécurité, elles existent déjà et le trafic issu de « Cosméric Park » n’est qu’un très faible facteur aggravant. Pour l’Aile, le projet de Cosmétic Park a été fragmenté pour paraître moins important que le projet ARGAN mais en réalité, il le dépasse de 50.000 m2. L’association rappelle que « le projet Argan a été jugé par M. le Préfet, démesuré, et pour cette raison n’a pas été autorisé ».L’association dénonce « la politique générale menée sur la RD 2152 par certains acteurs institutionnels et économiques, par certains élus et investisseurs » Réponse Dans le dossier d’enquête, le maximum de planchers ouverts à la logistique était de 196.400 m2. Un maximum de 60.000 m2 avait été évoqué en préfecture lors du retrait du projet ARGAN en 2015. Ce dernier chiffre devrait être effectivement une limite supérieure. L’association l’AILE conclu en demandant le refus de Cosmétic Park et la mise en place d’un itinéraire de substitution à la RD 2152 pour les poids lourds, via la RD 2060, les autoroutes A 10 et A 19. Réponse Cette demande ne concerne pas AREFIM mais la Ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports qui n’a pas répondu favorablement à votre demande d’itinéraire de substitution pour la RD 2152. Elle a rappelé que la RD 2152 pouvait faire l’objet d’interdiction permanente de circulation des poids lourds sur décision du Président du Conseil Départemental (article R.131-2 du code de la route).(cf circulation poids lourds entre Dordives et Montargis sur la RD 2007).

N° BR2 / Monsieur AKBACHIAN, président de l’association l’AILE, considère que les demandes formulées par la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale n’ont pas été prises en compte dans le dossier présenté à enquête en février 2018, ni dans la réponse du pétitionnaire de mai 2018. Réponse AREFIM, dans son mémoire en réponse, affirme que les réponses apportées aux deux avis de la MRAE sont fournies dans le dossier d’enquête publique. Nous répondons dans ces deux avis, point par point, aux observations. Monsieur Akbachian constate que le projet d’aménagement d’AREFIM présente dans les zones A et B une superficie de 196.400 m2 dédiés à la logistique, alors que le projet de plateforme logistique ARGAN prévoyait 143.990 m2 soit une augmentation de 52.410 m2. Il considère que le projet d’activités de Cosmètic Park est une « duperie » pour ne pas divulguer les 122.400 m2 qui seront dédiés à la logistique Réponse Dans le dossier d’enquête, le maximum de planchers ouverts à la logistique était de 196.400 m2. AREFIM a présenté, en juin 2018, au Préfet, un projet de permis de construire de 100.000 m2 maximum de bâtiments logistique. Un maximum de 60.000 m2 avait été évoqué en préfecture lors du retrait du projet ARGAN en 2015. Ce dernier chiffre devrait être effectivement une limite supérieure. Monsieur Akbachian conteste les extrapolations faites par « Dynasim » à l’issue de deux périodes de comptages en 2016, (une fois 3 heures et un fois 4 heures) aux diverses intersections de la RD 2152 entre la RD 2060 et l’A19. Il considère comme irréaliste, l’augmentation de 1.000 véhicules dont 5% de poids lourds, en 2025 malgré les futurs programmes tels que Oxylane village , ZAC 3… Il relève que le pétitionnaire affirme qu’aucun poids lourds ne transitera sur la RD 2152 aux heures de pointe. Il en déduit un trafic important de camions, tôt le matin et tard le soir, voire la nuit.

Réponse Le trafic actuel dans la traversée de Loury se situe au maximum à 452 poids lourds jours. Seulement un maximum de 20% du trafic issu du « Cosmétic park », soit 20 poids lourds prendra la direction Nord, ce qui donnera un accroissement maximum de 10% du trafic dans la traversée de Loury. Quant au passage de camions entre 22h et 6h du matin provenant du Cosmétic Park, c’est une aberration puisque la traversée de Loury ne sera augmentée que de 20 camions sur toute la durée de la journée. Le trafic issu de « Cosméric park » n’est qu’un très faible facteur aggravant. Monsieur Akbachian constate que le projet ne fait pas état des agglomérations de Maison Rouge, de Loury et de Chilleurs aux Bois qui ont à supporter, outre le trafic de la RD 2152, les effets néfastes de celui-ci sur le repos, la santé, avec des pollutions atmosphériques et sonores mais aussi sur la valeur de l’immobilier. Pourquoi Orléans Métropole, le SCOT mais également AREFIM se désintéressent de ces populations ? Réponse Les nuisances telles que pollution, bruit, circulation nocturne, insécurité, existent déjà et le trafic issu de « Cosmétic Park » n’est qu’un très faible facteur aggravant.

N° BR3 / Monsieur FORMOSA fait remarquer que l’étude d’impact minimise les bruits issus des moteurs des véhicules tournant au ralenti et rappelle que le trafic poids lourds se fera en dehors des heures de pointe, générant ainsi des nuisances nocturnes. Il demande que des dispositions soient prises pour réduire au maximum ces nuisances. Réponse L’intensité actuelle du trafic sur la RD 2152 est déjà une source d’importantes nuisances sonores. Le trafic de Cosmétic Park va aggraver la situation au droit du rond point avec la D101 puisque la totalité du trafic poids lourds entrant et sortant et le trafic véhicules légers sortants transiteront par ce rond point. Il serait opportun d’envisager un mur anti-bruit le long du quartier Villevert et Maison Rouge.

