PLAN LOCAL D’URBANISME D’

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET - P L a n L O C A L D ’U R B ANI i s M E C O MMU n e D ’ ASP p e r J O C

r a p p o r t d e présentation

Vu pour être annexé à la délibération d’arrêt du projet de PLU

Le Maire

Bureau d’étude IATE Route de Montélimar BP 174 07203 cedex

1 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Sommaire

1- Présentation générale de la commune page 3 5- Les choix du zonage et du règlement page 67

Situation géographique page 3 Les zones urbaines page 67 Données intercommunales page 3 Les zones à urbaniser page 68 Historique des procédures page 4 Les zones agricoles page 68 Cartographie générale page 5 Les zones naturelles page 68 Application de l’article L151-19 du code de l’urbanisme page 68 2- État initial de l’environnement page 6 Justification des objectifs de modération de la consommation de l’espace page 69 La morphologie de la commune page 6 Le contexte hydrographique page 8 6- Incidences des orientations du plan sur l’environnement page 71 Les eaux souterraines page 10 Les schémas et les organismes de gestion des eaux page 11 Les ensembles naturels page 71 Le patrimoine naturel et les inventaires page 15 La qualité de l’eau page 71 Les continuités écologiques et le SRCE page 17 Les continuités écologiques page 71 Les grands ensembles paysagers page 21 L’évaluation environnementale page 72 Le parc naturel régional des Monts d’Ardèche page 24 La gestion des risques page 27 C’est dans une vallée profonde, où serpente de roche en roche une rivière 3- Analyse du milieu humain page 30 nerveuse entourée de coteaux sévères que le territoire d’Asperjoc s’offre au visiteur. Analyse socio-économique page 30 Analyse de la structure urbaine page 45 Les réseaux et les transports page 59 Le nom d’Asperjoc vient du latin «asper» et «asperum jugum» signifiant Les servitudes page 62 respectivement «rocailleux» et «sommet escarpé». Le nom du village est Les équipements publics page 63 Asper Joco au XIV ème siècle et devient Asperjoc de façon définitive en 1464... 4- Les choix retenus pour établir le P.A.D.D page 64 Les choix du P.A.D.D page 64 La diminution des obligations de déplacement page 66 Performances énergétiques & énergies renouvelables page 66

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1 - Présentation générale de la commune

1.1 - SITUATION GÉOGRAPHIQUE 1.2 - DONNÉES INTERCOMMUNALES

La commune d’Asperjoc, qui compte 422 habitants en 2013, est située au centre du La commune d’Asperjoc adhère aux structures intercommunales suivantes : département de l’Ardèche et au nord d’Aubenas. Elle fait partie de l’ancien canton d’Antraïgues sur . - Communauté de communes du Bassin d’Aubenas - SIDOMSA : SI des ordures ménagères du secteur d’Aubenas Le territoire, qui s’étale sur 847 hectares, est organisé autour de deux vallées princi- - SDE 07 : syndicat départemental d’énergies de l’Ardèche pales. Le relief est très marqué sur la commune et l’habitat s’est développé sous forme - SIVU des info routes de l’Ardèche de hameaux. - Parc Naturel régional des Monts d’Ardèche (PNR) - Pays de l’Ardèche Méridionale Les communes limitrophes sont : Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) : - Genestelle au nord-est, ANTRAIGUES La commune est concernée par le SCOT de l’Ardèche Méridionale, dont le - Antraïgues au nord, La Cance - Aizac, au nord ouest, périmètre a été arrêté le 16 juillet 2014. En l’absence de SCOT applicable, la L'Ax - Juvinas à l’ouest, ASPERJOC commune est concernée par l’application des articles L142-4 et L142-2-5 du - Vals les bains au sud, ST ANDEOL DE VALS code de l’urbanisme. - Saint Andéol de Vals à l’est. VALS LES BAINS Le Doux Le cas échéant, la commune présentera et justifiera ses nouvelles zones La commune se situe à proximité directe de ouvertes à l’urbanisation (zones U et AU) : l’agglomération de Vals les Bains et d’Aubenas qui représente le pôle attractif économique et Jusqu’au 31/12/2016 : A l’établissement public chargé du SCOT après administratif de la région. L'Eyrieux avis de la CDPENAF (commission départementale de protection des La Loire Espaces Naturels Agricoles et Forestiers)... En période estivale, la demande touristique L'Ouvèze semble se confirmer d’année en année, no- ASPERJOC Dans les autres cas, au Préfet après avis de la CDPENAF.

tamment par le développement des gîtes et du L'Ardèche tourisme dit « vert ».

La Baume

Le Chassezac

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1.3 - HISTORIQUE DES PROCÉDURES

La commune dispose d’une carte communale approuvée en 2006.

La municipalité a, par délibération du 25 juin 2012, décidé de prescrire l’élaboration d’un plan local d’urbanisme (PLU) en remplacement de la carte communale.

L’élaboration d’un plan local d’urbanisme sur le territoire communal permettra à la com- mune de se doter d’un document d’urbanisme plus complet et porteur d’un véritable projet d’aménagement à long terme.

Effectivement, et contrairement à la carte communale, le plan local d’urbanisme, peut autoriser la municipalité à réglementer chaque zone en fonction de ses spécificités.

Également, le plan local d’urbanisme permettra de « raisonner » à plus long terme et sur la totalité du territoire d’Asperjoc.

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1.4 - CARTOGRAPHIE GÉNÉRALE

LA VALETTE SUP.

LA FARGE LE RACCOURCI LE PLOT

LE FAU

LE RANC

LES COMTES

LA COMBE

CHADENET

LE RIGAUDEL LE COUTELIER LA VALETTE INF.

LE NOGIER LE BASTARD LA BRUGÈRE LE TÉOULAS LE PRÉ DU MOULIN CHANTE-LOUBE

LA VIEILLE EGLISE

LA SERRE THIEURÉ LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT

COMBELLE

LES GRANGES

0 m 500 m 1000 m N 5 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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2 - État initial de l’environnement

2.1 - MORPHOLOGIE DE LA COMMUNE

Le territoire communal est traversé par deux vallées profondes qui sillonnent un massif montagneux : Coupe d’Aizac - La vallée de la Volane, qui marque la limite communale est. - La vallée de la Besorgues à l’ouest Fontazalon 814 m Le Serre Ces deux vallées sont séparées par un serre central qui part de Fontazalon à 814 m d’altitude pour venir jusqu’au sud du hameau de Thieure à 550 m

d’altitude. Le Rancel 760 m L’altitude de la commune varie entre 286 mètres (au niveau de la confluence Le Vernadel Volane la de vallée de la Besorgues et de la Volane) et 885 mètres, au niveau de Moureyre. 736 m

Les massifs les plus élevés se trouvent à la pointe nord du territoire au niveau central des massifs du Fontazalon et de la Coupe d’Aizac et au niveau de Moureyre, vallée de la Besorgues qui surplombe la vallée de la Besorgues. Le Plantoulier Le sous sol communal est composé en grande partie de migmatite gneissique. 659 m Sur un axe ouest-est et au centre de la commune, on trouve à l’ouest du microgranite et à l’est du granite tardimignatitique.

En limite est, on trouve ponctuellement du basalte. Moureyre 885 m

Les enjeux : Thieuré

Le développement urbain devra prendre en compte la topographie de la com- mune et ne pas générer de zones urbanisables dans des secteurs pouvant avoir un impact paysager lourd. Croix des Gardes 550 m Par ailleurs, la configuration topographique de la commune rend primordiale une bonne gestion du foncier. Il ne faut effectivement plus «gaspiller» les terrains physiquement constructibles et les organiser de façon raisonnée (no- tamment par des orientations d’aménagement et de programmation adap- 286 m tées). N 0 m 500 m 1000 m Les deux Eaux

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Les serres :

Résultat de l’orogenèse alpine, les serres sont caractéristiques du paysage des communes du secteur.

La commune d’Asperjoc est ainsi divisée en deux par un large serre central situé entre les deux vallées de la Volane et de la Besorgues. Le serre

On observe sur les pentes de ces serres des «faysses», qui cor- respondent à d’anciennes cultures en terrasses et qui marquent l’originalité du paysage. central

L’environnement autrefois très ouvert du fait de l’agriculture,

s’est fermé petit à petit, à cause de la déprise agricole. Le serre la Volane la Les pentes des serres se couvrent donc progressivement d’une vé- gétation de landes.

la Besorgues Les vallées : du Cournialet La vallée de la Volane marque la limite est du territoire communal et longe la coulée basaltique du «fauteuil du Diable».

La vallée de la Besorgues traverse la commune plus en son coeur et coule entre le serre central d’Asperjoc et le serre du Cournialet.

Vallée de la Besorgues Vallée de la Volane 7 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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2.2 - LE CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE

Le réseau hydrographique de la commune est marqué par deux cours d’eau principaux, la Volane et la Besorgues, qui traversent la commune du nord au sud, formant ainsi deux vallées entrecoupées d’un serre central.

Ces deux cours d’eau font partie du bassin versant de la rivière Ardèche.

Le régime de ces cours d’eau est très irrégulier, lié aux averses cé- venoles, souvent orageuses, caractérisées par des apports répétés, extrêmement intenses.

On note de très nombreux cours d’eau secondaires, souvent tempo- raires, issus des parties hautes du territoire.

Ce sont des ravins aux régimes également torrentiels.

Les enjeux : la besorgues Il convient de ne pas «négliger» le rôle des cours d’eau qui façon- la volane nent le paysage (vallées) et surtout permettent de conserver des coupures naturelles et écologiques importantes (les ripisylves).

Il est ainsi important de matérialiser des couloirs naturels et notam- ment des zones naturelles en bordure de ces ruisseaux et ravins.

La préservation de la qualité des cours d’eau est également très importante compte tenu du fait que tous les ruisseaux et rivières de la commune rejoignent tôt ou tard l’Ardèche et que cette dernière constitue un atout touristique majeur.

N 0 m 500 m 1000 m

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La Besorgues (Le Cournier) La Besorgues (Laulagnet) La Besorgues (Le Coutelier)

La Volane La Volane (Combelle) Ruisseaux secondaires (La Valette Inférieure)

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2.3 - LES EAUX SOUTERRAINES

L’hydrographie générale de la région reste celle des pays granitiques, aux sources mul- tiples, mais généralement de faible débit, sauf certaines de provenance basaltique. Les eaux de ces sources sont claires, d’une grande pureté, de faible teneur en calcaire. Des eaux minérales coulent nombreuses au pied des volcans et sont fort réputées. Elles appartiennent aux eaux dites de Vals, bicarbonatées, sodiques ou ferrugineuses. Il existe sur la commune une eau embouteillée sous le nom de «Reine des Basaltes».

Il existe plusieurs captages d’eau potable sur le territoire communal :

- Rigaudel - Les Taules 1,2 et 3 - Les Combes et le Ranc - La Farge sous la Grange et la Farge le Mourten

(Voir analyse paragraphe 3.3.4 pour les périmètres de protection)

La commune d’Asperjoc est concernée par la masse d’eau n°6607 «Socle cévenol BV de l’Ardèche et de la Cèze», qui se situe sur les massifs cristallins et cristallophylliens des Cévennes. Cette masse d’eau est représentée par la partie haute du bassin versant de l’Ardèche. D’après la fiche de caractérisation de cette masse d’eau, on observe des écoulements de type : percolation dans les zones d’infiltration, chenaux verticaux, fis- sures, drains principaux. La propagation des polluants serait rapide et il n’existe pas de couverture imperméable de surface; le problème de vulnérabilité est donc important et très présent. Actuellement, aucune pollution significative de la masse d’eau n’a cepen- dant été observée.

Enjeux :

Il est important de veiller à la qualité des ressources souterraines et d’en tenir compte lors des réflexions d’aménagement sur la commune.

Par ailleurs, la préservation de cette richesse naturelle que constituent les sources d’eaux minérales est primordiale.

Il convient alors de respecter les principes édictés par le Schéma Général d’Assainis- sement, afin de ne pas provoquer de pollution des nappes souterraines par un mauvais fonctionnement des systèmes d’assainissement.

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2.4 - LES SCHÉMAS ET LES ORGANISMES DE GESTION DES EAUX

2.4.1 - Application du SDAGE RHÔNE MÉDITERRANÉE Les objectifs environnementaux pour 2021 : Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux vise une gestion concertée et coordonnée des cours d’eau. Il est entré en vigueur le 21 décembre 2015 pour les 66,2% des masses d’eaux superficielles en bon état écologique. L’objectif était de 66% pour années 2016 à 2021. Les huit orientations fondamentales sont les suivantes : 2015 et il a été atteint pour 52,5 % d’entres elles.

Prévention : privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité. Pour les plans d’eau, 66% des masses d’eau sont en bon état écologique en 2015 pour un objectif fixé à 82 %. Pour 2021, le nouvel objectif est fixé à 77%. Non dégradation : concrétiser la mise en oeuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques. 82% des masses d’eau souterraine ont atteint le bon état qualitatif en 2015 (ce qui correspond à l’objectif fixé), et près de 85% devraient l’atteindre en 2021, avec des mesures Enjeux socio-économiques : prendre en compte les enjeux économiques et sociaux de réduction des pressions par les pesticides et les nitrates principalement. des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement. Le SDAGE s’accompagne d’un programme qui propose les actions à engager sur le terrain pour atteindre ces objectifs, il précise l’échéancier et les coûts. Gestion locale et aménagement du territoire : renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau.

Pollutions : lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé.

Des milieux fonctionnels : préserver et restaurer le fonctionnement naturel des milieux aquatiques et des zones humides.

Partage de la ressource : atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir.

Gestion des inondations : augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques.

Elles s’accompagnent d’une Orientation Fondamentale «zéro» pour s’adapter aux effets du changement climatique.

Périmètre administratif du SDAGE Rhône-Méditerranée

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2.4.2 - Application du SAGE «Ardèche» Préserver le fonctionnement de nos milieux naturels à l’origine de l’attractivité et de la qualité de notre territoire ; Les SAGE ont été institués par la Loi sur l’Eau de 1992 puis 2006. Diminuer l’exposition des personnes et des biens aux risques liés aux inondations ; Ils sont approuvés par les préfets. Un SAGE ne crée pas de droit mais il a une portée juridique. Il vient préciser la réglementation générale en matière d’eau en fonction de Renforcer l’adaptation de nos usages et notre gouvernance pour l’eau. nos enjeux locaux. Il fixe des objectifs précis de qualité d’eau et de quantité, ou encore de zones à préserver. Le bassin versant de l’Ardèche c’est : Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux est la feuille de route pour la • 158 communes, sur 3 départements (Ardèche, Gard et Lozère) et 2 régions préservation des ressources en eau du bassin versant de l’Ardèche, en équilibre avec nos • 2 430km 2 et près de 1000km de rivières usages de l’eau. • des régimes extrêmes de crues et d’étiages • 118 000 habitants permanents qui ont besoin d’eau à la maison comme pour Ce document est le fruit de 9 années d’expertise, de concertation et d’études leurs loisirs – un chi re qui est multiplié par 2.5 en été !!! approfondies. • 3 syndicats de rivière portant des actions en faveur de la gestion de l’eau

C’est par une signature conjointe des trois préfets (de l’Ardèche, du Gard et de la Lozère), que le SAGE du bassin versant de l’Ardèche a été officiellement reconnu et approuvé par l’arrêté interpréfectoral du 29 août 2012.

Le SAGE est un document qui traite de tous les enjeux de l’eau de notre bassin versant : Syndicat Mixte Ardèche Claire qualité, quantité, biodiversité, eau potable, urbanisme, assainissement, hydroélectricité, Ardèche Etablissement Public Territorial de Bassin sécheresse, risque inondation, baignade... sur Beaume Aubenas Syndicat Beaume Drobie

Largentière Son objectif est de définir les conditions acceptables d’un équilibre durable entre Syndicat du Chassezac protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques et satisfaction des usages Chassezac Vallon de l’eau. Pont d’Arc Ardèche

Une fois défini, un SAGE se met en œuvre de deux façons :

Réalisation concrète de la liste des actions identifiées comme essentielles à mener ;

Prise en compte de principes et règles à respecter pour un aménagement du territoire cohérent avec la gestion de l’eau. 2.4.3 Les contrats de milieu Les 5 grands objectifs du SAGE Ardèche : Asperjoc était concernée par le contrat de rivière Ardèche et affluents d’amont, qui s’est Améliorer la disponibilité et le partage de la quantité d’eau en été ; achevé en 2015. Un nouveau programme d’actions est en cours d’élaboration.

