HARMONY

KORINERÉTROSPECTIVE DE FILMS / EXPOSITION / EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE 6 OCTOBRE - 5 NOVEMBRE 2017

Dossier Icône : 4 COULEURS UTILISÉES 1 2 3 4

Cyan Magenta Yellow Black 47, avenue Montaigne - 93160 Noisy-le-Grand - Tél +33 (0)1 48 15 16 95 [email protected] • http://iconebox.wetransfer.com • www.icone-brandkeeper.com

AVANT-PROPOS SOMMAIRE • Avant-propos de Serge Lasvignes, p. 3 Le cinéaste allemand, , à qui nous avons rendu hommage en 2008, évoquait au sujet de Harmony Korine et de ses débuts au cinéma qu’il était « l’avenir du cinéma américain ». • Entretien avec Harmony Korine, p. 5 Vingt ans plus tard, après cinq longs métrages et une vingtaine de courts métrages, clips et • Événements, p. 7 publicités, pour la plupart inédits en , la richesse de l’œuvre de Korine résonne plus que jamais avec cette déclaration. • Films programmés, p. 9 • Exposition, p. 10 Cinéaste et artiste, Harmony Korine a construit tout au long de ces années une œuvre artistique foisonnante : il pratique en parallèle la peinture, le dessin, la photographie et l’écriture. • Les longs métrages, p. 14 Le succès polémique de sa première collaboration en tant que scénariste avec , • Les courts et moyens métrages, p. 19 pour le film Kids (1995), le fait connaître à l’âge de dix-huit ans. Le portrait cru qu’il y dresse d’une jeunesse américaine désaxée devient un de ses thèmes de prédilection. S’ensuit une • Clips, p. 22 carrière cinématographique mouvementée et remarquable inaugurée par deux films qu’il réalise, • Publicités, p. 23 semblables à des collages, (1997) et Julien Donkey-Boy (1999) qui bouleversent les codes • Autour de Harmony Korine, p. 24 narratifs et esthétiques du cinéma américain. Après quelques années d’absence, Korine opère un retour en apparente douceur avec (2007), une fable mélancolique dans laquelle • Carte Blanche à Harmony Korine, p. 25 il poursuit son exploration de la marginalité poussée jusqu’à son extrême limite dans • Éditions et itinérance, p. 27 (2009) deux ans plus tard. Quittant Nashville, la ville qui l’a vu grandir et décor de la plupart de ses films, il se relocalise en Floride, initiant un nouveau souffle créatif à l’œuvre dans • Calendrier des séances, p. 28 l’explosif (2012), son dernier film en date et plus grand succès critique et public • Index des films, p. 30 à ce jour.

Du 6 octobre au 5 novembre, avec le soutien de la galerie Gagosian et en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris, le Centre Pompidou l’invite à occuper les salles de cinéma et l’espace du Forum -1 dans lequel sera exposée une large sélection de ses œuvres. Harmony Korine est présent pendant une semaine pour accompagner son exposition, une partie de ses films et de sa Carte Blanche. Une exposition d’autres de ses œuvres à la Galerie du Jour, dans le Marais, complète cet événement. Un nouveau film de Harmony Korine, après quatre ans d’absence, vient Cette manifestation est organisée dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. s’ajouter à la collection des « Où en êtes-vous ? », commande du Centre Pompidou. Je suis fier de faire découvrir pour la première fois au public français le travail d’une des figures artistiques contemporaines les plus inventives de ces vingt dernières années.

Avec le soutien de la Gagosian Gallery Serge Lasvignes Président du Centre Pompidou et en partenariat avec agnès b.

En partenariat média avec :

En couverture : Harmony Korine, Spring Breakers, 2012, © Mars Films 3 ENTRETIEN AVEC HARMONY KORINE

Votre carrière a démarré en trombe, à 18 ans, je me suis inspiré pour l’écriture de Kids mais avec Kids, aux côtés du photographe Larry à la place des requins c’était le SIDA qui était Clark. le croque-mitaine du film. J’ai utilisé cette idée Un jour, j’étais assis près d’une fontaine comme dispositif. C’était excitant parce que à Washington Square Park à New York et je n’avais rien vu de pareil, à cette époque, Larry Clark était là. Il prenait des photos. sur la jeunesse aux États-Unis. J’ai sans doute commenté son appareil, c’était un Leica, et on a commencé à discuter. Comment avez-vous réalisé votre premier Il m’a demandé ce que je faisais et je lui ai film Gummo ? répondu que je réalisais des films. J’en avais Grâce au succès de Kids, j’avais le sentiment déjà fait plusieurs à l’école, enregistrés sur d’avoir assez attiré l’attention pour obtenir des cassettes VHS. J’ai dû lui en donner une. un peu d’argent et réaliser mes propres films. Le lendemain, il m’a appelé pour me dire qu’il J’ai donc arrêté l’université et j’ai écrit Gummo les trouvait intéressants, qu’il souhaitait aussi que j’avais en tête depuis toujours et que je faire des films et m’a demandé si je pouvais rêvais de réaliser. Le film dans mon esprit écrire un scénario pour lui. était composé d’images qui tombaient du ciel, À cette époque, j’étais vraiment fasciné par arrivaient de toutes parts. Je ne l’imaginais certains films sur des adolescents comme pas construit de façon linéaire mais composé Violences sur la ville (Jonathan Kaplan), de scènes que j’aimais. Je suppose que cela

Outsiders (F.F. Coppola), Los Olvidados anticipe une sorte de réalité Youtube, cette KORINE HARMONY AVEC ENTRETIEN (Luis Buñuel) et surtout Pixote, la loi du espèce d’assemblage de sites qui permet juste plus faible (Hector Babenco) : des films qui de regarder des moments précis. J’ai alors eu s’inscrivent dans une réalité adolescente l’idée d’une tornade : je voulais que le récit y et sont poussés à l’extrême dans une sorte ressemble. J’avais juste des images en tête, d’hyper-réalité et d’hyper-poésie. Je n’avais comme des photographies qui n’avaient jamais pas la moindre idée de combien de temps été prises. En plaçant les scènes les unes il fallait pour écrire un long métrage. après les autres de façon quasi aléatoire, J’ai supposé qu’il suffirait d’une semaine un genre de sens discordant apparaissait. et c’est ce que j’ai fait sans véritable ligne C’est comme si les pages d’un livre directrice. Nous aimions tous les deux l’idée manquaient aux bons endroits. de travailler avec des amateurs. Je connaissais Ce que moi j’essaie de faire, c’est de vous faire les acteurs du film puisque c’était mes amis, ressentir quelque chose. Je n’essaie pas de leur langage, le rythme et la cadence dire quelque chose en particulier, peut-être de leur argot. Ce film se déroulait comme que le film, lui, dit quelque chose ce qui est un monologue intérieur. très bien. À partir des personnages et de ce C’était un peu comme le film Les Dents de la qu’ils racontent, ce que j’essaie d’obtenir est mer (Steven Spielberg). C’est vraiment ce dont davantage une expérience physique :

5 , photo © Stephania Cella © Stephania Korine , photo Harmony une sensation de malaise, de confusion, la fin et les éléments de la fin arrivent de transcendance, de stupéfaction, de gêne, au début, presque comme un jeu vidéo. d’humour. J’aime que ces sensations arrivent Avec ce film, d’un point de vue conceptuel, ÉVÉNEMENTS les unes après les autres, très rapidement j’avais besoin de pop stars (, de façon à ne jamais vous laisser en paix. et ), j’avais besoin OUVERTURE, EN PRÉSENCE PAROLE C’est comme une attaque. J’aime l’idée de la d’y infiltrer un langage pop. Je voulais que DE HARMONY KORINE JEUDI 26 OCTOBRE confusion, l’idée que quelque chose soit les fans de ces stars voient le film. VENDREDI 6 OCTOBRE 19H, PETITE SALLE à moitié vrai, à moitié de la fantaisie. 18H30, FORUM -1 Sandra Moussempès fait une lecture de Vous pratiquez différents arts. Vernissage de l’exposition Harmony Korine Sunny Girls, poème inspiré par Spring Breakers Vous mélangez différentes textures d’images Vous définiriez-vous comme cinéaste ? 20H, CINÉMA 1 de Harmony Korine dans vos films. Le cinéma est la première chose dont je suis Ouverture de la rétrospective Harmony Korine Durée : 40 minutes J’ai toujours utilisé différents médiums de tombé amoureux mais j’aime l’art en général : avec la projection du long métrage Entrée libre dans la limite des places même que j’ai toujours peint, écrit et fait de les films, la musique, la peinture, la sculpture, Gummo (1997, 89’), précédé du court métrage, disponibles la photo. Tous les médiums (vidéo, analogique, l’écriture et je ne me suis jamais considéré Où en êtes-vous, Harmony Korine ? 35 mm, 16 mm, HD, Super 8...) sont tous comme attaché à une forme en particulier. (2017, 10’ environ) des instruments au son particulier ; ils sont Je suis reconnu en tant que cinéaste mais Séance semi-publique comme des crayons de différentes couleurs. je ne me définis pas uniquement ainsi. EXPOSITION Parallèlement, la galerie du jour agnès b. Avec Gummo en particulier, je voulais un large À une époque je considérais que tout cela présente du 14 septembre au 28 octobre, une assortiment de caméras pour les confier constituait une même vision esthétique, sélection d’œuvres de l’artiste : peintures, à mes amis, ma sœur, à n’importe qui autour que tout était relié. J’ai eu la sensation que dessins, photos, collages, œuvres récentes de moi et je leur disais de filmer. Ce que nous tout provenait d’un même endroit à l’intérieur issues de la collection agnès b. tournions en Super 8 et en vidéo, je le projetais de moi. C’était un langage que je voulais galerie du jour agnès b. : www.galeriedujour.com ensuite sur un mur blanc et le re-filmais explorer dans ses moindres détails, alors à nouveau en 35 mm. j’ai tout essayé. J’ai tenté d’écrire un livre, des poèmes, j’ai peint, fait de la photographie, ÉVÉNEMENTS Pouvez-vous parler de Spring Breakers, fait des films… Je voulais surtout me divertir