2°/ VENNECY

N°VR 1 / Monsieur DEBESSE qui habite rue Saint Nicolas à Loury, en son nom et au nom des habitants de la rue Saint Nicolas, regrette que le panneau limitant la vitesse à 30 km/h soit trop près du feu. Il souhaite qu’il soit placé au débouché de la rue St Nicolas, place Masson, ainsi qu’un autre en face le restaurant de la Forge. Enfin, il demande que des ralentisseurs soient réalisés comme dans les communes de Rébéchien ou de Chécy. Réponse Ces observations ne sont pas directement en lien avec le projet mais elles seront transmises au Conseil Départemental qui a en charge la RD 2152 ainsi qu’à Monsieur LEGER, maire de Loury .

N° VR 2 / Monsieur REGNIER, Rue de la Maison rouge à Vennecy, signale que l’autorisation ICPE n’est pas intégrée dans le projet présenté et que l’étude du défrichement est incomplète. Réponse La demande de permis d’aménager du projet AREFIM porte uniquement sur les voies de circulation et le traitement des eaux au titre de la Loi sur l’Eau. Avant la construction de chaque bâtiment, une nouvelle enquête, dite ICPE (Instalation Classée pour la Protection de l’Environnement), sera faite préalablement à l’autorisation du permis de construire. D’autre le part, le défrichement se fera en plusieurs fois suivant les demandes de permis de construire avec une demande adaptée à chaque fois.

N° VR 3 / L’Association AILE a déposé 7 observations identiques de Monsieur Christian Prudhomme et Madame M-O Prudhomme, 428 rue Saint Nicolas, de Monsieur Christian Loiseau et Madame Martine Loiseau, 608 rue du Lion d’Or, de Monsieur Joffroy et Mademoiselle Launay 252 rue du Lion d’Or et Madame Marie-Christine Caillard 570 rue du Lion d’Or. SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 23 / 50

Ils refusent de supporter un accroissement de 29,5% des poids lourds de « Cosmétic Park » sachant que 800 camions actuellement traversent chaque jour Loury. Ils refusent d’être dérangés après 22h et dès 5h du matin puisque les poids lourds de « Cosmétic Park » circuleront en dehors des heures de pointes. Ils demandent à la mairie de Loury de faire faire une étude par le Centre d’Etudes sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA).Ils signalent des difficultés pour rentrer ou sortir de chez eux et présentent des photos montrant des défauts d’entretien des routes et des trottoirs. Réponse a) L’augmentation de 29,5% du trafic camion vers le Sud ne concerne pas la traversée de Loury mais le tronçon de la RD 2152 depuis « Cosmétic Park » vers Saint Jean de Braye et le carrefour RD 2060 et RD 2152. Entre le 3 et le 15 octobre 2017 sur la RD 2152, il a été enregistré, à l’entrée de Loury, par radar, 6074 véhicules/jour avec 452 camions/jour dont 209 venant d’Orléans et à la sortie de Loury, 5101 véhicules/jour dont 396 camions/jour soit deux fois moins que les chiffres de l’association l’AILE. De plus, on constate que la D11 absorbe un trafic 973 véhicules/jour dont 56 camions. En octobre 2015, à l’entrée de Loury en venant d’Orléans, on a enregistré 7295 véhicules/ jour dont 636 camions. Après Chilleurs à la même période on a dénombré 6415 véhicules/jour dont 452 camions. On constate une baisse de 18% sur l’ensemble du trafic entre octobre 2015 et octobre 2017. Mais la baisse est de 31% pour les camions. b) Il appartient à la mairie de répondre à la demande auprès du CEREMA et au Conseil Départemental de répondre directement aux observations relatives à l’état de la route RD 2152.

N° VR 4 / Madame et Monsieur COUVAL sont d’accord avec le dossier déposé par l’association l’AILE et trouve Loury envahi par les camions Réponse Voir ci-dessus les réponses du (a) à l’association l’Aile.

N° VR 5 Monsieur DESLANDES, maire de Vennecy demande une liaison douce (piétons,vélos) entre le site des Trois Arches et Vennecy Réponse Cette liaison douce n’est pas de la compétence de la société AREFIM mais AREFIM est prêt à étudier le raccordement à cette voie douce avec le Cosmétic Park.

