SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE (SCOT) "BASSIN DE VIE DU SORNIN"

Porter à Connaissance initial de l’Etat MARS 2008 - page 2 -

Sommaire :

INTRODUCTION...... 7 QU'EST-CE QU'UN SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE ?...... 7 RÔLE DE L'ETAT DANS L'ÉLABORATION D'UN SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE...... 7 INITIATIVE ET CONTEXTE D'ÉLABORATION DU SCOT DU "BASSIN DE VIE DU SORNIN"...... 8 I. PRINCIPES ET CONTENU RÉGLEMENTAIRE D'UN SCOT. ELÉMENTS DE PORTÉE JURIDIQUE CERTAINE...... 10 I.1. LES PRINCIPES D'AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES...... 10 I.1.1. Une planification urbaine stratégique qui s'inscrit dans les perspectives d'un développement durable des territoires...... 10 I.1.2. Les principes fondamentaux pour un développement durable des territoires...... 11 Une responsabilité partagée envers un patrimoine commun...... 11 Le principe d'équilibre...... 11 Le principe de diversité et de mixité...... 12 Le principe de gestion économe des territoires et de préservation de l'environnement...... 12 L'information et la concertation du public : la primauté d'un projet partagé...... 12 I.2. LE CONTENU DU SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE : UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE...... 13 I.2.1. Rapport de présentation et PADD : le diagnostic et le projet de territoire...... 13 Le rapport de présentation...... 13 Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable ...... 14 I.2.2. Le document d’orientations générales : le schéma prescriptif...... 15 I.2.3. Le détail du projet stratégique : les schémas de secteur ...... 16 I.3. L'ARTICULATION DU SCOT AVEC LES AUTRES DOCUMENTS À PORTÉE RÉGLEMENTAIRE OU DE PLANIFICATION...... 16 I.3.1. Les dispositions réglementaires...... 16 I.3.2. Les règles de compatibilité...... 17 Les plans, programmes ou schémas sectoriels...... 17 les SCOT « voisins »...... 18 Le Comité de massif-Massif Central...... 18 Le « Pays Roannais »...... 19 II. LES ÉTAPES D'ÉLABORATION ET LA VIE D'UN SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE. ELÉMENTS DE PORTÉE JURIDIQUE CERTAINE...... 20 II.1. LES ÉTAPES D'ÉLABORATION D'UN SCOT...... 20 Une délibération du syndicat mixte ou de l’établissement public compétent :...... 20 Personnes associées ou consultées :...... 20 Association des services de l'Etat :...... 21 La délibération qui prescrit l'élaboration d'un SCOT...... 21 Publicité...... 21 Concertation...... 21 Porter à connaissance : objet du présent rapport...... 22 Choix du (des) bureau(x) d'études...... 22 Evaluation environnementale...... 23 Le débat...... 23 Arrêt du projet de schéma...... 23 Le schéma de cohérence territoriale arrêté est transmis pour avis...... 23 Enquête publique :...... 24

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Approbation :...... 24 Caractère exécutoire de la délibération :...... 25 Schéma(s) de secteur :...... 25 II.2. VIE D'UN SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE...... 25 II.2.1. Pérennité de la structure d'élaboration et de suivi ...... 25 Le syndicat mixte est à présent pérenne...... 25 Assurer le suivi des objectifs et orientations du SCOT dans le temps...... 26 II.2.2. Obligation de révision ou de confirmation du SCOT...... 26 II.2.3. Révision du SCOT...... 26 II.2.4. Modification du SCOT...... 26 II.2.5. Garantir la permanence de la cohérence du SCOT : la compatibilité des documents d’urbanisme et des documents sectoriels ...... 27 III. DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES ET PARTICULIÈRES APPLICABLES AU TERRITOIRE...... 28 III.1. PREMIER THÈME : L'ENVIRONNEMENT...... 28 III.1.1. Champ d'application : l'air...... 28 Aspects réglementaires...... 28 Applications au territoire...... 28 Informations utiles...... 29 III.1.2. Champ d'application : l'eau...... 29 Aspects réglementaires...... 29 1) Protection et équilibre des écosystèmes aquatiques...... 30 2) Police et gestion de l'eau...... 31 3) Assainissement...... 31 Applications au territoire...... 31 Informations utiles...... 34 III.1.3. Champ d'application : les milieux naturels...... 36 Aspects réglementaires...... 36 Applications au territoire...... 38 Informations utiles...... 42 III.1.4. Champ d'application : les paysages...... 43 Aspects réglementaires...... 43 Applications au territoire...... 44 Informations utiles...... 44 III.1.5. Champ d'application : forêts et boisements...... 46 Aspects réglementaires...... 46 Applications au territoire...... 47 III.1.6. Champ d'application : protection et mise en valeur des territoires particuliers...... 48 III.1.6.1. Loi montagne...... 48 Aspects réglementaires...... 48 Applications au territoire...... 49 III.1.7. Champ d'application : le bruit...... 50 Aspects réglementaires...... 50 Applications au territoire...... 50 Informations utiles...... 50 III.1.8. Champ d'application : la gestion durable des déchets...... 51 Aspects réglementaires...... 51 Applications au territoire...... 52

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Informations utiles...... 52 III.1.9. Champ d'application : la gestion et la valorisation durable des richesses naturelles – les carrières...... 53 Aspects réglementaires...... 53 Applications au territoire...... 53 III.2. DEUXIÈME THÈME : AGRICULTURE ET ECONOMIE...... 55 III.2.1. Champ d'application : l'agriculture...... 55 Aspects réglementaires...... 55 Applications au territoire...... 56 Informations utiles :...... 56 III.2.2. Champ d'application : industries, commerces et services ...... 57 Aspects réglementaires...... 57 Applications au territoire...... 58 Informations utiles...... 59 III.3. TROISIÈME THÈME : AMÉNAGEMENT, HABITAT ET RISQUES...... 61 III.3.1. Champ d'application : l'urbanisme...... 61 Aspects réglementaires...... 61 Informations utiles...... 61 III.3.2. Champ d'application : la ville et les politiques de l'habitat...... 63 Aspects réglementaires...... 63 Applications au territoire...... 64 Informations utiles...... 64 III.3.3. Champ d'application : la prévention des risques prévisibles...... 66 III.3.3.0. Aspects réglementaires communs...... 66 Applications au territoire...... 66 Informations utiles...... 67 III.3.3.1. Les risques naturels...... 68 III.3.3.1.1. Les risques d'inondations...... 68 Aspects réglementaires...... 68 Applications au territoire...... 69 Les barrages...... 70 Informations utiles...... 70 III.3.3.1.2. Les aléas de versants – glissements de terrains...... 70 Applications au territoire...... 70 III.3.3.2. Les risques technologiques...... 71 III.3.3.2.1 Les risques industriels...... 71 Aspects réglementaires...... 71 Application au territoire...... 71 Autres informations utiles...... 71 III.3.3.2.2 Les transports matières dangereuses...... 71 Applications au territoire...... 71 Informations utiles...... 72 III.4. QUATRIÈME THÈME : DÉPLACEMENTS, RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES ET ÉQUIPEMENTS...... 73 III.4.1. Champ d'application : les déplacements...... 73 Aspects réglementaires...... 73 Applications au territoire / Servitudes d'utilité publique...... 74 Informations utiles...... 74 III.4.2. Champ d'application : servitudes relatives à l'utilisation de certaines ressources

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énergétiques...... 83 Le gaz...... 83 L'électricité, les réseaux et les ouvrages de production d'électricité...... 85 Informations utiles...... 86 III.4.3. Champ d'application : servitudes relatives aux réseaux de télé-communications...... 86 Les télécommunications...... 86 Les servitudes aéronautiques...... 87 III.4.4. Champ d'application : servitudes relatives aux équipements et prescriptions diverses87 La défense incendie...... 87 Les emprises militaires et de gendarmerie...... 87 L'éducation nationale...... 87 III.5. CINQUIÈME THÈME : CULTURE, PATRIMOINES ET SOCIÉTÉ...... 88 III.5.1. Champ d'application : culture et patrimoines...... 88 Aspects réglementaires...... 88 Applications au territoire...... 89 Informations utiles...... 94 III.5.2. Champ d'application : le sport...... 94 Informations utiles...... 95 III.5.3. Champ d'application : la santé...... 95 Informations utiles...... 95

ANNEXE I « Les IVB Roannaises »

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Le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin :

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Introduction

La réforme des documents d'urbanisme introduite par la Loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000, modifiée par la Loi Urbanisme et Habitat (UH) du 2 juillet 2003, a été l'occasion de rénover en profondeur le code de l'urbanisme en replaçant la démarche de projet au cœur des préoccupations de planification. Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) constitue ainsi l’expression du projet politique de la collectivité, prenant en compte de façon globale et cohérente les enjeux jusqu’ici traités de façon sectorielle (urbanisme, déplacement, habitat…) et concertant mieux avec la population.

Qu'est-ce qu'un Schéma de Cohérence Territoriale ?

Un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) est, plus que tout autre document d'urbanisme, un projet et une démarche. Plus que par sa forme, il se définit sans doute mieux par ses finalités, puisqu'il s'agit : – d'un projet de territoire, qui s'appuie sur un diagnostic et sur une lecture prospective de ce territoire. – d'une vision d’ensemble du développement de ce territoire, qui s'appuie sur un exercice de mise en cohérence des diverses politiques sectorielles (politiques de développement économique et urbaine, de l'habitat, des déplacements, des implantations commerciales…). – d'une planification urbaine stratégique qui définit des orientations générales à l'affectation des sols selon des principes d'aménagement et de développement durable des territoires. L'initiative d'élaboration d'un SCOT revient aux communes ou aux groupements de communes (structures intercommunales, syndicats mixtes) compétents [article L.122-3 du code de l'urbanisme].

Rôle de l'Etat dans l'élaboration d'un Schéma de cohérence territoriale

Cette démarche de projet rejaillit sur le rôle de l’Etat dans l’élaboration du document de planification (SCOT ou PLU) : dorénavant, il faut bien distinguer la contribution de l’Etat au titre :  du Porter à Connaissance [articles R.121-1 et R.121-2 du code de l'urbanisme, précisés par la circulaire du 6 décembre 2001 et modifiés par le décret 2005 -608 du 27/05/2005], qui récapitule :  l’ensemble des éléments de procédure, normes réglementaires ou servitudes ayant une portée juridique certaine et qui s’imposeront au document d’urbanisme,  les éléments d’information utile à la collectivité pour l’élaboration de son projet (études et données "en cours de validité" dont dispose l'Etat, informations relatives aux projets de l'Etat et qui sont susceptibles d'orienter les choix des collectivités, en particulier celles relatives aux projets inscrits dans les schémas de services collectifs).  de ses positions, en tant que partenaire, exprimées tout au long de l’association à l’élaboration du document d’urbanisme. A ce titre, il ne s'agit pas pour l'Etat d'imposer ses vues, mais de dialoguer avec les collectivités territoriales pour contribuer à leur démarche et l'enrichir :  En premier lieu, l'Etat échange avec les instances locales sur les politiques publiques dont il est garant dans le cadre de ses compétences. Il veille également à faire prendre en compte les projets d'intérêts généraux, ceux qui relèvent de sa responsabilité mais aussi ceux de l'ensemble des collectivités locales.  En second lieu, l'Etat a des préoccupations nationales à faire valoir. A titre d'exemple, la

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qualité urbaine et architecturale, la protection des patrimoines urbains et paysagers et de l'environnement, la prévention des risques prévisibles, ainsi que la production et la répartition équilibrée des logements sociaux.  En troisième lieu, il incombe à l'Etat de veiller au maintien et à l'amélioration de la solidarité nationale entre les territoires, à la cohésion sociale sur l'ensemble du territoire, ainsi qu'à la préservation ou à l'amélioration des grands équilibres. A ce titre, l'Etat a un rôle d'animateur des réseaux qui œuvrent à la planification urbaine sur le territoire national. Le cas échéant, il veille à la cohérence des schémas de cohérence territoriale entre-eux et des projets de développement durable des territoires périphériques.

Initiative et contexte d'élaboration du SCOT du "Bassin de vie du Sornin".

Le Syndicat Mixte du SCOT du Bassin de vie du Sornin a été créé par arrêté préfectoral en date du 7 avril 2003.

Par délibérations du 24 mars 2003 et du 27 mars 2003, les conseils communautaires des communautés de communes du Pays de et du Canton de Belmont de la avaient décidé de leurs adhésions au Syndicat mixte du SCOT du Bassin de vie du Sornin.

L'arrêté préfectoral n°351 du 31 juillet 2002 a fixé le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin qui comprend :

- La Communauté de Com munes du Pays de Charlieu (communes de St Pierre la Noaille, St Nizier sous Charlieu, Charlieu, St Denis de Cabanne, , Mars, Villers, , Boyer, , Vougy, St Hilaire sous Charlieu, , Pouilly sous Charlieu, , La Bénisson Dieu).

- La Communauté de Communes du Canton de Belmont de la Loire (communes de , Sévelinges, , , , Ecoches, Belmont de la Loire, Belleroches, St Germain la Montagne).

Le Syndicat mixte est compétent en matière de SCOT sur l'ensemble du territoire compris dans le périmètre. Il est chargé de conduire les études, d'assurer la concertation et la communication en vue de l'élaboration ou de la révision du SCOT et de veiller à sa bonne application.

Le présent document constitue le porter à connaissance initial de l'Etat dans le cadre de l'élaboration du SCOT du Bassin de vie du Sornin.

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Le s intercommunalités du périmètre SCOT du Bassin de vie du Sornin :

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I. Principes et contenu réglementaire d'un SCOT. Eléments de portée juridique certaine

I.1. Les principes d'aménagement et de développement durable des territoires.

I.1.1. Une planification urbaine stratégique qui s'inscrit dans les perspectives d'un développement durable des territoires.

A partir des travaux des conférences internationales de Rio [1992] et de Johannesburg [2002], et plus récemment avec le Grenelle de l'environnement [2007], différentes préconisations ont été introduites afin de développer et mettre en œuvre le principe de « développement durable » : c'est à dire un développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures de satisfaire leurs besoins propres. Les débats de ces conférences ont constaté une démographie en augmentation rapide conjuguée à un bilan écologique de la planète préoccupant pour les générations futures, ainsi qu'un accroissement des inégalités (nord/sud). L’union européenne, lors de son conseil organisé en 2001 à Göteborg, a orienté le débat sur le développement durable en fonction des grands objectifs liés aux changements climatiques, aux menaces en matière de santé, à la gestion des ressources naturelles et la promotion de transports durables. Depuis lors, la définition tendancielle du développement durable s'oriente vers la mise en pratique d'un certain nombre de principes de développement contribuant à l'amélioration du cadre de vie, au respect des écosystèmes, à davantage de justice sociale et d'exercice de la citoyenneté. Ces enjeux interpellent fortement la plupart des acteurs de l’action publique et leur fait prendre conscience de la nécessité : ➢ d’analyser la validité des projets d'aménagement et de développement en prenant en considération : le développement économique, le progrès social et la préservation de l’environnement. ➢ de prévoir, pour la réussite de la mise en œuvre de ces projets, des méthodes intégrant de façon continue la participation de l’ensemble des acteurs sociaux et des citoyens concernés au débat public (notion nouvelle de gouvernance).

En Octobre 2007, lors du Grenelle de l'environnement, des débats ont été organisés autour de six groupes de travail, composés de 40 membres, répartis en cinq collèges représentant les acteurs du Développement Durable (Etat, Collectivités locales, ONG, employeurs et salariés). La synthèse des travaux réalisés se présente comme « un cadre de cohérence pour l'action publique » selon trois priorités :

- la lutte contre le réchauffement climatique. - la protection de la biodiversité. - la réduction des pollutions.

Pour faire suite aux conclusions des travaux, trente chantiers opérationnels ont été lancés courant

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 11 - décembre 2007, au nombre desquels de nombreux comités opérationnels, des groupes d'étude ou encore des missions parlementaires. Pour en savoir plus, http://www.legrenelle- environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php

La planification urbaine locale, parce qu'elle contribue à l’organisation de la gestion des territoires, doit concourir à la mise en pratique des principes du développement durable, en veillant à la cohérence territoriale d'ensemble des politiques publiques et à l'utilisation économe des ressources, tout en participant au renforcement de la démocratie locale. Le code de l'urbanisme fait ainsi expressément référence aux principes de développement durable et en définit la portée pour les SCOT [articles L.110 et L.121-1 du code de l'urbanisme]. Les collectivités publiques chargées de la mise en place des outils de planification devront veiller à ce que le projet de SCOT soit conforme aux principes généraux visés à l'article L.110 du code de l'urbanisme et qu'il permette la prise en compte des principes fondamentaux énoncés à l'article L.121.1 du même code. Ces deux articles sont détaillés ci-dessous.

I.1.2. Les principes fondamentaux pour un développement durable des territoires.

Ces principes s'appuient sur les trois piliers essentiels du développement durable, à savoir les piliers environnemental, économique et social, auxquels la notion de gouvernance ajoute le pilier "citoyen".

Une responsabilité partagée envers un patrimoine commun

"Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences" [article L.110 du code de l'urbanisme].

L'aménagement de l'espace relève d'une responsabilité partagée. Le partage de cette responsabilité confirme la nécessité d'une association de tous les partenaires compétents en matière de gestion du territoire concerné et des patrimoines qui le constituent.

Le principe d'équilibre

"Les schémas de cohérence territoriale […] déterminent les conditions permettant d'assurer l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable" [article L.121-1 du code de l'urbanisme].

La portée et les domaines d'application de ce principe sont précisés par un autre article du code de l'urbanisme : "Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques, et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacement, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs

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Au regard de ce principe d'équilibre, le SCOT doit par exemple préciser la cohérence entre le développement de l'urbanisation, l'organisation des déplacements et la localisation de leurs infrastructures supports.

Le principe de diversité et de mixité

"Les schémas de cohérence territoriale […] déterminent les conditions permettant d'assurer : la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics, en tenant compte en particulier de l’équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transports et de la gestion des eaux" [article L.121-1 du code de l'urbanisme].

Au regard du principe de diversité, le SCOT doit être l'occasion de définir, notamment, les objectifs relatifs à l'équilibre social de l'habitat, la construction de logements sociaux et leur éventuelle répartition spatiale dans un souci de non-discrimination, et les objectifs relatifs à l'équilibre entre l'urbanisation et (1) la création de dessertes en transports collectifs, (2) les localisations préférentielles des commerces ou des zones d'activités, (3) la protection et mise en valeur des paysages, (4) la prévention des risques.

Le principe de gestion économe des territoires et de préservation de l'environnement

"Les schémas de cohérence territoriale […] déterminent les conditions permettant d'assurer : une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacements et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature" [article L.121-1 du code de l'urbanisme].

Le SCOT peut être la bonne échelle territoriale et l'occasion de garantir les compatibilités de gestion des différentes ressources, et leur utilisation économe et équilibrée en fonction des ambitions de développement de l'habitat et des besoins nécessaires à l'épanouissement des activités économiques.

L'information et la concertation du public : la primauté d'un projet partagé

"L’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale délibère sur les objectifs poursuivis et sur les modalités d’une concertation associant, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées, dont les représentants de la profession agricole" [articles L 300-2 et L 122-4 du code de l’urbanisme].

Une dimension forte du principe de développement durable réside dans « le principe de participation » des citoyens à la prise de décision. Le développement durable implique une adhésion sociale qui exige elle-même en amont information, sensibilisation, actions de formation et débat démocratique.

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Un des principes fondamentaux de la loi SRU porte précisément sur le renforcement de la démocratie et de la décentralisation, en privilégiant le dialogue, le débat public et la transparence à l’occasion de l’élaboration des documents d’urbanisme.

Le maître d'ouvrage du SCOT doit préciser en amont et par délibération les modalités de la concertation, dont le bilan sera dressé au moment d’arrêter le projet de SCOT dans une seconde délibération.

Entre ces deux temps forts, la démarche de projet doit permettre à la concertation et au débat public d’avoir lieu. La Loi précise que les collectivités publiques définissent librement « les modalités d’une concertation, associant pendant toute l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées » [article L.300-2 du code de l'urbanisme].

La démarche de projet doit donc donner réellement vie aux différentes modalités de concertation prévues par la Loi, à savoir l’association des services de l’État et des autres personnes publiques, la consultation des personnes publiques ou des associations (à consulter ou demandant à l’être), le débat au sein de l’assemblée délibérante sur les orientations générales du projet, et même innover, proposer au-delà des termes de la Loi pour toucher le plus grand nombre de citoyens et d'acteurs économiques ou sociaux. La démarche de projet doit permettre un réel consensus politique et social et ne pas s’en tenir à un pur formalisme.

Il est à noter que "l'élaboration ou la révision du schéma de cohérence territoriale n'est pas illégale du seul fait des vices susceptibles d'entacher la concertation, dès lors que les modalités définies par délibération ont été respectées" [article L.300-2 du code de l'urbanisme modifié par la loi urbanisme et habitat du 2 Juillet 2003].

I.2. Le contenu du schéma de cohérence territoriale : un projet de développement durable du territoire

Le schéma de cohérence territoriale comprend trois grandes parties [articles L.122-1 du Code de l’urbanisme] : ➢ un rapport de présentation qui présente un diagnostic de l’environnement et des besoins de développement, ➢ le projet d’aménagement et de développement durable (PADD), qui peut trouver sa place dans le rapport de présentation, ➢ un document d’orientations générales qui peut être assorti de documents graphiques. Seul ce document d’orientations générales est opposable, dans les conditions détaillées ci-après [articles R.122-1 et suivants du code de l’urbanisme modifiés par le décret 2006-1683 du 22/12/2006].

I.2.1. Rapport de présentation et PADD : le diagnostic et le projet de territoire

Le rapport de présentation

Le décret n°2005-608 du 27 mai 2005 relatif à l'évaluation des incidences des documents

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 14 - d'urbanisme sur l'environnement et modifiant le code de l'urbanisme, a modifié et précisé le contenu du rapport de présentation. [nouvelle rédaction de l'article R 122-2 du code de l'urbanisme].

Désormais le rapport de présentation du SCOT, après l'exposé du diagnostic général :

« -décrit l'articulation du schéma avec les autres documents d'urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l'article L 122-4 du code de l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en considération ;

- analyse l'état initial de l'environnement et les perspectives de son évolution en exposant notamment les caractéristiques des zones susceptibles d'être touchées de manière notable pour la mise en oeuvre du schéma ;

- analyse les incidences notables prévisibles de la mise en oeuvre du schéma sur l'environnement et expose les problèmes posés par l'adoption du schéma sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement telles que celles désignées conformément aux articles R 214-18 à R 214-22 du code de l'environnement ainsi qu'à l'article 2 du décret n°2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000 ; - explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable et le document d'orientations générales et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles des projets alternatifs ont été écartés, au regard notamment des objectifs de protection de l'environnement établis au niveau international, communautaire ou national et les raisons qui justifient le choix opéré au regard des autres solutions envisagées ;

- présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu les conséquences dommageables de la mise en oeuvre du schéma sur l'environnement et rappelle que le schéma est l'objet d'une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l'environnement, au plus tard à l'expiration d'un délai de dix ans à compter de son approbation ;

- comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée ;

- précise le cas échéant, les principales phases de réalisation envisagées »

Ce décret vient préciser les conditions d'application aux SCOT de la directive européenne sur l'évaluation des plans et programmes en matière d'environnement, transcrite en droit français par l'ordonnance du 3 juin 2004 (cf ci dessous II.1)

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable

Il fixe les objectifs des politiques publiques d’urbanisme en matière d’habitat, de développement économique, de loisirs, de déplacements des personnes et des marchandises, de stationnement des véhicules et de régulation du trafic automobile [article R.122-2-1 du code de l’urbanisme].

Le PADD expose également les choix retenus par le projet au regard des objectifs généraux et des principes fondamentaux pour un développement durable des territoires (§ I.1 du présent document)

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[articles L.110, L.111-1-1 et L.121-1 du code de l'urbanisme]. Il précise enfin, le cas échéant, les principales phases de réalisation envisagées.

L’exigence d’un PADD, c'est-à-dire celle d'un projet et d'objectifs fixés aux politiques publiques, constitue l’innovation majeure par rapport aux anciens schémas directeurs.

Le PADD doit notamment évaluer les incidences prévisibles des orientations du SCOT sur l’environnement et expliciter la manière dont ce schéma prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. Cette évaluation environnementale et ce projet "proactif" de protection de l'environnement seront élaborés dans l'esprit des dernières directives européennes sur l'Evaluation des incidences sur l'environnement (EIE), notamment celle relative à l'Evaluation des incidences des plans et programmes sur l'environnement (EIPPE) [directives n°97/11/CE et 2001/42/CE].

L’ordonnance n° 2004-489 du 3 juin 2004 détermine les modalités de transposition de ces directives dans le droit français pour ce qui concerne les documents d’urbanisme. Cette ordonnance soumet les SCOTs à un dispositif d'évaluation environnementale très formalisé.[articles.L121-10 à L121-15 du code de l'urbanisme]. Le décret n°2005-608 du 27 mai 2005 précise les modalités d'application de cette ordonnance.

I.2.2. Le document d’orientations générales : le schéma prescriptif

Le document d’orientations générales rassemble les prescriptions permettant la mise en œuvre du PADD.

