Gena Rowlands, Qu’Il Rencontre En 1954 Sur Les Planches, Sa Troupe D’Acteurs (Peter Falk, Ben Gazzara, Seymour Cassel) Et Ses Techniciens (Al Ruban)
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DOSSIER DE PRESSE SYNOPSIS Gena John En amour, Sarah est passionnée, jalouse et possessive. Se sentant trahie par son mari et ROWLANDS CASSAVETES sa fille, elle débarque chez Robert, riche écrivain accro à la débauche, alors que le fils de ce dernier vient de lui être confié. Dès qu’il la reconnaît, il se jette dans ses bras. Leur LOVE amour mutuel réussira-t-il à les apaiser ? STREAMS UN FILM DE JOHN CASSAVETES LE 1ER FÉVRIER AU CINÉMA Distribution : Relations presse : SPLENDOR FILMS SF EVENTS 2 boulevard Saint-Denis 75010 Paris Tél. : 07 60 29 18 10 RÉCOMPENSES Tél. : 09 81 09 83 55 [email protected] [email protected] 1984 – Ours d’Or, Festival de Berlin e tous les auteurs, quel est celui avec lequel vous avez eu le plus de plaisir à « Dtravailler ? Cassavetes. Il donnait tout au cinéma. Il a tourné le film Love( Streams) dans sa propre maison, à Los Angeles. Mais il détestait Hollywood et a monté le film à New York. Il m’a appelé pour me dire que le montage était fini, j’ai pris l’avion. Le film faisait deux heures et quart. Je lui ai demandé de couper un quart d’heure. Il m’a dit de revenir une semaine plus tard. Et quand je suis revenu, le film faisait trois heures. Je lui ai demandé s’il était fou. » Menahem Golan, producteur du film « L'Amour est une chimère de petite fille. » JOHN CASSAVETES (1929 – 1989) Né le 29 décembre 1929 à New York, John Cassavetes est un acteur et réalisateur américain, représentant d’un cinéma indépendant libre dans ses thématiques et affranchis des contraintes économiques des studios. Sa carrière d’acteur sert ses projets de réalisateurs (il tient des rôles notamment pour la télévision, puis dans des films de Don Siegel, Henry Hataway, Martin Ritt, Robert Aldrich, Roman Polanski, Larry Pierce…), puisqu’elle lui permet de financer ses films, tournés avec des proches que ce soit naturellement sa femme Gena Rowlands, qu’il rencontre en 1954 sur les planches, sa troupe d’acteurs (Peter Falk, Ben Gazzara, Seymour Cassel) et ses techniciens (Al Ruban). En 1959, il réalise Shadows, dans un New York filmé de façon quasi documentaire avec une caméra à l’épaule. Le film remporte le Prix de la critique au Festival de Venise. Il se sert de son expérience théâtrale pour affiner son style cinématographique à partir de Faces (après la double expérience douloureuse de ses productions pour la Paramount – Too late blues et pour la United Artist pour Un enfant attend sous la houlette d’un Stanley Kramer qui lui refuse le final cut) qui place l’acteur au centre de son dispositif cinématographique. Faces (1968) est un véritable retour aux sources, le réalisateur revenant au style de Shadows. Le film nous raconte l’histoire d’un couple d’âge mûr sur la dérive ayant des aventures extraconjugales. Le jeu d’acteur est un pilier du film et le tournage prendra six mois. Salué par la critique, le film remportera trois nominations aux Oscars et permettra à John Marley de décrocher le prix d’interprétation au Festival de Venise. Peter Falk et Ben Gazzara se rencontrent sur Husbands en 1970. Au cours de cette décennie, Gena Rowlands va interpréter ses trois rôles majeurs dans Une Femme sous influence (1974), Opening night (1977) et Gloria (1980). Ces films lui permettront de remporter de nombreux prix et nominations dont l’Ours d’Argent de la meilleure actrice pour Opening Night au Festival de Berlin en 1978. Gloria, quand à lui, remporta le Lion d’Or à la Mostra de Venise en 1980. Au milieu de ces films, Cassavetes mettra en scène Ben Gazzara dans Meurtre d’un bookmaker chinois (1976). Au début des années 1980, John Cassavetes revient au théâtre en tant qu’acteur et metteur en scène. Il dirigera notamment son fils Nick Cassavetes dansEast/West Games. En 1984, il fera un retour au cinéma avec son ultime chef d’œuvre, Love Streams puis réalisera en 1985 son dernier film à la demande de Peter Falk,Big Trouble. FILMOGRAPHIE EN TANT QUE RÉALISATEUR 1959 – Shadows 1961 – La Ballade des sans-espoirs 1963 – Un Enfant attend 1968 – Faces 1970 – Husbands 1971 – Ainsi va l’amour (Minnie and Moskowitz) 1974 – Une femme sous influence 1976 – Meurtre d’un bookmaker chinois 1977 – Opening Night 1980 – Gloria 1984 – Love Streams (Torrents d’amour) 1986 – Big Trouble FILMOGRAPHIE EN TANT QU’ACTEUR 1951 – Quatorze heures de Henry Hathaway avec Richard Basehart 1956 – Face au crime de Don Siegel avec Mark Rydell 1964 – A bout portant (The Killers) de Don Siegel avec Lee Marvin 1967 – Les Douze Salopards de Robert Aldrich avec Lee Marvin 1968 – Rosemary’s Baby de Roman Polanski avec Mia Farrow 