3°/ INTERNET

N°/ IN 1 Monsieur Tony GINGER fait référence au document Dynalogic du 29 novembre 2016 présentant un trafic 8.600 véhicules jours auxquels s’ajouteraient 100 à 1000 véhicules jours du Cosméric Park. Il regrette que les incidences sonores du trafic sur la RD 2152 ne soient pas traitées dans l’étude Diakustic du 17 mars 2017. En conséquence, il demande que les nuisances acoustiques de la circulation routière soient traitées et pour cela, il demande la réalisation d’un mur anti-bruit le long de la RD 2152 le long du quartier Villevert et Maison Rouge. Réponse L’intensité actuelle du trafic sur la RD 2152 est déjà une source d’importantes nuisances sonores. Le trafic de Cosmétic Park va aggraver la situation au droit du rond point avec la D101 puisque la totalité du trafic poids lourds entrant et sortant et le trafic véhicules légers sortants transiteront par ce rond point. Il serait opportun d’envisager un mur anti-bruit le long du quartier Villevert et Maison Rouge.

N°/ IN 2 Monsieur Emmanuel BARBET considère que « l’appellation Cosmétic Park est flatteuse » mais qu’elle cache l’installation de 3 plateformes logistiques ce qui ne correspond pas aux promesses faites par les élus après l’abandon du projet ARGAN. A cet emplacement, il avait été envisagé un projet qualitatif avec installation de pépinières SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 24 / 50 d’entreprises, entreprises innovantes ….. Pour Monsieur Barbet, l’augmentation des nuisances liées au trafic sont passées sous silence voire minorées. Monsieur Barbet souligne que l’activité logistique n’est pas pourvoyeuse d’un grand nombre d’emplois à l’instar des entreprises innovantes. Réponse Dans le dossier d’enquête, le maximum de planchers ouverts à la logistique était de 196.400 m2. AREFIM a présenté, en juin 2018, au Préfet, un projet de permis de construire de 100.000 m2 maximum de bâtiments logistiques. Un maximum de 60.000 m2 avait été évoqué en préfecture lors du retrait du projet ARGAN en 2015. Ce dernier chiffre devrait être effectivement une limite supérieure. De plus, le projet de Cosmétic Park prévoit bien, des activités industrielles des PME , PMI et Tertiaire. Il est souhaitable qu’elles soient développées en même temps que l’activité logistique et non pas ultérieurement. L’intensité actuelle du trafic sur la RD 2152 est déjà une source d’importantes nuisances sonores. Le trafic de Cosmétic Park va aggraver la situation au droit du rond point avec la D101 puisque la totalité du trafic poids lourds entrant et sortant et le trafic véhicules légers sortants transiteront par ce rond point. Il serait opportun d’envisager un mur anti-bruit le long du quartier Villevert et Maison Rouge.

Notification du procès-verbal des observations

J’ai rencontré à la mairie de Boigny sur Bionne, le 12 juillet 2018, Monsieur PETIT de la Société JBD. Le commissaire enquêteur a remis la synthèse des observations auxquelles étaient adjointes les siennes. Une copie de l’avis au demandeur a été remis à Monsieur PETIT en lui rappelant le délai de 15 jours maximum pour y répondre.

Notification du mémoire en réponse

Le mémoire en réponse aux observations de la Société AREFIM a été adressé par courriel au commissaire enquêteur. J’ai reçu le mémoire en réponse avec en pièces jointes : - Le courrier d’Orléans Métropole du 25 mai 2018 - L’accord d’Orléans Métropole du 4 mai 2017 proposant 16 ha 46 ca pour le reboisement - Le courrier du 7 juillet 2017 de la direction de l’Archéologie pour les bornes royales.

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A AMILLY, le 3 août 2018

François MARTIN Commissaire Enquêteur

PIÈCES JOINTES

1°/ Relevé du trafic de la RD 2152 pages 27 et 28

2°/ Etat prévisionnel des implantations juin 2018 page 29

3°/ Plan géoportail de parcelles à reboiser page 30

4°/ Courrier Orléans Métropole du 25 mai 2018 pages 31 et 32

5°/ Plan d’implantation des bornes royales page 33

6°/ Synthèse des observations pages 34 à37

7°/ Avis au demandeur page 38

8°/ Mémoire en réponse du demandeur pages 39 à 42

9°/ Accord 4 mai 2017 d’Orléans Mètropole pour 16 ha 46 ca à reboiser pages 43 à 47

10°/ Courrier de la direction de l’Archéologie du 7 juillet 2017 page 48

11°/ Courrier du 26 juin 2018 à Monsieur le Préfet page 49

DOCUMENTS TRANSMIS à Monsieur LE PRÉFET d’ORLÉANS

Le registre d'enquête publique de BOIGNY SUR BIONNE

Le registre d'enquête publique de VENNECY

Certificat d’Affichage de Boigny sur Bionne

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A Amilly, le 3 août 2018

De : GUITTARD Denis Envoyé : jeudi 14 juin 2018 13:52 À : '[email protected]' Objet : D2152 - Trafic VL et PL par sens de circulation

Bonjour M.Martin,

Suite à votre demande vous trouverez ci-dessous les éléments de trafic demandés sur la D2152 par sens de circulation. Je vous ai positionné sur la carte jointe les numéros correspondant à chaque comptages.

