ACTIVITES REALISÉES et BENEFICIAIRES TOUCHÉS

RÉSULTAT 2 : LA RÉSILIENCE AUX CHOCS ÉCONOMIQUES ET NATURELLES EST

AMÉLIORÉE

Le Projet de Reboisement de l’USAID est mis en œuvre dans les départements du Nord et du Nord- Est d’Haïti par un consortium de partenaires sous le leadership de la firme Chemonics International, incluant le International d’Agriculture Tropicale (CIAT) et le National Cooperative Business Association CLUSA International (NCBA-CLUSA). Le Projet prête une attention particulière au renforcement de la résilience des agriculteurs, des foyers et des communautés aux chocs économiques et naturels, en intégration avec d’autres résultats intermédiaires tels que la réduction des menaces de déforestation, l’augmentation de la couverture arborée et l’appui à la gouvernance environnementale.

La responsabilité du CIAT inclut, entre autres, (i) la mise en place d’activités relatives à la production animale qui visent à renforcer la résilience des agro-éleveurs par le biais d’un accompagnement rapproché pour une amélioration des pratiques d’élevage dans les zones d’intervention du Projet, (ii) Soutien technologique pour améliorer la production agroforestière et la gestion des ressources naturelles par l’installation de stations agrométéorologiques pour gérer les cycles de production et de transplantation et (iii) mise en place du Centre Rural de Développement Durable (CRDD) au Centre d’Agriculture Saint-Barnabas (CASB) à Terrier- Rouge. Ainsi, les activités présentées ci-dessous ont été réalisées pour la période allant janvier à Décembre 2020.

(i) Amélioration des pratiques d’élevage et de gestion du bétail

Dans le cadre de la mission de contribuer au renforcement de la résilience des partenaires face aux chocs économiques et naturels, le Projet planifiait d’encadrer des agro-éleveurs de son aire d’intervention dans l’amélioration des pratiques d’élevage et la gestion de leur bétail. En ce sens, une campagne de déparasitage a été réalisée au cours de l’année 2020 en complémentarité aux actions déjà engagées pour améliorer la disponibilité et la gestion des fourrages dans l’aire du Projet. L’approche développée visant à renforcer la capacité des agriculteurs à pouvoir faire face aux crises alimentaires récurrentes qui affectent l’élevage des animaux domestiques dans les périodes de sècheresses fréquentes à chaque début d’année. Le déficit d’alimentation entraine souvent une parasitose interne et externe qui affectant le niveau de performances zootechnique et économique de l’élève. Comme programmées dans le plan de travail 2020, les activités suivantes ont été réalisées au cours de l’année 2020.

 Campagne de déparasitage d’herbivores domestiques. Cette campagne a été réalisée dans le cadre d’une collaboration rapprochée avec les directions départementales agricoles du Nord et du Nord-Est. Elle a notamment adressé les problèmes de parasitoses internes (ascarides, douve du foie, ténias) et externes (tiques, poux, teignes) qui affectent sévèrement les herbivores, occasionnant des manques à gagner significatifs pour les agriculteurs. La campagne a mobilisé les Groupements Sante Bête (GSB) présents dans l’aire de la région et la stratégie a été réalisée pour dynamiser un système de rappel trimestriel recommandé en santé animale et qui est également inscrit dans le calendrier du Ministère. La campagne a été mise en œuvre sur 22 sections à travers treize (13) communes des départements du Nord et du Nord-est. Elle a permis d’enregistrer les résultats suivants : - 51,195 têtes de bétail sont déparasitées au cours de la période allant du 01 Juin au 11 Juillet 2020 (voir tableau ci-dessous suivant pour les détails) ; - 13293 agro-éleveurs ont bénéficié des services de déparasitage de leurs troupeaux et sont sensibilisés sur l’application des techniques améliorées de gestion sanitaires des troupeaux ; - Renforcement du système de soins vétérinaires des DDAN et DDANE par un appui en aménagement de leurs chambres de froide pour la disposition des vaccins et autres produits vétérinaires au niveau des BAC ; - Renforcement de 22 GSB par le recyclage de 80 agents vétérinaires, des séances de sensibilisation sur l’importance de la gestion sanitaire des troupeaux et un appui fourni en matériels de sensibilisation/mobilisation des éleveurs.