Les dispositions du document d’orientations générales et des documents graphiques constituent des éléments opposables, dans les conditions prévues par l'article L.122-1 du code de l'urbanisme, aux opérations foncières et aux opérations d'aménagement déclinées dans l'article R.122-5.

Ce schéma précise [article R 122-3 du code de l'urbanisme] :  les orientations générales de l’organisation de l’espace et de restructuration des espaces déjà urbanisés ;

 les espaces et sites naturels ou urbains à protéger, dont il peut définir la localisation ou la délimitation.

 Les grands équilibres entre les espaces urbains ou à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestier

 les objectifs relatifs (notamment) à : - l’équilibre social de l’habitat et à la construction de logements sociaux, - la cohérence entre l’urbanisation et la création de desserte de transports collectifs, - l’équipement commercial et artisanal, et plus généralement aux localisations préférentielles des activités économiques, - la protection et à la mise en valeur des paysages et des entrées de ville, - la prévention des risques,

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 les conditions permettant de favoriser le développement de l’urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs. Il peut subordonner l'ouverture à l'urbanisation de zones naturelles ou agricoles et les extensions urbaines futures à : - la création de desserte en transports collectifs, - l'utilisation préalable de terrains situés en zone urbanisée et desservie par les équipements mentionnés à l'article L.421-5 du code de l'urbanisme, à savoir notamment les réseaux publics de distribution d’eau, d’assainissement et de distribution d’électricité.

A ces titres, le SCOT prend en compte les programmes d'équipements de l'Etat, des collectivités locales et des établissements et services publics [article L.122-1 du code de l'urbanisme]. Le SCOT doit notamment être compatible avec les chartes des parcs naturels régionaux. Le SCOT peut, en outre, définir les grands projets d'équipements et de services nécessaires à la mise en œuvre du projet, en particulier en matière d'offres de déplacements tous modes.

Les espaces naturels, sites et paysages à protéger peuvent être délimités avec précision sur les documents graphiques. Ces documents graphiques doivent, le cas échéant, permettre d'identifier les terrains inscrits dans ces limites. En zone de montagne, le schéma précise notamment l'implantation et l'organisation générale des unités touristiques nouvelles.

I.2.3. Le détail du projet stratégique : les schémas de secteur

Le SCOT peut être complété en certaines de ses parties par un (ou plusieurs) schéma(s) de secteurs qui, comme le SCOT, comprend un rapport de présentation et un document d’orientations générales, assorti de documents graphiques. Ces documents comprennent tout ou partie des éléments prévus pour le SCOT aux articles déjà mentionnés [article R.122-4 du code de l’urbanisme]. Le périmètre des schémas de secteurs est délimité an application de l’article R.122-14.

Un (ou des) schéma(s) de secteur est élaboré pour détailler et préciser le contenu du projet stratégique préalable et cohérent qu'est le SCOT d'ensemble [article L.122-1 du code de l’urbanisme]. Un schéma de secteur n'est utilisé que pour préciser le schéma en le détaillant, et non pour le remettre en cause. La démarche d'élaboration d'un SCOT ne consiste pas non plus en une agrégation d'une mosaïque de schémas de secteur.

I.3. L'articulation du SCOT avec les autres documents à portée réglementaire ou de planification

I.3.1. Les dispositions réglementaires

Le schéma de cohérence territoriale devra également être garant de la prise en compte des lois suivantes :

• La Loi d’orientation sur les transports intérieurs (LOTI) du 30 décembre 1982 et la circulaire du 24

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décembre 1994. • la loi Besson n° 90-449 du 31 mai 1990, relative à la mise en œuvre du droit au logement. • la loi n° 91-662 du 13 juillet 1991, dite d'orientation pour la ville. • la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992, dite Loi sur l'eau. • la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992, relative à la lutte contre le bruit. • la loi n° 93-24 du 8 janvier 1993, relative à la protection et la mise en valeur des paysages. • la loi n° 95-74 du 21 janvier 1995, relative à la diversité de l'habitat. • la loi n° 95-101 du 2 février 1995, relative à la protection de l'environnement. • la loi n° 95-115 du 4 février 1995, sur l'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire. • la loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996, sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie. • la loi n°98-657 du 29 juillet 1998, d'orientation relative à la lutte contre les exclusions. • la loi n°99-533 du 25 juin 1999, d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 sur l'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire. • la loi n°2000-614 du 5 juillet 2000, relative à la mise en œuvre du droit au logement. • la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive. • la loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité. • La loi du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques technologiques et naturels et la réparation des dommages. • La Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000, relative à la Solidarité et au Renouvellement urbains. • La Loi n°2003-710 du 2 Août 2003, d’Orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine. • La loi n°2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive européenne [n°2000/60/CE] établissant un cadre pour la politique communautaire dans le domaine de l’eau. • La loi sur le développement des territoires ruraux (DTR) du 23 janvier 2005. • La loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement. • La loi n°2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale.

I.3.2. Les règles de compatibilité

Les plans, programmes ou schémas sectoriels

Les Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et les Schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) fixent les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que les dispositions et les objectifs relatifs à la qualité, quantité et protection des eaux et des milieux aquatiques. Les Plans de déplacements urbains (PDU) ont pour objet de coordonner les politiques de déplacements et de stationnements des agglomérations avec les autres politiques publiques. Les Programmes locaux de l’habitat (PLH) définissent les objectifs et les principes d’une politique visant à répondre aux besoins en logements et à favoriser la mixité sociale en assurant une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements.

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Les Schémas de développement commercial (SDC) ont été instaurés par la loi n°96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce. Ils servent de cadre de référence aux décisions des commissions départementales d’équipement commercial qui statuent sur les demandes d’ouverture de grandes surfaces. Cependant, le contenu des SDC ne présente aucun caractère normatif.

Le SCOT devra être compatible avec les SDAGE et les SAGE. Le SCOT du Bassin de vie du Sornin est concerné par : - Le SDAGE de Loire-Bretagne pour le bassin de la Loire, approuvé le 26 juillet 1996 et actuellement en cours de révision (échéance fin 2009). - Le SAGE Loire en Rhône-Alpes qui est en cours d'élaboration et dont la validation est prévue pour fin 2009. L es P DU, les P LH, ainsi que le S chéma de développement commercial (S DC) devront, s’ils existent, être compatibles avec les dispositions du SCOT, notamment avec le document d’orientations générales. Le SCOT du Bassin de vie du Sornin est concerné par : - Le SDC de la Loire approuvé le 1 er Février 2006.

les SCOT « voisins »

Il est à noter que d'autres SCOTs sont en cours d'élaboration à proximité du périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin, dans la Loire mais également dans les départements limitrophes. Le SCOT devra donc veiller à ce que ses orientations de développement n'aillent pas à l'encontre des stratégies des SCOT « voisins ». Une attention particulière sera portée au SCOT du Roannais qui se situe sur le même bassin de vie que le SCOT du Bassin de vie du Sornin. L'Etat sera particulièrement vigilant sur cette problématique de complémentarité entre ces deux projets de développement.

Le Comité de massif-Massif Central

Le comité de massif – Massif Central a validé en 2006 le Schéma Interrégional d'Aménagement et de Développement du Massif Central, approuvé par les six Conseils Régionaux, et fixant les grandes orientations de développement autour de trois axes : • accueil de nouvelles populations • création de richesses • accessibilité du territoire Les membres du comité de massif ont émis un avis favorable sur deux programmes de développement 2007-2013 pour le Massif Central : la convention interrégionale de Massif et le programme opérationnel Massif Central (POMAC). Ces deux programmes sont volontairement resserés sur les trois axes inscrits dans le schéma de développement de Massif. Le SCOT devra en tenir compte.

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Le « Pays Roannais »

Le périmètre du Pays Roannais a été approuvé le 15 Mars 2002 par la Commission Régionale pour l'aménagement et le développement du territoire et validé par un arrêté préfectoral en date du 28 Mars 2002. Le SCOT devra prendre en compte les éléments de la Charte de développement du Pays.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 20 - II. Les étapes d'élaboration et la vie d'un Schéma de cohérence territoriale. Eléments de portée juridique certaine

II.1. Les étapes d'élaboration d'un SCOT

Une délibération du syndicat mixte ou de l’établissement public compétent :

- prescrit l'élaboration du schéma de cohérence territoriale ; - précise les objectifs poursuivis ; - définit les modalités de concertation associant pendant toute la durée de l'élaboration du projet les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées dont les représentants de la profession agricole ; - fixe les modalités d’association ou de concertation des personnes publiques ; - désigne les services ou les organismes chargés des études.

Personnes associées ou consultées :

Personnes associées [Article L.121-4 du code de l'urbanisme] L’Etat, les Régions, les Départements, les Autorités compétentes en matière d’organisation des transports urbains (AOTU), les établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de programme local de l'habitat et les organismes de gestion des Parcs naturels régionaux sont associés à l’élaboration des schémas de cohérence territoriale.

Il en est de même des chambres consulaires (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre des métiers et Chambre d'agriculture). Ces organismes assurent les liaisons avec les organisations professionnelles intéressées.

Personnes consultées [Articles L.121-5 et L.122-7 du code de l'urbanisme] Les associations locales d’usagers agréées dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat, ainsi que les associations agréées mentionnées à l’article L.141-1 du code de l'environnement sont consultées, à leur demande, pour l’élaboration des schémas de cohérence territoriale et, des schémas de secteur. Elles ont accès au projet de schéma dans les conditions prévues à l’article 4 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal.

Le Président du Conseil régional, le Président du Conseil général, les Présidents des établissements publics intéressés et ceux des organismes mentionnés à l’article L.121-4 du code de l'urbanisme, ou leurs représentants, sont consultés par le syndicat mixte compétent, à leur demande, au cours de l’élaboration du schéma.

Il en est de même des Présidents des établissements publics de coopération intercommunale voisins compétents en matière d’urbanisme et des maires des communes voisines, ou de leurs représentants. Le Président du syndicat mixte peut recueillir l’avis de tout organisme ou association ayant compétence en matière d’habitat, d’urbanisme, de déplacements, d’aménagement ou

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 21 - d’environnement.

Association des services de l'Etat :

[Art L.122-6 du code de l'urbanisme modifié par la loi U.H. du 02 juillet 2003 – article 7] Les services de l'Etat sont associés à l'élaboration du projet de SCOT, soit à l'initiative du Président du syndicat mixte, soit à la demande du Préfet de département.

La loi a redéfini l'association de l'Etat à l'élaboration des documents d'urbanisme. Son déroulement n'est plus formalisé par un arrêté de mise en œuvre, ce qui doit permettre de mettre l'accent sur les questions de fond et l'organisation d'un véritable dialogue.

Les personnes morales associées, dont l'Etat, peuvent solliciter une réunion de dialogue et de débat, chaque fois que nécessaire, conformément au pouvoir d'initiative que leur donne la loi.

L'Etat, notamment, s'assurera au cours de l'association, du respect des principes de l'article L.121-1 du code de l'urbanisme, en apportant si nécessaire des propositions concrètes sur la base des problématiques et des enjeux territoriaux dont il est garant. Il veillera également à la prise en compte des projets des collectivités publiques, autres que celles qui élaborent le SCOT.

L'Etat sera attentif à la cohérence des orientations du SCOT du Bassin de vie du Sornin avec les démarches SCOT voisins, notamment celui du Roannais. Par ailleurs, l'association est le lieu où il exprimera et s'attachera à faire partager les attentes et les objectifs des politiques publiques dont il est le garant dans le cadre de ses compétences, et plus généralement son point de vue et ses réflexions stratégiques sur le territoire concerné.

La délibération qui prescrit l'élaboration d'un SCOT

Cette délibération est notifiée au Préfet de département, aux Présidents du Conseil Régional et du Conseil Général, aux Présidents des établissements publics membres du syndicat mixte prescripteur et à chacun des Maires des communes inclues, aux Présidents des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière d'urbanisme, aux Présidents des autorités compétentes en matière d'organisation des transports urbains, aux Présidents des organismes de gestion des parcs naturels régionaux, et enfin aux Présidents de la Chambre de commerce et d'industrie, des métiers et de l'agriculture.

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La délibération est affichée pendant un mois au siège du syndicat mixte et dans toutes les mairies des communes membres concernées. Mention de cet affichage est insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département. Il est en outre publié au recueil des actes administratifs, conformément à l'article R.5211-41 du code général des collectivités territoriales.

Concertation

[Art. L.300-2 du code de l'urbanisme modifié par la loi U.H. du 02 juillet 2003 – articles 42 § 43] La concertation est obligatoire selon les modalités fixées par le syndicat mixte prescripteur du SCOT.

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Elle est encadrée par deux délibérations, l'une dès le début de la démarche pour en déterminer les modalités, l'autre à l'arrêt du projet du document pour en tirer le bilan.

L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale délibère sur les objectifs poursuivis et sur les modalités d'une concertation associant, pendant toute la durée de l'élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées, dont les représentants de la profession agricole.

La concertation et la participation de l'ensemble des partenaires qui devront mettre en œuvre le projet seront recherchées très en amont de l'élaboration du projet.

La concertation peut prendre plusieurs formes par exemple : publicité par voie de presse, exposition publique, information dans les bulletins municipaux diffusés à la population, ouverture en mairie d'un registre afin de recueillir les observations, organisation de débats et de réunions publiques, etc.

Il est rappelé que "l'élaboration ou la révision du schéma de cohérence territoriale n'est pas illégale du seul fait des vices susceptibles d'entacher la concertation, dès lors que les modalités définies par délibération ont été respectées" [article L.300-2 du code de l'urbanisme, modifié par la Loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003].

Porter à connaissance : objet du présent rapport

La délibération prescrivant l'élaboration du SCOT est transmise au Préfet, qui porte à la connaissance du Président du syndicat mixte les projets d’intérêt général et toutes les informations nécessaires à l'exercice de ses compétences en matière d'urbanisme [article L.121-2 du code de l'urbanisme].

Le Préfet fournit notamment les études techniques dont dispose l'Etat en matière de prévention des risques et de protection de l'environnement. Il fournit aussi les dispositions particulières applicables au territoire concerné, notamment les directives territoriales d'aménagement, les dispositions relatives aux zones de montagne [Loi n° 85-30 du 9 janvier 1985] et au littoral [Loi n° 86-2 du 3 janvier 1986], les servitudes d'utilité publique (SUP) ainsi que les Projets d'intérêt général (PIG) et les Opérations d'intérêt national (OIN) [au sens des articles L.121-9 et R.121-1 du code de l'urbanisme].

Au cours de l'élaboration du projet de SCOT, le Préfet communique au Président du syndicat mixte tout élément nouveau ou modifiant ceux décrits ci-dessus. Le porter à connaissance est donc un dialogue permanent et continu entre les services de l'Etat et le syndicat mixte compétent. Le présent rapport constitue la première contribution de l'Etat. Elle sera suivi par une participation continue à l'élaboration du SCOT, dans le cadre de l'animation de l'association qui sera réalisée par le Syndicat mixte compétent. Le porter à connaissance sera également tenu à disposition du public tout au long de la procédure d'élaboration du SCOT. Tout ou partie de ces pièces peut même être annexé au dossier d'enquête publique.

Choix du (des) bureau(x) d'études

Le syndicat mixte peut se faire assister par un ou plusieurs bureaux d'études pour l'élaboration du

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SCOT. Néanmoins, certaines études peuvent nécessiter le recours à des bureaux d’études spécialisés.

Le(s) bureau(x) d'études est/sont choisi(s) selon la procédure prévue par l'article 26 du code des marchés publics.

Evaluation environnementale

Les schémas de cohérence territoriale font désormais l'objet d'une évaluation environnementale [introduction de l'article R121-14 au code de l'urbanisme par le décret n° 2005-608 du 27 mai 2005].

Le SCOT doit ainsi comporter un diagnostic de l'état initial de l'environnement renforcé et une évaluation des impacts des orientations du SCOT sur la qualité initiale de l'environnement, voire des mesures compensatoires dans le cas d'impacts négatifs. Par ailleurs, dorénavant, le préfet de département doit être consulté sur l'évaluation environnementale contenue dans le rapport de présentation, trois mois au plus tard avant l'ouverture de l'enquête publique et produire un avis spécifique sur ce volet du SCOT qui sera joint au dossier d'enquête publique.

Le débat

Un débat a lieu au sein de l'organe délibérant du syndicat mixte sur les orientations générales du Projet d'aménagement et de développement (PADD), au plus tard quatre mois avant l'examen du projet de schéma.

Ce projet s'appuie sur le diagnostic du territoire et sur l'état initial de l'environnement. Il doit être débattu par le syndicat mixte compétent dans la mesure où il oriente de manière essentielle l'élaboration du SCOT, y compris bien entendu dans les parties prescriptives du document d’orientations générales. Il ne s'agit donc pas d'un débat avec le public, lequel est mené dans le cadre de la concertation. Ce débat sur le P.A.D.D. s'apparente dans sa forme à un débat d'orientation budgétaire et n'est pas suivi d'un vote de l'assemblée.

Arrêt du projet de schéma

Par délibération, le syndicat mixte arrête le projet de schéma de cohérence territoriale. Cette délibération peut simultanément tirer le bilan de la concertation. Elle est affichée pendant un mois au siège du syndicat mixte et dans les mairies des communes membres concernées.

Le schéma de cohérence territoriale arrêté est transmis pour avis

• aux communes et aux groupements de communes membres du syndicat mixte, • aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale voisins compétents en matière d'urbanisme, • au Préfet du département, • aux Présidents de la Région et du Département, • aux Autorités compétentes en matière d'organisation des transports urbains, • aux organismes de gestion des Parcs naturels régionaux,

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• aux Chambres de commerce et d'industrie, des métiers et de l'agriculture, • à la commission spécialisée du comité de massif lorsque le projet comporte des dispositions relatives à la création d'une ou plusieurs unités touristiques nouvelles.

Ces avis sont réputés favorables s'ils n'interviennent pas dans un délai de trois mois après transmission du projet de schéma.

Les associations mentionnées à l'article L.121-5 du code de l'urbanisme sont consultées, à leur demande, sur le projet de schéma.

Avant approbation du schéma, et lorsque le schéma prévoit une réduction des espaces agricoles ou forestiers, les avis de la Chambre d'agriculture, de l'Institut national des appellations d'origine dans les zones d'appellation d'origine contrôlée et du Centre régional de la propriété forestière doivent être demandés. Ces organismes disposent d'un délai de deux mois, à compter de leur saisine, pour faire connaître leur avis. Passé ce délai, leur avis est réputé favorable. [Article R.122-8 du code de l'urbanisme, conformément à l'article L.112-3 du code rural] Cas particulier : [En application de l'article L.122-9 du code de l'urbanisme] Une commune ou un Etablissement public de coopération intercommunale, membre du syndicat mixte compétent, qui juge que l'un de ses intérêts essentiels est compromis dès le stade de l'arrêt du projet, peut, dans le délai de trois mois dont il dispose pour émettre son avis, saisir le préfet par délibération motivée précisant les modifications demandées au projet.

Après avoir consulté la commission de conciliation, le Préfet dispose d'un délai de trois mois pour émettre un avis motivé.

L'avis du Préfet porte à la fois sur l'appréciation du caractère excessif des nuisances ou contraintes affectant le requérant et sur la nature des modifications demandées.

Enquête publique :

Le projet (rapport de présentation, PADD, document d’orientations générales et documents graphiques), auquel sont annexés l’avis de l’Etat, les avis des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, et le cas échéant, ceux des autres organismes associés ou consultés, est soumis à enquête publique par le président du syndicat mixte dans les formes prévues par les articles 7 à 21 du décret modifié n° 85-453 du 23 avril 1985 pris pour l'application de la loi n° 83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement. Il peut être complété par tout ou partie des documents mentionnés à l’article R.121-1. Dans le cas mentionné par l'article L.122-9, la délibération motivée de la commune ou du groupement de communes et l'avis du Préfet sont joints au dossier de l'enquête.

Approbation :

A l'issue de l'enquête publique, le schéma, éventuellement modifié pour tenir compte notamment des observations du public, des avis des communes et personnes publiques consultées et du Préfet, est approuvé par l'organe délibérant du syndicat mixte. Le schéma approuvé est alors transmis au Préfet, aux Président du Conseil régional et du Conseil général, aux Autorités compétentes en matière d'organisation des transports urbains, aux organismes

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 25 - de gestion des Parcs naturels régionaux, aux Chambres de commerce et d'industrie, des métiers et de l'agriculture, ainsi qu'aux communes et groupements de communes ayant recouru à la procédure de l'article L.122-9 du code de l'urbanisme. Cette délibération est affichée pendant un mois au siège du syndicat mixte et dans les mairies des communes membres concernées. Mention de cet affichage est insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département. Il est en outre publié au recueil des actes administratifs [Article R.5211-41 du code général des collectivités territoriales].

Caractère exécutoire de la délibération :

La délibération approuvant le schéma de cohérence territoriale devient exécutoire deux mois après sa transmission au Préfet, sauf si dans ce délai ce dernier notifie au syndicat mixte des modifications portant sur des dispositions du schéma : • incompatibles avec les Directives territoriales d’aménagement (DTA), et en l'absence de celles-ci, avec les dispositions particulières aux zones de montagne • compromettant gravement les principes énoncés aux articles L.110 et L.121-1. Dans ce cas, le schéma est exécutoire dès publication et transmission au Préfet de la délibération apportant les modifications demandées.

Schéma(s) de secteur :

Pour son exécution, un schéma de cohérence territoriale peut être complété en certaines de ses parties par des schémas de secteurs qui en détaillent et en précisent le contenu. La procédure est identique à celle d'un SCOT. Le schéma de secteur est réalisé par l'établissement public de coopération intercommunale portant le schéma de cohérence territoriale, sauf lorsqu'un schéma de secteur concerne le territoire d'une seule commune ou d'un seul établissement public de coopération intercommunale ayant compétence en matière de schéma de cohérence territoriale.

II.2. Vie d'un Schéma de Cohérence Territoriale

II.2.1. Pérennité de la structure d'élaboration et de suivi

Le syndicat mixte est à présent pérenne.

Il a vocation à assurer toutes les étapes de la vie du schéma de cohérence territoriale et sa gestion de manière durable. Son existence est liée à celle du SCOT, et sa dissolution emporte l'abrogation du schéma.

La prise en compte du suivi du SCOT, dès sa phase d'élaboration, apparaît comme un élément nouveau et fondamental pour la mise en œuvre et la réussite du projet dans le temps. Ceci consacre le fait que le SCOT ne se résume pas uniquement à la procédure d'élaboration aboutissant à un document figé, mais qu'il est indispensable de prendre en compte l'ensemble du processus, intégrant l'élaboration, la mise en œuvre, le suivi permanent, jusqu'à la phase d'évaluation et le cas échéant, la révision.

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Le SCOT est donc un document vivant, qui a besoin d'être porté par un dispositif politique et technique dont la continuité est garantie dans le temps. C'est la raison du caractère pérenne de la structure d'élaboration et de suivi.

Assurer le suivi des objectifs et orientations du SCOT dans le temps

L’esprit de la loi SRU est de faire du SCOT un document de référence pérenne : ainsi l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale porteur du SCOT doit être maintenu au delà de la « fabrication » du SCOT pour en suivre la mise en œuvre des orientations et évaluer la nécessité de les adapter si besoin. La mise en place d’un dispositif de suivi et d’observation à partir d’indicateurs pertinents sur des thématiques que l’EPCI considère comme stratégiques, apparaît ainsi indispensable dès la phase d’élaboration du SCOT.

De même, afin de préparer l'évaluation des incidences environnementales dans l'esprit de la directive 2001/42/CE du parlement européen, l'étude de l'incidence du SCOT sur l'environnement devrait comporter la définition d’indicateurs de suivi en relation avec les enjeux environnementaux, paysagers et patrimoniaux du territoire, mis en évidence dans l'analyse de l'état initial de l'environnement.

II.2.2. Obligation de révision ou de confirmation du SCOT

Au plus tard à l'expiration d'un délai de dix ans à compter de la délibération portant approbation, ou de la dernière délibération portant révision du schéma de cohérence territoriale, le syndicat mixte procède à une analyse des résultats de l'application du schéma et délibère sur son maintien en vigueur ou sur sa mise en révision complète ou partielle. A défaut d'une telle révision, le schéma de cohérence territoriale est caduc.

Une action de suivi et d'observation est indispensable pour tenir compte des évolutions du territoire tout au long de la vie du SCOT. En effet, des projections à long terme ont servi à l'élaboration des objectifs de planification des actions et à la mise en œuvre du projet. Or, les prévisions économiques et (ou) démographiques sont, par exemple, très vite obsolètes.

II.2.3. Révision du SCOT

Le SCOT est mis en révision par l'organe délibérant de l'établissement public, conformément à l'article L.122-13 du code de l'urbanisme, et dans les conditions définies aux articles L.122-6 à L.122-12 du même code.

II.2.4. Modification du SCOT

Un SCOT peut également être modifié, par délibération de l'établissement public compétent et après enquête publique, si la modification ne porte pas atteinte à l'économie générale du projet d'aménagement et de développement durable définie au deuxième alinéa de l'article L.122-1. [Article L.122-13 du code de l'urbanisme, issu de la loi Urbanisme et Habitat – article 8]

Le projet de modification est notifié, avant l'ouverture de l'enquête publique, aux personnes mentionnées au deuxième alinéa de l'article L.122-8 du code de l'urbanisme.

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La délibération d’approbation de la modification fait l’objet des mesures de publicité et d’information édictées à l’article R.122-12.

