PROJET DE PARC SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE

Etude d’impact

COMMUNE DE

LIEU-DIT « Adrech du Défends »

TOME 2 : Etat initial

Interlocuteurs : MAITRE D’OUVRAGE A. MARTIN – Chargé de projets

Auteurs : BUREAU D’ETUDES GENERALISTE N. BABIKIAN – Chef de projet S. FAYARD - Cartographe

Auteurs : P. AUDA – Ecologue botaniste – chef de projet Y. BLANCHON – Chiroptérologue EXPERTISES ECOLOGIQUES – FAUNE/FLORE Y. BRAUD – Entomologiste R. GRAUER – Botaniste et cartographe

V. MOURET – Herpétologue-ornithologue indépendant V. RIVIERE – Ecologue faunisticien

Auteur : R. CHOULEUR – Paysagiste DPLG EXPERTISE PAYSAGERE

Auteurs : EXPERTISE HYDRAULIQUE N. BABIKIAN – Chef de projet

Source des illustrations : sauf indication contraire, l’auteur des documents graphiques, tableaux, schémas, cartes et photographies est ATDx, à l’exception des illustrations techniques (Solairedirect) et celles contenues dans les expertises écologiques (Agir Ecologique) et paysagère (Territoires et Paysages).

SOMMAIRE

TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE ...... 1 TOME 2 / G : CONTEXTE FORESTIER ...... 165 1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ...... 1 1 LE MILIEU PHYSIQUE ET LES BOISEMENTS ...... 165 2 UN PROJET ISSU D’UNE DEMARCHE ITERATIVE ...... 3 2 GESTION DES BOISEMENTS ET SYLVICULTURE ...... 170 3 ZONES D’ETUDE ET ECHELLES D’ANALYSE ...... 5 3 LE ROLE DES BOISEMENTS DANS LE PAYSAGE ...... 178 4 SYNTHESE DU CONTEXTE FORESTIER ...... 179 TOME 2 / B : LE MILIEU PHYSIQUE ...... 9 1 UN CLIMAT OPPORTUN POUR ACCUEILLIR UN PARC PHOTOVOLTAÏQUE ...... 9 TOME 2 / H : INTERELATIONS EXISTANTES ENTRE LES DIFFERENTES THEMATIQUES...... 181 2 UN TERRITOIRE ENTRE MEDITERRANEE ET HAUTE MONTAGNE ...... 13 3 LA GEOLOGIE ...... 21 4 DES RISQUES NATURELS LIES A L’INTERACTION DE PLUSIEURS COMPARTIMENTS PHYSIQUES ...... 25 5 SYNTHESE DU MILIEU PHYSIQUE...... 30 6 CONCLUSION SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 31

TOME 2 – C / DIAGNOSTIC HYDROGEOLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DE L’AIRE D’ETUDE ...... 33 1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE ...... 33 2 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ...... 36 3 CONTEXTE HYDRAULIQUE ...... 41 4 CONCLUSION SUR LE MILIEU HYDRAULIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE ...... 59

TOME 2 / D : LE MILIEU NATUREL ...... 61 1 CONTEXTE GENERAL ...... 61

2 RESULTATS ...... 66 3 BILAN ECOLOGIQUE ...... 98

TOME 2 / E : LE MILIEU HUMAIN : UN TERRITOIRE EN MUTATION ...... 102 1 CONTEXTE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE ...... 103 2 CONTEXTE TOURISTIQUE ET LOISIRS ...... 107 3 OCCUPATION DU SOL, RIVERAINS ET BIENS MATERIELS...... 110 4 AGRICULTURE ...... 113 5 DOCUMENTS D’ORIENTATION, URBANISME ET MAITRISE FONCIERE...... 118 6 ACCES AU SITE ET INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION ...... 125

7 RESEAUX ET SERVITUDES ...... 128 8 POLLUTIONS ET NUISANCES ...... 130 9 RISQUES INDUSTRIELS ...... 132 10 SYNTHESE DU MILIEU HUMAIN ...... 134

TOME 2 / F : CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL ...... 137 1 PREAMBULE ...... 137

2 LE PROJET DANS LE PAYSAGE ...... 140

SOMMAIRE

FIGURE 32 : SYNTHESE DES ENJEUX LIES AU MILIEU PHYSIQUE ...... 30 LISTE DES FIGURES FIGURE 33 : LES CONTRATS DE MILIEU ...... 35 Figure 1 : Le département des Alpes-de-Haute-Provence (04) en région PACA ...... 1 FIGURE 34 : LES ENTITES HYDROGEOLOGIQUES AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE ...... 37

Figure 2 : Commune de Peyroules - localisation de l’aire d’étude immédiate ...... 2 FIGURE 35 : OBJECTIFS DE LA MASSE D’EAU FRDG422 (DENOMINATION V1 : FRDG401) ...... 38

Figure 3 : Commune de Peyroules - localisation de l’aire d’étude immédiate ...... 2 FIGURE 36 : OBJECTIFS DE LA MASSE D’EAU FRDG163 (DENOMINATION V1 : FRDG136) ...... 38 Figure 4 : Parcelles cadastrales de l’aire d’étude immédiate ...... 4 FIGURE 37 : CAPTAGE D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE ET PERIMETRES DE PROTECTION ...... 39