Dans l’objectif de supporter les services vétérinaires dans les deux (2) Directions Départementales Agricoles du Nord et du Nord-Est, il était prévu de renforcer les GSB (Gwoupman sante bèt) dans les communes concernées, à travers le recyclage des agents vétérinaires formés par le MARNDR et qui assure actuellement les soins vétérinaires auprès des communautés selon les faibles moyens dont ils disposent. Dans cette perspective, du 10 au 12 mars 2020, une session de formation sous forme de recyclage en « santé animale » a été réalisée par le projet en partenariat avec les DDAN et DDANE. Quatre-vingts (80) agents vétérinaires y ont pris part. Cette session de formation qui a été une réussite avec l’implication et la participation très active de ces DDA, a pu atteindre son principal objectif qui était de préparer techniquement ces agents vétérinaires pour qu’ils puissent être en mesure de fournir un service de qualité durant la campagne et au-delà de l’activité. Selon les propres témoignages des participants, la session de formation a su combler leur attente et les ont permis de remémorer certaines notions comme les techniques de calcul de dose des médicaments et les a permis également de se familiariser avec les méthodes de traitement pour certaines maladies surtout celles causées par les parasites présentes en Haïti.

L’une des retombées de cette session de formation, c’est qu’en améliorant le savoir-faire technique des agents vétérinaires qui constituent le véritable fer de lance de la santé animale dans les zones rurales, elle va permettre une nette amélioration des services de soins vétérinaires et par conséquent une augmentation de la résilience des agro-éleveurs dans les zones d’intervention du projet à travers la réduction en termes de nombre de têtes de bétail perdus surtout durant la saison sèche.

Le tableau suivant présente les détails des résultats obtenus dans la campagne de déparasitage

Du 1 juin au 11 juillet 2020 (30 jours) Espèces et nombres de tete de betails déparasités Bénéficiaires Communes Bovins Caprins/Ovins Equins Total touchés Département du Nord 3342 4548 100 7990 3474 Quartier-Morin 1230 1652 36 2918 981 Milot 1593 2266 77 3936 1460 Grande Rivière du Nord 915 2645 154 3714 1006 Plaine du Nord 1248 1350 71 2669 779 Bahon 701 2066 252 3019 1269 Sous-Total 1 9029 14527 690 24246 8969 Département du Nord-Est 2164 2336 78 4578 786 Capotille 1098 2173 152 3423 628 Ferrier 1560 1942 49 3551 317 Perches 1060 1033 209 2302 494 Fort-Liberté 1563 3261 101 4925 548 Trou-du-Nord 1655 1280 177 3112 590 Terrier-Rouge 1223 3625 210 5058 961 Sous-Total 2 10323 15650 976 26949 4324 TOTAL 19352 30177 1666 51195 13293

Face à un problème de budget, et de priorité, la Direction projet a décidé d’annuler la deuxième phase de la campagne de déparasitage qui était prévue pour le mois d’octobre 2020. Les médicaments et accessoires vétérinaires qui ont été acquis par le projet seront remis aux DDA du Nord et du Nord-Est qui eux-mêmes, auront la responsabilité de réaliser cette activité dans leurs zones respectives

 Appui à la production de fourrages La mise en place des parcelles de démonstration a permis de réaliser plus de 150 Tm de MS de fourrages, en plus de former et de sensibiliser beaucoup d’agriculteurs sur la nécessité de produire et gérer des fourrages. Sur la base des connaissances et savoir-faire acquis dans la réalisation des parcelles de démonstration en production et gestion fourragères, actuellement beaucoup d’agriculteurs se lancent dans la mise en place de système de production de fourrage suivant le modèle de système agrosylvopastoral. Ils ont profité de la disponibilité de semences dans les parcelles de démonstration pour installer leurs parcelles de fourrage.