II.2.5. Garantir la permanence de la cohérence du SCOT : la compatibilité des documents d’urbanisme et des documents sectoriels

Pour les SCOT et leurs éventuels schémas de secteur, l'article L.122-1 du code de l'urbanisme pose, dans son dernier alinéa, le principe de compatibilité de tout un ensemble de documents. La subsidiarité entre les documents d'urbanisme doit pleinement jouer son rôle de déclinaison des orientations appliquées à des territoires qui ont, en général, participé à leurs définitions.

Il en va ainsi des PLU, qui doivent être compatibles avec les dispositions du SCOT, mais aussi avec celles du (des) Schéma(s) de secteur, du (des) Programme(s) local(aux) de l'habitat (PLH), du (ou des) Plan(s) de déplacements urbains (PDU) et de la (des) charte(s) du (des) parc(s) naturel(s) régional(aux). Les cartes communales sont aussi soumises aux mêmes obligations de compatibilité [article L.124-2 du code de l'urbanisme].

Lorsque le SCOT est approuvé après l'approbation d'un document d’urbanisme contenant des dispositions incompatibles, alors le PLU doit être mis en révision dans les trois ans [article L.123-1 du code de l'urbanisme].

A l’inverse lorsqu’un projet de document d’urbanisme (ou un PLH, un PDU, etc.) comporte des dispositions incompatibles avec un SCOT existant, il ne peut être approuvé en l’état avant que le SCOT n’ait été modifié ou révisé [article L.122-16 du code de l'urbanisme].

Il convient d'ajouter également que la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003, dans son article 8, prévoit désormais une procédure de modification des SCOT dès lors que son économie générale n'est pas remise en cause.

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III. Dispositions réglementaires et particulières applicables au territoire

Ce chapitre du PAC est décliné selon cinq grands thèmes : • environnement, • agriculture et économie, • aménagement, habitat et risques, • déplacements, ressources énergétiques et équipements, • culture et patrimoines Ces thèmes sont eux-mêmes déclinés en champs d'applications.

III.1. Premier thème : l'environnement

Dans les différents domaines listés ci-après, il revient au syndicat mixte d'élaboration du SCOT de produire, dans le cadre du rapport de présentation, les analyses relatives à l'état initial de l'environnement, d'évaluer les incidences prévisibles des orientations du schéma sur l'environnement et d'exposer la manière dont ce schéma prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur [article R.122-2 du code de l'urbanisme].

III.1.1. Champ d'application : l'air

Aspects réglementaires

La loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE) fixe les modalités de surveillance de la qualité de l'air, de prévention et d'adoption de mesures d'urgence en cas de pollution élevée. Elle stipule notamment "le droit reconnu à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé".

De nombreuses mesures réglementaires et incitatives encadrent l’action pour l’amélioration de la qualité de l’air. Par ailleurs, le programme national de lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre des engagements français au Protocole de Kyoto, donne de nombreuses pistes de progrès, impliquant directement les collectivités, les exploitants des activités industrielles et agricoles et les habitants.

Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, la nécessité de se donner de nouvelles ambitions pour la préservation de la qualité de l'air a été rappelée. La loi programme issue du Grenelle contiendra un volet « air ».

Applications au territoire

Le choix des lieux d’implantation des nouvelles zones d’activités par rapport aux zones d’habitation, ainsi que la création de nouveaux secteurs urbanisés à proximité d’installations classées existantes doivent se faire de manière à limiter les nuisances éventuelles et leur impact sur la santé des populations. Ceci concerne en particulier les rejets dans l’atmosphère.

Par ailleurs, les modes de déplacements urbains influent sur les niveaux de pollution

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 29 - atmosphériques. Les choix en matière de transports collectifs et les grands axes de transit routier peuvent avoir un impact important qu’il convient d’estimer au préalable. Le territoire couvert par le SCOT du Bassin de vie du Sornin reste cependant moins concerné que les secteurs où on dénombre des agglomérations plus importantes.

Informations utiles

Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA) a été arrêté par le Préfet de Région le 1er février 2001, en application de l’article 5 de la loi du 30 décembre 1996. Il est consultable sur le site internet de la DRIRE Rhône-Alpes.

Les données relatives à la pollution de l’air sur le Nord-Loire sont disponibles sur sur le site internet de l’association de mesure de la qualité de l’air "Ampasel" http://www.atmo-rhonealpes.org/site/index.php

III.1.2. Champ d'application : l'eau

Aspects réglementaires

La loi du 21 avril 2004 (loi cadre sur l’eau), portant transposition de la directive européenne [n°2000/60/CE] et établissant un cadre pour la politique communautaire dans le domaine de l’eau, donne notamment une nouvelle rédaction de l’article L.212-1 du code de l’environnement définissant les Schémas Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). Elle précise :

• les dispositions qui leurs sont désormais applicables, notamment l’application du principe pollueur-payeur ; • les règles de compatibilité du SCOT avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau [article L.122-1 du code de l’urbanisme] et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) [article L. 212-1 du code de l'environnement], ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) [article L. 212-3 du code de l'environnement].

Un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) fixe les objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine et des écosystèmes aquatiques ainsi que la préservation des zones humides.

La loi sur l'eau mentionne en son article 5 que les décisions administratives du domaine de l'eau doivent être compatibles avec les dispositions du SAGE, tandis que les autres décisions doivent prendre en compte ses recommandations.

La loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA). Cette loi a deux objectifs fondamentaux :

• Donner les outils à l'administration, aux collectivités territoriales et aux acteurs de l'eau en

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 30 -

général pour : ✔ reconquérir la qualité des eaux et atteindre en 2015 les objectifs de bon état écologique fixés par la directive cadre européenne (DCE) du 22 décembre 2000, transposée en droit français par la loi du 21 Avril 2004 ;

✔ retrouver une meilleure adéquation entre ressources en eau et besoins, dans une perspective de développement durable des activités économiques utilisatrices d'eau en favorisant le dialogue au plus près du terrain ;

• Donner aux collectivités territoriales les moyens d'adapter les services publics d'eau potable et d'assainissement aux nouveaux enjeux en terme de transparence vis à vis des usagers, de solidarités en faveur des plus démunis et d'efficacité environnementale.

1) Protection et équilibre des écosystèmes aquatiques

La loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau précise dans son article 1er le principe fondamental selon lequel l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation.

L’usage de l’eau appartient à tous, dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général.

Les dispositions de la loi ont pour objet une gestion équilibrée de la ressource en eau. Cette gestion équilibrée vise à assurer [article 2 de la loi] :

 la préservation et le respect de l'équilibre des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides et de leur richesse spécifique,  la protection contre toute pollution et la restauration de la qualité des eaux superficielles, souterraines et maritimes,  le développement et la protection de la ressource en eau,  la valorisation de l’eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource.

Le périmètre du SCOT comprend des zones humides (notamment les milieux alluviaux et aquatiques du fleuve Loire), dont l’importance a été soulignée par la Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 dans son article 2.

Elles sont indispensables au maintien d’une bonne gestion de l’eau en quantité et en qualité, de la biodiversité et des paysages. Ces zones constituent par ailleurs des espaces multifonctionnels utiles au contrôle des crues et à la production d’aménités diverses (promenade, chasse, lieux de calme, etc.) et créent des paysages particuliers qu’il convient de préserver.

Lorsque des zones humides existent, telles que définies par la loi sur l'eau, elles doivent être identifiées en édictant des dispositions appropriées pour en assurer la protection. Il est également indispensable de délimiter les zones inondables afin d’en limiter l’urbanisation.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 31 -

2) Police et gestion de l'eau

Le territoire du SCOT du Bassin de vie du Sornin est concerné par le SDAGE Loire-Bretagne pour les affluents de la Loire, approuvé le 20 décembre 1996. Ce SDAGE est en cours de révision (échéance fin 2009) pour tenir compte des nouvelles dispositions de la loi cadre sur l’eau, notamment des plans de gestion qui fixeront les objectifs de bon état écologique des milieux aquatiques à atteindre pour 2015. Ce document et ses annexes constituent une référence pour le SCOT.

3) Assainissement

Dans le domaine spécifique de l'assainissement, la loi a introduit dans le Code Général des Collectivités Territoriales, un article L.2224-10 qui fait obligation aux communes de délimiter :  les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques, le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ;  les zones relevant de l'assainissement non-collectif où elles sont seulement tenues de protéger la salubrité publique, d'assurer le contrôle des dispositifs d'assainissement et, si elles le décident, leur entretien ;  les zones où des mesures doivent être prises pour la collecte, le stockage et le traitement éventuel des eaux pluviales et de ruissellement.  Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement.

La mise en œuvre réglementaire des systèmes d’assainissement appropriés, ainsi qu’indiqués aux articles R 2224 –11 à R 2224-16 du Code Général des Collectivités Locales, doit être une priorité.

Applications au territoire

Assainissement non collectif

La loi sur l'eau du 3 Janvier 1992 impose à toutes les communes de mettre en place un service public d'assainissement non collectif (SPANC) à compter du 1er Janvier 2006.

Le 13 juin 2005 une circulaire a été adressée à toutes les communes du département pour leurs rappeler l'obligation de mettre en place ce service public d'assainissement non collectif.

La LEMA, Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques du 30/12/2006, a modifié le code général des collectivités territoriales (article L 2224-8) et repousse l'échéancier : « Les communes déterminent la date à laquelle elles procèdent au contrôle des installations d'assainissement non collectif ; elles effectuent ce contrôle au plus tard le 31/12/2012, puis selon une périodicité qui ne peut pas excéder huit ans ».

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 32 -

Sur le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin :

-La communauté de communes du Pays de Charlieu a pris la compétence SPANC, mais à ce jour le dispositif n'est pas encore opérationnel.

-La communauté de communes du canton de Belmont de la Loire a pris la compétence SPANC. Une procédure de délégation de service public avait été lancée mais cette procédure a été arrêtée avant son terme. La communauté de commune a souhaité se donner le temps de la réflexion compte tenu du nouvel échéancier proposé par la LEMA du 30/12/2006.

Servitudes de captage

Code Communes Nom du captage Date RG Date Collectivités utilisatrices Insee d'implantation DUP 42007 Arcinges Trevandre 2 Arcinges 30/06/2004 08/11/1960 AEP Arcinges Trevandre 1 Arcinges 30/06/2004 08/11/1960 AEP Arcinges 42014 Petits Echarmaux A 22/04/2007 18/08/1978 AEP Belleroche belleroche Petits Echarmaux B 22/04/2007 18/08/1978 AEP Belleroche Belleroche 42015 Belmont de la Fouilloux Belmont de la 10/10/1999 30/01/1978 AEP Belmont de la Loire Loire Loire Doris Belmont 12/03/1991 09/06/1992 AEP Belmont de la Loire Chapelle Belmont BS 12/10/1999 28/12/1972 AEP Belmont de la Loire Fontany Est Belmont 10/12/1997 30/01/1978 AEP Belmont de la Loire Fontany Ouest Belmont 10/12/1997 30/01/1978 AEP Belmont de la Loire Raye amont Belmont HS 25/05/1996 28/12/1972 AEP Belmont de la Loire Raye intermédiaire Belmont 25/05/1996 28/12/1972 AEP Belmont de la Loire HS Raye aval Belmont HS 25/05/1996 28/12/1972 AEP Belmont de la Loire Goutte amont Belmont HS 25/05/1996 AEP Belmont de la Loire Goutte intermédiaire 25/05/1996 AEP Belmont de la Loire Belmont HS Goutte aval Belmont HS 25/05/1996 AEP Belmont de la Loire 42026 Briennon Gravieres SI Pouilly sous 25/11/1982 AEP SI Pouilly sous Charlieu Charlieu P7 SI Pouilly sous Charlieu 25/11/1982 AEP SI Pouilly sous Charlieu P6 SI pouilly sous Charlieu 25/11/1982 AEP SI Pouilly sous Charlieu Puits exhaure SI Pouilly 19/03/2005 16/12/2005 AEP SI Pouilly sous Charlieu 42033 Le Cergne Chabas Charlieu 20/08/2004 AEP Charlieu Poizat Charlieu 20/08/2004 AEP Charlieu Fargeton Cuinzier 20/08/2004 01/01/1968 AEP Cuinzier Troncy Cuinzier 20/08/2004 23/05/1980 AEP Cuinzier Grelaie 1 Cuinzier 20/08/2004 01/01/1968 AEP Cuinzier Grelaie 2 Cuinzier 20/08/2004 01/01/1968 AEP Cuinzier Grelaie 3 Charlieu 20/08/2004 AEP Cuinzier Fontimpe la Goutte le 20/08/2004 07/02/1968 AEP Le Cergne Cergne Le Poizat le Cergne 20/08/2004 10/08/1988 AEP Le Cergne

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Code Communes Nom du captage Date RG Date Collectivités utilisatrices Insee d'implantation DUP Le Biot Le Cergne 20/08/2004 AEP Le Cergne 42048 Chandon P2 Charlieu 14/11/1964 AEP Charlieu P1 Charlieu 14/11/1964 AEP Charlieu 42052 Charlieu P3 Charlieu 14/11/1964 29/04/1969 AEP Charlieu 42086 Ecoche Font Charbonnier 2 Mars 30/06/2004 19/10/1966 AEP Mars Font Charbonnier 3 Mars 30/06/2004 19/10/1966 AEP Mars Font Charbonnier 4 Mars 30/06/2004 19/10/1966 AEP Mars Font Charbonnier Arcinges 30/06/2004 08/11/1960 AEP Arcinges Rottecorde 1 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Rottecorde 2 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Rottecorde 3 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Grandes Combes 1 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Grandes Combes 2 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Grandes Combes 3 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Grandes Combes 3 bis 30/06/2004 Ecoche Les Bruyères Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Font Charbonnier 1 Ecoche 30/06/2004 11/04/1991 AEP Ecoche Font Charbonnier 5 Mars 30/06/2004 AEP Mars 42229 St Germain La Les sapins St Germain la 05/01/2005 07/02/1979 AEP St Germain la Montagne Montagne montagne 42273 St Pierre La Puits principal SI Pouilly 26/01/1996 09/07/1997 AEP SI Pouilly sous Charlieu Noaille sous Charlieu

Les communes du SCOT sont alimentées en eau destinée à la consommation humaine soit par des sources situées dans des zones plus ou moins bien naturellement protégées, soit par des puits en nappe alluviale de la Loire (SI Pouilly sous Charlieu) ou du Sornin (Charlieu). Dans les zones se trouvant à l'amont hydraulique de ces ressources ou dans les périmètres de protection, les projets d'aménagement doivent prendre en compte les enjeux de qualité et de sécurité de la ressource en eau. Les collectivités de ce secteur ne disposent pas d'interconnexions suffisantes permettant d'assurer la distribution d'eau en cas de problème sur leur ressource (problème quantitatif en période de sécheresse – problème qualitatif comme lors des dernières inondations). D'autre part les nouvelles dispositions du code de la santé publique demandent depuis le 25 décembre 2003 que les eaux distribuées ne soient pas agressives. Par conséquent les collectivités doivent étudier puis mettre en place dans les meilleurs délais des solutions adaptées. Celles-ci peuvent consister en la mise en place de traitement de reminéralisation ou neutralisation pour les petites collectivités de moins de cinq cent habitants, ou en l'utilisation d'eau d'un réseau dont l'eau est déjà à l'équilibre calco carbonique. Dans certaines communes il peut être nécessaire de procéder à une restructuration du réseau pour mettre en place un seul traitement de reminéralisation sur l'ensemble des sources. Globalement ces nouvelles dispositions prises pour améliorer la qualité des eaux distribuées et la sécurité des consommateurs ainsi que le besoin d'assurer des interconnexions de secours nécessitent que les collectivités responsables de la distribution de l'eau engagent ensemble une réflexion globale sur les structures de distribution et de gestion adaptées.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 34 -

Informations utiles

Des enjeux relativement importants existent en terme de préservation de la ressource en eau dans le Nord Loire. 1. En terme de qualité La dimension qualitative concerne tous les rejets mais également les modifications physiques des milieux aquatiques qui en réduisent la biodiversité et les capacités auto-épuratoires. Dans le Roannais cela concerne particulièrement le fleuve Loire fortement affecté par des problèmes d'incision, et un mitage du lit majeur par l'activité extractive.

Parmi les rejets, ceux liés aux eaux usées occupent une place particulière qui s'inscrit dans un contexte communautaire fort (directive « eaux urbaines résiduaires du 21 Mai 1991 »). Dans ce secteur classé en zone sensible à l'eutrophisation, la maîtrise de l'assainissement et de ses rejets, dans un contexte conforme à la réglementation, doit être une priorité dans le cadre du SCOT.

Les autres sources de pollution sont principalement celles liées aux activités industrielles et agricoles. Il est à noter que l 'atteinte à la qualité des eaux par les activités agricoles est plutôt une pollution diffuse qui affecte principalement les eaux souterraines, et est particulièrement difficile à appréhender et maîtriser. Les autres rejets sont plutôt de type ponctuel dans les eaux superficielles.

Concernant le respect des objectifs environnementaux de la Directive cadre sur l'eau du 2 Décembre 2000 (DCE) qui fixe comme objectif un bon état des milieux aquatiques en 2015, la situation des cours d'eau du secteur est la suivante : La Loire (RGR004 b etc), identifiée comme fortement modifiée physiquement, et affectée d'une part par des apports en macropolluants (notamment pollution domestique) issus du bassin du Roannais mais également de l'amont du bassin versant via la retenue de , et d'autre part, par une artificialisation de l'hydrologie. Il apparaît donc que l'atteinte du bon état n'est pas possible dans les délais imposés.

Concernant les eaux souterraines, les alluvions de la Loire sont dégradés d'un point de vue qualitatif et l'atteinte du bon état ne sera pas possible d'ici 2015. Le SCOT du Bassin de vie du Sornin doit intégrer cette dimension dans le souci à minima d'une non dégradation de la situation, mais l'amélioration de la situation doit rester le principal but recherché.

2. En terme de prévention contre les inondations Le risque inondation est très présent sur le territoire. Il concerne principalement la Loire qui dispose d'un PPRNPI approuvé sur une partie du périmètre du SCOT. Un autre cours d'eau, bien que moins important, est également concerné par cette thématique, en raison notamment de son implantation urbaine. Il s'agit du Sornin pour lequel un PPRNPI est également approuvé.

Globalement, le risque inondation est donc bien connu sur ce périmètre et le SCOT devra donc se reporter à tous les éléments de connaissance existants (Atlas des zones inondables, PPRNPI).

En fonction de l'importance de ces contraintes, le SCOT s'attachera à rechercher :

- des solutions alternatives afin de proposer des urbanisations futures hors zones inondables. - des propositions pour la réduction de la vulnérabilité de l'existant.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 35 -

3. En terme de maîtrise des eaux pluviales Une attention particulière devra être portée sur la maîtrise des eaux pluviales qui concerne la gestion qualitative des eaux. Les aménagements futurs devront faire l'objet d'une étude analysant leur impact en matière d'écoulement des eaux pluviales, et le cas échéant, prévoir toute mesure compensatoire nécessaire assurant que le niveau de risque des zones situées à l'aval ne sera pas augmenté.

4. En terme de continuité de l’alimentation en eau potable Parmi tous les prélèvements, l'usage prioritaire est bien sûr la production d'eau potable, mais d'autres usages sont susceptibles d'être concernés selon les territoires : prélèvements pour l'agriculture intensive, pour l'industrie, pour la production d'énergie et pour les activités de loisir.

Suivant la disponibilité de cette ressource, des conflits d'usage peuvent apparaître, en particulier en période d'étiage, et sont susceptibles de remettre en cause les usages prioritaires comme l'alimentation en eau potable ou de porter fortement atteinte à l'état des milieux et de la ressource.

Concernant l'Alimentation eu Eau Potable (AEP), l'outil de base à prendre en compte dans l'élaboration du SCOT est le Schéma directeur départemental d'Alimentation en Eau Potable établi par le Conseil Général en 1999. Ce document (en cours de révision) identifie les secteurs à enjeux pour la ressource en eau exploitée ou potentielle. Sur ces secteurs tout développement devra être rendu compatible avec la protection des captages (périmètre de protection définis ou en cours) et de la ressource (zone d'alimentation des aquifères exploitées ou potentielles). L'évolution des besoins en eau potable va continuer à s'accroître dans les années à venir. Le maintien d'une utilisation durable de la ressource en eau (eaux souterraines ou superficielles) apparaît donc comme un enjeu environnemental fort.

Sur le territoire du SCOT du Bassin de vie du Sornin, l'AEP s'appuie sur plusieurs ressources : des sources situées dans des zones plus ou moins bien naturellement protégées, des puits en nappes alluviales de la Loire (SI Pouilly sous Charlieu) ou du Sornin (Charlieu). Il s'agit d'un enjeu fort qui doit retenir toute l'attention du SCOT.

Concernant le SDAGE sur le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin : le SDAGE du bassin Loire-Bretagne qui concerne le bassin de la Loire. Après quatre ans de concertation, les Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ont été adoptés par leurs comités de bassin respectifs et approuvés par l'Etat en 1996. Ils coordonnent et orientent les initiatives locales de gestion collective de l'eau à 15 ans, comme les Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ou les contrats de rivières. Le SDAGE du bassin Loire-Bretagne est actuellement en cours de réexamen (échéance fin 2009). Le document SDAGE est accessible sur le site ou portail de son réseau de bassin Loire-Bretagne : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage_et_sage/projet_de_sdage

En complément des outils de planification du Bassin Loire-Bretagne, un SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) est en train de se mettre en place. Le projet est piloté par le Conseil Général. Le SCOT du Bassin de vie du Sornin est pour le moment concerné pour partie par le périmètre d'étude du SAGE, et on ne peut qu'inciter les acteurs du SCOT à suivre ce travail qui définira des orientations dans une logique de gestion intégrée de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 36 -

Toutes informations utiles sur cette démarche et son avancement pourront notamment être recueillies auprès du Conseil Général de la Loire (DARAT), maître d’ouvrage de l’opération, ou bien de la DDAF, pilote des services de l'Etat.

Les Zones de baignade Il n'existe pas de zone de baignade sur le périmètre du SCOT.

Atlas de l'eau Un atlas de l'eau a été réalisé par la Mission Inter-Services de l'Eau (MISE). Cet atlas réunit en 47 cartes l'ensemble des éléments liés à la gestion de l'eau, des rivières et des milieux humides. Cet atlas est disponible à la DDAF. Un Atlas départemental des captages d'eau destinés à l'alimentation humaine et leurs périmètres de protection est consultable au service Santé-Environnement de la DDASS.

III.1.3. Champ d'application : les milieux naturels

Aspects réglementaires

La loi de 1976 sur la protection de la nature a engagé un vaste processus de reconnaissance et d'identification des territoires de grande valeur écologique.

Il en a découlé des inventaires de type Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), réglementairement non opposables mais qui traduisent la richesse environnementale de ces espaces.

L'inventaire des ZNIEFF identifie, localise et décrit la plupart des sites d'intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et leurs habitats. On distingue pour les sites terrestres :  les Z.N.I.E.F.F. de type I qui correspondent à des sites d'intérêt biologique remarquable. Leur intérêt est lié à la présence d’espèces, d'associations d’espèces ou de milieux remarquables, caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ces zones sont particulièrement sensibles à des aménagements ou à des modifications du fonctionnement écologique du milieu.  les Z.N.I.E.F.F. de type II, sont des grands ensembles naturels riches ou peu modifiés par l’homme. Sur ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques et en particulier les territoires de la faune sédentaire ou migratrice.

L'ensemble des informations cartographiques et descriptives correspondant aux nouvelles propositions de zonage est accessible sur le site Internet de la DIREN Rhône-Alpes : ht tp://www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr/. Ce travail de mise à jour, coordonné techniquement par le Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels, aboutit à un enrichissement très sensible des informations.

La synthèse de cette collecte de grande ampleur fait actuellement l'objet d'une présentation auprès des communes concernées, avant validation définitive par les instances scientifiques régionales et nationales.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 37 -

Natura 2000 est un projet européen qui vise à constituer sur le territoire de l'Europe un réseau de sites abritant des habitats naturels, ainsi que des espèces animales (dont oiseaux) ou végétales qui sont devenues rares ou qui sont menacées.

La constitution de ce réseau s’appuie sur la mise en oeuvre de deux directives européennes :

- la directive européenne du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages qui identifie les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et dont les espèces les plus menacées et leurs habitats doivent faire l’objet d’une délimitation de « zones de protection spéciales » (ZPS),

- la directive européenne du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et la flore sauvage dont les sites les plus remarquables doivent faire l’objet de « zones spéciales de conservation » (ZSC).

Les sites Natura 2000 ne sont pas des "sanctuaires de la nature" d'où l'homme serait exclu : dans bien des cas, au contraire, certaines activités humaines sont à favoriser parce qu'elles sont nécessaires à la conservation des habitats ou des espèces concernés. La conservation appelle une gestion partenariale.

Dans la directive "Habitats", les plus menacés de ces habitats ou espèces sont qualifiés de "prioritaires" : ce sont les Propositions de Sites d’Intérêt Communautaire (PSIT) transmises par la à l'Union Européenne.

La France, comme chaque État membre de l'Union Européenne, devra ensuite désigner les sites retenus après identification des sites d'intérêt communautaire par l'Europe. Cette désignation se fera sur la base d'un document de gestion, établi sur des bases contractuelles au niveau local.