Figure 5 : Vue aérienne de l’aire d’étude immédiate ...... 6 FIGURE 38 : EXTRAIT DE L’ARRETE PREFECTORAL DU 27 JANVIER 2004 – ARTICLE A-C – PERIMETRE DE Figure 6 : Localisation de l’aire d’étude rapprochée ...... 7 PROTECTION ELOIGNEE ...... 39 Figure 7 : Localisation des aires d’étude ...... 8 FIGURE 39 : VULNERABILITE DE LA NAPPE VIS-A-VIS D’INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES ...... 39 Figure 8 : L’ensoleillement en ...... 9 FIGURE 40 : LE BASSIN VERSANT DU VERDON ...... 41 Figure 9 : Localisation de l’aire d’étude éloignée ...... 10 FIGURE 41 : ETAT ECOLOGIQUE DES MASSES D’EAU SUPERFICIELLES – BASSINS VERSANTS DU VERDON ET DE L’ESTERON AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE ...... 42 Figure 10 : Diagramme ombrothermique pour la station de Saint-Auban (06) ...... 10 FIGURE 42 : SDAGE 2010-2015 – OBJECTIFS DE LA MASSE D’EAU FRDR258 ...... 42 Figure 11 : Carte de l’activité kéraunique en France ...... 11 FIGURE 43 : BASSINS VERSANTS ET CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE ...... 43 Figure 12 : Rose des vents de la station de Le Mas ...... 12 FIGURE 44 : SDAGE 2010-2015 – OBJECTIFS DE LA MASSE D’EAU FRDR257 ...... 44 Figure 13 : Relief de la région PACA ...... 13 FIGURE 45 : SDAGE 2010-2015 – OBJECTIFS DE LA MASSE D’EAU FRDR10533 ...... 45 Figure 14 : Le relief des Alpes-de-Haute-Provence ...... 14 FIGURE 46 LE RISQUE INONDATION ...... 46 Figure 15 : Les trois grands reliefs des Alpes-de-Haute-Provence ...... 14 FIGURE 47 : BASSINS VERSANTS ET CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 48 FIGURE 16 : TOPOGRAPHIE DU PAYS DE L’ - ...... 14 FIGURE 48 : OUVRAGES HYDRAULIQUES ...... 50 Figure 17 : Relief de l’aire d’étude éloignée ...... 15 FIGURE 49 : BASSINS VERSANTS INTERCEPTES PAR L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE...... 53 FIGURE 18 : TOPOGRAPHIE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE...... 17 FIGURE 50 : NATURE DU COUVERT DES BASSINS VERSANTS INTERCEPTES PAR L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 54 FIGURE 19 : TOPOGRAPHIE DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 18 FIGURE 51 : PENTE ET RISQUE D’EROSION ...... 58 FIGURE 20 : PENTES AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 20 FIGURE 52 : CARTE DE SYNTHESE DES ENJEUX HYDRAULIQUES ET HYDROGEOLOGIQUES DE L’AIRE D’ETUDE FIGURE 21 : GEOLOGIE DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE ...... 21 IMMEDIATE ...... 60

FIGURE 22 : RESERVE NATURELLE GEOLOGIQUE DE HAUTE-PROVENCE ...... 21 FIGURE 53 : POPULATION PAR GRANDES TRANCHES D’AGE – COMMUNAUTE DE COMMUNES DU TEILLON ...... 104

FIGURE 23 : GEOLOGIE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE ...... 24 FIGURE 54 : ETABLISSEMENTS ACTIFS PAR SECTEUR D’ACTIVITE ...... 104 FIGURE 24 : ZONE DE SISMICITE DU TERRITOIRE METROPOLITAIN ...... 25 FIGURE 55 : LOCALISATION ADMINISTRATIVE ...... 105

FIGURE 25 : ARRETES DE CATASTROPHE NATURELLE SUR LA COMMUNE DE PEYROULES ...... 25 FIGURE 56 : OCCUPATION DU SOL ET BIENS MATERIELS ...... 110

FIGURE 26 : LOCALISATION DES EPICENTRES DES SEISMES RECENSES DANS LES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE ... 26 FIGURE 57 : CONTEXTE AGRICOLE A L’ECHELLE DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE ...... 115 FIGURE 27 : ZONAGE DU RISQUE SISMIQUE DANS LE DEPARTEMENT DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE ...... 26 FIGURE 58 : L’AOC HUILE ESSENTIELLE DE LAVANDE DE HAUTE-PROVENCE ...... 116

FIGURE 28 : LISTE DES SEISMES RESSENTIS SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE PEYROULES ...... 26 FIGURE 59 : PARCELLES FAISANT L’OBJET D’UNE ACTIVITE AGRICOLE ...... 117

FIGURE 29 : EFFONDREMENT AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE ...... 27 FIGURE 60 : COMMUNES DE LA REGION PACA SOUMISES A LA LOI MONTAGNE ...... 118 FIGURE 30 : GLISSEMENT AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE ...... 27 FIGURE 61 : OBJECTIFS DE PRODUCTION D’ELECTRICITE POUR LA FILIERE PHOTOVOLTAÏQUE ...... 119

FIGURE 31 : CARTE DE SYNTHESE DES RISQUES NATURELS (HORS INONDATION ET FEUX DE FORETS)) ...... 29 FIGURE 62 : ZONES DE COUVERTURE DES POSTES SOURCES DISPOSANT DE CAPACITES RESIDUELLES ...... 120

FIGURE 63 : TRAVAUX PROPOSES SUR LE RESEAU ELECTRIQUE AU TITRE DU S3ENR ...... 120 FIGURE 96 : LES SYLVOECOREGIONS DE LA GRANDE REGION ECOLOGIQUE MEDITERRANEE ...... 171

FIGURE 64 : LE PARC NATUREL REGIONAL DU VERDON ...... 122 FIGURE 97 : CLASSEMENT DES FORETS DU MASSIF DU PAYS DE L’A3V SELON LEUR STATUT ...... 172 FIGURE 65 : LE PARC NATUREL REGIONAL DES PREALPES D’AZUR ...... 122 FIGURE 98 : LOCALISATION DES PARCELLES DE FORETS COMMUNALES ...... 173

FIGURE 66 : ETAT DES SCOT EN PACA ...... 123 FIGURE 99 : LES TYPES DE FORMATIONS VEGETALES AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE SELON L’INVENTAIRE FORESTIER ...... 175 FIGURE 67 : ZONAGE DU POS DE PEYROULES ...... 124 FIGURE 100 : SYNTHESE DES ENJEUX LIES AU CONTEXTE FORESTIER ...... 179 FIGURE 68 : INFRASTRUCTURES ROUTIERES PRINCIPALES ET ACCES A L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 125

FIGURE 69 : INFRASTRUCTURES ROUTIERES PRINCIPALES A L’ECHELLE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE ...... 127

FIGURE 70 : RESEAUX ET SERVITUDES AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 128

FIGURE 71 : LOCALISATION DES SITES DE SURVEILLANCE DE L’AIR EN PACA ...... 131

FIGURE 72 : CONCENTRATION D’OZONE DANS L’AIR A LA STATION DE CHEIRON (TYPE RURAL) ...... 131

FIGURE 73 : ICPE, SITES ET SOLS POLLUES ...... 132

FIGURE 74 : RISQUE TMD DANS LES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE ...... 132