Améliorer la qualité de l’eau en traitant mieux nos rejets ; 12 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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2.4.4 Directive inondation et application du PGRI du bassin Rhône-Méditerranée - La gestion de l’aléa en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques au travers d’une approche intégrée sur la gestion de l’aléa et des phénomènes d’inondation Afin d’améliorer la gestion et réduire les conséquences négatives des inondations, le (les débordements des cours d’eau, le ruissellement, les submersions marines ...), la Conseil et le Parlement européen se sont mobilisés pour adopter en 2007 la directive recherche de synergies entre gestion de l’aléa et restauration des milieux, la recherche 2007/60/CE, dite « directive inondation ». d’une meilleure performance des ouvrages de protection, mais aussi la prise en compte de Elle définit un cadre de travail qui permet de partager les connaissances sur le risque, de spécificités des territoires tels que le risque torrentiel ou l’érosion côtière ; les approfondir, de faire émerger des priorités dans le but d’élaborer un Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI). - L’amélioration de la résilience des territoires exposés à une inondation au travers d’une bonne organisation de la prévision des phénomènes, de l’alerte, de la gestion de crise mais Élaboré par l’État, le PGRI vise à coordonner l’ensemble des actions de gestion des risques également de la sensibilisation de la population ; d’inondation au travers de dispositions opposables aux documents d’urbanisme, aux PPRi et aux autorisations administratives dans le domaine de l’eau sur l’ensemble du bassin. Il - L’organisation des acteurs et des compétences pour mieux prévenir les risques d’inondation définit également des objectifs pour les 31 Territoires à Risques Importants d’inondation par la structuration d’une gouvernance, par la définition d’une stratégie de prévention et (TRI) du bassin qui devront être mis en oeuvre au travers de stratégies locales de gestion par l’accompagnement de la GEMAPI (compétence de gestion des milieux aquatiques et de des risques adaptées, avec les acteurs du territoire. prévention des inondations ;

Le PGRI est divisé en deux volumes : - Le développement et le partage de la connaissance sur les phénomènes, les enjeux exposés et leurs évolutions.. - Le volume 1 « Parties communes au bassin Rhône-Méditerranée » présente les objectifs et les dispositions applicables à l’ensemble du bassin (notamment les dispositions opposables aux documents d’urbanisme et aux décisions administratives dans le domaine de l’eau).

- Le volume 2 « Parties spécifiques aux territoires à risques important d’inondation » présente une proposition détaillée par TRI des objectifs pour chaque stratégie locale ainsi qu’une justification des projets de périmètre de chacune d’elles.

La commune d’Asperjoc ne fait pas partie d’un TRI est n’est donc pas impactée par ce second volet.

Approuvé le 7 décembre 2015, le PGRI du bassin Rhône-Méditerranée traite d’une manière générale de la protection des biens et des personnes. Il présente 5 grands objectifs complémentaires :

- La prise en compte des risques dans l’aménagement et la maîtrise du coût des dommages liés à l’inondation par la connaissance et la réduction de la vulnérabilité des biens, mais surtout par le respect des principes d’un aménagement du territoire qui intègre les risques d’inondation ;

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2.5 - LE PATRIMOINE NATUREL ET LES INVENTAIRES

2.5.1 - Les ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique) Les zones humides issues de ces inventaires départementaux ne constituent pas directe- ment des zonages opposables, mais doivent être prises en compte dans les plans locaux La commune d’Asperjoc n’est concernée par aucune ZNIEFF de type 1 ou 2. d’urbanisme (PLU).

2.5.2 - Les sites Natura 2000 L’inventaire :

La commune d’Asperjoc n’est concernée par aucun site Natura 2000. Mené à l’initiative de l’État, l’inventaire des milieux humides du département de l’Ardèche a d’abord été réalisé par la Fédération de Pêche de l’Ardèche de 2001 à 2003. 2.5.3 - Les zones humides En 2007, le Conservatoire Rhône-Alpes des espaces naturels a complété ce travail, avec le Subsistant au coeur d’un paysage modelé par les aménagements, anciens ou plus récents, soutien de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée & Corse, de la Région Rhône-Alpes et du les zones humides ont longtemps été considérées comme des lieux insalubres. Elles ont Conseil général de l’Ardèche. Évolutif, cet inventaire est actualisé chaque année. été modifiées, parfois détruites. En , plus de 60 % des surfaces humides ont dis- paru depuis le début du 20ème siècle, dont la moitié entre 1960 et 1990. De nos jours Les spécificités topographiques et géologiques du département sont à l’origine d’une grande encore fortement menacées, elles participent, pourtant, pleinement au développement diversité de milieux humides. Six grands secteurs géographiques se dessinent en Ardèche du territoire et remplissent des fonctions essentielles pour la société et le maintien des avec chacun leurs particularités. équilibres écologiques. La commune d’Asperjoc appartient au secteur géographique des Cévennes vivaroises : En effet, elles contribuent à préserver la disponibilité et la qualité de la ressource en eau, à soutenir le niveau des cours d’eau et des nappes phréatiques, à filtrer gratuite- Sur ce talus du Massif central, formé de gneiss et de micaschistes,les cours d’eau vifs et ment les micropolluants, ainsi qu’à réguler le niveau d’eau lors des crues. tumultueux ont dessiné un paysage de gorges aux pentes abruptes. Les milieux humides se cantonnent essentiellement sur les abords immédiats de ces ruisseaux ... Elles témoignent d’activités passées et sont des réservoirs de biodiversité. Dans le terri- toire, leur valeur économique et récréative ne doit pas être négligée.

La portée des inventaires départementaux de zones humides en Rhône-Alpes : Les zones humides recensées par l’in- La définition générale de la zone humide inscrite dans le code de l’environnement via son ventaire se situent uniquement en bor- article L 211-1 est la suivante : « Les terrains, exploités ou non, habituellement inondés dure de la Volane et se cantonnent aux ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la vé- abords immédiats du cours d’eau. gétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année » (définition de la loi sur l’eau de 1992). Ces zones devront être classées en zone naturelle (N) du PLU. Les inventaires départementaux de Rhône-Alpes et les cartographies associées consti- tuent des outils privilégiés d’identification de zones humides répondant à cette défi- nition. Ils sont des supports méthodologiques et d’alerte à l’attention des différents acteurs du territoire et des services de police de l’eau de l’État.

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2.5.4 - La loi Montagne

Le plan local d’urbanisme d’Asperjoc doit respecter les objectifs de la Loi Montagne du Article L151-19 du code de l’urbanisme : 9 janvier 1985. Cet article du Code de l’urbanisme permet «d’identifier et de localiser les éléments de La montagne constitue une entité géographique, économique et sociale dont le relief, paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites le climat, le patrimoine naturel et culturel nécessitent la définition et la mise en oeuvre et secteurs à protéger, mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, d’une politique spécifique de développement, d’aménagement et de protection. historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection». La loi Montagne a également formulé des principes régissant l’urbanisation. La multitude d’éléments relatifs au petit patrimoine rural pourra faire l’objet d’une cam- En effet, sous réserve de la réfection ou de l’extension limitée des constructions existantes pagne d’identification qui pourrait concerner par exemple : et des installations ou équipements d’intérêt public incompatibles avec le voisinage des zones habitées, l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages et - Les anciennes terrasses emblématiques. hameaux existants et la capacité d’accueil des espaces destinés à l’urbanisation doit - Les chemins creux. être compatible avec la préservation des espaces naturels et agricoles mentionnés aux - Les clèdes. articles L.122-9 et L.122-10 du Code de l’Urbanisme. - Les anciens fours des hameaux. - Les anciens lavoirs. Il convient toutefois de signaler qu’une urbanisation en continuité d’un hameau existant - Les moulins. peut se montrer délicate du point de vue paysager et patrimonial. - Les croix ...

L’intégration de nouvelles maisons d’habitation dans des hameaux anciens et regroupés se révèle sensible.

La juxtaposition habitat ancien/construction récente n’est parfois pas la meilleure des solutions.

Hameau de la Vieille Eglise 15 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Patrimoine rural suite :

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2.6 - LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LE S.R.C.E 2.6.2 - Le schéma régional de cohérence écologique (source DREAL RA)

2.6.1 - Les continuités écologiques Le SRCE a pour objectif d’identifier les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques qui les relient. Il comprend un plan d’actions permettant de préserver et de remettre en bon état Une des premières causes de la perte de biodiversité est la destruction des habitats natu- les continuités écologiques identifiées tout en prenant en compte les enjeux d’aménagement rels par les aménagements liés aux activités humaines et la fragmentation qui en résulte du territoire et les activités humaines. (Millenium Ecosystem Assessment, 2005). En Rhône-Alpes, le SRCE a été approuvé le 16 juillet 2014. Ainsi, dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, une des mesures phares a été la volonté de mettre en place une Trame verte et bleue sur l’ensemble du territoire français La première étape de l’élaboration du SRCE a permis de poser un diagnostic qui révèle que et à des échelles allant du national au local. notre région offre à la fois une qualité et une diversité environnementales, ainsi qu’une bonne fonctionnalité écologique. Elle vise à préserver et à remettre en bon état les continuités écologiques qui permettent le déplacement des espèces. Cependant, des enjeux forts liés au cumul de contraintes (développement de l’urbanisation, des infrastructures, des activités économiques, etc.) doivent être traités dans des secteurs Elle est constituée de deux composantes-clés, les réservoirs de biodiversité – le milieu précis, tels que les fonds de vallées. principal de vie des espèces – et les corridors écologiques – espaces favorables aux dépla- cements d’individus entre réservoirs de biodiversité. Du croisement de ces enjeux avec l’identification de la trame verte et bleue régionale, un plan d’actions a été élaboré, se voulant toujours utile, partagé et porteur de cohérence d’ensemble Le dispositif législatif de la Trame verte et bleue prévoit trois niveaux d’emboîtement : au regard des nombreuses initiatives déjà portées sur les territoires.

Les orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités Le SRCE est donc la déclinaison régionale de la politique nationale «Trame verte et bleue» : écologiques (premier niveau) devront être respectées par les schémas régionaux de co- Spatialisation des enjeux relatifs aux continuités écologiques hérence écologique (SRCE) (deuxième niveau) qui identifient et cartographient le réseau écologique à l’échelle régionale.

Les communes et intercommunalités (troisième niveau) devront alors les prendre en compte dans leurs documents d’urbanisme.

Les enjeux sur la commune d’Asperjoc :

Au regard de la configuration topographique de la commune, le rôle de corridor bio- logique des deux cours d’eau principaux (la Volane et la Besorgues) doit être pris en compte dans le plan local d’urbanisme.

Ces rivières se présentent effectivement comme des corridors importants favorables aux déplacements d’individus (liaisons entre le plateau et les hautes cévennes).

Le zonage et le règlement du PLU devront être compatibles avec cet enjeu de préserva- tion. 17 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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L’atlas cartographique du SRCE :

Limite communale

18 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Le plan d’action du SRCE : Orientation 1 : Prendre en compte la Trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme et dans les projets : En Rhône-Alpes, le SRCE oeuvre à concilier le développement du territoire avec l’enjeu La première entrée de ce plan d’actions est une stratégie d’évitement de tout impact de maintien et de restauration de la biodiversité et des services écosystémiques qu’elle supplémentaire sur les continuités écologiques existantes (logique de maintien). Pour cela, rend à l’Homme. il présente des mesures à portée réglementaires dans la notion de prise en compte vis-à-vis des documents d’urbanisme et de tout nouveau projet. Cette action passe par la mobilisation et la mise en cohérence des outils, démarches et dispositifs existants ainsi que par l’implication de l’ensemble des acteurs, tant élus que Préserver les réservoirs de biodiversité des atteintes pouvant être portées à leur techniciens, pouvant agir en faveur de la Trame verte et bleue. fonctionnalité : Le plan d’actions stratégique du SRCE s’appuie sur 7 grandes orientations, elles-mêmes Les collectivités locales, par l’application des outils règlementaires et cartographiques déclinées en objectifs pour lesquelles sont proposées un certain nombre de mesures et issus de leurs documents d’urbanisme et projets d’aménagement, doivent limiter de recommandations. l’étalement urbain, l’artificialisation des sols et les infrastructures au niveau des réservoirs de biodiversité. Les 7 orientations du Plan d’actions : Reconnaître les espaces perméables comme des espaces de vigilance : Orientation 1. Prendre en compte la Trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme et dans les projets Les collectivités locales sont incitées à maintenir la vocation agricole, forestière ou naturelle de leurs espaces perméables, et à économiser leur foncier afin de Orientation n°2. Améliorer la transparence des infrastructures et ouvrages préserver ces derniers. vis-à-vis de la Trame verte et bleue Assurer la pérennité des corridors écologiques par la maîtrise de l’urbanisation : Orientation n°3. Préserver et améliorer la perméabilité des espaces agricoles et forestiers Les documents d’urbanisme précisent les principes de connexion identifié par le SRCE, chacun à leur échelle, pour atteindre une délimitation cadastrale au niveau Orientation n°4. Accompagner la mise en oeuvre du SRCE des PLU. Ils délimitent ainsi les espaces à préserver de toute urbanisation, en veillant notamment à une cohérence avec les territoires voisins. Orientation n°5. Améliorer la connaissance Préserver la Trame bleue : Orientation n°6. Mettre en synergie et favoriser la cohérence des politiques publiques Les collectivités locales, via leurs documents d’urbanisme et leurs projets d’aménagement, préservent l’ensemble des éléments identifiés par la Trame Orientation n°7. Conforter et faire émerger des territoires de projets en bleue (cours d’eau classés, espaces de mobilité et de fonctionnement des cours faveur de la Trame verte et bleue d’eau, zones humides…) en leur garantissant une vocation des sols appropriés et en définissant, dans la mesure du possible, des espaces de non constructibilité.

19 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Éviter, réduire et compenser l’impact des projets d’aménagement sur la Trame verte et bleue :

Les évaluations environnementales et les études d’impact constitueront des moyens privilégiés pour appréhender le maintien des fonctions écologiques dans les projets et documents d’urbanisme locaux (PLU et cartes communales). Le cas échéant, une renaturation d’espaces artificialisés pourra s’avérer une mesure compensatoire acceptable.

Décliner et préserver une « Trame verte et bleue urbaine » :

Les collectivités sont incitées à identifier leurs Trames vertes et bleues « urbaines » et à mobiliser leurs outils règlementaires en vue de leur protection et de leur restauration.

Il s’agit ainsi de favoriser des connexions entre les espaces de nature urbains et ceux situés en périphérie, sans toutefois que ces connexions ne constituent des pièges pour la faune qui s’y aventurerait.

La commune a été identifiée dans un secteur «prioritaire» du SRCE Rhonalpin. Les enjeux sur la commune d’Asperjoc :

Au regard de l’atlas régional du SRCE, les enjeux identifiés sont les suivants :

Les cours d’eaux de la Volane et de la Besorgues présentent un intérêt écologique pour la trame bleue et sont à préserver ;

Les obstacles sur les rivières sont liés à d’anciennes usines et certains sont encore nécessaires à la production d’énergie renouvelable (micro-centrales).

Le PLU devra être compatible avec ces enjeux et proposer des outils permettant de répondre aux objectifs de préservation identifiés.

Il s’agira essentiellement de maintenir de larges couloirs naturels et agricoles entre les zones urbaines et à urbaniser, ce qui devrait être aisément réalisable au regard des enjeux urbains et des orientations du Programme Local de l’Habitat (PLH) en terme de production du nombre de logements à produire (2 logements par an).

