David BOWIE#1

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David BOWIE#1 VINYL - 23 rue des Menus Plaisirs - 78690 Les Essarts-le-Roi ([email protected]) David BOWIE #1 de Davie Jones à Aladdin Sane (1964-1973) Long parcours que celui de David Jones (alias David Bowie), débutant à l’aube des années 60 et toujours sur la brèche aujourd’hui (voir VINYL 39, p.9). Sujet impossible à bâcler en 2 ou 3 pages, et incon- venant de limiter à un “hors-série” commandé par les seuls “initiés”, au détriment du lecteur aux oreilles grandes ouvertes... Hors-Bizness avant la lettre, Bowie n’a cessé depuis 40 ans de se remettre en question, anticipant les courants à venir plutôt que suivre la tendance en cours, publiant des albums dont chacun est souvent l’antithèse du précédent, ne laissant rien augurer du suivant, et alternant les “personnages” les plus inattendus. Belle matière pour une revue dont l’éclectisme semble être la qualité première ? Des premiers balbutiements sous divers pseudos, jusqu’à Aladdin Sane en 1973. David Bowie Acte 1... King Bees & Manish Boys... (qui ne se remet toujours pas d’avoir “raté” les Beatles en 1962), le groupe publie un premier 45 tours (Liza Jane) avid Robert Jones naît le 8 janvier 1947 à Brixton, un avec lequel il se prend un rateau, évidemment. Mécontent, Dquartier populeux de Londres. Sa mère, Margaret David les plante et va rejoindre les Manish Boys, autre for- “Peggy”, a déjà un fils d’une précédente liaison : Terry. Papa mation Mod (courant apparu dès 1963, issu des classes 8 John Jones lui rend la pareille avec une première fille, moyennes, et constitué de jeunes dandys obnubilés par leurs Annette. Bel exemple de famille reconstituée, John et Peggy costards en confection achetés à Carnaby Street et leur scoo- échangent leurs consentements quelques mois plus tard.... ter, dont les principaux rivaux sont les Rockers, et leurs Malgré leur dizaine d’années d’écart, les demi-frères Terry idoles, les Kinks et les Who !). David s’y distingue rapide- et David s’entendent comme larrons en foire, le premier ini- ment par ses cheveux longs (à côté de lui, les Beatles font tiant le cadet au jazz et à la littérature “beatnick” (Ginsberg figure de moines tibétains) et son look androgyne. Il appa- ou Jack Kerouac, notamment). En 1957, la famille Jones rait d’ailleurs à l’antenne de la très sérieuse BBC pour s’installe dans une banlieue plus classieuse (Bromley) et défendre les hommes aux cheveux longs ! Terry part à l’armée, laissant David désemparé sans la cul- Avec les Manish Boys, David Jones publie l’année suivante ture déjà rebelle de cet aîné. Le gamin quitte l’école primai- un second 45 tours (I Pity The Fool), produit par Shel re et se retrouve en 1958 à la Technical High School de Talmy, également producteur des Kinks (ça s’entend). La Bromley. Ça ne rigole plus. C’est dans ce prestigieux éta- face B, Take My Tip, est la première chanson du futur blissement, lors d’une altercation pour une jolie donzelle, Bowie jamais sortie (mars 1965). Malgré la présence aux que David est à deux doigts de perdre un œil. Pas trop de guitares de Jimmy Page (futur fondateur de Led Zeppelin), bobo, finalement, mais des séquelles indélébiles : ses bide again... On casse tout et on recommence, c’est mainte- célèbres yeux vairons (un bleu, un vert) qui font aujourd’hui nant sous le nom de The Lower Third (son troisième groupe partie de sa légende et de son image, aspect qui, au moment - bâillements polis) que David Jones tente un troisième du coup reçu, ne se dessinait sans doute pas encore... single entièrement écrit et composé par himself (plus exac- Cliché classique : au début des années 60, son père lui offre tement “Davy Jones”) : You’ve Got A Habit Of Leaving en sa première guitare, mais, non satisfait par ce machin plein août. Le groupe fait une tournée en Angleterre et est remar- de cordes, David s’achète un saxo ! Attiré par le qué par Ken Pitt lors d’un concert au Marquee de Londres... Rythm’n’Blues, il contacte rapidement un célèbre saxopho- niste de l’époque (Ronnie Ross) qui accepte de lui donner des cours. L’ado n’a pas encore 15 ans, mais le maître est sous le charme. Saxo sous le bras, David Jones De David Jones à David Bowie... rejoint dès 1963 une bande de collégiens et joue orrespondant du NME (New Musical iEx- avec eux lors d’une fête de l’école (autre cliché Cpress) aux iEtats, Pitt connait son affaire, et connu, c’est ainsi que les Beatles s’étaient for- la forte personnalité du chanteur de ce groupe més plusieurs années plus tôt !). Avec quelques de seconde zone l’intéresse au plus haut point. copains, dont George Underwood (responsable Le look “Mod” ne sied pas au jeune David qui de la baston sus-mentionnée et de son regard suggère le maquillage de scène à ses acolytes bicolore - pas rancunier le jeune Jones !), il incrédules (il faudra attendre 1997 - album fonde les King Bees en 1964. Signé par Decca Earthling - pour voir Bowie arborer cette veste VINYL n°42 • Juillet - Août - Septembre 2004 VINYL - 23 rue des Menus Plaisirs - 78690 Les Essarts-le-Roi ([email protected]) taillée dans l’Union Jack, tenue courante du Who en chef pour l’humanité”. Le single - Pete Townshend en 1965). C’est également Ken Pitt, deve- et sa face B (Wild Eyed Boy nu manager, qui conseille ce changement de nom : un pas- From Freecloud) - est recon- sage est envisagé aux USA où sévissent les Monkees, grou- duit sur un album publié fin pe bidon monté de toutes pièces par une chaine TV pour 1969, sous les titres succes- rivaliser avec les Beatles (rires dans la salle), dont le chan- sifs de David Bowie, puis teur s’appelle Davy Jones ! Confondre le jeune britannique Man of Words, Man of avec cet ersatz pré “Star-Academy”, vous n’y pensez pas, Music, et définitivement My God ! David Jones devient donc David Bowie, patrony- rebaptisé Space Oddity en me inspiré par le “Bowie knife”, couteau utilisé durant la 1972. Seule la chanson titre guerre de sécession par un certain... Bowie. Pourquoi ce est produite par Gus Dudgeon (responsable plus tard des choix ? Un nom bien affuté en tout cas !... meilleurs disques d’Elton John). Le reste de la réalisation (et C’est donc affublé de cette nouvelle lame (David Bowie & la basse) est tenue par Tony Visconti, hippie archétypal ren- the Lower Third) qu’il publie son 4ème single en janvier contré lors d’un “art lab” (“laboratoire d’artistes”, concept 1966 : Can’t Help Thinking About Me. Tournée maigre- fumeux assez courant en cette fin des 60’s), et complice ins- lette et passages français au Bus-Palladium et Golf Drouot, piré de David durant plusieurs albums. Résultat moyen, hor- le titre fait une apparition météorique dans les soutes du mis Space Oddity propulsé au top par les grâces de l’actua- Box-office et le groupe se sépare criblé de dettes. lité et de la BBC, pour un disque folk-rock “façon Dylan”, impersonnel et lourdingue, aux morceaux longs et aux A force de monter et démonter les formations, le style de textes trop bavards (Cygnet Committee, Memory Of a David s’affine de disque en disque. Face à une concurrence Free Festival) auxquels on peut préférer le cristallin Occa- impitoyable (Beatles, Stones, Kinks, Who, Troggs, Yard- sional Dream ou le touchant Letter To Hermione (adressé birds), Bowie ne se démonte pas ; “Cent fois sur le métier...” à cette compagne rencon- comme disait ma grand-mère. Do Anything You Say sorti trée au cours de ses “Art en avril 1966 est enfin signé de son seul nom. Ses composi- Labs”, via le groupe Fea- tions sont de mieux en mieux construites, son chant de plus thers). en plus théâtral, et quel charisme !... Bref, bien qu’en progrès 1967 : signature chez constants, Bowie n’a pas Deram (anagramme de encore complètement trou- dream), un sous-label de vé ni sa voie, ni sa voix Decca, grosse boîte qui Mais Dieu sait qu’il est bon s’enrichit avec les Rolling (God Knows I’m Good), Stones, à défaut des donc tout va bien... 9 Beatles. Il y enregistre son premier album sobrement titré David Bowie - mais Vie sur Mars ? couramment appelé Love t ça va même aller de mieux en mieux à partir de 1970. You Till Tuesday. S’il ne EiDavid épouse Angela (Angie) Barnett rencontrée l’an- laisse pas une trace indélébile dans l’histoire de la musique née précédente, et fait la connaissance du guitariste Mick rock, ce LP vaut néanmoins bien mieux que le dégoût affi- Ronson. Après Ken Pitt et Lindsay Kemp, Angie est pour ché de certains. Il est vrai qu’on est encore bien loin du beaucoup dans le façonnage du personnage Bowie : extra- flamboyant Ziggy Stardust... vagance vestimentaire, provocation et ambiguité sexuelle Rencontre déterminante dans sa carrière : David croise la clairement affichée. Ronson est l’artisan du son de ces route du mime Lindsay Kemp, un homosexuel extravagant années glam-rock au sein des Spiders from Mars, groupe de qui l’initie à son art, au théâtre, à la littérature (Cocteau, scène de Ziggy Stardust, où l’accompagneront Mick Wood- Oscar Wilde, Antonin Artaud ou Jean Genet - voir plus loin mansey (batterie) et Trevor Bolder (basse). Pour l’heure, la chanson Jean Genie) et développe la gestuelle et les c’est le quartet Bowie-Visconti-Ronson-”Woody” qui trico- futurs jeux de scène de Bowie.
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