Le SCOT doit donc prendre en compte ces éléments du patrimoine naturel. Il convient de rappeler dans cette perspective que, conformément au décret du 20 décembre 2001 relatif à la gestion des sites Natura 2000, les SCOT ne sont pas concernés par le régime spécifique d’évaluation des incidences au titre du réseau Natura 2000.

Cependant la loi SRU prévoit qu’il soit procédé au cours de l’élaboration du SCOT à l’analyse de l’état initial de l’environnement, à l’évaluation des incidences environnementales des choix ou des orientations du projet de territoire que sous-tendent le SCOT, et à la présentation de la manière dont est pris en compte l’enjeu de préservation et de mise en valeur du patrimoine naturel.

En conséquence, le SCOT devra envisager tous les éléments de diagnostic et d’évaluation nécessaires pour mesurer les incidences de ses orientations sur les espèces et les habitats pour lesquels les sites Natura 2000 ont été choisis, et le cas échéant, proposer des principes de réduction et de compensation des impacts induits.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 38 -

Applications au territoire

Le Nord Loire constitue un territoire particulièrement riche du point de vue environnemental. On peut distinguer deux grands types d’espaces : 1. LES ESPACES D’INTÉRÊT MAJEURS : Ces espaces sont des « réservoirs de biodiversité ». Ils nécessitent une préservation forte notamment pour s’assurer de la conservation des espèces qu’ils recèlent et de leurs biotopes. Ils participent aussi à la production d’aménités diverses (promenade, zones de calme…) et créent des paysages particuliers qu’il convient de préserver. Lorsqu’il s’agit de zones humides, elles constituent par ailleurs des espaces multifonctionnels utiles au contrôle des crues et à la préservation de la qualité de la nappe phréatique.

Le SCOT devra préciser les principes permettant le respect de ces éléments fonctionnels, en dégageant les conditions de leur préservation et éventuellement de leur requalification. Dans l’hypothèse où le SCOT préciserait des possibilités d’équipements et de mise en valeur de ces zones, il conviendrait qu’il conditionne leur définition à la mesure de la capacité d’accueil des milieux dans le but de limiter les pressions anthropiques sur ces territoires fragiles. Le SCOT doit mentionner et localiser ces espaces d’intérêt majeur, prendre en compte leur préservation et notamment les dispositions légales correspondantes et les objectifs de gestion environnementale approuvés le cas échéant pour ces périmètres (plans de gestion des réserves, documents d’objectifs Natura 2000, etc.).

Ces espaces remarquables dans le périmètre SCOT du Bassin de vie du Sornin sont précisés dans les inventaires ZNIEFF type 1, ZICO, et sites NATURA 2000 :

 ZNIEFF de type 1 : 1. 42000027 – Sources du Chandonnay : Pour les communes de : Arcinges, Le Cergne, Cuinzier 2. 42000026 – Ruisseau du Tremontet : Pour la commune de : Belmont de la Loire 3. 42000042 – Bois et prairies humides du Châtelet et de Vatron : Pour les communes de : Belmont de la Loire, Ecoche 4. 42020002 – Bords de Loire de à Briennon: Pour les communes de : Briennon, Pouilly sous Charlieu, St Nizier sous Charlieu, St Pierre La Noaille, Vougy 5. 42000010 – Bois et bocages de St Pierre la Noaille et de St Nizier sous Charlieu : Pour les communes de : Charlieu, St Nizier sous Charlieu, St Pierre la Noaille 6. 42000039 – Pont de Pont de Pierre : Pour la commune de : Charlieu 7. 42000011 – Bois de Châtelus et vallée du Trambouzan : Pour la commune de : La Gresle 8. 42020001 – Héronnière de Vougy : Pour les communes de : Pouilly sous Charlieu, Vougy 9. 42000048 – Gîte de chauves-souris en bordure de Sornin : Pour la commune de : St Denis de Cabanne 10. 42000030 – Gîte de chauves-souris de St Denis de Cabanne : Pour la commune de : St Denis de Cabanne

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11. 42000029 – Plateau monoclinal et falaises de Rochemont-Barnay : Pour la commune de : St Denis de Cabanne. 12. 42020003 – Héronnière d'Aiguilly Pour la commune de : Vougy

 ZICO : Néant

 NATURA 2000 : FR8201765 – Milieux alluviaux et aquatiques de la Loire : Pour les communes de : Briennon, Pouilly sous Charlieu, St Nizier sous Charlieu, St Pierre La Noaille, Vougy.

 Réserves Naturelles : Néant

 Réserves Naturelles Volontaires : Néant

 Arrêtés de Biotope : Néant

2. LES ESPACES COMPLÉMENTAIRES : Les espaces complémentaires concernent des périmètres plus larges qui offrent des potentialités biologiques importantes (zones de type 2 du nouvel inventaire ZNIEFF).

Ils sont identifiés comme « indissociables » des espaces d’intérêt majeur, parce qu’ils jouent vis-à- vis d’eux un rôle complémentaire (domaine vital et zones de reproduction ou de nourrissage de certaines espèces, « zones tampons » ou interstitielles, espaces de substitution en cas de dérangement, de catastrophe naturelle, de changement climatique, etc.), et qu’ils les agrègent pour constituer des ensembles spatiaux cohérents du point de vue écologique.

Des projets d’aménagement peuvent être envisagés dans ces espaces dits indissociables, si ces projets ne compromettent pas les fonctions écologiques assurées vis-à-vis des espaces d’intérêt majeur, ou si ces fonctionnalités sont compensées par des mesures appropriées. Les études d’environnement réalisées dans le cadre du SCOT préciseront ces conditions de compatibilité du point de vue du fonctionnement des écosystèmes et du domaine vital de la faune. Le SCOT doit prévoir les dispositions nécessaires pour assurer la pérennité de ces milieux.

Ces espaces complémentaires dans le périmètre SCOT du Bassin de vie du Sornin sont précisés dans l’inventaire ZNIEFF de type 2 :

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 40 -

 ZNIEFF de type 2 : 4202 – Ensemble fonctionnel du fleuve Loire et de ses annexes à l'aval du barrage de Villerest : Pour les communes de : Briennon, Pouilly sous Charlieu, St Nizier sous Charlieu, St Pierre la Noaille, Vougy 4201 – Massif forestier de la Lespinasse et la Bénisson-Dieu : Pour les communes de : La Bénisson Dieu, Briennon

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 41 -

Les zones naturelles du SCOT :

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 42 -

Informations utiles

Les infrastructures vertes et bleues Aux espaces d’intérêt majeur et aux espaces remarquables, peuvent être ajoutés les espaces de continuité, trame verte des espaces naturels et ruraux. En effet, la notion de réseau suppose de prendre également en considération des espaces naturels souvent jugés plus ordinaires (agricoles, forestiers, aquatiques), mais qui constituent une « trame verte et bleue » assurant le maillage général des milieux naturels. Les espaces correspondants jouent un rôle essentiel comme zones de contact, et doivent offrir aux espèces les possibilités adéquates de dispersion, de migration et d’échanges génétiques.

Ces espaces de continuité recouvrent les éléments de maillage suivants : les rivières, ruisseaux, leurs ripisylves et zones de divagation ; les rives naturelles des plans d’eau ; le réseau des zones humides ; les continuités forestières ou arborées ; les réseaux de haies ; les espaces ouverts dans les vallées ; etc.

D'autres espaces peuvent également être des refuges de certaines espèces patrimoniales, ils constituent le cadre de la « nature ordinaire » dont le maintien d'un réseau maillé « naturel », agricole ou forestier est un enjeu majeur pour la conservation de la fonctionnalité des espèces et habitats.

Ces espaces naturels et ruraux non protégés au niveau national sont importants non seulement en terme de ressources naturelles mais participent également à l'attractivité du territoire. La pérennité de ces espaces naturels de continuité, particulièrement les espaces ouverts, est souvent liée au maintien économique des activités agricoles. Des actions de gestion conservatoire de ces espaces devraient être recherchées.

Sur le secteur du Nord-Loire, la DDE et la DIREN, ont réalisé une étude sur les infrastructures vertes et bleues (I.V.B) qui assurent le maintien des corridors écologiques et des aménités qui leurs sont liées, déterminantes pour la qualité de vie (voir annexe n°1). Les principes permettant de conserver et de valoriser ces infrastructures vertes et bleues pourraient être posés dans le cadre de l’élaboration du SCOT.

Toutes les informations concernant la méthodologie de l'étude sont disponibles et téléchargeables sur le site internet de la DIREN (http://www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr/).

La région Rhône-Alpes vient d'engager une étude IVB à l'échelle régionale.

Il devra également être tenu compte des orientations présentées dans le cadre des Orientations Régionales de la Faune sauvage et de l'amélioration de la qualité des Habitats (ORGFH).

Le profil environnemental régional Le profil environnemental de la région Rhône-Alpes, élaboré par les services de l'Etat et de la Région, a été publié en mars 2006. Il s'agit d'un document de référence et pédagogique, sans portée réglementaire, qui vise à identifier et hiérarchiser les enjeux environnementaux de la région et à diffuser de la connaissance sur l'environnement. En sensibilisant les acteurs aux enjeux environnementaux, il contribue ainsi au développement durable du territoire, notion largement introduite dans les documents d'urbanisme par la Loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU).

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 43 -

Sa prise en compte peut être utilisée en amont de l'élaboration d'un SCOT et au moment de la définition des enjeux, puis de celui du diagnostic et de la définition de l'état initial de l'environnement du territoire du SCOT.

III.1.4. Champ d'application : les paysages

Le SCOT doit prendre en compte la préservation de la qualité des paysages et la maîtrise de leur évolution [article L .122.1 du Code de l’Urbanisme]. La prise en compte de cet enjeu dans les SCOT passe par le respect des structures paysagères caractéristiques des divers territoires ou terroirs ruraux : trame bocagère, principes d'implantation par rapport à la géographie locale...

Aspects réglementaires

La loi n° 93-24 du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages et modifiant certaines dispositions législatives en matière d'enquêtes publiques a pour objectif de favoriser la prise en compte globale des paysages comme des éléments essentiels de la qualité de la vie et du développement économique et touristique des territoires. Elle fixe un certain nombre de règles en matière de protection des paysages, en partie modifiées par l'ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000.

Cette préoccupation doit transparaître, tant dans la phase d’élaboration du projet de territoire que dans la traduction réglementaire de ce projet dans le SCOT.

Afin de maîtriser la qualité des entrées de ville et d’organiser le développement, encore trop souvent désordonné, des surfaces commerciales et des constructions à usage d'activité, la loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement a introduit l'article L.111-1-4 dans le Code de l'urbanisme, visant à réguler le développement urbain le long des voies. Le dispositif de cet article introduit un principe d'inconstructibilité le long des grands axes de circulation, en dehors des zones déjà urbanisées des communes, principe qui s'applique sur une largeur de :  100 m de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes express et des déviations au sens du code de la voirie routière,  75 m de part et d'autre de l'axe des routes classées à grande circulation. Dans ces bandes sont interdites toutes constructions et installations, sauf exceptions prévues par la loi.

Ce principe général d'inconstructibilité est applicable depuis le 1er janvier 1997. Il est souhaitable que soit défini, dans le cadre du SCOT, des orientations permettant de valoriser les principales entrées des agglomérations.

Ces orientations seront déclinées et précisées dans les PLU, à l’occasion d’une réflexion spécifique de type projet urbain pouvant justifier des marges de recul différentes, au regard notamment des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale ainsi que de la qualité de l’urbanisme et des paysages.

Il en est de même, dans les communes non dotées d'un plan local d'urbanisme, lorsqu'une étude attestant de la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages, ayant reçu l'accord de la commission départementale des

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 44 - sites, est jointe à la demande d'autorisation du projet.

La loi n° 2005–1272 du 13 Octobre 2005, autorisant l'approbation de la convention européenne du paysage. Cette convention est le premier traité international à vocation régionale : elle vient compléter un ensemble de traités se rapportant au patrimoine naturel et culturel. Cette convention s'appliquera aux espaces naturels, aux paysages ruraux, urbains ou périurbains, aux espaces terrestres ainsi qu'aux eaux intérieures ou maritimes.

Applications au territoire

Application du principe d'inconstructibilité le long des grands axes de circulation : Arrêté ministériel de Décret de classement Voie concernée Début de tronçon Fin de tronçon déclassement de RN à grande circulation en RD Limite Saône et RD482 Roanne 28/09/1968 15/09/1972 Loire

Intégration des grandes infrastructures dans le territoire : Concernant l'intégration des grandes infrastructures dans le territoire, les préoccupations suivantes doivent être prises en compte : - minimiser les nuisances générées par l'infrastructure et permettre ainsi une cohabitation durable entre l'ouvrage et les riverains. - valoriser ou réhabiliter l'image donnée de la commune depuis l'infrastructure. - prévoir les besoins actuels et futurs d'évolution de l'infrastructure et les mettre en cohérence avec les projets d'aménagement.

Informations utiles

La phase de réflexion préalable appuyée sur des études et un diagnostic, en concertation avec l’ensemble des personnes publiques ou privées, peut constituer un moment privilégié pour :

1/ établir un état des lieux des paysages en identifiant les atouts du paysage local ou les éléments dévalorisants pour le cadre de vie ou l’image du territoire. Les paysages pourront être caractérisés en identifiant les différents éléments qui participent à leur identité (les unités paysagères structurantes, les ensembles bâtis urbains ou ruraux à caractère patrimonial, les sites représentatifs de pratiques agricoles ou urbaines) et à la qualité de leur perception (vecteurs de découverte tels que chemins et routes, points de vue, rôle de la topographie, rythmes et échelles de découverte, repères visuels…)

2/ s’interroger sur les tendances d’évolution de ces paysages. 3/ définir un parti d’aménagement global et cohérent permettant d’orienter les évolutions du territoire en conciliant les enjeux de développement avec le patrimoine paysager.

4/ traduire le projet de forme urbaine dans le SCOT :

 par une répartition spatiale pertinente (1) des territoires naturels à préserver pour leur qualité ou leur productivité économique, (2) des espaces naturels en voie de mutation vers une urbanisation et (3) des sites urbains.  par une traduction dans le document d’orientations générales de la volonté de protection, de

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 45 -

mise en valeur, de reconquête ou d’aménagement de ces espaces.

Dans cette démarche, une attention particulière peut être accordée aux objectifs suivants :

 Respect des unités paysagères structurantes, des points hauts, des lignes de crête, des vallées, des fonds de vallon, des structures végétales et chemins de randonnée…

 Préservation de l’espace rural dans un souci de pérennité des activités agricoles, de gestion économe de l'espace et de respect de la cohérence paysagère.

 Qualité des entrées de ville qui représentent souvent la première perception visuelle de l’agglomération.

 Intégration des zones d’activités industrielles et artisanales : les choix des zones d’implantation et la délimitation de leurs contours par rapport au site sont fondamentaux. Une planification dans l’espace et dans le temps de la réalisation de ces zones doit permettre une évaluation objective de leurs incidences sur l’environnement et le cadre de vie.

 Qualité paysagère et de composition urbaine à apporter aux secteurs d'habitat périurbains amenés à évoluer (extension ou densification), objectif pouvant conduire à une meilleure définition des limites et des transitions avec l'espace rural.

Le SCOT peut également inclure dans son rapport de présentation une étude des formes architecturales et de la composition urbaine de certains noyaux urbains et villageois, caractéristiques de l’identité des territoires. En outre, il existe dans le périmètre du SCOT des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) arrêtées (sur la commune de La Bénisson-Dieu), ou à l'étude, qui permettront de protéger les sites remarquables naturels et/ou bâti, urbains ou ruraux, et qui définissent les caractéristiques et potentialités des zones qu'elles couvrent.

Au-delà des éléments et ensembles réglementaires protégés, il est nécessaire de prendre en compte le patrimoine tel que le patrimoine vernaculaire et industriel qui participe pour une large part à l’identité du paysage local. Après un recensement tant du point de vue qualitatif que quantitatif de l’ensemble de ce patrimoine, le SCOT doit rechercher les traductions appropriées pour s’efforcer d’en garantir la pérennité.

Une étude paysagère d’ensemble doit être plus particulièrement signalée : - l’atlas des paysages élaboré par le Conseil Général sur l’ensemble du département de la Loire.

Les sept familles de paysage en Rhône Alpes : La DIREN a réalisé et édité en septembre 2005 un référentiel homogène en matière de paysage à l'échelle des huits départements de la région Rhône-Alpes. Sept familles de paysage sont décrites selon des définitions qui répondent aux problématiques de la convention européenne du paysage ratifié par la France le 14 Octobre 2005. Une carte permet de proposer un découpage du territoire en unités géomorphologiques rattachées à l'un des sept types de paysages. Dans le cadre d'un SCOT, on peut considérer ce découpage d'unités paysagères comme un premier élément de cadrage pour la prise en compte du paysage dans les politiques d'aménagement. Des études plus fines seront

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 46 - nécessaires en aval pour cerner les caractéristiques particulières du territoire et les utiliser comme éléments d'analyse d'un SCOT.

III.1.5. Champ d'application : forêts et boisements

Aspects réglementaires

La Loi n° 2001-602 du 09 Juillet 2001 d’orientation sur la forêt s’attache elle aussi à promouvoir le développement durable, par la mise en valeur des domaines forestiers. L’article 1 de la Loi intègre les articles L.1 à L.14 du livre premier du code forestier :

« La mise en valeur et la protection des forêts sont reconnues d'intérêt général. La politique forestière prend en compte les fonctions économique, environnementale et sociale des forêts et participe à l'aménagement du territoire, en vue d'un développement durable. Elle a pour objet d'assurer la gestion durable des forêts et de leurs ressources naturelles, de développer la qualification des emplois en vue de leur pérennisation, de renforcer la compétitivité de la filière de production forestière, de récolte et de valorisation du bois et des autres produits forestiers et de satisfaire les demandes sociales relatives à la forêt. La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l'avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d'autres écosystèmes […] ».

La politique forestière participe à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'autres politiques, notamment, en matière de développement rural, de défense et de promotion de l'emploi, de lutte contre l'effet de serre, de préservation de la diversité biologique, de protection des sols et des eaux et de prévention des risques naturels.

La politique forestière relève de la compétence de l'État qui en assure la cohérence nationale. Les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent passer des contrats avec l'État, notamment dans le cadre des chartes forestières de territoire, en vue de concourir à la mise en oeuvre de cette politique [article L.2 du code forestier]. Les objectifs que peuvent intégrer ces chartes forestières sont décrits dans l'article L.12 du code forestier. Le département de la Loire possède en matière forestière un potentiel important insuffisamment valorisé en matière d’énergie renouvelable.

Dans le chapitre III de la loi concernant les dispositions relatives à la prévention des incendies de forêt, les articles L.321-3 et suivants du code forestier sont intégrés en vue de prévoir les obligations en matière de lutte contre les incendies.

Certaines forêts, gérées par l'Office National des Forêts, relèvent du régime forestier [articles L.151-1 à L.151-6 du code forestier] et sont soumises à diverses servitudes en matière de construction, limitant le droit d'utilisation du sol à l'intérieur et à proximité des forêts soumises au régime forestier.

Il apparaît opportun de procéder à un inventaire des espaces boisés lors du diagnostic environnemental préalable à l'élaboration du SCOT, afin de déterminer et de délimiter les espaces pouvant faire l'objet d'une éventuelle protection dans le cadre du SCOT [article L.122.1 du code de l'urbanisme].

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 47 -

Applications au territoire

Forêts bénéficiant du régime forestier :

Territoire Forêt relevant du Arrêtés Références communal régime forestier BELMONT DE LA Sectionnale Lafond C 673 Arrêté ministériel du LOIRE Barrelière 22/05/1998

Sectionnale Trémontet la D 1236 - 1238 Arrêté Pref région du Chadelle 17/11/1998 BRIENNON Hôpital de Roanne D 99 - 294 Arrêté Pref région du 30/07/2002 LE CERGNE Communale de Charlieu B 784 D 112 Arrêté Pref région du 27/08/1998

Sectionnale de Fontimpe E 233 Pas d'aménagement à ce jour

Communale Le Cergne B 787 Arrêté ministériel du 29/06/1998 ECOCHE Sectionnale de Bourg et B 34 Arrêté ministériel du Forest 29/06/1998

Sectionnale de Forest C 568 - 397 – 401 - 567 Arrêté ministériel du 29/06/1998

Sectionnale de Fillon B 639 – 621 – 637 – 632 - 639 Arrêté ministériel du Forest 29/06/1998

Sectionnale de Juin Forest B 115 – 116 – 117 Arrêté ministériel du Sectionnale de Juin 29/06/1998

Sectionnale de A 584 – 567 - 563 Arrêté ministériel du Lafond 11/05/1998

Sectionnale de Quichère B 133 Arrêté ministériel du les Bruyères 22/05/1998

C 396-538-556-557-565-566- Arrêté ministériel du 620-621-625-637-640-659-825- 4/10/1991 827 LA GRESLE Communale de La Gresle A 259 Arrêté Pref région du 24/08/1999 MARS CCAS de Mars B 706 – 710 – 712 – 732 – 737 Arrêté Pref région du – 728 – 729 – 713 – 1133 -473 29/10/1998 -474 – 475 – 476 – 477 – 492p – 751p – 758 – D 6 - 7 POUILLY SOUS Hôpital de Charlieu A 579 – 5 – 6 – 13 – 55 – 199 – Pas d'aménagement à ce CHARLIEU 200 – 406 – 464 - 561 jour

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Territoire Forêt relevant du Arrêtés Références communal régime forestier St GERMAIN LA CCAS de Belleroche C 1390 Pas d'aménagement à ce MONTAGNE jour

III.1.6. Champ d'application : protection et mise en valeur des territoires particuliers

III.1.6.1. Loi montagne

Aspects réglementaires

La Loi montagne du 9 janvier 1985 modifiée par la loi n°2005-157 du 23 Février 2005 a pour objectif, de concilier le développement de l'économie montagnarde et la protection de l’environnement. Elle vise plusieurs objectifs : le développement économique et social en montagne, l’aménagement et la protection de l’espace montagnard, la valorisation des ressources de la montagne ainsi que le secours aux personnes et aux biens.

Certaines de ses dispositions ont été introduites dans le code de l’urbanisme, dans le chapitre intitulé dispositions particulières aux zones de montagne [articles L. 145-1 à L.145-13 du code de l'urbanisme].

La Loi Urbanisme et Habitat du 02 juillet 2003 [articles 31, 32, 33, 35, 36] a modifié les articles L.145- 3, L.145-4 et L.145-5 du code de l'urbanisme.

L es dispositions générales d’urbanisme énoncent les principes suivants :

 préserver les terres nécessaires au maintien et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières,

 préserver les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard,

 réaliser l'urbanisation en continuité avec les bourgs, villages, hameaux et groupes de constructions traditionnelles ou d'habitations existants,

 s'assurer de la compatibilité de la capacité d'accueil des espaces destinés à l'urbanisation avec la préservation des espaces naturels et agricoles.

L'extension de l'urbanisation dans le cadre de l'élaboration du SCOT devra être conforme aux prescriptions de la Loi montagne pour les communes concernées.

Ce développement sera précisé dans les objectifs du schéma de cohérence territoriale sur les plans quantitatifs et qualitatifs. Il devra permettre la préservation des espaces naturels et agricoles.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 49 -

En fonction de spécificités locales, la loi Urbanisme et Habitat du 02 juillet 2003 permet de déroger au principe de continuité de l’urbanisation, à la condition qu'une étude démontre qu'une urbanisation qui n'est pas située en continuité de l'urbanisation existante est compatible avec les grands objectifs de protection de l'agriculture de montagne, du patrimoine naturel ainsi que de protection contre les risques naturels.

Si cette étude est réalisée dans le cadre d'un SCOT, les PLU et les Cartes Communales pourront alors délimiter dans le respect des conclusions de cette étude, les zones constructibles en discontinuité de l'urbanisation existante.

Cette étude sera soumise à la commission départementale des sites et des paysages avant l'arrêt du SCOT et son avis sera joint au dossier d'enquête publique.

Au delà de ces « exceptions » limitées en taille et en nombre, la loi autorise la réalisation d’opérations touristiques en dehors des espaces urbanisés ou situés en continuité de l’urbanisation, sous la forme d’Unités Touristiques Nouvelles (UTN).

Le schéma de cohérence territoriale doit alors préciser l'implantation et l'organisation générale de celles-ci, conformément à l'article R.122-3 du code de l'urbanisme. Constituent une U.T.N. les opérations de développement touristique ayant pour objet ou pour effet de : 1 - Créer une urbanisation ou un équipement touristique dans un site vierge de tout équipement ou construction

2 - Créer une urbanisation ou un équipement touristique en discontinuité avec les urbanisations ou équipements existants lorsque cela entraîne une modification substantielle de l’économie locale des paysages ou des équilibres naturels montagnards.

3 - Entraîner une augmentation de la capacité d’hébergement touristique de plus de 8000 m² de surface de plancher hors d’œuvre ou de réaliser en une ou plusieurs tranches, une extension ou un renforcement significatif des remontées mécaniques.