votre dernier film en date ? pour échapper à l’ennui. J’ai toujours eu Harmony Korine, The Wings that Sang of Midgaurds Fate, 2000, ENTRETIEN AVEC HARMONY KORINE HARMONY AVEC ENTRETIEN J’ai voulu faire un film comme un poème pop. l’habitude de peindre et de dessiner ainsi courtesy agnès b., © Harmony Korine J’ai collectionné pendant presque deux ans que de réaliser des œuvres d’art, mais c’était LA RENCONTRE des images de pornographie estudiantine et davantage dans un cadre privé. Les films DIMANCHE 8 OCTOBRE des photographies de « spring break » qui est étaient publics et les œuvres étaient plus 17H, PETITE SALLE comme un rite aux États-Unis. La première personnelles. J’ai été plus lent à montrer Harmony Korine revient sur l’ensemble de son image qui m’est apparue était celle de jeunes ce travail et c’est seulement depuis quelques parcours : films, peintures, dessins, écriture. filles en bikini sur la plage qui dépouillent des années que j’ai commencé à ressentir que La rencontre est animée par Philippe Azoury, touristes. Le scénario ne devait pas comporter je pouvais le faire. Il y a encore tellement critique de cinéma et journaliste, rédacteur plus de trente lignes de dialogues, ce qui lui de choses que je voudrais accomplir que en chef culture de Grazia, de plusieurs donne cette sensation de répétition dans je ne pense pas avoir fait un centième des textes sur les films de Harmony Korine. le film, comme une boucle musicale. Le récit choses que j’ai imaginées. Un échange autour de l’exposition clôture est éclaté et ressemble plutôt à une nappe cetterencontre, également diffusée en direct narrative. Les éléments du début reviennent à Propos recueillis à Nashville par le service des Cinémas du Centre Pompidou, le 19 mars 2017 sur YouTube. Entrée libre dans la limite des places disponibles

Harmony Korine, Mini House Sitter 2, 2014, courtesy Gagosian Gallery, © Harmony Korine

6 7 8 SÉANCES EXCEPTIONNELLES FILMS PROGRAMMÉS

7 SÉANCES EN PRÉSENCE LES AMANTS DU PONT-NEUF (1991, 125’, p. 26) LONGS MÉTRAGES PUBLICITÉS DE HARMONY KORINE : de Leos Carax GUMMO, 1997, 89’ STUCK, 2007, 1’ (Thorntons) Dimanche 8 octobre, 20h, Cinéma 1, JULIEN DONKEY-BOY, 1999, 94’ TRUE DEDICATION, 2008, 1’ (Budweiser) OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ? en présence de Leos Carax MISTER LONELY, 2007, 112’ HAVANA CLUB: EL PIROPO, 2010, 1’ (Havana Club) (2017, 10’ environ, p. 21) et TRASH HUMPERS, 2009, 78’ FIREBOARD, 2014, 1’ (Supreme) (1997, 89’, p. 14) GUMMO UMSHINI WAM (2011, 15’, p. 20) et SPRING BREAKERS, 2012, 92’ ADDICT FRAGRANCE, DIRECTOR’S CUT, Ouverture : vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 2014, 1’30 (Dior) TRASH HUMPERS (2009, 78’, p. 16) 2016, 1’ (Supreme) Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1, SCÉNARIOS POUR LARRY CLARK STARS,

SCUM d’ (1979, 98’, p. 25) avec agnès b., créatrice de mode et productrice KIDS, 1995, 91’ CURRY 3 MAKE THAT OLD, DIRECTOR’S CUT, 2016, 1’32 (Under Armour) Samedi 7 octobre, 15h, Cinéma 1 , 2002, 95’ BLACK OPIUM, 2016, 1’ (Yves Saint Laurent) Maxime Lachaud, écrivain, journaliste NEEDLE, 2014, 1’ (Supreme) A BUNDLE A MINUTE (1988, 5’, p. 19) et et programmateur présente COURTS ET MOYENS MÉTRAGES (1995, 91’, p. 17) KIDS HAMPER MCBEE : RAW MASH (1978, 29’, p. 24) et A BUNDLE A MINUTE, 1988, 5’ Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 INSTALLATION MOUTH MUSIC (1981, 29’, p. 24) VISUAL MAFIA, 1995, 3’ THE DIARY OF ANNE FRANK PT II, 1997, de Sol Korine et Blaine Dunlap CRUTCHNAP, 2009, 42“ installation vidéo 3 parties (12’, 21’, 42’) EASTER (2000, 31’, p. 24) de et le samedi 21 octobre à 17h en Cinéma 2 MAC AND PLAK, 2010, 27’ JULIEN DONKEY-BOY (1999, 94’, p. 14) BLOOD OF HAVANA, 2010, 2’30 AUTOUR DE HARMONY KORINE de Harmony Korine La Direction des publics organise pour les adolescents ACT DA FOOL, 2010, 4’ HAMPER MCBEE: RAW MASH, Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 entre 13 et 16 ans un atelier autour de la manifestation CURB DANCE, 2011, 2’ Harmony Korine dans le cadre de sa programmation Sol Korine et Blaine Dunlap, 1978, 29’ UMSHINI WAM, 2011, 15’ Room Tour 2, au Studio 13/16, qui accueille réalisé par le père de Harmony Korine MISTER LONELY (2007, 112’, p. 15) 2011, 6’ des Youtubeurs. CAPUT, PROGRAMMÉS FILMS MOUTH MUSIC, Sol Korine et Blaine Dunlap, 1981, 29’ Dimanche 8 octobre, 15h, Cinéma 1 SNOWBALLS, 2011, 5’ 8 SÉANCES EXCEPTIONNELLES SÉANCES 8 THE LOTUS COMMUNITY WORKSHOP – réalisé par le père de Harmony Korine EASTER, Gus Van Sant, 2000, 31’ – réalisé pour le film THE FOURTH DIMENSION, 2012, 29’ collectif Jokes de Harmony Korine (non achevé) OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ?, 2017, 10’ environ THE ALUMINUM FOWL, James Clauer, 2006, 13’ produit par Harmony Korine CLIPS THE LONELY, Brent Stewart, 2009, 60’ SUNDAY, 1998, 4’ () making-of de Mister Lonely NO MORE WORKHORSE BLUES, 2004, 3’ (Bonnie ‘Prince’ Billy) CARTE BLANCHE À HARMONY KORINE LIVING PROOF, 2006, 3’ () LES NAINS AUSSI ONT COMMENCÉ PETITS , 2012, 4’ () (AUCH ZWERGE HABEN KLEIN ANGEFANGEN), , 2016, 3’14 () Werner Herzog 1970, 96’ SCUM, Alan Clarke, 1979, 98’ TÉLÉVISION PIXOTE, LA LOI DU PLUS FAIBLE : ABOVE THE BELOW, 2003, 48’ (PIXOTE, A LEI DO MAIS FRASCO), THE LEGEND OF CAMBO, ALONE IN THE WOODS, Hector Babenco, 1980, 125’ 2015, 9’30 OUTSIDERS (THE OUTSIDERS), Francis Ford Coppola, 1983, 90’ LES AMANTS DU PONT-NEUF, Harmony Korine, Gummo, 1997, Collection Christophel, © Fine line features Leos Carax, 1991, 125’

8 9 EXPOSITION

L’exposition dédiée au cinéaste et plasticien il pratique dans un même temps la peinture, Harmony Korine montre pour la première fois en la photographie et l’écriture poétique et France l’ensemble de la production de l’artiste humoristique pour tendre, au gré d’erreurs et depuis l’adolescence. de jeux, vers une « esthétique unifiée » proche du romantisme. Autopsie collective d’une Issu d’une culture dite « underground », soit Amérique des marges mais aussi déambulation en marge des industries culturelles, Harmony intime dans un univers fantomatique, le travail Korine a été révélé à dix-huit ans en signant multidisciplinaire d’Harmony Korine invite à le scénario de Kids, long métrage tourné par une expérience de l’image en mouvement. Larry Clark en 1995. Il mêle dans l’ensemble de Du monumental au microscopique, de poèmes sa filmographie différents styles de narration et dessins aux séries de toiles entêtantes, les et textures d’images, allant de la vidéo au images et leurs fantômes viennent peu à peu numérique et du court métrage aux spots hanter le regardeur. publicitaires. Expérimentateur inlassable, EXPOSITION EXPOSITION

Harmony Korine, Snatchy Jordan, 2014, collection privée, Harmony Korine, Frost Ball Jr High, 2014, peinture de chantier, Harmony Korine, Ghost (vert), 2003, signé, daté et titré sur l’étiquette au dos, courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine acrylique et huile sur toile, 111, 1 × 101 cm, tirage couleur contrecollé sur aluminium, 50 × 60 cm, courtesy agnès b., Paris, © Harmony Korine courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine

10 11 Harmony Korine, Coke Head Swingers series #4, 1997, courtesy Harmony Korine, Nashville, © Harmony Korine

Mythes intimes Profondément marqué par la culture du Sud, Harmony Korine découvre très tôt l’art vernaculaire afro-américain qui le passionne durablement. L’improvisation, l’utilisation de matériaux trouvés, la force instinctive et la puissance sacrée qui émanent de cet art de « l’âme » se traduit immédiatement Harmony Korine, Untitled, 1993, collection privée, courtesy Gagosian Gallery, New York, © Harmony Korine dans ses peintures. Intuitives et visionnaires, elles constituent une épopée sacrée et Expérimentation et « mistakism » EXPOSITION blasphématoire où se rencontrent fantômes, EXPOSITION Autodidacte touche-à-tout, Harmony Korine figures ailées, animaux fantastiques issus du Harmony Korine, The Milk Chicken Review #10, 1997, courtesy agnès b., Paris, © Harmony Korine a passé sa vie à expérimenter. Son goût de la paradis comme de l’enfer, non sans rappeler Skater kid Amérique des marges formule et des formes d’expression populaires l’univers de William Blake. L’univers du skateboard constitue pour Le travail d’Harmony Korine est l’expression – blague, poème ou chanson – allié à celui Harmony Korine un espace séminal de révolte d’une sensibilité vernaculaire proprement de l’improvisation et du jeu le poussent à « Pornography sick » [malade de pornographie] et de marginalisation, qu’accompagne son gout américaine. Son goût pour les « kids », pratiquer le collage d’écriture en dessin, de Figure iconoclaste proche d’un romantisme des freaks, clowns et autres figures hybrides. les personnes âgées ou les minorités, photographie et découpage en passant par la « noir », Harmony Korine a exploré les univers Le skate nourrit toute une imagerie dans l’inscrivent dans l’histoire de la contre-culture : photocopie. L’artiste pratique ce qu’il appelle limite de la sexualité et de la drogue. Rituels l’œuvre de l’artiste, peuplée de silhouettes ses photographies évoquent l’Amérique des le « mistakism », l’art de faire des fautes : il satanistes et expériences déviantes hantent anthropomorphiques allant de fantômes sous-cultures, celle de Diane Arbus et Larry cultive fautes d’orthographe et contresens, dont ses recherches, dont cette section constitue unijambistes en rebelles « sans tête » ou sur Clark chez qui il vit à la fin des années 1990, il puise une beauté anarchique où se mêlent l’« Enfer ». roulettes. Chez Harmony Korine, le skate ou encore les rituels masqués et hantés de sans complexe cultures « high » et « low ». fonctionne surtout comme un instrument Ralph Eugene Meatyard. Les photographies D’échelle en échelle et d’un médium à l’autre, de vision : l’œuvre de l’artiste s’appuie sur la et films de l’artiste dessinent un paysage le regardeur est plongé dans une expérience de vitesse et l’image répétitive et syncopée, qui est typiquement américain hérité de son enfance montage inédite. précisément celle, frénétique, du skateboarder. à Nashville, celui des « junkyards » [décharges de ferraille], des bords de route et des cimetières qu’affectionnait le photographe William Christenberry, également originaire du Tennessee.

12 13 avec sa structure éclatée, son esthétique vidéo ils préparent leur premier spectacle. et son exploration de la marginalité. Le personnage Après une longue pause, Harmony Korine LES LONGS MÉTRAGES de Julien est inspiré de l’oncle de Korine, revient sur les écrans avec cette fiction schizophrène interné. Le cinéaste allemand, aux apparences plus douces et classiques, Werner Herzog, admirateur de Korine dont clin d’œil au cinéma hollywoodien. Mais sous une copie d’un morceau des Shaggs et dire : il a dit à l’époque qu’il incarnait « l’avenir du le vernis de la narration, se révèle un film « Écoute ça, ça va changer ta vie », sachant cinéma américain », joue le personnage du père tout aussi iconoclaste que les précédents, qu’effectivement un obscur groupe de rock peut manipulateur dans ce film bouleversant. déployant un univers étrange et mélancolique réellement changer ta vie, de la même manière Le film est sélectionné dans plusieurs festivals où la recherche de soi revêt une forme que Gummo a changé la mienne. » Gus Van Sant Vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 internationaux dont la Mostra de Venise en 1999. particulière. Korine s’entoure de ses mentors, Soirée d’ouverture, en présence du cinéaste « Des flous, des images au gros grain : faisant appel à Werner Herzog et Leos Carax Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2 le réalisateur ne fera pas le point, la beauté dans des seconds rôles. Mister Lonely a été naîtra des mouvements et des transformations présenté au festival de Cannes dans la section des formes. Il y a là une forte dimension « Un certain regard » en 2008. religieuse, une croyance en la possibilité « Il a toujours les mêmes tics d’imagier Harmony Korine, Gummo, 1997, Collection Christophel, © Fine line features constante d’une apparition sidérante. […] surdoué, mais au service d’une harmonie Une lumière, des couleurs, de la matière, nouvelle. Sans jeu de mots. Bien sûr, GUMMO un écrin, un lieu où, pour quelques instants qui il continue de jouer son personnage d’auteur États-Unis, 1997, 89’, 35 mm, coul., vostf valent des films entiers, s’impriment en beauté surdoué, mais il fait en sorte cette fois Scénario : Harmony Korine, image : Jean-Yves Escoffier, avec Jacob Sewell, Nick Sutton, Jacob Reynolds, Chloë Sevigny des fragments de vie. » Erwan Higuinen, d’atteindre quelque chose de moins automatique, Interdit aux - de 16 ans lors de sa sortie en salle Cahiers du cinéma, n° 549. de plus intime. Il y a de l’aveu là-dessous et Dans un monde dévasté par la pauvreté et Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 au final, c’est ce que l’on a envie de retenir. les cataclysmes naturels, à Xenia dans l’Ohio, Séance présentée par Harmony Korine Que ce garçon qui avait l’arrogance pour un groupe d’adolescents tente de survivre Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2 qualité première ait cherché à s’entourer à l’ennui en inventant ses propres rites. Harmony Korine, Julien donkey-boy, Collection Christophel, 1999, de ses deux maîtres (Werner Herzog et © Productions Forensic Films LES LONGS MÉTRAGES LONGS LES Après le succès de Kids de Larry Clark pour Leos Carax, en caméos) pour qu’ils lui donnent MÉTRAGES LONGS LES lequel Harmony Korine a écrit le scénario, JULIEN DONKEY-BOY la force de se relever est encore un autre signe ce dernier se lance dans la réalisation de son États-Unis, 1999, 94’, 35 mm de ce travail entamé sur lui-même. » premier long métrage qu’il rêve de tourner (tourné en vidéo), coul., vostf Philippe Azoury, « Harmony retrouvé », depuis des années. Patchwork, collage poétique Scénario : Harmony Korine, image : , Libération, 17 décembre 2008 avec , Chloë Sevigny, Werner Herzog, et virevoltant à la manière de la tornade qui Evan Neumann Dimanche 8 octobre, 14h30, Cinéma 1 a ravagé Xenia, Gummo est un film ovni qui Interdit aux - de 12 ans lors de sa sortie en salle Séance présentée par Harmony Korine a bouleversé le cinéma américain en se Julien Donkey-Boy est atteint de schizophrénie. Vendredi 20 octobre, 20h, Cinéma 2 Harmony Korine, Mister Lonely, 2007, © Shellac détournant des codes esthétiques et narratifs du Vivant aux côtés d’un père dépressif, d’un frère cinéma dominant. Le film est sélectionné dans obnubilé par son ambition sportive et d’une MISTER LONELY plusieurs festivals internationaux et remporte grand-mère renfermée sur elle-même, Royaume-Uni, France, Irlande, États-Unis, une mention à la Mostra de Venise (Semaine il est de plus en plus solitaire et paranoïaque. 2007, 112’, 35 mm, coul., vostf Internationale de la Critique) en 1997. Seule lumière dans son existence : sa sœur, qui Scénario : Harmony Korine et Avi Korine, image : Marcel Zyskind, « Harmony Korine a débarqué avec une création s’inquiète de son sort. Ce film est le premier de avec , Werner Herzog, , Leos Carax, totalement originale. La cataloguer serait nationalité américaine à appartenir au mouvement difficile, c’est tellement nouveau qu’il faudrait du « Dogme » créé par Lars von Trier et Thomas Mister Lonely, sosie de Jackson, gagne une nouvelle catégorie. Il y a tant d’influences Vinterberg en 1995 et imposant un ensemble de sa vie dans les rues de Paris. Au cours d’une dans Gummo : Herzog, Cassavetes, Arbus, règles esthétiques strictes connues sous le nom représentation, il rencontre une superbe Fellini, Godard, Maysles, Jarman. Korine est de « Vœu de chasteté ». Deuxième long métrage qui lui propose de l’accompagner un fou de Godard, il a vu tout Godard. Il connaît de Korine, il est comme le pendant de Gummo dans les Highlands écossais où vit toute la culture populaire. Il peut te passer une communauté de sosies. Tous ensemble

