ÉDITION 2008

GUIDE Ce guide propose des solutions et des éléments de réflexion face aux problèmes PRATIQUE de santé des exilés, migrants/étrangers en situation précaire, à partir de l’expérience quotidienne des professionnels et des partenaires du Comede. 2008 Migrants/étrangers en situation précaire Face à une demande souvent associée de soutien, de soins, d’accès aux soins et de conseil juridique, la connaissance des aspects médicaux, psychologiques, sociaux et administratifs du parcours des personnes est déterminante pour la prise en charge pluridisciplinaire.

Les activités du Comede sont soutenues par :

La Direction générale de la santé Le Conseil régional d’Île-de-France La Direction de la population et des migrations

La Direction générale de l’action sociale La Caisse régionale d’Assurance La Direction régionale des affaires maladie d’Île-de-France PRISE EN sanitaires et sociales d’Île-de-France CHARGE L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances Sidaction MÉDICO- Ensemble contre le sida PSYCHO- Le Fonds européen pour les réfugiés SOCIALE L’Assistance publique des Hôpitaux de Paris MÉDICO-PSYCHO-SOCIALE

Le Fonds de contributions volontaires des Nations-Unies pour les victimes Le Centre hospitalo-universitaire de la torture de Bicêtre

La Direction de l’action L’Institut national de prévention sociale, de l’enfance et d’éducation pour la santé et de la santé de la Ville de Paris GUIDE PRATIQUE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS Migrants/étrangers en situation précaire

Ce guide a été réalisé avec le concours de : LE COMEDE Comité médical pour les exilés Hôpital de Bicêtre, 3113-07390-L La Direction générale de la santé 78 rue du Général Leclerc, BP 31 PRISE EN CHARGE Ministère de la Santé 94272 Le Kremlin-Bicêtre Cedex et des Solidarités Tél : 01 45 21 38 40 Fax : 01 45 21 38 41 E-mail : [email protected] L’Institut national de prévention www.comede.org et d’éducation pour la santé

www.comede.org www.comede.org réalisé pourleComedeparl’UDV (Uniondiaconaledu Var). Provence-Alpes-Côte d’Azur, ayantété cedernierrépertoire structures-ressources disponiblesenrégionsÎle-de-France et res. Les des proposent unrépertoire sixièmeetseptièmeparties où lesinformationsthéoriquesetpratiques sontcomplémentai- Droits etsoutien,Accèsauxsoins,Soinsprévention, Annexes) principales(Repères,naire, ce guideestcomposédecinqparties la priseencharge proposée. sociaux etadministratifs deleurparcours estdéterminantedans que, laconnaissancedesaspectsmédicaux,psychologiques, ciée desoutien,soins,d’accèsauxsoinsetconseiljuridi- des personnesconcernées.Face àunedemandesouvent asso- poser desréponsesauxproblèmes desantélesplusfréquents ce dienne desprofessionnels, etinitialementàsonusageinterne, d’accueil, favorisent etlasévéritédemaladie. lasurvenue ples facteursdevulnérabilité, aupaysd’originepuisen des exilés,migrants/étrangers ensituationprécaire. Cesmulti- en Europe, l’exclusion etlaprécaritéaggravent l’étatdesanté contexte decrisel’hospitalitéetdudroit d’asileenFrance et suppose relation, reconnaissance etréparation. Or, dansun dontletraitementl’être humaindestraumatismes importants, AVANT-PROPOS Destiné àfavoriser l’accueiletlapriseencharge pluridiscipli- Conçu par l’équipe du Comede à partir del’expériencequoti- Conçu parl’équipeduComedeàpartir l’exiletl’émigration provoquentLa violence,latorture, chez ou parmail: par fax: 93203 Saint-DenisCedex, par courrier: Il estlivrégratuitement surdemandeauprèsdel’Inpes: remarques à[email protected] (www.comede.org). Merci denousfaire vos parvenir Internet del’Inpes(www.inpes.sante.fr) etceluiduComede Ce guideestdisponibleetrégulièrement actualisésurlesite Guide depriseencharge médico-psycho-sociale 01 49332391 [email protected] 42, boulevard delaLibération, tente depro- > 1

AVANT-PROPOS > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

SIGLES

AAH Administrateur ad hoc CST Carte de séjour temporaire Allocation aux adultes handicapés CT Code du travail ACT Appartement de coordination thérapeutique CTV Comité technique des vaccinations AJ Aide juridictionnelle Ddass Direction départementale des affaires sanitaires ALD Affection de longue durée et sociales AME Aide médicale État DDTE Direction départementale du travail, Arrêté ministériel d’expulsion de l’emploi et de la formation professionnelle Anaem Agence nationale de l’accueil des étrangers DGS Direction générale de la santé et des migrations DIR Décision implicite de rejet d’une demande APAR Arrêté préfectoral d’assignation à résidence administrative APRF Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière Dom Département d’outre-mer APS Autorisation provisoire de séjour DNA Dispositif national d’accueil APT Autorisation provisoire de travail DPM Direction de la population et des migrations ASE Aide sociale à l’enfance Drass Direction régionale des affaires sanitaires et sociales ATA Allocation temporaire d’attente Halde Haute Autorité de lutte contre les discriminations Auda Accueil d’urgence des demandeurs d’asile et pour l’égalité BAJ Bureau d’aide juridictionnelle HAS Haute Autorité sanitaire Cada Centre d’accueil pour demandeurs d’asile HCR Haut Commissariat aux réfugiés Commission d’accès aux documents administratifs IQF Invitation à quitter la France CAF Caisse d’allocations familiales Inpes Institut national de prévention et d’éducation CAI Contrat d’accueil et d’intégration pour la santé CASF Code de l’action sociale et des familles InVS Institut national de veille sanitaire CCAS Centre communal d’action sociale Insee Institut national de la statistique et des études Commission centrale d’aide sociale économiques CDAG Centre d’information et de dépistage anonyme IST Infection sexuellement transmissible et gratuit (VIH) ITF Interdiction du territoire français CE Conseil d’État JLD Juge de la liberté et de la détention CEDH Convention européenne de sauvegarde des Droits LRA Locaux de rétention administrative de l’Homme et des libertés fondamentales MISP Médecin inspecteur de santé publique Ceseda Code de l’entrée et du séjour des étrangers Ofpra Office français de protection des réfugiés et du droit d’asile et apatrides CHRS Centre d’hébergement et de réadaptation sociale OMS Organisation mondiale de la santé CIDE Convention internationale des droits de l’enfant OQTF Obligation de quitter le territoire français Ciddist Centre d’information, de dépistage, de diagnostic PAF Police aux frontières des IST Pass Permanence d’accès aux soins de santé Clat Centre de lutte antituberculeuse PMI Protection maternelle et infantile COM Collectivité d’outre-mer PRAPS Programme régional d’accès à la prévention Corevih Comité de coordination de la lutte contre l’infection et aux soins par le virus de l’immunodéficience humaine PRSP Plan régional de santé publique CMF Code monétaire et financier RMI Revenu minimum d’insertion CMP Centre médico-psychologique SPH Service public hospitalier CMU Couverture maladie universelle SSAE Service social d’aide aux émigrants CMU-C Complémentaire CMU TA Tribunal administratif Cnam Caisse nationale d’assurance maladie Tass Tribunal des affaires de la sécurité sociale CNAMTS Caisse nationale d’assurance maladie TGI Tribunal de grande instance des travailleurs salariés Umcra Unité médicale du centre de rétention administrative CNAV Caisse nationale d’assurance vieillesse CNR Centre national de référence du VIH CPAM Caisse primaire d’assurance maladie CPEF Centre de planification et d’éducation familiale CPH Centre provisoire d’hébergement SYMBOLES CRA Centre de rétention administrative CRE Centre de réception des étrangers T Téléphone Crips Centre régional d’information et de prévention FFax sur le sida M Courriel CRR Commission des recours des réfugiés NR Non remboursé par la sécurité sociale CSHPF Conseil supérieur d’hygiène publique de France PM Permanence CSP Code de la santé publique R65% Remboursé par la sécurité sociale CSS Code de la sécurité sociale RV Rendez-vous Centre de paiement (sécurité sociale) Tlj Tous les jours

LE COMEDE 2 Sandrine (médecin) (médecin) l’association, médecin,professeur d’anthropologie etdesociologie) Lumoni administratif) Annaïck l’association, médecindesantépublique) ingénieuragronome)(membre du CA, Mansour Christophe (médecin) Barbara Carole médecinpraticien) CA, d’accueil) chirurgie orthopédique) l’association, Direction decollectivitésterritoriales) Ohayon Rose L’équipe duComedeen2006: (Anaem) (Aide odontologiqueinternationale) (Gisti) Pol Jean-François François Bicêtre) (Parasitologie, HôpitalBicêtre) (DGS, Lutte contre le VIH) Comiti Florence (Hépatologie, CHIC deMontreuil) (Hépatologie, CHIC du monde) Vaccination) (médecin desantépublique) Pierre (Hépatologie, HôpitalCochin) Adu , Patrick personnes infectéesparle VIH) médecine desvoyages) Le Lay (assistant social,Comede) Florence l’organisation dessoins) (médecin, Programmes SidaFrance-Congo) (juriste) (Organisation internationaledelaluttecontre la drépanocytose) vaccinales, DGS) Philip Les del’édition2007sontdusàdescontributions: 23chapitres et78articles Philippe : quinousontfaitbénéficierdeleurexpertise Merci auxpartenaires par Arnaud Stéphanie Chazoule (DPM) Szilagyi (personnel d’entretien) . (Fumcra) Pellegri-Guegnault , Caroline CE GUIDEESTLEFRUITDEL’EXPERTISE DESÉQUIPESETPARTENAIRES DUCOMEDE Jibard Lebreton , Jean-Claude (médecin chargé dusuivimédical) , Patrick , Laurent , Florence Lacaze (personnel d’entretien) Boillot David , Michel , Émilie , Claire Aïdan Martini (médecin, Inpes) , Corinne Spiess , etArnaud (médecin) Abassade Rouleau-Favre , Philippe (médecin) (Fasti) (personnel administratif) Bartozzi Lamour Veïsse (médecin) (secrétaire del’association,journaliste) de Cacqueray (Orthopédie, HôpitalSaint-Joseph) (Orthopédie, Goislard (sociologue, Comede) Rouleau-Favre Guillemain (Gisti) , Gabrielle , Gabrielle (Fumcra) Katembwe Dépinoy , Isabelle , Yann , Pierre Delamaire Baboulaz . Le Provence-Alpes-Côte aétéréalisépourleComedeparl’ Répertoire d’Azur Veïsse (vice-président del’association,médecin desantépublique) , Catherine , Khadoudja Petit (partenaire production) (partenaire , Arnaud (Cardiologie, HôpitalSaint-Michel) , Antoine (médecin) , Olivier (membre du CA, infirmierdesantépublique) (membre duCA, Bourgueil . , Olivier , Aziz , Aziz , Anne Larcher , Didier (Dom’Asile) Buisson-Touboul (Parimage) Erangah-Ipendo , Pascal , Charles , Jean-François (Inpes) (infirmière, Comede) (médecin, Comede) (DGS, Santémentale) , Reem , Philip , Bernard (secrétaire dedirection) (trésorier del’association,contrôleurgestion) (Inpes) , Bernard (infirmière) Lefebvre Tabouri Veïsse , Aleth Math Curmi Lefebvre , Jose Jollet Chemlal (DGAS) (membre du CA, médecindesantépublique) (membre duCA, , Danièle Maille , Isabelle , Françoise , Frédérique Mansour Revault , Richard Aïdan , Youri Brahmy , Henri (Gisti) , Latefa , Christian Hachana (directeur, médecin) (écrivain public) Faliu (ISM Interprétariat) (ISM Polo Devoto (médecin chargé dusuivimédical) (responsable administrative etfinancière) Topuz , Lionel (médecin, Comede) Rouillard (responsable du service socialetchargé(responsable delaformation) duservice (DGS, Lutte contre le VIH) , Rosa (directeur adjoint,sociologue) (psychologue, Comede) , Gül (présidente d’honneurdel’association,médecinetpsychanalyste) (DGS, Vaccination) (Ensemble pourunesolidaritéthérapeutique hospitalière enréseau) , Sarah Courrège Pezerat , Cécile Drouot-Lhoumeau (médecin, Comede) Imane Erangah-Ipendo Fleury Beddock (pneumologue, Paris) . Lacoordination éditorialeetrédactionnelledel’ouvrage aétéassurée Belaïsch , Monique (PMI, Conseilgénéral deSeine-Saint-Denis) (PMI, (Union diaconaledu Var) Delatour , Pierre Lavin Mete-Yuva Mongin , Catherine , Marie-Jo Sadaoui (Pass, CHU Bordeaux) (Pass, CHU (membre du CA, praticien(membre hospitalier) duCA, (Inpes) (médecin chargé dusuivimédical) (AFVS) Goujard , Guy , Marie (DGS, Santédespopulations) , Guy (assistant social) (Gynécologie sansfrontières) (Cimade) , Élodie (DGS, Lutte contre le VIH) (médecin) Szilagyi , Anne Aujay , Marcel (personnel d’accueil) , Alain , Bertrand , Bertrand (ISM Interprétariat) (ISM , Isabelle Delbecchi Delbecchi Chardin Bourdin (expert pour le rapport Prise encharge pourlerapport médicaledes (expert Koechlin , Vincent (psychologue) , Jean-Yves , Zinna Thauvin (assistante sociale) , Ann (Dermatologie, Argenteuil) Krivitzky , Isabelle , Françoise Aïna Stanojevich (médecin, cartographe, Comede) (médecin, cartographe, , Etsianat Ventura , Catherine , Ahmed , Guy (DGS, Lutte contre le VIH) Gilette-Faye Piret Pariente (infirmier, Comede) , Marie (Centre Minkowska) (cadre infirmier) , Geneviève , Gérard Fournier Bessa (médecin) , Veronica (DGS, Vaccination) , Patrick de Gontaut (Endocrinologie, HôpitalAvicenne) (Parole sansfrontières) Thiebot (psychologue) Fatras Fleury Ondongh-Essalt Chtaibat , Alain , Didier Hénocq , Patrick (DGS, Santédespopulations) , Serge , Marie , Vincent (Direction del’hospitalisationet Sadik Buffet (Inpes) (sociologue, Gams) , Mady August , Yacine Lipinski , Anne , Yona (président d’honneurde (médecin, Comede) Bourguignat , Assane (dentiste, AOI) Cousin , Olivier (Inpes) , Bénédicte (juriste, Cimade) (Cimade) (Anaem) Larger Fassin (personnel d’accueil) Mony , Catherine Baux (Hépatologie, Hôpital , Nicole Denantes , Bernard Souchier , Omega Le Bihan , Khalda , etMarc (vice-président de , Isabelle (médecin) Jusid , Fadi , Patrice Lamarche-Vadel (pharmacienne) Union diaconaledu Var , Alain Bouchaud (diététicienne) (professeur de (psychologue) Aw (AFVS) (président de , Vincent-Pierre , Pascal , Serge Guérin (membre du Gaudillière (personnel (personnel , Stanislas , Adeline Antoun Rafiringa (Médecins Vescovacci (Anaem) (médecin) Faliu Donnars Wluczka , Patrick , Abdon Thiebot Dusoleil , Gil , Monili , Reem , Didier > Slama Bourée , Emmanuelle Chevit (DGS, (Société de (Politiques Tchernia (Dases), , , , , , , Toullier Goudjo 3 , , Maille , , . LE COMEDE > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

LE COMEDE

Depuis sa création en 1979, le Comede travaille à la promotion de la santé des exilés. En 28 ans, l’accueil et la prise en charge médico-psycho-sociale de 87 000 patients de 130 nationalités ont fait du Comede un poste d’observation unique de la santé des exilés en France. Les activités de consultation (accueil, soins et soutien) et de centre-ressources du Comede (information, for- mation et recherche) sont indissociables pour répondre aux objectifs de l’association.

Lorsqu’ils fondent le Comede, les intervenants d’Amnesty International, de la Cimade et du Groupe accueil solidarité sont avant tout préoccupés par les conséquences traumatiques de l’exil et de la torture, ainsi que, déjà, par les difficultés d’accès aux soins des exilés pendant la longue période d’examen de leur demande d’asile. Les premières années, le travail de deuil et de reconstruction peut s’appuyer sur les perspectives d’une vie nou- velle offerte par l’application effective de la Convention de Genève. Avec 20 770 cartes de réfugiés délivrées en 1980, l’Ofpra atteint à l’époque un nombre record qui ne sera plus égalé jusqu’à nos jours, alors même que l’ampleur des migrations for- cées ne cesse de croître. Depuis 30 ans, dans un contexte écono- mique difficile, la crise de l’hospitalité à l’égard des exilés a entraîné une succession de réformes du droit d’asile et du droit au séjour des étrangers conduisant à précariser davantage leur statut administratif en France.

Face à l’exclusion des soins, le Comede a d’abord accru ses activités d’accueil et de soins gratuits : l’écoute, les soins médi- caux, infirmiers, psychologiques et sociaux, permettent de soula- ger les maux des exilés dans les périodes les plus difficiles. Avec la réforme de l’aide médicale de 1992, le Comede a développé des activités d’expertise et d’intervention en matière d’accès aux soins et à la protection maladie, pour favoriser la continuité des soins et le libre choix de son médecin par le malade. Mais l’exclu- sion des soins a continué de sévir parmi les déboutés et sans- papiers, exclus de la sécurité sociale en 1993, de la couverture maladie « universelle » en 1999, et enfin, pour certaines pério- des, de l’aide médicale État résiduelle en 2003, année où le droit au séjour pour raison médicale est entré à son tour en crise, avec la multiplication des rejets de demandes de cartes de séjour pour des étrangers malades qui ne peuvent accéder aux soins néces- saires dans leur pays d’origine.

LE COMEDE 4 indiquant vos nom,activitéetadresse. et annulation:merci denousadresser unMél.à L’abonnement estgratuit (parMél.et/ouenversion papier).Pourabonnement professionnels etassociatifs,ainsiqu’auxaux partenaires patientsduComede. sociale oujuridiqueproposée sollicités. parlesintervenants en comptedanslaprisecharge médicale,psychologique, à unegrande diversité d’originesetdelangues,doivent être pris pays. Cesmultiplesfacteursdevulnérabilité desexilés,associés lorsqu’il peuts’agird’uneconséquencedesviolencessubiesau maladie chronique représente unnouveau traumatisme, surtout Découverte dans la plupart descasaprèsl’arrivéeenFrance, danslaplupart la Découverte étrangers. surlasantédesexilés, ledroit d’asileetledroit àlasantédes portent duComede,lesformations Animées parlesprofessionnels etlespartenaires FORMATIONS Du lundiauvendredi de9hà13et1417h. d’obtention d’uneprotection AME). maladie(sécuritésociale,CMU, Sur lesconditionsd’accèsauxdispositifsdesoins,droits etlesprocédures PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE DEL’ACCÈS AUX SOINS Du lundiauvendredi de9hà13et1417h. médicalepourlademanded’asileouledroit auséjour.de santé,certification Sur lesquestionsrelatives auxsoinsmédico-psychologiques, prévention, bilans PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE DUSUIVIMÉDICAL Consacrée auxquestionsdesantédesexilés,lalettre (4NUMÉROS PAR AN) MAUX D’EXIL sur lessiteswww.comede.org etwww.inpes.sante.fr 42 boulevard delaLibération, 93203Saint-DenisCedex. Versions consultables Diffusion gratuite parl’Inpes,demandefaxau0149332391oucourrier, AUX (DESTINÉS LIVRETS BILINGUES USAGERS) EN23LANGUES GUIDE COMEDE (DESTINÉAUX PROFESSIONNELS) ET vendredi, de9hà18h. 7.Sur rendez-vous dulundiau Secteur marron, Pavillon LaForce, n° Porte Centre desantéduComede,M7Le Kremlin-Bicêtre, HôpitaldeBicêtre, CONSULTATIONS MÉDICO-PSYCHO-SOCIALES EN20LANGUES ie:wwcmd.r T: 0145213840 Site :www.comede.org T :01452138 25 T LES SERVICES DUCOMEDE [email protected] Maux d’exil :0145213959 T est destinée :01452163 12 T en > 5

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> 61 DROITS ET SOUTIEN

> LE COMEDE 4 4 > ASILE ET IMMIGRATION 62 Ambassades et consulats 142 Comptes postaux 5 > DROIT D’ASILE 70 et bancaires 146 Écrivains publics 149 > À la frontière 70 9 En préfecture 72 9 > PROTECTION SOCIALE 151 Dublin II et procédures REPÈRES prioritaires 75 Demande d’asile 151 L’Ofpra 78 Étrangers malades 157 1 > POPULATIONS La Commission des recours Mineurs étrangers isolés 161 ET DÉFINITIONS 10 des réfugiés 82 Autres situations 165 Accord du statut de réfugié 85 2 > EXIL ET SANTÉ 16 Accord de la protection 10 > SOUTIEN SOCIAL 167 Le traumatisme de l’exil 16 subsidiaire 89 Vulnérabilité Refus de la demande d’asile 91 et épidémiologie 19 Principes de prise 6 > DROIT AU SÉJOUR POUR en charge 25 RAISON MÉDICALE 93 Interprétariat 28 > Définitions et procédures 93 169 La demande 95 3 > REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS 31 Défaut de passeport 99 ACCÈS La décision 102 Panorama et indicateurs 31 AUX Les 30 principaux Le coût 107 SOINS pays d’origine 35 Les recours 110 11 > Cartes ethnolinguistiques 53 ACCÈS AUX SOINS, Affection grave ACCÈS AUX DROITS 170 et demande d’asile 114 Conditions de l’accès Accompagnateurs aux soins 170 de malade 117 Permanences d’accès aux soins de santé 174 7 > ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION Fonds pour les soins DES ÉTRANGERS 121 urgents et vitaux 184 Les mesures Associations de soutien 188 d’éloignement 121 SOMMAIRE La rétention administrative 126 12 > PROTECTION MALADIE 189 Organisation et dispositifs 189 8 > SOUTIEN JURIDIQUE 131 Les droits selon le statut 194 Aide juridictionnelle 131 L’assurance maladie 198 Juridictions La complémentaire CMU 210 administratives 135 L’aide médicale État 217 Associations Droit d’asile 138 Associations Droit 13 > VENIR SE SOIGNER des étrangers 140 EN FRANCE 228

SOMMAIRE 6 > 16 286 280 292 Associations desoutien en santémentale 275 Centres référents Dépression 265 et mariagesforcés 261 Mutilations sexuelles 258 Trauma ettorture 15 253 246 Vaccination Saturnisme et delafamille 251 santédel’enfant PMI, 237 Santé bucco-dentaire 241 Nutrition Conduites addictives Bilan desanté Prévention, exiletcultures 14 ibt 341 336 Diabète 326 Asthme Pathologie courante 317 17 325 314 Associations desoutien de prévention CDAG etcentres 302 transmissibles sexuellement Autres infections médico-sociale Prise encharge 294 Prévention etdépistage PRÉVENTION SOINS > > > > ILNEE AT 265 VIOLENCE ETSANTÉ 234 POUR LASANTÉ PRÉVENTION ETÉDUCATION TIT294 ET IST INFECTION ÀVIH RQETS326 FRÉQUENTES AUTRES AFFECTIONS 233 ET 234 edota éor382 19 378 le droit auséjour médicalpour Rapport et demanded’asile 375 médicale Certification 369 18 358 362 Parasitoses 354 Tuberculose cardio-vasculaires 348 HTA etmaladies Hépatite C Hépatite B Drépanocytose > > OSISMDCU 389 CONSEILS MÉDICAUX VOYAGE AUPAYS ET 378 MÉDICALE CERTIFICATION > 21 20 ANNEXES > > CATALOGUE INPES RENCONTRÉS DOCUMENTS ADMINISTRATIFS 393 394 427 > 23 22 > RÉGIONAUX RÉPERTOIRES INDEX DUGUIDE > > CÔTE-D’AZUR PROVENCE-ALPES RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE RÉPERTOIRE 443 > 509 443 561 7

SOMMAIRE > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

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« Les exilés, réfugiés ou étrangers en séjour précaire, constituent des populations particulièrement vulnérables sur le plan de la santé. »

> REPÈRES

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POPULATIONS ET DÉFINITIONS

Migrants, immigrés ou étrangers, demandeurs d’asile et réfugiés, déboutés et sans-papiers, ou encore « clandestins », l’usage parfois indifférencié de ces termes témoigne d’une certaine confusion dans notre société sur le statut des personnes concernées, qui tient à l’évolution de l’immigration et de l’asile au cours des trente dernières années. La précarisation du statut d’un grand nombre d’exilés a conduit à la multiplication de situations d’attente, qui durent parfois depuis plusieurs années. Toute action de santé doit tenir compte de la diversité des personnes et de la singularité des parcours de vie.

VOIR AUSSI Asile et immigration page 62

ÉVOLUTION DE L’IMMIGRATION ET DE L’ASILE

Depuis la première vague d’immigration consécutive à la défaite de 1870, surtout constituée de Belges, puis d’Italiens après 1900, la politique de la France face aux immigrants et aux réfugiés a été principalement influencée par le contexte économi- que. À partir de 1918, l’arrivée de travailleurs polonais constitue le prélude à soixante années d’immigration planifiée pour répon- dre aux besoins des entreprises françaises. Des travailleurs d’Algérie arrivent à partir des années 1950, d’Espagne et du Portugal après 1960. Des accords d’immigration sont signés avec le Maroc et la Tunisie en 1963, avec la Yougoslavie et la Turquie en 1965. Les ressortissants de ces pays fournisseurs de main d’œuvre constituent encore aujourd’hui près des trois quarts de la population étrangère en France.

En 1974, avec la crise économique et l’essor du chômage, une circulaire gouvernementale met fin à l’immigration de travail. Cette « fermeture des frontières » inaugure un ensemble de réfor- mes législatives et gouvernementales qui restreint progressive- ment le droit d’asile et le droit au séjour et précarise le statut

POPULATIONS ET DÉFINITIONS 10 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page11 de laCommissionnationaleconsultative desDroits del’Homme. contexte deprogression delaxénophobieselonlesobservations pour beaucoupàlaméconnaissancedecesréalitésdans un nombreux enEurope etenFrance. Lacrisedudroit d’asiletient nombreux danslemonde,lesréfugiéssontdemoinsen enEurope. Deplusen dont uneminoritéparviennent ont poussédesmillionsdepersonnessurlesroutes del’exil, derichesseentrecroissement lespays considérable desécarts 90, lamultiplicationdesconflitsviolentsdanslemondeetl’ac- politique, enFrance etenEurope. ducontexteéconomiqueet (voir page70) aégalementsouffert à l’encontre del’immigration familiale. cissent ànouveau lescritères derégularisation,particulièrement raison médicale(voir page93).Maislesloisde2003et2006dur- raisons de«vieprivéeetfamiliale»,notammentpour certaines sables ».Laloide1998reconnaît toutefoisledroit auséjourpour d’étrangers les«sans-papiers»carniexpulsablesrégulari- d’asile. En1993,lelégislateurcréeunenouvelle catégorie supprime parcirculaire ledroit autravail pourlesdemandeurs administratif desétrangers enFrance. En1991,legouvernement Consacré parlaConvention deGenève de1951, ledroit d’asile que lesautres. d’ouvriers oud’employés. Àoriginesocialedonnée,lesdescendantsdesmigrants ontlemêmedestinsocial logements surpeuplés,sontdavantage affectésparlechômageetoccupentplussouvent despostes couples mixtes(conjointnonimmigré).Les migrants vivent plusfréquemmentquelesautochtonesdansdes couple, notammentavec enfants.Plusdelamoitiédescouplescomposésd’aumoinsunimmigrésont Caractéristiques démographiques infra la populationimmigrées’estféminiséeetlesmigrants proviennent depaysplusenlointains(voir national delastatistiqueetdesétudeséconomiques(Insee).Les entréespourmotiffamilialontaugmenté, est restée stable,maislesformesdel’immigration sesonttransformées dansl’observation del’Institut Depuis 1975, la part desmigrants (ouimmigrés,voir Depuis 1975,lapart 1042,septembre 2005 Insee Première, n° Les immigrésenFrance, unesituationquiévolue Depuis ledébutdesannées ). Les immigrésvivent plussouvent quelereste delapopulationen Définitions infra ) danslapopulationgénérale enFrance > 11

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DÉFINITIONS

POPULATIONS TITRES DE SÉJOUR FONDEMENTS JURIDIQUES ■ « Clandestins » : se dit des ■ Séjour irrégulier : absence de personnes qui vivent cachées. titre de séjour en cours de validité. ■ Art. 1 de la Convention de Terme souvent employé à tort, ■ Séjour précaire : absence de Genève : est réfugiée toute notamment pour qualifier des titre de séjour, ou document de personne « craignant avec raison sans-papiers (connus de séjour sans autorisation de travail d’être persécutée du fait de sa l’administration) ou des et/ou sans garantie de race, sa religion, sa nationalité, demandeurs d’asile (en séjour renouvellement (convocation son appartenance à un certain régulier). préfecture, APS, récépissés groupe social ou ses opinions ■ Demandeurs d’asile : étrangers ou CST dans certains cas). politiques ». entrés en France, en séjour ■ Séjour stable : titre de séjour ■ Art. 3 de la Convention régulier dans l’attente de la de 1 (CST) ou 10 ans (carte de européenne des Droits de réponse à leur demande de statut résident) avec autorisation de l’Homme : « nul ne peut être de réfugié. Les demandeurs d’asile travail et garantie de soumis à la torture ni à des peines placés en « procédure prioritaire » renouvellement. et traitements inhumains ou ou « déboutés » par l’Ofpra ou la dégradants ». CRR sont en séjour irrégulier. ■ Autorisation provisoire de séjour (APS) : délivrée à l’étranger ■ Art. L313-11 11° du Code de ■ Étrangers : personnes résidant « qui n’a pas vocation à demeurer l’entrée et du séjour des en France qui n’ont pas la sur le territoire français, mais ne étrangers et du droit d’asile : une nationalité française. peut le quitter pour des motifs carte de séjour temporaire doit ■ Exilés : personnes résidant en d’ordre humanitaire », dont être délivrée à l’étranger « dont France et contraintes de vivre hors demandeurs d’asile en début de l’état de santé nécessite une prise de leur pays d’origine, parfois procédure et certaines personnes en charge médicale dont le défaut expulsées, le plus souvent ayant régularisées pour raison médicale, pourrait entraîner pour lui des fui la persécution. validité > 6 mois, ± autorisation conséquences d’une de travail. exceptionnelle gravité, sous ■ Immigrés ou migrants : réserve qu’il ne puisse bénéficier personnes résidant en France nées ■ Carte de résident : conditions d’un traitement approprié dans étrangères dans un pays étranger. légales d’attribution (dont parent le pays dont il est originaire ». Un immigré peut être étranger, d’enfant français, conjoint de ou avoir acquis la nationalité Français, réfugié statutaire), ■ Protection subsidiaire : française. validité de 10 ans, avec ex-« asile territorial », c’est la autorisation de travail. protection reconnue par l’Ofpra ■ Mineurs étrangers isolés : ou la CRR aux demandeurs d’asile sans représentant légal (les ■ Carte de séjour temporaire qui ne sont pas reconnus réfugiés mineurs étrangers sont dispensés (CST) : conditions légales mais risquent une menace grave de titre de séjour). d’attribution (dont étudiants, en cas de retour au pays (torture, scientifiques, membres de famille, peine de mort, conflit armé). ■ Réfugiés : sont réfugiés protection subsidiaire, malades), « statutaires » les demandeurs ■ validité ≤ 1 an, avec ou sans Statut de réfugié : protection d’asile à qui l’Ofpra ou la CRR autorisation de travail. garantie par l’art 1 de la a reconnu la qualité de réfugié. Convention de Genève, qui doit ■ Récépissé de demande de carte être reconnue par l’Ofpra ■ Sans-papiers : étrangers de séjour : délivré à l’étranger ou la CRR. résidant en France en séjour « admis à souscrire à une première irrégulier, souvent au terme d’une demande de titre », validité période de séjour régulier, qui 3 de 1 à 6 mois, avec ou sans réclament un titre de séjour. autorisation de travail, notamment pour les demandeurs d’asile.

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POPULATIONS ET CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES

Selon l’Insee, 4,9 millions d’immigrés résidaient en France métropolitaine en 2004, dont 40 % de Français (acquisition de nationalité, voir supra Définitions). Un tiers des immigrés sont originaires d’Europe de l’Ouest (UE 25 et EEE, Espace économi- que européen), un tiers d’Afrique du Nord et un tiers de l’ensem- ble des autres régions. Par rapport aux recensements précé- dents, la proportion d’immigrés originaires d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est a augmenté, alors qu’elle a diminué pour REPÈRES l’Espagne et l’Italie. Dans la population immigrée, hommes et femmes sont désormais aussi nombreux, par l’effet notamment du regroupement familial. Le niveau de formation s’est élevé net- tement pour les immigrés, tout comme pour l’ensemble de la population. L’âge moyen des immigrés est plus élevé (45 ans), que celui des autochtones (38,5 ans). Quatre immigrés sur dix résident en Île-de-France, un sur dix en Rhône-Alpes et un sur dix en Provence-Alpes-Côte d’Azur ; mais cette répartition géogra- phique est bien différente s’agissant des migrants/étrangers en séjour précaire.

Selon le ministère de l’Intérieur, 2 294 506 étrangers ressor- tissants de « pays tiers » disposaient d’un titre de séjour fin 2005 (depuis 2004 les citoyens de l’UE et de l’EEE ne sont plus tenus de faire renouveler leur titre de séjour). Ces étrangers rési- dant régulièrement en France détiennent une carte de résident (78 %), une carte de séjour temporaire (15 %), ou un document provisoire de séjour (6 %). Le nombre d’étrangers en séjour pré- caire – sans titre de séjour ou sans garantie de renouvellement du titre – peut être estimé à 500 000, dont 100 000 demandeurs d’asile, 300 000 déboutés et sans-papiers et 100 000 autres exi- lés disposant d’un titre de séjour précaire. Fin 2005, l’Ofpra comptait en outre 117 803 réfugiés originaires de pays tiers, ces exilés étant en situation de séjour stable, parce que la reconnais- sance du statut de réfugié permet l’obtention de plein droit d’une Estimation : 300 000 étrangers carte de résident. en séjour irrégulier nés à l’étranger

POPULATIONS D’ÉTRANGERS ET IMMIGRÉS RÉSIDANT EN FRANCE

> Étrangers Étrangers Étrangers Français par > Étrangers nés en nés à en séjour acquisition Immigrés 3,5 millions précaire 4,9 millions France l’étranger ≈ 500 000 2 millions 500 000 2,9 millions Sources : Insee 2006 ; ministère de l’Intérieur 2006

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Les exilés, réfugiés ou étrangers en séjour précaire, consti- tuent des populations particulièrement vulnérables sur le plan de la santé. Compte tenu des périodes de séjour irrégulier qu’ils connaissent, leurs caractéristiques sociodémographiques ne peuvent être qu’approchées par l’analyse de différents sous- groupes sur le plan administratif : étrangers disposant d’un Document provisoire de séjour (DP), Demandeurs d’asile (DA) et personnes régularisées dans le cadre de la procédure « Étrangers malades » (EM), outre les réfugiés titulaires de plein droit d’une carte de résident. Il apparaît ainsi que les exilés sont originaires de régions très diverses, principalement Europe de l’Est (37 % DA, 27 % des réfugiés), Afrique centrale (25 % EM, 15 % des réfu- giés), Asie de l’Est (26 % des réfugiés, 7 % DP), Afrique du Nord (26 % DP, 22 % EM), Afrique de l’Ouest (29 % EM, 14% DP), Asie du Sud (15 % des réfugiés, 9 % DA) et Amérique du Nord (12 % DA, 7 % DP). Ils résident principalement dans les régions Île-de- France (70 % des sans-papiers bénéficiaires de l’aide médicale État, 42 % DA), Départements d’outre-mer (10 % DA, 8 % AME), Rhône-Alpes (12 % DA, 3 % AME) et PACA (7 % AME, 5 % DA).

ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES RÉFUGIÉS ET ÉTRANGERS EN SÉJOUR PRÉCAIRE PAYS TIERS, HORS UNION EUROPÉENNE/EEE Sources : ministère de l’Intérieur 2006, Ofpra 2005

RÉGION D’ORIGINE TOTAL TITRES RECONNUS DOCUMENTS DEMANDEURS ÉTRANGERS TOTAL EXILÉS* DE SÉJOUR RÉFUGIÉS PROVISOIRES D’ASILE MALADES EN SÉJOUR RÉGULIER Europe de l’Est 13 % 27 % 20 % 37 % 8 % 76 233 (25 %) Afrique centrale 5 % 15 % 12 % 12 % 25 % 44 948 (37 %) Asie de l’Est 6 % 26 % 7 % 6 % 3 % 44 171 (30 %) Afrique du Nord 53 % 1 % 26 % 4 % 22 % 43 627 (4 %) Afrique de l’Ouest 8 % 8 % 14 % 13 % 29 % 40 350 (21 %) Asie du Sud 2 % 15 % 4 % 9 % 2 % 27 576 (50 %) Amérique du Nord 4 % 2 % 7 % 12 % 4 % 18 165 (20 %) Moyen-Orient 2 % 3 % 4 % 1 % 2 % 7 784 (17 %) Afrique australe 2 % < 1 % 4 % 1 % 3 % 5 420 (10 %) Amérique du Sud 2 % 1 % 2 % < 1 % 2 % 4 707 (9 %) Asie centrale < 1 % 2 % 1 % 2 % < 1 % 3 527 (89 %) Afrique de l’Est < 1 % 1 % 1 % 1 % < 1 % 3 357 (55 %) Océanie < 1 % 0 % < 1 % 0 % < 1 % 210 (6 %) Effectifs (100 %) 2 294 506 117 803 136 531 42 570 23 591 320 075 (14 %) Effectifs UE25/EEE 987 796 440 1 273 8 14 1 735 * Somme indicative des effectifs des réfugiés, titulaires d’un Document provisoire de séjour, Demandeurs d’asile et Étrangers malades. Entre parenthèses, % des exilés en séjour régulier parmi l’ensemble des étrangers en séjour régulier, par région d’origine. La part des exilés est ainsi particulièrement importante parmi les migrants/étrangers originaires d’Asie centrale, d’Afrique de l’Est, d’Asie du Sud et d’Afrique centrale.

POPULATIONS ET DÉFINITIONS 14 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page15 Singapour, Taiwan, Thaïlande,Vietnam Corée duSud,Indonésie,Japon,Laos,Malaisie,Philippines, ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Guinée, Samoa, Timor Oriental, Tonga,Samoa, Timor Guinée, Tuvalu, Vanuatu îles Salomon,Micronésie, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle- Palestine, Qatar, Syrie, Yémen Arabes Unis,Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban,Oman, Roumanie, Russie/Tchétchénie, Serbie, Turquie, Ukraine Bosnie, Bulgarie,Croatie, Géorgie, Macédoine,Moldavie, Pakistan, SriLanka Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan Équateur, Guyana,Paraguay, Pérou, Suriname,Uruguay, Venezuela Sao Tomé-et-Principe, Trinité-et-Tobago Saint-Christophe, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis,Salvador, Saint-Vincent,Panama, RépubliqueDominicaine, Saint-Martin, Guatemala, Haïti,Honduras, Jamaïque,Mexique,Nicaragua, Canada, CostaRica,Cuba,Dominique,États-Unis,Grenade, Liberia, Mali,Mauritanie,Niger, Nigeria,Sénégal,Sierra Leone, Togo Côte d’Ivoire, Ghana,Guinée-Bissau,GuinéeConakry, Gambie, Seychelles, Somalie,Soudan, Tanzanie Rwanda, Tchad Guinéeéquatoriale, Gabon, Centrafrique, Congo,CongoRD, Swaziland, Zambie,Zimbabwe île Maurice,Lesotho, Madagascar, Malawi,Mozambique,Namibie, Slovaquie, Slovénie, Suède,Suisse République Tchèque,Portugal, Royaume-Uni, Saint-Marin, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Malte,Monaco, Norvège, Grèce, Hongrie,Irlande,Islande,Italie,Lettonie, Liechtenstein, Belgique, Chypre, Danemark,Espagne,Estonie,Finlande,France, RÉPARTITION CEGUIDE DANS UTILISÉE GÉOPOLITIQUE OCÉANIE MOYEN-ORIENT (UE25+EEE) EUROPE DEL’OUEST EUROPE DEL’EST DUSUD ASIE DEL’ESTASIE CENTRALE ASIE AMÉRIQUE DUSUD AMÉRIQUE DUNORD AFRIQUE DEL’OUEST AFRIQUE DUNORD AFRIQUE DEL’EST AFRIQUE CENTRALE AFRIQUE AUSTRALE : Australie, Brunei,Fidji,îlesCook,Marshall, : Bangladesh,Bhoutan,Inde,Maldives, Népal, : Birmanie,Cambodge,Chine,CoréeduNord, : Afghanistan,Kazakhstan, Kirghizstan, Mongolie, : Arabie Saoudite,Bahreïn, Égypte,Émirats : Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, : Albanie,Arménie,Azerbaïdjan, : Djibouti,Érythrée,Éthiopie,Kenya, Ouganda, : Algérie,Libye, Maroc, Tunisie : Argentine, Bolivie,Brésil,Chili,Colombie, : Angola/Cabinda,Burundi,Cameroun, : AfriqueduSud,Botswana,Comores, : Antigua,Bahamas,Barbade,Belize, : Bénin,BurkinaFaso, Cap-Vert, : Allemagne,Andore, Autriche, > 15

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EXIL ET SANTÉ LE TRAUMATISME DE L’EXIL

L’histoire des exilés est jalonnée de conflits et de ruptures multiples, qui s’expriment sur un fond commun, un traumatisme psychologique à part entière : l’exil. L’exil résulte d’une double violence, politique et économique (voir Repères géopolitiques page 31). Or, dans un contexte de crise du droit d’asile en France et en Europe, les conséquences sociales, psychologiques, administratives et juridiques de l’exil débordent de plus en plus souvent le cadre étroit de la Convention de Genève sur les réfugiés, notamment pour les malades (voir Droit au séjour pour raison médicale page 93) ou les femmes victimes de violence spécifique (voir Mutilation sexuelles et mariages forcés page 275).

MIGRATION CONTRAINTE, L’EXIL GÉNÈRE UNE VULNÉRABILITÉ PARTICULIÈRE

L’exil entraîne une diminution des défenses psychologiques, une souffrance sur laquelle d’autres souffrances viendront se révéler ou s’amplifier. Chaque exilé possède une histoire parti- culière, un trajet singulier dont il se sentira plus ou moins détourné. Pour le militant politique ou le pratiquant d’une reli- gion qu’il savait interdite, l’exil peut s’inscrire dans la continuité d’une histoire, de même lorsque la migration répond à une nécessité économique pour la famille ou le groupe. Mais lorsque la répression sanctionne la présence dans une manifestation, ou les liens familiaux avec le militant, c’est la rupture brutale et imprévisible. Chacun vivra plus ou moins douloureusement les différents aspects de l’expérience de l’exil.

Un départ sans adieux pour le demandeur d’asile. Les deman- deurs d’asile ont fui la menace ou la récidive des persécutions, souvent au terme d’une période d’incarcération ou de détention dans un camp militaire. L’imprévisibilité du départ, souvent consécutif à une évasion ou à un danger mortel, en constitue le

EXIL ET SANTÉ LE TRAUMATISME DE L’EXIL 16 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page17 paru, ce mort-vivant, esttoujoursprésent. paru, cemort-vivant, Les semaines,lesmois,annéespassentsansnouvelle. Le dis- c’est danslafuitebrutaledel’exilquelesproches ontétéperdus. sansadieux. Très disparussontpartis rable :cesmorts souvent, L’atteintesant disparaître lesmorts. ausymboliqueestconsidé- enfai- quiprétendtuerlamort quée parunrégimetortionnaire, parmi lesdemandeursd’asile,cettedisparitionestparfoisprovo- autre monde,interdit etdistant. L’objet etvivant perdu :onlesaitvivant estàlafoismort dansun désir douloureux etimpossibleduretour, tristessediffuse. dedétails,fragments. Lanostalgiedomine, ment, àpartir rer parmi sesproches. Lamesure dudeuilsefera, progressive- apparentede tristesse,mêmequandiln’y àdéplo- apasdemort s’accompagne tiale commenceparuneénigme,quandlasurvie pourquoi etqu’on nereverra ini- jamais:sonenfance.Laperte un mondepeupléd’objetsqu’on aimaitsansbiencomprendre dumondematerneletdesatrame sensuelleetsensitive, la perte del’environnementavec familierreprésente lesautres. Laperte tions etd’activitésquidéfinissentunefaçond’être aumondeet sage, nation...Au-delà,ilestunensembled’idéaux,deconvic- aux yeux del’autre etcepeutêtre préférable àl’indifférence. dans unepositiondevictime.Être persécuté,c’estencore exister qu’ildonné parlepère pousseàs’installer –lapatrieestsifort lerefus desereconnaîtreavec sapatrie.Pourcertains, aban- persécutions. Ensollicitantl’asile,l’exiléconsommelarupture avec lesoulagementd’avoir sauvésavie,d’enavoir finiavec les d’être expulsédesapatrie,d’avoir perdu saprotection, survient quence directe etparadoxale del’exilpolitique:l’humiliation parmi lesétrangers. d’autant plusdifficileàfaire qu’il doitsefaire àl’étranger et ouvrent ainsil’expérienceexiléevers ledeuil,undeuil la perte vée aupaysd’asilen’a pasnonplusétépréparée.Larupture et traumatisme. Laconfrontation àl’inconnuduvoyage etdel’arri- qui l’accueillentinspirent dessentiments positifsàl’exilé,alors premier temps,l’admiration etlasympathie accordées parceux LE DEUILDUMONDEMATERNEL, DEUILDELATERRE-MÈRE Un deuilàfaire dansl’indignationet larébellion. Un deuilaggravé parladisparitiondesproches. Un deuilmultiple. Protection, honteetdéshonneurduréfugié. L’objet perdu estfamille,relations, pay- C’est laconsé- Fréquente Dans un et parmilesétrangers. » se faireàl’étranger difficile àfairequ’ildoit un deuild’autantplus exilée vers ledeuil, ouvrent ainsil’expérience « Laruptureetlaperte > 17

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qu’en lui monte la culpabilité du renégat. L’intégration peut être vécue comme un oubli, une trahison de ceux qui sont restés. Il peut survenir un rejet, parfois violent, du nouveau pays, de sa langue, de ses coutumes, de sa culture. La colère survient inévi- tablement, souvent dissimulée sous la tristesse. Faute de pou- voir s’exercer sur les coupables, l’agressivité risque de se dépla- cer vers le pays d’accueil ; ou, plus souvent, de se retourner vers l’exilé lui-même, ce qui entretient alors un cortège de plaintes somatiques à allure hypocondriaque.

PERTE D’IDENTITÉ ET CULPABILITÉ

L’exil est une perte de l’identité familiale, sociale, profes- sionnelle et des repères culturels et affectifs. L’exilé perd jusqu’à son identité de papier, lorsqu’il doit user d’une autre « L’allégresse d’être identité pour franchir les frontières et parvenir à demander vivant peut se l’asile. En terre d’exil, il se ressent un « étrange étranger » et transformer en découvre sa propre altérité avec angoisse. Il peut être très diffi- cile d’assumer une autre identité que celle d’exilé, lorsque le culpabilité d’avoir sauvé temps présent est vécu comme une parenthèse entre le passé sa vie, d’avoir mythifié et le futur représenté par l’illusion du retour. abandonné des proches restés au pays, parfois L’exaltation de l’exil perpétue la fuite originelle. Se sentant tués sous ses yeux. » menacé par le regard des autres, l’exilé s’accroche à son masque. Le mélange de désir et de peur de communiquer affecte l’appren- tissage de la nouvelle langue. Sa fuite permanente se fait encore audible par la suite dans le balbutiement de l’entre-deux lan- gues, dans l’accent qui parle encore, dans la langue de l’autre, la sienne propre. L’expérience exilée flotte entre ici et là-bas. Parfois, la douleur et le désespoir conduisent à refuser l’insertion dans le pays d’accueil.

La culpabilité et le châtiment de soi sont un risque perma- nent. L’allégresse d’être vivant peut se transformer en culpabilité d’avoir sauvé sa vie, d’avoir abandonné des proches restés au pays, parfois tués sous ses yeux. Pour ceux qui ont conduit leurs enfants sur « cette terre étrangère », la culpabilité est en outre alimentée par la dévalorisation sociale et l’impossibilité d’offrir un modèle d’identification fiable et solide, ce qui pourra entraî- ner à son tour des troubles d’identité de chacun des enfants.

EXIL ET SANTÉ LE TRAUMATISME DE L’EXIL 18 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page19 retour au pays signifiant la mort à court oumoyen terme. àcourt retour aupayssignifiantlamort page 93)setrouvent dansunesituationd’exilthérapeutique, le sible aupaysd’origine(voir gers atteintsd’unemaladiegrave dontletraitement estinacces- tes etdesbesoinsproches restés aupays.Enfin,lesétran- crise économique,lesrevenus nesontpasàlahauteurdesatten- est d’autantplusdifficileàenvisagerque,dansuncontexte de d’asile. Enoutre, leretour aupaysdecestravailleurs migrants troubles psychologiques comparables àceuxdesdemandeurs vreté, décidéeparlafamilleoulegroupe, peutconduire àdes gration économiqueimposéepardesconditionsd’extrêmepau- aspects,uneémi- et desconditionsdelamigration. Par certains dépendra desantécédentsdelapersonneainsiquecauses bres detousordres. tion peutêtre vécuecommeunerupture, sourcededéséquili- en charge proposée. compte del’ensembleducontextedéterminel’efficacitélaprise constituent trois vulnérables. groupes Lapriseen particulièrement saharienne, lesfemmesexiléesetmineursétrangers isolés populations.Lesgraves exilésd’Afriquesub- danscertaines affectionsmédico-psychologiques grande fréquencedecertaines psychologique, sociale,juridiqueetmédicale,quiconduitàuneplus vulnérabilité dontl’association faitlaspécificité:vulnérabilité L’état desantédesexilésestaffectéparmultiplesfacteurs VULNÉRABILITÉ ETÉPIDÉMIOLOGIE EXIL ETSANTÉ VULNÉRABILITÉ PSYCHOLOGIQUE Si l’exilpolitiqueenestlaformeplusviolente,toutemigra- VOIR AUSSI Le traumatisme del’exil L’intensité dutraumatisme quienrésulte Droit auséjourpourraison médicale page 16et Principes depriseencharge page 25 thérapeutique. » dans unesituationd’exil d’origine setrouvent inaccessible aupays dont letraitement est d’une maladiegrave « Lesétrangers atteints > 19

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Pour les survivants des violences et de la torture (voir Trauma et torture page 265), le départ est d’autant plus brutal et le pou- voir de décision plus réduit qu’ils se trouvent entre la vie et la mort. La moitié des demandeurs d’asile ont subi, dans leur pays d’origine, des formes de répression souvent très violentes. L’agression physique, qui est l’image la plus « populaire » de la torture, est aussi le témoin le plus réducteur d’un processus qui « La contradiction du vise également à détruire l’intégrité psychologique, sociale et “ provisoire qui dure ” relationnelle de la victime. La prise en charge thérapeutique, qui est ainsi au cœur des doit s’efforcer de respecter tout ce que la souffrance psychologi- problèmes de santé de que peut avoir d’inexprimable, est compliquée par l’exigence personnes confrontées à toujours plus forte de « preuves » de persécutions, exigence la fois à l’aggravation induite par le contexte de crise du droit d’asile en France et en Europe (Voir Certification et demande d’asile page 378). des inégalités sociales en France et à la En pays d’asile, la souffrance de l’exil s’exprime dans un détérioration de la contexte juridico-politique qui accroît le risque de traumatisme. situation politique et Depuis la suppression du droit au travail en 1991, les deman- économique au pays deurs d’asile sont confrontés à une situation de très grande pré- d’origine. » carité sociale, comparable à celle que vivent les étrangers en séjour irrégulier. La période de survie qui en résulte peut se pro- longer plusieurs années, jusqu’à la reconnaissance tardive du statut de réfugié ou la régularisation sur critère de « vie privée », notamment pour raison médicale. La découverte d’une maladie grave, le plus souvent à l’occasion d’un bilan de santé, peut éga- lement réactualiser ou réactiver les situations traumatiques liées aux persécutions, à l’exil et à l’exclusion.

À l’exception d’une minorité de personnes reconnues réfu- giées au cours des trente dernières années, le séjour de nom- breux exilés reste conçu comme « provisoire » par les pouvoirs publics, bien que la majorité des personnes concernées soient de futurs citoyens. La contradiction du « provisoire qui dure » est ainsi au cœur des problèmes de santé de personnes confrontées à la fois à l’aggravation des inégalités sociales en France et à la détérioration de la situation politique et économique au pays d’origine. Le séjour est de plus en plus précaire et le retour de moins en moins possible.

VULNÉRABILITÉ SOCIOJURIDIQUE

Pour la plupart des exilés, la précarité sociale est une consé- quence directe de la précarité du statut juridique et administra- tif, qui altère directement les conditions de vie. Faute de place suffisante dans le dispositif national d’accueil, un grand nombre

EXIL ET SANTÉ VULNÉRABILITÉ ET ÉPIDÉMIOLOGIE 20 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page21 logiques pourlesexilés.Accessibles audépistageprécoce dies chroniques représentent lestrois principauxgroupes patho- niques). Psycho-traumatismes, maladies infectieusesetmala- l’observation duComedeet95%pourlesinfectionsvirales chro- majorité descas(c’estlede80%maladiesgraves dans ou leurdiagnosticesteffectuéenFrance dansunetrèsforte de cesmaladiesévoluent depuislepaysd’origine,leurdépistage pays d’origine exilés récemmentarrivésenFrance estcorréléeàlarégionetau d’accès à la CMU dontilsrelèvent.d’accès àlaCMU deurs d’asile,setrouvent confrontés àdegrandes difficultés sociale. Ainsidesétrangers enséjourrégulier, dontlesdeman- durcissement despratiques denombreuses caissesdesécurité cette réformes’étendentau-delàdessans-papiersenraison d’un jusqu’au staded’urgence hospitalière. Les conséquencesde juridiquement exclues dessoinsmédicauxnécessaires, aumoins personnes démuniesetrésidantenFrance peuvent setrouver de résidence3moisontcrééunesituationnouvelle oùdes etlacréationd’undélai immédiate àl’AidemédicaleÉtat(AME) 2003, lasuppression législative delaprocédure d’admission plus exposéesaurisqued’exclusion dessoins.Depuisdécembre en1999,lespersonnessans-papierssetrouventselle »(CMU) les maladie«univer-sécurité socialeen1993,puisdelaCouverture fonde détérioration surleplanjuridiqueetpratique. situation précaire connaîtdepuisquelquesannéesunepro- nationaux. desressortissants une partie et violencesracistes desétrangers qu’une subissentavec partie se doublentdepratiques socialesdiscriminatoires oudemenaces nes régulariséespourraison médicale.Cessituationsdeprécarité pour raison familiale,commeencasdeguérisonpourlesperson- renouvellement, encasdedivorce pourlesfemmesrégularisées de séjourtemporaire vivent danslacrainte fondéedurefus de étrangersnes entreprises. titulaires Enoutre, d’unecarte certains mule de«délocalisationsurplace»trèsavantageuse pourcertai- non déclaréconduitàleurexploitationéconomiquedansunefor- étrangers enséjourirrégulierouprécaire, lanécessitéd’untravail même qu’ils n’ont pasledroit d’exercer unemploi.S’agissantdes allocation trèsinférieure alors aurevenu minimumd’insertion, des demandeursd’asiledoivent senourriretlogeravec une VULNÉRABILITÉ MÉDICALEETDONNÉESÉPIDÉMIOLOGIQUES La prévalence desprincipales affectionsdontsouffrent les L’accès auxsoins(voir page170) desmigrants/étrangers en (voir Bilan desanté page 237).Bienquecertaines Exclus dela Exclus au vendredi de8h30à18h30 :081000 5000dulundi T d’information au contacter unconseiller de laHauteAutorité, sur lesdroits etsurlasaisine Pour obtenirdesinformations Georges 75009Paris l’égalité, 11rueSaint- les discriminationsetpour Autorité deluttecontre motivé adressé à: Halde aumoyen d’uncourrier peut saisirdirectement la victime dediscrimination Toute personnes’estimant Discrimination : R AEAXDISCRIMINATIONS AUX FACE internationaux. ou lesengagements des critères prohibés parlaloi comparables fondésurunou dans dessituations différent depersonnesplacées CUSDVN LA DEVANT ECOURS traitement Haute H > ALDE 21

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lorsqu’un bilan de santé adapté est pratiqué, ces affections sont sous-dépistées dans la pratique en raison des difficultés de recours aux soins de la part des personnes concernées, ainsi que de l’insuffisance de la proposition, dans la plupart des dispositifs de soins accueillant ce public, du bilan de santé recommandé. Trop souvent, des exilés vont attendre les manifestations clini- ques de la maladie pour consulter de nouveau, parfois plusieurs années plus tard, sans avoir pu bénéficier de la prise en charge médicale destinée à ralentir l’évolution et prévenir les complica- tions graves.

Les personnes d’Afrique subsaharienne payent le plus lourd tribut à la maladie parmi l’ensemble des exilés (voir tableau ci- dessous). Parmi ceux d’Afrique centrale, le psycho-traumatisme grave, l’hypertension artérielle, l’infection à VIH, l’hépatite B et l’hépatite C sont particulièrement fréquents. Parmi ceux d’Afrique de l’Ouest, c’est le cas de l’hépatite B, la bilharziose urinaire et l’infection à VIH. Parmi les exilés originaires des autres continents, on observe la prévalence particulièrement élevée de l’infection à VIH et de la tuberculose pour Haïti ; de l’hépatite C pour la Mongolie et l’Europe de l’Est ; du psycho-traumatisme grave pour l’Afrique du Nord ; du diabète et de l’anguillulose pour l’Asie du Sud ; et enfin de l’hépatite B pour la Chine.

TAUX DE PRÉVALENCE DES PRINCIPALES AFFECTIONS GRAVES POUR LES 20 000 DERNIERS PATIENTS DU CENTRE DE SANTÉ DU COMEDE (2000-2006)

PRINCIPALES CAS SEXE ÂGE DIAG.TAUX DE PRÉVALENCE PAR RÉGION D’ORIGINE (P. 1000) AFFECTIONS N (F/H) MÉDIAN PAYS AFC AFN AFO AMN ASE ASS EUE TOTAL Psycho-trauma 1 224 38 % 32 ans 6 % 79 99 45 48 25 34 41 52 Hépatite B 874 17 % 30 ans 6 % 37 4 90 16 40 8 26 37 Maladie cardio-vasculaire 851 46 % 45 ans 38 % 68 25 31 19 14 25 9 35 Diabète 601 30 % 43 ans 49 % 22 42 13 16 10 46 7 25 Infection à VIH 356 58 % 32 ans 5 % 37 0 19 16 0 0 0 15 Bilharziose urinaire 298 3 % 27 ans < 1 % 2 0 55 0 0 0 0 13 Asthme 293 22 % 33 ans 64 % 7 20 19 7 5 17 3 12 Hépatite C 271 38 % 37 ans 6 % 21 4 4 3 3 7 14 11 Tuberculose 215 20 % 31 ans 5 % 13 2 9 12 5 8 6 9

Diag. Pays : % des diagnostics effectués au pays d’origine. Régions : AFC Afrique centrale, AFN Afrique du Nord, AFO Afrique de l’Ouest, AMN Amérique du Nord/Antilles, ASE Asie de l’Est, ASS Asie du Sud, EUE Europe de l’Est (voir répartition par pays page 15). Les cases colorées signalent pour chaque indicateur les valeurs supérieures à la moyenne.

EXIL ET SANTÉ VULNÉRABILITÉ ET ÉPIDÉMIOLOGIE 22 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page23 demandeuses d’asileestlaséparation avec lesenfants restés au plus souvent avancée desouffrance etd’anxiétéparlesfemmes rie d’hébergement public.Enmatière psychologique, lacause dansuncontextedepénu- hébergeants defortune, sent certains mes exiléesisoléescréeunesituationdedépendancedontabu- social, lasituationdeprécaritédanslaquellesetrouvent lesfem- plus grande vulnérabilité desfemmesexilées. que celleduHaut-Commissariatauxréfugiés(ONUHCR). Conseil d’Étatapparaissant commenettementplusrestrictive »,celledu groupe social surladéfinitionde« débat actuelporte et lesmutilationsgénitales.Surunplanjuridiquepolitique, le Dans cesdécisions,ils’agitdefemmesrefusant lemariageforcé àlanormesocialeenvigueurdansleurpays. gressif parrapport comme motifdepersécutiondufaitd’unmodeviejugétrans- defemmesàungroupedant àreconnaître social l’appartenance récentes delaCommissiondesrecours desréfugiés(CRR) ten- spécifiques contre lesfemmesontconduitàplusieursdécisions persécution communsàl’ensembledesréfugiés,lesviolences Convention deGenève surlesréfugiés. vent être intégréesdanslechampd’applicationdela - les violencescommisesaucoursd’unconflitarmé, aussibienpar - les violencescommisesouapprouvées parl’État(parexemple - les violencesauseindugroupe social(prostitution forcée, tra- - les violencesperpétréesauseindelafamilleoufoyer (vio- violences contre lesfemmessontnotamment: leur sontimposés,persécutéesoucraignent del’être. Les refusent leslois,normes,rôles,contraintes, discriminationsqui C’est aussientantquefemmescellesquitransgressent ou tation sexuelle,violencesconjugales,mutilationssexuellesetc.). sont l’objetdeviolencesspécifiques rité defemmesetd’enfants,violsautres violencessexuelles). ques contre lapopulationcivile,composéebiensouvent enmajo- les forces régulières queparlesmembres degroupes armés(atta- migration) ; del’im- actes deviolenceperpétréspardesagentsservices endétention, viol pardesagentspouvoirs publics,torture vail forcé, excision) ; d’honneur »); l’esclavage, mariageforcé, crime« lence domestique,violconjugal,conditionsdevieproches de SITUATION DESFEMMESEXILÉES D’autres facteursmédico-psycho-sociaux conduisentàune Les persécutionsvisantplusspécifiquementlesfemmespeu- femmes C’est parcequ’elles sontdesfemmesquecertaines (VOIR VIOLENCEETSANTÉPAGE 265) (mariage forcé, viol,exploi- Au-delà desmotifsde Sur unplan hébergeants defortune.» abusent certains de dépendancedont isolées créeunesituation les femmesexilées dans laquellesetrouvent « Lasituationdeprécarité > 23

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pays et l’ignorance fréquente de leur sort. Dans le domaine médi- cal, les femmes sont plus exposées que les hommes à certaines maladies, notamment infectieuses (voir Infection à VIH et IST page 294).

SITUATION DES MINEURS ÉTRANGERS ISOLÉS (MEI)

Il s’agit de jeunes de moins de 18 ans arrivés sur le territoire français seuls, sans leurs parents. Ils se trouvent ainsi en situation particulièrement vulnérable au regard notamment de l’exigence légale de protection de l’enfance, avec désignation d’un représen- tant légal. Après une nette augmentation à la fin des années 90, le nombre de MEI présents sur le territoire tend à se stabiliser, en rai- son notamment de leur refoulement aux frontières (voir Rapports d’observation de l’Association nationale d’assistance aux frontiè- res pour les étrangers, www.anafe.org), conduisant à une forte baisse de la demande d’asile pour des MEI à l’Ofpra.

Les causes de l’exil sont multiples, mais tous ces mineurs ont « Il arrive souvent que quitté une situation familiale fragile conséquence d’une guerre, le mineur étranger soit de conflits intrafamiliaux, de difficultés économiques… Outre d’abord perçu comme leur vulnérabilité en tant qu’adolescents, il s’agit pour les inter- un étranger avant d’être venants auprès de ces jeunes de prendre en compte leur situa- considéré comme tion traumatique d’exilés. Chez ces très jeunes exilés, la protec- un enfant. » tion due aux réfugiés se double de la nécessité de protection de l’enfance. Or il arrive souvent que le mineur étranger soit d’abord perçu comme un étranger avant d’être considéré comme un enfant. À toutes les étapes de leur parcours en France, les MEI peuvent être soupçonnés de ne pas donner leur âge véritable et voir leur minorité contestée par la pratique d’une expertise médi- cale fondée sur des bases scientifiques très discutées, même lorsqu’ils disposent d’une pièce d’état civil.

Comme les adultes demandeurs d’asile, un grand nombre de ces mineurs isolés ont subi des violences ou des tortures au pays d’origine et tous souffrent à des degrés divers du trauma- tisme de l’exil, conséquence d’un départ brutal et imprévisible, de ruptures et de deuils multiples. Le bilan de santé recommandé est le même que celui préconisé pour les adultes (voir page 237), à condition de disposer des moyens d’une bonne communica- tion, notamment par le recours à l’interprétariat professionnel (voir page 28). Sur un plan épidémiologique et dans l’observa- tion du Comede, ces jeunes exilés souffrent en particulier de psy- chotraumatismes, d’hépatites B chroniques et de parasitoses intestinales, dont la bilharziose urinaire pour mineurs originaires d’Afrique de l’Ouest. Les autres maladies graves sont rares.

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EXIL ET SANTÉ PRINCIPES DE PRISE EN CHARGE

Les intervenants en santé/social doivent faire face à une demande souvent associée de soins médico-psychologiques, d’accès aux soins, de prévention et de conseil médico-juridique de la part des migrants/étrangers en situation précaire. La capacité d’écoute, de REPÈRES reconnaissance, l’exercice pluridisciplinaire et la prise en compte du contexte administratif déterminent alors l’efficacité de la prise en charge. Les connaissances et compétences techniques des intervenants professionnels, salariés ou bénévoles, doivent s’appuyer sur les principes déontologiques et les repères éthiques permettent de donner sens à l’action individuelle et collective.

VOIR AUSSI Vulnérabilité et épidémiologie page 19, Prévention, exil et cultures page 234

DES BESOINS MULTIPLES, UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE

La prise en charge requise sera parfois médicale et/ou psy- chothérapeutique, elle sera toujours un accueil et un soutien. Les problèmes médico-sociaux exprimés lors des premiers contacts recouvrent une demande sous-jacente mais constante de relation, de réparation et de reconnaissance. La multiplicité des risques qui fragilisent l’état de santé des migrants/étrangers en situation précaire justifie souvent une prise en charge de moyen terme reposant sur des intervenants motivés pour une pratique patiente et ouverte. Les pratiques caritatives sont à évi- ter lorsqu’elles agissent au détriment de l’autonomie de la per- sonne. En matière d’accès aux soins (voir page 170), seule l’ob- tention préalable d’une protection maladie permet de garantir la continuité des soins.

Pour ces personnes souvent isolées et itinérantes, la consul- tation médicale reste une opportunité rare d’échange autour des questions de prévention. C’est aussi l’occasion de proposer un bilan de santé adapté à l’épidémiologie de la région d’origine (voir page 237). Les questions de prévention et de dépistage doi- vent intégrer les éléments culturels communs à tous les étran- gers en séjour précaire, une culture de la survie où les démarches

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LIVRETS DE SANTÉ BILINGUES administratives et sociales priment le recours aux soins curatifs EN 23 LANGUES et plus encore préventifs. Si la méconnaissance de la culture d’origine n’est pas en soi un obstacle pour la rencontre thérapeu- Disponibles en français, albanais, anglais, arabe dialectal tique, elle peut justifier le recours aux relais communautaires et maghrébin, arménien, bengali, aux médiateurs de santé publique. bulgare, chinois mandarin, créole haïtien, espagnol, géorgien, La grande fréquence des demandes de soutien juridique, plus hindi, kurde, ourdou, portugais, pular, roumain, russe, serbe, ou moins explicites, justifie de connaître le contexte réglemen- soninké, tamoul, turc et wolof. taire dans lequel elles s’exercent, au besoin à l’aide d’une asso- Edité par le Comede, la DGS ciation ou d’un avocat spécialisé. Sans entretenir l’illusion d’un et l’Inpes, avec le concours de quelconque bénéfice de la souffrance, il faut pouvoir informer de l’Anaem, la Cimade, Médecins leurs droits les étrangers en séjour précaire : protection maladie, du Monde et le Secours protection sociale, droit au séjour. Il faut avoir à l’esprit les ris- catholique, le Livret bilingue ques, préjudiciables pour la santé et le droit des étrangers, de la est destiné à être remis par les certification médicale (voir page 378) destinée au droit au séjour professionnels de la santé et pour raison médicale et/ou à la demande d’asile. Il faut enfin du social aux migrants/ étrangers en situation précaire connaître les moyens d’obtenir ces droits, face aux pratiques res- qui s’adressent à eux. trictives observées en matière de protection maladie comme de Il contient les informations droit au séjour. prioritaires en matière d’accès aux soins, de prévention Enfin, lorsque les demandeurs de soins sont d’abord des médicale et de soutien demandeurs de protection, le besoin de justice est primordial. juridique et social. Ce Livret Lorsque l’exil résulte d’atteintes aux droits humains fondamen- bilingue est également conçu taux, seule la réparation symbolique offerte par la justice est comme un carnet de liaison entre la personne et les capable de réconcilier le désir d’oublier et la mémoire de la dou- différents intervenants dans sa leur, afin que l’exilé puisse apprivoiser la souffrance pour pouvoir prise en charge : médecin, renaître, vivre, croire, aimer. Ainsi l’accès aux droits (droit à la assistante sociale, association santé, droit d’asile, droit au séjour) va de pair avec la délivrance de soutien, PMI…, tout en des soins médico-psychologiques et constitue une base essen- proposant des informations tielle à tout projet thérapeutique. pratiques pour les démarches (plans de métro, agenda). Commandes auprès de l’Inpes (diffusion gratuite) DÉONTOLOGIE, ÉTHIQUE, ÉQUITÉ ET HOSPITALITÉ Par courrier : Inpes, Service diffusion, Les professionnels de la santé et du social essaient de conci- 42 boulevard de la Libération, 93203 Saint-Denis Cedex. lier deux champs distincts et complémentaires : les principes et ou par fax : 01 49 33 23 91 règles de déontologie professionnelle (médicale, sociale) et les Bon de commande recommandations d’adhésion à une éthique de la santé. La disponible sur le site : déontologie médicale ou sociale renvoie à une théorie des www.inpes.sante.fr devoirs professionnels portée par des médecins / professionnels de santé ou des travailleurs sociaux. Certains principes déontolo- giques sont communs à l’ensemble de ces professionnels : la dis- crétion et le secret professionnel – dont le secret médical –, le principe de non-discrimination, l’information et le consentement des bénéficiaires, la formation continue et l’évaluation des prati-

EXIL ET SANTÉ PRINCIPES DE PRISE EN CHARGE 26 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page27 solidarité, tolérance, responsabilité. à desvaleurs égalité, humanistes:respect deladignité,liberté, actes, lesparoles etlesgestesdes professionnels etseréfèrent de soinsetsoutienauprèsdesexilés,semanifestentdans les et relèvent del’expression implicite.Ellesimprègnentl’activité que telles.Ellesnesedisentpasoupeu,pratiquent beaucoup incorporées et«évidentes»qu’elles sontpeuabordées entant que etl’hospitalité,cesconvictionsvaleurs étanttellement tiers laprotection etlasécuritédespatients/usagersquel’éthi- pitalité etdesollicitude.Les professionnels évoquent plusvolon- et lesoignérenvoie àuneformed’inégalitéetoffre d’hos- les différences. Ilreste quelarelation desoinsentre lesoignant est tournéevers l’équitéetnonuneégalitéquin’intégrerait pas sonnes âgées,exilé/esvictimesdeviolence…).Cetteorientation fice despersonneslesplusvulnérables (dontlesmineurs,per- etdifférenciées, aubéné- particulières mettent desinterventions prioritésdeconsultationsper- essentiel. Pourautant,certaines de traitement dessituationsreprésente unprincipeéthique dignité, c’est-à-dire lerespect delapersonnehumaine.L’égalité sont écoutéesetreconnues pourretrouver uneauthentique confiance etdesécurité, quer l’accueilinconditionneldespatientsdansunespacede tiques (être humainpourl’autre). de sujet);elledoitconduire àdesconsidérations socialesetpoli- moderne placeaucentre lasubjectivité(associationauconcept évolutive yrègne);l’éthique (elle n’est jamaisclose,l’incertitude que permanentpermettantunéclairage desapratique) ;elleest que) ;c’estunephilosophiedel’action(unquestionnementcriti- est unimpératif hypothétique(alorsquelamorale estcatégori- ques. Ainsi,l’éthiqueaunevisée(commentdoit-onvivre ?);elle lective, notammenteninterrogeant lespratiques déontologi- que l’éthiqueessaiededonnersensàl’actionindividuelleetcol- déontologie estd’applicationquotidienneetconcrète,pendant recommander l’adhésion àdesvaleurs etdesprincipes. (obligations morales), l’éthiqueprofessionnelle propose de naissance deslimitesdel’action). ettravailvolonté despersonnes,concertation en équipe,recon- nelle) etlestravailleurs sociaux(primautédel’intérêtetla nostic, interdiction durisqueinjustifié,indépendanceprofession- souffrances, élaboration consciencieuseetrigoureuse dudiag- pour lesmédecins(obligationd’assistance,soulagementdes ques professionnelles. Desprincipesplusspécifiquesexistent Les professionnels delasantéetdusocial cherchentàprati- Alors queladéontologieprofessionnelle viseàcommander où lesparoles libres despersonnes La et desollicitude.» une offred’hospitalité forme d’inégalitéetà soigné renvoie àune entre lesoignantet « Larelationdesoin > 27

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EXIL ET SANTÉ INTERPRÉTARIAT

En cas de difficulté de communication linguistique, la présence d’un interprète professionnel est toujours préférable à celle d’accompagnateurs qui manquent souvent de la neutralité nécessaire. Pourtant, malgré quelques expériences positives (recours gratuit dans tous les services de maladies infectieuses et tous les CDAG, avec le soutien de la Direction générale de la santé (DGS), il n’existe pas de service public d’interprétariat en France. Des associations spécialisées proposent des services d’interprétariat par déplacement ou par téléphone, services auxquels les professionnels doivent recourir autant que possible en cas de nécessité.

COMMUNICATION ET INTERPRÉTARIAT

Pour les migrants non francophones, non anglophones et récemment arrivés en France, les problèmes de langue consti- tuent souvent la principale difficulté de prise en charge. Des accompagnateurs divers font office d’interprètes plus ou moins fiables, selon leur propre maîtrise de la langue et la nature de leur relation avec le patient qui influence considérablement la prise en charge (famille ou amis aux intérêts parfois divergents de ceux du patient, service payé...). Dans tous les cas et particu- lièrement en psychothérapie, il est préférable de faire intervenir un interprète professionnel « sur place » et/ou à défaut, un inter- prète par téléphone. L’interprète est tenu à la neutralité et au secret professionnel.

Exclusion liée à la maladie, interprétariat et confidentialité (voir aussi Infection à VIH et IST, Prévention et dépistage page 294). Le jugement moral porté sur certaines pathologies, particulière- ment le VIH-sida, génère une forte exclusion des personnes atteintes. Le sida est souvent associé à la honte touchant la per- sonne, mais aussi sa famille, car associée à l’idée de faute, de conséquence d’une vie aux mœurs dissolues, voire de sanction

EXIL ET SANTÉ INTERPRÉTARIAT 28 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page29 - fair - expliquer àl’accompagnateurquesonrôleestdepermettre la apprécier ledegréd’autonomiedupatient etsonconsentement - - s’enquérir delanature duliendel’accompagnateuravec le interprète : ses propos. à unepersonneextérieure àl’entourage dupatientpourtraduire sonne auseindelacommunautéetnepashésiteràrecourir tant d’être attentifàlaconfidentialitédepathologieper- vance destraitements. C’estpourquoi ilestextrêmementimpor- àrisquesetavoir desrépercussions surl’obser- comportements société. Lapeurdel’exclusion peutgénérer enelle-mêmedes invisibles, pouvant être totalementséparésdureste dela dans lespaysd’origine,telqu’on selereprésente :desmalades divine. C’estunehantiserenforcée parlestatutdesmalades - il est inutile de parler plus fort qued’habitude. - ilestinutiledeparlerplusfort employer etsimplespour faciliterledérou- desphrases- courtes - rester patient,latraduction peutnécessiterdes détours; - s’adresser aupatientetpas seulementàl’interprète(impor- - présenterl’interprèteaupatient; - choisir une dispositionentriangle,pourquechacungarde - avant l’entretien, ilpeutêtre utiled’expliqueràl’interprète - par téléphone:interprétariatprofessionnel (ISM - en casdedifficulté(expression réticentedupatient,parole - faire despausesrégulières pours’assurer delabonnecompré- patient (est-ce un proche du patient, le service est-ilpayant…?); patient (est-ceunproche dupatient,leservice téléphone d’uneconnaissance,anglophoneoufrancophone). tions «gratuites »(lapersonneasouvent surellelenuméro de traduire tout communication entre etlapersonne(voir l’intervenant à laprésenced’untiers; lement delatraduction ; tance dulangagecorporel) ; le contactavec lesautres ; ; les objectifsdel’intervention teur devous laisserseul/eavec lapersonne; monopolisée parl’accompagnant),demanderàl’accompagna- hension del’entretien ; OU UNINTERPRÈTEPROFESSIONNEL PRINCIPES DETRAVAIL AVEC UNACCOMPAGNATEUR Principes detravail avec uninterprèteprofessionnel : Principes detravail avec unaccompagnateursollicitécomme e confianceàl ce quiseditetseulement ’interprète :il/elleconnaîtsonmétier; ce quisedit; infra ) ousolu- infra ) : obstacles culturels àfranchir. chercher lesprincipaux société d’accueilqu’il faut souvent ducôtédenotre situation précaire. C’est migrants/étrangers en pérenniser l’exclusion des en charge quicontribuentà de justifierdesrefus deprise son absencenepermetpas du patientpeutêtre utile, références socioculturelles Si laconnaissancedes techniquement compétents. motivation deprofessionnels déficit d’informationoude santé pourmasquerun en avant danslesystèmede adaptées »estparfoismise de solutions«ethniquement et d’interprète,larecherche a été«malécoutée». situations oùlapersonne dutempsdes la plupart »recouvrent culturels Les «malentendus Au-delà dudéficitdetemps > 29

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> Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

COORDONNÉES DES PRINCIPALES ASSOCIATIONS QUI PROPOSENT UN SERVICE D’INTERPRÉTARIAT PROFESSIONNEL ISM-Interprétariat (Inter-Service-Migrants) 24h/24 - 7 j/7 T : 01 53 26 52 62 85 langues et dialectes, coût : 28 € l’unité de 15 minutes (24 € sur abonnement) 251 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS Renseignements T : 01 53 26 52 50 www.ism-interpretariat.com

RÉGION ET STRUCTURE TÉLÉPHONE ET MÉL ALSACE STRASBOURG 67000, MIGRATIONS SANTÉ ALSACE, 1 rue Martin Bucer, T : 03 88 22 60 22 afghan (darî), albanais, arabe, arménien, ashanti/twi, azéri, berbère, bosniaque, M : [email protected] bulgare, chinois, créole, croate, espagnol, géorgien, hongrois, humbundu, italien, kabyle, kikongo/tchokue, kurde, laotien, lingala, malgache, ourdou, penjabi, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, slovaque, somali, swahili, tamoul, tchèque, tchokwé, thaïlandais, turc, vietnamien, wolof CENTRE BOURGES 18000, ACCUEIL ET PROMOTION, Service migrants, T : 02 48 70 99 23 5 rue Samson, dont arabe, portugais M : [email protected] FRANCHE-COMTÉ VESOUL 70000, AAMI 70 Association accompagnement migration T : 03 84 75 36 27 intégration, 6 cours François Villon, dont arabe et turc M : [email protected] ÎLE-DE-FRANCE : voir Répertoire IDF page 505 LORRAINE WOIPPY 57146 Cedex, ISM EST – Inter service migrants Est, Parc des T : 03 87 31 77 77 Varimonts, 10 route de Thionville, BP 623, dont arabe, arménien, berbère, Interprétariat direct lingala, russe, turc, slovaque, ukrainien T : 03 87 30 03 51 PAYS-DE-LA-LOIRE M : [email protected] NANTES 44000, ASAMLA Association santé migrants Loire-Atlantique, T : 02 40 48 51 99 49-51 chaussée de la Madeleine, dont arabe, langues d’Afrique de l’Ouest, M : [email protected] portugais, russe, turc, roumain (Roms), serbo-croate PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR : voir Répertoire PACA page 550 RHÔNE-ALPES ANNECY 74000, ALAP Association logement accueil promotion T : 04 50 51 51 45 travailleurs familles, M : [email protected] 4 passage de la Cathédrale, arabe, anglais, croate, espagnol, laotien, portugais, russe, serbe, turc LYON 69003, INTER SERVICES MIGRANTS CORUM, 32 cours Lafayette, T : 04 72 84 78 99 albanais, allemand, anglais, arabe, arménien, bulgare, cambodgien, chinois, M : [email protected] comorien, croate, danois, espagnol, grec, italien, kabyle,kinyarwanda, kirundi, laotien, macédonien, néerlandais, norvégien, ourdou, pachtou, pendjabi, persan, peul, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, somali, suédois, tamoul, tchécoslovaque, thaïlandais, turc, ukrainien, vietnamien, wolof

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REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS PANORAMA ET INDICATEURS

Ce chapitre propose une synthèse des principaux repères géographiques, politiques, sanitaires et sociaux pour les trente principaux pays d’origine des réfugiés et migrants/étrangers en séjour précaire. En matière d’accès aux soins, l’exemple de la pandémie VIH démontre l’ampleur des besoins REPÈRES et la complexité des dispositifs nécessaires à la préservation de l’état de santé des populations concernées. Certaines informations sont particulièrement utiles pour appréhender le parcours des personnes et comprendre le contexte de la demande de soins et de soutien. Des cartes ethnolinguistiques de l’Afrique et de l’Asie sont également présentées pages 53 à 60.

Sources : Banque mondiale 2002, Freedom house 2006, ministère de l’Intérieur 2006, Ofpra 2005, OMS 2006, Onusida 2006, Pnud 2006, Transparency international 2004

DÉFINITIONS ET SOURCES DES INDICATEURS RETENUS

GOUVERNANCE (ÉCHELLES DE 0 À 1 VERS LE PLUS FAVORABLE) : - Droits politiques : élections libres et équitables, opposition significative, autonomie ou intégration politique des groupes minoritaires (Freedom house, www.freedomhouse.org) ; - Libertés civiles : liberté d’expression, de croyance, d’associa- tion, état de droit, droits de l’homme, autonomie individuelle (Freedom house) ; - État de droit : marché noir, force exécutoire des contrats, cor- ruption bancaire, criminalité, imprévisibilité du pouvoir judi- ciaire (Banque mondiale, www.info.worldbank.org) ; - Corruption : moyenne des indices du trafic d’influence estimé par la Banque mondiale et de la perception de la corruption estimé par Transparency international (www.transparency.org).

SANTÉ ET DÉVELOPPEMENT : - IDH (Indicateur du développement humain) : capacité à vivre longtemps et en bonne santé, accès à l’éducation et au savoir, niveau de vie décent (Pnud, www.undp.org) ; - EVCS (Espérance de vie corrigée de l’état de santé) : espérance de vie en bonne santé (OMS, www.who.int) ;

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> Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

- PIB/h : Produit intérieur brut par habitant en dollars / parité de pouvoir d’achat (Pnud) ; - Mortalité < 5 ans : taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans pour 1 000 naissances vivantes (OMS) ;

ACCÈS AUX SOINS (voir également infra): - Médicaments essentiels : intervalle du pourcentage de la population ayant accès à tout moment et à un coût abordable aux médicaments et vaccins essentiels, hors antirétroviraux pour le VIH (Pnud) ; - Antirétroviraux (ARV) : taux (pourcentage) de la couverture des besoins en thérapie antirétrovirale pour les malades infectés par le VIH (Onusida, www.unaids.org) ; - Médecins : nombre de médecins pour 1 000 habitants (OMS) ; - Dépenses : total des dépenses annuelles de santé par habitant en dollars internationaux (OMS) ; - Mortalité infantile : taux de mortalité avant 1 an pour 1 000 nais- sances vivantes (OMS) ; - Système de santé : performance globale du système de santé, classement mondial des pays (OMS).

ÉPIDÉMIOLOGIE (taux pour 1 000) : taux de prévalence (fréquence) du VIH et de la tuberculose dans les pays d’origine (1er nombre, Onusida et OMS), en France (2e nombre, Comede, voir aussi Bilan de santé page 237), suivis des taux des autres affections sévères les plus fréquentes chez les exilés en France (Comede).

ATTEINTES AUX DROITS HUMAINS : source Amnesty international (www.amnesty.org).

SÉJOUR ET ASILE EN FRANCE : sources ministère de l’Intérieur (www.interieur.gouv.fr) et Ofpra (www.ofpra.gouv.fr). Les don- nées du 31 décembre 2005 sur le nombre (« stock ») d’étrangers selon le statut du séjour ont été aimablement communiquées au Comede, mais ne sont pas publiées par le ministère fin 2006. Les données sur la fréquence des antécédents de violence (définition OMS) et de torture (ONU) sont issues du Rapport d’activité et d’ob- servation 2005 du Comede.

ACCÈS AUX SOINS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT : L’EXEMPLE DU VIH

La conclusion de la conférence internationale de Toronto (août 2006) est claire : la croissance de la pandémie VIH conti- nue à dépasser les efforts consentis pour la contrôler. Il a été

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS PANORAMA ET INDICATEURS 32 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page33 - quelques paysontétablilagratuité despremières lignesd’ARV, - des centres nationaux, voire régionaux,desoinsetforma- - les protocoles thérapeutiques validés ; - les prixpourdesARV sousformedemédicamentsessentiels - l’existence deformulationsadultespremières lignesadap- res années: res quiconcernentunpourcentage bieninférieurdemalades. troviraux yontaccès,sansparlerdessoinsetdusuivinécessai- contexte, seulement20%despersonnesnécessitantantiré- vient d’être crééepourenfinsoignerlesenfants.Dansce à laglobalitédesbesoins.C’estpourcetteraison qu’Unitaid est accompagnéparEsther)sontlimitésetnepeuvent répondre traitement antirétroviral sur7dans les paysendéveloppement oufrançaise àtravers Esther(début 2006,1sitede Aids relief), américaine àtravers lePepfar (President emergency program for ments. Les mécanismesd’aidebilatéraux, commelacoopération cation, quipeuvent compromettre ladisponibilitédestraite- justification desfinancementsoctroyés, ainsiquedeleurplanifi- tilatéral, rencontre desdifficultésdansledécaissementetla culose etlepaludisme,principalmécanismedefinancementmul- coordination. breux etde et posentdesquestionsdestratégie d’intervention résolue. » des ressources humainesdansledomainedelasantén’est pas rence significative pourlaviedespersonnes[infectées],sicrise la fourniture dematérielmédicalnepourra infinefaire unediffé- Selon l’OMS, terme danslespaysconcernésenpremier lieuparlapandémie. réponse appropriée, nimêmedeplanificationpréciseetàmoyen ressources humaines nécessaires n’a pasencore trouvé de tion avec lessoinssonttoujoursuneurgence, laquestiondes troviral, prèsdedixs’infectent.Si laprévention etsonarticula- estimé quelorsqu’une personnedémarre sontraitement antiré- comme leBénin,Mali,Sénégal. culose etcellesdusida,quis’améliore ; entre leséquipessoignantesdelatuber- ;unearticulation tion 130 $/anetparpersonne; génériques depremières lignessontsouvent proches de tales despaysendéveloppement ; tées (jusqu’à 1prise/j)etdisponiblesdansdenombreuses capi- Des progrès importants ontétéeffectués aucoursdesderniè- Des progrès importants Les dispositifsetlesprogrammes sontdeplusennom- « aucuneamélioration àtravers lefinancementou Le Fonds mondialdeluttecontre lesida,latuber- www.unaids.org Onusida, Fichespays, en réseau, thérapeutique hospitalière pour unesolidarité Esther, Ensemble P U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR www.esther.fr > 33

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En revanche, il n’existe pas de continuum de l’offre de soins et l’accès aux soins reste économiquement et géographique- ment limité : - les ruptures de stocks, qui ne concernent pas que les traite- ments du VIH, compromettent la continuité des soins et favori- sent un risque d’émergence de résistances virales ; - les formes galéniques pédiatriques d’ARV sont rares et mal adaptées. Aussi les posologies pédiatriques se font-elles souvent par approximation, en se basant sur la taille et le poids des enfants. Le métabolisme particulier de certains ARV chez les nouveau-nés ou les nourrissons n’est pas évalué, alors qu’un « L’insuffisance de « enfant n’est pas un adulte en réduction » ; ressources humaines - les prix pour les ARV de seconde ligne, essentiels à terme pour qualifiées dans le la survie des malades, sont supérieurs à 1 500 $/an ; domaine de la santé est - les protocoles de soins sont centrés sur les traitements médi- l’un des défis majeurs caux sans prise en charge globale : le soin complet n’existe pas des années à venir. » (accompagnement psychologique et social, soutien économi- que et juridique, soins palliatifs, nutrition…) ; - la décentralisation de l’offre de soins est quasi absente malgré la structuration en cours des districts sanitaires. Les personnes en situation de vulnérabilité, comme les détenus, n’ont pas accès aux soins ; - les examens biologiques de suivi, les autres traitements en lien avec le VIH pour les infections opportunistes, les soins pallia- tifs, sont payants dans l’ensemble des pays. Or ces coûts débouchent sur un appauvrissement des personnes qui com- promet à terme leur capacité à se soigner.

En conclusion, la disponibilité des soins est très limitée, sans globalité ni durabilité et l’accessibilité des soins n’est en aucun cas assurée. De plus, le suivi des malades est très incomplet, en raison notamment des faibles capacités des systèmes de santé à documenter l’évolution de la survie des patients, les causes de morbidité, les décès et les perdus de vue. L’insuffisance de res- sources humaines qualifiées dans le domaine de la santé est l’un des défis majeurs des années à venir pour améliorer cette situa- tion. Les co-infections (hépatites B et C, par exemple) et les autres pathologies associées au VIH/sida (cancers, par exemple) n’ont pas de réponses thérapeutiques efficaces et leur dépistage est encore très insuffisant. De façon plus générale, les maladies chroniques ne trouvent pas de réponses thérapeutiques satisfai- santes et ne peuvent effectivement bénéficier d’un accompagne- ment psychologique et social permettant une dynamique de soin efficace à titre individuel sans compromettre les efforts collectifs de lutte contre les pandémies.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS PANORAMA ET INDICATEURS 34 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page35 13 14 12 10 13 15 11 8 9 6 4 2 3 5 7 1 Le tableauen pagessuivantes présente lesprincipauxindicateurspourl’ensembledes30pays. LES 30PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINEDESEXILÉSENFRANCE ai(A)page45 page44 page44 Mali (MAL) page43 page43 Inde (IND) Haïti (HAI) page41 page41 Guinée/Conakry, (GUI) page42 page42 Côte d’Ivoire (CIV) (CRD) Congo/Kinshasa/RDC page40 Congo/Brazzaville (CON) page40 Comores (COM) Chine (CHI) page39 (CEN) Centrafrique/RCA page39 Cameroun (CAM) page38 Bosnie-Herzégovine (BOS) Bangladesh (BAN) page38 Angola/Cabinda (ANG) Algérie (ALG danstableau) 25 12 17 27 16 15 11 1 20 29 9 5 26 4 2 10 23 18 7 30 28 29 26 24 20 22 30 23 25 18 27 19 16 21 17 uqi TR page52 page52 page51 page50 page51 Turquie (TUR) page50 Tunisie (TUN) Sri Lanka(SRI) page49 Sierra Leone (SIE) page48 page49 Serbie (SER) page48 page47 Sénégal (SEN) Russie/Tchétchénie (RUS) page47 Roumanie (ROU) page46 Philippines, (PHI) page46 Pakistan (PAK) Nigeria (NIG) Mongolie (MON) Moldavie (MOL) Mauritanie (MAU) page45 Maroc/Sahara occidental(MAR) 24 8 21 14 28 3 19 7 > 22 35

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GOUVERNANCE SANTÉ ET DÉVELOPPEMENT PAYS POP DP LC ED COR IDH EVCS PIB/H DC5 ALG 31 0,17 0,34 0,39 0,29 0,73 60,6 6 107 41 ANG 13 0,17 0,34 0,19 0,22 0,44 33,4 2 344 260 BAN 144 0,50 0,50 0,34 0,18 0,53 54,3 1 770 69 BOS 4 0,50 0,67 0,32 0,35 0,80 64,3 5 967 17 CAM 16 0,17 0,17 0,24 0,22 0,51 41,5 2 118 166 CEN 4 0,34 0,50 0,32 0,30 0,35 37,4 1 089 180 CHI 1300 0,00 0,17 0,46 0,38 0,77 64,1 5 003 37 COM 0,6 0,50 0,50 0,33 0,35 0,56 54,6 1 714 73 CON 4 0,34 0,34 0,26 0,25 0,52 46,3 965 108 CRD 53 0,17 0,17 0,14 0,21 0,39 37,1 680 205 CIV 17 0,17 0,17 0,26 0,24 0,42 39,5 1 476 192 GUI 8 0,17 0,34 0,35 0,38 0,45 44,8 2 097 160 HAI 8 0,00 0,17 0,15 0,16 0,48 43,8 1 742 118 IND 1060 0,84 0,67 0,51 0,37 0,61 53,5 2 892 87 MAL 13 0,84 0,84 0,39 0,37 0,34 37,9 994 220 MAR 32 0,34 0,50 0,52 0,41 0,64 60,2 4 004 39 MAU 3 0,17 0,50 0,43 0,55 0,49 44,5 1 766 183 MOL 4 0,67 0,50 0,40 0,26 0,69 59,8 1 510 32 MON 3 0,84 0,84 0,57 0,47 0,69 55,6 1 850 68 NIG 124 0,50 0,50 0,23 0,18 0,45 41,5 1 050 198 PAK 154 0,17 0,34 0,36 0,26 0,54 43,3 2 097 103 PHI 84 0,67 0,67 0,40 0,29 0,76 59,3 4 321 36 ROU 22 0,84 0,84 0,48 0,43 0,81 63,1 7 277 20 RUS 143 0,17 0,34 0,34 0,29 0,80 58,4 9 230 21 SEN 10 0,84 0,67 0,46 0,39 0,46 48,0 1 648 137 SER 11 0,67 0,84 0,31 0,30 nc 63,8 7 536 11 SIE 5 0,50 0,67 0,25 0,26 0,34 28,6 548 284 SRI 19 0,67 0,67 0,55 0,41 0,76 61,6 3 778 15 TUN 10 0,17 0,34 0,40 0,41 0,76 59,3 7 161 24 TUR 71 0,67 0,67 0,50 0,37 0,76 62,0 6 772 39 FRA 63 1,00 1,00 0,77 0,73 0,94 72,0 27 677 5

POP : Population en millions ; DP : Droits politiques ; LC : Libertés civiles ; ED : État de droit ; COR : Corruption ; IDH : Indice de développement humain ; EVCS : Espérance de vie corrigée de l’état de santé/an ; DC5 : Mortalité < 5 ans /103 ; ME : Médicaments essentiels en % ; ARV : Antirétroviraux ; MED : Médecins /105 h ; DÉP : Dépenses $/h ; MI : Mortalité infantile /103 ; SDS : Système de santé ; ETR : Tous titres de séjour ; EM : Étrangers malades ; RÉF : Réfugiés ; DA : Première demande d’asile ; OFP : Taux d’accord Ofpra ; +CRR : part du taux d’accord global due à la Commission des recours des réfugiés. Les cases colorées signalent pour chaque indicateur les 5 nationalités les plus vulnérables.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 36 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page37 510%10%3727641 4 2736 337 100 % 95-100 % 510%3 1 8 581 35 182 113 39 % 95-100 % 510%9%15403 70 33 76 420 13 135 131 9 % 55 95-100 % 6 % 95-100 % 07 4%14451 60 19 415 106 59 134 nc 34 % 78 616 50-79 % 130 62 99 206 16 nc 18 60 8 535 122 469 27 80-94 % 47 % 425 81 190 5 % 153 50-79 % nc 62 58 50-79 % 145 5 % 74 80-94 % 56 101 2 % 50-79 % 162 128 26 50-79 % 29 120 263 151 54 0 % 163 38 264 122 50-79 % 11 186 39 % 33 50-79 % 51 40 % 161 8 50-79 % 48 % 94 50-79 % 32 % 137 105 50-79 % 166 117 11 81 118 107 9 % 54 12 25 80-94 % 25 17% 20 189 144 80-94 % 15 nc 115 30 164 50 nc 90 261 95 50-79 % 88 8 106 14 68 80-94 % 25 % 46 322 3 % 80-94 % 19 54 134 50-79 % 22 % nc 26 50-79 % 1 % 80-94 % 50-79 % -9%7%2 39 187 98 43 28 7% 0-49 % 112 77 138 96 76 60 83 7% 25 0-49 % 20 % 0-49 % 181 154 92 5 6 % 0-49 % -9%2%32 6 191 166 27 3 2 % 0-49 % EAVMDDPM D T MRFD F CRPAYS +CRR OFP DA RÉF EM ETR SDS MI DÉP MED ARV ME cn 11 2 188 129 15 11 nc nc A CSAXSOINS AUX CCÈS er e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e 6 4 1 4 7 . +11.9% 4.5% 1777 1044 3619 565 649 7 7 8 1 73, +10,0% +15,7% 33,3% 4,0% 37 6988 9676 315 369 382 183 908 170 872 +12,2% 4,1% 50 85 1123 470 167 < Situationcomparative delaFrance 6529 56218449%+33,6% 4,9% +12,1% 1894 1,6% +20,3% 15602 93 94 12,4% 2 569 5821 26 542 132 180 701 43 602 49 896 +2,8% 1,2% 530 129 1884 45 533 +21,6% +27,3% 6,8% 9,4% 2563 1095 8537 1632 2454 1171 36 778 24 706 609239 0 cnc nc +32,2% 30,3% 203 +8,3% 1980 4953 3,5% 95 157 541 273 19 662 236 16 039 195 +24,0% 12 009 4,1% +6,0% 1045 0,6% 3771 529 303 +5,6% +19.0% 204 12 637 5,7% 7.8% 4953 76 1067 2237 +19,4% 878 +4,5% 950 16,2% 12 576 1086 481 2,7% 41 638 +1,0% 1075 132 12 346 2120 1,1% 27 31 785 2579 +21,0% 440 7,3% 327 367 429 18 605 415 57 331 1972 31 358 3 02519406%+3,4% 0,6% 1964 285 80 2 734 +20,4% 17,9% 139 +6,6% 440 +30,6% 23,5% 1,8% 461 1658 +29,6% 824 3372 6,8% 6 248 38 599 1204 110 2470 7 233 328 3 606 7 943 4 405n nc nc 5 0 64 6 641 1 6 6 0 , +9,2% 1,3 % 901 366 161 3 011 0 2341860%+9,4% 6,0% 158 304 62 808 +16,8% 1,9% 365 117 326 567 S JU TAIEEN ASILE ET ÉJOUR F RANCE FRA ROU PHI MOL > SIE MON NIG CEN BOS BAN ANG RUS PAK MAU IND HAI GUI CIV COM CHI CAM SRI SER SEN MAL CRD CON TUR TUN MAR ALG 37

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1 ALGÉRIE

Généralités : République algérienne démocratique et populaire, Capitale : Alger, Superficie 2 382 000 km2, Population : 31 millions, Langues : arabe (off.), français, berbère, Religions : musulmans. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,34, État de droit 0,39, Corruption 0,29. Santé et développement : IDH 0,73, EVCS 60,6 ans, PIB/h 6 107 $, Mortalité < 5 ans 41/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 95-100 %, Antirétroviraux 39 %, Médecins 113/105 h, Dépenses 182 $/h, Mortalité infantile 35/103, Système de santé 81e. Épidémiologie : VIH 1-0, Tuberculose <0.5-2, Fréquence du trauma (95) et du diabète (40).

> Séjour et asile en France : 565 649 étrangers en séjour régulier, 3 619 « étrangers malades », 1 044 réfugiés et 1 777 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 16,4 % (4,5 % à l’Ofpra + 11,9 % à la CRR). La demande d’asile algérienne se situe au 2e rang des nationalités d’Afrique et au 9e rang de l’ensemble des nationalités en 2005. Selon l’Ofpra, elle émane de civils se disant victi- mes d’extorsion de fonds ou d’attaques par un groupe islamique armé ; de militants de la cause kabyle ; de personnes converties au christianisme ; de membres des forces de sécurité invoquant des craintes à l’égard des groupes armés qu’ils combattent ; ainsi que de femmes se référant à des pressions en raison de leur mode de vie occidentalisé, au mariage forcé ou se déclarant victimes de violences conjugales. Au Comede en 2005, 17 % des patients algériens présentaient des anté- cédents de violence au pays d’origine.

2 ANGOLA CABINDA

Généralités : Rép. d’Angola, Capitale : Luanda, Superficie : 1 247 000 km2, Population : 13 millions, Langues : portugais (off.), français, kikongo, kimbundu, umbundu, Religions : chrétiens, animistes. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,34, État de Droit 0,19, Corruption 0,22. Santé et développement : IDH 0,44, EVCS 33,4 ans, PIB/h 2 344 $, Mortalité < 5 ans 260/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 0-49 %, Antirétroviraux 6 %, Médecins 5/105 h, Dépenses 92 $/h, Mortalité infantile 154/103, Système de santé 181e Épidémiologie : VIH 37-25, Tuberculose 3-30, Fréquence du trauma (79), des maladies cardiovasculaires. (57), du VHB (41) et du VHC (28).

