Beihefte Der Francia Bd. 39 1997

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Beihefte Der Francia Bd. 39 1997 Beihefte der Francia Bd. 39 1997 Copyright Das Digitalisat wird Ihnen von perspectivia.net, der Online-Publi- kationsplattform der Stiftung Deutsche Geisteswissenschaftliche Institute im Ausland (DGIA), zur Verfügung gestellt. Bitte beachten Sie, dass das Digitalisat urheberrechtlich geschützt ist. Erlaubt ist aber das Lesen, das Ausdrucken des Textes, das Herunterladen, das Speichern der Daten auf einem eigenen Datenträger soweit die vorgenannten Handlungen ausschließlich zu privaten und nicht- kommerziellen Zwecken erfolgen. Eine darüber hinausgehende unerlaubte Verwendung, Reproduktion oder Weitergabe einzelner Inhalte oder Bilder können sowohl zivil- als auch strafrechtlich ver- folgt werden. PHILIPPE CONTAMIN E LA ROYAUTÉ FRANÇAISE À L'ORIGINE DE LA PATRIA OCCITANA} Tel qu'on peut le définir succinctement et banalement, le sentiment national - une ex- pression, semble-t-il , asse z récente 1 - indépendamment d e tout e notio n d e devoi r »patriotique« e t d e l'existenc e d'u n éventue l Etat-nation , correspon d d e l a part d e ceux qu i l'éprouven t à la fois à l'attachement vécu , instinctif , »naturel« , enver s u n pays, une terre, et au sentiment qu'ils ont quelque chose en commun avec tous ceux qui y vivent et surtout qui y sont nés, autrement dit qu'il existe entre eux nécessaire- ment une certaine solidarité, une communauté d'origine et de destin. De tout temps, et en tout cas depuis la tour de Babel - la Bible en porte maint témoignage - des traces de sentiments de ce genre peuvent être repérées par l'historien. Certes de semblables attitudes mentale s s'ajouten t à bien d'autre s sentiment s collectifs, quitte à entrer en conflit éventuellement avec eux. Chacun d'entre nous a conscience d'appartenir à plu- sieurs communautés, auxquelles il se sent rattaché par des liens plus ou moins forts: à l'une de ces communautés correspond ou peut correspondre le sentiment national. Arrêtons-là ces prudentes généralités: le dessein du présent exposé est d'abord de faire le point su r l'émergence d e la Langue d'oc e n tant qu'entité institutionnelle e t politique dan s le royaume de France au XIVe siècle, ensuite de tenter de repérer, en ne dépassant pas l'extrême fi n du Moyen Age, l'existence éventuelle d'un sentimen t d'identité languedocienne . I Si le mot Languedo c n'avait pas existé, il aurait fallu l'inventer. A preuve le fait que quantité de travaux historiques étudiant cet espace - un espace englobant Toulouse, Montpellier, Le Puy, Cahors, Carcassonne, Albi, Nîmes... - avant, voire bie n avant l'apparition du terme, en font usage non seulement dans leurs textes, par une commo- dité de langage, mais encore, ce qui est plus significatif, dans leurs titres2. Relevons au passage qu e la Picardie - terme appar u vers 1200 seulement - offre u n exemple d u même genre3. On le sait: l'expression »langu e d'oc« ne figure dans les sources écrites qu'à partir de l a fin d u XIIIe siècle . I l n'es t pa s inutile d e rappele r l e context e dan s leque l s e 1 Peut-être postérieure à la guerre de 1870: une enquête à poursuivre. 2 Monique BOURIN, Villages médiévaux en Bas-Languedoc, Paris 1987. James GrvEN, State and Society in Médiéval Europe. Gwynedd and Languedoc under Outside Rule, Ithaca e t Londres 1990. 3 Robert FOSSIER, La terre et les hommes en Picardie jusqu'à la fin du XIIIe siècle, 2 vol., Paris et Louvain 1968. 208 Philippe Contamine situent ces premières occurrences. Le premier document est un acte en latin en date du 2 février 1291 émané d e Jacques Ier, roi d e Majorque : »Qu e tou s sachen t que , maître Jean de Foissac étant procureur des seigneurs consuls de Montpellier à Lagny aux foires de Lagny dans la maison de A. des Boisseaux, en présence de discrète per- sonne sire Jean Christian, capitaine de Montpellier et des marchands provençaux de la langue qui est appelée vulgairement langue d'oc... «4. Or, un acte du même roi (et de la même chancellerie), en date du 21 novembre 1289, fait allusion au »capitaine aux foires d e Champagn e pou r lu i e t pour le s autre s marchand s d e l a langu e d e Pro - vence«5. Manifestemen t langue d'oc s'est substituée en 1291 à Provence: il s'agit là - on le dit expressément - d'un terme vulgaire, mais introduit, utilisé ou créé par qui? De mêm e qu'il y avai t une communauté des marchands italiens, il exisuit donc aux foires d e Champagn e un e communaut é de s marchand s parlan t l e provença l o u l a langue d'oc, placée sous