Conseil municipal séance du 11 juillet 2012.

Le Conseil Municipal de cette Commune, régulièrement convoqué, s'est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, sous la présidence de Madame Christiane GUICHERD, maire de la commune.

Présents : Appartenant au groupe majoritaire : Christiane GUICHERD, Alain PARTRAT, Patricia MIQUET, Bernard LACARELLE, Yvette TARDIF, Françoise LIBEAU, Valérie BARET, Magali BERLIOZ, Bernard THOUVENEL, Jean MARIN, Michèle NICOLAS,Philippe SAUNIER, Sylvie FIORONI, Michel VEY, Franck SARRUS, Eric OUTHIER, Michelle HUVET.

Appartenant au groupe non-majoritaire : Dominique BEUCLIER, Martine CHARLIER. Appartenant au groupe non-majoritaire : Maurice FONT.

Procurations : Appartenant au groupe majoritaire : Jack CHEVALIER donne procuration à Bernard LACARELLE ; Pascal CAILLET ROUSSET donne procuration à Yvette TARDIF ; Bernard BEGUIN donne procuration à Alain PARTRAT.

Appartenant au groupe non-majoritaire : Roger VIBRAC donne procuration à Dominique BEUCLIER ; Marie-Noëlle CESA donne procuration à Martine CHARLIER.

Excusé(e)s : Absent : Monique GOLIASSE Secrétaire de séance : Eric OUTHIER Date de la convocation : 5 juillet 2012. Date d'affichage : 6 juillet 2012.

050/012 – ELECTION D’UN NOUVEL ADJOINT.

Madame le Maire expose au conseil municipal la démission de M. Pascal CAILLET-ROUSSET de son mandat de septième adjoint de la commune de St Laurent de Mure. M. CAILLET-ROUSSET conserve son mandat de conseiller municipal. M. le Préfet du Rhône, dans un courrier du 2 juillet 2012, a accepté cette démission qui a pris effet à cette même date.

Il y a lieu de procéder à l’élection d’un nouvel adjoint. Conformément à l’article L.2122-10 du code général des collectivités territoriales, il est proposé au conseil municipal de décider que le nouvel adjoint occupera, dans l’ordre du tableau le même rang que M. CAILLET-ROUSSET, soit le septième rang.

Selon l’article L.2122-7 du code général des collectivités territoriales, l’élection au scrutin secret et à la majorité absolue des suffrages pour les deux premiers tours, au scrutin secret et à la majorité relative des suffrages en cas de troisième tour.

Sont candidats : Est candidat pour le groupe majoritaire : Philippe Saunier Est candidat pour le groupe non majoritaire : Dominique BEUCLIER

Le candidat du groupe majoritaire obtient 21 voix Le candidat du groupe non majoritaire obtient 5 voix.

Vu l’article L.2122-10 du code général des collectivités territoriales Vu l’article L.2122-7 du code général des collectivités territoriales.

Le Conseil municipal, après avoir discuté, délibéré et voté au scrutin secret à la majorité (21 voix pour) :

- DESIGNE Philippe Saunier comme septième adjoint

Et madame le Maire a ensuite installé monsieur Philippe SAUNIER en qualité de septième adjoint.

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051/012 – EXERCICE DES MANDATS LOCAUX : INDEMNITES DE FONCTIONS DU MAIRE ET DES ADJOINTS SUITE A L’ELECTION D’UN NOUVEL ADJOINT.

Madame le Maire expose que l’article L.2123-17 du code général des collectivités territoriales pose le principe de la gratuité des fonctions de Maire, d’adjoint et de conseiller municipal. Néanmoins, les Maires adjoints et conseillers municipaux peuvent bénéficier d’indemnités de fonctions. C’est au conseil municipal qu’il appartient d’en déterminer le montant.

Lors de sa séance du 14 mai 2008, le conseil municipal dans la délibération n° 46/2008, a décidé que l’indemnité de fonction du Maire est fixée à 55% de l’indice brut de traitement 1015 et que l’indemnité de fonction des adjoints est fixée à 22 % de l’indice brut de traitement 1015 en application des articles L.2123-20, L.2123-23 et L.2123-24 du code général des collectivités territoriales. Cela représente, à ce jour, une indemnité brute mensuelle de : - Pour le Maire : 2 090,80 € - Pour un adjoint : 836,32 €. Il convient, lors de l’élection d’un nouvel adjoint, de faire délibérer de nouveau le conseil municipal. En effet, il est de jurisprudence constante qu’une indemnité ne peut être versée que si l’assemblée délibérante en a déterminé les bénéficiaires, ainsi que le montant.

En outre, toute délibération du conseil municipal concernant les indemnités de fonction d’un ou de plusieurs de ses membres doit, conformément à l’article L.2123-20-1 du code général des collectivités territoriales être accompagnée d’un tableau annexe récapitulant l’ensemble des indemnités allouées aux membres du conseil municipal, ledit tableau semblant devoir être nominatif.

Nombre Indemnité mensuelle brute par mois (pour un mois complet) Maire, 1 2 090,80 euros Christiane Guicherd Adjoints 8 836,32 x 8 = 6690,56 euros 1. Alain Partrat 836.32 euros 2. Patricia Miquet 836.32 euros 3. Bernard 836.32 euros Lacarelle 836.32 euros 4. Yvette Tardif 836.32 euros 5. Jack Chevalier 836.32 euros 6. Françoise Libeau 7. Philippe Saunier 836.32 euros 8. Valérie Baret 836.32 euros

TOTAL 8 781,36 euros

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- DECIDE d’attribuer à Madame le Maire, les indemnités de fonction prévues par les textes réglementaires, au taux maximal soit 55% de l’indice brut de traitement 1015. - DECIDE d’attribuer aux Adjoints, les indemnités de fonction prévues par les textes, au taux maximal soit 22% de la rémunération afférente à l’indice brut 1015.

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052/012 – APPROBATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU).

Mme le Maire rappelle : * les raisons qui ont conduit la commune de Saint Laurent de Mure à décider d’engager l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) sur l’ensemble de son territoire communal, * les adaptations faites au projet de PLU depuis son arrêt afin d’intégrer les remarques émises par les Personnes Publiques Associées ainsi que les conclusions du Commissaire Enquêteur.

Vu les articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du code de l’urbanisme ; Vu la délibération du Conseil Municipal en date du 30 mars 2005 prescrivant la mise en révision du POS et sa transformation en PLU ; Vu la délibération du Conseil Municipal en date du 22 décembre 2010 arrêtant le projet de PLU et tirant simultanément le bilan de la concertation ; Vu l'arrêté municipal n°11175 du 21 avril 2011 prescrivant l'ouverture de l'enquête publique relative au projet de PLU ; Vu les remarques émises par les Personnes Publiques Associées suite à l’arrêt du projet de PLU ; Vu le rapport et les conclusions du Commissaire Enquêteur ;

Considérant que les remarques effectuées par les Personnes Publiques Associées et les résultats de l’enquête publique justifient des adaptations mineures, présentées dans la note annexée à la présente délibération ;

Considérant que le projet de PLU tel qu'il est présenté au Conseil Municipal est prêt à être approuvé,

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- APPROUVE le Plan Local d’Urbanisme.

- DIT que la présente délibération sera soumise aux mesures de publicité et d’information édictées aux articles R.123-24 et suivants du Code de l’Urbanisme.