1969 – Rome contre Chicago (Roma come Chicago) d’Alberto De Martino 1970 – Husbands avec Ben Gazzara, Peter Falk 1971 – Ainsi va l’amour (Minnie and Moskowitz) avec Seymour Cassel 1975 – Capone de Steve Carver avec Ben Gazzara, Harry Guardino 1978 – Furie (The Fury) de Brian De Palma avec Kirk Douglas 1978 – Opening Night avec Ben Gazzara, Gena Rowlands 1982 – Tempête (Tempest) de Paul Mazursky avec Raul Julia 1984 – Love Streams avec Gena Rowlands « - L'Amour est un torrent. Il est continu. Il ne s'arrête pas. - Oh si. Il s'arrête. - Oh non. Il ne s'arrête pas. » GENA ROWLANDS (1930) FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE 1958 – L’amour coûte cher (High cost of Loving) de José Ferrer Gena Rowlands débute sa carrière d’actrice sur les planches et à la télévision dans les années 50 (Top secret, Robert Montgomery présents, Johnny Staccato, Alfred Hitchcock 1959 – Shadows de John Cassavetes présents). 1962 – Seuls sont les indomptés (Lonely Are the Brave) de David Miller Muse de John Cassavetes qu’elle rencontre en 1954, elle tournera avec lui sept films et 1962 – L’Homme de Bornéo (The Spiral Road) de Robert Mulligan deviendra un des couples cinématographiques les plus mythiques de l’histoire du cinéma. 1963 – Un enfant attend (A child is wainting) de John Cassavetes Si elle n’est que figurante dans , Cassavetes lui offrira ses plus importants rôles Shadows 1967 – Tony Rome est dangereux (Tony Rome) de Gordon Douglas dans Une femme sous influence et Opening night. 1968 – Faces de John Cassavetes Lors de sa carrière, elle tourne avec Robert Mulligan, William Friedkin, Woody Allen, Paul Schrader, Paul Mazursky, Jim Jarmusch… qui ont en commun une certaine indépendance 1968 – Les Intouchables (Gli Intoccabili) de Giuliano Montaldo du système hollywoodien. 1971 – Ainsi va l’amour (Minnie and Moskowitz) de John Cassavetes Après le décès de son mari en 1989, elle tourne sous la direction de son fils Nick ou de sa 1974 – Une femme sous influence (A woman under the influence) de John Cassavetes fille Zoe, perpétuant ainsi le tournage en famille cher à John. 1976 – Un tueur dans la foule (Two-minute warning) de Larry Peerce Elle reçoit un Oscar d’honneur en 2015. 1977 – Opening Night de John Cassavetes 1978 – Têtes vides cherchent coffres pleins (The Brink’s Job) de William Friedkin 1980 – Gloria de John Cassavetes 1982 – Tempête (Tempest) de Paul Mazursky 1984 – Love Streams de John Cassavetes 1987 – Light of Day de Paul Schrader 1988 – Une autre femme (Another woman) de Woody Allen 1991 – Ce cher intrus (Once around) de Lasse Hallström 1991 – Night on Earth de Jim Jarmusch 1995 – Amour et Mensonges (Something to talk about) de Lasse Hallström 1995 – The Neon Bible de Terence Davies 1996 – Décroche les étoiles (Unhook the Stars) de Nick Cassavetes 1997 – She’s so Lovely de Nick Cassavetes 1998 – Ainsi va la vie (Hope Floats) de Forest Whitaker 1998 – Les Puissants (The Mighty) de Peter Chelsom 2004 – N’oublie jamais (The Notebook) de Nick Cassavetes 2005 – Paris, je t’aime (segment 6ème arrondissement, Quartier Latin) 2007 – Persepolis de Marjane Satrapi (voix anglaises) 2011 – Olive de Patrick Gilles et Hooman Khalili 2012 – Yellow Mimi de Nick Cassavetes 2014 – Six Dance Lessons in Six Weeks d’Arthe Allan Seidelman INTERVIEW DE JOHN CASSAVETES Vous jouez dans Love Streams alors que ce n’était pas prévu... Quelques semaines avant le début du tournage, Jon Voight qui, comme Gena Rowlands, devait reprendre son rôle du théâtre à l’écran, m’a annoncé vouloir réaliser lui-même le film. J’ai alors été obligé de l’évincer et je me suis retrouvé contraint d’incarner le personnage de Robert Harmon. J’ai repris ce rôle, mais à contre-cœur. Ç’a été très délicat. J’en ai voulu à Jon de nous avoir abandonnés. Du coup, il y a eu de nombreux changements. Je n’ai ni la personnalité de Jon, ni son tempérament. Et je ne parle même pas de la ressemblance physique qui existe entre lui et Gena. Ils sont blonds tous les deux ; et ils donnent vraiment l’impression d’avoir un air de famille. Parce que Jon et moi n’avons rien en commun, j’ai dû tout changer. Primo, je n’ai rien d’un séducteur – j’étais donc paumé. Incarner un séducteur, c’était taillé sur mesure pour Voight, mais moi, j’ai tout sauf le physique de James Bond, alors que le personnage de Robert Harmon vit entouré de filles. Je me trouvais bien trop vieux pour le rôle et je trouvais ça déplacé. Jon l’avait interprété de manière hilarante au théâtre. Il était vraiment formidable. J’aurais adoré pouvoir marcher sur ses traces car je préfère nettement son interprétation à la mienne. Mais j’en étais incapable. Il fallait que je m’y prenne différemment. Je me suis donc plongé dans le scénario, il fallait que je découvre d’apprendre à aimer.