Sur cette lancée, pour une meilleure durabilité des activités de reforestation, le projet mise sur le renforcement de la capacité technico-économique des agriculteurs dans la mise en œuvre et la gestion des systèmes agrosylvopastoraux. De ce fait, le projet assiste les producteurs dans la mise en œuvre des paquets techniques améliorées liés au développement des cultures saisonnières et fourragères dans les systèmes agroforestiers. Ceci dans le but de la diversification des sources de revenus dans les exploitations agricoles pour le renforcement de la capacité d’absorption des bénéficiaires. Ce qui entraine en retour le renforcement de la capacite de résilience des agriculteurs à l'autosuffisance alimentaire, à la sécurité alimentaire, et aux revenus supplémentaires. Ainsi, cette année, à travers cette activité : - 1292 agro-éleveurs sont appuyés et ayant reçu l’aide du gouvernement americain en financement de konbit, semences de poids congo et de pois inconnu, gingembre, igname, bouture de canne-à-sucre, d’herbe éléphant et d’herbe guinée et des plantules d’arbres fourragers, fruitiers et forestiers pour la mise en place de 360 ha de parcelles agrosylvopastorales. - 1292 agro-éleveurs dont 912 garçons et 380 femmes sont formés en technique de mise en œuvre et de gestion de parcelles agrosylvopastorales ainsi que les techniques améliorées de production et d’exploitation de fourrages. - 483 agriculteurs appliquent les pratiques améliorées de cultures sur courbe de niveau permettant de protéger 230 ha de terre situant dans les mornes contre l’érosion. - 52.967 plantules sont transplantées pour la restauration et amélioration du couvert arboré de 375 ha; - 4 associations d’éleveurs (APWOLIM, KOET, CRFEA et Éleveurs de chevaux de Milot) sont appuyées dans la mise en place de 15 ha de parcelles fourragères pour la disponibilité du fourrage dans leurs communautés au-delà du projet

 Appui à la fabrication de foin. La fabrication de foin répond principalement à la stratégie d’entrainement des agriculteurs dans la gestion et la conservation des fourrages en période d’abondance. Aujourd’hui cette pratique commence à s’installer progressivement dans le système d’élevage des agriculteurs de l’aire du Projet. Au cours de l’année 2020, des associations d’éleveurs ont reçu un appui technique qui a permis de produire plus de 60 tonnes de foins à travers des unités de production de foin établies dans les départements du Nord et du Nord-est. entretemps, un stock de plus de 10.5 Tm de foin produit antérieurement sont commercialisées avec des éleveurs de bovins en vue d’alimenter leurs élèves pendant la longue période de sécheresse qui s’est installée principalement dans la commune de Terrier Rouge. Le CASB avait un stock de plus de 7.5 Tm qui ne pouvait même pas satisfaire la demande reçue. Ces résultats encouragent le projet à s’engager à travailler un peu plus pour aller plus loin dans la systématisation de quelques centres de production de foin et se formaliser un peu plus pour renforcer leur unité de production et de commercialisation de foin. Un effort sera entrepris également intégrer la production éventuelle d’ensilage. En ce sens, les agriculteurs et associations retenus comme participant dans le développement de la production de fourrage à travers la mise en place de système agrosylvopastoral seront entrainés dans la production de foin et d’ensilage orientée vers la commercialisation.

 Formation des agro-éleveurs en gestion durable et écologique de l'élevage production et conservation fourragère La promotion de pratiques d’élevage respectueuses de l’environnement et la production fourragère passe par la formation des éleveurs dans le but de renforcer leur capacite technique pouvant les permettre d’être plus résilients face aux chocs économiques et naturels. Dans cette perspective, il était prévu encore cette année d’organiser des sessions de formation en gestion durable et écologique de l'élevage, production et conservation fourragère pour les éleveurs de bétail des zones concernées. Ainsi, au cours de l’année 2020, 260 agro-éleveurs, dont 79 femmes et 181 hommes ont été formés en « gestion durable et écologique de l'élevage production et conservation fourragère » . A travers cette formation trois modules ont été développés : (i) Pratiques d’élevage respectueux de l’environnement portant sur les différents modes de conduite d’élevage pratiqués, avantages et inconvénients, les principes à mettre en œuvre pour une gestion durable et écologique de l’élevage et gestion de pâturage ; (ii) La production fourragère portant sur la diversité des plantes fourragères, identification et technique de production, technique de mise en place de parcelle fourragère, cultures fourragères dans les systèmes agroforestiers et mode d’exploitation du fourrage ; Par cette formation les agro-éleveurs bénéficiaires : • ont appris les bonnes pratiques d’élevage durables et respectueuses de l’environnement et se sont sensibilisés sur les conséquences de la pratique de l’élevage libre ; • ont acquis les techniques et pratiques adéquates pour mettre en place une parcelle fourragère ; • ont su comment développer une bonne intégration de l’agriculture-élevage et le reboisement au sein de leurs exploitations agricoles ; • ont acquis des savoir-faire théoriques et pratiques sur les méthodes conservation de fourrages (production de foin et d’ensilage) pouvant les permettre d’alimenter leurs bétails en période de soudure. Au cours de cette formation des séances de pratiques de fabrication de foin et d’ensilage ont été réalisées. Les bénéficiaires expriment leur satisfaction par rapport aux connaissances reçues. Selon eux, cette activité les apporte une solution concrète pour éviter la perte de bétail en période de sécheresse. Ils expliquent qu’ils sont prêts à se lancer rapidement dans l’application de ces pratiques pour pallier le problème de rareté fourragère qui surgit annuellement. Gary Bruno (voir photo suivante), un éleveur résidant à Terrier-Rouge bénéficiaires de cette formation, ayant un troupeau de 50 têtes de bovins ; avec les acquis de la formation a déjà démarré son unité de production de foin et a déjà produit 10.5 tonnes de foin avec les mauvaises herbes stockées lors de l’entretien de ses parcelles.