14 15 HARMONY KORINE ET LARRY CLARK

Harmony Korine, Trash Humpers, 2009, © Alcove TRASH HUMPERS Harmony Korine, Spring Breakers, 2012, © Mars Films États-Unis, 2009, 78’, SPRING BREAKERS Beta numérique (tourné en vidéo), coul., vostf États-Unis, 2012, 92’, Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, DCP (tourné en 35 mm), coul., vostf avec Rachel Korine, Brian Kotzur, Travis Nicholson, Scénario : Harmony Korine, image : Benoit Debie, Harmony Korine avec Selena Gomez, Ashley Benson, , Œuvre la plus provocatrice de Harmony Korine, Vanessa Hudgens, Rachel Korine Trash Humpers opère un retour au sud Interdit aux - de 12 ans avec avertissement pour les plus âgés lors de sa sortie en salle des États-Unis, à Nashville, ville de prédilection Korine migre plein sud en Floride. Portrait d’une du cinéaste et de ses débuts au cinéma. Sorte adolescence égarée, le film raconte la folle de « home-movie », le film est une plongée dans odyssée de quatre jeunes filles aspirées par l’Amérique profonde incarnée par une bande le tourbillon du « spring break ». Leur rencontre d’aliénés, portant des masques représentant avec un gangster bouleverse leur vie. une vieillesse dévastée, à la recherche d’objets Avec un casting de pop stars et un James Franco sexuels en tout genre. Devant autant à Lynch métamorphosé, le cinéaste dénonce les failles

LES LONGS MÉTRAGES LONGS LES qu’à Herzog, Korine, dont c’est le quatrième du mythe américain dans un film multicolore à Larry Clark, Kids, 1995, Collection Christophel, © Guys upstairs, Independent pictures

long métrage, poursuit son exploration de CLARK LARRY ET KORINE HARMONY l’énergie folle. « Spring Breakers est un film en la marginalité pour la pousser ici jusqu’à la carrière de Harmony Korine qui réalise par avance sur son temps autrement dit à l’heure, KIDS son extrême limite, quasi nihiliste. Le film la suite ses propres films. Kids est sélectionné pour reprendre la belle expression de Serge de Larry Clark est sélectionné dans plusieurs festivals au festival de Cannes en 1995. Daney à propos du Bon, la Brute et le Truand de États-Unis, 1995, 91’, 35 mm, coul., vostf internationaux (Toronto, Rotterdam). Scénario : Harmony Korine, image : Eric Alan Edwards, « Pourquoi ai-je ressenti devant Kids le même Sergio Leone. À l’heure des années 2000 comme avec Leo Fitzpatrick, Sajan Bhagat, Chloë Sevigny, « Comme le disait Baudelaire, la laideur est choc que devant Rumble Fish [Rusty James, Easy Rider le fut à celle des années 60, Scarface , Billy Valdes le meilleur moyen d’accéder au sublime. Interdit aux - de 12 ans lors de sa sortie en salle 1983, F. F. Coppola] à sa sortie, ce même besoin des années 80 et Tueurs nés dix ans plus tard. Au fil des rencontres, les quatre cavaliers de Harmony Korine a dix-huit ans lorsque Larry de ne plus rien voir, de tout arrêter, de revenir Regarder Spring Breakers, c’est se retrouver l’Apocalypse de cette Amérique redneck nous Clark lui propose d’écrire le scénario du film et de revoir ? […] Kids n’est pas du déjà-vu (au au bord d’un gouffre, essoufflé, à se demander mènent à une forme de transe utopique. Kids. Il livre alors une histoire qui se déroule cinéma ou ailleurs) mais du déjà-vécu. comment on en est arrivé là mais c’est surtout Le réel et l’irréel se mêlent jusqu’à l’abstraction sur une journée, inspirée du quotidien Ce n’est pas un film qu’on voit mais un film qui se demander pourquoi la contemplation du poétique. Alors oui, Trash Humpers est un de ses amis adolescents, de leur relation nous regarde ; un film qui travaille la mémoire. vide et du mauvais goût, du niveau zéro de la film qui se mérite et se subit, mais on en sort à l’amour, au sexe et à la drogue, avec pour fil […] Ce qui fait la singularité de Kids c’est culture de masse, produit malgré tout une forme définitivement grandi. » Maxime Lachaud, rouge l’incontrôlable propagation du sida l’accumulation des détails ; de détails qui d’envoûtement, de poésie, voire de fascination. » avoiralire, 12 janvier 2017 chez les jeunes, encore inconscients de ce fléau. déclenchent la mémoire involontaire. » Jean-Baptiste Thoret, « Spring Breakers, Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1 Portrait réaliste et cru de la jeunesse Iannis Katsahnias, « Qu’est-ce qui s’est passé ? », poétique de l’idiotie », Libération, 3 avril 2013 Séance présentée par américaine, ce film sans précédent suscite Cahiers du cinéma, n° 498, janvier 1996 Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1 Harmony Korine et agnès b. Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2 une vive polémique à sa sortie. Devenu culte Samedi 21 octobre, 20h, Cinéma 2 depuis, il a révélé les comédiennes Séance présentée par Harmony Korine Chloë Sevigny et Rosario Dawson et a lancé Samedi 28 octobre, 20h, Cinéma 2

16 17 LES COURTS ET MOYENS MÉTRAGES

A BUNDLE A MINUTE CRUTCHNAP États-Unis, 1988, 5’, DVD, NB, vostf Nouvelle-Zélande, 2009, 42’’, Avec Harmony Korine fichier numérique, coul., muet Inspiré de sa propre vie d’adolescent, Harmony Scénario : Harmony Korine Korine y dresse le portrait débridé d’un jeune Produit pour le projet One Dream Rush, création garçon avec humour et dérision. de la compagnie de vodka néo- Samedi 7 octobre, 17h, Cinéma 1 zélandaise 42Below, 42 réalisateurs parmi Samedi 28 octobre, 20h, Cinéma 2 lesquels Kenneth Anger, Leos Carax ou encore David Lynch, ont réalisé une série de courts VISUAL MAFIA métrages sur le monde des rêves. de Aaron Rose, Harmony Korine et Rita Dans Crutchnap, un enfant pleure Ackermann et deux hommes s’enfuient avec un poupon.

Larry Clark, Ken Park, 2002, © Wild Bunch États-Unis, 1995, 3', fichier numérique, Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 coul., vostf Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 KEN PARK « Ken Park est construit autour de deux moments Avec Harmony Korine de Larry Clark et Ed Lachman forts. Une introduction où un jeune skater, Harmony Korine, Rita Ackermann et Aaron Rose BLOOD OF HAVANA États-Unis, 2002, 95’, 35 mm, coul. surnommé Ken Park, met brutalement fin à ont chacun réalisé une vidéo de 60 secondes États-Unis, 2010, 2’30, Scénario : Harmony Korine et Larry Clark, ses jours en conservant son sourire ravageur. à partir d’images capturées dans la rue, fichier numérique, coul., vostf image : Larry Clark et Ed Lachman, avec Adam Chubbuck, Et une conclusion en forme de partouze d’archives ou de dessins. Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, James Bullard, James Ransone, Stephen Jasso avec Charles-Marie Anthonioz Interdit aux - de 18 ans lors de sa sortie en salle nonchalante. Entre ces deux conceptions Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 HARMONY KORINE ET LARRY CLARK LARRY ET KORINE HARMONY Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 Un personnage de Trash Humpers déambule MÉTRAGES MOYENS ET COURTS LES Un tableau provocant d’adolescents américains toujours surprenantes du bonheur, une suite dans les rues de La Havane à Cuba, de la classe moyenne qui trompent leur ennui de variations qui n’éluderont rien du suicide à la rencontre de ses habitants. avec du sexe, de la violence et de la perversion de Ken Park, sinon cela : il y a quelque chose DAVID BLAINE: ABOVE THE BELOW Royaume-Uni, 2003, 48’, fichier numérique, Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 dans une petite ville de Californie, et leurs qu’on nomme « éducation » et qui reste coul., vostf Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 relations conflictuelles avec des parents tout introuvable. L’adolescence est un territoire qui Avec David Blaine n’appartient qu’aux adolescents. Mais dont aussi instables et violents. David Blaine, prestidigitateur, est suspendu MAC AND PLAK les adultes restent les responsables […]. Deuxième scénario écrit par Harmony Korine 44 jours au-dessus de la Tamise sans aucune États-Unis, 2010, 27’, DVD, coul., vostf Une étiquette – glamour trash – a même pour Larry Clark dans la foulée de celui de ressource. Harmony Korine filme sa performance, Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, Kids, le film s’attache à nouveau à dresser le été inventée pour neutraliser le venin que avec Rachel Korine, Brian Kotzur, Travis Nicholson, la foule londonienne qui se presse pour Harmony Korine portrait d’une adolescence égarée et préfigure Larry Clark a injecté dans la représentation l’observer et documente le travail de Blaine. Court métrage réalisé dans une cave à partir les structures en patchwork des futures contemporaine des kids urbains. Pour nous, Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 des rushs de Trash Humpers. Mac et Plak sont réalisations de Korine. Le film sera tourné il reste celui qui a ouvert les yeux, ou qui Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 deux frères siamois qui tentent d’amuser leur des années plus tard et cosigné par le chef- n’a jamais cessé de les tenir écarquillés. public quelque peu particulier. opérateur Ed Lachman. Tout aussi polémique Une manière de témoin. » Philippe Azoury, Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 « Quel Clark », Libération, octobre 2003 que Kids, le film est interdit aux moins de 18 ans Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 dans plusieurs pays et totalement interdit en Vendredi 13 octobre, 20h, Cinéma 1 Australie jusqu’à ce jour. Le film est sélectionné Vendredi 3 novembre, 20h, Cinéma 1 à la Mostra de Venise en 2002.