 1-D2512 PR 28+371 – Station de comptage permanente à Escrennes (extraction de données sur 13 jours en octobre 2015)

Sens 1 (vers Orléans) 3 197 véh/jour dont 347 PL/jour (10.8%)

Sens 2 (vers Pithiviers) 3 218 véh/jour dont 349 PL/jour (10.8%)

 2-D2512 PR 42+415 – Mesure radar temporaire à Loury (enquête de Circulation du 3 au 15 octobre 2017)

Sens 1 (vers Orléans) 2 591 véh/jour dont 215 PL/jour (8.2%)

Sens 2 (vers Pithiviers) 2 510 véh/jour dont 181 PL/jour (7.2%)

 3-D2512 PR 43+310 – Mesure radar temporaire à Loury (enquête de Circulation du 3 au 15 octobre 2017)

Sens 1 (vers Orléans) 3 025 véh/jour dont 243 PL/jour (8.0%)

Sens 2 (vers Pithiviers) 3 049 véh/jour dont 209 PL/jour (6.8%)

 4-D2512 PR 48+167 – Station de comptage permanente à Vennecy (extraction de données sur 13 jours en octobre 2015)

Sens 1 (vers Orléans) 3 698 véh/jour dont 323 PL/jour (8.7%)

Sens 2 (vers Pithiviers) 3 597 véh/jour dont 313 PL/jour (8.7%)

Cordialement,

Denis GUITTARD Responsable du CT Morailles Direction de l'ingénierie et des infrastructures-SAT-AT Pithiviers-CT Morailles Mobile : 06 84 63 59 02 Secrétariat : 02 38 40 52 98

Département du Loiret - 45945 Orléans Centre de contacts : 02 38 25 45 45 - www.loiret.fr

DÉPARTEMENT DU LOIRET

COMMUNES DE BOIGNY

sur BIONNE et VÉNNECY

ENQUÊTE PUBLIQUE UNIQUE Du 7 JUIN au 7 JUILLET 2018 inclus

DEMANDE DE LA SCI AREFIM

1° AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE 2° PERMIS D'AMÉNAGER

UN PARC MIXTE D'ACTIVITÉS "COSMÉTIC PARK"

Synthèse des observations

Monsieur François MARTIN Commissaire enquêteur

Décision du Tribunal Administratif d’Orléans n° E18000068/45 du 18 avril 2018

Arrêté du Préfet du Loiret du 2 mai 2018

Après avoir pris rendez-vous, le commissaire enquêteur a rencontré le douze juillet 2018 Monsieur PETIT de la Société JBD en mairie de Boigny sur Bionne pour lui

SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 34 / 50 remettre la synthèse des observations reçues pendant toute la durée de l’enquête. Sur ce document, le commissaire enquêteur a inscrit à la suite, ses observations personnelles.

Les observations ont été au nombre de vingt-quatre Relation comptable des observations 14 personnes ont formulé des observations orales au cours de l’enquête. 3 observations ont été portées sur le registre d'enquête de Boigny. 5 observations ont été portées sur le registre d'enquête de Vennecy. 2 observations ont été faites sur le site d’enquête Internet.

Liste nominative des observations orales N° 1 : Monsieur Luc MILLIAT. N° 2 : Madame Martine COURSIMAULT. N° 3 : Madame Julia VAPPEREAU et Monsieur Roger DESLANDES. N° 4 : Monsieur Gilles LENDOM et Monsieur Philippe BEAUMONT. N° 5 : Madame Marie-Christine CAILLARD, Monsieur et Madame Christian LOISEAU, Monsieur Christian PRUDHOMME. N° 6 : Monsieur Bernard LEGER et Monsieur Jean-Claude CHOPP. N° 7 : Monsieur Christophe LEGOFF. N° 8 : Madame Françoise GILBERT.

Liste nominative des observations du registre de Boigny N° BR 1 : Association l’AILE. N° BR 2 : Monsieur Antoine AKBACHIAN. N° BR 3 : Monsieur André FORMOSA

Liste nominative des observations du registre de Vennecy N° VR 1 : Monsieur Jean-Paul DEBESSE. N° VR 2 : Monsieur Marc REGNIER. N° VR 3 : Association l’AILE 7 observations et 6 photos N° VR 4 : Madame Sylvie et Monsieur Jacques COUVAL N° VR 5 : Monsieur Roger DESLANDES.

Liste nominative des observations sur Internet N° IN 1 Monsieur Tony GINDER, le 6 juillet 2018 à 11h52. N° IN 2 Monsieur Emmanuel BARBET, le 7 juillet à 11h48.

Remarques préliminaires Plusieurs observations concernent plusieurs thèmes, en particulier les observations de l’association l’AILE et de son Président. De même, chaque thème est abordé par plusieurs personnes.

La plus grande partie des observations concernent le trafic sur la RD 2152 et la surface des bâtiments ouverts à l’activité purement logistique.