FIGURE 75 : RISQUE DE RUPTURE DE BARRAGE ...... 133

FIGURE 76 : SYNTHESE DES ENJEUX LIES AU MILIEU HUMAIN ...... 134

FIGURE 77 : LOCALISATION DE L’AIRE D’ETUDE PAYSAGERE ...... 140

FIGURE 78 : CARTE ADMINISTRATIVE ...... 141

FIGURE 79 : ENTITES PAYSAGERES ...... 142

FIGURE 80 : OCCUPATION DU SOL ET LOCALISATION DES TRAITS DE COUPES ...... 145

FIGURE 81 : COUPE TOPOGRAPHIQUE A-A’, B-B’ ET C-C’ ...... 147

FIGURE 82 : PATRIMOINE ARCHITECTURAL ...... 148

FIGURE 83 : LOCALISATION DE LA RESERVE NATURELLE GEOLOGIQUE DE HAUTE-PROVENCE ...... 150

FIGURE 84 : PLAN DU PNR DU VERDON ...... 151

FIGURE 85 : PLAN DU PNR DES PREALPES D’AZUR ...... 152

Figure 86 : Tourisme et loisirs ...... 153

Figure 87 : Zone de visibilité et emplacement des points de vue...... 155

Figure 88 : Périmètre immédiat ...... 160

Figure 89 : Enjeux paysagers ...... 163

FIGURE 90 : PHOTO AERIENNE OBLIQUE OUEST-EST DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE ...... 165

FIGURE 91 : LE RISQUE FEUX DE FORET DANS LES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE ...... 166

FIGURE 92 : MASSIF DES PREALPES DE SELON LE PDPFCI 04 ...... 167

FIGURE 93 : ZONES CONCERNEES PAR UN INCENDIE (1995-2005) ...... 168

FIGURE 94 : EQUIPEMENTS DFCI AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE ...... 169

FIGURE 95 : LES GRANDES REGIONS ECOLOGIQUES DE FRANCE ...... 170

TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE FIGURE 1 : LE DEPARTEMENT DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (04) EN REGION PACA Le département des Alpes-de-Haute-Provence (04) constitue l’un des six départements de la région Provence- Alpes-Côte-D’azur (PACA). Frontalier avec l’Italie, ce département constitue une transition entre les plaines, les plateaux et les massifs méditerranéens au sud, et les hauts sommets alpins au Nord et à l’est. Le projet est localisé au droit d’un petit plateau boisé, au sud du territoire communal. Située au carrefour des départements des Alpes-de-Haute-Provence (04), du Var (83) et des Alpes-Maritimes (06), la commune de Peyroules est notamment limitrophe avec les communes de Valderoure (06) au sud-est, et de Châteauvieux (83) au sud-ouest. Le site est accessible depuis la route départementale n°4085 (ancienne route nationale 85, également appelée « route Napoléon ») reliant Grenoble à la Côte d’Azur, puis via la RD 2211 à l’Est ou la route de Moustereit à l’Ouest. Le projet est localisé à (distances « à vol d’oiseau ») : - 50 km au nord-ouest de Nice ; - 100 km au nord-est de Toulon ; - 45 km au sud-est de Digne-les-Bains ; - 12 km au sud-est de Castellane. A l’échelle locale, le projet est localisé à : PEYROULES - 1,3 km au sud-est du lieu-dit de La Rivière (chef-lieu de la commune de Peyroules) ; - environ 2 km au nord-est du lieu-dit le Mousteiret (commune de Peyroules) ; - environ 1 km au nord-ouest du lieu-dit de Malamaire (commune de Valderoure) ; - en bordure de l’emprise de la déchetterie de Malamaire.

TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 1 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

FIGURE 2 : COMMUNE DE PEYROULES - LOCALISATION DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE FIGURE 3 : COMMUNE DE PEYROULES - LOCALISATION DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 2 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

2 UN PROJET ISSU D’UNE DEMARCHE ITERATIVE

Solairedirect, en tant qu’opérateur responsable, apporte une attention particulière au choix des sites et à l’intégration de des projets de parcs solaires au sol au sein des territoires : intégration paysagère et environnementale, respect des usages (notamment agricoles et touristiques), mise en valeur du patrimoine culturel et bâti, … C’est pourquoi la définition des projets fait systématiquement l’objet d’une démarche itérative pouvant être résumée comme suit : - Définition des territoires propices à l’implantation des parcs solaires, avec la prise en compte des politiques publiques (SRCAE, SCOT, PLU, ..), des enjeux environnementaux et patrimoniaux (sites protégés et/ou remarquables, patrimoines, lieux touristiques, …), des contraintes techniques (ensoleillement, topographie, possibilité de raccordement…) et de la non concurrence des usages, - Analyse des opportunités foncières, - Définition des zones d’implantation potentielles des parcs solaires (zone d’étude), - Réalisation des études techniques et thématiques (expertise écologique, paysagère, hydraulique, réglementaire, agricole…), - Définition fine du site de projet et des caractéristiques du parc.

2.1 Prise en compte des politiques publiques et des enjeux patrimoniaux Le projet de Peyroules est issu de cette démarche itérative mise en place par Solairedirect qui peut être synthétisée comme suit :

 Prise en compte des politiques d’aménagement nationales (lois grenelles), régionales (SRCAE), départementales et locales à travers notamment l’analyse des orientations du PNR du Verdon.

 Prise en compte des enjeux environnementaux et patrimoniaux.

 Prise en compte des usages et de la population.

 Prise en compte des accès et dessertes. 2.2 Du périmètre maitrisé à l’aire d’étude immédiate Le périmètre maîtrisé dans le cadre du projet de Peyroules présente une superficie d’environ 157 ha. Cependant, le maître d’ouvrage a réduit l’emprise d’étude à 61,25 ha notamment au vu des contraintes topographiques. C’est sur la base de ce périmètre, que les études thématiques et techniques ont été engagées. La prise en compte des enjeux identifiés pour chaque thématique a permis à Solairedirect de définir un projet s’intégrant au mieux dans son environnement. Le résultat des différentes études est présenté dans le présent TOME de l’étude d’impact. Le paragraphe 3 suivant présente les différentes aires d’étude retenues pour la définition des enjeux. La démarche mise en place par Solairedirect pour définir le projet, objet de la présente étude d’impact, est

présentée au Tome 3 de l’étude d’impact. 6

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 3 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

Parcelles cadastrales de l’aire d’étude immédiate : FIGURE 4 : PARCELLES CADASTRALES DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE Surface Superficie totale concernée par Commune Section Propriétaire N° de la parcelle l’aire d’étude (ha) immédiate (en ha) 66 0,04 - 67 2,5 68 3,66 81 23,1 82 16,2 16,2 WO 83 12,1 12,1 84 0,06 85 0,8 0,8 86 56 87 48,5 PEYROULES 68 230 70 0,67 71 0,12 0,12 72 0,07 0,07 73 10,8 10,8 WL Commune 74 104 75 13,26 76 0,42 0,42 77 0,34 0,34 78 54,82

Total 61,25

Au terme de la démarche itérative et de la négociation foncière ; le secteur de des Adrech du Défends (d’une superficie de plus de 61,25 ha) a été jugé comme pertinent en vue du développement d’un parc

solaire.

