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CANADA Débats de la Chambre des communes re e VOLUME 141 Ï NUMÉRO 104 Ï 1 SESSION Ï 39 LÉGISLATURE COMPTE RENDU OFFICIEL (HANSARD) Le mardi 6 février 2007 Présidence de l'honorable Peter Milliken TABLE DES MATIÈRES (La table des matières quotidienne des délibérations se trouve à la fin du présent numéro.) Aussi disponible sur le site Web du Parlement du Canada à l’adresse suivante : http://www.parl.gc.ca 6427 CHAMBRE DES COMMUNES Le mardi 6 février 2007 La séance est ouverte à 10 heures. PÉTITIONS LA COMMISSION CANADIENNE DU BLÉ Prière M. James Bezan (Selkirk—Interlake, PCC): Monsieur le Président, j'ai trois pétitions à présenter aujourd'hui. AFFAIRES COURANTES Les deux premières ont été signées par des agriculteurs de ma région qui croient en la Commission canadienne du blé et qui veulent Ï (1005) avoir leur mot à dire dans la décision qui sera prise relativement à la [Traduction] commercialisation de l'orge par la Commission canadienne du blé. LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS Les pétitionnaires demandent au gouvernement de tenir un Le Président: J'ai l'honneur de déposer le rapport du directeur plébiscite, et je suis heureux de dire que le gouvernement a déjà général des élections du Canada concernant les directeurs de scrutin. acquiescé à leur demande. [Français] LA CITOYENNETÉ ET L'IMMIGRATION Ce rapport est réputé renvoyé en permanence au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. M. James Bezan (Selkirk—Interlake, PCC): Monsieur le Président, la pétition suivante est signée par des électeurs de ma *** circonscription qui se préoccupent du sort de Raza Kausar et de sa [Traduction] famille, qui ont trouvé refuge dans l' église unie Crescent Fort Rouge. LES COMITÉS DE LA CHAMBRE INDUSTRIE, SCIENCES ET TECHNOLOGIE Les pétitionnaires demandent au gouvernement d'intervenir pour des raisons d'ordre humanitaire pour que cette famille puisse mener M. James Rajotte (Edmonton—Leduc, PCC): Monsieur le une vie normale ici au Canada. Président, j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui, dans les deux e langues officielles, le 5 rapport du Comité permanent de l'industrie, LES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS des sciences et de la technologie sur les défis du secteur manufacturier au Canada. M. Mario Silva (Davenport, Lib.): Monsieur le Président, j'ai Je signale qu'il s'agit d'un rapport unanime et je remercie tous les une pétition qui demande au Parlement de régler la question des membres du comité qui ont collaboré à sa préparation. travailleurs sans papiers. AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL Ces derniers temps, j'ai encore eu l'occasion de rencontrer des L'hon. Jay Hill (secrétaire d'État et whip en chef du gens de l'industrie, qui me disent qu'il y a une pénurie de main- gouvernement, PCC): Monsieur le Président, il y a eu des d'oeuvre incroyable, surtout de camionneurs. L'industrie a besoin discussions et je crois que vous constaterez qu'il y a consentement d'environ 35 000 camionneurs chaque année et il n'y en a pas assez unanime à l'égard de la motion suivante: pour répondre à cette demande. Que les membres du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international soient autorisés à participer à la conférence intitulée: « Dialogue sur De plus, il y a la question du boom de la construction dans les l’approche canadienne en matière de développement démocratique », à Ottawa, le régions de Toronto, de Vancouver et de Calgary. L'âge moyen des 15 février 2007, et que le personnel nécessaire accompagne le comité. travailleurs de la construction est d'environ 55 ans. En ce moment, il Le Président: Le whip en chef du gouvernement a-t-il le y a une pénurie incroyable de travailleurs et il y en aura encore une à consentement unanime de la Chambre pour présenter la motion? l'avenir. Des voix: D'accord. À moins que le gouvernement ne traite de ces questions et ne règle Le Président: Plaît-il à la Chambre d'adopter la motion? celle des travailleurs sans papiers et de ceux qui sont déjà ici et qui contribuent à l'économie du pays, ce problème persistera. Nous Des voix: D'accord. espérons que le gouvernement trouvera une solution empreinte de (La motion est adoptée.) compassion à ce problème. 