Ainsi, qualitativement, les activités menées par le projet pour l’année 2020 ont abouti aux résultats suivants : o Capacité technique des agro-éleveurs bénéficiaires renforcé pour un meilleur développement de leurs activités agricoles ; o Application des pratiques améliorées de production de fourrage à travers la mise en place de parcelles agrosylvopastorales qui permettront aux éleveurs d’affronter les éventuelles sécheresses et améliorent la gestion de leur bétail ; o Accès amélioré des ménages agricoles en certains produits vivriers (pois congo, pois inconnu, gombo, feuille de moringa) servant à l’autoconsommation et à la vente ainsi que du fourrage pour leur bétail durant la fin de l’année 2020 grâce à l’appui du projet. D’où l’amélioration de la sécurité alimentaire de ces familles paysannes et le renforcement de leur capacité de résilience ; o 230 ha de terre en pente sont protégés contre l’érosion ; o Restauration et amélioration du couvert arboré de 375 ha ; o Selon les témoignages des différents acteurs qui y étaient impliqués, la dernière campagne de déparasitage réalisée par l’URP en juin et juillet dernier a eu un impact considérable sur le cheptel des bénéficiaires surtout en termes d’amélioration de la condition corporelle du cheptel. Il est à remarquer qu’aucun cas de mortalité n’a été rapporté cette année durant la période de sécheresse.

Perspectives pour l’année 2021 :  Continuer l’appui à la production et conservation de fourrages ; - Appuyer au moins 2000 agro-éleveurs dans le développement de la culture fourragère en modèle agrosylvopastoral sur au moins 1000 ha ; - Appuyer la mise en œuvre et la structuration d’au moins 15 unités de production, stockage et de commercialisation de foin et d’ensilage dans les départements du Nord et du Nord- est - Renforcer la capacité technique d’au moins 2000 agro-éleveurs dans le gestion durable et écologique de l’élevage pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

 Continuer l’appui à la gestion sanitaire des troupeaux - Appuyer le déparasitage d’au moins 110,000 têtes de bétail à travers la conduite d’autres campagne de déparasitage ; - Renforcer les services de soins vétérinaires des DDA-N et DDA-NE en les fournissant un appui en matériels et équipements vétérinaires ; - Renforcer les GSB en sensibilisant les éleveurs sur l’application et l’adoption des pratiques améliorées de gestion sanitaire des troupeaux.