> Séjour et asile en France : 7 943 étrangers en séjour régulier, 328 « étrangers malades », 2 470 réfugiés et 599 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 36,4 % (6,8 % à l’Ofpra + 29,6 % à la CRR). Au Comede en 2005, 32 % des patients angolais présentaient des antécédents de vio- lence et 15 % des antécédents de torture au pays d’origine.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 38 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page39 10 à laCRR). Lademanded’asilebosniaquesesitueau5 3 372réfugiéset1658premières demandesd’asile. Taux d’accord :30,1%(23,5àl’Ofpra +6,6% > SéjouretasileenFrance : à laCRR). Lademanded’asilebangladaisesesitueau3 % 1 204réfugiéset824premières demandesd’asile. Taux d’accord :32,4%(1,8àl’Ofpra +30,6 > SéjouretasileenFrance : crite enjuin2005surlalistedes«paysd’originesûrs». res deRepublika Srpska.LademandeestenbaissedepuisquelaBosnie-Herzégovine aétéins- 54 %despatientsbangladaisprésentaientantécédentsdeviolenceaupaysd’origine. àlacommunautébouddhistedesBarua.AuComedeen2005, ;etenfinappartenance du SPGRC àlacommunautébiharieetactivitésmilitantesausein montées detoutespièces;appartenance impliquant desarrestations arbitraires etl’implicationdesdemandeursd’asiledansaffaires Selon l’Ofpra, d’opposition, elleseréfère àdesproblématiques demilitantismedansunparti otlt natl 413 Systèmedesanté90 Mortalité infantile14/103, Dépenses322$/h, Médecins134/105h, Antirétroviraux nc, Mortalité<5ans17/103. PIB/h 5967$, Corruption0,35. État dedroit0,32, ebsotooe 0% Croates/catholiques15%. Serbes/orthodoxes 30%, Bosniaques/musulmans40%, Religions: croate etserbe(off.), 144000km Superficie : uefce:51000km Superficie : de l’anguillulose(72)etdudiabète(48). odhse,chrétiens. bouddhistes, hindous, musulmans85 %, Religions: anglais, bengali (off.), otlt natl 613 Systèmedesanté88 Mortalité infantile46/103, Dépenses54$/h, Médecins26/105h, Antirétroviraux 1%, Mortalité<5ans69/103. PIB/h 1770$, Corruption0,18. État deDroit0,34, e 4 3 rang del’ensemble desnationalitésen2005,émanantprincipalementdepersonnesoriginai- cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: ovrac : Gouvernance Généralités : pdmooi : Épidémiologie Généralités : : Épidémiologie Gouvernance : : Gouvernance cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: BOSNIE-HERZÉGOVINE BANGLADESH é.pplied agaeh aiae:Dhaka, Capitale: populaireduBangladesh, Rép. oneHréoie aiae:Sarajevo, Capitale: Bosnie-Herzégovine, rispltqe ,0 Libertésciviles0,67, Droits politiques0,50, rispltqe ,0 Libertésciviles0,50, Droits politiques0,50, I 1n,Tuberculose 0.6-nc. VIH <1-nc, Fréquence Tuberculose 5-2, VIH <1-0, 2 ouain4mlin,Lnus:bosniaque, Langues: Population4millions, , Médicaments essentiels80-94%, Médicaments essentiels50-79%, 2 ouain:14mlin,Langues: 144millions, Population: , D ,0 EVCS64,3ans, IDH 0,80, D ,3 EVCS54,3ans, IDH 0,53, 3 606étrangers enséjourrégulier, 110«étrangers malades», 7 233étrangers enséjourrégulier, 38«étrangers malades», e e . . e e rang desnationalitésd’Asieen2005. rang des nationalités d’Europe etau > 39

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5 CAMEROUN

Généralités : Rép. du Cameroun, Capitale : Yaoundé, Superficie : 475 000 km2, Population : 16 millions, Langues : français et anglais (off.), bamiléké, Religions : animistes 50%, chrétiens, musulmans. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,17, État de droit 0,24, Corruption 0,22. Santé et développement : IDH 0,51, EVCS 41,5 ans, PIB/h 2 118 $, Mortalité < 5 ans 166/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 22 %, Médecins 19/105 h, Dépenses 68 $/h, Mortalité infantile 95/103 Système de santé 164e. Épidémiologie : VIH 54-68, Tuberculose 0.2-6, Fréquence du trauma (95), du VHB (59), des maladies cardiovasculaires (50) et du VHC (21).

> Séjour et asile en France : 31 358 étrangers en séjour régulier, 1 972 « étrangers malades », 415 réfugiés et 367 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 28,3 % (7,3 % à l’Ofpra + 21,0 % à la CRR). Au Comede en 2005, 58 % des patients camerounais présentaient des antécédents de violence et 37 % des antécédents de torture au pays d’origine.

6 CENTRAFRIQUE RCA

Généralités : République centrafricaine, Capitale Bangui, Superficie 623 000 km2, Population 4 millions, Langues : français, sango, Religions animistes 60%, chrétiens. Gouvernance : Droits politiques 0,34, Libertés civiles 0,50, État de Droit 0,32, Corruption 0,30. Santé et développement : IDH 0,35, EVCS 37,4 ans, PIB/h 1 089 $, Mortalité < 5 ans 180/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 3 %, Médecins 8/105 h, Dépenses 50 $/h, Mortalité infantile 115/103, Système de santé 189e. Épidémiologie : VIH 107-55, Tuberculose 5-0, Fréquence du VHB (109) et du trauma (53).

> Séjour et asile en France : 6 248 étrangers en séjour régulier, 461 « étrangers malades », 440 réfugiés et 139 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 38,3 % (17,9 % à l’Ofpra + 20,4 % à la CRR).

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 40 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page41 du Gangdong etduZhejiang,ausud-est dupays. du Gangdong l’ensemble desnationalitésen2005,émanantprincipalementdepersonnesoriginaires duJujian, (2,7 %àl’Ofpra +4,5%àlaCRR). 327 «étrangers malades»,27réfugiéset132premières demandesd’asile. Taux d’accord :7,2% > SéjouretasileenFrance : la CRR). Lademanded’asilechinoisesesitueau1 440 réfugiéset2579premières demandesd’asile. Taux d’accord :2,1%(1,1àl’Ofpra +1,0%à > SéjouretasileenFrance : otlt natl 413 Systèmedesanté118 Mortalité infantile54/103, Dépenses25$/h, Médecins15/105h, Antirétroviraux nc, Mortalité<5ans73/103. PIB/h 1714$, Corruption0,35. État deDroit0,33, musulmans (off.). Religion: swahili, françaisetarabe(off.), Langues : Fréquence du VHB (39). (Beijing), Superficie : 9 584000km 9 Superficie: (Beijing), aiae:Mrn,Sprii 2 000km Superficie: Moroni, Capitale : otlt natl 013 Systèmedesanté144 Mortalité infantile30/103, Dépenses261$/h, Médecins106/105h, Antirétroviraux 25%, Mortalité<5ans37/103. PIB/h 5003$, Corruption0,38. État deDroit0,46, divers. bouddhistes, confucianistes, taoïstes, Religions: mandarin), chinois(off., Langues : 8 7 pdmooi : Épidémiologie : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance : Épidémiologie Généralités : Généralités : cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance COMORES CHINE éulqepplied hn,Cptl Pékin Capitale: République populairedeChine, République fédéraleislamiquedesComores, rispltqe ,0 Libertésciviles0,50, Droits politiques0,50, rispltqe ,0 Libertésciviles0,17, Droits politiques0,00, I 1n,Tuberculose 1-nc. VIH <1-nc, Tuberculose 2-6, VIH 1-0, Médicaments essentiels80-94%, Médicaments essentiels80-94%, D ,6 EVCS54,6ans, IDH 0,56, D ,7 EVCS64,1ans, IDH 0,77, 18 605étrangers enséjourrégulierdont10956danslesDom-Tom, 57 331étrangers enséjourrégulier, 429«étrangers malades», 2 ouain:1,30milliard, Population: , 2 ouain:600000, Population: , e e . . er rang desnationalitésd’Asieetau3 e rang de > 41

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9 CONGO BRAZZAVILLE

Généralités : République du Congo, Capitale : Brazzaville, Superficie : 342 000 km2, Population : 4 millions, Langues : français (off.), monokutuba, lingala, kikongo, sango, Religions : chrétiens, animistes. Gouvernance : Droits politiques 0,34, Libertés civiles 0,34, État de droit 0,26, Corruption 0,25. Santé et développement : IDH 0,52, EVCS 46,3 ans, PIB/h 965 $, Mortalité < 5 ans 108/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux nc, Médecins 20/105 h, Dépenses 25 $/h, Mortalité infantile 81/103, Système de santé 166e. Épidémiologie : VIH 53-34, Tuberculose 5-11, Fréq. du trauma (63), des maladies cardiovasculaires (53), du VHB (36), du diabète (23) et du VHC (16).

> Séjour et asile en France : 24 706 étrangers en séjour régulier, 1 171 « étrangers malades », 2 454 réfugiés et 1 095 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 36,7 % (9,4 % à l’Ofpra + 27,3 % à la CRR). La demande d’asile congolaise se situe au 3e rang des nationalités d’Afrique en 2005, émanant principalement selon l’Ofpra de personnes déplacées pendant les conflits de 1998-2000 et qui pour certaines ont résidé dans un pays tiers avant de rejoindre la France ; de miliciens, de militants de partis d’opposition (MCDDI) ; et enfin de femmes ayant subi des persécutions en 1997 et 1998. Au Comede en 2005, 48 % des patients congolais présentaient des antécédents de vio- lence et 20 % des antécédents de torture au pays d’origine.

10 CONGO KINSHASA - RDC

Généralités : République démocratique du Congo (ex-Zaïre), Capitale : Kinshasa, Superficie : 2 345 000 km2, Population : 53 millions, Langues : français (off.), lingala, swahili, tshiluba, kikongo, Religions : chrétiens 70 %, divers. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,17, État de droit 0,14, Corruption 0,21. Santé et développement : IDH 0,39, EVCS 37,1 ans, PIB/h 680 $, Mortalité < 5 ans 205/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels nc, Antirétroviraux nc, Médecins 11/105 h, Dépenses 15 $/h, Mortalité infant. 129/103, Système de santé 188e. Épidémiologie : VIH 32-31, Tuberculose 5-10, Fréquence du trauma (67), des maladies cardio-vasculaires (66), du diabète (20), et du VHC (18).

> Séjour et asile en France : 36 778 étrangers en séjour régulier, 1 632 « étrangers malades », 8 537 réfugiés et 2 563 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 28,4 % (6,8 % à l’Ofpra + 21,6 % à la CRR). La demande d’asile congolaise/RD se situe au 1er rang des nationalités d’Afrique et au 5e rang de l’ensemble des nationalités en 2005. Selon l’Ofpra, les exilés congolais sont essentiel- lement originaires de Kinshasa, militants de partis d’opposition (UDPS, PALU), membres d’ONG et de la société civile. Quelques demandes déposées à Mayotte concernent des personnes originai- res de l’Est (Kivu), victime de violences de la part des différentes factions armées. Au Comede en 2005, 45 % des patients congolais/RD présentaient des antécédents de violence et 22 % des anté- cédents de torture au pays d’origine.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 42 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page43 cédents de torture aupaysd’origine. cédents detorture en 2005,71%despatientsguinéens présentaientdesantécédentsdeviolenceet33%anté- nes, ainsiquedefemmesvictimesmariagesforcés et/oudemutilationsgénitales.AuComede politiquesoudanslesorganisations syndicalesouestudianti- sonnes engagéesauseindepartis dégradée.reflète Elleémanedeper- selon l’Ofpra unesituationpolitiqueetéconomiquefortement à laCRR). Lademanded’asileguinéennesesitueau5 878 réfugiéset1067premières demandesd’asile. Taux d’accord : 26,8 %(7.8àl’Ofpra +19% > SéjouretasileenFrance : à laCRR). Lademanded’asileivoirienne sesitueau4 1 075réfugiéset086premières demandesd’asile. Taux d’accord :35,6%(16,2àl’Ofpra +19,4% > SéjouretasileenFrance : patients ivoiriens présentaientdesantécédentsdeviolenceaupaysd’origine. AuComedeen2005,35%des d’opposition(RDR). et/ou àleurengagementauseind’unparti quent despersécutionsduesàleursoriginesethniquesduNord (dioula,sénoufo,malinke,mossi) résidantenzoneémane principalementselonl’Ofpra gouvernementale deressortissants quiinvo- Fréquence du VHB (102)etdutrauma(96). aiae:Ymusur,Sprii 322000km Superficie: Yamoussoukro, Capitale : uefce:245000km Superficie : otlt natl 413 Systèmedesanté161 Mortalité infantile94/103, Dépenses105$/h, Médecins11/105h, Antirétroviraux 9%, Mortalité<5ans160/103. PIB/h 2097$, Corruption0,38. État deDroit0,35, animistes. chrétiens, musulmans 85 %, Religions: soussou, malinké, peul, français (off.), otlt natl 1/0,Systèmedesanté137 Mortalité infantile117/103, Dépenses107$/h, Médecins12/105h, Antirétroviraux 17%, Mortalité<5ans192/103. PIB/h 1476$, Corruption0,24. État deDroit0,26, eiin uumn,crtes animistes. chrétiens, musulmans, dioula, Religions : baoulé, français(off.), Langues: 17millions, Population : et dudiabète(25). desmaladiescardio-vasculaires(45), dutrauma(48), (132), 12 11 pdmooi : Épidémiologie Généralités : Généralités : cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: ovrac : Gouvernance pdmooi : Épidémiologie GUINÉE CONAKRY CÔTE D’IVOIRE ééaié RépubliquedeCôted’Ivoire, Généralités : éulqed une aiae:Conakry, Capitale : République deGuinée, rispltqe ,7 Libertésciviles0,34, Droits politiques0,17, rispltqe ,7 Libertésciviles0,17, Droits politiques0,17, I 52,Tuberculose 4-10, VIH 15-20, I 15,Tbruoe60 Fréquence du VHB Tuberculose 6-0, VIH 71-55, Médicaments essentiels80-94%, Médicaments essentiels80-94%, 2 ouain:8mlin,Langues: 8 millions, Population: , D ,5 EVCS44,8ans, IDH 0,45, D ,2 EVCS39,5ans, IDH 0,42, : 31785étrangers enséjourrégulier, 2120«étrangers malades», 12 346étrangers enséjourrégulier, 481«étrangers malades», e . 2 e , . e e rang desnationalités d’Afriqueen2005et rang desnationalitésd’Afriqueen2005, > 43

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13 HAÏTI

Généralités : République d’Haïti, Capitale : Port-au-Prince, Superficie : 28 700 km2, Population : 8 millions, Langues : créole, français (off.), Religions : chrétiens, vaudou. Gouvernance : Droits politiques 0,00, Libertés civiles 0,17, État de Droit 0,15, Corruption 0,16. Santé et développement : IDH 0,48, EVCS 43,8 ans, PIB/h 1 742 $, Mortalité < 5 ans 118/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 0-49 %, Antirétroviraux 20 %, Médecins 25 /105 h, Dépenses 83 $/h, Mortalité infantile 76/103, Système de santé 138e. Épidémiologie : VIH 38-16, Tuberculose 4-12, Fréquence du trauma (48) et des maladies cardiovasculaires (21).

> Séjour et asile en France : : 41 638 étrangers en séjour régulier dont 22 167 dans les Dom-Tom, 950 « étrangers malades », 2 237 réfugiés et 4 953 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 11,3 % (5,7 % à l’Ofpra + 5,6 % à la CRR). La demande d’asile haïtienne se situe au 1er rang de l’en- semble des nationalités en 2005, essentiellement localisée en Guadeloupe. Selon l’Ofpra, elle émane de victimes d’une situation de violence et d’insécurité générale (commerçants soumis au racket, personnes enlevées et séquestrées, témoins d’exactions et personnes expropriées) ; de militants politiques et associatifs, étudiants et journalistes ; de fonctionnaires et agents de l’an- cien régime du Président Aristide ; et enfin d’acteurs impliqués dans les actes de violence et agis- sant pour le compte du parti Lavalas (Chimères, gardes du corps, agents de sécurité, miliciens et policiers). Au Comede en 2005, 63 % des patients haïtiens présentaient des antécédents de vio- lence au pays d’origine.

14 INDE

Généralités : République de l’Inde, Capitale : New Delhi, Superficie : 3 065 000 km2, Population : 1,06 milliard, Langues : hindi-ourdou, anglais et 14 autres langues officielles, Religions : hindous 83%, musulmans 11%, chrétiens, sikhs, bouddhistes. Gouvernance : Droits politiques 0,84, Libertés civiles 0,67, État de droit 0,51, Corruption 0,37. Santé et développement : IDH 0,61, EVCS 53,5 ans, PIB/h 2 892 $, Mortalité < 5 ans 87/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 0-49 %, Antirétroviraux 7 %, Médecins 60/105 h, Dépenses 96 $/h, Mortalité infantile 77/103, Système de santé 112e. Épidémiologie : VIH 9-0, Tuberculose 3-15, Fréquence du trauma (39), des maladies cardiovasculaires (37) et du diabète (27).

> Séjour et asile en France : 12 576 étrangers en séjour régulier, 76 « étrangers malades », 204 réfugiés et 529 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 6,6 % (0,6 % à l’Ofpra + 6 % à la CRR). La demande d’asile indienne se situe au 5e rang des nationalités d’Asie en 2005, émanant principalement de militants de la communauté sikhe. La demande est en baisse depuis que l’Inde a été inscrite en juin 2005 sur la liste des « pays d’origine sûrs ». Au Comede en 2005, 54 % des patients indiens présentaient des antécédents de violence et 33 % des antécédents de torture au pays d’origine.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 44 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page45 CRR). 85 réfugiéset50premières demandesd’asile. Taux d’accord : 16,3 %(4,1àl’Ofpra +12,2%àla > SéjouretasileenFrance : « paysd’originesûrs». CRR). Lademanded’asileestenbaissedepuisqueleMaliaétéinscritjuin2005surlalistedes 129 réfugiéset530premières demandesd’asile. Taux d’accord : 4 %(1,2àl’Ofpra +2,8%àla > SéjouretasileenFrance : otlt natl 2/0,Systèmedesanté163 Mortalité infantile122/103, Dépenses33$/h, Médecins8/105h, Antirétroviraux 32%, Mortalité<5ans220/103. PIB/h 994$, Corruption0,37. État deDroit0,39, 0% nmse,chrétiens. animistes, musulmans 90 %, Rel: peul, soninke(sarakholé), bambara, français (off.), Superficie : 1 230000km 1 Superficie : du trauma(153)etdiabète(53). 711 000km otlt natl 813 Systèmedesanté29 Mortalité infantile38/103, Dépenses186$/h, Médecins51/105h, Antirétroviraux 48%, Mortalité<5ans39/103. PIB/h 4004$, Corruption0,41. État deDroit0,52, musulmans. Religions: français, berbère, de labilharzioseurinaire(117)etdu VHB (100). 16 15 cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: ovrac : Gouvernance Généralités : pdmooi : Épidémiologie Généralités : cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance pdmooi : Épidémiologie MAROC &SAHARAOCCIDENTAL MALI 2 ouain:3 ilos age arabe(off.), Langues: 32millions, Population: , éulqed ai aiae:Bamako, Capitale: RépubliqueduMali, : oam uMrc aiae:Rbt Superficie: Rabat, Capitale: Royaume duMaroc, rispltqe ,4 Libertésciviles0,84, Droits politiques0,84, rispltqe ,4 Libertésciviles0,50, Droits politiques0,34, I -,Tbruoe10 Fréquence Tuberculose 1-0, VIH 1-0, I 71,Tbruoe61,Fréquence Tuberculose 6-10, VIH 17-12, Médicaments essentiels50-79%, Médicaments essentiels50-79%, 2 ouain:1 ilos Langues: 13millions, Population: , D ,4 EVCS37,9ans, IDH 0,34, D ,4 EVCS60,2ans, IDH 0,64, 470 167étrangers enséjourrégulier, 1123«étrangers malades», 45 533étrangers enséjourrégulier, 1884«étrangers malades», e . e . > 45

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17 MAURITANIE

Généralités : République islamique de Mauritanie, Capitale : Nouakchott, Superficie : 1 031 000 km2, Population : 3 millions, Langues : arabe-hassaniya (off.), pular (peul), soninké, français, Religions : musulmans. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,50, État de Droit 0,43, Corruption 0,55. Santé et développement : IDH 0,49, EVCS 44,5 ans, PIB/h 1 766 $, Mortalité < 5 ans 183/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 40 %, Médecins 11/105 h, Dépenses 54 $/h, Mortalité infantile 120/103, Système de santé 162e Épidémiologie : VIH 7-13, Tuberculose 7-12, Fréq. du VHB (85) et de la bilharziose urinaire (62).

> Séjour et asile en France : 12 637 étrangers en séjour régulier, 303 « étrangers malades », 3 771 réfugiés et 1 045 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 28,1 % (4,1 % à l’Ofpra + 24 % à la CRR). Selon l’Ofpra, la demande d’asile émane en très grande majorité de Peuls ou de Soninkés qui invoquent l’expulsion au Sénégal en 1989-1990 et une vie qui s’est poursuivie dans ce pays depuis lors ; des persécutions liées aux tentatives de récupération des biens confisqués en cas de retour en Mauritanie ; la problématique de l’esclavage ; des confiscations de terres par des Maures appuyés par les autorités ; et enfin un militantisme politique ou associatif dans les domaines culturels et de défense des Droits de l’Homme. Au Comede en 2005, 50 % des patients mauritaniens présentaient des antécédents de violence et 24 % des antécédents de torture au pays d’origine.

18 MOLDAVIE

Généralités : République de Moldova, Capitale : Chisinau, Superficie : 34 000 km2, Population : 4 millions, Langues : moldave (off., roumain), russe, turc-gagaouze, Religions : chrétiens orthodoxes. Gouvernance : Droits politiques 0,67, Libertés civiles 0,50, État de Droit 0,40, Corruption 0,26. Santé et développement : IDH 0,69, EVCS 59,8 ans, PIB/h 1 510 $, Mortalité < 5 ans 32/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 39 %, Médecins 264/105 h, Dépenses 151 $/h, Mortalité infantile 26/103, Système de santé 101e. Épidémiologie : VIH 11-0, Tuberculose 2-12, Fréquence du VHC (35) et du VHB (35).

> Séjour et asile en France : 2 734 étrangers en séjour régulier, 80 « étrangers malades », 285 réfugiés et 1 964 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 4,0 % (0,6 % à l’Ofpra + 3,4 % à la CRR). La demande d’asile moldave se situe au 5e rang des nationalités d’Europe et au 7e rang de l’ensemble des nationalités en 2005. Selon l’Ofpra, elle s’appuie essentiellement sur des motifs politiques.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 46 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page47 cédents de torture aupaysd’origine. cédents detorture 2005,60%despatientsnigériansprésentaientantécédents deviolenceet9%desanté- en rêts communautaires, notammentdansles régions pétrolifères dudeltafleuve. Au Comede cation delaloiislamique,ainsiquedesengagementsauseinstructures dedéfensedesinté- des chrétienspersécutionsàl’occasiond’émeutesoupourentorses commisesàl’appli- sur desmariagesforcés, despratiques coutumières oureligieuses. Sont égalementinvoqués par la CRR). Selonl’Ofpra, lademanded’asilenigérianeconcerneunemajorité defemmesetrepose 366 réfugiéset901premières demandesd’asile. Taux d’accord : 10,5 %(1,3àl’Ofpra +9,2%à > SéjouretasileenFrance : aupaysd’origine. torture 31 %despatientsmongolsprésentaientantécédentsdeviolenceet13 Mongolie aétéinscriteenjuin2005surlalistedes«paysd’originesûrs».AuComede2005, gole et/oulafamilleenraison d’uneunionmixte.Lademandeestenbaisse depuisquela delamouvance démocratiqueparti ;ouencore enraison dedémêlésavec l’administration mon- responsables politiques;allégationsdepersécutionsdufaitd’unmilitantismedans lesrangs d’un degroupes mafieuxagissantindépendammentouencollusionavec des persécutions delapart la CRR). Selonl’Ofpra, lademanded’asilemongoles’appuiesurdespersécutionsoucraintes de 117 réfugiéset365premières demandesd’asile. Taux d’accord : 18,7 %(1,9àl’Ofpra +16,8%à > SéjouretasileenFrance : Fréquence dutrauma(110)et VHB (46). (180) etdu VHB (148). 1565000km Superficie: Oulan-Bator, uefce:924000km Superficie : otlt natl 813 Systèmedesanté187 Mortalité infantile98/103, Dépenses43$/h, Médecins28/105h, Antirétroviraux 7%, Mortalité<5ans198/103. PIB/h 1050$, Corruption0,18. État deDroit0,23, animistes. musulmans chrétiens40%, Religions: 50 %, fulani, ibo, yoruba, haoussa, anglais (off.), Système desanté145 Mortalitéinfantile56/103, Dépenses 128$/h, Médecins263/105h, Antirétroviraux0%, 50-79 %, Mortalité<5ans68/103. PIB/h1850$, 55,6 ans, Corruption0,47. VtatdeDroit0,57, civiles 0,84, bouddhistee (lamaisme). Religions: khalkha), mongol(off., Langues: 3 millions, 20 19 pdmooi : Épidémiologie pdmooi : Épidémiologie Généralités : Généralités : cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance NIGERIA MONGOLIE éulqed ogle Capitale: RépubliquedeMongolie, : éulqefdrl uNgra aiae:Abuja, Capitale : République fédéraleduNigeria, rispltqe ,0 Libertésciviles0,50, Droits politiques0,50, rispltqe ,4 Libertés Droits politiques0,84, I 91,Tuberculose 5-0, VIH 39-19, I 10 uecls -6 Fréquence du VHC Tuberculose 2-16, VIH <1-0, e . Médicaments essentiels0-49%, Médicaments essentiels 2 ouain:14mlin,Langues: 124millions, Population: , D ,5 EVCS41,5ans, IDH 0,45, D ,9 EVCS IDH 0,69, 3 011étrangers enséjourrégulier, 161«étrangers malades», 567 étrangers enséjourrégulier, 326«étrangers malades», 2 Population: , e . > 47

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21 PAKISTAN

Généralités : République islamique du Pakistan, Capitale : Islamabad, Superficie : 804 000 km2, Population : 154 millions, Langues : ourdou et anglais (off.), pendjabi, autres, Religions : musulmans 97%, chrétiens, hindous. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,34, État de Droit 0,36, Corruption 0,26. Santé et développement : IDH 0,54, EVCS 43,3 ans, PIB/h 2 097 $, Mortalité < 5 ans 103/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 2 %, Médecins 74/105 h, Dépenses 62 $/h, Mortalité infantile 81/103, Système de santé 122e. Épidémiologie : VIH 1-0, Tuberculose 4-25, Fréquence du VHC (60), du diabète (37) et de l’asthme (27).

> Séjour et asile en France : 12 009 étrangers en séjour régulier, 195 « étrangers malades », 236 réfugiés et 541 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 11,8 % (3,5 % à l’Ofpra + 8,3 % à la CRR). La demande d’asile pakistanaise se situe au 4e rang des nationalités d’Asie en 2005, se référant selon l’Ofpra à des liens avec des mouvements extrémistes, aux affrontements tradition- nels entre partisans et militants du Parti du peuple pakistanais et de la Ligue musulmane du Pakistan, à des conflits claniques ou familiaux et à des persécutions du fait de l’appartenance à la communauté chiite. Au Comede en 2005, 34 % des patients pakistanais présentaient des antécé- dents de violence et 7 % des antécédents de torture au pays d’origine.

22 PHILIPPINES

Généralités : République des Philippines, Capitale : Manille, Superficie : 300 000 km2, Population : 84 millions, Langues : tagalog et anglais (off.) et divers dialectes, Religions : catholiques 83 %, protestants, musulmans, bouddhistes et divers. Gouvernance : Droits politiques 0,67, Libertés civiles 0,67, État de Droit 0,40, Corruption 0,29. Santé et développement : IDH 0,76, EVCS 59,3 ans, PIB/h 4 321 $, Mortalité < 5 ans 36/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 5 %, Médecins 58/105 h, Dépenses 153 $/h, Mortalité infantile 27/103, Système de santé 60e. Épidémiologie : VIH <1-nc, Tuberculose 5-nc.

> Séjour et asile en France : 6 641 étrangers en séjour régulier, 64 « étrangers malades », 0 réfugié et 5 premières demandes d’asile.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 48 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page49 à laCRR). Lademanded’asilerussesesitueau3 4 953réfugiéset1980premières demandesd’asile. Taux62,5 %(30,3àl’Ofpra +32,2% d’accord : > SéjouretasileenFrance : en matière derésidencedansl’UE. même quelesBulgares) sontencore restrictions soumispourunepériodetransitoire àcertaines La Roumanie arejoint l’UnionEuropéenne roumains (de enjanvier 2007maislesressortissants 95 réfugiéset203premières demandesd’asile. Taux d’accord noncommuniqué. > SéjouretasileenFrance : des antécédents de torture aupaysd’origine. des antécédentsdetorture en 2005,58%despatientsrusses/tchétchènesprésentaientantécédents deviolenceet17% tchétchènes quifuientleconflitpersistantetlasituationhumanitaire catastrophique. Au Comede l’ensemble desnationalitésen2005.Selonl’Ofpra, elleémaneessentiellementdedemandeurs otlt natl 613 Systèmedesanté130 Mortalité infantile16/103, Dépenses535$/h, Médecins425/105h, Antirétroviraux5%, 79 %, Mortalité<5ans21/103. PIB/h9230$, 58,4 ans, Corruption0,29. ÉtatdeDroit0,34, civiles 0,34, musulmans. orthodoxes, Religions : russe, Langues: 143millions, Population : Fréquence detrauma(61)etdu VHC (47). uefce:237500km Superficie : ocu u.:17000km : Sup. Moscou, du VHC (37)etdu VHB (37). du trauma(44), otlt natl 813 Systèmedesanté99 Mortalité infantile18/103, Dépenses469$/h, Médecins190/105h, Antirétroviraux nc, Mortalité<5ans20/103. PIB/h 7277$, Corruption0,43. État deDroit0,48, protestants. catholiques, orthodoxes87%, Religions: roumain (off.), 24 23 cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance pdmooi : Épidémiologie Généralités : Généralités : : Épidémiologie cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance RUSSIE & TCHÉTCHÉNIE ROUMANIE éulqed omne aiae:Bucarest, Capitale: République deRoumanie, ééaind use Capitale: Fédération deRussie, rispltqe ,7 Libertés Droits politiques0,17, rispltqe ,4 Libertésciviles0,84, Droits politiques0,84, I 10 Tuberculose 2-0, VIH 11-0, I 10 uecls -0 Fréquence Tuberculose 2-30, VIH <1-0, Médicaments essentiels50- Médicaments essentiels80-94%, 2 ouain:2 ilos Langue: 22millions, Population: , 2 , D ,0 EVCS IDH 0,80, D ,1 EVCS63,1ans, IDH 0,81, 16 039étrangers enséjourrégulier, 273«étrangers malades», 19 662étrangers enséjourrégulier, 157«étrangers malades», e . e . e rang desnationalités d’Europe etau6 e rang de > 49

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25 SÉNÉGAL

Généralités : République du Sénégal, Capitale : Dakar, Superficie : 196 000 km2, Pop. : 10 millions, Langues : français (off.), wolof, peul, divers, Religions : musulmans 92 %. Gouvernance : Droits politiques 0,84, Libertés civiles 0,67, État de Droit 0,46, Corruption 0,39. Santé et développement : IDH 0,46, EVCS 48,0 ans, PIB/h 1 648 $, Mortalité < 5 ans 137/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 47 %, Médecins 8/105 h, Dépenses 62 $/h, Mortalité infantile 78/103, Système de santé 59e. Épidémiologie : VIH 9-14, Tuberculose 4-3, Fréquence du VHB (102, de l’asthme persistant (41) et de la bilharziose urinaire (41).

> Séjour et asile en France : 49 896 étrangers en séjour régulier, 701 « étrangers malades », 132 réfugiés et 94 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 13,7 % (1,6 % à l’Ofpra + 12,1 % à la CRR). Au Comede en 2005, 9 % des patients sénégalais présentaient des antécédents de vio- lence et 4 % des antécédents de torture au pays d’origine.

26 SERBIE

Généralités : République de Serbie (le Monténégro est indépendant depuis juin 2006), Capitale : Belgrade, Superficie : 102 000 km2, Population : 11 millions, Langues : serbe (off.), albanais, hongrois, Religions : chrétiens orthodoxes, musulmans. Gouvernance : Droits politiques 0,67, Libertés civiles 0,84, Etat de Droit 0,31, Corruption 0,30. Santé et développement : IDH nc, EVCS 63,8 ans, PIB/h 7 536 $, Mortalité < 5 ans 11/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 80-94 %, Antirétroviraux nc, Médecins 206/105, Dépenses 616 $/h, Mortalité infantile nc, Système de santé 106e. Épidémiologie : VIH 2-0, Tuberculose 1-0.

> Séjour et asile en France : 43 602 étrangers en séjour régulier, 180 « étrangers malades », 5 821 réfugiés serbes et monténégrins et 2 569 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 32,7 % (12,4 % à l’Ofpra + 20,3 % à la CRR).

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 50 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page51 à laCRR). Lademanded’asilesri-lankaisesesitueau2 15 602réfugiéset1894premières demandesd’asile. Taux38,5 %(4,9àl’Ofpra +33,6% d’accord : > SéjouretasileenFrance : aupaysd’origine. 6 %desantécédentsdetorture Au Comedeen2005,24%despatientssierra-léonais présentaientdesantécédents deviolenceet 304 réfugiéset158premières demandes. Taux d’accord :15,4%(6à l’Ofpra +9,4%àlaCRR). > SéjouretasileenFrance : antécédents de violence et 47 % des antécédents de torture aupaysd’origine. antécédents deviolenceet47%des antécédentsdetorture nisation séparatiste tamoule. AuComedeen2005,84%despatientssri-lankaisprésentaient des alimentaire etsanitaire qu’eux-mêmes auxcombattantsdel’orga- oudesproches auraient apportée référence àdesarrestations, desdétentionset dessévicesimputablesnotammentàl’aidelogistique, aussi bienquedel’organisation séparatiste tamouleLTTE (les«tigres »).Les demandeursd’asilefont quant laviolenceetlescraintes depersécutionsoumauvais desautorités, traitements delapart l’ensemble desnationalitésen2005.Selonl’Ofpra, elleémanetrèsmajoritairement de Tamouls évo- otlt natl 313 Systèmedesanté76 Mortalité infantile13/103, Dépenses131$/h, Médecins55/105h, Antirétroviraux 6%, Mortalité<5ans15/103. PIB/h 3778$, Corruption0,41. Etat deDroit0,55, musulmans. chrétiens, hindous, bouddhistes 69%, Religions: anglais, tamoul, cinghalais(off.), Langues : uefce:72000km Superficie : du diabète(49)ettrauma(44). 66000km Superficie: Colombo, Capitale : otlt natl 6/0,Systèmedesanté191 Mortalité infantile166/103, Dépenses27$/h, Médecins3/105h, Antirétroviraux 2%, Mortalité<5ans284/103. PIB/h 548$, Corruption0,26. État deDroit0,25, animistes, musulmans, chrétiens. Religions: temne, mende, krio, (off.), uVB(1,dutrauma(70)etdel’anguillulose(37). du VHB (71), 28 27 cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance Généralités : pdmooi : Épidémiologie Généralités : cè u on : Accès auxsoins Santé etdéveloppement: : Gouvernance pdmooi : Épidémiologie SRI LANKA SIERRA LEONE éulqed iraLoe aiae:Freetown, Capitale: République deSierraLeone, République socialistedémocratiqueduSriLanka, rispltqe ,7 Libertésciviles0,67, Droits politiques0,67, rispltqe ,0 Libertésciviles0,67, Droits politiques0,50, I 10 uecls ,-,fréquence Tuberculose 0,9-6, VIH <1-0, I 62,Tbruoe87 Fréquence Tuberculose 8-7, VIH 16-22, 2 Médicaments essentiels95-100%, Médicaments essentiels0-49%, ouain:5mlin,Lnus:anglais Langues: 5 millions, Population: , D ,6 EVCS61,6ans, IDH 0,76, D ,4 EVCS28,6ans, IDH 0,34, 26 542étrangers enséjourrégulier, 93«étrangers malades», 808 étrangers enséjourrégulier, 62«étrangers malades», 2 ouain:19millions, Population: , e . e . e rang desnationalités d’Asieetau8 e rang de > 51

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29 TUNISIE

Généralités : République tunisienne, Capitale : Tunis, Superficie : 162 000 km2, Population : 10 millions, Langues : arabe (off.), français, Religions : musulmans. Gouvernance : Droits politiques 0,17, Libertés civiles 0,34, Etat de Droit 0,40, Corruption 0,41. Santé et développement : IDH 0,76, EVCS 59,3 ans, PIB/h 7 161$, Mortalité < 5 ans 24/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 50-79 %, Antirétroviraux 34 %, Médecins 134/105 h, Dépenses 415 $/h, Mortalité infantile 19/103, Système de santé 60e. Épidémiologie : VIH 1-nc, Tuberculose 0,2-nc.

> Séjour et asile en France : 170 872 étrangers en séjour régulier, 382 « étrangers malades », 315 réfugiés et 37 nouvelles demandes d’asile. Taux d’accord : 43,3 % (33,3 % à l’Ofpra + 10 % à la CRR).

30 TURQUIE

Généralités : République turque, Capitale : Ankara, Superficie : 779 000 km2, Population : 71 millions, Langues : turc (off.), kurde, Religions : musulmans. Gouvernance : Droits politiques 0,67, Libertés civiles 0,67, Etat de Droit 0,50, Corruption 0,37. Santé et développement : IDH 0,76, EVCS 62,0 ans, PIB/h 6 772 $, Mortalité < 5 ans 39/103. Accès aux soins : Médicaments essentiels 95-100 %, Antirétroviraux 9 %, Médecins 135/105 h, Dépenses 420 $/h, Mortalité infantile 33/103, Système de santé 70e. Épidémiologie : VIH <1-0, Tuberculose 0,4-5, fréquence du trauma (40) et du VHB (29).

> Séjour et asile en France : 183 908 étrangers en séjour régulier, 369 « étrangers malades », 9 676 réfugiés et 6 988 premières demandes d’asile. Taux d’accord : 19,7 % (4 % à l’Ofpra + 15,7 % à la CRR). La demande d’asile turque se situe au 1er rang des nationalités d’Europe et au 2e rang de l’ensemble des nationalités en 2005. Selon l’Ofpra, elle émane très majoritairement de Kurdes, comme les années précédentes, ainsi que de demandeurs victimes de mariages imposés et de la vendetta. Au Comede en 2005, 65 % des patients turcs présentaient des antécédents de violence et 24 % des antécédents de torture au pays d’origine.

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS LES 30 PRINCIPAUX PAYS D’ORIGINE 52 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page53 CARTE ETHNOLINGUISTIQUEDEL’AFRIQUE Source :Pierre Szilagyi,Comede > 53

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CARTE ETHNOLINGUISTIQUE DE L’AFRIQUE CENTRALE

Source : Pierre Szilagyi, Comede

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS CARTES ETHNOLINGUISTIQUES 54 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page55 CARTE ETHNOLINGUISTIQUEDEL’AFRIQUEL’OUEST Source :Pierre Szilagyi,Comede > 55

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CLASSIFICATION LINGUISTIQUE DE L’AFRIQUE

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS CARTES ETHNOLINGUISTIQUES 56 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page57 CLASSIFICATION LINGUISTIQUE CARTE ETHNOLINGUISTIQUEDEL’EURASIE Source :Pierre Szilagyi,Comede > 57

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CARTE ETHNOLINGUISTIQUE DE L’ASIE DE L’EST

Source : Pierre Szilagyi, Comede

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS CARTES ETHNOLINGUISTIQUES 58 p9 a60Repère.qxd29/08/0712:16Page59 Comede Pierre Szilagyi, Source : CARTE ETHNOLINGUISTIQUEDEL’ASIEDUSUD > 59

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CARTE ETHNOLINGUISTIQUE DE L’EUROPE

Source : Pierre Szilagyi, Comede

REPÈRES GÉOPOLITIQUES ET ACCÈS AUX SOINS CARTES ETHNOLINGUISTIQUES 60 « Le terme réfugié s’appliquera à toute personne […] qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un certain groupe social, ou ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité. »

> DROITS ET SOUTIEN

> 61 ASILE ET IMMIGRATION

Les étrangers résidant en France relèvent de deux types de législations, le droit à la protection au titre de l’asile et le droit général de l’immigration. Il existe des recouvrements, et les exilés sont confrontés tant aux questions de protection en raison de craintes de persécutions dans leur pays (l’asile) qu’à celles de l’installation et du travail en France (l’immigration). Même si le droit d’asile a été progressivement restreint depuis 1991, il occupe encore une place spécifique et souvent favorablement dérogatoire dans la législation sur les étrangers. Les textes définissant les procédures d’asile et d’immigration sont principalement regroupés au sein du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda).

VOIR AUSSI Populations et définitions page 10

LES DEUX TYPES DE PROTECTIONS ACCORDÉES PAR LA FRANCE LE DROIT D’ASILE AU TITRE DE L’ASILE Sur un plan juridique, l’asile est la protection qu’accorde un À la suite d’une procédure État à un individu sur son territoire pour lui permettre d’échap- d’examen unique, le demandeur per aux risques pour sa vie, sa liberté ou sa sécurité, auxquels il peut se voir attribuer l’un des est exposé dans son propre pays. L’asile se distingue du droit deux statuts suivants : général de l’immigration. À la différence des autres migrants, le ■ le statut de réfugié offre la demandeur d’asile et le réfugié relèvent d’une protection spécifi- plus grande protection. Il est que. La dernière réforme du droit d’asile en France est entrée en régi par la Convention de vigueur le 1er janvier 2004 aux termes de la loi du 10 décembre Genève du 28 juillet 1951 et se 2003. Les points essentiels de cette réforme concernent la dispa- concrétise, en France, par une rition de l’asile territorial et son remplacement par la protection carte de séjour de 10 ans subsidiaire, l’unification de la procédure de détermination du renouvelable ; statut accordé, l’introduction de délais accélérés de traitement ■ la protection subsidiaire, des demandes, le renforcement des cas de procédures à garan- pour ceux qui n’ont pas été ties diminuées, le renforcement du rôle du ministère de reconnus réfugiés, se traduit par une carte de séjour de l’Intérieur au détriment du ministère des Affaires étrangères et 1 an, renouvelable seulement du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés si les conditions d’octroi (ONUHCR). restent remplies.

ASILE ET IMMIGRATION 62 - la pr - la - laqualitéderéfugié séjour desétrangers etdudroit d’asile(Ceseda): - duCesedadéfinitlestitres deséjouraccordés aux le Livre III - le Livre duCodedel’entréeetséjourdesétrangers etdu VII nent àplusieurstextes: LES FONDEMENTS JURIDIQUESDEL’ASILE ENFRANCE (art. 33). (art. estmenacée » tières desterritoires oùsavie ousaliberté obligation estlenon-refoulement dudemandeurvers pas unÉtatàaccueillirunepersonne quilesollicite.Saseule Genève donneunedéfinitionduterme «réfugié»,ellen’oblige titre deséjoursontdeuxétapesdifférentes. SilaConvention de protection subsidiaire). Eneffet,le droit d’asileetledroit àun séjour finalementaccordé auréfugiéstatutaire (ouobtenantla séjour pendantlaprocédure dedétermination,etenfinledroit au procédure dedéterminationdustatut,l’admissionprovisoire au • Étranger exposé dans son pays à la peine de mort outraitements • Étranger exposédanssonpaysàlapeinedemort persécutéenraison desonactionenfaveur dela • Étranger « • Étranger bénéficiantd’uneprotection accordée parleHCR • Art. 1 • Art. soit qui répond aux définitions de l’article 1 soit quirépondauxdéfinitionsdel’article raison desonactionenfaveur delaliberté. 6et7desonstatut,soitquiestpersécutéeen mes desarticles de Genève, soitsurlaquelleleHCR exerce sonmandatauxter- d’octroi, etlesélémentscadres delaprocédure dedétermination. droit d’asile(Ceseda)définitlesdifférents statuts,lescritères interne ouinternational. son d’uneviolencegénéralisée résultantd’unconflitarmé grave directe etindividuellecontre savieoupersonneenrai- ments inhumainsoudégradants, oupouruncivil,unemenace oudespeinestraite- latorture vantes :lapeinedemort, réfugié etestexposéedanssonpaysàl’unedesmenacessui- sonne quineremplit paslesconditionsd’octroi dustatutde bénéficiaires del’asile. violence généralisée résultantd’unconflitarmé inhumains oudégradants, oumenacegrave enraison d’une »(asileconstitutionnel) liberté Les critères d’octroi del’asile Les sourcesjuridiquesdudroit français del’asile appartien- Droit d’asileetdroit àuntitre deséjour otection subsidiair er A2 delaConvention deGenève (asileconventionnel) (art. L711-1)estaccordée àtoutepersonne, (art. e (art. L712-1)estaccordée àtouteper- (art. . SelonleCodedel’entréeetdu er . Ilfautdistinguerla A2 delaConvention « lesfron- > > > > Convention deGenève TTTDERÉFUGIÉ STATUT SUBSIDIAIRE PROTECTION USAU E RÉFUGIÉS DES STATUT AU protection decepays.» ne veut seréclamerdela ou, dufaitdecettecrainte, nationalité etquinepeut, du paysdontelleala politiques social tenance àuncer de sar persécutée dufait avec raison d’être personne […]qui,craignant s’appliquera àtoute « Le termeréfugié sance dustatutderéfugié: permettant lareconnais- de craintes depersécutions définit cinqmotifs la Convention deGenève de laprotection accordée, Outre le contenu C A sa nationalité DU NETO DE ONVENTION RTICLE 28 , ousesopinions ace JUILLET 1 ER , setrouve hors , sar A2 > , sonappar 1951 ELA DE eligion G tain gr ENÈVE RELATIVE > , oupe - 63

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LA DEMANDE D’ASILE EN FRANCE Demandeurs d’asile et réfugiés. Un « demandeur d’asile » EN 2005 attend une réponse à sa demande, alors qu’un « réfugié statutaire » a reçu une réponse positive à sa demande d’asile, tout comme en ■ 59 221 demandes d’asile cas de « protection subsidiaire ». Réfugiés statutaires, « protégés enregistrées (inclus les subsidiaires » et demandeurs d’asile (sauf en cas de « procédure mineurs accompagnants prioritaire », voir page 76) sont en situation régulière de séjour. Un et les ré-examens) demandeur d’asile « débouté » se trouve en séjour irrégulier. Un ■ 13 770 statuts accordés (hors « débouté » ou un « sans-papiers » est « régularisé » lorsqu’il mineurs accompagnants) dont obtient un titre de séjour de la part de la préfecture pour différents 557 protections subsidiaires motifs prévus par le Ceseda (voir Droit au séjour pour raison médi- ■ 30 % des protections accordées cale page 96). par l’Ofpra et 70 % par la CRR ■ 23 % des demandes traitées en procédure à garantie LE DROIT GÉNÉRAL DE L’IMMIGRATION diminuée (+ 30 % vs 2004) Principaux pays d’origine des Il s’agit de l’ensemble des règles régissant l’entrée, le séjour, le nouveaux demandeurs d’asile : travail des étrangers vivant en France, à l’exception des deman- Haïti, Turquie, Chine, Serbie- deurs d’asile et des réfugiés. Cela concerne : Monténégro, Congo RD, - l’étranger qui vit dans son pays et sollicite une entrée en France ; Russie/Tchétchénie, Moldavie, - l’étranger déjà présent sur le territoire français qui sollicite un Sri Lanka, Algérie, titre de séjour (régularisation de la situation administrative pour Bosnie-Herzégovine le « sans-papiers ») ou un renouvellement de titre. Source : Ofpra Ces deux champs, dont le Ceseda constitue le texte de référence, constituent chacun un domaine juridique immense. Le droit au séjour pour raison médicale est abordé page 93.

LES STATUTS DES ÉTRANGERS EN FRANCE AU REGARD DES RÈGLES DE POLICE DE L’IMMIGRATION Classement par ordre de stabilité du séjour.

Carte de résident (validité 10 ans) Carte de séjour temporaire (validité maximum 1 an) Autres = statuts précaires Demandeurs d’asile • Récépissé de demande / renouvellement Sauf-conduit, Convocations, • Autorisation provisoire de séjour (APS) APS et récépissés • Convocation ou RV en préfecture • Sauf-conduit (en attente de réponse • Assignation à résidence à leur demande d’asile) Séjour irrégulier (« sans-papiers ») Séjour irrégulier + mesure d’éloignement

POUR EN SAVOIR PLUS

Guide de l’entrée et du séjour des étrangers en France, Gisti, La découverte, octobre 2006 7e édition mise à jour, www.gisti.org

ASILE ET IMMIGRATION 64 terr par voie susceptibles de transporter desmigrants). susceptibles de transporter l’organisation d’opérations d’interception enmer de bateaux pays tierspourlecontrôledel’embarquement danslesavionsou munes (commel’envoi d’officiersde police européens dansles pour mettre enplacedesmesures opérationnelles depolice com- pays pratiquent, àquelques-uns, une«coopération renforcée » pays d’origine.Parallèlement àcette harmonisation,certains d’expulsion etlanégociationd’accords deréadmissionavec les communs mutuelle desdécisionsd’éloignement,lescharters tales électroniques desétrangers illégaux,lareconnaissance d’immigrants illégaux,lefichierd’empreintestransporteurs digi- le visacommunSchengenetfichierassocié,lessanctionsaux des frontières estceluiquiaavancé leplusvite,avec notamment Leet l’harmonisationreste trèspartielle. domaineducontrôle enjeux derenoncement desouveraineté nationalesontsensibles gration d’Amsterdam) d’harmoniserleurspolitiquesd’asileetd’immi- ENTRÉE ET SÉJOUR EN FRANCE DES DEMANDEURS D’ASILE SÉJOURENFRANCE DESDEMANDEURS ENTRÉE ET Entrée aérienne L’HARMONISATION EUROPÉENNE par voie 0 GAV : Garde àvue Garde Obligationdequitterleterritoire français sous1mois GAV : Officefrançais deprotection desréfugiésetapatrides OQTF : L551-1duCeseda Article Ofpra : Police auxfrontières L221-1duCeseda Article L551-1 : L221-1 : PAF : Les paysdel’Unioneuropéenne ontdécidéen1997(traité ferr Entrée maritime o viair estr en s’imposantdesnormesjuridiquescommunes.Les manifestement infondée» e e b passeport +visa passeport CONTRÔLE PAF « Demanded’asile D’ATTENTE Refus d’entrer L221-1 ZONE 1 er obstacle : < Frontière = • Demandeabusive oufraude oumesure d’éloignement • Menacegrave pourl’ordre public • Article 1 • Article • Règlement343(DublinII) e obstacle : 2 Refus deséjouretprocédure Ofpra «prioritaire » procédure Ofpra CONTRÔLE PAF Droit auséjour PRÉFECTURE er pendant la C5 Convention deGenève oupaysd’originesûr > OQTF > deséjourtemporaire Carte > derésident Carte GAV = ADMINISTRATIVE RÉTENTION CENTRE DE L551-1 Frontière > > 0 65

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LE RÉSEAU MIGREUROP Il n’y a pas d’unification du statut des étrangers en Europe. En EN 2005 matière d’immigration, les textes européens édictent des recom- mandations générales mais il n’existe ni titre de séjour, ni critère Le réseau Migreurop est d’accueil et de régularisation communs. En matière d’asile, les une association de droit États membres ont principalement travaillé aux moyens de limiter français dont le conseil la demande : notions de « demande manifestement infondée » et d’administration est constitué d’« asile interne », liste de pays considérés comme « sûrs »... de neuf associations Pour ce qui est des conditions d’accueil des demandeurs d’asile européennes et nord- africaines (Anafé, AMDH, et de procédure, les États n’ont pas réussi à se mettre d’accord Arci, APDHA, ATMF, Cimade, sur des règles contraignantes : chacun d’entre eux est libre d’ac- Gisti, Ipam, Ligue belge corder ou non le droit au travail, d’incarcérer ou non les deman- des Droits de l’Homme). deurs, et de prévoir des procédures à garanties diminuées. Enfin, Son objectif est de faire il n’existe ni Ofpra européen, ni procédure d’instruction com- connaître la généralisation mune, ni statut de réfugié uniforme. de l’enfermement des étrangers dépourvus de titre de séjour et la multiplication L’AGENCE NATIONALE DE L’ACCUEIL DES ÉTRANGERS des camps pour étrangers ET DES MIGRATIONS (ANAEM, ex-OMI) en Europe. L’Anaem est un établissement public administratif de l’État chargé, sur l’ensemble du territoire, du service public de l’accueil des étrangers titulaires pour la première fois d’un titre les autori- sant à séjourner durablement en France. Créée par la loi du POUR EN SAVOIR PLUS 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale et par le décret 2005-381 du 20 avril 2005, l’Anaem résulte de la fusion Migreurop, 21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS, des moyens et des compétences de l’OMI (Office des migrations Site : www.migreurop.org internationales) et du SSAE (Service social d’aide aux émigrants).

T : 01 53 27 87 81 Les activités principales de l’Anaem portent sur l’immigration (du lundi au vendredi) (notamment l’accueil des étrangers nouvellement arrivés en M : [email protected] France), le retour au pays d’origine (notamment des étrangers en séjour irrégulier), et l’expatriation des Français. Ses missions sont définies par l’article L341-9 du Code du travail et par certai- nes dispositions du Ceseda. Dans le domaine de l’immigration, l’Anaem concourt à l’introduction en France des étrangers et des membres de leur famille en participant aux procédures adminis- tratives et en assurant le contrôle médical (pré-accueil des demandeurs de regroupement familial, mise en œuvre du Contrat d’accueil et d’intégration - CAI). Dans le domaine de l’asile, l’Anaem assure la coordination du dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile en France, ainsi que celle du dispositif sanitaire de protection de la santé des demandeurs d’asile hébergés en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada).

ASILE ET IMMIGRATION 66 - ques etradiographiques sontcommuniquésauxintéressés. de l’Anaem. Tous lesrésultatsdes examenscliniques,paraclini- avant qu’une décisiondéfinitive nesoitpriseparlemédecinchef Dans cesdeuxdernierscas,unavisspécialisésera demandé - - - du 11janvier2006): médicalparl’Anaem(arrêté délivrance définitive ducertificat son médicale la procédure «étrangers malades»(voir deséjourauxtermes et lesétrangers bénéficiaires d’unecarte la visitemédicaleobligatoire del’Anaemlesdemandeursd’asile médical quiestremis àlapersonneexaminée.Sontdispensésde conditions sanitaires, lemédecindel’Anaemsignecertificat anomalies.Silapersonneexaminéeremplit les pecte certaines glycémie capillaire, oud’uneanalysed’urinessilemédecinsus- également bénéficierd’undépistagedudiabèteparmesure dela personnespeuventune vérificationdustatutvaccinal. Certaines clinique général, unexamenradiographique despoumons,et gers autorisésàséjournerenFrance. Ellecomprend unexamen l’arrêté du11janvier2006,relatif àlavisitemédicaledesétran- une duréesupérieure à3mois pour l’ensembledesétrangers admisàséjournerenFrance pour susmentionné » l’avis dumédecintravail surl’aptitudeducandidat àl’emploi d’assistance médicaledel’Anaem, àlademandedecelui-ci, production desantépubliqueet parl’employeur auservice France, ledossierdel’intéressé estmiseninstancejusqu’à la tenuedel’emploiàl’originevenue del’étranger en du séjourenFrance. Danslecasoùcettecontradiction concerne « Unproblème desantéencontradiction manifesteavec l’objet public silapersonneexaminéerefuse desesoigner» ger d’autres personnesoudenature àcompromettre l’ordre « lestroubles mentauxnécessitantdessoins,mettantendan- se soigner» « latuberculose pulmonaire évolutive silapersonnerefuse de son titre ; V) sanitaire internationalnementionneplusaucunemaladieen 23 mai2005parl’Assembléegénérale lerèglement del’OMS, nement peste,choléra etfièvre jaune,maisdanssarévisiondu international publiéparledécret du24janvier1989» « lesmaladiesmentionnéesautitre V durèglementsanitaire Seules lesmaladiessuivantes peuvent faire obstacleàla La visitemédicaledel’Anaemconstitueuneétapeobligatoire page 93). ; . . Soncontenuestdéfinipar Droit auséjourpourrai- . (ancien- > 67

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COORDONNÉES DE L’ANAEM Le Contrat d’accueil et d’intégration (CAI) est proposé par l’Anaem à tout étranger admis en vue d’une installation durable Agence nationale en France. Ce contrat individuel passé avec l’État, régi par l’arti- de l’accueil des étrangers cle L117-1 du Code de l’action sociale et des familles (CASF), et des migrations concrétise la volonté du nouvel arrivant d’adhérer aux principes Siège 44 rue Bargue, républicains, et lui permet d’accéder gratuitement à un ensemble 75732 PARIS Cedex 15 de prestations : une formation civique, un accompagnement T : 01 53 69 53 70 social spécialisé si nécessaire, des informations pratiques sur la F : 01 53 69 53 69 vie en France et, en fonction de son niveau de français une forma- Site : www.anaem.social.fr tion linguistique pour un apprentissage rapide de la langue. La signature d’un CAI est un des critères d’appréciation de la « condition d’intégration républicaine » nécessaire à l’accès à la carte de résident de 10 ans.

Région et département Délégation Anaem Téléphone

ALSACE Bas-Rhin, Haut-Rhin 53/55 rue Hoche, 93177 BAGNOLET T : 01 49 72 54 00 AQUITAINE Pyrénées-Atlantiques, Gers, Hautes-Pyrénées 19 chemin Lapujade, 31200 TOULOUSE T : 05 34 25 42 42 Dordogne, Gironde, Landes Lot-et-Garonne 53/55 rue Hoche, 93177 BAGNOLET T : 01 49 72 54 00 AUVERGNE Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme 7 rue Quivogne, 69002 LYON T : 04 72 77 15 40 BASSE-NORMANDIE Calvados, Manche, Orne 53/55 rue Hoche, 93177 BAGNOLET T : 0149 72 54 00 BOURGOGNE Côte-d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire, Yonne 14 bis rue du Chapeau Rouge, 21000 DIJON T : 03 80 30 32 30 BRETAGNE Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, 110 rue de Vern, 35000 RENNES T : 02 99 22 98 64 Morbihan CENTRE Cher, Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, 43 avenue de Paris, 45000 ORLÉANS T : 02 38 52 00 34 Loir-et-Cher, Loiret, Indre CHAMPAGNE-ARDENNE Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne 26-28 rue Buirette, 51000 REIMS T : 03 26 36 97 29 CORSE Corse-du-Sud, Haute-Corse Bureau Anaem, 141 avenue Marcel Castié, T : 04 91 32 53 60 83000 TOULON FRANCHE-COMTÉ Doubs, Jura, Haute-Saône, Immeuble le Vesontio, 29 avenue Carnot, T : 03 81 8234 31 Territoire de Belfort 25000 BESANCON HAUTE-NORMANDIE Eure, Seine-Maritime 15 place de la Verrerie, Imm Montmorency, T : voir Île-de-France 76000 ROUEN Paris-Nord

ASILE ET IMMIGRATION 68 Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, 61 bd Rabatau, 13295 MARSEILLE Cedex 08 T : 0491325360 : T Cedex08 61bdRabatau, 13295MARSEILLE Alpes deHaute-Provence, Hautes-Alpes, uae1/9reLlute-P 4 :0594378700 T 0491325360 : T 141avenue Marcel Castié83000 TOULON 17/19rueLalouette-PB245 Voir Guyane 0491325360 : T 141avenue Marcel Castié,83000 TOULON Voir Guyane 0472771540 : T La Réunion :04922949 00 T Guyane Martinique ImmeubleSpace,208 route deGrenoble, 7rueQuivogne, 69002LYON :0299229864 T Guadeloupe, Saint-Martin :0320999860 T DOM Isère, Loire, RhôneSavoie Ain, Ardèche, Drôme,Haute-Savoie, 110ruede Vern,RHÔNE-ALPES 35000RENNES 64ruedu Vivier, 80000AMIENS Var Bouches-du-Rhône, Vaucluse 0320999860 : T Alpes-Maritimes PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR V Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne 892avenue delaRépublique, POITOU-CHARENTES Voir Île-de-France Paris Nord Aine, Oise,Somme PICARDIE 9 Mayenne Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Vendée Sarthe, 0387666498 : T PAYS-DE-LA-LOIRE 05342542 : T Nord, Pas-de-Calais 19cheminLapujade,31200 :0499772550 TOULOUSE T :05342542 NORD-PAS-DE-CALAIS T :0155281940 T T-et-Garonne, GersetHtes-Pyrénées 34000MONTPELLIER 2rueLafayette, 57000METZ 19chemin Lapujade,31200 TOULOUSE Ariège, Aveyron, Lot, Hte-Garonne, Tarn, MIDI-PYRÉNÉES 48ruedelaRoquette, 75011PARIS Vosges Le Régent,4rueJulesFerry, :0149725400 T Meuse,Moselle Meurthe-et-Moselle, LORRAINE Corrèze, Creuse, Haute-Vienne 92120MONTROUGE 0141177300 : 53/55rueHoche,93177BAGNOLET T LIMOUSIN Pyrénées-Orientales Hérault, Lozère,Aude, Gard, LANGUEDOC-ROUSSILLON 221avenue Pierre Brossolette, Val-de-Marne Essonne, Yvelines Hauts-de-SeineSeine-et-Marne, PARIS SUD, Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise Délégation PARIS NORD PARIS ÎLE-DE-FRANCE éine éatmn ééainAamTéléphone Délégation Anaem Région etdépartement 59700 MARCQ-EN-BARŒUL 97325 CAYENNE Cedex 97325 CAYENNE OUEST 06200 NICE oir Île-de-France Paris Sud u egrs 40 ATST:0251727939 T rue Bergères, 44000NANTES > 69

DROITS ET SOUTIEN DROIT D’ASILE À LA FRONTIÈRE

Les modalités de présentation de la demande d’asile dépendent des conditions dans lesquelles l’exilé pénètre sur le territoire français. Celui qui est entré par voie terrestre ou qui n’a pas été contrôlé à la frontière doit déposer sa demande d’asile auprès de la préfecture de son lieu de domicile (voir En préfecture page 72). En cas d’entrée par voie aérienne, maritime ou ferroviaire, l’exilé qui dispose d’un passeport et d’un visa est admis sur le territoire après le contrôle de la Police aux frontières (PAF), et la demande d’asile doit être déposée auprès de la préfecture du lieu de domicile. L’exilé sans passeport ni visa est arrêté à la frontière.

L’existence depuis 1991 de « zones d’attente » dans les aéro- ports, ports maritimes et gares ferroviaires internationales ASSISTANCE HUMANITAIRE PAR (art. L221-1 du Ceseda - Code de l’entrée et du séjour des étran- LA CROIX-ROUGE FRANÇAISE gers et du droit d’asile) permet aux autorités de retenir tout étranger qui ne dispose pas des documents requis pour entrer en À l’intérieur de la zone France (« non-admis »). Le maintien en zone d’attente a pour d’attente à Roissy-CDG objectif de laisser à la PAF le temps nécessaire pour trouver un Structure d’assistance et d’urgence humanitaire moyen de transport en vue de refouler la personne vers son pays. « Roissy », BP 20112, Cette durée ne peut excéder 20 jours. Un juge délégué du 95711 ROISSY-CHARLES-DE- Tribunal de grande instance (TGI) est chargé de contrôler la léga- GAULLE Cedex, lité et le prolongement du maintien en zone d’attente. L’exilé T : 01 74 37 89 99 ou peut faire état, à tout moment, de sa demande d’asile, que la PAF 01 48 64 83 88 / 83 89 est tenue d’enregistrer. Si cette demande est formulée dans les F : 01 74 37 89 98 4 derniers jours, le placement est prolongé de 4 jours.

Le tri parmi les demandeurs d’asile en zone d’attente. En prin- EN SORTIE DE ZONE D’ATTENTE cipe, l’admission sur le territoire ne peut pas être refusée au seul À ROISSY-CDG motif que l’exilé ne dispose pas des documents et du visa requis Structure d’accueil des (art. 31 de la Convention de Genève). Mais il peut alors être placé étrangers sortant de la zone en zone d’attente « le temps strictement nécessaire [...] à un exa- d’attente, Permanence d’accueil men tendant à déterminer si sa demande n’est pas manifeste- du lundi au vendredi inclus : ment infondée » (art. L221-1 du Ceseda). Après consultation du 11h-18h, Niveau technique, aérogare 1, BP 20112 ministère des Affaires étrangères (Division asile à la frontière), le Roissy en France, 95711 ministère de l’Intérieur peut prendre la décision de refus d’entrée ROISSY CHARLES DE GAULLE qui est alors notifiée à l’exilé. Un recours devant le tribunal admi- Cedex, T/F : 01 48 62 00 00 nistratif peut être engagé, mais ne fait pas obstacle à l’éloigne- ment (recours non suspensif). Le mineur sans représentant légal doit se voir désigner, par le procureur à la demande de l’autorité administrative, un « administrateur ad hoc » qui l’assiste et

DROIT D’ASILE À LA FRONTIÈRE 70 M. c/Ministre del’Intérieur). à sontitulaire (Tribunal desconflits,19/11/2001,n°03272,Mlle doitêtre rendu gée pourusagedefauxdocuments,lepasseport restitué. Cependant,siaucunepoursuitejudiciaire n’a étéenga- considérécommeunfauxparlaPAFun passeport nesera pas A LA PAR annonce undélaiderestitution d’approximativement deuxmois. dezone d’attente.Led’arrivée, ladatedesortie secrétariatduGasai la dated’arrivée,lenuméro etlacompagnieduvol, leterminal Le courrierdoitmentionnerl’identitécomplètedelapersonne, D lument êtr trée enFrance L221-5duCeseda). (art. tratives etjuridictionnellesrelatives àlazone d’attenteetàl’en- assure sareprésentation danslecadre desprocédures adminis- préfecture desondomicile.Attention:lesauf-conduitdoitabso L224-1duCeseda),envuedeseprésenteràla de 8jours(art. remettre un«visaderégularisation»(sauf-conduit),d’unedurée Tout dezone d’attentedoitsevoir demandeurd’asilesortant courrier enrecommandé (nepassedéplacer).Attention AR dezone d’attente. Ilfautendemanderlarestitution par sortie nesoitpasrestituétoire, en ilpeutarriver quelepasseport d’identité). Lorsque ledemandeurd’asileestadmissurterri- (PAF) del’intéressé (et/outoutdocument lepasseport conserve En casdemaintienenzone d’attente,laPoliceauxfrontières de seprésenterdansles8joursquisuivent lalibération. touslesjoursavant 18h,àcondition policiers degarde àZapiIII, possible derevenir chercher cesauf-conduitens’adressant aux Roissy-CDG, ilest dant lanuit,nedisposepasdecedocument.À compétent pourlazone d’attentedeRoissy-CDG), oulibérépen- arrive quel’étranger libéréau TGI (notammentàBobigny/93 nelle l’aide juridictionnelle(gratuité del’avocat, voir ertra :0148648350 Secrétariat T 6, ruedelaBruyère 95711ROISSY-EN-FRANCE DCPAF (Direction centrale de lapoliceauxfrontières), Gasai Écrire àl’adresse suivante : MNED ETTTO E OUET CONFISQUÉS DOCUMENTS DES RESTITUTION DE EMANDE Délivrance d’un sauf-conduit à la sortie delazone d’attente Délivrance d’unsauf-conduitàlasortie Pour larestitution desdocuments confisquésparlaPAF page 132)devant laCommissiondesrecours desréfugiés.Il PAF (Groupe d’analyseetdesuividesaffaires d’immigration) e conser DE R OISSY vé -CDG : ilpermettra ultérieurement lebénéficede Aide juridiction- - : . . ■ pour lesétrangers) d’assistance auxfrontières (Association nationale L’A Site : M :[email protected] T/F :014367 2752 21ter rue Voltaire, 75011PARIS Anafé, ■ ■ ministère del’Intérieur Sources :Anafé,Ofpra, faute depaysrenvoi). libérés parle TGI ouadmis l’Intérieur/Ofpra, et78% admis parleministère de d’asile :49%(dont22 territoire desdemandeurs Taux d’admissionsurle sont déclarésmineursisolés. 167 aux frontières. 2 424 L’ d’enfermement (ZapiIII). bureau auseindulieu l’Anafédisposed’un Gaulle, Roissy-Charles-de- À l’aéroport limité, accord préalable...). permanent, nombre devisites tions restreintes (pasd’accès territoire, maisdansdescondi- zones d’attentesurtoutle Elle esthabilitéeàvisiterles admis oudemandeursd’asile. frontière, qu’ils soientnon- aux étrangers maintenusàla uneaidejuridique d’apporter d’associations françaises afin L’Anafé assure lacoordination et l’asileauxfrontières : sur leszones d’attente Pour touteinformation d’attente Assistance juridiqueenzone maintenus etleursfamilles: téléphonique pourlesétrangers Pour lapermanencejuridique SL U RNIRSEN FRONTIÈRES AUX ASILE NAFÉ demandeurs d’asilese www.anafe.org demandes d’asile :0142086993 T > 2005 71

DROITS ET SOUTIEN DROIT D’ASILE EN PRÉFECTURE

Lorsqu’il est présent sur le territoire, le demandeur d’asile ne peut pas saisir directement l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et des apatrides). Il doit préalablement se signaler à l’administration en charge de la police des étrangers, c’est-à-dire la préfecture de son lieu de résidence, et déclarer expressément sa demande d’asile. Il est inutile d’écrire directement à l’Ofpra. La procédure est commune à toutes les formes de protection demandées (statut de réfugié et protection subsidiaire).

AVANT TOUTE DÉMARCHE, IL FAUT JUSTIFIER D’UNE ADRESSE (HÉBERGEMENT OU DOMICILIATION)

Il faut distinguer deux périodes différentes de la procédure d’asile : - en début de procédure, l’exilé doit seulement fournir « l’indica- tion de l’adresse où il est possible de lui faire parvenir une cor- respondance » pour la délivrance de l’autorisation provisoire de séjour initiale (art. R741-2, 4° du Ceseda), ainsi que pour la déli- vrance du premier « récépissé constatant le dépôt d’une demande d’asile » (art. R742-4 du Ceseda) ; - pour le renouvellement du récépissé, le demandeur devrait désormais produire « la justification du lieu où il a sa rési- dence » (art. R742-4 du Ceseda). Dès lors, une simple attesta- tion d’élection de domicile n’est plus suffisante. Cependant, les personnes en très grande précarité d’hébergement (à la rue, Samu social…) doivent voir leur récépissé renouvelé malgré tout sur la base de l’attestation d’élection de domicile. C’est ce que rappelle un télégramme du ministère de l’Intérieur daté du 8 décembre 2004 ainsi qu’un jugement du tribunal administratif de Paris (n°0605814/9/1 ; 15/04/2006).

Documents requis : - en cas d’hébergement chez des particuliers, les préfectures réclament trois documents : certificat d’hébergement, quittance de loyer ou facture EDF, copie de la carte d’identité ou de séjour de l’hébergeant ;

DROIT D’ASILE EN PRÉFECTURE 72 - passepor niain r - indication - pour larégionHaute-Normandiepremière demandedoitêtre - pour larégionBretagne, lapremière demandedoitêtre formu- Normandie : obstacle audépôtd’unedemanded’asile. À noter - à défautd’hébergement stable,ledemandeurdoitélire domi- - - 4 photogr - 4 d’asile destinéàl’Ofpra. (15 joursencasderéexamen), etunformulaire dedemande des démarches auprèsdel’Ofpra »,voir page400)valable 1mois cédure normale (Système d’informationSchengen). et SIS (fichier nationaldepolice),Agdref (fichiernationaldesétrangers) des vérificationssurlesfichierspersonnesrecherchées tes digitalesdudemandeur(directive européenne Eurodac) et document d’identité(sinondéclaration écrite); formulée auprèsdelapréfecture deSeine-Maritime(Rouen). lée auprèsdelapréfecture d’Ile-et-Vilaine (Rennes) ; indication del’adr domiciliation par les CCAS, ilfautrecourir auxassociations. domiciliation parlesCCAS, Devantmatière lerefus deprotection de maladieCMU/AME. la mairie)aientdesobligationsenmatière, notammenten (Centre communald’actionsocialede liation, bienquelesCCAS Ceseda). Iln’existe publicdeladomici- pasàcejourdeservice R741-2,4°du tion, celle-cidoitêtre agrééeparlepréfet(art. cile auprèsd’unorganisme. Sicetorganisme estuneassocia- (l’absence de passeport nedoitdoncpasfaire obstacle); (l’absence depasseport surl’itinéraire etlesconditionsd’entréeenFrancetion portant PENDANT LADEMANDED’ASILE ADMISSION PROVISOIRE AUSÉJOUR CORRESPONDANT ÀSONADRESSE L’EXILÉ DOITSEPRÉSENTERÀLAPRÉFECTURE Le contrôleparlapréfecture R741-2Documents nécessaires (selonl’article duCeseda): Il existedeuxexceptions enrégionsBretagne etHaute- Documents délivrésparlapréfecture dans lecadre delapro- : ledéfautdevisad’entréeenFrance nedoitpasêtre un t oudocumentdev aphies d’identité elativ : Autorisationprovisoire deséjour(APS«envue e àl’étatcivil esse pour lacorrespondance (voir ; o yage comprend unrelevé desemprein- (demandeur etfamille):tout défaut,fournirtouteindica- . À supra ). différentes. de deuxdomiciliations demandeurs àdisposer ce quicontraint certains pour laCMU/AME, séjour, n’ont pasl’agrément et lesdemandesdetitre de la domiciliationpourl’asile dont lapréfecture utilise associations, Certaines A TTENTION ! > 73

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Délai d’admission au séjour. En pratique, la préfecture invite le demandeur à se présenter pour un nouvel entretien à une date ultérieure, ce qui allonge les délais de la procédure. Dans l’at- tente, les préfectures délivrent des documents non standardisés portant mention « rendez-vous asile » ou « convocation asile » ou « notice asile ». L’article L751-2 du Ceseda impose aux préfectu- res un délai contraignant lequel est fixé à 15 jours par l’article R742-1 du Ceseda.

Dans certains cas, la préfecture refuse l’admission au séjour : voir Dublin II et procédures prioritaires page 75.

CAS PARTICULIERS DES MINEURS

Le mineur accompagné (dont l’un des parents est lui-même demandeur d’asile) La circulaire ministérielle NOR INT/D/05/00051/C du 22 avril 2005 semble ne plus faire de distinction entre les mineurs de moins de 16 ans et les autres, et il n’est prévu ni délivrance d’une APS ni d’un dossier Ofpra (contrairement aux indications précédentes de la cir- culaire Intérieur du 8 février 1994). Le mineur ne demande pas l’asile personnellement mais son cas relève de la demande de son/ses parent/s. Si l’un de ses parents est reconnu réfugié, le mineur (à la date d’entrée en France) se verra accorder automati- quement le statut au titre de l’unité de famille (voir Accord du sta- tut de réfugié page 85). Il peut également se voir accorder le statut en raison des risques qu’il encourt personnellement.

Le mineur isolé. Sur la base de l’article L751-1 du Ceseda, le procureur de la République avisé par l’autorité administrative (la préfecture ou la PAF en zone d’attente) doit désigner un Administrateur ad hoc (AAH) chargé d’assister le mineur pour toutes les procédures administratives et juridictionnelles relati- ves à l’asile. Quel que soit son âge, le mineur isolé ne peut donc pas faire enregistrer sa demande sans l’accompagnement d’un AAH faisant office de représentant légal pour la procédure d’asile (circulaire ministérielle du 22 avril 2005). Cette circulaire ne pré- voit pas de délivrance d’APS ni de récépissé pour les mineurs iso- lés, même âgés de plus de 16 ans.

Tout mineur isolé doit être pris en charge sur le plan social et juridique. Au-delà de la procédure d’asile, tout mineur en danger (notamment du fait de son isolement) doit être signalé à l’auto- rité judiciaire ou au service départemental d’Aide sociale à l’en- fance (ASE) du lieu de domiciliation. Ensuite, la désignation d’un représentant légal devra être demandée au juge des tutelles du Tribunal de grande instance (TGI) notamment en vue d’une affilia- tion à la sécurité sociale (voir Protection sociale page 161).

DROIT D’ASILE EN PRÉFECTURE 74 DROIT D’ASILE DUBLIN II ET PROCÉDURES PRIORITAIRES

Dans quatre cas prévus à l’article L741-4 du Ceseda, la préfecture peut refuser au demandeur d’asile le droit de séjourner en France pendant sa demande d’asile. L’intéressé est alors soit « remis » à un autre pays européen, soit soumis à une procédure d’asile à garantie diminuée, dite « prioritaire ».

PREMIER CAS : LA DEMANDE D’ASILE INCOMBE

À UN AUTRE PAYS EUROPÉEN DROITS ET SOUTIEN

La réglementation européenne empêche le demandeur de choisir son pays d’accueil. Le règlement communautaire 343- 2003 du 18/02/2003 (appelé Dublin II car faisant suite à la Convention de Dublin) prévoit qu’un seul État est responsable de la demande d’asile : celui qui a délivré un visa ou par lequel le demandeur est entré dans l’espace « Dublin » (25 pays de l’Union européenne + Islande, Norvège). Si la France considère que la demande d’asile incombe à un autre pays de « l’espace Dublin », la demande d’asile est interdite en France, et l’Ofpra n’est pas saisi. Cette disposition est opposable pour toute demande d’asile (y compris la protection subsidiaire).

Les dérogations concernent essentiellement la préservation de l’unité familiale, notamment lorsqu’un des membres de la famille est déjà résident en règle en France ou demandeur d’asile en cours d’examen. Un mineur isolé ne peut pas être remis à un autre État à ce titre.

Les délais de la procédure « Dublin » : la France dispose d’un délai de 3 mois (à compter de la formulation de la demande d’asile en préfecture) pour saisir le pays européen présumé res- ponsable. L’État sollicité pour une réadmission dispose d’un délai de 2 mois pour répondre. Au-delà, il y a accord implicite de reprise par l’État sollicité, et l’exilé ne peut pas déposer sa demande en France. La préfecture a 6 mois pour procéder à la remise effective de la personne. À l’expiration de ce délai, la demande d’asile incombe à la France.

> 75 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Un demandeur d’asile en cours de procédure peut se voir reti- rer son APS ou son récépissé, avec dessaisissement de l’Ofpra, si l’administration découvre que la demande relève d’un autre État européen (art. L742-2 du Ceseda) notamment par l’identifi- cation des empreintes digitales.

La préfecture délivre : - une convocation « Dublin » renouvelable pendant plusieurs mois (maximum 11 mois, soit 3+2+6), jusqu’au transfert vers l’État concerné (le cas échéant sous escorte de police) ; puis : - soit un arrêté de réadmission pour le transfert vers l’État res- ponsable de la demande d’asile (art. L531-2 1er alinéa du Ceseda) ; - soit l’Autorisation provisoire de séjour (APS) si la demande de « remise » n’est pas acceptée par l’État sollicité.

Les recours contre les décisions de transfert vers un État QU’EST-CE QU’UNE membre. La réglementation européenne n’a pas institué de PROCÉDURE PRIORITAIRE ? recours. Le juge administratif français peut être saisi dans les C’est une procédure d’asile 2 mois. Le Conseil d’État a estimé qu’une décision de transfert en à garantie diminuée application du règlement Dublin II peut créer une situation sus- appliquée aux personnes ceptible de justifier la saisine du juge par une procédure d’ur- dont l’administration estime gence (CE n° 261913, ministre de l’Intérieur c/ M. N, 25/11/2003). que la demande d’asile n’est pas légitime. DANS LES TROIS AUTRES CAS, L’OFPRA EST SAISI Caractéristiques de la procédure prioritaire : EN « PROCÉDURE PRIORITAIRE »

■ traitement très accéléré Procédure sans admission au séjour. Conformément à l’article (15 jours maximum) ; L741-4 du Ceseda, le demandeur d’asile placé en procédure ■ pas de titre de séjour prioritaire n’est pas autorisé à séjourner en France et ne reçoit et possibilité de placement donc ni APS ni récépissé. Il ne peut bénéficier des droits sociaux en Centre de rétention associés à ces documents. Certains étrangers sont placés sous administrative (voir page convocation du service de la préfecture chargé de l’éloignement, 126) dans l’attente de la et peuvent être interpellés en cas de rejet par l’Ofpra. réponse de l’Ofpra ; ■ pas de recours suspensif Procédure accélérée compatible avec le placement en réten- et éloignement possible tion. Procédure dite « prioritaire » (art. L723-1 2e alinéa du dès le rejet par l’Ofpra ; Ceseda), l’Ofpra est contraint (art. L751-2 11° du Ceseda) de don- ■ pas de droits sociaux spé- ner sa réponse dans un délai de 15 jours (art. R723-3 du Ceseda), cifiques (Cada, allocation délai ramené à 96 heures si la personne formule sa demande temporaire d’attente…). d’asile au cours d’une période de rétention administrative (voir page 126).

DROIT D’ASILE DUBLIN II ET PROCÉDURES PRIORITAIRES 76 Ofpra). dure prioritaire, etconstituent56%decesdernières (source demandes d’asileaprèsunrejet) sonttraités à72%enprocé- procédure prioritaire (+30 %vs2004).Les réexamens(nouvelles En 2005,23%dutotaldesdemandesd’asileontététraitées en tion avant lamiseàexécutiond’unemesure d’éloignement. pour desétrangers quidemandaientl’asilependantleurréten- résidant surleterritoire L742-6duCeseda),contrairementsif, àlaprocédure art. normale. n devant laCommissiondesrecours desréfugiés(voir page82) Mongolie, Niger, Sénégal, Tanzanie, Ukraine. Bosnie-Herzégovine, Cap-Vert, Croatie, Géorgie, Ghana,Inde,République Yougoslave deMacédoine,Mali,Maurice, ** Àcejour, enl’absencededécision duConseileuropéen, cetteliste estétablieparl’Ofpra :Albanie,Bénin, Tchéquie, Bénin,Cap-Vert, Chili. 1C5delaConvention deGenève* Article (listeOfpra) : Bulgarie,Hongrie,Pologne,Roumanie, Slovaquie, échec àunemesure d’éloignement. - n’est présentéequ’en vuedefaire - constitueunrecours abusif; - repose surunefraude délibérée; 4 une menacegrave pourl’ordre public 3 sûr »**. - d’unpaysconsidéré«d’origine de cessation*; de l’Ofpra amisenœuvre uneclause - d’unpayspourlequelledirecteur 2 du règlement343-2003(ditDublinII) relève d’unautre Étatenapplication 1 ENPROCÉDURE DUBLIN IIOUPRIORITAIRE MOTIFS DEPLACEMENT ril 714d eeaFruar fr rfcueOpaRecours Ofpra Préfecture Formulaire Ofpra Article L741-4duCeseda ’empêche pasl’éloignement : l’examendelademanded’asile : Laprésencedudemandeurconstitue : Le demandeuralanationalité: : Lademanded’asile La procédure prioritaire concerneactuellementdesexilés Pas d’appelsuspensif , alorsqu’elle étaitinitialementprévue . En casderejet parl’Ofpra,En l’appel . de l’intéressé (recours non suspen- L’Ofpra estsaisi L’Ofpra estsaisi L’exilé envoie La préfecture le formulaire le formulaire L’Ofpra n’est lui-même pas saisi envoie convocation « Dublin» séjour Refus de d’enregis- de lettre trement PAS > 77 suspensif CRR non Recours

DROITS ET SOUTIEN DROIT D’ASILE L’OFPRA

Avec l’Autorisation de séjour (APS, voir page 73), la préfecture délivre au demandeur d’asile un formulaire de demande d’asile. L’Ofpra, Office français de protection des réfugiés et apatrides, doit déterminer si le demandeur d’asile a la qualité de réfugié ou, sinon, s’il est éligible à la protection subsidiaire. Une décision négative de l’Ofpra peut être annulée par la Commission des recours de réfugiés (CRR, voir chapitre suivant).

DE LA PRÉFECTURE À L’OFPRA (AVEC L’APS ET LE FORMULAIRE)

Remplir le formulaire Ofpra. La demande doit être rédigée en français (joindre une traduction en français en cas de rédaction dans la langue maternelle). Ne pas oublier de dater et signer. Les faits doivent être très précisément rédigés.

Documents à joindre (garder des photocopies de tous les ori- ginaux transmis) : original du document de voyage (passeport) ou de la pièce d’état civil (il sera renvoyé par l’Ofpra en cas de rejet), copie de l’APS (sauf procédure prioritaire), et tout docu- ment tendant à prouver les persécutions subies ou craintes de persécutions, 2 photographies d’identité.

Délai pour adresser le dossier à l’Ofpra : la loi impose désor- mais un délai contraignant (art. L751-2 8° du Ceseda) pour « pré- senter sa demande d’asile complète à l’Ofpra ». Ce délai est fixé à 21 jours (art. R723-1 du Ceseda), à compter de la date de remise de l’autorisation provisoire. Le dossier complet doit être arrivé à l’Ofpra dans le délai. Il faut donc tenir compte du délai d’achemi- nement postal. Ce délai est identique en cas de procédure priori- taire. Par ailleurs, les personnes en rétention ne disposent que de 5 jours (art. L551-3 du Ceseda) pour « formuler » une demande d’asile faute de quoi cette demande « ne sera plus recevable ».

DROIT D’ASILE L’OFPRA 78 senter auguichetdelapréfecture pourfaire établirlerécépissé. sa lettre d’enregistrement del’Ofpra doitrapidement serepré- Après l’expiration del’APS,ledemandeurquireçoit tardivement complémentaire sicelan’a CMU pasétéfaitprécédemment). sibilité dedemanderetrenouveler l’assurance maladieetla sociaux associés(impossibilitédebénéficierdesAssedic,impos- pénalisés étantalorsenséjourirrégulieretprivésdesdroits sion derefus deséjour. Les demandeurss’entrouvent fortement Ceseda, refuser ladélivrance durécépisséetprendre unedéci- ment bleu, 3mois,voir page409). taire). motifs delaConvention deGenève etune entréesupplémen- diaire), maisleformulaire Ofpra propose sixpossibilités(lescinq protection demandée trement, lapréfecture délivre unrécépissé«constatantledépôt 1 moisindiquésurl’APS.Surprésentationdelalettre d’enregis- trement de l’Ofpra s’y présenter. sociale). Encasderetard, ilfautprendre contactavec l’Ofpra ou provisoire (permetnotammentl’immatriculationàlasécurité (lettre simple).Cedocumenttientlieuded’étatcivil spécialisée. il convientdeserapprocher d’unavocat oud’uneassociation 21 jours,etlesjuridictionsayantàcejourdesavisdivergents, n’ayant pasprévudesanctionencasdépassementdudélai parfois desevoir refuser l’accèsàlaprocédure. Les textes desgaranties deprocédure,nyme d’unabaissementimportant et préfecture aurisqued’être placéenprocédure prioritaire syno- enregistrée etledemandeursera contraint delareformuler en d’une demandedestatutréfugié INSTRUCTION DUDOSSIERPAR L’OFPRA DE L’OFPRA ÀLAPRÉFECTURE En casderetard del’Ofpra pourdélivrer lalettre d’enregistre- Le demandeur n’est pasobligé dequalifierjuridiquementla Retourner àlapréfecture dèsréceptiondelalettre d’enregis- L’Ofpra adresse une«lettre d’enregistrement » En casd’envoi tardif ou incomplet , la préfecture peut, conformément à l’article R742-2du , lapréfecture peut,conformémentàl’article et auplustard àl’expiration dudélaide (statut deréfugiéouprotection subsi- » (récépisséjaunebarréde , lademandenesera pas par laposte station Val-de-Fontenay Chessy-Marne-la-Vallée, A4,direction centre :RER Transport depuisParis de l’Ofpra page81 Voir coordonnées détaillées FONTENAY-SOUS-BOIS Cedex Ofpra A AVEC RECOMMANDÉE LETTRE PAR RSE EDOSSIER LE DRESSER AR , 201rueCarnot,94136 À : > 79

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

L’entretien à l’Ofpra. L’article L723-3 du Ceseda pose le principe de la convocation systématique à une audition. Cependant, les pos- sibilités pour l’Ofpra de s’en dispenser sont nombreuses, notam- ment dans les cas où le demandeur a la nationalité d’un pays 1C5 (Bulgarie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Tchéquie, Bénin, Cap-Vert, Chili) ou si les éléments présentés à l’appui de la demande sont « manifestement infondés ». Il n’est prévu ni le droit d’être accompagné par une personne de son choix, ni le droit à la présence d’un avocat, ni le droit à relecture du compte rendu des notes prises par l’officier de protection procédant à l’entretien. Les frais de transport restent à la charge du demandeur d’asile.

DÉCISION DE L’OFPRA PAR NOTIFICATION ÉCRITE

Le délai théorique de traitement du dossier est de 2 mois. Au terme de ce délai, sans réponse de l’administration, il y a déci- sion implicite de rejet. Cette disposition n’a aucune portée prati- que, le demandeur ayant intérêt à obtenir une décision explicite.

L’Ofpra peut rendre trois types de décisions : - une décision d’octroi du statut de réfugié ; Pour toute vérification - une décision d’octroi de la protection subsidiaire (et de refus du concernant la procédure statut de réfugié) ; administrative de - une décision de rejet de toute protection. demande d’asile (absence d’enregistrement, courrier En cas d’accord, l’Ofpra notifie sa décision par courrier ordi- de rejet non reçu, naire. Pour les membres de la famille de même nationalité changement d’adresse, (conjoint et enfant/s), voir Accord du statut de réfugié page 85 et etc.), contacter le bureau Accord de la protection subsidiaire page 89. d’ordre de la division En cas de rejet, l’Ofpra notifie sa décision par lettre recom- concernée. En ce qui mandée avec AR à l’intéressé et informe le ministère de concerne soit le « fond » l’Intérieur. À la demande de ce dernier, l’Ofpra communique à des de la demande, soit la agents habilités (en préfecture) les originaux des documents date de RV pour l’audition, d’état civil ou de voyage (art. L723-4 du Ceseda). Le demandeur il faut contacter l’officier peut déposer un recours contre la décision de l’Ofpra devant la de protection en charge CRR (voir chapitre suivant). du dossier.

DROIT D’ASILE L’OFPRA 80 .J eso ertra 53/52 .N atSecrétariat1406/1468 Chargée demission communication :MmeE.François 1886,F:13 21 Chefdesection4 Directeur général :M.J.-L.Kuhn-Delforge Chefdesection3 Secrétariat1406/1468 APATRIDIE (rattachée àladivision Europe) M.C.Simoessecrétariat1327 M.N. Wait Chefdesection2 Adjoint etchefdelasectionaffaires européennes etprocédures internes:M.Moutonsecrétariat1897 Secrétariat1406/1468 Secrétariat1406/1468 Chef dedivision:M.J.-M.Cravero 1369;Secrétariat72 Chefdesection1 Secrétariat1406 Chefdedivision Secrétariat1537/1529 MmeL.Chebbi Adjoint chefdivision:M.K.Lahidji MmeD.Bordet Chef dedivision:MmeI.Ayrault, secrétariat1876/1869F:1977 Mme.G. Terrier Secrétariat1520/1958 Secrétariat1948/1947 M. J.Deysson Chefdesection6 Chef desection4 Secrétariat d’organisation Secrétariat1945/1917 1406/1410 F:1409 Mme A.Montaubrie Chefdesection5 Chef desection3 Secrétariat1339/1803 Secrétariat 1347 Mme E.Gabebsky Secrétariat1561/1332 Secrétariat1541/1543 M. L.Champain Chefdesection4 Chef desection2 1959, 1871F:19 Mme A.Owczareck MmeM.Lapeyre Chefdesection3 Chef desection1 MmeH.Echikr Secrétariat1444/1809 M. P. Renioso Chefdesection2 Chef dedivision Secrétariat1360/1319 Secrétariat1808 Bureau d’ordre Secrétariat1927/1928 Chefdesection1 M.A.-J.Addou Secrétariat1508/1509 Secrétariat1350 Secrétariat1587/1313 Chefdedivision MmeJ.Besson Mme I.Castagnos Chef desection6 MmeA.Cardoso Secrétariat1946/1868 M. A.Castello M.Derbak 1538,39F:1997 Chef desection5 Secrétariat1378/1851 M. P. Roig Chef desection4 Secrétariat1826/1937 Bureau d’ordre M. J.-M.Salgon Chef desection3 M. G.Barbière Secrétariat 1367 Chef desection2 18 05, 1957F:87 M. G.Lefebvre Chef desection1 Mme S.Jimenez Chef dedivision Bureau d’ordre accueil:MmeFrançoisResponsable duservice poste1315 10 : 015868 10 suividuposte ;pourobtenirunN°,composerle015868 Standard T Transport A4,direction Chessy-Marne-la-Vallée, depuisParis centre :RER station Val-de-Fontenay Ofpra APATRIDES OFFICE FRANÇAIS DEPROTECTION DESRÉFUGIÉS ET IIINAI IIINAMÉRIQUES-MAGHREB DIVISION ASIE EUROPE DIVISION DIVISION AFRIQUE DIVISION DIRECTION GÉNÉRALEDIRECTION DIVISION DESAFFAIRES JURIDIQUES PROTECTIONDIVISION DELA , 201rueCarnot,94136FONTENAY-SOUS-BOIS CEDEX > 81

DROITS ET SOUTIEN DROIT D’ASILE LA COMMISSION DES RECOURS DES RÉFUGIÉS

En cas de décision de rejet de l’Ofpra, il est possible d’engager un recours devant la Commission des recours des réfugiés (CRR). Ce recours est suspensif, ce qui signifie qu’il suspend la décision de rejet de l’Ofpra. Jusqu’à la décision de la CRR, l’exilé reste considéré comme demandeur d’asile et peut bénéficier des droits qui sont attachés à ce statut (voir Protection sociale page 165 et Protection maladie page 189). Il est préférable de demander dès que possible l’assistance d’un avocat spécialisé et à défaut d’une association spécialisée.

ATTENTION ! DE L’OFPRA À LA CRR La CRR a la possibilité de rejeter par ordonnance La décision contestée peut être la décision de refus de statut (décision d’un seul juge, de réfugié (avec accord sur la protection subsidiaire) ou la déci- sans la présence de sion de refus du statut de réfugié et de protection subsidiaire. l’intéressé) les recours tardifs (hors délai) ou Le délai de recours est de 1 mois. Il débute à partir de la noti- qui ne présentent « aucun fication (c’est-à-dire de la réception du courrier recommandé de élément sérieux l’Ofpra). Ce n’est donc pas la date figurant sur la lettre de rejet susceptible de remettre qui fait foi, mais la date de signature du recommandé. Il faut éga- en cause les motifs de la lement tenir compte du délai d’acheminement postal de l’envoi décision de l’Ofpra ». du recours qui doit arriver à la CRR avant l’expiration du délai Dès lors, une simple (pour le calcul du délai, voir le Guide des étrangers face à l’admi- motivation type ou la nistration, Gisti, Syros éditeur, 2001). copie de l’argumentaire initial risquent de conduire Forme du recours. Sur papier ordinaire, rédigée en français, la à un rejet expéditif par lettre du recours (en recommandé) doit contenir au minimum : ordonnance. - l’état civil du requérant et son adresse ; - le rappel, même sommaire, que « l’intéressé encourt toujours des risques de persécutions », ainsi qu’un argumentaire mini- mum (voir infra) ;

DROIT D’ASILE LA COMMISSION DES RECOURS DES RÉFUGIÉS 82 - sur l’admissionauséjour rier recommandé Versailles n°401898M.Dc/Préfet del’Essonne,18/04/2004). réception deLaPosteenattentedureçu officieldelaCRR (T.A. de référé, adonnéraison audemandeurdétenteurduseulavisde CRR estprobant (I-2.1.c).Cependantlejugeadministratif, saisien ministérielle du22avril2005indiquequeseullecourrierdela présentation del’avisréceptionLaPoste.circulaire R742-3duCesedasur conformément auxdispositionsdel’article le récépissédoitêtre renouvelé malgrétoutparlapréfecture avec lereçu durecours. S’iln’est pasencore àl’intéressé, parvenu tion durécépissé,retourner àlapréfecture pourlerenouveler l’expira- l’absence dereçu (retard ducourrier).À de laCRR, perte retard ( mémoire complémentaire. recommandée, ilestdonctoujourspossibled’adresser un qualité deréfugié.Aprèsavoir saisilaCommissionparlettre rejet etd’avancer touslesélémentspermettantdejustifiersa dossier parl’Ofpra, ilconvientd’argumenter auvudesmotifsdu Le recours ayantpourbutdedémontrer l’erreur d’évaluation du - une photocopiedeladécisionl’Ofpra. - la dateetlasignature dudemandeur; - unedemandepourêtre entenduenpersonneàl’audience,etla - sur lademanded’asile : tardif) 14/12/2001, 370018,M.M.). Le recours parfaxn’est pasrecevable (ordonnance duPrésident, fond, lerecours étantirrecevable pourtardiveté ; ou àl’audience,laCRR prononcera un rejet, sansexamende tion dureçu durecours. Cependant, lerécépissédoitêtr dant ledélaide dépar au demandeurquifaitunrecours tardif, silaC fie pasquelademandeser demande d’uninterprètechaquefoisquenécessaire ; gistré etdonnera lieuàladélivrance d’unreçu, lequelnesigni l’expiration dudélaide1mois,cerecours sera malgrétoutenre- pas être R742-33 renouvelé (art. PROBLÈMES PRATIQUES Même encasd’urgence, lerecours doitêtre envoyé encour- La CRRadresse parlaposteunreçu durecours Conséquence dunon-respect dudélaiderecours (recours > 1 mois),téléphoneraugreffe pouridentifierlaraison de . Ilnepeutpasêtr t v : si le recours parvient àlaCRR après : silerecours parvient olontair : àlapréfecture, lerécépissépeut ne a priseencompte e pourquitterla F e e déposé alinéa), malgrélaprésenta- au greffe delaCRR. RR estsaisiepen . Par ordonnance r ance . Encasde . e r emis - - via lestandard juridictionnelle : Bureau d’aide station « Val deFontenay » Chessy-Marne-la-vallée, A4,direction RER Paris centre : Transport depuis 94 Fontenay-Sous-Bois du Val deFontenay, 10, avenue Cedex 94138 FONTENAY-SOUS-BOIS recours desréfugiés de laCommissiondes Monsieur leprésident ■ ■ ■ E RÉFUGIÉS DES L OMSINDSRECOURS DES COMMISSION A T : 01 48 184000 : T Standard CRR : Pour s’yrendre : Adresse postale : (CRR) > 83

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

« Je ne savais pas que l’Ofpra avait rejeté ma demande ». Lorsqu’un demandeur d’asile se plaint de n’avoir pas reçu le recommandé du rejet de l’Ofpra (fréquent), il faut : - vérifier l’adresse d’envoi sur la décision (ou bien auprès du bureau d’ordre de l’Ofpra). Attention : si l’exilé a omis de signa- ler un changement d’adresse à l’Ofpra, l’administration n’est pas tenue pour responsable, et le rejet est réputé notifié dans les formes appropriées ; - s’il s’agit d’une domiciliation postale, vérifier auprès de l’orga- nisation s’il y a trace de ce recommandé et demander une attestation écrite si la lettre n’y est jamais parvenue.

Que faire en cas de recours apparemment tardif ? Il faut d’abord vérifier les délais : - contrôle de la date de notification du rejet : c’est la date de signature du recommandé qui est soit présenté au domicile, soit retiré au bureau de poste. Il est fréquent que la personne ne se souvienne pas de cette date, laquelle ne donne lieu à aucun reçu. En cas de doute, appeler le bureau d’ordre de la division Ofpra concernée (qui dispose de l’avis de réception postal de l’envoi du rejet). Attention : lorsque l’exilé ne va pas chercher son recommandé au bureau de poste, le courrier retourne à l’Ofpra à l’issue d’un délai de garde de 15 jours. Dans ce cas, le rejet est régulièrement notifié, et la date de notification est la date de première présentation au domicile (ou à l’adresse pos- tale), c’est-à-dire au 1er jour du délai de 15 jours pendant lequel le courrier est resté au bureau de poste ; - contrôle de la date du recours : c’est la date figurant sur l’avis de réception du recours à la CRR. En cas d’envoi en lettre simple ou de perte de l’AR, téléphoner au greffe de la CRR.

Il est possible de saisir la CRR, soit par un recours (tardif), soit par un mémoire complémentaire : pour justifier du retard ou pour démontrer que la faute incombe à l’administration. Il faut alors demander malgré tout l’audiencement du recours pour que la CRR statue sur la recevabilité du recours, puis examine ensuite le dossier au fond.

DROIT D’ASILE LA COMMISSION DES RECOURS DES RÉFUGIÉS 84 DROIT D’ASILE ACCORD DU STATUT DE RÉFUGIÉ

L’Ofpra ou la Commission des recours des réfugiés (CRR) peuvent accorder deux types de protections très différentes. Le statut de réfugié offre des garanties prévues par la Convention de Genève (non-refoulement, titre de voyage, droit au travail, état civil). En France, le réfugié statutaire a droit à une carte de résident de 10 ans. Sous certaines conditions, le conjoint et les enfants d’un réfugié peuvent obtenir le statut de réfugié et l’obtention de la carte de résident. Les personnes admises au bénéfice de la protection subsidiaire obtiennent un statut moins protecteur (voir chapitre suivant). DROITS ET SOUTIEN

GARANTIES OFFERTES PAR LE STATUT DE RÉFUGIÉ EN FRANCE

Le réfugié statutaire ne peut être refoulé sur son pays d’ori- gine, ni être expulsé vers un pays où sa liberté serait menacée. Le droit au séjour est abordé ci-après.

Le réfugié statutaire a droit à un titre de voyage d’une validité CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ de 2 ans, pour ses voyages à l’étranger, à l’exclusion de son pays AU STATUT DE RÉFUGIÉ ET d’origine (sauf pour raisons impérieuses de sécurité nationale). Ce À LA PROTECTION SUBSIDIAIRE titre est délivré sur demande par la préfecture du lieu de résidence. Pour connaître la pratique Les documents à fournir sont une copie de la décision d’octroi de l’Ofpra et la du statut (ex-certificat de réfugié), une copie du titre de séjour, jurisprudence de la CRR, 4 photographies d’identité, un timbre fiscal. Cas particuliers : on pourra se reporter au - en cas de voyage à l’étranger, le réfugié doit rentrer en France Dictionnaire permanent avant l’expiration du titre ; du droit des étrangers, - selon la nationalité du réfugié, il peut avoir besoin d’un visa de ou au Guide des procédures sortie du territoire français ; du HCR, ou encore se - le mineur de moins de 16 ans, dont au moins l’un des parents renseigner auprès des est réfugié et qui voudrait voyager seul à l’étranger, se voit déli- avocats et associations vrer un certificat administratif. Ce document destiné aux préfec- spécialisés (voir tures doit être accompagné de la copie de la carte de réfugié Associations de soutien du/des parent/s ; page 138).

> 85 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

- le mineur entre 16 et 18 ans peut recevoir de l’Ofpra une copie de la décision d’octroi de statut (ex-certificat de réfugié) qui lui permet d’obtenir un titre de voyage auprès de la préfecture ; - le réfugié ne perd pas définitivement l’usage de son passeport (s’il en avait un lors de son entrée en France). Confié à l’Ofpra, le passeport est rendu au réfugié renonçant à son statut.