Applications au territoire

Les communes concernées par la Loi montagne sont : Arcinges, Belleroche, Belmont de la Loire, Cuinzier, Ecoche, La Gresle, Le Cergne, St Germain la Montagne, Sévelinges.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 50 -

III.1.7. Champ d'application : le bruit

Aspects réglementaires

La loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit vise à protéger les personnes contre les nuisances dues aux bruits. Trois domaines liés aux infrastructures de transports terrestres sont traités, plus particulièrement : les infrastructures en projet, les infrastructures existantes ou projetées, enfin la résorption des points noirs. L'article 13 de la présente loi expose que, dans chaque département, le préfet recense et classe les infrastructures de transports terrestres en fonction de leurs caractéristiques sonores et du trafic. Sur la base de ce classement, le préfet détermine les secteurs situés au voisinage de ces infrastructures qui sont affectés par le bruit, les niveaux de nuisances sonores à prendre en compte pour la construction de bâtiments et les prescriptions techniques de nature à les réduire. Certains éléments sont disponibles sur le site le DDE de la Loire à l'adresse suivante : http://www-loire.application.i2/article.php3?id_article=1165

Applications au territoire

➢ Les arrêtés de classement au bruit : le classement sonore des infrastructures de transports terrestres a été défini par l’arrêté préfectoral du 15 janvier 2002.

Largeur des Laeq secteurs Communes Noms Origine Extrémités Tissu 6h - 22h ( Cat affectés dBA ) par le bruit (m) Sortie agglomération : PR 6 Briennon RD 43 RD 4 : PR 4 + 600 ouvert 69 4 30 +000 Sortie Briennon RD 43 agglomération : PR limite commune ouvert 71 3 100 6 +000 Charlieu RD 487 limite commune RD 4 : PR 5 + 000 ouvert 71 3 100 Pouilly sous RD 482 limite commune 200m avant RD4 : PR 5 + 300 ouvert 72 3 100 Charlieu Pouilly sous 200m avant RD4 : RD482 150m après RD4 : PR5 + 650 U 77 2 250 Charlieu PR5 + 300 Pouilly sous 150m après RD4 : RD 482 Limite commune ouvert 71 3 100 Charlieu PR5 + 650 Pouilly sous RD 482 : PR 0 RD 487 Limite commune ouvert 66 4 30 Charlieu +000 St Nizier sous RD 482 limite commune limite commune ouvert 72 3 100 Charlieu St Nizier sous RD 487 limite commune limite commune ouvert 73 3 100 Charlieu St Pierre la Limite Saone et RD 482 limite commune ouvert 72 3 100 Noaille Loire PR 0 + 000 Vougy RD 482 Limite commune limite commune ouvert 75 3 100

Informations utiles

Le décret 2006-361 du 24 Mars 2006 et ses arrêtés d'application achèvent la transposition de la directive européenne 2002/49 CE relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 51 - l'environnement, qui prévoit l'établissement de cartes de bruit et de plans de prévention du bruit dans l'environnement (PPBE) pour les grandes infrastructures de transport et les agglomérations de plus de 100000 habitants. Une première échéance fixe au 30 Juin 2007 le délai de réalisation des cartes et au 18 Juillet 2008 celui des PPBE, pour les agglomérations de plus de 250000 habitants, les grands aérodromes, les infrastructures routières supportant un trafic supérieur à 6 millions de véhicules par an et les infrastructures ferroviaires de trafic supérieur à 60000 passages de trains par an. Le préfet est chargé d'établir, d'arrêter et de publier les cartes relatives aux infrastructures de transport, ainsi que les PPBE relatifs aux infrastructures de transport nationales. Les PPEB relatifs aux infrastructures de transport nationales devront être établis par les préfets de départements en liaison avec les gestionnaires avant le 18 Juillet 2008. Ils comprendront notamment un volet important relatif au traitement des nuisances qui pourra, pour les infrastructures de transports terrestres, être en grande partie basé sur le recensement des points noirs du bruit et les plans départementaux de résorption prévus par la circulaire DR- DTT-DPPR-DIV du 25 mai 2004 et qui pourra être mis en place dans le cadre des observatoires départementaux du bruit. Dès finalisation, les résultats issus de cet observatoire feront l'objet d'un PAC complémentaire.

III.1.8. Champ d'application : la gestion durable des déchets

Aspects réglementaires

La loi n°75-633 du 15 juillet 1975, modifiée par la loi n°92-646 du 13 juillet 1992, impose la prise en compte, par la réglementation des installations classées, des objectifs de la législation sur les déchets et la récupération des matériaux. Les dispositions de la Loi ont pour objet de prévenir ou réduire la production et la nocivité des déchets, d'organiser leurs transports, de les valoriser par réemploi ou recyclage, et d'assurer l'information du public.

Les documents d’urbanisme doivent protéger le milieu naturel et valoriser les gisements de matière première et d’énergie que représentent les déchets.

En ce qui concerne la gestion des déchets produits par les ménages, qui relève de la compétence des communes, l'objectif fixé par la loi du 13 juillet 1992 est de supprimer toutes les décharges sauvages à l'échéance du 1er juillet 2002. Elle rend obligatoire la mise en oeuvre dans chaque département d’un plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés. Ce plan a pour objectif de coordonner les actions des pouvoirs publics et des organismes privés dans le domaine de l’élimination des déchets et de la récupération des matériaux. Les prescriptions du plan s’imposent aux personnes morales de droit public et leurs concessionnaires [article L541-15 du code de l’environnement]. En outre les décisions des maîtres d'ouvrages doivent être compatibles avec ce document.

Le SCOT doit prendre en compte les projets d'implantation d'installations de traitement de déchets, qu'ils soient ou non ménagers, en liaison avec les plans départementaux et régionaux d'élimination des déchets. Le SCOT doit permettre de maîtriser l'urbanisation à la périphérie immédiate des installations de traitement des déchets existantes ou en projet. Le SCOT peut également favoriser un développement urbain qui n'induit pas un

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 52 -

allongement important du service de collecte des déchets.

Applications au territoire

Le département est doté d’un plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés, approuvé le 24 janvier 1996, et révisé par arrêté préfectoral du 13 novembre 2002. Les principales mesures, outre la généralisation des collectes sélectives et la création de centres de tris, portent sur :

- la création d’un nouveau centre de stockage dans les arrondissements de Roanne ou Montbrison,

- le remplacement ou l’extension du centre de stockage de Mably,

- la valorisation et/ou l’incinération des déchets d’assainissement issues des installations de traitement, déchets qui ne pourront plus être mis en décharge au 1er juillet 2007.

Concernant le centre de stockage de Mably, le plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés, a pris acte de sa fermeture programmée au 18 mai 2009 et a prévu soit son extension, soit son remplacement. Dans cette éventualité, le Syndicat d'Etudes et d'Elimination des Déchets du Roannais (S.E.E.D.R) compétent sur la question, a lancé la recherche et les études préliminaires visant à créer un nouveau centre de stockage sur la commune de St Priest la Roche. La procédure de délégation de service public a conduit à désigner le groupement Urbaser-Valorga qui se propose de construire une installation de méthanisation des déchets fermentescibles après tri de certains déchets valorisables et une installation de stockage de déchets non dangereux. L'échéancier proposé par le S.E.E.D.R prévoit une mise en service des installations en novembre 2010. Les déchets ménagers produits par l'arrondissement de Roanne dans l'intervalle entre la fermeture du centre de stockage de Mably, toujours envisagée en Mai 2009, et le début de l'exploitation de celui de St Priest La Roche seraient stockés temporairement sous forme de balles enrubannées dans un hangar avant d'être éliminés au fur et à mesure des disponibilités de la nouvelle installation. Le S.E.E.D.R ne prévoit donc pas la construction d'un quai de transfert d'ordures ménagères pour transporter les déchets sur un autre site.

Informations utiles

Les déchets issus des activités du Bâtiment et des travaux publics (BTP) participent d’une politique globale de l’élimination des déchets et font l’objet d’un plan de gestion, au même titre que les autres types de déchets. Il convient donc de les associer aux déchets ménagers. Ces déchets sont composés d’une grande part de matériaux inertes et de déchets dits ultimes, recevables en centre d’enfouissement technique à l’instar des déchets ménagers. Les déchets dangereux issus de la démolition, telle l’amiante, font l’objet de procédures spécifiques.

Le Plan départemental de gestion des déchets du BTP approuvé par le Préfet de la Loire en avril 2003 et actuellement en phase de mise en œuvre préconise, au delà de la lutte contre les décharges « sauvages », la réutilisation des matériaux issus de la déconstruction et des travaux publics routiers et la mise en place d’un réseau de traitement de ces déchets.

Une Charte, co-signée par le Préfet, le Conseil Général et la Fédération du BTP, est associée à ce plan et définit les actions prioritaires à mener dans ce domaine. Ces deux documents sont

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 53 - consultables sur le site internet de la DDE de la Loire : http://www-loire.application.i2/rubrique.php3?id_rubrique=78 Le SCOT peut être l'occasion de proposer un maillage cohérent du réseau des décheteries sur son territoire, et de garantir les compatibilités de gestion des différents types de déchets.

En ce qui concerne les installations de stockage de déchets inertes, il convient de rappeler que leur localisation et leurs conditions d'exploitation sont désormais soumises à instruction par les services de la DDE et qu'elles doivent faire l'objet de déclaration en préfecture.

III.1.9. Champ d'application : la gestion et la valorisation durable des richesses naturelles – les carrières

Aspects réglementaires La loi n°93-3 du 4 janvier 1993 relative aux carrières en son article 8 a introduit l’obligation d’un Schéma Départemental des Carrières. Le décret 94-603 du 11 juillet 1994 en a précisé le contenu et les modalités d’élaboration. Ce schéma doit être cohérent et compatible avec les décisions concernant les carrières et les autres instruments de planification dont les SCOT.

Applications au territoire

Le schéma départemental des carrières de la Loire a été approuvé par arrêté préfectoral du 22 novembre 2005.

L'élaboration du Schéma s'appuie sur la concertation de l'ensemble des parties concernées par l'activité des carrières (exploitants, utilisateurs, services de l'Etat, les élus, les associations de protection de l'environnement).

Les orientations clés de ce schéma sont :

- Promouvoir une utilisation économe et rationnelle des matériaux par une politique de transfert des extractions vers la roche massive et une gestion de l'utilisation des granulats d'origine alluvionnaire.

- Privilégier les intérêts liés à la fragilité et à la qualité de l'environnement en préservant les espaces protégés, les cours d'eau et les ressources en eaux souterraines.

- Promouvoir les modes de transport les mieux adaptés et une meilleure gestion des modes d'approvisionnement et de la ressource.

- Réduire l'impact des extractions sur l'environnement en diminuant les nuisances et les impacts occasionnés et en améliorant la réhabilitation et le devenir des sites.

Sur le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin, on trouve deux secteurs de carrières :

- sur la commune de Vougy pour le sable et le gravier (SOGRAP)

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 54 -

- sur la commune de Boyer pour le gorre (POCCACHARD)

L'installation et l'activité de ces carrières doit tenir compte des recommandations du Schéma Départemental des Carrières de la Loire mais également des nombreuses contraintes environnementales présentes sur le territoire du SCOT (Natura 2000, ZNIEFF, ZICO, ZPPAUP, sites classés et inscrits, monuments historiques...).

Les enjeux principaux portent sur :

- l'économie en matières premières et l'utilisation de matériaux recyclés ou des co-produits

- l'exploitation des ressources alluvionnaires dans le lit majeur de la Loire. Après une surexploitation du lit mineur aujourd'hui interdite, le schéma propose de limiter l'exploitation dans le lit majeur aux seuls espaces situés en dehors de l'espace de mobilité du fleuve et à condition que ces exploitations ne portent pas atteinte aux biotopes et aux paysages remarquables.

- le développement de l'extraction en roche massive. Il s'agit d'assurer la prise en compte de la pérennité des exploitations, la nécessaire préservation de certains espaces de grandes valeur et la réhabilitation des paysages à la fin de l'exploitation.

- le transport des matériaux qui doit privilégier les modes de transport massifiés tels que le ferroviaire, et l'extraction locale plutôt que l'importation.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 55 -

III.2. Deuxième thème : Agriculture et Economie

III.2.1. Champ d'application : l'agriculture

Aspects réglementaires

La loi n° 99-574 du 9 juillet 1999, dite loi d'orientation agricole, fixe les orientations en matière de maintien et de pérennisation de l'agriculture, en liaison avec les enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Son article 1, modifié par la Loi n°2003-699 du 30 juillet 2003, réaffirme à ce titre le principe du Développement Durable :

"La politique agricole prend en compte les fonctions économique, environnementale et sociale de l'agriculture et participe à l'aménagement du territoire, en vue d'un développement durable..."

Le titre VI de la loi, concernant la gestion de l'espace agricole et forestier, a permis de compléter le code rural et le code de l'urbanisme. Sont réaffirmées d'autres fonctions que celles purement économiques [article L.111-1 du code rural] :

"L'aménagement et le développement durable de l'espace rural constituent une priorité essentielle de l'aménagement du territoire. La mise en valeur et la protection de l'espace agricole et forestier prennent en compte ses fonctions économique, environnementale et sociale."

La notion de pérennité des potentialités de l'espace agricole est inscrite dans la première partie de l'article L.111-2 du code rural, dans les termes suivants :

"Favoriser la mise en valeur durable des potentialités et des caractéristiques locales de l'espace agricole et forestier".

La nouvelle rédaction du troisième alinéa de ce même article spécifie l'objectif de coexistence harmonieuse de l'agriculture avec d'autres usages du territoire, en intégrant les notions de protection de l'environnement :

"Maintenir et développer les productions agricole et forestière tout en organisant leur coexistence avec les activités non agricoles et en intégrant les fonctions sociales et environnementales de ces activités, notamment dans la lutte contre l'effet de serre grâce à la valorisation de la biomasse, au stockage durable du carbone végétal et à la maîtrise du gaz à effet de serre".

Dans un souci de gestion économe de l'espace [article L.112-1 du code rural], le SCOT doit préserver le potentiel agricole des communes de son territoire. La limitation d’un développement urbain au détriment des zones agricoles sera recherchée. Si le projet de SCOT prévoit une réduction des espaces agricoles, il devra faire l'objet d'un avis de la chambre d'agriculture et de l'institut national de l'origine et de la qualité (dénomination nouvelle de l'INAO mais sigle inchangé) dans les zones d'appellation d'origine contrôlée et, le cas échéant, du centre régional de la propriété forestière tel que le prévoit l'article L.112-3 du code rural.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 56 -

Les zones agricoles présentant un intérêt soit pour leur qualité de production, soit du fait de leur situation géographique, peuvent faire l'objet d'un classement en tant que zones agricoles protégées (article L112-2 du code rural).

Enfin, la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999 a introduit à la notion de Document de gestion de l'espace agricole et forestier (DGEAF) pour chaque département [article L112-1 du code rural].

Le DGEAF a pour objet d'être un outil d'aide à la décision pour l'ensemble des acteurs impliqués dans l'aménagement du territoire. Il doit être consulté lors de l'élaboration des documents d'urbanisme et des schémas départementaux des carrières.

Applications au territoire

L'agriculture du Bassin de vie du Sornin occupe 16000 hectares. Sur les 419 exploitations présentes en 2000 : 193 étaient orientées vers l'élevage de bovins pour la production de viande, 54 vers l'élevage de bovins pour la production de lait et 46 possédaient des troupeaux mixtes.

A noter la présence sur le territoire du lycée agricole de Ressins à Nandax.

Pas de zone d'application de la directive européenne sur les nitrates sur le territoire du SCOT.

Pas de programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole spécifique au territoire.

Informations utiles :

Recensement général de l'agriculture Le service de la statistique agricole de la DDAF assure en permanence la collecte, l'établissement et la diffusion des informations statistiques. Les données disponibles à l'échelle de la commune sont celles du recensement général de l'agriculture réalisé en 2000 (publications AGRESTE sous format papier et CD-ROM).

Contrats d'Agriculture Durable (CAD). La mise en œuvre au cours de l'année 2000 des Contrats Territoriaux d'Exploitations (CTE) devenus Contrats d'Agriculture Durable (CAD) a été précédée d'une étude spécifique. Un comité de pilotage a réuni par zone géographique les représentants des communautés de communes, les agriculteurs et les autres utilisateurs de l'espace (associations de protection de la nature, Fédération de la Pêche et de la Chasse, randonneurs...). Des chartes territoriales à but environnemental ont été élaborées. Chacune des chartes comporte un diagnostic de son territoire, un projet et des priorités auxquelles il peut être utile de se référer.

Ces études préalables aux CTE et aux CAD sont disponibles à la DDAF. Elles montrent d'une manière plus large le rôle que peut jouer l'agriculture quant au maintien de la biodiversité, des paysages et du cadre de vie.

Maintien de l’agriculture péri-urbaine L'élevage de bovins marque fortement le paysage du Bassin de vie du Sornin. Les terres labourables où se constitue l'essentiel du stock fourrager (maïs, céréales, ensilage d'herbe) et les pâtures du

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 57 - troupeau principal proches des bâtiments sont techniquement indispensables pour les éleveurs.

Ces terrains d'enjeux prioritaires (terres labourables, terrains aptes à l'épandage, pâtures proches des bâtiments d'élevage) ont pour la majeure partie vocation à être strictement inconstructibles.

Le logement des animaux et les épandages d'effluents sont soumis à des règles de distance par rapport aux habitations (installations classées pour la protection de l'environnement ou soumises au règlement sanitaire départemental). L'implantation d'habitations nouvelles en zone agricole peut de ce fait compromettre le plan d'épandage réalisé ou bloquer une extension future de bâtiment.

Le regroupement de l'habitat autour des bourgs et la densification de ceux-ci est aujourd'hui nécessaire pour des raisons de vie sociale et d'environnement. Ce regroupement aura également un effet positif sur l'activité agricole et son renouvellement à long terme.

Le maintien d’une agriculture péri-urbaine est reconnue comme l’une des composantes essentielles d’un développement urbain équilibré. Cette agriculture remplit, en plus de sa fonction économique, une mission d’accueil et de gestion environnementale et paysagère. Cette multifonctionnalité attendue de l’agriculture appelle de nouvelles formes d’action qui peuvent s’appuyer sur plusieurs volets :

- le volet foncier, qui permet de garantir la pérennité des exploitations et d’anticiper sur les mutations (création éventuelle de zone agricole protégée, renforcement du rôle des SAFER dans ce domaine, création d’observatoires fonciers) ; - le volet économique, à travers les aides à l’agriculture, qui permet de s’adapter aussi au contexte urbain (installation de jeunes agriculteurs, soutien aux filières de qualité et aux circuits courts de commercialisation, développement de la fonction d’accueil de l’agrotourisme, etc.) ; - le volet environnemental et paysager, au travers de diverses procédures de contractualisation permettant de confirmer les agriculteurs dans leur rôle de gestionnaire de l’espace et des patrimoines (développement des contrats d’agriculture durable, par exemple).

III.2.2. Champ d'application : industries, commerces et services

Aspects réglementaires

La loi n°73-1193 du 27 décembre 1973, modifiée par la loi n°96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce, vise à mieux maîtriser l’expansion de la grande distribution tout en recherchant un meilleur équilibre entre toutes les formes de commerces en vue d’une meilleure satisfaction des besoins des consommateurs.

L’article L720-1 du code du commerce prévoit l’instauration des Schémas de Développement Commercial (SDC) dont les modalités d’élaboration ont été précisées par le décret du 20 novembre 2002.

Le code de l’urbanisme précise que les schémas de développement commercial doivent être compatibles avec les SCOT et leurs éventuels schémas de secteur [article L.122-1]. En outre, le

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 58 - périmètre du SCOT tient compte du périmètre des SDC.

Seuls les documents ayant une base réglementaire (SCOT et SDC notamment) peuvent servir de base juridique aux décisions des Commissions Départementales d’Equipement Commercial (CDEC).

Seul le SCOT s’impose cependant aux CDEC, le SDC n’ayant pas de caractère normatif.

Applications au territoire

Le Schéma de Développement Commercial de la Loire (SDC) a été approuvé le 1er Février 2006. Il a fait l'objet d'un important travail sur le plan technique, ainsi que d'une large concertation entre les chambres consulaires : Chambre de Commerce et d'Industrie, Chambre de Métiers et les collectivités territoriales. Une des finalités du SDC consiste à répartir harmonieusement l'appareil commercial au sein du territoire.

Deux sous-secteurs ont été identifiés sur le département de la Loire :

-Saint Etienne / Montbrison -Roanne.

Pour le Nord Loire, les préconisations du SDC ont été élaborées à partir des principaux constats tirés des diagnostics effectués par le Chambre de Commerce et d'Industrie de Roanne.

En ce qui concerne le sous-secteur de Roanne qui englobe le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin, le SDC a dressé une typologie identifiant différents types de pôles commerciaux :

Pôles majeurs : - Pas de pôle majeur identifié sur le territoire du SCOT. Pôles secondaires : - Pas de pôle secondaire identifié sur le territoire du SCOT. Pôles de proximité : - St Nizier sous Charlieu – ZA Pont de Tigny - Charlieu – Centre ville Pôles de Centres Bourgs : - Pouilly sous Charlieu - Belmont de la Loire

Les préconisations en matière de développement commercial sont articulées autour de trois axes :

Renforcer l'attractivité des centres ville (Charlieu) : - Développer une offre diversifiée dans les secteurs d'activité peu pourvus, viables et répondant à un besoin. - Faciliter l'implantation de magasins de moyenne surface en conservant une offre équilibrée entre enseignes locales et nationales.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 59 -

- Renforcer le développement des services de proximité. - Améliorer l'environnement et le fonctionnement urbain (accessibilité, stationnement, centralité commerciale). - Mettre en valeur l'espace public, notamment à Charlieu en spécifiant les liaisons prioritaires sur le commerce (piétonnes et routières dans une logique de bon fonctionnement commercial)

Contenir l'offre de la périphérie dans le cadre d'un développement maîtrisé et renforcer la lisibilité des pôles commerciaux - Ne pas autoriser la création de nouveaux pôles majeurs ou secondaires.

Maintenir un maillage commercial de territoire - Afin d'assurer d'une part en milieu urbain, d'autre part en milieu rural des services de proximité, le schéma préconise de limiter les implantations de moyennes surfaces (types supermarchés) aux centre bourg et au coeur des quartiers. - Pour le milieu urbain, dresser l'inventaire de l'appareil commercial et artisanal, évaluer les besoins de services de proximité, définir les conditions de viabilité des équipements commerciaux. - Pour le milieu rural, maintenir une activité commerciale de base (soutien des activités existantes et création de commerces multiservices), requalifier et moderniser l'appareil commercial des bourgs-centres (requalification des pôles ruraux, implantation de magasins de 200 mètres carrés susceptibles d'avoir un effet d'entraînement, création de services à la population, valorisation des marchés de plein air). - Développement d'actions collectives d'animation et de formation en faveur des acteurs du commerce et de l'artisanat. - Soutien des démarches de mise en réseau des entreprises, soit par secteur d'activités, soit dans le cadre d'un territoire. - Soutien aux opérations de transmission / reprise d'activités commerciales, de services et artisanales.

Informations utiles

La DRIRE a identifié certains enjeux de développement industriel et commercial pour ce territoire : - Assurer les conditions adéquates pour permettre le développement des activités industrielles déjà présentes sur le territoire.

- Faciliter les relations avec la ville centre (Roanne) et son offre de services.

- Le cas échéant, encourager les entreprises du bassin à se regrouper dans le cadre d'un club permettant les échanges et l'apprentissage de nouvelles pratiques.

- Diffuser au mieux les outils disponibles pour l'amélioration de l'emploi dans le bassin (gestion

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 60 - prévisionnelle des emplois et compétences, élévation des niveaux de qualification...).

- Encourager le raccordement des entreprises au Haut Débit et Très Haut Débit Informatique et aux usages liés.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 61 -

III.3. Troisième thème : Aménagement, habitat et risques

III.3.1. Champ d'application : l'urbanisme

Aspects réglementaires

Les aspects réglementaires concernant le SCOT sont notamment décrits dans les chapitres I et II du présent rapport.

Pour rappel, les fondements juridiques en matière d’urbanisme se retrouvent dans les textes législatifs suivants :

1) La Loi n°83-8 du 7 janvier 1983 modifiée, relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, en particulier l'article L.110 du code de l'urbanisme :

"Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emplois, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace".

2) La Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain.

Le SCOT devra, notamment, respecter les dispositions particulières des articles L121-1, L122-1 à L122-19 et R122-1 à R122-13 du code de l’urbanisme.

3) La Loi n°2003-590 du 02 juillet 2003, dite Urbanisme et Habitat.

Informations utiles

Etat des documents d'urbanisme applicables aux communes du SCOT du bassin de vie du Sornin :

Communes Document de Elaboration Révision n°1 Révision Révision ou élaboration référence approuvée le: approuvée le: N°2 approuvée le: en cours prescrite le Arcinges RNU Belleroche RNU Belmont de la PLU 1984 1997 2004

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 62 -

Communes Document de Elaboration Révision n°1 Révision Révision ou élaboration référence approuvée le: approuvée le: N°2 approuvée le: en cours prescrite le Loire 29-07-04

La Bénisson POS 1986 2001 Modification en cours dieu 18-12-2001 Boyer RNU Carte Communale en élaboration Briennon PLU 1981 1990 2005 14-10-05 Le Cergne POS 1986 2000 31-03-00 Chandon POS 14-09-01 Charlieu POS 1983 1995 1995 Cuinzier RNU Ecoche RNU La Gresle RNU PLU en élaboration 19-11-2004 Jarnosse RNU Carte Communal en élaboration 27-03-2004 Maizilly RNU Mars RNU Nandax RNU Carte Communale en cours d'approbation Pouilly sous POS 1986 2000 Charlieu 07-07-00 St Denis de POS 1980 1987 1999 Cabanne 15-12-99 St Germain la RNU Montagne St Hilaire sous C.C Charlieu 03-02-2007 St Nizier sous PLU Charlieu 01-10-04 St Pierre la C.C Noaille 26-05-07 RNU Va élaborer un PLU Villers RNU Vougy PLU 1976 2004 19-04-04

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 63 -

III.3.2. Champ d'application : la ville et les politiques de l'habitat

Les politiques locales de la ville et de l'habitat doivent s'articuler autour de trois enjeux :

 le développement maîtrisé de l'urbanisation,  la diversité et l'équilibre social de l'habitat,  le droit pour tous, notamment pour les personnes défavorisées, d'accéder à un logement et plus généralement à la ville, c'est-à-dire à l'emploi, aux équipements, services, commerces et transports diversifiés qui font la mixité des fonctions urbaines.