18 19 CAPUT THE LOTUS COMMUNITY WORKSHOP – OÙ EN ÊTES-VOUS, HARMONY KORINE ? États-Unis, 2011, 6’, THE FOURTH DIMENSION (WHERE DO YOU STAND NOW, HARMONY fichier numérique, coul., muet États-Unis, 2012, 29’, KORINE?) Scénario : Harmony Korine, image : Chris Soos, fichier numérique, coul., vostf États-Unis, 2017, 10’ environ, musique : Io Echo, Ho Ho Click Scénario : Harmony Korine, image : Christopher Blauvelt, avec James Franco, Eddie Peel fichier numérique, coul., vostf avec , Rachel Korine À la demande du Centre Pompidou, dans le Réalisé dans le cadre d’une exposition intitulée Val Kilmer joue son propre rôle et tente de cadre de sa collection « Où en êtes-vous ? », Rebel confiée à James Franco autour de l’acteur motiver un groupe local dans une patinoire initiée en 2014, chaque cinéaste invité doit iconique dans le film La Fureur à mener, comme lui, une vie hors norme. répondre à cette question à l’aide d’un film de vivre (Nicholas Ray, 1955), le court-métrage Il s’agit de la première partie du film collectif de forme libre. Harmony Korine nous livre s’inspire d’une scène mythique du film : The Fourth Dimension avec deux autres moyens Harmony Korine, Act Da Fool, 2010, © D.R. le 9e épisode de cette série après Barbet sur un parking, les sosies de Sal Mineo et James métrages d’Aleksei Fedorchenko Schroeder ou encore João Pedro Rodrigues. ACT DA FOOL Dean s’affrontent, chacun accompagnés d’un et Jan Kwiecinski. Vendredi 6 octobre, 20h, Cinéma 1 États-Unis, 2010, 4’, fichier numérique redoutable gang féminin armé de machettes. Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 Soirée d’ouverture, en présence du cinéaste (format d’origine : Super 8), coul., vostf Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1 Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 Scénario : Harmony Korine, image : Harmony Korine, Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2 Dimanche 5 novembre, 17h, Cinéma 1 avec Michelrica Hugues, Elizabeth Smith, Kiara Smith, Également présenté dans l’exposition Miileah Morrison, Rashaani Wilson Dans une ville délaissée du sud des États-Unis, CURB DANCE États-Unis, 2011, 2’, une jeune femme, entourée de ses amies, nous fichier numérique, coul., vostf livre ses sentiments sur la vie qu’elle mène. Scénario : Harmony Korine, image : Scott Pierce, Court métrage publicitaire pour la marque avec Harmony Korine Proenza Schouler. Nostalgique, la voix d’Harmony Korine nous fait Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 voyager à travers ses souvenirs de danse, pendant Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 qu’à l’image, il fait des claquettes dans la rue. Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2 Harmony Korine, The Legend of Cambo, 2015, © D.R. THE LEGEND OF CAMBO, ALONE IN THE WOODS

LES COURTS ET MOYENS MÉTRAGES MOYENS ET COURTS LES États-Unis, 2015, 10’, MÉTRAGES MOYENS ET COURTS LES fichier numérique, coul., vostf Image : Jake Burghart, avec Cambo Au moment du divorce de ses parents, Cambo Harmony Korine, Umshini Wan, 2011, © D.R. s’est réfugié dans les bois d’Alabama pendant UMSHINI WAM deux ans attendant sa majorité pour pouvoir France, États-Unis, Afrique du Sud, 2011, 15’, vivre paisiblement sans l’autorité des adultes. fichier numérique, coul., vostf Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 Scénario : Harmony Korine, image : Alexis Zabe, Harmony Korine, Snowballs, 2011, © D.R. Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 avec Ninja, Yo-Landi (membres du groupe sud-africain ) SNOWBALLS Ninja et Yo-Landi sont des vrais gangsters en États-Unis, 2011, 5’, fauteuils roulants. Ils vivent en marge, tirent fichier numérique, coul., vostf avec leurs flingues pour s’amuser, fument Scénario : Harmony Korine, image : Alexis Zabe, avec Gérald Taylor d’énormes joints et dorment dans les bois. Série de scènes brèves autour de deux terrifiants Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1 personnages masqués qui rencontrent un vieil Samedi 21 octobre, 20h, Cinéma 2 homme très étrange. Court métrage publicitaire pour la marque Proenza Schouler. Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1

20 21 CLIPS PUBLICITÉS

SUNDAY GOLD ON THE CEILING STUCK (THORNTONS) DIOR ADDICT FRAGRANCE, DIRECTOR’S CUT (DIOR) États-Unis, 1998, 4’, États-Unis, 2012, 4’, États-Unis, 2007, 1’, fichier numérique, coul. France, 2014, 1’30, fichier numérique, fichier numérique, coul., muet fichier numérique, coul., muet Un enfant cherche l’inspiration pour personnaliser coul., muet Scénario : Harmony Korine, Scénario : Harmony Korine, sa tablette de chocolat. Le temps est alors Musique : Die Antwoord, musique : Sonic Youth, musique : The Black Keys, avec Sasha Luss comme suspendu. Publicité pour la marque avec , Rachel Miner, les ballerines de Juilliard avec , Patrick Carney, The ATL Twins Une jeune femme tente de trouver un passage de chocolat Thorntons. Macaulay Culkin, adolescent rockeur et sexy, Les deux membres du groupe The Black Keys dans un monde parallèle pour y trouver Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 rêve de séduire les jeunes filles de son âge se sont chacun dédoublés en version miniature, un parfum. Publicité pour la marque Dior. Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2 en tutu. Clip pour le groupe Sonic Youth. portés comme des bébés par leur version Dimanche 8 octobre, 14h30, Cinéma 1 Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2 adulte. Clip pour le groupe The Black Keys. Vendredi 20 octobre, 20h, Cinéma 2 Également présenté dans l’exposition Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 TRUE DEDICATION (BUDWEISER) États-Unis, 2008, 1’, fichier numérique, coul. Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 NEEDLE (SUPREME) À Nashville, dans une cave, une jam s’improvise NO MORE WORKHORSE BLUES Également présenté dans l’exposition États-Unis, 2014, 1’, fichier numérique, coul. États-Unis, 2004, 3’, avec, en guise de baguettes de batterie, Avec David Blaine et fichier numérique, coul., muet NEEDED ME des bouteilles de bière. Publicité pour Dans les rues de Nashville, David Blaine Scénario : Harmony Korine, États-Unis, 2016, 3’14, la marque Budweiser. s’enfonce une aiguille dans le bras devant musique : Bonnie « Prince » Billy, Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 avec Rachel Korine fichier numérique, coul., muet les yeux ébahis de jeunes skateurs. Scénario : Harmony Korine, Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 Publicité pour la marque Supreme. Bonnie « Prince » Billy a réenregistré sa musique : Rihanna, chanson No More Workhorse Blues à Nashville avec Rihanna Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 HAVANA CLUB: EL PIROPO (HAVANA CLUB) Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 CLIPS avec des musiciens country. Harmony Korine Rihanna s’infiltre dans un club de strip-tease France, 2010, 1’, fichier numérique, coul., vostf met en scène une mariée au visage noirci pour se venger. Clip pour la chanteuse PUBLICITÉS Un vieux Cubain nous donne son secret pour accompagnée d’un homme aux yeux en forme Rihanna. rajeunir. Publicité pour la marque Havana Club. de dollars. Clip pour le chanteur Bonnie Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 BLACK OPIUM (YVES SAINT LAURENT) Mercredi 11 octobre, 20h, Cinéma 1 « Prince » Billy. Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 France, 2016, 1’, fichier numérique, coul. Samedi 21 octobre, 17h, Cinéma 2 Avec Edie Campbell Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2 Également présenté dans l’exposition À travers Hong-Kong, électrique et mystérieux, Également présenté dans l’exposition GUCCI MANE STARS (SUPREME) une jeune femme tente d’y retrouver LIVING PROOF États-Unis, 2014, 1’, un parfum. Publicité pour la marque fichier numérique, coul., vostf Yves Saint Laurent. États-Unis, 2006, 3’, Musique : Gucci Mane, Lundi 9 octobre, 20h, Cinéma 1 avec Gucci Mane fichier numérique, coul., muet Samedi 21 octobre, 20h, Cinéma 2 Scénario : Harmony Korine, Le célèbre rappeur Gucci Mane, tout juste musique : Cat Power, sorti de prison, nous fait visiter son immense avec Cat Power CURRY 3 MAKE THAT OLD, DIRECTOR’S CUT demeure. Publicité pour la marque Supreme. Autour d’un stade, une femme attachée (UNDER ARMOUR) à une croix et des femmes voilées font une Jeudi 12 octobre, 20h, Cinéma 1 Vendredi 27 octobre, 20h, Cinéma 2 États-Unis, 2016, 1’32, course. Clip pour la chanteuse Cat Power. fichier numérique, coul., vostf Présenté dans l’exposition Avec Stephen Curry FIREBOARD (SUPREME) Publicité pour la marque de chaussures, États-Unis, 2014, 1’, fichier numérique, coul. Under Armour, avec le célèbre basketteur Avec David Blaine et Mark Gonzales David Blaine, le prestidigitateur, tente Stephen Curry, encouragé par de jeunes d’éteindre la planche de skate du célèbre supporters de son quartier. Publicité pour skateur, Mark Gonzales. la marque Under Armour. Samedi 14 octobre, 20h, Cinéma 2 Publicité pour la marque Supreme. Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 22 Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 23 AUTOUR DE HARMONY KORINE CARTE BLANCHE

