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CONTRAT DE Communauté TERRITOIRE de Communes de la Vallée de Plan de Lutte contre la Pauvreté l’ et pour l’Inclusion Sociale 2015-2020

SOMMAIRE

Page 3 : Les signataires

Page 4 : Introduction. Préambule

Page 6 : Le contexte territorial

Page 15 : Habitat-Urbanisme o Page 18 : Améliorer la qualité des logements du parc privé o Page 20 : Mettre en valeur les atouts du territoire, donner une image et des perspectives positives de la Vallée o Page 22 : Améliorer la qualité des paysages urbains o Page 24 : quelques photos

Page 28 : Emploi

Page 34 : Mobilité

Page 36 : Accès aux droits. Accès à la santé o Page 38 : Lutter contre la fracture numérique. Création d’une Maison des Services Au public. o Page 39 : Lutter contre le non-recours en favorisant l’accès aux droits. o Page 40 : Favoriser l’accès aux soins.

Page 41 : Education Parentalité o Page 42 : Construire une co-éducation familles/professionnels o Page 46 : Permettre aux parents de jeunes enfants de trouver un mode de garde contribuant à la mixité sociale et à la réussite éducative. o Page 48 : Revitalisation du Point d’Information Jeunesse

Page 50 : Gouvernance. Pilotage du Contrat. Evaluation. o Page 51: Instances de gouvernance o Page 53 : Pilotage o Page 54 Evaluation

Page 55 : Engagements communs

Page 57 : Signatures

Page 59 : Annexes

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Les signataires.

PRÉFET DE L'

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Dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, la Vallée de l’Albarine a été repérée comme territoire prioritaire.

Cette action répond largement aux instructions données par le Premier ministre dans la circulaire du 16 juillet 2015 visant notamment une territorialisation du plan pauvreté à l’échelon départemental.

A défaut d’être retenu dans la nouvelle géographie de la politique de la ville et sur la liste des quartiers prioritaires, le territoire de la Communauté de Communes de la Vallée de l'Albarine rencontre des difficultés qui nécessitent une intervention collégiale de façon à améliorer la situation de ce territoire.

Ce territoire présente des difficultés auxquelles les élus doivent faire face vis-à-vis d'une population touchée par la précarité.

Le territoire est connu des services de l'Etat mais également des partenaires qui concourent à la déclinaison du plan national de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale dans le département.

Les indicateurs en termes de logement, d'emploi et d'insertion, d'accès aux droits, de santé, de jeunesse etc… témoignent de la fragilité du territoire à l'échelle intercommunale (cf. dossier de la MRIE 2014 – annexe 1).

L'objectif est donc d'élaborer "un Contrat de Territoire" avec la déclinaison d'un plan d'actions qui prévoit la mobilisation des acteurs locaux.

A l'instar de la démarche de construction d'un contrat de ville, les services de la DDCS conjointement à ceux du conseil général, de la CAF, de la MSA, de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), de l'ARS, de l'éducation nationale, de la DDT, de l'UT DIRECCTE et de Pôle Emploi ont proposé aux élus d'engager une démarche partenariale permettant d'établir un diagnostic et de mettre en œuvre un contrat cohérent avec le territoire, permettant d'apporter les réponses les plus adaptées aux problématiques rencontrées.

Une première réunion de travail a eu lieu le 4 décembre 2014 à la communauté de communes de la Vallée de l'Albarine avec l'ensemble des élus et des partenaires ci-dessus mentionnés afin de préparer l'élaboration de ce contrat de territoire et d'accompagner les élus dans cette démarche de lutte contre la pauvreté.

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1) Préambule

La rédaction du contrat de territoire a mobilisé un large partenariat avec une méthode semblable à celle utilisée pour les contrats de ville.

C’est dans cette perspective de soutien et d’accompagnement d’un territoire particulièrement touché par la pauvreté – le périmètre de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine – que le Préfet a réuni, sous la coordination de la DDCS, les potentiels de nombreux autres partenaires : conseil départemental, communauté de communes, CAF, MSA, ARS, CPAM, DASEN, UT DIRECCTE, Pôle Emploi.

Ce territoire de la vallée de l’Albarine, situé au sud du département de l’Ain, compte 5 500 habitants répartis sur 12 communes dont la principale est Saint-Rambert-en-Bugey (2 300 habitants) au fond d’une vallée très encaissée où rares sont les espaces qui permettent d’accueillir des activités économiques. De tradition industrielle textile, la vallée a perdu l’essentiel de ses emplois depuis 1980 et constitue aujourd’hui un des territoires les plus pauvres de toute la région Rhône-Alpes.

Le contrat de territoire a été préparé en concertation avec l’ensemble des élus de cette communauté de communes ; il s’articule autour de 4 axes :

 habitat et urbanisme : démolition de logements dégradés du parc privé, amélioration des logements du parc public et privé, et amélioration des espaces publics et paysagers, mise en valeur des atouts des territoires et lutte contre la précarité énergétique,

 emploi / insertion / formation : repérer les freins et aider les personnes dans leur insertion professionnelle, développer des contacts avec les entreprises et des organismes de formation, développer un accès à distance aux services,

 l’accès aux droits : mobiliser les organismes pour remédier à la fragilité administrative (RSA, complémentaire santé etc…), lutter contre la fracture numérique, accès aux soins et à la santé avec un travail en réseau des partenaires,

 éducation et parentalité : retrouver la confiance des familles avec les institutions et développer l’information jeunesse sur toutes les thématiques concernant les jeunes.

Cette démarche expérimentale, unique en Rhône-Alpes et peut-être en , permet de décliner plus facilement les actions relevant des axes stratégiques du plan de lutte contre la pauvreté et permet de mobiliser l’ensemble des moyens financiers de droit commun gérés par les différents partenaires institutionnels.

Ce contrat permet également d’accompagner les élus dans leur volonté de créer une maison des services aux publics (MSAP) qui s’inscrit dans l’axe 3 du contrat et que le préfet va labelliser au moment de sa signature.

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2) Le contexte territorial

A. Présentation du territoire de la Communauté de Communes

La Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine est composée de 12 communes. Territoire du Bugey, la Vallée de l’Albarine s’étend sur les contreforts ouest du massif du Bugey, au contact direct de la plaine de l’Ain.

Sa géographie est marquée par des éléments topographiques et naturels forts, marqueurs d’ampleur des contextes de développement et d’aménagement de la vallée de l’Albarine tout au long de l’histoire. Sa position au sein du massif du Bugey lui confère un caractère de territoire de moyenne montagne, avec un dénivelé de près de 700 m. Ce territoire est notamment entaillé par un réseau hydrographique ayant largement œuvré à la morphologie et au relief du territoire, marqué notamment par l’Albarine et ses affluents qui cisaillent ce territoire karstique entre Plateau d’Hauteville et Plaine de l’Ain, ainsi que par la Cluse des Hôpitaux à l’est. Ces éléments apportent une topographie complexe et contrainte, et conduisent à une large diversité de contexte paysager (fond de vallée, « cirque de Charabotte» de , falaises calcaires, versants pentus, plateaux karstiques…). Le territoire est notamment largement marqué par une présence historiquement forte de la forêt, notamment sur les versants de l’Albarine.

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La géographie a pendant longtemps été un élément déterminant pour le développement d’une économie rurale s’appuyant en majeure partie sur les ressources et les éléments naturels : utilisation de la force motrice de l’eau pour les usines de filatures de chanvre d’abord puis de déchets de soie, production de charbon de bois en lien avec la forêt, sans oublier la production de produits agricoles issus de l’élevage.

Le relief est également largement impactant dans l’organisation des flux et des échanges au sein de la Communauté de Communes. En effet, le fond de vallée accueille la majorité des infrastructures (voie ferrée, gares à Saint Rambert et à , ancienne route nationale 1504…). La connexion entre les communes et centres-bourgs se retrouve ainsi contrainte par la topographie.

B. Une population centrée sur le fond de vallée

La Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine regroupe 5 544 habitants en 2012 (données INSEE). Les plus communes importantes en population sont situées dans le fond de vallée, celles où s’est historiquement développée l’activité industrielle :

Saint Rambert : 2 266 habitants. Tenay : 1 105 habitants. : 723 habitants. : 432 habitants

Population Population totale COMMUNE (municipale et comptée à municipale part)

Arandas 160 165

Argis 424 432

Chaley 140 145

Cleyzieu 139 143

Conand 107 109

Evosges 144 148

Hostiaz 85 85

Nivollet Montgriffon 127 128

Oncieu 95 95

Saint Rambert en Bugey 2216 2266

Tenay 1085 1105

Torcieu 707 723

TOTAL 5429 5544

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Les autres communes sont de petites communes dont la population oscille entre 100 et 150 habitants Elles sont principalement situées sur les coteaux de la vallée, et sur les plateaux environnants. La densité de population (38.58 habitants/km²), relativement faible, est toutefois à pondérer par la diversité entre les différentes communes : le fond de vallée étant largement plus dense que les communes isolées. La Communauté de Communes a toutefois réussi à enrayer le déclin démographique de sa population, en bénéficiant notamment du desserrement urbain de l’agglomération lyonnaise et l’expansion de la Plaine de l’Ain et de la ville d’Ambérieu. La croissance démographique reste pourtant faible (+0,4 % par an), trois fois moins élevée que le taux départemental (1.26%). (Annexe 1 : Dossiers MRIE 2014 p 8-9)

Taux de variation annuel de la population entre 2007 et 2012. Source Insee, recensement

La population se caractérise toutefois par son vieillissement notable : la part des personnes âgées de 55 ans et plus est ainsi de 32.5 %, soit plus de 6 points que le taux départemental pour 17% de jeunes de 15-29 ans contre 19% en Rhône Alpes. (Source : Enquête MRIE 2014)

Indice de vieillissement 2010. Source Insee, RP exploitation principale

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C - Un parc bâti marqué par le vieillissement et la vacance

Cette vallée, très industrieuse et très peuplée jusque dans les années 1980, a, depuis, perdu beaucoup d’emplois et en corollaire d’habitants (4 400 habitants à l’aube du XXème siècle à Tenay, 1 100 aujourd’hui, 5 080 à Saint Rambert 2 300 aujourd’hui). Ce passé industriel et démographique a laissé en héritage aux communes de la Vallée de l’Albarine un patrimoine bâti certes important mais rarement en adéquation avec les normes actuelles: parc vieillissant, vétusté, absence de petites surfaces (70% des logements sont au minimum des T4)…

La configuration du parc bâti du fond de vallée, l’éloignement des pôles d’emploi et la densité plus faible en services à la population permettent de rendre plus accessible le foncier (en locatif ou à l’achat), dans un contexte territorial en pleine évolution à l’ouest du territoire : élargissement de la zone d’influence de l’agglomération lyonnaise, dynamisme économique de la Plaine de l’Ain, renforcement du poids d’Ambérieu dans l’armature urbaine… L’augmentation de la pression foncière dans la plaine de l’Ain et de la banlieue lyonnaise attire notamment en Vallée de l’Albarine les ménages les plus fragilisés en raison de loyers plus accessibles, renforçant grandement les risques de précarité : augmentation des déplacements domicile-travail, éloignement des pôles d’emploi, de loisirs et de services…

De plus, en raison d’un coût de bâti peu cher, ces populations précarisées peuvent acquérir à faible prix un logement mais se retrouvent souvent après dans l’incapacité d’investir pour la rénovation de leur bien en raison de leurs faibles moyens, amenant ce dernier à se dégrader petit à petit.

Le parc locatif privé est lui aussi touché par les problèmes de foncier inadaptés : les propriétaires, parfois âgés et dotés de faibles ressources, ne peuvent investir dans la rénovation des logements, ces derniers sont alors mis sur le marché de la location à des loyers attractifs (« véritables aspirateurs à la misère ») mais qui se révèlent ensuite fort onéreux en charges. En effet, 60% de ces logements ont été construits avant 1946, avant toute réglementation thermique et sont ainsi très énergivores. Les communes de la vallée ont essayé, soit de résorber ce bâti inadapté via des opérations de resserrement urbain, soit de permettre sa rénovation par des OPAH. Un pan du Contrat de Territoire porte d’ailleurs sur ce point précis.

Le parc bâti de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine se compose de 3 500 logements : 2/3 des logements sont des résidences principales, 1/6ème sont des résidences secondaires, et le sixième restant concerne les logements vacants dans le parc privé (180 logements sur Tenay, une centaine sur Saint Rambert), ce qui constitue la caractéristique la plus notable du parc bâti.