1°/ Trafic sur la RD 2152 (17 personnes et l’Aile) C’est la première préoccupation des personnes ayant formulé des observations. 3 observations soulèvent le problème de l’engorgement du carrefour RD 2060 avec la RD 2152, le Cosmétic park devenant un facteur aggravant des difficultés existantes liées au développement du parc de Charbonnière. SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 35 / 50

15 observations concernent le trafic depuis Cosmétic park jusqu’à l’A19. 14 observations plus celle de l’AILE trouvent déjà trop important le trafic routier traversant Loury. Ce sont principalement des habitants de Loury et plus particulièrement les membres de l’association l’AILE qui soulignent un trop important trafic de 800 poids lourds/jour dans la traversée de LOURY. Ce trafic sera aggravé de 29,5 % par les camions issus du Cosmétic park. 4 observations plus celle de l’AILE concernent les nuisances sonores et la pollution tout au long de la RD 2152 qui ne sont pas prises en compte dans le dossier. 1 observation porte sur la demande de réalisation d’un mur antibruit le long de la RD 2152 le long du quartier Villevert et Maison Rouge.

2°/ La forte activité logistique du « Cosmétic Park » (12 observations et l’Aile) De nombreuses observations portent sur l’examen attentif du dossier qui prouve que les bâtiments des lots A et B sont essentiellement dédiés à la logistique et que l’activité industrielle « est un habillage subtil » du dossier. La surface de bâtiments ouverts à la logistique dans le permis d’aménager est déjà considérée comme une hypothèse haute trop importante. Ces bâtiments ont une surface totale de 196.400 m2 très supérieure au 143.990 m2 du projet ARGAN en 2015. 8 personnes plus l’AILE évoquent un engagement des collectivités, en juillet/ août 2015 à l’occasion du retrait du projet ARGAN, pour une limitation à 60.000 m2 de la surface de bâtiments ouverts à la logistique sur l’ancien site Lexmark, avec un engagement à développer sur cet emplacement, un projet qualitatif avec installation de pépinières d’entreprises, entreprises innovantes…. Certains craignent une activité nocturne créatrice de nuisances supplémentaires sur la RD 2152.

3°/ Pourquoi le périmètre d’enquête a-t-il été limité à Boigny sur Bionne et Vennecy sans enquête de type ICPE (6 personnes plus l’AILE).

4°/ Le reboisement (4 observations) La compensation financière du reboisement est fortement contestée particulièrement par les responsables des collectivités locales qui ont œuvré pour trouver des terrains appropriés. Il est demandé d’éviter la rétrocession d’une partie du patrimoine AREFIM à Monsieur GABRIEL capable du meilleur comme du pire. Une des observations évoque l’insuffisance de l’étude de défrichement. Une autre signale des espaces peut être disponibles (pièce jointe).

5° Les liaisons douces (2 observations) L’ouverture au public des liaisons douces internes à l’intérieur de « Cosmétic park » pourrait-elle se prolonger par une liaison douce jusqu’à Vennecy Il est demandé d’étudier avec les collectivités locales une liaison depuis le cosmétic park jusqu’à Vennecy.

6°/ Bornes royales (1 observation) En bordure du « Cosmétic Park » sur la commune de Vennecy ? Il y aurait d’anciennes bornes royales (pièce jointe). Il est demandé, soit de les conserver in situ, soit de les transmettre à des musées. 7°/ Réponses aux avis de la MRAe Dans son avis sur la demande d’aménager de février 2018, la MRAe qualifie « l’Etude d’impact comme assez médiocre sur la forme et le fond » et demande de fournir des compléments d’informations. Dans l’avis de la MRAe du 25 avril 2018 sur la demande d’autorisation environnementale, on lit dans la conclusion « le traitement des autres enjeux environnementaux est particulièrement superficiel ». Le mémoire en réponse ne fait que 8 pages. SCI AREFIM 51100 REIMS Autorisation environnementale et permis d'aménager Parc mixte d'activités "Cosmétic park" communes de Boigny sur Bionne et Vennecy RAPPORT du commissaire enquêteur - F. MARTIN Dossier n° E 18000068 / 45 Page 36 / 50

M. Akbachian signale l’absence de réponse.

8°/ Description du projet Monsieur Akbachian souligne que dans l’annexe Dynalogic, page 41, la présentation du projet est totalement différente de celle de la demande d’aménager. En particulier, elle fait état de 74.000 m2 de bâtiments dévolus à des activités industrielles.

OBSERVATIONS du COMMISSAIRE ENQUỆTEUR

1°/ Le bureau DYNALOGIC indique un trafic journalier prévu sur la RD 2152 au départ de « cosmétic park » vers le Sud de 648 mouvements (178 camions, 470 véhicules légers), mais aucune précision vers le nord en direction de l’A19. Quel sera exactement le trafic camions sortant vers l’A19 et inversement, arrivant par l’A19 ? Quel type de véhicules sortent le matin (30) et rentrent le soir (60) aux heures de pointes ? Il serait intéressant de connaître la répartition des camions se dirigeant vers le Sud puis sur la RD 2060, d’une part, vers l’A10 et, d’autre part, à l’Est vers Montargis Sens ? 2°/ Dans quelles conditions, le stationnement des camions et des véhicules légers sera-t-il organisé : globalement ou par zone ? Pour combien de véhicules ?

3°/ L’ensemble du « Cosmétic park » sera-t-il ceinturé par une clôture ?

4°/ La société AREFIM conservera-t-elle la totalité de l’ancien domaine Lexmark sur la commune de Boigny sur Bionne ?