Aspects réglementaires

Les fondements juridiques en matière d'habitat sont les suivants :

1) La Loi n°83-8 du 7 janvier 1983 modifiée, relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, en particulier l'article L.110 du code de l'urbanisme, 2) La Loi n°90-449 du 31 mai 1990 pour la mise en œuvre du droit au logement, qui rappelle que "garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l'ensemble de la nation". Cette loi a notamment créé les outils que sont les Plans Départementaux d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALD) et les Schémas départementaux d'accueil des gens du voyage, 3) La Loi n° 91-662 du 13 juillet 1991 d'orientation pour la ville [articles L.121-10, L 112-1, L.122-25 et L.122-6 du code de l'urbanisme], qui fixe pour objectif à l'ensemble des politiques publiques d'assurer, sans discrimination aux populations résidentes et futures, des conditions d'habitat, d'emploi, de service et de transport, répondant à la diversité de leurs besoins et de leurs ressources. 4) La Loi d'orientation n° 98-657 du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions. Elle tend à garantir sur l'ensemble du territoire l'accès effectif de tous aux droits fondamentaux dans les domaines de l'emploi, du logement, de la protection de la santé, de la justice, de l'éducation, de la formation et de la culture, de la protection de la famille et de l'enfance, 5) La Loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 modifiée, relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage, 6) La Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000, relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains. Elle réaffirme les principes de diversité et de mixité urbaine et fixe des objectifs pour l'équilibre social de l'habitat. Cette loi prévoit que les Programmes locaux de l’habitat (PLH), qui définissent ces objectifs et ces principes sur certains territoires, doivent être compatibles avec les dispositions du SCOT, notamment avec le document d’orientations générales, 7) La Loi n° 2003-710 du 2 août 2003, d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, 8) La Loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, 9) La Loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances 10) La Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement 11) La Loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale,

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 64 -

Applications au territoire

A l’échelle du SCOT du Bassin de vie du Sornin, les lois mentionnées plus haut font obligation aux collectivités territoriales ainsi qu'à l'Etat de :

 Conduire une approche globale et intercommunale des politiques de l'habitat, dans le respect des principes d'un développement durable du territoire et d'un développement maîtrisé de l'urbanisation.  Mettre en œuvre des politiques de l'habitat qui garantissent une répartition équilibrée, diversifiée et solidaire de l'offre en logement. Il s'agit notamment de prendre en compte la diversité des situations sociales et économiques de la population résidente (et future) pour permettre à chacun l'accès et la jouissance d'un logement qui correspond à ses ressources, ses besoins, ses choix et son mode de vie, notamment en termes de localisation et de types de logement (collectif et individuel, neuf ou ancien, locatif ou en accession à la propriété, social ou non, en résidence principale ou secondaire, etc.). Le cas échéant, il convient de renforcer l'équilibre social et démographique des quartiers, communes, intercommunalités et du bassin d'habitat désigné par le SCOT en offrant les conditions permettant de mettre en œuvre une telle répartition adaptée des différents types de logements.

 Exercer leur devoir de solidarité en garantissant le droit à un logement décent pour toute personne ou famille qui éprouve des difficultés particulières en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence [article 1er de la Loi du 31 mai 1990]. Il s'agit notamment de permettre la satisfaction des besoins des populations les plus démunies et les plus fragiles (résidences sociales, foyers de travailleurs migrants, hébergement d'urgence, résidences pour personnes âgées, etc.).  Assurer, en complémentarité, les conditions d'accès de tous à l'emploi et à des modes de déplacements diversifiés, ainsi que la disponibilité d'équipements et de services.

Le SCOT doit également prendre en compte les besoins de logements des personnes ou des familles visées au Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) et favoriser les conditions de développement de logements qui correspondent aux capacités contributives de ces ménages et/ou qui prennent en compte leurs habitudes de vie et d'occupation (familles nombreuses, gens du voyage en voie de sédentarisation, etc.). En effet, les objectifs du PDALPD de la Loire pour la période 2002-2006 [arrêté conjointement par le préfet et le président du Conseil général de la Loire le 11 février 2002], prorogé en 2007, avec une nouvelle étude et une évaluation en cours ont vocation à être repris par le SCOT dans le domaine de l'habitat.

Le SCOT doit contribuer aux conditions de mise en œuvre des dispositions définies conjointement par les personnes publiques compétentes dans le cadre de l'élaboration du PDALPD. Le SCOT peut notamment prévoir des orientations applicables dans les PLU concernant l'implantation et la typologie de logement ou dispositions d'accueil (structures d'hébergement temporaire ou d'urgence, aires d'accueil des gens du voyage, notamment).

Informations utiles

PLH Il n'y a aucun Programme Local de l'Habitat sur le territoire du SCOT du Bassin de vie du Sornin.

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OPAH du Pays de Charlieu Les OPAH (Opérations Programmées pour l'Amélioration de l'Habitat) sont des procédures opérationnelles de réhabilitation urbaine mises en place par un partenariat : collectivités territoriales, Etat, Agence Nationale de l'Habitat (AHAH) pour déclencher chez les propriétaires privés des dynamiques d'investissement, et ainsi améliorer les conditions de l'habitat. La convention d'OPAH du Pays de Charlieu a été signée le 28 Octobre 2004 pour une durée de cinq ans par M le Préfet, les élus de la Communauté de communes ainsi que le délégué local de l'ANAH. Cette procédure a été mise en place sur l'ensemble du territoire de la communauté de communes. Elle vise à mettre en valeur le patrimoine architectural, lutter contre l'insalubrité, augmenter l'offre locative à loyer maîtrisé et améliorer le confort des logements.

Logement social La production de logement social entre 2001 et 2006 sur les deux communautés de communes : vingt et un pour le Pays de Charlieu et huit sur le Canton de Belmont de la Loire (soit moins de cinq par an). Seul le Toit Familial intervient vraiment sur les deux territoires. Loire Habitat n'intervient presque pas mais il est le seul à faire du Prêt Locatif Aidé d'Intégration (PLAI). (deux logements seulement).

Les mairies ont produit cinq logements dont deux en PALULOS (Prime à l'Amélioration des Logements à Usage Locatif Social) communales.

Un EHPAD (Etablissement d'Hebergement pour personnes Agées Dépendantes) a été financé en PLS (Prêt Locatif Social) regroupant trente trois logements à Charlieu.

Le Toit Familial a réhabilité cinquante quatre logements sur Charlieu. Les communes concernées par ces opérations sont Charlieu, St Nizier sous Charlieu, Pouilly sous Charlieu, Belmont de La Loire, St Denis de Cabanne, Belleroche et Cuinzier.

CC du Pays de Charlieu CC du canton de Belmont de la Loire TOTAL des 2 CC PLUS PLA I PLS PALULOS TOTAL PLUS PLA I PLS PALULOS TOTAL Toit Familial 16 0 0 54 16 4 0 0 0 4 20 Loire Habitat 4 1 0 0 5 0 1 0 0 1 6 Mairies 0 0 0 0 0 3 0 0 2 3 3 FPA 0 0 33 0 33 0 0 0 0 0 33 TOTAL 20 1 33 54 54 7 1 0 2 8 62

Documents de gestion, documents contractuels ou études consultables à la DDE de la Loire :

Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées (2002-2006), arrêté conjointement par le préfet et le président du Conseil général de la Loire le 11 février 2002. [disponible sous format informatique] Conventions d’objectifs Etat/Bailleurs pour le relogement des personnes sortant des dispositifs d’urgence et relevant du PDALPD de la Loire. Résultats annuels de l'Observatoire de la demande locative sociale (ODELOS).[disponible sous format informatique] Etude sur le logement des populations immigrées dans le département de la Loire / ADEN et

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CETE de Lyon - Janvier 1998 / Maîtrise d’ouvrage : Etat Identification et diagnostic des zones d’habitat insalubre de la Loire / CALL PACT de Saint Etienne, CAL-PACT de Roanne et CDHR - Mars 2000 / Maîtrise d’ouvrage : Etat

III.3.3. Champ d'application : la prévention des risques prévisibles

Le SCOT détermine les conditions permettant d'assurer la prévention des risques [article L.121.1 du code de l'urbanisme]. Les documents recensant les aléas et les risques et fixant des prescriptions doivent être synthétisés et traduits en contraintes d'aménagement.

III.3.3.0. Aspects réglementaires communs

Les Lois suivantes apportent des dispositions dans les domaines de la prévention des risques naturels et des risques technologiques :

1. La Loi n°87-565 du 22 juillet 1987 relative à l'organisation de la sécurité civile, à la protection des risques majeurs, modifiée par la loi 95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement.

2. La Loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement.

3. La loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages.

Certaines des dispositions de la Loi du 2 février 1995 sont communes à tous les risques, en particulier celles relatives à la prise en compte des risques dans les documents d'urbanisme.

Applications au territoire

Compte tenu des modes d'occupation du sol et des activités recensées sur le territoire du SCOT, il existe des risques identifiés dans ce périmètre qui doivent être pris en compte afin qu'ils soient maîtrisés et intégrés dans la démarche de projet. Plusieurs types de risques sont recensés à l'intérieur du périmètre du SCOT : des risques naturels tels que ceux liés à des mouvements de terrains et ceux d'inondations (liées à des crues ou ruptures de barrages), des risques technologiques tels que les risques industriels ou ceux liés aux différents transports de matières dangereuses (routes et canalisations).

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) recense l’ensemble des risques identifiés dans chaque commune du département de la Loire. Ce DDRM vient d'être réactualisé en septembre 2007. Cette nouvelle version du DDRM est à la fois une réactualisation de l'existant mais fait également l'objet d'un ajout de nouveaux types de risques et des nouvelles modalités de prise en compte de ceux-ci. Il sera transmis à

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l'ensemble des communes de la Loire et il est consultable sur le site internet de la DDE à l'adresse suivante http://www-loire.application.i2/rubrique.php3?id_rubrique=341

Informations utiles

Tableau synthétique extrait du DDRM :

COMMUNES Inondation Barrage Feux Mvt Industriel Nucléaire TMD TMD Forêts Terrain. route canalisation

ARCINGES BELLEROCHE X X BELMONT DE LA LOIRE X BOYER

BRIENNON 1 11 LE CERGNE CHANDON 14 X CHARLIEU 14 X CUINZIER

ECOCHE

JARNOSSE

LA BENISSON DIEU LA GRESLE X MAIZILLY X MARS X NANDAX X POUILLY SOUS CHARLIEU 1 + 14 11 X SAINT DENIS DE CABANNE 14 X X SAINT GERMAIN LA MONTAGNE X X SAINT HILAIRE SOUS CHARLIEU X SAINT NIZIER SOUS CHARLIEU 1 + 14 11 SAINT PIERRE LA NOAILLE 1 11 SEVELINGES 10 VILLERS X VOUGY 1 11 X X INONDATIONS BARRAGES 1 Fleuve Loire 10 Rhins - Trambouze 1 Grangent 10 Ondenon 2 Retenue de Grangent 11 Bassin du 2 Soulages - Pinay 11 Villerest 3 Retenue de Villerest 12 Bassin de la Déome et 3 Couzon 12 Digue du Ternay

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 68 -

4 Fleuve Rhône 13 Bassin du Gier 4 Echapre 13 Montouse 5 Bassin de l’Ondaine 14 Bassin du Sornin 5 Rouchain - Chatrain 14 Vérut 6 Bassin du Furan et de 15 Bassin de la Loize 6 Gouffre d’Enfer Pas du Riot 15 Lac Sapins l'Onzon 7 Bassin de la Coise 16 Bassin de l'Oudan 7 Dorlay 16 Lavelette 8 Bassin du Lignon 17 Bassin de l'Anzieux 8 Cotatay 17 Bozançon 9 Bassin de l'Aix 18 Bassin de la Mare 9 Des Plats

III.3.3.1. Les risques naturels

La Loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement a créé les Plans de Prévention des Risques (PPR). Ces plans doivent couvrir les territoires les plus exposés aux risques naturels majeurs (inondations, mouvements de terrain, feux de forêt, etc.).

La loi n°2003-699 du 30 Juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, renforce les dispositions de concertation et d'information du public, de maîtrise de l'urbanisation, de prévention des risques à la source et d'indemnisation des victimes. Elle prescrit une démarche de modernisation des services d'annonce des crues.

Ces plans sont prescrits et approuvés par arrêté préfectoral, après enquête publique et avis des conseils municipaux. Ils comportent un règlement précisant les mesures nécessaires de prévention, de protection et de sauvegarde. Ce sont des servitudes d'utilité publique.

La loi du 13 août 2004 relative à la sécurité civile qui rend obligatoire les plans de secours communaux (plan de sauvegarde) dans les communes dotées d'un PPR.

III.3.3.1.1. Les risques d'inondations

Aspects réglementaires

1. Le code de l'urbanisme et notamment les articles L.121.1 et R 122-3 du code de l'urbanisme.

2. Le code de l’environnement et notamment les articles L 562-1 à L562-8.

3. Le décret n°95-1089 du 5 octobre 1995 relatif aux plans de prévention des risques naturels prévisibles.

4. La circulaire du 24 janvier 1994 relative à la prévention des inondations et à la gestion des zones inondables. 5. La circulaire du 24 avril 1996 relative aux dispositions applicables au bâti et ouvrages existants en zones inondables.

6. La circulaire du 30 avril 2002 relative à la politique de l’Etat en matière de risques naturels prévisibles et de gestion des espaces situés derrière les digues de protection contre les inondations et les submersions marines.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 69 -

La politique et la doctrine de l’Etat en matière de réduction du risque d’inondation, présentées dans ces circulaires, reposent sur les principaux objectifs suivants :

 interdire les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses,  réduire la vulnérabilité.

Ces objectifs imposent de mettre en œuvre les principes suivants en matière de prévention des risques d’inondation :

 veiller à interdire toute construction et saisir les opportunités pour réduire le nombre de constructions exposées dans les zones d’aléas les plus forts,

 éviter tout endiguement ou remblaiement nouveau qui ne serait pas justifié par la protection des lieux fortement urbanisés,

 contrôler strictement l’urbanisation dans les zones d’expansion des crues et préserver les capacités d’écoulement pour ne pas aggraver les risques pour les zones situées en amont et en aval,

 sauvegarder la qualité et l’équilibre des milieux naturels.

Ces objectifs et principes sont destinés à permettre une meilleure gestion des zones inondables en termes de vulnérabilité humaine et économique.

Ils demeurent plus que jamais d’actualité, alors que les évènements dramatiques continuent à se succéder chaque année (inondation dans la vallée de l’Aude ayant entraîné plusieurs dizaines de morts en novembre 1999, inondations de Bretagne en 2000 et 2001, de la somme en 2001 et plus récemment une vingtaine de morts en septembre 2002 dans le Gard, inondations du Rhône et du Gier en 2003).

Les priorités de l’Etat sont donc en premier lieu de préserver les vies humaines mais aussi de réduire les coûts des dommages liés à une inondation, qui sont reportés in fine sur les collectivités publiques. Dans le projet de SCOT, l’urbanisation et le développement des collectivités territoriales doivent être recherchés hors des zones soumises au risque d’inondation.

Applications au territoire

- Le Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles d'Inondations (PPRNPi) de la Loire à l'aval de Villerest suite à un recours de la ville de Roanne, a été annulé par une décision du tribunal administratif de Lyon en date du 26 Octobre 2006. Un nouveau PPR est en cours d'élaboration.

- Le PPRNPi de la Loire sur les communes de Briennon, Pouilly sous Charlieu, Saint Nizier sous Charlieu et Saint Pierre la Noaille. Ce PPR a été approuvé par le préfet de la Loire le 10 juin 1998.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 70 -

- Le PPRNPi du Sornin sur les communes de St Denis de Cabanne, Chandon, Charlieu, Pouilly sous Charlieu, St Nizier sous Charlieu. Ce PPR a été approuvé par le préfet de la Loire le 22 février 2005.

• Les barrages

Seul le barrage de Villerest, intéressant la sécurité publique, et dont les fonctions principales sont l'écrêtement des crues et le soutien d'étiage, doit faire l'objet d'un plan particulier d'intervention (PPI). Une étude a été réalisée par Etablissement Public Loire et la procédure est en cours. Les communes du périmètre du SCOT qui sont concernées sont Briennon, Pouilly sous Charlieu, Saint Nizier sous Charlieu, Saint Pierre la Noaille, Vougy.

Informations utiles

La prise en compte de ces risques dans les hypothèses d’extension urbaine doit constituer une contrainte forte compte tenu des enjeux humains et économiques présents et de la nécessaire réduction de la vulnérabilité de ces secteurs. Le SCOT doit intégrer dans ses contraintes les zones inondables liées au débordement des cours d’eau situés dans son périmètre, en identifiant notamment les zones où le risque est fort et où l’extension d’habitat est donc impossible.

III.3.3.1.2. L es aléas de versants – glissements de terrains

Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique. Il est notamment fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Un mouvement de terrain peut se traduire par un affaissement plus ou moins brutal de cavités souterraines naturelles ou artificielles (risques miniers), des glissements par rupture de versant instable, des coulées boueuses ou torrentielles, des écroulements ou des chutes de blocs.

Applications au territoire

Sur le périmètre du SCOT du Bassin de vie du Sornin, les communes concernées par le risque mouvement de terrain sont : Maizilly, Mars, Pouilly sous Charlieu, Saint Denis de Cabanne, Villers et Vougy.

III.3.3.2. Les risques technologiques

III.3.3.2.1 Les risques industriels

Aspects réglementaires

La Loi de 1976 sur les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE). Circulaire n°2001-67 du 04 octobre 2001 relative à la prise en compte des risques technologiques lors de la délivrance des permis de construire.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 71 -

La loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a créé le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT).

Application au territoire

Il existe de nombreuses installations classées autorisées et/ou déclarées sur le territoire concerné, cependant il n'y a pas d'établissement soumis à la directive SEVESO, ni d'important établissement comportant des risques susceptibles d'aller au delà du périmètre de l'établissement. Parmi les installations classées autorisées, on peut citer POTAIN à St Nizier sous Charlieu, ALTRAD à St Denis de Cabanne, la teinturerie TAT à Sevelinges, les Etablissements PLASSE à Le Cergne, la centrale d'enrobage de MER à Vougy, plusieurs ferrailleurs dont BROSSETTE RECUPERATION à Pouilly sous Charlieu, etc... Concernant les installations classées suivies par les autres services de l'Etat citons le site exploité par la Communauté de communes du Pays de Charlieu, les Etablissements CHASSIGNOL à Belmont de la Loire, les établissements BOIZET, les abattoirs du Pays de Charlieu ainsi que plusieurs élevages dont la SICAREV à Vougy.

Autres informations utiles

La loi de 1976 sur les ICPE distingue : les installations assez dangereuses soumises à déclaration ; les installations plus dangereuses soumises à autorisation et devant faire l'objet d'études d'impact et de dangers ; parmi elles certaines sont considérées prioritaires. Les plus dangereuses, dites installations SEVESO sont assujetties à une réglementation spécifique.

III.3.3.2.2 Les transports matières dangereuses

Applications au territoire

La situation dans la Loire est certes différente de celle du département du Rhône, dans lequel des activités à haut risque se concentrent dans l’agglomération même. Les priorités nationales affichées au regard de la sécurité routière et leurs déclinaisons locales dans les documents de planification comme les PDU incitent à reposer la question du transport des matières dangereuses (TMD) et à intégrer de telles réflexions en amont du projet d'aménagement et de développement durable du territoire concerné.

Les communes concernées par le risque TMD route ou fer sur le périmètre du SCOT sont les suivantes : Belleroche, Saint Germain la Montagne. Les communes concernées par le risque TMD canalisation sur le périmètre du SCOT sont les suivantes : Belleroche, Belmont de la Loire, Chandon, Charlieu, La Gresle, Nandax, Saint Denis de Cabanne, Saint Germain la Montagne, Saint Hilaire sous Charlieu, Vougy

Informations utiles

Le transport routier est le plus exposé car les causes d'accidents sont multiples : état du véhicule, faute de conduite, météo. Le transport par canalisation devrait en principe être le moyen le plus sûr car les installations sont fixes et protégées. Toutefois des défaillances se produisent parfois rendant possibles des accidents très meurtriers.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 72 -

III.4. Quatrième thème : Déplacements, ressources énergétiques et équipements

III.4.1. Champ d'application : les déplacements

Aspects réglementaires

La loi n°82-1153 dite d’orientation sur les transports intérieurs (LOTI) du 30 décembre 1982 et la circulaire du 24 décembre 1994 ont permis de conforter l’émergence des transports collectifs.

La loi sur l’air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE) de 1996 a confirmé dans un objectif de lutte contre la pollution de l’air, la nécessité d’appréhender le développement des transports collectifs urbains dans une approche d’ensemble des déplacements, traduite notamment dans l’obligation de réaliser des Plans de Déplacements Urbains (PDU) dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

La loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) a renforcé le rôle des PDU, en affirmant la nécessité d’une réflexion globale sur la ville en associant l’urbanisme et la politique des déplacements, afin de limiter l'usage croissant de l'automobile, de réduire l'étalement urbain et de retrouver équilibre et cohérence entre les différents modes de transports. Par ailleurs, le protocole de Kyoto visant à lutter contre l’effet de serre et approuvé par le Parlement européen en juillet 2000, confirme la nécessité de promouvoir les modes de déplacements les moins polluants.

Le SCOT doit garantir la diversité des fonctions urbaines en tenant compte des moyens de transport, doit répondre à l'objectif de maîtrise des besoins de déplacements et de la circulation automobile, formulés dans l'article L.121-1 du code de l'urbanisme et, plus généralement à l'échelle du territoire et de manière globale, doit veiller aux objectifs contenus dans la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (préservation de la qualité de l'air et réduction des nuisances sonores).

Le PADD doit exposer les choix retenus au regard des objectifs de développement durable, dans les principes d'équilibre et de respect de l'environnement, sur la base notamment d'un diagnostic établi au regard des besoins répertoriés en matière de transports [articles R.122-2, L.110 et L.121-1 du code de l'urbanisme]. Le document d’orientations générales devra, quant à lui, préciser les objectifs de cohérence entre l'urbanisation et la création de dessertes en transports collectifs, ainsi que les conditions permettant de favoriser le développement de l'urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs [article R.122-3 du code de l'urbanisme]. Une fois fixés les objectifs en matière de déplacements de personnes et de marchandises, de stationnement des véhicules et de régulation du trafic automobile, le SCOT pourra, en outre, définir les grands projets d'équipement nécessaires à la mise en œuvre de ce schéma [article R.122-3 du code de l'urbanisme].

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 73 -

Applications au territoire / Servitudes d'utilité publique

 Les servitudes ferroviaires :

La servitude T1 s’applique à tous les riverains du domaines public ferroviaire quelque soit le classement de la zone limitrophe. Les communes concernées sont : Pouilly sous Charlieu, St Nizier sous Charlieu, Charlieu, Vougy, Belleroche, St Germain la Montagne.

Certaines lignes ne sont plus exploitées mais leur déclassement n'ayant pas encore été prononcé, la servitude T1 relative au chemin de fer continue à s'appliquer. Il n'existe pas pour le moment sur ce territoire de projet SNCF pouvant être considéré comme « projet d'intérêt général ».

➢ Les Servitudes de dégagements d’aéroport

Equipement Communes T4 T5 T6 PEB Aéroport de Roanne-Renaison Briennon X X “ La Bénisson Dieu X X “ St Pierre La Noaille X X

PEB : PLAN D'EXPOSITION AU BRUIT T4 : SERVITUDES DE BALISAGE T5 : SERVITUDES DE DEGAGEMENT T6 : SERVITUDES POUR LA PROTECTION DE LA CIRCULATION AERIENNE

Informations utiles

• La prise en compte de la sécurité routière dans l'interface urbanisme/déplacements :

La sécurité routière est un thème transversal qui s’articule avec un ensemble d’autres objectifs (environnementaux, économiques, prise en considération du développement urbain et de la vie locale). Cette approche doit être présente dans le projet de SCOT.

Par exemple, le projet de SCOT doit être l'occasion d’ouvrir un débat sur la place que l’on souhaite donner à l’automobile ou de rechercher une meilleure qualité de vie dans les secteurs urbanisés. Ces approches pourront ainsi concourir à définir des objectifs et des contraintes qui contribueront à améliorer la prise en compte globale de la sécurité de tous les déplacements.