Le père de Harmony Korine, Sol Korine, est Harmony Korine a produit et initié des projets l’auteur d’une série de films documentaires avec d’autres réalisateurs. À HARMONY KORINE sur la culture des Appalaches qu’il a réalisés à la fin des années 70 avec Blaine Dunlap pour EASTER la chaîne PBS. Ils ont été parmi les premiers à de Gus Van Sant Harmony Korine, cinéphile, a choisi cinq films utiliser du matériel vidéo portatif pour réaliser États-Unis, 2000, 31’, DCP, coul., vostf pour sa carte blanche, éclectique leurs films. Hamper McBee : Raw Mash et Mouth Prévu comme un segment du film inachevé et en résonance avec ses propres films. Music constituent un merveilleux diptyque sur Jokes, qui devait comporter plusieurs parties la culture musicale de cette région et explorent réalisées par Claire Denis, Werner Herzog et aussi à leur manière une forme de marginalité. Harmony Korine, le film, écrit par ce dernier, raconte l’histoire d’un homme qui pense être homosexuel après avoir vu, avec sa femme, un film porno gay. Copie fournie par l’Academy Film Archive. Samedi 7 octobre, 20h, Cinéma 1 Dimanche 15 octobre, 18h, Cinéma 2 Alan Clarke, Scum, 1979, © Solaris Distribution

Werner Herzog, Les nains aussi ont commencé petits, 1970, SCUM THE ALUMINUM FOWL © Potemkine d’Alan Clarke de James Clauer Royaume-Uni, 1979, 98’, DCP, coul., vostf États-Unis, 2006, 13’, LES NAINS AUSSI ONT COMMENCÉ PETITS (AUCH ZWERGE HABEN KLEIN ANGEFANGEN) Scénario : Roy Minton, image : Phil Meheux, Sol Korine et Blaine Dunlap, Hamper McBee : Raw Mash, 1978, © D.R. Béta numérique, coul., vostf avec Ray Winstone, Mick Ford, Julian Firth Image : Brent Stewart, de Werner Herzog Interdit aux – de 12 ans avec avertissement pour les plus âgés HAMPER MCBEE : RAW MASH avec les frères Travis AUTOUR DE HARMONY KORINE HARMONY DE AUTOUR Allemagne, 1970, 96’, nb, vostf lors de sa sortie en salle de Sol Korine et Blaine Dunlap Scénario : Werner Herzog, image : Thomas Mauch, Quatre frères vivent isolés dans la campagne du Angleterre, années 1970. Trois jeunes arrivent KORINE HARMONY À BLANCHE CARTE États-Unis, 1978, 29’, sud des États-Unis en Louisiane. Pour s’occuper, avec Helmut Döring, Gerd Gickel, Paul Glauer Interdit aux – de 16 ans lors de sa sortie en salle dans un centre de détention pour mineurs. fichier numérique, coul., vostf ils élèvent des coqs puis les observent se battre Les pensionnaires d’une maison de Dans le centre, c’est la loi du plus fort, le règne Image : Blaine Dunlap, jusqu’à la mort ou les enduisent d’aluminium avec Hamper McBee redressement pour nains se révoltent, de l’humiliation. Pris dans l’engrenage infernal Portrait de Hamper McBee, chanteur de ballades pour repousser les extra-terrestres. s’en prennent à tous et à tout, retournant d’un système sans issue, Carlin, Davis et Angel mais aussi distillateur de whisky de contrebande Produit par Harmony Korine et présenté, en 2006, parfois la violence contre eux-mêmes. n’ont plus qu’un but : survivre. dans la fameuse tradition des moonshiners dans en compétition à la Quinzaine des réalisateurs. Jeudi 19 octobre, 20h, Cinéma 2 Samedi 7 octobre, 15h, Cinéma 1 Dimanche 15 octobre, 15h, Cinéma 2 le Tennessee. Samedi 4 novembre, 17h, Cinéma 1 Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2

MOUTH MUSIC THE LONELY de Brent Stewart de Sol Korine et Blaine Dunlap États-Unis, 2009, 60’, États-Unis, 1981, 29’, fichier numérique, coul., vo fichier numérique, coul., vostf Image : Brent Stewart Image : Blaine Dunlap, avec Harmony Korine, Werner Herzog, Denis Lavant avec Hamper McBee Making-of de Mister Lonely et interviews d’Harmony Mouth Music présente différents types de musiques Korine et divers membres de l’équipe. Le film est vocales dans la culture folk du sud des États-Unis. présenté en version non sous-titrée. Un documentaire drôle et passionnant. Dimanche 5 novembre, 17h, Cinéma 1 Jeudi 26 octobre, 20h, Cinéma 2

24 25 ÉDITIONS ET ITINÉRANCE

LIVRE Harmony Korine, coédité par Rizzoli, Gagosian Gallery et les Éditions du Centre Pompidou, 45 € Hector Babenco, Pixote, La Loi du plus faible, 1980, Collection Christophel, © Embrafilme HB filmes Ce livre est le premier à retracer la carrière PIXOTE, LA LOI DU PLUS FAIBLE Leos Carax, Les Amants du Pont-Neuf, 1991, © Tamasa (PIXOTE, A LEI DO MAIS FRASCO) de Korine jusqu’à ce jour et témoigne de LES AMANTS DU PONT-NEUF son importance dans le milieu indépendant de Hector Babenco de Leos Carax des vingt dernières années. L’importance du Brésil, 1980, 125’, 35 mm, coul. vostf France, 1991, 125’, 35 mm, coul. processus et de l’expérimentation ainsi que Scénario : Hector Babenco, Jorge Durán, d’après le roman Scénario : Leos Carax, image : Jean-Yves Escoffier, de José Louzeiro, image : Rodolfo Sánchez, avec Juliette Binoche, Denis Lavant, Klaus Michael Gruber la variété des outils créatifs tels le collage et avec Fernando Ramos da Silva, Jorge Julião, Gilberto Moura, le montage utilisés par l’artiste participent Edilson Lino, Zenildo Oliveira, Santos Le récit des amours terribles et hallucinées Interdit aux – de 12 ans lors de sa sortie en salle d’un cracheur de feu, Alex, et d’une étrange à donner forme à une pratique qui ne cesse Pris dans une rafle de , Pixote, dix ans, jeune femme, Michèle, sur le plus vieux pont d’évoluer. Une interview menée par le critique vit l’enfer d’une maison de redressement. de Paris. de cinéma Emmanuel Burdeau et un essai de Quand il retourne dans les rues de São Paulo, Dimanche 8 octobre, 20h, Cinéma 1 la conservatrice Alicia Knock font émerger des l’apprentissage de la violence a fait de lui séance présentée par Harmony Korine thèmes communs dans ses films et ses œuvres un dangereux délinquant. et Leos Carax d’art, explorant la fascination de Korine pour Samedi 4 novembre, 20h, Cinéma 1 le surréel qui surgit de la vie contemporaine. Harmony Korine, Trash Humpers, 2009, © Alcove

REPRISE DE LA RÉTROSPECTIVE ITINÉRANCE ET ÉDITIONS L’AGENDA SONORE DU CENTRE POMPIDOU DE FILMS À TOULOUSE CARTE BLANCHE À HARMONY KORINE HARMONY À BLANCHE CARTE Découvrez en avant-première l’exposition Pour sa sixième édition qui se tient du consacrée à Harmony Korine dans la rubrique 15 au 24 septembre 2017, le Festival international « Agenda » de l’application gratuite du du Film Grolandais de Toulouse (FIFIGROT) rend Centre Pompidou. Avec poésie et subtilité, hommage au cinéaste Harmony Korine à travers Emmanuelle Tornero propose une immersion trois de ses films : Gummo, Julien Donkey-Boy et sonore dans l’univers du cinéaste. Trash Humpers. Grand amoureux des freaks, Francis Ford Coppola, Outsiders, 1983, Collection Christophel, © Zoetrope Studios, AMLF Texte et réalisation : Emmanuelle Tornero. des laissés-pour-compte et de la culture du Sud Une co-production ARTE Radio. des États-Unis, Korine a produit une œuvre brute, OUTSIDERS En français et en anglais. provocante et étrangement poétique, qui résonne (THE OUTSIDERS) À télécharger sur les stores Google Play, fortement dans nos cœurs grolandais. de Francis Ford Coppola Apple et Windows ou en flashant ce code : Les projections se tiendront dans les cinémas États-Unis, 1983, 90’, 35 mm, coul., vostf ABC, American Cosmograph et au Cratère. Scénario : Kathleen Knutsen Rowell d’après le roman de Susan E. Hinton, image : Stephen H. Burum, http://fifigrot.com/ avec C. Thomas Howell, Matt Dillon, Ralph Macchio, Patrick Swayze, Tom Cruise À , la rivalité entre deux bandes, les Greasers et les Socs, grandit lorsqu’un membre d’un des gangs tue un de ses rivaux. Dimanche 22 octobre, 17h, Cinéma 1