5°/ Dans le dossier d’autorisation environnementale, page 144, il est décrit un nombre de précautions qui devront être prises pendant le chantier pour prévenir les pollutions et page 152, il est prévu un suivi par un écologue de la phase chantier (aussi bien pour le permis d’aménager que pour les futurs permis de construire). Quelles dispositions seront prises par AREFIM pour leurs stricts respects ?

6°/ La phase travaux du permis d’aménager devra débuter par la réalisation d’un accès au droit du rond-point. Le futur accès véhicules légers ne devrait pas servir d’accès chantier. Quelles sont les dispositions qu’AREFIM compte mettre en œuvre ?

7°/ Pourquoi la Société AREFIM a-t-elle maintenu l’enquête du 7 juin au 7 juillet 2018 alors qu’elle a présenté un tout autre projet à Monsieur le Préfet et les collectivités locales, le 5 juin 2018, deux jours avant le début de l’enquête ? Pourquoi le pôle tertiaire et le pole activités PMI/PME ont-ils été supprimés sur le projet présenté le 5 juin ? Pourquoi la Société AREFIM a-t-elle remis un dossier d’enquête différent à son projet d’aménagement ? ********* J’ai rappelé à Monsieur PETIT qu’il disposait d’un délai de 15 jours maximum pour répondre à ce mémoire. A Boigny sur Bionne, le 12 juillet 2018

JUILLET 2018 MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR Société AREFIM COSMETIC PARK Vennecy – Boigny sur Bionne (45)

1°/ Concernant le trafic en direction du Nord vers l’A19, nous confirmons les données des éléments programmatifs qui ont été inscrits dans le dossier : 100 PL jours avec 20% du trafic vers le Nord. L’étude trafic réalisée par DYNALOGIC en 2016 pour l’analyse du trafic routier issu du Cosmetic Park® indique que vers le Nord, l’augmentation du trafic PL du au Cosmetic Park® est inférieur à 10%. L’étude trafic a effectivement été réalisée en 2016 au démarrage des études nécessaires à la réalisation des dossiers objets de l’enquête publique en cours. Il n’a pas été identifié de nouveaux établissements industriels sur le secteur réalisés depuis cette date et susceptibles d’avoir fait évoluer de façon notoire le trafic. De même, en ayant pris en compte un trafic existant plus important que celui retenu nous aurions minoré l’impact du Cosmetic Park®, celui-ci restant évalué à 100 PL/j. L’étude trafic jointe aux dossiers s’est attachée à étudier l’impact du projet sur le tronçon routier Nord. Le projet Cosmetic Park® ne peut être tenu pour responsable d’une situation actuelle qualifiée de fortement détériorée par l’association AILE. Pour mémoire, Le projet Cosmetic Park®, s’inscrit dans la reconversion de l’ancien site « LEXMARK », ancienne division imprimantes du groupe IBM. Les bâtiments ont été occupés jusqu’en 2011 puis rasés. Ce terrain est donc un ancien terrain industriel recensé comme tel dans l’atlas des friches et des terrains mutables établi par l’agence de l’urbanisme de l’agglomération orléanaise. Il y avait donc avant 2011 une activité industrielle sur ce site, avec un trafic routier associé. Concernant le trafic routier et l’engorgement de la RD2060 avec la RD2152, nous vous joignons en PJ n°1 un courrier d’Orléans Métropole daté du 25 mai 2018 indiquant que des travaux sont prévus en concertation avec le Conseil Départemental du Loiret et les communes de Boigny-sur-Bionne et Saint-Jean -de Bray pour mettre en oeuvre les mesures préconisées dans l’étude trafic réalisée par le bureau d’études Dynalogic en 2017 afin de fluidifier la circulation sur les échangeurs situés entre le Cosmétic Park et la RD2060. Concernant les nuisances sonores et le développement dans l’étude d’impact des aspects faune flore au détriment des aspects humains il correspond aux demandes des administrations concernées par ce projet. Enfin la réalisation d’un mur antibruit le long de la RD2152 le long du quartier Villevert et Maison Rouge est hors de la compétence de l’aménageur du Cosmetic Park®.