Le réfugié conserve sa nationalité d’origine mais est placé sous la protection consulaire de l’Ofpra. C’est la division de la protection de l’Ofpra (voir page 81) qui assure cette fonction notamment pour la délivrance des actes d’état civil. À la demande de l’Ofpra ou du réfugié, les demandes de rectification doivent être adressées au parquet du Tribunal de grande ins- tance (TGI) de Paris, exclusivement compétent sur l’ensemble du territoire français :

TGI PARIS, 1 boulevard du Palais 75001 PARIS, Section civile du Parquet de Paris.

Le réfugié peut à tout moment renoncer à son statut. De son côté, l’Ofpra peut notifier la décision de cessation du statut de réfugié dans les seuls cas prévus à l’article 1C de la Convention de Genève. Il est possible de contester cette décision devant la CRR.

DROIT AU SÉJOUR DU RÉFUGIÉ STATUTAIRE

En cas de reconnaissance de la qualité de réfugié par l’Ofpra ou la CRR, l’Ofpra délivre une lettre de reconnaissance du statut (cette lettre a remplacé l’ancien certificat de réfugié).

Sur présentation de cette lettre, la préfecture délivre un récé- pissé de 3 mois « reconnu réfugié » avec droit au travail (art. R742-5 du Ceseda). Lorsque l’Ofpra a établi les documents d’état civil du « nouveau réfugié », il faut les présenter en préfecture pour faire la demande de carte de résident, formalisée par la déli- vrance d’un nouveau récépissé de 3 mois « à demandé la déli- vrance d’une carte de résident ».

Une carte de résident de 10 ans renouvelable est délivrée de plein droit au réfugié, en application de l’article L314-11 8° du Ceseda. Il faut produire un certificat médical délivré par l’Anaem (voir page 67). Le certificat médical remis lors de l’admission en centre d’hébergement (Cada) dispense de la visite médicale de l’Anaem. La carte de résident peut être délivrée au mineur de 16 à 18 ans pour travailler.

DROIT D’ASILE ACCORD DU STATUT DE RÉFUGIÉ 86 - condition pourleconjoint:êtr limité àunedéfinitionrestreinte delafamille: matique »(Conseild’État,décisionAgyepong, 2/12/1994),mais enfants mineursd’unréfugiéstatutaire. Ils’agitd’undroit «auto- famille permetd’accorder lestatutderéfugiéauconjointetaux du droit au séjourenFrance decemembre delafamille. par undroit dérivédustatutaccordé àunmembre delafamille, réfugié avait étéretirée parl’Ofpra). 3 ansaprèslapremière laqualitéde délivrance decettecarte, pouvoir derésidentlorsque,dansundélai retirer lacarte 16del’ordonnance de1945,quiprévoyaitnéa 2deArticle de le droit auséjourdepuislaloidu11mai1998(abrogation del’ali- Ceseda). Le dustatutderéfugién’affecte retrait pas oulaperte L314-5etL314-7du non spécifiquesauréfugiéstatutaire, art. absenté duterritoire pendantplusde3ansconsécutifs(clauses de 10 ans supra l’Ofpra envuedefacilitersesdéplacements àl’étranger (voir administratif »délivrépar obtient seulementun«certificat tut deréfugié.Le mineurdemoins16ans,enfant réfugié, de résident10ans.Le divorce faitperdre àl’ayantdroit lesta- personnellement desdroits attachésàcettequalitédontlacarte plus de16ansdeviennent«réfugiésstatutaires »etbénéficient sion del’Ofpra (oudelaCRR). Le conjoint et/oulesenfantsde demandeur n’a pas decrainte personnelle,etobtenirunedéci- d’asile enpréfecture - condition pourlesenfants:êtr du réfugié. qui arrivent majeurssurleterritoire, mêmes’ilssontàlacharge (pas deconditionnationalité).Sontdoncexclus lesenfants tut de statut); condition surladated’entréeenFrance ouladatededemande par leréfugié,être demêmenationalitéqueleréfugié(pas DE LAFAMILLE DURÉFUGIÉ OBTENTION DUSTATUT POURLESMEMBRES Conditions d’obtentiondustatut Il fautdistinguerlapossibilitéd’obtentiondustatutderéfugié derésidentestrenouvelée automatiquementaubout La carte En pratique, lemembre defamilledoitdéposerunedemande (ou concubin,Conseild’ÉtatdécisionGomezBotero) faite ). sauf sil’étranger vitenétatdepolygamie,ous’ils’est , signalerdansledossierOfpra quele e mariéav e entréenF . Le principedel’unité ant lademandedesta r ance av ant 18ans - > 87

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DROIT AU SÉJOUR DES MEMBRES DE LA FAMILLE D’UN RÉFUGIÉ

La carte de résident de 10 ans est accessible de plein droit pour le membre de la famille, même lorsqu’il n’est pas reconnu « réfugié au titre de l’unité de famille » (art. L314-11 8° du Ceseda). Cependant, les conditions sont limitatives : - condition générale : être déjà en séjour régulier sur le territoire (un visa en cours de validité doit permettre de tenir pour établie cette condition, mais il est en général imposé de suivre une procédure d’introduction au titre du rapprochement familial (voir infra) ; - condition pour le conjoint : être marié avant l’obtention du sta- tut. En cas de mariage postérieur au statut, la durée minimale requise de mariage est de 1 an avec communauté de vie effec- tive. Le concubin peut exceptionnellement bénéficier de cette procédure, à condition qu’il y ait un/des enfants issu/s de cette union. Si le mariage a lieu à l’étranger, il faut demander à l’Ofpra un acte de naissance et un certificat de coutume ou de célibat, faire publier les bans à la mairie du domicile avant de partir se marier, et être présent personnellement sur le lieu du mariage. Si le mariage est célébré en France, il faut justifier de son iden- tité à la mairie du domicile (demander à l’Ofpra les documents d’état civil nécessaires / acte de naissance). Le conjoint ne peut bénéficier de la carte de résident qu’après 1 année de vie com- mune effective. Ainsi, le mariage d’un/e sans-papiers avec un/e réfugié/e statu- MINISTÈRE taire n’entraîne pas droit automatique à la carte de résident, le DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES regroupement familial sur place n’étant en principe pas possible. Sous-direction L’accès à une carte de séjour temporaire est également soumis de la circulation des aux conditions de droit commun. La protection de la vie privée et étrangers, Section 2 familiale peut dans certains cas permettre une régularisation. 11, rue de la Maison - Conditions pour les enfants : âge limite de 19 ans (et non pas 18) Blanche à la date de demande du titre de séjour. Les enfants nés d’une 44036 NANTES Cedex 1 précédente union ne peuvent en bénéficier que s’ils sont isolés Pour tout problème de au pays (conjoint disparu, décédé, déchu de ses droits). protection en cours de procédure (recherche de La procédure de « rapprochement familial pour réfugiés » est famille, camp de réfugiés, destinée aux membres de famille restés au pays. C’est une pro- visas, laissez-passer), cédure spécifique pour les réfugiés statutaires, organisée par le il est possible de solliciter ministère des Affaires étrangères (à la différence des autres le Haut Commissariat migrants). Cette procédure n’impose pas de conditions de loge- aux réfugiés ment et de ressources. Le dossier doit comporter une lettre du réfugié mentionnant les membres de famille concernés, son (HCR, 9 rue Keppler, adresse, celle de la famille au pays, la copie de la lettre d’accord 75016 PARIS du statut de réfugié et de la carte de résident. Il convient de pré- T : 01 44 43 48 58, M1,2,6 ciser si les membres de la famille sont titulaires d’un passeport. Charles de Gaulle-Étoile). Il faut adresser cette demande au ministère des Affaires Étrangè- res, section 2 (voir ci-contre).

DROIT D’ASILE ACCORD DU STATUT DE RÉFUGIÉ 88 DROIT D’ASILE ACCORD DE LA PROTECTION SUBSIDIAIRE

Le statut accordé au bénéficiaire de la protection subsidiaire est très différent de celui du réfugié. En effet, le statut de l’intéressé n’est pas régi par la Convention de Genève, mais par des dispositions du droit français communes aux titulaires d’un titre de séjour de 1 an. Cependant, une protection consulaire peut être demandée à l’Ofpra dans certains cas. DROITS ET SOUTIEN

GARANTIES OFFERTES PAR LA PROTECTION SUBSIDIAIRE

Contrairement au réfugié statutaire, le bénéficiaire de la pro- tection subsidiaire ne relève pas de la Convention de Genève et ne bénéficie pas des garanties accordées par ce statut (voir cha- pitre précédent). Cependant l’Ofpra pourrait assurer une protec- tion consulaire, et notamment délivrer un document de voyage, s’il est impossible pour l’étranger de s’adresser aux autorités de son pays d’origine. Renseignements auprès de la Division de la protection de l’Ofpra (voir page 81).

DROIT AU SÉJOUR : DURÉE DE LA PROTECTION ET TITRE DE SÉJOUR

Durée de la protection subsidiaire. Selon l’article L712-3 du Ceseda, le bénéfice de la protection est accordé pour une période de 1 an renouvelable.

Retrait. À la demande du préfet ou de sa propre initiative, l’Ofpra peut mettre fin à la protection notamment s’il existe des raisons sérieuses de penser que les activités de l’intéressé en France constituent une menace grave pour l’ordre public, la sécu- rité publique ou la sûreté de l’État.

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Renouvellement. L’Ofpra peut refuser à chaque échéance (tous les ans) de renouveler le bénéfice de la protection subsi- diaire lorsque « les circonstances ayant justifié son octroi ont cessé d’exister ou ont connu un changement suffisamment profond » (art. L712-3 du Ceseda).

Droit au séjour en France. Aux termes de l’article L313-13 du Ceseda, le bénéficiaire de la protection subsidiaire obtient une Carte de séjour temporaire (CST) mention « vie privée et familiale » d’une durée de 1 an (compte tenu de ce que la protection est accordée par période de 1 an) avec droit au travail.

Le renouvellement du titre de séjour est conditionné par le renouvellement (ou le non-retrait) par l’Ofpra de la protection.

DROIT AU SÉJOUR DES MEMBRES DE FAMILLE

L’article L313-13 du Ceseda prévoit que la carte de séjour tem- poraire mention « vie privée et familiale » est accordée au béné- ficiaire ainsi qu’à son conjoint et ses enfants mineurs dans des conditions similaires à celles demandées aux membres de famille des réfugiés statutaires (voir chapitre précédent). À défaut, la procédure de regroupement familial prévue au livre IV du Ceseda n’est accessible qu’après 18 mois de séjour régulier sous couvert d’une carte de séjour temporaire. Il existe des conditions de ressources et de logement.

DROIT D’ASILE ACCORD DE LA PROTECTION SUBSIDIAIRE 90 DROIT D’ASILE REFUS DE LA DEMANDE D’ASILE

Le demandeur d’asile « débouté » par l’Ofpra ou par la Commission des recours des réfugiés (CRR) n’est plus autorisé à séjourner en France. À l’expiration de son récépissé, il dispose de 1 mois pour quitter la France, délai au-delà duquel il se trouve en séjour irrégulier et s’expose au risque d’un éloignement forcé. L’aide d’un avocat ou d’une association spécialisés est recommandée en cas de recours supplémentaire ou de réexamen. DROITS ET SOUTIEN

Délivrance par la préfecture d’une Obligation à quitter le territoire français (OQTF, 1 mois, voir page 121). À l’expiration du RECOURS CONTRE L’OQTF récépissé, l’étranger qui se présente en préfecture se voit notifier un refus de séjour assorti d’une OQTF, valant autorisation de Comme toute décision de séjour pour une durée de 1 mois. En cas de retour au pays d’ori- l’administration, l’OQTF gine, l’Anaem (voir page 66) propose une aide administrative et est susceptible de recours une aide financière de 2 000 € pour un adulte seul, 3 500 € pour contentieux suspensif un couple et augmentée de 1 000 € par enfant mineur jusqu’au devant le tribunal troisième (puis 500 €). Les billets d’avion et les excédents de administratif. Le délai est bagages sont pris en charge. En cas de maintien sur le territoire, cependant réduit à 1 mois. l’étranger s’expose à des risques d’éloignement forcé et de sanc- Sauf exception, ces recours tions pénales (voir page 121). sont généralement sans fondement juridique, l’OQTF Pourvoi en cassation contre la décision de la CRR. Il est possi- tirant sa légalité du refus ble de former un pourvoi en cassation auprès du Conseil d’État par l’Ofpra ou la CRR. contre la décision de la CRR. Le Conseil d’État juge sur la forme et non sur le fond. Le pourvoi peut notamment porter sur : - l’irrégularité de la procédure (exemple : demandeur non convo- qué pour audition) ; - la CRR n’a pas répondu aux motifs invoqués de la demande d’asile ; - la CRR a violé l’article 1er de la Convention de Genève (définition du terme « réfugié »).

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Le pourvoi doit être formé dans les 2 mois de la notification de décision de la CRR, avec un avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, dont la liste est disponible auprès des TA et TGI (voir Juridictions administratives page 135). Le pourvoi n’est pas suspensif et ne permet pas de bénéficier d’une autorisation de séjour. L’instruction du pourvoi dure de 1 à 2 ans.

Réexamen de la demande d’asile. Le demandeur d’asile a la possibilité de solliciter un réexamen de sa demande (parfois appelé « réouverture ») auprès de l’Ofpra à condition de détenir des « éléments nouveaux ». Les éléments nouveaux sont relatifs à des faits survenus postérieurement à la précédente décision de l’Ofpra ou de la CRR, éléments dont l’intéressé n’a pu avoir connaissance que postérieurement à la décision de rejet et sus- ceptibles, s’ils sont établis, de justifier la crainte de persécutions (un certificat médical, constatant des séquelles de sévices surve- nus avant la décision de l’Ofpra, n’est pas un élément nouveau). Selon l’article R723-3 2e alinéa du Ceseda, la demande de réexa- men doit être précédée d’une nouvelle demande d’admission au séjour et être présentée à la préfecture, laquelle peut considérer la demande comme abusive et placer l’intéressé en procédure prioritaire (voir page 76) voire en rétention. Le demandeur ne dis- pose que de 8 jours (et non 21) pour envoyer son dossier vers l’Ofpra qui dispose de 96 heures pour se prononcer sur la receva- bilité de la demande (le silence gardé vaut rejet).

DROIT D’ASILE REFUS DE LA DEMANDE D’ASILE 92 DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE DÉFINITION ET PROCÉDURES

Le droit au séjour pour raison médicale, parfois appelé « régularisation médicale » et dont la procédure « étrangers malades » constitue la transposition administrative, a été formalisé par la loi du 11 mai 1998 (« Chevènement »), et se trouve aujourd’hui défini par l’article L313-11 11° du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda). Ce droit permet l’accès à un titre de séjour avec droit au travail pour des étrangers sans papiers atteints d’affection grave. Il a fait suite à la protection contre l’éloignement créée en 1997 par la loi « Debré ». Les deux

dernières réformes de l’immigration, loi du 26 novembre 2003 DROITS ET SOUTIEN (« Sarkozy I ») et du 24 juillet 2006 (« Sarkozy II »), ont maintenu le dispositif.

Article L313-11 11° du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) anciennement article 12 bis 11° de l’ordonnance du 2 novembre 1945 « Sauf si sa présence constitue une menace pour l’ordre public, la carte de séjour temporaire portant la mention vie privée et familiale » est délivrée de plein droit : [...] 11° À l’étranger résidant habituellement en France dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité, sous réserve qu’il ne puisse effectivement bénéficier d’un traitement approprié dans le pays dont il est originaire, sans que la condition prévue à l’article L311-7 [obligation de visa] soit exigée. La décision de délivrer la carte de séjour est prise par le préfet ou, à Paris, le préfet de police, après avis du médecin inspecteur de santé publique de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales compétente au regard du lieu de résidence de l’intéressé ou, à Paris, du médecin chef du service médical de la préfecture de police. Le médecin inspecteur ou le médecin chef peut convoquer le demandeur pour une consultation médicale devant une commission médicale régionale dont la composition est fixée par décret en Conseil d’État.

> 93 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Deux décideurs. Il faut noter la particularité de la procédure qui prévoit un double niveau de décision : le Médecin inspecteur de santé publique (MISP) donne un avis médical au préfet qui, au vu de cet avis mais sans y être lié, délivre ou non le titre de séjour.

Le droit au séjour pour raison médicale ne doit pas être confondu avec le droit d’asile (voir page 62). En effet, le statut « d’étranger malade », bien que formalisé dans la loi, est conçu et pratiqué par les pouvoirs publics comme un accueil humani- taire des étrangers que l’on ne peut pas renvoyer dans leur pays du fait du risque d’interruption de la prise en charge médicale nécessaire. La confusion des deux demandes peut avoir des conséquences graves pour la personne concernée, et participer en outre de la dérive du droit d’asile comme du droit au séjour.

TEXTES APPLICABLES POUR LE DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE

DROIT AU SÉJOUR ■ Article L313-11 11° du Ceseda. ■ Articles R313-20 à R313-32 du Ceseda. ■ Arrêté du 8 juillet 1999 relatif aux conditions d’établissement des avis médicaux. ■ Circulaire d’application de la loi du 11 mai 1998, NOR/INT/D/98/00108C (dite « du 12 mai 1998 »). ■ Circulaire du 5 mai 2000 relative à la délivrance d’un titre de séjour en application de l’article 12 bis 11° de l’ordonnance du 2 novembre 1945 (« régularisation pour soins »).

PROTECTION CONTRE L’ÉLOIGNEMENT ■ Articles L511-4 10° et L521-3 5° du Ceseda (OQTF, reconduites et expulsions administratives). ■ Article 3 de la CEDH (Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales). ■ Article 131-30 du Code pénal (interdictions judiciaires du territoire français). Voir l’ensemble des textes sur www.comede.org

DROIT D’ASILE DÉFINITION ET PROCÉDURES 94 DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DEMANDE

Les modalités de demande de carte de séjour pour raison médicale sont complexes. Les pratiques des préfectures varient en outre selon le département. Pour l’étranger atteint d’affection grave, la demande nécessite un accompagnement spécialisé à toutes les étapes.

VOIR AUSSI Rapport médical pour le droit au séjour page 382

ÉVALUATION PRÉALABLE Les Algériens ne relèvent pas du Ceseda, mais

Il est très important de faire une évaluation préalable de la peuvent bénéficier de plein DROITS ET SOUTIEN situation au regard du risque médical, des autres possibilités de droit d’une carte de séjour régularisation, des mesures d’éloignement passées et des éven- pour raison médicale dans des conditions quasi tuels refus antérieurs pour « trouble à l’ordre public ». similaires sur la base de L’information délivrée doit être complète et circonstanciée tant l’article 6 7° de l’accord sur la procédure que sur les conditions de délivrance et de renou- franco-algérien du vellement en fonction de l’affection médicale. Pour l’évaluation 27 décembre 1968 modifié. du risque médical, voir page 384. Attention : il n’y a pas de liste réglementaire d’affections.

Les autres possibilités de régularisation sont notamment défi- ATTENTION ! nies par l’article L313-11 du Ceseda (voir tableau infra). Sauf pour les ressortissants de l’Union européenne, l’article L313-11 définit Le droit au séjour des les cas de délivrance de plein droit d’une Carte de séjour tempo- étrangers en France est raire (CST) de 1 an avec droit au travail pour les étrangers vivant une matière juridique en France. Cette carte, qui porte la mention « vie privée et fami- extrêmement complexe. Les liale », peut être délivrée pour onze motifs différents. Il s’agit d’un règles applicables relèvent système de « régularisation permanente » pour certaines catégo- d’un ordonnancement compliqué, sont sujettes à ries d’étrangers sans papiers qui ont des attaches avec la collecti- interprétation, et diffèrent vité française (liens privés et familiaux, état de santé, etc.). selon la nationalité du demandeur. Leur application La consultation individuelle d’une association spécialisée dépend des pratiques (gratuite, voir Soutien juridique page 140) ou d’un avocat spé- locales de la préfecture, de cialisé (payant, voir Répertoires régionaux) permet d’obtenir l’engorgement des services, une réponse juridiquement fiable et d’envisager les méthodes et enfin de la jurisprudence appropriées pour faire valoir un droit éventuel. des juridictions administratives.

> 95 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

L’ARTICLE L313-11 DU CESEDA : AIDE-MÉMOIRE SUR LES CRITÈRES DE RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS

Résumé Article L313-11 du Ceseda E.R. Sauf si sa présence constitue une menace pour l’ordre public, la carte de séjour temporaire portant la mention "vie privée et familiale" est délivrée de plein droit :

« Regroupement familial » 1º À l’étranger dans l’année qui suit son dix-huitième anniversaire ou entrant dans les Oui prévisions de l’article L. 311-3, dont l’un des parents au moins est titulaire de la carte de séjour temporaire ou de la carte de résident, ainsi qu’à l’étranger entré en France régulièrement dont le conjoint est titulaire de l’une ou de l’autre de ces cartes, s’ils ont été autorisés à séjourner en France au titre du regroupement familial […] ; Jeune entré en France 2º À l’étranger dans l’année qui suit son dix-huitième anniversaire ou entrant dans les Non avant l’âge de 13 ans prévisions de l’article L. 311-3, qui justifie par tout moyen avoir résidé habituellement en France avec au moins un de ses parents légitimes, naturels ou adoptifs depuis qu’il a atteint au plus l’âge de treize ans […] ; Jeune confié à l’ASE 2º bis À l’étranger dans l’année qui suit son dix-huitième anniversaire ou entrant dans les Non avant 16 ans prévisions de l’article L. 311-3, qui a été confié, depuis qu’il a atteint au plus l’âge de seize ans, au service de l’aide sociale à l’enfance et sous réserve du caractère réel et sérieux du suivi de la formation, de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d’origine et de l’avis de la structure d’accueil sur l’insertion de cet étranger dans la société française. [...] ; Enfants et conjoint de 3º À l’étranger dans l’année qui suit son dix-huitième anniversaire ou entrant dans les Oui « compétences et talents » prévisions de l’article L. 311-3, dont l’un des parents est titulaire de la carte de séjour « compétences et talents » ou de la carte de séjour temporaire portant la mention « salarié en mission », ainsi qu’à l’étranger dont le conjoint est titulaire de l’une de ces cartes. […] ; Conjoint de Français 4º À l’étranger ne vivant pas en état de polygamie, marié avec un ressortissant de Oui nationalité française, à condition que la communauté de vie n’ait pas cessé […] ; Conjoint de « scientifique » 5º À l’étranger ne vivant pas en état de polygamie, marié à un ressortissant étranger Oui titulaire d’une carte de séjour temporaire portant la mention « scientifique » ; Parent d’enfant français 6º À l’étranger ne vivant pas en état de polygamie, qui est père ou mère d’un enfant Non français mineur résidant en France, à la condition qu’il établisse contribuer effectivement à l’entretien et à l’éducation de l’enfant dans les conditions prévues par l’article 371-2 du Code civil depuis la naissance de celui-ci ou depuis au moins deux ans, [...] ; Protection de la vie privée 7º À l’étranger ne vivant pas en état de polygamie, qui n’entre pas dans les catégories Non et familiale précédentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, dont les liens personnels et familiaux en France, appréciés notamment au regard de leur intensité, de leur ancienneté et de leur stabilité, des conditions d’existence de l’intéressé, de son insertion dans la société française ainsi que de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d’origine, sont tels que le refus d’autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus, [...] ; Naissance en France 8º À l’étranger né en France qui justifie par tout moyen y avoir résidé pendant au moins Non + âge < 21 ans huit ans de façon continue et suivi, après l’âge de dix ans, une scolarité d’au moins cinq + résidence > 8 ans ans dans un établissement scolaire français, à la condition qu’il fasse sa demande entre + 5 ans de scolarité l’âge de seize ans et l’âge de vingt et un ans, [...] ; entre 10 et 21 ans Accident du travail 9º À l’étranger titulaire d’une rente d’accident du travail ou de maladie professionnelle Non servie par un organisme français et dont le taux d’incapacité permanente est égal ou supérieur à 20 %, [...] ; Apatride statutaire 10º À l’étranger qui a obtenu le statut d’apatride en application du livre VII du présent Non Code, ainsi qu’à son conjoint et à ses enfants dans l’année qui suit leur dix-huitième anniversaire […] ; Étranger malade 11º Chapitre en cours Non

E.R. : entrée régulière exigée (visa ou ancien visa expiré même depuis plusieurs années)

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DEMANDE 96 - pièce d’identité - pièce R313-5, R313-20etR313-22): fois qued’unetolérance. photos...).Ilnes’agittoute- d’hébergement, passeport, certificat fois perdus oudifficilesàrécupérer (pièced’étatcivil,quittance, d’obtenir del’étranger lesdocumentsnécessaires, quisontpar- non celledulieud’hospitalisation).Le problème est,danscecas, peuvent saisir parcourrierlapréfecture dulieudedomicile n°170056, Agyeman c/préfetduRhône,30septembre 1998). préfet d’unexamendelanouvelle situation(Conseild’Etat reconduite àlafrontière nonexécuténesuffitpasàdispenserle spécialisés. Cependant,laseuleexistenced’unancienArrêtéde renseigner aupréalableauprèsd’uneassociationoud’unavocat et/ou d’unpremier refus d’enregistrement auguichet domicile ouauguichet(voir Renseignements austandard téléphoniquedelapréfecture de communes oudansdescentres d’accueilspécialisés. sous-préfecture, danslescommissariatsdepolicecertaines ments, cetteadministration adesantennesdéconcentréesen départe- demande (etnonauprèsdelaDdass).Danscertains du «bureau desétrangers »delapréfecture qu’il fautinitierla place desprocédures parvoie postale.Enpratique, c’estauprès que lespréfectures quilesouhaitentsontautoriséesàmettre en Ceseda quiimposecetteexigencegénérale prévoit également y solliciterladélivrance d’untitre deséjour novembre 2006,d’agrémentpourcesstructures. acceptée parlapréfecture. Laréglementationn’impose pas,en desacommunerésidence,oudansunestructure (CCAS) se faire domicilierauprèsduCentre communald’actionsociale craint despoursuitespouraideauséjourirrégulier, ilconvientde pour lespersonnessansrésidencestable,oudontl’hébergeant R313-1etR313-20).Enpratique, nature deladomiciliation(art. taire). Pour le passeport, voir taire). Pour le passeport, sonne mariéeet/ou avec enfant)ouextrait denaissance (céliba- DOCUMENTS NÉCESSAIRES INTRODUCTION DELADEMANDE DOMICILIATION Documents imposésparlaréglementation sociaux del’hôpital Pour l’étranger hospitalisé,lesservices En casd’existenced’unemesure d’éloignementantérieure L’étranger doitseprésenterenpersonneàlapréfecture pour ladifférence delademanded’asile,leCesedaestmuetsur À : toutepièced’étatcivil,livret de famille(per- Répertoires régionaux Répertoires Défaut depasseport . L’article R311-1du (Articles R313-1à (Articles ). page 99; , ilfautse (et ■ ■ P droit auséjourpage384. médicalpourle Rapport voir etcertificat, rapport Pour ladifférence entre secret médical. favoriser laviolationdu médicalrisquede certificat Or ladélivrance d’un pour engagerlademande. l’obligation d’enfournirun réglementation neprévoit bien qu’aucun textedela (bureau desétrangers), nombreuses préfectures réclamé auguichetde médicalest un certificat nécessaire àlaprocédure, médical Outre lerapport A TTENTION Éditions Législatives du Droit desEtrangers Dictionnaire Permanent octobre 2006 La découverte, en France et duséjourdesétrangers Guide del’entrée U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR ! , Gisti, > , 97

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

- 3 photographies d’identité ; - preuve de l’ancienneté de présence en France : preuve par tout moyen ; - rapport médical : Pour préserver le secret médical, le « rapport médical » doit toujours être délivré sous pli confidentiel, exclu- sivement consultable par le MISP. Attention : certaines préfec- DOCUMENTS REMIS tures exigent la remise du rapport médical dès le dépôt de la PAR LA PRÉFECTURE demande, d’autres demandent à l’étranger de le transmettre lui Aux termes de l’article R311-4 même par la suite (voir Répertoires régionaux). du Ceseda, le demandeur doit se voir remettre un Documents supplémentaires demandés en pratique : « récépissé qui autorise - domiciliation ; la présence de l’intéressé sur - formulaire préfecture, à remplir sur place au moment de la le territoire » sans droit au demande ou à retirer et renvoyer. travail (Bleu ; trois mois ; mention « a demandé la Documents dont le demandeur est expressément dispensé délivrance d’un premier titre (art. R313-2, R313-3 et R313-4 du Ceseda) : de séjour » ; Fac similé page 408). - passeport et visa (voir Défaut de passeport page suivante) ; En pratique, ce récépissé est - certificat médical de l’Anaem (voir page 67). très rarement délivré, et la préfecture remet : ÉTABLISSEMENT DU RAPPORT MÉDICAL ET INSTRUCTION ■ une attestation de dépôt DU DOSSIER MÉDICAL « vous avez déposé une demande de titre de séjour Le rapport médical doit être rédigé soit par un « médecin pour raison médicale » agréé » soit par un « praticien hospitalier » (art. R313-22 du (appelée « fiche n°1 » et à Ceseda et Arrêté du 8 juillet 1999). La liste des médecins agréés Paris « fiche n°1bis » facsi- (par le préfet) est fournie au demandeur au moment du dépôt de milé page 406) ; la demande. Attention : si le médecin traitant n’est ni hospitalier ■ un courrier pour le médecin ni agréé, l’étranger est contraint de demander à son médecin de traitant (appelé « fiche n°3 » transmettre le dossier médical à un intermédiaire (le médecin et à Paris « fiche n°3 bis » agréé ou le praticien hospitalier) qui peut le modifier pour le facsimilé page 407) ; transmettre à son tour. Le coût de la consultation du médecin ■ une liste de agréé doit être pris en charge par la protection maladie de « médecins agréés » ; l’étranger (AME/CMU). Il est utile de signaler à la Ddass les cas - dans certains départe- de dépassement d’honoraires observés et/ou de refus de prise ments, une enveloppe vide en charge parfois motivés à tort par le fait qu’une telle consulta- à l’adresse du MISP, appelée tion relèverait de l’expertise (non remboursable) et non du soin. « fiche n°2 ». Pendant la procédure de Le Médecin inspecteur de santé publique (MISP) de la direc- renouvellement d’une CST, tion départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) voir La décision page 105. du lieu de résidence de l’intéressé (voir Répertoires régionaux) est l’autorité médicale chargée de rendre un avis, après exper- tise. A Paris, l’avis est émis par le Médecin chef du service médi- cal de la Préfecture de police.

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DEMANDE 98 DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE DÉFAUT DE PASSEPORT

Le passeport est un document transfrontière élaboré par les autorités du pays dont le titulaire à la nationalité. Il atteste de sa nationalité et de son identité. Il arrive cependant que les ressortissants étrangers présents en France en soient démunis, ce qui participe de leur précarité administrative et sociale. L’administration est très réticente à traiter les demandes de titre de séjour sans passeport malgré la réglementation assez souple en matière de titre de séjour pour raison médicale. DROITS ET SOUTIEN

FAIRE ÉTABLIR UN PASSEPORT

Les causes du défaut de passeport. Le passeport est un docu- ment indispensable notamment en cas de défaut de toute autre pièce d’état civil avec photographie d’identité. Cependant, les difficultés pour faire établir ou renouveler son passeport peuvent s’avérer insurmontables, notamment pour d’anciens deman- deurs d’asile en conflit avec leur autorité nationale, pour des membres de groupes minoritaires (Cabinda), pour des nationali- tés dont la réglementation sur l’état civil a changé ou est défail- lante (Congo RD, Mauritanie), ou encore pour des groupes sans représentation diplomatique en France (Sierra Leone).

Comment faire établir un passeport en France sans titre de séjour ? Il est recommandé de fournir au consulat une pièce d’état civil permettant d’identifier la nationalité. Il est possible d’obtenir les documents manquants par les proches restés au pays et parfois d’y faire établir le passeport. Le défaut de titre de séjour ne devrait pas être un obstacle à la demande de passeport au consulat, mais dans la pratique, il constitue fréquemment un obstacle à sa délivrance. L’ordre des démarches est donc le suivant :

> 99 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

- se rendre au consulat pour formaliser une demande de passe- port (Attention au prix parfois exorbitant) et ce malgré le défaut de titre de séjour ; et obtenir du consulat la remise d’une « attestation de dépôt de demande de passeport » ; - se rendre en préfecture pour déposer sa demande de titre de séjour (avec l’attestation), et obtenir de la préfecture le récé- pissé de dépôt prévu par la réglementation ; - se rendre au consulat pour retirer le passeport avec le « récé- pissé préfecture » (souvent la seule « attestation de dépôt » préfecture) ; - se rendre en préfecture avec le passeport pour obtenir le titre de séjour. SOURCES

ARTICLE R313 2 DU CESEDA. FAIRE UNE DEMANDE DE TITRE DE SÉJOUR SANS PASSEPORT Voir l’ensemble des textes sur www.comede.org, Services ; La réglementation prévoit des exceptions à l’obligation de présenter un passeport notamment pour les demandes de titre Réponse du ministère de l’Intérieur à une question de séjour dispensé d’obligation d’entrée régulière (visa) parmi d’un parlementaire : ceux mentionnés à l’article L313-11 du Ceseda (voir page 96). Les demandeurs d’une CST pour raison médicale sont donc dispen- Assemblée Nationale, sés de produire un passeport. question n° : 57 662 de M. Braouezec Patrick ; publiée En pratique, l’administration est très réticente à instruire les au JO le 12/02/2001, page 911 ; Réponse du ministre de demandes d’étrangers démunis de passeport, et les voies de l’Intérieur publiée au JO le négociations et de recours sont longues et chronophages : 18/06/2001, page 3 562. - il faut d’abord vérifier les raisons de l’absence de passeport et « [...] La justification d’un lever les obstacles au besoin – sauf pour les demandeurs d’asile passeport valide n’est pas exigée – par une intervention auprès du consulat (voir Ambassades et en revanche pour la délivrance consulats page 142). Le plus souvent, le renouvellement n’a d’une carte de séjour “ vie privée simplement pas été demandé (obstacle financier), ou la et familiale ” sur le fondement des demande est en cours (demander une attestation de dépôt) ; alinéas 2/, 3/, 6/ à 11/ de l’article 12 bis de l’ordonnance [devenu - en cas d’impossibilité absolue d’obtenir le passeport (ou l’at- L313-11 Ceseda]. Le demandeur de testation de dépôt), il faut justifier auprès de la préfecture les titre de séjour doit alors fournir motifs légitimes du défaut de passeport afin de tenter de préve- les indications relatives à son état nir un refus d’enregistrement de la demande (les refus de déli- civil, qui peut être justifié par la vrance de titre de séjour sont plus rares, les étrangers ne pou- présentation de tout document et vant souvent pas déposer leur demande) ; de tout élément présentant un caractère probant. [...] » - si la procédure de dépôt d’une demande de titre de séjour se .../... fait au guichet, il est préférable d’informer à l’avance l’adminis- tration et de demander un rendez-vous pour déposer la demande (télécopie ou téléphone). En cas d’impossibilité de

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE DÉFAUT DE PASSEPORT 100 - en casd’absencederéponsel’administr - si lapr lettre sur pièces requises pourl’instructiondelademande(modèle rant etl’ensembledes del’obligationproduire unpasseport, rappel desdispositionsréglementaires quidispensentlerequé- le justification préciseetargumentée dudéfautdepasseport, lasignature durequérant,soit faitenrecommandé, comporte la or l’administration durefus duguichetd’enregistrer lademande; tion réglementaire) suivid’uncourrierrecommandé informant de séjourparuneprésentationenpersonneauguichet(obliga- courrier (fréquent),ilfautalorsformaliserlademandedetitre joindre l’administration (fréquent)oud’absencederéponseau ger quedanslesconditionssuivantes : cile d’utilisercetteprocédure). Ainsilerecours nepeuts’enga- dans lapratique aurefus derenouvellement detitre, ilestdiffi- naux administratifs (l’usageduréféré-suspensionétantréservé décourageante dufaitladuréedesprocédures devant lestribu- engager unrecours contentieux.C’estuneactionefficacemais lité delever l’obstacleàl’amiableouderefus explicite,ilfaut - desdurées(jusqu’àla personneestavertie deuxansd’at- - un accompagnementjuridiquefiablepeutêtre assurépardes - il n’y aaucundoutesérieuxsurlagravité del’affection; -l’étranger disposed’unautre documentd’étatcivilprobant tel procès). ciaires del’Aidejuridictionnelle-voir page132-ousuccèsdu tente) etducoûtdelaprocédure (frais d’avocat saufbénéfi- demande) ; délivrance detitre deséjourourefus d’enregistrement d’une pour qualifierladécisionadministrative attaquée(refus de spécialisésetl’appuid’unavocatintervenants notamment R313-1duCeseda; que prévuau1°del’article ganisée parv océdur www.comede.org e dedépôtd’unedemandetitr oie postale , Services) ; , Services) , ilsuffitdeveiller àcequel’envoi ation e deséjourest , d’impossibi- décision contestée;[...]» demander l’annulationdela le requérant estdoncfondéà fondant surlemotifprécité;que demande étaitirrecevable ense de droit, déciderquecette pouvait, sanserreurs defaitet dès lors,lesecrétaire général, ne munid’unvisa;que passeport de laprésentationd’un suite, susceptibledeledispenser Ceseda] etqu’elle était,par 1945 [devenu L313-117°du l’ordonnance du2novembre 12 bis,7°de sur l’article demande deM.Sétaitfondée des piècesdudossierquela d’identité ;qu’il enoutre ressort naissance etlacopiedesacarte demande unextrait d’actede avoir produit àl’appuide sa d’identité ;queM.Ssoutient detoutepièce dépourvue motif tirédecequecelle-ciétait irrecevable, estfondéesurle de titre deséjourétait signifié àM.Squesademande la préfecture del’Hérault a laquelle lesecrétaire général de date du4septembre 2000,par Considérant queladécisionen R313-2 duCeseda]dispose«...»; 30 juin1946[devenu article du décret susvisén°46-174du 7 « [...]Considérant quel’article S. c/Préfet del’Hérault 20 juin2001,n°004509; administratif deMontpellier: Jugement du Tribunal .../... du 5juin2002 NOR/INT/D/02/00132/C de l’Intérieur Circulaire duministère de dispensepasseport. explicitement lapossibilité des préfectures quiprévoit des fichiersinformatiques sur lagestion > 101

DROITS ET SOUTIEN DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DÉCISION

L’obtention pour raison médicale de la carte de séjour temporaire, mention « vie privée et familiale », est soumise à cinq conditions cumulatives. La décision appartient au préfet après avis du Médecin inspecteur de santé publique (MISP). La délivrance est supposée de « plein droit », le préfet ne disposant pas d’un pouvoir d’appréciation si les conditions légales sont réunies.

VOIR AUSSI Rapport médical et droit au séjour page 382

LES CINQ CONDITIONS DE LA RÉGULARISATION (ART. L313-11 11° DU CESEDA)

Trois conditions médicales relevant d’un contrôle par le MISP. Sous l’autorité du préfet, c’est le Médecin inspecteur de santé publique (MISP) de la Direction départementale des affai- res sanitaires et sociales (Ddass) qui étudie le rapport médical (sauf à Paris où c’est le médecin-chef du service médical de la préfecture de police) au regard des conditions suivantes : - la nécessité d’une « prise en charge médicale » inclut la surveil- lance médicale en cas de pathologie mettant en jeu le pronostic vital (Arrêt CE n°192881 préfet de police c/ M. H.O. 17/02/1999) ; - le risque « d’exceptionnelle gravité du défaut de prise en charge médicale » relève de l’appréciation individuelle de chaque méde- cin, et repose en particulier sur le pronostic de l’affection en cause en l’absence de traitement (voir critères page 384). Cette condition ne fait référence à aucune liste d’affection ; - le risque d’exclusion des soins nécessaires en cas de retour au pays d’origine doit également être évalué individuellement, et pose deux questions : Le traitement est-il disponible au pays d’origine ? La personne pourrait-elle effectivement y accéder ? (voir critères page 386).

Deux conditions administratives relevant d’un contrôle par le bureau des étrangers : - la condition de résidence habituelle en France est la notion clé quant à la nature du titre de séjour délivré (voir infra et Les recours page 110). Elle n’est précisée que par la circulaire du

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DÉCISION 102 vail n’est soumiseàlacompétenceduMISP. permet devoyager sans risque.Aucunequestionrelative autra- doitindiquersil’étatdesantél’étranger lui En outre, leMISP (arrêté du8juillet1999): - l’absence demenaceàl’or novembre 2006. modalités derémunération desmembres, arrêtésnonpubliés en Leur miseenplace dépenddesarrêtésdenominationset delarégion,deux praticiens hospitaliers). dent-, l’undesMISP quatre membres (unmédecinrégional desantépublique-prési- créés parundécret du27février2006). Ellessontcomposéesde R313-23àR313-32duCeseda (articles sont définisparlesarticles position, etlefonctionnementdecescommissionsrégionales mission prendra laformed’une«convocation ».Le rôle,lacom- sefaithabituellement«surdossier»,lerecours àlacom- MISP décision pourleMISP. Il faut noterquesilaprocédure devant le d’une voie derecours pourledemandeur, maisd’uneaideàla la réformedel’immigration du26novembre 2003.Ilnes’agitpas 12 mai1998etcorrespond à souplesse etnesera qu’exceptionnellement inférieure àunan» d’un an tend à s’étendre notamment à de nombreux sortants deprison. tend às’étendre notammentàdenombreux sortants gers condamnéspourdesdélitstrèsgraves, maiscettenotion notion juridiquecomplexe. Elleconcernenotammentlesétran- titres ycomprisde«plein-droit ».Lanotiond’ordre publicestune menace permetauxpouvoirs publicsderefuser ladélivrance des la délivrance detouslestitres deséjour. L’existence d’une DE LAPRÉFECTUREPOLICEÀPARIS) LA DÉCISIONDUMISP(OUMÉDECIN-CHEF La Commissionmédicalerégionale rend unavisécrit Le MISP Les soinsnécessitésparsonétatdesanté: L’intéressé : Le défautdepriseencharge : L’état desantédudemandeur: àMonsieurlepréfet. Fiche n°6(n°6bisàParis) -Le MISP : « […]l’anciennetéduséjour[qui]sera appréciéeavec ❒ ❒ ne peutavoir accès,danssonpaysd’origine,àuntraitement approprié peut effectivement bénéficierd’untraitement approprié danssonpaysd’origine dr une anciennetéduséjourenFrance comportant lesmentionssuivantes comportant e public ❒ ❒ ne devrait pasentraîner deconséquenced’uneexceptionnelle gravité peut entraîner ❒ ❒ est une réserve concernant est uneréserve Ne nécessitepasdepriseencharge médicale Nécessite unepriseencharge médicale est uneinstancecrééepar ❒ ❒ doivent, enl’étatactuel,être poursuivispendant…mois. présentent uncaractère delonguedurée . > 103

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

NATURE DU TITRE DÉLIVRÉ : CST OU APS ?

En pratique, l’étranger est convoqué par écrit par la préfecture, pour venir chercher le résultat, le lieu de convocation pouvant être différent du lieu de demande. C’est à ce stade qu’il est réclamé le paiement éventuel de la taxe de chancellerie (voir Le coût page 107).

Une carte de séjour temporaire (CST) doit être délivrée lors- que les cinq conditions sont réunies. Elle porte la mention « vie privée et familiale », commune aux douze motifs de régularisa- tion de l’article L313-11. Ce titre de séjour permet d’exercer toute activité professionnelle sans procédure particulière. ATTENTION ! L’augmentation jusqu’à six La durée de validité de la CST doit être équivalente à la mois des délais de traitement durée prévue du séjour telle que définie par le MISP (circulaires du des dossiers par les bureaux 12 mai 1998 et du 5 mai 2000), dans la limite maximum d’une année des étrangers, après le recueil (article L313-1 Ceseda). Dès lors que la condition de résidence habi- de l’avis du MISP, conduit tuelle est remplie, tout étranger admis à séjourner en France pour parfois à la remise tardive raison médicale devrait donc être titulaire d’une carte de séjour d’un titre de séjour dont la temporaire même lorsque la durée des soins prévue est inférieure à durée de validité est proche un an. La délivrance d’une Autorisation provisoire de séjour (APS) à d’expirer ou déjà expirée. la place de la CST, lorsqu’elle est fondée sur la courte durée des soins, a été sanctionnée par le juge administratif (TA Paris n°0514569/9/1 M. M. c/ Préfet de police, 30 septembre 2005).

L’autorisation provisoire de séjour pour soins (APS) ne concerne que les étrangers dont la condition de résidence habi- tuelle n’est pas remplie. « L’étranger mentionné au 11° de l’arti- cle L313-11 qui ne remplirait pas la condition de résidence habi- tuelle peut recevoir une autorisation provisoire de séjour renou- velable pendant la durée du traitement » (art. R313-22 3e alinéa du Ceseda). « Lorsque la condition de résidence habituelle n’est pas remplie, l’intéressé pourra obtenir une autorisation provi- soire de séjour d’une durée maximum de six mois lui permettant de suivre un traitement médical dans des conditions décentes ». (Circulaire du 12 mai 1998). La délivrance d’APS à la place de la CST est une pratique très répandue, systématique lors de la pre- mière réponse dans certaines préfectures qui imposent un « stage d’un an » sous couvert de deux APS de 6 mois sans droit au travail. Le juge administratif a sanctionné, sur la base de la résidence habituelle (art. 7-5 du décret du 30/06/1946 devenu art. R313-22 du Ceseda), la transformation d’une CST renouvelée en APS (TA Cergy-Pontoise n°0402516, M. A. c/ Préfet de Seine- St-Denis, 13 avril 2004).

Le droit au travail avec l’autorisation provisoire de séjour pour soins. La circulaire du 5 mai 2000 laisse entendre qu’une autorisa- tion provisoire de travail (APT) sera délivrée si l’étranger présente

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DÉCISION 104 le retour enFrance n’est cependantpasgaranti. compte tenudespratiques actuellesdelapoliceauxfrontières, - la demandederenouvellement doitêtre engagée danslecou- ». tera unnouvel avisduMISP longue durée.Danslecascontraire, lerenouvellement nécessi- pathologie dontsouffre l’intéressé nécessiteuntraitement de sera[CST] renouvelé sansprocédure dèslorsquela particulière SelonlaCirculaire du12mai1998: saisine duMISP). même procédure quelapremière médicalet délivrance (rapport traitement delonguedurée,lerenouvellement imposedoncla tions médicalessoienttoujoursremplies °262992du26décembre 2003: n° qu’en ajugéleConseild’Etatparexemple danssonarrêtdu (autorisation préalabledelapréfecture ouvisaderetour) ainsi ment danssonpaysd’origine,etce,sansformalitéparticulière en coursdevalidité estautoriséàvoyager àl’étranger notam- étrangers quisecharge delestransmettre àlaDDTE. cise quelesdemandesdoivent être faitesauprèsdubureau des n°2002-26du16janvier2002pré- dence. Unecirculaire DPM/DMI du TravailDépartementale dulieuderési- etdel’Emploi(DDTE) sontdélivrées parlaDirection anciennement Omi,etc.).Les APT redevance (saisinedelaDDTE, Anaem/ de délivrance del’APT toute logique,ils’agirait dumédecintravail), nisurlaprocédure sur l’autoritéchargée destatuersurlacapacitéàtravailler (en de santéluipermettravailler. Iln’est donnéaucuneprécision un contrat detravail ouunepromesse d’embauche,etsisonétat destinée àfaciliterlesformalitéslafrontière […]» trative maisprésenteseulementlecaractère d’uneinformation dans cesconditions,être regardé commeunedécisionadminis- visa deretour, dontaucuntexteneprévoit ladélivrance, nepeut, exigé enplusunquelconquevisa;queledocumentdénommé cours devalidité suffitpourentrer surleterritoire, sansquesoit nir tantquecetitre n’est pasexpiré;queletitre deséjouren à séjournerenFrance peutquitterleterritoire nationaletyreve- […] ;Considérant qu’un étranger titulaire d’untitre quil’autorise res deséjouren qualitédemalade,plusieursfoisrenouvelées ; obtenu enraison desonétatsantédesautorisationsprovisoi- par lapréfecture estlargement supérieur ; R311-2duCeseda),etcelamêmesiledélaid’instruction l’article séjour (dispositionscommunes àtouslestitres deséjourselon rant desdeuxderniersmoisprécédent l’expiration dutitre de RENOUVELLEMENT DUTITREDESÉJOUR En pratique : Le renouvellement dutitre deséjoursupposequelescondi- Le droit d’alleretrevenir horsdeFrance « Considérant queM.X[…]a . Le titulaire d’uneAPS . Saufenmatière de . Attention « Cetitre : at R311-19I.dduCeseda). (art. de lasignature duCAI médicale sontdispensés de séjourpourraison Les bénéficiaires d’untitre voir aussipage68) (CAI, L D ’ INTR D SIGNATURE A CUI TD ET ACCUEIL ’ INTÉGRATION ’ NCONTRAT UN > 105

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

- le demandeur doit se voir remettre un récépissé de demande de renouvellement. Ce « récépissé » (Bleu ; trois mois ; mention « a demandé le renouvellement de son titre de séjour », voir page 408) est une autorisation de séjour et doit explicitement mentionner le droit de travailler, conformément aux disposi- tions du 1er alinéa de l’article R311-6 du Ceseda. Ce dernier point est évidemment capital afin que la période de renouvellement du titre de séjour ne se traduise pas par une perte d’emploi. Ce récépissé doit être prolongé pendant toute la durée d’instruction du renouvellement et ne doit pas être confondu avec l’attestation de dépôt d’une demande de titre de séjour. En cas de refus de délivrance de ce récépissé avec perte d’emploi ou de prestations sociales, il convient d’engager un recours contentieux en référé-suspension dans les plus bref délais (par exemple : TA Cergy-Pontoise n°0603012, M. A. c/ Préfet de Seine St Denis, 11 avril 2006).

REFUS DE SÉJOUR

Dans le cas où le préfet refuse la régularisation, l’étranger se voit signifier un refus de séjour assorti d’une obligation à quit- ter le territoire français (OQTF) dans un délai d’un mois (voir Recours page 110). Passé ce délai, il encourt, outre sa reconduite à la frontière, des sanctions pénales (voir Éloignement et réten- tion des étrangers page 121).

SCHÉMA RÉCAPITULATIF DES ACTEURS DE LA PROCÉDURE

Ministre de l’Intérieur Ministre de la Cohésion Sociale INSTANCES NATIONALES DPM Recours hiérarchiques DLPAJ Médecin conseiller technique

Commission médicale INSTANCES RÉGIONALES régionale Aide à la décision pour le MISP > >

PRÉFET > INSTANCES DÉPARTEMENTALES Bureau des étrangers > DDASS MISP Examen de la demande de titre de séjour > Médecin agréé > > >

Médecin Praticien Le demandeur > > > traitant >> non hospitalier et ses médecins traitants agréé

DLPAJ : Direction des libertés publiques et des affaires juridiques DDASS : Direction départementale des affaires sanitaires DPM : Direction de la population et des migrations et sociales : Instances et informations à caractère médical MISP : Médecin Inspecteur de Santé Publique

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LA DÉCISION 106 DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LE COÛT

La délivrance d’un titre de séjour de droit commun ou d’une autorisation de travail est soumise au paiement de taxes. L’étranger régularisé pour raison médicale bénéficie de dispense. Il n’est soumis qu’à une taxe de chancellerie (50 € / 120 €) dans certains cas seulement, et à la taxe sur le renouvellement des autorisations de travail (55 €). Tout autre montant réclamé serait le signe d’une erreur de l’administration. Ce chapitre ne contient pas d’information sur le coût de la procédure d’introduction en France d’un travailleur. DROITS ET SOUTIEN

DROITS DE CHANCELLERIE (50 € / 120 €)

Les droits de chancellerie correspondent au paiement du visa d’entrée sur le territoire français. Ils doivent être acquittés à la délivrance d’un premier titre de séjour (APS et CST) seulement si l’étranger est entré en France sans visa. L’étranger doit alors régu- lariser son entrée en payant une taxe majorée conformément à l’annexe 2 du décret du 13 août 1981 modifié qui prévoit : « 1°- L’étranger qui aurait dû demander le visa de son passeport dans un poste diplomatique ou consulaire et qui, n’ayant pas effectué cette formalité, sollicite un visa à la frontière ou sur le territoire français devra acquitter le double du droit qui lui aurait été appli- qué normalement ». Il importe donc de produire auprès de l’admi- nistration la copie du visa figurant sur le passeport, même périmé depuis des années, afin d’être exempté du paiement.

Source Montant Fréquence Dispense pour L313-11

Décret n° 81-778 50 € / 120 € Taxe unique à la première délivrance Pas de dispense du 13 août 1981 modifié d’un titre de séjour (APS et CST)

La légalité de la taxe de chancellerie a été confirmée par le Conseil d’Etat. Dans un arrêt du 14 décembre 2005, le Conseil d’Etat a confirmé que la taxe de chancellerie reste due par les étrangers régularisés au titre de l’article L313-11 du Ceseda alors même que l’entrée irrégulière en France (défaut de visa) n’est pas un obstacle opposable à la régularisation de cette catégorie de personnes.

> 107 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Le montant. Le prix des visas est fixé par l’annexe 1 XIII-IV du décret n°81-778 du 13 août 1981 modifié. Un visa court-séjour coûte 25 € et un visa long-séjour coûte 99 €. C’est la circulaire interminis- térielle (Affaires sociales / Intérieur) NOR INT/D/0300055/C du 22 mai 2003 (II point 2.5. page 9/12) qui indique qu’en matière de régularisation sur la base de l’article L313-11 du Ceseda, le prix réclamé est le double d’un visa court-séjour, soit 50 € (et non pas 198 €). Cependant, le prix du visa de court séjour « Shengen » étant passé à 60 € (décision du conseil de l’Union Européenne du 23 mai 2006) la taxe de chancellerie pourrait atteindre 120 € à compter du 1er janvier 2007.

Les catégories d’étrangers exemptés : - étrangers titulaires d’un visa, même périmé depuis plusieurs années ; - ressortissants d’une nationalité non soumise à visa.

L’étranger peut demander la dispense de paiement au titre de « l’indigence », en invoquant l’annexe 1 III du décret n°81-778 du 13 août 1981 modifié qui indique : « A – La gratuité est acquise de plein droit : 1° En cas d’indigence justifiée du requérant ».

À quel moment payer ? Le paiement n’est pas réclamé au dépôt du dossier mais uniquement au moment de la remise du titre de séjour (APS ou CST) en cas d’accord. Le régisseur des recettes de la préfecture encaisse l’argent pour le compte du ministère des Affaires étrangères.

TAXE DE SÉJOUR : ELLE N’EST PAS EXIGIBLE DE L’ÉTRANGER MALADE

La « taxe perçue à l’occasion de la délivrance du premier titre de séjour » dite « taxe de séjour » est instituée au profit de l’Anaem par l’article 1635-0 bis du code général des impôts (CGI).

Source Montant Fréquence Dispense pour L313-11

Article 1635-0 du code (220 €) 275 € Taxe unique à la première délivrance Par l’article 1635-0 CGI général des impôts d’un titre de séjour

Le montant est fixé par l’article 344 quater à l’annexe III du code général des impôts (220 € jusqu’en 2006, possiblement 275 € en 2007).

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LE COÛT 108 qui ysontsoumis. gratuite (arrêtédu10mai2000)pourlescatégoriesd’étrangers R313-4 duCeseda par l’article demandé detaxe lorsdelapremière délivrance. avec autorisationdetravail, CST, derésident).Iln’est pas carte vail etconcernetouslestitres deséjouravec droit autravail (APS instituée auprofit del’Anaem eovleetASsn P - - - - - :autorisationprovisoire detravail APT - Anaem :Agencenationale del’accueildesétrangers etdesmigrations ;APS: autorisation provisoire deséjour; etCST) Renouvellement (APSavec APT Renouvellement APSsansAPT 1 ENL313-11 11° DEDISPENSE CAS D’UN DESÉJOURET TITRE LE RENOUVELLEMENT ET DÉLIVRANCE IMPÔTS ÀACQUITTER POURLA DES RÉCAPITULATIF TAXES ET gabonaisetturcs) ressortissants Unefoisparanmaximum du codegénéral desimpôts (55 344terdel’annexe III Article ral desimpôts (55 2005/542 du16novembre 2005. laire interministérielle(Affaires sociales/Intérieur)DPM/DMI2/ etàlacircu- 1635-0du CGI àlalettre del’article ries serapporter Pourconnaître lesautres 1635-0duCGI. catégo- taxe parl’article sés pourraison médicalesontexpressément dispensésdecette (circulaire DPM/DMI2/2005/542 du16novembre(circulaire DPM/DMI2/2005/542 2005). sants européens, lesréfugiés,protégés subsidiaires, etapatrides gabonais,turcs,Sont exemptés lesressortis- :lesressortissants sés pourraison médicalesonttenusdes’acquittercettetaxe. oreMnatFéuneDispense pourL313-11 Fréquence Montant Source ère VISITE MÉDICALEOBLIGATOIRE DEL’ANAEM TAXE SURLEDROITAUTRAVAIL Les étrangers maladessontdispensésdelavisitemédicale Le montant La taxe surlerenouvellement desautorisationsdetravail est Les catégoriesd’étrangers dispensés Les catégoriesd’étrangers dispensés délivrance (APSetCST) est fixé par l’article 344 ter à l’annexe III ducodegéné- 344teràl’annexe III est fixéparl’article € jusqu’en 2006,possiblement70 . Deplus,cettevisitemédicaleest par l’article L341-8ducodetra- par l’article € CHANCELLERIE ) 70 D E OT DE ROITS 50 NTRÉE € € / 120 . Les étrangers régulari- . Les étrangers régulari- P € EIR DÉLIVRANCE REMIÈRE (220 /275 hqernuelmn.Pas dedispense(sauf A chaquerenouvellement. ipneDispense Dispense (A S ÉJOUR NAEM € ipne Dispensedevisite Dispense en 2007). ) € - médicale gratuite ) AUTORISATION R NUELMN MÉDICALE ENOUVELLEMENT T RAVAIL (A (55) 70 NAEM ) (A € V NAEM ISITE ) > 109 -

DROITS ET SOUTIEN DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LES RECOURS

Créé par la réforme de l’immigration du 24 juillet 2006, le nouveau régime des refus de séjour assortis d’une « Obligation à quitter le territoire Français » (OQTF) prévoit un recours contentieux suspensif à condition que ce recours soit introduit dans un délai d’un mois devant le juge administratif. Pour les autres décisions administratives, deux types de recours peuvent être engagés en cas de décision défavorable au demandeur. Les recours contentieux sont dans ce cas généralement non suspensifs, et visent à obtenir l’annulation par le juge d’une décision illégale de l’Administration. Les recours administratifs (« gracieux » et « hiérarchiques ») consistent à demander à l’Administration elle-même de réviser sa décision au vu d’éléments de droit et/ou de fait. Toutes ces procédures sont enfermées dans des délais qui doivent absolument être respectés.

VOIR AUSSI La demande page 95

Attention à ne pas confondre le délai de refus implicite par l’Administration et le délai de EVALUATION PRÉALABLE recours contentieux ! ■ Le délai de refus implicite par Précarité et accès aux droits. La procédure administrative l’Administration est le délai à (amiable ou contentieuse) nécessite le respect de délais très rigou- partir duquel le silence gardé reux. La précarité sociale, l’absence de maîtrise de la langue, la par l’Administration, complexité du droit, l’absence de boite aux lettres fiable consti- régulièrement saisie d’un tuent des obstacles sérieux à l’accès aux droits des migrants/ recours, vaut décision implicite étrangers en situation précaire. Il est recommandé pour les inter- de rejet de ce recours. Ce délai venants médico-sociaux de consacrer du temps à sensibiliser les est de 2 mois sur un recours personnes sur l’enjeu des démarches, au besoin au moyen d’un administratif (mais de 4 mois interprète professionnel (voir Interprétariat page 28). pour une première demande de titre de séjour). Refus explicites et refus implicites. Dans la très grande majo- ■ Le délai de recours contentieux rité des cas, le refus de délivrance de titre de séjour prend la est le délai qui s’impose à l’ad- forme d’une lettre recommandée envoyée au domicile du requé- ministré pour agir, à compter du rant : le refus de séjour assorti d’une Obligation de quitter le ter- jour où il a connaissance d’une ritoire français (OQTF). Cependant, dans le cas de recours gra- décision de l’Administration. cieux ou hiérarchique (par exemple contre une délivrance d’APS

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LES RECOURS 110 compter du30décembre 2006. L511-1duCeseda(Loi du24juillet2006)applicableà l’article une Obligationàquitterleterritoire français - deux moispourcontesterlesautres décisionsendroit commun 48h pourcontesterunArrêtépréfectoral- dereconduite àlafron- - un moispourcontesterrejet d’unedemanded’asilepar - un moispourcontesteruneOQTF (voir infra) ; sion. d’un recours contentieux. tration àunrecours administratif doitgénéralement faire l’objet (accusé deréceptionLaPoste).Le silencegardé parl’adminis- preuve qu’un recours (rarement unedemande)aétédéposée ilfautquelerequérant disposedela pouvoir contesteruneDIR, Pour nistration estsynonymededécisionimpliciterejet (DIR). l’absencederéponseexplicitel’admi- à laplaced’uneCST), postale), c’estàdire au1 est ladatedepremière présentationaudomicile(ouàl’adresse considéré commerégulièrement notifié,etladatedenotification sue d’undélaidegarde de15jours.Danscecas,lerejet est l’is- à au bureau deposte,lecourrierretourne àl’Administration recours. Lorsque lapersonneneva paschercher sonrecommandé et aucontraire l’administréperd toutechanced’engagerun connaissance d’unedécisionderefus n’en supprimepasl’effet, mandé, annonciateurde«mauvaises nouvelles » (et nonpasladatefigurant surlalettre derefus). est ladateoùpersonneàconnaissancededécisionrefus expirer ledélaiderecours. Le dudélaide recours pointde départ voies etdélaisderecours, etilestpossibled’agirmêmeunefois passiladécisiondel’Administration n’acourt pasmentionnéles lequel lecourrierestresté aubureau deposte. administratif. tière remis enmainpropre (APRF, voir page122); l’Ofpra (voir page82); NOUVELLE ETDÉROGATOIRE AUDROITCOMMUN RECOURS CONTREUNEOQTF:PROCÉDURE Le refus dedélivrance detitre deséjour sematérialisepar Le délai de recours ne court pas dans certains cas Le pasdanscertains délaiderecours necourt Le délaiderecours contentieuxvarie selonletypededéci- Il fauttoujoursallerchercheràlaPoste uncourrierrecom- Ce délaiest(listenonexhaustive) de: er jour du délaide15jourspendant , conformémentà . Nepasavoir . Le délaine FRANÇAIS TERRITOIRE LE QUITTER OQTF, O ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ quitter laFrance (IQF): précédent del’Invitationà nombreux pointsdurégime L’OQTF diffère ende L512-1 duCeseda) jugement. rétention dansl’attentedu placement enCentre de le recours n’empêche pasle jugé rapidement :voir infra ; le recours estsuspensifet Tribunal administratif ; contentieux devant le le recours estunrecours bref (1mois):voir infra ; le délaiderecours esttrès après IQF); reconduite àlafrontière régime desArrêtésde administrative (findu d’une nouvelle décision gné sanspromulgation être immédiatementéloi- frontière, etl’étranger peut reconduite àla emporte irrégulier. Dèslors,l’OQTF l’étranger devientenséjour passé ledélaid’unmois, par l’étranger ; page 91)peutêtre sollicité volontaire del’Anaem(voir le dispositifd’aideauretour taire reste de1mois; volon- le délaidedépart LGTO DE BLIGATION (articles L511-1et (articles > 111

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Le délai pour agir après une OQTF est désormais de un mois (Art. L512-1 du Ceseda), alors qu’il était précédemment de deux mois dans le régime de l’IQF. Une OQTF non contestée dans ce délai devient définitive, produit tous ses effets, et une nouvelle demande de titre de séjour ne peut plus être déposée sur le même fondement.

Le recours au Tribunal administratif contre l’OQTF. Le Tribunal administratif (TA) doit être saisi par une requête dans le délai d’un mois après la notification du refus de séjour assorti d’une OQTF. Le recours suspend la décision de refus, c’est à dire que EN PRATIQUE POUR LE RECOURS l’Administration ne peut pas exécuter un éloignement hors de ADMINISTRATIF France avant que le jugement ne soit rendu. Le TA statue dans un Le recours doit être rédigé sur délai de trois mois à compter de sa saisine (Art. L512-1 du papier libre. Il doit comporter Ceseda). Cependant, le recours ne prive pas l’Administration de obligatoirement : la possibilité de placer la personne en Centre de rétention admi- nistrative (4ème alinéa du I de l’article L511-1 du Ceseda) dans ■ la date et la signature du l’attente du jugement, lequel doit alors intervenir dans un délai requérant (à ne pas oublier en cas de recours rédigé par raccourci de 72 heures (Art. L512-1 du Ceseda). un travailleur social ou un accompagnateur associatif) ; AUTRES RECOURS : PROCÉDURES ADMINISTRATIVES ■ une copie de la décision de DE DROIT COMMUN refus contestée ou une copie de l’APS contestée ; Recours contre la délivrance d’une APS en lieu et place d’une ■ et doit être envoyé CST. La délivrance d’une Autorisation provisoire de séjour (APS en recommandé AR. avec ou sans droit au travail) à la place de la carte de séjour tem- Des modèles de recours poraire (CST) doit faire l’objet d’un recours dès lors que l’étran- gracieux et hiérarchiques sont ger est présent en France depuis plus d’un an au jour de déli- disponibles sur vrance du titre de séjour. www.comede.org, Services Un recours gracieux peut être adressé au préfet par lettre recommandée avec accusé de réception. Il s’agit de rappeler que le requérant remplit la condition de résidence habituelle telle que défini par la circulaire du 12 mai 1998. Dés lors, la délivrance d’une APS n’est conforme ni à l’article L313-11 11° du Ceseda, ni à son article R313-22.

ATTENTION AU RESPECT Un recours hiérarchique simultané est utile, notamment en DU SECRET MÉDICAL produisant une copie de l’accord donné par le MISP (ou à Paris le les recours administratifs ne Médecin chef de la préfecture de police) mentionnant la durée portent pas sur l’aspect prévue du maintien en France. médical de la décision, et ne doivent donc pas comporter L’avis du médecin de l’administration n’est jamais spontané- de nouveau rapport médical. ment communiqué à l’intéressé, mais il ne peut pas être refusé en cas de demande écrite. Demander systématiquement une copie de cet avis en cas de refus, en adressant un courrier A/R au préfet (dans la pratique la demande doit être adressée au bureau

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE LES RECOURS 112 l’Aide juridictionnelle, voir page131). pensable pourunrecours contentieux del’emploiencassuccès duprocès. et ceafind’éviterlaperte demandant aujugedestatueren urgence (deuneàsixsemaines), nait ledroit detravailler) àuneAPS.Ils’agitd’uneprocédure (quicompre- et notammentjustifiéencasdepassaged’uneCST tribunauxadministratifs).(délai jusqu’à deuxansdanscertains la décisionderefus reste applicabledansl’attentedujugement de titre deséjour la désignationd’unavocat. juridictionnelle suspendledélaiderecours etpermet,sibesoin, recommandée avec accusé deréceptionauprèsdubureau d’aide l’expiration dudélaiderecours. Cettedemandeadressée en mandé dedemanderlebénéficel’aidejuridictionnelleavant de savoir commentcontacterrapidement unavocat, ilestrecom- recours (complexitéapparente, non-maîtrisedel’écrit)etfaute - le Tribunal administratif doitêtre saisidanslesdeuxmoisqui - le recours administratif aluimêmedûêtre engagédansledélai recours n’est possiblequedansdesdélaiscontraignants : délai de2mois–voir supra (sil’Administration garde lesilencependantun refusé parDIR refus, soit aprèsunrecours administratif refusé explicitementou Juridictions administratives oùsiègel’administrationnistratif concernée du ressort www.comede.org, Services par lapréfecture. Modèlesdelettre dedemandedisponiblessur ressé dèslorsqu’une décisionfondéesurcetavisaétérendue nistratifs quiadéjàjugéquecedocumentestaccessibleàl’inté- mois, ilfautsaisirlaCommissiond’accèsauxdocumentsadmi- ple àl’occasiondurecours gracieux). Sansréponseauboutd’un dupréfetetnonauMISP,des étrangers souscouvert parexem- (voir page134). préalable casdedécisionimpliciterejet, voir supracertains suivent ladécisionderejet durecours administratif (saufdans deséjour); au lieud’unecarte exemple, danslesdeuxmoissuivants ladélivrance d’uneAPS de recours suivant lanotificationdedécisioncontestée(par Le concoursd’unavocat, bienquenonobligatoire, estindis- Un recours contentieuxen«référé-suspension»estpossible Les délaisdejugementsontlongsetl’étranger reste dépourvu En pratique Un recours contentieuxestpossibledevant le Tribunal admi- ). Lademanded’aidejuridictionnellesuspendcedélai : Faute d’être encapacitéd’élaborer soimêmele . Le recours n’est passuspensif, cequisignifieque . page 135),soitdirectement aprèsle Évaluation préalable (si besoinautitre de ). Attention Evaluation (voir : ce OUET ADMINISTRATIFS DOCUMENTS F :0142758070) :0142757999 T 75700 PARIS 07SP 66 rueBellechasse, C voir page131). de l’Aidejuridictionnelle, avocats (sibesoinautitre (voir page140)oudes des associationsspécialisées Renseignements auprès connaissances spécifiques nécessitent des les modesdenotification les délaisderecours, réponse del’administration, La procédure, lesdélaisde MISO D OMMISSION ’ CÈ AUX ACCÈS > 113

DROITS ET SOUTIEN DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE AFFECTION GRAVE ET DEMANDE D’ASILE

Lorsqu’un demandeur d’asile découvre, à l’occasion d’une maladie ou d’un bilan de santé, qu’il est atteint d’une affection grave, il doit être informé du droit au séjour pour raison médicale. Mais en cas de demande, la préfecture l’obligera souvent au préalable à renoncer à sa demande d’asile. Or rien ne s’oppose en droit à la demande concomitante, ou « double demande » asile et L313-11 11°, qu’il est utile d’engager sous certaines conditions.

VOIR AUSSI La demande page 95

CONTEXTE SOCIAL ET RÉGLEMENTAIRE

L’enjeu : une autorisation de travail pendant la procédure de demande d’asile. L’obtention d’un titre de séjour avec droit au travail « le plus rapidement possible » est un enjeu considérable pour les demandeurs d’asile, et prend un caractère impérieux si l’allocation temporaire d’attente n’est pas versée. Privés de toute ressource, ils sont amenés à solliciter des aides financières aux services sociaux (allocation mensuelle d’aide sociale à l’enfance, ou aides diverses dites « facultatives »), qui les pressent alors de s’engager dans une démarche « d’insertion » en échanges de ces aides, ce qui renforce la nécessité d’obtenir une autorisation de travail.

Le principe : ne pas se désister de sa demande d’asile. Dans la pratique de nombreuses préfectures, la demande de carte de séjour pour raison médicale (Art L313-11 11° du Ceseda) implique un désistement de la demande d’asile. Les demandeurs d’asile atteints d’affection grave sont alors contraints de renoncer à leur demande à l’Ofpra ou à la Commission des recours des réfugiés (CRR). Cette exigence est très contestable pour des raisons de principes et des raisons de droit.

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE AFFECTION GRAVE ET DEMANDE D’ASILE 114 n pr - en santé/social, d’uneinformation aussicomplètequepossible: grave doivent bénéficier, en desintervenants de lapart police, 5avril2006). Denis, 31juillet2003et TA Paris n°0115565/3M.D.c/Préfet de ple : TA Cergy-Pontoise n°0204943MmeK.c/Préfet deSeine-St- jugé qu’une tellepratique n’est pasconformeaudroit (parexem- titre deséjourparlespréfectures quement àdesrefus d’instructionoudesrefus dedélivrance de vrance depleindroit autitre deL313-1111°duCeseda. lors qu’il remplit l’ensembledesconditionsprévuespourladéli- couvert d’unrécépissédedemandeurd’asile(voircouvert auseulmotifqu’il résidedéjàrégulièrement enFrance CST 11° lorsqueilremplit l’ensembledesconditions. prévueparL313-11 réclamer ladélivrance deplein-droit delaCST à séjournerenFrance, iln’y apasredondance deprocédures. sont réunies.L’Ofpra n’étant pasencharge del’examendudroit deséjour conditions requises pourladélivrance d’unetellecarte cité l’Ofpra d’unedemanded’asile,dèslorsquel’ensembledes soitdélivréeàunétranger ayantparailleurssolli- ce quelaCST temporaire mention«vieprivéeetfamiliale»nes’opposepasà La réglementationrelative deséjour àladélivrance descartes à unchantagesurfonddeprécaritééconomique. dans uncontextedecrisedudroit d’asile,s’apparentent souvent giés en«étrangers malades».Cespratiques, quis’inscrivent conséquence detransformer lestatutsocialdesexilés,deréfu- page 85).Le refus d’étudierlademanded’asileaainsipour tection accordée parcestatut renoncer àunereconnaissance symbolique,maisaussiàlapro- l’Ofpr D’ASILE ETDEL313-1111° LA DEMANDECONCOMITANTE OU«DOUBLEDEMANDE» Les demandeursd’asileatteintsd’uneaffectionmédicale quasisystémati- En pratique, ladoubledemandeseheurte En droit, lapersonnenepeutsevoir refuser lademandede deproposer à l’exiléunealternative : Il estdoncimportant En droit, rienn’interdit laconcomitancedes deuxdemandes. Renoncer àlareconnaissance dustatutderéfugié,c’est emier lieul’inutilitédesignaler unpr a ouàlaC RR , dèslorsqu’il avec les estsansrapport (voir . Le jugeadministratif adéjà Accord dustatutderéfugié oblème médicalà supra ), dès sous > 115

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

motifs de l’exil et les craintes de persécution en cas de retour au pays d’origine. Au contraire, cette information risque de desser- vir la crédibilité de la demande d’asile ; - l’existence d’un droit au séjour, selon l’affection en cause et le pays d’origine, avec en théorie droit au travail (voir page 104). - la moindre protection offerte par la carte de séjour temporaire (pour motif médical) par rapport au statut de réfugié (avec carte de résident, voir page 86). - le droit formel à la double demande, mais aussi la difficulté d’une telle démarche à ce jour en raison des pratiques de l’ad- ministration dans de nombreux départements.

La double demande peut être engagée sans se désister de la procédure d’asile si quatre conditions sont réunies : - le demandeur a identifié les limites et les objectifs d’une telle démarche ; - le motif de demande de la carte de séjour est clair et indiscuta- ble (pas de doute sérieux sur la gravité de la pathologie) ; - la situation financière et sociale est très dégradée (fin de l’in- demnisation Assedic, risque de placement d’enfants…) ; - un recours contentieux, contre le refus prévisible d’enregistre- ment, peut être assuré par des intervenants spécialisés et l’ap- pui d’un avocat spécialisé, et l’intéressé a donné son accord explicite. Attention au problème du refus d’enregistrement de la demande L313-11 11°, qui nécessite souvent une présentation en personne au guichet avec témoin, suivie d’une demande par courrier AR.

En cas de désistement de la demande d’asile, il est théorique- ment possible de relancer ultérieurement l’Ofpra, au motif que le désistement a été provoqué par la contrainte, et qu’il est, dès lors, nul et non avenu. Il convient d’envisager cette possibilité avec l’assistance d’un avocat spécialisé.

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE AFFECTION GRAVE ET DEMANDE D’ASILE 116 DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE ACCOMPAGNATEURS DE MALADE

Un étranger « sans-papier » dont l’un des proches est malade peut, sous certaines conditions, obtenir un titre de séjour. Il ne s’agit pas d’une régularisation pour raison médicale de plein droit puisque l’étranger concerné n’est pas lui-même malade. Faute de dispositions spécifiques satisfaisantes, l’administration n’octroie que rarement un titre de séjour avec droit au travail. Les procédures de recours, sur le fondement de la « vie privée et familiale », sont longues et incertaines. Néanmoins, elles peuvent conduire soit à l’annulation d’une mesure de reconduite à la frontière, soit à la délivrance d’une carte de séjour temporaire.

VOIR AUSSI Définition et procédures page 93 DROITS ET SOUTIEN

CONDITIONS ET TEXTES RÉGLEMENTAIRES

Le malade accompagné doit être : - soit mineur ; - soit en séjour régulier (pour raison médicale ou pour une autre raison) ; - soit de nationalité française. Le droit au séjour de l’accompagnateur d’un La protection de la vie privée et familiale. La réglementation malade ne repose pas sur sur le droit à mener une « vie privée normale » ou une « vie fami- la même base légale que liale normale » est applicable aux étrangers accompagnateurs celui des malades. des malades. Ce droit est issu de l’article 8 de la Convention En effet, l’article L313-11 11° européenne des droits de l’Homme (CEDH) et se traduit en droit ne prévoit l’octroi d’une français par la délivrance d’une CST sur la base de l’article L313- carte de séjour que pour un 11 7° du Ceseda (voir page 96), laquelle comporte le droit de tra- étranger lui-même malade. vailler sans formalité supplémentaire. La réforme de l’immigra- De ce fait, l’administration tion du 24 juillet 2006 a ajouté de nouveaux critères d’apprécia- tend à considérer qu’il y a un tion pour la délivrance de cette carte de séjour (intensité, ancien- vide juridique concernant les neté, stabilité des liens familiaux, condition d’existence, inser- accompagnateurs de malade tion dans la société française, nature des liens avec la famille res- (notamment majeurs) et que, tée au pays). Cependant, ces critères ne devraient pas faire obs- dès lors, elle disposerait tacle à la régularisation d’un proche contraint de rester en France d’un pouvoir discrétionnaire pour assister une personne gravement malade, le motif du séjour pour accorder ou refuser étant également justifié par la nécessité pour le malade d’être un droit au séjour. assisté dans sa prise en charge médico-psycho-sociale et pas seulement par le lien familial malade/accompagnateur.

> 117 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

La circulaire du 12 mai 1998 L’enjeu du droit au travail. Les dispositions relatives à la pro- prévoit que les critères tection de la vie privée et familiale se traduisent par une CST avec d’appréciation exigés pour droit de travailler et non par la délivrance d’une simple autorisa- délivrer la CST prévue à tion provisoire de séjour (APS) sans droit au travail. l’article L313-11 7° du Ceseda doivent être étudiés de CAS DU MALADE MINEUR manière particulièrement souple : Une disposition spécifique dans la loi. La réforme de l’immi- « […] lorsque l’étranger est en gration du 24 juillet 2006 a introduit dans le Ceseda un article mesure de vous démontrer L311-12 qui prévoit que la préfecture « peut » délivrer une que sa présence est Autorisation provisoire de séjour de 6 mois sans droit au travail à indispensable à sa famille un seul des deux parents sous réserve que ce parent réside habi- installée en France et que son tuellement en France (voir définition page 102). Cette APS est éloignement, même renouvelable et peut être assortie du droit de travailler si l’étran- temporaire du territoire ger produit un « contrat de travail ». Cette disposition n’apporte français, porterait une atteinte donc pas de solution satisfaisante aux parents accompagnateurs manifestement excessive à de mineur malade du fait qu’elle reste discrétionnaire et que l’ac- l’équilibre de cette famille (par cès au travail est soumis à une procédure complexe (trouver un exemple, l’étranger qui contrat de travail sans avoir le droit de travailler ; saisine de la s’occupe de son conjoint DDTE ; paiement de taxes employeur très dissuasives). invalide à 80 %). »

Il est donc indiqué de fonder la demande sur le droit à une « vie familiale normale », l’enfant étant présumé avoir besoin de ses deux parents auprès de lui. C’est donc sur la base du 7° de l’article L313-11 du Ceseda que doit être demandée une CST mention « vie privée et familiale » pour chacun des parents, et cela, sans tenir compte des dispositions de l’article L311-12 du Ceseda. En matière de reconduite à la frontière, la notion « d’in- térêt supérieur de l’enfant » au sens de l’article 3-1 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant a été retenue par le Tribunal administratif de Paris pour annuler un arrêté pris contre une femme malienne dont l’un des enfants souffrait de saturnisme (TA de Paris n°0513551 Mme C. c/ Préfet de police 20 septembre 2005).

LE CAS DU MALADE MAJEUR

L’accompagnateur doit démontrer que sa présence est néces- saire auprès du malade pour assurer sa prise en charge médicale en France. La notion de « présence nécessaire » doit s’entendre d’un point de vue médical et pratique au regard du préjudice sur la santé que ferait subir au malade l’éloignement de la personne accompagnatrice. Il peut s’agir : - d’une assistance physique dans les actes de la vie quotidienne (assistance d’une personne handicapée ; par exemple : CE Préfet des Hauts de Seine c/ M. R. 10 décembre 2001) ;

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE ACCOMPAGNATEURS DE MALADE 118 prévoit quel’undescasdedérogation àl’interdiction duregroupe- Ceseda. Lacirculaire du1 « vieprivéeetfamiliale» peut égalementpermettre l’octroi d’un titre deséjourmention (TA Paris n°0214444/4M.K.c/préfetdepolice,31mars2004). accompagnant unepersonnemaladedéjàrésidenteenFrance àunadulte juge aainsienjointlapréfecture àdélivrer uneCST nées surledroit demenerunevieprivéeetfamilialenormale.Le qu’un refus deséjouraurait desconséquencesdisproportion- mention«vieprivéeetfamiliale»dèslors délivrance d’uneCST L313-117°(voir page96)duCeseda quiprévoittitre del’article la matière deséjour, lejugeadministratif aadmislaqualificationau gation pourl’administration deprocéder àunréexamen.En jours parladélivrance d’untitre deséjourmaisparlaseuleobli- annulations dereconduite àlafrontière nesetraduisent pastou- M. L.21novembre 2001).Cependant, ilconvientdenoterqueces personnelle del’intéressé »(CEn°221040Préfet duRhônec/ pays d’origine,eninvoquant lesconséquencessurla«situation pliquer dufaitdelaprésencemembres defamillerestés au nepouvait 8CEDH s’ap- étendu cetteprotection lorsquel’article c/M.K.22novembrePréfet deHauteGaronne 2002).Ilamême un éloignementd’accompagnateur(parexemple :CEn°234391 trouvait 8delaCEDH às’appliquerpourfairel’article obstacleà matière dereconduite àlafrontière, leConseild’Etataadmisque bénéfice d’un«proche »ausenslarge. sur laprotection dela«vieprivée»puissentêtre invoquées au famille nir cetteassistance. notamment parce qu’il estmieuxplacéquequiconquepourfour- l’accompagnateur àrester auprèsdumaladepourl’assister, tant degarantir lasantédumaladequedeprotéger ledroit de l’article L313-11 7°duCeseda l’article - d’un simplesoutienfamilial danslecadre d’unemaladiegrave - d’un soutienpourdestroubles mentauxrendant indispensable n°251226 M.B.M.c/Préfet depolice6juin2003). n°243287 M.F. c/Préfet depolice20novembre 2002etCE (père maladeayantbesoindelaprésencesonfils:CE fet depolice10août2005); la présenced’unproche (parexemple :CEn°275493M.Xc/pré- Le regroupement familialsurplace(conjoint,enfantsmineurs) Jurisprudence enmatière de«vieprivéeetfamiliale» L’accompagnateur estdoncgénéralement unmembre dela Le 8delaCEDH et fondementjuridiquedudroit estl’article (conjoint, enfant,frère etsœur),bienquelesdispositions er mars 2000surle regroupement familial sur la base de l’article L313-111°du sur labasedel’article . Formellement, ilnes’agitdoncpas . En > 119

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

ment familial sur place concerne l’étranger malade (attention, les autres conditions du regroupement familial doivent être remplies : titre de séjour du demandeur, logement, ressources…).

EN PRATIQUE

La demande doit être effectuée à la préfecture du lieu de rési- dence du demandeur.

Il est indiqué de formuler la demande au titre de L313-11 7° du Ceseda, et non L313-11 11°, compte tenu du fait que le deman- deur n’est pas lui même malade.

La procédure suppose l’intervention du Médecin inspecteur de santé publique (MISP), bien qu’il ne s’agisse pas d’une pro- cédure L313-11 11°, afin d’attester de la présence nécessaire d’un accompagnateur pour le malade, ou, si le malade est mineur, d’attester de la nécessité qu’il reste en France pour ses soins.

Pour l’accompagnateur d’un malade mineur, il suffit de fournir au MISP les éléments relatif à l’état de santé de l’enfant.

Pour l’accompagnateur d’un malade adulte, il convient de fournir au MISP, en plus des éléments relatifs à l’état de santé du malade (qui peut être français), les éléments d’information sur la nature du soutien apporté au malade par l’accompagnateur. En particulier, il convient de justifier en quoi cet accompagnateur est la personne la plus à même d’aider le malade parfois précisé- ment du fait du lien affectif et/ou familial.

Le titre délivré est majoritairement une APS de durée de vali- dité variable, et certaines préfectures ne régularisent qu’un des deux parents si le malade est mineur (sur la base du nouvel arti- cle L311-12 du Ceseda). La plupart de ces APS n’autorisent pas à travailler. Certaines préfectures délivrent des APS portant la men- tion « n’autorise pas son titulaire à rentrer en France sans visa consulaire », ce qui empêche (illégalement, voir page 105) toute sortie du territoire pour l’accompagnateur.

Les demandeurs doivent être avertis que l’obtention d’une CST n’est la plupart du temps possible qu’à la suite d’une déci- sion de justice au terme d’un parcours long et coûteux, compte- tenu de la pratique administrative de délivrer une APS sans droit au travail (voir Les recours page 110).

DROIT AU SÉJOUR POUR RAISON MÉDICALE ACCOMPAGNATEURS DE MALADE 120 ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LES MESURES D’ÉLOIGNEMENT

Le terme « éloignement » désigne quatre types de mesures contraignant un étranger à quitter le territoire français. L’étranger qui, à la suite d’une demande de titre de séjour, a fait l’objet d’un refus de délivrance assorti d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), doit partir de lui- même sous un mois. L’étranger en séjour irrégulier en France qui n’a pas déposé de demande de titre de séjour s’expose à une sanction administrative, un Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Tout étranger (même titulaire d’un titre de séjour) peut faire l’objet d’un Arrêté d’expulsion en cas de trouble de l’ordre public, et tout étranger peut se voir infliger, en cas de condamnation pour certains délits par une juridiction pénale, une peine d’Interdiction du territoire français (ITF). DROITS ET SOUTIEN Ces mesures sont prévues par le Code de l’entrée, du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) et par le Code pénal.

VOIR AUSSI Les recours page 110, et La rétention administrative page 126

En cas d’infraction aux OBLIGATION DE QUITTER LE TERRITOIRE FRANÇAIS (OQTF) mesures d’éloignement prononcées à son encontre, Une OQTF est une décision préfectorale accompagnant un l’étranger s’expose refus explicite de délivrance d’un titre de séjour. Elle ne à des sanctions pénales concerne donc que les étrangers (hors Union européenne) qui, et financières : s’étant signalés à l’Administration, se voient refuser le droit de ■ jusqu’à trois ans de prison rester en France (voir Les recours page 110). et dix ans d’interdiction du territoire français pour Une OQTF correspond à la fois à un « refus de séjour » et à une l’étranger qui se maintient « mesure d’éloignement ». Une fois le délai de départ volontaire sur le territoire au delà d’un mois expiré, l’OQTF peut être exécutée d’office, au besoin du délai d’une l’OQTF ; par la force, sans autre formalité. Il n’y a pas, dans ce cas, ■ jusqu’à un an de prison, d’Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière pris à l’encontre 3 750 € d’amende et trois de l’étranger interpellé. Cependant, une OQTF édictée plus d’un ans d’interdiction du terri- an auparavant ne permet plus le placement en rétention adminis- toire français pour l’étran- trative. ger en séjour irrégulier qui n’a pas déposé de demande de titre de séjour.

> 121 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Certaines catégories ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DE RECONDUITE À LA FRONTIÈRE (APRF) d’étrangers sont protégées contre un éloignement, Un APRF est une mesure de police administrative constatant et la préfecture ne peut le défaut de titre de séjour en règle pour des étrangers qui n’ont pas prononcer un APRF pas demandé de titre de séjour (défaut de visa en cours de vali- à leur encontre. dité, maintien en France au delà du visa, etc., Art. L511-1 II du (Art. L 521-2, L 521-3 et L521-4 Ceseda), et ne font donc pas l’objet d’une OQTF exécutoire. du Ceseda). C’est le cas L’APRF autorise l’Administration à procéder à l’éloignement de notamment des mineurs l’étranger au besoin par la force. Il autorise également le place- (Art. L511-4 1°du Ceseda) ment en rétention administrative (voir chapitre suivant). La et des étrangers malades mesure disparaît après son exécution : ainsi l’étranger éloigné du (Art. L511-4 10° du Ceseda) territoire français peut en théorie demander un visa s’il souhaite au sens des dispositions sur revenir en France. le droit au séjour pour raison médicale (voir page 102) L’existence d’un ancien APRF non-exécuté ne fait pas en soi obstacle à l’examen d’une nouvelle demande de carte de séjour (CE, n°170056, Mme A. c/ préfet du Rhône, 30/09/1998), notam- ment si des faits nouveaux sont apparus dans la situation de l’étranger (voir Droit au séjour pour raison médicale page 93). S’il existe un APRF datant de moins d’un an, il faut saisir la préfecture d’une demande d’abrogation de cet APRF par courrier (et non demander un titre de séjour). Un APRF édicté plus d’un an aupa- ravant ne permet plus le placement en rétention administrative. SPÉCIFICITÉ DANS Cependant, en cas de non-exécution d’un APRF ou de refus d’em- LES DÉPARTEMENTS barquement, l’étranger risque jusqu’à 3 ans de prison et jusqu’à D’OUTRE-MER (DOM) 10 ans d’interdiction du territoire français (ITF, voir infra).

Le recours contre les APRF La notification d’un APRF à l’encontre d’un étranger en séjour n’est suspensif ni en Guyane irrégulier lui est remise en main propre (suite à une interpella- ni dans l’île de Saint-Martin tion, au guichet de la préfecture, etc.). La notification écrite doit (Département de la préciser les motifs justifiant la mesure d’éloignement ainsi que le Guadeloupe), ni pendant cinq délai et les voies de recours. La réforme de l’immigration du ans à compter du 24 juillet 24 juillet 2006 a mis fin aux APRF adressés par voie postale. 2006, dans l’ensemble du L’APRF est immédiatement exécutoire sauf si un recours est département de la formé dans les 48 heures (voir modalités infra). Guadeloupe (Art. L514-1 et L514-2 du Ceseda). L’étranger Le recours contentieux en annulation de l’APRF doit être peut donc être reconduit introduit devant le Tribunal administratif (TA). Il n’y a donc pas avant le jugement sauf à lieu d’introduire un recours gracieux ou hiérarchique. Ce recours déposer simultanément un est suspensif à condition d’être introduit dans les 48 heures (le recours en « référé- délai est calculé heure par heure incluant les week-ends et les suspension » (voir page 113). jours fériés). L’étranger ne peut pas être reconduit à la frontière jusqu’à la décision du juge, qui doit en principe intervenir dans les 72 heures.

Le recours doit être introduit par écrit. Il faut qu’il parvienne au greffe du TA avant l’expiration du délai de 48 heures. Il peut

ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LES MESURES D’ÉLOIGNEMENT 122 - le certains délitsspécifiques ouencasdecondamnation àunepeine certains L521-2(saufpour dans lescatégoriesprotégées parlesarticles ne peutpasprononcer unAPEcontre lespersonnesquisetrouvent trats del’ordre administratif etdel’ordre judiciaire. Lapréfecture d’expulsion Commission départementale riel d’expulsion,AME). d’expulsion, APE)ouparleMinistre del’intérieur(Arrêtéministé- juge) quipeutêtre prononcée parunpréfet(Arrêtépréfectoral C’est unemesure administrative (ellen’est pasédictéeparun années, produisant ainsidessituationsditesde«doublepeine». ayant toutesleursattachesenFrance depuisdenombreuses Cette mesure peutdoncêtre prononcée contre despersonnes français constitue«unemenacegrave pourl’ordre public» que l’Administration considère quesaprésencesurleterritoire étranger ensituationrégulière (retrait dutitre deséjour)lors- - le - la reconduite àlafrontière uneatteintedisproportion- porterait - ouson la reconduite entraîne des risquespoursavie,liberté - l’étranger estprotégé contre lareconduite àlafrontière (étran- de notification,etinvoquer tousarguments defaitsetdroit : avec horodateur. Le recours doitpréciserle jour etl’heure exacts ou remis augreffe du Tribunal, oudéposédanslaboiteaulettre être faxé(depuislecentre oulocalderétentionadministrative), - le immédiatement àexécution; traîner des conséquencesgraves pourlui. née àlavieprivéeetfamilialedel’étranger ourisquerait d’en- intégrité physique; ger malade,voir chapitre suivant) ; sans risque; temps d’organiser lerenvoi vers unautre paysdedestination recevoir unArrêtépréfectoral d’assignationàrésidencele tive prend finimmédiatement. L512-4duCeseda).Le caséchéant, larétentionadministra- (Art. 411)letempsqu’il soitànouveau statuésursoncas page Autorisation provisoire voir deséjour(APSvert, fac-simile ARRÊTÉ D’EXPULSION La décision du Préfet requiert l’avisconsultatifpréalablede la La décisionduPréfet requiert Un Arrêtéd’expulsionpeutêtre prononcé àl’encontre d’un Décision du Tribunal administratif (TA) : T T T A annulel’APRF A confirmel’APRF A annuleseulementlepaysder : lapréfecture doitdélivrer àl’étranger une : l’Administration peutmettre lamesure env oi composée demagis- : l’étranger pourra . :0144187267 T des étrangers reconduits) CIMADE, DER(Défense régionaux). page Répertoires délais (voir Soutienjuridique avocat danslesplusbrefs contacter laCimadeouun Pour introduire unrecours, R juin 2004 des avocats deParis ; frontière, CimadeetOrdre de lareconduite àla Vade-mecum, lecontentieux P U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR ECOURS > 123

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d’emprisonnement ferme au moins égale à cinq ans), L521-3 et L521-4. Appartiennent notamment aux catégories d’étrangers pro- tégés les mineurs (Art. L521-4 du Ceseda) et les étrangers malades au sens des dispositions sur le droit au séjour pour raison médi- cale page 102 (Article L521-3 5° du Ceseda). En cas d’« urgence absolue », l’Administration est dispensée de la consultation de la commission d’expulsion, mais la mesure d’expulsion doit dans ce cas être prononcée par le ministre de l’Intérieur (AME).

Les catégories d’étrangers protégées sont cependant suscepti- bles de faire l’objet d’une mesure d’expulsion en cas de « néces- sité impérieuse pour la sûreté de l’Etat ou la sécurité publique », ou de « comportement de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’Etat, ou lié à des activités à caractère terro- riste, ou constituant des actes de provocation explicite et délibé- rée à la discrimination, à la haine ou la violence ». Cependant dans ces cas, la mesure doit être prononcée par le Ministre de l’intérieur (Arrêté ministériel d’expulsion, AME). Il n’y a donc pas de protection absolue contre l’expulsion sauf pour les mineurs.

L’arrêté d’expulsion peut faire l’objet d’un recours en annula- tion devant le Tribunal administratif dans un délai de 2 mois sui- vant sa notification. Ce recours ne suspend pas l’exécution de la mesure (pour lui donner un effet suspensif, il faut lui adjoindre un requête en « référé-suspension »).

Pour les personnes à l’encontre de qui la mesure d’expulsion est devenue définitive (quand le délai de recours contentieux est passé), il est toujours possible de demander l’abrogation de l’Arrêté d’expulsion à son auteur (Préfet ou ministre de l’Intérieur). Pour être recevable, cette requête doit être déposée alors que l’étranger se trouve soit hors du territoire français, soit incarcéré ou encore assigné à résidence. Lorsqu’un étranger fait l’objet d’un Arrêté d’expulsion et qu’il n’est pas en prison, la demande d’assi- gnation à résidence auprès du Préfet ou du ministre de l’Intérieur est donc un préalable à toute autre action. Il s’agit de demander à l’Administration de suspendre l’exécution de l’éloignement en fai- sant valoir l’impossibilité de retour dans le pays d’origine (état de santé) ou la situation personnelle et familiale.

Les Arrêtés d’expulsion interdisent le retour en France de l’étranger (refus de visa). Ils sont cependant réexaminés tous les 5 ans à compter de la date à laquelle ils ont été prononcés, au vu de l’actualité de la menace pour l’ordre public et de l’évolution de la situation personnelle, familiale, professionnelle et sociale des personnes concernées.

ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LES MESURES D’ÉLOIGNEMENT 124 médicale). de séjours’ilremplit lesconditions(notamment pourraison son, etc.).Ainsil’étranger peutà nouveau sevoir délivrer untitre tivement depri- être exécutée(expiration dudélai d’appel,sortie duquell’ITFpeut effec- le débutdecetteduréeestjour àpartir Cette règlenes’appliquedonc pas auxITFdéfinitives. Attention de 1anpouruneITFan, de 3anspouruneITFans). nombre d’annéespourlequellapeine a étéprononcée de retour danslepaysd’origine. dre l’exécutiondel’éloignementenfaisantvaloir l’impossibilité autre action.Ils’agitdedemanderàl’Administration desuspen- auprès duministère del’Intérieurestdoncunpréalableàtoute d’ITF n’est pasenprison, lademanded’assignationàrésidence assigné àrésidence.Lorsqu’un étranger condamnéàunepeine demande soithorsduterritoire français, soitincarcéré ouencore tion) etàlaconditionquel’étranger setrouve aumomentdela délai desixmoisaprèslacondamnation(saufencasd’incarcéra- Cette requête n’est enprinciperecevable qu’à l’expiration d’un auprès duparquet delajuridictionquiacondamnél’étranger. cées àtitre complémentaire tenu durisquedevoir lapeinealourdie enappel. indispensable des’adjoindre lesconseilsd’unavocat compte dans undélaide10 jours au séjourpourraison médicale L313-1111°duCeseda(voir de séjoursurlabasel’article dont lesmineursetétrangers maladesbénéficiaires d’untitre prononcé d’uneITF interdit cependant toutedélivrance detitre deséjour. résidence parleministère del’Intérieur(voir chapitre suivant). L’ITF toire (par exemple pour raison desanté),ilpourrait être assignéà du territoire. Sil’étranger n’était pasenmesure dequitterleterri- de prison.Saduréepeutvarier de1anàuneinterdiction définitive mais l’estplussouvent commepeinecomplémentaire d’unepeine peut être prononcée commepeineunique(«àtitre principal»), années, produisant ainsidessituationsditesde«doublepeine». régulier, ayanttoutesleursattachesenFrance depuisdenombreuses peine peutdoncêtre prononcée contre desétrangers enséjour par unjugepénalcommesanctiond’undélitoucrime INTERDICTION DUTERRITOIRE FRANÇAIS(ITF) L’ITF estréputéeexécutéesil’étranger estresté enFrance le Il existeundeuxièmemodederecours contre lesITF pronon- Le recours contre leprononcé d’uneITF consisteenunappel catégoriesd’étrangers sont protégées contreCertaines le Une peined’«Interdiction duterritoire Français »estprononcée (Art. 131-30-1et131-30-2duCodepénal), (Art. (en matière correctionnelle). Ilest : la«requête enrelèvement » page 102). (au bout . Cette Droit Elle : > 125

DROITS ET SOUTIEN ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LA RÉTENTION ADMINISTRATIVE

En cas d’interpellation, l’étranger en séjour irrégulier peut être placé dans un Centre de rétention administrative (CRA). La rétention administrative est une privation de liberté spécifique pour les étrangers afin organiser l’exécution d’une mesure d’éloignement du territoire français. Elle ne relève ni du régime de la garde à vue, ni de la prison (régimes pénaux). Elle est encadrée par les articles L 551-1 à L 555-3 du Code de l’entrée, du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda). L’étranger malade pour lequel l’éloignement vers le pays d’origine présente un risque « d’exceptionnelle gravité » doit être protégé contre une mesure d’éloignement, grâce à l’intervention du médecin de l’Umcra (Unité médicale du centre de rétention administrative) et du Médecin inspecteur de santé publique (MISP) du département de rétention.

VOIR AUSSI Les mesures d’éloignement page 121

L’ORGANISATION DE LA RÉTENTION ADMINISTRATIVE

La durée maximum de rétention administrative est de 32 jours. Elle se déroule dans des lieux spécifiques : les Centres et Locaux de rétention administrative (CRA, LRA). Le placement dans les LRA ne peut excéder les 48 premières heures. L’objectif de la rétention administrative est de permettre à l’Administration d’organiser le départ de l’étranger (obtention d’un passeport ou d’un laisser-passer consulaire et d’un ticket de transport). Ce pla- cement en rétention administrative a lieu après interpellation d’un étranger, et, le cas échéant, à l’expiration de sa garde à vue, ou à l’issue de sa période d’incarcération en cas de détention.

Les étrangers placés en rétention ont la possibilité de com- muniquer avec toute personne de leur choix, avec leurs autorités consulaires et avec un avocat. Ils ont un libre accès à des cabines téléphoniques (et peuvent généralement conserver leur télé- phone portable quand celui-ci ne peut pas prendre des photos). Ils ont droit aux visites dans les plages horaires prévues.

ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LA RÉTENTION ADMINISTRATIVE 126 défaut pourrait entraîner desconséquences d’uneexceptionnelle « étatdesanté nécessiteunepriseencharge médicale dontle res qu’en matière dedroit auséjourpourraison médicale d’une mesure d’éloignement(voir supra) selonlesmêmescritè- -le jugedelaliber à rencontrer deuxjugesqu’il nefautpasconfondre : - l’Anaem (voir page66)estencharge del’accueil,l’informa- - une équipemédicale,composéed’infirmiersetdemédecinsdu - la Cimade,associationnationaled’aideauxétrangers, estla les CRA: - le jugedutribunaladministr - l’expiration des48premières heures etdu17 nistratives, achats,liensavec lesattachesdanslepaysderenvoi). (récupération desbagages, formalitésadmi- matérielle dudépart tion, dusoutienmoral etpsychologique, del’aideàlapréparation l’éloignement duterritoire (voir œuvre delaprotection légaledesétrangers maladescontre ture, estencharge desquestionssanitaires etdelamiseen Centre hospitalierquiapasséuneconvention avec lapréfec- mettre defaire valoir leursdroits ; aux personnesretenues informationsetsoutienspourleurper- seule associationautoriséeàpénétrer danslesCRA. Ellefournit sue d’uncontrôledepolice. frontière, voir page122)venant d’être notifiéàl’étranger àl’is- recours contre unAPRF(Arrêtépréfectoral dereconduite àla (voir supra délaiderecours). Ils’agitleplussouvent d’un recours contre cettemesure sicelle-cin’est pastrop ancienne d’éloignement duterritoir tance (J reste enséjourirréguliersurleterritoire ; à l’éloignement,elledoitremettre lequel l’étranger enliberté, 32 jours,lapréfecture n’a pasréunilesdocumentsnécessaires l’étranger etsonplacementenrétention.Siàl’expiration des cas d’illégalitédanslaprocédure entre l’interpellationde tation »,ouencore mettre finàlarétentionadministrative en dence del’étranger surprésentationde«garanties dereprésen- accorder cetteprolongation ouprononcer l’assignationàrési- de l’étranger) afindefaire prolonger larétention.Le peut JLD il estsaisiparl’Administration (siellen’a puorganiser ledépart MALADES RETENUS PROTECTION CONTREL’ÉLOIGNEMENT DESÉTRANGERS Les étrangers maladessontprotégés contre leprononcé L’étranger placéenrétentionadministrative peutêtre amené extérieursassurent despermanences dans Des intervenants LD) contrôlelanécessitédepriv té etdeladétentiondu e . Ilpeutêtre saisiparl’étranger d’un atif contrôlelalégalitédemesur infra ) ; T ation deliber ribunal degr e jour derétention, ande ins té , sileur . Avant e - ■ ■ ■ ■ ■ ■ T XE ERÉFÉRENCES DE EXTES étrangers malades titres deséjourpourles relative àladélivrance des Circulaire du5mai2000 centres derétention taire misenplacedansles 1999 surledispositifsani- Circulaire du7décembre étrangers malades médicaux pourles d’établissement desavis relatif auxconditions Arrêté du8juillet1999 voir page125) territoire français, les ITF(Interdiction du pénal :protection contre 131-30-25°duCode Article arrêtés d’expulsion protection contre les L521-35°duCeseda: Article contre lesAPRF du Ceseda:protection L511-410° Article > 127

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gravité, à condition qu’ils ne puissent effectivement bénéficier du Le médecin traitant peut être traitement approprié dans le pays de renvoi ». L’évaluation du sollicité par l’étranger retenu risque d’exceptionnelle gravité du défaut de prise en charge ou par le médecin du CRA médicale, et du risque associé d’exclusion des soins nécessaires Le malade retenu, souvent en cas de retour au pays d’origine, est réalisée individuellement soutenu par le juriste de la (voir Rapport médical pour le droit au séjour page 382). permanence de la Cimade au sein du Centre de rétention, Un étranger malade retenu peut demander le bénéfice de la peut être amené à réunir les informations concernant son protection au sein du CRA, s’il n’a pu faire connaître ses problè- état de santé. Les médecins mes de santé avant son placement en rétention. Il peut intro- intervenant dans la prise en duire un recours contentieux contre la mesure d’éloignement, ou charge médicale de l’étranger faire une demande d’abrogation de cette mesure ou d’assigna- peuvent donc être sollicités tion à résidence. Il s’agit à la fois de faire disparaître la mesure directement (par téléphone) qui menace l’étranger d’éloignement, de mettre un terme à la pour transmettre (par télécopie) rétention administrative et de préparer la délivrance d’un titre de au patient retenu les rapports séjour pour raison médicale. médicaux nécessaires. De même, dans le cadre d’une Lorsque les délais de recours contentieux ne sont pas clos procédure de demande (voir page 111), il convient de saisir le Tribunal administratif d’abrogation d’une mesure (voir supra). Il faut alors faire valoir l’état de santé de l’étranger d’éloignement, le médecin du devant le juge, à l’instar d’un recours contentieux contre un refus Centre de rétention peut être de titre de séjour pour raison médicale (voir Droit au séjour pour amené à solliciter de la part de raison médicale page 110). ses confrères les informations et rapports médicaux Lorsque les délais de recours contentieux sont forclos, il faut nécessaires. saisir l’Administration d’une demande d’abrogation de l’APRF ou Pour contacter le médecin de l’Arrêté d’expulsion, ou d’une demande d’assignation à rési- de l’Unité médicale du Centre dence. Il s’agit de transmettre au médecin de l’Administration les de rétention administrative informations médicales permettant d’évaluer les risques encou- Demander les coordonnées à rus par l’étranger en cas d’éloignement vers son pays d’origine. la permanence de la Cimade au sein du CRA (voir infra). En pratique, le médecin compétent est le Médecin inspecteur Pour les coordonnées des de santé publique (MISP) de la Ddass du département où se Umcra non mentionnées, situe le Centre de rétention, et non pas le MISP du département s’adresser à la Fumcra, de résidence de l’étranger. S’il existe un risque d’exceptionnelle département de médecine gravité du défaut de prise en charge médicale, le médecin de générale, sociale et l’Unité médicale du Centre de rétention administrative (l’équipe pénitentière, hôpital Pasteur, de l’Umcra est détachée sur le CRA par l’hôpital public ayant 30 voie romaine, BP 69 passé une convention avec la préfecture) doit transmettre au 06001 Nice cedex 02 MISP les informations médicales. Dans ce cas en effet, la trans- T : 04 92 17 26 15 mission de cette information médicale relève d’une obligation ou 04 92 03 77 63 déontologique (Art. 47 et 50 du Code de déontologie médicale, M : [email protected] voir Rapport médical et droit au séjour page 382) dans la mesure où l’étranger retenu n’a pas le choix de son médecin. Avec l’ac- cord du patient, le médecin du CRA peut être amené à solliciter le/s médecin/s traitant/s du malade étranger pour réunir les informations médicales nécessaire à l’évaluation des risques.

ÉLOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LA RÉTENTION ADMINISTRATIVE 128 Répertoires régionaux). Répertoires ment annuléeouabrogée (voir préalable s’assurer quelamesure d’éloignementesteffective- (voir ser unedemandeauprèsdelapréfecture desonlieurésidence tions dedélivrance d’untitre deséjour, dedépo- illuiappartient ger estlibérémaisn’est pas«régularisé» gné duterritoire àtoutmoment. culière danslaquellesetrouve l’étranger susceptibled’être éloi- MISP. Le caractère urgent tientbienentenduàlasituationparti- gnement oud’assignationàrésidenceauregard del’avisdu Le préfetstatuesurlademanded’abrogation delamesure d’éloi- transmet sonavisaupréfetenurgence. (voir page103).Le MISP procédure dedemandetitre deséjourpourraison médicale avis enurgence, surlemodèledel’avismédicalrequis dansla rend un de rétention(Circulaire du7décembre 1999).Le MISP duCentre delaDdassdudépartement médicalauMISP rapport médecin del’Umcra adresse alorsenurgence (partélécopie)ce de droit auséjourpourraison médicale demandésenmatière médicalsurlemodèledesRapports port IAE R EPRSVNENS :0143964489F766404 :0146 331363F:0146 :[email protected] M M : [email protected] T T :0685190205 :0559480454 T T :05 59480454M:[email protected] F :0674798611 :0556 909581 T T Avenue deJoinvilleENPP, 75012PARIS CRA DE PARIS-VINCENNES1 CIMADE, 3 Quaidel’Horloge,75001PARIS F:[email protected] CRA DEPARIS-DEPOT CIMADE, ÎLE-DE-France Rue Joliot-Curie, 64700HENDAYE CRA D’HENDAYE CIMADE, 23 rueFrançois desSourdis 33000BORDEAUX F:[email protected] CRA DEBORDEAUX CIMADE, AQUITAINE :0682887041 :0388661187 T T Sophie Mandery, JoelleMaronnier M:[email protected] 0388671406F:3377 : M:[email protected] T Cadre infirmierElisabethDurand, Infirmières Yvette Calon, Médecins NicolasCartier, Sengler, Robert Patrick Spiess, Médecinresponsable Anne-SophieKorganow,UMCRA, 67118GEISPOLSHEIM-GARE 12 rueduFort Lefèvre, Fort CRA DESTRASBOURG, CIMADE, ALSACE DER Cimade Service :[email protected] T Les coordonnées dequelquesunitésmédicales(Umcra) sontindiquéesavec l’accord deséquipes CIMADEAU SEINDESCENTRES DERÉTENTION ADMINISTRATIVESPERMANENCES DELA (CRA) nomto rtqeTéléphone,Fax etMel Information pratique S’il estmisfinàlamesure derétentionadministrative, l’étran- Le médecinduCentre derétentiondoitalorsétablirunrap- Droit au séjour pourraison médicale (Défense desétrangers reconduits), 176ruedeGrenelle 75006PARIS Soutien juridique . S’ilremplit lescondi- page 140).Ilfautau (voir page382).Le dans les pour l’éloignement. retenu le modedetransport pathologie contre-indiquant encasde intervenir de rétentionpeutégalement Le médecinducentre > 129

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Information pratique Téléphone, Fax et Mel CIMADE, CRA DE PARIS-VINCENNES 2 T : 01 43 53 77 59 F : 01 55 09 20 76 Avenue de Joinville ENPP, 75012 PARIS M : [email protected] CIMADE, CRA DE ROUEN (Oissel), Ecole Nationale T : 02 35 68 75 67 T : 06 72 41 39 39 de Police, BP 11, Route des Essarts 76350 OISSEL F : 02 35 68 75 67 M : [email protected] CIMADE, CRA DU MESNIL-AMELOT, Rue Périchet, T : 01 48 16 13 79 T : 01 48 16 13 78 77990 LE MESNIL-AMELOT F : 01 48 16 13 80 M : [email protected] CIMADE, CRA DE PLAISIR T : 01 30 07 77 68 T : 06 77 22 51 02 889 avenue François Mitterrand 78370 PLAISIR F : 01 30 81 60 76 M : [email protected] CIMADE, CRA DE PALAISEAU T : 01 69 31 65 09 F : 01 60 10 28 73 13 rue Emile Zola, 91120 PALAISEAU M : [email protected] CIMADE, CRA DE BOBIGNY T : 01 48 30 41 91 F : 01 41 60 28 84 Hôtel de Police, 45 rue de Carency, 93000 BOBIGNY M : [email protected]

LANGUEDOC-ROUSSILLON CIMADE, CRA DE SETE T : 04 67 74 39 22 T : 06 70 71 01 27 15 Quai François Maillol 34200 SETE F : 04 67 74 39 22 M : [email protected] CIMADE, CRA DE RIVESALTES T : 04 68 64 32 22 T : 06 75 67 83 08 Route d’Opoul 66600 RIVERSALTES F : 04 68 64 56 06 M : [email protected]

MIDI-PYRÉNÉES CIMADE, CRA DE TOULOUSE 1 T : 05 34 40 64 26 T : 06 72 07 40 23 38 Chemin du Prat Long 31000 TOULOUSE F : 05 61 47 73 06 M : [email protected] CIMADE, CRA DE TOULOUSE 2 (Cornebarrieu) Avenue T : 05 34 52 13 92 T : 05 34 52 13 93 T : 06 72 07 40 23 Pierre-Georges-Latécoère 31700 CORNEBARRIEU F : 05 34 52 12 07 M : [email protected]

NORD-PAS-DE-CALAIS CIMADE, CRA DE LILLE-LESQUIN 1 T : 03 20 87 20 77 F : 03 20 87 20 77 Rue de la Drève, 59810 LESQUIN M : [email protected] CIMADE, CRA DE LILLE-LESQUIN 2 T : 03 20 58 24 59 T : 03 20 58 08 83 Rue de la Drève 59810 LESQUIN F : 03 20 58 06 13 M : [email protected] CIMADE, CRA DE COQUELLES T : 03 21 85 28 46 T : 06 79 70 48 33 Hôtel de Police, Bd du Kent 62100 CALAIS F : 03 21 85 88 94 M : [email protected]

PAYS-DE-LA-LOIRE CIMADE, CRA DE NANTES, Cour de l’Hôtel de Police T : 02 40 37 21 66 T : 06 79 20 11 17 Place Waldeck Rousseau 44000 NANTES F : 02 40 35 52 50 M : [email protected]

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR CIMADE, CRA DE NICE T : 04 93 55 68 11 T : 06 77 13 91 47 28 rue de Roquebilière 06300 NICE F : 04 93 55 68 11 M : [email protected] CIMADE, CENTRE DE rétentions DE MARSEILLE T : 04 91 56 69 56 T : 04 91 53 97 23 Boulevard des Peintures 13014 MARSEILLE T : 06 76 83 47 15 F : 04 91 56 69 56 F : 04 91 53 97 23 M : [email protected]

RHÔNE-ALPES CIMADE, CRA DE LYON-SAINT-EXUPERY, BP 106, Zone Fret, T : 04 72 23 81 64 T : 04 72 23 81 31 T : 06 87 81 15 55 Aéroport Saint Exupéry 69125 LYON F : 04 72 23 81 45 M : [email protected] UMCRA, Médecins Pascale Beaupère, Arnaud Sourty T : 04 72 23 83 26 F : 04 72 23 83 31

DOM CIMADE, CRA DE ROCHAMBEAU (GUYANE), T : 06 94 45 64 58 Aéroport de Rochambeau 973 CAYENNE M : [email protected]

ELOIGNEMENT ET RÉTENTION DES ÉTRANGERS LA RÉTENTION ADMINISTRATIVE 130 SOUTIEN JURIDIQUE AIDE JURIDICTIONNELLE

L’Aide juridictionnelle (AJ) est un système de prise en charge des frais d’avocats et de procédure, financé par la solidarité nationale pour les justiciables les plus démunis. Il faut en demander le bénéfice à chaque nouvelle action en justice. Les étrangers y ont accès dans des conditions spécifiques. Le droit à l’aide juridictionnelle ne fait pas obstacle au libre choix de son avocat, si celui-ci accepte ce mode de rémunération. Si le bénéficiaire n’a pris contact avec aucun avocat, la demande d’aide juridictionnelle aboutira à une désignation d’office.

VOIR AUSSI Droit d’asile page 82 et Droit au séjour pour raison médicale page 110 DROITS ET SOUTIEN

CONDITIONS COMMUNES À TOUTES LES PROCÉDURES PLAFONDS DE RESSOURCES (AU 24/01/2007)

Comment demander l’Aide juridictionnelle ? ■ Aide juridictionnelle totale - se procurer un formulaire de demande auprès de la mairie, ou (gratuité) pour les person- du Bureau d’aide juridictionnelle du tribunal (BAJ) de la juridic- nes dont les ressources tion saisie ou de celui de la juridiction du lieu de domicile du sont inférieures au plafond € demandeur (voir Juridictions administratives page 135) ; de 874 /mois pour une personne seule (majoration - suivre les indications de la notice. En cas d’accord préalable de 157 €/mois pour les avec un avocat, fournir une lettre d’acceptation. Envoyer en deux premières personnes recommandé A/R les formulaires remplis, datés et signés avec à charge, puis 99 € pour les justificatifs au bureau d’aide juridictionnelle de la juridiction les suivantes) ou qui sont compétente. prises en charge par l’aide sociale dans un Centre Conditions de ressources. Les ressources doivent être inférieu- d’hébergement pour res à un certain montant (voir ci-contre). demandeurs d’asile (CADA). Toutefois, l’AJ peut être accordée à titre exceptionnel aux person- ■ Aide juridictionnelle nes ne remplissant pas les conditions de ressources, lorsque leur partielle (une partie des situation apparaît particulièrement digne d’intérêt au regard de frais reste à la charge du l’objet du litige ou des charges prévisibles du procès. De plus, les demandeur) si les ressour- personnes bénéficiaires de l’allocation supplémentaire du Fonds ces sont comprises entre national de solidarité ou du Revenu minimum d’insertion (RMI) 1311 €/mois et 875 €/mois, sont dispensées de justifier de l’insuffisance de leurs ressources. pour une personne.

> 131 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

LES TEXTES APPLICABLES Les ressources des hébergeants ne doivent pas entrer dans le EN MATIÈRE D’AIDE calcul des ressources. Il arrive que certains BAJ demandent le JURIDICTIONNELLE montant des ressources de la personne hébergeant le deman- deur, sur la base de l’article 5 de la loi de 1991 qui prévoit : « Il est Loi n°91-647 du 10 juillet 1991 encore tenu compte, dans l’appréciation des ressources, de cel- relative à l’aide juridique les du conjoint du demandeur à l’aide juridictionnelle, ainsi que Décret n°91-1266 de celles des personnes vivant habituellement à son foyer, sauf du 19 décembre 1991 si la procédure oppose entre eux les conjoints ou les personnes vivant habituellement au même foyer ». Pour les personnes en situation de grande précarité, recueillies chez des tiers faute de place dans les structures d’hébergement d’urgence, il convient d’argumenter sur le fait que l’hébergeant ne peut être considéré comme une personne vivant habituellement au foyer du deman- DEMANDEURS D’ASILE ET AIDE deur, puisque précisément le demandeur n’a pas de foyer propre. JURIDICTIONNELLE : Il faut également signaler, si c’est le cas, que le demandeur n’a

er aucun lien de parenté ou d’alliance avec la personne qui accepte ■ À compter du 1 décembre 2008, l’ensemble des de l’héberger, laquelle n’est donc pas obligée alimentaire. Alors demandeurs d’asile peuvent que les personnes hébergées dans un dispositif public sont accéder à l’aide considérées comme démunies, il serait inéquitable d’exclure de juridictionnelle (sous l’Aide juridictionnelle les personnes hébergées à titre gracieux et condition de ressource), humanitaire chez un tiers. Un tel refus peut ainsi motiver un sans condition d’entrée recours (voir infra). régulière en France. ■ Jusqu’au 1er décembre 2008, Condition de résidence relative à la possession d’un titre de l’accès à l’Aide séjour de titre de séjour : voir infra Demande d’asile et Autres cas. juridictionnelle des demandeurs d’asile est très limité. En effet, l’article 3 de DEMANDE D’ASILE ET AIDE JURIDICTIONNELLE la loi de 1991 impose jusqu’à cette date : Conditions de résidence pour obtenir l’Aide juridictionnelle à - soit une entrée régulière la CRR. En cas de rejet de l’Ofpra, certains demandeurs d’asile sur le territoire, c’est à dire peuvent solliciter l’AJ pour être défendu par un avocat, sans être en possession d’un débourser d’argent, devant la Commission des recours des réfu- passeport avec visa. En giés (CRR). Voir ci-contre les changements en cours. pratique, la possession d’un sauf-conduit délivré éventuellement par la police L’AIDE JURIDICTIONNELLE DANS LES AUTRES CAS aux frontières (PAF), s’il y a eu passage par la zone En cas de contentieux devant une juridiction (administrative d’attente (voir page 71). ou judiciaire), les étrangers peuvent demander le bénéfice de - soit la possession d’un titre l’AJ pour être défendus à titre gratuit par un avocat. Attention : de séjour en cours de les étrangers sans titre de séjour ont un accès limité à l’Aide juri- validité d’au moins un an. dictionnelle. Celle-ci leur est cependant accessible notamment pour les litiges sur les refus de délivrance de titre de séjour.

SOUTIEN JURIDIQUE AIDE JURIDICTIONNELLE 132 de produire untitre deséjourencoursvalidité. droit auséjourenFrance, etqueledemandeur estdoncdispensé l’Aide juridictionnelleestdemandéepourunlitigeconcernant le vrance detitre deséjour Pour lesétrangers sans-papierscontestantunrefus dedéli- tre d’yaccéder (saufdemandeurd’asile,voir récépissé dedemandetitre deséjourdoitdoncpermet- séjour. Uneautorisationprovisoire deséjour(APS)ouun le décret de1991nefixent delisteréglementaire detitre de admises aubénéficedel’Aidejuridictionnelle» habituellement etrégulièrement enFrance sontégalement 1991 : nelle (saufdemanded’asile) régulier ethabituelenF l’Union E nes ner séjour. précisément surledroit au dans lamesure oùlelitigeporte ment, l’A l’ar procès. au regard del’objetdulitigeoudescharges prévisiblesdu digned’intérêt que leursituationapparaît particulièrement - procédures spécifiquesauxétrangerscertaines - les procédures pénales; - les mineurs; rétention). tière, prolongation desmaintiensenzone d’attenteet recours contre unArrêtépréfctoral dereconduite àlafron- (Commission dutitre deséjour, Commissiond’expulsion, E L Conditions derésidencepourobtenirl’aidejuridiction- L P ticle 3delaloi1991 es étr ’A x our lecontentieuxdesr ceptions àl’exigencederégularitéduséjourprévues J peutêtr « Les personnesdenationalité étrangère résidant emplissant paslesconditionsderésidence ur J doitpouv angers nonr opéenne sontsoumisàuneconditiondeséjour e accor oir êtr , ilfautpréciserdanslesformulaires que dée àtitr essor r ance e accor : tissants d’unpaysmembr efus deséjouretl’éloigne . Selon l’article 3delaloi . Selonl’article e ex dée aux«sanspapiers» ceptionnel auxperson supra . Nilaloi,ni ). , lors- e de - - JURIDICTIONNELLE F :0148184197 :0148184063 T Greffe CRR : :0148184000 T Standard CRR : ou 0148184070 :0148184053 T Juridictionnelle : Bureau d’Aide A4station« Vincennes » RER 93 Montreuil-sous-Bois, 35, rueCuvier, Pour s’yrendre : Montreuil-sous-Bois Cedex Juridictionnelle, 93558 réfugiés Commission desrecours des Adresse postale: justificatifs à: datés etsignésavec les les formulaires remplis, Envoyer enrecommandé A/R D MNER D EMANDEURS , Bureau d’Aide ’ SL TAIDE ET ASILE ( SUITE > ) 133

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DÉLAIS ET RECOURS

La demande d’Aide juridictionnelle suspend le délai de recours contentieux sauf en matière d’OQTF. Lorsqu’un adminis- tré entend contester une décision de l’administration (décision de l’Ofpra, reconduite à la frontière, etc.) par un recours conten- tieux, ce recours doit être formé dans un délai contraignant (voir Droit d’asile page 82 et Droit au séjour pour raison médicale page 111). Selon les dispositions de l’article 38 du décret de 1991, la demande d’Aide juridictionnelle suspend ce délai de recours à la ATTENTION ! double condition (sauf OQTF): OQTF et aide juridictionnelle : - que la demande soit formée pendant le délai de recours conten- une modification de l’article 3 tieux ; de la loi de 1991 et un décret - que le recours soit ensuite introduit dans le même délai de sont en préparation début recours à compter de la date de décision sur l’Aide juridiction- 2007 visant à ce que la nelle et non de sa notification (le texte précise que ce nouveau demande d’AJ ne prolonge délai de recours commence à courir au jour où la décision du pas les délais de recours. BAJ est devenue définitive). La demande d’AJ devrait également être intégrée dans Aide juridictionnelle et procédure d’urgence. Lorsque le le recours introductif devant le recours contentieux en projet nécessite une procédure en tribunal administratif. urgence, il faut déposer deux demandes distinctes d’Aide juridic- Se renseigner auprès des tionnelle. La première demande concerne le recours lui même associations de soutien juridique (voir Répertoires (dit « sur le fond »), la deuxième concerne la procédure en régionaux). urgence (dite « en référé », voir page 113). Il faut demander une admission provisoire à l’AJ pour éviter des délais de traitement incompatibles avec l’urgence du recours.

Recours contre les refus d’aide juridictionnelle. Il est possible de contester un refus d’octroi de l’Aide juridictionnelle. L’article 23 de la Loi de 1991 relative à l’aide juridique précise que « les décisions du bureau d’aide juridictionnelle, de la section du bureau ou de leur président peuvent être déférées, selon le cas, [ … ], au président du tribunal administratif ou de la cour adminis- trative d’appel, [ …], ou à leur délégué ». En matière administra- tive, l’article 57 du décret indique que : « Les décisions des sec- tions chargées d’examiner les demandes relatives aux affaires portées devant le tribunal administratif et les autres juridictions administratives statuant en premier ressort, ainsi que les déci- sions des présidents de ces sections, sont déférées au président du tribunal administratif dans le ressort duquel la section est ins- tituée ».

SOUTIEN JURIDIQUE AIDE JURIDICTIONNELLE 134 SOUTIEN JURIDIQUE JURIDICTIONS ADMINISTRATIVES

En cas de refus de délivrance de titre de séjour ou en cas de prononcé d’un Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF) par les préfectures, le contentieux doit être porté devant les juridictions de l’ordre administratif. En premier lieu, il faut saisir le Tribunal administratif du lieu où siège l’administration dont la décision est contestée. En cas de rejet par le Tribunal, il est possible de faire appel devant la Cour administrative d’appel. Les pourvois en cassation sont examinés par le Conseil d’État.

CONSEIL D’ÉTAT DROITS ET SOUTIEN Pour un pourvoi en cassation ou pour faire appel d’un jugement (APRF uniquement) Adresse Ressort Infos pratiques CONSEIL D’ÉTAT France entière T : 01 40 20 80 00 1 place du Palais-Royal F : 01 40 20 80 08 75100 PARIS 01 SP Site : www.conseil-État.fr

COURS ADMINISTRATIVES D’APPEL Pour faire appel d’un jugement de tribunal administratif (sauf APRF)

Cour et adresse Ressort (tribunaux administratifs de) Infos pratiques BORDEAUX 33074 Cedex, 31 Toulouse, 33 Bordeaux, 64 Pau, T : 05 57 85 42 42 17 cours de Verdun 86 Poitiers, 87 Limoges, 971 Basse-Terre, F : 05 57 85 42 40 972 Fort de France, 973 Cayenne, M : [email protected] Mamoudzou, St-Denis-de-la-Réunion, St-Pierre-et-Miquelon DOUAI 59507 Cedex, Hôtel Daoust, 59 Lille, 76 Rouen, 80 Amiens T : 03 27 08 10 00 F : 03 27 08 10 01 50 rue de la Comédie, BP 760 M : [email protected] LYON 69433 Cedex 03, Palais 21 Dijon, 38 Grenoble, T : 04 78 14 11 51 F : 04 78 71 79 13 des juridictions administratives, 63 Clermont-Ferrand, 69 Lyon M : [email protected] 184 rue Duguesclin MARSEILLE 13291 Cedex, 06 Nice, 13 Marseille, 20 Bastia, T : 04 91 04 45 45 F : 04 91 04 45 00 45 bd Paul Peytral, BP 3098 34 Montpellier M : [email protected] NANCY 54035, 6 rue Haut- 25 Besançon, 51 Châlons, 54 Nancy T : 03 83 35 05 06 F : 03 83 32 78 32 Bourgeois, Case officielle n°15 67 Strasbourg M : [email protected] NANTES 44000 Cedex 042, 14 Caen, 35 Rennes, 44 Nantes, T : 02 51 84 77 77 F : 02 51 84 77 00 Pl. de l’Edit de Nantes, BP 18529 45 Orléans M : [email protected] PARIS 75004, 75 Paris, 77 Melun, COM Nouméa, T : 01 58 28 90 00 F : 01 58 28 90 22 68 rue François Miron Papeete M : [email protected] VERSAILLES 78000, 2 Esplan. 95 Cergy-Pontoise, 78 Versailles T : 01 30 84 47 00 F : 01 30 84 47 04 Grand Siècle, CP 1102 M : [email protected]

> 135 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS Pour déposer un recours contre une décision de l’administration (y compris APRF)

Tribunal administratif Ressort Infos pratiques ALSACE, STRASBOURG Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle T : 03 88 21 23 23 F : 03 88 36 44 66 67070 Cedex, 31 avenue Greffe de la cellule urgence de la Paix, BP 1038 F T : 03 88 21 23 31 M : [email protected] AQUITAINE, BORDEAUX Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne T : 05 56 99 38 00 F : 05 56 24 39 03 33063 Cedex, 9 rue Tastet, Greffe : 05 56 99 38 00 BP 947 M : [email protected] AQUITAINE, PAU 64010 Cedex, Landes, Pyrénées-Atlantiques, T : 05 59 84 94 40 Villa Noulibos, Gers, Hautes-Pyrénées F : 05 59 02 49 93 ou 05 59 02 61 98 50 Cours Lyautey BP 543 M : [email protected] AUVERGNE, CLERMONT-FERRAND Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme T : 04 73 14 61 00 F : 04 73 14 61 22 63033 Cedex 01, 6 cours Sablon M : [email protected] BASSE-NORMANDIE, Calvados, Manche, Orne T : 02 31 70 72 72 F : 02 31 52 42 17 CAEN 14000, 3 rue Arthur Le Duc M : [email protected] BOURGOGNE DIJON 21000, Côte-d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire, Yonne T : 03 80 73 91 00 F : 03 80 73 39 89 22 Rue d’Assas Secrét. Président T : 03 80 73 91 07 M : [email protected] BRETAGNE, RENNES 35044, Côte-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, T : 02 23 21 28 28 F : 02 99 63 56 84 3 Contour de la Motte, Hôtel de Bizien Morbihan M : [email protected] CENTRE, ORLÉANS 45000, Cher, Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, T : 02 38 77 59 00 F : 02 38 53 85 16 28 rue de la Bretonnerie Loir-et-Cher, Loiret (Indre voir Limousin) M : [email protected] CHAMPAGNE-ARDENNES, Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne T : 03 26 66 86 87 F : 03 26 21 01 87 CHALONS-EN-CHAMPAGNE M : greffe.ta-chalons-en-champagne 51036, 25 rue du Lycée @juradm.fr CORSE, BASTIA 20407 Cedex, Corse-du-Sud, Haute-Corse T : 04 95 32 88 66 F : 04 95 32 38 55 Villa Montépiano M : [email protected] FRANCHE-COMTÉ, BESANCON Doubs, Jura, Haute-Saône, T : 03 81 82 60 00 F : 03 81 82 60 01 25000, 30 rue Charles Nodier Territoire-de-Belfort M : [email protected] HAUTE-NORMANDIE, ROUEN Eure, Seine-Maritime T : 02 32 08 12 70 F : 02 32 08 12 71 76005 Cedex, 80 bd de l’Yser, BP 500 M : [email protected] ÎLE-DE-FRANCE, PARIS Paris, Hauts-de-Seine T : 01 44 59 44 00 F : 01 44 59 46 46 75181 Cedex 04, 7 rue de Jouy Greffe du contentieux des APRF T : 01 44 59 44 81 M : [email protected] ÎLE-DE-FRANCE, MELUN Seine-et-Marne, Val-de-Marne T : 01 60 56 66 30 F : 01 60 56 66 10 77008 Cedex, CP n°8630 ÎLE-DE-FRANCE, VERSAILLES Essonne, Yvelines T : 01 39 20 54 00 F : 01 30 21 11 19 78011 Cedex, 56 av de St-Cloud M : [email protected] ÎLE-DE-FRANCE, CERGY-PONTOISE Seine-Saint-Denis, Val d’Oise T : 01 30 17 34 00 F : 01 30 17 34 59 95027, 2 bd de l’Hautil, BP 322 M : [email protected] LANGUEDOC-ROUSSILLON, Aude, Gard, Hérault, Lozère, T : 04 67 54 81 00 F : 04 67 54 74 10 MONTPELLIER 34063, 6 rue Pitot Pyrénées-Orientales M : [email protected] Greffe du contentieux des APRF T : 04 67 54 81 38 ? 04 67 54 74 50 LIMOUSIN, LIMOGES 87000, Corrèze, Creuse, Haute-Vienne + Indre T : 05 55 33 91 55 ? 05 55 33 91 60 1 cours Vergniaud M : [email protected]

SOUTIEN JURIDIQUE JURIDICTIONS ADMINISTRATIVES 136 ATS401Cdx0, aen,Srh,Vné M:[email protected] Mayenne,Vendée Sarthe, 44041 Cedex01, NANTES PAYS-DE-LA-LOIRE RNBE302Cdx M:[email protected] 38022Cedex, GRENOBLE RHÔNE-ALPES OTES800 ôe ibr, exSve,Ven M:[email protected] Deux-Sèvres, Vienne 86000,HôtelGilbert, POITIERS ra,B 52M:[email protected] M:[email protected] M:[email protected] M:[email protected] M : gr 4200 97500, BP M:[email protected] COM 4522 Bruat, BP COM M:[email protected] Q398851 BP 85 avduG.deGaulle, Carcopino 3000,4 COM 97600, HautsJardins duCollège COM 2024 27 rueFélixGuyon, BP :0491134837 T DOM M:[email protected] 5030 7 rueSchoelcher, BP DOM 683 Croix deBellevue,BP M:[email protected] Immeuble Roy Camille, DOM d’Orléans bd FélixEboué,Quartier DOM administratives, Greffe 184rueDuguesclin ducontentieuxdesAPRF Cedex 03,Palais desJuridictions RHÔNE-ALPES Hautes-Alpes,Bouches-du-Rhône, 1135 Vaucluse Place de Verdun, BP 22/24 ruedeBreteuil 13006, MARSEILLE PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR 4179 33 bdF. Pilatte,BP 06359Cedex04, NICE PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR 15 rueBlossac POITOU-CHARENTES 01, 14rueLemercier PICARDIE 6 alléedel’IleGloriette M:[email protected] M:[email protected] Hautes-Pyrénéesvoir Aquitaine) Tarn, Tarn-et-Garonne (Gerset Vosges (Mosellevoir Alsace) NORD-PAS-DE-CALAIS 7007 68 rueRaymond IV, BP TOULOUSE 31068Cedex, MIDI-PYRÉNÉES 5 placedelaCarrière LORRAINE ile P23 :0320218376F306608 T Greffe ducontentieuxdesAPRF 2039 Gielee, BP 59014,143rJacquemars LILLE rbnlamnsrtfRsotInfos pratiques Ressort Tribunal administratif , ST-PIERRE-ET-MIQUELON Saint-Pierre-et-Miquelon T : 05084110F:4738 : 689509025F:451724 : T T :0269611856F62 T 00687250630 : T Saint-Pierre-et-Miquelon , ST-PIERRE-ET-MIQUELON Polynésie Française , PAPEETE TAHITI, Avenue Nouvelle-Calédonie Cedex, Immeuble , NOUMEA Mayotte , MAMOUDZOU-MAYOTTE TDNS948 L éno :0262924361F T :0594254970F71 T :0596716667F631008 T LaRéunion :0590814538F9670 T , ST-DENIS 97488, Guyane 97305Cedex, , CAYENNE Martinique , FORT-DE-FRANCE 97264, 97109Cedex,Guadeloupe,St Martin , BASSE-TERRE , Drôme, Haute-Savoie, Isère, Savoie T : 0476429000F:2269 : T Drôme,Haute-Savoie, Isère, Savoie , MES801Cdx ie ie om :0322336170F71 T Aine,Oise,Somme 80011Cedex , AMIENS AC 43 ee,Mutee-oel,Mue :03831743F50 T Meuse, Meurthe-et-Moselle, 54036Cedex, , NANCY , Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, T : 0240994600F:58 : T Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, , , LYON 69433 Ain, Ardèche, Loire, Rhône T : 04781410 : T Ain,Ardèche, Loire, Rhône , LYON 69433 e , Ariège, Aveyron, Haute-Garonne, Lot, T : 05627357F:40 : T Ariège,Aveyron, Lot, Haute-Garonne, , tg, F:00687250631 étage, , Charente, Charente-Maritime, T : 05 49 607919 : T Charente, Charente-Maritime, , Nr,Psd-aasT:0320631300F47 T Nord, Pas-de-Calais , , Alpes de Haute-Provence, T : 04911348 : T :049213F93557831 T AlpesdeHaute-Provence, , Alpes-Maritimes, Var , M :[email protected] M :[email protected] F :0491811387ou89 :0320630878F306840 T Greffe desprocédures d’urgence [email protected] [email protected] > 137

DROITS ET SOUTIEN SOUTIEN JURIDIQUE ASSOCIATIONS DROIT D’ASILE

COORDINATION FRANÇAISE POUR LE DROIT D’ASILE (CFDA) Site : www.cfda.reso.net

Le Comede est membre de la CFDA, collectif d’organisations qui s’est donné pour objectifs (extrait de la charte) : « défendre et promouvoir le droit d’asile et le statut des réfugiés, tels que le définissent : 1. La Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays » ; 2. La Convention de Genève du 28 juillet 1951 ». Demander au siège s’il existe un lieu d’accueil de l’association dans le département ou la région.

Adresse Téléphone/Fax ACAT, 7 rue Georges Lardennois 75019 Paris Site : www.acat.asso.fr T : 01 40 40 42 43 F : 01 40 40 42 44 ACT UP Paris, BP 287, 75525 PARIS Cedex 11 Site : www.actupparis.org T : 01 49 29 44 75 F : 01 48 06 16 74 AMNESTY INTERNATIONAL service réfugiés, 76 bd de la Villette T : 01 53 38 65 65 F : 01 53 38 55 00 75940 PARIS Cedex 19, Site : www.amnesty.asso.fr APSR Association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en T : 01 45 65 87 50 F : 01 53 80 28 19 France, Hôpital Ste-Anne Pavillon Piera Aulagnier, 1 rue Cabanis 75014 PARIS Site : www.apsr.asso.fr CAEIR, 43 rue Cambronne 75015 PARIS T : 01 43 06 93 02 F : 01 43 06 57 04 CASP, 20 rue Santerre 75012 PARIS Site : www.imago.net/casp T : 01 53 33 87 50 F : 01 43 44 95 33 CIMADE, 176 rue Grenelle 75007 PARIS Site : www.cimade.org T : 01 44 18 60 50 F : 01 45 56 08 59 COMEDE, Hôpital de Bicêtre BP 31, 94272 LE KREMLIN BICETRE Cedex T : 01 45 21 38 40 F : 01 45 21 38 41 Site : www.comede.org FASTI, 58 rue des Amandiers 75020 PARIS Site : www.fasti.org T : 01 58 53 58 44 FORUM REFUGIES, BP 1054, 69612 VILLEURBANNE Cedex T : 04 78 03 74 45 F : 04 78 03 28 74 Site : www.forumrefugies.org FRANCE TERRE D’ASILE, 25 rue Ganneron 75018 PARIS T : 01 53 04 39 99 F : 01 53 04 02 40 Site : www.france-terre-asile.org GAS Groupe Accueil Solidarité, 17 place Maurice Thorez 94800 VILLEJUIF T : 01 42 11 07 95 F : 01 42 11 09 91 Site : www.gas.asso.fr GISTI, 3 Villa Marcès 75011 PARIS Site : www.gisti.org T : 01 43 14 84 84 F : 01 43 14 60 69 LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, 138-140 rue Marcadet 75018 PARIS T : 01 56 55 51 00 F : 01 42 55 51 21 Site : www.ldh-france.org MRAP, 43 bd Magenta 75010 PARIS Site : www.mrap.asso.fr T : 01 53 38 99 99 F : 01 40 40 90 98 LA PASTORALE DES MIGRANTS (SNPM), 269 bis rue du Faubourg-St-Antoine T : 01 43 72 47 21 F : 01 46 59 04 89 75011 PARIS Site : www.eglisemigrations.org Association PRIMO LEVI, 107 av Parmentier 75011 PARIS T : 01 43 14 88 50 F : 01 43 14 08 28 Site : www.primolevi.asso.fr SECOURS CATHOLIQUE, 106 rue du Bac 75007 PARIS T : 01 45 48 18 49 F : 01 48 33 79 70 Site : www.secours-catholique.asso.fr Le Haut Commissariat aux Réfugiés (ONUHCR) et la Croix-rouge Française ont les statuts d’observateur.

SOUTIEN JURIDIQUE ASSOCIATIONS DROIT D’ASILE 138 EOTR ASFOTEE eadusdaie :0467798182 T Demandeurs d’asile FRONTIERES SANS REPORTERS 5MDCN UMNET:01449215 T : 0563221700 T :0153251040 T :0146079716 T :0243545042 T MIDI-PYRENEES REFUGIES RESEAU :0238731909 T D’ASILE LE HAVRAISE COORDINATION DROIT POUR 82 : 0562950832 T MONDE DU MEDECINS 76 FRANCE-LIBERTES 75 T/F:0329866714 France EMMAUS 75 D’ASILE LE DROIT POUR SARTHOISE COORDINATION 75 Collectifmulhousiendedéfensedespersonnesétrangères AADA 72 :0241888565 T PYRENEES HAUTES D’ASILE DROIT COORDINATION 68 COMADA Comitémeusiend’aideauxdemandeursd’asile 65 s/cSecourscatholique LOIRE ET MAINE MIGRANTS COORDINATION 55 TOITS ORLEANS 49 MONDE DU 45 HCR Haut Commissariat aux Réfugiés T : 0144434858 : T T/F:0143672752 :assistanceenzone T 0153265282 : T Uniquementencasde journalistes Législation 17 ruedel’Abbél’épée34000MONTPELLIER interprétariat ISM service INFO-MIGRANTS 9 rueKepler 75016PARIS HCR HautCommissariatauxRéfugiés d’attente0142 086993 Assistance surleterritoire Site :www.anafe.org problème enzone d’attente 21ter rue Voltaire 75011PARIS Association nationaled’assistanceauxfrontières ANAFE Assistance àlafrontière ou larégion Demander ausièges’ilexisteunlieud’accueildel’associationdans ledépartement sur laprocédure ouaideràlarédactiondesrécitsetrecours Liste nonexhaustive àvocation d’autres nationalepouvant partenaires conseiller T/F:0231503289 ADDA 14plate-formed’accueildesdemandeursd’asile-Calvados 14 AUXMEMBRES ASSOCIÉS TRAVAUX CFDA DELA des atclrtsTéléphone/Fax Particularités Adresse Adresse 2red ia 50 AI F:01487426 F :0563221708 F:01449299 F:0146076910 s/c Centre Amar, 24rueCaussat82000MONTAUBAN 54 rueMichelet,76600LE HAVRE Mission France, 62rueMarcadet 75018PARIS F :0238726653 22 ruedeMilan75009PARIS F:0241209995 179bis quaide Valmy 75010PARIS Maignan72000LEs/c Centre MANS del’Etoile,26rueAlbert Cedex s/c LDH,62ruedeSoultz68058MULHOUSE s/c DeniseDamangeot,10bdCarnot,65200BAGNERES-DE-BIGORRE 25 ruedesMinimes55100 VERDUN Cedex01 impasse 15ruedeBrissac,49018ANGERS 62241,45402FLEURY-LES-AUBRAIS BP Cedex1 50204,14012CAEN 19 rueMélingre BP anonyme etgratuit Téléphone/Fax M :[email protected] > 139

DROITS ET SOUTIEN SOUTIEN JURIDIQUE ASSOCIATIONS DROIT DES ÉTRANGERS

OBSERVATOIRE DU DROIT A LA SANTE DES ÉTRANGERS (ODSE) Site : www.odse.eu.org M : [email protected]

Le Comede est membre de l’ODSE, collectif d’organisations qui s’est donné pour objectifs (extrait de la plate-forme) : « Surveiller l’application des textes ouvrant droit à l’assurance maladie et à l’Aide médicale État, et surveiller l’application des textes régissant le droit au séjour des étrangers atteints de pathologies graves. »

Adresse Téléphone/Fax ACT UP Paris, BP 287, 75525 PARIS Cedex 11 T : 01 49 29 44 75 Site : www.actupp.org F : 01 48 06 16 74 AFVS c/o Espace solidarité habitat, 78-80 rue de la Réunion 75020 PARIS T : 01 44 64 04 47 Site : www.afvs.net AIDES, Tour Essor, 14 rue Scandicci 93508 PANTIN Cedex T : 01 41 83 46 46 Site : www.aides.org F : 01 41 83 46 59 ARCAT, 94-102 rue de Buzenval 75020 PARIS T : 01 44 93 29 29 Site : www.arcat-sida.org F : 01 44 93 29 30 CATRED, 20 boulevard Voltaire 75011 PARIS T : 01 40 21 38 11 Site : www.catred.org F : 01 40 21 01 67 CIMADE, 176 rue de Grenelle 75007 PARIS T : 01 44 18 60 50 Site : www.cimade.org F : 01 48 79 31 11 COMEDE, Hôpital de Bicêtre BP 31 94272 LE KREMLIN BICETRE Cedex T : 01 45 21 38 40 Site : www.comede.org F : 01 45 21 38 41 CRETEIL-SOLIDARITE, Place Henri Dunant 94000 CRETEIL T : 01 45 17 54 96 FASTI, 58 rue des Amandiers 75020 PARIS T : 01 58 53 58 53 Site : www.fasti.org FTCR, 3 rue de Nantes 75009 PARIS T : 01 46 07 54 04 Site : www.ftcr.fr F : 01 40 34 18 15 GISTI, 3 villa Marcès 75011 PARIS T : 01 43 14 84 84 Site : www.gisti.org F : 01 43 14 60 69 MEDECINS DU MONDE, 62 rue Marcadet 75018 PARIS T : 01 44 92 15 15 Site : www.medecinsdumonde.org F : 01 44 92 99 92 MRAP, 43 boulevard Magenta 75010 PARIS T : 01 53 38 99 99 Site : www.mrap.asso.fr F : 01 40 40 90 98 PASTT, 94 rue Lafayette 75010 PARIS T : 01 53 24 15 40 F : 01 53 24 15 38 SIDA INFO SERVICE, 190 boulevard de Charonne 75020 PARIS T : 01 44 93 16 16 Site : www.sida-info-service.org F : 01 44 93 16 00 SOLIDARITE SIDA, 16 bis avenue Parmentier 75011 PARIS T : 01 53 10 22 22 Site : www.solidarite-sida.org F : 01 53 10 22 20

SOUTIEN JURIDIQUE ASSOCIATIONS DROIT DES ÉTRANGERS 140 LIGUE DES DROITS DE L’HOMME T : 0156555100 : T :0142555121 T F:01585343 015853 : T juridique138-140rueMarcadet Service DROITS DEL’HOMME DES LIGUE Fédération nationaledes locales ASTI de solidaritéavec lestravailleurs immigrés) FASTI (Fédération desassociations uiiu enmr]F:0143146069 :01533899 T :0143146066 15h-18h T 0153265282 : T Conseiljuridiquelun-ven F:0140036256 MRAP, 43Boulevard Magenta75010PARIS 75018 PARIS : 0140036282 T :0144186050 faxoucourrier T Contacttéléphone, F:0145559236 Législation Permanences dansdifférentes téléphonique service (ISM) MIGRANTS INFO juridique àcenuméro] Pas d’accueilsaufDER 0144187267 : T :0143148484,pasdeconseil [T associations 3villaMarcès 75011PARIS GISTI, 58 ruedesamandiers75020PARIS (voir supra) enrétention Intervention 221 ruedeBelleville75019PARIS DROITS D’URGENCE 176 ruedeGrenelle 75007PARIS siègenational CIMADE Assistance surleterritoire d’attente0142086993 176 ruedeGrenelle 75007PARIS (défense desétrangers reconduits), DER Service CIMADE Assistance encasde«mesure d’éloignement» :assistanceenzone T Uniquementencasdeproblème enzone d’attente Site :www.anafe.org aux frontières, 21terrue Voltaire 75011PARIS associationnationaled’assistance ANAFE, Assistance àlafrontière oularégion Demander ausièges’ilexisteuneantennelocaledelastructure dansledépartement sur ledroit desétrangers àvocationListe nonexhaustive nationalepouvant departenaires conseiller des atclrtsTéléphone/Fax Particularités Adresse M :[email protected] anonyme etgratuit M :[email protected] T/F :0143672752 > 141

DROITS ET SOUTIEN SOUTIEN JURIDIQUE AMBASSADES ET CONSULATS

Au cours de sa demande d’asile, l’exilé demandant la protection de la France du fait de craintes de persécution, ne peut pas et ne doit pas s’adresser aux autorités de son pays d’origine. Pour les demandeurs d’asile déboutés et les sans-papiers, les passeports en vue d’une régularisation se demandent au consulat. En l’absence de consulat, c’est l’ambassade qui assure les services consulaires.

Ambassades et consulats Téléphone ALGÉRIE AMBASSADE 50 rue de Lisbonne 75008 PARIS T : 01 53 93 20 20 06200 NICE, Consulat 20 bis avenue Mont-Rabeau T : 04 93 86 37 06 13272 MARSEILLE Cedex 08, Consulat 363 rue Paradis T : 04 91 13 99 50 25000 BESANCON, Consulat 1 rue de l’Industrie T : 03 81 80 31 79 31000 TOULOUSE, Consulat 23 rue Arnaud Vidal T : 05 61 62 97 07 34000 MONTPELLIER, Consulat 12 boulevard des Arceaux T : 04 67 54 54 15 38100 GRENOBLE, Consulat 6 chemin du Commerce T : 04 76 54 30 18 42100 SAINT-ETIENNE, Consulat 6 rue Richard T : 04 77 59 31 41 44000 NANTES, Consulat 57 rue du Buat T : 02 40 74 38 19 57000 METZ, Consulat 1 bis avenue du Leclerc T : 03 87 66 41 61 59800 LILLE, Consulat 120 rue de Solférino T : 03 28 38 01 40 67200 STRASBOURG, Consulat 101 route de Schirmeck T : 03 88 30 17 51 69006 LYON, Consulat 7 rue Vauban BP 189 T : 04 78 24 21 07 75935 PARIS Cedex 19, Consulat 48 rue Bouret T : 01 53 72 07 07 92014 NANTERRE, Consulat 49 rue du 8 mai 1945 BP 1411 T : 01 47 25 12 71 93000 BOBIGNY, Consulat 17 rue Hector Berlioz T : 01 41 50 58 58 94400 VITRY-SUR-S, Consulat 6 av du Président Salvador Allende T : 01 46 80 78 00

ANGOLA AMBASSADE 19 avenue Foch 75116 PARIS T : 01 45 01 58 20 75116 PARIS, Consulat 40 rue Chalgrin T : 01 45 01 96 94

BANGLADESH AMBASSADE 39 rue Erlanger 75116 PARIS T : 01 46 51 90 33

CAMEROUN AMBASSADE 73 rue d’Auteuil 75116 PARIS T : 01 47 43 98 33 13010 MARSEILLE, Consulat 168 boulevard Rabatau T : 04 91 80 00 55 T : 04 91 83 15 94 75016 PARIS, Consulat 73 rue d’Auteuil T : 01 46 51 89 00

CENTRAFRIQUE AMBASSADE 30 rue des Perchamps 75116 PARIS Section consulaire T : 06 15 68 78 33

SOUTIEN JURIDIQUE AMBASSADES ET CONSULATS 142 MASD 5reAfe eoec 51 AI :01405070 T :01405071 T 0142127050 : T :0556771887 T :02624175 47/48 T 0594311858/5163 : T 0590893580 : :01476378 T Consulat266rueduMalLeclerc T REUNION, DELA 97400 SAINT-DENIS 75016 PARIS, SectionConsulaire 20-22rue AlbéricMagnard 15rueAlfred Dehodencq75016PARIS AMBASSADE :0608434831 :0556696552 T INDE T 04935366 : T angle rued’EnneryetbdHann ConsulatRésidence Vitaline Boineuf 97110 POINTE-A-PITRE, :0147048148 T Consulat12avenue LéopoldHéder 97300 CAYENNE, 75017 PARIS, Consulat35avenue de Villiers Consulat 16rueJeanJaurès 33810 AMBES, 10rue Théodule Ribot75017PARIS AMBASSADE HAÏTI :01450216 :0478379099 T T 38 31 62 07 06 : 02 T 22 08 78 04 : T :0607026843 :0232084190 T T Consulat Les69270 FONTAINES-SUR-SAON, Jardins du Roy, Simon 38 quai JB 0383304492 : T ConsulatrueJeanClaudeville 33120 BRUGES, Consulat92boulevard06000 NICE, deCimiez 51ruedelaFaisanderie 75116PARIS AMBASSADE GUINÉE 0231648358 : :0491903144 T T :0320903286 T 104avenue Raymond Poincaré75116PARIS AMBASSADE 0556118591 : :0493211617 :0596576895 GÉORGIE T T T 0561277114 : Rousseau ConsulatHabitationProspérité, T Quartier 97212 SAINT-JOSEPH, Consulat66quaideBoisguilbert 76000 ROUEN, 69002 LYON, Consulat15placeBellecourt 189 Cedex,Consulat40rueRoger BouvryBP 59471 SECLIN :01536462 T 54000 NANCY, Consulat10ruedesLoups Cedex,ConsulatZone IndustrielledeFrêt 33521 BRUGES 42 31321 CASTANET-TOLOSAN de Cedex,ConsulatZI Vic BP 6018 ConsulatSafnorZAuthieBP 14061 CAEN, Consulat24rueColbert 13001 MARSEILLE, :0145006057 04785634 : T T Consulat272route deGrenoble 06200 NICE, 102avenue Raymond Poincaré75116PARIS AMBASSADE 04930757 : T CÔTE D’IVOIRE 1 32coursAlbert AMBASSADE :0388453233 :03884532 T T CONGO RD 0556870058 : T :0140701064 :0147233445 T T Consulat4avdeBeauregard69230 SAINT-GENIS-LAVAL, 129 Consulat 76chemindeCamparianBP :0491320001 33884 VILLENAVE D’ORNON, :04913200 T T Consulat35avenue Bréguière 06800 CAGNES-SUR-MER, 37bisruePaul ValéryAMBASSADE 75116PARIS :0147367790 CONGO Légalisation T SectionConsulaire 9av Victor92130 ISSY-LES-MOULINEAUX Cresson Consulat35rueBautain 67000 STRASBOURG, Consulat20boulevard Carmagnole 13008 MARSEILLE, 11avenue George AMBASSADE V 75008PARIS CHINE masdse oslt Téléphone etconsulats Ambassades er 50 AI :0142255750 T 75008 PARIS iaT:01 47 360258 Visa T > 143

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Ambassades et consulats Téléphone MALI AMBASSADE 89 rue du Cherche-Midi 75006 PARIS T : 01 45 48 58 43 13001 MARSEILLE, Consulat 47 rue de la Paix T : 04 91 33 76 30 33000 BORDEAUX, Consulat 29 allées des Chartres T : 05 56 00 82 82 69007 LYON, Consulat 8 rue du Professeur Grignard T : 04 78 72 96 99 75011 PARIS, Consulat 43 rue du Chemin Vert BP 418 T : 01 48 07 85 85

MAROC AMBASSADE 5 rue Le Tasse 75116 PARIS T : 01 45 20 69 35 13001 MARSEILLE, Consulat 22 allée Léon Gambetta T : 04 91 50 02 96 20620 BIGUGLIA, Consulat route nationale 193 Casatorra T : 04 95 33 70 40 / 40 41 21242 TALANT Cedex, Consulat 1 rue Garibaldi BP 79 T : 03 80 56 64 23 31500 TOULOUSE, Consulat 57 avenue Jean Rieux T : 05 62 47 10 47 33200 BORDEAUX CAUDERAN, Consulat 12 rue Mexico T : 05 56 02 42 21 34072 MONTPELLIER Cedex 03, Consulat 16 rue Rémy Béllau BP 55103 T : 04 67 06 88 30 35700 RENNES, Consulat 19 boulevard de Sévigné T : 02 99 27 54 00 59000 LILLE, Consulat 20 rue de Bourgogne T : 03 20 54 90 28 67000 STASBOURG, Consulat 7 rue Erckmann-Chatrian T : 03 88 35 23 09 69003 LYON, Consulat 4 rue Carry T : 04 72 36 96 17 75015 PARIS, Consulat 12 rue de la Saïda T : 01 56 56 72 00 92000 NANTERRE, Consulat 70-72 rue des Suisses T : 01 47 24 63 23 / 44 11 95300 PONTOISE, Consulat 7 rue Thiers T : 01 30 30 32 26 93250 VILLEMONBLE, Consulat 40 avenue du Raincy T : 01 48 94 99 31

MAURITANIE AMBASSADE 5 rue de Montévidéo 75116 PARIS T : 01 45 04 88 54 06100 NICE, Cons. Gairaut Supérieur 14 route d’Aspremont T : 04 92 07 68 01 13008 MARSEILLE, Consulat 241 avenue du Prado T : 04 91 25 99 38 75006 PARIS, Consulat 89 rue du Cherche-Midi T : 01 45 48 23 88 76000 ROUEN, Consulat Sagatrans 3 boulevard du Midi T : 02 35 58 41 90

MOLDAVIE AMBASSADE 1 rue de Sfax 75116 PARIS T : 01 40 67 11 20

NIGERIA AMBASSADE 173 avenue Victor Hugo 75116 PARIS T : 01 47 04 68 65

PAKISTAN AMBASSADE 18 rue Lord Byron 75008 PARIS T : 01 45 62 23 32 69001 LYON, Consulat 19 place Tolozan T : 04 78 27 28 28

PHILIPPINES AMBASSADE 4 hameau de Boulainvilliers 75116 PARIS T : 01 44 14 57 00 06300 NICE, Consulat 73 rue Hérold T : 04 93 16 26 41 13008 MARSEILLE, Consulat « Prado Plazza » 42 rue des mousses T : 04 91 16 01 10 33550 HAUX, Consulat Général 103 rue Fréré T : 05 57 34 51 13 69125 LYON ST EXUPERY AEROPORT Consulat « ALTERNATIV » BP 336 T : 04 72 22 84 36

RUSSIE AMBASSADE 40-50 boulevard Lannes 75116 PARIS T : 01 45 04 05 50

SOUTIEN JURIDIQUE AMBASSADES ET CONSULATS 144 90 YN oslt8 u eSz T:0472839840 T 015633 : T :0240698898 T :0388366910 T 0491290020 : T :0153927112 T :01531069 T 0148916100 : T :0388365275 75017 PARIS, Consulat 184boulevard Malesherbes T 69006 LYON, Consulat87ruedeSèze Consulat10rueAugusteLamey 67000 STRASBOURG, 056163 : Consulat13quaidelaFosse 44000 NANTES, T :04939681 T Consulat 363avenue duPrado 13008 MARSEILLE, 0478934287 : T 0491502868 : 16avenue deLamballe 75116PARIS AMBASSADE T TURQUIE :0145559598 T :01557331 T Consulat101avenue93502 PANTIN, JeanLolive 75016 PARIS, Consulat17-19ruedeLubeck 69453 LYON Cedex 06,Consulat14avenue duMaréchalFoch Consulat6rueSchiller 67000 STRASBOURG, Consulat4rAlexandre 1 38000 GRENOBLE, 31000 TOULOUSE, Consulat19alléeJean-Jaurès :003227711180 Consulat8boulevard d’Athènes 13001 MARSEILLE, T 0235700836 : Consulat18avenue desFleurs 06000 NICE, T 0144053848 : T 25rueBarbetdeJouy75007PARIS, AMBASSADE :0478542302 T TUNISIE 16rueSpontini75016PARIS AMBASSADE SRI LANKA 0494235891 : T 0320256877 : :0388756116 0235211082 : T T T 410avenue de TervurenAMBASSADE 1150BRUXELLES Pas dereprésentation diplomatiqueenFrance 0326476127 : T :03832325 SIERRA LEONE T 83100 TOULON, ConsulatChâteaudeFont-Pré aldesPlatanes 0556326287 : Consulat2rueAbbéCochet 76000 ROUEN, T 76600 LE HAVRE, AgenceConsulaire 6placeLéonMeyer 75116 PARIS, Consulat22rueHamelin 04935344 : 0562151617 : T T 69003 LYON, Consulat64rueFeuillat Consulat27placeKleber 67000 STRASBOURG, Consulat1placeGeorges59000 LILLE, Lyon 0491506069 : 0476544033 : T T 54000 NANCY, Consulat23rueduSergent Bobillot :0147053945 T :0240416672 :0243071871 T T Consulat1placeMyron Herrick 51100 REIMS, Cedex,ConsulatMairiedeNantes,Annexes deChantenay 44036 NANTES Eliane Poggi7rueAlphand ConsulatC/oGalerie 38000 GRENOBLE, Consulat347avenue 01450405 : Thiers 33100 BORDEAUX, T :0388242015 T 31008 TOULOUSE Cedex,Consulat1rueLapeyrouse 0491771525 : T AgenceConsulaire 83-85LaCanebière 13001 MARSEILLE, :0559658510 T Consulat67avenue CapdeCroix 06100 NICE, 14avenue Schuman75007PARIS Robert AMBASSADE SÉNÉGAL 75116 PARIS, SectionConsulaire 40-50boulevard Lannes Consulat75alléedelaRobertsau 67000 STRASBOURG, 15 Cedex, Vice-Consulat «Le64201 BIARRITZ Biarritz»BP Consulat3avenue Ambroise Paré 13000 MARSEILLE, masdse oslt Téléphone etconsulats Ambassades er de Yougoslavie T : 04 76432601 : T de Yougoslavie :0032277153 T > 145

DROITS ET SOUTIEN SOUTIEN JURIDIQUE COMPTES POSTAUX ET BANCAIRES

Les étrangers en séjour précaire peuvent rencontrer des difficultés pour accéder aux services bancaires. Pour ouvrir un compte postal ou bancaire, il faut présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile. En vertu d’une « charte des services bancaires de base » qui prévoit de ne pas conditionner l’ouverture d’un compte à un versement initial ou des revenus minimaux, les revenus n’ont pas à être vérifiés, sauf pour la demande d’un crédit.

VOIR AUSSI Vulnérabilité et épidémiologie page 19

DIFFICULTÉS LIÉES À LA JUSTIFICATION DE L’IDENTITÉ ET À LA RÉGULARITÉ DU SÉJOUR

Les problèmes se posent pour l’accès à plusieurs types de prestations d’usage courant : - ouverture d’un compte courant (compte non rémunéré) ; - ouverture d’un Livret A (compte rémunéré) ; - remise des sommes détenues sur le compte.

Dans tous les cas, la justification de l’identité (obligatoire) ne doit pas être confondue avec la régularité du séjour - titre de séjour en cours de validité (non-obligatoire). Les étrangers en séjour irrégulier ont droit à l’ensemble des prestations bancaires, aucun texte légal ou réglementaire ne prévoyant l’exigence d’un titre de séjour en cours de validité. Pour l’ouverture d’un compte, le demandeur doit justifier de son identité par « la présentation d’un document officiel portant [sa] photographie » (R312-2 et R563-1 du Code monétaire et financier, CMF), par exemple le pas- seport. Il en va de même pour la remise d’un chèque en paiement (L131-15 du CMF). En pratique, un titre de séjour périmé, même avec photographie, n’est pas accepté par La Poste, ce qui exclut de fait les personnes sans passeport dont le titre de séjour n’est pas renouvelé (demandeur d’asile débouté et autres sans- papiers), la Banque postale refusant par ailleurs de restituer les sommes détenues sur un livret A.

SOUTIEN JURIDIQUE COMPTES POSTAUX ET BANCAIRES 146 consacré pourtoutepersonnephysique résidantenFrance parla d’accéder qu’à uncompteàprestations limitées tacles pourlespersonnesensituation précaire, maisnepermet prestations limitées. cette procédure negarantisse l’accèsqu’à uncomptecourant à dure du«droit aucompte»(voir défaut detitre deséjour l’accès àuncomptepourles18-21ansdecer droit internationalprivé.Enpr considérées commedesquestionsde«statutpersonnel» en de capacitéjuridiqueetreprésentation desmineurs,quisont cetobstacle,puisqu’il s’agitd’unproblèmene peutpasécarter l’étranger, lequelâgediffère selonlespays.Le «droit au compte» loi nationaledel’étranger pourdéterminerl’âgedemajorité tion deleurreprésentant légal domiciliation quandbienmêmeilsdisposentdéjàd’undomicile. des demandeursd’asilel’inscriptionauprèsd’unorganisme de ment àl’autre, laBanquepostaledeParis exigeantparexemple donc différentes d’unétablissementàl’autre etd’undéparte- (Cour deCassation,n°8820135,3avril1990).Les pratiques sont suffit pasàsatisfaire auxexigencesdecontrôlel’adresse deséjourne étrangers, lejugeconsidère quel’examendelacarte un niveau assezrigoureux decontrôle,etnotammentpourles encadre leniveau decettevérification.Elleimposeauxbanques texte surladomiciliation,c’estjurisprudencequiorienteet dont ilconvientdetenircompte.Fauteficultés particulières de situation despersonnessansdomicilefixe estbiensource dedif- tion neconcernedoncpaslesétrangers, maisindiquequela d’identité (française) vaut justificationdedomicile.Cettedisposi- l’adresse d’unorganisme nationale d’accueilfigurant surlacarte prévoit égalementque d’uncompte.Cetarticle lant àl’ouverture impose aubanquierl’obligationdevérifierledomiciledupostu- MISE ENŒUVREDUDROITAUCOMPTE AUTRES DIFFICULTÉS RENCONTRÉESDANS LAPRATIQUE Le nombre droit d’obs- aucomptepermet delever uncertain Difficultés liéesàladomiciliation En casderefus d’uncomptesurlaseulebasede d’ouverture Les mineursnepeuvent ouvriruncomptequ’avec l’autorisa- en coursdevalidité, l’usagedelaprocé- atique, celaapoureffetd’inter . LaBanquepostaleappliquela infra . L’article R312-2duCMF ) estnécessaire, bienque tains pays . Cedroit aété . dir e Tchad Niger, Pays-Bas, Sénégal, Mali, Maroc, Mauritanie, Grèce, Inde,Madagascar, Chili, Côted’Ivoire, Égypte, Faso, Cambodge,Cameroun, Argentine, Brésil,Burkina- 21 ans Tunisie Nord-Ouest, Yukon),Suisse, Terre-Neuve, Territoiresdu Brunswick, Nouvelle Écosse, Britannique, Nouveau (Provinces Colombie- 19 ans Vietnam, Yougoslavie Syrie, Turquie, Venezuela, Suède, Pologne, Portugal, Pérou, Mexique, Norvège, Italie, Liban,Luxembourg, Irak, Iran, Irlande,Israël, Finlande, Grande-Bretagne, Danemark, Espagne, Chine, Colombie,Congo, Édouard), Centrafrique, Saskatchewan, ÎleduPrince Manitoba, Ontario,Québec, Canada (Provinces Alberta, Australie, Belgique,Bénin, 18 ans  en juillet2001) annexe 10(diffuséparlaPoste Caisse nationaled’épargne, munications, fasciculeXV desPosteset le service Télécom- Source :Instructiongénérale sur IFRNSPAYS DIFFÉRENTS ED AMJRT DANS MAJORITÉ LA DE GE : AfriqueduSud, : Algérie,Canada : Allemagne, > 147

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

loi du 29 juillet 1998 de lutte contre les exclusions (Art. L312-1 du Code monétaire et financier). Les services ouverts sont gratuits mais restreints (décret 2001-45 du 17/01/2001, ces dispositions s’appliquant aussi aux interdits bancaires) : - une carte de paiement à autorisation systématique, si l’établis- sement de crédit est en mesure de la délivrer, ou, à défaut, une carte autorisant des retraits hebdomadaires sur les seuls distri- buteurs de billets de l’établissement de crédit ; - deux formules de chèques de banque par mois ou moyens de paiement équivalents ; - un seul changement d’adresse par an ; - un relevé mensuel des opérations.

En pratique, lorsqu’une banque refuse l’ouverture du compte, il faut demander (par écrit) un document écrit notifiant les motifs du refus (ce document ne peut pas être refusé par le banquier conformément aux obligations de l’article 5 du décret n°84-708 du 24 juillet 1984). Avec ce refus écrit, l’intéressé saisit la Banque de France (adresse de l’antenne locale à demander en mairie), qui désignera une banque d’office.

SOUTIEN JURIDIQUE COMPTES POSTAUX ET BANCAIRES 148 SOUTIEN JURIDIQUE ÉCRIVAINS PUBLICS

L’écrivain public est une personne qui met ses compétences de rédacteur au service du public. Il est celui qui écrit pour ceux qui ne savent pas écrire ou qui maîtrisent mal l’écriture. Il remplit la fonction de rédacteur, mais aussi d’assistant en démarches administratives. DROITS ET SOUTIEN RÔLE DE L’ÉCRIVAIN PUBLIC

Un grand nombre de services publics et d’associations propo- sent les services d’un écrivain public. Figure reconnue dans le champ de l’action sociale, l’écrivain public remplit un rôle de rédacteur et de médiateur justifié par les constats suivants : - le taux d’illettrisme, constant dans la société française, est important parmi certaines populations de migrants ; - les démarches administratives écrites sont fréquentes ; - la valeur juridique de l’écrit reste très forte, - sans être illettrées, un nombre conséquent de personnes ne sont pas à l’aise avec la langue française ou avec l’écrit ; - ce sont précisément à ces personnes en difficulté que l’on demande le plus de produire des écrits administratifs, pour jus- tifier ou pérenniser leur inscription dans la société.

L’écrivain public n’exerce pas une profession juridique et ne peut donc se substituer à un avocat ou à un conseiller juridique, ni à un travailleur social. Cependant, certains écrivains publics peuvent être spécialisés en droit, notamment en droit des étran- gers, de la santé, de la famille, de la sécurité sociale. Dans ce cas, ils travaillent en complémentarité avec le professionnel juridique ou social, en le « libérant » de la partie rédactionnelle de son métier.

> 149 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

RECOURS À L’ÉCRIVAIN PUBLIC POUR LES MIGRANTS/ÉTRANGERS EN SITUATION PRÉCAIRE

Parmi les migrants/étrangers, le recours à l’écrivain public est d’autant plus fréquent que le taux d’analphabétisme est élevé dans les pays et les régions dont ils sont originaires. Selon le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud 2003), un quart des adultes dans le monde ne savent ni lire ni écrire, dont deux tiers sont des femmes. Le taux de scolari- sation en primaire est de 90 % en Europe de l’Est, Asie de l’Est et Amérique latine, 79 % en Asie du Sud, 77 % dans les pays ara- bes, et de moins de 60 % en Afrique subsaharienne.

Pour ces migrants/étrangers, l’écrivain public est amené à : - remplir des documents administratifs, imprimés, chiffres et coordonnées ; - rédiger toutes sortes de lettres d’ordre administratif (lettre simple ou lettre plus complexe faisant suite à l’examen d’un dossier) ; - constituer un dossier pour une administration (CMU, RMI, ANPE, ASSEDIC...) ; - constituer un dossier (rédaction de courriers et récit biographi- que) de demande d’asile ; - rédiger un Curriculum vitae et une lettre de motivation pour une demande d’emploi ; - écrire des lettres d’ordre privé (pour donner des nouvelles à la famille).

En pratique, les écrivains publics exercent sous forme de prestations gratuites : - au sein des mairies, des Centres communaux d’action sociale (CCAS) : se renseigner à la mairie, connaître les permanences ; - dans certains guichets d’administrations telles que la CAF ou la CPAM ; - dans certaines associations (voir Répertoires régionaux). Les écrivains publics peuvent aussi exercer en libéral, mais pro- posent alors des tarifs peu accessibles à des personnes en situa- tion précaire. Il n’existe pas de liste professionnelle des écrivains publics, mais ils figurent dans les Pages jaunes de l’annuaire et souvent sur Internet.

SOUTIEN JURIDIQUE ÉCRIVAINS PUBLICS 150 PROTECTION SOCIALE DEMANDE D’ASILE

Les exilés qui demandent le statut de réfugié ou le bénéfice de la protection subsidiaire n’ont pas le droit de travailler pendant la durée de la procédure, mais peuvent percevoir une Allocation temporaire d’attente sous certaines conditions. La réglementation française exclut les demandeurs d’asile des prestations familiales et des allocations logement, le dispositif d’accueil spécifique étant orienté vers un hébergement systématique dans les Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Cependant, fin 2006, un grand nombre de demandeurs d’asile ne sont toujours pas hébergés dans les Cada, faute de places.

VOIR AUSSI Protection maladie page 194 et Aide juridictionnelle page 131 DROITS ET SOUTIEN

DROIT AU TRAVAIL

Les demandeurs d’asile ne sont pas autorisés à exercer un emploi quel que soit le stade de la procédure et le titre de séjour afférent (convocation, APS, récépissé). En droit, ils n’ont pas interdiction d’exercer un emploi, mais se trouvent « soumis aux règles de droit commun applicables aux travailleurs étrangers pour la délivrance d’une autorisation de travail, la situation de l’emploi leur étant opposable » (Circulaire du Premier Ministre du 26 septembre 1991 relative à la situation des demandeurs d’asile au regard du marché du travail, NOR : PRMX 9110260D JO du 27/09/1991). En pratique, ce texte empêche effectivement l’ac- cès au marché du travail.

Il est cependant possible de demander une autorisation de travail dans tous les cas où l’emploi pressenti correspond à un secteur en manque de main d’œuvre. C’est la Direction départe- mentale du travail et de l’emploi (DDTE) du département de rési- dence qui instruit les dossiers d’Autorisation provisoire de travail (APT), Cependant, la demande doit être déposée au bureau des étrangers de la préfecture (Circulaire DPM/DMI2 n°2002-26 du 16/01/2002 relative au traitement des demandes d’autorisation de travail des étrangers). En cas de refus, un recours est possible devant le Tribunal administratif (voir page 136).

> 151 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

ARTICLE L351-9 DU CODE ALLOCATION TEMPORAIRE D’ATTENTE (ATA) DU TRAVAIL SERVIE PAR LES ASSEDICS « I. - Peuvent bénéficier L’Allocation temporaire d’attente a remplacé l’« Allocation d’une allocation temporaire d’insertion » pour les demandeurs d’asile, depuis la Loi de d’attente les ressortissants étrangers ayant atteint l’âge finances du 30 décembre 2005. L’Allocation temporaire d’attente de dix-huit ans révolu dont est définie par les articles L351-9 et suivants du Code du travail le titre de séjour ou le (CT). Son fonctionnement est précisé par les articles R351-6 et récépissé de demande de suivants de ce même code. titre de séjour mentionne Condition relatives à la demande d’asile ou au statut. Cette qu’ils ont sollicité l’asile en France et qui ont présenté allocation concerne toutes les formes de demande d’asile (statut une demande tendant de réfugié et demande de protection subsidiaire) pendant toute à bénéficier du statut la durée de procédure. Sont également éligibles les étrangers de réfugié, s’ils satisfont bénéficiaires de la protection subsidiaire (pendant 12 mois sup- à une condition plémentaires, Art. R351-7 du CT), et les étrangers bénéficiaires de de ressources. [...] » la « protection temporaire » (accordée par décision de l’Union Européenne).

Demandeurs d’asile exclus de l’Allocation temporaire d’at- tente. Sont exclus (articles L351-9 et L351-9-1 CT) les deman- deurs d’asile : - hébergés en Cada ; - ayant refusé une proposition d’hébergement en Cada (dans ce cas, le versement de l’ATA préalablement accordée est arrêté) ; - provenant soit d’un « pays sûr », soit d’un pays faisant l’objet d’une « clause de cessation » (voir liste page 77), à l’exception des « cas humanitaires signalés par l’OFPRA ». Il s’agit de demandeurs d’asile placés en procédure dite « prioritaire » (voir page 76).

Condition d’âge : l’ATA est servie à partir de 18 ans. Les mineurs sont donc exclus et restent sans ressource spécifique. Il n’y a pas de limite d’âge maximum et les demandeurs d’asile âgés de plus de 65 ans peuvent y prétendre (ce qui n’était pas le cas de l’ancienne allocation d’insertion).

Condition de domiciliation effective. Selon le 3e alinéa de l’ar- ticle L351-9-1 du CT, le demandeur qui ne serait pas hébergé en Cada (et n’aurait pas refusé une proposition d’hébergement en Cada) doit attester auprès de l’Assedic de son « adresse de domi- ciliation effective » sous peine de perdre le bénéfice de l’ATA.

Il faut demander l’ATA à l’agence Assedic de son lieu de domi- cile (adresse auprès de la mairie). Les demandeurs d’asile n’ont donc pas à se rendre à l’ANPE (les demandeurs d’asile ne sont pas inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi).

PROTECTION SOCIALE DEMANDE D’ASILE 152 chaque débutdemois. effectué audébutdumoissuivant. Le versement sepoursuità cription àl’Assedic.Le premier versement del’allocationest l’était l’allocationd’insertion. procédure d’asile 8 janvier2007. pour unmoisde30jours) - la justificationdesonadr dant être remise encausesurla base dudroit international. pourraitpratique cepen- desCaissesd’allocationsfamiliales (CAF) ouvrantD511-1 duCSS) droit aubénéficedecesprestations. Cette deurs d’asilenefigurent pasdanslaliste destitres deséjour(Art. logement toutes lesprestations familialesetde touteslesallocations L351-9-1duCT). mois quisuitl’expression decerefus (Art. gement enCada,lebénéficedel’allocationestperdu autermedu cas derefus parundemandeurd’asiled’uneproposition d’héber- (voirreconnues réfugiéespeuvent page165).En demanderleRMI Les R351-7 duCT). velle personnes périodelimitée à12mois(Art. pourunenou- L351-9duCT) diaire sontégalementéligibles(Art. un accord). Cependant,lesbénéficiaires delaprotection subsi- lorsque laprocédure d’asileestterminée(soitparunrejet soitpar - lerécépissé - un r - un - la lettr - la le reçu durecours devant laCRR sontdemandésenpratique ; bureau dePostesansyouvrircompte. de percevoir quel sonmontantenespècedansn’importe par lettre-chèque mensuelle,envoyée audomicile,quipermet virements. Adéfaut,ilestpossiblededemanderleversement plus ensouvent exigéparl’Assedicafindeprocéder àdes e ets(r.L5- Talinéa1 L351-9CT les textes(Art. vré parlapréfecture estleseuldocumentclairement prévupar ET ALLOCATIONS LOGEMENT PRESTATIONS FAMILIALES DELASÉCURITÉSOCIALE Fin deversement Dates deversement pendanttouteladuréede Durée :laprestation estservie La réglementationfrançaise exclut lesdemandeursd’asilede Montant delaprestation :10,22 Documents nécessaires : elevé d’identitépostaleoubancair e d’enr car lestitres deséjourprovisoires délivrésauxdeman- « constatantledépôtd’unedemanded’asile»déli- egistr et n’est doncpluslimitéeà12moiscomme . L’interruption duversement estdéfinitive ement del’Ofpr : l’indemnisationdébuteàladated’ins- esse effectiv selon ledécret n°2007-32du er ) ; a € (ex-certificat dedépôt)ou (ex-certificat e par jour(soit306,60 e ; : cedocumentestde € > 153

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En cas de rejet d’une demande, il est théoriquement possible de faire un recours devant le Tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass), en invoquant le fait qu’un demandeur d’asile est présumé réfugié de par la Convention de Genève, laquelle est d’une force supérieure à la loi française. Le défaut de titre de séjour exigé par la loi française ne serait donc pas opposable au demandeur d’asile se prévalant de la Convention de Genève. L’article 3-1 de la Convention internationale des droits de l’enfant du 20/11/1989 devrait également permettre de remettre en cause la pratique actuelle des CAF. A ce jour, ce type de contentieux n’a pas été mené à son terme.

Les demandeurs d’asile qui sont reconnus réfugiés à l’issue de la procédure, acquièrent le droit aux prestations familiales avec rétroactivité (voir page 165).

HÉBERGEMENT

CAPACITÉ D’ACCUEIL Les demandeurs d’asile relèvent d’un dispositif d’héberge- DANS LE DNA ment spécifique appelé « Dispositif national d’accueil » (DNA) dont la coordination est assurée par l’Anaem. L’hébergement est Le dispositif national assuré dans des Centres d’accueil pour demandeur d’asile d’accueil se compose, (Cada) répartis sur tout le territoire et assurant généralement, en au 01/01/2007, de 268 Cada plus du gîte et du couvert, divers services notamment de conseil d’une capacité totale juridique en vue de la demande d’asile. Ce dispositif est financé d’accueil de 19 410 places, entièrement sur les fonds de l’Etat, et sa gestion financière est de 2 centres de transit de confiée aux Directions départementales des affaires sanitaires et 246 places, et de 28 Centres sociales (Ddass). provisoires d’hébergement (CPH pour les réfugiés) totalisant 1023 places. Pour Les Cada relèvent d’un statut spécifique distinct des CHRS la fin de l’année 2007, (Centres d’hébergement et de réinsertion sociale) suite à la la capacité d’accueil totale réforme de l’immigration du 24 juillet 2006, et sont désormais des Cada est estimée régis par les articles L348-1 et suivants du Code de l’action à 21 500 places. sociale et des familles. Les Centres provisoires d’hébergement des réfugiés statutaires (CPH) sont des CHRS spécialisés dans l’accompagnement social et professionnel des personnes ayant obtenu le statut de réfugié ou le bénéfice de la protection subsi- diaire. Les Cada et les CPH sont gérés en tant que tels par des associations ou des organismes gestionnaires privés dans le cadre d’un agrément délivré par le préfet.

Le système d’hébergement tend à s’organiser comme suit, sous réserve de la disponibilité des places en Cada : - seuls les demandeurs d’asile « admis au séjour » c’est à dire titulaires du récépissé ou de l’APS sont éligibles à un héberge- ment en Cada ;

PROTECTION SOCIALE DEMANDE D’ASILE 154 ’ne vi desspage68)ouauprèsdelaDdass. l’Anaem (voir adresses de points d’accueilauprèsdeladélégationdépartementale - dans l’attented’uneproposition deplaceenCada,ledeman- - lors deladélivrance del’APSautitre del’asile,lapréfecture - et le secrétariat de laCommissionnationaled’admission(CNA) l’Etat àl’Anaemquiassure danscecadre : 2006, voir l’action socialeetdesfamilles (décret nonpubliéennovembre L348-1etsuivants duCodede cation desdispositionsdel’article duCadaselondesdélaisdéfinispardécret d’appli- ser lasortie demande d’asile,lesgestionnaires deCadasontinvitésàorgani- ment socialetjuridique. positif diffère parunemoindre duDNA qualité del’accompagne- etàd’autres bailleurs(Aftamnotamment).Cedis- départements hébergement enfoyer Sonacotra, puisgénéralisé àd’autres initialement pourdésengorger leSamusocialdeParis parun bergement complémentaire misenplacedepuisnovembre 2000, ministérielle DPM/DLPAJ du16/11/2001)estundispositifd’hé- sitif Auda(Accueild’urgence desdemandeursd’asile,lettre dispositifs d’hébergement d’urgence telsquele«115».Le dispo- (s’adresser àlaDdass)oudéfautsolliciterles départements demandeurs d’asilespécifiquementmisesenplacedanscertains tente, ilfauts’adresser auxplates-formesdepremier accueildes régions etlesdélaisd’attentesontdeplusieursmois truction DPMdu20janvier2006). duCadasansdélai(noted’ins- sont invitésàorganiser lasortie ou d’accord delademanded’asile,lesgestionnaires deCada l’APS, sontéligiblesàunhébergement enCada.Encasderejet « admisauséjour»,c’estàdire titulaires durécépisséoude demandeur d’asilerefuse uneproposition deplaceenCada. tente (ATA, voir supra). Le versement del’ATA estsuspendusile deur d’asilepourra bénéficierdel’Allocationtemporaire d’at- effet parlepréfet; auprès d’uneassociation(plateformed’accueil)agrééeàcet deur d’asiledevra déposerunedemanded’hébergement prise encharge Silaréponseestpositive, parleDNA. ledeman- interroge ledemandeurd’asilepoursavoir s’ilsouhaiteune le suivistatistique dufonctionnementdispositif national Conditions administratives Où déposerunedemandedeCada? La coordination etl’animationduDNA ont étéconfiéespar La sortie duCada La sortie Le dispositifdesCadapeutêtre engorgé danscertaines www.comede.org . Encasderejet définitifoud’accord dela ). : seulslesdemandeursd’asile Demander lalistedes . Dansl’at- refus delaproposition. ou retrait del’ATA en casde préfecture, avec suspension dans laprocédure d’asileen d’hébergement dèsl’entrée proposition systématique notamment d’organiser une prise encharge. Ils’agit refonte desprocédures de supra) s’accompagne d’une »parl’ATAd’insertion (voir l’ancienne «allocation Le remplacement de Cada). d’accueil (DNA, sein duDispositifnational des demandeursd’asileau sur l’accueilsystématique 2006. Ilestdésormaiscentré l’immigration du24juillet par laréformede profondément modifié demandeurs d’asileaété Le systèmed’accueildes V EADUSD DEMANDEURS DES SYSTÉMATIQUE R NHÉBERGEMENT UN ERS ’ ASILE > 155

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d’accueil : demande d’hébergement, offre d’hébergement, indi- cateurs de gestion des Cada – CPH ; - le suivi sanitaire des demandeurs d’asile et réfugiés pris en charge au sein des Cada (contrôle des examens obligatoires à l’entrée dans les Cada et délivrance des certificats d’exemption à la visite médicale Anaem pour les réfugiés statutaires). Les admissions en Cada sont administrées à 3 niveaux : locale- ment via la Ddass, au niveau régional (Drass) dorénavant investi d’une mission d’organisation et de mise en œuvre d’un premier niveau de solidarité entre les départements et enfin au niveau national (Anaem).

TRANSPORTS EN COMMUN À TARIF RÉDUIT

Les bénéficiaires de la Complémentaire-CMU (ou de l’Aide médicale État) ont droit à une réduction sur le prix des abonne- ments (mensuels et hebdomadaires) et sur celui des billets à l’unité. Cette réduction concerne aussi les autres membres de la famille (les ayants droit).

LOI N° 2000-1208 DU Pour tout renseignement, s’adresser à l’opérateur local de 13/12/2000 RELATIVE transport urbain. À LA SOLIDARITÉ ET AU RENOUVELLEMENT URBAIN Pour la région Île-de-France, la réduction est de 75 % pour Section 4 - Mettre en œuvre le droit au transport un abonnement hebdomadaire ou mensuel, sans limitation du nombre de voyages (« abonnement Carte solidarité Article 123 - Dans l’aire de transport »). Elle est de 50 % sur le prix des carnets de compétence des autorités tickets (bus / métro) et sur les billets à l’unité pour le RER et organisatrices de transport les trains Transiliens. urbain de voyageurs, ■ Téléphoner au 0810 712 712 (prix d’une communication les personnes dont les ressources sont égales ou locale). L’opérateur demande le nom et l’adresse du béné- inférieures au plafond fixé en ficiaire, et adresse un formulaire par voie postale. application de l’article ■ Remplir et adresser ce formulaire, avec la photocopie de L. 861-1 du code de la l’attestation Complémentaire-CMU (ou de l’AME), à l’aide sécurité sociale, bénéficient de l’enveloppe pré-affranchie. de titres permettant l’accès ■ La « Carte solidarité transport » valable un an est envoyée au transport avec une à domicile (ainsi que celles des ayants droit). Y apposer la réduction tarifaire d’au moins photo du titulaire. Délai : trois semaines. 50 % ou sous toute autre forme d’une aide ■ Acheter les abonnements hebdomadaires ou mensuels équivalente. Cette réduction ou les tickets de transport en présentant la carte de réduc- s’applique quel que soit le tion. lieu de résidence de l’usager. Pour écrire : Agence Solidarité Transport IDF 86982 Futuroscope Cedex

PROTECTION SOCIALE DEMANDE D’ASILE 156 PROTECTION SOCIALE ÉTRANGERS MALADES

Les exilés atteints d’une maladie grave et qui n’ont pas accès aux soins nécessaires au pays d’origine peuvent obtenir de plein droit une Carte de séjour temporaire (CST), ou à défaut une Autorisation provisoire de séjour (APS) dans le cadre de la procédure « étrangers malades » (voir Droit au séjour pour raison médicale page 104). Le niveau de protection sociale dont ils peuvent bénéficier dépend de la nature de leur titre de séjour.

VOIR AUSSI Protection maladie page 194, Aide juridictionnelle page 132 DROITS ET SOUTIEN Droit au travail page 104, Transports en commun à tarif réduit page 156

HÉBERGEMENT

L’hébergement en Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) est ouvert à toute personne, seule, en couple ou en famille, pour une durée variable, de 1 nuit à 6 mois renouvela- bles (Art. L312-1 8° du Code de l’action sociale et des familles - CASF). Il n’y a pas de condition de régularité de séjour pour les étrangers (Art. L111-2 2° du CASF) et les étrangers sans titre de séjour peuvent légalement y être hébergés.

L’hébergement d’urgence (CHRS) permet un accueil ponctuel, d’une nuit renouvelable selon les disponibilités. C’est le disposi- tif de « veille sociale » prévu à l’article L345-2 du CASF qui cen- tralise l’offre d’hébergement d’urgence sur le département. Souvent confiée à des structures départementales dites « Samu social », cette coordination est accessible en téléphonant au 115 (numéro gratuit, accessible des cabines publiques même sans carte de téléphone). Voir également dans les répertoires régio- naux Hébergement d’urgence.

> 157 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

L’hébergement temporaire en CHRS (jusqu’à 6 mois renouve- lable) est le plus souvent décidé au vu du projet d’insertion sociale et professionnelle du postulant. Les modes d’admission varient selon les structures (courrier, appel téléphonique, entre- tien…). Il convient de se référer aux annuaires tenus par les Ddass ou les collectivités locales. Tout refus d’admission fondé exclusivement sur le défaut de titre de séjour, peut être contesté par recours hiérarchique devant la Ddass ou le Conseil Général, ou par recours contentieux.

Les appartements de coordination thérapeutique (ACT) sont destinés à héberger des personnes ayant besoin de soins. Il s’agit en pratique surtout des personnes atteintes d’infection à VIH ou d’hépatite virale chronique (Art. L312-1 9° du CASF). L’admission des étrangers requiert d’être en situation régulière (Art. L111-2 du CASF), en l’attestant par une carte de séjour tem- poraire, une APS de durée égale ou supérieure à 3 mois ou un récépissé de première demande de carte de séjour d’une durée de validité supérieure à 3 mois. Le décret n°94-924 du 15/04/1994 indique la liste complète des titres de séjour requis pour l’accès aux prestations d’aide sociale soumises à régularité du séjour, dont les ACT.

AIDE SOCIALE À L’ENFANCE

L’ensemble des prestations d’aide sociale à l’enfance (ASE, voir page 162) sont accessibles aux étrangers, quel que soit leur titre de séjour. Le bénéfice de l’ASE n’est conditionné ni à la régularité du séjour ni à une durée minimale de séjour en France (Art. L111-2 du CASF).

REVENU MINIMUM D’INSERTION (RMI)

Outre les conditions de ressources imposées à l’ensemble des bénéficiaires du RMI, les ressortissants étrangers sont sou- mis à des conditions spécifiques de séjour.

L’étranger doit détenir, soit une carte de résident (valable 10 ans), soit une carte de séjour temporaire avec droit au travail, ce qui inclut tous les titulaires de CST mention « vie privée et familiale », dont les malades. Sont exclus les titulaires de CST sans autorisation de travail (mention « visiteur ») ou avec autori- sation de travail partielle (mention « étudiant »), ainsi que les titulaires d’APS même assorties du droit au travail (Art. L262-9 du CASF et circulaire CNAF n°2003-015 du 15 juillet 2003).

PROTECTION SOCIALE ÉTRANGERS MALADES 158 - Les mineursnésenFrance ouentrésdanslecadre duregroupe- de 6moisavec droit autravail) n’autorisent pas l’accès àl’AAH. Les D821-8duCSS). deséjourtemporaire APS(même (Art. carte la duréedevalidité) dedemandeourenouvellement decette deséjourtemporaire, oud’unrécépissé(quellequ’encarte soit adulte handicapé(AAH) posant defaiblesressources peuvent bénéficierdel’allocation 08/07/1998, n°177487). mention «étudiant»nesontpasprisesencompte(Conseild’État deséjourtemporaires decartes périodes passéessouscouvert n°248889 etcirculaire n°2003-015du15/07/2003).Les CNAF avec autorisationdetravail, etc.(Conseild’Etat,2/04/2003, qu’il yavait droit autravail, autorisationsprovisoires deséjour tes deséjourtemporaires toutesmentionsconfonduesdèslors quelle qu’en derésident,car- soitlanature etlamention:carte d’une successiondetitre deséjouravec autorisationdetravail, période deséjourpréalablepeutêtre accompliesouscouvert d’ancienneté deséjourrégulieravec droit autravail vail, l’étranger estsoumisàunedeuxièmeconditionde5ans - Les personnesmajeures àlacharge dudemandeur. Ils’agitdu seulement prisesenconsidération : matière d’allocationfamiliale(voir page154). exigé). Cettedernière exigencepeutêtre contestéecommeen médicalremis àcetteoccasionest ment familial(lecertificat n°93-05du26mars1993). DSS/DIRMI de renouvellement decestitres (Circulaire ministérielle séjour temporaire quellequ’en soitlamentionouunrécépissé vent être de ensituationrégulière avec aumoinsunecarte nes arrivéesaprèsleur17 foyer dudemandeur (unlienfamilialestexigépourlesperson- ans, oudetoutautre personnedemoins25ansvivant au conjoint ouduconcubin,desenfantsmajeursdemoins25 ALLOCATION AUXADULTES HANDICAPÉS Les personnesquisouffrent d’uneincapacitédetravail etdis- Le montantduRMIdépenddelacompositionfoyer deséjourtemporaire avecS’il détientunecarte droit autra- . Les étrangers doivent justifierd’une e anniversaire). Tous lesmajeursdoi- . Cette . Sont 1/10/92), 11delaconvention du (Art. 9/10/1987), 3delaconvention du (Art. du 26/09/94), 11delaconvention Mali (Art. convention du21/09/92), Côte d’Ivoire la convention du31/07/93), Congo Brazzaville convention du26/09/94), Centrafrique convention du24/01/94), Cameroun convention du14/09/92), Burkina Faso convention du21/12/1992), Bénin modifié du27/12/1968), 7bisdel’accord (Art. des payssuivants : concernés lesressortissants pays etlaFrance. Sont personnes conclueentre leur circulation etauséjourdes convention relative àla bénéficient d’une pour lesétrangers qui peut être réduiteà3ans de séjourrégulier5ans La conditiond’ancienneté /pacte/ www.doc.diplomatie.gouv.fr sont consultablessur sur l’entréeetleséjour Ces conventions bilatérales convention du 13/06/96). Togo la convention du1/08/95), (Art. 11dela (Art. (Art. 11dela (Art. Sénégal (Art. 12 (Art. Mauritanie (Art. 11dela (Art. (Art. 11dela (Art. (Art. 11dela (Art. Maroc (Art. 11de (Art. (Art. 11de (Art. Algérie > 159

DROITS ET SOUTIEN > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

PRESTATIONS FAMILIALES

Les étrangers titulaires d’une carte de séjour d’un an ou d’une autorisation provisoire de séjour d’une validité supérieure à trois mois peuvent obtenir les prestations familiales et les allo- cations logement (Art. D512-1 du CSS) ainsi que l’allocation parent isolé (Art. L524-1 du CSS). Les prestations familiales peu- vent être obtenues rétroactivement pour la période de 2 ans avant la date de la demande selon l’article L553-1 du CSS (pour les réfugiés statutaires titulaires de la carte de résident de 10 ans, voir page 165).

L’enfant pour lequel les prestations familiales sont deman- dées doit, soit être né en France, soit être entré en France dans le cadre du regroupement familial (Art. L512-2 du CSS). La preuve de la naissance en France peut être fournie par un extrait POUR EN SAVOIR PLUS d’acte de naissance. Pour justifier d’une entrée au titre du Les enfants entrés hors regroupement familial, les Caisses d’allocations familiales (CAF) regroupement familial ont demandent le certificat médical délivré par l’Anaem (Art. D512-2 droit aux prestations du CSS). familiales, Note pratique du Gisti, juin 2006 La condition d’entrée dans le cadre du regroupement familial peut être contestée dans le cadre d’un recours contre le refus de la CAF. En effet, les articles du CSS posant cette condition ne sont pas conformes à des engagements internationaux qui ont une force supérieure (Cour de cassation, 16/04/2004 et 16/11/2004). De nombreux recours devant la commission de recours amiable (CRA) des CAF ont permis d’ouvrir des droits (en cas de refus de la CRA, il faut saisir le Tribunal des affaires de sécurité sociale).

POUR EN SAVOIR PLUS SCOLARISATION OBLIGATOIRE DES ENFANTS La scolarisation des enfants étrangers, Gisti, hors-série Tous les enfants de moins de 16 ans présents en France doi- Plein droit, juin 2004, vent être scolarisés quelle que soit la situation administrative www.gisti.org de leurs parents ou responsables légaux. Il n’y a de condition ni Réseau éducation sans de titre de séjour ni d’entrée dans le cadre du regroupement frontières (RESF), familial pour l’enfant. Seuls doivent être prouvés l’identité de www.educationsansfrontieres.org l’enfant et des parents, le domicile et la mise à jour des vaccins de l’enfant.

PROTECTION SOCIALE ÉTRANGERS MALADES 160 PROTECTION SOCIALE MINEURS ÉTRANGERS ISOLÉS

L’arrivée en France de mineurs étrangers isolés a connu une augmentation entre 1999 et 2001. Le soutien social et juridique de ces jeunes exilés (moins de 18 ans) est complexe, face à la diversité des profils, des parcours migratoires et des intervenants socio-judiciaires, mais aussi en en raison des contradictions entre les politiques publiques de protection de l’enfance et de contrôle de l’immigration. Le niveau de protection sociale dépend de l’état-civil et du représentant légal du mineur étranger.

VOIR AUSSI Protection maladie page 189 et Aide juridictionnelle page 131 DROITS ET SOUTIEN

STATUT JURIDIQUE, ÉTAT-CIVIL ET DÉTERMINATION DE L’ÂGE

Français ou étrangers, les mineurs présentent des spécificités juridiques et sociales : - l’incapacité juridique signifie que le jeune ne peut pas agir sans le consentement de son représentant légal. Le défaut de parent (absence, décès) pose donc le problème de la représentation du jeune pour l’exercice de ses droits et pour sa protection ; - l’existence d’un système public de protection de l’enfance per- mettant l’assistance et la prise en charge des jeunes et des familles en difficultés sociales ou en « danger ».

S’il est étranger, le mineur n’est pas tenu de détenir un titre de séjour. Il ne peut être éloigné du territoire (« non-expulsable », voir Eloignement page 121), c’est pourquoi la notion de « mineur en séjour irrégulier » est un contresens juridique, quand bien même le mineur serait arrivé en dehors de toute procédure légale d’in- troduction en France. Pour autant, les jeunes étrangers n’accè- dent que dans des cas très limités à un titre de séjour ou à la nationalité française lors de leur majorité, alors que les autres deviennent « expulsables ».

La détermination de l’âge des adolescents étrangers isolés est destinée à savoir s’ils relèvent effectivement des disposi- tions protectrices liées à leur minorité. Si le jeune détient des documents d’état civil de son pays, ces documents font foi

> 161 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

(Art. 47 du Code civil) à moins qu’ils ne soient falsifiés ou irrégu- liers. En l’absence de document d’état-civil, le juge peut deman- der un expertise médico-judiciaire destinée à déterminer l’âge du jeune étranger isolé, un examen clinique, dentaire, et des radio- graphies osseuses (« âge osseux »). Les bases médico-légales qui sous-tendent cette expertise sont très discutées (voir l’Avis du 23 juin 2005 du Comité consultatif national d’éthique sur www.ccne-ethique.fr), le résultat étant approximatif à plus ou moins 6 mois.

PROTECTION SOCIALE, ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE

À la frontière, les mineurs étrangers isolés peuvent se voir refuser l’entrée sur le territoire s’ils ne disposent pas des docu- ments obligatoires (passeport, visa, éventuellement, justificatif de séjour et de ressources, garanties de rapatriement). Cette décision nécessite que le représentant légal du mineur en soit averti, et si le mineur en est dépourvu, un Administrateur ad hoc (AHH) doit être désigné par le Procureur de la république. Pour l’assistance aux mineurs en Zone d’attente, contacter l’Anafe (voir page 71) ; voir le Guide de l’Anafe La procédure en Zone d’at- tente, février 2006.

Protection de l’enfance. Plusieurs institutions sont suscepti- bles d’intervenir dans la protection des mineurs vivant en France, aucune condition de « régularité » (voir supra) ou d’ancienneté du séjour n’étant requise pour les étrangers : - service départemental de l’Aide sociale à l’enfance (ASE, Conseil général) ; - juge des enfants ; - procureur de la république (parquet des mineurs) et brigade de protection des mineurs ; - juge des tutelles et juge aux affaires familiales. Il n’est pas aisé de se repérer dans la coordination de ces diffé- rents acteurs, notamment du fait d’une hospitalité variable selon la légitimité qu’ils accordent à la présence du jeune en France. Il est recommandé de demander l’assistance d’un travailleur social et/ou d’une association spécialisés.

Protection administrative. En cas d’urgence, le mineur sans représentant légal ni relais familial peut être recueilli provisoire- ment par l’ASE (Art. L223-2 2° du CASF) après information du Procureur de la République. Ce recueil provisoire ne nécessite pas l’intervention du juge, mais reste soumis à l’appréciation par l’ASE de la minorité du jeune. Si l’ASE, après avoir demandé au parquet d’ordonner une expertise médicale, considère le jeune

PROTECTION SOCIALE MINEURS ÉTRANGERS ISOLÉS 162 torité parentale. le jugeauxaffaires familialespour obtenirunedélégationd’au- àquiestconfiél’enfantpeut aussisaisir personne ouleservice du tuteurprend souvent desdélaistrès longs(jusqu’à unan).La 433duCodecivil).Ladésignation (Art. peut être déféréeàl’ASE n’est susceptibledes’occuperl’enfantenFrance, latutelle tuteur. Lorsque aucunmembre delafamilleouaucunproche (au tribunald’instance)peutpaliercemanqueendésignant un 373duCodecivil).Legraphique ouautre, Art. jugedestutelles volonté pour cause d’incapacité,d’absence,d’éloignementgéo- de l’autoritéparentale (c’est-à-dire horsd’étatdemanifesterleur quand lesparents sontdécédésouprivés La tutelleestouverte duterritoire…). sortie sion…), médicaux,delaviescolaire (assurances, autorisationsde de sécuritésociale,titre deséjour, faire appeld’unedéci- autoriser lesactesdelaviecivile:administratifs (demande représentant légalesttitulaire del’autoritéparentale etpeut ses droits donc quegérer lesactesusuelsdelaviecourante. nepeut représentant légal.Le d’accueil(ycomprisl’ASE) service rité parentale etlejeune«prisencharge »n’a toujourspasde ces décisionsn’ont aucuneconséquencesurl’exercice del’auto- saisir dansleshuitjourslejugedesenfants.Danstouscas, tive 375-52°ducodecivil),àcharge enurgence pourluide (Art. juge desenfantspourordonner unemesure d’assistanceéduca- En casd’urgence, leparquet disposedesmêmespouvoirs quele 375-34°ducodecivil). (Art. concrétiser parunplacementàl’ASE n°02/184, 07/11/2002).L’assistance éducative peutalorsse 375ducodecivil(Courd’AppeldeRouen au sensdel’article a ainsiétéjugéquel’isolementd’unmineurconstitueundanger « conditionsdesonéducationsontgravement compromises » la sécurité,moralité » 375duCodecivil)lorsque d’Assistance éducative (Art. (sans représentant légal),afinqu’il prononce unemesure partoutepersonneouêtre saisiparlejeunelui-même alerté cependant être saisi(voir infra). jeune nesera nihébergé niassisté.Le jugedesenfantspeut comme majeur, cettedécisionestdifficilementcontestableetle REPRÉSENTANT LÉGALETAUTORITÉ PARENTALE La désignationd’unreprésentant légalparlejugedestutelles Faute dereprésentant légal,lemineurisolénepeutexercer Protection judiciaire . Le mineurétantjuridiquement«incapable»,seul son . Par ailleurs,lejugedesenfantspeutêtre d’un mineursontendangerousiles « lasanté, . Il . > 163

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POUR EN SAVOIR PLUS AVENIR EN FRANCE LORS DE LA MAJORITÉ Site internet du Comité Peco sur les mineurs isolés Seuls les jeunes étrangers isolés pris en charge par un ser- étrangers, www.infoMIE.net vice de l’ASE peuvent espérer voir leur situation régularisée à 18 ans. Le jeune peut se trouver dans trois situations selon l’âge qu’il avait lors de l’entrée en France (ces dispositions ne concer- nent pas les jeunes ayant rejoint un parent dans le cadre de la procédure légale de regroupement familial, lesquels sont assu- rés d’obtenir un titre de séjour à leur majorité).