Sur l’ensemble des logements, 10.7 % des résidences principales représentent des logements potentiellement indignes. La problématique se pose tout particulièrement pour le parc bâti de fond de vallée.

En effet, la création de logements neufs se situe essentiellement en dehors de la vallée (plateaux, pentes…), sous forme pavillonnaire.

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Le territoire compte 219 logements sociaux publics, soit 9 % des résidences principales, dont 88 % sont localisés à Saint-Rambert-en-Bugey et Tenay. Aucune commune n’est toutefois soumise à un taux minimum de logements sociaux (loi SRU).

Part de logements sociaux dans le parc total de logement Source Insee RP et SITADEL

Il est toutefois notable de repérer l’importance du taux de résidences secondaires occupées surtout l’été : 20.6 %, contre 6.6 % pour le taux départemental. Cela se caractérise essentiellement dans les petites communes situées sur les versants et les hameaux, bénéficiant ainsi de la proximité de l’agglomération lyonnaise et d’un développement de tourisme de proximité et de pleine nature (pêche dans l’Albarine, sentiers de randonnées, via ferata...).

Taux de résidences secondaires. Données INSEE

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D. Un tissu économique fragile et peu diversifié

Les Communes de la Vallée de l’Albarine se sont longuement appuyées sur une industrie importante, essentiellement les industries de filature. Les années 1980, avec la disparition de ces entités industrielles historiques, ont marqué un tournant important, amorçant le déclin économique de la vallée avec en corollaire une paupérisation des communes la composant.

Aujourd’hui, la fragilité et la faiblesse de la structure économique locale amènent les actifs à se déplacer à l’extérieur pour trouver un emploi, notamment sur le périmètre de la plaine de l’Ain et dans le bassin ambarrois et l’agglomération lyonnaise. En effet, ¾ des emplois des résidents de la Vallée de l’Albarine sont situés hors périmètre communautaire. Le taux de chômage y est élevé 10,7 %, en regard des 7.8% de l’agence Pôle Emploi Ambérieu (Pôle Emploi octobre 2015), plus fortement marqué encore pour le chômage des jeunes (- de 25 ans) qui est de 15.2%. La Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine se trouve confrontée à une paupérisation de sa population, notable au travers du revenu fiscal des ménages (19 327€ en 2014 source Trésor Public. Annexe 2) (Comparatif MRIE p 4), d'un tiers inférieur à la moyenne départementale (34 345€). L’accessibilité du logement, la faiblesse du tissu économique local et l’éloignement des pôles d’emploi créent des conditions de précarisation de la population, notamment au niveau énergétique au vu du renchérissement du coût des énergies fossiles.

Taux de chômage, 2012. Source Insee recensements

La Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine possède 1 250 emplois sur son territoire. La part de l’emploi industriel représente 24.9% (Anjos à Torcieu, Présentoirs Seiller à Tenay, BCM à Saint Rambert…) et l’emploi public 34.8 % (collectivités territoriales, EHPAD, établissements scolaires…), le situant dans les taux d’emploi public parmi les plus forts du Département. Il est à noter que la CC de la Vallée de l’Albarine connaît un déficit au niveau du commerce (taux du commerce de détail : 5.7% (contre 11.2 dans l’Ain).

Le déficit d’emploi au niveau local est caractérisé notamment par un ratio emploi/actif (nombre d’emplois existant sur le territoire, par rapport aux nombres d’actifs) assez défavorable, de l’ordre de 0.5 contre 0.7 pour le Département.

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E. Une population fragilisée par un contexte économique tendu

La population de la vallée de l’Albarine est marquée par un éloignement des moyennes familiales départementales (données CAF, 2014. Annexe 3) : - 47.6% de familles sont des couples avec enfant (56.1% au département soit - 8.5 %) - 16.2% sont des hommes isolés (11.5% au département soit + 4.7 %) - 16.3% sont des femmes isolées (14.6% au département soit + 2.6 %) - 16.1% sont des familles monoparentales (14.6% au département soit + 1.5 %)

34.4 % de la population allocataire est dans la tranche des bas revenus (moins de 1021€ mensuels), contre 26.1 % dans le Département de l’Ain. Cette population est particulièrement touchée par la prégnance du temps partiel dans l’activité économique des ménages : 47.2 % des allocataires ont des revenus inférieurs au SMIC, contre 34,8% pour le Département de l’Ain (Données CAF, 2014).

Les familles monoparentales connaissent de nombreux problèmes d’accès à l’emploi, avec seulement 50 % de parent ayant un emploi, contre 68.2 % au niveau départemental. 36.6 % des parents de familles monoparentales sont inactifs, contre 19.3 % au niveau départemental.

Le public féminin est notamment touché plus fortement par la précarisation. On peut noter que 28,3 % de l’emploi féminin se situe en temps partiel (aide à la personne, entretien). De même, 6,4 % des hommes ont un contrat à durée déterminée, alors que le taux est de 10,8 % pour les femmes. Le taux d’activité féminine se situe à hauteur de 49.6 % en référence au 56.9 % du Département de l’Ain.

195 personnes sont bénéficiaires des minimas sociaux: - 131 personnes ont le RSA socle (67.2 % contre 55.6 % pour le taux départemental) - 64 personnes sont bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé (32.8 % contre 44.4 % pour le taux départemental).

Part de la population touchant les minimas sociaux. 2011. Source CAF BCA Insee

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F. Un accès à la formation limitée

La Vallée de l’Albarine possède sur son territoire un collège à Saint-Rambert-en-Bugey, le collège de l’Albarine. Ce dernier appartient à l’Education Prioritaire (REP) ainsi que les écoles d’Argis, Saint Rambert et Tenay. Il est à noter que ses effectifs sont en croissance : 210 élèves en 2010 250 élèves à la rentrée 2015. On retrouve au sein des élèves du collège la représentation de la population. En effet, les élèves issus de parents de la classe « ouvriers et inactifs » sont largement surreprésentés au collège : 43.7 % des effectifs, soit près de 9 points de plus que la moyenne départementale (34.8%). A l’inverse, la population « cadres supérieurs et enseignants » est sous-représentée (11.8% pour l’établissement, 24.1% pour le département. (Source : Données Collège de l’Albarine. Annexe 4).

Un fort taux d’élèves en retard à l’entrée en 6ème est constaté (22.9% contre 3.6% au niveau départemental), s’expliquant surtout par le refus des familles de suivre des préconisations d’orientation en fin de CM2 en SEGPA, ULIS ou ITEP (trop éloignés, ou trop inconnus). Ces élèves arrivent au collège où leur prise en charge est difficile, et où les difficultés s’amplifient.

Le redoublement est rare au collège. Il est en revanche marqué en 3ème, où les élèves redoublent par défaut d’affectation en poursuite d’étude en 2nde. Cela soulève la problématique de l’orientation :  Peu de mobilité des élèves : difficulté à envisager la poursuite d’étude dans une autre ville qu’Ambérieu-en-Bugey ou en internat  Fort désir d’orientation vers la voie professionnelle, où l’offre de formation locale est pauvre.  Orientation souvent peu ambitieuse ou trop pragmatique  Certains parents et/ou certains élèves ne considèrent plus l’école comme un ascenseur social.

Ceci a un effet notoire sur le niveau de qualification. En effet, 34.3 % de la population du territoire ne possède aucun diplôme en 2009, contre 25.2 % pour le taux départemental. Ce chiffre est moins important pour la population plus jeune, 31 % des 15-24 ans ne possédant aucune qualification. (Source: Education Nationale. Atlas de l’échec scolaire. Annexe 5)

Part de la population sans diplômes (source Insee 2007)

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G. Un éloignement des services et de l’information

La Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine connaît un éloignement relatif aux services et à l’information. En effet, le territoire ne dispose pas de tous les services publics sur son périmètre.

On peut noter cependant la présence des services suivants : - Deux bureaux de Poste (Tenay et Saint-Rambert-en-Bugey) - Gendarmerie Nationale à Saint-Rambert-en-Bugey - Centre Socio-Culturel de l’Albarine à Saint-Rambert-en-Bugey - De nombreuses permanences de structures d’accompagnement social : les services sociaux et médico-sociaux du Département à la Maison de Santé ou sur rendez-vous à Tenay, Mission Locale à Saint Rambert et à Tenay, ADAPA, ATMP (Association de Tutelle des Majeurs Protégés), CAF, MSA… - Gare à Tenay et à Saint-Rambert-en-Bugey.

Par contre de nombreux services publics / parapublics, sont absents du territoire et sont localisés à Ambérieu-en-Bugey : - Trésor Public - Pôle Emploi - PAS - CPEF - CPAM - CIO

Ce déficit en services publics complexifie l’accès aux informations et aux droits sur de nombreux sujets : - Accompagnement à la recherche d’emploi, et accès aux droits pour les demandeurs d’emploi, - Accès aux aides sociales, - Accès aux accompagnements et services spécifiques pour certains publics (demandeurs d’emploi, personnes en formation / alternance / insertion, personnes âgées, agriculteurs…), - Information liée aux déplacements et à la mobilité.

A noter que la Communauté de Communes s’est positionnée auprès des services de l’Etat afin d’accueillir sur son territoire une Maison des Services Au Public (MSAP). Cette dernière sera implantée, après sa labellisation, au Centre Socio Culturel de l’Albarine à Saint Rambert, lieu déjà bien identifié comme « lieu ressource» par les habitants. (Annexe 6)

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Axe 1

Habitat Urbanisme

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La géographie et l'histoire du territoire expliquent sa disparité :  d'une part une vallée encaissée, urbanisée, industrielle,  d'autre part une petite montagne du Bugey très rurale, associant forêts, espaces naturels et agricoles.

L'industrie textile fortement développée dans la vallée (3 000 emplois dans chaque commune de Saint Rambert et Tenay au début du XX° siècle) s'est éteinte totalement en 1988. Sa disparition a laissé de très nombreux logements et bâtiments en déshérence.

Les problématiques posées dans le cadre de ce Contrat (concentration de population à bas revenus et socialement en difficulté) touchent donc essentiellement la vallée de l'Albarine et principalement les communes de Saint Rambert en Bugey, Argis et Tenay.

L'analyse du contexte fait en effet ressortir un bâti surdimensionné (en nombre ou en taille de logements), ancien et dégradé, un taux de vacance très élevé (16%), un immobilier bon marché (« véritables aspirateurs à la misère »), attirant une population à faibles revenus qui paie des loyers modérés mais des charges élevées (médiocre performance énergétique des logements). Par voie de conséquence les propriétaires ne peuvent dégager des moyens suffisants pour entretenir convenablement l'habitat.

Les bourgs ne sont pas de taille suffisante pour se doter d'un haut niveau de services de proximité, et les ménages qui trouvent ici un logement à prix modéré sont également exposés à des risques accrus de précarité aux niveaux énergétique, déplacements, conditions de vie.

Les communes peinent à sortir de ce cycle : malgré leurs efforts pour démolir, reconstruire ou rénover, l'image dégradée de la vallée perdure, ce que les élus veulent rectifier.

En effet, depuis la disparition de cette mono industrie et l’apparition de ce phénomène de pauvreté, les différentes municipalités n’ont eu de cesse de lutter contre cet état de fait par des acquisitions/démolitions de friches industrielles (anciennes usines, cités ouvrières), par des opérations d’embellissement, par le soutien ou la création de services de proximité portés par l’intercommunalité (Maison de santé, micro crèche, gendarmerie, Office de Tourisme, Centre social…) et ce, avec les moyens qui étaient les leurs.

L’ampleur de ce qui reste à faire n’est plus du seul ressort des communes ou de l’intercommunalité.

Une réponse à cette situation, sur le plan de l'habitat et de l'urbanisme, relève d'une démarche d'analyse et de projet de paysage urbain. Elle est nécessairement liée à l'aménagement urbain plus général sur l'intercommunalité : par exemple la "reconquête" des centres-bourgs des trois communes citées est rendue plus compliquée si les nouveaux habitants ou les constructeurs s'implantent essentiellement dans les secteurs pavillonnaires en périphérie, sur les coteaux et les plateaux, s'ils évitent le centre et ainsi ne participent pas à l'amélioration de l'image du tissu ancien directement perçu par les usagers de la vallée. Cependant ces questions sont à traiter principalement dans les PLU et le SCoT du territoire (annexe 7 : nouvelles préconisations), et ne sont pas développées dans le cadre du contrat.

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Les contraintes géographiques (relief et risques naturels), et la perte relativement récente d'une activité économique historique (le travail du textile) marquent fortement la vie locale. Mais le territoire ne manque pas d'atouts : cadre de vie, desserte routière et ferroviaire (qui doit être renforcée), proximité d'Ambérieu et du Bugey, entre autres.