2°/ La présentation du dossier de demande d’autorisation environnementale reflète bien ce qui est prévu sur le Cosmetic Park® : un mixte entre bâtiments d’activités, bâtiments logistiques, bâtiments tertiaires et bâtiments de services. A l’étape du permis d’aménager il est impossible d’annoncer des utilisateurs car les bâtiments du parc ne sont pas encore commercialisés. Nous sommes dans l’étape programmative. Cette étape fixe un cadre (gabarit de bâtiment, typologie d’activité) qui ne pourra pas être modifié par la suite. Il n’a jamais été caché que certains bâtiments du parc avaient une vocation logistique. Mais ces bâtiments ne représentent pas l’ensemble du parc. Il est prévu des bâtiments d’activités pour de la petite industrie, des bâtiments de bureaux, une crèche, un hôtel. Le permis d’aménager et l’étude d’impact citent le chiffre de surfaces autorisées par les PLU communaux en vigueur soient 283 000 m². Ce chiffre est bien entendu sans rapport avec les développements prévus en concertation avec les élus des collectivités locales (Boigny sur bionne, Vennecy, Marigny, Loury, Trainou, St Jean de Braye, la Communauté de Communes de la Forêt et Orléans Métropole) à savoir 100 000 m². Le plan PA9 fourni au permis d’aménager présente une hypothèse d’implantation de 4 bâtiments d’activités mixtes, industrielles ou logistiques d’environ 20 000 m² chacun. Le premier bâtiment qui fera l’objet d’un dépôt de PC sur le lot B sud est en ligne avec cette hypothèse : surface de 20 000 m² - activités mixtes tertiaire – contrôle qualité et logistique. Concernant l’engagement des collectivités de limiter à 60 000 m² la surface de bâtiments à développer sur l’ancien site LEXMARK : AREFIM s’est porté acquéreur du site en 2016. Suite à cette acquisition, l’engagement partagé entre AREFIM et les collectivités est de 100 000 m². Au cours des nombreuses réunions de travail avec les collectivités et les services de l’état, le chiffre de 60 000 m² n’a jamais été porté à notre connaissance. Concernant la possibilité d’une activité nocturne, elle ne peut être formellement exclue mais n’est pas prévue à ce stade du projet. Les activités envisagées sur ce site (petite logistique, activité et tertiaire) ne font pas parties des activités qui utilisent le travail nocturne. Il est donc peu probable que le Cosmetic Park® accueille du travail nocturne.

3°/Le périmètre de l’enquête publique correspond au périmètre légal. Il est arrêté par la Préfecture. Arefim ne fait que s’y conformer.

4°/ Concernant le reboisement : Comme indiqué au dossier les compensations pour défrichement seront mixtes : en reboisement pour les solutions trouvées à proximité, en compensation financière pour le reste. Ceci est conforme à l’article L-341-6 du code forestier. Ce travail d’inventaire des surfaces disponibles est joint en PJ n°2. Il est fait avec les collectivités (cf. en Annexe 2 le courrier d’Orléans Métropole d’accord pour 16ha sur le Parc Charbonnières) et sera mis en oeuvre à chaque phase de défrichement. Nous vous précisons que la société AREFIM n’est actuellement engagée envers personne pour la revente d’une partie du Cosmetic Park., y compris la parcelle propriété d’AREFIM, située hors périmètre du permis d’aménager (angle sud ouest) En fin, les demandes de compléments de la part de la MRAE sur l’étude de défrichement ont donné lieu aux deux mémoires en réponse fournis au dossier.

5°/ L’ouverture d’une liaison douce vers Vennecy est hors de la compétence de l’aménageur du Cosmetic Park®. En revanche Arefim n’y voit aucune objection, et sera prêt à étudier le raccordement de cette voie douce à son parc.

6°/ Nous vous confirmons que les 9 bornes royales présentes sur le site ont déjà été inventoriées et seront soit conservées sur place et pour certaines mises en valeur (4 unités), soit déplacées en musée (5 unités) (cf. courrier de la DRAC en date du 07/07/2017 et joint en annexe 3).

7°/ Les réponses apportées aux deux avis de la MRAE sont fournies dans le dossier d’enquête publique. Nous répondons dans ces deux avis, point par point, aux observations. Nous précisons ici que notre mémoire en réponse à l’avis de ma MRAE en date d’avril 2018 comporte 12 pages et non 8 (celui de janvier en comportait 53).

8°/ La description faite dans l’étude DYNALOGIC est cohérente avec les engagements d’AREFIM pris devant les élus des collectivités locales puisqu’elle décrit la construction de 100 000 m² de bâtiments sur le Cosmetic Park® : - 74 000 m² dédiés à l’activité industrielle - 13 500 m² dédiés aux PME et à l’artisanat - 11 000 m² de bureaux

***

1°/ Concernant le trafic camions en direction du Nord vers l’A19, nous confirmons les données des éléments programmatifs qui ont été inscrits dans le dossier à savoir 20 PL venant de l’A 19 et 20 PL allant vers l’A19 par jour depuis ou vers le COSMETIC PARK. Les véhicules entrants et sortants aux heures de pointe sont les véhicules légers du personnel des établissements implantés dans le Cosmetic Park®. Concernant à la répartition du trafic des PL sur la RD2060 nous estimons qu’il sera réparti comme suit : 70% du trafic vers l’Ouest (vers l’A10) et 30% vers l’Est).

2°/ /Chaque lot disposera individuellement de parking VL et PL répondant aux besoins et respectant la réglementation en vigueur. (avec des zones d’attentes, si les activités le nécessite).

3°/ Le Cosmetic Park® sera ceinturé par une clôture intérieure délimitant l’ensemble des lots (comme c’est le cas du site Lexmark existant)., Les espaces boisés classés périmétriques seront eux laissé libres de clôtures pour assurer une continuité écologique avec les zones avoisinantes.