Le mineur arrivé en France avant l’âge de 13 ans ne peut obte- nir un titre de séjour de plein droit à ses 18 ans que s’il a résidé habituellement en France (de 13 à 18 ans) avec au moins un de ses parents (Art. L313 11 2° du Ceseda, voir page 96, modifié par la réforme du 24 juillet 2006). Les jeunes étrangers isolés sont donc exclus de ce dispositif. Par ailleurs, le Code civil prévoit à l’article 21-12 que, peut demander la nationalité française s’il réside en France, « l’enfant recueilli en France et élevé dans des conditions lui ayant permis de recevoir, pendant cinq années au moins une formation française, soit par un organisme public, soit par un organisme privé présentant les caractères déterminés par un décret en Conseil d’Etat ».

Le mineur pris en charge par l’ASE avant ses 15 ans peut demander la nationalité française par déclaration sur la base de l’article 21-12 du Code civil, à la condition de se manifester auprès du tribunal d’instance avant l’anniversaire de ses 18 ans.

Le mineur pris en charge par l’ASE avant ses 16 ans peut obte- nir un titre de séjour à ses 18 ans, sous réserve du caractère réel et sérieux du suivi de la formation, de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d’origine et de l’avis de la structure d’accueil sur l’insertion de cet étranger dans la société française (Art. L313-11 2bis du Ceseda, voir page 96). La demande doit être faite avant les 19 ans du jeune.

Dans les autres cas, notamment s’il n’a pas été pris en charge par l’ASE, le jeune majeur de 18 ans ne pourra ni réclamer un titre de séjour de plein-droit ni accéder à la nationalité fran- çaise et risquera un éloignement du territoire français. Il peut cependant déposer une demande de titre de séjour en invoquant les dispositions de la circulaire NOR INT/D/05/00053/C du 2 mai 2005 invitant les préfets à régulariser certaines situations, notamment celles des jeunes scolarisés ou en formation. En cas de refus, il peut tenter de faire valoir son droit à la vie privée en France (Art. L313-11, 7° du Ceseda et Art. 8 de la CEDH) en dépo- sant un recours au tribunal administratif.

PROTECTION SOCIALE MINEURS ÉTRANGERS ISOLÉS 164 PROTECTION SOCIALE AUTRES SITUATIONS

Pour les étrangers résidant en France, l’accès à la protection sociale est conditionné par le statut au regard de la législation sur le séjour, autrement dit par la nature du titre de séjour : permanent (carte de résident de 10 ans, notamment pour les réfugiés statutaires), temporaire (dont les bénéficiaires de la protection subsidiaire) ou provisoire. Les étrangers résidant en France sans titre de séjour, dont les « déboutés du droit d’asile » et les « sans-papiers », peuvent bénéficier d’une protection sociale élémentaire.

VOIR AUSSI Protection maladie page 189 et Aide juridictionnelle page 131 DROITS ET SOUTIEN

RÉFUGIÉS STATUTAIRES

La reconnaissance du statut de réfugié ouvre droit aux pres- tations familiales (voir page 153), dont il faut expressément demander le versement rétroactif. Le fondement de cette rétro- activité provient du caractère récognitif du statut de réfugié à la date de dépôt de la demande d’asile (Cour de Cassation, Garcia Ramirez 21/09/1984). Le demandeur d’asile reconnu réfugié est considéré comme étant entré et ayant séjourné régulièrement pendant l’examen de sa demande (Conseil d’Etat, Pagoaga Gallastegui 27/05/1977). Limitée à deux ans de prestations à compter de la date de demande, la rétroactivité du versement peut représenter des sommes importantes (Cour d’appel de Limoges, M. et Mme S. 12/06/2006, Cour d’appel de Lyon, M. et Mme N. 21/02/2006).

Les réfugiés ont droit à un dispositif spécifique d’héberge- ment dans les Centres provisoires d’hébergement (CPH), se ren- seigner auprès des délégations de l’Anaem (voir page 68).

Les réfugiés statutaires bénéficient de l’ensemble de la pro- tection sociale de droit commun applicable aux ressortissants étrangers bénéficiaires d’une carte de résident de 10 ans. À noter : l’accès au RMI est possible dès l’obtention du statut, sans conditions d’ancienneté du séjour en France (voir page 158).

> 165 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

BÉNÉFICIAIRES DE LA PROTECTION SUBSIDIAIRE

Les exilés bénéficiaires de la protection subsidiaire peuvent accéder aux Centres provisoires d’hébergement comme les réfugiés statutaires, et peuvent bénéficier de 12 mois d’Allocation temporaire d’attente (voir page 152).

Les bénéficiaires de la protection subsidiaire relèvent la pro- tection sociale de droit commun applicable aux ressortissants étrangers titulaires d’une carte de séjour temporaire. À noter : l’accès au RMI n’est pas possible avant cinq ans de « séjour régu- lier avec droit au travail » en France, délai réduit à trois ans pour certaines nationalités (voir page 158).

AUTRES EXILÉS

L’accès à chaque prestation est conditionnée par la nature du POUR EN SAVOIR PLUS titre de séjour délivré (voir Etrangers malades page 157). Sans papier mais pas sans droit, Gisti, Note pratiques, « Déboutés » et « sans papiers ». Les étrangers résidant en juin 2006 France sans titre de séjour sont largement exclus du système de http://gisti.org/doc/publication protection sociale, souvent en contradiction avec les engage- s/2006/sans-papiers/np_ ments internationaux de la France. Pourtant, certaines presta- sans-pap-pas-sans-droits_4.pdf tions de la solidarité nationale restent accessibles : - le maintien des droits à l’assurance maladie (voir page 207) ; - l’Aide médicale État (AME, voir page 217) ; - l’Aide juridictionnelle dans certains cas (voir page 131) ; - l’Aide sociale à l’enfance (ASE, voir page 162) ; - l’hébergement en centre d’hébergement (CHRS) ; - l’accès à un compte bancaire (voir page 146).

PROTECTION SOCIALE AUTRES SITUATIONS 166 SOUTIEN SOCIAL

Pour l’ensemble de la population, le Service social départemental constitue le pivot du diagnostic et de l’orientation en matière sociale. En direction des migrants et étrangers en situation précaire, le soutien social requiert les compétences et la relation d’aide dont font preuve les travailleurs sociaux dans leurs missions de droit commun. Toutefois, l’accompagnement social de certains exilés particulièrement vulnérables nécessite des connaissances juridiques particulières, ainsi que le recours chaque fois que nécessaire à un interprétariat professionnel (voir page 28).

VOIR AUSSI Soutien juridique page 131 DROITS ET SOUTIEN

ORGANISATION DES SERVICES SOCIAUX

Départements et services sociaux « de secteur ». L’orientation ARTICLE L123-2 DU CODE vers le service social de « secteur » reste la priorité, notamment DE L’ACTION SOCIALE de la part des professionnels de santé ne bénéficiant pas d’un ET DES FAMILLES service social dans leur structure, lorsqu’ils sont confrontés à une personne en grande détresse sociale et démunie de lien opé- « Le service public départemental d’action rationnel avec une structure de soutien. Implanté/es sur un terri- sociale a pour mission toire défini par sectorisation, les assistant/es social/les « de générale d’aider les quartier » sont placé/es sous l’autorité du Conseil général du personnes en difficulté à département et ne relèvent donc pas de la mairie/commune sur retrouver ou à développer le territoire desquelles ils exercent leurs missions d’aide aux per- leur autonomie de vie. » sonnes en difficulté (sauf Paris, voir Répertoire Ile-de-France).

Chaque mairie agit simultanément à l’échelle de sa commune dans le cadre du Centre communal d’action sociale (CCAS). Les CCAS fournissent des aides logistiques (conseils, orientation) ou matérielles (paiement d’abonnement de transport, aides sociales facultatives, etc.) complémentaires de celles apportées par les assistant/es social/es de secteur. Ils exercent également des missions rendues obligatoires à l’échelle nationale (dossiers de demandes d’aides sociales légales comme le RMI, domiciliation des personnes SDF, etc.).

> 167 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

ARTICLE L123-5 DU CODE SPÉCIFICITÉS POUR LES MIGRANTS/ÉTRANGERS DE L’ACTION SOCIALE EN SITUATION PRÉCAIRE ET DES FAMILLES « Le centre communal L’hospitalité, l’écoute et les savoirs-faire techniques restent d’action sociale anime une les fondamentaux de l’intervention sociale face à la vulnérabi- action générale de lité des exilés (voir Vulnérabilité et épidémiologie page 19). prévention et de Cependant, la législation applicable aux ressortissants étrangers développement social dans génère des spécificités dans de nombreux champs du droit social : la commune, en liaison action sociale, aide sociale, sécurité sociale, droit du travail, etc.. étroite avec les institutions La connaissance des spécificités juridiques - tant du statut de publiques et privées. Il peut l’étranger en France que de la protection sociale - est donc néces- intervenir sous forme de prestations remboursables saire. Les structures spécialisées (voir Soutien juridique page ou non remboursables. 140) sont indispensables en appui du travail social. Il participe à l’instruction des demandes d’aide sociale L’accès aux services sociaux de secteur n’est soumis à aucune dans les conditions fixées restriction particulière et tout exilé peut s’y adresser sans par voie réglementaire. Il condition supplémentaire. En revanche, l’accès aux dispositifs transmet les demandes dont de protection sociale pour les ressortissants étrangers dépend l’instruction incombe à une de conditions spécifiques variant selon la nationalité (Union autre autorité. européenne ou pays tiers), la prestation considérée, l’ancienneté L’établissement du dossier et de la présence en France et la nature de son titre de séjour (voir sa transmission constituent Protection sociale page 151, Soutien juridique page 131, et une obligation, Protection maladie page 194). indépendamment de l’appréciation du bien-fondé de la demande. » FÉDÉRATIONS ET ORGANISMES À VOCATION NATIONALE POUVANT UTILEMENT ORIENTER LES MIGRANTS/ÉTRANGERS EN SITUATION PRÉCAIRE (LISTE NON EXHAUSTIVE)

Action de la Croix-Rouge pour le rétablissement FNARS - Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion des liens familiaux entre sociale - 76 rue du faubourg Saint Denis, 75010 PARIS, les membres des familles T : 01 48 01 82 00 F : 01 47 70 27 02 Site : www.fnars.org séparées par la guerre, SECOURS CATHOLIQUE – Caritas France une catastrophe naturelle 106 rue du Bac – 75341 PARIS cedex 07 ou toute autre situation humanitaire grave T : 01 45 49 73 00 F : 01 45 49 94 50 Site : www.secours-catholique.asso.fr

CROIX-ROUGE FRANÇAISE, SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS Direction des relations et Siège de l’Union Nationale du SPF 9 et 11 rue Froissart - 75003 PARIS opérations internationales, Service des Recherches T : 01 44 78 21 00 F : 01 42 74 71 01 Site : www.secourspopulaire.fr dans l’Intérêt des Familles UNIOPSS - Union nationale inter-fédérale des œuvres et organismes 98, rue Didot, privés sanitaires et sociaux 75694 PARIS cedex 14 133 rue Saint-Maur, 75541 PARIS cedex 11 T : 01 44 43 12 60 F : 01 44 43 34 85 T : 01 53 36 35 00 F : 01 47 00 84 83 Site : www.uniopss.asso.fr M : [email protected]

SOUTIEN SOCIAL 168 « Si la délivrance “gratuite” des soins est parfois possible pour les personnes démunies, seule l’acquisition d’une protection complémentaire (CMU-C/AME) peut permettre la continuité des soins. »

> ACCÈS AUX SOINS

> 169 ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS CONDITIONS DE L’ACCÈS AUX SOINS

Selon les textes de loi et de déontologie, toute personne démunie doit recevoir les soins nécessaires dans l’ensemble des services de santé mais, dans la pratique, les obstacles à l’accès aux soins des migrants/étrangers en situation précaire restent nombreux. Si la délivrance « gratuite » de soins préventifs et des premiers soins curatifs est parfois possible, seule l’acquisition d’une protection complémentaire (CMU-C/AME) peut permettre la continuité des soins. Or la prise en charge des exilés se heurte à des difficultés croissantes d’obtention d’une protection maladie, mais également à la multiplication des refus de soins par certains professionnels de santé face aux bénéficiaires de la CMU ou de l’AME.

VOIR AUSSI Protection maladie page 189

OBSTACLES ET ITINÉRAIRES DE SOINS

En France, l’accès aux soins n’est possible qu’en cas de dis- pense d’avance des frais (voir page 172). Dans tous les services « de droit commun », l’accès aux soins curatifs est payant. C’est pourquoi, sauf dispense d’avance des frais, les personnes en situation de grande précarité financière ne se rendront dans une structure de soins que dans les situations qu’elles jugent urgentes et/ou prioritaires, au risque d’un refus de soins ou d’une facture à recevoir.

Très souvent évoqués, les obstacles culturels à l’accès aux soins ne se trouvent pas forcément du côté des migrants/étran- gers. En matière de sécurité sociale, la complexité des droits et des procédures est ressentie par l’ensemble des usagers et des professionnels. S’il existe une culture commune aux étrangers en séjour précaire, c’est la culture de la survie : les démarches pour « les papiers » (préfecture) ou l’hébergement sont naturellement prioritaires par rapport aux besoins, également ressentis, de pré- vention médicale.

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS CONDITIONS DE L’ACCÈS AUX SOINS 170 d’interprétariat professionnel peutêtre utile. recours partéléphoneàunproche dupatientouàunservice confidentialité. Pourrésoudre desdifficultésponctuelles,le qualités requises d’unprofessionnel :technicité,neutralité et le patientdanssesdiverses démarches, maisneprésentepasles pagnant faisantofficed’interprèteal’avantage depouvoir suivre défaut,l’accom- obtenir dansdenombreux dispositifsdesoins.À recommandée, maisdifficileà sionnel estparticulièrement (voir parcours pourlesexilésquineparlentnifrançais nianglais les autres professionnels desanté,dontlesmédecins. « l’affaire del’assistantesociale»,maisdoitégalementimpliquer blème. L’obtention d’uneprotection maladie n’est passeulement àlapriseencharge du patient, peutégalementposerpro-port culture médicale, oùprimesouvent latechnicitédusoinparrap- dedroitl’ouverture doitthéoriquementprécéderlesoin.Enfin,la difficulté supplémentaire où pourl’applicationdelaréformeCMU, « remboursement »propre àl’institutionsécuritésocialeestune réputés moinsefficacesquelessoinspayants.Laculture du de nombreuses croyances, lessoinsettraitements gratuits sont tiennent lesmécanismesd’uneexclusion «douce».Deplus,dans et lerecours parfoisinutileauxdispositifsdesoinsgratuits entre- sitifs «spécialisés»(pourlespauvres, lesexclus, lesétrangers…) del’exclusion dessoins. participe Les obstacleslinguistiquessetrouvent àtouteslesétapesdu » à problèmes La culture dusystèmedesantéfaceauxusagers« dont certaines génèrent toutefois desfactures. dont certaines complémentaire préalable);etàdéfautdanslesPass (voir chapitre suivant) del’hôpital public, dispositifs dedroit communencasdedispensed’avance des frais (protection baseet simples. Maisl’accèsauxconsultations, actesettraitements spécialisés n’est possiblequedansles gouvernementales peuvent généralement délivrer desmédicaments eteffectuerdesexamens de droits pourlespersonnesdémunies.Les centres gérésparlesorganisations non Les dispositifsde«soinsgratuits » hospitalières, avec réceptionconsécutive delafacture àdomicile). gratuite (actesgratuits enmédecineambulatoire) ousanspaiementpréalable(urgences défaut,ilestparfoispossibledebénéficierd’uneconsultationmédicale protection maladie.À public)sontpayantsetneaccessiblespourlespersonnesdémuniesqu’avecet deservice une Les dispositifsdesoinsdroit commun médicaments nécessaires (antituberculeux danslesCLAT, psychotropes danslesCMP). d’entre euxdoivent égalementdélivrerdépistage pourl’ensembledelapopulation.Certains les santé mentale Les dispositifsdesantépublique Conditions d’accèsauxdifférents dispositifsdesanté Interprétariat page 286et page 28).Laprésenced’uninterprèteprofes- Répertoires régionaux Répertoires L’invention régulière dedispo- (voir permettent théoriquementdepallierlespériodesd’exclusion CDAG etcentres deprévention (cabinets médicaux,centres desanté,hôpitauxpublics ) assurent des services gratuits deprévention) assurent desservices etde page 317, www.sanitaire-social.com et social, Annuaire sanitaire 000 28 P EN ESNÉE MÉDICO ET SANTÉ DE U E ORONE DES COORDONNÉES LES OUR F RANCE Centres référents en ÉTABLISSEMENTS : - SOCIAUX > 171

ACCÈS AUX SOINS > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

PREMIERS SOINS ET CONTINUITÉ DES SOINS

L’ignorance du droit de la protection maladie, particulière- ment de la procédure d’admission immédiate à la complémen- taire CMU (voir page 212), alimente le recours aux dispositifs de « soins gratuits ». Or en l’absence d’une protection maladie intégrale, ces dispositifs ne peuvent assurer la continuité des soins au-delà des premiers soins délivrés et tendent souvent à développer une médecine « à moindres frais », où les examens et « Sans protection traitements ne dépendent plus seulement de la pathologie, mais complémentaire, des ressources du dispositif et/ou du patient. l’interruption des soins est la règle, immédiate ou La délivrance « gratuite » de soins préventifs et des premiers consécutive à la réception soins curatifs est possible dans certains dispositifs « à bas à domicile de la facture seuil ». Dans les centres de certaines associations, Pass de relative aux premiers l’hôpital public, en médecine de ville (actes gratuits), ou en cas soins délivrés. » de consultation nocturne aux urgences, on peut bénéficier « sans payer » d’une consultation médicale, assortie d’une prescription de traitements ou d’explorations complémentaires et certains dispositifs de soins gratuits délivrent également les premiers traitements nécessaires ou permettent l’accès à une consultation spécialisée. Certains de ces services génèrent toutefois des factures, elles-mêmes à l’origine d’abandon de soins pour cer- tains patients qui ne savent pas comment payer.

La continuité des soins n’est possible qu’en cas de protection maladie intégrale avec dispense d’avance des frais (base sécu/CMU/AME + complémentaire CMU/AME). Sans protection complémentaire, les usagers financièrement démunis ne peuvent se soigner. La répétition des soins ou la nécessité de soins spé- cialisés sont incompatibles avec la « gratuité » : hospitalisation non urgente, thérapeutiques coûteuses, bilans réguliers et traite- ments quotidiens pour les affections chroniques. Sans protection complémentaire, l’interruption des soins est la règle, immédiate ou consécutive à la réception à domicile de la facture relative aux premiers soins délivrés. Considérés comme « perdus de vue » par les dispositifs de droit commun, une partie de ces patients retournent, en cas d’aggravation de leur état, vers les dispositifs à bas seuil.

OBTENIR UNE PROTECTION MALADIE (VOIR PAGE 189)

Depuis la réforme législative de l’aide médicale État en décembre 2003, une partie de la population peut se trouver juridiquement exclue des soins médicaux nécessaires, au moins jusqu’au stade d’urgence hospitalière, en raison de la suppres-

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS CONDITIONS DE L’ACCÈS AUX SOINS 172 cation écrited’admission. Vitalepharmacie) encas d’absencedecarte etmalgré unenotifi- refus desoinspardesprofessionnels desanté(consultation, culation «provisoire les »et,pourlesbénéficiaires del’AME, délivranceVitale delacarte mêmeencasdenuméro d’immatri- vrance derécépissésdemande complémentaire la CMU, commelasystématisationdedéli- d’atteinte desintervenants, solutionsrestent hors lever un obstaclesansaide.Certaines mais ilreste souvent impossiblepourundemandeurisoléde sécurité socialeoudelaCPAM permetl’applicationdudroit fessionnel oud’uneassociationinformésauprèsducentre de tion duprofessionnel oudel’association. pourrevenird’instruction prioritaire solliciterl’interven- (AME) demande d’admissionimmédiate(complémentaire ou CMU) du risquederefus lorsdesapremière demandeoudela de résidence,domiciliation/hébergement, deressources), et diverses demandesdelasécuritésociale(attestationsd’identité, soins, contrairement »).Ildoitêtre au«100%ALD prévenu des garantit ladispensed’avance desfraisCMU/AME pourtousles gratuits, çan’existe pas)etleurlogique(seulelacomplémentaire patient doitcomprendre l’intérêtdesdémarches (lessoins gnants, aubesoinàl’aided’uninterprète,estdéterminante. deurs d’asile(dispensedelaconditionstabilitéduséjour). précaires deséjourrégulier)etdesdroits spécifiquesdesdeman- des pratiques despréfectures (multiplicationdesdocuments (statutduséjour),àl’ignorance decesmêmescaisses CMU/AME contrôle imposéparlaloiauxcaissespourdifférenciation social, oudelasécuritésociale.Ellessontliéesàfoisau la méconnaissancedudroit parlesprofessionnels delasanté,du difficultés persistentenraison delacomplexitédusystèmeet Des admission àlaprotection complémentaire ouAME. CMU système »àtouteslesétapes: droits, les exiléssontessentiellementdes«entrants dansle en 1999(exclusion maladie«universelle delacouverture »). été amorcé en1993(exclusion delasécuritésociale)etpoursuivi ce mouvement dediscriminationlégaledessans-papiersavait vait dudroit communenmatière deprotection maladie,mêmesi cale de1992,oùtoutepersonnedémunierésidantenFrance rele- fin àunepériodede12années,depuislaréformel’aidemédi- d’un délaiderésidence3mois.Laloidécembre 2003amis sion delaprocédure d’admissionimmédiateetdelacréation Dans la plupart des cas, l’intervention téléphoniqued’unpro- descas,l’intervention Dans laplupart L’information délivréeparlestravailleurs sociauxoulessoi- Récemment arrivésenFrance ouensituationderupture de immatriculation, affiliation, Le , un obstacle sansaide.» demandeur isolédelever impossible pourun « Ilrestesouvent > 173

ACCÈS AUX SOINS ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ

Les Permanences d’accès aux soins de santé (Pass) de l’hôpital public constituent le seul dispositif de santé permettant en théorie l’accès intégral aux soins pour les personnes démunies et dépourvues de protection maladie. La loi de finances rectificative du 31 décembre 2003 (art. 97), en restreignant l’accès à l’aide médicale État, en a fait le seul recours aux soins possible pour une partie de la population, les étrangers en situation irrégulière résidant en France (« sans-papiers ») au cours des périodes d’exclusion légale du droit à la protection maladie.

VOIR AUSSI Répertoire Île-de-France page 485 et Répertoire PACA page 538

EN DROIT ET EN PRATIQUE

Les hôpitaux publics (dont les établissements privés partici- pant au service public hospitalier) ont notamment dans leurs missions l’accès aux soins des personnes démunies et la lutte contre l’exclusion sociale. L’article L.6112-6 du Code de la santé publique (CSP), commenté dans la circulaire DH/AF1/DGS/SP2/ DAS/RV3 du 17 décembre 98, dispose que « les établissements publics de santé [...] mettent en place les Permanences d’accès aux soins de Santé, qui comprennent notamment des permanences d’orthogénie adaptées aux personnes en situation de précarité, visant à faciliter leur accès au système de santé et à les accompa- gner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits. Ils concluent avec l’État des conventions prévoyant, en cas de nécessité, la prise en charge des consultations externes, des actes diagnostiques et thérapeutiques ainsi que des traitements qui sont délivrés gratuitement à ces personnes ».

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 174 blissement. auprès desresponsables delaPass, voire deladirection del’éta- Il fautdoncêtre chaquefoisquenécessaire vigilantetintervenir ont unprotocole internepermettantceservice. réel accèsauxmédicamentsmaisseulementlamoitiéd’entre elles que, laPass estcenséeorganiser, vialapharmaciehospitalière, un d’interprètesyestrare.présence oul’intervention Danslaprati- tandis que10%nepossèdentnilocalpersonnelspécifiques. La existant(souventsont rattachées celuidesurgences), àunservice Pass ontdeslocauxetdupersonneldédiés,unegrande majorité grande diversité demoyens etdemodesd’organisation :certaines deconsultation.Ilexisteune accéder effectivement auxservices fois faire référence auxélémentsdedroit rappelés ci-dessuspour commel’interlocuteurleplus informé.Ilfautpar- l’hôpital ressort santé »auseindel’hôpital. de savoir oùsesituela«permanenced’accèsauxsoinsde santé nerespectent pascesobligationsetilestsouvent difficile relais. Ilnes’agit, enaucuncas,decréerauseinl’hôpitaldes d’urgence de pourlesquellesellesserviront dans lesservices discriminatoire : enfant. » d’interruption volontaire degrossesse oud’accueilpourleur che demesures deprévention enmatière decontraception et les demandesdesjeunesfemmesdémuniesquisontàlarecher- sociale(...)Ellesdoiventcouverture égalementrépondre àtoutes res àlareconnaissance deleursdroits, notammentenmatière de pour fonctiondelesaccompagnerdansdémarches nécessai- personnes démuniesausystèmehospitalier prise encharge médico-socialesquidoivent faciliterl’accèsdes tations demédecinegénér l’ensemble delapopulation,notammentdanslecadr doiv filièr Dans lapratique, denombreux établissementspublicsde La circulaire metengarde contre lacréationd’undispositif Selon lamêmecirculaire : ent av es spécifiquespourlesplusdémunis.Aucontr oir accèsauxsoinsdanslesmêmesconditionsque « Les Pass pourront être situéesàproximité ou ale àhor Le socialde plussouvent, leservice « Les Pass sontdescellulesde air es élar gis [...] Ellesontaussi . » air e deconsul e, ceux-ci - cette situation. peuvent setrouver dans relèvent donc desPass, étrangers démunis,qui cours devalidité. Or des sous visadetourismeen depuis moinsde3moiset/ou étrangers entrésenFrance à refuser d’accueillir des Pass tendent certaines du «tourismemédical», par leshôpitauxpublics En raison durisqueperçu A TTENTION ! > 175

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COORDONNÉES DES PASS EN FRANCE

CH : Centre hospitalier CHI : Centre hospitalier intercommunal CHG : Centre hospitalier général CMC : Centre médico-chirurgical CHS : Centre hospitalier spécialisé CHU : Centre hospitalier Universitaire HL : Hôpital local Structure et adresse téléphone

ALSACE 67 HAGUENAU CH 64 avenue du Pr. René Leriche 67504 T : 03 88 06 33 33 STRASBOURG CHU 1 place de l’Hôpital 67091 T : 03 88 11 67 68 68 COLMAR HC 39 avenue de la Liberté 68024 T : 03 89 12 40 00 MULHOUSE CH 87 avenue d’Altkirch 68051 T : 03 89 64 64 64

AQUITAINE 24 BERGERAC CH Samuel Pozzi 9 av Calmette 24108 T : 05 53 63 88 88 PÉRIGUEUX CH 80 avenue Georges Pompidou 24019 T : 05 53 45 25 25 SARLAT CH Le Pouget-avenue Jean Leclaire 24204 T : 05 53 31 75 75 33 BLAYE CH Saint Nicolas rue de l’hôpital 33390 T : 05 57 33 40 00 BORDEAUX Centre d’Albret Hospital Saint-André 86 cours d’Albert 33000 T : 05 56 79 56 79 BORDEAUX CHU Hôpital Pellegrin place Amélie Raba Léon 33076 T : 05 56 79 56 79 CADILLAC-SUR-GARONNE CH 89 rue Cazeaux Cazalet 33410 T : 05 56 76 54 54 LANGON CH Pasteur rue Paul Langevin 33212 T : 05 56 76 57 57 LESPARRE-MÉDOC Clinique Mutual. du Médoc 64 r Aristide Briand 33341 T : 05 56 73 10 00 LIBOURNE CHR Robert Boulin 112 rue de la Marne 33505 T : 05 57 55 34 34 40 DAX CH boulevard Yves du Manoir 40107 T : 05 58 91 48 48 MONT-DE-MARSAN CH avenue Pierre de Coubertin 40024 T : 05 58 05 10 10 47 AGEN CH route de Villeneuve 47923 T : 05 53 69 70 71 MARMANDE CHIC de Marmande-Tonneins 76 rue du Dr Courret 47200 T : 05 53 20 30 40 VILLENEUVE-SUR-LOT CH Saint-Cyr 2 boulevard Saint Cyr 47307 T : 05 53 40 53 40 64 BAYONNE CH de la Côte Basque 13 av de l’Interne Jacques Loeb 64109 T : 05 59 44 35 35 OLORON-SAINTE-MARIE CHG avenue du Docteur Fleming 64404 T : 05 59 88 30 30 PAU CH 4 boulevard Hauterive 64046 T : 05 59 92 48 48

AUVERGNE 03 MONTLUÇON CH 18 avenue du 8 Mai 1845 03113 T : 04 70 02 30 30 MOULINS CH de Moulins-Yzeure 10 avenue Charles de Gaulle 03006 T : 04 70 35 77 77 VICHY CH boulevard Denière 03201 T : 04 70 97 33 33 15 AURILLAC CH Henri Mondor 50 avenue de la République 15002 T : 04 71 46 56 56 MAURIAC CH avenue Fernand Talandier 15200 T : 04 71 67 33 33 SAINT-FLOUR CH 2 avenue du Docteur Mallet 15102 T : 04 71 60 64 64 43 LE PUY-EN-VELAY CH Émile Roux 12 boulevard du Dr Chantemesse 43012 T : 04 71 04 32 10 BRIOUDE CH, Upatou 2 rue Michel de l’Hospital 43102 T : 04 71 50 99 99 YSSINGEAUX CH 20 rue de la Marne 43200 T : 04 71 65 77 00 63 AMBERT CH avenue Georges Clemenceau 63600 T : 04 73 82 73 82

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 176 29 BREST CHRU boulevard Tanguy Prigent 29609 T : 02982233 : T :0296057111 T : 038648 T boulevard CHRU Tanguy Prigent 29609 BREST 29 CHPierre Le Damony Kergomar LANNION 22303 22 0386937000 : 0385424590 : T T BRETAGNE CH2boulevard de Verdun AUXERRE 89000 89 : 03802444 :02333230 T T CH William Morey CHALON-SUR-SAÔNE 7quai del’Hôpital71100 CHPierre Bérégovoy 1boulevard NEVERS del’Hôpital58033 71 58 :0233894000 T CHPhilippeLe Bonavenue GuigonedeSalins21204 BEAUNE :023151 T 21 BOURGOGNE ALENCON CH25ruedeFresnay 61014 61 50300 CHG59ruedelaLiberté AVRANCHES 50 BAYEUX CH13ruedeNesmond14400 14 BASSE-NORMANDIE 0473750750 : T 63000 Montpied58rueMontalembert Gabriel CHU CLERMONT-FERRAND 63 tutr tarsetéléphone Structure etadresse HTLO-U-EN H u luePte 10 :0380817300 T :0380293031 T :023312 T :02332495 T :02336200 T HôpitalGénéral 3ruedufaubourg Raines CHU 21035 DIJON rueClaudePetiet 21402 CHI CHÂTILLON-SUR-SEINE 023106 : 02338340 : T T :023306 T :0233207000 :023161 T T 0473511000 : T CHMarguerite deLorraineMORTAGNE-AU-PERCHE 9ruedeLongny 61400 L’AIGLE CHSaint-Louis 10rueduDrFrinault 61305 CH47rueAristideBriand61202 ARGENTAN :0231385000 T 61104 CHJacquesMonodrueEugène Garnier FLERS SAINT-LÔCH MémorialFrance 715rueHenriDunant50009 CHLouis Pasteur ruedu TrottebecqCHERBOURG 50102 0473678000 : T Bisson4rueRoger CHRobert Aini14100 LISIEUX :04738972 T CliniquedelaMiséricorde 15Fossés SaintJulien14008 CAEN avenue CôtedeNacre 14033 CHU CAEN CHroute duFau 63300 THIERS CHGuy Thomas BoulevardRIOM ÉtienneClémentel63204 CHPaul Ardier 13rueduDocteur Sauvat 63503 ISSOIRE MORLAIX CH 15 rue de Kersaint Gilly 29205 T : 0298626160 : T :02987510 T : 0298218000 T :02989920 T 0296556000 : T :0296017123 T CH15ruedeKersaintMORLAIX Gilly29205 :02962532 T CHF. Grall route Pencran 29800 LANDERNEAU :03858844 T CH 83rueLaennec29171 DOUARNENEZ CHrueduDrMenguy29270 CARHAIX-PLOUGUER :03808973 :038615 T T CH10rueMarcel Proust 22023 SAINT-BRIEUC CHGChemindeMalabry22501 PAIMPOL :0385203040 :0385772000 T T dePlemet-LoudéacLOUDÉAC ruedelaChesnaie22606 CHIC Ramon 89108 1avenue CHGaston Pierre deCoubertin SENS CH15ruePasteur 71604 PARAY-LE-MONIAL MACON CHLes Chanauxboulevard Louis Escande71018 Hôtel-Dieu175rueMaréchalFoch 71200 LE CREUSOT rueA.Cassé21500 CHI MONTBARD > 177

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Structure et adresse téléphone

QUIMPER CH de Cornouaille et de Concarneau 14 av. Yves Trépot 29187 T : 02 98 52 60 60 QUIMPERLÉ CH 20 bis av. Maréchal Leclerc 29391 T : 02 98 96 60 00 35 FOUGÉRES CH 133 rue de la Forêt 35305 T : 02 99 17 70 00 REDON CH 8 avenue Étienne Gascon 35603 T : 02 99 71 71 71 RENNES CHR Pontchaillou 2 rue Henri Le Guilloux 35033 T : 02 99 28 43 21 SAINT-MALO CHG 1 rue de la Marne 35403 T : 02 99 21 21 21 56 LORIENT CH Bretagne-Sud 27 rue du Docteur Lettry 56322 T : 02 97 64 90 00 PONTIVY CH Place Ernest Jan 56306 T : 02 97 28 40 40 VANNES CH Bretagne Atlantique Prosper Chubert 20 boulevard Maurice Guillaumot 56017 T : 02 97 01 41 41

CENTRE 18 BOURGES CHG 145 avenue François Mitterrand 18016 T : 02 48 48 48 48 VIERZON CH 33 rue Léon Mérigot 18100 T : 02 48 32 33 33 28 CHARTRES CH 34 rue du Docteur Maunoury 28018 T : 02 37 30 30 30 DREUX Hôpital Victor Jousselin 44 avenue du Président Kennedy 28102 T : 02 37 51 52 00 36 CHÂTEAUROUX CH 216 avenue de Verdun 36019 T : 02 54 29 60 00 37 AMBOISE CHI Château Renault r des Ursulines 37403 T : 04 47 33 33 33 TOURS CHRU Hôpital Bretonneau 2 boulevard Tonnellé 37044 T : 02 47 47 47 47 41 BLOIS CH Mail Pierre Charlot 41016 T : 02 54 55 66 33 VENDÔME CH 98 rue Poterie 41106 T : 02 54 23 33 33 45 AMILLY CH de l’agglomération Montargeoise 658 rue des Bourgeoins 45207 T : 02 38 95 91 11 GIEN CH Pierre Dezarnaulds 2 avenue Villejean 45503 T : 02 38 29 38 29 ORLÉANS CHR 1 rue Porte Madeleine 45032 T : 02 38 51 44 44

CHAMPAGNE-ARDENNE 08 CHARLEVILLE-MÉZIÉRES CH 45 avenue de Manchester 08011 T : 04 75 58 70 70 SEDAN CH 2 avenue Général Marguerite 08208 T : 04 75 27 80 00 VOUZIERS CH 12 rue Henrionnet 08400 T : 04 75 30 71 00 10 TROYES CH 101 avenue Anatole France 10003 T : 03 25 49 49 49 51 ÉPERNAY CH Auban Moet 137 rue de l’Hôpital 51205 T : 03 26 58 70 70 REIMS CHU Hôpital Maison Blanche 45 rue Cognacq-Jay 51092 T : 03 26 78 78 78 52 CHAUMONT CH 2 rue Jeanne d’Arc 52014 T : 03 25 30 70 30 SAINT-DIZIER CH 4 rue Godard Jeanson 52115 T : 03 25 56 84 84

CORSE 2A AJACCIO CH 27 avenue Impératrice Eugénie 20303 T : 04 95 29 90 90 2B BASTIA-FURIANI CH route Royale 20200 T : 04 95 59 11 11

FRANCHE-COMTÉ 25 BESANÇON CHU Jean Minjoz 3 boulevard Fleming niveau 1, 25030 T : 03 81 66 81 66 MONTBÉLIARD CH Boulloche 2 r du Dr Flamand 25209 T : 03 81 91 61 61 39 DOLE CH Louis Pasteur avenue Léon Jouhaux 39108 T : 03 84 79 80 80

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 178 3GÉE H3 vned aSntre201T:0555411912 T :0555926000 T 05556123 : T :046649 T Luther Dupuytren 2avenue King87042 Martin CHU LIMOGES :04673570 T CH39avenue de laSénatorie23011 GUÉRET 87 :0468616633 T 23 CHBdduDocteur Verlhac BRIVE 19312 19 LIMOUSIN :04667833 T CHMaréchal Joffre 20avenue duLanguedoc66046 PERPIGNAN CHavenue du8Mai194548000 MENDE 66 48 CH2rue Valentin BÉZIERS Haüy34525 34 :048824 T 30100 CH811avenue ALÈS DocteurJeanGoubert 30 route deSaint-Hilaire CHAntoineGayraud 11890 CARCASSONNE 11 LANGUEDOC-ROUSSILLON ÎLE-DE-FRANCE : :0232888990 T :0384574000 T :0232302127 T HôpitalCharles Nicolle1ruedeGermont76031 CHU ROUEN 76 25rueduDrPaul Guilbaud27190 HL CONCHES-EN-OUCHE :03846461 T 27 CH14ruedeMulhouse90016 HAUTE-NORMANDIE BELFORT GRAY CHdu Val deSaônePierre Vitter deGray 5ruedel’Arsenal70104 90 70 tutr tarsetéléphone Structure etadresse 12 rue Camille Randoing 76500 T : 02329635 : T 02351062 : T 04889456 : T :02321476 T CH19avenue MonseigneurdeLangle11492 CASTELNAUDARY 023273 : T :0232716600 T :0232257500 T 0232951234 : T :0232338000 T CHrueHenryDunant76504 FÉCAMP 12 rueCamilleRandoing 76500 02324164 : T 02353936 : T Elbeuf-Louviers-Val CHI deReuil Pointd’accueiletdesanté ELBEUF SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN CHduRouvray 4ruePaul Éluard 76301 CHavenue Pasteur 76202 DIEPPE Hôpital-Clin.du Val-de-Seine René Coty76170 19rueduPt LILLEBONNE LE HAVRE 76083 CH55bisrueGustave Flaubert CH5rue duDocteurBurnet27207 VERNON CHdelaRisle64route deLisieux27504 PONT-AUDEMER 2rueSaint-Jean 27406 CHI LOUVIERS CH17rueSaint-Louis 27023 ÉVREUX UL H3paeMsht102T:0555297900 T :0468054400 T 0468846600 : T :0467877100 T CH3placeMaschat19012 TULLE :0467465793 T :0467816100 T :0488426000 T CHLéon-JeanGregory avenue duRoussillon 66301 THUIR 046733 : T route deCattlar66501 HL PRADES CHduBassinde SÈTE Thau boulevard Camille Blanc34207 Sans34295 HôpitalSaint-Éloi2avenue Bertin CHU MONTPELLIER 04887467 : :046668 T T 141placedelaRépublique34403 HL LUNEL 0466791270 : T Doumergue placeduProfesseur Gaston Debré30029 Robert CHU NÎMES avenue Emmanueld’Alzon 30120 LE HL VIGAN CHLouis Pasteur avenue AlphonseDaudet30205 BAGNOLS-SUR-CÈZE CH 16rueRabelais 11108 NARBONNE deLimoux-Quillan17rue del’Hospice11300 HL LIMOUX voir Répertoire IDF Répertoire page 485 > 179

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Structure et adresse téléphone

LORRAINE 54 BRIEY CHG Maillot 31 avenue Albert de Briey 54151 T : 03 82 47 50 00 LUNÉVILLE CH 2 rue Level 54301 T : 03 83 76 12 12 MONT-SAINT-MARTIN Hôpital 4 rue Alfred Labbé 54414 T : 03 82 44 70 00 NANCY CHU 29 avenue Maréchal de Lattre de Tassigny 54037 T : 03 83 85 85 85 NANCY Maternité Régionale Antoine Pinard 10 rue du Dr Heydenreich 54042 T : 03 83 34 44 44 TOUL CH Saint-Charles 1 cours Raymond Poincaré 54201 T : 03 83 62 20 20 55 BAR-LE-DUC CH Jeanne d’Arc 1 boulevard d’Argonne 55012 T : 03 29 45 88 88 FAINS-VEEL CHS 36 route de Bar 55000 T : 03 29 76 86 86 VERDUN CH 2 rue d’Anthouard 55107 T : 03 29 83 84 85 57 FORBACH CH Marie-Madeleine 2 rue Thérèse 57604 T : 03 87 88 80 00 METZ HOP. N-D DE BON SECOURS 1bis pl. Philippe de Vigneules 57038 T : 03 87 52 16 41 SARREBOURG CH Saint-Nicolas 25 avenue du Général de Gaulle 57402 T : 03 87 23 24 25 SARREGUEMINES CHG Hôpital du Parc 1 rue de l’Hôpital 57206 T : 03 87 95 88 00 THIONVILLE CHR Metz-Thionv. Rés. les Vergers 9 r Château Jeannot 57100 T : 03 82 88 15 03 88 ÉPINAL CH Jean Monnet 3 avenue 88021 T : 03 29 68 70 00 REMIREMONT CH 1 rue Georges Lang 88204 T : 03 29 23 41 41 SAINT-DIÉ-DES-VOSGES CH Saint-Charles 26 rue du Nouvel Hôpital 88187 T : 03 29 52 83 00

MIDI-PYRÉNÉES 09 SAINT-JEAN-DE-VERGES CH du Val d’Ariège et de Foix chemin de Barrau 09008 T : 05 61 03 30 30 12 DECAZEVILLE CH Pierre Delpech 60 avenue Prosper Alfaric 12300 T : 05 65 43 71 71 12 MILLAU CHIC 265 boulevard Achille Souques 12100 T : 05 65 59 30 00 RODEZ CH 1 rue Combarel 12027 T : 05 65 75 12 12 VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE CH avenue Caylet 12202 T : 05 65 65 30 00 31 SAINT-GAUDENS CH avenue de Saint-Plancard 31806 T : 05 61 89 80 00 TOULOUSE CH JOSEPH Ducuig 15 rue Varsovie 31300 T : 05 61 77 34 00 TOULOUSE CHU Hôtel-Dieu Saint-Jacques 2 rue Viguerie 31052 T : 05 61 77 82 33 32 AUCH CH Route de Tarbes 32000 T : 05 62 61 32 32 46 CAHORS CH 335 rue du Président Wilson 46005 T : 05 65 20 50 50 FIGEAC CH 33 rue des Maquisards 46100 T : 05 65 50 65 50 65 LOURDES CH 2 rue Alexandre Marqui 65107 T : 05 62 42 42 42 TARBES CHI de Tarbes-Vic-en-Bigorre bd de Lattre de Tassigny 65013 T : 05 62 51 51 51 81 ALBI CHG 22 boulevard Sibille 81013 T : 05 63 47 47 47 CASTRES CHIC 20 boulevard Maréchal Foch 81108 T : 05 63 71 63 71 82 MONTAUBAN CH 100 rue Léon Cladel 82013 T : 05 63 92 82 82

NORD-PAS-DE-CALAIS 59 ARMENTIÈRES CH 112 rue 59421 T : 03 20 48 33 33 AVESNES/HELPE CH route d’Haut-Lieu 59363 T : 03 27 56 55 55 CAMBRAI CH 516 avenue de Paris 59407 T : 03 27 73 73 73 DENAIN CH 25 bis rue Jean Jaurès 59723 T : 03 27 24 30 00

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 180 53 MAYENNE CH du Nord-Mayenne 5 rue Roullois 53103 T : 0243087300 : T :0243716151 T :0241353637 T CHPaul Chapron 56avenue Pierre Brûlé72401 FERTÉ-BERNARD LA 72 02430932 : CHduNord-Mayenne 5rueRoullois 53103 MAYENNE T 53 Saint-JeanduSud-OuestMayennais 3route deNantes53400 CRAON HL :0240094400 T 53 4rueLarrey 49033 CHU ANGERS 49 :0321244000 T CHFrancis 160ruedu Robert Verger ANCENIS 44156 44 PAYS-DE-LA-LOIRE :03279961 T CH57avenue ARRAS Winston Churchill 62022 62 DOUAICHruedeCambrai 59507 59 tutr tarsetéléphone Structure etadresse NANTES CHU 5 allée de l’Île Gloriette 44093 T : 02400833 : T :0240558800 T :03214633 T :03216444 :0321887000 T T :0321691234 T 5alléedel’ÎleGloriette44093 CHU NANTES CH9ruede Verdun 44146 CHÂTEAUBRIANT 03271433 : T :0320627000 T 03209931 : T : 0320664000 T :03219933 CHrueBlendecques,Helfaut62505 SAINT-OMER T CHDrSchaffner99route delaBassée62307 LENS :0320445962 CHG11quaiduCommerce 62107 CALAIS T 03206949 : T CHDocteurDuchenealléesJacquesMonod62321 BOULOGNE-SUR-MER 0328426600 : T CHrueDelbecque62408 BÉTHUNE 03276943 : T 03208748 : T WATTRELOS CH30rueduDocteurAlexanderFleming59393 : 03278466 T CHavenue Désandrouin 59322 VALENCIENNES :03285900 T CHGustaveTOURCOING Dron 135rueduPrésident Coty59208 CH avenue desMarronniers 59471 SECLIN CH11boulevardROUBAIX LaCordaise 59100 CHSambre-Avesnois 13boulevard Pasteur 59607 MAUBEUGE HôpitalSaint-Vincent boulevard 59000 deBelfort GHICL LILLE 9bisrueEdouard Herriot59000 CHRU LILLE CH28boulevard Paturle 59360 LE CATEAU-CAMBRESIS CH1ruedel’Hôpital59190 HAZEBROUCK CHG130avenue Louis Herbeaux59385 DUNKERQUE AN-AASC u ern 22 :0243636465 T :0243 T :024331 T : 0243294709 T 02430822 : T :0243665000 T 0243488000 : T :02415330 T deBeaumontPlacedesMinimes72140 HL SILLE-LE-GUILLAUME :0241496000 T CH2ruePerrine 72120 SAINT-CALAIS 72205 SitedelaFlècheLaMartin. PôleSantéSarthe-et-L. SABLÉ-SUR-S. 72600 CHroute duMeslesurSarthe MAMERS CH194avenue RubillardLE 72037 MANS 0240794755 : la Jumelles229boulevard Paul Lintier53100 T 02430933 : T 0240906199 : T CH33rueduHautRocher 53015 LAVAL CHSaint-JulienduHaut-Anjou1 quai Georges Lefèvre 53204 GONTIER : 0241647176 T :02415363 T CHroute deFonterrand 49403 SAUMUR MONTFAUCON-M. MaisondeConvalescence 7rGuillaume-R.Macé49230 Lucine BoissindeLongue 36rduDr Tardiff 49160 HL LONGUÉ-JUMELLES CH1rueMarengo 49325 CHOLET CHGboulevard del’hôpital44606 SAINT-NAZAIRE 1route deNort-sur-Erdre 44170 NOZAY HL AEN Ld’Ernée,Pass Interétablissements Mayenne-Ernée-Villaines HL MAYENNE > 181

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Structure et adresse téléphone

85 CHALLANS CH Loire-Vendée Océan boulevard Guérin 85302 T : 02 51 49 50 00 FONTENAY-LE-COMTE CH 40 rue Rabelais 85201 T : 02 51 53 51 53 LA ROCHE-SUR-YON CHD Les Oudairies 85025 T : 02 51 44 61 61 LES SABLES D’OLONNE CH « Côte de lumière » des Sables d’Olonne 75 av d’Aquitaine 85119 T : 02 51 21 85 85 LUÇON CH 41 rue Henri Renaud 85407 T : 02 51 28 33 33 MONTAIGU CH Georges Clemenceau 54 rue Saint Jacques 85602 T : 02 51 45 40 00

PICARDIE 02 GUISE CHG 858 rue des Docteurs Devillers 02120 T : 03 23 51 55 55 HIRSON CH Brisset 40 rue aux Loups 02500 T : 03 23 58 82 82 LAON CH 23 rue Marcellin Berthelot 02001 T : 03 23 24 33 33 SAINT-QUENTIN CH 1 avenue Michel de l’Hospital 02321 T : 03 23 06 71 71 SOISSONS CH 46 avenue du Général de Gaulle 02209 T : 03 23 75 70 70 60 BEAUVAIS CH 40 avenue Léon Blum 60021 T : 03 44 11 21 21 COMPIÈGNE CH 8 avenue Henri Adnot 60200 T : 03 44 23 60 00 CREIL CH Laennec boulevard Laennec 60109 T : 03 44 61 60 00 NOYON CH de la Haute Vallée de l’Oise avenue Alsace Lorraine 60400 T : 03 44 44 42 22 80 ABBEVILLE CH 43 rue de l’Isle 80142 T : 03 22 25 52 00 AMIENS CHU Hôpital Nord place Victor Pauchet 80054 T : 03 22 66 80 00 PÉRONNE CH place du Jeu de Paume 80201 T : 03 22 83 60 00

POITOU-CHARENTES 16 ANGOULÊME CH Saint-Michel 16470 T : 05 45 24 40 40 COGNAC CH rue Montesquieu 16108 T : 05 45 36 75 75 RUFFEC CH 15 rue de l’Hôpital 16700 T : 05 45 29 50 00 17 LA ROCHELLE CH rue du Dr Schweitzer 17019 T : 05 46 45 50 50 ROCHEFORT CH Saint-Charles 16 rue du Docteur Peltier 17301 T : 05 46 82 20 20 ROYAN CH 48 avenue Grande Conche 17205 T : 05 46 05 88 10 SAINTES CHG 9 place du 11 novembre 17108 T : 05 46 92 76 76 79 NIORT CH 40 avenue Charles de Gaulle 79000 T : 05 49 32 79 79 86 CHÂTELLERAULT CH Camille Guérin rue du Docteur Luc Montagnier 86106 T : 05 49 02 90 90 POITIERS CHU 2 rue de la Milérie 86021 T : 05 49 44 44 44

PROVENCE-ALPES-CÔTE-DAZUR : voir Répertoire PACA page 538

RHÔNE-ALPES 01 BOURG-EN-BRESSE CH 900 route de Paris 01312 T : 04 74 45 46 47 OYONNAX-NANTUA CHI 188 rue Anatole France 01108 T : 04 74 73 10 01 07 ANNONAY CHG rue du Bon Pasteur 07103 T : 04 75 67 35 00 AUBENAS CHG 14-16 avenue De Bellande 07205 T : 04 75 35 60 00 PRIVAS CH 2 avenue Pasteur 07007 T : 04 75 20 20 00

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 182 7 FORT-DE-FRANCE HôpitalPierre Zobda Quitmanroute CHU deChateauboeuf 972 973 CAYENNE CH avenue des Flamboyants 97306 T : 05943950 : T 02625080 80 : T CliniqueFondation Père Favron 2av. F. Mitterrand 97470 SAINT-BENOÎT 974 CHavenue desFlamboyants 97306 CAYENNE :04799650 T 973 059080 54 : T 04740929 : T deBasse-Terre CHGI 97109 St-Claude rueDanielBeauperthuy BASSE-TERRE 04508833 : T 971 DOM :0477404142 T :04780730 T CHdelaRégionAnnecienne1avenue de Trésum ANNECY 74011 CH7square CHAMBÉRY Massaloz73011 74 CH,OuillyGleizé69655 VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE 73 69 CH9avenue duProfesseur GIVORS Fleming69701 69 CHrueBénaud42704 FIRMINY :0474273099 T :0475534000 T 42 CHPierre Oudot35avenue MaréchalLeclerc 38317 BOURGOIN-JALLIEU 38 Beausseret CHroute 26249 deCrest Quartier MONTÉLIMAR 26 tutr tarsetéléphone Structure etadresse NEAS ONVLECI1 u uJr 40 :04508747 T :047675 T 04740546 : T 082069 : T :0477443000 T HôpitauxduLeman, de CHI Thonon-les-Bains etd’Évian THONON-LES-BAINS 082069 : 17rueduJura 74107 CHI BONNEVILLE T ANNEMASSE :0472898000 T 0477828000 : T Cliniquemutual.laRoseraie av. du11NovembreVÉNISSIEUX 191869694 TARARE CH1boulevard 69173 Jean-BaptisteMartin 04773119 : LYON T HôpitalÉdouard Herriotplaced’Arsonval 69437 LYON CHSiteHôtel-DieuAnaes1placedel’Hôpital69002 :0475265200 T :0475 T SiteBellevue27boulevard CHU Pasteur 42055 SAINT-ETIÉNNE :0477967800 Pays deGierHôpital19rue Victor CHI Hugo42403 SAINT-CHAMOND T CH28ruedeCharlieu42328 ROANNE :04767000 T CHHôpitaldeBeauregard avenue desMontsdusoir42605 MONTBRISSON 047505 : T CliniqueMutual.desEauxClaires 8-12rduDrCalmette38028 GRENOBLE 38043 VALENCE CH179boulevard MaréchalJuin26953 HôpitaldeRomans Route de TainROMANS-SUR-ISÈRE 26102 11avenue JulesBernard 26111 NYONS HL AN-ALC are atn3 u aoroni 76 : 02624530 T 02629050 : T 0262359000 : :05943488 T T 05965711 : T 0596552000 : :05943276 T T CHSud-Réunionavenue présidentMitterrand 97448 SAINT-PIERRE :0450832000 T 38 rueLabourdonnais 97866 Martin CHGabriel 0596664600 : SAINT-PAUL T Félix-Guyon route deBellepierre CHD 97405 SAINT-DENIS « Franck Joly»16avenue 97393 deGénéral deGaulle Centre Hospitalierdel’OuestGuyanais MARONI DU SAINT-LAURENT KOUROU CMCPierre BoursiquotCroix-Rouge Française 97387 CHGLouis Domergue rueJean-Eugène Fatier 97220 TRINITÉ 0590891079 : CHboulevard Fernand Guilon 97232 LE LAMENTIN T 632,97261 La Meynard ZacdeRivière Roche-BP 04504730 : T dePointe-à-Pitre Abymes Centre CHU Hosp. Ricou97110 POINTE-À-PITRE HôpitauxduMont-Blanc380ruedel’Hôpital74703 SALLANCHES 3 avenue de laDame74203 GRENOBLE-LA TRONCHE CHU SiteMichallonavenue duMaquisdeGrésivaudan CHU TRONCHE GRENOBLE-LA > 183

ACCÈS AUX SOINS ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS FONDS POUR LES SOINS URGENTS ET VITAUX

Créé en 2003 concomitamment à l’instauration d’un délai de résidence de 3 mois pour accéder à l’Aide médicale État (AME), ce fonds a pour objectif d’instaurer un financement de l’obligation déontologique des établissements de santé de délivrer des soins aux personnes démunies et dépourvues de droit à l’AME. Il vise à partiellement compenser l’exclusion de l’AME des étrangers nouvellement arrivés en France. Ce fonds ne constitue pas un système de protection maladie mais un mode de paiement des soins fournis en urgence par l’hôpital public et n’ouvre donc pas de droit personnel à l’AME. Son champ d’application soulève des ambiguïtés pour les titulaires de visa.

TEXTES RÈGLEMENTAIRES

L’article L254-1 du Code de l’action sociale et des familles (CASF) constitue la base légale du fonds. Bien qu’inséré au titre 5 du CASF, le « fonds L254-1 » dit « soins urgents et vitaux » n’est pas une prestation d’aide médicale État. Il n’ouvre pas de droit personnel à une protection maladie et vise à soutenir l’hôpital public face au risque de créance irrécouvrable.

La circulaire DHOS/DSS/DGAS n° 141 du 16 mars 2005 « rela- tive à la prise en charge des soins urgents délivrés à des étrangers résidant en France de manière irrégulière et non bénéficiaires de l’aide médicale de l’État » précise le champ d’application, la défi- nition des soins urgents et les modalités de procédure.

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS FONDS POUR LES SOINS URGENTS ET VITAUX 184 - les titulair loi nefaitréférence auvisa: dant être nuancéepuisqueriendanslaformulationdutextede étrangers entrésenFrance sansvisa.Cetteanalysedoitcepen- auxseuls séjourdubénéficefonds,dèslorsréservé de court circulaire du16mars2005exclut l’ensembledestitulaires devisa prioritaire »(voir page224). de droit communaubesoinvialaprocédure dite«d’instruction pas du«fondspourlessoinsurgents etvitaux»,maisdel’AME etayantbesoind’unaccèsrapide auxsoinsnerelèventd’AME Attention - des étrangers résidantenFrance depuisplusde3moispour - des étrangers présentsenFrance depuismoinsde3mois; - ne pasêtre bénéficiaire del’AME. - « résider»enFrance sansremplir laconditionde«régularité» - être denationalitéétrangère ; tions suivantes : e titulair - les possible maisinsuffisante. dedroit communest lesquels larétroactivité de1moisenAME debase); dence (CMU du séjourpouraccéderàl’assurance maladiesurcritère derési- définition dessoins«urgents et vitaux ». médical enFrance nesontpasnécessairement comprisdansla Enfin, lessoins«programmés »danslecadre d’un séjour étrangers venant spécifiquementenFrance y recevoir dessoins. expriment clairement lavolonté d’éviter lapriseencharge des parlementaires ayantprésidéà l’instauration decefonds éventuelle lesdébats dubénéficiaire dessoins.D’autre part, gement depaiement).Orlefondsviseàpallieruneinsolvabilité bénéficiaire estsolvable (paiementàl’avance desfrais ouenga- ladélivrance duvisaestconditionnéeàlagarantie quele part, semblent exclus dudispositifpourplusieursraisons. D’une sée. Les débatsauParlement sontprécissurcepoint ; nés), etquelanotionde«résidence»pourrait leurêtre oppo- saire àl’obtentionduvisa(maislimitéeauxseulssoinsinopi- parl’assurancesupposés être médicaleagrééenéces- couverts du bénéficefondspourlessoinsurgents parce qu’ils sont LES PERSONNESCONCERNÉES Problèmes posésparlasituationdesétrangers sousvisa. En pratique, ils’agit: Selon laloi,ils’agitdespersonnesréunissantlestrois condi- ! Les étrangers encoursd’instructiond’unedemande es d’unvisacour es d’unvisapourr t séjourensimplevisite aison médicale (voir page 228) : sontexclus La A travailleurs salariés.» d’assurance maladiedes à laCaissenationale verséece à dotation forfaitaire est L251-2.Une à l’article dans lesconditionsprévues L251-1, sontprisencharge en applicationdel’article de l’aidemédicalel’État qui nesontpasbénéficiaires et L380-1duCSS à l’article régularité mentionnée remplir lacondition de résidant enFrance sans à ceuxdesétrangers les établissementsdesanté et quisontdispenséspar ou d’unenfantànaître, de santélapersonne grave etdurable del’état conduire àunealtération le pronostic vitaloupourrait l’absence mettrait enjeu « Les soinsurgents dont RTICLE L254-1 titre par l’État DU CASF > 185

ACCÈS AUX SOINS > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

- pour les titulaires de visa court séjour ayant vocation à vivre durablement en France : rien dans la loi ne permet de les exclure du bénéfice du fonds pour les soins urgents. Ils sont en effet considérés comme « résidant en France » au sens de l’avis du Conseil d’État du 8 janvier 1981 (voir page 220) et n’entrent pas dans la catégorie des personnes expressément exclues lors du débat parlementaire, à savoir les « touristes médicaux ». En cas d’absence ou de défaillance de leur assurance « visa », ils seraient en droit, à titre subsidiaire, éligibles au fonds de finan- cement des soins urgents, ce qui est à vérifier dans la pratique. « Sous certaines conditions, les Les ressortissants de l’Espace économique européen (EEE, voir ressortissants de l’EEE page 15). La circulaire du 16 mars 2005 exclut les Européens du sont éligibles au fonds bénéfice du fonds. Cette position doit cependant être nuancée de financement puisque ces ressortissants peuvent connaître une situation d’irré- des soins urgents gularité du séjour dès lors qu’ils résident en France sans être « tra- vailleurs ou étudiants ». Ils sont donc éligibles tant au fonds de et à l’AME. » financement des soins urgents qu’à l’AME de droit commun. Aucune condition de ressources n’est mentionnée dans la loi ou dans la circulaire.

DÉFINITION DES SOINS « URGENTS ET VITAUX »

Au-delà de la stricte définition légale (voir supra article L254-1 du CASF), la circulaire du 16 mars 2005 inclut également dans le champ d’application les situations suivantes : - les soins destinés à éviter la propagation d’une pathologie à l’entourage ou à la collectivité (pathologies infectieuses trans- missibles telles que la tuberculose ou le sida par exemple) ; - les mineurs ; - la grossesse (examens de prévention durant et après la gros- sesse, soins à la femme enceinte et au nouveau-né) ; - IVG et interruption médicale de grossesse. Dans la pratique, l’ouverture préalable d’une protection maladie (CMU/AME pour les migrants/étrangers en situation précaire), si besoin en admission immédiate ou en instruction prioritaire, est tou- jours préférable à l’utilisation rétrospective du fonds qui ne garantit jamais la continuité des soins au-delà de l’hospitalisation en cause.

NATURE DE LA PRISE EN CHARGE Lieu de soins. Aux termes de la loi ne sont pris en charge que les soins dispensés en établissements de santé publics ou privés (ce qui exclut les soins en ville).

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS FONDS POUR LES SOINS URGENTS ET VITAUX 186 - desfrais deséjour,enfin le service unefoismunidel’informa- - lesmédecinsquiontfournisoinsdoivent déli- d’autre part social,lequelesthabituellementencharge leservice d’une part - del’établissementsanté: différents services ». du fonds«L254-1CASF résidence dupatient)d’unedemandedepriseencharge autitre de d’implantation del’établissement(etnondudépartement facture aupatientlui-même,soitensaisissantlaCPAM dulieu qui choisitderequérir ounonaufonds,soitenadressant la L254-1duCASF.financière autitre del’article C’estdoncl’hôpital ger lui-mêmedemettre enroute lademandedepriseencharge s’agit pasd’uneprotection pasàl’étran- maladie,iln’appartient de séjourparleshôpitaux. sera applicablesimultanémentaufondspourlessoinsurgents. sociale ».Le dedroit commun ticketmodérateur prévuenAME c’estàdire àcejourl’équivalent d’un«100%sécurité CASF), dedroit L251-2du commun(renvoicelle del’AME àl’article et consultationsexternessontprisesencharge. facture aupatientetsaisirlaCPAM. tion surletypedepriseencharge, devrait renoncer àenvoyer la de l’étatsantélapersonneoud’unenfantànaître » vital oupourrait conduire àunealtération grave etdurable des soinsurgents dontl’absencemettrait enjeulepronostic « médicalattestantquelepatientanécessité vrer uncertificat aucun autre financementn’est possible; demander unepriseencharge autitre des«soinsurgents »si du bilandesdroits dupatient,pourra conclure àlanécessitéde PROCÉDURE Cette situation requiert doncune coopération étroiteCette situationrequiert entre Cette procédure relève duprocessus defacturation desfrais Niveau decouverture. Nature dessoins. Aux termesdelacirculaire, hospitalisations Il s’agit d’une couverture identiqueà Il s’agitd’unecouverture En pratique etdanslamesure oùilne ; ou nonaufonds.» qui choisit derequérir CASF. C’estdoncl’hôpital de l’article L254-1du charge financièreautitre demande depriseen de mettreenroute la à l’étranger lui-même il n’appartientpas d’une protection maladie, mesure oùilnes’agitpas « Enpratique etdansla > 187

ACCÈS AUX SOINS ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS ASSOCIATIONS DE SOUTIEN

Outre les Permanences d’accès aux soins de santé (PASS) qui sont chargées en tant que service public de faciliter l’accès des personnes démunies au système hospitalier et de les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leur droit à une protection maladie (voir page 189), certaines associations proposent une aide à l’obtention de la CMU ou de l’AME et la délivrance des premiers soins nécessaires.

VOIR AUSSI Permanences d’accès aux soins de santé page 174

Permanence téléphonique du Comede sur l’Accès aux soins T : 01 45 21 63 12, du lundi au vendredi de 10 h à 17 h Sur les questions relatives aux conditions et possibilités d’accès aux dispositifs de santé, de droits selon le statut administratif et de procédures d’obtention d’une protection maladie (assurance maladie, CMU-C, AME).

LIEUX DE SOINS ET D’AIDE À L’ACCÈS AUX SOINS POUR TOUS MIGRANTS/ÉTRANGERS EN SITUATION PRÉCAIRE

Nom et Adresse Téléphone/Fax/Mél Infos pratiques

LE COMEDE, T : 01 45 21 38 40 Consultation de médecine générale Hôpital de Bicêtre - BP 31 F : 01 45 21 38 41 sur rendez-vous au centre de santé 94272 LE KREMLIN-BICÊTRE CEDEX Site : www.comede.org du Kremlin-Bicêtre (Île-de-France). MEDECINS DU MONDE T : 01 44 92 15 15 Voir listes des centres de soins Siège national F : 01 44 92 99 99 (CASO) en IDF et PACA dans le 62 rue Marcadet - 75018 PARIS Site : www.medecinsdumonde.org répertoire. Pour les autres régions demander au siège. MÉDECINS SANS FRONTIÈRES T : 01 40 21 29 29 Siège national F : 01 48 06 68 68 8 rue Saint-Sabin - 75011 PARIS Site : www.msf.fr

L’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) est un collectif inter-associatif d’analyse du droit et des pratiques en matière d’accès aux soins des étrangers. www.odse.eu.org (voir Liste des associations membres page 140).

ACCÈS AUX SOINS, ACCÈS AUX DROITS ASSOCIATIONS DE SOUTIEN 188 PROTECTION MALADIE ORGANISATION ET DISPOSITIFS

En France, le principe de solidarité est au fondement du système de protection maladie, les plus démunis étant protégés par des protections de service public. Les dépenses de santé sont couvertes par l’assurance maladie « de base » de la sécurité sociale, la participation des usagers et des protections complémentaires publiques ou privées. Il existe des dispositions spécifiques pour les étrangers. Pour résoudre les difficultés d’accès aux soins, il est nécessaire de connaître l’organisation générale du système de protection maladie, ainsi que le sens des divers termes employés (voir Lexique page 192).

DISPOSITIONS GÉNÉRALES ACCÈS AUX SOINS

Au niveau national, la dépense courante de santé représente 183 milliards d’euros (2 951 € par habitant), soit 11 % du produit intérieur brut (2004). L’accroissement du poids de ces dépenses pose régulièrement la question du mode de financement et du système destiné à mettre en œuvre la solidarité.

La prise en charge financière des dépenses de santé repose sur trois acteurs : les systèmes de protection maladie de base, les systèmes de protection maladie complémentaire et enfin les usagers eux-mêmes. Mais le niveau d’intervention de chacun varie fortement selon la nature des soins (médecine ambulatoire, hospitalisation, dentaire...).

RÉPARTITION MOYENNE DES PRISES EN CHARGE EN FONCTION DU CONTRIBUTEUR (2004) Source : Drees, Étude et résultats n° 413.

Contributeurs Régime de base Régimes complémentaires Ménages Total Participation en % 78 % 12,9 % 9,1 % 100 %

> 189 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Le système de protection maladie de base est historiquement apparu avec la notion de sécurité sociale et a progressivement été généralisé depuis 1945 à l’ensemble de la population vivant en France. Ce dispositif constitue le premier étage de la prise en charge des frais de santé. Il s’agit d’un droit pour toute la popu- lation, mis en œuvre par monopole du service public, sous forme d’un système d’assurances obligatoires financé par cotisations et prélèvements divers. Il s’agit d’assurer la solidarité nationale par péréquation financière entre les bénéficiaires, quel que soit leur niveau de cotisation. Il existe plusieurs régimes selon l’acti- « L’obtention d’une protection vité professionnelle de l’assuré. Le « régime général » est le plus complémentaire important en nombre d’assurés et en volume de dépenses. (ou de l’AME), au besoin en “ admission immédiate ”, Le système de protection maladie complémentaire constitue est la condition indispensable le deuxième étage qui a vocation à prendre en charge une partie pour permettre la continuité des frais de santé non couverts par le régime obligatoire. Il existe des soins. » deux types d’assurances complémentaires : - un service public gratuit à destination des plus « pauvres », sous la forme de la protection complémentaire CMU (Couverture maladie universelle) dont le contenu est défini par la loi et dont la mise en œuvre est ouverte à tous les acteurs du champ de l’assurance maladie complémentaire. Le financement est assuré par l’État et une contribution de ces acteurs ; - un service d’assurance complémentaire facultative payé par cha- que assuré selon les principes de la libre concurrence commerciale entre les mutuelles, les organismes de prévoyance et les assu- reurs privés. Le niveau de protection dépend de chaque contrat.

DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES POUR LES ÉTRANGERS

L’Aide médicale État (AME) est un régime d’exception. Survivance des débuts de la protection sociale en France, l’AME est toujours en vigueur pour assurer un filet de sécurité à ceux qui sont interdits d’accès à la sécurité sociale, c’est-à-dire les étrangers démunis qui ne remplissent pas la condition de rési- dence (voir page 220) requise. Le niveau de protection assuré est celui d’un « 100 % sécurité sociale », donc inférieur à celui de la complémentaire CMU.

Toute personne démunie, française ou étrangère, « résidant » en France depuis plus de 3 mois a droit à une protection mala- die, base et complémentaire, de service public. L’obtention d’une protection complémentaire (ou de l’AME), au besoin en « admission immédiate », est la condition indispensable pour permettre la continuité des soins (voir Conditions de l’accès aux soins page 170).

PROTECTION MALADIE ORGANISATION ET DISPOSITIFS 190 motifs deleurséjour complexes selon leurstatut,lapossessiond’unvisa,oules de présence)sontsoumisàdesdispositionsspécifiqueset de droit commun. ponctuelle depersonnesnepouvant bénéficierd’uneprotection lée «humanitaire » France protection maladiededroit commun(voir prétendre àunepriseencharge financière parlessystèmesde des soinssontsoumisàrèglesspécifiques santé «inopinés»pendantladuréedevalidité deleurvisa. dont uneassurance médicaleestsupposéecouvrirleursfrais de notammentceuxdontlesressources sontsuffisantesou écarte couvre pas touslesétrangers récemmentarrivésenFrance et pour limiterlerisquedecréancesirrécouvrables. Cedispositifne mais unnouveau systèmederemboursement del’hôpitalpublic vitaux « soinsurgents etvitaux» ARCHITECTURE DE LA PRISE EN CHARGE DES DÉPENSES DESANTÉ PRISEENCHARGEDESDÉPENSES ARCHITECTURE DELA T A Les étrangers récemmentarrivésenFrance (moinsde3mois L’AME surdécisionduministre (voir page222),parfoisappe- Les étrangers venant enFrance spécifiquementpouryrecevoir Le dispositifdepriseencharge parl’Étatdesfrais liésaux R M M A E : Tarif sécuritésociale(ditderesponsabilité) E : AidemédicaleÉtat Protections maladie complémentaires facultatives public(baseetcomplémentaire-CMU) Protections maladie deservice page 184)n’est pasunmécanismedeprotection maladie, page 228). Reste àcharge desusagers 100 % sécu RÉGIMES OBLIGATOIRES DE SÉCURITÉ SOCIALE DESÉCURITÉ OBLIGATOIRES RÉGIMES CMU-C , permetdedemanderunepriseencharge C (voir M U - C : Couverture maladie universelle: Couverture complémentaire Les droits selonlestatut (voir Fonds pourlessoinsurgents et COMPLÉMENTAIRES facultatives Venir sesoigneren et nepeuvent pas page 194). TR complémentaires Protections de base Protections > 191

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RÉPARTITION ET DÉNOMINATION DU COÛT D’UN ACTE SELON LES CONTRIBUTEURS

Coût total de l’acte en secteur 2 Coût total de l’acte en secteur 1 Tarif sécurité sociale (100 %) Taux de remboursement (voir page 208)

Part obligatoire Part complémentaire

1€ TM DH

Assurances complémentaires Assurance maladie (dont Contributeurs complémentaire CMU)

Aide médicale État

1 € Contribution forfaitaire de 1 euro à charge de l’assuré social (sauf bénéficiaire de la CMU-C) TM Ticket modérateur à charge de l’assuré ou de son assurance complémentaire DH Dépassement d’honoraires à charge de l’assuré ou de son assurance complémentaire

LEXIQUE ET DÉFINITIONS DE LA PROTECTION MALADIE

Affiliation Rattachement d’une personne à une caisse de sécurité sociale. L’affiliation est synonyme d’ouverture de droits à l’assurance maladie (ne concerne donc pas les bénéficiaires de l’AME) et se matérialise par un support où figure la date de début des droits. Aide médicale État Protection maladie pour des étrangers démunis exclus de l’assurance maladie faute (AME) de titre de séjour en cours de validité. Ses bénéficiaires ne sont pas assurés sociaux et n’ont pas de carte Vitale. Assurance agréée Obligation (créée par l’article L.211-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers « visa » et du droit d’asile) pour un étranger entrant en France sous couvert d’un visa, de disposer d’une assurance maladie couvrant les « dépenses médicales et hospitalières ». Assurance Branche maladie de la sécurité sociale, assurance obligatoire de service public maladie soumise à cotisation (dont les plus pauvres sont dispensés) ne couvrant qu’une partie des frais de santé. Dans ce Guide, le concept est limité au seul régime général sous l’autorité de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), régime qui n’est plus limité aux seuls travailleurs. Assurés Dans ce Guide : personnes bénéficiaires de l’assurance maladie (sécurité sociale) par opposition aux bénéficiaires de l’AME (non assurés sociaux) Base Synonyme d’assurance maladie, les régimes de base constituent le premier étage du financement des dépenses de santé. La part des frais de santé couverts par ces régimes s’appelle « part obligatoire ».

PROTECTION MALADIE ORGANISATION ET DISPOSITIFS 192 Couverture maladie Couverture universelle (CMU) Ticket modérateur Forfait hospitalier Parcours desoins Médecin traitant Complémentaire Immatriculation Soins urgents Tarif sécurité Contribution Tiers payant coordonné forfaitaire Secteur 2 Secteur 1 journalier et vitaux sociale de 1 € de soins,c’est-à-dire lesdifférentes consultationsetexamensnécessaires ausuivi Médecin généraliste ouspécialistechoisiparlepatientpourcoordonner leparcours sonnuméromais conserve àvie encasdenouvelle affiliation. immatriculée, lapersonnepeutperdre sesdroits àl’assurance maladie(péremption) Création du«numéro desécuritésociale»pourunnouvel assuré.Unefois parlacomplémentaire etl’AME. CMU mais couverts et d’hébergement, généralement nonprisencharge parl’assurance maladie, Somme dueparlapersonnehospitaliséepoursesfrais quotidiensdenourriture démunis. auxassuréslesplus public,gratuite, réservée de l’assurance maladie)deservice quiestuneprotection- lacomplémentaire (CMU-C), complémentaire CMU (enplus de cotisationpourlesplusdémunis); ne sontpasaffiliésparleurtravail maisparcotisationspersonnelles(avec dispense d’entréeaurégimegénéral pourceuxqui debase»,quiestuneporte - la«CMU ; de protection maladie(suppression del’aidemédicaledépartementale) du27juillet1999quiarestructuré- laréformeCMU l’architecture dusystème Terme qui,sansprécision,désignetrois conceptstrèsdifférents : Les nesontpasconcernés. bénéficiaires delacomplémentaire etdel’AME CMU en charge niparl’assurance maladieniparlesprotections complémentaires. Somme forfaitaire pourchaqueactemédical,restant àcharge del’assuréetpris complémentaire »ou«ticketmodérateur ». s’appelle«part par cescouvertures desfrais desantéprisenchargesanté encomplémentdesrégimesdebase.Lapart Les protections complémentaires constituentledeuxièmeétagedelaprotection et complémentaire). ou surlemontanttotaldel’acteen «tierspayantintégral »(assurance maladie obligatoire seulement (assuranceLe maladie) surlapart tierspayantpeutporter son actedirectement parl’assureur du patient (tiers)etnonparlelui-même. Mécanisme depaiementd’unprofessionnel desantéparlequelcelui-cisefaitpayer est l’objetdesprotections complémentaires. de modérer laconsommationdesoins.Laprise encharge duticketmodérateur déduction faitedumontantprisencharge parl’assurance maladie(base), envue Somme d’argent correspondant auxfrais desantérestant àcharge del’assuré, de remboursement). L’assurance maladien’en prend (taux encharge proportion qu’une certaine entre lesorganismes d’assurance maladieetlesprofessionnels desanté. Appelé tarifopposable,ils’agitduprixfixépourunactemédicalpar convention à unétranger démunisansassurance maladieniAME. Fonds definancementl’hôpitalpublicpourdessoinsurgents et vitauxdélivrés d’honoraires ». sociale ».Le coûtdépassantletarifsécuritésociales’appelle«dépassement Professionnel desanté autoriséàpratiquer destarifssupérieursaux«sécurité ». sécuritésociale « Professionnel desantédontletarifdesactesmédicauxnedépassepas et unediminutionduremboursement decessoins. du parcours desoinscoordonné. Ilestsanctionnéparuneaugmentationduprix initiative unspécialisteouréalisedesexamensmédicaux,setrouve hors S’il n’est pasorientéparsonmédecintraitant, lepatientquiconsultedesapropre de lasantédupatient. > 193

ACCÈS AUX SOINS PROTECTION MALADIE LES DROITS SELON LE STATUT

Les étrangers dont les ressources financières sont inférieures aux plafonds prévus par la réglementation peuvent relever de divers systèmes de protection maladie, selon le statut du séjour et la nature de la résidence en France. La situation de l’étranger venu en France spécifiquement pour recevoir des soins sous « visa pour raison médicale » est traitée au chapitre suivant (voir Venir se soigner en France page 228).

VOIR AUSSI Assurance maladie page 198, Complémentaire-CMU page 210 et AME page 217

PRINCIPES D’ARTICULATION ENTRE LES DIFFÉRENTS DISPOSITIFS

Classement des dispositifs par ordre décroissant de niveau de couverture 1- Les régimes de protection maladie : - l’assurance maladie augmentée de la complémentaire CMU ; - l’Aide médicale État (AME) de droit commun. 2- Les systèmes subsidiaires de prise en charge ponctuelle : - l’assurance privée de l’étranger sous visa ; - le fonds de financement des soins urgents et vitaux ; - l’Aide médicale État sur décision du ministre (dite AME humani- taire).

Conditions générales d’accès : « résider » en France. L’accès à ces dispositifs est hiérarchisé selon la nature de la « résidence » de l’étranger en France, concept qui se décompose en deux critères : - l’ancienneté du séjour en France avec un palier à 3 mois : les étrangers « de passage » (touristes, visiteurs, personnes venues se faire soigner,…) ne sont pas considérés comme rési- dant en France et sont écartés des systèmes de protection mala- die de droit commun. Ils doivent financer leurs soins eux-mêmes ou via leur assurance « visa ». À défaut, s’ils sont démunis, ils pourront être couverts par le dispositif « soins urgents ». Ces per-

PROTECTION MALADIE LES DROITS SELON LE STATUT 194 toute nature). visoire (ycomprissauf-conduitou convocation enpréfecture de la policeauxfrontières) etd’être titulaire d’untitre deséjourpro- d’avoir faitenregistrer leurdemandeenpréfecture (ouauprèsde sans conditiond’anciennetéde résidenceenFrance àcondition sociale éventuellement augmentéede lacomplémentaire CMU) demandeurs d’asilesontéligibles àl’assurance maladie(sécurité l’inverse, les maladie etrelèvent deleurassurance «visa».À sonnes de«passage»sontexclues dessystèmesdeprotection (Voir ressources.- faibles - ne pasavoir droit àl’assurance maladiefautedetitre deséjour - ancienneté deprésenceenFrance de3mois; voir page217): - auxressources.cotisations proportionnelles régularitéduséjour(avoir- untitre deséjourencoursvalidité) ; - ancienneté deprésenceenFrance de3mois(saufdemandeurs du ministre. la demandemaisl’accord estsoumisaupouvoir discrétionnaire sion duministre - ne pasêtre prisencharge parl’assurance desonvisa. - ; ne pasavoir accèsniàl’assurance maladie,niàl’AME (voir page184): Assurance maladie - la régularitéduséjour l’accès auxsoins voyées surlesdispositifsdesoinsgratuits (voir médecine préventive etdusuividesmaladieschroniques ouren- pinés mettantenjeuleurvie,potentiellementexclues dela sonnes setrouvent doncseulementprotégées pourlessoinsino- valide ; d’asile etayantsdroit quin’ont pasdedélaid’attente); der àl’assurance maladie. PROTECTION MALADIESELONLESTATUT DUSÉJOUR Pendant les3premiers moisdeprésenceenFrance Conditions d’accèsàl’assurance privéedel’étranger sousvisa: Conditions sommaires d’accèsàl’AidemédicaleÉtat( Conditions sommaires d’accèsàl’aidemédicaleÉtatsurdéci- Conditions sommaires d’accèsaudispositif«Soinsurgents » Conditions sommaires d’accèsàl’assurance maladie Venir sesoignerenFrance (voir page 222).Pas deconditiondroit pour page 170); page 198et (avoir untitre deséjour)permetd’accé- complémentaire CMU page 228). Conditions de page 210): . Les per- AME (voir , suac ia”.» visa assurance “ relèvent deleur protection maladieet des systèmesde ”sontexclues passage “ « Lespersonnesde > 195

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PROTECTION MALADIE PENDANT LES 3 PREMIERS MOIS

Protection Maladie Soins urgents Assurance Assurance Fonds AME sur maladie AME agréée soins décision + CMU-C avec visa urgents du ministre Visiteur sans visa oui Visiteur avec visa oui Titulaire d’un visa mais en vue oui 1 d’une admission au séjour en France Demandeur d’asile avant enregistrement oui Demandeur d’asile enregistré 2 oui en procédure prioritaire Demandeur d’asile enregistré Demande oui en procédure Dublin II toujours possible Demandeur d’asile enregistré oui en procédure normale, avec ou sans ATA* Demande de régularisation oui Admission au séjour (sauf réfugiés oui et protégés subsidiaires) Réfugiés statutaires oui et protégés subsidiaires Refus de séjour ou visa expiré 3 oui (séjour irrégulier)

Attention ! Certaines des prestations sont réservées aux personnes démunies financièrement Statut dépourvu de droit à une protection maladie en France Non avenu ou impossible en droit * Allocation temporaire d’attente (demandeurs d’asile) 1 Fonds pour les soins urgents si assurance « visa » défaillante 2 Oui si titulaire de convocation ou RV en préfecture 3 Maintien des droits en cours pour un demandeur d’asile débouté en moins de 3 mois (hypothétique)

PROTECTION MALADIE LES DROITS SELON LE STATUT 196 l’aide médicaledel’État(sousconditionsressources). aux ressources. Àdéfautdeséjourrégulier, l’étranger relève de ou non,lescotisationsétant,danstouscas,proportionnelles rance maladie( L’étranger enrègleauregard duséjourpeutaccéderàl’assu- 0 éied éiec asctsto de CMU base AME Bénéficiaire d’uneallocationdechômage Régimederésidencesans cotisation,affiliation provisoire 3moisrenouvelables 095 Régimederésidencesans cotisation 090 Régimederésidenceavec cotisation 803 802 801 Source :CPAM du Val-de-Marne 2003 CONCERNER LES ÉTRANGERS CODES «RÉGIMES»POUVANT du fondspourlessoinsurgents 5 Laprocédure devraient «d’instructionprioritaire rendre »etlarétroactivité de1moisenAME sansobjetl’usage complémentaire pourlapart régulier) etAME 4 Maintiendesdroits àl’assurance pendantlapériodedeséjour maladiependant1an(silesdroits ontétéouverts exceptions àl’obligationdeséjourrégulier 3 Maintiendesdroits (voir page207)jusqu’à expiration encours(lecaséchéant)etnombreuses delaCMU-C 2 Ouisititulaire deconvocation ouRV enpréfecture cas 1 Possibledanscertains * Allocationtemporaire d’attente(demandeursd’asile) auxpersonnesdémuniesfinancièrement desprestations sontréservées Attention !Certaines PROTECTION AU-DELÀ MOIS DES3PREMIERS MALADIE (séjour irrégulier) Refus deséjourouvisaexpiré et protégés subsidiaires) Admission auséjour(ycomprisréfugiés Demande derégularisation en procédure normale,avec ousansATA* Demandeur d’asileenregistré en procédure DublinII Demandeur d’asileenregistré en procédure prioritaire Demandeur d’asileenregistré Demandeur d’asileavant enregistrement Visiteur avec prolongation devisa Au-delà des3premiers moisdeprésenceenFrance. Non avenu ouimpossible endroit dedroitStatut àuneprotection maladie enFrance dépourvu Assurance maladie , voir page198)qu’il travaille Assurance + CMU-C maladie 45 34 2 oui rtcinMldeSoinsurgents Protection Maladie oui oui oui Assurance + AME-C maladie AME 11 oui oui oui Assurance avec visa agréée urgents oui Fonds soins > 197

ACCÈS AUX SOINS PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE

La branche maladie du régime général de la sécurité sociale couvre les risques maladie, maternité, invalidité, décès, veuvage, accident du travail et maladie professionnelle. C’est une assurance obligatoire de service public, accessible aux Français ou étrangers résidant en France de façon stable et régulière, quel que soit le statut professionnel (actifs et inactifs). Les personnes les plus pauvres bénéficient d’un accès gratuit (dispense de cotisation) au régime de base de la sécurité sociale, augmenté de la complémentaire CMU. La connaissance des textes réglementaires permet de résoudre la plupart des difficultés d’ouverture des droits.

VOIR AUSSI La Complémentaire-CMU page 210

PRINCIPES GÉNÉRAUX D’OBTENTION (FRANÇAIS ET ÉTRANGERS)

Trois « portes d’entrée » permettent d’ouvrir des droits à la sécurité sociale (affiliation à l’assurance maladie) : - l’activité salariée ou assimilée soumise à cotisation (feuille de paye) ; - le rattachement comme membre de famille (ayant droit) d’une personne déjà assurée ; - à défaut, la simple présence en France avec paiement de cotisa- tions personnelles proportionnelles aux revenus. Cette catégo- rie, étendue et développée par la réforme CMU (Couverture maladie universelle) de 1999, s’appelle « affiliation sur critère de résidence » ou, dans le jargon des caisses « CMU de base ». La CMU de base permet notamment aux populations les plus pauvres (RMIstes…) d’ouvrir des droits à l’assurance maladie avec dispense de paiement des cotisations qui sont alors finan- cées par l’État au titre de la solidarité nationale. Quelle que soit la « porte d’entrée » dans le système, les presta- tions en nature accordées (soins pris en charge) sont identiques, à savoir celles de l’assurance maladie du régime général des tra- vailleurs salariés.

PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE 198 majeur (voir exceptions pourl’assuréétrangerL115-6 duCSS) commepour l’ayant droit est soumisàuneobligationgénérale deséjourrégulier selon l’adresse desonhébergement oudesadomiciliation. S’adresser àsonCentre dequartier, desécuritésociale(CSS) centre d’assurance maladieouCentre desécuritésociale(CSS). (ou chaquearrondissement) appelécentre depaiementou caisse disposed’unguichetdanschaquevilledudépartement rance maladie(CPAM) derésidence dudépartement s’avère rare danslapratique. (mairies) sonttenusdedomicilierlespersonnesSDF, cequi indiquequelesCCAS juillet 2000surladomiciliationCMU/AME) (préciséparlacirculaire n°2000-382du5 DSS/2A même article « avisfavorable social».Cependant,ce d’unassistantdeservice impose(depuis2006)un domiciliations. L’article L161-2-1duCSS auprès d’uneassociationagréée - une personnesupplémentaire àcharge vivant sousletoitde - ascendants etcollatéraux àcharge ; - enfant àlacharge de l’assuréjusqu’à 16ans(ou20si - conjoint, conjointséparé,divorcé, concubinoupacsé; : L313-3etL161-14duCSS) vantes (art. même. Peuvent être ayantsdroit d’unassurélespersonnessui- droit àl’assurance parl’assurélui- maladiedérivédudroit ouvert « prioritaires »(voir page76). provisoire procédures dites commec’est lecasdanscertaines de titre deséjour l’aide médicaleÉtat,saufs’ilssont dépourvus ces. Les demandeursd’asilenerelèvent àaucunmomentde mentée d’unecomplémentaire sousconditionderessour- CMU France (voir page201).Cetteprotection de basedoitêtre aug- rance maladiesansconditiond’ancienneté deprésenceen Les demandeursd’asileenprocédure normaleontdroit àl’assu- professionnel, entantqu’ayant droit, ousurcritère derésidence. est différente selonquel’étranger estassurable surcritère socio- État (voir page217).Ladéfinitiondela«résidenceenFrance » sant paslaconditionderésidencerelèvent del’aidemédicale l’assuré depuisplusde1an. scolarisé) ; CONDITION DERÉSIDENCEENFRANCE L’accès àlasécuritésociale(etdoncl’assurance maladie) L’administration compétenteestlaCaisseprimaire d’assu- Les personnessansdomicilefixe (SDF)doivent élire domicile L’ayant droit d’unassuré infra est unepersonnequibénéficied’un ). Les étrangers démunisneremplis- , lesCPAM neprocédant pasaux . Cette (art. en France. » d’ancienneté deprésence maladie sanscondition droit àl’assurance en procédure normaleont « Lesdemandeursd’asile > 199

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Pour l’assuré sur critère socioprofessionnel, la liste des titres attestant de la régularité du séjour est définie par décret (art D115-1 du CSS) comprenant le récépissé « constatant le dépôt d’une demande d’asile » et la plupart des titres et autorisations de séjour de plus de 3 mois avec droit au travail.

Liste des titres de séjour nécessaires pour être affilié sur critère socioprofessionnel (art. D115-1 du Code de la sécurité sociale)

■ Carte de résident ; ■ Carte de séjour temporaire ; ■ Certificat de résidence de ressortissant algérien ; ■ Récépissé de demande de renouvellement de l’un des titres ci-dessus ; ■ Récépissé de demande de titre de séjour valant autorisation de séjour d’une durée de six mois renouvelable portant la mention « reconnu réfugié » ; ■ Récépissé de demande de titre de séjour portant la mention « étranger admis au titre de l’asile » d’une durée de validité de six mois renouvelable ; ■ Récépissé constatant le dépôt d’une demande de statut de réfugié portant la mention « a demandé le statut de réfugié » d’une validité de trois mois renouvelable ; ■ Autorisation provisoire de travail pour les personnes séjournant en France sous couvert d’un visa de court séjour ou pour celles qui ne sont pas soumises à visa et qui sont sur le territoire français pour une durée inférieure à trois mois ; ■ Autorisation provisoire de séjour accompagnée d’une autorisation provisoire de travail ; ■ Titre d’identité d’Andorran délivré par le préfet des Pyrénées-Orientales ; ■ Passeport monégasque revêtu d’une mention du consul général de France à Monaco, valant autori- sation de séjour ; ■ Contrat de travail saisonnier visé par la Direction départementale du travail et de l’emploi ; ■ Récépissé de demande de titre de séjour portant la mention « il autorise son titulaire à travailler » ; ■ Carte de frontalier.

Pour l’assuré sur critère de résidence (CMU de base) , il n’existe pas de liste de titres de séjour, mais l’exigence d’une résidence « stable et régulière » (art. R 380-1 duCSS) :

Article R380-1 Code de la sécurité sociale I. - Les personnes visées à l’article L. 380-1 [CMU de base] doivent justifier qu’elles résident en France métropolitaine ou dans un département d’outre-mer de manière ininterrompue depuis plus de trois mois. Toutefois, ce délai de trois mois n’est pas opposable : [...] 3º Aux personnes reconnues réfugiés, admises au titre de l’asile ou ayant demandé le statut de réfugié. II. - Les personnes de nationalité étrangère doivent en outre justifier qu’elles sont en situation régulière au regard de la législation sur le séjour des étrangers en France à la date de leur affiliation.

PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE 200 - La régularitéduséjour - extrait ci-contre). précisés parcirculaire du3mai2000,voir DSS/2A-2000/239 R861-1.-I.pourlacomplémentaire, pourlabase,art. néa duCSS Attention àladuréedudr diaire) sontdispensésdecettecondition Les demandeursd’asile(statutderéfugiéetprotection subsi- - La conditionde«stabilité» que soitladuréedevalidité etmêmesansdroit autravail). destitres deséjourdontlesAPS(quelle Elle comprend laplupart D161-15duCSS). régularité duséjourestdéfiniepardécret (art. nécessaire, auprèsdela hiérarchie intervenir delaCPAM. Informer delaréglementationl’agentet/oulechefcentre. Si dessous). saurait être limitéeàladuréedutitre deséjourprovisoire (voir ci vous parlapréfecture deleurdomicile.Attentionaur bénéficier dèsladélivrance d’uneconvocation oud’unrendez- défaut,ilspourront en dezone d’attente. À délivré àlasortie s’ils disposentd’unsauf-conduit(«envuededemanderl’asile») bénéficier del’assurance maladiedèsleurentréesurleterritoire de régularité(mêmecirculaire). Les demandeursd’asile doivent gnés àrésidencesontégalementprésumésremplir lacondition cours devalidité émisparl’autoritéfrançaise. Les étrangers assi- tent lesdemandeursd’asileà«attendre lesAssedic». pratiques restrictives persistentdansdenombreux quiinvi- CSS, liation desdemandeursd’asilesousconv sence ininterrompue enFrance deplus3mois. Pour l’ayantdroit majeur ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Liste destitres deséjournécessaires pourêtre affiliécommeayantdroit valant autorisation deséjour. monégasque revêtu d’unementionduconsul généralPasseport deFrance àMonaco, Titre d’identitéd’Andorran délivréparlepréfet desPyrénées-Orientales; Autorisation provisoire de séjour; de l’asile»d’uneduréevalidité desixmoisrenouvelable ; lamention«étranger admisautitreRécépissé dedemandetitre deséjourportant lamention «reconnude sixmoisrenouvelable réfugié»; portant Récépissé dedemandetitre deséjourvalant autorisationdeséjourd’unedurée de familled’unepersonnenationalitéfrançaise ; du regroupement familial,soitd’unacted’Étatcivilattestantlaqualitédemembre au titre de contrôlemédicaldélivréparl’officedesmigrations internationales(OMI.) Récépissé depremière demandedetitre deséjouraccompagné,soitducertificat Récépissé dedemanderenouvellement del’undestitres ci-dessus; algérien; derésidence deressortissant Certificat deséjourtemporaire ; Carte derésident; Carte se prouve partoutdocumentdeséjouren oit (base et/oucomplémentaire) quine , lalistedestitres attestantdela impose undélaiminimumdepré- (art. R-380-1.π3 (art. ocation ouAPS efus d’affi : ces e ali- - USJU EN SÉJOUR DU N ICLIED RÉFÉRENCE DE CIRCULAIRE UNE D du 3mai2000,§A.II-B Circulaire 2000/239 DSS/2A L380-1. » résidence définieàl’article condition derégularité son lieuderésidence, auprès delapréfecture de demande detitre deséjour a déposéundossierde fecture, autre) qu’il cation, rendez-vous enpré- en coursdevalidité, convo- de toutdocument(récépissé attester parlaprésentation lors quel’intéressé peut deséjour,d’une carte dès il estétabliqu’il remplit la « Àdéfautdelaproduction FNTO EL RÉGULARITÉ LA DE ÉFINITION (art. D161-15) (art. CMU EBASE DE > 201 :

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Un visa de court séjour (Schengen, validité ≤ 90 jours) n’est pas un titre de séjour et ne permet pas de remplir la condition de résidence. Si l’étranger n’est pas demandeur d’asile, le délai de stabilité de 3 mois lui sera opposé. S’il est demandeur d’asile, il peut bénéficier de l’assurance maladie sur critère de résidence (base CMU), à condition de disposer d’un document de la préfec- ture (ou le sauf-conduit de la PAF) attestant de la demande d’asile (le visa devenant sans objet).

« Aucune condition de EXCEPTIONS À L’OBLIGATION DE SÉJOUR RÉGULIER régularité du séjour et de travail n’est exigée Les exceptions à l’obligation de séjour régulier sont souvent pour le bénéfice des méconnues. Certains étrangers sans titre de séjour (« sans- prestations dues en papiers ») doivent en effet être pris en charge par l’assurance matière d’accidents du maladie (et non par l’aide médicale État) : travail et de maladies professionnelles. » Les ayants droit mineurs (voir Mineurs, page 205).

Les accidents du travail et les maladies professionnelles. Aucune condition de régularité du séjour et de travail n’est exi- gée pour le bénéfice des prestations dues en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Le fait d’être dépourvu de titre de séjour et/ou d’être employé irrégulière- ment, ne doit pas faire obstacle aux démarches auprès de la sécurité sociale. Cependant, la situation doit être étudiée indivi- duellement dans la mesure où la déclaration d’accident du travail peut entraîner le signalement du séjour irrégulier de l’étranger à l’administration.

Les détenus. S’ils étaient en situation irrégulière avant leur incarcération, les détenus étrangers sont couverts par l’assu- rance maladie seulement pendant la période de leur détention, leurs droits n’étant pas prolongés au-delà de leur libération et la couverture ne s’étendant pas à leurs ayants droit hors les murs même mineurs.

Les conventions internationales. Sont concernés les ressortis- sants de pays signataires de conventions internationales qui écartent l’obligation de régularité du séjour (voir Guide protec- tion sociale du Gisti, Éditions La Découverte, www.gisti.org).

Le maintien des droits (voir page 207). Le maintien des droits prévu à l’article L-161-8 du CSS, permet à l’étranger qui perd son droit au séjour en France et continue d’y résider, de bénéficier des prestations en nature (remboursements de soins) de l’assu- rance maladie, malgré l’absence de titre de séjour.

PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE 202 dépassant leplafond. Au-delà, unecotisationannuelle(8%)estréclaméesurlapart dispense d’avance desfrais. l’intéressé estéligibleàlacomplémentaire quiemporte CMU doit pasfaire dedroits obstacleàl’ouverture notammentlorsque postal. ses ressources au-delàdes12moisprécédents. etdoncdejustifier L861-2duCSS) cotisation pourlabase(art. éligible àlacomplémentaire etse trouve CMU ainsidispenséede demande. Eneffet,danscecas(trèsfréquent),lapersonne est déjà sousleplafondderessources pourles12moisprécédantla Il convientdevérifieraupréalablesil’étranger nesetrouve pas d’imposition maislerevenu fiscaldel’annéecivileprécédente. paraît pasconformeàlaréglementationquiexigenonl’avis alors qu’il résidaitdanssonpaysd’origine.Cetteexigencene se voit demander dejustifiersesressources del’annéeN-2 arriver dessituationsoùl’étranger récemmentarrivéenFrance N, correspondant auxrevenus perçusl’annéeN-1.Ilpeutdonc en cours,l’avisd’impositiondisponibledevientceluidel’année compterdu2octobre del’année revenus perçusàl’annéeN-2.À position disponibleestceluidel’annéeN-1correspondant aux Jusqu’audu CSS). 1 du foyer (dontayants droit). figurant L380-2duCSS) surl’avisd’imposition référence »(art. - si lesressources del’intéressé sontstrictementinférieures - si l’intéressé estéligibleàlacomplémentaire CMU debaseestgratuitfice delaCMU : riés etassimilés,bénéficiaires deprestations sociales). effectuée dufaitversement decotisationsobligatoires (sala- condition deressources, puisquel’affiliationestprécisément soit lacompositiondufoyer. à ; L861-2dernieralinéaCSS (voir page211)selonl’article CONDITION DERESSOURCES Les ressources prisesencompte Refus d’affiliation fauted’unrelevé d’identitébancaire ou Période deréférence :l’annéecivileprécédente Pour l’affiliationsur critère socioprofessionnel Pour l’affiliationsurcritère derésidence(baseCMU) 7 083 eRBo I estundocument facultatifetsondéfautne ouRIP Le RIB € par an er (montant au24/01/2007),etce,quelleque octobre del’annéeencours(N),l’avisd’im- sont le«revenu fiscalde , iln’y apasde (art. D380-1 (art. , lebéné- > 203

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IMMATRICULATION ET ÉTAT CIVIL DES MAJEURS

Un numéro de sécurité sociale est attribué à toute personne qui demande pour la première fois à bénéficier de la sécurité sociale. Cette opération, l’immatriculation, qui a lieu une seule fois dans la vie, donne lieu à l’édition d’un numéro d’identifica- tion à 13 chiffres : le « NIR » (Numéro d’inscription au répertoire national Insee). L’immatriculation est directement liée à l’identi- fication individuelle des personnes physiques et donc tributaire de l’état civil. L’immatriculation ne doit pas être confondue avec l’affiliation qui est le rattachement de l’assuré à une caisse « L’immatriculation ne primaire, conditionné par le fait que les conditions pour ouvrir doit pas être confondue des droits à l’assurance maladie sont remplies (cotisations ou avec l’affiliation qui est résidence stable et régulière, etc., voir supra) le rattachement de l’assuré à une caisse Pour le demandeur né à l’étranger (Français inclus) la procé- rimaire, conditionné par dure est particulière. Il doit lui-même fournir à la CPAM une pièce le fait que les conditions d’état civil probante avec filiation, qui est transmise au service pour ouvrir des droits à SANDIA de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) à l’assurance maladie sont Tours, assurant pour le compte de l’Insee l’inscription au remplies (cotisations ou Répertoire national des personnes nées à l’étranger. C’est donc résidence stable le service de Tours (et non la CPAM) qui édite le NIR au vu des et régulière). » photocopies des pièces transmises. Selon ce service, il n’existe pas de liste réglementaire de pièces d’état civil classées par valeur probante, mais une simple instruction de l’Insee. La men- tion du lieu de naissance, du pays de naissance et de la filiation sont des éléments déterminants pour identifier les homonymes. L’extrait d’acte de naissance traduit en français reste la pièce la plus probante et est donc prioritairement demandé.