L'orientation du contrat de territoire vise donc à développer l’attractivité des centres-bourgs : il faut améliorer l'image des bourgs de fond de vallée, proposer des logements de qualité, aménager des espaces ouverts et/ou publics, pour casser le cercle vicieux de la dégradation des logements, de leur niveau de loyer et des conditions de vie. Le parc est suffisant en nombre, l'objectif n'est pas de créer du logement. En revanche certains types de logements seraient à développer, notamment les petits (T1 à T3) susceptibles d'accueillir une population jeune, par la rénovation du bâti existant et division de grands logements. Cette orientation globale se décline en trois actions, qui sont fortement liées entre elles et interagissent : leur présentation séparée permet davantage de clarté, elle ne doit pas faire perdre de vue leur cohérence.

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Action 1-1 : améliorer la qualité des logements du parc privé : , performance énergétique, aspect extérieur, lutte contre l'insalubrité.

Plusieurs constructions sont repérées, qui présentent un potentiel intéressant.

 Tenay : maison Daulon au centre-ville à côté de la poste, maison Mourlon rue de la gare. Ces deux maisons sont potentiellement vendables pour être réhabilitées.

 St Rambert : derrière le collège, une cité de 24 logements à rénover (une autre cité déjà faite). Le quartier de la rue des otages et le long de la rue Temporal sur laquelle la Commune a déjà engagée une politique de préemption : maisons privées à rénover, quartier de Maisons Neuves et autres secteurs épars.

 Argis : Cité du Molet, quelques îlots dans la rue principale, friche industrielle de la centrale laitière.

 Citons également Chaley : la commune a déjà restauré 3 logements, elle souhaite en rénover 4 autres (la demande existe) mais elle manque de moyens.

Il faut poursuivre le repérage des propriétaires occupants, qui seraient volontaires pour des travaux avec subventions, et présenter aux propriétaires bailleurs les aides pour rendre les logements plus attractifs.

Une OPAH (Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat) peut être mise en place à l'échelle de l'EPCI ; elle permet, après analyse détaillée, de mettre en œuvre des moyens d'animation, d'accompagnement des demandeurs, de financements, pour aider à la réalisation de travaux d'amélioration du logement. Étant donné que la mise en route est longue, que le périmètre est restreint, et que le public concerné est limité (beaucoup de personnes âgées à faibles ressources), un partenariat avec des territoires voisins est à rechercher.

Une OPAH devrait avoir en elle-même une portée relativement limitée, mais elle permettrait la réalisation de premiers travaux significatifs ayant un effet d’entraînement.

Par ailleurs, des mesures ponctuelles de lutte contre l'habitat insalubre sont nécessaires. Elles reposent d'une part sur des aides financières aux occupants ou aux propriétaires bailleurs (rénover et mettre aux normes), et d'autre part sur la répression (limiter les abus). La prescription de travaux, la rétention de l'APL versée au propriétaire, l'interdiction de louer ou d'occuper, voire la démolition, peuvent être imposées, notamment par le maire avec le concours de la C.A.F. et des services de l'État (ARS et DDT).

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FICHE-ACTION 1-1

Objectif stratégique 1- Améliorer la qualité du logement et l'image de la Vallée de l'Albarine

Objectif opérationnel 1- Améliorer la qualité des logements du parc privé en aidant à la réalisation de travaux de conformité, de performances thermiques, de ravalement. 2- Lutter contre l’insalubrité.

Public o Propriétaires bailleurs ou occupants de logements d’immeubles anciens. o Locataires de logements insalubres ou indignes communes, acteurs locaux

Actions prévues  Repérer les propriétaires volontaires (ou susceptibles)  Mobiliser les financements notamment publics pour aider aux travaux  Informer sur les aides possibles (financières et d'accompagnement), sur les mesures de contrainte en cas d'insalubrité  Mettre en place une OPAH

Indicateur d'évaluation o Nombre de logements rénovés o Nombre de sorties d'insalubrité

Principaux partenaires CCVA, Communes, Département, État (DDT, ARS), ANAH, Pays du Bugey, EPF

Autres partenaires à Région (CDDRA), prestataire d'assistance, ADIL, C.A.F. associer

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Action 1-2 : mettre en valeur les atouts du territoire, donner une image et des perspectives positives de la vallée

Diverses réflexions de requalification ont été menées par le CAUE ces vingt dernières années. Une étude d’îlot (quartier de la rue des Otages à Saint Rambert) a également été réalisée par le PACT en 2012. Les éléments identifiés comme problèmes sont liés à l'habitat et à l'aménagement urbain.

Pour donner une nouvelle image à cette vallée, il faut développer une réflexion urbaine et paysagère au moins à l'échelle globale des trois communes, afin de dégager les atouts et contraintes dans lesquels elles s'inscrivent. De ces observations sortiront un guide donnant les lignes directrices des différents projets à envisager sur le long terme, et non au coup par coup.

Le CAUE (conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement) de l'Ain propose pour cela une analyse du territoire, à partir d'une approche de sa géologie, de son histoire, de ses activités et de ses paysages. Il s'agit ainsi de montrer que les caractères parfois ressentis comme des handicaps (relief, infrastructures, etc.) peuvent être considérés comme des atouts (qualité de vie, proximité, moyens d’accès) : envisager l’avenir de façon positive en s'appuyant sur ces atouts est non seulement nécessaire, c’est aussi réalisable.

Les trois communes possèdent de nombreux atouts : la rivière Albarine à mettre en valeur (elle est un élément naturel qui renforce l'attractivité du paysage urbain) ; le paysage remarquable et la connexion entre vallée et plateaux ; les espaces naturels environnants de qualité et leur potentiel en termes d’activités et d’accueil ; les marques d'une histoire industrielle florissante ; des espaces publics présents, certains déjà aménagés ; un habitat continu et dense, globalement intéressant dans sa forme bâtie.

L'analyse du CAUE se décompose en quatre phases :

• une phase d'analyse patrimoniale, globale puis ciblée sur les éléments les plus significatifs (aspects fonctionnels, paysagers, bâtis, urbain et naturel) ;

• une phase de mise au point de principes communs d'aménagement, assurant la cohérence entre les trois communes ;

• une phase de travail plus fin, plus détaillé sur les éléments signalés, proposant des hypothèses d'évolution des centres-bourgs (plans schématiques et croquis perspectifs) ;

• une phase d'accompagnement à la réalisation des projets, sur plusieurs années. Cette démarche ne comprend pas le travail de maîtrise d'œuvre, à réaliser par un maître d'œuvre qualifié.

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FICHE-ACTION 1-2

Objectif stratégique 1- Améliorer la qualité du logement et l'image de la Vallée de l'Albarine

Objectif opérationnel 2 - Mettre en valeur les atouts du territoire, donner une image et des perspectives plus positives de la vallée

Public Communes, acteurs locaux

Actions prévues . Faire ressortir les caractères du territoire (vallée au relief marqué, infrastructures, passé industriel) comme des atouts : qualité des paysages et des milieux, bonne desserte, rivière remarquable, savoir-faire ; développer une communication publique autour de ces atouts ; . Mener une réflexion urbaine et paysagère à l'échelle des 3 communes de la vallée et dégager les lignes directrices de projets d'aménagement sur le moyen et le plus long terme ; décliner ces principes dans chaque commune en définissant des types d'aménagement et de projet ; assurer un suivi et un accompagnement des communes pour faciliter le passage à une phase plus opérationnelle

Indicateur d'évaluation Documents produits : étude d'analyse et de proposition, outils de communication

Principaux partenaires CCVA, Communes, CAUE, Syndicat Mixte du Pays du Bugey, État (DDT), Département

Autres partenaires à Région (CDDRA), Office de tourisme associer

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Action 1-3 : améliorer la qualité des paysages urbains

En complément de l'action 1-1, et guidée par l'action 1-2, l'action 1-3 concerne plutôt les espaces publics. Certaines rues, certains quartiers, certaines constructions, justifient une intervention publique.

Il peut s'agir

• de démolir des immeubles trop dégradés, non réhabilitables, dans des secteurs compacts, afin de créer des ouvertures, aérer les espaces confinés, dégager des vues sur les pentes ou la rivière, aménager des espaces contribuant à la qualité de vie (micro-paysage urbain, espaces verts, stationnement, aire de rencontres) ;

• de valoriser le bâti existant ou les sites existants : bâti remarquable mais pas forcément exploitable, tel que l'ancienne maison de retraite de Tenay, l'immeuble Cornillon à Saint Rambert (après déplacement de l'EHPAD) ; ou bâti plus banal, mais disposant d'un potentiel (maison contigüe à la mairie d'Argis, par exemple) ;

• de réaliser des travaux d'embellissement ou d'aménagement tels que les ravalements de façades et de devantures, ou les aménagements des rives de l'Albarine.

Un premier repérage des immeubles concernés a été réalisé par les maires, certains sont même déjà propriété des communes en attendant leur remplacement par un aménagement à définir précisément.

Cette action doit être considérée comme une véritable opération d'urbanisme local, pour laquelle l'action 1-2 prendra tout son sens. Elle comprendra aussi un volet "communication – signalétique" qui contribuera à valoriser l'image du territoire. A noter qu’une fiche action est en cours en ce sens au Syndicat Mixte du Pays du Bugey.

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FICHE-ACTION 1-3

Objectif stratégique 1- Améliorer l'image et la qualité du logement dans la vallée de l'Albarine

Objectif opérationnel 3 - Améliorer la qualité des paysages urbains (espaces publics, bâti significatif)

Public Communes

Actions prévues . Repérer les immeubles "verrues", fermant et dévalorisant l'espace public par leur situation et leur dégradation ; acquérir et démolir ces immeubles, pour créer des espaces publics qui améliorent la qualité de vie (paysage urbain, stationnement, espace vert, etc.) . Repérer et revaloriser le bâti à enjeu ou site: ancienne maison de retraite de Tenay, immeuble Le Cornillon à St Rambert par ex. monter des projets de réhabilitation par des logements ou des services, pour mettre en valeur ces immeubles et aussi leur environnement ou prévoir la reconversion des sites; . Poursuivre les travaux d'aménagement et d'embellissement (par ex. ravalement de façades, aménagements des rives de l'Albarine)

Indicateur d'évaluation Elaboration d'un projet, puis réalisation

Principaux partenaires CCVA, Communes, Département 01, CAUE, Pays du Bugey, État DDT

Autres partenaires à Région (CDDRA), SIABVA, bailleurs sociaux, EPF, PACT, EHPAD associer

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VUES DE QUELQUES BÂTIMENTS REPÉRÉS SUR ARGIS, SAINT RAMBERT ET TENAY

ARGIS

Cité Mollet à Argis immeuble très visible, à rénover

Immeuble Laguin, 99 Grande Rue, vide, à réhabiliter

Bâtiment communal jouxtant la mairie, à aménager en espace public associatif et culturel

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SAINT RAMBERT EN BUGEY

Cité Martelin à rénover derrière le collège (à droite sur la photo)

Ci-dessous : Rue des Otages - vue vers l'est (à gauche- vue vers l'ouest (à droite) ; bâtiment Cornillon (actuellement EHPAD)

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Quartier des Maisons Neuves (Immeuble à rénover)

TENAY Cités Cleyzeau vue de l’arrière. Vue de la rue centrale

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Ancienne Maison de retraite, fermée depuis la reconstruction de l’autre sur le site d’une ancienne usine

Rue Centrale Immeubles à rénover ou démolir

Les photos sur ces quatre pages sont des illustrations de certains lieux cités dans le texte, données simplement à titre d'exemple ; elles ne correspondent ni à des intentions précises de travaux, ni à des désignations particulières.

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Axe 2 Emploi Insertion Formation Mobilité

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La demande d’emploi de la Communauté de Commune de la Vallée de l’Albarine est caractérisée par les éléments suivants :

 La population inscrite en fin de mois de septembre 2015 est en augmentation de + 7,6% dans le total des 3 catégories A, B, C, soit un volume de 433 personnes avec + 2,6% dans la seule catégorie A ( 275 demandeurs d’emploi) .

 Pour les catégories A, B, C, les hommes sont au nombre de 225 (+ 5% en septembre 2015) et les femmes 208 (+ 10% en septembre). Pour la seule catégorie A, on compte 144 hommes (52%) et 131 femmes (48%).

 Les jeunes de – de 25 ans sont au nombre de 38 en catégorie A, soit une baisse de 17%. En ce qui concerne les catégories A, B, C, ils sont 67 soit une baisse de 3%.