L’élaboration du SCOT doit notamment s'intéresser à : ➢ l’implantation des futures zones à urbaniser Le SCOT examine notamment la compatibilité entre la localisation des zones d’habitat et les grandes voies de circulation, source de conflits potentiels entre les riverains et les usagers en transit. La décision de création d’un secteur d’habitat, commercial ou artisanal par exemple doit prendre en compte l’importance des trafics générés et leurs types, et examiner la compatibilité avec les capacités des voies existantes afin de programmer en conséquence les aménagements spécifiques à réaliser sur le réseau.

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➢ la maîtrise de l’extension urbaine Le développement non contrôlé d’une urbanisation diffuse et linéaire le long des voies principales est susceptible d’accentuer l’insécurité routière par la multiplication des accès directs et par la mauvaise lisibilité donnée à l’itinéraire et à son environnement. ➢ la prise en compte de la sécurité routière dans les choix de développement de l’urbanisation Une synthèse des éléments disponibles notamment sur l’accidentologie, les trafics et la capacité du réseau routier, une étude détaillée d’enjeux par grande zone et une évaluation des conséquences des décisions qui seront prises en matière d’urbanisme, d’environnement et d’infrastructures, peuvent permettre au projet de SCOT de mettre en évidence les cohérences ou les dysfonctionnements en la matière.

• Schéma national des vélos-routes et voies vertes L'association française pour le développement des véloroutes et voies vertes prévoit le raccordement d'une voie longeant la Loire depuis le Roannais aux véloroutes provenant d'Auvergne (Estivareilles – Saint-Just-Saint-Rambert) et de Lyon via la vallée du Gier. Ce raccordement non localisé à ce jour prévoit de s'appuyer sur la trame naturelle (cours d'eau / coupures vertes). [Voir carte sur la page suivante].

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• Le Schéma Régional des Transports

Ce schéma est en cours de révision depuis juillet 2006 pour approbation prévue en automne 2007. Il a pour objectif d'assurer la cohérence régionale et interrégionale des itinéraires à grande circulation et de leurs fonctionnalités dans une approche multimodale. Il définit les priorités d'actions à moyen et à long terme sur la Région Rhône-Alpes, notamment de valoriser et de renforcer les déplacements voyageurs et marchandises afin de préserver un positionnement stratégique au coeur des grands circuits d'échanges.

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Pour l'Ouest "Porte Roanne", le document de concertation préconise de diminuer le temps de parcours entre Clermont et Lyon (passage de 2h40 à 2h00), d'inciter à un saut qualitatif de la liaison ferroviaire vers le centre et l'Ouest de la France et d'assurer une liaison efficace vers la gare TGV du Creusot.

La desserte des pôles en transports collectifs a été hiérarchisée selon quatre niveaux de ville (en fonction du nombre d'habitants, de la dynamique urbaine, ...). Le Roannais fait partie du niveau 2 qui correspond aux grands pôles urbains. Le document de concertation propose d'assurer une desserte cadencée et attractive sur les réseaux de niveau 1 et 2 (horaires cadencés lisibles, fréquences régulières sur la journée, service quotidien, performance en heure de pointe....).

• Le Schéma Départemental des Transports

Le Conseil Général de la Loire (Autorité Organisatrice des transports collectifs routiers interurbains à l'intérieur de son territoire) a décidé d'impulser une politique volontariste en matière de transports publics par autocars sur son territoire.

A son initiative, le Schéma Départemental des Transports Collectifs a été élaboré et approuvé le 26 Juin 2006. Il a permis d'identifier les principes d'organisation du réseau. Depuis le 25 août 2007, le réseau a pour nom "Transports Interurbains de la Loire" (T.I.L.). Une tarification unique a été mise en place. Les lignes ont été réorganisées et les périodes de circulation ont été harmonisées. En ce qui concerne le territoire du Bassin de vie du Sornin, la ligne régulière 214 (Roanne/Chauffailles) a été réorganisée.

Le Schéma Départemental des Transports a permis de mettre à jour une nouvelle hiérarchisation du réseau départemental à trois niveaux de desserte :

- Un réseau armature représentant l'épine dorsale.

- Un réseau structurant permettant de relier les pôles de proximité aux pôles structurants. Les lignes n° 208 et n° 214, qui desservent Charlieu depuis Roanne constituent un maillon de ce réseau structurant.

- Un réseau de proximité pour un accès facilité aux pôles de proximité depuis les communes des différents bassins de vie.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 77 -

• Les infrastructures Réseaux routier et ferroviaire desservant le Bassin de vie du Sornin, précisant l'importance des trafics :

Classement des infrastructures sonores L'habitat à proximité des infrastructures bruyantes devra tenir compte des obligations d'isolations acoustiques définies dans le périmètre de servitudes faisant l'objet de classement des infrastructures sonores de transport terrestre.

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Les projets routiers - RD 482 : mise à 2X2 voies, entre Roanne et Charlieu (raccordement RD 487). Ce projet est porté par le Conseil Général de la Loire.

Carte positionnant le projet de mise à 2X2 voies de la RD 482

Evolutions à prévoir : -Sécurisation des traverses d'agglomération -Prise en compte de l'impact du trafic de transit facilité pour la liaison Roanne-Paray le Monial

• La desserte ferroviaire

On notera la présence de deux lignes régionales sur le territoire :

- ligne Roanne / Le Creusot

- ligne Paray le Monial / Lyon

En ce qui concerne la ligne Roanne / Le Creusot, elle s'effectue par autocars TER, et le seul lieu de desserte locale sur le territoire du Bassin de vie du Sornin se situe à la gare de Pouilly sous Charlieu. Il n'y a aucun arrêt sur le territoire pour la Ligne Paray le Monial / Lyon. En revanche, le tronçon Roanne / Charlieu n'est plus utilisé mais les équipements subsistent, et la question de la préservation de tènements ferroviaires (emprises de voies, dépendances du domaine ferroviaire, bâti...) devra être examinée afin de ménager d'éventuelles possibilité de réutilisation d'équipements actuellement non exploités et susceptibles d'être déclassés / cédés par Réseau Férré de France (RFF) ou la SNCF, et de définir une politique concernant l'acquisition de ce type

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 79 - d'équipement le cas échéant.

• Modes doux

Il ressort de plusieurs dispositions réglementaires en faveur du vélo, et notamment de la loi SRU, la nécessité de prendre en compte le mode cyclable pour les déplacements tant pour les motifs utilitaires (domicile / travail...), que de loisirs (randonnée, promenade...). Ainsi, il est souhaité notamment :

- La définition d’itinéraires cyclables aménagés sous forme de pistes ou de bandes latérales (marquage au sol ou couloirs indépendants), en fonction des besoins et contraintes de la circulation ainsi qu'à l’occasion des réalisations ou des rénovations des voiries.

- L'amélioration de la sécurité de la voirie pour chacune des différentes catégories d'usagers.

Le SCOT aura aussi pour objectif de veiller à privilégier les actions visant à favoriser les déplacements piétons.

Carte des itinéraires empruntés régulièrement par les vélos

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 80 -

• Tourisme vert

Le canal de Roanne à Digoin traverse l'Ouest du Pays de Charlieu. Il est désormais uniquement destiné à la plaisance fluviale. Ses berges constituent un espace de loisirs apprécié des randonneurs et des cyclistes.

Le SCOT pourrait être le cadre d'une politique coordonnée de développement du tourisme et des loisirs orientés vers le canal, ainsi que de gestion des équipements correspondants.

• Articulation urbanisme et réseaux de Transport Collectifs

- Systématiser dans les réflexions de planification urbaine la prise en compte des besoins de déplacement qu'elle génère, et la recherche de solutions visant à leur satisfaction par des modes autres que la voiture.

- Orienter l'articulation entre planification urbaine et déplacements autour des objectifs de :

 maîtrise / limitation du développement péri-urbain

 renforcement des pôles existants

 densification des secteurs desservis par des TC performants

 diversification des fonctions urbaines

 réinsertion de quartiers dans la ville au moyen des TC

 structuration des pôles d'échanges en véritables pôles urbains

 restructuration de l'organisation urbaine autour des voies

Les mesures visant à l'atteinte de ces objectifs peuvent ainsi concerner les aspects suivants :

➢ Définition des priorités d'urbanisation et autorisations pour les opérations en fonction de l'approche déplacements et de la desserte en TC. Justifier au niveau des documents d'urbanisme opérationnels l'adéquation entre les besoins en déplacements résultant de la vocation des zones et les infrastructures de desserte existantes ou à prévoir. Intégrer à cet égard une expertise de l'AOT. Un cadre fixant les conditions de desserte nécessaires au regard de la nature et de la taille des opérations d'urbanisme pourra également être élaboré.

➢ Préconisations contribuant à développer les fonctions urbaines pour les pôles d'échanges intermodaux, telles que la localisation d'activités et d'équipements à proximité, la densification et la valorisation de leurs abords.

➢ Formulation d'objectifs de densification autour des axes de TCU et dans les aires

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 81 -

d'attraction du pôle d'échanges.

➢ Réservation d'emprises dans les documents d'urbanisme, et mise en place d'une politique foncière cohérente avec les objectifs d’articulation entre urbanisme et déplacements.

➢ Réservation dans les documents d'urbanisme opérationnel d'emprises pour les itinéraires cyclables et les cheminements piétons, ainsi que pour les couloirs réservés aux TC, les voies nouvelles, les parkings et les parcs-relais.

➢ Ne pas imposer au niveau des PLU de normes de stationnement là où existe une offre alternative à la voiture particulière performante. Etablir des préconisations pour le stationnement des deux-roues (ratios voiture particulière / surfaces ou nombre de places minimales suivant la destination des bâtiments).

➢ Traiter la question des requalifications d'espaces publics qui mériteraient d'être engagées dans les parties denses situées en dehors des centres anciens, en particulier dans les premières couronnes, afin de rendre leur place aux piétons, TC et vélos, mais aussi d'améliorer l'image de la ville et de redynamiser l'attractivité résidentielle, commerciale, et celle liée aux activités de loisirs, et ainsi contribuer à endiguer la fuite en direction des zones périurbaines.

• Développer la qualité des services de Transports Collectifs

➢ Evoluer vers une gestion globale des TC (coordination des réseaux urbains et non urbains, mise en cohérence et optimisation des offres, des tarifications, de l'information, de la billetique...)

➢ Desservir prioritairement les quartiers d'habitat social ou en difficulté et mettre en place une desserte TC de qualité pour ceux qui n'y sont pas reliés.

• Le cas particulier du réseau de voirie ➢ Réduire quantitativement l'espace physique affecté à la voiture en ville : diminution des surfaces affectées, taux d'affectation par mode, ...en particulier pour les zones d'aménagement nouvelles (y compris d'activité).

➢ Accompagner les projets routiers par une réflexion sur la place des deux-roues.

➢ Ne pas concurrencer les modes de TC par les projets routiers – éviter en particulier la desserte des centres urbains par le biais de voies radiales, en privilégiant les aménagements contribuant à décharger les voiries urbaines (du type contournements ou rocades).

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➢ S'assurer de la cohérence des nouveaux axes routiers (ou de ceux faisant l'objet d'aménagements) entre eux, et vis à vis des réseaux de TC, et développer la notion de gestion globale des voiries sur l'ensemble de l'agglomération, tous gestionnaires confondus.

III.4.2. Champ d'application : servitudes relatives à l'utilisation de certaines ressources énergétiques

Le gaz

Ces canalisations représentent une contrainte limitative du nombre de logements ou de locaux correspondant à une densité d'occupation (nombre de personnes/hectare) pour les parcelles situées à proximité de nos ouvrages.

- Pour une canalisation de gaz combustible en catégorie A, dans un cercle centré sur la canalisation et de rayon égal à la distance des effets létaux significatifs, le nombre de logements ou de locaux correspond à une densité d'occupation inférieure à 8 personnes, par hectare et à une occupation totale inférieure à 30 personnes. Pas de local susceptible d'occupation humaine permanente à moins de 10 mètres de la canalisation]

- Pour une canalisation de gaz combustible en catégorie B, dans un cercle centré sur la canalisation et de rayon égal à la distance des effets létaux significatifs, le nombre de logements ou de locaux correspond à une densité d'occupation comprise entre 8 personnes par hectare et 80 personnes par hectare ou une occupation totale comprise entre 30 personnes et 300 personnes.

La zone des dangers très graves pour la vie humaine délimitée par les seuils des Effets Létaux Significatifs : – soit un rayon de 35 mètres pour une canalisation de diamètre 200 mm et de pression de service maximal de 67,7 bars – soit un un rayon de 20 mètres pour une canalisation de diamètre 150 mm et de pression de service maximale de 67,7 bars – soit un rayon de 10 mètres pour une canalisation de diamètre 100 mm et de pression de service maximale de 67,7 bars

La zone des dangers graves pour la vie humaine délimitée par les seuils des Premiers Effets Létaux PEL : – soit un rayon de 55 mètres pour une canalisation de diamètre 200 mm et de pression de service maximal de 67,7 bars – soit un un rayon de 30 mètres pour une canalisation de diamètre 150 mm et de pression de service maximale de 67,7 bars – soit un rayon de 15 mètres pour une canalisation de diamètre 100 mm et de pression de service maximale de 67,7 bars

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-Antenne de COURS LA VILLE – 100 mm Pms 67,7b– Déclarée d'utilité publique par Arrêté préfectoral du 23 Mars 2000. -Antenne de VOUGY – 150 mm – Déclarée d'utilité publique par Arrêté préfetoral du 22 Octobre 1990. -Antenne de BOURG DE THIZY – 150 mm- Déclarée d'utilité publique par Arrêté ministériel du 2 Février 1978. -Antenne de PERREUX - 200 mm - Déclarée d'utilité publique par Arrêté ministériel du 12 Juin 1964. -Canalisation ARS SUR FORMANS – VINDECY – DN 400 – Pms 67,7b – Déclarée d'utilité publique par Arrêté préfectoral du 6 Juillet 1973. -Canalisation ARS SUR FORMANS – VINDECY – DN 400 – Pms 67,7b – Déclarée d'utilité publique par Arrêté Ministériel du 27 Février 1958.

Postes de Gaz Concernés : BELMONT DE LA LOIRE - Distribution Publique et Prédétente CHANDON – Sectionnement et Distribution Publique LA GRESLE – Distribution Publique VOUGY Distribution Publique SAINT GERMAIN LA MONTAGNE - Prédétente

Les canalisations susvisées entraînent en domaine privé une zone non aedificandi où les constructions en dur, la modification du profil de terrain, les plantations d'arbres ou d'arbustes de plus de 2,70 m de hauteur et toutes façons culturales descendant à plus de 0,60 m sont interdites.

Zones non aedificandi :

-Antenne de COURS LA VILLE – 100 mm = 4 mètres de large (2 m de chaque côté de l'axe de canalisation). -Antenne de VOUGY – 150 mm = 6 mètres de large (2 m au sud et 4 m au nord). -Antenne de BOURG DE THIZY – 150 mm = 4 mètres de large (1 m à gauche et 3 m à droite dans le sens VOUGY – BOURG DE THIZY) -Antennede PERREUX – 200 mm = 6 mètres de large (3 m de chaque côté de l'axe de canalisation) -Canalisation ARS SUR FORMANS – VINDECY – DN 400 – Pms 67,7b = 8mètres de large (2 mètres d'un côté de la canalisation et 6 mètres de l'autre). -Canalisation ARS SUR FORMANS – VINDECY – DN 400 – Pms 67,7b = 8 mètres de large(4 mètres de chaque côté de la canalisation).

Services concernés par les servitudes : -GRTgaz – Région Rhône Méditerranée Agence Auvergne 19 allée Mesdames 03200 vichy

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-GRT gaz – Région Rhône Méditerranée 33 rue Pétrequin – BP 6407 69413 Lyon Cedex 06

-Ministère de l'industrie Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche 15 rue de l'Alma-42029 Saint Etienne

L'électricité, les réseaux et les ouvrages de production d'électricité

Le développement de la région peut impliquer une augmentation de la consommation en électricité. Il s’agira donc d'étudier, en temps utile, les moyens aptes à faire face à l’augmentation de cette demande de fourniture d’électricité.

➢ Lignes 63 kV : Charlieu - Chauffailles Chauffailles – Cours Charlieu – Grepilles Cours – Allières Bourg de Thizy – Cours Cours – Roanne Amplepuis – Grepilles Grepilles –

➢ Lignes à 2 circuits 63 kV: - Grepilles Grepilles - Roanne

➢ Lignes à 2 circuits 400 kV : Charpenay – Grepilles 1 et 2 Bayet – Grepilles 1 et 2

➢ Postes 63 kV: Charlieu Cours

➢ Postes de 400 kV : Grepilles

➢ Projets : Aucun projet dans le schéma directeur du réseau haute et très haute tension à l'horizon

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2015/2020

Informations utiles

L'un des axes de la politique énergétique nationale est la diversification du bouquet énergétique grâce à des moyens de production d'énergie sans émission de gaz à effet de serre. Ainsi, la loi de programme n°2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique (LPOPE) confie une place de premier plan aux énergies renouvelables avec un objectif de 21% de la consommation intérieure d'électricité d'origine renouvelable en 2010. Pour favoriser une bonne insertion locale des projets, la loi a introduit le principe de création de zones de développement de l'éolien (ZDE) qui permettent aux installations qui y sont situées de bénéficier de l'obligation d'achat de l 'électricité.

La réalisation d’un audit énergétique du territoire du SCOT pourrait permettre d’évaluer les actions à entreprendre pour maîtriser les consommations, améliorer les rendements thermiques de l’existant et pour identifier les potentiels de production décentralisés d’énergie renouvelable.

III.4.3. Champ d'application : servitudes relatives aux réseaux de télé-communications

Les télécommunications

➢ Servitudes PT1 (relatives aux transmissions radioélectriques concernant la protection des centres d’émission et de réception contre les perturbations électromagnétiques et les obstacles) pour les communes de : - Belmont de la Loire : TDF Belmont de la Loire – Montaigut – Décret du 12/12/1979. - Charlieu : TDF Charlieu Montrocher – Décret du 07/11/1978.

➢ Servitudes PT2 (relatives aux transmissions radioélectriques concernant la protection des centres d’émission et de réception contre les perturbations électromagnétiques et les obstacles) : - Belmont de la Loire : TDF Belmont de la Loire – Montaigut – Décret ministériel du 05/04/1979. - Charlieu : TDF Charlieu Montrocher – Décret du 15/03/1978. -Le Cergne : Station de Roanne, Montagny, , Ancenot, Belmont de la Loire, Cimetière, St Germain la Montagne, et réseau hertzien. - Pouilly sous Charlieu : DAC Roanne aérodrôme – décret du 07/11/1980

➢ Servitudes PT3 (relatives aux réseaux de télécommunications) : - Belmont de la Loire : câble n° FO42-45 Charlieu Belmont de la Loire – arrêté préfectoral du 29/07/1982. - Chandon : liaisons Charlieu – Belmont de la Loire, Chandon – St Hilaire sous Charlieu – arrêtés préfectoraux du 29/07/1982 et du 12/08/1985. - Charlieu : Câble n°302 Nevers – Lyon, tronçon Charlieu – La Clayette. - La Bénisson-Dieu : ligne Noailly – la Bénisson-Dieu – arrêté préfectoral du

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03/07/1984. - Le Cergne : Câble Cours – Le Cergne en terrains privés – arrêté préfectoral du 23/02/1984. - Pouilly sous Charlieu : arrêté préfectoral du 9/11/1973. - Sevelinges : Câble Cours – Sevelinges – arrêté préfectoral du 22/01/1985. - St Nizier sous Charlieu : Ligne de St Nizier sous Charlieu lieu dits « Les Mignonettes » - arrêté préfectoral du 13/09/1984.

Les servitudes aéronautiques

Néant

III.4.4. Champ d'application : servitudes relatives aux équipements et prescriptions diverses

La défense incendie

Néant

Les emprises militaires et de gendarmerie

➢ Les implantations des emprises de gendarmerie : Il existe deux gendarmeries sur le territoire du SCOT situées sur les communes de : -Belmont de la Loire -Charlieu

En ce qui concerne les servitudes d'utilité publique, il n'y en a aucune et il n'y a pas de projet et d'information d'intérêt général concernant la Défense ayant une incidence sur le SCOT.

L'éducation nationale

Néant

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 87 -

III.5. Cinquième thème : culture, patrimoines et société

III.5.1. Champ d'application : culture et patrimoines

De nombreux sites et monuments existent dans le périmètre du SCOT, révélant en cela une richesse patrimoniale importante, que ce soit au titre des sites naturels et paysagers, des sites urbains ou des monuments, des vestiges archéologiques ou des friches industrielles plus récentes. Au delà des protections spécifiques et réglementaires, la prise en compte de ces patrimoines dans le cadre du SCOT, y compris des plus récents d'entre eux (19ème et 20ème siècle), constitue un enjeu important, notamment pour le développement économique et social du territoire concerné.

Aspects réglementaires

Les lois qui encadrent la protection et la valorisation de ces patrimoines sont les suivantes

1) La Loi n°2002-276 du 27 Février 2002, relative au renforcement de la démocratie de proximité, prévoit dans son article 111 et sous un aspect expérimental (durée maximale de 3 ans), la possibilité de déléguer aux collectivités intéressées de nouvelles compétences en matière de protection du patrimoine, comme l'inventaire des monuments historiques à protéger, les modalités de leur classement ou les autorisations de travaux.

Les conventions régissant ce transfert de compétences et les modalités de leur application doivent être signées entre l'Etat et les collectivités intéressées.

2) La Loi du 31 décembre 1913, relative à la protection des monuments historiques avait pour objectif initial la protection et la préservation des immeubles présentant un intérêt public du point de vue de l'histoire ou de l'art. Elle distingue les monuments classés des monuments inscrits à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les monuments inscrits sont des monuments qui présentent un intérêt certain mais dont le classement n'est pas rendu indispensable, au regard des besoins en matière de préservation. Leur identification se fait soit par un arrêté du préfet, soit sur proposition de la Commission Supérieure des Monuments Historiques. Dans ce dernier cas, l'inscription nécessite un arrêté ministériel. Ils sont ensuite inscrits à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les monuments classés peuvent être des mégalithes, des terrains renfermant des gisements préhistoriques ou des monuments situés dans le champ de visibilité ou à proximité d'immeubles classés, dans un périmètre de 500 m par défaut (l'extension est possible au-delà, par modification dans le cadre de la révision des PLU - article L 126.1). La liste des monuments classés, publiée au Journal Officiel, doit être révisée tous les 10 ans au moins (la dernière liste arrêtée date de 1998). Annuellement, la liste des monuments classés l'année antérieure est publiée au Journal Officiel.

3) La Loi du 2 mai 1930 relative à la protection des sites majeurs organise la protection des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque est avéré. Elle comprend deux niveaux de servitudes : Les sites inscrits dont le maintien de la qualité appelle une certaine surveillance. Les travaux sont soumis à l'examen de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF).

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Les sites classés dont la valeur patrimoniale justifie une politique rigoureuse de préservation. Toute modification de leur aspect nécessite une autorisation préalable du ministre de l'Environnement ou du préfet de département, après avis du directeur régional de l'Environnement (ou son représentant), de l'ABF et le plus souvent de la Commission Départementale des Sites. Les dossiers de proposition de classement ou d'inscription sont élaborés par la direction régionale de l'Environnement (DIREN) sous l'égide du préfet de département. Limitée à l'origine à des sites ponctuels tels que les cascades et rochers, les arbres monumentaux, les chapelles, sources et cavernes, l'application de la loi du 2 mai 1930 s'est étendue à de vastes espaces formant un ensemble cohérent sur le plan paysager tels que certains villages, forêts, vallées, gorges et massifs montagneux.

4) La loi n°83-8 du 7 janvier 1983, relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'Etat, institue dans ses articles 69 à 72 les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), généralement autour de monuments classés faisant l'objet d'une protection au titre de la loi du 31 décembre 1913. Le décret n°84-304 a fixé les modalités d'application de la présente loi. Ce texte a été complété par la loi n° 97-179, relative à l'instruction des autorisations de travaux dans le champ de visibilité des édifices classés ou inscrits et dans les secteurs sauvegardés. La vocation de ces zones est de mieux prendre en compte la protection de grands ensembles patrimoniaux cohérents au titre de l'architecture, de l'urbanisme et/ou du paysage, en intégrant tous les espaces de covisibilité. Les zones ainsi définies se substituent pour les monuments historiques classés aux périmètres institués par la loi de 1913. Les projets d'aménagement à l'intérieur de ces zones sont de fait soumis à autorisation des services compétents.

5) Le livre V du code du patrimoine (article L521.1, L522.1, L522.2, L523.8, L523.9, L524.2, L531.14) relatif à l'archéologie ; et le décret n°2004 – 490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d'archéologie préventive.

Dans le cadre du SCOT, l'Etat veillera notamment à la conciliation des exigences respectives de la recherche scientifique, de la conservation du patrimoine et du développement économique et social du territoire. Il est également rappelé que les dispositions de l’article L.531-14 du code du patrimoine, relatives aux découvertes fortuites sont applicables à l'ensemble du périmètre du SCOT.

Applications au territoire

➢ Sites inscrits : SI 397 – Château de Vougy et son parc (date de la création 05/05/1947).

➢ Sites classés : Néant.

➢ ZPPAUP : Commune de La Bénisson -Dieu (08/08/01)

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➢ Archéologie : La base de données de la carte archéologique nationale nommée « Patriarche » répertorie actuellement 185 entités archéologiques de toutes les époques depuis le Paléolithique, sur l’ensemble des communes faisant l’objet du SCOT, ce qui indique un potentiel certain. On peut particulièrement noter l'importance d'un site comme celui de l'abbaye de la Bénisson – Dieu.