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Ce périmètre correspond dans la suite du document à l’aire d’étude immédiate ou périmètre maitrisé.

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 4 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

3 ZONES D’ETUDE ET ECHELLES D’ANALYSE Les zones d’études délimitent le champ d’investigation spatial pour l’analyse des enjeux environnementaux. Elles varient en fonction des thématiques à étudier, des composantes du terrain et des caractéristiques du projet. Trois zones d’études sont ainsi définies pour le projet : - La zone d’étude immédiate, - la zone d’étude rapprochée, - la zone d’étude éloignée. Ces aires d’études sont représentées sur les figures ci-après. Chaque zone fait l’objet de la définition d’un périmètre qui est fonction de la thématique étudiée, reprenant les limites présentées dans le tableau suivant :

Zone d’étude Définition – limites Composantes étudiées Sol, sous-sol, morphologie, boisements, occupation du sol, présence de cours d’eau ou d’une nappe souterraine (Milieu physique et Etude hydraulique) Aire d’étude Contour de l’emprise définie par le Maître Habitats naturels, flore et faune (Milieu naturel) Immédiate d’Ouvrage en fonction de la maîtrise foncière Tout élément présent sur l’aire d’étude immédiate (réseaux, biens matériels, éléments de patrimoine, agriculture, sylviculture…) (Milieu humain et Paysage) Voisinage (population, activités, infrastructures, sites et biens matériels riverains) (Milieu Humain) Prise en compte de l’environnement proche et Patrimoine et contexte socio-économique (Milieu humain) du voisinage – bande de 2 km autour de l’aire Commodité de voisinage, santé et sécurité publique d’étude immédiate (Milieu Humain) Risques / Pollution et nuisances (Milieu Humain) Aire d’étude Géologie, relief, risques naturels, etc (Milieu Physique) Rayon d’environ 2 km autour de l’aire d’étude rapprochée Paysage et visibilité rapprochées (Paysage) (dépend de la immédiate thématique étudiée) Réseau hydrographique, nappes souterraines (Etude Limites des bassins versants locaux hydraulique) Habitat naturel, flore et faune : zone d’inventaires avec un Bande de 200 mètres autour de l’aire d’étude niveau de pression différent dépendant des habitats et immédiate des potentialités (Milieu Naturel) Boisements communaux (Milieu Physique et Milieu Commune de Peyroules Humain) Limite du bassin versant du Verdon Cours d’eau principal (Etude hydraulique) Limite de la masse d’eau souterraine Nappes souterraines (Milieu Physique) Rayon de 10 km Relief, géologie, etc (Milieu Physique) Aire d’étude éloignée Communes riveraines et Communauté de Contexte socio-économique et Patrimoine (Milieu (dépend de la Communes Humain) thématique étudiée) Zone pouvant être prise en compte pour Faune : relations fonctionnelles et continuités certains groupes biologiques (pas de limite écologiques (notamment chiroptères et avifaune) (Milieu définie) Naturel) Rayon d’environ 5 km autour de l’aire d’étude Grand paysage, visibilité éloignée, occupation du sol immédiate (Paysage)

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 5 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

FIGURE 5 : VUE AERIENNE DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 6 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

FIGURE 6 : LOCALISATION DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 7 TOME 2 / A : LOCALISATION DU SITE ET PRESENTATION DES ZONES D’ETUDE

FIGURE 7 : LOCALISATION DES AIRES D’ETUDE

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PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 8 TOME 2 / B : LE MILIEU PHYSIQUE

1 UN CLIMAT OPPORTUN POUR ACCUEILLIR UN PARC PHOTOVOLTAÏQUE TOME 2 / B : LE MILIEU PHYSIQUE 1.1 Contexte climatique du sud de la France : Ensoleillement fort et températures élevées Protégées par le Massif Central et les Alpes, la Provence et la Côte d’Azur sont sous influence méditerranéenne, jusqu’aux premiers contreforts des Alpes où le climat devient progressivement montagnard. Ce sont parmi les territoires les plus ensoleillés de France. - Des hivers doux - Une sécheresse estivale, - Des pluies irrégulières et parfois torrentielles en automne, - Une luminosité de l’air exceptionnelle les jours de vent du nord. Les régions à influences méditerranéennes sont donc particulièrement propices à l’implantation de parcs solaires, car elles reçoivent une énergie solaire très importante.

FIGURE 8 : L’ENSOLEILLEMENT EN FRANCE

Peyroules

Source :JRC

1.2 Le Climat du sud des Alpes-de-Haute-Provence: un climat méditerranéen sous influence montagnarde Le département des Alpes de Haute-Provence dispose de trois types de climats sur son territoire, correspondant aux évolutions de son relief : - Au sud-ouest, un climat méditerranéen sur les zones basses : Plateau de , coteaux et vallées de la Durance, et vallées des affluents avoisinants. Il s’agit d’un climat chaud et sec en été, marqué par des contrastes de température importants (quelques degrés durant les mois les plus froids, à plus de 20 °C durant les mois les plus chauds) et une pluviométrie moyenne (de l’ordre de 700 à 800 mm par an en moyenne) ;

- Au centre, un climat davantage de type montagnard sur les premiers reliefs : Plateaux et monts de

6 Vaucluse, Montagne de la Lure à proximité du site, le Gapençais et les Préalpes de Digne et de 201 Castellane à l’est. Le contraste de température est également marqué et les précipitations se

révèlent plus importantes (de l’ordre de 800 à 1 150 mm) ; Novembre

PROJET DE PARC SOLAIRE – ETUDE D’IMPACT Commune de PEYROULES (04) - Lieu-dit « Adrech du Défends » 9 TOME 2 / B : LE MILIEU PHYSIQUE