l'autorité reconnue d'un capitaine, lequel était chargé à la fois de les défendr e contr e toute menace extérieure e t d e maintenir l'ordre e n leur sein. L'existence d'une semblable communauté reposait sur un sentiment de solidarité, sin- gulièrement lorsqu'il convenait de faire des affaires a u loin, en terre étrangère. Nous trouvons ensuite des lettres, toujours en latin, de Philippe IV le Bel du 26 mars 1295 se référan t » à la cité d e Nîmes e t à la province d e Narbonne e t à toute l a terre ou langue d'hoc«6. D'ores e t déjà, l'expression n e renvoie pas seulement à un ensemble de personnes parlant la même langue mai s à un espace. L e 24 mai 1295, le Florentin Nicolas Campan h somme le s officier s d e l'archevêque e t du vicomte d e Narbonn e ainsi qu e le s consul s d e cett e cit é d'observe r le s convention s arrêtée s l e 3 mars précédant entre le receveur du roi à Lagny e t Jean Christian (le même que précédem- ment) qualifi é d e »capitain e de s marchand s d e Provenc e e t d e langu e d'ho c fré - quentant les foires de Champagne«7. Le terme lingua d'hoc fut employé pa r le pape Boniface VIII dans une harangue qu'il prononça en 1302 en présence des cardinaux8. On le trouve la même année dans les lettres de convocation d'un concile à Nîmes par les soins de l'archevêque de Narbonne: »Que les prélats de plusieurs autres provinces particulièrement de langue occitane se joignent à nous pour délibérer des choses sus- dites«9. Dan s une ordonnance royale non datée mai s sans doute de 1296 (c'était du moins l'hypothèse de Charles-Victor Langlois), il est fait état de la lengue qui se gou- verne par droit escrit10. Mais l'ordonnance sur les parlements de 1307-1308 distingue, quant à elle, les requestes de la langue d'oc de celles de la langue françoisen. Déjà un mémoire de 1298 rédigé dans l'entourage d e Philippe le Bel parle desprelatz et des 4 Noverint, etc., quod existente magistro Joanne de Foyssaco, procuratore dominorum consulum ville Montispessuli apud Laniacum in nundinis Laniaci, in domo A. de Boysellis, présente ibidem discreto viro domino Joanne Christiani, capitaneo Montispessuli et mercatorum provincialium de lingua videli- cet que vulgariter appellatur lingua d'hoc... (Dom Cl. DEVIC et dorn J. VAISSETE, Histoire générale de Languedoc, t. X, Preuves, Toulouse 1885, col. 245). 5 -.Capitaneum in nundinis Campante,pro se et aliis mercatoribus lingueprovincialis (Ibid. col. 244). 6 In civitate nemausense et provincia narbonensi ac tota terra sive lingua d'hoc (Ibid. col. 247). 7 Capitaneus mercatorum de Provincia et de lingua d'hoc nundinae Campanie frequentantium (Ibid.). 8 Do m Cl. DEVIC et dorn J. VAISSETE, Histoire générale de Languedoc, t. X, Notes, Toulouse 1885, p. 30. 9 Prelati plurium aliarum provinciarum de lingua presertim occitana convenient super premissis delibe- rari nobiscum. Dom Cl. DEVIC et dorn J. VAISSET E (voir n. 4), col. 399. 10 Charles-Victor LANGLOIS , Textes relatifs à l'histoire du Parlement depuis les origines jusqu'en 1314, Paris 1888, p. 166. 11 Ibid . p. 179. La royauté française à l'origine de hpatrùt occhana* 209 clercs de langue d'oc, c'est assavoir des seneschaussees de Tholose, de Carcassonne et de Beziersn. N'oubhon s pas non plus le passage de la >Vita nuova< de Dante (achevée vers 1293) où se trouve mentionnée, à côté de la lingua da si, la lingua d'ocoxl, ains i que, du mêm e auteur , deux passage s du >D e vulgari eloquentia < (dat e de rédactio n probable: entre 1304 et 1306): Les uns, pour affirmer, disent oc, les autres oïl, les autres si, ainsi les Espagnols, les Français et les Latins u. Citon s encor e l a >Chroniqu e métrique< de Geoffroi d e Paris, rédigée entre 1313 et 1317: Et quant Pierre Flote ot parlé, Li quens d'Artois est outre aie; Sise torna de l'autre part, Et dist: »Pierre, se Diex me gart, Entre vous, gent de langue d'o, A il torjors du poil du lo«. Quant Pierre Flote Vot oui, Si n 'en fu pas molt resjoui. Si dist: » Conte, que dites vous ? De traïson n'a riens en nous; Ainçois serons torjors loiax Et avons esté aus roiax, Sanz traïson et sanz reprouche; N'en nous ne saije rien qui cloche« 1S. Il n'empêche qu'encor e au début du XIVe siècle, le terme était loin d'être univer- sellement adopt é o u conn u dan s l a Franc e d u Nord : Joinville, écrivan t dan s un e langue inévitablement vieillie son >Histoire de saint Louis<, au soir de sa longue exis- tence, parle, quant à lui, de chieveteins de la corte lainge pour désigner des capitaines originaires de la Langue d'oc 16.
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