Liste des entités archéologiques répertoriées sur le périmètre du SCOT : - Arcinges : Eglise Paroissiale / Bourg / église / Haut Moyen Age - Belleroche : Bourg / Gallo-Romain / Tuiles à rebord, bronze de Faustine - Belleroche : Eglise / Bourg / Chapelle / Moyen Age Classique - Belleroche : Eglise / Bourg / Eglise / Bas Moyen Age ? - Belmont de la Loire : Vers Mont / Epoque indéterminée / lithique - Belmont de la Loire : Ancienne église St Christophe / Bourg / église / Moyen Age Classique - Belmont de la Loire : Aux Erignards / La Quichère / Néolithique / Lithique - Boyer : maison forte / Bas Moyen Age ? - Boyer : Eglise St Barthélémy / Bourg / église / Bas Moyen Age - Boyer : Les Cerfoneries / néolithique ? / lithique - Boyer : Les Cerfoneries / Paléolithique moyen ? / Silex - Briennon :Château de Vevre / Motte castrale / Moyen Age Classique - Briennon : Dans le Bourg / Nécropole / Gallo-Romain - Briennon : Dans une carrière de M Agron / Nécropole / Gallo-Romain - Briennon : Embouchure de la Teyssonne / Néolithique / lithique - Briennon : Grange Blanche / Paléolithique moyen / lithique Silex taillés - Briennon : Le Bourg I / Paléolithique supérieur / lithique - Briennon : Maltaverne (800m au nord de la fosse) / atelier de potier / Moyen Age Classique - Briennon : Maltaverne / atelier de terre cuite / Moyen Age - Briennon : Maltaverne (près de l'ancien hameau de St Christophe cf Comini / Gallo Romain / céramique sigillée - Briennon : Montely / Gallo-Romain / construction - Briennon : Pont de Pouilly / Paléolithique moyen / lithique - Briennon : Route de la Teyssonne / Paléolithique moyen / lithique - Briennon : Sables (les) / Gallo-romain / Céramiques, vases, fragment fut de colonnes granit - Briennon : Teyssonne - Près du pont aqueduc / Gallo-Romain / Tegulae, mortier, céramique - Briennon : Vieux cimetière / Moyen Age / céramique - Briennon : Villevert (La) / Gallo-Romain / céramique - Briennon : Les Places / Epoque indéterminée / fossé - Briennon : Maltaverne / atelier de potier / Epoque indéterminée - Briennon : Château / Vers Rodon ? /Château Fort ? / Haut Moyen Age ? - Briennon : Eglise / Bourg / église / Moyen Age Classique - Briennon : Les Mariniers / Rue de La Libération, place du Pavois - Briennon : Maltaverne / Néolithique Moyen / lithique - Briennon : Près de l'ancien Hameau de St Christophe, cf Comini / Maltaverne / Atelier de terre cuite / Moyen Age Classique

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- Briennon : Prieuré – près de l'église ou sous la poste / prieuré / Moyen Age Classique - Briennon : Remploi dans mur de maison /Grand-Place Ouest de l'église / Moyen Age Classique / statue - Chandon : Entre la Goutte-Rouchon et Faveau / atelier de taille / Néolithique - Chandon : Grande Terre (la) / Gallo–Romain / bâtiment - Chandon : Les Pins / atelier de taille / Epoque indéterminée - Chandon : Les Côtes / atelier de taille / Epoque indéterminée - Chandon : Eglise St Eloi / église / Bas Moyen Age - Chandon : Les Mays / Néolithique / lithique - Chandon / Valonge / Valonge / Paléolithique ? / lithique - Charlieu : Bourg derrière une maison médiévale, rue C de Gaulle / Moyen age / céramique - Charlieu : Domaine de la Grange / Paléolithique ancien / lithique en surface - Charlieu : Place du prieuré / enceinte urbaine / ville / Moyen Age - Charlieu : St Fortunat (église), dans l'église / gallo-Romain / céramique, tegulae, monnaie Tibère - Charlieu : Ville / espace fortifié / bourg / Moyen Age Classique - Charlieu : Abbaye / Sépulture, habitat / Moyen Age - Charlieu : 16 rue C de Gaulle / Bourg / maison / Moyen Age Classique - Charlieu : 22 rue Chevroterie / Bourg / maison / Moyen Age Classique - Charlieu : 29 rue Chevroterie / Bourg / maison / Moyen Age Classique - Charlieu : 32 rue J Morel – maison des Anglais / Bourg / maison / Moyen Age Classique - Charlieu : 9 rue C De Gaulle / Bourg / Maison / Moyen Age Classique - Charlieu : Abbaye Bénédictine / monastère / Haut Moyen Age - Charlieu : Ancienne Eglise St Nicolas / église / Moyen Age ? - Charlieu : Angle rues J Morel et Grenette / Bourg / maison / Moyen Age Classique - Charlieu : Boulevard de la République / Bourg / habitat / Moyen Age ? - Charlieu : Cloître Roman / prieuré / Moyen Age Classique ? / cloître - Charlieu : Couvent des Capucins / couvent / Epoque Moderne ? - Charlieu : Dans la salle, rez de Chaussée narthex de l'Abbaye / Prieuré / Gallo Romain / inhumation, sarcophage - Charlieu : Eglise Abbatiale St Martin / église / Haut Moyen Age - Charlieu : Eglise Abbatiale St Martin / église / Moyen Age Classique - Charlieu : Eglise paroissiale St Philibert / Bourg / église / Moyen Age Classique ? - Charlieu : Les Forest / Paléolithique ancien / lithique - Charlieu : Les Ursulines / couvent / Epoque Moderne - Charlieu : Maison du Pont / Bourg / Epoque Moderne / statue - Charlieu : Pont sur le Sornin / pont / Moyen Age - Charlieu : Prieuré / Abbaye / Prieuré / Moyen Age Classique Epoque Moderne - Charlieu : Rue J Jaurès (au delà de bld) / Bourg / Enceinte urbaine / Epoque moderne - Charlieu : Rue J Jaurès (au delà de bld) / Bourg / Moyen Age / Bâtiment - Charlieu : Tour Philippe Auguste – Tour de la prison / appartient au rempart de l'abbaye / Moyen Age classique / tour - Cuinzier : Le Pilon / Le Pilon / Néolithique moyen / lithique - Cuinzier : Le Sapin / Le Sapin / Néolithique / lithique - Ecoche : Entre la Quichère et les Bruyères / Epoque indéterminée ? / lithique - Ecoche : Fillon / Gallo – Romain / bronze, 2 meules en bronze, tegulae, céramique - Ecoche : Forest ( chez) / Gallo-Romain / Céramique, tegulae

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- Ecoche : Fillon / sépulture / Haut-empire - Jarnosse : Bourg / église / Bas Moyen Age - La Bénisson Dieu : monastère / Moyen Age Classique - La Bénisson Dieu : Eglise Abbatiale / église / monastère / Moyen Age Classique - La Bénisson Dieu : La Chassagne / exploitation agricole / Moyen Age Classique - La Bénisson Dieu : église / Epoque moderne - La Gresle : Au Feuillet / Néolithique / silex taillés - La Gresle : La Place / maison forte / Bas Moyen Age ? - La Gresle : Les Giraudières / Néolithique – Age du fer / lithique : hache polie - Le Cergne : Chabas / Haut Empire / Bâtiment - Le Cergne : Chabas / Néolithique / lithique : outils - Le Cergne : Fontimpe / Gallo-Romain / mur - Maizilly : château Fort / Moyen Age - Maizilly: Varennes / Paléolithique moyen ? / lithique - Mars : Bois de la Goutte Banay / Paléolithique moyen / lithique - Mars : Bourg / église / Bas Moyen Age - Mars : L'Etang / Paléolithique moyen / lithique - Mars : La Rivière / Paléolithique Moyen / lithique - Mars : Le Bourg / Néolithique / lithique - Mars : Le Bourg / Paléolithique Moyen / lithique - Mars : Les carrières / atelier de taille ? / Paléolithique Moyen - Mars : Les Charbonnières / Paléolithique Moyen / lithique - Mars : Valorges / Valorges / Néolithique / lithique - Nandax : Bourg / église / Bas Moyen Age - Nandax : Ressins / atelier de taille / Paléolithique Moyen - Nandax : Ressins / habitat / Bas Moyen Age - Nandax : Ressins / Habitat / Epoque Moderne - Nandax : Ressins / Habitat / Moyen Age Classique - Nandax : La Renarde / atelier de taille / Paléolithique ancien - Nandax : Mur de soutènement du cimetière, au nord de l'Eglise paroissiale / Bourg / Bas Moyen Age ? / statue - Pouilly sous Charlieu : bois carre / voie /Epoque indéterminée - Pouilly sous Charlieu : Les Cours / Néolithique / lithique - Pouilly sous Charlieu : Rue Petit de Forest / Gallo Romain /céramique, tuile - Pouilly sous Charlieu : rue traversière – rue de petit Forest / Néolithique – Gallo Romain ? / fosse, trou de poteau - Pouilly sous Charlieu : Sortie Sud Maison Gondard / néolithique final -age du Bronze ancien / lithique : silex taillé - Pouilly sous Charlieu : Bois Lay / Paléolithique Moyen / lithique sen surface - Pouilly sous Charlieu : Carrière de la Rajasse / Paléolithique ancien – paléolithique moyen / lithique - Pouilly sous Charlieu : Carrière du Sorillard / paléolithique Moyen / lithique - Pouilly sous Charlieu : château de Montrenard / dans la vallée du Jarnosse - Pouilly sous Charlieu : château de Montrenard / dans la vallée du Jarnosse / Age du fer / niveau d'occupation - Pouilly sous Charlieu : château de Montrenard / dans la vallée du Jarnosse / maison forte / Epoque Moderne - Pouilly sous Charlieu : château de Montrenard / dans la vallée du Jarnosse / maison forte

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/ Bas Moyen Age - Pouilly sous Charlieu : église paroissiale / église / Bas Moyen age - Pouilly sous Charlieu : Haut de Rajasse / Palélithique Moyen / lithiques en surface - Pouilly sous Charlieu : La Fleur de Lierre / Paléolithique Moyen / lithiques en surface - Pouilly sous Charlieu : Le château / montrenard / château fort / Bas Moyen Age - Pouilly sous Charlieu : Villatière / atelier de taille/ paléolithique supérieur - Saint Denis de Cabanne : carrière du Sornin (le vieux Bourg) / Paléolithique moyen / lithique - Saint Denis de Cabanne : Les carrières / économie / Epoque contemporaine - Saint Denis de Cabanne : Eglise paroissiale St Denis / Au bourg / église / Epoque contemporaine - Saint Denis de Cabanne : Eglise paroissiale St Denis / Au bourg / église / Haut Moyen age - Saint Germain la Montagne : remploi dans façade sud Eglise / Moyen Age ? / statue - Saint Hilaire sous Charlieu : château / chateau Fort / Moyen Age - Saint Hilaire sous Charlieu : l'Etang de Ressins / atelier de taille ? / Néolithique - Saint Hilaire sous Charlieu : La Grande Grange / Néolithique / lithique : silex taillés - Saint Hilaire sous Charlieu : La Grande Grange / Paléolithique Supérieur / lithique : silex taillés - Saint Hilaire sous Charlieu : La Lienne / atelier de taille ? / Néolithique - Saint Hilaire sous Charlieu : Le Montet / Paléolithique ? / lithique en surface - Saint Hilaire sous Charlieu : Le Verchat / Néolithique / amas de débitage - Saint Hilaire sous Charlieu : Eglise paroissiale St Hilaire / au bourg / église / Moyen Age - Saint Nizier sous Charlieu : Derrière la cure / moyen Age ? / céramique ; vestiges mobiliers métalliques - Saint Nizier sous Charlieu : La Grange jobin / Paléolithique supérieur / lithique - Saint Nizier sous Charlieu : La Grange jobin / Paléolithique moyen / lithique - Saint Nizier sous Charlieu : Les Bois / Paléolithique moyen / lithique - Saint Nizier sous Charlieu : Les Varennes / Gallo Romain / construction, bassin - Saint Nizier sous Charlieu : Les Verchères / époque indéterminée / lithique - Saint Nizier sous Charlieu : Près de la Madonne / Néolithique / lithique - Saint Nizier sous Charlieu : Ronchivolle / Néolithique / lithique - Saint Nizier sous Charlieu : Couvent des Cordeliers / établissement de religieux / moyen age ? - Saint Pierre La Noaille : Eglise paroissiale St Pierre /Le Bourg / église / Moyen Age Classique - Saint Pierre La Noaille : Le château / La Noaille / maison forte / Bas Moyen Age – Epoque moderne - Sevelinges : les Forêts / Néolithique / Lithique - Sevelinges : Eglise / Bourg / église / Moyen Age Classique - Sevelinges : Partie Est et Sud Est / Bois Grandjean / Haut Empire / tegulae, poterie, monnaie Hadrien - Villers : Chez Pelltier / Epoque indéterminée / Lithique - Villers : Champ Laurent / atelier de taille / Epoque indéterminée - Villers : Le Fromental / motte castrale / Moyen Age - Villers : Les Souchons / atelier de taille / Epoque indéterminée - Villers : Les Varennes / atelier de taille / Néolithique - Villers :Les Varennes / Les Varennese / Néolithique / Lithique

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- Vougy : Aiguilly, dans le talus de la Loire, en amont du Pont / Gallo-Romain / tegulae et tessons - Vougy : La Gare / Gallo-Romain / tegulae, contre poids en terre cuite - Vougy : la tallonière / Paléolithique ? / lithique en surface - Vougy : Le domaine neuf / Epoque indéterminée / lithique en surface - Vougy : Le Pilon / Epoque indéterminée / Lithique en surface - Vougy : Les Gardes / Néolithique / Lithique - Vougy : Piton / atelier de taille / Paléolithique moyen - Vougy : Thurin, Aiguilly / Néolithique final – Age du Bronze ancien ? / lithique - Vougy : Aiguilly / age du fer – Moyen age / fosse - Vougy : Eglise paroissiale / église / Moyen Age - Vougy : Grange Ressins / Paléolithique ancien / lithique en surface - Vougy : Le Bas Jarret / Talonnière / Epoque indéterminée / lithiques en surface - Vougy : Le Château / château Fort / Epoque Moderne - Vougy : Le château / maison forte / Bas Moyen Age - Vougy : Les Ditières / Les Chambons / Epoque indéterminée / céramique sombre non tournée, bracelet en bronze - Vougy : Les Forges / Paléolithique Moyen / lithique en surface - Vougy : Les Gardes Ouest / Paléolithique Moyen / lithique - Vougy : Les Gardes Ouest / Les Gardes ouest / Néolithique / lithique - Vougy : Les Hauts de Vougy / Paléolithique Moyen / lithique - Vougy : Les Hauts de Vougy / Les Hauts de Vougy / Néolithique / lithique - Vougy : Les Pierres / Paléolithique Moyen / lithique en surface - Vougy : Thurin, Aiguilly / Thurin, Aiguilly / Néolithique ? / lithique

Au titre du décret n° 2004 – 490 du 3 juin 2004, relatif aux procédures administratives et financières en matière d'archéologie préventive, des zones de saisine automatique des demandes d'urbanisme seront en principe proposées au Préfet de région pour la commune de Charlieu.

Informations utiles

Aucun projet d’intérêt général n’est porté par les Services Régionaux de l’Archéologie de Rhône- Alpes et Bourgogne dans le périmètre considéré.

III.5.2. Champ d'application : le sport

Dispositions réglementaires Loi du 01 juillet 1901 relative au contrat d’association ; Loi 84-610 du 16 juillet 1984 modifiée – article 41- qui dispose que tout propriétaire d'un équipement sportif est tenu d'en faire déclaration à l'administration en vue de l'établissement d'un recensement des équipements sportifs. Loi 84-610 du 16 juillet 1984 modifiée – article 42- qui précise que la suppression totale ou partielle d'un équipement sportif privé dont le financement a été assuré par une ou des personnes morales de droit public pour une partie au moins égale à un pourcentage fixé par décret en conseil d'Etat ainsi que la modification de son affectation sont soumises à l'autorisation de la personne morale de droit public ayant participé seule ou ayant participé pour la plus grande part à ce

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 94 - financement. Cette autorisation est subordonnée à la condition que cet équipement soit remplacé par un équipement équivalent. Par ailleurs, les dispositions de l'acte dit « loi du 26 mai 1941 » qui instauraient les servitudes de protection des installations sportives n'ont pas été reprises dans la loi du 16 juillet 1984 modifiée en application des lois de décentralisation. En conséquence la mention des servitudes dites « JS1 » est devenue obsolète ; elle ne devrait plus être mentionnée dans les documents d'urbanisme.

Informations utiles

Le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative vient de réaliser et d’actualiser un inventaire départemental des équipements sportifs.

Cette base de données, alimentée en collaboration avec la direction départementale Jeunesse et Sports, pourrait constituer un outil pertinent d’information et d’aide à la décision dans le cadre de l’élaboration du projet SCOT.

La démarche d'élaboration du SCOT pourrait être mise à profit pour analyser les conditions actuelles et projetées d'utilisation en prenant en considération les besoins exprimés par la population, les associations, les établissements d'enseignement et de formation, et pour envisager les dispositions d'aménagement et les réserves foncières à constituer, le cas échéant. Par ailleurs, des états des lieux et des diagnostics de l’accès aux loisirs éducatifs pour les enfants et les jeunes ont été réalisés dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des contrats éducatifs locaux.

Des études pour la mise en place de contrats enfance et de contrats temps libres ont été soutenues par les caisses d’allocations familiales. Le plus souvent ces documents sont en possession des communes et des communautés de communes concernées. Toutefois, il n’existe pas d’exploitation « horizontale » ou départementale de ces travaux.

III.5.3. Champ d'application : la santé

Informations utiles

La planification sanitaire et médico-sociale est un élément essentiel, et de plus en plus structurant, du développement des territoires. L'ordonnance n°2003-850 du 4 septembre 2003 « portant simplification de l'organisation et du fonctionnement du système de santé ainsi que des procédures de création d'établissements ou de services sociaux ou médico-sociaux soumis à autorisation » a profondément réformé le dispositif de l'organisation des soins. Ces modifications sont entrées en vigueur à la publication des schémas régionaux d'organisation sanitaires dits de « troisième génération ».

Le Schéma Régional d'Organisation Sanitaire (SROS) est un outil stratégique de planification des soins.

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 95 -

Il a pour objet :

- de définir les objectifs en vue d'améliorer la qualité, l'accessibilité et l'efficience de l'organisation des soins ;

- de prévoir et susciter les évolutions nécessaires de l'offre de soins préventifs, curatifs, palliatifs afin de répondre aux besoins de santé physique et mentale ;

- de susciter les adaptations et les complémentarités de l'offre de soins, ainsi que les coopérations, notamment entre les établissements de santé ;

Il s'appuie sur des études concernant :

- l'analyse quantitative et qualitative de l'offre de soins existante

- l'évaluation des besoins de santé de la population et leur évolution en fonction de données démographiques, épidémiologiques et des progrès des techniques médicales.

Il prend en compte les orientations du plan régional de santé publique. Il tient compte de l'articulation des moyens des établissements de santé avec la médecine de villes et le secteur médico-social et social ainsi que de l'offre de soins des régions limitrophes et des territoires frontaliers

Il est arrêté par le directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation pour une durée de cinq ans. Le Schéma Régional d'Organisation Sanitaire Rhône Alpes 2006-2010 a été arrêté en février 2006.

En ce qui concerne le bassin de Roanne, voici les conclusions et les préconisations du Schéma Régional d'Organisation Sanitaire : Ce bassin présente la particularité de ne couvrir qu'une seule zone de proximité, mais il dessert également une population extra-régionale. La baisse démographique constatée ces dernières années semble prendre fin et laisse espérer un redressement des chiffres de population avec en particulier, les projets de désenclavement prévus. Autonome, il offre à sa population les activités de référence ne nécessitant pas de taille critique. Il dispose d'une offre de soins publique et privée. Le développement des relations entre tous les acteurs est à accroître afin d'améliorer la fluidité des filières. La consolidation de la filière gériatrique est une préoccupation de ces mêmes acteurs, qui mettent en oeuvre de nombreuses actions en ce sens.

1 - L'organisation sanitaire

Le pôle de référence de Roanne associe : -le Centre Hospitalier de Roanne -la clinique du Renaison -La clinique des Monts du Forez (Psychiatrie) -Les Hôpitaux locaux de Thizy, Bourg de Thizy, Cours la Ville fusionnés en Hopital local intercommunal au 1/1/05, Amplepuis, Charlieu, St Just la Pendue. Le Centre Hospitalier de Roanne jouera le rôle de référence et de coordination pour l'ensemble du Bassin. L'accent sera mis sur le développement de complémentarité entre le Centre Hospitalier et la clinique

SCOT BASSIN DE VIE DU SORNIN – Porter à connaissance initial de l'Etat - page 96 - du Renaison, en matière de continuité des soins et d'organisation de l'urgence mais également pour l'ensemble des activités. Il sera nécessaire de préparer l'avenir en commun afin de ne pas pénaliser la population pour des disciplines où le personnel médical sera une ressource rare. Les activités de niveau hospitalo-universitaire ne sont pas prises en charge au sein du bassin mais sont orientées dans les établissements spécialisés de niveau régional prioritairement de St Etienne et de Lyon. La cancérologie est prise en charge dans le bassin (CH et clinique) dans le cadre du réseau ONCORA en lien avec l'Institut de Cancérologie de la Loire à St Etienne et les autres établissements de recours spécialisés. L'offre de soins en médecine physique et réadaptation est insuffisante dans le bassin. Le réseau gérontologique des coteaux du roannais couvre l'Ouest du bassin. Le Centre Local d'Information et de Coordination (CLIC) du Grand Roanne couvre Roanne-Ville et sa proche agglomération. Une communauté d'établissements a été constituée entre le CH et les hôpitaux locaux. Les Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) du bassin seront associés au projet de territoire par le biais de cette communauté. Le partenariat entre la médecine de ville, organisée au sein de l'association roannaise pour les urgences médicales (ARPUM), les services d'urgence du CH et de la clinique, la maison médicale roannaise ainsi que les autres secteurs de garde du territoire sera à poursuivre.

2 – Les évolutions du plateau technique L'activité d'obstétrique des deux maternités sera regroupée dès fin 2005 au sein du centre hospitalier. Le pôle mère-enfant sera mis en service fin 2007. Dans cet objectif, le maintien d'une maternité de niveau 2B au centre hospitalier est justifié. L'offre de soins en spécialités chirurgicales est à organiser par les deux établissements pour assurer la pérennité de ces spécialités sur le bassin, en particulier pour le vasculaire et pour l'ophtalmologie. Une réflexion entre les centres 15 du département de la Loire devra être menée en vue d'une inter connexion et d'une mutualisation progressive des SAMU. Le bassin offrira, après restructuration immobilière, un nouveau site de soins intensifs cardiologiques à proximité de la réanimation en 2008.

3 – Les évolutions des filières de soins La filière gériatrique, au sein du centre hospitalier, poursuivra son développement après l'ouverture du court séjour gériatrique et la récente mise en place de l'équipe mobile. Le dispositif gériatrique du centre hospitalier, des urgences au retour à domicile, est à inscrire dans la filière du bassin en lien avec les autres acteurs, notamment les hôpitaux locaux, les EHPAD et les structures de coordination. Le centre hospitalier envisage de transférer toutes ses activités de gériatrie sur son site principal. Le réseau gérontologique des coteaux du Roannais pourrait être porteur d'un CLIC. L'est du bassin reste à couvrir par une organisation CLIC. Des lits de soins palliatifs sont identifiés au centre hospitalier et l'organisation d'un réseau autour de l'équipe mobile.est à envisager pour venir en appui des établissements du bassin.

CONCLUSION La fragilité du bassin de Roanne en termes de démographie médicale dans certaines disciplines pourrait être compensée par la volonté des acteurs de restructurer l'offre, de consolider et développer l'activité médicale dans le bassin. Elle rend en tout état de cause nécessaire une collaboration accrue entre les différents établissements pour maintenir une offre de soins de niveau de référence.

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Pour en savoir plus, les informations sont disponibles sur le site de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation Rhône Alpes. www.parhtage.sante.fr/re7/rha/site.nsf

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A NNEXE n° I « L es IVB Roannaises »

Le guide méthodologique « Infrastructures Verte et Bleues » rédigé par la DIREN Rhône-Alpes est joint au Porter à Connaissance. Ci-dessous, vous trouverez les résultats cartographiques de l'étude IVB menée sur le Pays Roannais par la DDE de la Loire et la DIREN Rhône Alpes. Vous avez également la possibilité d'obtenir ces cartographies, sous format numérique auprès de la DDE de la Loire (Service Environnement et Aménagement/Cellule Etudes et Planification Stratégique).

Liste des cartes proposées :

– Carte des milieux naturels remarquables – Carte des potentiels pour le continuum des zones thermophiles sèches – Carte des potentiels pour le continuum des zones aquatiques et humides – Carte des potentiels pour le continuum des zones agricoles extensives – Carte des potentiels pour le continuum boisé basse altitude – Carte de superposition des continuums – Carte des obstacles – Carte de superposition de continuums et obstacles

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