Des Territoires D'extermination À L'est De L'europe (1941 - 1944)

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Des Territoires D'extermination À L'est De L'europe (1941 - 1944) 02 sommaire page 1-3_maquette 06/01/2016 15:16 Page 1 Des territoires D'extermination À l'est De l'europe (1941 - 1944) 1 etudes tsiganes 02 sommaire page 1-3_maquette 06/01/2016 15:16 Page 2 sommaire Introduction Éditorial père Desbois p. 4 les persécutions des roms en europe de l’est au cours de la seconde Guerre mondiale alain reyniers p. 5 Cadre général politique de la race et expansionnisme nazi Henriette asséo p. 12 la politique raciale nationale-socialiste {à l’encontre des roms Karola Fings p. 28 le génocide des roms en ex-union soviétique et en roumanie marie moutier p. 46 La déportation en Transnistrie la déportation des rroms en transnistrie les données principales Viorel achim p. 68 Gospodar ou déporté : la catégorisation comme Des instrumentterritoires de la déportation tatiana sîrbu p. 90 Déporter la paysannerie tsigane - Destins brisés des ursari Grégire Cousin & de segarcea et sadova petre petcut p. 104 D'exterminationentretien avec nastasie Costel alain reyniers p. 124 En Union soviétique et ailleurs à l'Est le Génocide nazi à l’encontre À l'estdes roms en russie De occupée l'europe martin Holler p. 132 le génocide des roms en ukraine alexander Kruglov p. 150 les tsiganes dans les pays Baltes occupés par les nazis anton Weiss-Wendt p. 180 (1941le génocide- 1944) nazi des roms en Biélorussie et en ukraine andrej Kotljarchuk p. 194 Fusillades de victimes roms : au cœur d'une enquête de Yahad – in unum en petite-pologne michał Chojak p. 216 FOCUS Karl marx et les roms des principautés roumaines leonardo piasere p. 236 Book review du recueil des documents, matériaux et témoignages tatiana sîrbu p. 236 Chroniques de livres, films, écho des associations marc Bordigoni, nathalie Delon, Cécile Kovacshazy, Catherine poulain, marie-Claude Vachez. p. 265 2 etudes tsiganes 02 sommaire page 1-3_maquette 06/01/2016 15:16 Page 3 serban Catalin (Dignité rom) explique le projet de Yahad – in unum et de Dignité roms, suceava, roumanie photo de Vic Bahr pour Yahad – in unum Yahad – In Unum, qui signifie « ensemble » en hébreu et en latin, est une organisation basée à paris. Fondée en 2004 par le père patrick Desbois, elle a pour mission de systématiquement fournir les preuves des exécutions massives des Juifs et des roms tués par les unités nazies en europe de l’est durant la shoah et d’identifier les sites d’exécution des victimes. Dignité Roms travaille depuis 2011 à la documentation des persécutions des roms pendant la seconde Guerre mondiale. l’association s’emploie à recueillir des témoignages sur les massacres ayant eu lieu sur les territoires de l’ex-union soviétique (ukraine, Biélorussie, russie) par les unités mobiles nazies ainsi que sur les déportations vers la transnistrie depuis la roumanie et la moldavie. 3 etudes tsiganes art edito introp.4-8_maquette 06/01/2016 11:37 page 4 éDitorial Des territoires d'extermination à l'Est de l'Europe (1941 - 1944) { Père Patrick Desbois * Je dédie ce magnifique numéro de la revue Études tsiganes à tous ceux et à toutes celles qui, aujourd’hui, gisent dans des fosses communes sous des jardins ou des champs fleuris sans aucun mémorial, comme si c’étaient des bêtes. tous les chercheurs qui se sont exprimés, les photographes et les caméramans talentueux et, surtout, les équipes de jeunes roms qui, séjour après séjour, ont recherché les visages âgés bien souvent cachés à l’ombre d’une pièce bien trop simple et qui portaient en eux, depuis Président de soixante-dix ans, la mémoire et les blessures des actes génocidaires des *Yahad-In Unum nazis et de leurs collaborateurs. Secrétaire de Dignité Roms tout ce dévouement fut nécessaire pour rendre un peu de dignité à ceux et celles, hommes et femmes, qui gisent dans nos champs. Ce numéro constitue, pour moi, un appel à l’éurope qui ne peut se construire sur aucune fosse commune, y compris celles des roms. Père Patrick Desbois 4 etudes tsiganes art edito introp.4-8_maquette 06/01/2016 11:37 page 5 introduction Les persécutions des Roms en Europe de l’Est au cours de la Seconde Guerre mondiale : une réalité, un savoir qui se constitue, des sources à solliciter { Alain Reyniers * Nous consacrons ce nouveau numéro de la revue aux massacres perpétrés contre les roms à l’ést de l’éurope au cours de la Seconde Guerre * mondiale. Ce sujet est connu, notamment depuis l’ouvrage précurseur de Directeur Donald Kenrick et de Grattan Puxon, Destins gitans. Des origines à la scientifique « Solution finale », un livre qui dévoila pour la première fois au grand public de la revue et de manière étayée, le sort réservé aux tsiganes par les nazis et leurs Études sbires à cette époque. avec l’holocauste oublié, un journaliste français, tsiganes Christian Bernadac devait, peu après, contribuer lui aussi à la prise de conscience du caractère dramatique des persécutions à l’égard des tsiganes, de leur étendue et des atrocités plus