Mois - Au nord-est, un climat de type alpin sur les zones de hauts reliefs : Haut-Verdon, Haute-Bléone et Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne l’Ubaye. Les températures sont inférieures à celles enregistrées sur les autres secteurs, mais Paramètres Moyenne des températures conservent un contraste marqué (de l’ordre de quelques degrés en dessous de zéro pour les mois 6,7 8,8 12,1 13,5 18,1 22,3 26,1 25,9 21,4 16,7 10,8 7,2 15,8 maximales quotidiennes (°C) les plus froids, à environ 15 °C pour les mois les plus chaud), avec des précipitations plus Moyenne des températures -0,2 1,5 4,5 6,5 10,8 14,4 17,2 17,1 13,3 9,6 4,5 0,8 8,3 marquées et davantage réparties sur une l’année (environ 100 à 110 jours par an). quotidiennes (°C) Moyenne des températures La commune de Peyroules est localisée au sein de la zone soumise à un climat de type alpin ; elle bénéficie ainsi -7,1 -5,8 -3,0 -0,5 3,5 6,4 8,2 8,2 5,3 2,6 -1,9 -5,6 0,9 minimales quotidiennes (°C) d’un très bon ensoleillement du aux influences méditerranéennes, malgré des températures basses en hiver. Source : Météofrance – station de Saint-Auban (06)

FIGURE 9 : LOCALISATION DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE 1.2.2 Précipitations D’après la fiche météorologique de la station de Saint-Auban (06), les précipitations adoptent un profil dit APHE1 avec des précipitations maximales à l’automne, mais une pluviométrie relativement variable selon les mois de l’année. Les précipitations sont caractéristiques d’un climat méditerranéen, ce qui souligne les influences méditerranéennes au sein de ce climat alpin : avec une moyenne peu élevée de 1089,4 mm par an, le mois le plus pluvieux est octobre avec 141,9 mm. Le mois de juillet est le plus sec avec une moyenne de 54,2 mm. La fin de l’hiver est également relativement sèche avec des précipitations avoisinant les 72 mm tant en février qu’en mars. Le diagramme ombrothermique ci-après (Figure 1) permet de faire figurer les températures et les précipitations avec une relation entre les deux graduations P=2T. Cette relation permet ainsi de faire ressortir les d’éventuelles périodes de « sécheresse ». D’après le diagramme, l’aire d’étude n’est pas sujette à des épisodes chroniques de Peyroules sécheresse durant la période estivale. Cela n’exclut cependant pas les épisodes de sécheresse occasionnels.

FIGURE 10 : DIAGRAMME OMBROTHERMIQUE POUR LA STATION DE SAINT-AUBAN (06)

160 80 Source : site internet de la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban 140 70

Les données utilisées pour caractériser le climat de l’aire d’étude proviennent de plusieurs stations situées au plus 120 60 proche de l’aire d’étude. Toutes les stations ne fournissent pas le même jeu de données : il a donc été nécessaire de récupérer ces données auprès de plusieurs stations : 100 50 - Les données relatives à la température proviennent de la station de Saint-Auban (06), à environ 7 km au nord-est de l’aire d’étude immédiate ; 80 40 - Les données relatives au vent sont issues de la station de Le Mas (06), à près de 16 km au nord- est ; 60 30

- Les données de précipitations ont été extraites de la station de Caussols, à environ 20 km au sud- 40 20 ouest. Regroupées, ces informations apparaissent fiables et représentatives du climat au droit du site. 20 10

0 0 1.2.1 Températures Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Les températures sont caractéristiques d’un climat influencé par l’altitude avec une moyenne annuelle fraîche de -20 -10 l’ordre de 8,3°C, une période estivale marquée avec des températures moyennes supérieures à 13°C entre juin et Moyennes des hauteurs de précipitations mensuelles (mm) Moyenne des températures quotidiennes (°C)

septembre et un hiver froid avec des températures moyennes proches de 0°C en décembre et janvier. Les épisodes Source : d’après les données Météofrance – station de Saint-Auban (06) de gel ou favorables aux chutes de neige sont fréquents, avec des températures minimales moyennes qui sont en

dessous de 0 entre novembre et avril. La station de Saint-Aubin enregistre environ 158 journées de gel

(température inférieure à 0°C au plus bas de la journée) dont plus de 72 jours de très fortes gelées (inférieur à -

6 5°C). Il y a même environ 3,5 jours par an sans dégel (la température ne dépasse pas les 0°C).

201 Les amplitudes thermiques sont marquées : 17,4°C entre janvier (mois le plus froid avec une moyenne de -0,2°C) et juillet (mois le plus chaud avec une moyenne de 17,2°C). La station n’enregistre que 8 jours par an avec une

température dépassant les 30°C. 1 Initiales correspondant aux saisons dans l’ordre décroissant des précipitations Novembre

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En outre, il est possible d’observer des hauteurs de précipitations quotidiennes élevées tout au long de l’année, 1.2.4 Foudre avec des maximales de précipitations pouvant atteindre les 150 mm en une journée, comme cela a été le cas le 11 novembre 2002. L’activité orageuse a longtemps été définie par le niveau kéraunique (Nk1) soit le nombre de jours où l’on a entendu Moi gronder le tonnerre. Pour l’aire d’étude immédiate, cette valeur est supérieure à 35 Nk comme l’indique la figure s JAN. FEV. MARS AVRIL MAI JUIN JUIL. AOUT SEPT. OCT. NOV. DEC. MOYENNE suivante. Paramètres FIGURE 11 : CARTE DE L’ACTIVITE KERAUNIQUE EN FRANCE MOYENNES DES HAUTEURS 101, 71, DE PRECIPITATIONS 72,7 92,1 105,5 70,4 54,2 75,4 76,5 141,9 123,9 104 1089,4 2 6 MENSUELLES (MM)

NOMBRE MOYEN DE JOURS AVEC HAUTEURS DE 3,4 2,2 2,4 3,1 3,9 2,3 1,5 2,4 2,5 4,1 3,6 3,2 34,6 PRECIPITATIONS SUPERIEURES A 10 MM Source : Météofrance – station de Saint-Auban (06)

1.2.3 Orages, grêle et neige La station météo de Saint-Auban ne fournit que les données relatives au nombre de jours d’orage. Ainsi, en moyenne, il y a 0,4 jour d’orage dans l’année, réparti entre mai, juillet et août. Ce faible nombre de jours doit néanmoins être relativisé par l’intensité de l’activité orageuse présentée dans le chapitre suivant. En raison des températures basses et des précipitations relativement élevées au début de l’hiver (notamment en janvier), la fréquence des précipitations neigeuses est élevée. Peyroules Aucune information n’est disponible en ce qui concerne la grêle.

Outre les données météorologiques des stations de mesures concernant les phénomènes d’orage, une représentation de l’activité orageuse peut être évaluée en fonction de la densité d’arcs. Cette valeur correspond au nombre d’arcs de foudre touchant le sol par km2 et par an. Selon les données disponibles sur le site de Météorage, pour la commune de Peyroules, cette valeur est de 5,29 arcs/an/km2, soit une valeur plus de trois fois supérieure à la moyenne nationale qui est de 1,54 arcs/an/km2.