(ii) Soutien technologique pour améliorer la production agroforestière et la gestion des ressources naturelles par l’installation de stations agrométéorologiques pour gérer les cycles de production et de transplantation

Développement d’une méthodologie pour l’identification et délimitation des bassins d’alimentation des sources d’eau prioritaire dans l’aire d’intervention du projet de reboisement de l’USAID

Par l’objectif du projet à intervenir dans des sous-unités stratégiques de la zone d’intervention du projet et de renforcer les capacités pour une gouvernance améliorée des ressources naturelles au niveau local, il est question de prioriser surtout les aires de recharge des sources captées ou tout autre type de captage des eaux de surfaces servant de moyen d’approvisionnement en eau pour les populations. Dans ce contexte, une méthodologie a été développée permettant d’identifier et délimiter les aires de recharges de certaines sources d’importance pour les communautés dans la zone d’intervention du projet. La méthodologie développée considère trois aspects fondamentaux : i) elle met en évidence l’approche communautaire et institutionnelle ; ii) Elle met l’emphase sur les aspects hydro géomorphologiques pour définir l’aire d’alimentation sur la base des lignes de partages des eaux (ligne crête) du bassin versant dans lequel se trouve la source en question ; iii) elle reprend une méthode empirique (Numéro de courbe) qui est axée sur les conditions surfaciques du milieu permettant d’identifier, à partir des techniques et outils d’analyse spatiales, les zones potentielles à la rétention d’eau en fonction des données disponibles sur l’occupation de sol, les conditions hydrologiques de la zone (la distribution des pentes) et le type de sol. Par des ateliers de cartographie participative, des sources d’eau d’importances communautaires ont été identifiées. En plus, les instances étatiques locales (Directions Départementales Agricoles Nord et Nord-Est/DDAN- DDANE) ont aussi été consultés relatif aux choix des sources. Trois ateliers de cartographie participative ont été réalisés (Capotille, Perches et Bahon) et un total de 17 sources d’eau ont été répertoriées. Trois (3) autres sources d’eau ont aussi été proposée par des institutions étatiques régionales : sources d’eau Tèt Sèkèy (Commune d’acul du Nord), Source d’eau AGO (Commune de Limonade) et Source Guitane (Grande Rivière du Nord).

Mise en place et mise a jour de la base de données géoréférencée, Analyse spatiale et production cartographique

Toutes les activités de géoréférencement, d’analyse et de requête spatiale, de traitement et d’analyse de données et de la production cartographique sont assuré par la cellule de GIS/Gestion des ressources en EAU qui travail transversalement avec toutes les composantes et partenaire du projet pour :

- La Coordination de la Collecte de données - La mise en place et la mise à jour de la base de données géo spatiale o Les cartes d’occupation du sol . 2018 . 2020 en cours . 2022 a la fin du projet o Parcelles de transplantation o Toute autres activités pertinentes nécessitant une référence géographique . Pépinière mis en place par le projet . Les parcelles de démonstration . ect - Des courtes séances de formation sur l’utilisation des outils de collecte de données aux techniciens et techniciennes de terrain : o Activités d’implémentation directs . Environ 20 personnels (encadreurs techniques et stagiaires) ont reçu une séance d’orientation à l’utilisation des GPS et des applications sur smartphone pour la collecte de données sur le terrain o Activités de subvention . Ont reçu une séance d’orientation à l’utilisation des GPS et des applications sur smartphone pour la collecte de données sur le terrain, environ 37 cadres techniciens et techniciennes des partenaires suivants :  APAPANNE (Subvention)  KISKEYA VET (Subvention)  Institution UNIVERS (Subvention)  AAF (Subvention)  FECANO (Subvention)  FOPROBIM  ODL  RECOCARNO  MSPJ  Vilaj Planèt - Production cartographique En fonction des demandes, des cartes sont préparés en fonction des besoins : o Carte de Paysage institutionnel o Carte des Zones stratégique d’intervention o Carte d’occupation de sol o Ect. iii) Mise en place du Centre Rural de Développement Durable (CRDD) au Centre d’Agriculture Saint-Barnabas (CASB) à Terrier-Rouge