Conformément aux dispositions des articles R.123-24 et R.123-25 du code de l'urbanisme, la présente délibération fera l'objet d'un affichage en mairie durant un mois. En outre, mention de cet affichage sera insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département. Cette délibération fera également l’objet d’une publication au recueil des actes administratifs de la commune.

Conformément aux dispositions de l’article R.123-25 du Code de l'Urbanisme, le PLU approuvé est tenu à la disposition du public en Mairie à l’accueil du Service Urbanisme aux heures et jours habituels d'ouverture de ce service.

Conformément aux dispositions de l’article R.123-25, la présente délibération est exécutoire de plein droit à compter de l’exécution de l'ensemble des formalités de publicité précitées.

053/012 – INSTITUTION DU DROIT DE PREEMPTION URBAIN.

Madame le Maire expose que dans le cadre des dispositions de l’article L.211.1 du Code de l’Urbanisme, les communes dotées d’un P.L.U. approuvé, peuvent, par délibération, instituer un Droit de Préemption Urbain (D.P.U.) sur tout ou partie des zones urbaines ou d’urbanisation future de leur territoire.

Ce droit de préemption permet à la collectivité d’acquérir à l’occasion de leur mise en vente par leur propriétaire, certains biens en vue de la réalisation d’actions ou d’opérations tendant à : - mettre en œuvre un projet urbain, - mettre en œuvre une politique locale de l’habitat, - organiser le maintien, l’extension ou l’accueil des activités économiques, - promouvoir les loisirs ou le tourisme, - réaliser des équipements collectifs, - lutter contre l’insalubrité, 3 - sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti, - permettre le renouvellement urbain, - constituer des réserves foncières.

Par délibération en date du 11 mai 1989, le Conseil Municipal avait institué ce D.P.U. sur les zones U et NA du POS. Cette délibération va devenir caduque du fait de la révision du P.O.S. sous forme d’un P.L.U. que le conseil a approuvé dans sa séance du 11 juillet 2012.

Il convient donc que le Conseil Municipal délibère pour instituer à nouveau le droit de préemption urbain sur les zones U et AU de la commune afin de permettre la réalisation d’opérations qui entreraient dans le cadre de l’exercice du D.P.U. tel qu’il a été défini ci-dessus.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- DECIDE d’instituer le Droit de Préemption Urbain (D.P.U.) sur les secteurs suivants : . zones urbaines: ensemble des zones U . zones d’urbanisation future : ensemble des zones AU

- DONNE délégation à Madame le Maire pour exercer, en tant que de besoin, le droit de préemption urbain, que la commune en soit titulaire ou délégataire, conformément à l’article L.2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales et précise que les articles L.2122-17, L.2122-18 et L.2122-19 sont applicables en la matière.

Ces articles se réfèrent aux règles de l’empêchement du maire et des délégations du maire.

054/012 – DISPOSITIF DE MAJORATION DE 30 % DES DROITS A CONSTRUIRE – DELIBERATION FIXANT LES MODALITES DE CONSULTATION DU PUBLIC.

Mme le Maire expose les éléments suivants :

La loi n°2012-376 du 20 mars 2012 introduit un nouvel article L.123-1-11-1 dans le code de l’urbanisme, qui majore de 30% et pour trois ans les droits à construire dans les communes couvertes par un Plan d’occupation des sols (POS), un Plan local d’urbanisme (PLU) ou un Plan d’aménagement de zone (PAZ), pour la construction ou l’agrandissement de logements.

La majoration des droits à construire est automatique. Toutefois, afin de laisser une liberté de choix aux communes concernées, la loi prévoit une participation du public, à travers la mise à disposition d’une note d’information sur son application au territoire de la commune, le recueil des observations du public, et la possibilité de délibérer pour que la majoration de 30% ne s’applique pas sur tout ou partie de leur territoire ou pour l’application de la majoration des règles de constructibilité prévue par l’article L.123-1-11, laquelle est portée par la loi à 30%.

La note d’information vise à guider la concertation et informer les citoyens sur l’application du dispositif de majoration des droits à construire de 30%. Ce document, qui devra être synthétique et pédagogique, présentera les conséquences de l’application de la majoration de 30% sur l’ensemble du territoire communal. Cette note d’information pourra être complétée par un volet expliquant les intentions de la collectivité quant à l’application de ce dispositif.

La loi prévoit que la mise à disposition du public de la note d’information doit débuter au plus tard le 20 septembre 2012.

A l'issue de la mise à disposition de la note d'information, la synthèse des observations du public sera présentée au Conseil Municipal par Mme le Maire. Le Conseil Municipal pourra alors décider d'appliquer ou non cette majoration sur tout ou partie de son territoire communal.

Dans un premier temps, la collectivité doit prendre une délibération qui fixe les modalités de mise à disposition du public de la note d’information et de participation du public.

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Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

Vu le Code général des collectivités territoriales, Vu le Code de l’urbanisme, et notamment les articles L 123-1-11 et L 123-1-11-1 Vu la loi n°2012-376 du 20 mars 2012, Vu l’exposé préalable de Mme le Maire,

- ORGANISE la consultation du public sur la majoration de 30 % des droits à construire sur le territoire communal, conformément à l'article unique de la loi n° 2012-376 du 20 mars 2012, à compter du 17 septembre 2012 et jusqu’au 17 octobre 2012 inclus. - MET A DISPOSITION du public en Mairie, pendant les horaires habituels d’ouverture du Service Urbanisme, une note d'information, assortie d'un cahier permettant de formuler ses observations, présentant les conséquences de l'application de la majoration de 30 % des droits à bâtir pour les constructions à destination d'habitation, notamment au regard des objectifs de l'article L 121-1 du code de l'urbanisme. - PORTE à la connaissance du public la date d'ouverture et les modalités de cette consultation par une publication dans un journal local, par voie d’affichage ainsi que sur le site Internet de la commune.

- AUTORISE Mme le Maire à prendre toute mesure utile à la conduite de cette consultation.

055/012 – CONVENTION AVEC LA SOCIETE AREA POUR LE RETABLISSEMENT DES CHEMINS RURAUX.

Madame FIORONI expose les points suivants :

* Le projet de réaménagement du nœud autoroutier A43/A432 par la société AREA, rend nécessaire le décalage de certaines voies de dessertes parcellaires (chemins ruraux) sur le territoire communal ;

* Une délibération du Conseil Municipal a déjà été prise afin de vendre à l’AREA les parcelles communales constituant ces chemins ruraux impactés par le projet (délibération n°010/2012 du 8 février 2012) ;

* Les travaux de rétablissement de ces chemins seront à la charge de l’AREA ;

* Ces chemins seront rétrocédés gratuitement à la commune en fin de travaux.

Une convention entre l’AREA et la Commune doit être signée afin de formaliser les conditions de rétablissement de ces chemins.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- AUTORISE Mme le Maire à signer la convention susmentionnée et à procéder, le moment venu, aux formalités de remise des voies.

056/012 – NOMINATION DE LA VOIE DU LOTISSEMENT « NEME ».

Mme FIORONI expose que, par arrêté en date du 08 février 2010, un permis d’aménager a été accordé à M. NEME pour la réalisation d’un ensemble de 3 lots, au lieu dit Le Billon à Saint Laurent de Mure.

Depuis, des permis de construire pour la construction de maisons individuelles ont été accordés sur chacun de ces lots.