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2.7 - LES GRANDS ENSEMBLES PAYSAGERS 1. Le plateau Ardéchois 2. La bordure montagneuse du plateau 2.7.1 - Localisation paysagère Ardéchois La commune d’Asperjoc, qui appartient à l’entité paysagère des «pentes cévenoles», est 3. Les pentes Cévenoles caractérisée par des crêtes parallèles orientées nord-ouest/sud-est, appelées «serres» 4. L'avant-pays Cévenol que séparent des vallées étroites, sauvages et encaissées, résultat d’une érosion conti- 5. Les plateaux du Bas-Vivarais nue et ancienne. 6. Le Bas-Vivarais intérieur

7. La bordure sous-Coironnique La Cance Ces serres s’abaissent progressivement du Nord au Sud, jusqu’à la vallée de l’Ardèche. 8. Le plateau du Coiron 14 L'Ax 9. L'enclave nord du Bas-Vivarais Le paysage présente un caractère montagneux, composé de forêts de feuillus et de 10. La région des Boutières landes, qui progressivement gagnent du terrain. 11. Le Bas-Eyrieux 12. Le plateau de Vernoux Le Doux 13 La culture des châtaigniers, très rémunératrice autrefois, s’est développée sur un ter- 13. Le piémont du Haut-Vivarais rain propice : le granite 14. Le Haut Vivarais Intérieur 15. La vallée du Rhône 15 Description de la haute Cévennes (Étude PNR) : Les zones de transition 12 Issu de la chaîne hercynienne, le socle cristallin de la Haute Cévenne, orienté vers le L'Eyrieux sud-est est très marqué par l’activité volcanique. 1 10 11 La Loire Ce socle est à l’origine de la topographie de la haute cévenne, qui s’organise suivant des vallées en V encaissées, délimitées par des hauts serres étroits. L'Ouvèze 9 ASPERJOC 3 Sur tout le système, le dénivelé est relativement important. 8 2 L'Ardèche Trois rivières sont orientées est-ouest : L’Ardèche, le Lignon et la Fontaulière. 7 4 D’autres vallées se sont développées selon un axe nord-sud : La Besorgues, la Volane, le Sandron, l’Oize et la Boulogne. 3 La Baume Les versants sont quasiment symétriques et ne présentent pas d’ubac, ni d’adret (ce qui 6 est partiellement le cas d’Asperjoc). Le Chassezac Ces différences d’orientation influent sur le profil des vallées et leur organisation li- 5 néaire.

La haute cévenne est soumise à l’influence du climat méditerranéen qui remonte par les vallées pour laisser progressivement place aux caractéristiques des zones de montagne. 21 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Une urbanisation croissante vers l’aval des vallées :

La distribution de l’urbanisation de la haute cévenne témoigne de l’adaptation des acti- vités humaines par rapport au milieu naturel. le relief l’hydrographie

Les secteurs de montagne, où les versants sont abrupts, les conditions climatiques plus contraignantes et le réseau viaire limité, connaissent une faible urbanisation.

En revanche, les fonds de vallées plus proches d’Aubenas, ont une plus forte densité de population, les villes, les villages et les industries se sont établis le long des cours d’eau.

Historiquement l’habitat médiéval a recherché des positions élevées pour pouvoir domi- ner la vallée (voir carte de l’urbanisation en 1830) : On trouve ainsi plusieurs châteaux et tours en position perchée au dessus des vallées dans les environs (ancienne tour du Chastelas, chateau de Ventadour...).

Enfin, les terrasses structurent le paysage de la haute Cévenne : Encore bien entretenues autour des villages et hameaux, elles sont de plus en plus envahies par la forêt dans la périphérie des grands bourgs et dans les zones les plus retirées.

Le châtaignier est dominant sur ces terrasses. l’urbanisation en 1830 l’urbanisation en 2012 Compte tenu des divers éléments évoqués, on peut distinguer trois sous-systèmes dans la Haute Cévenne :

Les vallées orientées ouest-est, aux versants à grand dénivelé et à l’échelle im- posante, où les villages et villes se sont implantés principalement dans le large talweg cultivé.

Les vallées de plus petite échelle et aux versants quasi symétriques, à l’aspect plus sauvage.

Les vallées, localisées entre ces deux sous-systèmes et qualifiées de vallée de transition.

Le territoire d’Asperjoc correspond au deuxième sous-système.

La carte d’évolution du bâti (ci-contre) expose très clairement que l’habitat traditionnel et ancien se situait sur les hauteurs et que l’urbanisation récente s’est développée dans les vallées.

22 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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2.7.2 - Les sous-ensembles paysagers

Les sous ensembles paysagers d’Asperjoc sont directement influencés par la topographie et l’altitude mais également par les activités humaines passées et présentes. urbanisation de fond de vallée liée au développe- urbanisation a mi-versant ment industriel (moulinages,filatures...) On retrouve ainsi dans les parties basses du territoire, le long des vallées de la Volane et de la Besorgues, des petits espaces de prairies ou de petits milieux ouverts cultivés.

Ces vallées sont toutefois très encaissées et leurs abords sont ainsi restés plus sauvages et moins utilisés pour les activités agricoles.

Sur les versants, c’est l’espace du châtaignier qui se développe jusqu’à 800 mètres d’altitude environ.

On note la présence de terrasses qui témoignent de l’importance économique de la châtaigne au siècle dernier.

Au-delà de 700 mètres (Fontazalon, le Planchet, coupe d’Aizac), on retrouve quelques milieux ouverts de landes de genêts ou de prés pâturés (estives).

Ces secteurs offrent des points de vue remarquables sur les paysages environnants.

Les hameaux se sont généralement accrochés à mi-pente conformément aux petites vallées en « V » de la haute Cévenne, où les activités se sont organisées sur les versants.

Cette organisation traditionnelle se retrouve sur les versants surplombant la Volane et la Besorgues.

Le centre village ancien (Thieure) s’est ins- centre ancien de thieure tallé sur la partie sud du serre central, en position de promontoire situation de promontoire et vue sur les deux vallées.

On retrouve également des hameaux qui se sont développés autour des moulins qui utili- saient la force motrice de l’eau urbanisation de fond de vallée liée au développement industriel (moulinages,filatures...)

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2.8 - LE PARC NATUREL RÉGIONAL DES MONTS D’ARDÈCHE

La commune d’Asperjoc fait partie du Parc Naturel Régional des «Monts d’Ardèche» et Les enjeux : son territoire est ainsi soumis à la charte II du PNR, approuvée le 18 mars 2013. L’habitat traditionnel d’Asperjoc est composé de nombreux hameaux qui se sont générale- Reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, le Parc Na- ment implantés à mi-versant (sauf Thieure). turel Régional des Monts d’Ardèche organise son action autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine. Ce type d’organisation était déjà en place au début du 19 ème siècle (voir partie historique de l’urbanisation 3.2.2). Les Monts d’Ardèche présentent des patrimoines d’une grande richesse. Ceci peut repré- senter pour les communes un atout supplémentaire d’attrait notamment du point de vue L’implantation du bâti était toujours soigneusement choisie en tenant compte de plusieurs pédagogique et patrimonial. Les éventuelles actions de mise en valeur du patrimoine paramètres : naturel seront ainsi favorisées par le Parc Naturel Régional. - La proximité de la ressource en eau D’une manière générale, les objectifs du parc visent à aboutir à un juste équilibre entre - La proximité des voies de circulation d’une part la protection et la valorisation du patrimoine naturel et humain et d’autre - L’économie des bonnes terres agricoles part le nécessaire développement économique et social. Le Parc Naturel Régional et ses - La bonne situation par rapport aux intempéries partenaires sont notamment attentifs : - Les besoins défensifs parfois (position dominante sur les vallées par exemple)

En matière d’urbanisation : L’habitat traditionnel d’Asperjoc permet de vérifier cette logique d’implantation.

- Au respect des formes urbaines spécifiques à chaque entité; En revanche, l’évolution des réseaux, de la voirie et la chute des activités agricoles est - A la limitation du mitage; venue rompre l’équilibre de ces paramètres. - A l’insertion paysagère des voies de circulation. Les activités économiques liées aux moulinages et aux filatures ont entraîné une urbani- En matière d’architecture : sation des fonds de vallées, afin d’habiter près des lieux de travail et d’y implanter les services et les commerces nécessaires. - A ce que la volumétrie et l’orientation des façades et toitures soient coordonnées avec l’existant; La commune d’Asperjoc n’est pas trop soumise aux problématiques du développement d’un - Au rapport des « pleins » et des « vides », couleurs et matériaux; habitat diffus. - A l’adaptation de la pente. Toutefois, il est désormais nécessaire d’envisager un développement sous forme d’exten- Il incite au développement d’un habitat groupé respectueux des caractéristiques ur- sion «en greffe» des hameaux ou de «quartiers» bien définis en évitant une urbanisation dif- baines et paysagères. fuse qui aurait pour conséquence une progressive et irréversible banalisation du paysage.

La charte du PNR des Monts d’Ardèche : Certains secteurs semblent pouvoir répondre à ces enjeux (secteur de la confluence Besor- gues/Volane, extension-sud de Laulagnet Bas ...). En application de l’article L333-1 du code de l’environnement, les documents d’urba- nisme doivent être compatibles (ou rendus compatibles dans un délai de trois ans), avec les orientations et les mesures de la Charte du Parc Naturel Régional. 24 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Le maintien du patrimoine naturel agricole et bâti : Les terrasses :

Le PLU devra permettre au travers de son règlement et de son projet d’aménagement de L’édification des terrasses a façonné le territoire de la Haute Cévenne en permettant d’uti- conserver ce qui fait la force et l’attrait de la commune : L’articulation entre le patri- liser rationnellement la pente. moine naturel, agricole et bâti. Sous une apparente simplicité de formes, les terrasses témoignent d’une technicité, issue A ce titre, le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche a produit un cahier de recom- d’une grande expérience du maniement de la pierre et de sa pose à sec. mandations architecturales qui permet d’argumenter l’analyse suivante. Les murs de pierres sèches sont bâtis sans liant de mortier, les pierres étant posées en res- Utilisation des matériaux : pectant des règles précises assurant une grande stabilité de la construction.

La géologie de la Haute Cévenne, bien que complexe dans sa structure (présence de Leur préservation est très importante : failles), est de nature relativement homogène avec un socle cristallin apparent (gra- nite). - Elles assurent la gestion des eaux de ruissellement et le maintien des sols, - Elles dessinent le paysage et ouvrent des vues lointaines sur les vallées. L’activité volcanique récente a percé le socle par endroits et produit des roches sombres caractéristiques (basaltes). Aujourd’hui, leur manque d’entretien contribue au développement de la friche et à la fermeture des paysages. Le grès est présent sur la frange orientale uniquement. Ces roches ont toujours constitué la matière première de construction. Elles participent à l’intégration des bâtiments dans leur environnement.

Thieure 25 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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L’adaptation du bâti dans la pente : Les grands types architecturaux :

La Haute Cévenne est caractérisée par un relief marqué. Aujourd’hui comme hier, l’adap- La maison rurale : tation à la pente est essentielle pour créer son habitat. Groupée ou isolée, la maison rurale a une Les terrasses sont l’ossature du paysage. Pour construire sur cette ossature et rechercher forme qui correspond à la nature du terrain l’insertion la plus cohérente avec le relief et les terrasses existantes, il faut : et au type d’exploitation agricole.

- Limiter les terrassements, La maison rurale est constituée d’un assem- - Respecter les courbes de niveaux, blage de plusieurs volumes simples. Ces - Éviter les bouleversements du sol et les terrassements déstabilisants, volumes peuvent être organisés de manière - Éviter la mise en oeuvre d’enrochements gigantesques. anarchique au gré des nouveaux besoins liés à l’évolution des pratiques agricoles. Un terrain en pente n’est pas un obstacle à la construction. On peut en tirer parti pour bénéficier d’un meilleur ensoleillement et des vues plus lointaines sur l’extérieur. La maison de village : Il est indispensable de modifier le moins possible la topographie du terrain : Quelle que soit la structure et la forme des SCHÉMAS A ÉVITER SCHÉMAS A SUIVRE rues, les maisons hautes, étroites et mi- toyennes constituent l’image classique des bourgs de la Haute Cévenne.

Les maisons de village ont des formes très simples avec des travées de fenêtres et de portes alignées.

Rappel : Afin d’accompagner les particuliers le plus en amont possible dans leur projet de construction, le PNR et le CAUE de l’Ardèche organisent des permanences gratuites tout au long de l’année. 26 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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2.9 - LA GESTION DES RISQUES

2.9.1 - Les risques d’incendie R é s e rv e artificielle s d i s

La commune d’Asperjoc se trouve dans une zone avec un fort ensoleillement et une vé- P o t e a u d ’ i n c e n d i e o u b o u c h e d ’ i n c e n d i e gétation de type méditerranéen. Z o n e s u r b a n i s é e s Le taux de boisement est de l’ordre de 47 % du territoire communal et le taux de couver- ture végétale atteint les 90 %.

LA VALETTE SUP. Elle peut être confrontée à des incendies et feux de forêt importants.

LA FARGE La commune est concernée par le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) LE RACCOURCI LE PLOT entré en vigueur le 24 décembre 2014, ainsi que par le Plan Départemental de Protection des Forêts Contre l’Incendie (PDPFCI) entré en vigueur le 24 septembre 2015.

LE FAU Une réserve DFCI située au niveau du Planchet permet de défendre le serre central.

LE RANC Les accès étant difficiles et les réseaux d’eau potable peu adaptés dans les différents hameaux, il faudra prendre en compte l’impératif de lutte contre l’incendie lors de l’éla- LES COMTES boration du plan local d’urbanisme. LA COMBE

CHADENET

Les enjeux : LE RIGAUDEL LE COUTELIER LA VALETTE INF.

La déprise agricole, en favorisant le développement de landes, multiplie les risques d’ex- LE NOGIER LE BASTARD position aux incendies. LA BRUGÈRE LE TÉOULAS LE PRÉ DU MOULIN Il conviendra d’être attentif à toutes les zones de contact entre les secteurs urbanisés et CHANTE-LOUBE les espaces forestiers naturels. LA VIEILLE EGLISE Dans ces secteurs, les zones constructibles devront être équipées de moyens de lutte LA SERRE THIEURÉ LE PONT efficaces contre les incendies. LAULAGNET BAS DU BRIDOU

Un enjeu peut être également de préconiser l’exploitation forestière pour lutter contre LAULAGNET HAUT les incendies.

COMBELLE

LES GRANGES

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2.9.2 - Les risques d’inondation

Aucun Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) n’a été défini sur la commune.

Étude cabinet Intervenance :

En mai 2006, une étude a été réalisée par le cabinet Intervenance, qui a rédigé un Atlas des zones inondables par analyse hydro-géomorphologique sur les bassins versant de la Volane et de la Besorgues. Les limites du lit majeur de ces cours d’eau ont été reportées sur un plan.

Ainsi, par principe de précaution, les terrains situés dans le lit majeur des cours d’eau susceptibles d’être inondés lors d’événements pluvieux importants devront rester incons- tructibles.

Il en sera de même pour les talwegs des ruisseaux, dont les terrains situés à proximité devront rester vierges de toute construction.

2.9.3 - Les risques de mouvements de terrains

Dans le cadre de l’alimentation de la base de données nationale sur les mouvements de terrain et les cavités souterraines, le BRGM a été chargé d’en réaliser un inventaire sur l’ensemble du Département de l’Ardèche.

Cette étude fait apparaître la présence de glissements de terrain et de chutes de blocs sur le territoire communal (voir plan ci-contre).

Dans l’attente d’études plus précises ou complémentaires, il conviendra d’appliquer le principe de précaution dans le PLU.

2.9.4 - Les zones à risque d’exposition au plomb

Conformément à l’article R.123-3 du Code de l’urbanisme et à l’arrêté préfectoral ARR- 2003-217-8, l’ensemble du département de l’Ardèche est déclaré zone à risque d’expo- sition au plomb.

28 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

2.9.5 - Les risques sismiques

Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement mo- difiés par les décrets no 2010-1254 du 22 octobre 2010 et no 2010-1255 du 22 octobre 2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010) :

Une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible),

Quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont ap- plicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions par- ticulières.

Les nouvelles règles de construction parasismiques ainsi que le nouveau zonage sismique sont en vigueur depuis 1er mai 2011.

La commune d’asperjoc est située en zone d’aléa faible (3).