1.2.5 Vent La rose des vents de la station de Le Mas (Figure 13) montre une forte prédominance du vent de nord-ouest et dans une moindre mesure, du vent en provenance du sud-est. Ces orientations sont directement en lien avec les vents dominants de la région tel que le vent de nord-ouest qui peut s’apparenter au Mistral en limite de son aire d’influence, et le vent marin en provenance du sud-est.

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1 La densité de foudroiement, notée Ng, définit le nombre d’impacts de foudre par an et par km2, dans une région. 201 Le niveau kéraunique (noté Nk) définit le nombre de jours d’orage par an dans une région. La densité de foudroiement et le niveau kéraunique sont des données expérimentales. On admet que ces deux grandeurs sont

liées par la relation suivante : Ng = Nk/10 Novembre

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La rose des vents ci-après donne une représentation graphique de la fréquence des vents par direction, pour trois 1.2.6 Ensoleillement et irradiation classes de vents : L’irradiation solaire dont l’aire d’étude bénéficie est de 1536 kWh/kWc. C’est une valeur très favorable pour la - De 1,5 à 4,5 m/s, soit 5,5 à 16 km/h : vents faibles ; production d’énergie solaire à l’aide de modules photovoltaïques. - De 4,5 à 8 m/s, soit de 16 à 30 km/h : vents modérés ; - Supérieur à 8 m/s, soit supérieur à 30 km/h : vents forts. 1.2.7 Conclusion La région est ventée en grande majorité du temps (83,3 % du temps en moyenne) mais les vents sont globalement L’aire d’étude est soumise à un climat alpin, à l’interface du climat méditerranéen et montagnard. La durée faibles, ce qui donne l’impression d’un secteur peu venté. Le vent dominant est un vent de secteur nord-ouest qui d’insolation est importante, les températures sont fraîches voire froides en raison de l’altitude et les précipitations souffle environ 90 jours par an, soit ¼ du temps et dont les rafales dépassent les 8 m/s seulement 2,7 % du temps, sont conditionnées par le relief. Le vent est globalement faible au sein de l’aire d’étude. soit moins de 10 jours par an. Les vents sont faibles pendant 240 jours par an (65,8 %) et même nuls pendant 61 La neige est fréquente l’hiver en raison de températures minimales inférieures ou proches de 0°C entre novembre jours (16,7 % du temps). et avril. FIGURE 12 : ROSE DES VENTS DE LA STATION DE LE MAS La foudre est particulièrement importante dans ce secteur, avec une valeur de 5,29 arcs/km2/an supérieure à plus de trois fois la moyenne nationale. L’irradiation du site est très favorable à l’implantation d’un parc solaire avec une valeur de 1536 kWh/kWc.

Le climat conditionne en partie l’occupation des territoires et leur valorisation par l’homme, ainsi que le paysage, la faune et la flore. La préservation du climat constitue un enjeu fort de notre siècle, d’échelon

mondial.

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Source : Météofrance Novembre

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2 UN TERRITOIRE ENTRE MEDITERRANEE ET HAUTE MONTAGNE

2.1 La région PACA : un territoire extrêmement varié

La région Provence-Alpes- FIGURE 13 : RELIEF DE LA REGION PACA Côte-D’azur (PACA) est encadrée à l’est par l’Italie et ses Alpes méridionales, à l’ouest par la vallée du Rhône et au sud par la mer méditerranée. Cette position lui confère un relief extrêmement varié (allant de 0 à 4 102 mètres d’altitude). Dans sa partie centrale, la région PACA est globalement vallonnée avec des Préalpes impressionnantes. Les plateaux de Valensole, de Canjuers et d'Albion délimitent les Préalpes des collines centrales. Peyroules

Source : site internet : http://vivre-en-provence.net/geographie.php

2.2 Les Alpes-de-Haute-Provence : un relief départemental étagé Le département des Alpes de Haute-Provence, dont l’altitude est comprise entre environ 400 m NGF et 3 400 m NGF, est découpé en trois grands reliefs que sont : - Les collines et les plateaux de Haute-Provence situés au sud-ouest du département et accueillant la zone d’étude. Les collines et plateaux sont séparés par la Durance et comportent à l’est les collines et plateaux du Valensole, au pied des Préalpes de Dignes, ainsi que le grand plateau du Vaucluse à l’ouest, limité au sud par l’extrémité est du Lubéron et s’achevant au nord, au pied de la Montagne de Lure dans un relief plus tourmenté ; - Les Préalpes situées au centre du département. Ils bordent la haute montagne située au nord-est, et forment une ligne orientée nord-ouest / sud-est passant pas , Château-Arnoux et Moustiers-Sainte-Marie ;

- Les montagnes alpines situées au nord-est du département. Présentant les points culminants du

6 département que sont l’Aiguille du Chambeyron (3411 m), la Come de la Bonette (2860 m), le Mont

Pelat (3051 m) et la montagne de la Blanche (2739 m). Ce relief est caractéristique des territoires 201 de haute montagne.

Novembre

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FIGURE 14 : LE RELIEF DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 2.3 L’aire d’étude éloignée : une géomorphologie isolée du reste des Alpes-de- Haute-Provence De par sa situation géographique au sein du département, l’aire d’étude se situe au sein des Préalpes, lesquelles constituent une transition entre les collines et plateaux du sud-ouest et les hauts sommets alpins du nord-est. Les Préalpes, qui occupent une bonne superficie du département, s’étendent également vers le sud et s’élargissent dans le département du Var et des Alpes-Maritimes jusqu’à la Côte d’Azur. Au sein de cette grande entité géomorphologique, l’atlas des paysages des Alpes-de-Haute-Provence situe l’aire d’étude au sein de l’unité géomorphologique du Pays de l’Ubraye – Soleilhas. Cette unité est constituée d’un réseau de reliefs globalement orientés ouest-est, entre lesquels se logent des vallons plus ou moins encaissés. Dans les contreforts méridionaux, ces vallons drainent des cours d’eau comme le Jabron, l’Esteron ou l’Artuby. Cet ensemble de montagnes et vallées s’étend plus amplement sur le département des Alpes-Maritimes vers le sud-est. Fermé au nord par le Travers du Content (1588 m) et à l’ouest par les sommets de la Bernarde (1940 m) et du Teillon (1893 m), l’entité semble être isolée du reste du département et davantage tournée vers les Alpes- Maritimes. L’aire d’étude immédiate se situe en bordure de cette unité géomorphologique, dominant légèrement le versant sud d’un vallon peu profond au fond duquel naissent l’Artuby et le Jabron.