4°/ Nous confirmons que la société AREFIM souhaite conserver la totalité du Cosmetic Park®. Nous vous re précisons (comme indiqué plus haut) que la société AREFIM n’est actuellement engagée envers personne pour la revente d’une partie du Cosmetic Park. y compris la parcelle propriété d’AREFIM, située hors périmètre du permis d’aménager (angle sud ouest)

5°/ Le suivi par un écologue et les autres précautions détaillées dans le dossier d’autorisation environnementale seront répercutés dans les contrats des entreprises de travaux et des contrôles de conformité seront réalisés par AREFIM et JBD son conseil sur la phase de réalisation.

6°/ Une fois réalisé, l’accès principal au site du Cosmetic Park® y compris pour sa phase travaux, se fera depuis le rond-point de Marigny. Le site dispose de 3 points d’entrée : - L’accès secondaire sud sera dédié à l’arrivée des VL en phase d’exploitation et ne sera pas utilisé en phase chantier ni en phase préparatoire de chantier (d’une durée estimée aux 6 premiers mois) - L’accès principal nord sera dédié aux accès VL et PL en phase d’exploitation. Il sera également l’accès principal en phase chantier.

- L’accès intermédiaire sera condamné en phase d’exploitation, par contre celui-ci pourra être utilisé pendant la phase préparatoire de chantier (pendant une durée d’environ 6 mois) le temps de réaliser l’accès de chantier principal au niveau du rond point.

7°/ Cette question est issue d’une interprétation erronée d’une information extraite d’une réunion de travail sortie de son contexte. Ce document fait partie d’une présentation, lors d’une réunion de travail destinée à faire le point avec les élus et les services de la préfecture sur les hypothèses d’implantation des prospects potentiels. Il démontre clairement la volonté d’Arefim de respecter son engagement envers les élus de limiter les surfaces à 100 000 m², bien que les droits à construire soient supérieurs. Ce document montre des hypothèses d’implantations et n’a pas de lien avec le dossier de permis d’aménager. Les projets de bâtiment que nous développerons sur le site du Cosmetic Park seront conformes au permis d’aménager tel que présenté à l’enquête publique. Contrairement à ce que la question laisse supposer, les pole « services » (hôtel, restaurant, crèche, installation sportive…) et le pôle PME-PMI sont toujours maintenus et effectivement programmés. Chaque projet fera l’objet de dossier de demande de permis de construire. Si des modifications devaient être apportées au projet, ce qui n’est absolument pas d’actualités, nous déposerions une nouvelle demande de permis d’aménager qui pourra faire l’objet d’une nouvelle enquête publique.

François MARTIN Amilly, le 26 juin 2018 Ingénieur E.B.P. Commissaire Enquêteur 402 Rue des Goths 45200 AMILLY Tél : 02.38.85.35.69 François MARTIN Commissaire Enquêteur A Monsieur Jean-Marc FALCONE Préfet du Loiret 181 Rue de Bourgogne 45042 ORLEANS CEDEX Objet : Enquête publique SCI AREFIM demande d'autorisation environnementale demande de permis d’aménager communes de BOIGNY sur BIONNE et VENNECY

Direction Départementale Service Eau Environnement et Forêt Monsieur le Préfet,

Pendant ma permanence du 25 juin 2018, en mairie de VENNECY, j’ai reçu une délégation de quatre personnes de l’Association l’AILE de LOURY. Cette association fait partie des associations qui se sont opposées au projet « ARGAN » en 2015, projet d’implantation d’une structure logistique.

L’association AILE m’a informé qu’une réunion s’était tenue en préfecture au mois d’août 2015, en présence des représentants de l’Etat, du Conseil Régional, du Conseil Général, des élus concernés par le projet et des associations opposées audit projet. Au cours de cette réunion, il aurait été acté que le site des « trois Arches » à Boigny et Vennecy serait limité à l’installation de 50.000 à 60.000 m2 de bâtiments logistiques selon les dires de cette association. Afin de répondre le plus exactement possible à cette observation déposée sur le registre d’enquête par l’association l’AILE, je désirerai avoir confirmation de la tenue de cette réunion dans les locaux de la préfecture. Dans l’affirmative, je souhaiterai avoir connaissance du compte rendu qui aurait été établi et plus particulièrement s’il y a eu un engagement chiffré sur la superficie des installations logistiques futures sur l’ancien site des Trois Arches précédemment occupé par Lexmark. Dans la présentation du projet par la SCI AREFIM, il est prévu une surface totale de 234.400 m2 de planchers constructibles dans des bâtiments prévus pour des » activités industrielles ou logistiques » mais il apparaît à la description de la construction des bâtiments qu’il s’agit d’activités logistiques. De plus, le projet précise qu’il n’y aura aucun rejet d’eaux industrielles et que les seuls déchets sont bois, cartons, papiers. La désignation « activités industrielles ou logistiques » semble être une couverture pour un site en grande partie dédié à la logistique essentiellement. Afin de tempérer cette association, je lui ai rappelé qu’il ne s’agissait que d’une demande d’aménagement et que chaque nouvelle construction entrainerait une enquête du type ICPE. Je vous remercie par avance, de l’attention que vous porterez à mes demandes. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de ma très haute considération.