29 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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3- Analyse du milieu humain

3.1 - ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE (DONNÉES INSEE)

3.1.1 - La démographie

450 L’analyse croisée des soldes migratoires et naturels nous informe sur les points suivants : 440 430 422 La forte chute démographique entre 1975 et 1982 s’explique par la conjonction d’un solde 420 naturel (différence entre les naissances et les décès) et migratoire (différence entre les 405 407 410 arrivées et les départs) tous deux négatifs et liés à la crise du secteur textile. 400 390 Depuis 1999, on note une forte reprise démographique qui s’explique par un solde naturel 380 370 qui redevient (légèrement) positif et un solde migratoire très fort à partir de 2008. 370 364 361 360 L’enjeu du PLU est de continuer à rendre la commune attractive pour une population 350 extérieure et cherchant un cadre résidentiel attrayant à proximité de l’agglomération 1968 1975 1982 1990 1999 2013 d’Aubenas et de Vals les Bains.

La démographie de la commune a subi une forte baisse entre 1975 et 1982. La population 4 La croissance annuelle s’est ensuite stabilisée autour de 360/370 habitants jusqu’en 1999. 4 moyenne : Entre 1999 et 2013, la croissance démographique a ensuite été très soutenue et a permis à la commune de retrouver et dépasser son niveau de 1968. 3

2

Due au solde migratoire 1 0,7 0,6 0,5 Due au solde naturel 0 0,4 0 -0,5 Équilibre -0,4 -0,3 -1 -0,6 -1 -1,2 -2 68/75 75/82 82/90 90/99 99/08 08/13

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La composition par âge de la population : La composition des ménages :

250

200

150 0 à 19 ans 100 20 à 59 ans

50 60 ans et +

0 1990 1999 2013

Composition par âge en 1990 Composition par âge en 2013

23% 25% 23% 25% 0 à 19 ans 0 à 19 ans 20 à 59 ans 52% 20 à 59 ans 52% De 1968 à 2013, la taille moyenne des ménages sur la commune d’Asperjoc a diminiué en 60 ans et + 60 ans et + passant de 2,8 à 2,18 ; malgré une légère hausse entre 1982 et 1990.

Cette tendance de diminution de la taille des ménages se constate toutefois à l’échelle La composition par âge de la population d’Asperjoc est très stable depuis 1990 et se nationale. compose en 2013 de la manière suivante :

- 23 % de personnes de moins de 20 ans. - 52 % de personnes de 20 à 59 ans. - 25 % de personnes de plus de 60 ans.

En revanche, il convient d’analyser la tranche d’âge des 20-60 ans qui est importante et qui générera un vieillissement à terme inéluctable. Il est donc nécessaire dans le PLU d’anticiper ce vieillissement à terme, d’autant plus que nous sommes en présence d’une population sédentarisée car propriétaire de son logement pour 72 % des habitants.

Ce futur vieillissement entraînera des nouveaux besoins, notamment en terme de services à la population, de commerces, de déplacements quotidiens ...

31 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.1.2 - Le logement sur la commune d’Asperjoc

La typologie des logements : Evolution des logements entre 1968 et 2013 Total logts RP RS LV 1968 195 147 30 18 1975 229 160 38 31 250 1982 240 145 68 27 1990 236 144 61 31 1999 266 158 91 17 200 2013 295 194 88 13 150 RP Logements en 1968 Logements en 2013 RS 100 LV LV LV 4% RS

9% Nbrde logements RS 30% 50 15% RP RP 0 66% 76% 1968 1975 1982 1990 1999 2013

Le nombre total de logements a progressé de + 51,3 % entre 1968 et 2013.

Sur la même période, les résidences principales (RP) ont connu une croissance de + 31,9 % alors que les résidences secondaires (RS) ont augmenté de + 193,3 %

En 2013, les résidences principales représentent 66 % du nombre total de logements contre 76 % en 1968. Inversement, les résidences secondaires sont passés de 15 % à 30 %.

Le nombre de logements vacants est relativement stable depuis 1968 et ne représente que 4,4 % de l’ensemble du parc de logements en 2013.

La situation de l’industrie du textile sur la commune a été un fort facteur de variation de la démographie et de la typologie d’utilisation des logements.

Les enjeux du PLU sont de favoriser l’accueil d’habitants permanents et d’enclencher un rééquilibrage de la répartition des logements au profit des résidences principales.

Il convient de profiter de la proximité du bassin d’emplois d’Aubenas - als-les-BainsV afin de définir une politique du logement et de l’habitat orientée vers l’accueil de jeunes ménages.

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L’ancienneté du parc de logements et le rythme de construction : Le statut d’occupation des logements :

Parc LOGT % 1999 2013 100 91 Maisons 81,6 87,1 90 Appartements 10,2 12,9 80 70 RP (%) 1999 2013 60 Propriétaires 65,2 72 50 Locataires 25,3 23,9 40 32 26 Dont Logts HLM 0 0 30 22 Logés gratuitement 9,5 4,1 20 11 11 10 0 avant 1919 1919 à 1945 1946 à 1970 1971 à 1990 1991 à 2005 2006 à 2010 Les maisons individuelles représentent 87.1 % des logements en 2013 et les appartements Titre du graphique seulement 12.9 % du parc total. 6% 6% Le ratio de l’occupation des logements est relativement stable de 65 à 72 % de propriétaires et autour de 25 % de locataires.

17% La commune dispose de 11 logements locatifs. 47%

11%

13%

avant 1919 1919 à 1945 1946 à 1970 1971 à 1990 1991 à 2005 2006 à 2010

La commune d’Asperjoc dispose d’un parc de logements relativement ancien :

- 60 % des logements ont été construits avant 1945 - seulement 12 % des logements ont été construits après 1990

Ces chiffres confirment la composition bâti traditionnelle de la commune (hameaux anciens).

Le rythme de construction moyen entre 1990 et 1999 a été de 1,2 logements par an.

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Le Programme Local de l’Habitat Zonages du périmètre d’étude Asperjoc est concernée par le PLH de la Communauté de communes du Pays d’Aubenas- Source Insee 2010 et CCPAV Vals (CCPAV), approuvé le 27 février 2014.

Le programme local de l’habitat est un outil instauré par la loi de décentralisation du 7 janvier 1983.

Depuis, la portée de ce document n’a cessé d’être renforcée dans un contexte législatif particulierment riche en matière d’habitat.

Le programme local de l’habitat est élaboré pour une durée de 6 ans par l’EPCI pour l’ensemble de ses communes membres.

Il associe tout les acteurs impliqués dans le domaine de l’habitat et du cadre de vie.

De manière générale, les enjeux d’un PLH sont les suivants :

- Lutter contre l’exclusion et la ségrégation sociale ;

- Favoriser un développement équilibré du territoire grâce à la mixité des fonctions urbaines aux différentes échelles territoriales et à la diversité de l’habitat ;

- Favoriser la mobilité résidentielle et éviter les phénomènes de relégation ;

- Offrir à l’ensemble de la population, et notamment aux plus démunis, un véritable droit au logement et à l’accès aux services et aux équipements urbains.

Le PLH de de la CCPAV

Le diagnostic du PLH a permis un découpage du territoire en 4 entités afin que les orientations, les principes et objectifs du PLH soient cohérents avec les caractéristiques démographiques et urbaines de chaques communes. Asperjoc est classée dans l’entité «Rural».

PLH approuvé le 27 février 2014 34 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Les enjeux spécifiques du PLH de de la CCPAV

Produire suffisament de logments L’enjeu de l’accessibilité du parc de logements rapproche bien entendu des enjeux liés La CCPAV est un territoire attractif qui doit répondre aux besoins des ménages tout au aux publics aux caractéristiques spécifiques, pour qui il est nécessaire de disposer d’une long de leur parcours résidentiel. offre adaptée. Parmi ces publics spécifiques, les ménages les plus fragiles sur les plans social et économique doivent avoir accès à une offre adaptée. Il en va de même pour les - En secteur périurbain, la production est assez importante pour permettre une dynamique personnes vieillissantes, en perte d’autonomie, qui vont représenter une problématique démographique. Il est dans ce cas nécessaire de mettre en oeuvre les moyens de maintenir très importante dans les années à venir, ou encore les adultes handicapés pour qui les une capacité de production tout en ayant une meilleure maîtrise qualitative. solutions sont le plus souvent difficiles à trouver.

- Sur les secteurs les plus ruraux, dont fait partie Asperjoc, l’enjeu est plutôt de permettre Maîtriser l’urbanisation liée à l’habitat un développement de l’offre suffisant pour éviter tout déclin démographique. Dans un souci de développement durable et en prévision des enjeux du SCOT de l’Ardèche Il apparaît également nécessaire de favoriser le développement des résidences principales méridionale, l’enjeu d’une meilleure maîtrise de l’urbanisation doit nécessairement être et de diminuer la part de résidence secondaire afin d’éviter que certains villages ne se relevé par une politique communautaire de l’habitat. transforment en centres touristiques. Cet enjeu est cependant multiple. Tout d’abord, il doit s’entendre en termes de - Dans le secteur urbain l’objectif est avant tout de regagner en attractivité, notamment consommation foncière liée à l’habitat. S’il s’observe déjà une tendance à la diminution de auprès des familles. la taille des parcelles vendues du fait de l’augmentation du prix du terrain au m², il n’en est pas moins nécessaire d’encourager dans certaines communes une poursuite de cette Diversifier l’offre…. diminution dans l’objectif de limiter l’empreinte de l’habitat sur les territoires agricoles Avec un modèle de développement fortement centré sur la maison individuelle en et naturels. accession à la propriété, une partie importante des communes peut être confrontée à un manque de rotation de leur population créant de forts besoins en équipements publics Cet enjeu doit également s’entendre en termes d’organisation spatiale du développement. sans pour autant que la pérennité de leur utilisation soit assurée. Le parc locatif, quel Dans un territoire caractérisé par un mitage important, la question de la continuité, voire que soit sa nature, doit être développé sur les communes de périphérie, ainsi que sur les de l’insertion, de l’urbanisation nouvelle avec l’urbanisation préexistante est importante. communes rurales dans une moindre mesure. Il s’agit tout d’abord de préserver un paysage qui constitue une véritable ressource économique mais aussi de permettre aux communes de mettre en oeuvre une «stratégie» …. et la rendre accessible au plus grand nombre d’urbanisation. Dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier et de relative rareté du foncier constructible, Il s’agit de permettre aux ménages habitant déjà la CCPAV de poursuivre Enfin, cet enjeu recouvre celui de la maîtrise et de la réglementation foncière publique leur parcours résidentiel au fur et à mesure de l’évolution de leurs besoins et de leurs qui doit permettre aux collectivités locales, communes ou EPCI, d’avoir une influence sur capacités financières. le développement de l’habitat au niveau qualitatif : formes urbaines, typologies, types de Cette accessibilité passe par une offre diversifiée (en termes de typologies et de formes logements, gammes de prix, etc. urbaines) et accessible sur le plan financier. Au sein de cet enjeu, il est nécessaire de prendre en compte l’importance du gisement que constituent les logements vacants (vacance structurelle) en termes d’économie foncière. Cette politique doit être conduite dans une logique favorisant un équilibre de peuplement La vacance constitue une véritable problématique sur les centres d’Aubenas et de Vals- et limitant les spécialisations socio-spatiales. Elle doit notamment conduire à améliorer les-Bains, problématique qui impacte la vitalité, notamment commerciale, de ces deux la capacité de choix des ménages en diversifiant les réponses offertes par chacune des espaces. communes.

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Spatialisation des enjeux du PLH sur le territoire de la CCPAV

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Les 3 grands axes du PLH de la CCPAV Population Croissance Croissance Gain de Croissance municipale Population annuelle annuelle de population annuelle de la • Orienter le développement du territoire communautaire estimée au projetée en estimée de la la population de 2013 à population de 1er janvier 2019 population de projetée de 2019 1999 à 2008 Après avoir étudié plusieurs scénarios d’évolution démographique, le choix d’un scénario 2013 2008 à 2013 2013 à 2019 mixte, basé sur un ajustement entre un scénario reproduisant la dynamique de croissance Aubenas 12220 13323 1103 0,5% 1,2% 1,5% Vals-les-Bains 3860 4221 361 0,6% 0,6% 1,5% observée entre 1999 et 2008 et les volontés de développement des communes, a été Pôles urbains 16080 17544 1464 0,5% 1,1% 1,5% retenu. Labégude 1400 1517 117 0,2% 0,5% 1,4% Saint-Didier-sous-Aubenas 950 1051 101 0,6% 4,2% 1,7% Ce scénario propose pour l’ensemble du territoire de la CCPAV un rythme de croissance Saint-Privat 1750 1891 141 1,1% 2,1% 1,3% 2055 2207 152 0,9% 1,6% 1,2% de la population établi à 1,4% par an entre 2013 et 2019. Pour Asperjoc, qui fait partie de Périurbain 6155 6666 511 0,8% 1,9% 1,3% l’entité rurale, le rythme projeté de croissance de la population est de 1%. Saint-Andéol-de-Vals 607 652 45 2,4% 2,4% 1,2% Saint-Julien-du-Serre 901 968 67 1,7% 1,7% 1,2% 1773 1927 154 2,4% 2,4% 1,4% A l’échelle du territoire, ce sont donc 2 471 habitants supplémentaires qu’il faudra Périurbain éloigné 3281 3547 266 2,2% 2,2% 1,3% accueillir entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2019, dont 24 sur Asperjoc. Aizac 154 164 10 -0,7% -0,6% 1,1% Antraigues-sur-Volane 626 666 40 1,6% 1,6% 1,0% L’accueil de ces habitants devrait conduire à une augmentation du nombre de ménages Asperjoc 393 417 24 -0,7% 3,0% 1,0% Genestelle 290 308 18 0,2% 1,0% 1,0% de près de 1 500, soit 1497 résidences principales supplémentaires rendues nécessaires. Juvinas 170 186 16 0,9% 1,1% 1,5% Labastide-sur-Bésorgues 252 284 32 2,6% 2,6% 2,0% La taille des ménages est estimée à 2 au 1er janvier 2019 (elle était de 2.4 au 1er janvier Lachamp-Raphaël 72 83 11 -3,4% -3,5% 2,4% 121 131 10 -0,5% -0,5% 1,3% 2013). Elle est plus précisément à 2,17 sur la commune d’Asperjoc. Mézilhac 102 112 10 -0,3% -0,6% 1,6% Saint-Étienne-de-Boulogne 380 404 24 1,6% 2,1% 1,0% L’objectif de développement démographique s’accompagne d’une orientation Saint-Michel-de-Boulogne 154 164 10 1,2% 1,2% 1,1% Saint-Joseph-des-Bancs 195 220 25 0,1% 0,8% 2,0% géographique de cette croissance visant à renforcer les polarisations urbaines du Rural 2909 3139 230 0,5% 1,3% 1,3% territoire et à limiter la périurbanisation et l’étalement. CCPAV 28425 30896 2471 0,7% 1,4% 1,4% Scénario démographique 2013-2019

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• Repenser le mode de développement des communes et du parc de logements

Il s’agit de limiter la consommation foncière liée au développement de l’habitat et avant tout de mieux l’organiser. L’objectif est donc de favoriser la compacité de l’urbanisation, Objectifs de production de logements du 1er janvier de réinvestir les centres urbains par la mobilisation du parc vacant ou des dents creuses 2013 au 1er janvier 2019 et de limiter la consommation foncière du logement. Nombre Néanmoins, dans le cadre d’un habitat dispersé sous forme de hameaux, des possibilités Nombre de Nombre de moyen de de constructions individuelles doivent rester ouvertes pour répondre aux besoins de la logements vacants logements à logements à population et du PLH. Des extensions de hameaux doivent donc pouvoir être programmées à remettre sur le produire produire par sous réserve d’être encadrées par des orientations d’aménagement et de programmation marché précises. an 2013-2019 Aubenas 708 118 107 Vals-les-Bains 173 29 52 Pour atteindre l’objectif de limitation de l’étalement, plusieurs orientations et principes Pôles urbains 881 147 159 d’actions sont à mettre en oeuvre par les acteurs, et notamment par les communes : Labégude 70 12 16 Saint-Didier-sous-Aubenas 42 7 5 - Prioriser le renouvellement urbain pour le développement d’une offre de Saint-Privat 87 15 18 logement plutôt que l’extension ; Ucel 116 19 8 Périurbain 315 53 47 Saint-Andéol-de-Vals 34 6 5 - Favoriser une extension en épaississement plutôt qu’en étalement ; Saint-Julien-du-Serre 53 9 2 Vesseaux 57 10 8 - Rechercher une augmentation de la densité nette de la production neuve avec Périurbain éloigné 144 24 15 des objectifs différenciés selon les typologies de commune : Aizac 7 1 4 - 30 logements/ha de densité nette pour Aubenas et 25 pour Vals-les-Bains ; Antraigues-sur-Volane 11 2 6 Asperjoc 10 2 2 - 20 logements/ha sur le périurbain et sur le périurbain éloigné ; Genestelle 13 2 1 - 10 logements/ha sur le rural, et donc à Asperjoc. Juvinas 14 2 1 Labastide-sur-Bésorgues 12 2 2 - Atteindre cette densité passe nécessairement par le développement de formes Lachamp-Raphaël 1 0 1 urbaines moins consommatrices de foncier pour limiter la domination du modèle de Laviolle 8 1 1 Mézilhac 1 0 2 la maison individuelle. Pour Asperjoc l’objectif est que la construction d’individuel Saint-Étienne-de-Boulogne 5 1 5 groupé ou de collectif corresponde à 20% de la production de logements. Saint-Michel-de-Boulogne 6 1 2 Saint-Joseph-des-Bancs 12 2 5 Rural 100 17 32 En ce qui concerne la mobilisation du parc vacant, il s’agit pour Asperjoc de remettre 2 logements sur le marché durant la durée du PLH. En ce qui concerne le nombre de CCPAV 1440 240 253 résidence secondaire, l’objectif est que celui-ci se stabilise.