FIGURE 16 : TOPOGRAPHIE DU PAYS DE L’UBRAYE - SOLEILHAS

Peyroules Aire d’étude

Source : Atlas des Paysages des Alpes-de-Haute-Provence

FIGURE 15 : LES TROIS GRANDS RELIEFS DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

6 Source : Atlas des Paysages des Alpes-de-Haute-Provence 201 Peyroules

Source : Atlas des Paysages des Alpes-de-Haute-Provence Novembre

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FIGURE 17 : RELIEF DE L’AIRE D’ETUDE ELOIGNEE

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2.4 L’aire d’étude rapprochée : la confluence de vallons D’un point de vue relief, l’aire d’étude rapprochée peut être délimitée par : - Au nord, le versant sud des Barres, culminant à 1712 mètres, dans la continuité du massif du Teillon : cette barre rocheuse ferme littéralement le relief selon un axe est-ouest, caractéristique de la géomorphologie du Pays de l’Ubraye – Soleilhas ; - A l’est, la présence d’un plateau, dont l’altitude est inférieure à 1300 m, qui s’interrompt brutalement avec pentes abruptes (barres) au nord d’une ligne Malamaire – Valderoure, dans les Alpes- Maritimes ; - Au sud et à l’ouest, en direction du département du Var, le relief constitue un plateau, sans réel point culminant, qui devient de plus en plus vallonné au fur et à mesure que l’on s’éloigne dans le Var.

PHOTO 1 : L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE : UN RELIEF DE PLATEAU CLOISONNE PAR LES MASSIFS

Source : ATDx, Novembre 2015 De façon plus restreinte, l’aire d’étude rapprochée appartient à un plateau qui domine des vallons et leurs cours d’eau respectifs : - A l’est et au sud : le vallon de l’Artuby, formant la source du cours d’eau éponyme ; - Au nord et à l’ouest : le vallon du Jabron, d’où le cours d’eau du même nom prend sa source ; - Dans une moindre mesure, au sud-ouest, le vallon des Demuèyes, dont les eaux viennent rapidement rejoindre la vallée du Jabron. Ce plateau, dénommé « Plan de l’Arbre » dans ses endroits les plus plants, est régulièrement entaillé par des ravins parfois profonds, lesquels acheminent les eaux vers les vallons cités ci-dessus. Occasionnellement, de petits accidents topographiques viennent perturber le relief du plateau. C’est le cas notamment de la crête de la Blachette, à l’ouest de l’aire d’étude immédiate et de la crête située à quelques centaines de mètres au nord de l’aire d’étude immédiate. L’altitude moyenne de ce plateau avoisine les 1100 mètres. Le point culminant est à 1269 mètres au niveau de la

crête de la Blachette.

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FIGURE 18 : TOPOGRAPHIE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE

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2.5 L’aire d’étude immédiate, une plateau calcaire boisé à la topographie très FIGURE 19 : TOPOGRAPHIE DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE hétérogène L’aire d’étude immédiate correspond à une vaste zone au relief globalement doux, caractéristique du plateau auquel elle appartient. Située en bordure orientale de ce plateau, l’aire d’étude immédiate voit son relief sensiblement orienté vers le vallon de l’Artuby. Il s’agit d’un secteur boisé dont le relief oscille entre 1100 et 1154 m NGF. Les pentes sont généralement douces, mais le secteur est également entrecoupé de pentes importantes (supérieures à 10%, en orange sur la figure suivante) et très importantes (supérieures à 20 %, en rouge sur la figure suivante), sans suivre d’orientation homogène : - La moitié orientale est globalement orientée dans le sens nord-est / sud-ouest. En se rapprochant de la déchetterie et de la RD2211, au sud, les pentes deviennent plus importantes ; - Le quart nord-ouest est globalement orienté vers le nord-ouest (pente très faible) ; - Le quart sud-ouest voit ses pentes orientées radialement depuis un point haut selon un demi cercle tourné vers le sud.

PHOTO 2 : L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE: ALTERNANCE DE RELIEFS PLATS ET DE ZONES A RAVINS

Source : ATDx, Novembre 2015

6 La carte suivante présente la topographie de l’aire d’étude immédiate.

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Les pentes les plus fortes sont présentes au droit des ravins et de petits vallons, lesquels quadrillent l’aire d’étude immédiate. Globalement, les pentes les plus fortes sont observables sur la partie est et la partie sud de l’aire d’étude immédiate. Les trois secteurs qui présentent les pentes les moins importantes (moins de 10 %, en vers et jaune sur la figure suivante) sont situés : - Au nord-ouest, dans la continuité du Plan de l’Arbre ; - Au nord-est, dans une moindre mesure, puisque un petit vallon vient perturber les pentes de ce secteur ; - Au sud-ouest, jusqu’aux limites sud de l’aire d’étude immédiate. La carte en page suivante présente les pentes observées sur l’aire d’étude immédiate. 2.6 Synthèse du contexte topographique L’aire d’étude est localisée dans les Préalpes, au sein de l’unité géomorphologique du Pays d’Ubraye – Soleilhas. De part l’orientation est-ouest de ses massifs, ce secteur de montagnes moyennes paraît isolé du reste du département. L’aire d’étude rapprochée se situe en bordure de cette unité géomorphologique. Elle correspond ainsi à un plateau culminant à une altitude d’environ 1100 mètres, situé à la confluence de plusieurs vallons dont celui de l’Artuby et du Jabron, tous deux prenant leur source à proximité. L’aire d’étude immédiate se caractérise par un site au relief très hétérogène, dont les directions des pentes sont variées. Les secteurs plats sont brutalement interrompus par des ravins aux pentes importantes. Néanmoins, trois grands secteurs aux pentes moins importantes sont identifiables au sein de l’aire d’étude immédiate.

Avec son alternance de secteurs peu pentus et de zones fortement marquées par des ravins, l’aire d’étude immédiate dispose d’une topographie très hétérogène qui induit un niveau d’enjeu considéré comme modéré.