particulièrement commises contre eux en éurope centrale et orientale, là où ils étaient les plus nombreux. Depuis, d’autres travaux menés par des historiens de manière scrupuleusement scientifique ont contribué à comprendre la politique menée contre les tsiganes par les nazis et à dévoiler des pans entiers de son application, tant dans les camps de concentration que par les Einzatsgruppen, ces commandos de la mort de la Waffen SS, l’armée allemande et les autorités qui leur étaient inféodées. les documents écrits existent et ils sont nombreux, bien qu’un certain nombre d’archives n’aivent pu échapper à la destruction. Plusieurs témoignages de survivants et de témoins directs ont également été exhumés et publiés. Mais, des pans entiers de cette tragique histoire doivent encore être documentés. Quelle est l’étendue des massacres, pays par pays, régions par régions, localités par localités ? où ont-ils été commis, par qui et comment ont-ils été perpétrés ? Qu’a-t-on fait des corps des victimes ? Quelles souffrances les roms ont-ils endurées durant ces évènements ? Qu’en retiennent les survivants et que sont-ils devenus ? Y a-t-il eu des témoins des crimes commis ? autant de questions pour lesquelles, à défaut de documents écrits ou photographiques précis, les réponses doivent être souvent cherchées dans les témoignages oraux des rescapés et des témoins qui sont toujours en vie. Mais, nous dira-t-on, les gens sont-ils près à remuer le passé ? ét puis, peut-on se fier sérieusement à la mémoire humaine faite de souvenirs plus ou moins précis, certes, mais aussi d’oublis et d’inventions ? le recueil des témoignages oraux doit se faire, bien évidemment, avec rigueur et d’incontestables précautions. 5 etudes tsiganes art edito introp.4-8_maquette 06/01/2016 11:37 page 6 introduction Heureusement, la quête d’informations par entretiens auprès de témoins de toutes qualités n’est plus une exception dans les sciences humaines. ét, si certains chercheurs préfèrent toujours s’en remettre aux statistiques et autres sources écrites, n’accordant aux méthodes dites qualitatives qu’une place secondaire, beaucoup d’autres développent leurs recherches à partir de sources orales. Comme nous allons le voir, les méthodes de quête des informations orales se sont affinées au cours des deux derniers siècles et ont considérablement accru leur crédibilité. l’anthropologie a dû développer des méthodes scientifiques crédibles pour rendre compte des informations collectées auprès de populations de culture essentiellement orale et ne disposant pas de sources documentaires spécifiques. Parmi les premiers anthropologues, fondateurs de la discipline, relevons Frans Boas qui incitait ses étudiants à relever un maximum d’informations sur le terrain, en passant notamment par des informateurs. retenons également Bronislaw Malinowski, qui a mis au point la méthode de l’observation participante et qui, à partir de l’écoute de ses informateurs cherchait à écrire ce que les gens de l’oralité vivaient au quotidien. l’enquête de terrain par entretiens et observation prolongée s’est, depuis lors développée, notamment dans le cadre des travaux menés par Clifford Geertz,qui proposait une description dense de la culture cernée à partir de ce que font les gens publiquement, et dans la foulée des critiques de l’anthropologie post-moderne initiée par des auteurs comme Paul rabinow, pointant du doigt le danger fictionnel du récit ethnographique et tout ce que celui-ci doit au croisement des perspectives de l’enquêteur et de ses témoins. l’Histoire s’est, elle aussi, tournée vers les méthodes d’enquête dans les milieux de l’oralité. éntre 1918 et 1919, l’École dite de Chicago met à l’honneur l’histoire des individus. Deux auteurs, W.J.thomas et Florian Znaniecki, publient alors aux États-Unis un ensemble de cinq volumes intitulés The Polish Peasant in Europe and America qui deviendra un classique de la sociologie. Plusieurs autres travaux vont porter sur les témoignages d’anciens esclaves noirs. éntre 1920 et 1947, plus de deux cents recherches utilisant l’approche biographique vont porter, non seulement sur l’analyse des migrations ou des groupes minoritaires, mais aussi sur la famille, le travail, la déviance et la criminalité. les centres de recherche axés sur l’histoire orale se multiplient après la Seconde Guerre mondiale. les travaux de l’anthropologue oscar lewis1 basés sur des récits biographiques croisés, popularisent la méthode des histoires de vie et connaissent un retentissement international. Dès 1929, en France, l’École des annales recourt elle aussi abondamment aux documents oraux. élle connaît un véritable essor sous l’impulsion du succès rencontré tant par oscar lewis que par Norbert élias2. Un peu partout, une Nouvelle 6 etudes tsiganes art edito introp.4-8_maquette 06/01/2016 11:37 page 7 persÉcutions des roms Histoire va se développer, caractérisée notamment par son intérêt pour l’histoire de tous les hommes, l’évolution des techniques, des mœurs et des mentalités.
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