- Si l’on examine plus précisément les tranches d’âge, la population la plus importante au chômage est celle des 23-24 ans. - Les femmes sont les plus représentées, et en baisse (- 9% pour les femmes et – 25% pour les hommes). - L’ancienneté d’inscription est principalement > 1 an, les + de deux ans, les données ne sont pas significatives. - Les données liées à la qualification et la catégorie socioprofessionnelle ne sont pas significatives.

 Les personnes comprises entre 25 et 49 ans sont 167 en catégorie A (+1%), et 263 pour les 3 catégories confondues (+ 5%).

 Les personnes de + 50 ans sont 70 (+ 25%) en catégorie A, 103 dans les catégories A B C, soit une augmentation de 21 %. Les hommes et les femmes sont au même volume. En revanche la durée d’inscription est très nettement marquée : + 38 % pour une durée + 24 mois.

Il est donc à noter une baisse des jeunes inscrits à Pôle Emploi et une nette progression de la population Senior.

 Ancienneté d’inscription :

 les demandeurs d’emploi de + d’un an sont en augmentation de +16 % dans la catégorie A et de +14% dans les autres catégories

 Les demandeurs de + 24 mois d’inscription sont en augmentation de + 13 % en catégorie A

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 Niveaux de formation

 Les niveaux de formation les plus représentés sont les niveaux BEP/CAP pour un nombre de 125, soit une augmentation de + 6% en catégorie A. Il est à noter également que les Bac + 3 et 4 sont en augmentation de +25%

 Les catégories socioprofessionnelles les plus importantes sont

- les employés qualifiés (92, +7%) et les employés non qualifiés (65, +5%). - Viennent ensuite les ouvriers qualifiés (50, et dont le nombre baisse : -11%). - Les cadres sont très peu représentés, ainsi que les agents de maitrise. - Cependant, bien que le nombre soit peu élevé, la catégorie manœuvre augmente de 43%

Au regard de ces éléments, il est possible de dégager les hypothèses suivantes :

 La population s’inscrit dans le chômage longue durée

 Les catégories socioprofessionnelles sont-elles représentées par les femmes, de petit niveau de qualification ou en inadéquation au marché du travail du territoire ? Les femmes sont en augmentation dans les catégories A, B, C, celles qui ont mentionné quelques heures travaillées.

 Les seniors sont en nette progression en particulier les + 60 ans, qui représentent 29% des demandes en catégorie A. La catégorie 50-54 ans est également en progression : +36% en catégorie A.

Les fiches actions ci-dessous ciblent les populations en grande difficulté, dont l’ancienneté de la demande d’emploi est conséquente, et une focale plus particulière est faite en regard des femmes.

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FICHE ACTION 2 -1

Objectif stratégique Accompagner l’accès à l’emploi des publics prioritaires

1. Repérer les freins et aider à la recherche de solutions pour des Objectif opérationnel personnes éloignées de l’emploi

2. Mobiliser les ressources du territoire Personnes en recherche d’emploi ou en formation

Public o En particulier les femmes o En particulier les femmes en situation de monoparentalité

. Mise en place d’une action à destination des publics précités

. Action REPARTIR : o Bilan personnel et professionnel Actions/opérations o Recherches documentaires et enquêtes métiers prévues par les o Recherche de stages et visites entreprises signataires o Rencontre avec les acteurs du territoire o Accompagnement individuel et collectif o Travail sur les outils de la recherche d’emploi

Lieu de réalisation : CSCA Saint Rambert en Bugey

o Nombre de projets finalisés Indicateurs o Nombre de visites ou de stages pratiques finalisés d’évaluation o Nombre de contrats aidés déployés, nombre d’actions de formation, nombre de chantiers d’insertion o Taux de satisfaction des participants

Principaux partenaires CSCA, Communauté de Commune de la vallée de l’Albarine, Conseil régional, Conseil Départemental, CCPA, Pôle Emploi, CDIFF, Mission Locale, Acteurs économiques, Acteurs associatifs

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FICHE ACTION 2-2

Objectif stratégique Accompagner l’accès à l’emploi des publics prioritaires

1) Développer des contacts Entreprises

Objectif opérationnel 2) Se donner des opportunités d’insertion professionnelle

3) Décrocher des entretiens d’embauche

Personnes en recherche d’emploi directe

Public o Bénéficiaires des Minimas Sociaux o BRSA

. Mise en place d’une action à destination des publics précités

. Club de chercheurs d’emploi Actions/opérations o Prospection du bassin d’emploi prévues par les o Recherche d’opportunités d’emploi signataires o Rencontre avec les entreprises du territoire o Vérification des outils de recherche d’emploi

Lieu de réalisation : CSCA Saint Rambert en Bugey

. Qualitatif : satisfaction des personnes bénéficiaires : les indicateurs sont ceux qui sont inscrits sur la fiche produit du prestataire.

Indicateurs . Nombre d’entreprises contactées d’évaluation . Nombre de contrats aidés déployés

. Nombre d’entretiens réseau réalisés

. Nombre d’entretiens d’embauche réalisés

Centre Socio Culturel de l’Albarine, Communauté de Commune de la Principaux partenaires Vallée de l’Albarine, CCPA, Financements FSE à hauteur de 40% et Département, Région, Acteurs économiques, Acteurs associatifs, Acteurs de l’Insertion par l’activité économique. Mission Locale

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FICHE ACTION 2- 3

Accompagner l’accès à l’information concernant l’emploi, les droits, le Objectif stratégique marché du travail, le projet professionnel, pour les chercheurs d’emploi en difficulté d’insertion

Développer un accès aux services à distance dans le cadre au sein du Objectif opérationnel CSCA

Toute personne étant dans une démarche de recherche d’emploi, Public inscrit ou non à Pôle Emploi

Dans le cadre de la mise en place de la MSAP, mise à disposition de l’offre digitale de Pôle Emploi

o Inscription, actualisation, contact par mail avec un conseiller Pôle Emploi

o Dès que possible : entretien à distance

o Information sur le marché du travail et les métiers

o Informations sur les formations Actions/opérations o Demande d’aides à la mobilité dans le cadre de la recherche prévues par les d’emploi signataires o Aide à la construction du projet professionnel

o Espace Emploi

o Cv en ligne

o Banque de profil : abonnement aux offres

o MOOCS

Lieu de réalisation : CSCA Saint Rambert en Bugey

Indicateurs  Qualitatif : satisfaction des personnes bénéficiaires d’évaluation  Autonomie des personnes dans l’utilisation des outils CSCA, Communauté de Commune de la vallée de l’Albarine, Conseil Départemental, Pôle Emploi, Acteurs économiques, Acteurs associatifs, Principaux partenaires Acteurs de l’Insertion par l’activité économique NB : l’accompagnant envisagé dans le cadre de cette mission pourra faire l’objet d’une formation aux outils par Pôle Emploi

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II bis - Mobilité

L’étude menée par la Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion sur la pauvreté dans les territoires périurbains, avec son zoom opéré sur la commune de Saint Rambert en Bugey, a permis de mettre en avant la problématique de la mobilité sur ce territoire.

Dans les territoires périurbains, éloignés des emplois et des services, le recours à la voiture individuelle est nécessaire pour se déplacer mais le coût engendré peut être un véritable frein sur le plan de la précarité énergétique.

Ces problématiques de mobilité touchent deux fois plus les ménages pauvres et les zones rurales (source : étude nationale réalisée sur 668 personnes par Auxilia, à la demande de Voiture & co et de Total en 2013). Le nombre de ménage de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine à posséder au moins une voiture est bien en-deçà des moyennes départementale et régionale (77.2% contre 83.8% en Rhône Alpes).

La Communauté de Communes possède deux gares sur son territoire (Saint Rambert. Tenay /Hauteville). Elle est également desservie par le service de cars interurbains du Département de l’Ain. Pourtant, la part des ménages recourant aux transports alternatifs à la voiture individuelle pour se rendre sur leur lieu de travail ne s’élève qu’à 7 %, ce qui se situe pourtant dans la moyenne du département de l’Ain pour les territoires dans lesquels existe une réelle dépendance à la voiture individuelle. En effet, les zones d’activités économiques du secteur, où se concentrent les emplois, sont peu reliées au réseau de transport en commun, à l’image du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain qui concentre 5 904 emplois en 2014.

L’offre actuelle de transport (cars départementaux, réseau TER) apparait inadaptée :  Problème de connexion aux pôles d’emploi de proximité : absence de réseaux desservant notamment le PIPA,  Desserte insuffisante pour proposer une réelle alternative à la voiture individuelle fiable et compétitive : déficit d’offres et de dessertes sur les gares, en particulier celle de Saint Rambert en Bugey, problème de maillage de l’offre de transport de cars départementaux,  Lisibilité et connaissance de l’offre de déplacement : malgré l’offre restreinte, la population n’a toutefois pas toujours connaissance des offres de déplacements existantes, qu’elles soient publiques ou privées.

Les difficultés de mobilité touchent différents types de publics. Cependant, elles sont encore plus prégnantes chez les 16-25 ans du fait de ressources financières moins importantes (coût du permis de conduire, de l’achat puis de l’entretien d’une voiture, coût des titres de transport en commun).

Différents dispositifs existent dans le secteur pour proposer des solutions pour développer la mobilité des personnes : parc de location de deux-roues sur Ambérieu et , déploiement de la location de voiture à tarif préférentiel via Mobilemploi, mise en place de

Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine » 34 la plateforme numérique d’information sur la mobilité www.bugeymobilite.fr créée par le Pays du Bugey en 2015.

A l’heure où sont renouvelés les schémas de mobilité et réseaux de transports des principales Autorités Organisatrices de Transport du territoire (Conseil départemental, ville d’Ambérieu) et où la mobilité en vue d’une insertion professionnelle est inscrite au sein du contrat de ville d’Ambérieu, les moyens mobilisés et les coopérations qui vont s’initier doivent constituer une réelle opportunité pour la CC de la Vallée de l’Albarine.

Fiche action mobilité

Objectif stratégique Développer la mobilité géographique vers les zones d'emplois

1. Favoriser le développement et l’accès à une offre de transport Objectif collectif opérationnel 2. Soutenir la mobilité individuelle

Habitants en emploi, en recherche d’emploi ou en formation Public  En particulier les 16-25 ans

Pour l’objectif 1 : Favoriser le développement et l’accès à une offre de transport collectif . Travail avec le Département sur l’offre de la desserte de la CC de la Vallée de l’Albarine par les cars départementaux : renforcement de la desserte interne, notamment le fond de vallée, connexion à l’extérieur et notamment aux pôles d’emploi (dont le PIPA) et rabattement vers la gare d’Ambérieu . Développement de l’offre de services dans les gares de Saint Rambert en Bugey et Tenay (billetterie, augmentation de la Actions/opérations capacité de stationnement) et échange avec RRA sur les prévues par les améliorations de desserte signataires . Participation aux actions et réflexions de la ZTEF . Communiquer sur les offres de mobilité, via le site internet www.bugeymobilite.fr

Pour l’objectif 2 : Soutenir la mobilité individuelle . Développer l’accès au permis de conduire . Favoriser l’accès à la location de moyen de transports (parcs deux roues, Mobilemploi…) . Indicateurs o Mise en place de nouveaux services de mobilité o Développement de l’offre de transports reliant la communauté d’évaluation de Communes à des zones d’emplois

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Axe 3 Accès aux droits à la Santé

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La protection sociale en France est un système généralisé qui couvre l’ensemble de la population dans le cadre de la solidarité nationale.

Cela permet de soutenir des personnes dont les ressources sont faibles et qui rencontrent des difficultés pour assumer les charges de la vie quotidienne.

Cependant, un nombre non négligeable de personnes ne fait pas valoir ses droits et se trouve donc en situation de non recours.

Ce non recours est très important pour le RSA activité (68% de taux de non recours) et pour la CMU complémentaire santé estimé entre 30 à 40% et le taux de non recours à l’ACS (Aide à la Complémentaire santé) qui se monte lui à 70%. L’indicateur de précarité concernant la part des bénéficiaires de la CMU s’élève à 9.01% contre 5.62% pour le Département de l’Ain.

L’observatoire des non recours aux droits et aux services (Odenore) présente une typologie explicative comprenant trois principales formes de non recours :

 La non connaissance, lorsque l’offre n’est pas connue,  La non demande, quand elle est connue mais pas demandée,  La non réception, lorsqu’elle est connue, demandée mais pas obtenue.