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• Diversifier l’offre pour répondre à la diversité des besoins

Le parc de logements locatifs : Le parc de logements de la CCPAV ne présente qu’un très faible taux de rotation qui ne Objectifs logements conventionnés permet pas un renouvellement suffisant de la population dans la majorité des communes. Part de Nombre de logements logements Nombre de Nombre de De plus, le vieillissement actuel des ménages ainsi que le départ des enfants (ayant Part de Part de locatifs locatifs PLAI ou PLUS ou grandi), posent nécessairement la question de la capacité à maintenir des services dans PLAI ou PLUS ou convention convention équivalent équivalent équivalent équivalent les communes (comme l’école) alors que la population n’en a plus besoin. nés à nés à à produire à produire Le seul moyen de les maintenir consiste donc à accueillir de nouveaux ménages et donc produire produire de développer un parc locatif jouant un rôle complémentaire à celui du parc en accession Aubenas 20% 163 20% 33 80% 130 et favorisant la rotation. Vals-les-Bains 20% 45 20% 9 80% 36 Pôles urbains 20% 208 20% 42 80% 166 Labégude 15% 13 10% 1 90% 12 Le développement d’un parc locatif est important pour les communes rurales comme Saint-Didier-sous-Aubenas 30% 14 20% 3 80% 11 Asperjoc qui subissent un vieillissement relativement marqué. Saint-Privat 15% 16 20% 3 80% 13 Ucel 25% 31 20% 6 80% 25 Les logements locatifs sociaux : Périurbain 20% 74 18% 13 82% 61 le PLH a pris le parti de ne fixer des objectifs qu’en termes de locatif conventionné, dont Saint-Andéol-de-Vals 15% 6 10% 1 90% 5 l’offre est particulièrement importante dans un territoire où le nombre de demandeurs Saint-Julien-du-Serre 25% 14 10% 1 90% 13 Vesseaux 50% 33 20% 7 80% 26 de logement social est élevé. Périurbain éloigné 33% 53 17% 9 83% 44 C’est pourquoi plus de 300 logements locatifs conventionnés devront être produits sur la Aizac durée du PLH. Antraigues-sur-Volane Asperjoc Les objectifs ne sont cependant pas territorialisés par commune mais par groupes de Genestelle communes. Ainsi, un objectif de production de 13 logements locatifs conventionnés est Juvinas Labastide-sur-Bésorgues donné pour l’ensemble du secteur rural. Lachamp-Raphaël Laviolle Le PLH ne constitue pas un frein au développement de cette offre « rurale » mais affirme Mézilhac cependant que la priorité est de développer le parc locatif conventionné sur les pôles Saint-Étienne-de-Boulogne urbains et le périurbain. Saint-Michel-de-Boulogne Saint-Joseph-des-Bancs Rural 10% 13 10% 1 90% 12

CCPAV 21% 348 19% 65 81% 283

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Adapter les logements pour répondre aux besoins : le vieillissement de la population constitue un enjeu à relever par la CCPAV dans sa politique de l’habitat. Le vieillissement de la population suppose une évolution des besoins qu’il convient de prendre en compte :

- L’adaptation des logements à la perte d’autonomie et notamment de mobilité (adaptation des salles de bains, sanitaires, etc.) - La production d’une offre adaptée, bien localisée et accessible financièrement pour des ménages encore autonomes mais ne pouvant plus se maintenir à leur domicile pour diverses raisons : éloignement des services, difficulté à assumer les coûts liés au logement (factures d’énergie ou tout simplement loyers), isolement, etc.

Plus largement, cette orientation concerne l’ensemble des publics pouvant rencontrer des problématiques de mobilité et d’autonomie réduites, qu’elles soient liées au vieillissement ou au handicap.

Prendre en compte des besoins spécifiques : Quatre besoins et problématiques spécifiques ont été repérés comme devant faire l’objet d’une orientation du PLH :

- Le logement des publics précaires et modestes, et principalement ceux ne pouvant accéder à un logement autonome, même dans le parc locatif social ; - Les besoins liés aux logements indignes ; - Les jeunes, étudiants, stagiaires, travailleurs « précaires » ; - Les besoins spécifiques liés aux gens du voyage.

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Fiche d’analyse du bassin d’habitat d’Aubenas : Caractéristiques démographiques : Les résidences principales : Un territoire à la dynamique démographique forte tant au niveau de la population que 2/3 des logements sont occupés par leurs propriétaires ; cependant, le parc locatif se des ménages. maintient sur le territoire et représente près de 35% des résidences principales (31% en Ardèche). Cette progression résulte tout à la fois de l’accroissement du parc privé et du Une taille moyenne des ménages stabilisée à 2,3 personnes par ménage. parc social public. Un territoire vieillissant où ¼ des habitants ont plus de 60 ans ; Un indice de jeunesse Les caractéristiques du parc privé : bas, mais qui a progressé sur la période récente. Le parc locatif privé est assez important avec 26% des résidences principales. Le parc Un territoire d’accueil où la dynamique démographique est portée par le solde migra- conventionné global représente plus du 1/3 des logements locatifs. toire. L’Anah est intervenue de façon assez importante sur la période 2003-2007 (notamment par Socialement : l’OPAH d’Aubenas, puis par le PIG Plan de cohésion sociale), permettant l’amélioration de près de 500 logements dont ¾ de logements propriétaires occupants et ¼ de locatifs (qui Des ménages dont les ressources sont proches de celles constatées dans le département. ont été conventionnés à près de 80%). Une part de ménages imposés plus modeste que dans le reste du département et une assez forte dispersion des revenus sur le territoire. Le parc privé potentiellement indigne est à un niveau assez bas sur le territoire (4.6%, soit près de 1000 logements), mais est en progression très marquée (+16%). Il est à noter qu’une 74% des ménages remplissent les conditions à l’entrée en logement social et 42% en lo- proportion importante des ménages les plus fragiles trouve une réponse à ses besoins en gement très social. logement dans le parc locatif privé (56% des ménages <30% PLUS sont logés dans le parc locatif privé). Une précarité assez forte sur le territoire (22% des allocataires CAF vivent de minima sociaux, 36% d’allocataires à bas revenus). La dynamique de la construction : Un CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) implique la commune d’Aubenas et Avec plus de 400 logements construits chaque année, la dynamique locale de la construc- concerne, outre le quartier des Oliviers en ZUS, le quartier de Pont-d’Aubenas. tion est assez forte. Le parc de logement : Elle est essentiellement portée par la construction de résidences principales. Plus qu’ailleurs, les logements construits sont des logements individuels (81%). Le parc de résidences principales a augmenté de 12 % entre 1999 et 2006, traduisant la dynamique de la construction. Le parc social et la demande de logements sociaux : 3/4 du parc de logements est affecté aux résidences principales. Le parc social représente près de 2 000 logements et a sensiblement progressé sur la pé- riode récente ; il représente 8,6% des résidences principales, mais est ventilé de façon On note une forte augmentation de la vacance. Les résidences secondaires représentent assez hétérogène entre les communes, 17% des logements et progressent moins rapidement que les résidences principales. Aubenas accueillant l’essentiel du parc. La vacance est faible sur ce segment du parc et Le parc vacant s’élève à 8% des logements (7% en Ardèche) et a progressé de façon pré- le taux de rotation est moyen. La part des petits logements sociaux est faible (16%), alors occupante (+ 12%). même que la demande est composée de près de 2/3 de ménages de 1 à 2 personnes. Le parc de logement est essentiellement composé de grands logements ; la part des pe- La demande de logements sociaux est essentiellement locale. tits logements tend à se réduire (36% de T3 et moins en 1999 et 32% en 2006). Le projet de renouvellement urbain : Le projet ANRU concerne le quartier des Oliviers qui comprend 400 logements sociaux. 41 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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L’offre spécifique :

Le territoire doit créer une aire d’accueil des gens du voyage (commune d’Aubenas) et 8/ La commune d’Aubenas porte un CUCS qui concerne non seulement le quartier des Oli- répondre à une problématique identifiée de sédentarisation. viers, mais aussi le quartier de Pont d’Aubenas. L’intervention publique doit s’inscrire dans une logique qui vise à enrayer la spécialisation des peuplements sur ces deux quartiers, Le niveau d’équipement du territoire en hébergement apparaît satisfaisant. mais aussi sur le secteur du centre ville qui a connu un phénomène de déqualification. L’offre est particulièrement forte pour ce qui concerne l’offre dédiée aux personnes 9/ Un enjeu global de requalification des centres-villes et centres-bourgs, qui ont connu âgées. une forte progression de la vacance et se sont beaucoup dégradés, du fait notamment du développement résidentiel centrifuge du début des années 2000. Cet enjeu est particuliè- L’offre en logements très sociaux semble assez faible au regard des caractéristiques so- rement saillant sur le centre ville d’Aubenas, dans la mesure où ce phénomène s’accom- ciales constatées. pagne d’une spécialisation sociale du peuplement de ce quartier.

Les enjeux d’habitat sur le bassin d’habitat d’Aubenas : 10/ Il convient de poursuivre le traitement des situations d’indignité (repérage et trai- tement des situations) et de vacance au sein du parc ancien en incitant notamment les 1/ Doter le territoire d’un PLH afin de porter une réelle politique de l’habitat, mettre en propriétaires à réaliser les travaux en faveur des économies d’énergie. place un observatoire du marché de l’habitat et de la demande de logements sociaux. 11/ Assurer la mise en oeuvre du schéma départemental d’accueil des gens du voyage. 2/ Assurer une plus grande maîtrise de l’urbanisation notamment en :

- Maîtrisant mieux le foncier, - Réalisant des opérations urbaines de qualité et durable, - Mettant en place de véritables stratégies urbaines à l’échelle du secteur, - Produisant une plus grande diversité de logements notamment locatifs et en acces- sion à prix abordable. Il convient de favoriser les implantations accessibles aux des- sertes de transports en commun. 3/ Créer des outils en matière de politique foncière, de conseil en termes d’urbanisme opérationnel, d’accompagnement d’opérations d’aménagement et de construction de qualité. 4/ Le parc social doit être encore conforté, notamment en ce qui concerne le segment très social qui doit être renforcé pour répondre aux situations de précarité identifiées. 5/ Un enjeu de rééquilibrage de la répartition du parc social sur les communes qui com- posent le territoire, notamment par le développement d’une offre renforcée sur les com- munes résidentielles du Sud et de l’Est du bassin albenassien. 6/ Poursuivre la mise en oeuvre du PNRU sur le quartier des Oliviers et notamment la diversification de l’offre au sein du quartier et la reconstitution de l’offre hors de ce périmètre. 7/ Un enjeu général d’amélioration de la qualité énergétique du parc social et un enjeu particulier de réhabilitation et de résidentialisation sur les quartiers de Tartary, Pont d’Aubenas et des Justets à Vals-Les-Bains.

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3.1.3 - Les emplois sur la commune d’Asperjoc L’évolution par catégories socio-professionnelles :

artisan comm. cadres profs int Emplois chômeurs agriculteurs prof inter employés ouvriers Les migrations domiciles/travail : chef entr sup

1990 20 4 8 12 36 32 72 Emplois Total hors commune dans commune 1999 20 0 20 12 16 48 64 1999 148 101 47 2012 31 0 16 12 48 64 60 2013 173 141 32 80 70 Les migrations domicile-travail ont progressé entre 1999 et 2013. 60 50 Les emplois dans la commune de résidence sont passés de 32 % du nombre total d’emplois 40 en 1999 à seulement 18 % en 2013. 30 20 Cela s’explique par la fermeture progressive des usines textile et des moulinages qui 10 offraient des emplois sur la commune d’Asperjoc. (Exemple déplacement du moulinage 0 de Laulagnet bas à Prades : cela concerne 25 salariés environ). chômeurs agriculteurs artisan cadres profs prof inter employés ouvriers comm. chef int sup On se dirige aujourd’hui vers une commune essentiellement résidentielle (82 % des em- entr plois à l’extérieur de la commune) où les habitants travaillent majoritairement dans le 1990 1999 2012 bassin d’emplois de l’agglomération d’Aubenas-Vals les Bains. Ces données permettent de connaître l’évolution des emplois entre les trois recensements Même s’il est aujourd’hui utopique de vouloir inverser la tendance au regard de la proxi- de 1990, 1999 et 2012. mité du bassin d’emplois d’Aubenas et de Vals les Bains, le PLU doit veiller à ce que la

Emplois Totalcommunehors necommune deviennedans commune pas un village dortoir sans aucune vie sociale ... On constate ainsi que : 1999 148 101 47 2009 150Les formes 122d’habitat, les28 espaces publics et la mixité urbaine peuvent limiter ces effets - Le chômage a progressé entre 1999 et 2012 (on recense ainsi 31 chômeurs en 2012) ; négatifs (petits espaces collectifs, emplacements réservés mixtes...). - Les emplois de la catégorie «agriculteurs» ont totalement disparus ; - Les artisans, commerçants et chef d’entreprise ont progressé de 8 à 16 emplois, avec toutefois une diminution de 4 emplois entre 1999 et 2012 ; Lieu de travail des actifs de plus de 15 ans en 1999 Lieu de travail des actifs de plus de 15 ans en 2013 - Les cadres et professions intellectuelles supérieures sont stables ; - Les emplois des professions intermédiaires ont augmenté, malgré une forte baisse entre 1990 et 1999 ; dans dans commune - Les emplois des ouvriers ont chuté ; commune 18% 32% - La catégorie des employés a fortement augmenté ( +100 %) . hors commune 68% hors commune 82%

43 Lieu de travail des actifs de plus de 15 ans en 2009

dans commune 19%

hors commune 81% PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Le tourisme : 3.1.4 - La structure économique et de services d’Asperjoc La structure d’accueil touristique se compose d’un camping, de chambres d’hôtes et de La commune ne dispose pas d’une structure économique et de services forte au regard de sa proximité avec les communes de Vals les Bains et d’Aubenas. quelques gîtes ruraux. Ce type de tourisme est en pleine expansion en Ardèche et peut amener des retombées Les activités industrielles : économiques non négligeables sur la commune, notamment lors de la période estivale. Il convient alors d’accompagner ce développement et de le maîtriser. La vocation industrielle de la commune est encore visible même si celle-ci est en déclin depuis plusieurs années. Durant la période estivale, la population de la commune double (soit près de 600 personnes). Une usine de textile et de filature est localisée au Pont de Bridou. Cette augmentation est notamment due à la présence du camping du Vernadel, localisé au hameau Chadenet. Il propose 14 chalets locatifs. Une usine d’eau minérale se situe sur la commune : La Reine des Basaltes. Cette activité La rivière Besorgues est par ailleurs très fréquentée pour la baignade, y compris par les est actuellement en fort développement. locaux. Les employés du moulinage de soie naturelle, situé à Laulagnet bas, ont été déplacés sur le site de la SATEX à Prades. Les chemins de randonnées :

En 2004, on recensait encore 90 emplois sur 3 sites (dont 10 emplois à Vals les Bains) et L’alternance des montagnes et des vallées crée une multitude de chemins de randonnées qui l’activité d’exploitation des eaux minérales représentait 4 emplois sur la commune. sillonnent les communes du secteur. Il convient également de promouvoir le développement des hydrocentrales qui permet- Ceux-ci permettent la découverte de châtaigneraies, de fontaines, de ponts, de vieux châ- tent de réutiliser certaines installations existantes (de petites puissances). teaux, volcans éteints, de la faune et de la flore régionale.