Les lots sont desservis par une voirie en impasse qui débute Rue du Mollard. Il convient aujourd’hui de nommer cette impasse afin, notamment, de faciliter la distribution du courrier.

Sur proposition de la commission urbanisme réunie le 20 juin 2012, il est proposé au Conseil Municipal d’attribuer le nom de Impasse des Prunelliers à cette voie.

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Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- APPROUVE la dénomination précitée

057/012 – DESIGNATION D’UN REPRESENTANT DE LA COMMUNE A L’ASSOCIATION « ECOLE DE MUSIQUE VINCENT D’INDY ».

Madame le Maire expose que l’association « Ecole de musique Vincent d’Indy » a pour but d’organiser et diffuser l’enseignement de la musique auprès des jeunes et des adultes, dans les communes et associations adhérentes.

La commune de Saint Laurent de Mure adhère à cette association. Les statuts prévoient qu’elle est composée, notamment de trois membres du conseil municipal de chacune des communes, désignés par leurs pairs pendant la durée de leur mandat.

Ils ont été désignés, par une délibération n°048/2008. Suite à une démission, cette délibération a été complétée par la délibération n°043/2009.

Madame Valérie FOUILLAT a démissionné, il convient donc de la remplacer.

L’article L2121-21 du Code général des Collectivités Territoriales prévoit qu’il est voté au scrutin secret lorsqu’il y a lieu de procéder à une nomination. Toutefois, le conseil municipal peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret aux nominations, sauf disposition législative ou réglementaire prévoyant expressément ce mode de scrutin.

Est candidat pour le groupe majoritaire : Monsieur Philippe SAUNIER

A l’unanimité, les membres du Conseil ont décidé que le vote se ferait à main levée.

Le candidat du groupe majoritaire obtient 26 voix.

Vu l’article L 2121-29 du Code Général des Collectivités Territoriales, Vu l’article L 2121-21 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- DESIGNE Monsieur Philippe SAUNIER représentant de la commune de Saint Laurent de Mure à l’association « Ecole de Musique Vincent d’Indy ».

058/012 – DECISION MODIFICATIVE N°1 – BUDGET COMMUNE.

Madame MIQUET expose qu’il convient de procéder à une décision modificative sur le budget de la commune afin de régulariser les points suivants :

- Transfert de crédits pour l’achat de 4 jardinières à la maison de retraite « l’Accueil ». - Transfert de crédits pour l’achat d’appareils photos pour le pôle de loisirs famille. - Frais d’actes suite à l’acquisition de la propriété située sur la parcelle BH 210 (Propriété STINGRE). - Provisionnement du compte 673. - Nettoyage du bassin J.F CRASSARD. - Assurance Dommages ouvrage pour le bâtiment du CERCLE. - Transfert de crédits et réajustement des besoins en informatique. - Actualisation du montant de la participation au fond de péréquation intercommunal et communal, de l’attribution de compensation et de la dotation de solidarité. - Réserve parlementaire pour l‘opération d’aménagement du CERCLE. - Second versement de participation au SIVU de la Gendarmerie. 6 - Dépenses imprévues.

1. Transfert de crédit pour l’achat de 4 jardinières à la maison de retraite « L’Accueil ».

Lors des vacances de Pâques, le chantier jeune en partenariat avec la Maison pour Tous, a organisé un projet fleurissement à la maison de retraite de « l’Accueil ». Pour se faire, les communes de St Laurent de Mure et de St Bonnet de Mure ont partagé les achats de fournitures (Jardinières, plants de légumes et fleurs). S’agissant des jardinières, les crédits ayant été initialement inscrits à la section de fonctionnement, au compte 6042, un transfert doit être réalisé à la section d’investissement, au compte 2152.

2. Transfert de crédit pour l’achat d’appareils photos pour le pôle de loisirs famille.

Dans le cadre des activités du pôle de loisirs, il a été procédé à l’achat de 3 appareils photos. Les crédits destinés à l’achat de matériels pédagogiques ont été prévus au compte 6068, en section de fonctionnement. Or, ces dépenses relevant de la section d’investissement, il convient donc de réaliser un transfert de crédit de 270 € sur le compte 2188.

3. Frais d’actes suite à l’acquisition de la propriété située sur la parcelle BH 210 (Propriété STINGRE).

Suite à l’acquisition, sur l’exercice 2011, de la propriété BH 210 située 20 rue Georges Pilet, des frais d’actes nous sont sollicités. Il convient donc d’inscrire la somme de 4 000 € au compte 2115.

4. Provisionnement du compte 673.

Le compte 673 comprend les annulations de titres sur les exercices précédents. Aucun crédit n’a été prévu sur cette ligne mais des écritures ont dues être réalisées, telles qu’une rétrocession de cavurne ou le remboursement des provisions de charges pour le bail de la gendarmerie. Par conséquent, dans l’éventualité d’autres régularisations à venir, une provision de 1 300 € doit être enregistrée.

5. Nettoyage du bassin J.F CRASSARD.

En vu de la réalisation d’une étude pour l’amélioration de l’infiltration du bassin Jean-François Crassard, et avant la réalisation des tests de pénétrabilité sur la zone, une dépense a été engagée afin de procéder au nettoyage du bassin. La somme de 9 100 € doit donc être inscrite au compte 61521.

6. Assurance Dommages ouvrage pour le bâtiment du CERCLE

Afin de couvrir les risques liés à l’opération de construction du bâtiment du « CERCLE », la commune a décidé de lancer une consultation pour une assurance dommages ouvrage et risques annexes. La somme provisionnelle de 50 000 € sera ainsi inscrite au compte 616.

7. Transfert de crédits et réajustement des besoins en informatique.

Dans le cadre du marché de maintenance informatique, la société INETERSED a procédé à un audit de notre matériel informatique. Initialement prévu au compte 2031, la dépense est enregistrée sur le compte 617 ce qui nous conduit à réaliser un virement de crédits de 1 300 €.

Cet audit a révélé la nécessité d’entreprendre l’acquisition de matériel ainsi que la modification de notre serveur ce qui représente un coût supplémentaire de 20 000.00 €. Il convient donc de prévoir la répartition de cette somme sur les comptes 2051 (4 000€) et 2183 (16 000 €).

Par ailleurs, suite à la consultation réalisée pour l’acquisition d’un logiciel destiné au guichet unique, il s’avère que la somme provisionnée est insuffisante et le montant de 5 000 € doit être ajouté au compte 2051.

8. Actualisation du montant de la participation au Fond de Péréquation Intercommunal et Communal, de l’attribution de compensation et de la dotation de solidarité. 7

La CCEL a décidé de redistribuer aux communes membres le solde des enveloppes de voirie et de fonds de concours pour les dépenses d’eaux pluviales. Ainsi, lors du Conseil Communautaire du 26 juin dernier, les montants suivants ont été fixés :

- Notre attribution de compensation sera de 1 694 965 € au lieu de 1 088 965 € ce qui constitue un excédent de recette de 606 000€. Cependant, il convient de déduire la somme 211 800 € au compte 13258. En effet, cette recette de fonds de concours pour nos ouvrages d’eaux pluviales n’a pas été engagée par la CCEL. - Notre dotation de solidarité sera de 509 714 € au lieu de 413 000 € prévus au budget, soit un excédent de 96 714 €

Enfin, s’agissant du Fond de Péréquation Intercommunal et Communal, la CCEL a décidé de prendre en charge 50% de l’enveloppe totale. Par conséquent, il reste à la charge de la commune de St Laurent de Mure 35 689 € au lieu de 120 000 € inscrits, soit une économie de 84 311 €.