Ainsi pour travailler sur l’accès aux droits ; il convient de prendre en compte à la fois ces trois aspects du non recours pour travailler à l’élaboration d’un plan d’actions.

Compte tenu des constats effectués sur le niveau de précarité d’une partie de la population de la Vallée de l’Albarine et notamment du nombre important de familles monoparentales (+ 2 points par rapport à la moyenne départementale), de bénéficiaires du RSA socle (+12 points), l’accompagnement à faire valoir ses droits a été retenu comme un axe majeur.

Le contrat de territoire de Saint Rambert pourrait porter les enjeux suivants :

- Renforcer l’accès aux droits et la lutte contre la précarité - Mutualiser l’offre d’accueil et d’information des publics via la Maison des Services Au Public (annexe 3) - Développer la prévention - Favoriser l’accès aux soins des habitants

L’objectif principal est de faire en sorte que la problématique de l’accès aux droits soit partagée, reconnue et portée par l’ensemble des acteurs du territoire

L’objectif opérationnel est de mettre en place un espace d’accueil non stigmatisant permettant aux habitants de trouver information sur les droits, un accompagnement pour une orientation vers les bons interlocuteurs, le Centre Socio Culturel de l’Albarine est tout indiqué, il est déjà perçu par bon nombre des administrés de l’intercommunalité comme un lieu ressource. Il accueillera donc la Maison des Services Au Public.

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Les 3 fiches actions présentées sont donc la mise en œuvre opérationnelle permettant d’atteindre les objectifs et doivent être développées simultanément.

FICHE ACTION 3 – 1 Accès aux droits

Lutter contre la fracture numérique pour favoriser l’accès Objectif stratégique aux droits des habitants de la communauté de communes. Création d’une Maison des Services Au Public

Accompagner les habitants pour améliorer leur capacité Objectif opérationnel d’autonomie dans les démarches administratives

Public Habitants des différentes communes

. Identification d’un lieu pour : - permettre personnes les plus autonomes, d’effectuer seules leurs démarches dans un espace équipé du matériel indispensable (terminal, imprimante, scanner …) - permettre aux personnes les plus éloignées de l’usage de ces nouvelles technologies ou de l’usage de l’écrit de bénéficier d’un accompagnement individuel pour mener à bien leurs démarches Actions/opérations prévues par les - favoriser l’émergence d’actions à dimension plus collectives pour le développement de solutions signataires locales (formation à l’usage de l’informatique, écrivains publics, actions d’informations des institutions sur de nouvelles législations ….)

. Mise en place d’un réseau partenarial pour accompagner le centre socio culturel dans la mise en place d’une Maison de Service Au Public (MSAP) et son fonctionnement (financement MSAP)

o Création de la MSAP et mobilisation des fonds nécessaires pour l’animation des actions 1 et 2 Indicateurs d’évaluation o Nombre de partenaires mobilisés o Nombre d’habitants utilisant les différents services o Création d’actions complémentaires

Communauté de communes, communes, CPAM, CAF, MSA, Principaux partenaires Conseil Départemental DGAS, Etat, centre socio culturel, associations locales

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FICHE ACTION 3-2 : Accès aux droits

Lutter contre le non recours en favorisant l’accès aux droits Objectif stratégique des habitants de la Communauté de Communes

Identifier les moments de fragilité administrative lors de Objectif opérationnel parcours des personnes et mobiliser les organismes partenaires pour éviter les ruptures de droits

Public Habitants des différentes communes et associations locales

1 - Animation d’une démarche partenariale permettant de mobiliser l’ensemble des acteurs locaux sur 3 cibles : - l’accès à la complémentaire santé (ACS) - la prime d’activité (fusion RSA activité et prime pour l’emploi) - les changements de régime entre Caf et MSA

2 - Mobilisation des partenaires locaux (associations caritatives, élus et secrétaires de mairie, associations d’aide à domicile, acteurs du champ du travail social…) - mettre en place un temps d’information formation Actions/opérations prévues par les sur les sujets retenus signataires - réaliser de document documents de synthèse très simples

3 -Réalisation de campagnes d’information en direction des habitants pour - leur expliquer les droits auxquels ils peuvent prétendre, - les modalités de contacts et accueil des différentes institutions concernées - la place des différents acteurs locaux dans cette démarche d’accès aux droits et notamment le centre socio culturel dans le cadre de la fonction MSAP

Mesure des effets produits sur l’accès aux droits en :

- réalisant un état de la situation des habitants au démarrage de la démarche pour identifier le nombre Indicateurs d’évaluation de bénéficiaires des droits avant, pendant et après. - nombre de partenaires impliqués - nombre de communes concernées - nombre d’institutions concernées

Communauté de Communes, communes, CPAM, CAF, MSA, Principaux partenaires Conseil Départemental DGAS, Centre Socio Culturel de l’Albarine, Associations locales

Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine » 39

FICHE ACTION 3 -3 Accès aux droits et à la Santé

Favoriser l’accès aux soins des habitants de la Objectif stratégique Communauté de Communes

En s’appuyant sur l’ADESSA «structure ressources» en matière de santé, mandatée par l’ARS, mettre en place des actions de promotion de la santé en

- favorisant la rencontre entre acteurs du territoire Objectif opérationnel - alimentant un diagnostic partagé, la vision commune des difficultés rencontrées par les habitants.

- favorisant l’émergence de pistes d’actions collectives menées en partenariat

Professionnels du territoire et habitants des différentes Public communes

. Mobilisation différents partenaires, acteurs locaux et représentants institutionnels pour une meilleure coordination au service de la santé des habitants du territoire.

. Accompagnement des populations fragiles précaires et Actions/opérations prévues par les défavorisées vers : l’accès aux soins, la prévention des signataires addictions, la santé mentale, la nutrition.

. Développement d’actions de sensibilisation et d’éducation à la santé, pour des publics spécifiques comme les jeunes et les personnes âgées ainsi que les femmes avec enfants.

. Nombre d’élus et techniciens sensibilisés . Nombre de réunions thématiques organisées Indicateurs d’évaluation . Nombre de groupes de travail animés . Nombre d’accompagnements

ARS, ADESSA, Communauté de Communes, Communes, professionnels de santé, CPAM, CAF, MSA, Conseil Principaux partenaires Départemental DGAS, Centre Socio Culturel de l’Albarine, associations locales, DDCS

40 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Axe 4

Education Parentalité

41 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

1/ Construire une co-éducation familles/professionnels

Présentation

Le Projet Educatif Local (PEL) (Annexe 8) de la Vallée de l’Albarine élaboré en 2004 a été réactualisé pour la période 2015-2018. Des membres des instances du Contrat de Territoire participent aux instances techniques et politiques du PEL afin d’assurer une bonne articulation et de pouvoir décliner et adapter ce projet éducatif dont les trois orientations principales sont:

 Développer l’Écocitoyenneté  La santé et la prévention  Accompagner la Parentalité

Le territoire est caractérisé, en autre, par des familles qui rencontrent des problèmes d’emploi, de stabilité, qui n’ont pas ou plus de repères et qui sont souvent désemparées quand il s’agit de l’éducation des enfants. Ils n’ont pas ou peu de réseau pour envisager une entraide et un soutien. Les parents accumulent souvent des difficultés économiques et sociales, à mettre en lien avec des problèmes importants de mobilité et, de fait, des problèmes d’isolement. La perte de repères est aussi significative dans ces familles. Les enseignants constatent un dysfonctionnement dans la gestion de la vie quotidienne (alimentation, santé, hygiène de vie, etc.).

Données de diagnostic

1/Les familles du territoire

Les données CAF 2014 font apparaître une forte présence de familles monoparentales et des familles plus pauvres que sur le reste du département.

 16.1% des familles allocataires sont monoparentales alors que la moyenne départementale est à 14.6%  13.4% des familles monoparentales sont au chômage, contre 12.4% pour le département et 36.6% du parent présent est inactif, contre 19.3% pour le département.  14,8 % des allocataires perçoivent comme seules ressources les prestations sociales, contre 9.2 % pour le département.  35% des familles allocataires ont des bas revenus contre 27% pour le département

42 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

2/ La scolarisation dans le secondaire

Les données 2014/2015 de l’Inspection Académique laissent apparaître de vraies difficultés chez une majorité d’enfants et de jeunes qui fréquentent le collège classé en REP en 2015.

 La population « ouvriers et inactifs» est surreprésentée. A l’inverse, la population « cadres sup et enseignants » est sous-représentée Catégories CC Vallée de l’Albarine Département de l’Ain

Cadres supérieurs et 11,8% 24,1% enseignants

Cadres moyens 15,6% 14,4%

Employés, artisans, 28,9% 24,3% commerçants et agriculteurs

Ouvriers et inactifs 43,7% 34,8%

 Un fort taux d’élèves en retard à l’entrée en 6e, (22,9% contre 9,2% pour le Département) s’expliquant surtout par le refus des familles de suivre des préconisations d’orientation en fin de CM2 en SEGPA, ULIS ou ITEP (trop éloignés, ou trop inconnus). Ces élèves viennent au collège où leur prise en charge est difficile.  Le redoublement est rare au collège. Il est en revanche marqué en 3e, (15,4% contre 4,7% pour le Département) où les élèves redoublent par défaut d’affectation en poursuite d’étude en 2de. Cela soulève la problématique de l’orientation :  Peu de mobilité des élèves, difficulté à envisager la poursuite d’étude dans une autre ville qu’Ambérieu en Bugey ou en internat  Fort désir d’orientation vers la voie professionnelle, où l’offre de formation locale est pauvre  Orientation souvent peu ambitieuse ou trop pragmatique  Certains parents ne voient plus l’école comme un ascenseur social pour leurs enfants  Un grand taux de demi-pensionnaires (80,2%) et d’élèves transportés rendent difficile la mise en place de l’accompagnement éducatif du soir, et la rencontre avec les parents.

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3/Les relations familles/institutions

Les enseignants de l’école primaire de Tenay et le travailleur social du Centre Social font le constat qu’il existe une situation très détériorée des relations entre les habitants et les institutions en général, mais notamment avec les travailleurs sociaux du Conseil départemental.

Plusieurs enquêtes sociales ayant conduit au placement d’enfants ont engendré de la méfiance chez les familles.

Par ailleurs, il est également observé que l’image du territoire n’est pas très positive pour les travailleurs sociaux.

 Ces éléments de diagnostic conduisent à la nécessité d’engager un travail partenarial afin que les professionnels retrouvent une certaine confiance des familles. Nécessité que les professionnels travaillent leurs projections afin de pouvoir mener des projets d’accompagnement sur ce territoire et déterminent ensemble des pistes d’actions à mener.

 Nécessité de mener des actions pour lutter contre l’illettrisme prégnant pour une partie des élèves et de leurs parents. Des actions d’alphabétisation seront-elles aussi à conduire.

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FICHE ACTION 4 -1 : Construire une co-éducation familles/professionnels

Objectif stratégique 1. Construire une co-éducation familles/professionnels 2. Retrouver la confiance des familles pour pouvoir travailler avec elles

Objectif opérationnel 1. Mettre en œuvre une action de formation collective réunissant les acteurs sociaux de ce territoire. 2. Elaborer un projet d’intervention commun

Public . Travailleurs sociaux du Centre social, du Conseil Départemental et de la CAF . TISF des associations d’aide à domicile . Acteurs du Collège – Directrices des écoles de St Rambert, Tenay et Argis (15 personnes environ)

Actions/opérations prévues par les  Mise à plat des projections sur la représentation des signataires familles. Travail sur le positionnement des professionnels par rapport aux familles  Constituer les bases d’une réflexion commune pour ensuite dégager des pistes de travail cohérentes et complémentaires  Dégagement des pistes et d’actions à conduire

Indicateurs d’évaluation 1. Cohérence entre les actions menées sur le territoire 2. Evolution du regard croisé entre les familles et les professionnels

Principaux partenaires Centre social, écoles du territoire, collège, Conseil Départemental, CAF, associations d’aide à domicile et GRAPE innovation Lyon

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2/ Permettre aux parents de jeunes enfants de trouver un mode de garde contribuant à la mixité sociale et à la réussite éducative

Présentation

La problématique de la garde des jeunes enfants est un frein majeur pour l’accès à l’emploi, notamment des femmes en situation de monoparentalité.

La complémentarité de l’offre des modes de garde sur un territoire est cruciale pour les familles.

L’accompagnement à la professionnalisation des assistants maternels est déterminant pour la qualité de l’accueil. L’offre d’un lieu ressources pour les familles et les assistants maternels est un atout pour l’installation de nouvelles familles sur un territoire.