L’agro-alimentaire et les services : Artisans et BTP :

Les secteurs de l’agro-alimentaire, des services aux entreprises et des services aux par- La commune dispose d’un bon réseau d’entreprises du bâtiment ; ticuliers ne sont pas présents sur la commune. - Plâtrier - Décapage écologique Les besoins sont satisfaits par la proximité d’Aubenas et de Vals les Bains. - Rénovation écologique de l’habitat - Carreleur L’agriculture et les activités forestières : Il existe aussi sur la commune des artisants d’art notamment dans la céramique. Trois exploitants poursuivent une petite activité agricole (La Farge, Laulagnet et La Va- lette Supérieure) qui permettent l’entretien des paysages et des milieux ouverts autour Les enjeux : des hameaux. On note la présence de deux groupements forestiers (Sainte Marguerite et Fontazalon) sur le territoire communal. L’état des lieux fait apparaître un niveau faible de services et commerces qui est compensé par la proximité de Vals les Bains et d’Aubenas. Rappel : Le tourisme «vert» présente en revanche de nombreux atouts sur la commune ainsi qu’un Tout le département de l’Ardèche est concerné par L’AOC «Picodon». Il conviendra donc bon réseau d’entreprises du bâtiment qu’il conviendra de préserver. de consulter l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INOQ) préalablement à l’ap- probation du PLU (art. L.112-3 du code rural). La commune est également concernée par Il convient toutefois d’anticiper un futur vieillissement de la population, qui générera de l’A.O.C. Châtaigne d’Ardèche. nouveaux besoins en terme de déplacements et de services à domicile... 44 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.2 - ANALYSE DE LA STRUCTURE URBAINE

3.2.1 - Historique de l’urbanisation

L’analyse du développement de l’urbanisation entre répartition d u b â t i e n 1830 répartition d u b â t i e n 2012 1830 (cadastre napoléonien) et 2012 permet de mettre en avant plusieurs éléments :

La commune est historiquement constituée de nom- LA VALETTE SUP. LA VALETTE SUP. breux petits hameaux répartis sur l’ensemble du ter-

LE RACCOURCI ritoire et généralement accrochés à mi-versant. Aucun LA FARGE LA FARGE hameau n’était prédominant sur les autres et on ne pouvait pas détacher de véritable centre-bourg.

LE FAU LE FAU L’évolution de la construction s’est réalisée très claire-

LE RANC LE RANC ment dans les deux vallées de la Volane et de la Besor-

LES COMTES LES COMTES gues, en cohérence avec le développement industriel

LA COMBE LA COMBE lié aux entreprises textiles (filatures et moulinages).

CHADENET CHADENET LE RIGAUDEL LE RIGAUDEL LA VALETTE INF. LA VALETTE INF. Les hameaux sur les versants n’ont que très peu évolué,

LE NOGIER LE NOGIER ce qui explique que ces éléments soient encore très LA BRUGÈRE LA BRUGÈRE préservés (très peu de constructions récentes venant

CHANTE-LOUBE CHANTE-LOUBE rompre les équilibres paysagers et bâtis des hameaux denses). LA VIEILLE EGLISE LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ THIEURÉ LE PONT LE PONT DU BRIDOU Le secteur situé à la confluence des deux vallées a éga- LAULAGNET HAUT LAULAGNET BAS DU BRIDOU LAULAGNET BAS lement connu un fort développement, accentué par la LAULAGNET HAUT proximité de Vals les Bains et une bonne exposition.

COMBELLE COMBELLE Cette configuration donne deux visages à la commune :

Les «villages-rue» ou «hameaux-rue» liés aux industries actuelles et passées.

Les hameaux traditionnels encore préservés dans leurs formes architecturales et paysagères que l’on retrouve sur les hauteurs de la commune.

45 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.2.2 - Les parties actuellement urbanisées

La caractéristique principale de la commune est de posséder de nombreux hameaux.

Cet éclatement de l’habitat en plusieurs hameaux est coûteux pour la commune car ses équipe- ments d’infrastructures doivent s’étirer en de nombreuses ramifications.

LA VALETTE SUP. Par ailleurs, l’absence d’un hameau central ou d’un village-centre conduit à un manque de dy-

namisme social renforcé par les fortes migrations domicile-travail quotidiennes (syndrome du LE RACCOURCI LA FARGE «village dortoir»).

Hameaux de Laulagnet haut et bas :

LE FAU Le chef-lieu de Laulagnet se détache tout de même en accueillant la Mairie et l’école. Ce hameau est «coupé» en deux par la RD 243 et la partie haute bénéficie d’une petite place publique. LE RANC

LES COMTES

LA COMBE

CHADENET

LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER

laulagnet haut LA BRUGÈRE école/mairie

CHANTE-LOUBE

LA VIEILLE EGLISE laulagnet bas THIEURÉ LE PONT la besorgues DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT

COMBELLE

46 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Photographies de Laulagnet haut

Photographies de Laulagnet Bas

47 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Hameau du Rigaudel-Les Comtes :

Après Laulagnet, le Rigaudel est le deuxième hameau le plus important de la commune. Il se situe le long de la RD 578. Une annexe de la Mairie y est installée ainsi qu’une salle polyvalente.

L’usine de Moulinage est aujourd’hui fermée. LA VALETTE SUP.

LE RACCOURCI LA FARGE

les comtes

LE FAU

LE RANC

LES COMTES

LA COMBE

CHADENET

LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER

LA BRUGÈRE

CHANTE-LOUBE le rigaudel

LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT la volane

COMBELLE

48 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Le Pont de Bridou :

L’urbanisation dans ce secteur est très linéaire et marquée par le passé industriel de la commune.

Quelques constructions récentes se sont implantées sur la partie sud du pont de Bridou.

LA VALETTE SUP. La station d’épuration s’y est également implantée et dessert toute la partie amont de

la vallée de la Volane. LE RACCOURCI LA FARGE

LE FAU

LE RANC

usine LES COMTES

LA COMBE

CHADENET

LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER

LA BRUGÈRE la volane

CHANTE-LOUBE

LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ LE PONT pont de bridou DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT

COMBELLE

station d’épuration

49 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Secteur Combelle - Les Granges - Le Pont de l’Ocre :

Ce secteur, qui se situe à la confluence de la Volane et de la Besorgues, est l’un de ceux qui a connu le plus de nouvelles constructions. Cela s’explique par la proximité de Vals les Bains mais aussi par la bonne exposition des terrains.

Le facteur limitant reste la topographie qui rend difficile les accès sur la route départementale. Toutefois, il LA VALETTE SUP. reste quelques terrains relativement et très bien exposés entre l’ancien moulinage, réhabilité en loge-

ments et le pont de l’Ocre. Les enjeux sont forts car de tels terrains sont rares sur le territoire communal. LE RACCOURCI LA FARGE

combelle

LE FAU

les granges

LE RANC

LES COMTES

LA COMBE

CHADENET

la volane LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER

la besorgues LA BRUGÈRE

CHANTE-LOUBE

le pont de l’ocre LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT

COMBELLE

50 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Secteur Le Nogier / Chante-Loube - Le Coutelier :

Ce secteur se situe sur la partie amont de la Besorgues. Le hameau de Chante-Loube se situe à mi-pente au dessus de la vallée.

Le hameau du Nogier s’est installé sur une zone de replat en rive gauche de la Besorgues, il présente encore quelques possibilités de construire sur des terrains bien exposés. LA VALETTE SUP.

Le secteur du Coutelier est plus linéaire et les constructions se sont égrenées le long de la route départe- LE RACCOURCI LA FARGE mentale.

LE FAU

LE RANC

LES COMTES

LA COMBE le coutelier CHADENET

LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER

LA BRUGÈRE

le nogier CHANTE-LOUBE

LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS la besorgues LAULAGNET HAUT

COMBELLE chante-loube

51 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Les hameaux d’Asperjoc :

La commune possède de nombreux hameaux. Ils sont disposés le plus souvent à mi-pente, soit sous forme groupé (le Ranc, Chadenet, La Brugère, le Fau) soit de manière linéaire le long de la voirie (La Valette inférieure, La Combe, La Valette supérieure, la Farge).

Thieure est l’ancien chef-lieu de la commune. Il s’est installé sur un serre dominant les deux LA VALETTE SUP. vallées. Il comprend l’ancienne école qui a été réhabilitée en logements locatifs communaux

et l’Eglise du XIX ème siècle. LE RACCOURCI LA FARGE

Thieure possède également un four à pain en fonctionnement, et depuis cet endroit, une vue magnifique se profile sur la vallée de Vals les Bains.

LE FAU

LE RANC

LES COMTES

LA COMBE

CHADENET

LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER thieure LA BRUGÈRE chadenet

CHANTE-LOUBE

LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT

COMBELLE

le ranc la brugère la valette inférieure 52 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Thieure Chadenet Le Ranc

La Brugère La Valette Inférieure La Vieille Eglise

53 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

Les hameaux d’Asperjoc (suite) :

Les hameaux d’Asperjoc présentent un riche patrimoine architectural et paysager.

Il conviendra dans le PLU de le préserver par un règlement adapté (couleurs, aspects extérieurs, volumes, implantation du bâti dans la pente ...).

LA VALETTE SUP.

LE RACCOURCI LA FARGE LE PLOT la combe

LE FAU

LE RANC

LES COMTES

LA COMBE

CHADENET le plot le raccourci le fau LE RIGAUDEL LA VALETTE INF.

LE NOGIER

LA BRUGÈRE

CHANTE-LOUBE

LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ la valette supérieure LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS

LAULAGNET HAUT la farge

COMBELLE

54 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.2.3 - La consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers

Ces données trouvent leur source dans l’étude «évolution de la consommation de l’espace ardéchois» réalisée en 2006 par le bureau d’études GEOSAT pour le compte de la DDT de l’Ardèche et complétée en 2009 par des données de 2007. LA VALETTE SUP.

LE RACCOURCI L’espace «urbain» sur Asperjoc représente 1.94 % de la superficie communale en 2007 (16.47 hectares), LA FARGE taux d’occupation inférieur au poids de l’espace urbain à l’échelle de la région naturelle Cévennes à la- quelle appartient la commune (2.34 %), et à celui du département (3 %).

LE FAU L’espace naturel est prépondérant sur Asperjoc, à hauteur de 98 % de l’occupation du sol. L’espace agricole est quasiment inexistant et représente seulement 0.05 % de la surface communale. LE RANC

L’espace urbain sur la commune d’Asperjoc a augmenté de 3.2 % entre 1979 et 2007, gagnant près de LES COMTES

0.51 hectares. Ce développement est proportionnellement moins important que celui constaté au niveau LA COMBE des Cévennes (avec 32.4 %) et de l’Ardèche (64 %). CHADENET

LE RIGAUDEL Sur la période 1979-2007, 51 logements ont été commencés (source sitadel) sur la commune. LA VALETTE INF.

LE NOGIER Historique de l’occupation du sol des espaces urbanisés en 2007 : LA BRUGÈRE

L’espace urbain à vocation résidentielle apparu à partir de 1979 s’est construit entièrement sur des es- CHANTE-LOUBE paces naturels, dont 0.28 ha de maquis et friches agricoles et 0.23 ha de forêt. LA VIEILLE EGLISE

THIEURÉ Évolution des espaces agricoles de 1979 à 2007 : LE PONT DU BRIDOU LAULAGNET BAS Entre 1979 et 2007, l’espace agricole est resté stable à 0.39 ha. Il n’y a eu ni création, ni disparition de LAULAGNET HAUT terrains agricoles.

Consommation de l’espace par logements créés : COMBELLE

L’étude donne les résultats suivants : 1998-2002 : 6 logements créés pour 0.12 ha consommés soit un ratio de 50 logements par hectare. 2003-2007 : 18 logements créés pour 0.28 hectares consommés, soit un ratio de 64 logements par hectare.

Ces données sont toutefois difficilement exploitables car sur le terrain, on constate une consommation d’espace relativement forte pour la construction des maisons individuelles, qui n’apparaît pas à la lecture des ratios annoncés.

55 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.2.4 - Le potentiel de densification et de mutation des espaces bâtis Le potentiel constructible des terrains situés dans les parties actuellement urbanisées :

L’analyse précédente nous a montré la faible évolution de l’espace urbain sur Asperjoc Cette analyse a été produite à l’échelle de la commune et donne les résultats suivants : ainsi que sa faible emprise sur un territoire occupé en quasi totalité par de l’espace naturel. On relève 1,25 hectares de terrains disponibles dans les PAU sur l’ensemble de la commune. Le développement futur de l’urbanisation doit donc continuer de s’inscrire dans une logique de préservation de ces espaces naturels et de densification des hameaux existants, tout en prenant en compte les problématiques liées à la topographie de la commune. Pour La typologie des logements pouvant être ce faire, il est nécessaire de calculer au plus juste le potentiel constructible situé dans construits dans les parties actuellement le tissu urbain existant, que l’on appellera les PAU (parties actuellement urbanisées). urbanisées :

Les extensions récentes des hameaux ont eu tendance à créer des parcelles résiduelles La commune d’Asperjoc, dans le cadre de la (dents creuses) qui se trouvent aujourd’hui «englobées » dans des zones que l’on ne révision de son PLU, devra assurer une mixité peut ni qualifier «d’urbaines», ni «de naturelles» ou «d’agricoles». On les retrouve des formes d’habitat. principalement dans les hameaux le long de la Besorgues et de la Volane, à Laulagnet- Elle doit en effet permettre la réalisation de Haut, Combelle et Rigaudel. logements individuels groupés ou de collectif qui doivent représenter 20% de la production de Il est donc nécessaire de connaître quantitativement le potentiel foncier situé dans les logements. parties actuellement urbanisées de la commune (PAU). Il est donc nécessaire d’analyser les zones En effet, les terrains situés dans les parties actuellement urbanisées de la commune constructibles dans les PAU pour savoir si, selon S = 954 m2 pourront être considérés comme n’ayant plus de vocation ni naturelle, ni agricole. leur forme, leur superficie, leur localisation, En conséquence, ils devront rester prioritairement classés en zones constructibles (ou à elles pourront accueillir différentes typologies urbaniser si les réseaux sont insuffisants). de logements et permettre une mixité de l’habitat. L’objectif : Les terrains disponibles dans les PAU ont ainsi - Connaître quantitativement le potentiel foncier à disposition dans le tissu urbain été distingués selon quatre vocations de formes existant ; d’habitat qu’ils peuvent recevoir :

- Analyser ce potentiel en fonction de la typologie des logements pouvant y être - le collectif ‘A’, d’une densité moyenne de 70 construits ; logements par hectare ;

- Dans un deuxième temps, en fonction des objectifs définis par le PADD, il sera - l’individuel groupé ‘B’, d’une densité moyenne possible de déterminer si les besoins en terme de logements peuvent être satisfaits de 25 logements par hectare ; Exemple au Pont du Bridou : (ou non) par les espaces disponibles dans le tissu urbain. - en pointillé : le périmètre des PAU, - l’individuel avec procédure ‘C’, d’une densité - en vert : un potentiel constructible dans les moyenne de 15 logements par hectare ; Afin de lutter contre l’étalement urbain, si les besoins en logements sont satisfaits dans PAU. l’enveloppe urbaine existante, le PLU ne devra pas prévoir de zones urbaines ou - l’individuel hors procédure ‘D’, d’une densité urbanisables dans les zones à vocation agricole, naturelle ou forestière. moyenne de 5 logements par hectare ; 56 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

L’enjeu sera de confronter ces données avec les besoins en logements qui seront définis par le Projet d’Aménagement et de Développement Durables.