En cas de défaut d’extrait d’acte de naissance, le demandeur doit présenter tout autre document d’état civil : - un passeport (instruction Cnam lettre réseau LR-DRM-10/2004 du 28 janvier 2004) ; - à défaut, la lettre d’enregistrement de l’Ofpra (ex-certificat de dépôt) avec le récépissé jaune (s’il mentionne la filiation) pour le demandeur d’asile (permet l’immatriculation définitive selon les informations orales de SANDIA en 2004) ; - à défaut, une carte de séjour française, ou une pièce d’identité du pays ou une déclaration d’identité sur l’honneur mention- nant le lieu et le pays de naissance ainsi que la filiation. L’éventuel refus d’immatriculation définitive par SANDIA est noti- fié à la CPAM et le demandeur doit être informé des motifs par la CPAM.

PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE 204 - descolaritéestexigible, cequi de16ans,uncertificat à partir - le tiershébergeant, àdéfautd’être letuteurlégal,doitavoir - le tiershébergeant doitêtre lui-mêmeassuré; conditions doivent être remplies simultanément: maisplusieurs autresn’est L313-3,2°duCSS), nécessaire (art. Aucune conditiondelienjuridiqueentre lemineuretl’assuré droit decetiers,bienquen’étant nisonenfantunproche. peut ouvrirdesdroits àl’assurance maladieentantqu’ayant de lamesure deprotection. informer decesdifficultésafinréduire lesdélaisdeprononcé tion d’unreprésentant légalparlejugedestutelles,qu’il faut de complémentaire estalorsconditionnéeparladésigna- CMU délai àlasécuritésociale»(voir socialspécialisé.L’affiliationl’orientation vers unservice «sans cas defigure impose,au-delàdel’accèsàlaprotection maladie, identifié, nepeutouvrirseuldesdroits àl’assurance maladie.Ce nonassurés...). droits, remboursements horsdépartement des télépaiement, pasdevérificationinformatiquel’ouverture tation papierestsource decomplicationsadministratives (pasde aux soins,faceprofessionnels desantépourlesquelsl’attes- (voir l’immatriculation estprovisoire n’ontVitale pasaccèsàlacarte soire àuneimmatriculationdéfinitive. d’état civilprobante pourpasserd’uneimmatriculationprovi- Il estpossibleàtoutmomentdefournirlaCPAM unepièce (voirprévue depuislaréformeCMU fasse paséchecàlamiseenœuvre dela«présomptiondroit » queledéfautdepièced’étatcivilprobante ne ment, desorte compétence descaissesprimaires qu’il convientd’utiliserpleine- commence par7(homme)ou8(femme).Ils’agitlàd’une procéder àl’éditiond’unNuméro nationalprovisoire (NNP) fait del’absence d’obligationscolaire. jeunesdeplus16ans du constitue unobstaclepourcertains sur l’honneur; en France etseprouve partoutmoyen, ycomprisparattestation permanente ».Cettenotionexclut donclesenfantsdepassage « recueilli »lemineuretdoitenassumer «lacharge effective et IMMATRICULATION ETÉTAT CIVILDESMINEURS Le mineursansreprésentant légal,hébergé chezuntiers Le mineurisolé L’enjeu del’immatriculationdéfinitive. Dans l’attentedel’immatriculationdéfinitive, lacaissedoit infra ) et rencontrent donc d’importantes difficultésd’accès ) etrencontrent doncd’importantes , sansreprésentant légaletsanshébergeant infra nr Délaid’ouverture). infra ) complétéed’unedemande Les personnesdont , qui , à l’assurance maladie.» peut ouvrirseuldesdroits hébergeant identifié,ne représentant légaletsans « Lemineurisolé,sans > 205

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Le mineur accompagné doit être à la charge effective et perma- nente de l’assuré.

Difficultés communes à tous les mineurs. Ne peuvent faire obstacle au rattachement de l’enfant comme ayant droit : - le défaut de lien juridique mineur/adulte. Une intervention argumentée auprès du CSS est systématiquement nécessaire. Il convient de rappeler la lettre de l’article L313-3 2° ainsi que la possibilité de déclaration sur l’honneur du recueil du mineur ARTICLE L313-3 DU CODE chez l’assuré. Cette déclaration est prévue au verso du formu- DE LA SÉCURITÉ SOCIALE laire Cerfa « déclaration en vue du rattachement des membres « Par membre de famille, de famille de l’assuré » (voir fac-similé page 419) ; on entend : [...] 2° jusqu’à - le défaut de pièce d’état civil. Ne sont exigibles ni le livret de un âge limite [16 ans ou famille (aucun lien juridique requis entre enfant et assuré), 20 ans si scolarité], ni l’extrait de naissance (l’ayant droit n’étant pas immatriculé). les enfants non salariés, À défaut de tout document d’identité, produire une déclaration à la charge de l’assuré ou sur l’honneur avec filiation ; de son conjoint, qu’ils - le défaut de titre de séjour. Il ne peut pas être opposé au soient légitimes, naturels, mineur, du fait que seul l’ayant droit majeur est astreint à l’obli- reconnus ou non, adoptifs, gation de séjour régulier (art. L161-25-2 du CSS) ; pupilles de la nation dont l’assuré est tuteur, - le défaut de « certificat médical de l’Anaem (anciennement ou enfants recueillis. » OMI) » attestant que l’enfant est entré en France dans le cadre du regroupement familial. Il ne peut pas être opposé au mineur, la seule condition étant la charge effective et permanente de l’enfant (voir supra) ; - le défaut de certificat de scolarité. Il ne peut pas être exigé avant l’âge de 16 ans ; - le défaut d’ancienneté de résidence en France (3 mois). Elle n’est pas exigible de l’ayant droit mineur ou majeur.

DÉLAI D’OBTENTION

Pour l’ouverture des droits à l’assurance maladie au titre de la CMU de base, il s’agit par principe d’une « affiliation sans délai ». À la différence de la complémentaire CMU (voir page 212), il n’existe donc pas de procédure d’urgence.

L’« affiliation sans délai » n’est précisée par aucun texte. Il s’agit, depuis la création de ce système en 1999, de mettre en œuvre une « présomption de droit » pour toute personne sans pro- tection de base, la caisse cherchant a posteriori le régime réel de la personne et le montant de la cotisation éventuelle (art. L161-2-1 du CSS et circulaire DSS/2A/99/701 du 17 décembre 1999, §A.I). Lorsque le dossier est complet, certaines caisses primaires remettent le jour même à l’intéressé une attestation papier

PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE 206 sitif, saufpourlesaffiliéssurcritère debase). derésidence(CMU 3 mai2000,§C.I-a)prévoient d’appliquereffectivement cedispo- titre deséjour. Les instructionsministérielles(circulaire du pendant 1anàcompterdeladatepéremptionCSS, deleur L161-8 du ficiaires del’assurance maladie,sur labasedel’article leurs ayantsdroit quideviennent«sans-papiers»restent béné- perd sondroit auséjour enFrance. complémentaire etAME). CMU maintien desdroits neconcernepaslacomplémentaire (voir cesse deremplir lesconditionspourêtre assuré.Attention,ce façon stableetrégulière. Cependantilexisteun«maintiende maintenir danslesystèmetoutepersonnerésidantenFrance de pas clairement précisée tanément demandée. casoùunedemandedecomplémentaire estsimul- CMU certains complémentaire qui reste àlachargepour lapart del’assuré). obligatoire (attention, cen’estpour lapart paslecas,enprincipe, engagés àcompterdecettedatedoivent doncêtre prisencharge (circulaire du12janvier2000,§I.2.2,page3).Les DSS/2A frais ultérieurement même lorsquelaréponsedecaisseparvient tur dr correspondant est803(admissionprovisoire àlabaseCMU). d’admission provisoire valable 3mois,dontlecoderégime avec lacomplémentaire oul’AME. CMU rétroactiveexiste despossibilitéslimitéesd’ouverture desdroits dossier. Pourlespersonnesdontressources sontfaibles,il seprésenterdanslesmeilleursdélaispourétablirle par leCSS, concerné. Encasdeconvocation oudedemandedocuments socialduservice desfraisavec deséjourouleservice leservice DURÉE DELAPROTECTION DATE D’OUVERTURE DUDROIT, RÉTROACTIVITÉ ETFACTURES oit automatique» Le maintiendesdroits estapplicablepourunétranger qui La durée d’ouverture desdroitsLa duréed’ouverture àl’assurance maladien’est En casderéceptiond’unefacture del’hôpital Il n’y apasrétroactivité desdroits d’ouverture desdroitsLa dated’ouverture estladatededépôtdudossier e debase (art. R161-3 du CSS) àcompterdujouroùl’intéressé R161-3duCSS) (art. (art. L161-8 du CSS) pour1anlacouv L161-8duCSS) (art. , la CMU debaseayantpourfonction de , laCMU Les assurésétrangers et/ou , prendre contact , saufdans er - , maternité estaffiliéesans des assurances maladieet prestations ennature ne pasbénéficierdes déclare auprèsd’uneCPAM « Toute personnequi : L161-2-1CSS Article SIMPLIFIÉE ET DÉLAI SANS AFFILIATION UNE CMU de cerégime.» prestations ennature immédiatement délai et régulière etbénéficie et desarésidencestable justification desonidentité au régimegénéral sur EBASE DE : des > 207

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En pratique, le maintien des droits est appliqué pour les assu- rés sur critères socioprofessionnels (dont les anciens deman- deurs d’asile indemnisés par les Assedic). Demander au CSS une notification écrite et une mise à jour de la carte Vitale. Il est sou- vent nécessaire de rappeler que, dans ce cas, un titre de séjour en cours de validité n’est précisément pas nécessaire (circulaire du 3 mai 2000). Pour les (anciens) bénéficiaires de la CMU de base, seul un recours devant la Commission de recours amiable de la caisse, puis devant le tribunal des affaires de sécurité sociale permettra d’obtenir le maintien des droits (voir la note pratique du Gisti « Maintien des droits » qui comprend des modè- les de demande et de recours, www.gisti.org).

PAIEMENT DES SOINS, NOTIFICATION ET CARTE VITALE

Les frais couverts par l’assurance maladie (art. L321-1 CSS) sont les frais de médecine générale, spéciale et de soins dentai- res (70 %), les frais pharmaceutiques (65 %), d’analyses et d’exa- mens de laboratoire (60 %), d’hospitalisation ou de consultation externe et d’examens de laboratoire à l’hôpital (80 %), de transport (35 %), de prothèses dentaires et optiques (sur la base d’un prix forfaitaire très inférieur au coût réel), de rééducation fonctionnelle (40 %).

L’assuré doit régler ses frais de santé (à l’exception de l’hos- pitalisation) et se fait rembourser par la CPAM. Le système du « tiers payant », à négocier avec le professionnel de santé, permet de ne pas faire l’avance de la totalité des frais (un tiers, l’assurance maladie, paye à la place de l’assuré). La CPAM rem- bourse le professionnel pour la « part obligatoire », et l’assuré ne paye que la part complémentaire, appelée « ticket modérateur ». La « dispense complète d’avance des frais » (pas de paiement du ticket modérateur) est réservée aux seuls titulaires de la complé- mentaire CMU (voir page 216) ou de l’AME (voir page 227).

POUR EN SAVOIR PLUS Le « 100 % » c’est-à-dire les cas d’exonération du ticket modé- rateur (art. L322-2 et R322-1 du CSS) concernent les hospitalisa- VIH et 100 % sécurité sociale, e un guide associatif pour tions à partir du 31 jour ou les opérations dont le coefficient est compléter le protocole supérieur à K50, les soins délivrés pour une affection de longue de soins, TRT5 durée (100 % ALD30, liste à l’art. D322-1 du CSS, les femmes enceintes pour les quatre derniers mois de grossesse, l’hospita- www.trt-5.org/IMG/pdf/ lisation des nouveau-nés, les bilans et traitements de stérilité sur EPProtocoleSoin-LoDef-2.pdf avis du contrôle médical de la caisse, les titulaires de certaines pensions - invalidité, accident du travail).

PROTECTION MALADIE L’ASSURANCE MALADIE 208 éventuel 100%.Attention la datededébutprotection, lecoderégime,ainsiqu’un quant l’immatriculationdel’assuré,soncentre derattachement, prend systématiquementlaformed’unenotificationpapierindi- pour obteniruneimmatriculationdéfinitive. 7 ou8),ilfautremettre undocumentd’étatcivilprobant auCSS En casd’immatriculationprovisoire (numéro commençantpar née àl’octroi d’uneimmatriculation(voir page204)définitive. les droits àlacomplémentaire Sonobtentionestcondition- CMU. tion desdroits etpaiementplusrapide parlacaisse).Elleindique simplifier lesrelations avec lesprofessionnels desanté(vérifica- ceux quiensontbénéficiaires). « complémentaire (mentionfigurant CMU» explicitementpour La notification d’ouverture dedroitsLa notificationd’ouverture La carte « VitaleLa carte » est un support électronique permettantde est unsupport : la mention « CMU »nesignifiepas : lamention«CMU à l’assurance maladie > 209

ACCÈS AUX SOINS PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU

La complémentaire CMU (Couverture maladie universelle) est une protection maladie complémentaire de service public, gratuite, sous condition de ressources, dont le contenu est défini par la loi. Les cotisations sont prises en charge par l’État et une contribution des organismes complémentaires (Fonds CMU). Elle peut être gérée soit par la caisse d’assurance maladie (assureur unique base et complémentaire), soit par un organisme complémentaire privé inscrit sur une liste agréée établie par le préfet de chaque département (deux « assureurs » différents). La connaissance des textes réglementaires permet de résoudre la plupart des difficultés d’ouverture des droits.

VOIR AUSSI Organisation et dispositifs page 189 et L’assurance maladie page 198

PRINCIPES GÉNÉRAUX D’OBTENTION

Pour pouvoir prétendre à la complémentaire CMU, il faut : - être affilié à un régime obligatoire d’assurance maladie ; - percevoir des ressources inférieures au montant du plafond national fixé par l’État.

Domiciliation et lieu de dépôt de la demande : voir L’assurance maladie page 199.

CONDITION DE RÉSIDENCE

Condition de résidence : être en séjour « stable et régulier » (voir page 199) au sens de la couverture de base (art. R861-1 qui renvoie sur les conditions applicables en « CMU de base »). Pour l’assuré, la condition de résidence est généralement déjà acquise

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU 210 toires (art. R861-4 du CSS). Ainsi,saufrares R861-4duCSS). exceptions,toires tousles (art. des ressources dufoyer nettesdeprélèvements sociauxobliga- du CSS). rattachées R861-2etR861-4 aufoyer fiscaldudemandeur(art. des autres personnes,âgéesdemoins25ans,àcharge et concubin oupacsé),desesenfantsâgésmoins25anset les revenus : despersonnesquiseront égalementcouvertes) tion. Le plafondvarie selonlacompositiondufoyer (nombre et est intégral, l’euro supplémentaire interdisant ledroit àlapresta- dont lerevenu annuelestinférieuràunplafond. demandeurs d’asileontdr au 24/01/2007 ENCOMPLÉMENTAIRE CMU-SELON TAILLE LA DUFOYER DERESSOURCES MENSUEL PLAFOND lement commeayantsdroit dubénéficiaire delaCMU-C. obligatoireils doivent (base),éventuel- être assuréspourlapart faute d’être enséjourrégulier. Pourlesautres membres dufoyer, page 207)nepeuvent pasaccéderàlacomplémentaire CMU lier maisassuréssociauxautitre dumaintiendesdroits (voir par l’accèsàl’assurance maladie.Les étrangers enséjourirrégu- sonnes ;111,10 2007 :52,90 ressources (art. R861-9duCSS). ressources (art. ges depensionsetobligationsalimentaires sontdéduitesdes l’allocation de RMI garanti àunepersonneseule.Au 1 l’allocation deRMI (soit12%dumontantde identique àsonévaluation pourleRMI pour unmontant d’une évaluation R861-5duCSS) forfaitaire (art. tuit estl’uniqueavantage ennature prisencompte.Ilfaitl’objet o 662,84 598,23 Dom Métropole lfns1pron esne esne esne Par pers. supplémentaire 4personnes 3personnes 2personnes 1personne Plafonds CONDITION DERESSOURCES Les ressources prisesencompte Le foyer dudemandeur La complémentaire CMUn’est accessiblequ’à l’assurésocial Les avantages ennature € pour unepersonneseule;92,58 € pour trois personnesetplus). € € oit àlacomplémentair se composedesonconjoint(ycompris . Le bénéficed’unlogementàtitre gra- 994,26 897,35 se composentdel’ensemble € € € e CM 1 076,82 L’effet deseuil 1 193,12 pour deuxper- U . Les char- er janvier € € 1 256,29 1 391,97 € € + 239,29 + 265,14 > 211 € €

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Les ressources non prises en compte. Il s’agit de certaines prestations sociales définies à l’article R861-10 du CSS (dont les secours et aides sociales ponctuelles servis par les services sociaux).

La période de référence : les 12 mois civils précédant la demande (art. R861-8 du CSS). En attendant le versement des Assedic, les demandeurs d’asile doivent remplir la déclaration sur l’honneur dans les rubriques adéquates sur les deux formu- laires de demande de CMU (formulaires Cerfa S3710 [base] et S3711 et S3712 [complémentaire], voir page 420). À noter : la nature des ressources comme la période de référence sont diffé- rentes de la CMU de base. Le bénéficiaire de la complémentaire CMU est dispensé de cotisation pour la base (art. L861-2 du CSS) et donc de l’évaluation des ressources y afférant.

Une aide financière pour l’acquisition d’une couverture com- plémentaire « privée » est possible pour les foyers dont les ressources dépassent le plafond de moins de 20 %. Cette aide varie en fonction de l’âge des personnes composant le foyer. La demande est à faire auprès du CSS. Il faut présenter l’attestation d’accord à une mutuelle, une société d’assurances, ou une insti- tution de prévoyance, pour bénéficier de la réduction sur le contrat santé individuel envisagé ou déjà souscrit. Cette réduc- tion s’impute sur le montant de la cotisation ou de la prime annuelle à payer.

DÉLAI D’OBTENTION : LA PROCÉDURE D’ADMISSION IMMÉDIATE « SI LA SITUATION L’EXIGE »

Pour les personnes démunies, seule l’admission à la complémentaire CMU (ou à l’AME) garantit la dispense totale d’avance des frais et donc l’accès aux soins. La seule affiliation à la « base » ne le permet pas. Or le délai d’obtention de la complémentaire CMU en procédure normale peut durer jusqu’à 3 mois (voir infra).

L’admission immédiate à la complémentaire CMU pour le demandeur « dont la situation l’exige » est un droit prévu par le Code de la sécurité sociale (art. L861-5 4°). Elle est justifiée cha- que fois que le délai de la procédure normale peut avoir des conséquences néfastes sur l’état de santé (en dehors des urgen- ces qui justifient l’orientation immédiate sur l’hôpital). L’obtention de la CMU préalable aux soins est donc toujours

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE CMU 212 - pour lacomplémentaire :selonlaloi, CMU - rappeler lesélémentssuivants : à l’admissionimmédiatelacomplémentaire CMU centralisé. un service (CPAM), notammentlorsqueladécisiond’admissionincombeà ter lechefdecentre etsibesoinlahiérarchie (CSS), delacaisse droit àl’admissionimmédiate.Encasderefus persistant,contac- identifier lanature dublocage,informerdelademandeet puis sipossiblestandard ouresponsable pour duCSS CMU) (plate-formetéléphonique Celui-ci doitalorstéléphonerauCSS ultérieuretés afindesolliciterl’intervention duprofessionnel. l’hôpital public.Le demandeurdoitêtre prévenu decesdifficul- demandeurs vers lesdispositifsprécarité,voire lesurgences de se défaussenteneffetdecetteprocédure enadressant les d’instruction demande écritenesuffitpas.Denombreux services tion ultérieure partéléphoneduprofessionnel L861-54°duCSS). (art. » d’une procédure dedécisionnormale consultation/un traitement spécialiséincompatibleavec ledélai Mme/M. justifieunedemanded’admissionimmédiatepour vailleur social)pourappuyer lademande: plet (voir et générateurs defactures aposteriori.Le dossierdoitêtre com- possible etpréférable aux«soinsgratuits »souvent incomplets - pour lespersonnesn’ayant dedroits àunsys- jamaisouvert - l’admission immédiaten’est- pasdestinéeàpermettre l’hospita- .. » [...] la demande,auxpersonnesprésuméesremplir lesconditions taire desantéestattribué,aupremier jourdumoisdedépôt du demandeurl’exige,lebénéficedelaprotection complémen- la couverture debase,leprincipe est la couverture pour à labaseetl’examendudroit àlacomplémentaire. Rappel : simultané parlacaisseprimaire del’immatriculation,l’affiliation immédiate àlacomplémentaire » supposeletraitement CMU tème français d’assurance maladie,lademande«d’admission aue» nature (voir page 206)etle en délivrant lessoinsnécessaires dans lesdélaisrequis. lisation enurgence, maisàéviter l’hospitalisationenurgence, Les interlocuteursdesCPAM méconnaissentsouvent ledroit L’admission leplussouvent uneinterven- immédiaterequiert (art. L861-54 (art. infra (loi CMU, art. L161-2-1 du CSS) ; L161-2-1duCSS) art. (loi CMU, ), avec unelettre duprofessionnel (médecin,tra- e alinéa du CSS) ; alinéa duCSS) « bénéficeimmédiatdesprestations en l’affiliationsansdélai» « et faire référence àlaloi lorsquelasituation « L’état desanté « , lorsquela . Ilfaut à l’intéressé. » délivrée danslajournée à lacomplémentaire soit cette notificationdedroit toute dispositionpourque les caissesdoivent prendre la demande.Danscecas, agréés [...]quionttransmis associations ouorganismes sociaux, les services nécessité estsignaléepar prononcée lorsquesa en matière desantésoit protection complémentaire l’admission immédiateàla « Ilestessentielque du 17décembre 1999,§IV DSS/2A/99/701 Circulaire ministérielle RÉFÉRENCE DE CIRCULAIRE UNE A MSINIMMÉDIATE DMISSION > : 213

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DÉLAI D’OBTENTION EN CAS DE PROCÉDURE NORMALE

L’admission normale à la complémentaire CMU peut prendre 3 mois. Un délai maximum d’instruction s’impose à la caisse (art. L861-5, 3e al. du CSS). Ce délai est de 2 mois (art. R861-16 du CSS). Cependant, la protection ne commence ni à la date de la demande, ni à la date de décision de l’administration, mais au CIRCULAIRE premier jour du mois qui suit la date de décision d’accord (art. MINISTÉRIELLE DSS/2A/99/701 L861-6 du CSS), après instruction du dossier. Le délai cumulé d’obtention est donc au maximum de 3 mois. DU 17 DÉCEMBRE 1999, § B. IV, page 5 : En cas de non-réponse de la caisse pendant 2 mois, le deman- deur bénéficie d’une décision implicite d’accord pour sa protec- « La décision d’attribution tion complémentaire (art. L861-5, 3e al. du CSS), accord sans por- du droit à la date du tée pratique, puisque, étant implicite, la décision n’est attestée dépôt de la demande par aucun document. De plus, l’absence de récépissé de dépôt et la date d’effet [...] Le demandeur de la demande interdit le plus souvent le bénéfice des décisions séjournant dans un implicites d’accord. Il convient donc d’exiger la délivrance d’un établissement de santé reçu de dépôt de la demande conformément à l’article 19 de la loi peut ne pas avoir été en du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs rela- mesure de déposer sa tions avec l’administration. Ceci est confirmé par la circulaire demande le jour de son ministérielle DSS/2A/99/701 du 17 décembre 1999, § B. II. entrée dans l’établissement. Il conviendra dans ce cas DATE D’OUVERTURE DES DROITS, RÉTROACTIVITÉ ET FACTURES que l’établissement de Admission normale : aucune rétroactivité et pas de couverture santé établisse le pendant l’instruction. Les droits étant ouverts à la date de formulaire de demande réponse de l’administration (voir supra), il n’y a donc pas pour le compte de de rétroactivité de la prise en charge. Les frais engagés pendant l’intéressé et le transmette dans les plus brefs délais, la période d’instruction ne seront donc pas couverts par la la date d’entrée dans complémentaire CMU et le ticket modérateur restera dû. l’établissement de santé L’admission immédiate : rétroactivité partielle. Les droits sont étant alors assimilée à la ouverts au premier jour du mois de dépôt de la demande (art. date de dépôt de la L861-5, 4e al.), ce qui se traduit par une rétroactivité de 1 mois demande. » maximum.

Rétroactivité pour les séjours à l’hôpital et facture. Par déro- gation au principe de prise en charge, il y a rétroactivité pour les « séjours en établissement de santé », ce qui exclut les consulta- tions externes à l’hôpital et, bien évidemment, les soins en ville. À réception d’une facture, pour faire jouer la rétroactivité, la demande doit être initiée par l’établissement de santé lui-même et à défaut le demandeur doit fournir au CSS son « bulletin d’hos- pitalisation » (attestation de présence à l’hôpital). Il est prudent d’orienter la personne vers le service social du service hospitalier qui a prodigué les soins pour qu’il saisisse la caisse. Dans ce cas, les droits sont ouverts à la date du premier jour d’hospitalisation.

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE-CMU 214 - le forfaitjournalier - le ticketmodér : L861-3duCSS) la loi(art. possible 3moisavant l’expiration desdroits). ficier durenouvellement àconditiond’enfaire lademande(si 1 an. - selon lacirculaire 2000/239du3mai2000§C.I-B: DSS/2A - selon lacirculaire du17décembre DSS/2A/99/701 1999§BIV: réglementaires duministère : Il convientderappeler lalettre delaloietdeuxtextes durée. le dossierestdecourte incompressible de1an,mêmesiletitre deséjourprésentédans doit doncimpérativement ouvrirdesdroits pourunepériode par périodede1an - et, au-delà desmontantsremboursables parl’assurance mala- frais d’hospitalisation; les actesdesprofessionnels desanté,lesmédicaments, (verres etmontures), despr dentair » fin qu’à l’expiration delapériode1androit. période, ledroit àlaprotection complémentaire nepeutprendre ressé ne remplit pluslaconditionderésidenceaucourscette cause pendantcettepériode.Enconséquence,mêmesil’inté- été attribuépourunepériodede1anetnepeutêtre remis en Le droit àlaprotection complémentaire enmatière desantéa « durée inférieure àunan» ment attestantdelarégularitésonséjourenFrance d’une téressé dispose aumomentdesademanded’untitre oudocu- période de1anàcompterladatedécision,mêmesil’in- « Le droit àlaprotection complémentaire estattribuépourune die etdanslalimitedestarifs fixés pararrêtés,despr (en casd’hospitalisation); roulants…). produits etappareils médicaux(pansements, cannes,fauteuils PAIEMENT DESSOINS,NOTIFICATION ETCARTE VITALE DURÉE DELAPROTECTION :1AN Les parlacomplémentaire frais CMU couverts Il n’y apasdemaintiendesdroits au-delàdelapériode denombreuses caissesméconnaissentceprincipe. Pourtant, La loiprévoit quelesdroits àlacomplémentaire sontouverts Le bénéficiaire quiremplit encore lesconditionspeutbéné- es et del’or ateur (art. L861-5,5 (art. (ou «hospitalier»)sanslimitationdedurée thopédie dento-faciale (exonération totale)surleshonoraires et ; othèses auditiv e alinéa du CSS). Lanotification alinéa duCSS). (ODF), deslunettes (ODF), es sont définispar et d’autres othèses > 215

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En pratique - Chez un auxiliaire médical (infirmier, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste), il n’y a rien à payer sous réserve d’une prescription par un médecin. - Chez le dentiste, il n’y a rien à payer pour les soins conserva- teurs (caries, détartrage, examens de contrôle), ni pour les prothèses dentaires dans la limite des tarifs de la complémen- taire CMU. L’entente préalable n’est nécessaire que pour l’orthopédie dento-faciale. - Pour l’optique, le bénéficiaire ne paie rien pour les verres dans la limite des tarifs de la complémentaire CMU, sauf en cas de demande particulière (verres anti reflets / incassables, lentil- les). Il ne paie rien pour la monture de lunettes dans la limite du tarif fixé à 22,87 €. L’opticien est tenu de proposer une monture et des verres dans cette gamme de prix. Il doit préalablement établir un devis d’après la prescription médicale, lequel doit être adressé au CSS. Celui-ci (ou l’organisme gestionnaire) noti- fiera sa décision de prise en charge. - Les professionnels de santé en secteur 2, notamment les méde- cins et dentistes à honoraires libres (secteur 2) et ceux qui bénéficient du droit au dépassement permanent (DP), sont tenus d’appliquer les tarifs conventionnels en vigueur (secteur 1) et de ne pas facturer de dépassements d’honoraires aux béné- ficiaires de la complémentaire CMU, sauf en cas d’exigence par- ticulière (rendez-vous en dehors des heures habituelles, visite non justifiée). Ils sont également tenus de pratiquer le « tiers payant intégral » (voir ci-dessous). Les anomalies ou les refus soins doivent être signalés au siège de la CPAM.

La « dispense complète d’avance des frais » ou « tiers payant intégral » est un droit automatique pour tous les bénéficiaires (art. L861-3 du CSS). Ils n’ont donc pas à débourser d’argent chez les professionnels de santé, qui se font régler directement leurs honoraires par la caisse.

Carte Vitale : les informations sur les droits à la complémen- taire CMU y sont intégrées (mais pas l’aide médicale État, même quand celle-ci est attribuée en complément de l’assurance maladie).

PROTECTION MALADIE LA COMPLÉMENTAIRE-CMU 216 PROTECTION MALADIE L’AIDE MÉDICALE ÉTAT

L’Aide médicale État (AME) est la forme résiduelle du dispositif de l’aide sociale en matière de protection maladie. Réformée avec la loi CMU de 1999, elle n’est plus destinée qu’aux étrangers démunis, exclus de la sécurité sociale parce qu’ils ne remplissent pas la condition de « résidence régulière ». L’AME « de droit commun » constitue la protection maladie des étrangers sans titre de séjour, alors que l’AME « sur décision du ministre » est traitée page 222 dans la partie « Condition de résidence » de l’AME de droit commun. Le fonds de financement pour les « soins urgents et vitaux » qui est un système de repêchage pour les non-bénéficiaires de l’AME est traité page 184.

VOIR AUSSI Organisation et dispositifs page 189 ACCÈS AUX SOINS

PRINCIPES GÉNÉRAUX D’OBTENTION DE L’AME DE DROIT COMMUN

L’AME est réservée aux étrangers sans papiers « résidant » RÉFORME DE LA LOI en France depuis plus de 3 mois et qui sont exclus de l’assurance ET TICKET MODÉRATEUR maladie, en raison d’un séjour non régulier au sens de la La loi de finances réglementation de la sécurité sociale (voir page 199). Attention : rectificative de 2002 les demandeurs d’asile relèvent de l’assurance maladie avec a introduit une réforme complémentaire CMU (voir page 199), sauf s’ils sont démunis de majeure de l’AME titre de séjour provisoire (c’est fréquemment le cas des procédu- en laissant un ticket res d’asile dites « prioritaires », voir page 76). modérateur à charge du bénéficiaire. Toutefois, L’AME est une prestation d’aide sociale, définie aux articles début 2007, cette L251-1 et suivants du CASF (Code de l’action sociale et des famil- disposition n’est pas les). Sous condition de ressources, l’aide sociale n’intervient appliquée en raison qu’à titre subsidiaire, c’est-à-dire après que l’intéressé a fait de la non-parution valoir ses droits aux assurances sociales (assurance maladie) et du décret d’application. à la solidarité familiale (obligation alimentaire).

> 217 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

RÉCAPITULATIF DES TEXTES L’AME n’est pas un droit acquis. Le principe de subsidiarité APPLICABLES EN MATIÈRE D’AME implique que l’administration peut réviser des décisions anté- rieurement prises, en vue d’une « récupération » des sommes Code de l’action sociale et des avancées par la collectivité, en cas de retour de l’intéressé à familles (CASF) modifié par : meilleure fortune, ou sur sa succession, ou encore sur ses obli- - loi de finances rectificative 2002 gés alimentaires (conjoint, ascendants et descendants directs...). du 30/12/2002 (art. 57) ; - loi de finances rectificative 2003 du 30/12/2003 (art. 97) ; Le principe « déclaratif » a été supprimé par le décret n° 2005-859 du 28 juillet 2005 qui a modifié le décret du 2 septembre 1954. Articles L251-1 et suivants (définition de l’AME et conditions La liste des pièces à fournir est détaillée à l’article 4 du décret générales d’accès) ; n° 2005-860 du 28 juillet 2005. Articles L111-1 et L111-2 (condition de résidence en France). Domiciliation : les personnes sans domicile fixe (SDF) doivent élire domicile auprès d’une association agréée, les CPAM ne pro- Décret n° 54-883 cédant pas aux domiciliations. La circulaire DSS/2A n° 2000-382 du 2 septembre 1954 modifié du 5 juillet 2000 sur la domiciliation CMU/AME indique que les en dernier lieu par le décret CCAS (mairies) sont tenus de domicilier les personnes SDF, ce qui n°2005-859 du 28 juillet 2005 (procédures et conditions s’avère rare dans la pratique. d’accès à l’aide sociale) Titre IV, article 40 et suivants Où demander ? La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) est chargée de l’instruction des demandes, par déléga- Décret n° 2005-860 tion du préfet. En principe, la demande doit être faite au Centre du 28 juillet 2005 relatif aux de sécurité sociale (CSS) de quartier, selon l’adresse de son modalités d’admission des hébergement ou de sa domiciliation. Attention : à ce jour certai- demandes d’Aide médicale de l’État. nes CPAM ne respectent pas ce principe et refusent de recevoir les demandes d’AME dans les Centres de sécurité sociale (CSS) Circulaire DGAS/DSS/DHOS/ de quartier. Les étrangers sans papiers sont renvoyés, soit sur 2005407 du 27 septembre 2005 des guichets spécifiques de la caisse, soit vers le Centre commu- relative à l’Aide médicale de l’État. nal d’action sociale (CCAS) de la mairie. Il faut se renseigner Convention État-CNAMTS département par département. Les assistantes sociales de sec- du 17 octobre 2000 (procédure et teur sont également habilitées à constituer les dossiers pour les conditions d’accès à l’AME). transmettre à la CPAM qui reste l’autorité de décision. Avis du Conseil d’État du 8 janvier 1981 (Définition de la Les recours doivent être portés devant la Commission dépar- résidence habituelle en France). tementale d’aide sociale (à la Ddass) et non devant la Commission de recours amiable de la caisse primaire ni devant En projet : Décret d’application le tribunal des affaires de sécurité sociale. L’instance d’appel est fixant les montants et le plafonnement des « tickets la Commission Centrale d’Aide Sociale (8 av. de Ségur modérateurs » suite à la 75350 PARIS 07 RP ; T : 01 53 86 14 01) et la juridiction de cassation modification introduite par la loi est le Conseil d’État (1 place du Palais-Royal 75100 PARIS 01 SP ; de finances rectificative 2002 : non T : 01 40 20 80 00). paru début 2007. Texte abrogé : circulaire DAS 2000/14 du 10 janvier 2000

PROTECTION MALADIE L’AIDE MÉDICALE ÉTAT 218 au moinsunedespiècesdelalistesuivante doitêtre fournie: LE JUSTIFICATIF D’IDENTITÉ charge. f) e) l’intéressé alanationalité; des tribunauxfrançais ouparleconsul,enFrance, dupaysrédacteurdel’acteoudont d) ou dupaysdontl’intéressé alanationalité; auprès destribunauxfrançais ouparleconsul,enFrance, dupaysrédacteurdel’acte c) b) a) l’un desdocumentsénumérésci-après: 1° Le 4:[…] demandeurdoitfournir:Article Décret juillet2005 n°2005-860du28 Cette listeestpréciséeparlacirculaire du27septembre 2005: Selon l’article 4dudécret juillet2005, n°2005-860du28 Selon l’article pourra être acceptéeparlaCPAM. aucun decesdocuments,uneattestation d’uneassociationreconnue ou d’unprofessionnel desanté demandeur quiprouve sabonnefoiparlacohérence de sesdéclarations n’est enmesure deproduire d’étudiant.Danslecasoùun gères, del’IntérieuroulaJustice,unpermisconduire ouunecarte Pourra àcettefinêtre utilisé,parexemple, undocumentnominatif desministères desAffaires étran- être considérécommedenature àattestercesidentités. derechercher sitoutautre duditarticle, documentproduit parlapersonnepeut conformément auf) 4,ilconviendrasa charge pourlaCPAM, parl’undesdocumentsénumérésauxa)àe)du1°del’article À défautpourledemandeurd’être enmesure dejustifiersonidentitéet de celledespersonnesà lieux denaissanceprévusparleformulaire dedemande. dudocumentrédigédanslalangueétrangère,rer directement, desnoms,prénoms,dateset àpartir famille (d)du1°),laproduction d’unetraduction n’est pasnécessaire lorsqu’il estpossibledes’assu- Lorsqu’ils souhaitentlefaire aumoyen d’unextrait d’actedenaissance(c)du1°)oud’unlivret de fier deleuridentité. Le décret n°2005-860disposequeledemandeuretchacunedespersonnesàsacharge doivent justi- 2.2. à l’aidemédicaledel’État du27septembre 2005relative DGAS/DSS/DHOS/2005/407 Circulaire n° tout autre documentdenature àattesterl’identitédudemandeuretcelledes personnesàsa une traduction d’unextrait d’actedenaissanceeffectuéeparuntraducteur assermenté P une copied’untitre deséjourantérieurement détenu; le passeport ; le passeport la carte nationaled’identité; la carte une traduction dulivret defamilleeffectuéeparuntraducteur assermentéauprès our lajustificationdesonidentité La justificationdel’identité et decelledespersonnesàsacharge, > 219

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DÉFINITION DE LA RÉSIDENCE CONDITION DE RÉSIDENCE EN FRANCE HABITUELLE Avis du Conseil d’État Une prestation pour étrangers « sans-papiers ». L’AME est une du 8 janvier 1981 prestation réservée aux étrangers qui ne remplissent pas la condi- « La condition de résidence tion de titre de séjour imposée pour accéder à l’assurance maladie […] doit être regardée comme par la CMU de base (art. L251-1 du CASF). C’est donc une définition satisfaite en règle générale, a contrario qui concerne en pratique les étrangers sans titre de dès lors que l’étranger se séjour en cours de validité et sans relation avec l’autorité préfecto- trouve en France et y rale (les étrangers titulaires d’un « récépissé », une « autorisation demeure dans des conditions provisoire de séjour », une « convocation en préfecture » ou un qui ne sont pas purement « rendez-vous », sont « en règle » et relèvent de l’assurance maladie). occasionnelles et qui présentent un minimum de Trois mois d’ancienneté de séjour en France. L’article L251-1 du stabilité. Cette situation doit CASF impose depuis le 1er janvier 2004 un stage préalable en être appréciée, dans chaque France de 3 mois ininterrompus. Les étrangers en France depuis cas en fonction de critères de moins de 3 mois ne sont donc pas éligibles à l’AME (voir également fait et, notamment, des infra « Lorsque la condition de résidence n’est pas remplie »). motifs pour lesquels l’intéressé est venu en La condition de « résidence habituelle » en France (art. L111-1 France, des conditions de son installation, des liens du CASF), est une notion générale qui a été précisée par le d’ordre personnel ou profes- Conseil d’État (voir ci-contre). Elle ne fait pas référence à l’ancien- sionnel qu’il peut avoir dans neté de la présence en France mais à la nature des liens qui unis- notre pays, des intentions sent le demandeur à la collectivité. Ne remplissent pas cette qu’il manifeste quant à la condition les étrangers « de passage ». durée de son séjour. […]. » Justificatifs. Selon l’article 4 du décret n°2005-860 du 28 juillet 2005, au moins une des pièces de la liste suivante doit être fournie.

Décret n° 2005-860 du 28 juillet 2005

Le demandeur doit fournir : Article 4 : […] 2° Pour la justification de la présence ininterrompue depuis trois mois sur le territoire français du demandeur, le visa ou le tampon comportant la date d’entrée en France figurant sur son passeport ou, à défaut : a) une copie du contrat de location ou d’une quittance de loyer datant de plus de trois mois ou d’une facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone datant de plus de trois mois ; b) un avis d’imposition ou de non-imposition à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, à la taxe foncière ou à la taxe d’habitation ; c) une facture d’hôtellerie datant de plus de trois mois ; d) une quittance de loyer ou une facture d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone établie au nom de l’hébergeant, datant de plus de trois mois, lorsque le demandeur est hébergé à titre gratuit par une personne physique ; e) une attestation d’hébergement établie par un centre d’hébergement et de réinsertion sociale datant de plus de trois mois ; f) si la personne est sans domicile fixe, une attestation de domiciliation établie par un organisme agréé en application de l’article L. 252-2 du Code de l’action sociale et des familles et datant de plus de trois mois ; g) tout autre document de nature à prouver que cette condition est remplie.

PROTECTION MALADIE L’AIDE MÉDICALE ÉTAT 220 Cette liste est précisée par la circulaire du 27 septembre 2005 :

Circulaire n°DGAS/DSS/DHOS/2005/407 du 27 septembre 2005 relative à l’aide médicale de l’État

Sont ainsi susceptibles d’être notamment utilisés les documents nominatifs suivants, émanant d’une administration ou d’un organisme sanitaire ou social : un document des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur ou de la Justice, une attestation de scolarité d’un établissement d’enseignement, un document relatif à une prestation servie par une collectivité locale, un organisme de sécurité sociale ou une Assedic, un bulletin d’hospitalisation, un titre de recettes ou une facture d’un établissement de santé, une attestation établie par un professionnel de santé ou une association reconnue se portant garant de la fréquentation du demandeur. En revanche, les déclarations sur l’honneur des demandeurs ou de tiers n’agissant pas dans l’un des cadres professionnels précités ne sont pas de nature à satisfaire les exigences posées par le décret.

Le renouvellement de l’AME pose également des difficultés. En effet, l’instauration d’une condition d’ancienneté de présence en France conduit les CPAM, à l’occasion du renouvellement du droit, à exiger la justification des 3 derniers mois de présence en France quand bien même l’étranger est résident de longue durée. Cette pratique est manifestement contraire à la notion de résidence habituelle en France et constitue un frein important à l’accès à la prestation, les « sans-papiers » ayant des difficultés spécifiques pour fournir de tels justificatifs. Dans ce cas, il faut rappeler les indications de la circulaire du 27 septembre 2005 qui ACCÈS AUX SOINS précise que : - (point 2.3) : « Une personne qui prouve sa résidence en France par un document datant de plus de trois mois à la date de la décision est considérée comme remplissant la condition. En conséquence, il n’y a pas lieu d’exiger un justificatif pour cha- que mois de résidence en France. » - (point 2.5) : « La justification des conditions d’admission en cas de demande de renouvellement du droit : la demande de renou- vellement elle-même constitue un document de nature à présu- mer, au sens du g) du 2° de l’article 4 du décret n°2005-860, que la condition de résidence ininterrompue pendant trois mois est remplie. »

LORSQUE LA CONDITION DE RÉSIDENCE EN FRANCE N’EST PAS REMPLIE

Le fonds pour les « soins urgents et vitaux » (voir page 184) permet, sous certaines conditions, la prise en charge ponctuelle de frais hospitaliers d’étrangers nouvellement arrivés en France.

> 221 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

L’aide médicale État sur décision du ministre, parfois appelée « aide médicale humanitaire », permet aux pouvoirs publics de prendre en charge, au titre de l’AME, les frais de santé d’une per- sonne présente sur le territoire français sans y résider (art. L251-1, 2e alinéa du CASF). Cette disposition concerne donc les person- nes qui ne remplissent pas la condition de résidence en France (voir supra), et notamment les personnes venues se faire soigner en France. Le pouvoir de décision de l’administration est large- ment discrétionnaire, puisque le Code précise qu’il s’agit d’une « possibilité » si « l’état de santé [du requérant] le justifie ».

La demande initiale argumentée doit être adressée à : - pour un étranger déjà présent en France :

M. le directeur de la DDASS du département de résidence (voir adresses Ddass dans Répertoires régionaux) ;

- pour un étranger hors de France :

M. le ministre de l’Emploi de la Cohésion sociale et du Logement, Direction générale de l’action sociale Sous-direction des politiques d’insertion et de lutte contre les exclusions 11 place des 5 Martyrs du lycée Buffon 75696 PARIS Cedex 14

En cas de rejet écrit (rare) ou implicite (2 mois sans réponse de l’administration), le requérant a toutefois la possibilité de former un recours devant le tribunal administratif de Paris, seul compé- tent selon la jurisprudence du Conseil d’État.

CONDITIONS DE RESSOURCES

Les conditions de ressources sont soumises aux mêmes dispo- sitions qu’en matière de complémentaire CMU (voir page 211). L’AME n’est donc accessible qu’à l’assuré social dont le revenu annuel est inférieur à un plafond. L’effet de seuil est intégral, l’euro supplémentaire interdisant le droit à la prestation. Le pla- fond varie selon la composition du foyer (nombre et les revenus des personnes qui seront également couvertes) :

PLAFOND DE RESSOURCES MENSUEL EN AME SELON LA TAILLE DU FOYER au 24/01/2007

Plafonds 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes Par pers. supplémentaire

Métropole 598,23 € 897,35 € 1 076,82 € 1 256,29 € + 239,29 € Dom 662,84 € 994,26 € 1 193,12 € 1 391,97 € + 265,14 €

PROTECTION MALADIE L’AIDE MÉDICALE ÉTAT 222 - en aucuncaslesr - les ressources d’unsans-papiers,conjointassurésocial, compte : L161-14etL313-3duCSS). du demandeur(listedétailléeauxart. principalement :leconjointouconcubin,lesenfantsàcharge s’agit desayantsdroit ausensdel’assurance maladie,àsavoir modifié ;voir égalementlacirculaire du27septembre 2005).Il » sonnes àsacharge des ressources de toutenature dudemandeurainsiquedesper- ressources prisesencompte[…]sontconstituéesparl’ensemble - les obligésalimentair perçues aucours destrois derniersmois». ser qu’ 2005, lacirculaire du27septembre 2005secontentantde préci- financière dudemandeuraétésupprimée pardécret enjuillet seuls 3derniersmoisencasde modificationdanslasituation fié). Ladispositionprévoyant lapossibilitédetenir comptedes 40dudécret du2septembre 1954modi- dant lademande(art. complémentaire (voir CMU page211). luation estfaitedanslesmêmesconditionsqu’en matière de cul desressources, lefaitd’être hébergé gratuitement. Cetteéva- 40dudécret du2septembre 1954modifié). de ladettesociale(art. tion socialegénéralisée etdecontributionpourleremboursement nature, nettesdeprélèvements sociauxobligatoires, decontribu- en comptecomprennent l’ensembledesressources detoute deur ;gendres etbelles-filles,limitéau1 directe sanslimitationdedegré,vivant ounonavec ledeman- pacsé ;ascendantsetdescendants(nonàcharge) enligne entre alliés (art. L253-1 du CASF). entre alliés(art. r demandées 17 octobre 2000etcirculaire du27septembre 2005(point2.4); du convention État-Cnam(dedélégationdegestionl’AME) 4cdela sources du conjointensituationrégulière) -article sont étudiéesdefaçonautonome(sanstenircomptedesres- alliés ;beau-père etbelle-mère limitéau1 essentiellement) ; demandeur (enfantdudemandeur, conjoint dudemandeur, essour Nature des ressources prisesencompte Personnes dont lesressources nedoivent pasêtre prisesen Personnes dontlesressources sontprisesencompte La périoded’appréciationdesressources Les avantages ennature « une attention particulière sera accordée« uneattention particulière aux ressources ces : conjointmariénevivant pasaufoyer; partenaire , saufsicelui-ciestparailleurs«l’ayantdroit »du essour es n (art. 40dudécret du2septembre 1954 (art. ’ont pasàfournirlemontantdeleurs ces del’héber . Seulestprisencomptedanslecal- er geant nepeuv . Les ressources prises degré d’allianceentre : les12moisprécé- er degré d’alliance ent êtr : «Les e > 223

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Justificatifs à fournir :

Décret n° 2005-860 du 28 juillet 2005

Le demandeur doit fournir : Article 4 : […] 3° Pour la justification de ses ressources et, le cas échéant, de celles des personnes à charge, y compris les ressources venant d’un pays étranger, un document retraçant les moyens d’existence du demandeur et leur estimation chiffrée.

La circulaire du 27 septembre 2005 n’apporte pas de précisions supplémentaires.

CIRCULAIRE DÉLAI D’OBTENTION : LA PROCÉDURE D’INSTRUCTION N° DGAS/DSS/DHOS/ 2005/407 DU 27 SEPTEMBRE PRIORITAIRE SUR DEMANDE MÉDICALE 2005 RELATIVE À L’AIDE MÉDICALE DE L’ÉTAT Pour les personnes démunies, seule la dispense totale d’avance des frais chez le professionnel de santé permet l’accès 1.4. cas particuliers aux soins. Sur le même principe qu’en matière de complémen- Il convient de hâter taire CMU pour les assurés sociaux, il existe une procédure d’ins- l’instruction des demandes truction rapide d’une demande d’AME. En procédure normale d’AME émanant de personnes (voir infra), le délai peut s’avérer très long selon la charge de tra- qui, sans nécessiter vail et les capacités des caisses. immédiatement une hospitalisation, présentent L’instruction prioritaire est justifiée chaque fois que le délai de une pathologie exigeant une la procédure normale peut avoir des conséquences néfastes sur prise en charge médicale et un l’état de santé (en dehors des urgences qui justifient l’orientation traitement rapide sous peine immédiate sur l’hôpital). L’obtention de l’AME préalable aux d’aggravation. Dans ce cas, le soins est préférable aux « soins gratuits » souvent incomplets et médecin de ville ou hospitalier générateurs de factures a posteriori. Cette procédure, bien que qui, lors d’une consultation, constate la pathologie établit n’étant pas prévue dans la loi ni dans les décrets d’application, un certificat médical, joint à la trouve sa source dans la circulaire du 27 septembre 2005. demande, pour solliciter de la CPAM une instruction La demande doit être sollicitée par un médecin qui doit déli- prioritaire du dossier. La CPAM vrer un certificat médical pour que le demandeur le joigne à son procède immédiatement à une dossier complet de demande d’AME. vérification de ce dossier, de manière à réclamer sans délai L’instruction prioritaire requiert le plus souvent une interven- les éventuels renseignements tion ultérieure par téléphone du professionnel, lorsque la et documents manquants. Une demande écrite ne suffit pas. De nombreux services d’instruction fois le dossier complet, elle se défaussent en effet de cette procédure en adressant les prend aussitôt une décision. demandeurs vers les dispositifs précarité, voire les urgences de l’hôpital public. Le demandeur doit être prévenu de ces difficul- tés afin de solliciter l’intervention ultérieure du professionnel. Celui-ci doit alors téléphoner au CSS (plateforme téléphonique puis si possible standard du CSS ou responsable AME) pour iden- tifier la nature du blocage et informer de la demande.

PROTECTION MALADIE L’AIDE MÉDICALE ÉTAT 224 qui en assure l’instruction par délégation de l’État (art. L252-12 qui enassure l’instructionpardélégationdel’État(art. dispose d’undélaide8jourspourlatransmettre àlaCPAM socialdesecteur) service nisme quireçoit lademande(CCAS, lieu àunrécépissé.S’iln’est instructeur, pasleservice l’orga- silademanden’aadministratif pasdonné étantdepeuportée comme unedécisionimplicitederejet, cettedispositiondudroit pendant 2moisàcompterdelademandedoitêtre considérée délai contraignant. L’absence de réponsel’administration -l’instruction prioritaire n’est pasdestinéeàpermettre l’hospita- - desdroits àl’assurancepour lespersonnesayantdéjàouvert - cette procédure estprévuedanslecadre delacirculaire minis- suivants : alinéa duCASF). procédure d’instruction prioritaire centralisé. décision d’admissionincombeàunservice besoin lahiérarchie delacaisse(CPAM), notammentlorsquela En casderefus persistant,contacterlechefdecentre etsi (CSS), (art. 44-1du décret du 2septembre 1954modifié). (art. même silanotificationestremise ultérieurement audemandeur générales d’admissionsoientpar ailleursremplies). compter du1 miers moisdeprésenceenFrance, les droits n’étant qu’à ouverts paranticipation,pendantles3pre- déposer sademanded’AME possible (selonlacirculaire du27septembre 2005-point3.1)de en délivrant lessoinsnécessaires danslesdélaisrequis. lisation enurgence, maisàéviterl’hospitalisationenurgence, et lechapitre «maintiendesdroits »(voir page207); tembre 2005(point3)etcirculaire du3mai2000(§C.I-a) CMU complémentaire :voir du27sep- circulairelimitée àlapart AME droits àl’assurance maladieetl’instructiondesdroit àl’AME traitement simultanéparlacaisseprimaire dumaintiendes supposele » d’instructionprioritaire maladie, lademande« térielle du27septembre 2005; DATE D’OUVERTURE DESDROITS,RÉTROACTIVITÉ ETFACTURES DÉLAI D’OBTENTIONENPROCÉDURENORMALE Date d’entréeenFrance etdatededépôtlademande L’admission enprocédure normale Les interlocuteursdesCPAM méconnaissentsouvent la Les àcompterdeladate dedemande droits sontouverts er jour du4 e mois (sous réserve quelesconditions mois (sousréserve . Ilfautrappeler leséléments n’est soumiseàaucun . Ilest e > 225

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Rétroactivité maximum : 1 mois. Attention : ces délais ont été réduits par décret en juillet 2005 (anciennement : 4 mois). Le demandeur dispose d’un délai de 1 mois pour déposer sa demande conformément aux dispositions de l’article 44-1 du décret du 2 septembre 1954 modifié. Le délai court à compter de la date de délivrance des premiers soins.

La rétroactivité est possible pour les soins en ville (nou- veauté réglementaire de juillet 2005) et en établissement de santé (art. 44-1 du décret du 2 septembre 1954 modifié). Les CPAM sont invitées par circulaire (27 septembre 2005 - point 3.1) à faire systématiquement usage de la rétroactivité lorsque des soins ont été prodigués avant l’ouverture des droits.

Facture de l’hôpital. Dès réception de la facture concernant les frais hospitaliers, il faut prendre contact avec le service des frais de séjour ou le service social de l’établissement pour mettre en route une demande d’AME rétroactive. Attention : en cas de ver- sement d’argent préalablement aux soins, l’article L253-2 du CASF a prévu que : « Lorsqu’une provision a été versée à un éta- blissement de santé pour couvrir des frais de soins et de séjour ou qu’un engagement de versement a été souscrit, la partie des frais correspondant à la provision ou à l’engagement reste à la charge des bénéficiaires. »

Convocation par les services instructeurs. Attention : il est fréquent que les personnes soient invitées (après la sortie de l’hôpital), par courrier, à se rendre au bureau des frais de séjour de l’hôpital, ou au bureau de sécurité sociale ou au CCAS pour fournir les documents permettant d’établir la prise en charge de la facture par l’AME. Cependant, les intéressés interprètent fréquemment à tort ce type de courrier comme une invitation « à régler la facture au guichet », et ne se présentent pas. Il faut expliquer attentive- ment la nécessité de fournir très rapidement les justificatifs demandés et de répondre à un éventuel courrier de ce type.

DURÉE DE LA PROTECTION ET PASSAGE VERS L’ASSURANCE MALADIE

L’article L252-3, 2e alinéa du CASF précise « cette admission est accordée pour une période de un an » (et circulaire du 27 septembre 2005 point 3). Il n’y a pas de maintien des droits au delà de la période de 1 an. Le bénéficiaire qui remplit encore les conditions peut bénéficier du renouvellement à condition d’en faire lui-même la demande. Il est prudent d’engager le renouvel- lement 2 mois avant l’expiration des droits, compte tenu de l’allongement des délais de traitement dans certaines caisses.

PROTECTION MALADIE L’AIDE MÉDICALE ÉTAT 226 Vitale tous lesbénéficiaires, quin’ont doncpasàdébourserd’argent. du mêmedécret). 3 laphotographie dechacundesbénéficiaires (art. et comporter 2dudécret n°2005-860du28juillet2005) bénéficiaire (art. point 3). encours(circulaireration desdroits du27septembre AME 2005 une demandedoitêtre déposéeencesenssansattendre l’expi- à l’assurance maladie vient àremplir laconditionderégularitéduséjourpouraccéder 0 Régime derésidencesanscotisation,provisoire 3moisrenouvelables Régime derésidencesanscotisation Régimederésidenceavec cotisation 803 Bénéficiaire d’uneallocation dechômage 802 AME 801 090 095 Source :CPAM du Val-de-Marne 2003 CONCERNER LES ÉTRANGERS CODES PAR «RÉGIMES»UTILISÉS POUVANT LES CSS fr dentaires) etàl’optique.La«dispensecomplèted’av cela interdit concrètementl’accèsauxprothèses (notamment duel étantprisencharge danslalimitedutarifsécuritésociale, che, lesfrais deprothèses etdispositifsmédicauxàusageindivi- journalier surlabasedestarifsdel’assurance maladie.Enrevan- donc priseencharge intégrale duticketmodérateur etduforfait PAIEMENT DESSOINS,NOTIFICATION ETCARTE VITALE ais »ou«tierspayantintégr La notificationpapier Les bénéficiaires del’AMEnepeuvent pasobtenirdecarte L’AME fonctionnecommeun«100 %sécuritésociale» Dès quelebénéficiaire (etéventuellement sesayantsdroit) , maisseulementunenotificationpapier. (augmentée delacomplémentaire CMU), doit être remise enmainpropre au al » est undroit automatiquepour ance des . Ilya A de laréglementation. l’évolutionde surveiller Il convientcependant pas appliquéedébut2007. décembre 2002maisn’est modérateur aétévotée en L’instauration d’unticket TTENTION ! Assurance > maladie 227

ACCÈS AUX SOINS VENIR SE SOIGNER EN FRANCE

Quel qu’en soit le motif, l’entrée sur le territoire français est soumise à une obligation de « visa » (sauf nationalités dispensées). Le visa « pour raison médicale » ou « sanitaire » est un visa spécialement prévu pour se soigner en France mais pour des soins à durée limitée. L’obtention d’un tel visa nécessite un paiement à l’avance des soins (donc un « devis » et la preuve du paiement d’avance). Avec ou sans obligation de visa, le paiement des soins ne peut généralement pas être pris en charge par un système français de protection maladie. Il est possible de demander une prise en charge financière humanitaire auprès du ministre chargé de l’Action sociale.

Pour les personnes résidant en France VOIR Accès aux soins, accès aux droits page 170

ATTENTION ! PRINCIPES GÉNÉRAUX Ce chapitre ne concerne Le droit français en la matière est encadré par : pas les étrangers d’une - d’une part la législation sur les visas d’entrée en France ; nationalité de l’Espace économique européen, - d’autre part la législation sur les régimes français de protection ni les nationalités qui sont maladie. également dispensées La combinaison de ces dispositions législatives et réglementai- de visa (voir infra). res, empêche, de fait, la venue en France des étrangers soit : - dont l’état de santé nécessite des soins de longue durée : le visa d’entrée en France est limité dans le temps et vise des soins ponctuels ; - dont les capacités de paiement sont insuffisantes : obligation de paiement d’avance ou de prise en charge par un tiers. L’arrivée sur le territoire français pour y recevoir des soins ne permet pas d’être éligible à une protection sociale française.

Le système français du visa « pour soins médicaux » concerne donc un étranger nécessitant une intervention technique ponc- tuelle généralement à l’hôpital, même de très haut niveau (sauf greffe), dès lors qu’il peut payer les soins d’avance ou justifier d’une prise en charge. La question principale réside donc dans le mode de financement des soins qui conditionne la délivrance du visa.

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE 228 courte durée),etn’est doncpasundroitcourte à«vivre »enFrance. d’entrée enFrance dudroit d’yséjourner pourune (assortie protection socialefrançaise pris encharge financièrement. compte tenudu faitquelesfrais desantésontsupposés être déjà consulat pourconstituer ledossierdedemande devisamédical, droit d’asile).Cependant,cedocument n’est pasdemandéparle L211-1duCodedel’entréeetséjourdesétrangers et du (art. engager enFrance, ainsiqu’aux garanties desonrapatriement ;» lières, ycomprisd’aidesociale,résultant desoinsqu’il pourrait opérateur d’assurance agréédesdépensesmédicales ethospita- entrée enFrance, assurance couvrant tion d’assurance prévuepourlesétrangers quisollicitentleur pense explicitementlebénéficiaire d’unvisamédicaldel’obliga- demandée danslapratique - l’attestation parlesautoritésmédicaleslocalesquesoinsne - Affaires étrangères : est parailleursconçudanslebutd’unehospitalisationenFrance. problème pourlesmaladesnécessitantdessoinsaulongcours.Il mum 90jours),ilapourbutunséjourtemporaire, cequiposeun vue d’yrecevoir dessoins gouv.fr/venir/visas/index.html) sur lesiteduministère desAffaires étrangères telle formalité(voir listeselonnationalitéetpaysderésidence Remarque :seulesquelquesnationalitéssontdispenséesd’une consulaires français. auprèsdesservices cité avant ledépart ble d’entréeappelée«visaconsulaire » motif (médicalounon),doitdemanderuneautorisationpréala- - l’obligation d’undevisprévisionneldesfr - l’obligation d’unaccor - l’obligation d’attesterdupaiementdessoins LE VISAPOURRECEVOIRDESSOINSMÉDICAUXENFRANCE - soit parengagementécritd’untiers. - soit préalableàlavenue enFrance ; soins fr peuv L’OBLIGATION D’OBTENIRUNVISAD’ENTRÉE CONDITION POURVENIRENFRANCE: Un visan’est pasuntitre deséjouretn’ouvre pasdedroit àla Théoriquement obligatoire, l’assurance médicalen’est pas Les conditionssuivantes sontappréciéesparleministère des Il existeunvisaspécialementconçupourséjourenFrance en Tout étranger quisouhaitevenir enFrance, quelquesoitle ent pasêtr ançais ; e délivrésdanslepays d préalableparun«établissement»de . Comme tout visa de court séjour(maxi- . Commetoutvisadecourt . Aucuntexteréglementaire nedis- . Unvisan’est qu’une autorisation . « lapriseencharge parun ; . Cevisadoitêtre solli- ais d’hospitalisation : www.diplomatie. ; TD RI D DROIT DU ET ÉTRANGERS DES SÉJOUR DU ■ ■ P ■ ■ ■ entrant danslescassuivants : R.212-1,lesétrangers l’article des catégoriesviséesà àl’une étrangers appartenant R.211-11,outre les à l’article l’attestation d’accueildéfinie dispensés deprésenter L. 211-10,peuvent être En applicationdel’article R212-2 Article C ODEDEL du Gisti, Les visas,cahierjuridique Éditions Législatives des étrangers, permanent dudroit Étude auDictionnaire obsèques d’unproche. France pourassisteraux 3° d’un proche ; raison delamaladiegrave urgente leconcernantouen fié parunecausemédicale France pourunséjourjusti- 2° cadre d’unéchangeculturel ; taire ous’inscritdansle revêt uncaractère humani- 1° U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR l’étranger dontleséjour l’étranger quiserend en l’étranger quiserend en ’ NREET ENTRÉE septembre 2006 ’ ASILE > 229

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CODEDEL’ENTRÉE ET DU SÉJOUR Il n’y a pas d’obligation d’attestation d’accueil. Les deman- DES ÉTRANGERS ET DU DROIT deurs de visa médical sont dispensés de produire l’attestation D’ASILE d’accueil exigée pour justifier de leur hébergement chez un par- Article R212-4 ticulier (sauf si un hébergement hors hôpital est prévu). En effet, l’article R212-2 2° du Ceseda, prévoit de dispenser d’attestation Dans les cas prévus au 2° de d’accueil « l’étranger qui se rend en France pour un séjour justi- l’article R. 212-2, un rapport fié par une cause médicale urgente le concernant ou en raison de médical attestant d’une cause la maladie grave d’un proche ». médicale urgente concernant l’étranger qui souhaite se rendre Autres pièces à fournir : en France ou attestant de la - formulaire de demande de visa médical ; maladie grave d’un proche - passeport en cours de validité ; présent sur le sol français est - justificatif d’hébergement en France pour la période hors hospi- adressé sous pli confidentiel par talisation (éventuellement - voir point précédent). le médecin traitant au médecin responsable du centre médico- social auprès de l’ambassade de PRISE EN CHARGE FINANCIÈRE France dans le pays où réside l’étranger ou, à défaut, à un La délivrance du visa repose sur le principe que l’étranger médecin de ce pays désigné à peut justifier d’une garantie de paiement. Par ailleurs, le sys- cet effet par les autorités tème français de protection sociale prévoit l’exclusion de toutes diplomatiques ou consulaires les personnes de passage tant de l’assurance maladie que de françaises. l’aide médicale État ou du dispositif « soins urgents et vitaux » La cause médicale urgente (voir rappel ci-dessous). s’entend d’un état de santé nécessitant une prise en charge Le paiement des soins peut être effectué par : médicale rapide dont le défaut - l’intéressé lui-même ou sa famille (hypothèse très théorique pourrait entraîner pour l’étranger pour la plupart des ressortissants des pays du Sud vu les diffé- des conséquences d’une rentiels de niveaux de vie) ; exceptionnelle gravité, sous - un tiers : un mécène, une assurance de service public ou privée réserve qu’il ne puisse bénéficier (attention : il faut toujours un accord préalable de l’assureur d’un traitement approprié dans appelé « entente préalable ») ; son pays de résidence. - un régime français de protection maladie (hypothèse rarissime La maladie grave d’un proche voir infra) ou par le gouvernement français au titre de l’aide s’entend d’une ou plusieurs médicale État sur décision du ministre. pathologies pour lesquelles le patient est hospitalisé en France RAPPEL SUR L’ORGANISATION DU DISPOSITIF DE PROTECTION et qui nécessitent la présence MALADIE (VOIR PAGE 189) d’un proche à son chevet. Le médecin destinataire du Le système français de protection maladie prévoit la prise en rapport médical communique charge des personnes « vivant » en France et exclut les person- sans délai son avis motivé aux nes de passage. Il est donc en principe impossible que la per- autorités diplomatiques ou sonne venant en France spécifiquement pour y recevoir des soins consulaires qui décident de la puisse être prise en charge par un dispositif français de droit suite à donner à la demande de commun (assurance maladie et aide médicale État). dispense d’attestation d’accueil pour raisons médicales. Pour l’étranger n’ayant jamais vécu en France et venant y recevoir des soins, l’accès à l’assurance maladie est exclu (art. L380-3 du CSS), de même que l’accès à l’Aide médicale État

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE 230 (art. L251-12 (art. charge autitre del’aidemédicaleÉtatsurdécisionduministre humanitaire au titre des «soinsurgents etvitaux» (voirD161-15 duCSS) page201). l’ayant droit majeur, dedisposerd’untitre deséjour(listeàl’art. l’assuré »(cequiexclut lespersonnesdepassage)et,pour pour l’ayantdroit d’être àla«charge effective etpermanentede même assurésocialenFrance, dufaitdeladoubleobligation ne pourrait pasêtre ayantdroit d’unmembre desafamillelui- l’étranger etayantdelafamilleenFrance les frais avancés comme«provision ». n’auraitFrance, l’AME pasd’effetrétroactif etnecouvrirait pas l’action socialeetdesfamilles).Silapersonnevenait àrésider en de «résidence»enFrance L111-1duCodede (ausensdel’art. de présenceenFrance minimumde3moisetàunecondition estsoumiseàuneconditiond’ancienneté Eneffet,l’AME (AME). regard destauxdechange desmonnaies. dessommesengagéesau ficile àobtenirdu faitdel’importance France elle peutdemanderàsacaisse lapriseencharge dessoinsen - sinon, ilconvientdevérifiersi lapersonnenepeutpassepré- - d’abord, vérifiersilapersonnenebénéficiepasd’unmaintien de l’assurance maladieenFrance : avant deconsidérer quecettepersonnesn’est plusbénéficiaire France danslepassé taux maximumdanssonpaysd’origine (voir Cleissci-contre). de l’intéressé afindeluipermettre detoucherles prestations au rentes périodesd’assurance aucoursdelavieprofessionnelle cas deséjourenFrance, maisseulementlatotalisationdesdiffé- conventions neprévoient pasdedroit àunepriseencharge en entre sonpaysetlaFr valoir d’uneconvention bilatérale desécuritésocialesignée forfait hospitalierjournalier); complémentaire »nile moins de1an(necouvre pasla«part sociales surleterritoire aupaysdepuis français etreparties disposition neconcernequedespersonnesayantétéassurées soumise àlapossessiond’untitre deséjourenFrance. Cette des droits àl’assurance maladie«française »,dispositionnon Financement dessoinsparlegouvernement français àtitre Les étrangers sousvisamédicalsont exclus dufinancement L’accès àl’assurance maladied’unepersonnevivant à Si lapersonneestassuréesociale danssonpaysd’origine, Pour unepersonneayantdéjàséjournéet/outravaillé en sous réserve d’une« ententepréalable»souventsous réserve trèsdif- . Toute personnepeutfaire unedemandedepriseen e alinéa CASF, voir page222). , deuxvérificationsdoivent être opérées ance. Cependant, la plupart deces Cependant, laplupart (voir page184). . Lapersonnemalade www.cleiss.fr :0145263341, T Cedex9, 75436 PARIS 11 ruedela Tour-des-Dames, les desécuritésociale), européennes etinternationa- Cleiss (Centre deliaisons P U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR > 231

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Les retraités étrangers résidant à l’étranger et bénéficiaires d’une pension de retraite servie par un régime français d’assu- rance vieillesse. Dans la plupart des cas, bien que touchant une retraite « française », ces personnes ne sont plus bénéficiaires de l’assurance maladie en France. Il convient de procéder aux mêmes vérifications qu’au point précédent et notamment étudier ce que prévoit une éventuelle convention bilatérale de sécurité sociale (dans le chapitre assurance maladie et le chapitre assu- rance vieillesse de ladite convention). Remarque sur la carte de « séjour retraité » : l’étranger titulaire d’une carte de séjour mention « retraité » (prévue par l’art. L317-1 du Ceseda) bénéficie du droit de séjourner en France (par période maximum de 1 an) mais son accès à l’assurance maladie est limité aux seules maladies inopinées ce qui exclut tout projet de soins programmés.

TITRE DE SÉJOUR

Dans le cadre d’une entrée en France pour motif médical, l’au- torisation de séjour est matérialisée par le visa prévu pour la durée des soins. Il n’y a donc pas de titre de séjour à demander en préfecture. Si les soins doivent être prolongés au-delà du séjour initialement prévu et donc au-delà de la durée de validité du visa, il faut demander sa prolongation en s’adressant à la pré- fecture de son lieu de domicile (ou de son lieu d’hospitalisation). À l’inverse, il n’est pas prévu d’articulation avec la réglementa- tion sur le titre de séjour pour raison médicale (art. L.313-11 11° du Ceseda) lequel concerne les étrangers « résidant habituelle- ment en France » et non les étrangers de passage.

Pour les personnes malades dont le retour au pays d’origine pourrait entraîner des conséquences d’une exceptionnelle gra- vité, le séjour en France pourrait être prolongé sous forme d’une « autorisation provisoire de séjour » sans droit au travail (prévue par l’art. R313-22 du Ceseda) au terme d’une procédure d’examen de la demande sous contrôle du médecin inspecteur de santé publique de la Ddass du département de résidence ou d’hospita- lisation (voir Droit au séjour pour raison médicale page 93).

Les ressortissants algériens ne bénéficient pas de conditions de séjour plus favorables. En effet, depuis la modification en juil- let 2001 de l’accord franco-algérien sur les titres de séjour, les Algériens venant en France pour y recevoir des soins « peuvent se voir délivrer une autorisation provisoire de séjour », ce qui est donc équivalent aux dispositions prévues pour les autres natio- nalités (hors Union européenne).

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE 232 « Pour des personnes en situation d’exil et d’exclusion, la consultation médicale représente une opportunité rare d’échange autour des questions de prévention. »

> SOINS ET PRÉVENTION

> 233 PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ PRÉVENTION, EXIL ET CULTURES

La prévention des risques et maladies répond à une logique universelle, influencée par la culture : culture du pays d’origine et du pays d’asile, culture de l’exil et culture de la précarité. Cette culture « mixte », toujours en cours d’expérimentation, ne permet toutefois pas d’en déduire les formes singulières de l’individualité, chaque personne développant ses propres stratégies pour améliorer sa situation. Pour avoir un minimum d’impact, comme pour tout patient, les actions de prévention doivent tenir compte du contexte global de l’individu.

VOIR AUSSI Vulnérabilité et épidémiologie page 19

CULTURE DE L’EXIL, CULTURES EN EXIL

Exil et exclusion : une culture de la survie. L’expérience de l’exil et de la migration (voir page 16) modifie la perception des risques et diminue la réceptivité aux messages de prévention, et ce d’autant plus que l’information est délivrée dans une langue qui n’est pas familière (voir Interprétariat page 28). En outre, cette expérience est vécue par les migrants/étrangers en séjour précaire dans un contexte d’exclusion juridique et sociale qui donne un rôle prioritaire à la gestion des risques immédiats par rapport aux dangers situés dans l’avenir (voir infra tableau). Cette situation n’empêche pourtant pas l’attention relative aux risques ultérieurs et leur prévention, pour autant que la survie soit assurée au quotidien.

HIÉRARCHIE DES PEURS ET DES BESOINS FACE À L’EXIL ET À L’EXCLUSION

Craintes, peurs Réponses aux besoins

« J’ai peur d’être expulsé, de retrouver l’enfer » > Protection contre l’éloignement « J’ai faim, j’ai froid » > Des repas, un toit « Je souffre » > Accueil et soins « Je suis inutile » > Un statut administratif ouvrant droit au travail « J’essaye de me reconstruire » > Des liens nouveaux, un avenir

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ PRÉVENTION, EXIL ET CULTURES 234 éventuelles différences avec celles dumigrant/étranger. Quelle de sespropres références culturelles, etdetenircompte des c’est-à-dire inefficace. ou lesdieux,unemanière d’être proche deDieu. vu commeunattributdepuissance,uneélectionparlesgénies elle-même thérapeute. Toute maladieoutouthandicappeutêtre d’entrer encommunicationavec lesespritset/oudedevenir est l’occasionpourlapersonnemalade,souvent «possédée», cas,lamaladie « perdre lespapiers».Enfin,danscertains vent setrouver enopposition,lorsquelaguérisonpeutfaire cale, lesobjectifssociauxetmédicauxdelapriseencharge peu- demande d’asile.Enmatière dedroit auséjourpourraison médi- du paradoxe médicaldestinéàla du«besoin »decertificat fice réelousupposédel’expression delasouffrance estaucœur dusujetauxquestionsde prévention. le rapport naturels, «scientifiques»et/ousociaux. subies demanière fataliste,etcellesexpliquéespardesfacteurs tion delamaladie,les«maladiesmalédiction»,souvent descivilisationscoexistentdeuxsystèmesd’interpréta- plupart incompatible avec lademandedesoinsallopathiques.Dans tionnels. Ainsi,lerecours aupraticien traditionnel n’est pas registres d’explicationcomplémentaires sonttoutautantfonc- nel etl’irrationnel coexistentdanstouteculture, etcesdeux entre l’approche occidentaleetlescultures d’origine.Le ration- l’expérience delamaladieetdesmalentenduspeuvent survenir toute personneabesoindedonnerunsensàsasantécomme sentations etcroyances de l’individuàquielleestdestinée. nes quienseraient lesvecteurs. desperson- tif seconfondavec l’élimination,réelleouvirtuelle, ves conséquenceslorsquel’éliminationdu«mal»commeobjec- effets délétères surlasanté.Ellespeuvent entraîner lesplusgra- mise àdistancedel’individuavec legroupe, entraînant d’autres de préceptesreligieux, detellesactionspeuvent conduire àla déterminante.Lorsqu’ellesfluence estpourtant serapprochent peuvent occulterd’autres facteursd’environnement dontl’in- patient oud’unpublicciblesontd’autantmoinsefficacesqu’elles Les actionsdeprévention conduisantàlaculpabilisationdu risqued’êtrepremière contre-productive. descomportements, LES CONDITIONSDELAPRÉVENTION Le risque majeur, estd’être malcompris, pourl’intervenant, Les bénéficessecondaires delamaladie peuvent influencer Une prévention «efficace»tientd’abord comptedesrepré- Une prévention normative, quientendagirsurlamodification Il estnécessaire deprendre conscience Ainsi lebéné- Or site internetdel’Inpes. Peut être consultésurle Cedex. 93203 SAINT-DENIS 42 bddelaLibération, diffusion, Inpes, Service l’Inpes (diffusiongratuite) : Commandes auprèsde et wolof. soninké, tamoul,turc roumain, russe,serbe, pular,ourdou, portugais, géorgien, hindi,kurde, haïtien, espagnol, chinois mandarin,créole arménien, bengali,bulgare, dialectal maghrébin, albanais, anglais,arabe Disponible enfrançais, DGS L EN VE ESNÉBILINGUE SANTÉ DE IVRET 23 ET LANGUES I NPES , C OMEDE > , 235

SOINS ET PRÉVENTION > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

que soit la culture d’origine, l’intervenant doit consacrer du temps à essayer de comprendre ce que la personne sait ou croit, plutôt que chercher à conseiller tel ou tel comportement. Il est plus utile alors d’appuyer son propos sur des remarques faites par la personne elle-même, qui vont dans le sens d’une protec- tion de sa santé, que de vouloir changer des repères qui peuvent être importants pour elle. On veillera alors à n’insister que sur ce qui représente une menace grave pour sa santé, comme l’infec- tion à VIH. Pour travailler sur les stratégies à mettre en œuvre, il importe que le soignant et le malade communiquent bien. La compétence et la neutralité d’un interprète professionnel sont particulièrement recommandées (voir Interprétariat page 28).

Pour assurer sa légitimité, chaque intervenant doit préciser sa fonction et sa compétence (médecin, infirmière, interprète...). Le migrant n’attend pas du médecin qu’il se transforme en mara- bout ou en guérisseur, qu’il ira consulter s’il le souhaite. Favorisée par l’écoute, la participation du sujet est essentielle, dans le colloque singulier de la consultation comme dans les réu- nions de groupe. Lorsque les conditions de la consultation médi- cale ne permettent pas d’aborder les questions de prévention (priorités thérapeutiques et administratives, temps, communica- tion), des consultations spécialement dédiées à l’éducation pour la santé ou l’éducation thérapeutique, effectuées par une infir- mière ou un médecin si besoin avec un interprète, se révèlent très appréciées des patients.

Pour des personnes en situation d’exclusion et/ou de grande précarité, la consultation médicale représente une opportunité rare d’échange autour des questions de prévention. Aussi, quel que soit le motif de la consultation, il est fondamental que la pré- vention soit abordée en toute occasion non seulement dans les dispositifs de santé publique mais également dans les dispositifs de soins auxquels les migrants/étrangers ont recours : cabinets médicaux, centres de santé, services hospitaliers et Pass (Permanences d’accès aux soins de santé) de l’hôpital public.

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ PRÉVENTION, EXIL ET CULTURES 236 PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ BILAN DE SANTÉ

La demande de bilan de santé est fréquente lors du premier recours médical en exil. Destinée à faire le point sur le corps maltraité par les persécutions, elle ouvre la voie aux soins médico-psychologiques requis. En outre, chez l’ensemble des migrants récemment arrivés en France, la prévalence de plusieurs affections justifie de proposer à titre systématique la réalisation de certains examens complémentaires dans l’ensemble des dispositifs de soins médicaux : médecine ambulatoire, Pass et centres d’examens de santé de la sécurité sociale.

VOIR AUSSI Vulnérabilité et épidémiologie page 19 et Pathologie courante page 326

BILAN DE SANTÉ RECOMMANDÉ SELON LA RÉGION D’ORIGINE Voir répartition géographique page 15 Examen Afrique australe Afrique de l’Est Afrique Asie Autres Afrique centrale Afrique de l’Ouest du Nord du Sud régions Antilles - Asie de l’Est Examen clinique • • • • • NFS • • • • • Glycémie • • Sérologie VHB • • • • • Sérologie VHC • • • • • Sérologie VIH • • • • • EPS ou albendazole • • • EPU • Rx thorax face • • • • • SOINS ET PRÉVENTION

Examen clinique, psycho-traumatisme et hypertension arté- rielle. La fréquence des psycho-traumatismes parmi les exilés (voir Trauma et torture page 265) justifie une écoute patiente lors des pre- mières consultations, ainsi que l’attention aux antécédents de violence et traumatismes survenus lors des derniers mois. L’examen physique doit comporter la prise du poids et la mesure systématique de la pression artérielle, compte tenu de la fréquence de l’hyperten- sion artérielle (voir HTA et maladies cardio-vasculaires page 362).

Numération formule sanguine (NFS), anémie et hyperéosino- philie. L’anémie est fréquente chez les femmes d’Afrique subsa- harienne (voir Hématologie page 332). Par ailleurs, l’hyperéosi- nophilie, très souvent corrélée aux helminthiases intestinales (parasites), détermine l’attitude thérapeutique lorsque le traite-

> 237 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

ment par albendazole n’a pas été effectué (voir Parasitoses page 375). Le bilan de santé doit donc comporter une NFS ATTENTION ! (« hémogramme ») pour tous les patients. Le jeûne doit durer au moins Glycémie à jeun et dépistage du diabète (voir page 341). À âge 8 heures (tenir compte comparable, le diabète est plus fréquent chez les migrants origi- des modifications du rythme des repas pendant la période naires d’Asie du Sud et d’Afrique du Nord que dans la population du Ramadan). générale en France. Le bilan de santé doit ainsi comporter une glycémie à jeun pour les patients originaires de ces régions (ainsi que pour les autres patients en cas d’antécédent familial, d’obé- sité, d’hypertension artérielle, ou de dyslipidémies).

Sérologies et dépistage des hépatites virales chroniques (voir Hépatite B page 354 et Hépatite C page 358). L’hépatite B chroni- que est fréquente parmi tous les migrants récemment arrivés en France, surtout chez les patients d’Afrique de l’Ouest et d’Asie de l’Est. L’hépatite C est plus fréquente chez les migrants originaires d’Europe de l’Est, d’Afrique centrale, et très fréquente chez les res- sortissants d’Égypte, de Mongolie et du Pakistan). Le bilan de santé doit ainsi comporter une sérologie de l’hépatite B (Ac HBs, Ag HBs OÙ PRATIQUER LE BILAN et Ac HBc) et une sérologie de l’hépatite C pour tous les patients. DE SANTÉ ? Examen parasitologique des selles (EPS) et dépistage des Avec une protection maladie, parasitoses intestinales (voir Parasitoses page 375). En raison tous ces examens peuvent de la fréquence des helminthiases intestinales, le traitement sys- être effectués en laboratoire tématique de l’anguillulose est recommandé à titre préventif, de ville sur prescription alors que d’autres traitements curatifs (ascaridiose, ankylosto- médicale. D’autre part, les miase, trichocéphalose, giardiase ou bilharziose) ou préventifs centres d’examens de santé (amibiase) peuvent être utiles. Compte-tenu des coûts pour la de la sécurité sociale sécurité sociale et des contraintes pour les patients, deux attitu- (voir Répertoires régionaux) des peuvent être proposées : proposent à tous les bénéficiaires CMU/AME - pratiquer un EPS avec recherche d’anguillules dans un labora- un bilan de santé gratuit toire expérimenté, en vue de cibler le traitement sur les parasi- (arrêté du 20 juillet 1992), tes mis en évidence ; à compléter le cas échéant - ou traiter à titre systématique par albendazole 1 cp/j x 3j (3 cp par les examens sérologiques ZENTEL 400 mg), efficace sur l’anguillule, les autres helminthes et parasitologiques requis et le Giardia. pour ces patients. Examen parasitologique des urines (EPU) et dépistage de la bilharziose urinaire (voir page 375). La bilharziose urinaire est fréquente pour les patients originaires d’Afrique de l’Ouest, et beaucoup plus rare pour les patients d’Afrique centrale, en rai- son, chez ces derniers, d’un mode de vie beaucoup plus souvent citadin au pays d’origine. La bandelette urinaire, à la recherche d’une hématurie, est souvent négative. Le bilan de santé doit ainsi comporter un EPU (recherche d’œufs de bilharzies) pour les patients d’Afrique de l’Ouest, et réservé aux formes symptomati- ques pour les autres patients.

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ BILAN DE SANTÉ 238 - cancerdelapr - cancer ducôlonetr - - cancerdusein - cancer ducolutérin - l’ensemble delapopulation: Le dépistagedescancersestuneprioritédesantépubliquepour ment unpatientfragilisé parunexilrécent. en termesdeconseilprénuptial,maisrisqued’inquiéterinutile- chez lesadultesd’origineafricaine,athéoriquementunintérêt de ladrépanocytosehétérozygote les patientsd’AfriquesubsaharienneetdeHaïti. pourtouslespatients,etàdéfaut unesérologie porter VIH tions deprévention. C’estpourquoi lebilandesantédoitcom- chez l’ensembledesmigrants estl’occasiond’aborder lesques- deurs d’asileoriginaires d’autres régions,laproposition dutest patients d’Afriquesub-saharienneetdeHaïti.Pourlesdeman- page 300).Parmi atteintprincipalementdes lesmigrants, le VIH sous unecontraception efficace(voir mes enâgede procréer àconditionquelevaccin soiteffectué destinée àlaprévention delarubéole congénitalepourlesfem- chez lesfemmesmigrantes récemment arrivéesenFrance cultés quotidiennesqueconnaissent lesexilés. pour corrigerd’éventuels troubles quirenforcent encore lesdiffi- patients la famille ble à partir du5 ble àpartir face pourtouslespatients,saufchezlafemmeenceinte(possi- uneradiographie thoraciquedoit ainsicomporter standard de débutantes sansexpression clinique.Le bilandesantéproposé toutes lesrégionsetrécemmentarrivésenFrance, deformes qué enraison delaprévalence, chezlesmigrants originaires de page 369).Le dépistagedelatuberculose pulmonaire reste indi- AUTRES EXAMENSRECOMMANDÉSDANS CERTAINES CONDITIONS naires desAntilles; de 50à75ans,et45anss’ils’agitpersonnesorigi- dans lesselles)estutilechezhommesetfemmesâgés 3 ans pour toute femme à partir del’âge50ans; 3 anspourtoutefemmeàpartir tous les3anspourtoutefemmeenâgedeprocréer ; tir de50ans. gen) associéautoucherrectal estutilepourleshommesàpar- Sérologie VIH etdépistagedel’infectionà VIH-sida U Une électrophorèse del’hémoglobine,destinéeaudépistage Radiographie thoracique etdépistage delatuberculose Une sérologie rubéole,négative dans près de10 %des cas Un examendelavueetuntestaudiométriquesontutiles n examenbucco-dentaire estrecommandé cheztousles (voir page 253). Santé bucco-dentaire ostate e : unemammographie estrecommandée tousles mois sisymptomatologieclinique). : unfrottis cervico-vaginal estrecommandé : ledosageduPSA(Prostate specificanti- ectum : unHemoccult(recherche desang (voir page 251). PMI, santédel’enfant etde PMI, Drépanocytose page 348) (voir (voir , est ■ ■ P à titre systématique. ne présententaucunintérêt IDR ou CRP, VS, TPHA-VDRL U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR Inpes, dépistage descancers, et d’informationsurle Kit deformation www.e-cancer.fr du cancer(INCa), Institut national www.inpes.sante.fr > 239

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TAUX DE PRÉVALENCE OBSERVÉS AU COMEDE PAR NATIONALITÉ Taux pour 1 000 patients parmi 20 000 nouveaux patients accueillis entre 2000 et 2006

ANG AST BIL DIA MCV PSY TUB VIH VHB VHC Patients Afghanistan - - - 39 - 29 - - - 20 63 Algérie - 18 - 40 25 95 2 - - 4 445 Angola/Cabinda 41 2 2 17 57 79 30 25 41 28 826 Arménie - - - - 14 51 - - - 35 85 Azerbaïdjan - - - - 55 70 24 - 24 - 42 Bangladesh 72 19 - 48 16 16 1 - 22 3 2 115 Birmanie 78 20 - 20 - 57 - - 59 - 51 Cameroun 12 6 3 9 50 95 6 68 59 21 340 Centrafrique 36 - - - 41 53 - 55 109 - 55 Chine 2 4 - 8 9 18 6 - 39 - 519 Congo 12 4 7 29 53 63 11 34 36 16 854 Congo RD 28 8 1 20 66 72 10 31 32 18 4 359 Côte d’Ivoire 8 11 6 25 45 48 - 55 132 11 363 Gambie - 32 32 - - 95 32 - 129 - 32 Géorgie - 11 - - 1- 25 - - 15 119 92 Ghana - - 21 106 121 93 - 128 64 21 47 Guinée Bissau 72 21 21 10 47 15 10 21 72 21 97 Guinée Conakry 24 6 10 12 30 96 10 20 102 8 499 Haïti 11 7 - 19 21 48 12 16 16 4 568 Inde 7 14 - 27 37 39 15 - 5 7 592 Irak - - - 32 - 95 - - - - 31 Iran - - - 24 24 107 - - 31 - 41 Liberia 21 21 - 42 24 213 - 104 63 - 49 Madagascar - - - - 61 77 - - - - 47 Mali 1 25 117 12 21 15 10 12 100 4 1 157 Maroc - - - 53 30 153 - - - 17 58 Mauritanie 3 19 62 7 29 28 12 13 85 1 1871 Moldavie - 6 - 12 14 26 12 - 35 35 170 Mongolie - - - 16 18 23 16 - 148 180 78 Nigeria 37 19 4 11 39 110 4 19 45 7 268 Pakistan 11 27 - 37 14 18 25 - 9 60 563 Roumanie 15 - - 15 42 44 30 - 37 37 134 Russie/Tchétchénie - 10 - 10 18 61 - - 16 47 191 Rwanda 17 8 8 17 68 74 8 119 8 25 118 Sénégal 24 41 41 24 42 39 3 14 102 10 295 Serbie/ex-Yougo. - - - - 21 - - - - 16 61 Sierra Leone 37 7 19 7 34 70 7 22 71 - 269 Soudan 34 17 17 - 19 50 17 17 17 - 59 Sri Lanka 26 16 - 49 30 44 6 - 1 2 3 727 Tchad - 26 - 26 - 38 - 51 77 - 39 Togo - 52 - 39 74 76 - - 26 - 88 Turquie - 2 - 7 6 40 5 - 29 1 1 775 Ukraine - - - 10 - 10 - - 20 20 102 ANG Anguillulose intestinale, AST Asthme persistant, BIL Bilharziose urinaire, DIA Diabète, MCV Maladies cardiovasculaires, dont hypertension artérielle, PSY Psycho-traumatisme sévère, TUB Tuberculose-maladie, VIH Infection à VIH-sida, VHB Hépatite B chronique, VHC Hépatite C chronique. Les cases colorées signalent pour chaque indicateur les 5 nationalités les plus vulnérables.

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ BILAN DE SANTÉ 240 PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ CONDUITES ADDICTIVES

Alcool, tabac et drogues illicites : au-delà du produit consommé, c’est davantage le comportement de consommation - conduite addictive - qui détermine le risque pour la santé. Ce constat a conduit les politiques de santé publique à différencier les comportements de consommation en fonction des risques sanitaires et sociaux qu’ils entraînent, en distinguant l’usage simple, l’abus et la dépendance. En France, on estime que 45 000 décès sont attribuables chaque année à l’alcool et 60 000 décès au tabac.

INTERVENTION AUPRÈS DES CONSOMMATEURS EXCESSIFS D’ALCOOL

Il est utile d’aborder la question de la consommation d’alcool POUR EN SAVOIR PLUS en consultation médicale, même si les représentations de la ■ Intervention auprès des consommation excessive sont très diverses et les seuils de consommateurs excessifs consommation à risques mal connus. En termes de prévention, il d’alcool, Repères pour est important de pouvoir repérer suffisamment tôt la personne votre pratique, Inpes, ayant une consommation à risques. Une telle consommation ne www.inpes.sante.fr se traduit pas nécessairement par des symptômes, et lorsque ces ■ Alcool, ouvrons le troubles sont présents, certains patients n’établissent pas forcé-

dialogue, Inpes, SOINS ET PRÉVENTION ment la relation avec l’alcool. Ce repérage précoce permet de www.inpes.sante.fr proposer un accompagnement dans une démarche de réduction de la consommation. ■ Lettre Alcool Actualités, Inpes, www.inpes.sante.fr Quand la consommation d’alcool devient-elle excessive ? ■ Association nationale L’excès d’alcool n’est perçu souvent que dans deux formes extrê- de prévention en mes que sont la dépendance et l’ivresse. Pourtant, il existe de alcoologie et nombreux « buveurs excessifs » qui présentent une alcoolisation addictologie, régulière supérieure à 2 verres par jour pour la femme et 3 verres www.anpaa.asso.fr par jour chez l’homme. Au-delà de ce seuil de consommation, les risques pour la santé (cancers, maladies cardiovasculaires, cir- rhoses, etc.) s’accroissent et peuvent entraîner des dommages sociaux, psychologiques, des maladies, accidents et décès.

> 241 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Il y a la même quantité d’alcool dans un demi de bière, une coupe de champagne, un ballon de vin, un verre de pastis...

Consommés au-delà de 2 verres par jour pour la femme et de 3 pour l’homme, tous les alcools présentent le même danger. Pour rester en bonne santé, diminuez votre consommation.

Comment repérer une consommation excessive d’alcool ? La « question alcool » peut être abordée systématiquement auprès de l’ensemble des patients, ou seulement en fonction de la pré- sence de signes d’appel, c’est l’approche opportuniste : - en présence de certains signes fonctionnels : troubles sociaux, psychologiques, plaintes somatiques, signes cliniques et/ou biologiques… ; - dans le cadre d’une campagne de sensibilisation : la présence d’affichettes, de dépliants dans la salle d’attente peut inviter les patients à en parler d’eux-mêmes ; - à l’occasion d’une première consultation : la question de la consommation d’alcool peut s’intégrer dans l’interrogatoire initial au même titre que la consommation de tabac, de médicaments, les antécédents personnels et familiaux, le mode de vie, etc. ; - systématiquement en cas de grossesse ; - à l’occasion de la prescription d’un médicament.

ÉVALUATION DU NIVEAU DE RISQUE MÉDICAL : EXEMPLE DU QUESTIONNAIRE FACE (il existe d’autres questionnaires : Audit, Cage, Deta, etc.) 1. À quelle fréquence consommez-vous des boissons Jamais 0 contenant de l’alcool ? Une fois par mois au moins 1 Deux à quatre fois par mois 2 Deux à quatre fois par semaine 3 Quatre fois par semaine ou plus 4 2. Combien de verres standard buvez-vous, 1 ou 2 0 les jours où vous buvez de l’alcool ? 3 ou 4 1 5 ou 6 2 7 à 9 3 10 ou plus 4 3. Votre entourage vous a-t-il fait des remarques concernant Non 0 votre consommation d’alcool ? Oui 4 4. Vous est-il arrivé de consommer de l’alcool le matin pour Non 0 vous sentir en forme ? Oui 4 5. Vous est-il arrivé de boire et de ne plus vous souvenir le Non 0 matin de ce que vous avez pu dire ou faire ? Oui 4

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ CONDUITES ADDICTIVES 242 emsScor Femmes lesfemmesenceintes - - les patientspor site del’Anpaa sur uncentre de cure ambulatoire enalcoologie (voir listesurle fait envisagerunedépendance,lapriseencharge peuts’appuyer tions quevous luiavez transmises etcequ’il comptefaire. Siletest dedemanderaupatientcequ’il pense desinforma- Il estimportant des principesd’écoute,d’empathie,d’absencedeconfrontation. www.inpes.sante.fr destinéesauxfemmesenceintessur (voir affichesetcartes potentiellement toxique pourlescellulesneuronales del’enfant toute sadurée.Eneffet,l’alcooltraverse leplacentaetilest dèsledébutdelagrossesse etpendant tifs etalcoolsforts…) lement detouteconsommationd’alcool omsScor Hommes RÉSULTATS - les adolescents - lesfumeursensituationdeprécarité l’association àlaconsommation detabacl’usagecannabis. économiques, faiblerecours audispositifdesoins, fréquencede tement desproches àl’égard dutabac,rôledescritères socio- tabac avant lagrossesse ouaucours des3à4premiers mois; de cespathologiesencasd’arrêt; ment), avec diminutiondesrisquesderécidive oud’aggravation cardio-vasculaires, cancer broncho-pulmonaire etBPCO notam- vers l’usagerégulier etdesonmaintienaucourslavie; mique, qu’il s’agissedel’initiationtabagique,laprogression entre letabagismeetlesindicateursdeprécaritésocio-écono- LE PATIENT FUMEUR Certaines populationssontplusvulnérables faceautabagisme: Certaines En casdeconsommationexcessive, repose sur l’intervention Il estrecommandé auxfemmesenceintesdes’abstenirtota- Scor Scor Scor Scor e supérieurà8 e de4à8 e inférieurà4 e supérieurà8 e de5à8 e inférieurà5 www.anpaa.asso.fr , avec certaines spécificités:influencedu compor- , avec certaines teurs d’unemaladieliéeautabac ). , avec bénéfices démontrésencasd’arrêtde : consommationexcessive probable : consommationexcessive probable : risquefaibleounul : risquefaibleounul : dépendance : dépendanceprobable uT: ÉcouteAlcool). , ou T : il existe une forte liaison : ilexisteuneforte (vin, bière, cidre, apéri- (pathologies ■ ■ ■ ■ O NALCOOLOGIE EN orientation informations, conseils, aide etsoutien, payant : 7 jsur7,14h-2h, 0811 9130 É www.sfalcoologie.asso.fr F :0140957215, :0146382414 T 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX 64 av. duGénéral de Gaulle d’alcoologie (SFA), Société française www.drogues.gouv.fr F :0144632100, :014463 2050 T 75009 PARIS 7, rueSaint-Georges, et latoxicomanie (Mildt), de luttecontre ladrogue Mission interministérielle www.alcoologie.org F :0146277751, :0142286502 T 75017 PARIS 154 rueLegendre l’addictologie (F3A), de l’alcoologieet Fédération desacteurs www.anpaa.asso.fr F :0145081702, :0142335104 T 75002 PARIS 20, rueSaint-Fiacre et addictologie(Anpaa), prévention enalcoologie Association nationalede COUTE GNSE RESSOURCES RGANISMES A LCOOL > 243

SOINS ET PRÉVENTION > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

POUR EN SAVOIR PLUS La prise en charge des patients fumeurs doit être adaptée à chaque personne, en tenant compte de son degré de motivation ■ Prise en charge et de l’intensité de sa dépendance. Pour aborder la question du des traitements d’aide tabagisme avec les patients : au sevrage tabagique, HAS, www.has-sante.fr - le conseil minimal est une démarche rapide – mais efficace – d’en- tretien qui consiste à encourager les tentatives d’arrêt et soutenir ■ Tabac, Ouvrons le patient dans sa démarche. En pratique, poser à chaque patient le dialogue, pour mener qui consulte deux questions : « Est-ce que vous fumez ? » et si une démarche éducative, Inpes, www.inpes.sante.fr oui, « Voulez-vous arrêter ? » ; ■ Repères pour votre - la démarche éducative permet un accompagnement plus per- pratique, Inpes, sonnalisé du patient fumeur. www.inpes.sante.fr Comment aborder le sevrage : ■ Stratégies thérapeutiques - expliquer au patient ce qu’est le sevrage, en rapport avec une médicamenteuses et non dépendance physique et psycho-comportementale ; médicamenteuses de l’aide - informer sur les symptômes du manque nicotinique, en cas de à l’arrêt du tabac, Afssaps, dépendance (irritabilité, troubles du caractère, humeur dépres- http//afssaps.sante.fr sive, somnolence, agitation souvent associée au besoin de fumer, troubles du sommeil, de la concentration, de l’appétit, du transit) ; - informer qu’un traitement pharmaceutique bien conduit permet de les éviter ; - insister sur l’importance du soutien et souligner l’intérêt d’un suivi prolongé (pouvant aller jusqu’à 6 mois).