L’accueil en crèche des enfants de familles fragilisées contribue à leur réussite éducative et favorise la mixité sociale.

Données de diagnostic

La Micro crèche ‘’ la fée de l’Albarine’’ dispose d’un agrément de 9 places. La structure est saturée et ne répond plus à l’ensemble des besoins.

Il y a 39 assistantes maternelles sur la Communauté de communes dont 25% ont plus de 55 ans.

Les données CAF 2014 font apparaître une forte présence d’enfants de moins de 3 ans ayant un seul parent

 11% des familles allocataires sont monoparentales alors que la moyenne départementale est à 8.5%.  7.7% des familles monoparentales sont inactives, contre 3.8% pour le Département.  Présence de 216 enfants de moins de 3 ans, dont 107 sont gardés par un de leur parent  63 enfants sont gardés chez un assistant maternel et une quinzaine à la micro crèche  37 enfants ont besoin d’une mode de garde régulier

 Ces éléments de diagnostic permettent d’envisager la création d’une nouvelle micro crèche et d’un Relais Assistantes Maternelles.

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FICHE ACTION 4 – 2 : Création d’une micro crèche et d’un Relais Assistants Maternels

Objectif stratégique 1. Développer un mode garde contribuant à la mixité sociale et à la réussite éducative 2. Créer un lieu ressource pour les assistants maternels et les familles

Objectif opérationnel 1. Créer une nouvelle micro-crèche 2. Créer un Relais Assistants Maternels

Public . Les enfants de moins de 3 ans . Les assistants maternels de la communauté de communes

Actions/opérations prévues par les  Faire une étude de besoins signataires  Produire un projet pour la micro-crèche et le ram  Délibération du Conseil Communautaire  Monter des dossiers de demande de subvention à l’investissement  Choix de l’architecte  Dépôts du permis de construire  Construction

Indicateurs d’évaluation  Création de la micro-crèche  Création du RAM Principal à Torcieu  Création d’un RAM annexe au CSCA

Principaux partenaires Centre social, Conseil Départemental, CAF, Communauté de communes avec la micro-crèche ‘’ la fée Albarine », MSA

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3/ Information des jeunes et organisation d’actions de sensibilisation autour de thèmes de société (addictions, égalité hommes/femmes, être citoyen, vivre ensemble, etc.)

Présentation

Des jeunes du territoire qui se sentent isolés car les moyens de locomotion sont quasi- inexistants et l’information via internet non accessible par tous.

Le décrochage scolaire, est l’une des principales causes de rupture d’un parcours éducatif individualisé, cela nuit à l’égalité des chances (pas de diplôme, oisiveté, errances, etc.).

La prévention des conduites à risques est liée à celles de la prévention de la santé et de la prévention de la délinquance.

Données de diagnostic

1/ Les jeunes de 16 à 25 ans du territoire

 Les données CAF 2014 font apparaître la présence de 143 jeunes de 16 à 25 ans.  Les données de l’INSEE 2012 pour les 15-24 ans:  17.3% n’ont aucun diplôme contre 15.8% pour le département  31.7% ont un CAP ou un BEP contre 26.2% pour le département  16.2% ont un BAC contre 17.2% pour le département  17.1% ont un diplôme de l’enseignement supérieur contre 25.6% pour le département  Les jeunes sont actifs plus tôt sur ce territoire que sur le reste du département, puisque 55,4% des 15-24 ans sont actifs contre 49.3% pour le département.

Ce territoire a plus de jeunes non diplômés et un niveau de diplôme plus bas que sur le reste du département.

 Les difficultés de mobilité sont encore plus prégnantes chez les 16-25 ans du fait de ressources financières moins importantes (coût du permis de conduire, de l’achat et de l’entretien d’une voiture, du coût des titres de transport en commun).

 Les 16-25 ans représentent seulement 1.5% des adhérents du centre socio-culturel.

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 Ces éléments de diagnostic conduisent à la nécessité d’engager un travail partenarial autour d’un accès à l’information des jeunes en matière d’emploi, d’études, de métiers, de formation, de santé, de vie pratique, de loisirs et de vacances et de vie locale. Outil de préventions des conduites à risques, des conduites délinquantes et de développement d’actions d'éducation à la santé.

FICHE ACTION 4- 3 : Revitalisation du Point Information Jeunesse

Objectifs stratégiques 1. Donner accès à l’information aux jeunes 2. Favoriser la mixité sociale 3. Favoriser la réussite éducative 4. Développer la citoyenneté

Objectif opérationnel 1. Revitalisation du Point Information Jeunesse

Actions/opérations prévues par les  S’inscrire dans le réseau PIJ signataires  Monter le projet  Recrutement de l’animateur  Mise en œuvre du PIJ

Public . Les jeunes de 16 à 25 ans de la Communauté de communes

Indicateurs d’évaluation  Nombre d’actions mises en place  Nombre de jeunes impliqués sur les temps d’action proposés  Mise en œuvre du partenariat

Principaux partenaires . Centre Socio Culturel de l’Albarine, ADSEA – collège – Communes - Associations locales culturelles et sportives

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GOUVERNANCE

PIL OTAGE EVALUATION

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 Les instances de gouvernance :

Le pilotage du contrat de territoire s’articulera autour des instances suivantes :

1 - Le Comité de Pilotage

Cette instance est destinée à valider les orientations stratégiques, les priorités de l’année à venir, l’appel à projets et la programmation.

Elus ou responsables des structures suivantes : Elus de la CCVA, Etat, CAF, Conseil régional, Se réunit au premier trimestre de l’année Conseil Départemental, Bailleurs sociaux, en cours afin de CPAM, Pôle Emploi, Education Nationale, - faire le bilan des actions réalisées Mission Locale, Centre Socio Culturel de - valider les choix des actions futures l’Albarine,PILOTAGE ARS, MSAP

2 - Le comité technique

Ce groupe a pour mission de préparer la programmation annuelle et d’instruire les projets présentés et de soumettre au comité de pilotage des propositions d’actions

Elus ou techniciens des structures suivantes : Elus référents de la CCVA, DDCS, DDT, CAF, Conseil régional, Conseil Départemental, Bailleurs sociaux, MSA, CPAM, Pôle Emploi, Education Nationale, Mission Locale, Centre Socio Culturel de l’Albarine

Se réunit deux fois par an :

Décembre : Appel à projets 1er trimestre : Préparation du COPIL trimestr

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3 – Groupes de suivi des 4 axes retenus :

Le contrat comptant 4 axes, il est nécessaire de s’appuyer sur un groupe de travail compétent pour chaque thème. Chaque groupe doit préparer la programmation, évaluer, proposer des actions innovantes et expérimentales, préparer le cahier des charges de la programmation annuelle et animer un réseau de partenaires.

Habitat-Urbanisme Emploi-Mobilité Accès aux Droits-Santé Education Parentalité

Gilbert Bouchon, Jean Peysson, Elu Liliane Blanc Falcon, Françoise Giraudet, Elue Pôle Emploi, Conseil Monique Bret, Elues, Education Nationale, Marc Perrot, Elus Etat, Conseil Départemental, Mission Conseil Départemental, CAF, Locale, Centre Socio CAF, CPAM, DIRECCTE, Conseil Départemental, Départemental, Culturel de l’Albarine, ARS, MSA, Elus du Maison des Solidarités Bailleurs sociaux, Maison des Services Au territoire, Centre Socio Associations partenaires, CAUE, DDT, Région, Public, Associations Culturel de l’Albarine, Centre Socio Culturel de Syndicat Mixte Pays du partenaires, DIRECCTE, Maison des Services Au l’Albarine, Parents Bugey, Office du Syndicat Mixte du Pays Public, ADESSA d’élèves Tourisme du Bugey, Mission locale

. Assurent la bonne mise en œuvre du Contrat. . Dressent le bilan de l’année écoulée . Définissent les priorités pour l’année suivante . Définissent les éventuels appels à projet

Se réunissent une fois par trimestre

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 Pilotage

Bien que le Contrat de Territoire soit un dispositif hybride et qu’en conséquence il n’octroie pas de fonds dédié au pilotage du Contrat, il n’en demeure pas moins que ce pilotage est la condition essentielle pour assurer la mise en œuvre des engagements et la réalisation des actions prévues dans ce Contrat. Un pilotage cohérent permettra au Contrat de Territoire de se décliner sur la période 2016-2021 sans que la dynamique insufflée ne s’arrête.

Pour permettre une gouvernance simple et efficace du Contrat de Territoire, il est proposé d’adopter un pilotage opérationnel qui se déclinera comme suit :

Objectif stratégique Assurer l’animation et la coordination du Contrat de Territoire

1 - Veiller au respect des engagements mutuels et à la bonne mise Objectif opérationnel en œuvre des actions prévues au Contrat. 2 - Développer les liens entre les partenaires/signataires et les acteurs du territoire.

. Organisation interne de chaque partenaire. Moyens . Coordination des actions assurée par la Direction de la DDCS de l’Ain via le comité de pilotage . Mise en œuvre sur le terrain par la Présidente de la Communauté de Communes qui fera office de responsable de projet

Actions/opérations o Animer les différentes instances de gouvernance. prévues par les o Instruire les appels à projet et faciliter les prises de signataires décisions techniques et politiques des différents financeurs. o Arbitrer les décisions le cas échéant

Indicateurs . Tenue des engagements d’évaluation . Présence des différents partenaires aux instances, mobilisation de ces derniers

Principaux Signataires du Contrat de Territoire, membres des différentes partenaires instances de gouvernance.

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 L’évaluation du Contrat

L’évaluation sert à apprécier collectivement la conduite et les résultats des actions et les politiques publiques nécessaires pour les finaliser.

A partir d’éléments de suivi et de bilan, elle met en débat plusieurs points de vue (porteurs de projets, financeurs, partenaires, bénéficiaires, etc…) sur la façon dont a été menée une action, sur ses résultats afin d’améliorer ou de réorienter les stratégies menées.

L’évaluation est un outil majeur du Contrat de Territoire qui peut interroger :

. Sur la pertinence des objectifs à la lumière des besoins identifiés sur le territoire.

. La cohérence des actions au regard des objectifs posés.

. L’effectivité des engagements pris dans le contrat.

. La convergence des interventions des signataires autour de priorités communes.

. L’efficacité d’une action, son impact sur les habitants, sur le territoire.

. L’efficience d’une action, rapport entre son coût et les résultats produits.

L’évaluation sera faite tout au long de la durée du Contrat de Territoire. Les instances de pilotage du Contrat sont à la fois commanditaires et acteurs de l’évaluation :

. Elles décident de ce qui doit être évalué. Chacune des parties prenantes fournit en conséquence les éléments nécessaires (observations, suivi, bilan etc….)

. Elles sont acteurs de l’évaluation en mettant en débat ces éléments, en dégageant des perspectives d’amélioration et en prenant les décisions pour les mettre en œuvre.

L’évaluation est donc une composante essentielle de la gouvernance de ce contrat.

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 ENGAGEMENTS COMMUNS ET SIGNATURES

Engagements

Le Contrat de Territoire est valable 5 ans à compter de décembre 2015 au 31 décembre 2020. Il présente les orientations stratégiques et repère les enjeux prioritaires et les organise autour de 4 axes. En fonction des évolutions territoriales, le Contrat de Territoire est susceptible d’évoluer également. Des orientations, des objectifs, des actions et les acteurs peuvent évoluer, être rajoutés ou enlevés. Une évaluation à mi-parcours (juin 2018) sera menée afin d’ajuster le contenu du contrat de territoire.

En fonction de leurs compétences, de leurs orientations politiques et budgétaires, l’ensemble des signataires du Contrat de Territoire s’engage à :

1 - Mobiliser leurs ressources humaines, matériels et financiers pour la mise en œuvre du plan d’actions découlant des enjeux et orientations identifiés dans le Contrat de Territoire 2015-2020, par une mobilisation des dispositifs de droit commun en fonction des programmes d’actions annuels.

2 - Désigner nommément une coordonnatrice du contrat qui aura en charge : Valérie Poncet, directrice du CSCA.

La représentation aux diverses instances de vie du contrat : animation, suivi, évaluation, pilotage. La transmission et le partage des données sur le suivi des actions, leur mise en œuvre opérationnelle.

3 - Voter annuellement, au niveau de la Communauté de Communes, après débat d’orientations budgétaires, une enveloppe de crédits spécifiques

 Ces crédits sont destinés à promouvoir des actions existantes ou à mettre en place de nouvelles actions répondant aux objectifs du présent contrat.