Si le besoin est satisfait dans les PAU, il ne sera pas nécessaire de prévoir des zones constructibles en dehors ce celles-ci.

S = 954 m2 D

Les densités par forme d’habitat ont été définies par l’étude du CETE de LYON, que l’on retrouve dans le Porter à la connaissance (PAC) adressé par le Préfet aux communes lors de l’élaboration d’un PLU.

L’analyse sur les PAU d’Asperjoc donne les résultats suivants :

Foncier disponible dans les PAU m2 Forme collectif -A- 013112,83 de 0 logement en habitat collectif Individuel "groupé" -B- 012967,93 de 0 logement en habitat individuel groupé Individuel "avec procédure" -C- 7688,5543695,94 de 7 logements en habitat individuel avec procédure Exemple au Pont du Bridou : - en pointillé : le périmètre des PAU, Individuel "hors procédure" -D- 4850,4174101,55 de 5 logements en habitat individuel hors procédure - en orange : le potentiel constructible classé potentiel total : 12 logements en catégorie ‘D’.

Nous avons relevé 6 potentiels constructibles dans les PAU. Nous pouvons classer 5 de ces potentiels en individuel hors procédure, qui pourront aucceuillir chacun 1 maison. Nous pouvons classer 1 potentiel en individuel «avec procédure», qui pourra accueillir 7 logements.

Nous avons donc au total un potentiel constructible de 12 logements.

57 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.2.5 - Le patrimoine archéologique

La commune dispose de trois sites archéologiques :

- N°1 : La Vieille Eglise : Eglise, Cimetière (moyen-âge) - N°2 : Le Chastelas, Laulagnet Bas : Ruines chateau Fort, enceinte (moyen-âge)

- N°3 : Laulagnet-Haut : Hameau (moyen-âge)

La carte présentée ci-contre permet de localiser ces sites archéologiques.

Cette liste reflète l’état actuel des connaissances, elle ne préjuge en rien d’éventuelles découvertes à venir et est susceptible de mise à jour.

En application de la loi modifiée n°2001-44 du 17 janvier 2001, sont susceptibles d’être soumises à des prescriptions visant à la protection du patrimoine archéologique :

- Toute demande d’utilisation du sol en particulier autorisations de construire, de lotir, de démolir, d’installations et travaux divers, concernant les sites archéologiques de la liste présentée ci-dessus.

58 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.3 - LES RÉSEAUX ET LES TRANSPORTS vers antraigues 3.3.1 - Le réseau de voirie

Le réseau ossature est composé de 3 départementales : D578 - D543 - D243.

Les deux voiries principales restent la D578 et la D243, qui suivent les vallées de la Volane et de la Besorgues.

Chaque hameau est desservi par la voirie, mais pour se rendre d’une vallée à une autre, le trajet reste un peu «long». C’est le cas par exemple du hameau de ‘La combe’ au hameau ‘La Valette Inféreiure’ vers juvinas Asperjoc, se trouvant à proximité de plusieurs pôles d’attraction économique dans un rayon de 15 km, reste très dépendante de ces pôles car la commune est essen- tiellement une commune «mono-fonctionnelle» orientée sur l’habitat.

3.3.2 - Les transports

La commune bénéficie d’un service de ramassage scolaire qui dessert les vallées de la Volane et de la Besorgues. RD 543

3.3.3 - La sécurité routière

Les choix effectués pour le développement de l’urbanisation entraînent directe- RD 578 ment une modification des besoins de déplacements, influant ainsi sur la sécurité routière.

La prise en compte de la sécurité routière passe par la définition des critères d’ac- cès des zones d’habitation, des secteurs d’activités artisanales et commerciales, des lieux d’équipements publics et touristiques.

RD 243

vers vals les bains 59 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.3.4 - Le réseau d’eau potable

Le réseau d’eau potable : LES PÉRIMÈTRES DE PROTECTION DES CAPTAGES

Le réseau d’eau potable est géré en régie par la commune.

Avant toute création ou extension de zones constructibles, il est indispensable que la commune s’assure que la capacité de la ressource en eau et l’état du réseau communal sont suffisants pour absorber l’augmentation potentielle de la population et assurer un débit satisfaisant aux constructions existantes et à venir.

La commune devra également s’assurer de la qualité de l’eau desservie par les réseaux. Le respect des limites réglementaires, chimiques et bactériologiques de l’eau distribuée est nécessaire.

Les captages publics :

Il existe plusieurs captages d’eau potable sur le territoire communal :

- Rigaudel - Les Taules 1,2 et 3 - Les Combes et le Ranc - La Farge sous la Grange et la Farge le Mourten

Les captages d’eau potable ont des périmètres de protection qui devront être préservés par un classement en zone naturelle (N).

Les captages privés et unifamiliaux :

Dans les zones non raccordées au réseau public, l’alimentation en eau doit respecter le code de la santé publique.

Ainsi, l’utilisation d’eau prélevée dans le milieu naturel en vue d’être consommée est soumise, soit à déclaration (captages unifamiliaux) soit à autorisation préfectorale (cap- tages privés alimentant du public).

L’eau consommée doit par ailleurs être conforme aux normes sanitaires et protégée de tout risque de contamination.

60 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.3.5 - La gestion de l’assainissement

Le réseau d’assainissement et la station de traitement des eaux usées sont gérés en régie La carte d’aptitude des sols : par la commune. Le schéma général d’assainissement permet également de donner les différentes filières La station d’épuration, d’une capacité de 190 équivalent/habitant a été mise en service d’assainissement individuel, selon la géologie et les caractéristiques des sols. en octobre 2008. Le type d’épuration est le lit planté de roseaux.

Ce réseau d’assainissement collectif dessert la partie amont de la vallée de la Volane.

La commune dispose depuis 2003 d’un schéma général d’assainissement (SGA).

Ce schéma a permis d’établir un zonage d’assainissement.

Les zones d’assainissement collectif projeté :

Elles concernent la vallée de la Volane, en amont de la station d’épuration et Laulagnet Haut et Bas.

Le reste du territoire fonctionnera sur la base d’assainissement autonome.

Le quartier «les 2 eaux» est raccordé au réseau d’assainissement collectif de Vals-les- Bains.

Voir document en annexe séparée

61 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.4 - LES SERVITUDES

3.4.1 - Les servitudes d’utilité publique SERVITUDES DE TYPE AS1 - LES CAPTAGES

La commune est concernée par les servitudes suivantes :

AS1 : Servitudes relatives aux périmètres de protection des captages

Les enjeux du PLU sont de prendre en considération les servitudes d’utilité publique et d’appliquer un zonage du territoire compatible avec celles-ci.

3.4.2 - Les pollutions

Par l’arrêté préfectoral n° ARR 2003-217-8, l’ensemble du département de l’Ardèche est classé zone à risque d’exposition au plomb.

Un état des risques d’accessibilité au plomb doit être annexé à toute promesse unilaté- rale de vente ou d’achat, à tout contrat réalisant ou constatant la vente d’un immeuble affecté en tout ou partie à l’habitation, construit avant le 1er janvier 1948 et situé dans le département de l’Ardèche.

3.4.3 - Le sol et le sous sol

Pas de source de pollution particulière connue. Il conviendra d’appliquer les dispositions du schéma général d’assainissement afin de ne pas générer de pollution par des systèmes d’assainissement non collectifs défectueux.

62 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

3.5 - LES ÉQUIPEMENTS PUBLICS

Les équipements scolaires et de garderie :

- Une école maternelle et primaire - Une cantine - Une garderie

Les équipements administratifs, sportifs et de services :

- Mairie - Une salle polyvalente

Les équipements cultuels : Mairie et École

- L’Eglise - Cimetière

L’inventaire des capacités de stationnement public :

La commune dispose de trois zones principales de stationnement public :

- Une aire d’une dizaine de places à Laulagnet Haut - Une aire de 25 places au Rigaudel - Un parking en bordure du cimetière de Thieure

Les enjeux : Services techniques Cimetière

L’état des lieux fait apparaître un niveau d’équipement relativement faible mais adapté aux besoins de la population.

Les enjeux du PLU sont de permettre, comme pour les services, le maintien, voire l’amé- lioration, de ce niveau d’équipement, notamment dans un contexte de commune très résidentielle.

Eglise de Thieure Eglise de Thieure

63 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

RAPPORT DE PRÉSENTATION - FEVRIER 2017 - ARRÊT DU PROJET -

4 - Les choix retenus pour établir le P.A.D.D

4.1 - LES CHOIX DU P.A.D.D La localisation de ces futures constructions a été determinée en fonction de la topographie, du potentiel constructible de la commune et de la proximité des services, équipements et Le projet d’aménagement et de développement durables (PADD) a pour objectif de bassins d’emplois. présenter les orientations de la commune en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. 4.1.2 Le développement de l’urbanisation et l’équilibre social de l’habitat Ces orientations sont l’expression d’une vision à long terme pour la commune d’Asperjoc. Elles doivent trouver leur traduction dans les règles du droit des sols constituant le plan Un développement résidentiel «limité» dans les vallées de la Besorgues et de la Volane : local d’urbanisme. A l’issue du diagnostic communal, et après un exposé précis des contraintes auxquelles est Le plan local d’urbanisme ne se présente alors plus comme un simple outil réglementant soumise la commune, notamment en terme de topographie, la municipalité a décidé de le droit des sols, mais comme un projet d’urbanisme adapté aux besoins des politiques de mettre en place un parti d’aménagement tourné vers un développement résidentiel dans renouvellement urbain et porteur d’un véritable projet de développement. les parties «basses» de la commune, sur les versants sud du serre central, dans la vallée de la Besorgues et de la Volane. 4.1.1 Les objectifs de modération de la consommation de l’espace naturel et agricole Ces secteurs bénéficient de la proximité des pôles urbains que sont Vals-les-Bains et Les enjeux sociaux et paysagers étant forts et la politique de l’habitat tournée vers Aubenas, ce qui favorisera l’accueil de jeunes ménages. le «non développement» d’une urbanisation diffuse, les objectifs de consommation de Le pourcentage de résidences principales ayant baissé au profit des résidencces secondaires, l’espace doivent être mesurés. accueillir de nouveaux ménages est un objectif essentiel pour la commune d’Asperjoc qui souhaiterait favoriser l’accueil de résidents «permanents». Du fait de la topographie contraignante sur l’ensemble de la commune, la consommation Ce développement sera toutefois «limité» à une vingtaine de logements pour les 10 années des espaces naturels et agricoles au profit de l’urbanisation n’a pas été trop importante. à venir, en application des dispositions du PLH. Elle est même, comme nous avons pu le constater, inférieur à la consommation moyenne sur les communes des Cevènnes et de l’Ardèche. Il s’agit donc de conforter cette Ce choix est par ailleurs compatible avec les enjeux du PLH. En effet, la synthèse des urbanisation raisonnée par la topographie en s’assurant de la cohérence de l’urbanisation enjeux fait effectivement apparaître pour la commune d’Asperjoc (qui appartient à la future avec le tissu urbain existant. Cette démarche permettra de limiter la consommation «partie nord rurale») un besoin de maintenir une dynamique démographique suffisante et de terrains naturels et agricoles et d’éviter un «mitage de l’urbanisation». de stabiliser la part des résidences secondaires.

Au vu de la projection démographique qui se base sur un taux de croissance de 1% et de La préservation des hameaux traditionnels : la projection de la taille des ménages qui est estimée à 2,17 d’içi à 2027, les besoins en construction ont été fixés à 19 logements sur 10 ans (en prenant en compte la résorption Le diagnostic communal a mis en avant la qualité paysagère et architecturale des hameaux de 20% des logements vacants). Ce besoin est en cohérence avec les dispositions du PLH, traditionnels d’Asperjoc (hameaux à mi-pente, hameau de Thieure sur son promontoire...). qui prévoit pour Asperjoc la consruction de 2 logements par an. Adapter les besoins en logements à la croissance démographique permet à la commune L’objectif de la municipalité est clairement de ne pas «dénaturer» ces ensembles bâtis de limiter au mieux la consommation d’espace naturel et agricole par l’urbanisation. mais, au contraire, de les mettre en valeur.

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Le développement de l’habitat ne se fera donc pas en extension des hameaux. Ce choix compte l’objectif d’attirer de nouveaux ménages sur la commune. a également été fait dans le but de ne pas favoriser l’habitat secondaire, au détriment des résidences principales. Les objectifs affichés d’accueil de résidents ‘permanents’ et de jeunes ménages s’inscrivent dans la volonté de la commune de maintenir son école. Il sera toutefois nécessaire de permettre de faire «vivre» ces hameaux en autorisant des annexes et des extensions des bâtiments d’habitation existants (garages ...). 4.1.4 Les activités économiques

Anticiper un futur vieillissement de la population locale : Les choix du PADD se sont portés sur la «transition économique» des entreprises du textile et leur renouvellement urbain. Le but étant de favoriser les possibilités de Le diagnostic a permis de sensibiliser la commune sur le vieillissement de la population. renouvellement urbain de ces grands bâtiments. Les choix du PADD, notamment en matière de politique de l’habitat, se sont donc tournés Il a également été décidé de pérenniser le site d’exploitation des eaux minérales «La vers l’accueil de jeunes ménages en définissant des zones urbanisables dans les secteurs Reine des Basaltes» et de favoriser le tourisme «rural». les plus proches du bassin d’emploi d’Aubenas et de Vals les bains. De plus, il existe sur la commune un enjeu sur le maintien de l’école. 4.1.5 Préserver les richesses naturelles d’Asperjoc L’objectif est de créer une petite offre en logements plus accessibles pour les jeunes ménages. Le secteur dit des «deux eaux» entre le pont de l’Ocre et le hameau ‘ Les La préservation de l’environnement est un enjeux incontournable pour la commune Granges’ a été retenu pour la mise en place d’un projet d’habitat mixte et soumis à une d’Asperjoc, qui est recouverte dans sa quasi-totalité par des espaces naturels. orientation d’aménagement et de programmation. Ce site est à moins de 2 minutes à pied de l’arrêt de bus «Pont de l’Ocre», situé de l’autre Nous avons démontré que les objectifs en matière de dévelopement urbain limitent au côté de La Volane sur la commune de Vals-les-Bains. Cet arrêt fait partie du réseau de mieux l’impact de l’urbanisation sur ces espaces. transport Tout’enbus qui permet notamment de rejoindre les centres de Vals-les-Bains, de Labégude et d’Aubenas. En ce qui concerne plus particulièrmeent les cours d’eau, la municipalité tient à protéger cette ressource qui façonne le paysage d’Asperjoc et qui présente du point de vue Il est également à noter que le Greta Vivarais Provence (qui est un groupement environnemental un intérêt écologique, qui est de niveau régional pour la Volane et la d’établissements de formation pour adultes), qui emploie 80 formateurs et reçoit environ Besorgues. 1200 stagiaires par an, s’est récement installé à Vals-les-Bains sur le site de la Treuillère, à 5 minutes à pieds du site des «deux eaux». Il est également important de veiller à la qualité des ressources d’eau souterraines qui constituent des richesses naturelles et économiques primordiales. 4.1.3 La politique d’équipement et de service à la population

Si des objectifs du PADD s’attachent à diminiuer la tendance au vieillissement de la population, d’autres objectifs ont également été définis afin de conserver et créer des 4.1.6 - Prendre en compte les risques naturels services et équipements adaptés au vieillissement de la population. Ainsi la commune envisage notamment la possibilité d’accompagner un projet privé de création d’un L’importance des espaces naturels entraîne une diversité des risques dont la liste a été établissement d’hébergement pour personnes âgées (EHPA), au lieu-dit Le Cournier. établie précédemment dans le diagnostic. Ainsi la commune d’Asperjoc se donne pour objectif de prendre en compte l’ensemble de ces risques afin d’éviter toute catastrophe De manière plus générale, l’analyse de la commune a fait apparaître un niveau naturelle susceptible de provoquer un danger pour la population et ses biens. d’équipement relativement faible mais adapté aux besoins de la population. Il s’agira donc à minima de maintenir le niveau d’équipement et de service tout en prenant en 65 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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Synthèse : Coefficient de pleine terre :

Ce parti d’aménagement permettra : Au regard de la trame urbaine et des densités présentes, il n’est nécessaire de prévoir un coefficient de pleine terre (assurant la possibilité de faire de la géothermie). De concentrer l’urbanisation dans les secteurs déjà en partie urbanisés ; Cette disposition est intéressante uniquement dans les zones urbaines très denses, ce qui n’est pas le cas d’Asperjoc. De renforcer et rentabiliser les équipements en réseaux et voiries existants ; De ne pas consommer de manière excessive du foncier naturel ou agricole ; De favoriser l’accueil de jeunes ménages ; De conserver le patrimoine bâti de la commune en préservant les hameaux ; De favoriser le tourisme vert grâce à cette politique de préservation ; De préserver, de fait, les continuités écologiques et les entités environnementales de la commune.