ÉVALUATION DE LA DÉPENDANCE PHYSIQUE À LA NICOTINE PAR LE TEST DE FAGERSTRÖM

1. Le matin, combien de temps après vous être réveillé fumez- Dans les 5 premières minutes 3 vous votre première cigarette ? Entre 6 et 30 minutes 2 Entre 31 et 60 minutes 1 Après 60 minutes 0 2. Trouvez-vous qu’il est difficile de vous abstenir de fumer dans Oui 1 les endroits où c’est interdit ? Non 0 3. À quelle cigarette de la journée renonceriez-vous le plus La première le matin 1 difficilement ? N’importe quelle autre 0 4. Combien de cigarettes fumez-vous par jour, en moyenne ? 10 ou moins 0 11 à 20 1 21 à 30 2 31 ou plus 3 5. Fumez-vous à intervalles plus rapprochés durant les premières Oui 1 heures de la matinée que durant le reste de la journée ? Non 0 6. Fumez-vous lorsque vous êtes malade au point de devoir Oui 1 rester au lit presque toute la journée ? Non 0 Total

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ CONDUITES ADDICTIVES 244 - scor - scor - scor physique (voir test associés, lesadolescents.Selonl’évaluation deladépendance allaitantes, lespatientsprésentantdestroubles psychiatriques sagées danslespopulationssuivantes :lesfemmesenceinteset ques d’aideausevrage tabagiquedoivent, parailleurs,être envi- quand lesdeuxapproches sontassociées.Desstratégies spécifi- soutien psychologique. Les tauxd’abstinencesontsupérieurs ont démontréleurefficacité:letraitement pharmacologiqueetle nitive ainsi qu’à lareprise dutraitement pharmacologique. etcog- éventuellement associéàunethérapie comportementale cas derechute, lesoutienpsychologique doitêtre prolongé, charge doits’orienterautourdelaprévention desrechutes. En proposées régulièrement. Unefoisl’arrêtinstauré,lapriseen arrêter, desconsultationsdesuivietsoutiendoivent être patient fumeuranéanmoinsleprojet etlamotivation pour défavorable (voir réside dansunenvironnement familialetsocialsouvent très migrants/étrangers ensituationprécaire, laprincipaledifficulté - scor peuvent être nécessaires encasd’apparitiondedifficultés; fumer sansavoir recours àdessubstitutsnicotiniques,maisils verre d’eau…)peuvent être utiles; (jeterlescendriers,boire un conseils detypecomportemental fumer sansavoir recours àdessubstitutsnicotiniques.Des site del’Afssaps). devrait prochainement être disponible(nonremboursée, voir consultation spécialisée.Uneautre molécule,lavarénicline, adaptée. Encasdedifficultés,orienterlepatientvers une boursé). Cetraitement doitêtre utiliséàdosesuffisanteet nonrem- de substitutionnicotiniqueoubupropion LP/ZYBAN, traitements pharmacologiquesestrecommandée (traitement tuts nicotiniquesva augmenterleschancesderéussite; Prise encharge deladépendancephysique. Prise encharge deladépendancepsychologique. e de3à4:dépendancefaible e de0à2:pasdépendance e de7à10 e de5à6 : dépendance forte ou très forte. L’utilisation outrèsforte. des : dépendanceforte : dépendancemoyenne. L’utilisation dessubsti- Vulnérabilité etépidiémologie supra ) : . Le patientpeutarrêterde . Le patientpeutarrêterde Deux stratégies page 19).Sile Pour les Depuis le1 de 6semainesàmois. Durée d’administration pouvant être associées. inhaleurs pastilles sublinguales, aux prothèses dentaires), (2 ou4mg,attention à suceroumâcher dose, ou forte ou 24hdefaible,moyenne de ils existentsousformes Au choixdufumeur, élevé. particulièrement bénéfice/risque présentent unrapport de substitutionnicotinique Les traitements T inhaleurs, etc.). (patchs, gommes,pastilles, substituts nicotiniques les traitements par par anetbénéficiaire, montant maximumde50 rembourse, pour un l’assurance maladie 0,15 du lundiausamedi, :0825309 310,8h-20h, T www.tabac-info-service.fr ABAC timbres € I /min NFO , cesformes S er (patchs) de16h ERVICE février 2007, gommes , > 245 €

SOINS ET PRÉVENTION PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ NUTRITION

L’alimentation joue un rôle essentiel pour la santé. Pour assurer les grandes fonctions (activités cardiaque, respiratoire, digestive, maintien de la température), le corps a des besoins nutritionnels auxquels s’ajoutent ceux liés à l’activité physique. Une alimentation déséquilibrée constitue un des facteurs de risque de surpoids, d’obésité et de maladies métaboliques (maladies cardiovasculaires et diabète, notamment).

LES BESOINS ALIMENTAIRES

Les aliments fournissent à l’organisme les nutriments essen- tiels. Mesurée en kilocalories (kcal appelée plus couramment calorie), l’énergie est fournie par les protides (1 g = 4 kcal), les glucides (1 g = 4 kcal) et les lipides (1 g = 9 kcal) : - les protides (ou protéines) sont des matériaux de construction (ils devraient fournir 15 % de l’apport énergétique total). Ils per- mettent la fabrication, la croissance et la réparation des tissus de l’organisme (os, muscles, peau). Les protides du lait, du fro- mage, de la viande, du poisson apportent tous les acides ami- nés essentiels ; - les glucides constituent la principale source d’énergie (50 à 55 % de l’apport énergétique total). Il est nécessaire de consommer des glucides complexes contenus dans les fécu- lents (pain, riz, pommes de terre...), ainsi que des glucides sim- ples contenus dans les fruits et légumes, le lait et les produits sucrés ; - les lipides (graisses) fournissent beaucoup d’énergie sous un faible volume (< 35 % de l’apport énergétique total). Ils se trou- vent dans les matières grasses de cuisson et/ou d’assaisonne- ment (beurre, crème fraîche, margarine, huile…) ou dans les ali- ments dans lesquels ils ne sont pas directement visibles (vian- des, charcuteries, lard, lait et fromages, oléagineux, mais aussi croissants, chips, biscuits) ;

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ NUTRITION 246 - ex - ex fréquents : à unealimentationéquilibréeenquantitéetqualité. delapopulationn’adance denotre pasaccès société,unepartie malgrél’abon- sier etdefavoriser unebonnesanté.Pourtant, ble d’élaborer desmenussavoureux quipermettentdeserassa- plaisir. - insuffisance de pr - insuffisance defruitsetlégumes(manqued’habitude,manque - l’eau joueunrôleàtouteslesétapesdeladigestionetdes - les vitamines,minér - les fibr croissants, biscuits,etc.; ments consomméssurlajournée).Mangerdupainaulieudes taille etdel’activitélapersonne,ainsiquedesautres ali- 2 cuilleréesparjourd’huilepersonne(tenircomptede la l’huile decuissonaulieuverser «àvue»dansleplat:1 digestifs) d’ar échanges cellulair tin etellescontribuentàcalmerlafaim essentiellement parl’alimentation humain (60%àl’âgeadulte). (haricots secs,fèves, lentilles…); fruits oudeslégumes.Manger plussouvent deslégumineuses faire àacheterplussouvent deséconomiesquiservent des vement laquantité desucre danslesboissonschaudes; robinet) àlaplacedes«jus»etsodas.Diminuerprogressi- céréales complètesetlepaincomplet; leslégumessecs,fruits dans leslégumesverts, où il joue un rôle dans le transport del’oxygène) ; où iljoueunrôledansletransport échanges cellulaires) etlefer(présentdanslesglobulesrouges (nécessaires autissuosseux),lesodium(essentieldansles oligo-éléments parmilesquelslecalciumetphosphore (C, B)danslesalimentsricheseneau,denombreux minéraux et les alimentsrichesengraisses, lesvitamineshydrosolubles ce sontlesvitaminesliposolubles(A,D,E,K)qu’on trouve dans SANTÉ ETNUTRITION Propositions faceauxdéséquilibres alimentaires lesplus Manger estàlafoisunenécessitévitale,unactesocialet cès desucr cès degr gent) Selon lemodedevieetlesgoûtschacun,ilestpossi- es sontindispensablesaubonfonctionnementdel’intes . Les besoinsenproduits laitiersnesontpasspécifi- : avec lesrecommandations précédentes, onpeut aisses (parhabitudeetappétence) es (pargoût) oduits laitiers(parhabitudeet/ou tr es . C’estleprincipalconstituantducorps aux etlesoligo-élémentssontfournis . Boire del’eau(ycomprisdu . Actifsenpetitesquantités, . Onlestrouve surtout . Onpeutmesurer oubles - Gr et fibres. végétaux, fer, vitaminesB complexes, protides glucides apportent, Gr vitamines A,D,E,K. animaux etvégétaux, Gr des lipides). enmêmetemps apportent pâtisseries etlechocolat produits commeles glucides simples(certains et œufs) laitiers) Gr S sucrés) et fruits) gr féculents, légumessecs) Gr vitamine C. magnésium, potassium), minéraux (fer, sodium, glucides, eau,fibres, sels E BESOINS DES COUVERTURE LA ASSURENT Gr vitamines A,BetD. animaux, lipides,calcium, Gr vitamines AetD. animaux, lipides,fer, P RUE D GROUPES EPT asses) oupe I oupe I(laitetpr oupe oupe oupe oupe IV(matièr oupe I : apportent des : apportent VI VI (sucr V (légumesv : apportent protides : apportent I (viandes,poissons I : apportent protides : apportent : apportent lipides : apportent : apportent I (pain,céréales, I (boissons es etpr ’ ALIMENTS es oduits > er ). oduits ts : 247

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ques aux enfants, mais concernent tous les âges (apport de cal- cium, protéines animales bon marché). Manger du yaourt si le lait n’est pas supporté ; - répartition déséquilibrée sur la journée (limitation à 2 voire 1 repas par jour, généralement le dîner). Rappeler l’importance des 3 repas par jour et du rôle du petit-déjeuner pour bien démarrer la journée.

DIFFICULTÉS ET RECOMMANDATIONS POUR LES POUR EN SAVOIR PLUS MIGRANTS/ÉTRANGERS EN SITUATION PRÉCAIRE ■ Produits sucrés, féculents et santé, que conseiller ? Les migrants qui s’établissent définitivement dans un autre Repères pour votre pays, seuls ou en famille, se trouvent dans un processus pratique, Inpes d’adaptation, progressif et souvent difficile, qui est fait d’aban- www.inpes.sante.fr/CFESBases don de pratiques, souvent ancestrales, acquises au pays d’ori- /catalogue/pdf/859.pdf gine et d’apprentissage de nouvelles habitudes de vie. Les prati- ■ Kit IMC Inpes (disques, ques alimentaires sont influencées par les savoirs acquis et la brochures, courbes...) nouvelle offre alimentaire. Les habitudes, même si elles sont bien ■ Livrets professionnels ancrées, vont se modifier progressivement en particulier sous accompagnant les guides l’influence des enfants scolarisés qui découvrent et adoptent, PNNS (pour tous, adolescents, souvent avec enthousiasme, les habitudes alimentaires du pays parents, personnes de plus d’accueil. Mais si les nouveaux savoirs permettent de découvrir de 55 ans...) des aliments inconnus importants pour un bon équilibre nutri- ■ Classeur tionnel, ils peuvent aussi pousser à l’abandon de régimes équili- “Alimentation Atout Prix” brés au profit d’une restauration rapide moins élaborée. Les ■ Livre “Nutrition en zones diverses enquêtes ont montré qu’un nombre croissant de urbaines sensibles” migrants présentaient un surpoids ou une obésité le plus sou- vent liés à une consommation excessive de graisses et de sucres ■ Site Inpes www.inpes.sante.fr rapides (sodas, friandises) et à la sédentarité. pour commande L’exil et la précarité ont un retentissement important sur l’alimentation. La rupture brutale avec la société d’origine provo- que une confrontation sans transition à une autre société dont on ne possède pas les codes culturels. Surtout, les conditions de très grande précarité sociale dans lesquelles se trouvent la plupart des exilés (voir Vulnérabilité et épidémiologie page 19), imposent une alimentation « de survie ». Qu’ils soient hébergés par un compatriote ou dans un foyer, ils élaborent rarement leurs repas. Les plats doivent convenir à tous sous peine de perdre son hébergement dans le groupe. Chez certains exilés, notamment originaires d’Afrique centrale, le « grignotage » et la prise d’un repas quotidien mal équilibré (grosses portions, excès de grais- ses et de sucres) entraînent des prises de poids importantes lors des premiers mois en France, ce d’autant que l’obésité n’est pas forcément perçue comme un problème de santé contrairement à la maigreur.

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ NUTRITION 248 - attention lité del’alimentation. les habitudesalimentaires enmaintenant leplaisiretlaconvivia- des diverses expériencesquerésidel’apprentissage denouvel- santé. C’estdanslacompréhension decessavoirs etlepartage du«savoir-mangerparticulier »pourêtre etrester enbonne le paysd’origine.Chaquepopulation aunsavoir delasantéeten tionnelles, delareligion, desfêtesquientretiennent lelienavec de viesouvent trèsprécaires, deshabitudesalimentaires tradi- tielle, maiselledoitêtre prudenteettenircomptedesconditions L’éducation nutritionnelledespopulationsmigrantes estessen- tion-santé) intéressent égalementtouslesconsommateurs. - boire l’eaudurobinet quiestsaine - à valeur nutritive égale,privilégierlesalimentsmoinschers - faire sipossiblelescoursesàplusieursetpartager. Choisirles minérales, etc.). rissons (laitpourprématurés,laitspremier/deuxième âge,eaux commel’aideenproduits fraisverts, oul’alimentationdesnour- en séjourirrégulier. besoinssonttrèsfaiblementcou- Certains risquesdecontrôlepourlesétrangers pour accéderauxservices, élevés tème d’aide:tempsd’attentelongsetcoûtsdetransport rue. Ilexisteégalementdesproblèmes d’accessibilitéausys- de colisnonpersonnalisésoudistributionsrepas dansla d’aides sontfourniessousformederepas assis,ils’agitsurtout besoin, souvent monotoneetnutritionnellementpauvre. Peu sionnalisée auregard deladiversité despopulationsquienont ciations (voir LE PROGRAMMENATIONAL NUTRITION-SANTÉ(PNNS) sodas ; desexilés)etlimiterlaconsommationde priori parlaplupart affaires ») ; faire lescoursesenfindemarché (onyfaitsouvent «debonnes Acheter lesfruitsetlégumesdesaisonnepashésiterà (le laitetlesœufssontmoinschersquelaviandelepoisson). tenir àsalistedecourses; supermarchés quivendent lesproduits lesmoinschersetse peuvent être trèscoûteux. favorise lelienentre compatriotesexilés,maiscesproduits Les (Programme recommandations duPNNS nationalnutri- Recommandations dansuncontexted’exclusion etdeprécarité: Une aidealimentaire estproposée pardenombreuses asso- : laconsommationd’alimentsoriginaires dupays Répertoires régionaux Répertoires ) , maisellereste peuprofes- (considérée dangereuse a www.mangerbouger.fr S ■ P T NENTDU INTERNET ITE U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR résultats del’étudeABENA. défavorisées :premiers des populations nutritionnelle Surveillance n°11-12(21mars2006) BEH www.invs.snate.fr Site InVS PNNS > 249

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LES 9 OBJECTIFS PRIORITAIRES DU PROGRAMME NATIONAL NUTRITION SANTÉ (PNNS) 2006- 2010 Les guides alimentaires du PNNS destinés au public et les livrets destinés aux professionnels sont consultables sur www.mangerbouger.fr 1 - Augmenter la consommation de fruits et légumes afin de réduire le nombre de petits consommateurs de fruits et de légumes d’au moins 25 % (soit environ 45 % de la population). 2 - Augmenter la consommation de calcium afin de réduire de 25 % le nombre de sujets ayant des apports calciques en dessous des apports nutritionnels conseillés, tout en réduisant la prévalence des déficiences en vitamine D. 3 - Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux à moins de 35 % des apports énergétiques journaliers, avec une réduction d’un quart de la consommation des acides gras saturés au niveau de la moyenne de la population (moins de 35 % des apports totaux de graisses). 4 - Augmenter la consommation des glucides afin qu’ils contribuent à plus de 50 % des apports énergétiques journaliers, en favorisant la consommation des aliments source d’amidon, en réduisant de 25 % la consommation actuelle des sucres simples ajoutés, et en augmentant de 50 % celle des fibres. 5 - Diminuer la consommation annuelle d’alcool par habitant de 20 % afin de passer en dessous de 8,5l/an/habitant. 6 - Réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne (LDL-cholestérol) dans la population des adultes. 7 - Réduire de 2-3 mm de mercure la moyenne de la pression artérielle systolique chez les adultes. 8 - Réduire de 20 % la prévalence du surpoids et de l’obésité (IMC > 25kg/m2) chez les adultes (atteindre une prévalence inférieure à 33 %) et interrompre la prévalence du surpoids et de l’obésité chez les adultes. 9 - Augmenter l’activité physique quotidienne par une amélioration de 25 % du pourcentage des personnes, tous âges confondus faisant l’équivalent d’au moins une demi-heure d’activité physique d’intensité modérée, au moins 5 fois par semaine (soit 75 % des hommes et 50 % des femmes). Moyens : - faire 3 repas par jour plus un goûter pour les enfants et une collation le matin ou, l’après-midi pour les personnes âgées ; - manger : fruits et légumes, un produit laitier ou du lait, du pain ou des céréales ou des pommes de terre ou des légumes secs ; - manger 1 à 2 fois par jour : du poisson (si possible), de la viande ou des œufs ; - limiter la consommation de sel, de produits sucrés et de matières grasses ajoutées ; - boire de l’eau à volonté et limiter les boissons alcoolisées ; - faire de l’exercice physique. Même d’intensité modérée, l’activité physique est bénéfique pour la santé et peut être intégrée dans la vie quotidienne en fonction des habitudes et des possibilités : trajets courts à pied, (descendre à un arrêt de bus ou de métro plus tôt, accompagner les enfants à l’école, profiter de la pause déjeuner pour marcher 15 minutes).

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ NUTRITION 250 PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ SANTÉ BUCCO-DENTAIRE

La carie (altération de la dent) et la parodontopathie (gingivite et atteinte de l’os) constituent les principales maladies bucco-dentaires dans la population générale. La prévention est très efficace. Les traitements précoces évitent les phases douloureuses, la perte des dents, les complications générales. Certaines pathologies générales (diabète, infection à VIH…) ont des conséquences importantes au niveau buccal, favorisant la mobilité des dents et les difficultés de nutrition, en particulier si elles sont associées à un mauvais état de santé bucco-dentaire.

ÉPIDÉMIOLOGIE ET CLINIQUE

La prévalence des pathologies dentaires est très élevée (3e rang CONSEILS DE PRÉVENTION de prévalence dans la classification OMS des maladies). Dans ■ Éviter la multiplication l’observation du Comede et de l’AOI (Aide odontologique interna- des prises de sucres tionale), la quasi-totalité des patients exilés présentent une patho- dans la journée (4 prises logie dentaire. Les deux tiers d’entre eux ont des caries avec en maximum). moyenne 4 dents cariées (C) par personne, 40 % ont des dents ■ Brosser les dents 2 fois absentes avec en moyenne 4 dents absentes (A), et 18 % ont un par jour avec un dentifrice état bucco-dentaire très délabré avec en moyenne C+A = 12. fluoré (le fluor est anti- bactérien, diminue Caries. La carie est provoquée par l’attaque acide de la dent, due SOINS ET PRÉVENTION l’acidité et favorise la à la concomitance de sucres et de bactéries dans la « plaque den- reminéralisation de taire » (dépôt mou à la surface de la dent, éliminé par brossage). l’émail). Les premiers symptômes sont des douleurs au chaud, au froid et ■ Faire une visite chez au sucre, qui évoluent spontanément vers une inflammation de la le dentiste une fois par an pulpe avec des douleurs spontanées. Puis l’infection se propage pour un dépistage et des dans la pulpe, les racines et au-delà. Des manifestations infectieu- soins précoces. ses sont alors fréquentes (abcès, granulomes, kystes, cellulites, adénopathies, fistules), avec le risque de diffusion bactérienne au niveau cardiaque (endocardites), rénal, articulaire, des sinus… À tous les stades, la pathologie peut passer par des phases asymp- tomatiques, dangereuses car elles laissent penser – à tort – au patient qu’un processus de guérison spontanée est en cours.

> 251 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

ACCÈS AUX SOINS DENTAIRES Parodontopathies. L’origine la plus fréquente des parodonto- SELON LE NIVEAU DE PROTECTION pathies est la présence de plaque dentaire et la transformation MALADIE (VOIR PAGE 194) de celle-ci en tartre (calcification par les sels minéraux salivai- res). Elle débute par une inflammation réversible de la gencive ■ La complémentaire CMU, accessible rapidement selon (gingivite : rougeurs et saignements), et se poursuit par la des- la procédure d’admission truction de l’os qui soutient la dent. Sans traitement, les paro- immédiate (voir page 212) dontopathies évoluent vers la mobilité puis la chute des dents. permet la dispense d’avance des frais pour les soins PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE dentaires, extractions et détartrages. Pour Soins de carie. Au début, la dent est soignée et reconstituée les couronnes et prothèses par amalgame ou résine composite. Si la pulpe est atteinte, la mobiles, le montant des dent est dévitalisée, et une couronne peut alors être nécessaire. dépassements d’honoraires La couronne est une prothèse fixe qui recouvre la dent, en métal est plafonné. Sont notamment (dents postérieures) ou en céramique (dents antérieures). exclus du panier de soins Lorsqu’une dent est trop délabrée, elle est extraite. Les soins et dentaires les bridges, extractions pratiqués sous anesthésie locale sont indolores. la chirurgie parodontale et les prothèses provisoires. Remplacement des dents absentes. La prothèse peut être fixe ■ L’Aide médicale État (AME), (bridge) à condition que l’état des dents restantes servant de accessible rapidement selon piliers de part et d’autre de/s la dent/s manquante/s le per- la procédure d’instruction mette. L’autre solution est la réalisation d’un appareillage prioritaire (voir page 224) mobile, soit en résine (pour des édentations complètes ou très permet aussi la dispense étendues), soit sur une base métallique (stellite). d’avance des frais pour les Parodontopathies. Le détartrage est le premier et principal soins dentaires, les extractions traitement. En cas de pathologie sévère, un traitement chirurgical et les détartrages. Mais la peut être envisagé. prothèse n’est prise en charge que dans la limite du tarif de Dans toutes les pathologies, l’hygiène bucco-dentaire est la base de la sécurité sociale, et mesure qui permet, après les soins, d’éviter une évolution ou le supplément est à la charge une récidive. du patient, autant dans les cabinets privés que dans les centres de santé. ACCÈS AUX SOINS DENTAIRES (voir Protection maladie page 189) ■ En l’absence de protection maladie, notamment pour les Les patients ayant besoin de soins simples (quelques caries, exilés non-demandeurs d’asile détartrages, un nombre limité d’extractions…) sont facilement résidant en France depuis pris en charge dans un cabinet dentaire de proximité. moins de 3 mois, les Pass des hôpitaux publics doivent Pour les réhabilitations complexes (besoin de prothèses) ou délivrer l’ensemble des soins lorsqu’il y a des difficultés particulières (pertes de repères, dif- et prothèses nécessaires ficultés de communication…), la prise en charge dans un centre (voir Permanences d’accès médico-social peut être plus adaptée. aux soins de santé page 174), Si le plan de traitement prévoit des actes chirurgicaux impor- ce qui s’avère souvent plus tants (nombre élevé d’extractions) ou si le patient présente une difficile dans la pratique. pathologie générale, les services hospitaliers de stomatologie sont plus appropriés.

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ SANTÉ BUCCO-DENTAIRE 252 PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ PMI, SANTÉ DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANT

L’exil et la migration retentissent très souvent sur la sexualité de femmes et d’hommes en majorité jeunes, comme sur le désir d’enfants ou l’usage de la contraception. La précarité qui affecte de nombreux migrants/étrangers peut avoir un retentissement important sur la périnatalité (ensemble des conditions et des soins qui entourent la naissance de l’enfant avant, pendant et après la grossesse). Les missions de protection et promotion de la santé de l’enfant et de la famille sont assurées par chaque département dans le cadre du dispositif PMI, anciennement « Protection maternelle et infantile ».

VOIR AUSSI Vulnérabilité et épidémiologie page 19

SEXUALITÉ ET CONTRACEPTION

Exil et sexualité. La sexualité est toujours perturbée dans un contexte d’exil récent. Parce qu’elle concerne de multiples aspects de la vie – l’identité, la relation à soi, à l’autre, les senti- ments, le plaisir –, ses troubles provoquent une souffrance que le soignant peut soulager par le simple fait de « pouvoir en parler ». S’il faut le plus souvent permettre l’émergence d’une plainte, celle-ci est exprimée d’emblée chez certains patients, le plus souvent en fin de consultation. Dans une situation de grande pré- SOINS ET PRÉVENTION carité sociale, les difficultés d’accès à un hébergement autonome maintiennent en outre de nombreuses femmes exilées dans une situation de dépendance sexuelle vis-à-vis de l’hébergeant. Une psychothérapie peut être proposée, lorsque les plaintes s’inscri- vent dans un contexte psycho-traumatique. Les causes organi- ques sont très rares, et le recours à l’andrologue ou à l’urologue le plus souvent inutile.

Culture et sexualité. Dans la plupart des sociétés, la notion de pudeur a une valeur morale primordiale. On ne peut parler en public de ce qui touche à la sexualité, au corps, au sang, au sperme, même devant sa famille. Selon la croyance, la sexualité licite (virginité, fidélité) évite toute souillure et toute tentation.

> 253 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

CENTRES DE PLANIFICATION ET Concernant la femme, la sexualité fonctionne souvent dans le D’ÉDUCATION FAMILIALE (CPEF, registre du pur et de l’impur, du « propre » et du « sale ». Dans les VOIR PAGE 317) sociétés musulmanes, l’islam invite l’homme et la femme à pren- dre du plaisir, sans avoir obligatoirement un objectif de procréa- Les CPEF assurent à titre tion. La sexualité n’est pas considérée comme un acte coupable, gratuit pour les mineures à condition de s’exercer dans le cadre du mariage. Bien que reje- et les non-assurés sociaux tée par la religion, l’homosexualité peut être socialement admise la consultation médicale, dans la mesure où le fonctionnement du groupe n’est pas per- la délivrance de moyens de contraception (pilule, turbé et où elle correspond à une pratique transitoire vers l’hété- stérilet...), les examens rosexualité. Dans certains pays, l’homosexualité reste punie complémentaires, le suivi d’emprisonnement, ce qui peut constituer un motif d’exil. (loi du 18/12/1989, décret du 06/08/1992). Certains CPEF Information sur la contraception. Si la demande de contracep- assurent également le tion est rarement spontanée, la majorité des patientes l’accep- dépistage et le traitement des tent lorsqu’elle est proposée. Certaines Africaines craignent que infections sexuellement la pilule les rende stériles, comme certaines Européennes le pen- transmissibles. sent du stérilet. En raison de l’impact symbolique des moyens évoqués, en parler nécessite des précautions pour que le préser- Écoute Sexualité vatif ou la pilule ne soient pas perçus comme une atteinte à la Contraception 0800 803 803 virilité, au plaisir, à la morale ou à la pureté. La présence d’un tiers, surtout si c’est un homme, doit généralement être évitée. L’examen gynécologique, qui ne facilite pas l’entretien, n’est pas indispensable lors de la première consultation. Il est particulière- ment important de parler de contraception avec la femme qui vient d’accoucher, qui allaite, qui a un enfant en bas âge, ou qui demande une IVG.

Moyens de contraception. La méthode doit être adaptée au mode de vie de chacun/e. Le préservatif masculin est la méthode de référence pour la prévention du VIH et des IST (voir page 298), mais la femme n’en a pas toujours la maîtrise et son efficacité contraceptive est plus faible que celle de la pilule, dont certaines sont prises en charge avec la CMU/AME. Le préservatif féminin peut être mis en place plusieurs heures avant le rapport sexuel (FEMIDOM). Il a l’avantage de donner à la femme la maîtrise de l’utilisation, mais son taux d’échec comme contraceptif est proche de 5 %. Parmi les autres méthodes (stérilet, spermicides, anneau vaginal, patch contraceptif...), l’implant progestatif (IMPLANON, 138 €, R65%) peut être très utile pour des femmes en situation de précarité (posé pour 3 ans et retirable à tout moment).

La contraception d’urgence peut être utilisée dans les 72 heu- res suivant un rapport non protégé, un oubli de pilule, un acci- dent de préservatif quelle que soit la date du cycle. Elle est effi- cace dans près de 80 % des cas. Il existe deux types de pilules : TETRAGYNON, un œstroprogestatif délivré sur prescription (4 €, R65%), et NORLEVO, un progestatif en vente libre en phar-

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ PMI, SANTÉ DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANT 254 une opportunité pourpromouvoir demeilleuresune opportunité habitudesali- tion deleursenfants,laconsultation médico-socialeconstitue Les femmesétantsouvent très réceptives ausujetdel’alimenta- poids, voire demalformationsdufœtus(carence envitamineB9). d’accouchement prématuré,de naissanced’unenfantdefaible faceauxrisquesnonnégligeables minéraux sontimportants conseils nutritionnels,lasupplémentation envitamineset fer, encalcium,magnésium,vitaminesB9,CetD.Les entraîner descarences nutritionnelles tématiquement rechercher ladatedesdernières règles. sion pelvienne»,c’estpourquoi l’interrogatoire médicaldoitsys- sesse, etconsultentpour«ballonnementabdominal»outen- que despatientesenceintesn’évoquent pasdirectement lagros- également l’accèsàlaprévention etauxsoins.Ilarrive souvent nes etnonanglophones(voir difficultés decommunicationpourlesmigrantes nonfrancopho- page 258).L’absence deprotection maladie (voir page170),les l’accouchement), logementexposéaurisquedusaturnisme(voir nues parl’hôtequel’hébergement gracieux n’ira pasau-delàde sontpréve- résidence chezlesfemmesexiléesisolées(certaines difficultés d’hébergement sontaupremier plan:instabilitédela la périodepérinataleestentravée pardemultiplesfacteurs. se préparer àdevenir lamère decetenfant. reconstruire, derassembler cequiétaitjusque-làéparpillé,pour « refuge »delafemmeexiléeetenceintequiabesoinse la pulsiondevie.Le lieudesoinssera doncsouvent lepremier et dans uncontexted’exiletdetraumatismes, lapulsiondemort tre estendéveloppement), maisaussientre deuxtendances contre entre deuxêtres (dontl’unestmature aumomentoùl’au- grossesse imposedeprendre encomptenonseulementlaren- France, unenfant-lienentre ici/maintenantetlà-bas/avant. La ment desAfricaines,l’exilrenforce ledésird’avoir unenfanten grossesse. malgré laprisedecettecontraception d’urgence, faire letestde ment avant Encasderetard 72heures aprèslerapport. derègles sexuelàrisqueetimpérative-plus tôtpossibleaprèslerapport (8 macie oùelleestégalementdélivréegratuitement auxmineures PÉRINATALITÉ ETPRÉCARITÉ L’impossibilité d’accéderàunealimentation variée peut Chez lesfemmesexilées,lapriseencharge médico-socialede etgrossesse. Exil € , 2cp).Les 2compriméssontàprendre enuneseuleprisele Chez denombreuses femmes,particulière- Interprétariat en fibres alimentaires, en page 28)contrarient Les ■ (IVG) D ■ ■ ■ ■ OOTIED GROSSESSE DE VOLONTAIRE MNED EMANDE (le «RU»). médicamenteuse possible d’aménorrhée), méthode précocement ( En casdegrossesse vue (retard derègles). 14 semainesd’aménorrhée de grossesse ou Délais légaux:12semaines familial.org/annuaire www.planning- téléphoniques sur centres etpermanences voir lescoordonnées des planning familial(MFPF, du Mouvement français de et/ouàuncentre (CPEF) d’éducation familiale de planificationet s’adresser auCentre un centre d’orthogénie, Pour l’orientationsur échographie obstétricale. groupe-rhésus, urinaire degrossesse, Dans lesautres cas:test rhésus. des plasmatique quantitatif précocement :dosage Si lagrossesse estvue instruction prioritaire AME. Cou immédiate CMU indiquée enadmission Protection maladie β HCG etgroupe- ’I NTERRUPTION < 49 j > ). 255

SOINS ET PRÉVENTION > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

PRISE EN CHARGE MÉDICALE INITIALE DE LA GROSSESSE - Consultation médicale avec examen clinique ± test urinaire de grossesse. - Bandelette urinaire : glycosurie, protéinurie (obligatoire) et surveillance nitrites/leucocytes. - Analyses de sang : groupe-rhésus, NFS-plaquettes, sérologie rubéole, sérologie toxoplasmose, ASAT-ALAT, Ag HBs, sérologie VHC, TPHA-VDRL, sérologie VIH avec l’accord de la patiente. (Proposer aussi un bilan au père). - Échographie obstétricale pour le calcul du terme (11e-14e semaine), l’examen morphologique (20e-23e semaine) et le dépistage des malformations curables à la naissance (30e-32e semaine). - Protection maladie indiquée en admission immédiate CMU C ou instruction prioritaire AME (voir Protection maladie pages 212 et 224). Attention : les soins délivrés pour la grossesse à l’hôpital peuvent être pris en charge au titre du Fonds pour les soins urgents et vitaux (voir page 184), mais seule l’obtention d’une protection maladie permet la continuité des soins. Le recours au Fonds n’est ainsi justifié que pour les femmes exilées depuis mois de 3 moins et en séjour irrégulier. - Orientation sur le service de PMI/maternité de l’hôpital public de proximité. En cas de refus d’inscription, utilisation des services d’urgence au moindre doute avec T : 15 Samu / 18 pompiers.

CONSEILS ALIMENTAIRES mentaires. Certaines habitudes néfastes sont renforcées par des POUR LES FEMMES ENCEINTES idées reçues sur les interdits alimentaires en cours de grossesse EN SITUATION DE PRÉCARITÉ ainsi que la situation de précarité : moins de 3 repas par jour, Voir aussi Nutrition page 246 appétence pour les chips, viennoiseries, fast-food, et absence de consommation de fruits et légumes (coût élevé). La consomma- ■ Consommer viande, poisson tion d’argile (« mabele » en lingala) entretient des anémies chez ou œufs une fois par jour certaines femmes d’Afrique centrale. si possible. ■ Utiliser des surgelés nature PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE ou des conserves. (PMI, voir Centres de prévention page 317 ■ Utiliser du lait demi-écrémé et Répertoire régionaux) UHT dans les soupes, le thé. ■ Faire des entremets, Le terme de PMI reste couramment utilisé bien que la loi de des flans, consommer 1989 définisse les missions de ces services comme « protection des yaourts. et promotion de la santé de l’enfant et de la famille » (art. ■ Utiliser du fromage râpé L.2111-1 du Code de la santé publique). Dans chaque départe- sur les pâtes, les légumes. ment, les centres de PMI organisent une ou plusieurs des activi- ■ Boire de l’eau, réduire tés suivantes : les sodas, les sirops, - consultations médicales de suivi de grossesse, consultations réduire l’alcool. post-natales, et visites à domicile des sages-femmes pour les ■ Limiter la restauration rapide. femmes enceintes particulièrement vulnérables ; ■ Ne pas acheter de produits - consultations de suivi médical préventif des enfants de moins allégés plus chers. de 6 ans (examen médical, vaccinations, bilans de santé en école maternelle…) ; ■ Faire de l’exercice. - bilans de santé pour les enfants confiés à l’Aide sociale à l’en- fance (ASE) et coordination de leur prise en charge médicale ; - conseil conjugal, consultations et animations autour de la sexualité, de la contraception, de la prévention des infections

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ PMI, SANTÉ DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANT 256 isolés àlacuisine,lieudetouslesdangers… attention particulièrement - - les prises,appareils etfilsélectriquesdoivent être mis hors de rester avec unenfantquimangesurunechaisehaute:la - - garder toujours unemainsurl’enfantquandilestchangé - nejamaislaisserseulunenfantdanssonbain; - ne paslaisserdepetits objetsoudespetitsalimentsdursàla - ranger lesmédicamentsetproduits d’entretien dansdes - ne jamaislaisserunenfantseuldansunepièceavec unefenê- tête quelquesconseils: existe pourl’enfantdesdangersquel’onpeutéviter, enayant souvent chezlesenfantsdefamillemigrante. semaine tantqu’il estnourriuniquementausein. est prescrit aubébéuneampoulebuvable devitamineKpar du laitenvitamineK(prévention d’uneéventuelle hémorragie), il nir lescariessurdentsàvenir. Enraison delacarence naturelle 18 mois.LavitamineDestsouvent associéeàdufluor, pourpréve- D estdestinéeàlaprévention durachitisme, pourunepériodede ral, ouunmédecingénéraliste. Unesupplémentationenvitamine maternité auxenvirons du3 l’enfant. Le dépistagesanguindecinqmaladies estorganisé àla de santéoùfigurent lespremières informationssurlasantéde Vaccination tariat pourlesmigrants nonfrancophones etnonanglophones. d’interpré- proposent enoutreDe nombreuses desservices PMI - entretiens psychologiques etbilanspsychomoteurs. - rencontres etéchangesentre lesfutursparents, lesenfantset peut être assuré par un centre de PMI (voirpeut être assuréparuncentre dePMI nocytose (voir page348).Le suivimédicalultérieurdel’enfant congénitale, hyperplasiedessurrénales,mucoviscidose etdrépa- violences ; etdelapréventionsexuellement transmissibles dontle des VIH, portée ; portée peut serenverser etl'enfantpeutglissertomber; une tableàlanger; desenfantsdemoins3ans; portée endroits inaccessiblespourlesenfants; ; tre ouverte les professionnels ; Pour lesaspectsjuridiquesetsociaux,voir Les particulièrement accidentsdelaviecourante surviennent Suivi médicaletpréventif desnourrissons(voir aussi page 161. page 261). La maternitédélivre auxparents uncarnet e jour :phénylcétonurie,hypothyroïdie infra Mineurs étrangers ), unpédiatre libé- Dans lamaison,il ■ ■ P www.inpes.sante.fr auprès del’Inpes, disponibles gratuitement de laviecourante sont de prévention d’accidents Diverses affiches etbrochures R U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR ESSOURCES www.inpes.sante.fr et d’adolescents,Inpes, pour lesparents d’enfants (nutrition) Guide duPNNS Topuz B.,Librio,2 de 0à1an,Perbos P., Bien accompagnerbébé Le guidedubébé, € > 257

SOINS ET PRÉVENTION PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ SATURNISME

Le saturnisme correspond à l’intoxication par le plomb, un métal lourd aux effets toxiques (tout particulièrement sur le système nerveux, même à de faibles doses). Cette intoxication a des conséquences graves et définitives sur le développement psychomoteur de l’enfant. Le plomb ingéré ou inhalé est stocké dans l’os où sa demi-vie est de 20 ans. Il sera relargué tout au long de la vie, tout spécialement pendant la grossesse durant laquelle le plomb passe la barrière placentaire. Les petites filles qui s’intoxiquent aujourd’hui intoxiqueront donc leur fœtus quand elles seront enceintes. Le saturnisme de l’enfant et de la femme enceinte est un problème majeur de santé publique, de même que le saturnisme professionnel. Le seul moyen de lutter efficacement contre l’intoxication au plomb est la prévention primaire, c’est-à-dire la suppression de l’exposition aux risques et l’intervention avant l’intoxication.

ÉPIDÉMIOLOGIE

Les sources du plomb sont multiples : atmosphère, eaux de boisson (canalisations anciennes), sites industriels, professions et activités de loisirs (tir, céramique, poterie...), peintures ancien- nes (logements construits avant 1949).

Depuis les années 1980, des cas de saturnisme ont été décou- verts chez des jeunes enfants, vivant dans des immeubles anciens, vétustes et souvent insalubres, où d’anciennes peintu- res contenant du plomb sont accessibles sous forme d’écailles ou de poussières. Les jeunes enfants sont particulièrement expo- sés car ils portent tout ce qu’ils touchent à leur bouche. De plus, l’absorption digestive du plomb est plus importante chez eux. Enfin leur système nerveux en plein développement les rend tout

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ SATURNISME 258 réalisé parunlaboratoire deréférence. EnF bral dufœtus. intra-utérine etprovoque unealtération dudéveloppement céré- deretard decroissance artérielle, d’hypertension d’avortement, manque d’appétit). signes digestifssontvariables (douleurs,diarrhée,constipation, de lamotricité,etunebaissedesperformancesscolaires. Les lées, destroubles del’humeur, (hyperactivité), ducomportement intracrânienne avec descépha- convulsions),onpeutobserver phalopathie saturninelorsd’intoxications sévères (hypertension mes neurologiques, digestifsetanémie) tardive, etlorsqu’elle existe,elle estnonspécifique(symptô- saturnisme estdéfiniparuneplombémie≥100μg/l vivaient dansunhabitatdégradépart antérieurà1949. sub-saharienne, d’AfriqueduNord etduProche-Orient, etlaplu- des enfantsdépistésavaient desparents originaires d’Afrique à 6ansenFrance (plombémie≥100μg/l).EnÎle-de-France, 87% la prévalence dusaturnismeinfantileà2,1%desenfantsde1 1997, l’InsermetleRéseaunationaldesantépubliqueestimaient sensiblesauxeffetstoxiques duplomb.particulièrement En tions delasanté). généralistes, pédiatres, santéscolaire, hôpitauxetadministra- médecins sociaux,hygiène,logement)etdesanté(PMI, (services publics démarche exigedesactionsconjointes desservices intoxiqué ?Immigration récente?Populationitinérante ?Cette d’une source d’expositionindustrielle?Frère, sœuroucamarade Travaux derénovation dansunlieudeviel’enfant?Proximité dégradé datantd’avant 1949?Écaillesdepeinture accessibles? famille ensituationdeprécarité?Séjourdansunlogement compte desfacteursderisqueindividuelsetenvironnementaux : mes enceintesexposés,parunedémarcheciblée tuel avec des plombémiesinférieures à100. études récentesaientmontréuneatteinteduquotientintellec- CLINIQUE, DIAGNOSTICETDÉPISTAGE Le diagnosticrepose surlaplombémie. Chez lesfemmesenceintes Chez l’enfant,lasymptomatologieestsouvent absenteou Le dépistagerepose surlerepérage desenfantsetfem- , leplombaugmentelesrisques . Endehorsdel’encé- Le dosagedoitêtre r ance, uncasde , bienquedes , prenant en > 259

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PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE Source : conférence de consensus, Lille, novembre 2003

Plombémie Prise en charge

< 100 μg/l En cas de risque d’exposition : signalement du logement au préfet (attention : les travaux d’éradication du plomb doivent être effectués par des spécialistes équipés, et hors la présence des occupants). Plombémie tous les 3 à 6 mois jusqu’à l’âge de 3 ans. Traitement des carences en fer et calcium et alimentation équilibrée. > 100 μg/l Déclaration obligatoire : signalement à la Ddass pour enquête environnementale et mesures de prévention individuelle et collective autour du cas. Suppression des sources d’exposition. Protection maladie, si besoin CMU C en admission immédiate (voir page 212). Demande d’exonération du ticket modérateur (ALD hors liste). 100-249 μg/l Bilan clinique et numération. Plombémie tous les 3 à 4 mois 250-449 μg/l Bilan hospitalier > 450 μg/l Hospitalisation en urgence (risque majeur d’encéphalopathie si > 700) pour traitement par chélation (médicaments qui augmentent l’excrétion urinaire du plomb pour éviter la survenue de complications graves potentiellement mortelles mais ne permettent pas de restaurer les fonctions cognitives).

Le système de surveillance du saturnisme est coordonné par l’InVS (Institut national de veille sanitaire) et repose sur le méde- cin prescripteur, le laboratoire, le centre antipoison et le médecin POUR EN SAVOIR PLUS inspecteur de santé publique de la Ddass (fiche de déclaration ■ Association française obligatoire sur www.invs.sante.fr/surveillance/mdo) : des victimes du saturnisme, - tout enfant atteint doit bénéficier d’une surveillance renforcée www.afvs.net du développement neuropsychologique, notamment aux âges ■ Conférence de consensus, clés : 9 et 24e mois, 3-4 ans et 5-6 ans en école maternelle. Le intoxication par le plomb suivi doit être poursuivi au-delà de 6 ans. Il est recommandé de de l’enfant et de la femme noter les résultats sur le carnet de santé de l’enfant ; enceinte, novembre 2003, - les femmes enceintes exposées au plomb ou intoxiquées dans Lille, www.sfpediatrie.com/upload/ l’enfance doivent être surveillées, avec dosage de la plombémie e 2/420/plomb%20court.pdf au 4 mois de la grossesse.

Droit au séjour pour les parents d’un enfant atteint. L’intoxication par le plomb est une maladie grave dont la surveil- lance et le traitement ne sont pas accessibles dans les pays en développement. Les parents sans papiers d’un enfant atteint de saturnisme relèvent d’une régularisation comme accompagna- teurs de malade. La demande doit être faite pour chacun d’entre eux et qualifiée au titre de la protection de la vie privée et fami- liale (L313-11 7° du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) et non de la maladie (voir Accompagnateurs de malade page 117).

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ SATURNISME 260 PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ VACCINATION

Depuis plus d’un siècle, la politique vaccinale a permis de réduire considérablement le nombre de malades et de décès par maladies infectieuses, mais les microbes responsables existent toujours, en France ou dans le monde. La vaccination permet à l’organisme de générer des anticorps dirigés contre le microbe (virus ou bactérie) concerné. Pour rester efficaces, la plupart des vaccins exigent des rappels réguliers, même à l’âge adulte. Le calendrier vaccinal est régulièrement mis à jour par les autorités sanitaires, et des recommandations spécifiques au rattrapage des vaccinations sont notamment applicables pour les migrants.

VACCINATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES

Vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. POUR EN SAVOIR PLUS La diphtérie, exceptionnellement importée en France, prend la ■ Le Calendrier vaccinal et forme d’une angine grave, et se transmet par la toux. Le bacille le Guide des vaccinations du tétanos, qui vit dans la terre, peut s’introduire dans le corps sont consultables sur par une plaie banale. La poliomyélite, qui provoque des paraly- www.sante.gouv.fr/htm/ sies, est en voie d’éradication dans le monde mais peut encore dossiers être importée en France. La vaccination contre ces trois maladies SOINS ET PRÉVENTION ■ est obligatoire. Chez l’adulte vacciné, le rappel se fait tous les 10 Guide des vaccinations, DGS, Comité technique ans pour la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite DTP (REVAXIS, des vaccinations, voir infra). Édition Inpes 2006 www.inpes.sante.fr/ Vaccination contre la grippe. La grippe est une infection respi- CFESBases/catalogue/ ratoire aiguë très contagieuse provoquée par un virus. Elle pdf/927.pdf constitue un problème majeur de santé publique pour les per- sonnes fragilisées et les personnes âgées. La vaccination est donc indiquée chez les personnes de 65 ans et plus, ainsi que les personnes atteintes de diabète et de maladies chroniques (en particulier troubles respiratoires ou cardio-vasculaires). Schéma vaccinal : 1 dose au début de l’automne.

> 261 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

RESSOURCES Vaccination contre l’hépatite B (voir page 354). Elle est recom- mandée lorsque Ag HBs et Ac anti HBs sont négatifs chez tous les Prévention de l’hépatite B migrants, particulièrement pour les exilés d’Afrique de l’Ouest et auprès des personnes d’Asie de l’Est en raison d’une prévalence plus importante. les plus exposées, Schéma vaccinal (ENGERIX B, GENHEVAC B x 1) : 3 doses avec Repères pour votre pratique, 1 mois d’intervalle entre la première et la deuxième, 5 à 12 mois www.inpes.sante.fr entre la deuxième et la troisième. À l’heure actuelle, aucun lien n’est prouvé entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques.

Vaccination contre la rubéole. Elle concerne toutes les femmes en âge de procréer lorsque la sérologie de la rubéole est néga- OÙ SE FAIRE VACCINER ? tive. En effet, la contamination pendant la grossesse est grave en ■ Les vaccinations (BCG, raison d’un risque élevé de malformations fœtales (surtout pen- DTPolio) sont assurées dant le premier trimestre de grossesse). Pour de nombreuses gratuitement dans les femmes migrantes en situation de grande précarité sociale, la dif- centres de vaccination ficulté de la vaccination tient à ce qu’elle doit être réalisée sous pour toutes les populations une contraception efficace, débutée 1 mois avant et poursuivie et à la PMI pour les enfants 2 mois après la vaccination (RUDIVAX, 1 injection, 6 €). jusqu'à 6 ans (demander les adresses à la mairie, Pour les voyages et retours au pays, voir Voyage au pays et voir Centres de prévention conseils médicaux page 389. page 317 et Répertoires régionaux). Quel que soit le lieu de réalisation, le vaccin RATTRAPAGE DU CALENDRIER VACCINAL DES MIGRANTS rougeole-oreillons-rubéole est gratuit jusqu’à 13 ans. ACCUEILLIS EN FRANCE ■ Les centres de santé, Le rattrapage des vaccinations selon l’âge est préconisé par les médecins généralistes le Conseil supérieur d’hygiène publique de France (CSHPF et les pédiatres sont également en mesure 2006), sur proposition du Comité technique des vaccinations. Il d’assurer le suivi et la n’est pas recommandé de raccourcir les intervalles entre les réalisation des vaccinations. doses et rappels d’une vaccination car la réponse immunitaire Les vaccinations obligatoires serait diminuée, mais on peut compléter un schéma de vaccina- et recommandées sont tion retardé en donnant les doses vaccinales manquantes, même toutes remboursées par si la dose précédente est très ancienne, en raison de l’existence la sécurité sociale à 65 %. d’une mémoire immunitaire. Il n’y a pas d’inconvénient à admi- Pour les personnes éligibles nistrer un vaccin viral (rougeole-rubéole-oreillons, ou polio), Hib, à la complémentaire CMU hépatite B à une personne éventuellement déjà protégée qui ne ou à l’AME, le coût de ces pourrait présenter une preuve de la vaccination. Par contre, des vaccins est intégralement réactions locales ou générales pourraient être observées chez pris en charge (voir des personnes déjà vaccinées par le vaccin combiné DTC lors de Protection maladie l’administration des doses supplémentaires, ce qui fera préférer page 189). pour les personnes de 16 ans et plus, le DTP (voir infra).

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ VACCINATION 262 11 n Taoi os0:Taoi,H os8à1 Tous les10ans: TPolio 11-13ansouplusde2 Mois8à12: À Mois8à12: Mois0:DTCaPolio, HB DTCaPolio x3 Mois0:DTCaPolio, HB 11-16 ans DTCaPolio* x4 6-10 ans eD Polioàdoseréduited’anatoxine diphtérique(dose10 le DT biné diphtérie,tétanos,poliosous-doséenanatoxine diphtérique: antérieure, ilestconseilléd’utiliserdepréférence unvaccin com- retourner aupaysd’origineetencasdedoutesurunevaccination Pour lesadolescentsetadultesmigrants etsusceptiblesde 6 à13ansaumoins1dose. geole-rubéole-oreillons, àaumoins1moisd’intervalle, ceuxde moins de6ansdoivent égalementrecevoir 2dosesdevaccin rou- tions surlecalendrierfrançais. Tous lesenfantsnonvaccinés de cinés otne ’nrpe eD Polio(voir contenter d’unrappel deDT doses qu’il devrait avoir reçues enfonctiondesonâge. vaccination avait étécommencée - n Taoi os0:DCPloiH os8à1 6ansouplusde2 À Mois8à 12 : Mois0:DTCaPolioHibHB DTCaPolio x4 1-5 ans > g acn rmvciainPeirrpe Rappels suivants Premier rappel Primovaccination Vaccins Âge Deuxième rappel Premier rappel Primovaccination Antigènes Âge Rattrapage desvaccinations chezl’adultejamaisvacciné : Rattrapage desvaccinations chezlesenfantsencore nonvac- Pour l’adultevacciné dansl’enfance Rattrapage desvaccinations enretard chezl’enfantdontla 6asDPlox3Mi t2Mi -2Tous les10ans Mois8-12 Mois0et2 DTPoliox3 16 ans : leprotocole suivant apourobjectifd’alignerlesvaccina- Bx3Mi DPlo BDTPolio,HB après1 DTCaPolio, HB Mois2:DTPolio,HB Mois2:DTCaPolio, HB après1 DTCaPolio, HB x3 HB x3 HB Mois2:DTCa Polio,HB x3 Hib x1,HB : administrer lenombre de supra : larègleestdese ). € ). er er rappel :DTCaPolio rappel :DTCaPolio > 263

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LE CALENDRIER VACCINAL EN FRANCE (en gras, les vaccinations obligatoires)

Dès le 1er mois BCG (tuberculose) La vaccination précoce est réservée aux enfants vivant dans un milieu à risques. Le BCG est obligatoire pour l’entrée en collectivité. À partir de 2 mois Diphtérie, tétanos, poliomyélite coqueluche, Haemophilus influenzae b, pneumocoque heptavalent conjugué (1re injection), hépatite B (1re injection) 3 mois Diphtérie, tétanos, poliomyélite coqueluche, Haemophilus influenzae b, pneumocoque heptavalent conjugué (2e injection) 4 mois Diphtérie, tétanos, poliomyélite coqueluche, Haemophilus influenzae b, pneumocoque heptavalent conjugué (3e injection), hépatite B (2e injection) 12 mois Pneumocoque heptavalent conjugué, (rappel) rougeole, oreillons, rubéole La vaccination associée rougeole-oreillons-rubéole est recommandée pour les garçons et les filles. La vaccination complète comprend 2 doses, première à 12 mois, deuxième au moins 1 mois après la première, si possible avant l’âge de 24 mois. La vaccination associée rougeole-oreillons -rubéole est recommandée dès l’âge de 9 mois pour les enfants vivant en collectivité, suivie d’une revaccination entre 12 et 15 mois. 16 - 18 mois Diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, Haemophilus influenzae b (1er rappel), hépatite B (3e injection) Lors du 1er rappel, on peut faire au besoin la vaccination associée rougeole- oreillons-rubéole en un site d’injection séparé. Avant 6 ans BCG La vaccination par le BCG doit être pratiquée pour l’entrée en collectivité. 6 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite (2e rappel), hépatite B (1re injection) La vaccination associée rougeole-oreillons-rubéole est recommandée chez les enfants n’ayant pas encore été vaccinés, 2 doses à au moins 1 mois d’intervalle. 11-13 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite : il faut une injection de rappel si la vaccination complète a été pratiquée dans l’enfance. Coqueluche (2e rappel) pour les enfants non vaccinés : rougeole-oreillons-rubéole : 2 doses à au moins 1 mois d’intervalle, hépatite B : 3 doses avec 1 mois d’intervalle entre la première et la deuxième, 5 à 12 mois entre la deuxième et la troisième. 16-18 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite Rubéole : pour les femmes non vaccinées > 18 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite tous les 10 ans. Rubéole pour les femmes non vaccinées jusqu’à 45 ans. > 65 ans Vaccination grippale annuelle

PRÉVENTION ET ÉDUCATION POUR LA SANTÉ VACCINATION 264 VIOLENCE ET SANTÉ TRAUMA ET TORTURE

La moitié des demandeurs d’asile ont eu à subir la violence politique dans leur pays d’origine, et un quart présentent des séquelles traumatiques. Les conséquences physiques de la violence et de la torture sont le plus souvent mineures, mais les survivants présentent un risque accru de psycho-traumatisme grave. Les patients concernés relèvent d’une prise en charge médico-psychologique de moyen terme, une prise en charge compliquée par le climat d’urgence et de suspicion lié à la procédure actuelle de demande d’asile en France.

VOIR AUSSI Dépression page 280

ÉPIDÉMIOLOGIE

Dans l’observation du Comede, la moitié des demandeurs d’asile présentent des antécédents de violence au pays d’origine, et un quart présentent des antécédents spécifiques de torture (voir infra Définitions). La violence est plus fréquemment évo- quée par les exilés originaires d’Asie du Sud (Sri Lanka, Bangladesh et Inde), d’Europe de l’Est (58 %, Turquie, Russie), des Antilles (54 %, Haïti) et d’Afrique centrale (48 %, Cameroun, Congo, Congo RD). Les victimes de torture sont proportionnelle- ment plus nombreuses parmi les personnes d’Asie du Sud (Sri Lanka, Inde), et d’Afrique centrale (Cameroun, Congo RD). Les SOINS ET PRÉVENTION cas de psycho-traumatisme grave, diagnostiqués pour environ 10 % des patients concernés, se retrouvent plus fréquemment chez les exilés d’Afrique centrale (pour moitié des femmes), d’Amérique du Nord (Haïti), et d’Afrique du Nord (Algérie). Le ris- que de psycho-traumatisme grave est significativement plus élevé lorsqu’il existe un antécédent de violence ou de torture.

CONTEXTE ET DÉFINITIONS

Les demandeurs d’asile ont survécu à de multiples traumatis- mes, du pays d’origine (persécutions, tortures) au pays d’ac- cueil (exclusion, rejet de la demande d’asile), avec pour fond commun le traumatisme de l’exil (voir page 16). L’absence de

> 265 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

DÉFINITION DE LA VIOLENCE préparation psychique à la séparation brutale de l’environne- (OMS, 2002) ment d’origine peut réactiver des ruptures de l’enfance et des « Le terme “violence” expériences traumatiques refoulées et protégées jusqu’alors du désigne l’usage délibéré ou débordement pathologique par des défenses psychologiques la menace d’usage délibéré plus ou moins solides. Certains traumas que les exilés « parta- de la force physique ou de la gent » avec les autochtones, comme la découverte d’une maladie puissance contre soi-même, grave, peuvent produire les mêmes effets. contre une autre personne ou contre un groupe ou une Le trauma, ou traumatisme, désigne une lésion ou une bles- communauté, qui entraîne sure produite par un choc mécanique et/ou émotionnel. ou risque d’entraîner Certaines définitions évoquent une effraction de la peau, une brè- un traumatisme, un décès, che dans l’enveloppe corporelle. Les cicatrices qui en résultent un dommage moral, sont parfois mises en avant par le demandeur d’asile. Or le plus un mal-développement souvent, sans lésion physique apparente, c’est « à l’intérieur » ou une carence. » que des commotions se sont formées, enkystées. Ces conséquen- ces psychologiques du trauma, très fréquentes, sont les plus dou- loureuses et les plus complexes à diagnostiquer et à soigner.

LA TORTURE, L’HORREUR HUMAINE DE LA SOUFFRANCE INFLIGÉE

Symptomatique d’un exercice pathologique du pouvoir, la tor- ture est pratiquée dans plus de la moitié des pays du monde. Tolérée par certains gouvernements qui feignent d’ignorer ce que fait leur police, utilisée par d’autres comme technique de répres- sion organisée, c’est la conséquence planifiée de régimes dicta- toriaux et totalitaires qui ne tolèrent ni différence ni contradic- tion. Pour être « efficace », le processus de la torture doit repo- ser sur un groupe, une « confrérie » de tortionnaires, impliqués à différents niveaux. Le bourreau n’agit pas seul.

Malédiction de la torture et contagion du silence. Un senti- ment pénible d’impudeur et de voyeurisme, d’identification alter- native à la victime et au bourreau, s’empare de celui ou celle qui cherche à comprendre la cruauté des hommes. Essayer de rapporter ce qu’en dit le survivant, c’est risquer de réduire sa parole et de trahir son expérience de la souffrance. Mais garder le silence, c’est permettre à la malédiction de la torture de pour- suivre l’exilé en exil. Car c’est là son objectif fondamental : si elle prétend « faire parler », la torture vise essentiellement à faire taire. Dans une contagion progressive du silence, elle risque d’atteindre progressivement tous les membres du corps social.

La torture ne se réduit pas à l’agression physique, elle est un processus systématique de destruction de l’intégrité psychi- que, sociale et relationnelle. La torture physique en est l’image

VIOLENCE ET SANTÉ TRAUMA ET TORTURE 266 songe, ilpeutencore fuirdanssondélire, maisla confusion hal- et delapensée. Le prisonnierpeututiliserla ruseoulemen- naire. Lalutteestsouvent acharnéeautour dusecret delaparole valeur desaparole estréduiteàcequeveut entendre letortion- d’être devenue transparente. Onlitsapensée, onlaluivole, la d’une psychose (délire) :lavictimeressent levécuinsupportable devientalorsexpérimentation Sur unplanpsychique, latorture sa parole propre, cellequinepeutsedire quedanssonsecret. sée. desoi. dépossession meurtrière voix ditlesmots del’autre. L’aveu estlepointculminantdela sait.Soncorpsobéitalorsàlavoix del’autre,le tortionnaire sa nation violente.Lavictimedoitdire laparole attendue,celleque sion delaparole estladernière étaped’unlongprocessus d’alié- exerceratorture toutesaviolence,cruauté.Ladéposses- la parole nondite,lesecret. C’estcontre cedernierrefuge quela nuité psychique avec parmilessiens: celuiqu’il étaitenliberté uneconti- pourlesujetdepréserver reste unestratégie desurvie sive. extrême, etdedégradation psychologique etbiologiquemas- - érotique etscatologique:électricitésurleszones érogènes, - biologique :privation desommeil,nourriture, immersion - sensorielle :la«cagoule»,lesyeux bandésouleséclairages - physique :lapendaisonparlesbras pendantdesheures, le entourage, ens’attaquantauxfonctions: vise àdéposséderlavictimeducontrôledesoncorpset secret, sansavocat, sansmédecin,l’arrestation desproches... l’humiliation, lamiseànu,l’absenced’hygiène,détentionau le mépris,l’intimidation,lesmenaces,accusationsgratuites, tion médicale.Inaccessibleàlapreuve, commencepar latorture pures quifondentlemythedelapreuve enmatière decertifica- les séquelles«physiques»,cicatricesdebrûlures, coupsetcou- la pluspopulaire maisaussilaplusréductrice.Cesontpourtant aliments, ouintroduction d’objetsdanslesorificesducorps. ingestion forcée desurinesetfécesquiremplacent legoûtdes jusqu’à l’asphyxie; cuité oul’isolement,les«simulacres »d’exécution; aveuglants sansinterruption,lesbruitsincessants,lapromis- des, lastationdeboutpendantdesjours; attitu- « planton»oumaintiendouloureux etforcé decertaines « L’aveu »viseàl’amputationdelaparole etauvioldelapen- Il s’agitd’amenerlavictimeàunesituationdedépendance Dépossession ducorpsetdépersonnalisation. Obtenir desaveux, c’estchercher àdéposséderlesujetde L’espace, letemps,corps,laréalitéayantétéaliénés,il Le tortionnaire exprès outacite.» ou avec sonconsentement officiel ouàsoninstigation personne agissantàtitre publique outouteautre par unagentdelafonction souffrances sontinfligées douleur oudetelles qu’elle soit,lorsqu’une telle de discriminationquelle motif fondésuruneforme personne, oupourtoutautre pression surunetierce d’intimider oudefaire pression surelleou de l’intimideroufaire soupçonnée d’avoir commis, personne acommisouest qu’elle ou unetierce aveux, delapunird’unacte des renseignements oudes ou d’unetierce personne notamment d’obtenird’elle à unepersonneauxfins intentionnellement infligées physiques oumentales,sont des souffrances aiguës, lequel unedouleurou désigne toutactepar « Le terme“torture” dégradants cruels, inhumainsou autres peinesoutraitements Convention et contre latorture (ONU, 1984) D FNTO EL TORTURE LA DE ÉFINITION > 267

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lucinatoire qui survient parfois (il entend la voix aimée ou haïe...) n’est qu’une issue fragile et transitoire. Un effondrement psychi- que peut se produire lorsque l’autre « haï » vient occuper l’es- pace psychique interne. En devenant autre, fasciné par l’horreur et la souffrance, la victime devient son bourreau. Les sentiments de honte, d’humiliation et de haine sont inévitables.

Dans l’entretien du mythe de la résistance possible, la société condamne tous ceux qui n’ont pas pu résister. L’un des objectifs de la torture est de légitimer l’aveu comme productif dans les situations de crise majeure. Ainsi, imaginer et entretenir un idéal de résistance fondé sur le courage ou les convictions ne fait que renforcer le jeu du tortionnaire. L’adhésion du groupe social tout entier au mythe de la résistance possible contribue à prolonger la mise en accusation de la victime qui n’a pas pu ou su résister.

CONSÉQUENCES DE LA TORTURE

Faire parler pour faire taire : la torture engendre le silence. Se taire, réprimer ses émotions, sa révolte, tels sont les principes de vie à observer dans ce contexte. Le survivant vit ces compromis comme des compromissions, une aliénation programmée, comme s’il restait « sous l’emprise d’un autre ». Ne faisant plus confiance à la parole, il n’a parfois plus que son corps pour témoigner, ce corps dont les plaintes se dérobent aux examens médicaux et surviennent à des moments particuliers : au crépus- cule, à l’aube, avant l’endormissement... périodes de prédilec- tion des actes barbares des bourreaux.

Culpabilité paradoxale. Le survivant de la torture est discré- dité par son corps brisé et incontinent, discrédité dans son iden- tité de militant, de professionnel, d’homme ou de femme. Compromis par sa participation au processus de sa propre dégra- dation, il ressent la culpabilité et l’indignité d’avoir cédé et trahi, d’avoir été « prêt à tout pour que ça s’arrête ».

Dépendance affective de type abandonnique. Elle se traduit par une demande d’affection, de « maternage », en même temps qu’une grande susceptibilité avec hypersensibilité. Mais là encore, le besoin d’être reconnu et accepté par les autres – la société d’accueil – et l’adaptation aux normes imposées suppo- sent de se soumettre aux autres comme il avait dû se soumettre à ses anciens poursuivants, ce qui peut entraîner un profond sen- timent de déloyauté et de trahison, une certaine ambivalence envers son pays qu’il a quitté et qui n’a pu garantir sa protection.

VIOLENCE ET SANTÉ TRAUMA ET TORTURE 268 - des réorganisations delapersonnalitépeuvent apparaître : - les autres troubles, moinsspécifiques,vont aucontraire s’enkys- - le syndrome derépétitionesttrèsspécifique dutraumatisme : latence, lorsquelepatientsesentensécurité: (ESPT). - l’angoisse estsouvent traduite parune«peursansraison »: - diverses etinquiétantes:troubles dela des perturbations - des douleurstrèsfréquentes:céphaléeschroniques etinvali- détresse danslaquellevivent cespatientssemanifestepar: delacapacitéàrenouertraduit desliens.La enoutre uneperte de plaintessouvent associées,dansunisolementrelationnel qui contexte (exilrécent,précaritéetexclusion) éclaire surlanature des sévicessubis,oulamesure durisquequ’il courait. Le été savie,sesstructures intellectuellesouaffectives, lanature pas spécifiques. mes deconversion oupsychosomatiques, d’atteintede la libido; imminente,d’agitation,desyndro- goisse, d’impression demort ques, phobiques,obsessionnelles,sousformedecrisesd’an- ter. égalementauxautres névroses, hystéri- Ilsappartiennent buées auxdouleurs,maisrarement évoquées spontanément. outotalessontparfoisattri- Fréquentes, lesinsomniespartielles peur derester seul,delafoule,d’être suivi,d’être attaqué. l’existence). tif àl’expériencedumal,pourretrouver lasécuritédudébut de attitude dedépendanceourégression (réflexe vitalconsécu- sentiment d’abandon,revendications d’allure paranoïaque, Parfois, lesyndrome derépétitionva s’estomperdelui-même; même lescaresses duconjointpeuvent être insupportables. qui tombe,lescrisd’unenfant,lavuedemilitaires enuniforme, quiclaque,unobjet facteurs déclenchants,commeuneporte situations évoquant lesconditionsdutrauma peuvent être des décharges émotionnelles,caractérielles, crisesémotives... Les laissant danslajournéeunelongueimpression demalaise, cauchemars aucoursdesquelslestraumatismes sontrevécus, volonté, apathie,troubles delasexualité,troubles del’appétit; mémoire, delaconcentration etdel’attention,manque sens àcessignauxducorps; subis. Le «bilandesanté»est souvent demandépourdonner ducorps,parfois attribuéesauxsévices toute autre partie dantes, douleursabdominales,thoraciques, lombaires oude CLINIQUE La névrose traumatique, ouétatdestress post-traumatique Le plussouvent, lessymptômespost-traumatiques nesont Différents symptômesapparaissent aprèsuntempsde Ils diffèrent selonl’histoire dusurvivant, ce qu’a > 269

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Le « syndrome du certificat médical » est lié au contexte du droit d’asile (voir page 19). Dans un contexte de crise du droit d’asile et d’une exigence renforcée de « preuves » de persécu- tions, la demande d’un certificat médical destiné à l’Ofpra ou à la Commission des recours des réfugiés (CRR) est relativement fré- quente. Face à la perplexité du médecin ou du psychologue, il arrive que cette demande prenne le chemin détourné de la demande de soins, d’autant plus que la prise en charge médico- psychologique peut également être indiquée. Les plaintes physi- ques et cicatrices sont souvent au premier plan, en même temps que sont évoquées les circonstances des violences subies.

PRISE EN CHARGE MÉDICALE

Le « récit des tortures », entre la demande d’asile et la demande de soins. Parfois légère ou distanciée, la manière dont le survivant raconte ce qu’il a vécu semble contredire la réalité de ce dont il prétend avoir été victime. Il arrive que ses affects, sidé- rés par l’effroi, anesthésiés, ne puissent tendre la main à son L’écoute va respecter le secret récit, du fait de l’absence de secours pendant la torture. Parce qu’elle se situe dans un halo de souffrance, de peur et d’étran- et la souffrance. Il ne s’agit geté, dans une expérience de l’horreur, sa parole devient difficile pas de « faire parler », mais d’accès, difficile à entendre par chaque professionnel rencontré à d’écouter les demi-mots, la préfecture, à l’Ofpra, à la Commission ou encore dans les lieux les paroles déformées, de soins. les silences. Il faut savoir résister à la tentation d’être « Prendre le corps aux maux », avec les contradictions entre « efficace », de vouloir l’observation et la parole du patient, dans le respect des défen- rassurer immédiatement. ses et des symptômes. L’accueil est personnalisé, et facilite le repérage et l’accès à la structure, au médecin, à l’assistante sociale. Il est nécessaire de veiller à ce que les conditions de la consultation ne puissent rappeler aucune des circonstances des sévices : intimité, lumière, éviter les claquements de porte… Il faut également éviter la banalisation, voire la négation du trauma qui traduit, pour le médecin, son ignorance et son trouble émo- tionnel.

L’examen médical et le bilan de santé constituent une pre- mière réponse aux plaintes exprimées, à l’exhibition de certaines parties du corps qui accompagne parfois l’inefficience des mots. Le « rien à dire et tout à montrer » renvoie à la réappropriation des fonctions jusqu’alors proscrites : regarder, voir, observer, identi- fier avant d’entrer en relation, de se représenter ce qui est en soi.

VIOLENCE ET SANTÉ TRAUMA ET TORTURE 270 tômes dupatientouencasdedifficultépourlemédecin. proposé secondairement, enl’absenced’amélioration dessymp- naissance decetteapproche. Le recours aupsychothérapeute est d’asile parméfiancecommuneàtouteslescultures et/oumécon- demande estrarement expriméed’embléeparlesdemandeurs compétences psychanalytiques et/ouethnopsychiatriques. Cette constitue pasunepsychothérapie, quisupposel’exercice de par leregard, l’écouteetlaparole, s’ilestindispensable,ne attendu parlepatient(soinset/oucertificat). professionnel afindepréciserlanature réelledubénéfice patient plusieursfoisetdefaire appelsibesoinàuninterprète difficultés fréquentesdecommunication.Ilestutilerevoir le précautions, enraison desinteractions médico-juridiquesetdes naire, etungestechirurgical doitêtre envisagéavec beaucoupde doit souvent s’intégrer dansunepriseencharge multidiscipli- lioration desonétat.L’intervention duchirurgien orthopédique sance dutraumatisme vécuparlepatientetcontribueràl’amé- delareconnais-chirurgicale, l’avisduspécialistepeutparticiper Mêmeencasd’abstention d’un préjudiceesthétiqueimportant. logique deladouleur, laréduction d’unhandicapoularéparation aussi bénéfice thérapeutique supplémentaire estenvisageable(voir de toucher«réparateur »,àdistancedessévicesphysiques. lésionnelles, enpermettantauxpatientsderetrouver uncontact page 280).L’ostéopathie douleurs peutsoulagercertaines Les antidépresseurs nesontpasindiqués(voir antalgiques, antispasmodiques,anxiolytiquesouhypnotiques. ouvrant ainsi lavoie dupsychothérapeute. àl’intervention malité »dubilandesantéestparfoisdouloureusement ressentie, impensable parce queterrorisant. Souvent rassurante, la«nor- des examensdesantépermetdonnerformesàcequiétait séquelles physiquesàopérer ouappareiller (voir examens ciblés(voir Outre ledépistageetdiagnosticd’affectionssévères pardes Quand orientervers lepsychothérapeute ? Le recours estindiquélorsqu’un auchirurgien orthopédique Des traitements adjuvants peuvent être utiles Pathologie courante Bilan desanté page 326) , commeuntraitement étio- page 237)oucertaines Le soutienprocuré , principalement infra Dépression ), lerendu > 271

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PSYCHOTHÉRAPIE

Une écoute thérapeutique ouverte pour accueillir l’indicible de l’horreur. L’accueil du patient est toujours difficile, lorsque l’essentiel de sa vie psychique, sa capacité à investir sa parole propre, a été ébranlée, voire aliénée. Pourtant, les conditions de l’accueil sont essentielles afin que les exilés qui ont connu la tor- ture puissent en parler, le moment venu, pour pouvoir surmonter ce qu’ils ont vécu, sortir de la position d’objets pour devenir sujets. Il s’agit de transformer le « ressenti violent » d’abord en émotions, puis en souvenirs.

Préservation du secret et de l’intimité. Le travail thérapeuti- que doit toujours tenir compte de ce qui a été essentiellement menacé : le secret de penser, qui sera restitué dans le respect absolu du rythme du patient. Au cours de la prise en charge, le thérapeute devient le « confident », témoin de la souffrance subie, pour permettre de recréer l’enveloppe psychique, rétablir la possibilité de penser secrètement, de choisir de taire ou dire. Le secret d’une perte constitue parfois la seule possibilité de sur- monter la perte du secret.

Réhabiliter l’espace psychique propre et réinvestir la parole. Le contrat de soins doit être suffisamment clair et précis pour permettre la continuité du processus thérapeutique et les com- promis du patient comme sujet actif dans un monde de contrain- tes au sein duquel il reprend la parole. La parole lui permet de lutter contre l’effondrement mélancolique, de différencier, grâce aux mots, les pensées des actes. Redevenant son protecteur, le survivant ne se sentira plus inconsciemment coupable d’avoir utilisé des mots pour décrire ce qu’il a vécu. Cette reprise de parole lui permet de s’accorder avec lui-même et avec les autres.

Élaboration des sentiments de honte, d'humiliation et de haine. L’élaboration est un « travail de transformation qui s’opère dans un organisme vivant aux dépens des diverses subs- tances, production de ce travail ». Le psychothérapeute tente de contenir ce que projette le patient, et de transformer ses sensa- tions et émotions « brutes » pour les rendre psychiquement comestibles. C’est grâce à l’ingestion de ce qu’il rejetait compul- sivement que le patient reconstruit progressivement sa barrière interne érodée pour donner sens à des signaux jusqu’alors insen- sés et angoissants. Des réactions de révolte (contre les soi- gnants, la préfecture ou l’Ofpra) peuvent témoigner de la pro- gression d’un patient jusqu’alors sidéré et docile.

VIOLENCE ET SANTÉ TRAUMA ET TORTURE 272 d’asile les effetsdutrauma (voir mettre d’enatténuerleseffetsplusnocifs. peutiques entrepris. L’assistance socialeetjuridiquepeutper- théra- santé desexilés,etcontrarient enmêmetempslesefforts demandes d’asilefavorisent leseffetsdélétères dutrauma surla Procédures prioritaires mum, lamultiplicationdesprocédures àgarantie diminuée(voir deurs d’asiledepuis1991,l’inexistencededroit àunrevenu mini- droit d’asile. ments principauxdelathérapie, estentravée parlacrisedu trauma qu’elle estla plusnéfaste.Encasdedifficulté decommu- ble dessituationsdesoins,c’est sansdoutedansledomainedu ». prètes «defortune médicals’opposeenoutre auprocessus thérapeutique.le certificat lorsqu’il n’y apasd’élémentsmédico-psychologiques objectivables, prétendant remplacer laparole del’exiléparcelledumédecin,et souvent dansl’urgence, lessévicesinfligésparsesbourreaux. En conditions detempsetlieuqu’il n’a paschoisies,etleplus estsomméderevivreréfugié, lesurvivant delatorture dansdes tiens ouencore directement desinstancesd’attributiondustatutde signe deviequelquesmoisplustard. cours delathérapie, lepatientpeut«disparaître »pourdonner en dehorsdel’accueiltoujourspossiblecasd’urgence. Au aux entretiens, lesrendez-vous sontfixés«aucouppar», dence enFrance. Denombreux patientsviennentirrégulièrement demandeurs d’asilelorsdespremiers moisouannéesderési- situation degrande les précaritésocialedanslaquellesurvivent théorique delapsychothérapie doitsouvent être adaptéàla propres ressources etdelaréalitéqu’il avécue. avenir grâceàunemeilleure connaissancedelui-même,ses tion dumilieusocialetdeprojection desonactivitéet sonnes etleschoses,dedévelopper sacapacitédetransforma- rétablir larelation dupatientavec lemilieu,lienavec lesper- RISQUES ETDÉRIVES L’exigence médical»peutaccentuer inappropriée du«certificat L’insertion socioprofessionnelle, quireprésente l’undesélé- Réappropriation d’uneidentitémenacée. Interférence thérapeutique avec lesaccompagnantsetinter- Cadre delathérapie. page 378) La suppression dudroit autravail pourlesdeman- , lorsquesouslapression Si cetteinterférence existedans l’ensem- page 75)etlerejet massifetcroissant des Dans l’expérienceduComede,lecadre Certification médicaleetdemande Certification de l’entourage, L’objectif estde des sou- > 273

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nication linguistique, la compétence et la neutralité d’un inter- prète professionnel sont nécessaires. À défaut, les soignants doi- vent être particulièrement vigilants au rôle que joue, consciem- ment ou non, un accompagnant partie prenante du trauma (lien de parenté…) ou de la torture (membre du parti tortionnaire…).

Risques et excès des approches « spécialisées ». La nécessité de sensibiliser aux problèmes de la répression et de l’exil ne doit pas aboutir à créer une pathologie de la torture et stigmatiser en une nouvelle catégorie de malades les personnes qui en ont souffert. Les techniques « actives » peuvent avoir des consé- quences dramatiques lorsqu’elles essaient d'aller à l'encontre de l'expérience traumatique sans savoir attendre qu'elle vienne d'elle-même, ou qu'elle reste, pour toujours, innommée.

Enfin, la nécessité d’un tiers symbolique entre les soignants et les patients s’impose. De nombreux patients sont dans un tel effroi qu’ils ne parviennent pas à se vivre, se percevoir comme étant désormais à l’abri de leurs malfaiteurs. La mainmise de ceux-ci est si puissante que le sujet psychiquement envahi ne peut prendre la distance qu’impose la séparation objective. Si le thérapeute n’a pas une solide formation, les traumatismes peu- vent devenir siens, paralyser non seulement son fonctionnement personnel, mais aussi diviser l’institution en « bourreaux et victi- mes », « gentils et méchants »… clivages indicateurs d’une ges- tion inadéquate du rôle que les patients font jouer à chacun des membres de l’équipe qui les accueille. Un travail d’équipe et le recours à une régulation par un tiers extérieur sont d’une grande utilité.

VIOLENCE ET SANTÉ TRAUMA ET TORTURE 274 VIOLENCE ET SANTÉ MUTILATIONS SEXUELLES ET MARIAGES FORCÉS

En France, plusieurs dizaines de milliers de femmes migrantes ont subi des mutilations sexuelles au pays d’origine, principalement en Afrique subsaharienne, et/ou sont victimes de mariages forcés. Les complications médicales et psychologiques résultant de ces violences spécifiques peuvent être soignées dans le cas d’une prise en charge médicale, psychologique et chirurgicale. Et dans l’attente de leur prévention dans les pays d’origine concernés, la reconnaissance des droits, en particulier le droit d’asile, est l’un des objectifs majeurs d’une prise en charge nécessairement pluridisciplinaire.

MUTILATIONS SEXUELLES FÉMININES : DÉFINITION ET ÉPIDÉMIOLOGIE

Définition : les mutilations sexuelles féminines (MSF) dési- gnent l’ensemble des interventions aboutissant à l’ablation totale ou partielle des organes génitaux externes (OGE).

Sur le continent africain, l'Unicef estime à 130 millions le nombre de femmes mutilées sexuellement, et à 3 millions cha- que année le nombre de nouvelles victimes fillettes et adoles- centes. Si des mutilations sexuelles féminines existent encore au SOINS ET PRÉVENTION Moyen-Orient (Yémen, Oman), en Asie (Malaisie, Indonésie) et en Amérique du Sud (Amazonie péruvienne et vénézuélienne), c’est en Afrique subsaharienne que ces pratiques sont le plus souvent rencontrées. Dans les pays concernés, la seule existence d’une législation théoriquement protectrice ne suffit pas à l’abolition des pratiques. Ainsi en Guinée Conakry ou en Égypte, en dépit de la loi, les taux de prévalence des mutilations sexuelles sont res- pectivement de 99 et 97 %. Au Mali, alors qu’une loi est prévue pour 2007, les actions de prévention ont permis de réduire en 10 ans la prévalence de l’excision de 99 à 91 %. Au Sénégal, le taux global de 20 % de femmes mutilées reflète une situation très hétérogène sur un plan géographique, le taux de prévalence pou- vant atteindre 100 % dans la région du Fleuve, au nord, et de Casamance, au sud.

> 275 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

PRÉVENTION DES MUTILATIONS En France, les femmes susceptibles d’avoir subi des mutila- SEXUELLES DES PETITES FILLES tions sexuelles sont principalement originaires du Sénégal, du ACCOMPAGNANT LES ADULTES Mali, de Mauritanie, et de Guinée Conakry, d’ethnies pular/tou- Il est important pour les couleur, soninké et bambara (voir Carte ethnolinguistique page professionnels médico- 55). En 2002 et selon le Groupe pour l’abolition des mutilations sociaux d’engager le sexuelles (GAMS), plus de 60 000 femmes et fillettes sont muti- dialogue avec les parents lées ou menacées de l’être. originaires des pays où se pratiquent les mutilations. L’objectif est à la fois de MARIAGES FORCÉS : CONTEXTE ET DÉFINITIONS connaître leurs convictions sur ces pratiques et de les Selon les sociétés, les points de vue sur l’institution du informer des risques mariage peuvent être différents : mariage « forcé », « arrangé », sanitaires qu’ils feraient « contraint », « précoce »… À l’origine de tout « mariage forcé », courir à leurs filles s’ils il y a un mariage « arrangé » entre deux familles, visant à « ran- décidaient d’y recourir. Par ger » les filles et les garçons qui ainsi rentrent dans le « rang ». ailleurs, le rappel de la loi Dans ce cas de figure, les enfants sont instrumentalisés par leurs française est dans ce cas parents (famille au sens large). Ils sont « monnayés » (avec ou incontournable : les sans dot) pour des intérêts supérieurs ; ceux de la famille (du mutilations sexuelles sont groupe, du village) primant sur ceux de l’individu. Dans de nom- considérées comme un crime breux pays, la pratique du « mariage arrangé » représente la (art. 2229-10 du Code pénal), norme. S’agissant des communautés immigrées résidant en y compris les mutilations France, ces pratiques se retrouvent en particulier chez les famil- sexuelles commises à les originaires d’Afrique subsaharienne (incluant les Comores), l’étranger (quand l’enfant a d’Afrique du Nord, d’Asie du Sud (Pakistan), de Turquie et du résidé un certain temps en Moyen-Orient. France au préalable). Les actions de médiation culturelle et d’échange avec Le « mariage forcé » est un « mariage arrangé » contracté ces familles ne doivent pas sans l’accord de l’un et/ou l’autre des futurs époux, et constitue éclipser l’obligation légale un crime au regard de la législation française. En effet, le de signalement des mariage forcé a pour conséquence le viol, viol déguisé, car scellé professionnels auprès du par une union civile et/ou traditionnelle et/ou religieuse. Les procureur de la République, violences peuvent être multiples et associées : violences conju- lorsqu’une mutilation gales, intrafamiliales, harcèlement moral et psychologique, sexuelle a été réalisée sur séquestration, tortures et autres sévices… un enfant résidant habituellement en France. Le mariage « précoce » est défini en rapport à la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Il s’agit d’un mariage contracté entre deux personnes, dont au moins l’une d’entre elles est âgée de moins de 18 ans. Ce type d’union est majoritairement célébré religieusement et/ou traditionnellement en Afrique subsaharienne et rend les rapports sexuels licites. L’écart d’âge entre les deux époux peut être moyennement important (10 ans) à très important (20 ans et plus), notamment lorsqu’il s’agit d’époux polygynes (polygames).

VIOLENCE ET SANTÉ MUTILATIONS SEXUELLES ET MARIAGES FORCÉS 276 de type3. Selon uneenquêtede2001,80 %desMSFsontdetype2,15 - type 5:incisionouperçageduclitoris. - type 4:autres procédés variés demutilation:étirement du et ousubtotaledesOGE - type3:infibulationexcision partielle - des petiteslèvres, scelle- type 2:ablation totale oupartielle outotaledu - type1:excision duprépuceavec ablationpartielle (MSF) en5types: dans lesÉtatsdunord duNigeria. sociétés,notammentenIran ou de lapidationdanscertaines sexuelsavantrapports lemariage.L’adultère estégalementpuni fille n’est plusvierge lejourdesonmariageouqu’elle aeudes plus rarement d’AfriqueduNord, s’ils’avère quelajeune originaires del’estla Turquie, duMoyen-Orient (Jordanie), ou à cesmariagesforcés. ou quatrièmeépouse. cadet desonépoux,etainsiparfoisdevenir deuxième,troisième (avec sesenfants)sevoit dansl’obligationd’épouserlefrère concerne lelévirat, suiteaudécèsdesonépoux,unefemme sœur défunte,mêmesielleestàpeinepubère. Encequi trouve dansl’obligationd’épouserlapersonnedestinéeàsa alliance entre deuxfamilles.Danscecas,sasœurcadettese à soncousingermain(mariageendogame)oupourréaliserune encasdedécèsd’unejeunefillequiavaitintervient étépromise entretenues paruncontexteéconomiquetrèsdifficile.Le sororat des règlesdetransmission dunomdefamille(lignage),etsont milées àdesmariagesforcés. sentes enAfriquesubsaharienne,peuvent égalementêtre assi- SUITE ÀDESMUTILATIONS SEXUELLES PRISE ENCHARGEMÉDICO-PSYCHO-CHIRURGICALE dans levagin ; scarification duvagin, introduction desubstancescorrosives curetage ou clitoris et/oudeslèvres, cautérisationdesOGE, suture desgrandes lèvres ; clitoris ; ment desbords outotaledu avec ousansexcision partielle clitoris ; Classification cliniquedesmutilationssexuellesféminines La pratique des«crimesd’honneur»peutégalementêtre liée Les pratiques dusororat etdulévirat, essentiellementpré- Elle concernenotammentlespopulations Ces formesd’unionreposent sur DU FORCÉS MARIAGES LES CONTRE LUTTE DE JURIDIQUES MOYENS LES ■ ■ L ■ ■ O FRANÇAISE LOI A s’opposer aumariage. à uneenquêteetpeut procureur faitprocéder est suspendue.Le civil (s’ilalieuàl’étranger), ou satranscription àl’état la célébration dumariage deconsentement, la liberté En casdedoutesur avant 18ansrévolus. peuvent contracter mariage L’homme etlafemmene une infraction. son conjointestdésormais moyens depaiement du titre deséjouroudes des documentsd’identité, Le vol parundesépoux d’agir. empêchent lesintéressé/es familiales etsocialesqui compte despressions mariage. Ilestainsitenu demander l’annulationdu aussi auprocureur de à l’épouxcontraint mais permet nonseulement L’absence deconsentement 4 AVRIL . 2006 RENFORCE > 277

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Les mutilations sexuelles féminines entraînent des complica- tions majeures et profondes sur la santé des femmes : fonction- nelles, génito-urinaires, obstétricales, psycho-sexuelles, ces complications sont parfois mortelles par le biais de l’hémorragie et de l’infection : - les complications immédiates sont infectieuses (surinfection locale, septicémie, gangrène, tétanos, infection à VIH), urinaires (rétention d’urine, dysurie), hémorragiques (anémie, choc pou- vant entraîner le décès), et psychologiques (voir Trauma et tor- ture page 265) ; - les complications physiques différées sont urinaires (infections urinaires répétées, incontinence urinaire, dysurie), cicatricielles (abcès récidivants, chéloïdes, névromes) ; - les complications psychiques et sexuelles différées regroupent névroses traumatiques, dépressions, suicides ; la sexualité peut être particulièrement affectée (douleurs, anorgasmie, frigi- dité) ; - les autres complications sont gynécologiques (infertilité, stéri- lité, infections, dysménorrhées, hématocolpos, ménorragies), ou encore obstétricales (travail long, déchirures périnéales, hémorragies du post-partum, infections périnéales, fistules vésico- ou recto-vaginales, césariennes, augmentation de la mortalité périnatale).

La prise en charge thérapeutique de ces femmes doit être multidisciplinaire : écoute, conseil, orientation, traitement médicamenteux, traitement chirurgical et prise en charge obs- tétricale adaptée. Seront ainsi sollicités : gynéco-obstétriciens, chirurgiens, sages-femmes, pédiatres, urologues, sexologues, psychiatres, psychologues. La réparation chirurgicale est de plus en plus pratiquée, en particulier la réparation du clitoris réalisée dans de nombreux hôpitaux en France. Cette avancée décisive dans la prise en charge des femmes excisées reste un parcours difficile où motivation et bénéfices attendus doivent être claire- ment identifiés. La clitoridoplastie est un succès fonctionnel qui permet aux femmes de ne plus avoir mal et pour la plupart des opérées d’accéder à une sexualité satisfaisante. Le chirurgien travaillera en étroite collaboration avec sexologue, psychologue, psychothérapeute au cours de cette démarche qui s’étalera sur plusieurs mois.

À quel médecin s’adresser ? La diffusion des connaissances sur les MSF progresse en France, et les médecins généralistes, pédiatres, gynécologues, sages-femmes, médecins scolaires sont à présent sensibilisés pour informer et orienter efficacement

VIOLENCE ET SANTÉ MUTILATIONS SEXUELLES ET MARIAGES FORCÉS 278 subsidiaire. sance dustatutderéfugiéou à toutlemoinsdelaprotection laconvictiondesinstancesde reconnais- chance d’emporter page 293),lafemmevictimede «mariageforcé »aura peude tion, etsanslesoutiendes associationsspécialisées(voir obtenu enretour touteslesgaranties nécessaires àsaprotec- des autoritésjudiciaires desonpaysd’origineetnepasavoir d’asile pouvant être versés audossier(voir mais toutdépenddurécitdelapersonneetdesautres éléments médicalpeutêtre contre-indiquée,production d’uncertificat laissé deséquellsemédico-psychologiques objectivables, la proches desviolencessubiesn’ayant sontrares. pas Laplupart accord avec cetteunion,lesoutienetlestémoignagesdes nels »,iln’y apasd’acte civil.Lafamilleélargie étantencomplet Comme ils’agitsouvent de«mariagesreligieux etou/tradition- statut, laproduction de«preuves »étantsouvent illusoire. l’ensemble desdemandeursd’asilepourlareconnaissance du concernée setrouve alorsconfrontée auxmêmesdifficultésque demande d’asileencasdemariageforcé. page 378). (voir risque decettecertification médical attestantdesmutilationssubies,engardant àl’espritles tique, lademandepeutnotamments’appuyer suruncertificat réfugiés, pourunedécisionappeléeàfaire jurisprudence.Enpra- delaCommissiondesrecours des une réponsepositive delapart uneMalienneetSomalienne,ontobtenu tenue parleGams, décembre 2001,deuxfemmesdontlademanded’asileétaitsou- de persécutions»pourraient fonderlestatutderéfugié.En nition desfemmescomme«groupe social»,dontles«craintes ciative enFrance. mobilisationasso- Genève faitactuellementl’objetd’uneforte reconnaissance dudroit d’asileautitre delaConvention de particulier danslesCentres hospitalo-universitairesparticulier (CHU). multidisciplinaires depriseencharge médicaleetchirurgicale, en logie etobstétriquedeshôpitauxmettentenplaceunités degynéco- les femmesconcernées.Ungrand nombre deservices ET MARIAGESFORCÉS(voir aussiDroit d’asilepage70) DROIT D’ASILE,MUTILATIONS SEXUELLESFÉMININES Les mêmesprincipespeuvent théoriquementfonderune Pour lesfemmesexiléesvictimesdemutilatiosnsexuelles,la page 378).Saufàavoir faitenregistrer uneplainteauprès Sur le plan juridique, le débat porte surladéfi- Sur leplanjuridique,débatporte Certification etdemanded’asile Certification Certification etdemande Certification Toutefois lapersonne I URSDE AUPRÈS FRONTIÈRES 20 rueArmagis Dr Foldes Pierre chirurgien, Poissy-St-Germain, CHI 78100 ST-GERMAIN-EN-LAYE, 16 rueHenriHuchard duPr Madelenat, service Hôpital Bichat, 75018 PARIS, 33 bddePicpus duPr Benifla, service Hôpital Rothschild, 75012 PARIS, 38 bdJeanMonnet Nantes, CHU duPr Philippe, service Hôpital mère enfant, 44000 NANTES, FRAIN PRATIQUES NFORMATIONS G , www.gynsf.org NCLGESANS YNÉCOLOGIE > 279

SOINS ET PRÉVENTION VIOLENCE ET SANTÉ DÉPRESSION

Les épisodes dépressifs caractérisés (« dépression majeure ») sont associés à une mortalité élevée, 15 à 20 % des personnes souffrant de tels troubles étant susceptibles de commettre un suicide (OMS, 2001). Si la prévalence de la dépression majeure parmi les exilés est comparable à celle de l’ensemble de la population, elle peut être plus fréquente chez les personnes les plus vulnérables, femmes et mineurs étrangers isolés, demandeurs d’asile et « sans-papiers ». Les principes généraux de la prise en charge médico- psychologique doivent être appliqués en tenant compte du contexte social et administratif de la maladie et de la demande de soins.

VOIR AUSSI Trauma et torture page 265

ÉPIDÉMIOLOGIE

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le diagnostic d’un « Épisode dépressif caractérisé » (« dépression majeure ») suppose l’existence de plusieurs critères : - les symptômes : un des deux symptômes principaux (humeur dépressive ; diminution de l’intérêt ou du plaisir) doit être pré- sent et associé à quatre autres symptômes parmi les suivants : dévalorisation et culpabilité ; idées suicidaires ; fatigue ou perte d’énergie ; diminution de l’aptitude à penser ou se concentrer ; agitation ou ralentissement psychomoteur ; modi- fication de l’appétit ; insomnie ou hypersomnie ; - la durée : les symptômes doivent être présents la plupart du temps sur une période minimum de 2 semaines ; - les critères de répercussion : les symptômes doivent entraîner une souffrance psychique significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domai- nes importants.

La prévalence des épisodes dépressifs caractérisés (voir infra) a été estimée à 10 % pour les femmes et 6 % pour les hommes sur une période de 1 an (OMS, 2001), mais ces taux peuvent être nette- ment plus importants parmi les personnes en situation de grande

VIOLENCE ET SANTÉ DÉPRESSION 280 rents ensantémentale régional d’urgences psychiatriques s’impose(voir tante. Aumoindre doute,lerecours aupsychiatre ouauservice des possibilitésdepriseencharge auquotidienesttrèsimpor- que suicidaire. L’évaluation del’entourage, del’environnement, ou l’apparitiond’idéesdélirantes sontautantdefacteursduris- Les antécédentsde dépression sévère, l’anciennetédestroubles, - une altération del’étatgénéral avec délabrement del’aspect - desidéesdeculpabilitéetd’incurabilité, desidéessuicidaires ; - une douleurmorale intense,desdifficultésaccruesdecommu- àl’expression publiquedelamaladie. rapport africains chezquiellesapparaissent commeunemodificationdu tion oulasensationd’être seul,sontnotableschezlespatients plaintes,commel’autodéprécia- sion associée.Enfincertaines fonctionnelle quienrésulteplaidealorsfaveur d’unedépres- del’incapacité entre lessymptômesalléguésetl’importance traumatique (voir au ventre. Untelsyndrome peuttoutefoisévoquer unenévrose ples, atypiques,diffuses,changeantes,plussouvent àlatêteet sentiment detristesse.Les douleurs sontaupremier plan,multi- dépression. patient. Ces symptômesapparaissent enrupture avec l’étatantérieurdu chezlesexilés:idées suicidaires sontrares.une particularité - - une impossibilitéd’envisagerl’avenir ; - un ralentissement psychomoteur :asthénie(fatigue),aboulie ciée à: notion desuivipsychiatrique danslepaysd’origine. pathologies psychotiques pourlesquellesilexistesouvent une parable à celledelapopulationgénérale, demêmequelesautres des épisodesdépressifs caractérisés (dépression majeure) estcom- facteurs déclenchantsnesontpastoujoursévidents.Lafréquence s’agit leplussouvent d’unedépression réactionnelle,dontles quente chezlesAfricains(Afriquecentrale, duNord etdel’Ouest).Il grave développent unesymptomatologiedépressive, plusfré- Comede, untiersdespatientssouffrant depsycho-traumatisme précarité. Parmi lesdemandeursd’asileetselonl’observation du physique. nication ; (manque de volonté), anorexie (perte d’appétit),insomnie; (manque devolonté), anorexie (perte CLINIQUE Plus rare maisplusgrave, ladépression sévère secaractérise par: La prédominancedesplaintessomatiquespeutmasquerune La tristesseestaupremier plandusyndrome dépressif, asso- L’asthénie, l’aboulie,l’insomnievont remplacer le Trauma ettorture page 286). page 265).Ladiscordance Centres réfé- > 281

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PRISE EN CHARGE MÉDICALE

La prise en charge est centrée sur un suivi médico-social. Un statut social stable avec droit au travail étant le plus souvent inaccessible à l’heure actuelle lors des premières années de l’exil, le soutien social consiste essentiellement en une aide à la vie quotidienne. Le suivi médical et/ou psychothérapeutique a RESSOURCES alors un rôle symptomatique, pour aider le patient à mobiliser Livret d’information ses ressources afin d’affronter plusieurs années de survie. Les sur la dépression, Inpes, différents intervenants doivent exposer clairement les limites de www.inpes.sante.fr l’aide qu’ils peuvent apporter afin d’éviter de créer ou d’entrete- Parution fin 2007 nir l’illusion dangereuse du bénéfice administratif de la maladie (voir infra Dépression et demande de certificat médical).

Souvent sollicité en premier devant les plaintes somatiques, le médecin généraliste peut jouer le rôle de pivot dans l’accom- pagnement global entre les soignants, les travailleurs sociaux et les associations de soutien. L’examen clinique, le bilan de santé (incluant un bilan thyroïdien), et les traitements symptomatiques peuvent constituer une première approche. Surtout, le médecin devient le confident du patient, témoin de la souffrance du patient. L’accessibilité de la structure de soins, sa qualité d’ac- cueil, la souplesse du cadre du suivi, la présence d’un interprète professionnel chaque fois que nécessaire sont des éléments essentiels de la prise en charge (voir Interprétariat page 28).

Le traitement par médicaments antidépresseurs est indiqué en cas de dépression confirmée avec retentissement fonctionnel et social important. Il n’est pas justifié dans les états de tristesse non pathologiques. Le suivi médical doit être régulier pour évaluer le bénéfice thérapeutique et l’intérêt de poursuivre ou non le traite- ment après la rémission des symptômes (phase de consolidation) : - les imipraminiques (tricycliques ou non) sont les médicaments de référence en cas de dépression sévère, mais peuvent provo- quer des effets indésirables (sécheresse de la bouche, constipa- tion, somnolence, troubles ophtalmologiques et urinaires) : clomipramine 75 à 150 mg/j en 1 prise par paliers initiaux de 25 mg/j (ANAFRANIL ou Générique 25 mg et 50 mg,) ; - les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont mieux tolérés, mais ont une efficacité moins régulière : paroxétine 20 à 40 mg (DEROXAT ou Générique cp 20 mg), la paroxétine étant par ailleurs le seul antidépresseur également indiqué en cas de névrose traumatique/état de stress post-trau- matique (voir page 269) ; - les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradré- naline (IRSN, EFFEXOR) ;

VIOLENCE ET SANTÉ DÉPRESSION 282 - - parmi lesautr traitement médicamenteuxouencasdedifficultépourlemédecin. notamment enl’absenced’amélioration pourlepatientmalgré d’un psychologue oud’unpsychiatre peutêtre d’ungrand secours, hospitalisation enurgence. Unepsychothérapie desoutienauprès sévères relèvent égalementd’unsuivipsychiatrique etparfoisd’une patients psychotiques (délire, hallucinations…).Les dépressions surlediagnosticoutraitement, ainsiquepourles certitude psychiatre, ponctuelouenrelais dumédecin,estindiquéencasd’in- éventuelle coprescription doitêtre brève etrapidement réévaluée. début detraitement, unanxiolytiqueouhypnotique. Toute dose initiale.Iln’y apaslieud’associersystématiquementen réapparaissent, ilestconseillédereprendre letraitement àla rechute. Si durant cettepérioded’arrêtprogresif, lessymptômes être progressif etprogrammé avec lepatient,souspeinede traitement sera prolongé 6moisà1an. perte, de laconfrontation àl’inconnuetdela souffrance. perte, accéder àl’horreur, àl’indicible, l’élaboration del’absence,la parfois contradictoires, quelepsychothérapeute travaille pour unes avec lesautres qu’il exhume.C’estavec cesfragments épars, des séquencesdevieéparpillées, apparemment sanslienles sont desorganes isolésdesautres quelepatient cacheetexpose, vécu avant etailleurs,cequ’il rencontre maintenantetici.Ce du patient,maiségalemententre celui-ci etlesocial,cequ’il a de pontsymbolique psychanalytique etinterculturelle, lapsychothérapie va servir d’indication àl’orientationvers unpsychothérapeute. saisi d’unmalaise,sentimentd’impuissance,cequisert rendent lecontenudurécitinaccessible.Le soignantpeutêtre la honte,culpabilité,solitude,tristesse,l’envahissent, et enduré etsubi,sansémotionapparente. Ceciseproduit lorsque que lepatient«récite»demanière impersonnellecequ’il a fondé surlepaysd’accueilquimenaced’expulsion.Ilarrive page 16),delacroyance qu’il avait d’être protégé, del’espoir faut faire ledeuildupaysd’origine(voir exprime àsafaçonlesliensqu’il abrutalementperdus. rée, aliénée,ouqu’il répètelemêmerécit,chaquepatient - lesinhibiteursdelamonoamineo niltqe:3 0m/ esi AHMLouGénériquecp30mg). anxiolytique :30à60mg/jlesoir(ATHYMIL PSYCHOTHÉRAPIE Recours aupsychiatre ouaupsychothérapeute. L’atténuation dessymptômesapparaît après2semaines,etle Conduite parunprofessionnel sipossibledeformation Qu’il réagisse parsoncorps,qu’il alté- reste fixéàunepartie es antidépr non seulemententre lecorpsetpsychisme esseurs , lamiansérineauneactionplus xy dase (I L’arrêt dutraitement doit Le traumatisme del’exil M A O) ; Le recours au Il lui www.afssaps.sante.fr octobre 2006 Recommandation Afssaps, et destroubles anxieux, des troubles dépressifs dans letraitement médicaments antidépresseurs Le bonusagedes P U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR > 283

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Le psychothérapeute travaille au plus près des maux expri- més tout en prenant soin de respecter le rythme du patient. Il doit éviter d’inclure brutalement, sans transition, certaines ima- ges, certains mots encore insupportables sur la scène psychique afin d’aider le patient à sortir pas à pas du statut de victime. Le piège réside dans le fait de rejouer inconsciemment, par les questions que l’on pose, le rôle du bourreau. C’est pourquoi le thérapeute ne doit en aucun cas forcer celui qui a déserté son corps à y revenir brutalement. Contribuer au réinvestissement de la pulsion de vie nécessite une certaine capacité à conjuguer ce que le patient a vécu avec son corps avant et ailleurs avec ce qu’il vit ici et maintenant, puis à l’accompagner dans l’investissement de son intégration et la reconstruction de sa vie.