9. Réserve parlementaire pour l’opération d’aménagement du CERCLE.

La commune avait sollicité le Ministère de l’intérieur en vu d’obtenir une subvention pour l’opération d’aménagement du bâtiment associatif et sportif du « CERCLE ». La somme de 200 000 € nous a été allouée par le biais de la réserve parlementaire. Il convient donc d’enregistrer cette nouvelle recette au compte 1321 ainsi que la somme de 181 115.00 € pour le financement des travaux correspondants.

10. Second versement pour la participation au SIVU de la Gendarmerie.

Suite à une provision de crédits qui s’avère insuffisante pour les travaux liés à l’obligation du propriétaire, le SIVU de la Gendarmerie sera amené à sollicité la commune pour un second versement de participation. Un montant maximal de 4 710 € est donc provisionné au compte 6554.

11. Dépenses imprévues

Compte tenu des différents excédents de recettes et économies de dépenses réalisés, la somme de 500 000 € est réservée au compte 022 (dépenses imprévues) afin de répondre à de futures nécessités.

Pour équilibrer la section de fonctionnement, le virement à la section d’investissement (compte 023) est augmenté de 221 515.00 €.

Pour équilibrer la section d’investissement, le virement de la section de fonctionnement (Compte 021) est augmenté également de 221 515.00 €.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité des votants (22 voix pour et 4 abstentions) :

- INSCRIT les prévisions ci-dessus en dépenses et en recettes ;

- DECIDE que le budget de la Commune s’élève désormais à 13 509 389.00 euros et s’équilibre : En section de fonctionnement pour 6 203 267.00 euros, Et en section d’investissement pour 7 306 122.00 euros.

059/012 – DECISION MODIFICATIVE N°1 – BUDGET ASSAINISSEMENT.

Madame MIQUET expose qu’il convient de procéder à une décision modificative sur le budget annexe d’assainissement. 8

En effet, suite à la signature du marché de maîtrise d’œuvre pour les travaux d’assainissement et d’eaux pluviales de la rue de la Croix Blanche, il s’avère que le montant prévu est insuffisant.

Un virement de crédits du compte 2158 au compte 2031 doit donc être réalisé, ce qui nous conduit à prévoir les écritures suivantes : SECTION ARTICLE MONTANT

Dépenses d’investissement 2031- Frais d’études 3 600.00 € Dépenses d’investissement 2158 - Autres - 3 600.00 €

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- INSCRIT les nouvelles prévisions de dépenses.

- DECIDE que le Budget annexe de l’assainissement s’élève à 1 503 256.00 euros et s’équilibre :

En section de fonctionnement pour 329 323.00 euros, Et en section d’investissement pour 1 173 933.00 euros.

060/012 – TARIFICATION DES SEJOURS VACANCES ADOS (« ESPACE JEUNES »).

Madame TARDIF expose que par une délibération n°050/2010, le conseil municipal a approuvé la tarification des activités de loisirs de l’Espace jeunes. Aujourd’hui, cette grille est devenue obsolète, il convient de la réactualiser. Afin de la rendre plus fine et cohérente, elle comprend 4 tarifs pour mieux prendre en compte les niveaux de revenus des familles. D’autre part, dans l’objectif d’adapter la participation des familles aux activités pratiquées lors des séjours, il convient de proposer une participation au pourcentage du coût réel engagé.

QUOTIENTS Facturation d’une journée mini camps < à 600 40 % du cout prévisionnel d’une journée enfant De 601 à 900 53 % du cout prévisionnel d’une journée enfant De 901 à 1100 66 % du cout prévisionnel d’une journée enfant > à 1101 80 % du cout prévisionnel d’une journée enfant

Le coût prévisionnel d’une journée enfant est défini comme suit : Transport, location véhicule, essence, péage Hébergement, location emplacement, taxes de séjour Alimentation, repas, collation, goûter Frais d’activité, prestations de service, rémunération d’intervenants, droit d’entrée, droit de passage Location de matériel, achat de matériel spécifique, Toute dépense liée à l’organisation du mini camp

Avant chaque période de séjours, le service Pole Loisirs Famille déterminera le coût prévisionnel de chaque camp et éditera un document explicatif du calcul validé par Mme le Maire, afin d’établir la facturation aux familles. Le document établissant le coût sera produit à la trésorerie en complément de la délibération sur le mode de calcul.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- ADOPTE la tarification ci-dessus à compter du 1er septembre 2012. - AUTORISE Mme Le Maire à valider les documents de références servant au calcul du coût prévisionnel. 9

061/012 – INDEMNITE DE CONSEIL ALLOUEE AUX CONTROLEURS DES IMPOTS AU TITRE DES EXERCICES 2012 ET 2013.

Monsieur PARTRAT rappelle que les services fiscaux assurent sur la commune des permanences pour accueillir les contribuables désireux d’obtenir une information pour établir leur déclaration d’impôt sur le revenu. Cela leur évite ainsi de se déplacer à l’extérieur de Saint Laurent de Mure.

En contrepartie, la commune verse une indemnité aux agents contrôleurs des impôts, chargés de cette mission.

Pour les exercices 2012 et 2013, le Conseil Municipal doit décider d’une enveloppe globale. Madame le Maire propose que cette enveloppe soit calculée sur la base d’une répartition de 40 € par personne, montant identique à l’année 2011.

Il appartient donc au Conseil municipal de voter la base de répartition ci-dessus pour les années 2012 et 2013.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- DECIDE qu’une indemnité de conseil sera allouée aux contrôleurs des impôts au titre des exercices 2012 et 2013, soit 40 euros par an et par contrôleur ayant assuré une permanence. - DIT que la dépense afférente est inscrite au budget primitif 2012 de la commune.

062/012 – PRISE EN CHARGE PAR LA COMMUNE DES TITRES DE TRANSPORT.

Madame MIQUET expose que par la délibération n° 068/2007 du 26 septembre 2007, le conseil municipal a décidé d’instituer pour la ligne départementale 165 un tarif réduit. Celui-ci s’applique aux laurentinois soit scolarisés et ayant entre 4 et 18 ans soit ayant la qualité d’étudiants et moins de 28 ans, à la condition que leurs trajets aient pour origine ou pour destination la commune de Saint Laurent de Mure. La commune finance le coût pris en charge sur les titres de transport. Une convention a été signée à cet effet avec l’entreprise PHILIBERT exploitant la ligne 165. En 2011, ce coût pris en charge par la commune était de 4 059.35 euros.

A compter du premier septembre 2012, la LIGNE EXPRESS 1 sera mise en place en remplacement de la ligne 165. La société BERTHELET exploitera cette ligne express 1. Une nouvelle convention sera passée avec cette société permettant à la commune de poursuivre la prise en charge de titres de transport. Les conditions financières seront les suivantes : sont concernés uniquement les tickets unité (trajet simple) plein tarif et demi-tarif. tous les administrés étudiants ou scolaires de Saint Laurent de Mure ayant une carte payent le même prix.