26 27 Needle (2014, 1’) / 20h CINÉMA 2 SAMEDI 4 NOVEMBRE Pilot (Liberty Mutual, 2009, 1’) / Black Opium (2016, 1’), 17h CINÉMA 1 CALENDRIER DES SÉANCES Racing (Liberty Mutual, 2009, 1’) / Umshini Wam (2011, 15’) et Programme 2 de courts métrages, The Aluminum Fowl (2006, 13’) / Trash Humpers (2009, 78’) clips et publicités de Harmony We shouldn’t (Liberty Mutual, 2009, 1’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival Korine : Fireboard (2014, 1’) / Lorsque plusieurs films 20h CINÉMA 1 MERCREDI 11 OCTOBRE We’re Lucky (Liberty Mutual, 2009, 1’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* Dinner (Liberty Mutual, 2009, 1’) / sont projetés au cours d’une Stuck (2007, 1’) de Harmony Korine, 20h CINÉMA 1 Snowballs (2011, 5’) / Family (Liberty Mutual, 2009, 1’) / seule et même séance, les Easter (2000, 31’) de Gus Van Sant Programme 1 de courts métrages, Your Dream (Liberty Mutual, 2009, 1’) / DIMANCHE 22 OCTOBRE David Blaine: Above the Below (2003, 48’) / spectateurs peuvent entrer et et Julien Donkey-Boy (1999, 94’) clips et publicités de Harmony The Legend of Cambo, 17h CINÉMA 1 I Lost My Job (Liberty Mutual, 2009, 1’) / de Harmony Korine, séance Korine : Visual Mafia (1995, 3’) / Alone in the Woods (2015, 10’) / Carte Blanche à Harmony Korine : Just for Awhile (Liberty Mutual, 2009, 1’) / sortir entre chaque film. présentée par Harmony Korine True Dedication (2008, 1’) / You’re Hurting Me (Liberty Mutual, Outsiders (1983, 90’) Needle (2014, 1’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival Crutchnap (2009, 42’’) / 2009, 1’) / de Francis Ford Coppola Pilot (Liberty Mutual, 2009, 1’) / OCTOBRE d’Automne 4 €, gratuit Adh* Mac and Plak (2010, 27’) / Needed Me (2016, 3’14) 6 €, TR et Abonnés du Festival Racing (Liberty Mutual, 2009, 1’) / VENDREDI 6 OCTOBRE Blood of Havana (2010, 2’30“) / 6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* The Aluminum Fowl (2006, 13’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* 18h30 FORUM – 1 DIMANCHE 8 OCTOBRE Havana Club: El Piropo (2010, 1’) / We shouldn’t (Liberty Mutual, 2009, 1’) / Vernissage de l’exposition 14h30 CINÉMA 1 Act Da Fool (2010, 4’) / JEUDI 26 OCTOBRE We’re Lucky (Liberty Mutual, 2009, 1’) / 18h CINÉMA 2 Harmony Korine, en sa présence Dior Addict Fragrance (2014,1’30) et The Lotus Community Workshop – 20h CINÉMA 2 Snowballs (2011, 5’) / Stuck (2007, 1’) de Harmony Korine, 20h CINÉMA 1 Mister Lonely (2007, 112’), séance The Fourth Dimension (2012, 29’) / Programme de courts métrages Your Dream (Liberty Mutual, 2009, 1’) / Easter (2000, 31’) de Gus Van Sant et Ouverture de la rétrospective présentée par Harmony Korine Gold on the Ceiling (2012, 4’) “Père et fils, Sol et Harmony” : The Legend of Cambo, Julien Donkey-Boy (1999, 94’) avec deux films : 6 €, TR et Abonnés du Festival 6 €, TR et Abonnés du Festival Hamper McBee : Raw Mash (1978, 29’) Alone in the Woods (2015, 10’) / de Harmony Korine Où en êtes-vous, Harmony Korine ? d’Automne 4 €, gratuit Adh* d’Automne 4 €, gratuit Adh* de Sol Korine et Blaine Dunlap / You’re Hurting Me (Liberty Mutual, 6 €, TR et Abonnés du Festival (2017, 10’ environ) et No More Workhorse Blues (2004, 3’) 2009, 1’) / 17h PETITE SALLE d’Automne 4 €, gratuit Adh* Gummo (1997, 89’), JEUDI 12 OCTOBRE de Harmony Korine / Needed Me (2016, 3’14) Rencontre Harmony Korine, en présence du cinéaste 20h CINÉMA 1 Mouth Music (1981, 29’) 6 €, TR et Abonnés du Festival animée par Philippe Azoury Séance semi-publique Gucci Mane Stars (2016, 1’), JEUDI 19 OCTOBRE de Sol Korine et Blaine Dunlap / d’Automne 4 €, gratuit Adh* Entrée libre (dans la limite des 6 €, TR, Adh et Abonnés du Festival Caput (2011, 6’) et 20h CINÉMA 2 Sunday (1998, 4’) places disponibles) d’Automne 4 € Spring Breakers (2012, 92’) Carte Blanche à Harmony Korine : de Harmony Korine, séance 20h CINÉMA 1 Exposition en accès libre 6 €, TR et Abonnés du Festival Les nains aussi ont commencé petits présentée par Maxime Lachaud Carte Blanche à Harmony Korine : 20h CINÉMA 1 d’Automne 4 €, gratuit Adh* (1970, 96’) de Werner Herzog 6 €, TR et Abonnés du Festival Pixote, la loi du plus faible (1980, Carte Blanche à Harmony Korine : 125’) d’Hector Babenco SAMEDI 7 OCTOBRE 6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh* Les Amants du Pont-Neuf (1991, d’Automne 4 €, gratuit Adh* 6 €, TR et Abonnés du Festival 15h, CINÉMA 1 VENDREDI 13 OCTOBRE CALENDRIER DES SÉANCES DES CALENDRIER 125’) de Leos Carax, séance d’Automne 4 €, gratuit Adh* Carte Blanche à Harmony Korine : 20h CINÉMA 1 VENDREDI 27 OCTOBRE SÉANCES DES CALENDRIER présentée par Harmony Korine et Scum (1979, 98’) d’Alan Clarke, Ken Park (2002, 95’) de Larry Clark VENDREDI 20 OCTOBRE 20h CINÉMA 2 Leos Carax séance présentée 6 €, TR et Abonnés du Festival 20h CINÉMA 2 Gucci Mane Stars (2016, 1’), DIMANCHE 5 NOVEMBRE 6 €, TR et Abonnés du Festival par Harmony Korine d’Automne 4 €, gratuit Adh* Dior Addict Fragrance (2014, 1’30) et Caput (2011, 6’) et 17h CINÉMA 1 d’Automne 4 €, gratuit Adh* 6 €, TR et Abonnés du Festival Mister Lonely (2007, 112’) Spring Breakers (2012, 92’) Où en êtes-vous, Harmony Korine ? d’Automne 4 €, gratuit Adh* SAMEDI 14 OCTOBRE 6 €, TR et Abonnés du Festival 6 €, TR et Abonnés du Festival (2017, 10’ environ) de Harmony LUNDI 9 OCTOBRE 20h CINÉMA 2 d’Automne 4 €, gratuit Adh* d’Automne 4 €, gratuit Adh* Korine et The Lonely, making-of 20h CINÉMA 1 17h, CINÉMA 1 Curry 3 Make That Old (2016, 1’32), de Mister Lonely (2009, 60’, vo) Black Opium (2016, 1’), Umshini A Bundle a Minute (1988, 5’) de Curb Dance (2011, 2’) et SAMEDI 21 OCTOBRE SAMEDI 28 OCTOBRE de Brent Stewart Wam (2011, 15’) et Trash Humpers Harmony Korine et Kids (1995, 91’) Gummo (1997, 89’) 17h CINÉMA 2 20h CINÉMA 2 6 €, TR et Abonnés du Festival (2009, 78’), séance présentée de Larry Clark, séance présentée 6 €, TR et Abonnés du Festival Programme 1 de courts métrages, A Bundle a Minute (1988, 5’) d’Automne 4 €, gratuit Adh* par Harmony Korine et agnès b. par Harmony Korine d’Automne 4 €, gratuit Adh* clips et publicités de Harmony de Harmony Korine et 6 €, TR et Abonnés du Festival 6 €, TR et Abonnés du Festival Korine : Visual Mafia (1995, 3’) / Kids (1995, 91’) de Larry Clark d’Automne 4 €, gratuit Adh* d’Automne 4 €, gratuit Adh* DIMANCHE 15 OCTOBRE True Dedication (2008, 1’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival 15h CINÉMA 2 Crutchnap (2009, 42’’) / d’Automne 4 €, gratuit Adh* Programme 2 de courts métrages, Mac and Plak (2010, 27’) / clips et publicités de Harmony Blood of Havana (2010, 2’30“) / NOVEMBRE Korine : Fireboard (2014, 1’) / Havana Club: El Piropo (2010, 1’) / VENDREDI 3 NOVEMBRE Dinner (Liberty Mutual, 2009, 1’) / Act Da Fool (2010, 4’) / 20h CINÉMA 1 Family (Liberty Mutual, 2009, 1’) / The Lotus Community Workshop – Ken Park (2002, 95’) David Blaine: Above the Below (2003, 48’) / The Fourth Dimension (2012, 29’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival * dans la limite des places réservées aux I Lost My Job (Liberty Mutual, 2009, 1’) / Gold on the Ceiling (2012, 4’) d’Automne 4 €, gratuit Adh* adhérents, sinon tarif réduit Just for Awhile (Liberty Mutual, 2009, 1’) / 6 €, TR et Abonnés du Festival d’Automne 4 €, gratuit Adh*