6428 DÉBATS DES COMMUNES 6 février 2007 Initiatives ministérielles QUESTIONS AU FEUILLETON Comment se fait-il que notre système bancaire, si je ne m'abuse, M. Tom Lukiwski (secrétaire parlementaire du leader du mis en place à l'époque en partenariat avec des experts en finances, gouvernement à la Chambre des communes et ministre de la des gouvernements et des institutions intéressés par ce service public réforme démocratique, PCC): Monsieur le Président, je demande dont l'objet était de servir l'ensemble de la population, a maintenant que toutes les questions restent au Feuilleton déserté de nombreuses collectivités. À bien des endroits, pour faire des transactions bancaires, il faut soit utiliser le guichet automatique Le Président: D'accord? moyennant des frais de 1,50 $ ou 2 $, soit recourir à des prêteurs sur Des voix: D'accord salaire comme le font de plus en plus de gens. Il me semble que nous avons complètement raté la cible quelque part. Nous avons laissé les banques devenir des institutions qui, INITIATIVES MINISTÉRIELLES désormais, n'ont plus la responsabilité de servir les citoyens qui vivent, travaillent et élèvent leurs enfants au Canada et qui tentent de [Traduction] joindre les deux bouts dans les collectivités de notre magnifique LE CODE CRIMINEL pays. Les banques sont devenues des institutions pour les gros investissements et les transactions financières très complexes. Elles La Chambre reprend l'étude, interrompue le 5 février, de la motion sont de moins en moins intéressées par leur raison d'être initiale. Au portant que le projet de loi C-26, Loi modifiant le Code criminel lieu de cacher leur argent sous le lit ou le matelas, les gens pouvaient (taux d'intérêt criminel), soit lu pour la troisième fois et adopté. apporter leur argent à la banque qui le gérait de façon organisée et Le Président: La dernière fois que la Chambre a été saisie de cette responsable et leur rendait en cas de besoin. question, le député de Mississauga-Sud avait la parole dans le cadre de la période réservée aux questions et aux observations suivant son En retour, les banques étaient autorisées à prêter cet argent à un discours. Il reste dix minutes pour poser des questions ou formuler taux d'intérêt leur permettant de réaliser certains bénéfices. Elles des observations au député de Mississauga-Sud, ce que j'invite les pouvaient à leur tour investir ces bénéfices pour continuer de trouver députés à faire maintenant. des façons de mieux nous servir. Hélas, ce n'est plus le cas. Reprise du débat. Le député de Sault Ste. Marie a la parole. M. Tony Martin (Sault Ste. Marie, NPD): Monsieur le Ï (1010) Président, je suis heureux de prendre la parole ce matin pour faire quelques observations sur cette importante question d'intérêt public. Les grandes banques ferment leurs succursales partout au pays et de moins en moins de services sont disponibles dans les succursales Je me réjouis tout particulièrement de pouvoir faire part à la restantes, notamment au chapitre des heures d'ouverture ou des Chambre de mes réflexions sur ce projet de loi et de l'appuyer, au employés à qui on peut parler et demander conseil. De plus en plus terme de ma tournée provinciale des neuf derniers mois qui m'a de gens se voient forcés de recourir à des entreprises de prêts sur permis de parler de la pauvreté avec les habitants des localités salaire. Nous tous, ici présents, devons nous pencher sur cette visitées. Je me suis entretenu avec certains des citoyens les plus à question. risque et les plus marginalisés de notre société; nous avons parlé des difficultés auxquelles ils doivent faire face au quotidien pour se procurer des objets de première nécessité, payer le loyer, nourrir Que faisons-nous pour inciter les banques à être plus serviables? leurs enfants et s'adapter à une situation financière personnelle qui À l'occasion de mes déplacements d'un bout à l'autre du pays, j'ai change sans arrêt, au gré des compressions gouvernementales parlé aux gens des situations de pauvreté grandissantes et très touchant les programmes, des mutations de l'économie et de la difficiles que de nombreuses personnes vivent. Les gens pauvres ne difficulté d'accès au logement quand il y a des enfants. peuvent souvent même pas ouvrir un compte dans les grandes institutions bancaires. Ils ont besoin d'un compte bancaire pour Des entreprises de prêt sur salaire s'établissent actuellement dans encaisser les chèques qu'ils pourraient recevoir du gouvernement ou nos quartiers, d'un bout à l'autre du pays. On en trouve à tous les de leur emploi si peu rémunérateur que les banques ne sont même coins de rue, dans le centre-ville de la plupart des collectivités. Le pas intéressées à faire affaire avec eux. projet de loi à l'étude aujourd'hui vise à établir une certaine réglementation et à fournir une certaine orientation. Nous devons inciter les banques à s'intéresser de nouveau aux Il faut se demander pourquoi les gens se retrouvent aujourd'hui petits comptes que tant d'entre nous avions, quand nous étions jeunes dans une situation si désespérée qu'ils doivent recourir aux prêteurs ou que nous commencions à travailler, afin de pouvoir rédiger des de ce type qui réclament ces taux d'intérêts si élevés.