TARIF REDUIT PLEIN TARIF Prix public Prix conventionné Prix public Prix conventionné 1.50 € 1.00€ 2.00€ 1.00€

Il est précisé que ces prix publics de référence sont soumis à une augmentation de tarifs dont le taux est validé par le conseil général du Rhône. L’augmentation a lieu chaque année au 1er septembre.

Les conditions de vente de titres sont les suivantes : Les titres de transports à tarifs préférentiels sont vendus exclusivement à bord des véhicules et sur présentation d’une carte spécifique d’ayant droit délivrée exclusivement par la Mairie de Saint Laurent de Mure et en cours de validité. La carte d’ayant-droit est valable 1 an et 1 mois : du 1er septembre au 30 septembre de l’année suivante. Le coût de sa réalisation est pris en charge par la Mairie de Saint Laurent de Mure.

10 La carte d’ayant droit sera établie uniquement aux scolaires et aux étudiants de moins de 28 ans habitant la commune de Saint Laurent de Mure. Les pièces justifiant ce statut devront être demandées lors de la réalisation de la carte.

La convention prendra effet au 1er septembre 2012 pour une durée de 1 an renouvelable 2 fois.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- MAINTIENT le principe de tarif conventionné pour les jeunes de la commune en faveur des scolaires âgés de 4 à 18 ans et des étudiants de moins de 28 ans, tel qu’il a été instauré par la délibération n° 068/2007, à la condition que leurs trajets aient pour origine ou pour destination la commune de Saint Laurent de Mure.

- PRECISE que sont concernés uniquement les tickets unité (trajet simple) plein tarif et demi-tarif.

- RETIENT les tarifs de référence suivants, étant précisé qu’ils seront automatiquement réévalués sans que le conseil municipal ait à nouveau à délibérer :

TARIF REDUIT PLEIN TARIF Prix public Prix conventionné Prix public Prix conventionné 1.50 € 1.00€ 2.00€ 1.00€

- CONTINUE le financement communal du coût pris en charge sur les titres de transport, selon les montants contenus dans le tableau ci-dessus.

- DIT que la dépense correspondante est prévue au budget primitif de la commune 2012, compte 6247

- AUTORISE Madame le maire à signer tout acte se rapportant à la présente délibération.

063/012 – CONVENTION PLURIANNUELLE D’OBJECTIFS SAINT BONNET DE MURE – SAINT LAURENT DE MURE – MAISON POUR TOUS (MPT).

Madame le Maire expose que les représentants de la commune de Saint Bonnet de Mure, les représentants du Syndicat Intercommunal Murois (S.I.M.), les représentants de la Maison Pour Tous (M.P.T.) et les représentants de la commune de Saint Laurent de Mure, réunis dans un comité de pilotage, ont longuement travaillé sur la rédaction d’une convention pluriannuelle d’objectifs en ce qui concerne l’action pour les 11-25 ans.

En effet, chacun de ces acteurs intervient dans le domaine de la jeunesse. Certes, cela favorise l’étoffement de l’offre de loisirs, mais nécessite aussi l’organisation d’un partenariat. Cela, afin d’assurer la cohérence des politiques « jeunesse » des deux communes sur leur territoire ainsi que leur cohérence avec les actions jeunesse de la Maison Pour Tous, qui couvrent les deux territoires communaux.

Par la convention d’objectifs, les communes de Saint Bonnet de Mure, Saint Laurent de Mure et la Maison Pour Tous, organisent les modalités de ce partenariat. Elles définissent des engagements réciproques et les partenaires institutionnels proposent à la Maison Pour Tous une aide matérielle et financière, afin de soutenir les activités jeunesse proposées par l’association dans la mesure où elles s’intègrent aux missions générales de la Maison Pour Tous définies dans la convention entre le Syndicat Intercommunal Murois (SIM) et la Maison Pour Tous.

La convention d’objectifs est conclue pour une durée de 1 an à compter de sa date de notification, elle se renouvelle tacitement jusqu’au 31 décembre 2013.

Il en ressort que les communes de Saint Bonnet de Mure et de Saint Laurent de Mure définissent et mettent en œuvre des actions en direction de l’enfance (0-11 ans) sur leurs territoires communaux réciproques. La Maison Pour Tous définit et met en œuvre des actions en direction des jeunes (11-25 ans) en partenariat avec les deux communes, sur l’ensemble du territoire intercommunal. Le comité de pilotage a validé le principe de définition d’objectifs éducatifs communs, en laissant à chaque acteur la liberté de se doter d’objectifs propres supplémentaires. Ainsi, les missions de la Maison Pour Tous s’inscriront dans la poursuite de ces objectifs. 11 Plus précisément, ces missions de la Maison Pour Tous consisteront en :

Hors vacances scolaires Présentation des différents types de fonctionnement possibles pour répondre à la diversité des besoins des jeunes et des familles : - Activités régulières, pour favoriser l’apprentissage d’une pratique, développer l’implication et le vivre ensemble ; - Animations ponctuelles (évènement fait par et/ou pour les jeunes, activités découverte à la journée, sorties, animations de proximité,…), pour répondre à une demande, pour favoriser la découverte, l’implication ; - Temps d’accompagnement des jeunes (accompagnement scolaire, chantiers jeunes, accompagnement de projet, aide à la rédaction de CV, information et orientation type Point Information Jeunesse,…), pour soutenir les jeunes dans leurs projets ou face à leurs difficultés, pour répondre à leurs questions ; - Temps d’accueil libre, pour favoriser le lien avec les jeunes, pour leur permettre d’avoir un espace d’échanges non contraint.

Pendant les vacances scolaires Présentation des différents types de fonctionnement possibles pour répondre à la diversité des besoins des jeunes et des familles : - Centre de loisirs « classique » avec une programmation, à la journée et/ou à la semaine, pour répondre aux besoins de garde des parents et aux besoins d’activités des jeunes. Cette approche correspond plus aux 11-14 ans. - Animation de proximité, pour rester le plus ouvert possible et développer le contact avec les jeunes en délocalisant les lieux d’animations. Cette approche peut correspondre à tous les 11-20 ans en fonction de l’action mise en place. - Séjours et mini-camps, pour permettre aux jeunes de découvrir des activités et/ou des lieux au-delà des ressources locales et pour favoriser la vie de groupe. Cette approche peut correspondre à tous les 11-17 ans en fonction de l’action mise en place. - Accompagnement de projets d’initiatives jeunes, pour accompagner les jeunes dans leurs initiatives et leur autonomie. Cette approche correspond plus aux 14-17 ans et aux 18-25 ans dans un autre cadre législatif. - Stage, pour favoriser la découverte et la pratique. Cette approche peut correspondre à tous les 11-25 ans en fonction de l’action mise en place.

Cette liste d’actions n’est pas exhaustive. La Maison Pour Tous peut envisager de nouvelles actions pour répondre aux attentes et aux besoins du public. La validation et le suivi d’éventuelles évolutions se font en lien avec le comité de pilotage, et ce afin d’assurer la cohérence du projet « enfance-jeunesse » local.

Pour que la convention soit un outil dynamique d’échanges, des modalités de suivi et d’évaluation y sont proposées. Notamment, un comité de pilotage est prévu ainsi qu’un comité technique.