28 29 INDEX DES FILMS INFORMATIONS PRATIQUES

Act Da Fool, p.20 Hamper McBee: Raw Mash, p.24 Needle, p.23 Centre Pompidou Pierre Laporte Communication Laurence Fontaine Harmony Korine (2010, 4’) Sol Korine, Blaine Dunlap (1978, 29’) Harmony Korine (2014, 1’) Place Georges Pompidou 51, rue des Petites Écuries Architecte-scénographe 75191 Paris cedex 04 75010 Paris Métro : Hôtel de Ville, Rambuteau, 01 45 23 14 14 Marie-Annick Hamon The Aluminum Fowl, p.24 Havana Club: El Piropo, p.23 No More Workhorse Blues, p.22 Châtelet-Les Halles [email protected] Chargée de production James Clauer (2006, 13’) (Havana Club) (Bonnie “Prince” Billy) Harmony Korine (2004, 3’) [email protected] Les Amants du Pont-Neuf, p.26 Harmony Korine (2010, 1’) Informations Presse cinéma du Centre Pompidou Barthélémy Seillan 01 44 78 12 33 Régisseur d’espace Leos Carax (1991, 125’) Julien Donkey-Boy, p.14 Où en êtes-vous, Harmony Korine ?, p.21 Christine Delterme Harmony Korine, (1999, 94’) Tarifs 156 rue de Rivoli Sylvain Wolff, Kim Lévy, Black Opium, p.23 Harmony Korine (2017, 10’ environ) Cinéma : 6 €, 4 € tarif réduit et 75 001 Paris Philippe Puicouyoul, Axel Misipo et (Yves Saint Laurent) Ken Park, p.18 Harmony Korine (2016, 1’) Outsiders, p.26 abonnés du Festival d’Automne, + 33 (0)1 53 45 17 13 Alexandre Lebugle Larry Clark et Ed Lachman (2002, 95’) gratuit pour les adhérents c.deltermefestival-automne.com Service audiovisuel Francis Ford Coppola (1983, 90’) du Centre Pompidou (dans la limite Presse du Festival d’Automne à Paris Blood of Havana, p.19 Kids, p.17 Harmony Korine (2010, 2’30) Pixote, la loi du plus faible, p.26 des places réservées aux adhérents, Yann Bréheret Larry Clark (1995, 91’) et sauf ouverture semi-publique : 4 €) RÉTROSPECTIVE ET EXPOSITION Chargé de production audiovisuelle Hector Babenco (1980, 125’) Kathryn Weir A Bundle a Minute, p.19 The Legend of Cambo, Harmony Korine (1988, 5’) Scum, p.25 Achat de billet : Directrice du département Fanny Serain, Julie Gravier et Alone in the Woods, p.21 - Par téléphone : 01 44 78 12 33 du développement culturel Alexandra Fortoul Alan Clarke (1979, 98’) Caput, p.20 Harmony Korine (2015, 10’) - En ligne : https://billetterie. Direction des publics Harmony Korine (2011, 6’) Snowballs, p.20 centrepompidou.fr Bernard Blistène Living Proof, p.22 - Sur place : en caisses Directeur du Musée national d'art Hugues Fournier-Montgieux et Harmony Korine (2011, 5’) Crutchnap, p.19 Cat Power) (uniquement le jour de la séance) moderne les équipes des projectionnistes et Harmony Korine (2009, 42“) Harmony Korine (2006, 3’) Spring Breakers, p.16 agents d’accueil Rencontre : entrée libre dans la limite Sylvie Pras Régie des salles Harmony Korine (2012, 9’) Curb Dance, p.20 The Lonely, p.24 des places disponibles Responsable du Service des cinémas Harmony Korine (2011, 2’) Brent Stewart (2009, 60’) Stuck, p.23 Retrouvez la bande-annonce et Alicia Knock et Sylvie Pras REMERCIEMENTS INDEX DES FILMS DES INDEX (Thorntons) The Lotus Community Workshop – l’ensemble du programme sur Commissaires de l’exposition Nous remercions tout particulièrement David Blaine: Above the Below, p.19 Harmony Korine (2007, 1’) Harmony Korine (2003, 48’) The Fourth Dimension, p.21 www.centrepompidou.fr Harmony Korine, Larry Gagosian, Eva Markovits Chrissie Erpf, Lily Mortimer et Harmony Korine (2012, 29’) Sunday, p.22 Suite aux besoins de vérification assistée de Lisa Merleau Alison McDonald (Gagosian Gallery), Dior Addict Fragrance, (Sonic Youth) Mac and Plak, p.19 des sacs et des affaires des visiteurs Programmation et exposition agnès b., Elodie Cazes, Paul Escorsa, Director’s Cut, p.23 Harmony Korine (1998, 4’) (Dior) Harmony Korine (2010, 27’) dans le cadre du plan Vigipirate-état Annelise Landureau et Annie Maurette d’urgence, il est recommandé de se Loïc Le Gall (agnès b.), Robert Hayes, Marie Collin Harmony Korine (2014, 1’30) Trash Humpers, p.16 Curry 3 Make That Old, présenter 30 minutes au minimum Attaché de conservation et Clara Guedj (Festival d’automne Harmony Korine (2009, 78’) avant le début de chaque séance ou à Paris), Emmanuel Burdeau, Easter, p.24 Director’s Cut, p.23 activité. Catherine Quiriet Frédéric Bortolotti, Frédérique Stietel Gus Van Sant (2000, 31’) (Under Armour) True Dedication, p.23 Harmony Korine (2016, 1’32) Administration et Fabien Goutelle (Lords of Design), (Budweiser) RELATIONS AVEC LA PRESSE Daniel Melamud (Rizzoli), Gus van Sant, Fireboard, p.23 Harmony Korine (2008, 1’) ET PARTENARIATS Baptiste Coutureau Emilie Cauquy et Wafa Ghermani (Supreme) Mister Lonely, p.15 Harmony Korine (2007, 112’) Benoît Parayre Régisseur film (La Cinémathèque française), Harmony Korine (2014, 1’) Umshini Wam, p.20 Directeur de la communication Charles-Marie Anthonioz, Harmony Korine (2011, 15’) et des partenariats Frédérique Mirotchnikoff Mourad Belkeddar, Nicolas Lhermitte, Gold on the Ceiling, p.22 Mouth Music, p.24 Sol Korine, Blaine Dunlap (1981, 29’) Coordination audiovisuelle pour Charlotte Marmion (Iconoclast), (The Black Keys) Visual Mafia, p.19 Marc-Antoine Chaumien le département du développement Clément Dirié (JRP|Ringier), Harmony Korine (2012, 4’) Les nains aussi ont Aaron Rose, Harmony Korine, Directeur adjoint de la communication culturel Maxime Lachaud, David Blaine, commencé petits, p.25 Rita Ackermann (1995, 3’) et des partenariats Aaron Rose, Leo Scott, James Clauer, Gucci Mane Stars, p.23 Stéphane Guerreiro Kate Leahy, Adam Robinson, Werner Herzog (1970, 96’) (Supreme) Céline Janvier Directeur de la production Michael Carter, Mike Daniels, Harmony Korine (2016, 1’) Needed Me, p.22 Responsable des partenariats Blaine Dunlap, Gabe Walter. (Rihanna) Yvon Figueras Gummo, p.14 Chef du service des expositions Nous remercions également Harmony Korine (2016, 3’14“) Harmony Korine, (1997, 89’) Academy Film Archive, Brown Media Mina Bellemou Archives & Peabody Awards Collection, Adjointe La Cinémathèque de Toulouse, ED Distribution, Fenty Corp, Mars Distribution, MJZ, Potemkine, Shellac, Warner France, Wild Bunch 30 31 LES CINÉMAS DU CENTRE POMPIDOU Tout au long de l’année, le cinéma est chaque jour présent au Centre Pompidou, en salles, dans le musée et dans les expositions, de la simple séance en passant par la rétrospective, l’exposition-installation et jusqu’au festival.

Le visiteur est également invité à voir et revoir en salle une programmation de films d’artistes conservés dans la collection du Centre Pompidou et à découvrir régulièrement son patrimoine vidéo.

HIVER 2017-2018 LES RENDEZ-VOUS « POUR UNE HISTOIRE DE L’ART RÉGULIERS PROJETÉE » Du 3 au 5 novembre 2017 FILMS DE DANSE Les premiers jeudis du mois à 20h MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE (novembre et décembre) Rétrospective Claudine Bories et Patrice Chagnard PROSPECTIF CINÉMA Du 9 au 27 novembre 2017 Les derniers jeudis du mois à 20h

AVANT-PREMIÈRE VIDÉO ET APRÈS Argent amer de Wang Bing, 2016 2 octobre, 6 novembre et 20 novembre 2017, 20h, en sa présence 2 décembre à 19h

HARUN FAROCKI - CHRISTIAN FILM PETZOLD Un mercredi par semaine Exposition Harun Farocki

Rétrospectives En présence de Christian Petzold 23 novembre 2017 - 14 janvier 2018

HORS PISTES, UN AUTRE MOUVEMENT DES IMAGES 19 janvier – 4 février 2018

Retrouvez l’intégralité des programmes sur www.centrepompidou.fr et en vous inscrivant

pour recevoir la lettre d’information à [email protected] MODULE Conception graphique :