Dans le but de la mise en place du Centre Rural de Développement Durable (CRDD) au CASB, pour cette année calendaire, les activités suivantes ont été réalisées :  Création de la structure technique et administrative du CRDD et rendre son cadre institutionnel fonctionnel En vue de matérialiser la conduite des activités, la direction du projet de Reboisement a mis en place une coordination technique pour le CRDD et a engagé un consultant en vue de l’accompagner dans la conduite des activités visant à concrétiser les mises en place pratiques. Ainsi, plusieurs rencontres d’informations et de discussions ont déjà eu lieu dont un atelier de travail réunissant plus de 13 institutions et organisations des départements du Nord et Nord-Est intéressées dont celles qui seront appelés à participer dans la structure permanente de gestion du CRDD, incluant le CASB et le CSG (CASB Support Group); des négociations engagées avec les responsables de l’Université Épiscopale d’Haïti chargée de la gestion du CASB ont abouti à la mise à la disposition du CRDD d’un terrain d’une superficie de 5 ha de terre pour s’installer. Par ailleurs, des documents cadres comme : - Plan de gestion du CRDD; - Proposition de statuts et de règlements internes; - Protocole d’accord entre URP et CASB/Université épiscopale pour la mise à la disposition du terrain destiné à l’implantation du CRDD, etc. a été signé; - Plan d’aménagement du terrain est ainsi disponible pour compléter l’ensemble des documents constituants la fiche technique de ce CRDD; Des dispositions sont déjà prises pour arriver à la création du Conseil de Direction (CD) du CRDD de Terrier-Rouge qui devrait être nommé en Assemblée Générale (AG). A cet effet, une première rencontre y relative a été réalisée avec des institutions et organisations des départements du Nord et Nord-Est en vue de discuter et d’approuver les Statuts et les Règlements Internes régissant le fonctionnement du CRDD de Terrier-Rouge.

 Établissement de la structure physique provisoire pour le CRDD (container office) - Les travaux d’installation de structure physique administrative du CRDD sont achevés; - Deux enseignes d’indentification du CRDD ont été installées (l’une sur la route nationale #6, l’autre sur les installations de la structure administrative; - Les matériels de cuisine et hygiénique, les matériels de bureau et de formation sont achetés.

 Mise en place une ferme de démonstration et de recherche appliquée au CRDD - Mille cinq cent (1500) mètres linéaires de clôture, en pieux en bois de repousse et du fil de barbelé, sont installés sur le pourtour de la ferme; - Plus de cinq cent (500) mètres linéaires de haies vives, à base d’espèces fourragères (herbe éléphant), sont établis pour délimiter les blocs de culture ainsi que les voies du CRDD; - 3,5 hectares de parcelle fourragère sont réhabilités; - 2 parcelles de démonstration de « jaden lakou » de superficie de 1574 m2 (7 arbres plantés) et 8400 m2 (83 arbres plantés) sont établis sur la ferme du CRDD. Elles ont toutes 2 au moins 6 cultures vivrières ou saisonnières; - Une (1) plantation de cerisier et citronnier (48 plantules) est établie sur 800m2; - Une (1) parcelle de démonstration mais pur est établie sur 1227m2; - Une (1) parcelle de démonstration de manioc pur est établie sur 1635m2; - Une (1) parcelle démonstration d’association de maïs-gombo-pois Congo est établie sur 1635m2; - Une (1) parcelle démonstration d’association de maïs-manioc-haricot en système agroforestier est établie sur 705m2; - Une (1) parcelle démonstration d’association de maïs-manioc-gombo en système agroforestier est établie sur 705m2; - Une (1) parcelle démonstration d’association de maïs-manioc-pois souche en système agroforestier est établie sur 705m2; - Une (1) parcelle démonstration d’association manioc-pois congo en système agroforestier est établie sur 705m2; - 9500 m2 de lot boisé (638 arbres issus de 8 espèces) du CRDD sont réorganisés.

Annexe : quelques photos des réalisations

Bénéficiaire membre APWOLIM appuyé en production de foin

Séances de formation pratiques des agro-éleveurs de Limonade en technique de fabrication d’ensilage

Atelier de cartographie participative pour l’identification des sources d’eau et zones désignées à la reforestation

Bénéficiaire de parcelle agrosylvopastorale à Ouanaminthe

Agro-eleveurs engages dans la fabrication de foin à Limonade et Ouanaminthe

Unité de production et de stockage de foin appuyé par le projet à Terrier Rouge

Formation de recyclage des agents vétérinaires en santé animale à la Direction Départementale Agricole Nord-Est

Campagne de deparasitage

Formation en technique de mise en place et de gestion de systèmes agrosylvopastoraux

Vue des parcelles agrosylvopastorales a Savane longue/Ouanaminthe

Culture sur courbe de niveau/installation bande enherbée a Sainte Suzanne.

Application des techniques de cultures sur courbes de niveau appuyée par le projet (Grande Rivière du Nord)