Outre des moyens matériels, conférés à la Maison Pour Tous, la convention précise des moyens financiers. Ainsi, il est précisé que la Maison Pour Tous présente chaque année une demande de subvention auprès du Syndicat Intercommunal Murois. Pour ce qui concerne spécifiquement la politique jeunesse, le comité de pilotage élabore et valide le budget annuel en fonction du projet global et du programme d’actions présenté par la Maison Pour Tous. Après avoir examiné la demande de subvention et en avoir délibéré en conseil syndical, le Syndicat Intercommunal Murois notifie à la Maison Pour Tous le montant de la subvention qui lui est allouée. En complément de ce soutien, les communes participent au financement des actions par le biais d’une facturation, en fonction des présences sur les actions suivantes :

- « L’accueil de loisirs » 11-17 ans regroupe les activités à la journée ou à la semaine, les stages et l’animation de proximité. - Les « chantiers jeunesse » pour les 11-25 ans.

Vu la loi du 12 avril 2000, relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec l’administration et, notamment, son article 10. Vu l’article L1611-4 du CGCT,

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- AUTORISE Madame le Maire à signer la convention, ainsi que tous les documents y afférents.

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064/012 – CREATION D’UN EMPLOI D’ADJOINT ADMINISTRATIF POUR LE SERVICE COMMUNICATION.

Monsieur PARTRAT expose au Conseil Municipal que l’agent recruté sur le poste d’assistante du Maire, de la Directrice Générale des Services, et des Elus a pris en charge en plus de ses missions traditionnelles les missions relatives au service communication.

Compte tenu des besoins grandissants en matière de communication, les missions de chargée de communication ne sont plus conciliables avec celles d’assistante : il est donc nécessaire de créer un poste dédié aux missions de communication.

L’agent recruté sera chargé du développement et de la réalisation des outils de communication municipaux : bulletins municipaux, publications diverses, refonte et actualisation du site internet de la commune, élaboration de plans de communication en lien avec les services (guichet unique, portail des familles, grands projets communaux)…

Il est donc proposé au Conseil Municipal de créer un emploi d’Adjoint Administratif qui aura les caractéristiques suivantes :

Catégorie : C Cadre d’emplois : Adjoints Administratifs Territoriaux Grade : Adjoint Administratif de 2ème classe, Adjoint Administratif de 1ère classe, Adjoint Administratif Principal de 2ème classe, Adjoint Administratif Principal de 1ère classe Nombre : 1 Temps de travail : temps complet Rémunération : Échelle 3, indice brut 297, indice majoré 302 – indice brut 499, indice majoré 430

Vu notamment la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, Vu le décret n° 87-1107 du 30 décembre 1987 modifié portant organisation des carrières des fonctionnaires territoriaux de catégorie C, Vu le décret n° 87-1108 du 30 décembre 1987 modifié fixant les différentes échelles de rémunération pour la catégorie C des fonctionnaires territoriaux, Vu le décret n° 2006-1690 du 22 décembre 2006 portant statut particulier du cadre d’emplois des Adjoints Administratifs Territoriaux,

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- CREE l’emploi permanent d’Adjoint Administratif dans les conditions décrites ci-dessus,

- CHARGE Madame le Maire de pourvoir cet emploi,

- DIT que les crédits nécessaires sont inscrits au BP 2012.

065/012 – MANDATEMENT DU CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE DU RHONE POUR CONCLURE UNE CONVENTION DE PARTICIPATION POUR LE RISQUE SANTE ET LE RISQUE PREVOYANCE DANS LE CADRE DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE.

Monsieur PARTRAT expose au Conseil Municipal que l’article 22 bis de la loi 83-634 du 13 juillet 1983, portant droits et obligations des fonctionnaires, prévoit que l’Etat, les régions, les départements, les communes et leurs établissements publics peuvent contribuer au financement des garanties de protection sociale complémentaire auxquelles les agents qu’elles emploient souscrivent.

L'adhésion à une protection sociale complémentaire est facultative pour les agents, tout comme l’aide apportée par les employeurs publics.

13 Au terme de l’article 2 du décret n° 2011-1474 du 8 novembre 2011 relatif à la participation des collectivités territoriales et de leurs établissements publics au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents, les collectivités territoriales et leurs établissements publics peuvent apporter leur participation : - soit au titre des risques d'atteinte à l'intégrité physique de la personne et les risques liés à la maternité, désignés sous la dénomination de risque « santé » ; - soit au titre des risques d'incapacité de travail et, le cas échéant, tout ou partie des risques d'invalidité et liés au décès, désignés sous la dénomination de risque « prévoyance » ; - ou pour les deux. Le montant accordé par la collectivité peut être modulé selon le revenu ou la composition familiale de l’agent, dans un but d’intérêt social. Cette participation peut être accordée soit au titre de contrats et règlements auxquels un label a été délivré, soit au titre d'une convention de participation.

Les choix opérés par la commune de St Laurent de Mure devront intervenir après avis du comité technique paritaire. La loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant disposition statutaire relative à la Fonction Publique Territoriale autorise, en son article 25 les centres de gestion à « conclure avec un des organismes mentionné au I de l’article 88-2 une convention de participation dans les conditions prévues au II du même article ».

La conclusion d’une telle convention de participation doit intervenir à l’issue d’une procédure de mise en concurrence transparente et non discriminatoire prévue par le décret n° 2011-1474 du 8 novembre 2011. Le Centre de Gestion du Rhône a décidé de mener, pour le compte des collectivités qui le demandent, une telle procédure de mise en concurrence afin de choisir un ou des organisme(s) compétent(s) et conclure avec celui-ci (ou ceux-ci) une convention de participation sur le risque santé et une convention de participation sur le risque prévoyance. A l’issue de cette procédure de consultation, la commune de St Laurent de Mure conserve l’entière liberté d’adhérer à ces conventions de participation, en fonction des tarifs et garanties proposées et en fonction des risques couverts. L’adhésion à de tels contrats se fera, au terme de l’article 25 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, par délibération et après signature d’une convention avec le Centre de Gestion du Rhône.

Vu la loi n° 83-634 portant droits et obligations des fonctionnaires et notamment son article 22 bis, Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment ses articles 25 et 33, Vu le décret n° 2011-1474 du 8 novembre 2011 relatif à la participation des collectivités territoriales et de leurs établissements publics au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents, Vu la délibération du Centre de Gestion du Rhône en date du 15 mars 2012 approuvant le lancement d’une consultation pour la passation de conventions de participation dans le domaine de la protection sociale complémentaire pour les risques « santé » et « prévoyance »,

Considérant l’intérêt pour les agents d’une participation de l’employeur au financement de leur protection sociale complémentaire, Considérant l’intérêt pour les employeurs de choisir la convention de participation pour participer à la protection sociale complémentaire de leurs agents, Considérant l’intérêt de confier la procédure de mise en concurrence et la conclusion de telles conventions au Centre de Gestion du Rhône afin de bénéficier notamment de l’effet de la mutualisation, Considérant que le comité technique paritaire a été consulté lors de sa séance en date du 26 juin 2012 sur le choix de mandater le Centre de Gestion du Rhône pour mener la procédure et a rendu un avis favorable,

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- ACCEPTE de s’engager dans une démarche visant à faire bénéficier les agents d’une participation financière à leur protection sociale complémentaire dans le cadre d’une convention de participation pour le risque « santé » et dans le cadre d’une convention de participation pour le risque « prévoyance »

- MANDATE le Centre de Gestion du Rhône afin de mener pour son compte la procédure de mise en concurrence nécessaire à la conclusion d’une convention de participation pour le risque « santé » et le risque « prévoyance »

14 - INDIQUE que, dans le cadre de cette convention de participation, le montant estimé de la participation pour le risque « santé » est de 25 000 € par an et le montant estimé de la participation pour le risque « prévoyance » est de 8 000 € par an

- S’ENGAGE à communiquer au Centre de Gestion du Rhône les caractéristiques quantitatives et qualitatives de la population en cause

- AUTORISE le Centre de Gestion du Rhône à collecter directement auprès des caisses de retraite, pour son compte, les caractéristiques relatives à la population retraitée

- PREND ACTE que son adhésion à cette convention de participation n’interviendra qu’à l’issue de la procédure menée par le Centre de Gestion du Rhône, par délibération et après conclusion d’une convention avec le Centre de Gestion du Rhône.