 Les crédits disponibles dans le cadre de ce présent contrat étant des crédits de droit commun, il conviendra de les octroyer sur des projets inscrits ou découlant du contrat de territoire.

 Ils doivent prendre en compte la spécificité du territoire et pour certains d’entre eux favoriser la mixité sociale.

 Ils seront limités dans le temps, la durée normale de financement étant une année civile.

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 Ils peuvent bien évidemment reconduits si l’action prévue dépasse le cadre annuel. Ils seront alors actés dans le cadre du budget du contrat pour être reconduits sur l’année suivante.

 Seront d’abord pris en compte les projets innovants et fédérateurs portés par plusieurs partenaires (pensés, construits, menés et évalués conjointement : exemple la mise en place de la Maison des Services Au Public créée au sein du Centre Socio Culturel de l’Albarine).

Les autres signataires s’engagent, dans leur domaine de compétence, à financer les actions présentées dans le cadre du contrat.

56 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Signatures

Le Préfet de l’Ain (ou le ministre) La Présidente de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine

Laurent TOUVET Mme Liliane BLANC-FALCON (ou nom ministre)

Le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Le Président du Conseil Départemental ou son représentant

(en attente élections) Monsieur Damien ABAD

Le Président de la CAF de l’Ain La Directrice de la CAF de l’Ain

Monsieur Robert FONTAINE Madame Marie-Claire LAURENT-SANNA

La Présidente de la CPAM de l’Ain Le Directeur Général de la CPAM de l’Ain

Madame Christine BOULIN-BARDET Monsieur Yves PETIT

Le Directeur Académique des Services Le Président de la Mutualité Sociale Agricole de l’Education Nationale Ain-Rhône Directeur des Services Départementaux de l’Education Nationale

Monsieur Francis MORLET Monsieur Olivier de SEYSSEL

57 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Le Délégué Territorial de l’Agence Régionale Le Président du Pays du Bugey de Santé – Antenne de l’Ain

Monsieur Philippe GUETAT Monsieur Bernard ARGENTI

Le Directeur Territorial de Pôle Emploi ou son représentant

Monsieur Vincent PANISSET

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ANNEXES

59 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Annexe 1 Dossiers de la MRIE 2014 : Quelle pauvreté dans les territoires périurbains ?

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61 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

62 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

63 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

64 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

65 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

66 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

67 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

68 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

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78 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Annexe 2 Les éléments financiers (source Trésor Public)

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Annexe 3 Les données CAF 2014

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87 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Annexe 4 Education : Les données du Collège de l’Albarine

Année scolaire 2014-2015 Collège de l'Albarine SAINT RAMBERT EN BUGEY 0010039M - Secteur public

Identification

Coordonnées

Adresse : 48 AVENUE DE L'EUROPE - 01230 ST RAMBERT EN BUGEY Téléphone : 04 74 36 32 68 Fax de l'établissement : 04 74 36 36 55 E-mail établissement : [email protected]

Caractéristiques

Centre d'information et d'orientation CIO ETAT AMBERIEU

Catégorie financière 1

Appartenance à l'éducation prioritaire Réseau réussite scolaire (RRS) REP en 2015

Total général des effectifs d'élèves 2012 2013 2014 Hausse des effectifs, qui devrait se poursuivre en Total général 210 235 263 2016 (280 environ) malgré un léger ralentissement en 2015

(250) Public + Privé Evolution des effectifs totaux entre les rentrées Public + Privé 2013 et 2014 La population des Etab Dépt Acad France ados est en Evolution des effectifs totaux 111,9 100,6 100,9 100,1 augmentation sur la vallée

D’une façon générale, les statistiques ci-dessous sont à manipuler avec précaution : vu les faibles effectifs, une variation d’un individu peut représenter plusieurs points en pourcentage.

88 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Caractéristiques des élèves

Public + Privé Distribution par PCS regroupées - 2014-2015 Public + Privé Etab Dpt S2 Aca S2 Fra S2 Cadres supérieurs et enseignants 11,8 24,1 26,5 22,3 La population « ouvriers et Cadres moyens 15,6 14,4 13,6 12,4 inactifs » est Employés, artisans, commerçants et agriculteurs 28,9 24,3 23,6 26,7 surreprésentée au Ouvriers et inactifs 43,7 34,8 32,6 35,3 collège. A l’inverse, Non renseignée 0 2,4 3,7 3,3 la population « cadres sup et enseignants » est

sous-représentée.

En 2014 la baisse du taux de boursiers est Même secteur principalement du à un nombre croissant de famille Pourcentage de titulaires d'une bourse de collège 2012 2013 2014 rendant des dossiers incomplets ou hors-délai. % de boursiers de l'établissement 32,9 35,0 27,7 % de boursiers de l'académie 24,1 25,2 25,8 Un effort a été fait en 2015 % de boursiers France 27,8 27,6 28,3 (délais rallongés, aide de la Références : secteur public secrétaire) : On devrait approcher 35 à 40% en

2015 Public + Privé Répartition des élèves selon le régime scolaire - Public + Privé 2014-2015 Etab Dépt Acad France Externes 19,8 21,1 34,6 29,0 Demi-pensionnaires 80,2 78,5 65,1 70,3 Internes 0 0,4 0,3 0,7 Scolarité Un grand taux de demi-pensionnaires et d’élèves transportés rendant difficile la mise en place de l’accompagnement éducatif du soir, et la rencontre avec les parents. 89 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Difficultés scolaires

Public + Privé Un fort taux d’élèves en Pourcentage d'élèves en retard d'un an et plus à Public+Privé retard à l’entrée en 6e, l'entrée en 6ème - 2014-2015 Etab Dépt Acad France s’expliquant surtout par le refus des familles de % d'élèves en retard 22,9 9,2 10,1 10,5 suivre des préconisations Public + Privé d’orientation en fin de Pourcentage d'élèves en avance / à l'heure / en Public+Privé CM2 en SEGPA, ULIS ou retard à l'entrée en 6ème - 2014-2015 Etab Dépt Acad France ITEP (trop éloignés, ou trop inconnus). Ces % d'élèves en avance 4,3 3,6 3,6 2,9 élèves viennent au % d'élèves à l'heure 72,9 87,2 86,4 86,6 collège où leur prise en % d'élèves en retard 1 an 22,9 9,1 9,8 10,3 charge est difficile. % d'élèves en retard 2 ans et + 0 0,1 0,2 0,3

Parcours des élèves au collège Le redoublement est Public + Privé rare au collège. Il est en revanche marqué Taux de redoublement global en classe de 6ème 2010 2011 2012 2013 2014 en 3e, où les élèves pour l'établissement 3,9 8,0 0 1,9 0 redoublent par défaut pour le département 3,8 3,2 2,8 2,1 2,0 d’affectation en pour l'académie 3,9 3,2 3,0 2,2 2,3 poursuite d’étude en pour la France 3,8 3,2 2,9 2,2 2,1 2de. Cela soulève la problématique de

l’orientation : Public + Privé - Peu de mobilité des Taux de redoublement global en classe de 5ème 2010 2011 2012 2013 2014 élèves, difficulté à pour l'établissement 0,0 0,0 2,0 0 0 envisager la pour le département 2,4 2,4 2,3 1,4 1,7 poursuite d’étude dans une autre ville pour l'académie 2,2 2,0 1,9 1,2 1,4 qu’Amberieu ou en pour la France 2,2 1,8 1,6 1,2 1,2 internat - Fort désir Public + Privé d’orientation vers la Taux de redoublement global en classe de 4ème 2010 2011 2012 2013 2014 voie professionnelle, où l’offre de pour l'établissement 0,0 0,0 4,1 3,9 0 formation locale est pour le département 3,6 3,1 2,6 2,0 2,4 pauvre pour l'académie 4,1 3,4 3,1 2,3 2,6 - orientation souvent pour la France 3,6 2,9 2,5 1,8 2,0 peu ambitieuse ou trop pragmatique Public + Privé Taux de redoublement global en classe de 3ème 2010 2011 2012 2013 2014 pour l'établissement 2,0 7,8 3,6 4,3 15,4 pour le département 4,5 5,0 5,1 4,9 4,7 pour l'académie 6,1 5,7 5,4 4,8 4,7 pour la France 4,8 4,3 3,9 3,4 3,4

90 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Parcours des élèves après le collège

Public + Privé Taux de passage de 3ème en 2nde GT 2010 2011 2012 2013 2014 pour l'établissement 48,9 37,3 41,8 52,2 34,6 pour le département 59,1 57,2 59,1 59,9 61,5 pour l'académie 60,1 60,5 60,9 63,7 64,4 pour la France 58,4 59,4 60,3 62,2 63,0

Public + Privé Taux de passage de 3ème en 2nde PRO 2010 2011 2012 2013 2014 pour l'établissement 18,3 19,6 14,5 13,0 28,8 pour le département 17,2 16,5 17,0 16,5 16,7 pour l'académie 17,8 17,1 17,4 17,0 17,3 pour la France 20,5 20,2 20,1 20,1 20,0

Public + Privé Taux de passage de 3ème en 1ère année de 2010 2011 2012 2013 2014 CAP pour l'établissement 10,2 5,9 14,5 8,7 5,8 pour le département 3,9 3,6 3,0 3,3 3,2 pour l'académie 4,7 4,5 4,2 4,0 3,8 pour la France 4,4 4,3 4,2 4,1 4,0

Public + Privé Taux de passage de 3ème vers l'Agriculture 2010 2011 2012 2013 2014 pour l'établissement 7,7 pour le département 5,6 pour l'académie 3,6 pour la France 3,4

Public + Privé Taux de passage de 3ème vers 2010 2011 2012 2013 2014 l'Apprentissage pour l'établissement 3,8 pour le département 3,7 pour l'académie 2,2 pour la France 2,1

Public + Privé Devenir des élèves de 3ème en fin de 2nde GT - 2014-2015 Public + Privé Etab Acad France 1E SCIENTIFIQUE 4,2 36,8 35,8 1E LITTERAIRE 25,0 8,1 9,6 1E ECONOMIQUE ETSOCIALE 25,0 20,3 19,9 1E ST2S ou STG ou BT Services 12,5 13,2 13,7 1E STL ou STI2D ou STD2A ou BT Production 25,0 7,6 6,9 1E BTN SPECIFIQUE 0,0 0,3 0,5 2nde PRO 0,0 1,3 1,6

91 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

CAP 0,0 0,1 0,1 1E PRO 0,0 0,8 1,4 REDOUBLEMENT 0,0 8,4 7,9 AUTRES SITUATIONS 8,3 3,1 2,8 TOTAL 100,0 100,0 100,0

Public + Privé Devenir des élèves de 3ème en fin de 2nde Pro - 2014-2015 Public + Privé Etab Acad France TER BEP 0,0 0,0 0,0 1E PRO 66,7 85,0 82,7 2ème année de CAP 0,0 0,9 0,9 REDOUBLEMENT 16,7 3,2 4,3 AUTRES SITUATIONS 16,7 10,9 12,1 TOTAL 100,0 100,0 100,0

Public + Privé Devenir des élèves de 3ème en fin de 1ère année de CAP - Public + Privé 2014-2015 Etab Acad France 2ème année de CAP 75,0 74,1 73,5 REDOUBLEMENT 0,0 4,4 3,5 AUTRES SITUATIONS 25,0 21,5 23,0 TOTAL 100,0 100,0 100,0

L’orientation des élèves et leur réussite dans les filières d’excellence est difficile au lycée général comme au LP.

Résultats DNB

Public + Privé Note moyenne en contrôle continu au DNB 2014 Note moyenne en contrôle continu 11,8 Note moyenne académique 12,8 Note moyenne France 12,8 Ocean Pour les examens, c'est l'année de la session qui est indiquée (2009 correspond donc à l'année scolaire 2008-2009).

Public + Privé Ecart entre taux de réussite au DNB et taux de 2010 2011 2012 2013 2014 réussite des PCS défavorisées pour l'établissement +10,9 +28,3 -1,2 +30,1 +3,6 pour le département +5,9 +7,4 +6,5 +7,6 +6,1 pour l'académie +8,2 +9,1 +8,8 +9,5 +8,0 pour la France +8,7 +8,9 +8,9 +9,2 +9,1

92 Contrat de Territoire 2015-2020 « Plan de Lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion Sociale en Albarine »

Les résultats au DNB sont très variables en raison des faibles effectifs.

Ils sont en hausse en 2015, tant pour les résultats globaux que pour le nombre des mentions et la réussite des CSP défavorisées. Cela est dû à la mise en œuvre d’actions spécifiques en 3e à destination de ces élèves.