4.2 - LA DIMINUTION DES OBLIGATIONS DE DÉPLACEMENTS

En terme de déplacements locaux et quotidiens, le parti d’aménagement communal qui consiste à «regrouper» l’urbanisation dans les deux vallées, au sein des hameaux existants, engendre un «non-developpement» de l’urbanisation diffuse qui est très génératrice de déplacements.

La réponse à cet objectif de diminution des obligations de déplacement passe donc par la politique de l’habitat mise en place sur la commune d’Asperjoc.

4.3 - LES PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES ET LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Les enjeux du PLU sont de permettre la valorisation des dispositifs d’énergie renouvelable sans que cela nuise à l’environnement et aux paysages.

Il existe, sur le territoire, deux centrales hydroélectriques (l’une sur la Volane, l’autre sur la Besorgues) que la commune souhaite maintenir dans une optique de diversité du mixte énergétique.

A ce jour, il n’existe pas de projet de parc éolien ou photovoltaïque sur le territoire communal.

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5 - Les choix du zonage et du règlement

Le territoire communal a été divisé en quatre types de zone : Le potentiel constructible en zone UA correspond uniquement à des projets de renouvellement urbain (pas de consommation d’espace naturel ou agricole). - Les zones urbaines (U) On distingue enfin un secteur UAi, à vocation d’activités liées à l’usine d’eau minérale «la - Les zones à urbaniser (AU) Reine des Basaltes». Ce secteur a été défini afin de pérenniser les activités présentes. - Les zones agricoles (A) - Les zones naturelles et forestières (N) 5.1.2 - Les zones UB

Sur certains espaces il se superpose à ces quatre types de zone : Il s’agit des zones équipées de moyenne à faible densité à vocation principalement résidentielle d’Asperjoc. - Un emplacement localisant l’ancienne tour, qui est un élément patrimonial à préserver au titre de l’article L 151-19 du code de l’urbanisme ; Elles sont destinées à accueillir des constructions en ordre continu ou discontinu. - La zone inondable de la Besorgues et de la Volane, qui provient de l’étude du cabinet Intervenance, produite en mai 2006. Le règlement de la zone UB permettra de continuer sur des principes d’une urbanisation - Les zonages relevant des servitudes des captages et forages. résidentielle dite «aérée».

Les zones constructibles en zone UB présentent un potentiel constructible de 1.25 hectares. 5.1 - LES ZONES URBAINES Ce potentiel constructible se situe essentiellement dans des espaces urbains résiduels ou en Les zones urbaines correspondent aux secteurs de la commune déjà équipés et/ou continuité des parties actuellement urbanisées (P.A.U). urbanisés. On distingue plusieurs sous-secteurs : UA et UB. Elles sont essentiellement destinées à de l’habitat individuel «hors procédure». 5.1.1 - Les zones UA 5.1.3 - La zone UT Il s’agit de zones à caractère d’habitat dense (hameaux traditionnels) où les bâtiments sont généralement construits en ordre continu. Il s’agit d’une zone à vocation d’accueil touristique (camping existant de Chadenet)

Les règles d’implantations et de hauteurs des zones UA permettent une urbanisation L’objectif du PLU est de pérenniser cette activité économique. dense adaptée au bâti existant dans ces zones.

Les zones UA des hameaux ont été tracées de manière très resserrée autour du bâti existant afin de préserver ces ensembles patrimoniaux et de ne pas générer de «verrue» architecturale sur le même plan visuel que les parties anciennes et denses.

Le règlement, et notamment l’article UA 11 sur les aspects extérieurs, a également été rédigé afin d’assurer une certaine homogénéité architecturale et patrimoniale, y compris pour les projets de réhabilitation de l’existant.

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5.2 - LES ZONES A URBANISER 5.3 - LES ZONES AGRICOLES (A)

5.2.1 - La zone 1AU des Granges - Les Deux Eaux Il s’agit des zones, équipées ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Il s’agit d’une zone suffisamment desservie par les équipements publics urbanisable pendant la durée du PLU. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif et à l’exploitation agricole sont seules autorisées en zone A. Les voies publiques, les réseaux d’eau potable et d’électricité existants à la périphérie immédiate de la zone ont une capacité suffisante pour satisfaire les besoins des Toutefois, les bâtiments d’habitation existants peuvent faire l’objet d’extensions et constructions à implanter dans l’ensemble de la zone. d’annexes dès lors que celles-ci ne compromettent pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site. Les constructions sont admises uniquement sous la forme d’une opération d’aménagement d’ensemble et sous réserve de respecter les orientations d’aménagement et de Les zones agricoles se situent essentiellement au nord de la commune et aux alentours des programmation. hameaux de Thieure, La Brugère, Le Plot et La Valette. Orientation d’aménagement et de programmation Cette zone a été définie afin de permettre la réalisation d’un projet d’habitat mixte 5.4 - LES ZONES NATURELLES (N) prônée par le Programme Local de l’Habitat. Il s’agit des zones naturelles, équipées ou non, qu’il convient de protéger en raison de la Elle permet également de répondre à qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du point la problèmatique de vieillissement de de vue esthétique ou écologique. la population en créant des logements accessibles pour les jeunes ménages. les bâtiments d’habitation existants peuvent faire l’objet d’extensions et d’annexes dès lors que celles-ci ne compromettent pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le site est à moins de 2 minutes à pied de La zone N est concernée par l’application de l’article L151-19 du code de l’urbanisme, où l’arrêt de bus «Pont de l’Ocre», situé de les éléments patrimoniaux identifiés doivent être préservés (Restes de la Tour). La zone N l’autre côté de La Volane sur la commune est également concernée par les zones inondables de la Besorgues et de la Volane. de Vals-les-Bains. Cet arrêt fait partie du réseau de transport Tout’enbus qui permet 5.5 - APPLICATION DE L’ARTICLE L151-19 DU CODE DE L’URBANISME notamment de rejoindre les centres de Vals- les-Bains, de Labégude et d’Aubenas. En application de l’article L. 151-19, les prescriptions de nature à assurer la protection des Arrêt de bus éléments identifiés sur le règlement graphique sont celles prévues à l’article R421-17 du La zone présente une superficie de 5621 m² code de l’urbanisme : et devrait permettre la réalisation de 8 à 10 logements. Direction : Doivent être précédés d’une déclaration préalable (...) : Vals-les-Bains Labégude Les travaux ayant pour effet de modifier ou de supprimer un élément que le plan local Aubenas d’urbanisme ou un document d’urbanisme en tenant lieu a identifié comme présentant un intérêt patrimonial ou paysager : Les ruines du château au dessus de Laulagnet Bas ont été identifiées.

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5.6 - JUSTIFICATION DES OBJECTIFS DE MODÉRATION DE LA CONSOMMATION DE L’ESPACE

5.6.1 - Le potentiel démographique et foncier du PLU PLU ASPERJOC - DECEMBRE 2016 B C D L’objectif démographique a été défini sur la base d’une projection de la population à 10 ans Année 1990 1999 2013 Différence à partir de 2017 (date prévisionnelle d’approbation du PLU) sur un taux annuel de croissance Population (Recensement INSEE) 370 361 422 52 de 1 %. Ce taux reflète la volonté de la commune de maintenir la dynamique démographique observée entre 1999 et 2013. Taux annuels de croissance constatés (%) B à C C à D B à D -0,3 1,1 0,6 Ce taux est conforme au PLH (tableau p37 du rapport de présentation (colonne «croissance annuelle de la population projetée de 2013 à 2019») et fig 3 p5 du PADD «Niveaux de croissance Taux annuel de croissance retenu pour projection 1,0 0,01 démographique annuelle - tendances schématiques sur le long terme»).

Cette projection aboutit à une population de 485 habitants en 2027, ce qui représente une Hypothèses d'évolution démographique 2013 2017 2027 hausse de 46 habitants (à partir de la population estimée en 2017). avec taux annuel de croissance retenu 422 439 485

Afin de déterminer les besoins en terme de nombre de logements, la commune se base sur une Croissance prévisionnelle à 10 ans (en nbr d'habitants) 46 occupation de 2,17 habitants par résidence principale et une résorption de 20 % des logements vacants comptabilisés en 2013 (13 logements). Comme indiqué dans le PLH, les ménages ayant Nbr de résidences principales 2013 194 déjà un profil peu familial et vieillissant sur les communes rurales, il est probable que la taille Taille des ménages par résidence principale 2013 2,18 moyenne augmente légèrement. La commune a fait le choix de se baser sur la taille des ménages indiqué dans le PLH, qui Taille des ménages en 2027 (estimation) 2,17 correspond à la tendance actuelle sur la commune d’Asperjoc. Traduction des besoins en résidences principales 22 On obtient ainsi un besoin de 19 nouveaux logements. Cette donnée est compatible avec les orientations du PLH qui prévoient la réalisation de 2 logements par an. Logements vacants (LV) 2013 13 5.6.2 - Adéquation du zonage avec les objectifs de modération de la consommation de l’espace Taux souhaité de réhabilitation des LV à 10 ans (%) 20

La consommation moyenne de terrain par nouvelle résidence principale induite par Réajustement besoin avec rehabilitations des LV 19 l’application du PLU sera de 947 m², soit 10,6 logements/ha (19 logements pour 1.8 hectares). Foncier à developper densité lgt/ha % m² Nbr Lgts Ce chiffre de 10.6 logements par hectare est raisonnable , sachant que la commune ne pourra NOTAForme : collectif - A - 70 0 0 0 pas réellement intervenir sur la densification et le remplissage des «dents creuses» en zone LeIndividuel projet "groupé" de PLU - présenteB - 1.8 ha de terrains constructibles25 disponibles.0 0 0 UB notamment. 4.5Individuel ha de "avecterrains procédure" constructibles - C - et disponibles dans 15la carte communale40 approuvée5064 en 82006 ontIndividuel été reclassés "hors procédure" en zone - D -naturelle ou agricole. 7 60 16278 11 Par ailleurs, le PLH prévoit pour les communes rurales comme Asperjoc, une moyenne de 10 logements par hectare.

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5.6.3 - Le niveau d’équipement

Le zonage du territoire a été tracé en fonction du niveau de desserte en réseaux divers et du potentiel démographique induit par le PLU.

Les contraintes techniques exposées par le schéma général d’assainissement ont été prises en considération.

La station de traitement des eaux usées est adaptée pour recevoir les effluents générés par le développement de la construction induit par le PLU.

En ce qui concerne les équipements et les services à la population, la commune bénéficie de la proximité du pôle urbain d’Aubenas et Vals les Bains.

Il n’a pas été décidé de développer de zones commerciales ou artisanales sur le territoire communal, en dehors des activités existantes.

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6 - Incidences des orientations du projet sur l’environnement

6.1 - LES ENSEMBLES NATURELS 6.3 - LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES

Les grandes composantes naturelles et environnementales ont été respectées Les continuités écologiques constituées par les rivières de la Besorgues, de la Volane et les cours d’eaux dans l’élaboration du plan local d’urbanisme par un parti d’aménagement secondaires ont été préservées par un classement en zone N. clair : La ligne de crête principale, jouant un rôle de continuité écologique, a également été préservée. Pas de développement d’habitat diffus dans les hameaux traditionnels et priorité au développement résidentiel dans les deux vallées ESPACE NATUREL REMARQUABLE : POINT DE VUE DE THIEURÉ

Manière dont le projet prend en compte le souci de préservation et de mise RIVIÈRES DE LA VOLANE ET DE LA BESORGUES : CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES (TRAME BLEUE)

LIGNES DE CRÊTES À PRÉSERVER : CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES (TRAME VERTE) en valeur de l’environnement : LA VALETTE SUP.

MONUMENTS À METTRE EN VALEUR (ANCIENNE TOUR) Aucun développement urbain diffus autour des hameaux. LE PLOT Fontazalon LE RACCOURCI 814 m LA FARGE Définition de zones agricoles autour des hameaux traditionnels de la Farge, de la Valette, du Plot, de la Brugère et de Thieure.

Classement en zone Naturelle (N) des coteaux naturels à préserver. COTEAUX NATURELS COTEAUX NATURELS LE FAU À PRÉSERVER À PRÉSERVER

Préservation des zones inondables et des zones humides. LE RANC

COTEAUX NATURELS Mise en valeur du site et du point de vue de Thieure. À PRÉSERVER LA COMBE

6.2 - LA QUALITÉ DE L’EAU LA VALETTE INF.

LE NOGIER La commune a pris en compte les dispositions du schéma général CHADENET LA BRUGÈRE d’assainissement. LE RIGAUDEL COTEAUX NATURELS COTEAUX NATURELS À PRÉSERVER À PRÉSERVER CHANTE-LOUBE Le développement de l’urbanisation ne devrait donc pas engendrer de Moureyre COTEAUX NATURELS À PRÉSERVER nuisances sur la qualité de l’eau à Asperjoc. 885 m LA VIEILLE EGLISE THIEURÉ LE PONT DU BRIDOU De plus, les ressources et les installations permettant l’alimentation en eau LAULAGNET HAUT LAULAGNET BAS potable sont suffisantes pour l’ensemble du territoire et tout au long de HAMEAUX TRADITIONNELS À PRÉSERVER (ARCHITECTURE ET PATRIMOINE) l’année. VOCATION DE CENTRALITÉ À RENFORCER (LAULAGNET BAS ET LE RIGAUDEL)

COMBELLE SECTEURS DE DÉVELOPPEMENT RÉSIDENTIEL À PROMOUVOIR (LES DEUX VALLÉES) LES GRANGES

SECTEURS À VOCATION ECONOMIQUE ET DE SERVICES : - CAMPING DE CHADENET SECTEUR DES DEUX-EAUX - USINES TEXTILES, MOULINAGES ET EAUX MINÉRALES

0 m 500 m 1000 m N 71 PLAN LOCAL D’URBANISME D’ASPERJOC

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6.4 - L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Article R104-8 du code de l’urbanisme :

Les plans locaux d’urbanisme font l’objet d’une évaluation environnementale à l’occasion:

1° De leur élaboration, de leur révision ou de leur mise en compatibilité dans le cadre d’une déclaration d’utilité publique ou d’une déclaration de projet, s’il est établi, après Au regard : un examen au cas par cas, que ces procédures sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement au sens de l’annexe II de la directive 2001/42/ CE du - Du projet de Plan Local d’Urbanisme présenté ; Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences - Du parti d’aménagement défini par le PADD ; de certains plans et programmes sur l’environnement ; - Des objectifs très mesurés de consommation de l’espace ; - Des mesures prises contre le mitage urbain ; 2° De leur révision, de leur modification ou de leur mise en compatibilité dans le cadre - Des objectifs de préservation des hameaux traditionnels ; d’une déclaration d’utilité publique ou d’une déclaration de projet lorsqu’elle permet la - De la préservation des zones humides ; réalisation de travaux, aménagements, ouvrages ou installations susceptibles d’affecter - De l’application du schéma général d’assainissement ; de manière significative un site Natura 2000 ; - De la prise en compte des continuités écologiques ;

3° De leur mise en compatibilité dans le cadre d’une procédure intégrée en application de la commune d’Asperjoc estime que la procédure d’élaboration du Plan Local l’article L. 300-6-1, si l’étude d’impact du projet n’a pas inclus l’analyse de l’incidence d’Urbanisme n’est pas susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement. de ces dispositions sur l’environnement. Pour rappel :

Le projet de PLU présente 1.8 ha de terrains constructibles disponibles. 4.5 ha de terrains constructibles et disponibles dans la carte communale approuvée en 2006 ont été reclassés en zone naturelle ou agricole.

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