066/012 – TAUX DE PROMOTION POUR L’ACCES A L’ECHELON SPECIAL DE LA CATEGORIE C.

Monsieur PARTRAT expose au Conseil Municipal que la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 permet la mise en place d’un échelon spécial pour certains grades de catégorie C.

Le décret n° 2012-552 du 23 avril 2012 précise les modalités d’accès à cet échelon spécial, accès qui concernait jusqu’alors les agents relevant des grades d’adjoint technique principal de 1ère classe et d’adjoint technique principal de 1ère classe des établissements d’enseignement.

L’accès à l’échelon spécial s’effectue selon les modalités prévues par les statuts particuliers, par voie d’inscription à un tableau annuel d’avancement établi au choix, après avis de la Commission Administrative Paritaire, par appréciation de la valeur professionnelle et des acquis professionnels des agents.

Sont concernés par cet échelon spécial, les grades de catégorie C relevant de l’échelle 6, et notamment les grades d’Adjoint Administratif Principal de 1ère classe, Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles Principal de 1ère classe, Auxiliaire de Puériculture Principal de 1ère classe.

Conformément au nouvel article 78-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, cet échelon peut être contingenté en application de l’article 49 de cette même loi.

Ainsi, le nombre maximum de fonctionnaires pouvant être promus à cet échelon spécial sera déterminé par application d’un taux à l’effectif des agents remplissant les conditions (trois ans dans le 7ème échelon de l’échelle 6), fixé par l’organe délibérant après avis du Comité Technique Paritaire.

Il convient de déterminer ce taux promus/promouvables permettant l’avancement à l’échelon spécial.

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, et notamment ses articles 49 et 78-1, Vu le décret n° 87-1107 du 30 décembre 1987 modifié portant organisation des carrières des fonctionnaires territoriaux de catégorie C, Vu la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique, Vu le décret n° 2012-552 du 23 avril 2002 relatif à l’échelon spécial de la catégorie C de la fonction publique territoriale, Vu l’avis favorable du Comité Technique Paritaire en date du 26 juin 2012,

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- FIXE à 100% le taux de promotion à appliquer à l’effectif des agents titulaires de grades relevant de l’échelle 6 de la catégorie C et remplissant les conditions d’avancement à l’échelon spécial,

- DIT que les avancements à l’échelon spécial se feront par appréciation de la valeur professionnelle et des acquis de l’expérience des agents. 15

067/012 – CREATION D’EMPLOIS POUR ACCROISSEMENT SAISONNIER D’ACTIVITE.

Monsieur PARTRAT expose au Conseil Municipal que l’article 3 2° de la loi n° 84-53 donne la possibilité aux collectivités de recruter temporairement des agents contractuels sur des emplois non permanents pour faire face à un besoin lié à un accroissement saisonnier d’activité, pour une durée maximale de six mois, compte tenu le cas échéant du renouvellement de contrat, pendant une même période de douze mois consécutifs. Ainsi, afin d’assurer le bon fonctionnement et la continuité du service public, et notamment dans les cas de figures de remplacement non prévus par la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, la commune emploie des adjoints techniques qui interviennent dans divers bâtiments communaux, des ATSEM pour l’école maternelle et des auxiliaires de puériculture pour la structure multi-accueil Les Renardeaux.

Il est donc proposé au Conseil Municipal de créer des emplois pour accroissement saisonnier d’activité, sur le fondement desquels des agents non-titulaires pourraient être nommés, qui auraient les caractéristiques suivantes :

ÉCOLE MATERNELLE : Cadre d’emplois : ATSEM Grade : ATSEM de 1ère classe Nombre : 1 Temps de travail : variable, dans la limite des maxima légaux Rémunération : Échelle 4, selon qualification et expérience

DIVERS BATIMENTS COMMUNAUX : Cadre d’emplois : Adjoints Techniques Territoriaux Grade : Adjoint technique de 2ème classe Nombre : 9 Temps de travail : variable, dans la limite des maxima légaux Rémunération : Échelle 3, selon qualification et expérience

MULTI ACCUEIL LES RENARDEAUX : Cadre d’emplois : Auxiliaires de Puériculture Territoriaux Grade : Auxiliaire de Puériculture de 1ère classe Nombre : 1 Temps de travail : variable, dans la limite des maxima légaux Rémunération : Échelle 4, selon qualification ou expérience

De surcroît, tous les jours d’école de 11h20 à 13h20 sont organisées des animations, à destination des enfants de l’école élémentaire inscrits au restaurant scolaire. Ces animations initiées à l’automne 2005 rencontrent un réel succès. Elles permettent à l'enfant de bénéficier d'un temps en groupe limité, dans un lieu à l'écart de l'agitation de la cour, où il peut, dans une ambiance plus sereine, soit bénéficier d'un temps de repos, soit s'initier à de nouvelles disciplines sportives, culturelles, etc… Ce projet d'organisation d'animations pendant le temps périscolaire de 11h20 à 13h20 rentre dans le cadre du contrat enfance jeunesse.

Des activités sportives sont également organisées les mercredis matins pendant les périodes scolaires dans le cadre de l’Ecole des Sports. Afin de faire découvrir de nouveaux sports aux enfants, de valoriser les associations locales, de créer des passerelles entre les enfants et les associations, des partenariats sont organisés. Habituellement, le conventionnement avec les associations est privilégié mais dans certains cas, il est nécessaire de recruter directement un intervenant sportif.

D’autre part, les accueils de loisirs primaire et maternelle rencontrent un vif succès durant les vacances scolaires. Ainsi, si l’effectif des mineurs accueillis est inférieur à 50, le directeur pourra être inclus dans l’effectif des personnes exerçant des fonctions d’animation (article R227-17 du Code de l’action sociale et des familles et arrêté du 13 février 2007 modifié). Au-delà, il convient de recruter un animateur, afin de ne pas dépasser la limite maximale en termes d’accueil.

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La commune organise également des séjours vacances pour les adolescents pendant les vacances scolaires, qui nécessitent un encadrement assuré au minimum par deux personnes. Afin de permettre une meilleure organisation des camps et d’amener une continuité éducative sur l’ensemble du service, l’un des animateurs de l’accueil de loisirs sera missionné pour l’encadrement des séjours vacances et sera remplacé dans la structure à Saint Laurent de Mure pendant toute la durée de ces séjours par un adjoint d’animation recruté pour besoin saisonnier.