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FIGURE 20 : PENTES AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE IMMEDIATE

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FIGURE 21 : GEOLOGIE DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 3 LA GEOLOGIE 3.1 Les Alpes-de-Haute-Provence : une variété géologique à l’origine de la diversification des paysages Le département des Alpes de Haute-Provence possède une variété géologique configurant sa diversité de paysage depuis : - L’ensemble localisé au sud-ouest (plateau et collines de Valensole) composé de formations mollassiques mio-pliocène du tertiaire et de marno-calcaire, ainsi que des calcaires oligocènes et miocènes du bassin de ; - L’ensemble au sud (plateaux de Canjuers, zone de Castellane) dominé par les calcaires du Jurassique ; - L’ensemble au centre dont une ligne de chevauchement découpe la zone de Bayon à Dignes avec à l’ouest des terrains du Jurassique supérieur et du crétacé (forte présence de calcaire), et à l’est une succession de couches du Jurassique inférieur, supérieur et du crétacé (dominance de marnes et marno-calcaires) ; - L’ensemble au nord-est (zone de reliefs contrastés) correspondant à la limite des nappes de charriage. Le département présente par ailleurs une richesse géologique très intéressant illustré notamment par la Réserve Géologique de Haute-Provence, dont le territoire est présenté sur la carte ci-après et qui occupe une superficie de plus de 2 300 km², ce qui en fait la plus grande d’Europe. Bien que non inscrit dans le périmètre de cette réserve, Peyroule l’aire d’étude immédiate est localisée non loin de cette dernière. s FIGURE 22 : RESERVE NATURELLE GEOLOGIQUE DE HAUTE-PROVENCE

Source : Atlas des paysages des Alpes-de-Haute-Provence

6 Peyroules

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Source : Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence Novembre

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Au niveau de l’aire d’étude éloignée, le contexte géologique local est composé majoritairement de formations du PROFONDEUR LITHOLOGIE STRATIGRAPHIE crétacé inférieur (Secondaire) de type calcaires, marno-calcaires et marnes. Source : BRGM 3.2 Géologie au niveau de l’aire d’étude immédiate

A l’instar de l’aire d’étude rapprochée, l’aire d’étude immédiate est composée d’une mosaïque des formations PHOTO 3 : EXEMPLE DE FORMATION MARNO-CALCAIRE AFFLEURANTE AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE géologiques suivantes : IMMEDIATE - Calcaires en boules (Valanginien Inférieur) -n2b : il s’agit d’alternances cycliques de calcaires argileux gris à cassure conchoïdale bicolore. C’est cette formation qui est prépondérante sur l’aire d’étude immédiate puisqu’elle en recouvre la majeure partie de sa surface ; - Marnes noires glauconieuses (n6-C1a) : il s’agit de marnes noires gréseuses et glauconieuses possédant une épaisseur variable ; - Marnes à Térébratules, à Toxaster et lumachelles (n2c) : ensemble à dominante marneuse ; - Calcaires gris glauconieux (n3b-4) : il s’agit d’une formation de calcaires gris à patine crayeuse très claire et joints de marnes glauconieuses dans la partie haute ; Calcaires marneux (n1) : formation calcaire sous forme de conglomérats qui peuvent former des bancs massifs de plusieurs mètres d’épaisseur, surmontés par des couches plus marneuses ; Globalement, ces formations sont peu perméables.

Les différentes formations rencontrées au sein de l’aire d’étude immédiate sont cartographiées sur la FIGURE 23. Le BRGM recense 8 sondages au sein de l’aire d’étude rapprochée. Ceux-ci ont été réalisés en 1976 et 1977, vraisemblablement à la suite d’un glissement de terrain qui s’était produit quelques années auparavant aux abords

de l’ancienne RN 85. Un de ces sondages (référence 09716X0004/S11), situé à 2,3 km à l’ouest de l’aire d’étude immédiate, présente les couches géologiques suivantes : Source : ATDx, Novembre 2015

PROFONDEUR LITHOLOGIE STRATIGRAPHIE 3.3 Exploitation du sous-sol La société Alpes du Sud Matériaux exploite une carrière de dolomies au lieu-dit « Ravin de Barissi » à environ 800 De 0 à 1,3 m Alt/Calcaire, crème argileux/marne, crème mètres à l’ouest de l’aire d’étude immédiate. Cette carrière, dont le renouvellement a été autorisé par l’arrêté De 1,3 à 2,7 m Calcaire, blanc argileux friable préfectoral n°2011-230 du 7 février 2011, s’étend sur une surface de 5,04 hectares. Elle est autorisée à extraire 50 000 tonnes de matériaux par an et s’inscrit dans les orientations du Schéma Départemental des Carrières des De 2,7 à 3,8 m Pré/marne, crème friable/calcaire, argileux friable Alpes-de-Haute-Provence.

De 3,8 à 5 m Calcaire, crème dur fissure ; marne Les matériaux extraits contribuent à l’approvisionnement en granulats du marché local.

La carrière est localisée sur la FIGURE 23. De 5 à 5,6 m Marne, crème compact

De 5,6 à 20,8 m Alt/Calcaire, crème argileux fissure/marne, crème PHOTO 4 : EXTRACTION DE MATERIAUX AU SEIN DE LA CARRIERE DE PEYROULES

De 20,8 à 27,7 m Calcaire, gris noir massif fissuré ; marne NEOCOMIEN De 27,7 à 39 m Alt/Marne, Gris noir/calcaire, gris fissuré ; Calcite

De 39 à 41,7 m Roc/Argile, Calcaire noir mou/Pyrite, en-nodule

De 41,7 à 47,3 m Calcaire, Gris noir fissuré ; Argile ; Calcite

De 47,3 à 48,3 Calcaire, gris noir fissuré sableux friable

De 48,3 à 51 m Marne, noir sableux compact 6

201 De 51 à 51,8 m Calcaire, gris noir dur fissuré ; argile

De 51,8 à 55,5 m Marne, noir fissuré

Source : ATDx, Novembre 2015 Novembre

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3.4 Zonage d’inventaire géologique L’aire d’étude immédiate n’est concernée par aucun zonage d’inventaire géologique. Le zonage le plus proche est situé à plus de 20 km au nord-ouest du site. 3.5 Synthèse Les quatre ensembles géologiques présents à l’échelle du département ont structuré son relief étagé et la diversité de ses paysages. La géologie de l’aire d’étude immédiate est caractérisée par des formations calcaires, marno-calcaires et marneuses peu perméables. A proximité immédiate de l’aire d’étude, une carrière exploite cette ressource afin de produire des granulats.

Les formations calcaires, marno-calcaires et marneuses sont caractéristiques de l’aire d’étude éloignée. La présence de carrières, dont une à proximité immédiate de l’aire d’étude, souligne l’intérêt de cette ressource. Toutefois, les enjeux relatifs à la préservation de la ressource au sein de l’aire d’étude

immédiate sont considérés comme faibles.

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FIGURE 23 : GEOLOGIE DE L’AIRE D’ETUDE RAPPROCHEE

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