Résultats provisoires au DNB Toutes séries Session juin 2015

DNB toutes séries 2015 Détail mentions admis Total En % refus TB B AB sans admis 10.8% 18.5% 20.0% Clg 29.2% 78.5% 21.5% 49.3%

Pour rappel DNB 2014 Détail mentions admis Total En % refus TB B AB sans admis 3.7% 13.2% 16.9% Clg 39.6% 73.6% 26.4% 34.0% Dpt* 54.7% 31.7% 86.4% 13.6% Aca* 52.0% 33.0% 85.0% 15.0%

Inscrits Présents Admis % admis

Résultats par PCS 2015

Total 70 65 51 78,4% 1 - Cadres supérieurs et enseignants 4 4 3 75,0%

2 - Cadres moyens 13 13 11 84,6% 3 - Employés, artisans, commerçants et agriculteurs 23 21 17 80,9%

4 - Défavorisées 30 27 20 74,0%

5 - Non renseignée

Assez % mentions / Les admis Très bien Bien bien Présents par mention 7 12 13 49,2%

CSP 1-2-3 40 38 31 81,70% CSP 4-NR 30 27 20 74,00%

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Annexe 5 Education Nationale. Atlas académique des risques sociaux d’échec scolaire.

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Annexe 6 La Maison des Services Au Public

Notre Intercommunalité : situation de départ. La Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine (5 500 habitants), située en territoire de montagne et en milieu rural, regroupe 12 communes. Les plus importantes en population sont situées dans la vallée : Saint Rambert : 2300 habitants, Tenay : 1100 habitants, Torcieu :700 habitants et Argis : 430 habitants. Les autres communes sont de petites communes dont la population oscille entre 100 et 150 habitants Elles sont principalement situées sur les coteaux de la vallée.

Cette vallée, très industrieuse et très peuplée jusque dans les années 1980, a depuis perdu beaucoup d’emplois donc d’habitants sur son territoire. Par contre, elle a hérité d’un bâti important, pas toujours en adéquation avec les normes actuelles attirant des populations fragilisées car les loyers y sont peu chers. Les communes de la vallée ont essayé soit de le résorber via des opérations de resserrement urbain soit de permettre sa rénovation. Un pan du futur Contrat de Territoire portera d’ailleurs sur ce point précis. Cette population fragilisée est donc éloignée des services voire de l’emploi.

Un Contrat de Territoire « Plan de lutte contre la Pauvreté et pour l’Inclusion sociale » est en phase d’écriture. Il devrait être signé courant novembre 2015 afin de remédier, grâce à des fonds de droit commun, un peu aux difficultés.

Centre Socio Culturel de l’Albarine (CSCA). Le CSCA est un équipement de proximité, un lieu d’animation et un outil de développement social. Il a ses locaux à Saint Rambert en Bugey.

Il offre de nombreux services aux habitants de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Albarine dans les domaines les plus variés : accueil de loisirs, accueil éducatif, péri scolaire, participation aux TAP dans plusieurs communes, mise à disposition d’un point informatique, l’accès à Internet, favorise la consultation des offres d’emploi sur internet, un espace Cyber avec possibilité de formation à l’outil informatique, une aide à la rédaction de courriers, à la confection de CV, de lettres de motivation, une orientation vers les services publics compétents, une aide pour remplir certains formulaires simples, une billetterie pour la piscine d’Ambérieu, le cinéma de cette même ville ainsi que pour le bowling.

De nombreuses personnes fréquentent le CSCA dans le cadre d’activités de loisirs.

Il accueille, en mettant à disposition des locaux, la Mission Locale qui peut ainsi rencontrer les jeunes au plus près de chez eux. Les Educateurs de rue de l’ADSEA (action financée par la Communauté de Communes) reçoivent également les jeunes au CSCA. De même l’ATMP (Association Tutélaire des Majeurs Protégés) dont l’antenne la plus proche est Belley, décentralise son accueil au CSCA et reçoit ses bénéficiaires sur rendez vous en son sein.

Il est ouvert tous les jours de 9h à midi et de 14h à 18h du lundi au vendredi et de 9h à midi le samedi.

La Communauté de Communes participe grandement à son financement en partenariat avec la CAF. Deux élus communautaires siègent à son conseil d’administration. Des réunions régulières sont

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organisées entre l’intercommunalité et les responsables du centre social afin de parfaire les actions en fonction des attentes des uns et des autres, le CSCA est en quelque sorte « le bras armé de l’intercommunalité en matière sociale ».

Le CSCA est identifié comme partenaire incontournable dans les fiches actions « Accès au droit, accès à la santé. Education et parentalité. Emploi et mobilité » du futur Contrat de Territoire que nous signerons courant novembre 2015.

Le Centre Socio Culturel de l’Albarine (CSCA) est ancré dans notre territoire. Il est déjà repéré comme étant un lieu ressource par les usagers….. L’idée est donc d’y installer la Maison des Services Au Public afin d’étoffer l’offre de services proposés et surtout de pouvoir mettre en place l’accueil qui va avec.

A noter

Le Centre Socio Culturel de l’Albarine possède suffisamment d’espaces pour mettre à disposition des différents partenaires des lieux de confidentialité pour des rencontres individuelles avec leurs usagers. L’essentiel des équipements est déjà en place.

La Maison des services Au Public au CSCA au service de nos populations, qu’en ferons-nous ?

Certaines des actions citées ont déjà cours au CSCA, elles sont repérées par un astérisque *

La Maison des Services ce sera encore plus de convivialité et de lien social avec des espaces d’accueil et d’information pour tout public

 Accueil et accompagnement des usagers par un personnel qualifié et disponible.  Accueil et inscription pour le Centre de Loisirs.*  Annonces de proximité : Offres de baby sitting, de covoiturage par exemple.  Vente de billets pour la piscine, le cinéma, le bowling*  Informations locales autour de l’actualité sportive, culturelle et touristique en lien avec l’Office de tourisme de Saint Rambert.*  Presse quotidienne en accès libre.*  La causerie du jeudi* animée par une bénévole (jour de marché à Saint Rambert où des personnes en attente du minibus communautaire qui les remonte à leur domicile ou simplement pour le plaisir de rencontrer des connaissances viennent papoter autour d’un café)

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 Possibilité de transport le vendredi pour les emplettes à Ambérieu en Bugey*  Et toutes autres actions visant le lien social (les tricoteuses du lundi, les échanges intergénérationnels, cours de gym, de yoga, d’informatique……..)  Action à destination des personnes isolées (cours de cuisine, cours de français…).

La MSAP permettra l’accueil et l’accompagnement des usagers pour effectuer des démarches administratives avec des outils TIC accessibles gratuitement.

 Ordinateur mis à disposition du public en libre accès pour consulter, pour faire des CV par exemple avec l’aide si besoin des personnes présentes ou bien encore réaliser une lettre de motivation.*  Accès aux offres d’emploi via internet.*  Borne internet pour accéder à tous les services publics en ligne. Les personnes autonomes effectueront seules ces démarches, les plus éloignées bénéficieront d’un accompagnement individuel.  Aide à la réalisation de petits dossiers simples d’accès au droit.*  Formation à l’usage de l’informatique dans l’espace cyber.*  Mise à disposition de cet espace pour préparer ses dossiers de candidature ou simplement surfer sur la toile.  Point bureautique pour télécopier, scanner, photocopier tout type de documents.  Mettre à disposition un point WIFI pour se connecter avec son propre matériel.  Permettre dans un lieu de confidentialité de mettre en relation par visio-conférence des bénéficiaires de Pôle Emploi et leurs conseillers sans avoir à se déplacer sur Ambérieu.  Permettre aux usagers de comprendre plus facilement leur facture EDF par exemple grâce à une documentation mise à disposition par l’organisme partenaire.

A destination des plus jeunes.

 Le Point d’Information Jeunesse*, déjà en cours au CSCA, sera amplifié et intégré au dispositif MSAP. Il offre aux jeunes de 16 à 30 ans des conseils avisés (accès aux informations sur l’emploi, sur la santé, sur le logement), une aide méthodologique pour les accompagner dans leurs projets.  La Mission Locale *reçoit les jeunes du territoire lors de permanences au CSCA en accueil individuel. Depuis la rentrée de septembre, elle propose des ateliers collectifs sur le site et a donc toute sa place dans la MSAP.  L’ADSEA (Educateurs de Rue) accueille des jeunes pour les accompagner sur des projets individuels

Diverses autres actions pourraient s’articuler autour de la MSAP :

 Un PIE (Point d’Information à l’Emploi) doit être porté prochainement par la MIFE sur notre territoire. Son lieu d’intervention : le CSCA. La personne embauchée à l’accueil de la MSAP

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pourrait être le relais de cette action sur notre territoire pour renseigner et orienter les potentiels bénéficiaires vers ce dispositif.  L’ATMP reçoit déjà ses usagers lors de permanences au CSCA. Elle sera identifiée comme partenaire.  Une action « Repartir » conduite par la MIFE à destination des femmes isolées sur notre territoire organisée au CSCA a connu un vif succès. A reconduire donc.

Comment fonctionnera la MSAP ?

 Accueil. Animation :

Nous prévoyons pour faire fonctionner cette entité de recruter un poste à profil BAC +2 Accueil du public. Ce poste sera porté par le CSCA avec la garantie financière de la Communauté de Communes. Le financement FONJEP (7 000€), octroyé par la DDCS, sera affecté sur ce poste, il correspondra à l’animation du Point Information Jeunesse.

 Budget prévisionnel:

Le poste, estimé à 32 000€ toutes charges comprises, sera financé selon les conventions nationales pour plus du fonctionnement pour 5 000€

 50% par la structure porteuse (environ 17 500€ dont 7 000€ de la DDCS)  25% de l’Etat (8 750€)  25% des partenaires opérateurs (8 750€)

25% Etat 0% 50% structure porteuse 25% partenaires

A noter : la personne recrutée sera formée par les partenaires.

2 000€ d’équipements spécifiques en investissement seront à prévoir.

 Principaux partenaires financeurs :

L’Etat, la CAF, la CPAM, Pôle Emploi, ERDF, la Mutualité Sociale Agricole dans le cadre de la convention nationale, la Communauté de Communes, la DDCS ainsi que les moyens escomptés? alloués? dans le cadre du futur Contrat de Territoire.

 Autres partenaires :

Mission Locale, ATMP, MIFE, ADSEA.

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Annexe 7 Les nouvelles orientations issues de la révision du Scot BUCOPA

La stratégie générale d’aménagement élaborée dans le futur SCoT BUCOPA en cours de révision a pour objectif notamment de prendre en compte la diversité des territoires qui le composent, de manière à ce que chacun puisse à la fois bénéficier et participer à la dynamique globale de développement.

A ce titre, les territoires de montagne doivent prendre toute leur place dans ce projet de territoire en s’appuyant à la fois sur leurs spécificités mais en prenant aussi en compte leurs handicaps. Le SCoT BUCOPA fait ainsi le choix d’affirmer une politique volontariste et ambitieuse en matière d’aménagement et d’urbanisme pour permettre aux territoires de montagne de se développer, de maintenir leur population actuelle et d’être aussi en mesure d’en accueillir une nouvelle.

Une politique d’urbanisme adaptée aux spécificités de moyenne montagne :

Les aménagements urbains et les développements s’inscrivent dans l’esprit et le vécu montagnard afin de maintenir une montagne vivante, active et habitée.

Si le projet stratégique du SCoT vise à limiter fortement le développement urbain hors zones urbaines, afin de pérenniser l’agriculture, les paysages et les espaces emblématiques du BUCOPA, dans les secteurs de moyenne montagne, les principes et les modalités de développement urbain, les aménagements en extension et en renouvellement seront guidés et orientés par la prise en compte des spécificités et des contraintes géographiques, paysagères, environnementales, urbaines et organisationnelles spécifiques.

En effet, les espaces de fond de vallée et/ou les bourgs peuvent être contraints spatialement et leur capacité de densification limitée au regard des enjeux de risques ou de réduction de la précarité énergétique.

La résorption de la vacance en Vallée de l’Albarine implique la destruction de logements non adaptés aux usages modernes et impose un renouvellement urbain en dé-densification, pour mieux gérer l’accès à la lumière et à l’ensoleillement notamment. Dans ce secteur, l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d’habitations existantes.

Le SCoT prévoit donc la possibilité de développer certains hameaux qui constituent au demeurant des espaces de vie sociale à part entière.

Ce développement sera réalisé avec parcimonie dans le cadre d’une concertation avec le monde agricole en continuité des pratiques actuelles.

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Annexe 8 Le Projet Educatif Local

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