Il est donc proposé au Conseil Municipal de créer des emplois pour accroissement saisonnier d’activité, sur le fondement desquels des agents non-titulaires pourraient être nommés, qui auraient les caractéristiques suivantes :

TEMPS DE MIDI : Cadre d’emplois : Adjoints d’Animation Territoriaux Grade : Adjoint d’Animation de 2ème classe Nombre : 1 Temps de travail : 2 heures par jour d’école Rémunération : Echelle 3, selon qualification et expérience

MERCREDIS : Cadre d’emplois : Adjoints d’Animation Territoriaux Grade : Adjoint d’Animation de 2ème classe Nombre : 1 Temps de travail : 2 heures par mercredi en période scolaire, avec possibilité de réaliser des heures complémentaires Rémunération : Echelle 3, selon qualification et expérience

ACCUEIL DE LOISIRS PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES : Cadre d’emplois : Adjoints d’Animation Territoriaux Grade : Adjoint d’Animation de 2ème classe Nombre : 2 Temps de travail : temps complet Rémunération : Echelle 3, selon qualification et expérience

SEJOURS VACANCES : Cadre d’emplois : Adjoints d’Animation Territoriaux Grade : Adjoint d’Animation de 2ème classe Nombre : 1 Temps de travail : temps complet Rémunération : Echelle 3, selon qualification et expérience

Enfin, dans le cadre de la saison culturelle pour 2012/2013 organisée à la Bâtisse du Bois du Baron, qui compte une vingtaine d’événements, des missions d’accueil du public, de surveillance des expositions, de préparation et de tenue de la billetterie, de tenue de la régie comptable peuvent être confiées de manière temporaire.

Il est donc proposé au Conseil Municipal de créer cet emploi pour accroissement saisonnier d’activité, sur le fondement desquels des agents non-titulaires pourraient être nommés, selon les caractéristiques suivantes :

BOIS DU BARON : Cadre d’emplois : Adjoints Administratifs Territoriaux Grade : Adjoint Administratif de 2ème classe Nombre : 1 Temps de travail : variable, dans la limite des maxima légaux Rémunération : Echelle 3, selon qualification et expérience

Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 relative à la fonction publique territoriale, et notamment l’article 3 2°,

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Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- CREE des emplois pour faire face à des besoins liés à un accroissement saisonnier d’activité, sur le fondement desquels des agents non-titulaires pourraient être nommés, et sur la base des caractéristiques décrites ci-dessus, - DIT que les crédits nécessaires sont inscrits au BP 2012, - CHARGE Madame le Maire de pourvoir ces emplois par des agents non-titulaires et de déterminer les conditions de rémunération en fonction des qualifications et des expériences.

068/012 – AVIS SUR DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION AU TITRE DES ARTICLES L.214-1 A L.214-6 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT POUR L’EPANDAGE DE BOUES ISSUES DU TRAITEMENT DES EAUX USEES DE LA STEP DE GIVORS.

Monsieur THOUVENEL expose les éléments suivants :

Par courrier en date du 15 mai 2012, le Préfet du Rhône demande au conseil municipal de bien vouloir donner son avis sur la demande d’autorisation présentée par le Syndicat pour la Station d’Epuration de Givors (SYSEG) au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement portant sur l’épandage des boues issues du traitement des eaux usées de la Station d’Epuration (STEP) de Givors.

Le SYSEG regroupe pour l’assainissement collectif les communes suivantes : , Chassagny, , Echalas, Loire sur Rhône, Millery, Montagny, , Orlienas, Saint Andéol le Château, Saint Jean de Toulas, Saint Laurent d’Agny, Saint Romain en Gier, Taluyers, .

Les boues pâteuses chaulées produites par la station d’épuration de Givors sont valorisées en agriculture depuis 1995. Aujourd’hui, le plan d’épandage de 1995 est devenu obsolète du fait de l’augmentation de la production de boues et de l’évolution du parcellaire.

La station d’épuration du SYSEG produit actuellement une moyenne de 1140 tonnes de matières sèches chaulées par an ; à sa capacité nominale, elle produira environ 1400 tonnes de matières sèches chaulées par an. Etant au-dessus du seuil de 800 tonnes par an prévu par les articles L.214-1 à L.214-6 de Code de l’Environnement, le plan d’épandage des boues du SYSEG est une opération soumise à autorisation préfectorale.

Le plan d’épandage déclaré en préfecture en 1995 concernait 15 agriculteurs pour un parcellaire d’une superficie totale de 397 hectares. La demande déposée par le SYSEG couvre une superficie de 1252 hectares répartis comme suit :

- communes du secteur Ouest : 772 hectares - communes du secteur Est : 480 hectares

Le secteur Ouest comprend les communes de : Charly, Chassagny, Echalas, Givors, Grigny, Loire sur Rhône, Millery, Montagny, Mornand, Orlienas, Saint Andéol le Château, Saint Jean de Toulas, Saint Laurent d’Agny, Saint Maurice sur Dargoire, Saint Romain en Gier, Taluyers.

Le secteur Est comprend les communes de : Colombier Saugnieu, , Meyzieu, Saint Bonnet de Mure, Saint Laurent de Mure.

Le plan d’épandage, objet de la présente demande, prévoit une superficie d’épandage de 13,27 hectares sur la commune de Saint Laurent de Mure. Les parcelles agricoles concernées sont situées dans la plaine aux lieux-dits les Routes, les Catelines, et Glandiers Ouest.

Ce plan d’épandage touche également d’autres communes de la CCEL : Colombier (5,18ha), Genas (321,59ha) et Saint Bonnet de Mure (99,73ha).

Les parcelles concernées par l’épandage sont situées à proximité des zones urbanisées de la commune : - aux Routes : parcelles situées à environ 250m des premières habitations (domaine de la Vareille) ;

18 - aux Catelines : parcelles situées à environ 140m de l’aire d’accueil des gens du voyage sédentaires, et à environ 300m des premières entreprises de la ZA Terre Valet ; - à Glandiers Ouest : parcelles situées à environ 200m des premières entreprises de la ZI des Marches du Rhône.

La réalisation de l’épandage des boues peut générer des aérosols susceptibles de contaminer les personnes situées à proximité. Le dossier présenté par le SYSEG explique que le chaulage des boues réalisé à la STEP de Givors permet de détruire les éléments pathogènes et donc de limiter le risque de contamination du public.

L’épandage des boues peut également générer des nuisances olfactives en raison de la dispersion dans l’air de gaz odorants. Le dossier présenté par le SYSEG explique que le chaulage des boues réalisé à la STEP de Givors permet de réduire ces nuisances olfactives.

Ainsi, la proximité des parcelles d’épandage avec l’urbanisation (habitations et activités) peut faire craindre des risques pour la santé des populations (contamination par aérosols) ainsi que des nuisances olfactives (dispersion de gaz odorants). De plus, la position de ces parcelles par rapport aux vents dominants provenant du Nord vient encore accentuer ces risques et nuisances avec un rabattement vers les zones urbanisées. D’ailleurs, l’influence des vents dominants ne semble pas avoir été suffisamment analysée dans le dossier présenté.

Le Conseil municipal, après en avoir discuté, délibéré et voté à l’unanimité (26 voix pour) :

- EMET un avis défavorable à la demande d’autorisation présentée par le Syndicat pour la Station d’Epuration de Givors (SYSEG) au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement, de réaliser l’épandage des boues issues du traitement des eaux usées de la station d’épuration de Givors sur le territoire de la commune de Saint Laurent de Mure.

Ont signé au registre les membres présents

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