DÉPRESSION ET DEMANDE DE CERTIFICAT MÉDICAL

Dans un contexte de dépression réactionnelle et/ou de névrose traumatique, le recours aux soignants est souvent asso- cié à une demande plus ou moins explicite de certificat médical. Lorsque la demande d’asile est en cours, ce certificat est destiné par le patient à appuyer sa demande de statut de réfugié face à l’Ofpra ou à la Commission des recours des réfugiés (CRR), avec des résultats aléatoires et des risques que le médecin ou le psy- chothérapeute certificateur doit avoir à l’esprit (voir Certification médicale et demande d’asile page 378). Pour des patients dépri- més et sans papiers suite à un refus de reconnaissance du statut de réfugié ou d’une demande de renouvellement de carte de séjour, la « régularisation médicale » est parfois envisagée.

La demande de « Rapport médical pour la préfecture » (voir Rapport médical pour le droit au séjour page 382) doit être éva- luée avec beaucoup d’attention. Parfois soutenu par une asso- ciation ou un avocat sensibles à sa souffrance et désireux de « tenter quelque chose », le demandeur s’expose à un refus lors- que les critères de « régularisation médicale » ne sont pas rem- plis selon l’autorité médicale intervenant dans le cadre de la pro- cédure « étrangers malades » : - le risque d’exceptionnelle gravité du défaut de prise en charge, incluant notamment l’évaluation du risque suicidaire, nécessite un avis spécialisé, si possible par le psychiatre référent du patient ; - le risque d’exclusion des soins nécessaires en cas de retour au pays d’origine est rarement constitué du fait de la possibilité théorique d’une prise en charge médico-psychologique incluant des antidépresseurs « ordinaires ». Le danger représenté en cas de retour au pays, qui fondait la demande d’asile initiale, n’est pas pris en compte dans la mesure où il n’a pas été reconnu par l’Ofpra ou la CRR.

VIOLENCE ET SANTÉ DÉPRESSION 284 ques, desdécombres desonmoipersécuté etmenacé. sujet émergeant, grâceàl’accèssespropres ressources psychi- tiendrait lepatientdansunstatutdevictime,d’objetetnon contraire, larecherche exclusive descauses«dudehors »main- envahit toutlechamp desapenséejusqu’à l’annihiler. Au difficile defaire ledeuil,quiestmaintenantréactivée,et ilest de cettehistoire, decepassé,chercher dequelleperte s’effondre aujourd’hui. Ils’agitdoncdeparleravec elle/lui elle/il en seposantlaquestion,avec lepatient,desavoir pourquoi historiquequ’il s’agitdeprendrecette particularité encompte, histoire estsingulière, celled’hieretd’aujourd’hui. C’est tion d’exiletd’exclusion. accompagnement social,médicaloupsychologique. sans issue.Onpeutalorssedemanderquelestl’intérêtd’un santé ».Leur désespoirpeutainsisembler logique,cohérent et dispose pourprétendre aidercespatientsàêtre en«bonne devantpuissance peutsurvenir lafaiblessedesmoyens donton s’exprime cettedemandedepriseencharge. Unsentimentd’im- traction ducontextesocial,administratif etpolitiquedanslequel à-vis desmigrants/étrangers. nue parnotre propre société, perçuecommeinhospitalière vis- ce risqueestmajorélorsquecettesouffrance apparaît entrete- informé delaprocédure. moins d’unavisfavorable dupsychiatre référent dupatientet raisons, lademandederégularisationdoitêtre déconseillée,à une logique«humanitaire »singulièrement Pources perverse. du statutsocialespérépourlesétrangers «sans-papiers»,dans cette situation,l’étatdépressif deviendrait lajustificationmême prise encharge pourunpatientguéridesadépression. Dans lement renouvelé autermedelapriseencharge, oufautede titre deséjour, leplussouvent précaire, lequelsera exceptionnel- en effetquelademandeinitialeaboutisseàdélivrance d’un riant lesobjectifsthérapeutiques delapriseencharge. Ilarrive conduire àentretenir lestroubles psychologiques, EN SANTÉ/SOCIAL RISQUE DELADÉPRESSIONCHEZLESINTERVENANTS Pourtant touslespatientsnedéprimentpasdanscettesitua- Pourtant Inhérent àtoutaccompagnementd’unepersonnequisouffre, L’illusion dela«régularisationpourdépression »peut Chaque patientestdifférent, chaque Il peutêtre difficiledefaire abs- en contra- > 285

SOINS ET PRÉVENTION VIOLENCE ET SANTÉ CENTRES RÉFÉRENTS EN SANTÉ MENTALE

L'accès de proximité aux consultations de psychiatrie et de psychothérapie est gratuit au sein des Centres médico- psychologiques (CMP) de secteur. Toutefois, les traitements éventuellement prescrits par le psychiatre justifient l’obtention d’une protection maladie, si besoin en admission immédiate/ instruction prioritaire, même si les médicaments sont remis gratuitement par le CMP dans un premier temps.

VOIR AUSSI Associations de soutien page 292 et Répertoires régionaux page 496 et 543

Relevant de l’article L3221-1 et suivants du Code de la santé publique, les soins psychiatriques sont organisés au sein de cir- conscriptions géographiques, appelées secteurs psychiatri- ques. Chaque établissement assurant le service public hospita- lier met à disposition de la population des services et équipe- ments soit à l’hôpital, soit au sein de structures extérieures, dont le CMP représente le premier niveau de prise en charge et en est le pivot. En cas de problème de communication linguistique, le secteur public doit faire appel à des structures d’interprétariat (voir page 28).

Les coordonnées fournies sont celles des structures hospita- lières psychiatriques publiques (ou participant au secteur public). S’il s’agit d’un hôpital non spécialisé, il faudra se rappro- cher du service de psychiatrie qui pourra indiquer la sectorisa- tion et, au mieux, la prise en charge locale. Certaines Agences régionales d’hospitalisation (ARH) ont mis en ligne, via le portail www.parhtage.sante.fr, la sectorisation détaillée.

Pour PARIS, contacter le CPOA 01 45 65 81 08 ou 09. Pour la région Île-de-France, seuls sont indiqués les hôpitaux spécialisés. Les coordonnées des CMP sont détaillées dans les répertoires Île-de-France (page 492) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (page 543).

VIOLENCE ET SANTÉ CENTRES RÉFÉRENTS EN SANTÉ MENTALE 286 8L HRT-U-OR H 1reHselre540T:03866940 T 0233218400 : T :0233807100 51rueHostellerie 58400 CHS T CHARITÉ-SUR-LOIRE LA 58 : 04714656 :02313050 T T 1boulevard LaChartreuse CHS ChanoineKir21000 DIJON 21 04710755 : T BOURGOGNE Centre Psy. ALENÇON del’Orne31rAnneMarieJavouhey 61000 0473750750 : T 61 :04700226 T Le CHS BonSauveur, PICAUVILLE Pontl’Abbé50360 :05589148 0553776700 : T T 50 Le CHS BonSauveur 93rueCaponière CAEN 14000 14 :05598090 T BASSE-NORMANDIE 63000 rueMontalembert CHU/CMP CLERMONT-FERRAND LE PUY-EN-VELAY route CHS deMontredon 43000 63 CHHenriMondor15002 AURILLAC 43 AINAY-LE-CHÂTEAU ruedelaCastinerie03360 CHS 15 :055382 03 T AUVERGNE :055634 T PAU desPyrénées29avenue CHS duGénéral Leclerc 64000 LaCandélie47480 CHD PONT-DU-CASSE 64 47 :0388646100 CHbd Yves DAX duManoir40100 T 40 CHCharlesPerrens 121ruedelaBechade33000 BORDEAUX 33 CHS, Vauclaire 24700 MONTPON-MÉNESTÉROL 24 AQUITAINE ROUFFACH CH27rue4 68 141avenue BRUMATH deStrasbourg EPSM 67170 67 ALSACE secteurs En italique,certains =Établissementpublicdesantémentale EPSM =Centre hospitalierdépartemental CHD =CentreCHS hospitalierspécialisé psyauseind’unhôpitalgénéral ouuniversit. =service CH ouCHU tutr tArseTéléphone Structure etAdresse IEC u ml evu 40 :02316747 T :02318184 T CH4rueÉmileDesvaux 14500 VIRE CH20ruedesSœursdel’Hôpital14360 TROUVILLE/MER 055810 : T :05594435 T :05567654 T 05534525 : :0557254992 T T :0388644500 T CôteBasque13av.BAYONNE CHIC InterneJacquesLoëb 64100 MONT-DE-MARSAN CH782avenue Nonéres 40000 CH70 rueRéaux33500Nord LIBOURNE -Cazalet89rueCazeaux 33410 CHS CADILLAC CH81avenue Georges Pompidou24000 PÉRIGUEUX CH13route deKraft 67150 ERSTEIN OTRO H u eVlehnl510T:0233607200 T :023377 T CH5ruePasteur 21140 SEMUR-EN-AUXOIS 1 bdMaréchaldeLattre de CHU TassignyDIJON 21000 Beaune Dijon, Gevrey-Chambertin, SAINT-LÔ Le CHS BonSauveur 65rueBaltimore 50000 PONTORSON 7ruede CHS Villechenel 50170 e phsMrcis620T:00897870 T Spahis Marocains 68250 Montbard u :0557254971 T Sud Dijon :03804248 T :03808964 T :0380293031 T > 287

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Structure et Adresse Téléphone

71 MÂCON CH/CMP 1413 avenue Charles de Gaulle 71000 T : 03 85 27 53 49 SEVREY CHS rue Auguste Champion 71100 T : 03 85 92 92 00 89 AUXERRE CHS 4 rue Pierre Scherrer 89000 T : 03 86 94 38 00 SENS CH 1 avenue Pierre de Coubertin 89100 T : 03 86 86 15 15

BRETAGNE 22 LÉHON CHS St-Jean de Dieu 22100 av St-Jean Dinan, Lamballe, St Brieuc T : 02 96 87 18 00 BEGARD CH Fondation Saint Sauveur 1 rue Bon Sauveur 22140 Lannion, Guingamp, Paimpol T : 02 96 45 20 10 29 BREST CHS route de Ploudalmézau 29820 Bohars T : 02 98 22 33 33 LANDERNEAU CH route Pencran T : 02 98 21 80 00 MORLAIX CH 15 rue Kersaint Gilly 29600 T : 02 98 62 61 60 QUIMPER CHS 1 rue Étienne Gourmelen T : 02 98 98 66 00 QUIMPERLÉ CH 20 bis boulevard Maréchal Leclerc 29300 T : 02 98 96 60 00 35 RENNES CHS Guillaume Régnier 108 av Général Leclerc 35700 T : 02 99 33 39 00 SAINT-MALO CH 1 rue Marne 35400 T : 02 99 21 21 21 56 CAUDAN CHS –Le Trescoët 56850 T : 02 97 02 39 39 SAINT-AVÉ CHS 22 rue de l’Hôpital 56890 T : 02 97 54 49 49

CENTRE 18 BOURGES CHS Beauregard 77 rue Louis Mallet 18000 T : 02 48 67 20 00 CHEZAL-BENOÎT CH rue de l’Église 18160 T : 02 48 63 80 80 DUN/AURON CHS 8 rue de l’Ermitage 18130 T : 02 48 66 29 00 28 BONNEVAL CHS Henry Ey 32 rue de la Grève 28800 T : 02 37 44 76 00 36 CHÂTEAUROUX CH 216 avenue de Verdun 36000 T : 02 54 29 60 00 LA CHATRE CH 40 rue des Oiseaux 36400 T : 02 54 06 54 86 SAINT-MAUR CH de Gireugne 36250 T : 02 54 53 72 79 37 AMBOISE CHIC Château-Renault rue des Ursulines 37400 T : 02 47 23 33 33 CHINON CH route D751 37500 T : 02 47 93 75 15 TOURS CHU 2 boulevard Tonnellé 37000 T : 02 47 47 47 47 41 BLOIS CH Centre psychothérapique 6 rue Puits Neuf 41000 T : 02 54 55 60 06 VENDÔME CH 149 boulevard Roosevelt 41106 T : 02 54 23 33 44 45 FLEURY-LES-AUBRAIS CHD 1 route de Chanteau 45500 T : 02 38 60 59 58

CHAMPAGNE-ARDENNES 08 CHARLEVILLE-MÉZIÉRES CH Belair rue Pierre Hallali 08100 T : 03 24 56 88 88 10 BRIENNE Le France CH 3 av Bauffremont 10500 T : 03 25 92 36 36 51 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE CHD 56 av du Gal. Sarrail 51000 T : 03 26 70 37 37 52 SAINT-DIZIER CH Haute-Marne carrefour Henri Rollin 52100 T : 03 25 56 83 83

CORSE 2A CORTE CHIC Tattone avenue du 9 Septembre 20250 T : 04 95 45 05 00 2B AJACCIO CH route Saint-Antoine 20000 T : 04 95 29 36 36

VIOLENCE ET SANTÉ CENTRES RÉFÉRENTS EN SANTÉ MENTALE 288 88 MIRECOURT CHS de Ravel avenue René Porterat T : 0329370077 : T :03297686 T :0387231415 T deRavel CHS avenue René Porterat MIRECOURT 88 : 0555517700 T :03839250 T :05554310 T :0466626900 T 57790 CH5rueduGénéral deGaulle LORQUIN 0468846600 : 36ruedeBar55000 CHS T FAINS-VÉEL 57 55 04664255 : T 05619620 : T 0555943207 : T Centre Psy. LAXOU deNancy1rueDocteurArchambault 54250 :046824 T 54 LORRAINE Esquirol CHS 15rueduDrMarchand 87000 LIMOGES SAINT-VAURY CHrue dela Valette 23320 87 23 Pays CHS Eygurande laCellette19340 MONESTIER-MERLINES L.J.Grégoryavenue CHS duRoussillon THUIR 19 ruedel’Hôpital48120 ST-ALBAN-SUR-LIMAGNOLE 66 Le CHS UZÈS MasCareiron 30700 48 :02323176 T :0384574000 T 02353936 : 30 T CHroute deSaint-Hilaire 11000 CARCASSONNE 03848297 : T CHSt Girons, Rozes 09190 SAINT-LIZIER 11 09 LANGUEDOC-ROUSSILLON :0384682500 T :038166 T ÎLE-DE-FRANCE :voir CH19avenue duPrésident René Coty76170 LILLEBONNE 76 Navarre CHS 62ruedeConches27000 ÉVREUX 27 HAUTE-NORMANDIE CH14ruedeMulhouse90000 BELFORT SAINT-RÉMY rueJustinetClaudePerchot CHS 70160 90 DOLE St-Ylie CHS 120route Nationale 70 39 2placeSaintJacques25000 CHU BESANÇON 25 FRANCHE-COMTÉ tutr tArseTéléphone Structure etAdresse NANCY CHU 29 avenue de Lattre de Tassigny 54000 T : 038385 : T :0382447000 T :0555297900 T :055575 T 29avenue deLattre de CHU TassignyNANCY 54000 MONT-ST-MARTIN CHA.H.B.L. 4rueAlfred Labbé54350 CHBoutard placedu4Septembre 87500 ST-YRIEIX-LA-PERCHE :0468746400 T :0235957300 T CH3placeDocteurMaschat19000 TULLE :0232536600 T Centre psycho.LIMOUX del’A.S.M.place22Septembre 11300 0232951234 : T :0381605800 T CH14avenue MaréchalFoch 76190 YVETOT SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN Rouvray CHS 4ruePaul Éluard 76300 CH5rue duDrBrunet27200 VERNON rueduDrCharcot CHS 25220 NOVILLARS EZCSd uy508T:03875639 T :0387279800 T 038255 : T :0387553600 T :0383186000 T Metz-Thionville1rueFriscaty 57100 CHU THIONVILLE 1rueCalmette57200 CHS SARREGUEMINES BonSecours 1pl.Philippede Vigneulles CHU 57038 METZ deJury57038 CHS METZ CH3rueduJeudePaume 54210 SAINT-NICOLAS-DE-PORT Répertoire IDF Répertoire page 492 > 289

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Structure et Adresse Téléphone

MIDI-PYRENÉES 12 RODEZ CHS Ste Marie, Olemps 12000 T : 05 65 67 53 00 MILLAU CHIC Sud Aveyron 265 bd Achille Souques 12100 T : 05 65 59 30 00 31 TOULOUSE CHS G.Marchant 134 route d’Espagne 31100 T : 05 61 43 77 77 32 AUCH CHS du Gers 10 rue Michelet 32008 T : 05 62 60 65 00 46 LEYME CHS Le Bourg 46120 T : 05 65 10 20 30 65 LANNEMEZAN CH 644 route Toulouse 65300 T : 05 62 99 55 55 81 ALBI CHS Pierre Jamet 1 rue Lavazière 81000 T : 05 63 48 48 48 82 MONTAUBAN CH 100 rue Léon Cladel T : 05 63 92 82 82

NORD-PAS-DE-CALAIS 59 ARMENTIÈRES EPSM Lille Métropole r Général Leclerc 59280 T : 03 20 10 20 10 BAILLEUL CHS 790 route Locre 59270 T : 03 28 43 45 46 DOUAI CH rue Cambrai 59500 T : 03 27 99 61 61 MAUBEUGE CH 13 boulevard Pasteur 59600 T : 03 27 69 43 43 SAINT-AMAND-LES-EAUX CH 19 rue des Anciens d’ AFN 59230 T : 03 27 22 96 00 SAINT-ANDRÉ-LEZ-LILLE EPSM 193 rue Général Leclerc 59870 T : 03 20 63 76 00 SOMAIN CH rue Joseph Bouliez 59490 T : 03 27 93 09 09 62 CAMIERS CHD A.Calmette route Widehem 62710 T : 03 21 89 70 00 HÉNIN-BEAUMONT CH 585 avenue Déportés 62250 T : 03 21 08 15 15 SAINT-VENANT CHS 20 rue Busnes 62350 T : 03 21 63 66 00

PAYS-DE-LA-LOIRE 44 BLAIN CHS Le Pont Piétin 44130 T : 02 40 51 51 51 MONTBERT CHS les Loges 44140 T : 02 40 80 23 00 49 ST-GEMMES-SUR-LOIRE EPSM route de Bouchemaine T : 02 41 80 79 08 53 CHÂTEAU-GONTIER BAZOUGES CH place 53200 T : 02 43 70 73 33 LAVAL CH 40 rue Saint-Benoît 53000 T : 02 43 66 46 50 MAYENNE CH du Nord-Mayenne 229 bd Paul Lintier 53103 T : 02 43 08 73 00 72 ALLONNES CHS route de Spay 72700 T : 02 43 43 51 51 85 FONTENAY-LE-COMTE CH 40 rue Rabelais 85200 T : 02 51 53 51 53 LA ROCHE-SUR-YON CHS route d’Aubigny 85000 T : 02 51 09 72 72

PICARDIE 02 PRÉMONTRÉ EPSM 02320 T : 03 23 23 66 66 60 CLERMONT CHS 2 rue des Finets 60000 T : 03 44 77 50 00 80 AMIENS CHS route de Paris 80000 T : 03 22 53 46 46

POITOU-CHARENTES 16 LA COURONNE EPSM Camille Claudel, Breuty 16400 T : 05 45 67 59 59 17 JONZAC CH 4 avenue Winston Churchill 17503 T : 05 46 48 75 75 79 PARTHENAY CH 13 rue de Brossard 79205 T : 05 49 68 49 68 86 POITIERS CHS Henri Laborit 370 av Jacques Cœur 86021 T : 05 49 44 57 57

VIOLENCE ET SANTÉ CENTRES RÉFÉRENTS EN SANTÉ MENTALE 290 3BSESCSd aSvi 30 :04796030 T 0450254300 : T 04379155 : T :04772754 T vallée CHS rue delaPatience d’Arve ROCHE/FORON 74800 LA delaSavoie CHS 73000 BASSENS 74 73 :047505 T CHS BRON Vinatier 95boulevard Pinel69500 :04752015 T 0474835300 : 69 T :0474522911 T CH26rueCamillePariat 42110 FEURS 42 Centre psychothérapique SAINT-CLAIR-DE-LA-TOUR Vion 38110 38 CHroute de Tain ROMANS-SUR-ISÈRE 26100 Ste-Marie CHS PRIVAS 19coursdu Temple 07000 26 Centre psy.de l’Ainav. BOURG-EN-BRESSE deMarboz01000 07 01 RHÔNE-ALPES PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR :voir 7 AN-ALES ot ainl 76 : 02624535 T 05943950 : T :0590891700 T :0596731245 T route Nationale97860 EPSM SAINT-PAUL 974 CHavenue desFlamboyants CAYENNE 973 FORT-DE-FRANCE deColsonroute CHS deBalata97260 972 route Chauvel 97139 CHU ABYMES LES 971 DOM tutr tArseTéléphone Structure etAdresse SAINT-PIERRE CH avenue Président Mitterrand 97139 T : 0262359000 : T : 05908052 T CHavenue Président Mitterrand 97139 SAINT-PIERRE :0477443000 T 04724219 : T :0477404142 T :0478547519 T :04379010 T :0472116953 T deMonteran CHS premier plateau97120 SAINT-CLAUDE :0476062600 T :0477967800 T :04765642 T :0477750680 T CliniqueNotre Dame4placeN.69100 VILLEURBANNE 0475238000 : T SAINT-CYR-AU-MONT-D’OR rueJ.B.Perret CHS 69450 LYON St-Jean CHS deDieu290route de Vienne 69008 LYON Édouard Herriotrue CHU Viala Pavillon N69000 delaRésistance 42800 St Étienn.56rueMartyrs CHU DEGIER RIVE CH28rueCharlieu42300 ROANNE CHBeauregard av.MONTBRISON MontsduSoir42600 CHrueBénaud42700 FIRMINY CH38380 SAINT-LAURENT-DU-PONT 38120 3ruedelaGare SAINT-ÉGRÈVE CHS CHruePierre SAINT-VALLIER Valette 26240 Répertoire PACA Répertoire page 543 > 291

SOINS ET PRÉVENTION VIOLENCE ET SANTÉ ASSOCIATIONS DE SOUTIEN

Outre les services de l’État qui peuvent être saisis à tout moment par les personnes victimes de violences (services sociaux, police, justice), certaines associations sont particulièrement sensibilisées aux difficultés spécifiques des exilés et des femmes victimes de violences.

VOIR AUSSI Centre référents en santé mentale page 286 et Soutien juridique page 131

SOINS MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES POUR LES EXILÉS VICTIMES DE VIOLENCE OU TORTURE

Structure et Adresse Contacts

ALSACE 13 PAROLE SANS FRONTIÈRE ET RÉSEAU RESPIRE, 5 rue Grandidier, T : 03 88 14 03 43 67000 STRASBOURG, Demande de RV auprès de Esperanza Mokbel, M : [email protected] coordinatrice du réseau T : 06 61 95 54 01 Site internet : www.p-s-f.com

AQUITAINE 13 MANA, 91 cours d’Albret 33000 BORDEAUX T : 05 56 79 57 14 M : [email protected]

ÎLE-DE-FRANCE 75 AVRE : fermée le 30/11/06 pour défaut de subventions. Les thérapeutes ont formé un Groupe de réflexion en vue d’une reprise d’activité dans un nouveau cadre. - T : 06 30 28 18 83 - Site internet : www.avre.org 75 Centre MINKOWSKA 12 rue Jacquemont 75017 PARIS T : 01 53 06 84 84 Site internet : www.minkowska.com voir détail des langues page 496 75 PARCOURS D’EXIL 26 rue de Cronstadt 75015 PARIS T : 01 45 33 31 74 Site internet : www.parcours.asso.fr M : [email protected] 75 Association PRIMO LEVI 107, av. Parmentier 75011 PARIS T : 01 43 14 88 50 Site internet : primolevi.asso.fr M : [email protected] 94 COMEDE, Hôpital de Bicêtre, 78 rue du Général Leclerc, T : 01 45 21 38 40 94270 LE KREMLIN-BICÊTRE M : [email protected] Site internet : www.comede.org

PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR 13 Centre OSIRIS, 4 avenue Rostand 13003 MARSEILLE T : 04 91 91 89 73 M : [email protected] 84 MIGRATIONS SANTÉ VAUCLUSE T : 04 90 14 09 64 25/27 rue Bonneterie 84000 AVIGNON

VIOLENCE ET SANTÉ ASSOCIATIONS DE SOUTIEN 292 44 GYNÉCOLOGIE SANS FRONTIÈRES pour certificats gynécologiques, T : 0240412978 : T gynécologiques, pourcertificats FRONTIÈRES GYNÉCOLOGIE SANS 44 ôia èeEfn,CUd ats3 olvr enMne M:[email protected] deNantes38boulevardHôpital Mère Enfant,CHU JeanMonnet 5RJIEscMio e emsd ai :0144755127 T 0143481087 : T s/cMaisondesfemmesdeParis RAJFIRE 75 :014090 T danslespaysd’origine pourexpertise GAMS 75 25rueduCharolais 75012PARIS SOLIDAIRES FEMMES 75 5FME EL ER :0148060334 T :015853 T 0148072910 : T pourcertificats FAMILIAL LE PLANNING POUR FRANÇAIS MOUVEMENT 75 DELA TERRE FEMMES 75 FASTI 58ruedesAmandiers75020PARIS 75 4GSRM2 u oré400NNE :0240470022 T POITOU-CHARENTES 24rueFourré 44000NANTES GASPROM 44 :0388248400 T PAYS-DE-LA-LOIRE 0140080534 : T Femmes victimesdeviolences CIMADE 75 ÎLE-DE-FRANCE THEMIS 67 ALSACE ET/OU MARIAGES FORCÉS JURIDIQUEPOURLES FEMMES SEXUELLES DEMUTILATIONS VICTIMES ET SOCIAL SOUTIEN tutr tArseContacts Structure etAdresse (FNSF), site: (FNSF), Sur lesviolencesfaites auxfemmesetlesviolencesconjugales :voir Fédération nationalesolidaritéfemmes http://cfda.rezo.net. M:[email protected] réfugiées. Femmes dela Terre, laLigue desDroits del’HommeetleRéseaupour l’autonomiedesfemmesimmigréeset Les associations membres duGraf sontAmnestyinternational(sectionfrançaise), laCimade,leComede,Fasti, contraintes, discriminationsquileursontimposées,persécutéesoucraignent del’être. conjugales, etc.C’estaussientant quefemmescellesquitransgressent ourefusent leslois,normes, groupe social à développer lecombatpourfaire reconnaître lesviolencesspécifiquesquevivent lesfemmesentantque En juillet2005,leGraf alancél’appel“Droit d’asilepourlesfemmespersécutéesentantquefemmes”,visant GROUPE FEMMES ASILE (GRAF) 6 u eCaetn702PRSM :[email protected] Site internet: -Siteinternet: 44093 NANTES M :[email protected] M:[email protected] Site internet: 163 ruedeCharenton 75012PARIS Site internet: 66 ruedesGrands Champs75020PARIS 75011 PARIS -Siteinternet: M:[email protected] Site internet: 2 ruedelaSolidarité75019PARIS Site internet: Site internet: 36 rued’Oberlin67000STRASBOURG yéooius ofdrto ainl,4sur an-rneM:[email protected] gynécologiques, Confédération Nationale,4square Saint-Irénée OTD OD,3 u e os800PIIR :0549411340 T 31ruedes3Rois 86000POITIERS MONDE, DU TOIT :0677827909(RV mercredi) T 46 boulevard desBatignolles75017PARIS Informations surleGraf surlesitedelaCoordination française dudroit d’asile: http://perso.orange.fr/solidaritefemmes : mariagesforcés, viols,prostitution etexploitation sexuelle,mutilationssexuelles,violences www.toitdumonde.net www.maisondesfemmes.free.fr/rajfire.htm perso.orange.fr/associationgams www.femmes-solidaires.org www.fasti.org www.cimade.org/asile.html www.planning-familial.org www.gynsf.org M :[email protected] M :[email protected] M :[email protected] M :[email protected] > 293

SOINS ET PRÉVENTION INFECTION À VIH ET IST PRÉVENTION ET DÉPISTAGE

Les migrants/étrangers, et particulièrement les femmes, payent un plus lourd tribut à l’épidémie VIH que l’ensemble de la population. En métropole, l’épidémie affecte essentiellement les personnes originaires d’Afrique subsaharienne. Aux Antilles françaises ou en Guyane, elle touche essentiellement les populations caribéennes. La combinaison de multiples facteurs de vulnérabilité entraîne des retards au dépistage ou aux soins. Ces facteurs doivent être pris en compte afin d’élaborer avec les patients et populations de migrants/étrangers des programmes de prévention et de dépistage adaptés.

VOIR AUSSI Bilan de santé page 237 et CDAG et centres de prévention page 317

TRAITEMENT D’URGENCE EN CAS ÉPIDÉMIOLOGIE DU VIH DE RISQUE D’EXPOSITION AU VIH (Sources : InVS, OMS, Onusida) Rapport sexuel non protégé, rupture de préservatif, piqûre accidentelle, partage L’infection à VIH-sida est une pandémie mondiale (en 2005, de seringue, etc. 39 millions de personnes atteintes, 4 millions de nouveaux Afin d’évaluer le risque et diagnostics par an), qui sévit particulièrement en Afrique subsa- éventuellement de débuter un harienne (29 millions). Les femmes payent actuellement le tribut traitement antirétroviral (TPE, le plus lourd à cette pandémie (58 % des personnes infectées en traitement post-exposition), Afrique subsaharienne et 55 % au Maghreb). En dehors de se rendre le plus tôt possible l’Afrique, les autres régions de développement important de après le risque d’exposition l’épidémie sont l’Asie, l’Amérique latine et l’Europe de l’Est. Si le au VIH, et dans les 48h au plus VIH est surtout transmis par voie sexuelle, la transmission par tard, aux urgences de l’hôpital voie sanguine (injections, vaccinations, transfusions, actes de le plus proche. modification corporelle…) et la transmission materno-fœtale ne T : Sida Info Service sont pas rares en l’absence de politique de prévention au sein de 0800 840 800, 24 h/24 nombreux pays au système de santé déficient (absence de maté- riel à usage unique notamment).

En France, la diminution des cas de sida permise par la diffu- sion des multithérapies à partir de 1996-1997 est moins forte parmi les migrants/étrangers que parmi les Français. Principalement originaires d’Afrique subsaharienne, les

INFECTION À VIH ET IST PRÉVENTION ET DÉPISTAGE 294 tion tientalorspourbeaucoupàl’accèsauxsoinsenFrance. L’efficacitément infectéesparle despolitiquesdepréven-VIH. viser àdissuaderl’arrivéeenFrance depersonnespotentielle- ment motivéspardesraisons médicales,ilserait inopérant de esprits. Danslamesure oùl’exiletlamigration nesontquerare- vant àlaconsultationmarquent directement les del’aéroport leur paysesttrèsminoritaire, mêmesilescasdemaladesarri- des personnesvenues chercher untraitement inaccessibledans ses politiquesetéconomiquesdel’exillamigration. Lapart ment pourl’AfriquesubsaharienneetHaïtiquicumulentlescau- dynamique del’épidémiedanslespaysd’origine, gie du VIH enFrance etenEurope traduit principalementla comparables entre les patientsétrangers etfrançais. vance etlebénéficedestraitements (diminutiondesdécès)sont compte desfacteursdevulnérabilité des personnes,l'obser- Toutefois, lorsquelapriseencharge médico-psycho-sociale tient - possibledestraitements avec desproches,un partage en un moindre recours audépistagequientraîne- unaccèsplustar- - un accèslimitéauxactionsd’information,desensibilisationet page 16).Ilssetraduisent par: tage, àl’accèsausoinsetl’observance faceàlaprévention, audépis- nante danslescomportements (Haïti, migrants/étrangers principalementoriginaires despaysvoisins aégalementprogresséGuyane), l’épidémie parmiles VIH français d’Amérique(Antilles, masculine. Danslesdépartements que del’épidémiedanslapopulationfrançaise homosexuelle moindre étantnotammentdueàladynami- nés, cetteproportion et leshommesafricains20%del’ensembledesconcer- nouveaux casparmil’ensembledesfemmesatteintesenFrance, saharienne. (InVS).Les femmesafricainesreprésentent 51%des tiers descasconcernentpersonnesoriginaires d’Afriquesub- environ deséropositivitévertes de2003à2005,un intervenues etdescas desida.Surles20000décou- des casd’infectionà VIH croissantemigrants/étrangers constituentdepuislorsunepart CHEZ LESMIGRANTS/ÉTRANGERS SPÉCIFICITÉS ETFACTEURS EXPLICATIFS DEL’ÉPIDÉMIE VIH France ouaupaysd’origine. dif auxtraitements ; de prévention ; La part croissante desmigrants/étrangersLa part dansl’épidémiolo- Les facteurssocio-économiquesontuneinfluencedétermi- É quateur, Guyana,Suriname). (voir Exil etsanté Exil particulière- l’infection par le VIH etl’exil. l’infection parle VIH corrélation négative entre page 31),cequiévoque une (voir d’origine correspondants estimés danslespays plus faiblesquelestaux auComedesont observés Mauritanie 11‰ Haïti 14‰,Mali13 Guinée Conakry20‰, Angola 21‰,Nigeria 32 ‰,Sierra Leone 24‰, Congo 34‰,RD Côte d’Ivoire 59‰, Cameroun 92‰, décroissant :Rwanda113‰, concernées Hommes 13‰ Femmes 33‰, Hommes 28‰ Femmes 48‰, (InVS), Institut deveille sanitaire enFrancel’infection à : VIH sur l’épidémiologiede P ■ ■ ■ ■ 000patients Taux pour1 entre 1999et2005 20 000nouveaux patients au Comedeparmi prisencharge356 patients VIH+ EXILÉS LES PARMI É PIDÉMIOLOGIE U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR Les tauxdeprévalence Principales nationalités Afrique del’Ouest19‰ Afrique centrale 37 ‰ Repères géopolitiques www.invs.sante.fr par taux VIH > 295

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Les facteurs socioculturels sont importants, mais peuvent donner lieu à des interprétations abusives. Un dialogue en confiance permet d’en appréhender la complexité et d’en com- prendre les spécificités. Ces facteurs sont en lien avec : - la place de l’individu dans le groupe social : le groupe (famille, communauté) détermine l’identité et la place de l’individu. Il est parfois difficile à celui-ci de s’en dégager, mais les éléments cul- turels n’étant pas figés, l’évolution sociale est toujours possible ; - la tolérance vis-à-vis des différences : certains comportements sexuels existants, comme l’homosexualité ou la sodomie chez les hétérosexuels, restent peu acceptés dans beaucoup de com- munautés et sont souvent interdits par la religion ; - les règles de la vie privée, singulièrement la faible autonomie des femmes dans le couple, qui restreint leur libre choix dans les pratiques sexuelles. La plupart du temps, les comporte- ments des migrantes/étrangères s’inscrivent dans un schéma de domination masculine ; - la structure familiale : les règles du lignage et du mariage, les situations matrimoniales (monogamie, polygamie, lévirat, soro- rat, voir aussi Mariages forcés page 276) peuvent influencer l’accès au dépistage, mais doivent être interprétées avec pru- dence en se gardant de généralisations rapides et abusives ; - les pratiques initiatiques sexuelles (circoncisions et mutilations sexuelles féminines, voir page 275) ne donnent pas non plus lieu à des interprétations univoques en matière de prévention VIH. Si la circoncision peut parfois limiter le risque de contami- nation virale, suite à la kératinisation du gland après l’ablation du prépuce, elle ne protège en rien des ulcérations génitales et des autres IST. Les mutilations sexuelles féminines exposent à de nombreuses complications, dont le VIH ; - les pratiques sexuelles exposant à des lésions génitales fémini- nes importantes (irrigations génitales, dry sex - le « sexe sec » destiné à donner plus de plaisir au partenaire) favorisent les infections génitales et le risque VIH ; - toutes les religions monothéistes mettent en avant les concepts d’abstinence et de fidélité au sein du couple, ou de la famille polygame, comme modèles de prévention du risque VIH. Sont ici liées les questions des exigences d’un idéal de foi, des aléas de la vie sexuelle et/ou conjugale et les nécessités de recher- cher des alternatives à un modèle idéalisé de prévention inscrivant la réflexion des migrants dans des plans personnali- sés de réduction des risques.

INFECTION À VIH ET IST PRÉVENTION ET DÉPISTAGE 296 ou unmédiateur desantépublique. parfois complexe, paruninterprète professionnel (voir page28) chologiques. Le soignant peutsefaire aider, danscette démarche pect desesreprésentations duplaisir et desesprocessus psy- déterminants delapriserisque (voir sexuels,ainsiquesesconnaissancessurlesfacteurs sur- ports (masculin/féminin), sescapacités denégociationlorsrap- perception desrisques,sonattitude àl’égard despréservatifs de transmission, ilestnécessaire d’aborder avec lapersonnesa étayée parlalittérature. Au-delàdel’informationsurlesmodes personnalisée, lecounseling, duelle permetd’adopterunestratégie d’information-conseil tements deprévention. santé publiquereste essentielledanslapromotion descompor- celles del’infirmière, dutravailleur socialet/oudumédiateurde tives peuvent jouerleurrôle,laparole dumédecinrelayée par pagne etprévient.Silescampagnesinstitutionnellesassocia- ger uneplacepourmédecinequi,enplusdesoigner, accom- actuel dusystèmedesanté,illeurestparfoisdifficileména- dansl’état entière. Pourtant, option, maisunemissionàpart pour touslesautres acteursdesanté,laprévention n’est pasune une missiondeprévention. - des regards souvent biaisésdesacteurssanitaires etsociaux - un dispositiflimitédemédiationsantépublique.Issusdu - un faiblerecours parlesstructures desoinsàl’interprétariat en charge denotre systèmedesanté, VIH/sida enFrance tiennentauxcapacitésd’accueiletdeprise concernés, declarifieretinterpréterlesymboliquerequis ; ventif etthérapeutique entre lesprofessionnels etlespublics synergie avec eux,d’assurer leliendanscadre duprojet pré- tituer auxprofessionnels delasantéetdusocial,maisd’agiren médiateurs desantépubliquen’ont paspourmissiondesesubs- groupe socialoucommunautaire dontilssesententproches, les tations concurrentes dessituationsobservées. lecture culturaliste etempêchederechercher d’autres interpré- cations magico-religieuses ouexotiques,cequirenforce une parfois stéréotypées;fascinationexcessive àl’égard desexpli- à desapriorisources depréjugés;recherche derecettes sur lesmigrants/étrangers :biaisd’interprétationparréférence professionnel (voir page28); PRINCIPES ETMESSAGESDELAPRÉVENTIONVIH L’intervention deprévention enconsultation médicale indivi- La consultationmédicaledemeure unmomentprivilégiépour difficultésdesmigrants/étrangers faceau Certaines Pour lesmédecins,maiségalement dont l’efficacitéestlargement notamment : supra ), etcedansleres- www.lecrips.net/reseau.htm du sida)sur d’information etdeprévention (Centres régionaux Coordonnées desCrips R ■ ■ ■ D ESSOURCES SPAIUSE E RISQUES DES ET PRATIQUES ES a e S etdu VIH. pas desIST interrompu neprotègent les spermicidesoulecoït la pilule,lestérilet, correctement utilisés; à conditiond’être et desautres IST, dans laprévention du VIH ont prouvé leurefficacité Seuls lespréservatifs en casdesaignements). sexuellement transmissibles d’autres infections est majorés’ilexiste pratique à risque(le préservatif constituentune pénétration vaginale sans Les avec rapports au rapport VIH. sont sansrisquepar se caresser, semasturber Embrasser surlabouche, > 297

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PRINCIPES ET MESSAGES DE LA PRÉVENTION VIH

L’efficacité du préservatif masculin est aujourd’hui admise par la population française, mais sa perception peut différer parmi les migrants/étrangers. Un travail d’explication pédagogi- MODE D’EMPLOI DU PRÉSERVATIF que et sans fausse pudeur permet d’apporter deux précisions MASCULIN EN 23 LANGUES essentielles concernant son efficacité : Disponible en albanais, - le préservatif doit être utilisé lors de chaque rapport sexuel, ce anglais, arabe, bambara, que de nombreux couples tendent à oublier lorsqu’ils s’instal- bulgare, nenge tongo, chinois lent dans une relation durable ; mandarin, créole antillais, - le préservatif doit être utilisé correctement : pincer le réservoir, créole guyanais, créole haïtien, espagnol, géorgien, ne le dérouler qu’au moment de l’érection, et utiliser des gels à kurde, lingala, peul, polonais, base d’eau. portugais brésilien, roumain, D’autres avantages des préservatifs masculins sont utile- serbe, soninké, tchétchène, ment présentés : ukrainien et wolof. Disponible auprès de l’Inpes, - il est un des moyens mécaniques les plus efficaces contre la www.inpes.sante.fr contamination par le VIH et les IST ; - il protège d’une grossesse non désirée (une contraception hormonale chez la jeune femme pouvant être associée pour une prévention plus systématique) ; - il est en latex, donc souple, et peut avoir des textures, des tailles des couleurs ou des goûts différents ; - la norme CE, dans les pays de l’Union européenne, en valide la qualité ; - il a une date de péremption explicitement écrite pour protéger l’achat de l’utilisateur ; - certains centres de prévention et de dépistage (dont CDAG et Ciddist, voir page 317) et de nombreuses associations de lutte contre le sida en distribuent gratuitement.

Prévention auprès des femmes. Si la vulnérabilité particulière des femmes face au risque de contamination par le VIH est connue, elle reste insuffisamment prise en compte en matière de prévention. Les facteurs de vulnérabilité spécifiques sont physio- logiques (risque supérieur de contamination dans le sens homme/femme en raison du caractère plus contaminant du sperme et d’une plus large surface des muqueuses avec risques de microlésions), et psychosociaux, souvent mal assumés, liés aux capacités d’autonomie et d’accès à la parole. Pour certaines femmes, dont l’espace de négociation sexuelle est très réduit, la proposition du préservatif au partenaire peut faire soupçonner l’infidélité.

INFECTION À VIH ET IST PRÉVENTION ET DÉPISTAGE 298 de coiffure, «n’gandas »(bars-restaurants), stadesdefootball… fréquentés notammentpardescommunautésafricaines:salons auprèsdesmigrantsd’intervention sesontadaptéesauxlieux (voir réalisées avec leconcoursdesmigrants, pourlesmigrants étrangères. Desvidéosoudesbandes-dessinéesontété répondre auxbesoinsspécifiquesdespopulationsmigrantes/ de laprévention àdesapproches pluscommunautaires, pour méthodologies utiliséesassocientlesprogrammes généralistes associations deprévention endirection desmigrants. du LesVIH de prévention sontélaborésparlaDGS,l’Inpes,lesCrips, actions deprévention. - attention :nejamaisutiliser2préservatifs enmêmetemps il permetégalementd’ouvrirundialoguesurl’attitudeàl’égard - - sur leplandessensations,iltransmet mieuxlachaleuret - ilpeutêtre misavant sexuel; lespréliminaires durapport il recouvre- lavulve, cequilerend plus protecteur quelepréser- - de parsanature enpolyuréthane,ilestplussolidequelepré- - c’estunoutildeprévention dontlafemmepeutavoir lamaîtrise; féminin que: début. Ilconvientdepréciserauxfemmesausujetdupréservatif aspect etdemodalitésd’utilisationsemblantcomplexes au diffusion reste plusconfidentielle,enraison desoncoût, estdémontrée,maissa Son efficacitédanslaprévention desIST associations: et certaines de lavolonté delafemme majeur enmatière deprévention, carsonusagerelève enpriorité (1 masculinet1féminin). des préservatifs engénéral. lubrifié ; sexuel, carilestfortement ne s’échauffepaslorsdurapport ; vatif masculinfaceauxIST servatif masculinetconstitueunealternative àcelui-ci; PARTENAIRES ETOUTILSDELAPRÉVENTIONVIH Rôle desmigrants/étrangers etdesassociationsdansles Le féminin(FEMIDOM) préservatif constitueunprogrès Catalogue Inpes page 427).Desméthodesinnovantes De nombreux programmes ouprojets iaIf evc :0800840800 Sida InfoService T (distribué gratuitement danslesCPEF ). www.inpes.sante.fr Disponible auprèsdel’Inpes, antillais etrusse en français, anglais,créole féminin du préservatif Mode d’emploi R prévention, Réf. 3113-05121-L) contre lesida (Réf. 313-05120-L), des migrants sida/hépatites àdestination Outils deprévention Catalogues Crips/Inpes2005, Inpes, www.inpes.sante.fr les migrants outils deprévention pour VIH commander gratuitement des Pour télécharger et R ESSOURCES ESSOURCES (formation et L’Afrique > 299

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LA MÉDIATION Les professionnels de santé et les associations doivent pou- DE SANTÉ PUBLIQUE voir se servir des outils de prévention existants ou aider à les La médiation de santé faire connaître au sein de leurs équipes. Ces différents outils publique est une démarche permettent de sortir du discours injonctif réduit à la nécessité innovante s’adressant « d’utiliser les préservatifs ». Parler des préservatifs masculins et notamment aux migrants et à féminins est souhaitable et possible auprès des migrants/étran- laquelle praticiens et acteurs gers suivis dans les unités de soins de prise en charge du VIH, si sanitaires et sociaux peuvent besoin à l’aide d’un interprète professionnel, d’une association recourir. Pour en savoir plus : ou d’un médiateur de santé publique. IMEA, Institut de médecine et d’épidémiologie appliquée, Faculté Bichat, Paris PLACE DU DÉPISTAGE DANS LA PRÉVENTION VIH T : 01 44 85 63 00 Les discours de prévention auprès des populations migrantes doivent inclure une incitation au dépistage, afin de les faire bénéficier des avancées thérapeutiques de ces dernières années. Les bénéfices de la prise en charge thérapeutique pré- coce rendent nécessaire la promotion accrue du dépistage. Le temps de l’entretien pré-test est un moment privilégié pour abor- der la prévention en s’appuyant sur les situations d’exposition au risque rapportées par les consultants. L’accord du patient pour la pratique du test est obligatoire dans tous les cas (y compris pour le bilan de grossesse), même si la demande peut être induite par le médecin. Les modalités du test, délai et remise des résultats, doivent être expliquées au patient. En cas d’importantes difficul- POUR EN SAVOIR PLUS tés de communication linguistique, et faute d’un interprète pro- ■ Repères pour votre pratique, fessionnel, le test ne sera pas proposé. Dépistage du VIH-sida chez la personne migrante/ Le délai requis pour la remise des résultats est nécessaire au étrangère, travail psychique du patient. Lors de l’annonce, le médecin www.inpes.sante.fr/CFESBa s’efforce d’accueillir les réactions psychologiques, d’évaluer la ses/catalogue/pdf/742.pdf compréhension des résultats et de prendre en compte leur signi- ■ Brochure Après un test VIH, fication pour le patient. C’est aussi l’occasion de reprendre les ne laissez jamais vos éléments de la première consultation, et de réévaluer la stratégie questions sans réponses… de réduction des risques. www.inpes.sante.fr Réf 3111-06045-DE L’infection à VIH, quel qu’en soit le stade, est une maladie à déclaration obligatoire (DO). La DO est destinée à la connais- sance des différentes formes de la maladie et des populations à risque. La surveillance épidémiologique de l’infection à VIH permet d’améliorer la prévention et la prise en charge médico- sociale des personnes concernées et de leur entourage. Lors d’un résultat positif de sérologie au laboratoire, le biologiste doit rem- plir une fiche de notification composée de 5 feuillets. Il établit le code d’anonymat, complète le feuillet 1, et l’adresse à la Ddass.

INFECTION À VIH ET IST PRÉVENTION ET DÉPISTAGE 300 de lasaisie(voir lesitedel’InVS adresser àl’InVSquiéliminelesdoublonsetré-anonymiselors teur desantépubliquelaDdassvalide lesfichespour Ddass, etgarde lefeuillet3pendant6mois.Le médecininspec- des sous-typesviraux), complètelefeuillet2qu’il adresse àla volontaire virologiquela surveillance pourl’étude (participation médecin doitinformerlepatientsurlanotificationobligatoire et lefeuillet5pendant6mois.Le Ilconserve de référence du VIH). (Centre etlefeuillet4auCNR national résultats dutestconservé, Il adresse aumédecinprescripteur lesfeuillets2et3avec les diffusion, 42bddelaLibération, 93203Saint-DenisCedex. Commandes auprèsdel’Inpes(diffusiongratuite) démarches (plansdemétro, agenda). toutenproposant desinformationspratiques pourles PMI…), en charge (médecin,assistantesociale,associationdesoutien, liaison entre lapersonneetlesdifférents danssaprise intervenants social. CeLivret bilingueestégalementconçucommeuncarnetde d’accès auxsoins,deprévention médicale,desoutienjuridiqueet s’adressent àeux.Ilcontientlesinformationsprioritaires enmatière du socialauxmigrants/étrangers ensituationprécaire qui bilingue estdestinéàêtre remis parlesprofessionnels delasantéet la Cimade,MédecinsduMondeetleSecourscatholique,Livret Édité parleComede,laDGSetl’Inpes, russe, serbe,soninké,tamoul,turc etwolof. espagnol, géorgien, pular, hindi,kurde, ourdou, portugais, roumain, arménien, bengali,bulgare, chinoismandarin, créolehaïtien, Disponible enfrançais, albanais,anglais,arabe dialectalmaghrébin, DESANTÉBILINGUE EN23LANGUES LIVRET www.invs.sante.fr avec leconcoursdel’Anaem, ). : Inpes,Service > 301

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L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (« séropositivité au VIH »), dont le sida (syndrome d’immunodéficience acquise) représente un stade avancé et mortel en l’absence de traitement, est responsable d’une pandémie mondiale. En France, l’épidémie se poursuit, en raison notamment des insuffisances de dépistage et de prise en charge précoce. Pour les personnes prises en charge, les traitements antirétroviraux permettent d’obtenir un équilibre immunovirologique mais non l’éradication virale. L’infection par le VIH devient une maladie chronique, relevant de traitements associant trois molécules antirétrovirales ou « trithérapies ». Des progrès récents ont permis l’utilisation de traitements simplifiés aux effets indésirables moins fréquents qu’auparavant. Les échecs précoces sont rares lorsque le traitement est bien pris par le patient et conduit par des équipes spécialisées.

VOIR AUSSI Prévention et dépistage page 294

HISTOIRE NATURELLE DE LA MALADIE

Évolution clinique de l’infection à VIH. En l’absence de traite- ment, l’infection à VIH évolue selon trois stades cliniques succes- sifs, avec d’importantes particularités : l’évolution diffère selon le groupe d’exposition et selon les individus, les manifestations cliniques sont très diverses, et les interventions thérapeutiques peuvent être multiples dès la séropositivité.

Classification CDC Stade A Stade B Stade C Forme clinique asymptomatique symptômes mineurs sida Durée moyenne 2 à 3 mois 10 ans 4 à 6 ans

L’évolution biologique de l’infection par le VIH est un proces- sus continu dès la contamination, caractérisé par une réplication virale intense et persistante. En l’absence de traitement, la destruction des lymphocytes T CD4 progresse à un rythme de 50 à 80 CD4/mm3 par an, avec d’importantes variations indivi-

INFECTION À VIH ET IST PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE 302 évidente doivent inciteràlapratique dutest VIH. (ganglions). Deslymphadénopathiesgénéralisées sanscause personnes infectéesdéveloppent desadénopathiesgénéralisées ler uneséropositivité. Aprèslaséroconversion, 50à70%des mocystose etlatoxoplasmose peuvent aujourd’hui encore révé- positives. Enl’absencedesuivi,latuberculose, lezona, lapneu- sentent lamoitiédescausesdedécès thérapies antirétrovirales, repré- lesmaladiesopportunistes duelles. Endessousde200CD4/mm ud ypoye CD4 ou delymphocytes T rale estindiquéerapidement encasdemanifestationssévères corps) entre 3semaineset2mois.Unemultithérapie antirétrovi- dans lesérum,suivied’uneséroconversion (positivitédesanti- bopénie...). Le diagnosticestattesté par laprésenced’Agp24 vre, adénopathies,pharyngite,rash cutané,leucopénie,throm- pseudo-grippal (syndrome mononucléosiquenonspécifique:fiè- 1 à6semainesaprèslecontactcontaminant,dansuntableau (Stade A). la réplicationvirale etdelacapacitétransmission du VIH. devirusprésentdanslesang,reflet de désigne laquantitéd’ARN met desavoir quandcommencerlestraitements. Lacharge virale CD4reflète ledegréd’atteintedusystèmeimmunitaire etper- T les décisionsthérapeutiques. Lanumération deslymphocytes ques sontlesmeilleursmarqueurs pourassurer lesuivietprendre tion virale lepluslongtempspossible. rétrovirale viseàobteniruneréduction maximaledelaréplica- Lastratégie thérapeutiqueautres anti- affectionsopportunistes. ses immunitaires peutsetraduire d’infectionsou parlasurvenue faire l’objet demessagesprévention spécifiques. multiplicationvirale etdoit est trèsélevéenraison d’uneforte cas deformeasymptomatique.Le risquede transmission du VIH a tuber - la les plusfréquentes: dépendent dudegré dudéficitimmunitaire ; (STADE BETSTADE C) COMPLICATIONS LIÉESAUVIHETMALADIESOPPORTUNISTES précocement (CD4 Ellepeutsedévelopperpatients africainsinfectéspar le VIH. Les atteintespulmonaires diminutiondepuisl’introductionBien qu’en desmulti- forte Particularités delaprimo-infectiondansl’infectionà Particularités VIH CD4 etcharge virale. Lymphocytes T culose Des symptômes surviennent dansdeuxtiersdescas, Des symptômessurviennent (voir page369)estprépondérante chezles ≈ 400/mm < 350/mm restent lesinfectionsopportunistes 3 ). Les manifestations cliniques 3 ; ellen’est plusindiquéeen 3 , ladiminutiondesdéfen- chez lespersonnesséro- Ces indicateursbiologi- > 303

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- la pneumocystose se manifeste par une fièvre isolée ou asso- ciée à une perte de poids, toux, dyspnée et évolue vers une insuffisance respiratoire aiguë. Elle survient pour un taux de CD4 < 200/mm3, en l’absence de traitement préventif ; - des pneumopathies bactériennes peuvent survenir avec une fréquence inhabituelle, le plus souvent dues au pneumocoque ou à Haemophilus influenzae ; - les infections mycosiques ou virales sont également rares, ainsi que les infections à mycobactéries atypiques, qui surviennent à un stade très avancé du déficit immunitaire (CD4 < 50/mm3) et s’intègrent dans une atteinte multiviscérale.

Les atteintes neurologiques sont surtout dues aux toxoplas- mes ou aux cryptocoques, mais peuvent être directement liées au VIH. Leur fréquence augmente avec le degré de déficit immu- nitaire. Les atteintes du système nerveux central sont des ménin- gites, des encéphalites, des atteintes cérébrales locales ou médullaires. Les atteintes périphériques (mononévrites, polyné- vrites ou neuropathies) et des muscles peuvent être infectieuses ou toxiques.

Les atteintes digestives sont fréquentes et peuvent survenir à un niveau de CD4 peu abaissé. Les infections à Candida attei- gnent la bouche (muguet, glossite atrophique) et l’œsophage. L’herpès peut provoquer des ulcérations sur tout le tractus digestif (faces internes des lèvres, œsophage, côlon, anus). Les diarrhées sont fréquentes à un stade tardif, d’origine parasitaire ou virale, plus rarement bactérienne. Elles peuvent induire une dénutrition aggravant le pronostic vital.

Les atteintes cutanéo-muqueuses sont très diverses. D’origine infectieuse ou tumorale, elles peuvent survenir à tous les stades de la maladie : herpès (vésicules péri-orificielles en bouquet), zona fréquent, candidoses vaginales récidivantes, dermite sébor- rhéique (lésions érythémato-squameuses sur le visage et le cuir chevelu)… La gale est fréquente, parfois atypique (voir Pathologie courante page 329). Les toxidermies médicamenteu- ses disparaissent souvent spontanément.

Certaines tumeurs malignes surviennent plus fréquemment chez les personnes infectées par le VIH, comme les dysplasies évoluant vers le cancer du col de l’utérus ou de la marge anale, les lymphomes hodgkiniens ou non hodgkiniens. Le sarcome de Kaposi est rare chez les patients africains porteurs du VIH.

INFECTION À VIH ET IST PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE 304 modes detransmission, l’attitudeenvers lesmoyens depréven- couple sérodifférent), surleniveau d’informationrelative aux positivité etproposition dutest, information surletraitement si (connaissancedelaséro- surlepartenaire consultation, portent plusfacilementenfinde affectif etsocial.Deséchanges ouverts, delaséropositivité conduitàungranddécouverte isolement exilésquela doit être appréhendé,notammentchez certains matière deprévention personnalisée.Le contextesocioculturel dansl’informationetl’accompagnementen rôle trèsimportant des couplesnonconcernésparl’infectionà VIH. Les délaissontlongsmaisidentiquesauxdepriseencharge surleterritoire national. die. Unedizainedecentres sontrépartis elle estdécidée,priseencharge à100%parl’assurance mala- avec Lapriseen charge lemédecin spécialistedu enAMP,VIH. si à touteslesévaluations etc.)encoordination nécessaires (fertilité, car différentes techniquessontpossibles.Cetteéquipeprocédera pourunepriseencharge individualisée naire spécialiséeenAMP le coupledoitêtre mis encontactavec uneéquipepluridiscipli- sonnes sontséropositives. Lorsque leprojet parental estexprimé, l’homme oulafemmequisoitinfecté/e)lorsquelesdeuxper- estpossiblechezlescouplesséro différents (quecesoit L’AMP surlescontraintes imposéesparl’AMP.objective enparticulier dent rarement spontanément.L’information doitêtre claire et susciter laparole autourdecettequestionquelespatientsabor- voir de être entenduparlesoignantsanspréjugé.Ilestimportant statut d’individuetceluid’être social.Le désird’enfantdoitpou- l’accomplissement desoi,uneformeritepassageentre le cultures, laprocréation représente uneconditionessentiellede vite aprèsl’annoncedelaséropositivité. Dansdenombreuses procréation s’imposeàla/aupatient/eetseposeaumédecintrès Alors,jenepourrai plusavoir d’enfant…?»:laquestionde « ensemble untest…). naire (faire defaire appelaumédecin,proposer aupartenaire ler, ousefaire aider. Discuterdesstratégies d’annonce au parte- sonne. Envisageravec lapersonneavec quiellepourrait enpar- résultats etlapriseencomptedeleursignificationpourper- proposés, quipermettentdefavoriser lacompréhensiondes écouter lessilences. (voir PRISE ENCHARGEMÉDICALE Prévention du VIH Désir d’enfantetassistancemédicaleàlaprocréation (AMP). L’annonce delaséropositivité VIH :accueillirlesémotions, Déclaration obligatoire (voir aussi page294).Les soignantsontun Des rendez-vous rapprochés doivent être page 300) 2006.pdf yeni_sida/rapport_experts_ www.sante.gouv.fr/htm/actu/ Flammarion Médecine-Sciences- et desSolidarités, ministère delaSanté du groupe d’experts, Recommandations le VIH, des personnesinfectéespar en charge médicale Rapport Yeni 2006,Prise P ■ ■ P ■ E ETE D CENTRES DES U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR U E COORDONNÉES LES OUR (voir etprocréationChapitre VIH YeniRapport 2006, :0800 840800 T Sida InfoService www.actupparis.org Site d’Act-up supra ) ’AMP > 305

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PRISE EN CHARGE MÉDICALE tion et les capacités de négociation avec le partenaire. Le dis- D’UN PATIENT SÉROPOSITIF VIH cours de prévention doit être simple : en cas de relation sexuelle, seuls les préservatifs – masculins ou féminins – protègent du VIH ■ Diagnostic sérologique : et des autres infections sexuellement transmissibles. Pour les détection des anticorps anti-VIH femmes séropositives, la question d’une contraception efficace par double test ELISA doit être abordée dans le cadre d’un suivi gynécologique. (2 techniques distinctes), confirmé par un test Western-Blot. Prévention des maladies opportunistes. La prévention de la ■ Bilan initial : protection pneumocystose est justifiée lorsque les lymphocytes T CD4 sont maladie (admission immédiate inférieurs à 200/mm3, et celle de la toxoplasmose lorsque la CMU-C/instruction prioritaire sérologie est positive et que les CD4 sont inférieurs à 100/mm3. AME), ALD 30 ; Réalisée par le cotrimoxazole (BACTRIM) 1 cp/j à 80/400 mg ou - NFS-plaquettes, glycémie à 1 cp/j à 160/800 mg si CD4 < 100, la prophylaxie mixte peut être jeun, créatinine, ASAT-ALAT, interrompue dans la plupart des cas sous traitement antirétrovi- PhAlc, γGT, bilan lipidique, ral quand le taux de lymphocytes T CD4 est supérieur à 200/mm3 sérologies VHA, VHB (Ag HBs, depuis au moins 6 mois. Un examen gynécologique annuel avec Ac HBs, Ac HBc) et VHC, frottis est recommandé chez les femmes en vue du dépistage sérologie syphilis (TPHA-VDRL) ; précoce d’une dysplasie cervicale utérine. - sérologie CMV, sérologie toxoplasmose (si négative, Sexualité et VIH (voir aussi page 253). Le moment de la sexua- prévention hygiéno-diététique) ; lité est toujours celui qui vient rappeler la présence du virus, - lymphocytes T CD4 et CD8 ; aussi l’atteinte par le VIH représente-t-elle une contrainte sur la sexualité dont les personnes ne se libèrent jamais totalement, - quantification de l’ARN VIH d’autant plus qu’elle survient dans un contexte d’exil récent. Il plasmatique (charge virale), est important que les soignants abordent les questions de la test génotypique de résistance sexualité, à distance des échanges autour de la prévention, et si avec détermination du sous-type viral ; nécessaire à l’aide de spécialistes. - radiographie de thorax ; Grossesse. La prise en charge des femmes enceintes porteu- - pour les femmes, consultation ses du VIH permet de réduire le risque de transmission du VIH de de gynécologie annuelle. la mère à l’enfant à moins de 1 % des cas. La prévention de ce ris- ■ Bilan de surveillance : tous que repose sur la proposition systématique (mais non obliga- les 6 mois si CD4 > 500, toire) du test VIH au cours du bilan prénatal, l’information de la tous les 3 mois si CD4 > 500 patiente sur les bénéfices et risques du traitement pour l’enfant, - NFS-plaquettes, lymphocytes et la prise en charge par une équipe pluridisciplinaire spécialisée T CD4 et CD8, charge virale, pour les grossesses à risque médical. Le traitement antirétroviral ASAT-ALAT, γGT, glycémie doit être poursuivi chez les femmes chez qui il est indiqué, en évi- à jeun, créatinine ; tant l’éfavirenz (SUSTIVA), le ténofovir (VIREAD, TRUVADA), et - sérologies annuelles l’association d4T+ddi (ZERIT+VIDEX) en raison du risque accru de la toxoplasmose, d’acidose lactique. Un traitement préventif de la transmission e de la syphilis et du CMV materno-fœtale doit être instauré à partir de la 28 semaine de si sérologies initiales négatives. grossesse (durée minimale de 12 semaines). Une césarienne est programmée au 8e mois seulement si l’on n’a pas pu obtenir par le traitement une charge virale faible ou indétectable (< 400 copies/ml). L’allaitement artificiel exclusif est recom- mandé. Le traitement préventif doit être poursuivi pendant les 6 premières semaines de vie du nouveau-né (diagnostic d’infection par culture virale et PCR). La prise en charge médico-psychologique

INFECTION À VIH ET IST PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE 306 contre lafièvre jaune(CD4 resté aupaysdoitêtre abordée. Sontindiquéeslesvaccinations desmédicaments).Laprévention vis-à-visduconjoint partage tion socialeouculpabilitéfaceauxautres malades(risquede ciper lesruptures detraitement parstockinsuffisant,stigmatisa- limitrophe doitêtre discutéetpréparéavec lepatient.Ilfautanti- vent être pratiqués sansrisque. pneumocoque etlesvaccins utilesencasderetour aupayspeu- ypoye CD4estinférieurouégalà350/mm lymphocytes T asymptomatiques, lapériodeoptimale sesituelorsqueletauxde brefs (prévention dessalmonelloses). traitement (rôlepronostique desCD4etdelacharge virale), la dupremier complète quepossible dupatient,surl’importance être individualiséeets’accompagner d’uneinformationaussi > CD4 contre-indiqués. Chezlespatientsayantuntauxde T beaucoup deliquidesenévitantlesboissonsrichessucre. légumes frais ;debonnesmatières grasses enquantitémodérée; suffisantenglucidescomplexes ;beaucoupdefruitset un apport suffisant enprotides ; unapport régime alimentaire doitcomporter àheuresde trois régulières repas danslajournée.Le répartis être équilibrée :mangerdefaçonlaplusvariée possibleaucours carences vont accentuerledéficitimmunitaire. L’alimentation doit mêmesilanumération desCD4 estélevée.Detelles tion au VIH multiples peuvent seproduire précocementaucoursd’uneinfec- uneéquipepluridisciplinaire.différents), requiert (pronostic etschémasthérapeutiquespar celledu VIH Leurco-morbidité etdemortalité. priseencharge, compliquée de (Afriquedel’Ouest++)constitueunfacteurimportant VHB L’atteinte simultanéeparlesvirus VHC (Afriquecentrale ++)et que l’entourage pourrait entretenir àsonencontre. enraison dessoupçons la césarienneoul’allaitementartificiel, doit tenircomptedeladifficultépourfuture mamanàaccepter dre 200/mm < paludisme, etpourlespatientsimmunodéprimés(CD4 LE TRAITEMENTANTIRÉTROVIRAL 200/mm Séjour aupays. Quand débuterletraitement antirétroviral ? Vaccinations. VIH etnutrition Co-infection parlesvirusdeshépatites 200/mm 3 3 , lesrappels desvaccins universels, levaccin contre le unefluoroquinolone orale à1cp/jpourlesséjours ) 3 ou 15%.Ladécisiondedébut detraitement doit Le etlesvaccins BCG vivants atténuéssont Le projet d’unséjouraupaysoudansun (voir page246).Descarences nutritionnelles > 200/mm 3 ), laprévention contre le (voir page354). Chez lespatients 3 sans attein- Bases/catalogue/pdf/927.pdf www.inpes.sante.fr/CFES Édition Inpes2006 des vaccinations, DGS, Comitétechnique Guide desvaccinations, P U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR > 307

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POUR EN SAVOIR PLUS complexité des traitements et la possibilité d’effets indésirables (chaque patient doit être prévenu de la possible modification de ■ www.actupparis.org sa silhouette), la nécessité d’une bonne observance (résistances, ■ www.trt-5.org efficacité moindre des traitements ultérieurs).

Comment traiter ? L’objectif du premier traitement antirétrovi- ral est de rendre la charge virale indétectable en 6 mois, objectif atteint dans plus de 80 % des cas. Déterminé par le médecin spé- cialiste, le choix du traitement doit tenir compte de son efficacité antivirale, mais aussi des modalités des prises par rapport aux conditions de vie du patient, des effets indésirables et de la tolérance quotidienne. Dans tous les cas, il faut que les patients soient très informés des multiples possibilités de traitement pour ne pas se décourager, mais consulter de nouveau, en cas d’intolé- rance à un traitement donné. L’instauration du traitement est tou- jours recommandée sans délai chez les patients symptomatiques et/ou ayant un taux de lymphocytes T CD4 inférieur à 200/mm3.

ASSOCIATIONS RECOMMANDÉES POUR UN PREMIER TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL OPTIONS À PRÉFÉRER 2 IN + 1 INN ou 1 IP/ritonavir zidovudine RETROVIR ou fosamprénavir/r TELZIR ténofovir VIREAD lamivudine EPIVIR ou ou + éfavirenz SUSTIVA 1 lopinavir/r KALETRA didanosine VIDEX 2 emtricitabine EMTRIVA ou ou saquinavir/r INVIRASE abacavir ZIAGEN 1 IN Inhibiteurs nucléosidiques, INN Inhibiteurs non nucléosidiques, IP Inhibiteur de protéase 1. L’introduction conjointe d’abacavir et d’éfavirenz expose au risque de ne pas permettre l’identification du médicament responsable en cas d’éruption cutanée ou de syndrome d’hypersensibilité. 2. La didanosine est indiquée en première intention en association avec l’éfavirenz pour permettre une monoprise quotidienne le soir au coucher. AUTRES CHOIX POSSIBLES

- Trithérapie comportant 2 INN + 1 IP/r : atazanavir/r (REYATAZ) ou indinavir/r (CRIXIVAN) - Trithérapie comportant 2 IN + névirapine (VIRAMUNE) - zidovudine + lamivudine + abacavir TRIZIVIR (Si CV < 100 000 copies/ml).

ANTIRÉTROVIRAUX EN PHARMACIE DE VILLE : PRIX MOYEN D’UN TRAITEMENT MENSUEL EN FRANCE

Inhibiteurs nucléosidiques (IN) EMTRIVA emtricitabine ou FTC 180 € EPIVIR lamivudine ou 3TC 181 € RETROVIR zidovudine ou AZT 235 € VIDEX didanosine ou DDI 136 à 211 € ZERIT stavudine ou D4T 204 à 211 € ZIAGEN abacavir 310 €

INFECTION À VIH ET IST PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE 308 - anomalies dumétabolismeglucidique - lipodystr - anomalies dumétabolismelipidique - UENefvrieo 2 1691 425 64 491 390 170 513 408 ou T20 enfuvirtide FUZEON 320 285 Inhibiteur entrée(IE) 200mg/jritonavir NORVIR 539 nelfinavir VIRACEPT REYATAZ/R atazanavir 376 ritonavir+lopinavir KALETRA/R 475 saquinavir INVIRASE/R indinavir CRIXIVAN/R fosamprénavir TELZIR/R 655 Inhibiteurs deprotéases (IP) 396 182 névirapine VIRAMUNE SUSTIVA éfavirenz Inhibiteurs nonnucléosidiques(INN) TRUVADA TDF +FTC ténofovir ou TDF VIREAD Inhibiteurs nucléotidiques(IN) +3 ABC TC KIVEXA +3TC ABC +AZT TRIZIVIR zalcitabineouDDC HIVID 3TC +AZT COMBIVIR financière totale; phie graisseuse duvisage,avec possibilitédepriseencharge ses animales.Lachirurgie réparatrice estpossibleencasd’atro- un régimenormocaloriquepauvre ensucres rapides etengrais- tronculaire,du volume desseins.Encasd’hypertrophie suivre du tronc, ducou,dosen«bossedebison»,augmentation fesses etaspectémaciéduvisage)et/ouformehypertrophique tant unIP. Forme atrophique (fonteadipeuse desmembres, des environ 50%despatientsaprès1à2ansdetraitement compor- VIH, etl’insulineparfoisnécessaire ; VIH, metformine estletraitement dechoix dudiabètechezlepatient type 2,enraison d’uneinsulinorésistanceinduiteparlesIP. La cas intolérance auglucose,hyperinsulinismeoudiabètede Prise encharge médicamenteuse(TGL avec et/ouhypercholestérolémie hypertriglycéridémie totale. ou LDL-C ou LDL-C férences possibles avec les antirétroviraux ; Complications desantirétroviraux : ophies ouanomaliesderépar > 1,60 g/l)àl’aide duspécialisteenraison desinter- dans 40%descasenviron, > tition desgr dans prèsde50%des 10g/l, HDL-C 10g/l, HDL-C aisses < 0,35g/l pour € € € € € € € € € € € € € € € € > 309

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- atteintes mitochondriales résultant de la toxicité des IN : myo- pathie plus souvent associée à l’AZT, neuropathie périphérique ou pancréatite avec ddI ou d4T. Elles regroupent des symptô- mes liés à l’existence d’une hyperlactatémie (fatigabilité mus- culaire, myalgies, paresthésies) et de l’acidose lactique, compli- cation rare et très sévère (amaigrissement brutal et dyspnée) ; - anomalies osseuses avec ostéopénie ou ostéoporose dans 10 % des cas, qui doivent être prévenues par des apports alimentai- res suffisants, particulièrement en calcium.

POUR EN SAVOIR PLUS Suivi d’un patient sous traitement antirétroviral : la surveil- Alcool, Tabac, Collections lance clinique et biologique des effets indésirables a pour objec- Ouvrons le dialogue tif de substituer les médicaments responsables en maintenant et Repères pour votre l’efficacité thérapeutique. La prévention des principales compli- pratique, Inpes cations repose sur le bilan initial et la prise en charge des risques www.inpes.sante.fr cardiovasculaires (tabac, surpoids/diététique, HTA, exercice phy- sique) et sur un bilan lipido-glucidique semestriel. L’arrêt du trai- tement peut se discuter lorsqu’il devient trop contraignant et que les lymphocytes T CD4 sont stables à plus de 500/mm3 et n’ont pas été inférieurs à 300/mm3. - Suivi initial : vérifier les prises optimales de la didanosine/ddI à jeun, des IP au cours des repas (sauf TELZIR), de l’éfavirenz au coucher. Chercher les effets indésirables précoces comme les troubles digestifs (IP), une hypersensibilité à l’abacavir (fièvre, fatigabilité, crampes diffuses, troubles digestifs et respiratoires), une éruption cutanée sous abacavir, névirapine ou éfavirenz, des troubles neuropsychiques très fréquents avec l’éfavirenz (cau- chemars, vertiges, troubles de l’humeur et de la concentration), une cytolyse hépatique fréquente sous névirapine. - Suivi ultérieur : vérifier au moins tous les 3 mois (4 mois chez les patients asymptomatiques) l’efficacité clinique (poids, dispari- tion des symptômes) et biologique (réduction de la charge virale d’un facteur 10 au 1er mois puis indétectable < 450 copies/ml entre le 3e et le 6e mois, remontée progressive des CD4). Effets indésirables : lipodystrophies (surveillance du poids, du tour de taille, de hanche, de poitrine chez la femme), signes de neuropa- thie périphérique sous stavudine/d4T, ou didanosine/ddI, trou- bles digestifs++ avec les IP, intolérance à l’indinavir (colique néphrétique, sécheresse cutanée), retentissement psychologi- que de l’éfavirenz. Surveillance biologique par NFS (anémie et neutropénie sous zidovudine/AZT, amylasémie ou lipasémie sous didanosine/ddI), transaminases, lipides et glycémie. - Interactions médicamenteuses possibles : psychotropes, contraceptifs, anticoagulants.

INFECTION À VIH ET IST PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE 310 doit être remplie par lemédecintraitant, avec mentiondes effets médicaledudossier demander l’adresse àlamairie).Lapartie despersonneshandicapées(ex-Cotorep,départementale des personneshandicapées,qui siègeauseindechaqueMaison doit être demandéeàlaCommission desdroits etdel’autonomie de1an). L’AAH deséjourtemporaire –CST minimum uneCarte sionnelle. Ilexistedesconditions deressources etdeséjour(au d’au moins50%,etquinepeuvent exercer uneactivitéprofes- personnes reconnues handicapéesavec untauxd’incapacité tante socialedelamairie. chronique (sansmentiondudiagnostic)àl’attentiondel’assis- rée paruncourriermédicalmentionnantsuivipourpathologie peutêtre accélé- l’association. Par ailleursunedemandedeHLM courrier médicaldesynthèsedoitêtre adressé aumédecinde handicap, femmeseuleavec enfants,absencederessources). Un par desassociationssontaccordés sousconditions(tri-thérapie, par uneassistantesociale. Centre de sécuritésociale–CSS). (formulaire àremplir parlemédecintraitant etàadresser au durée permettantl’exonération duticketmodérateur/ALD30 maladie optimale. nistrative (voir maladie (voir page188),delogement,ourégularisationadmi- chaque foisquenécessaire pourunproblème deprotection soignants ettravailleurs sociauxdevant notammentintervenir spécialisés, fragilisation etfaire appelsibesoinàdesservices en charge dupatientàsasituation,repérer lesmomentsde ressources) doitêtre effectué régulièrement pouradapterlaprise médico-social (protection maladie,titre deséjour, logement, association (voir page325et indispensable, nécessite unerelation deconfianceetd’écouteréciproque. quevitlepatient,cequi sirables danslecontexteparticulier ont pourobjectiflareconnaissance etlagestiondeseffetsindé- vant l’initiationdutraitement, cecipourtouslespatients.Elles indiquéeslorsdespremiers moissui- tions sontparticulièrement effectuées paruneinfirmière ouunmédecinformésàcesques- PRISE ENCHARGESOCIO-JURIDIQUE L’Allocation auxadultes handicapés(AAH) thérapeutique peutêtre faite Une demanded’appartement Tout patientinfectéparle VIH doitbénéficierd’uneprotection Une priseencharge socialepersonnaliséeaulongcoursest etéducationthérapeutique.Observance Droit auséjourpourraison médicale par un service social(mairie,hôpital)ouune par unservice L’infection estuneaffectiondelongue à VIH En pratique, ces appartements gérés En pratique, cesappartements Répertoires régionaux Répertoires Des consultations est accessibleaux page 93). ). Unbilan 2006.pdf yeni_sida/rapport_experts_ www.sante.gouv.fr/htm/actu/ Flammarion Médecine-Sciences- et desSolidarités, ministère delaSanté du groupe d’experts, Recommandations par le VIH, des personnesinfectées Prise encharge médicale YeniRapport 2006, P prioritaire (voir page224). en procédure d’instruction (voir page212),etl’AME d’admission immédiate être obtenueenprocédure la complémentaire doit CMU les migrants démunis, C’est pourquoi, pour pas leforfaithospitalier. etnecouvre non liésau VIH pour lesproblèmes desanté la dispensed’avance desfrais Le «100%»nepermetpas A EPProtocoleSoin-LoDef-2.pdf www.trt-5.org/IMG/pdf/ de soins, TRT5 pour compléterleprotocole un guideassociatif %sécuritésociale, et100 VIH P TTENTION U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR ! > 311

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secondaires dont souffre le patient. La Cotorep peut également délivrer une carte d’invalidité qui donne droit à des avantages en matières de fiscalité et de transport.

Droit au séjour pour raison médicale (voir pages 93 et 382). La prise en charge médicale de l’infection à VIH est inaccessible à ce jour dans la quasi-totalité des pays en développement. Une per- sonne en situation irrégulière, ressortissante d’un tel pays et POUR EN SAVOIR PLUS infectée par le VIH relève ainsi d’une « régularisation médicale », Sida, le Guide des droits qu’elle soit en phase de surveillance biologique simple, en sociaux, Act-Up Paris période de traitement ou de surveillance post-thérapeutique www.actupparis.org (voir Circulaire DGS/SD6A du 30 septembre 2005 page 305). Depuis 2003, il est arrivé que le droit au séjour soit refusé dans un premier temps par certaines préfectures, le médecin chef de la préfecture de police de Paris ou le Médecin inspecteur de santé publique (MISP) ayant estimé que « le traitement [était] disponible au pays d’origine », sans considérer la question de l’accessibilité effective prévue par la loi. Les personnes concernées ont pu faire valoir leurs droits dans le cadre des procédures de recours. Attention toutefois à ne pas faire abandonner une demande d’asile en cours pour la régularisation, sans avoir informé le demandeur de la différence des statuts obtenus au terme de ces deux procédures (voir page 114).

ORGANISATION DU DISPOSITIF DE LUTTE CONTRE LE VIH : LES COREVIH

Les Corevih, Comités de coordination de la lutte contre l’infec- tion par le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ont été institués par le décret n° 2005-1421 du 15 novembre 2005. Ils ont vocation à remplacer les Cisih créés en juin 1988, pour tenir compte de l’évolution des caractéristiques de l’infection par le VIH et du nouveau cadre légal (lois du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, et du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique). La circulaire DHOS/DGS/561 du 19 décembre 2005 relative à l’instauration des coordinations régionales de la lutte contre l’infection due au VIH précise notamment les modalités de fonctionnement des Corevih.

Implantés dans certains hôpitaux publics (liste définie par arrêté ministériel), les Corevih ont trois missions principales : - favoriser la coordination des professionnels du soin, de l’exper- tise clinique et thérapeutique, du dépistage, de la prévention et de l’éducation pour la santé, de la recherche clinique et épidé- miologique, de l’action sociale et médico-sociale, ainsi que des associations de malades ou d’usagers du système de santé ;

INFECTION À VIH ET IST PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE 312 rement importante. et desassociationsgestionnaires d’hébergement estparticuliè- etdesoutien gues intraveineuses, desassociationsd’insertion res), des acteursdelaréductiondesrisquesliésàl’usagedro- (Unitésdeconsultationsetsoinsambulatoi- santé, desUCSA des personnelssoignantsetadministratifs, desréseauxde rentes catégoriesd’établissementsdesantéavec laparticipation ritoire géographique deréférence. Lareprésentation desdiffé- du secteurhospitalieretextra-hospitalier etreprésentant leter- santé, dusoutienetdel’accompagnement, du soin,dépistage,delaprévention etdel’éducationpourla - procéder àl’analysedesdonnéesmédico-épidémiologiques - àl’amélioration continuedelaqualitéet delasécu- participer d’accès auxsoins précocespourle VIH-sida. chaque occasion auxquestionsdeprévention, dedépistage et migrante/étrangère. Cettepopulation doitêtre sensibiliséeà hospitalierquiaccueilleune population lement detoutservice demaladiesinfectieuseset plusgénéra- l’attention desservices tage etauxsoins.Desinformations pratiques sontdélivrées,à principaux dispositifsfacilitant l’accèsàlaprévention, audépis- DHOS/E2/2006/250 du8juin2006présenteunesynthèsedes établissements desanté(hôpitaux), gers ensituationdevulnérabilité infectésparle VIH dansles lations migrantes/étrangères pourront être menées. cibléesendirection despopu- des actionsplusparticulièrement parleCorevih, dansleterritoire couvert tion infectéeparle VIH caractéristiques etdesdonnéesépidémiologiquesdelapopula- aux travaux delaconférence régionaledesanté.Enfonctiondes leSchémarégionald’organisation sanitaire (SROS), et (SREPS), situation précaire, leSchémarégionald’éducationpourlasanté à laprévention etauxsoins(PRAPS)enfaveur despersonnesen rentes composantesnotammentleProgramme régionald’accès etsesdiffé- gie danslePlanrégionaldesantépublique(PRSP) les auxdécisionsrelatives àlapriseencharge decettepatholo- desinformationsuti- réunions duCorevih permettentd’apporter Les impliquésdans laluttecontre l’infectionà partenaires VIH. coordination, decommunication,dialogueavec lesdifférents (cohorte DMI2). (cohorte de1991 relatives suivisàpartir auxpatientsinfectésparle VIH en charge etàl’harmonisationdespratiques ; rité delapriseencharge despatients,àl’évaluation delaprise Le Corevih n’est pasunopérateur direct Chaque Corevih doitintégrer desreprésentants desdomaines Concernant lapriseencharge despatientsmigrants/étran- la circulaire DGS/SD6A/ : ilaunefonctionde provenant àlafois ■ ■ officiel du3novembre 2006: ont étépubliésauJournal d’implantation desCorevih de compositionet Les arrêtésministériels humaine. virus del’immunodéficience contre l’infectiondueau de coordination delutte de compositiondescomités relatif auxmodalités arrêté du4octobre 2006 déficience humaine; due auvirusdel’immuno- de luttecontre l’infection des comitésdecoordination relatif àl’implantation arrêté du4octobre 2006 > 313

SOINS ET PRÉVENTION INFECTION À VIH ET IST AUTRES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

En dehors du VIH et de l’hépatite B, les autres infections sexuellement transmissibles (IST) ne sont pas plus fréquentes parmi les migrants/étrangers que dans la population générale. Le dépistage et la prise en charge des IST peuvent être effectués gratuitement dans les Ciddist (Centre d’information, de dépistage, de diagnostic des IST, voir page 317). Devant la découverte d’une IST, il est recommandé de dépister et/ou de traiter la/le partenaire actuel/le ou récent/e, de proposer le dépistage d’autres IST s’il y a lieu et de promouvoir l’utilisation du préservatif masculin et/ou féminin.

VOIR AUSSI VIH pages 294, 302 et Hépatite B page 354

Chlamydiose. Plus fréquente chez les femmes, avec risque de stérilité tubaire (1re cause de stérilité tubaire en Europe) et de grossesse extra-utérine. Symptômes rares (écoulement clair, éry- thème/rougeur, brûlures douleurs pelviennes), survenue 1 à 2 semaines après la contamination. Diagnostic par PCR de Chlamydia trachomatis sur test urinaire, prélèvement urétral ou vaginal ; la sérologie est inutile dans la plupart des cas. Plusieurs traitements sont possibles dont azithromycine (ZITHROMAX MONODOSE, 4 cp 250 mg, 13 €) 4 cp en 1 prise à distance des repas. Dans une étude publiée par l’InVS dans les structures de médecine préventive (BEH du 6 octobre 2006), le taux de préva- lence de l’infection apparaît notamment plus élevé pour les fem- mes nées en Afrique sub-saharienne (11 % versus 6,5 % femmes nées en France), pour les femmes ne disposant pas d’une protec- tion maladie efficiente (10 % vs 5 %), et pour les femmes âgées de moins de 25 ans (9 % vs 3 %).

Condylomes (HPV, papillomavirus humain). Risque de cancer du col de l’utérus. Les signes (petites verrues sur les organes génitaux) apparaissent 1 à 8 semaines après la contamination et signent le diagnostic, confirmé par frottis cervical ou cervico-

INFECTION À VIH ET IST INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES 314 latente tardive). Enl’absencedesignescliniques, la secondaire etlatenteprécoce) latente évolue enplusieursstades: difficile. ment del’agentinfectieuxparponctiondupusganglionnaire est tive (non spécifique)etuntableaucliniqueévocateur ;l’isole- devant unesérologiediagnostic estporté pour (200 mg)pendant3à6semainesselonlagravité deslésions.Le (fistules,rétrécissements...). tertiaire Traitement pardoxycycline secondaire (adénopathieinguino-crurale ouanorectite aiguë)et ment enphaseprimaire (micro-ulcération génitaleouanale), Chlamydia trachomatis Nicolas Favre. hominis prévention ducancercolutérin,maislecoûtenestélevé. présenterait unbénéficesupplémentaire danslastratégie de R65 %).Unvaccin contre leHPV, récemmentmissurlemarché, flacon3ml,16 pendant unmaximumde5semaines(WARTEC application depodophyllotoxine 2/jx3jconsécutifs/semaine vaginal. Traitement localparcryothérapie (azote liquide)ou que delaprésence estindispensable pourapprécierlecaractère pathologi- La NFS peuvent de1semaineaprèslacontamination. apparaître àpartir ± crèmedermique. aciclovir 200mgx5/j5j(Gé,25cpmg,22 plus aprèslacontamination.Diagnosticclinique. Traitement par culeuse surlesorganes génitaux)apparaissent 1semaineou 200 mg,10 possible parofloxacine 400mgen1prise(MONOFLOCET, 2cp gonorrhoeae la contamination.Diagnosticparidentificationde douleurs aubas-ventre, fièvre) quiapparaissent 2à7joursaprès (brûlures mictionnelleset/ouécoulementjauneparlaverge, la femmeencasd’absencedetraitement. Signestrèsfréquents chez desrisquesdestérilitésurtout ou blennorragie. Comporte Syphilis. Lymphogranulomatose vénérienne (LGV) oumaladiede Gonococcies. Mycoplasmes. Herpès génital. (le diagnosticn’est possiblequeparlestests séro . Mêmetraitement quepourleschlamydioses. € Elle estdueautréponème , R65%). sur prélèvement urétral ouvaginal. Traitement Entre 2et60joursaprèslacontaminationpar Le principaltableauestl’uréthritegonococcique Les signes(brûlures, écoulement,irritation) Les signes(douleur, irritationetéruptionvési- (sérotypes L1àL3),elleévolue spontané- Ureaplasma urealyticum syphilis récente syphilis tardive (Treponema pallidum) (syphilis primaire, Chlamydiae ou Mycoplasma syphilis (tertiaire et (tertiaire € logiques). Neisseria , R65%) posi- , et est € , Bases/catalogue/pdf/829.pdf www.inpes.sante.fr/CFES Inpes Repères pourvotre pratique, etdesIST,Dépistage du VIH P U NSVI PLUS SAVOIR EN OUR > 315

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En cas de chancre, il faut demander un examen au microscope à fond noir et une sérologie TPHA/VDRL. Toute lésion cutanéo- muqueuse justifie la prescription d’une sérologie de la syphilis dont les lésions peuvent simuler une autre maladie. Le dépistage est obligatoire lors du 1er examen prénatal. Le traitement utilise une pénicilline (EXTENCILLINE), et, en cas de contre-indication, la doxycycline 100 mg x 2/j pendant 14 jours. Le suivi sérologique se fait à 3, 6, et 12 mois (décroissance et négativation du VDRL ; le TPHA décroît mais reste positif, constituant une cicatrice sérologique).

Stade Clinique Durée des signes Traitement

Syphilis primaire Chancre : ulcération génitale 2 à 6 semaines, Extencilline IM ou buccale, indolore, régression spontanée 2,4 MUI adénopathie Syphilis secondaire Éruption cutanéo-muqueuse Début 6 semaines Extencilline IM (tronc, visage, paumes, plantes) à 6 mois après le chancre 2,4 MUI et parfois d’autres signes Évolue quelques jours Cortisone (fièvre,adénopathies, à quelques semaines 0,5 à 1mg/kg méningite, uvéite) régression spontanée Syphilis latente précoce Pas de signe clinique Moins d’un an d’évolution Extencilline.IM 2,4 MUI Syphilis latente tardive Pas de signe clinique Plus d’un an d’évolution Extencilline IM 2,4 MUI x 3 à 7 jours d’intervalle (et cortisone) Syphilis tertiaire Atteinte cutanée (gomme), Pluseurs années après Rare depuis neurologique (tabès) le contage les traitements cardiovasculaire(aortite) (10 ans ou plus) antibiotiques

INFECTION À VIH ET IST INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES 316 INFECTION À VIH ET IST CDAG ET CENTRES DE PRÉVENTION

Les tableaux suivants comportent les coordonnées de l’ensemble des CDAG, alors que les autres services de prévention et de dépistage rendus par les mêmes centres sont mentionnés (Ciddist, centres de vaccination, PMI, CPEF, CDO, CLAT).

VOIR AUSSI Répertoire Île-de-France page 459 et Répertoire PACA page 526

Les CDAG (Centres de dépistage anonyme et gratuit) effec- tuent le dépistage du sida (VIH), des hépatites B (VHB) et C (VHC). Le dispositif est organisé par l’État (art. L3121-1 et suiv. du CSP complétés notamment par l’arrêté du 3 octobre 2000 et la circulaire DGS/SD6A 2000/531 du 17 octobre 2000. La liste des CDAG peut être actualisée sur www.sida-info-service.org, ou au Numéro Vert 0800 840 800 de Sida Info Service.

Ciddist (Centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles). Le dispositif relève de l’État, et peut être organisé par les collectivités territoriales (art. L3121-1 du CSP).

Centres de vaccination : vérification et délivrance des vaccina- tions obligatoires. Dispositif de compétence départementale (art. L3111-11 du CSP) par les services du Conseil général. Certaines communes organisent des séances de vaccination pour adultes. Certains départements vaccinent contre l’hépatite B. SOINS ET PRÉVENTION PMI (Protection maternelle et infantile) : prévention et éduca- tion pour la santé des futurs parents et enfants, accompagne- ment des femmes enceintes, prévention et dépistage des handi- caps, agréments (art. L2111-1 et suivants du CSP). De compétence départementale avec participation de l’État, de collectivités terri- toriales et des organismes de sécurité sociale. - Les lettres PMI signifient que la PMI n’assure que le suivi des enfants ; - Les lettres PMI§M signifient que la PMI assure également le suivi des femmes enceintes.

CPEF (Centres de planification et d’éducation familiale) pour planification et contraception ; agrément ou avis du Conseil général (art. L2311-1 du CSP).

> 317 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

CDO (Consultations dépistage et orientations) : sont regrou- pées sous ce sigle les consultations permettant un premier accès aux soins pour un public large, dépourvu de protection maladie (voir aussi Permanences d’accès aux soins de santé page 174). Les consultations spécialisées « jeunes » ou « RMI » ne sont pas mentionnées. Les Clat (Centres de lutte antituberculeuse) sont également mentionnés lorsqu’ils coexistent au sein des mêmes structures. Les transformations actuelles autour de la compétence déléguée ou non par l’État dans chaque département requiert la consulta- tion d’une liste fiable de référents.

CH Centre hospitalier CLASS Centre local d’actions de santé et de solidarité UTPAS Unité territoriale de prévention et d’action sociale

Structure et Adresse Téléphone

ALSACE 67 STRASBOURG 67000, Centre de dépistage des IST et du Sida, 4 rue de Sarrelouis + IST T : 03 88 23 78 48 STRASBOURG 67100, Centre médico-social du Neuhof, 16 rue de l’Indre T : 03 90 40 44 10 STRASBOURG 67000, Hôpital Civil, Clinique médicale A, 1 place de l’Hôpital T : 03 88 11 63 30 WISSEMBOURG 67160, CHG, CPEF, 24 route de Weiller + CPEF T : 03 88 54 82 63 68 COLMAR 68000, Hôpital Pasteur, Dermatologie, 39 av de la Liberté + IST T : 03 89 12 44 65 MULHOUSE 68070, CH Émile Muller, Dermato-vénérologie, 20 av Dr R. Laennec + IST T : 03 89 64 66 06

AQUITAINE 24 BERGERAC 24100, CH Samuel Pozzi, 9 av Pr A. Calmette T : 05 53 63 86 40 PÉRIGUEUX 24000, CHG, Consultation IST, 80 av G. Pompidou + IST T : 05 53 45 26 48 33 BORDEAUX 33200, Maison départementale de la santé, 2 rue du Moulin Rouge + IST T : 05 57 22 46 66 LIBOURNE 33500, CH R Boulin, Consultations externes, 112 rue de la Marne T : 08 00 33 51 51 40 DAX 40100, Centre médico-social, 5 rue Labadie T : 05 58 90 19 06 MONT-DE-MARSAN 40000, Centre médico-social, 4 allée R. Farbos T : 05 58 46 27 27 47 AGEN 47000, Centre médico-social, 26 rue Louis Vivent + PMI T : 05 53 69 40 41 MARMANDE 47200, CHI, Consultations externes, 76 rue Dr Courret T : 05 53 20 30 20 VILLENEUVE-SUR-LOT 47300, CH Saint-Cyr, 2 bd Saint-Cyr de Cocquard T : 05 53 40 59 59 64 BAYONNE 64100, Centre de prophylaxie IST, CH de la Côte Basque, 13 av. de l’Interne Jacques Loëb + IST T : 05 59 63 35 29 PAU 64000, CH, Centre Hauterive, 4 bd Hauterive T : 05 59 92 48 12

AUVERGNE 03 MONTLUÇON 03100, Centre médico-social, + IST T : 04 70 03 89 77 16 rue Hector Berlioz + PMI, P T : 04 70 03 84 06 MOULINS 03000, CH, 10 av Gal de Gaulle T : 04 70 20 88 00 VICHY 03200 CH, Rhumatologie, bd Denière T : 04 70 97 13 30 15 AURILLAC 15000, Hôp. H. Mondor, Médecine interne, 50 av République T : 04 71 46 56 58 T : 04 71 46 56 54 SAINT FLOUR 15100, CH, médecine 2 av. Dr Mallet T : 04 71 60 64 72 43 BRIOUDE 43100, Clinique St-Dominique, UPATOU, rue St Pierre T : 04 71 50 87 00 LE-PUY-EN-VELAY 43012, CH Émile Roux, Pneumologie, 12 bd Dr A. Chanternesse T : 04 71 05 66 90

INFECTION À VIH ET IST CDAG ET CENTRES DE PRÉVENTION 318 9BET29200,HôpitalLaCavale Blanche,bd Tanguy Prigent BREST 29 6CÂEUOX300 H éeieD 1 vd ednT:02542960 04 T 0254556405 : T 02 38744554 : T Madeleine Madeleine, Médecineinterne,1rue Porte 45000, HôpitalPorte ORLÉANS 45 :02484941 T BLOIS 41000,CHG,Médecine interne etpolyvalente 1,MailPierre Charlot 94 48 66 47 02 : 02992843 02 : T T TOURS des actionsdesantéetprévention, 5rueJehanFouquet 37000,Centre départemental 41 36000,CH,MédecineD,216avde Verdun CHÂTEAUROUX 37 :0297844266 T 06 31 30 37 02 : 36 T +IST,VAC,CAT Hôtel-Dieu,Centre deprévention, 28000,CHdeChartres 34rueduDrMaunoury CHARTRES 18000,CHJacquesCœur, BOURGES Biologie méd.,145av. F. Mitterrand 28 18 CENTRE 56100,Centre médico-social,11 quaideRohan LORIENT 56 35000,CHPontchaillou, 2rueHenrileGuilloux RENNES 35 0296057150 : T :0800580000 T 22300,CHPierre Le Damany, LANNION Laboratoire debiologie,rKergomar +P 22 BRETAGNE 89 :0233323049 T :0800580000 T 71100,CHG William Morey, CHALON-SUR-SAÔNE Maladiesdelapeau, +P 3bisrueLamartine départemental, 58000,CPEF NEVERS 71 58 : 0380244423 T 0800580000 : T 41 58500,Centre dePlanification,19rueM.Mignon,appart. CLAMECY 58120,Circonscription d’actionmédico-sociale,16route deNevers CHÂTEAU-CHINON 58 58 :0231948422 T :0233207043 21200,CHPhLe Bon,Gynéco-obstétrique, av. BEAUNE T GuigognedeSalins +IST 21 0473145080 : BOURGOGNE T 25rueFresnay 61000,CH,MédecineII-2, ALENÇON 61 CHL.Pasteur, médecineC,46rue Val-de-Saire CHERBOURG-OCTEVILLE, 3ruedesCultures SIDA, 14000,Centre deprophylaxie IST CAEN 50 14 BASSE-NORMANDIE 63100,Dispensaire E.Roux, 11rue Vaucanson CLERMONT-FERRAND 63 Structure etAdresse Médecine interne 1 pneumologie T : 0298347374 : T 0298347197 : T :0298223315 T :0385486228 0299212757 : T +IST 0298526290 : T T +IST 0296017299 : T SAINT-MALO 35400,CHBroussais, Consult.externes,1ruedelaMarne 0386652134 : T :0385884447 T 29000, CHCornouaillesLaennec,14bisav Yves Thépot QUIMPER +P :0800580000 T 29200,HôpitalMorvan, Dermatologie5avFoch BREST Médecine interne2maladiesinfectieuses Médecine interne1pneumologie 22000,CH Yves LeSAINT-BRIEUC Foll, 10rueM.Proust :0386349532 T P PMI§M, + 89100,Dispensaire d’hygiènesociale13rueLaurencin SENS :0385380917 AVALLON 89200,Centre d’actionmédico-sociale,2rueGénéral Leclerc T +IST 89000,Dispensaire antivénérien,RésidenceSt-Germain, 2bd VerdunAUXERRE :0800580000 0800580000 : T T PARAY-LE-MONIAL, 71600CH,CPEF, 15ruePasteur MÂCON 71000,Hôtel-Dieu,Dispensaire antivénérien,344ruedesÉpinoches 7 quaidel’Hôpital :0380636814 T +IST 58000, CDAG, 3bisrueLamartine NEVERS :0233260423 T 58300,Circonscription +IST d’actionmédico-sociale,10bdGalvaing DECIZE 58200,Centre socialetculturel, 15rueduBerry COSNE-SUR-LOIRE 02330607 : T 21000,Dispensaire antivénérien,1rueNicolasBerthot DIJON 61000,Dispensaire antivénérien,56rueduJeudi ALENÇON SAINT-LÔ 50000,CHMémorial,Médecineinterne,715rueDunant VENDÔME 41100, CH Général, Médecine interne, 98 rue Poterie T : 0254233696 : T 61 43 51 38 02 : :0297547600 T T :0297284240 T 45100,HôpitaldelaSource, Maladies infectieusesettropicales, 14av.ORLÉANS del’Hôpital 41100,CHGénéral, Médecineinterne,98 ruePoterie VENDÔME :02373071 T LE COUDRAY Louis 28630,CH deChartres Pasteur, Pneumologie,4rueClaudeBernard 56000,Centre médico-social,26-28bddelaPaix VANNES 56300, CH,Médecineinterne,placeErnestJan PONTIVY S,VC A :03864862 T + IST, VAC, CAT Téléphone > 319

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Structure et Adresse Téléphone

CHAMPAGNE-ARDENNE 08 CHARLEVILLE-M. 08000, Hôp. Corvisart, Médecine interne 28 rue d’Aubilly T : 03 24 58 78 15 08 FUMAY 08170, Hôpital local, Consultations externes, 30 place du Baty T : 03 24 41 54 80 SEDAN 08200, CH, 2 av. du Général Marguerite T : 03 24 27 80 00 10 TROYES 10003, CH, Centre départemental de prévention, Dermato-vénérologie, 101 av. Anatole France +IST T : 03 25 49 00 27 51 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 51000, CH, Dermatologie, 51 rue du Commandant Derrien T : 03 26 69 68 61 ÉPERNAY 51200, CH Auban Moët, 137 rue de l’Hôpital T : 03 26 58 71 02 REIMS 51092, CH Robert Debré, av. du Général Koenig T : 03 26 78 45 70 SÉZANNE 51122, CH, Consultation de spécialistes, 16 rue des Recollets T : 03 26 81 79 18 VITRY-LE-FRANÇOIS 51300, CH, Médecine polyvalente, 2 r Charles Simon T : 03 26 73 60 39 52 CHAUMONT 52000, CH, Biologie médicale, 2 rue Jeanne d’Arc T : 03 25 30 71 77 LANGRES 52200, CH, 10 rue de la Charité T : 03 25 87 89 98 SAINT-DIZIER 52115, CH Général, Urgences, 4 rue Godard Jeanson T : 03 25 56 84 00

CORSE 2A AJACCIO 20000, Dispensaire départemental, 18 bd Lantivy T : 04 95 29 15 92 AJACCIO 20000, CH Eugénie, Infectiologie, bd Pascal Rossini T : 04 95 29 63 03 2B BASTIA 20200, Centre de prévention sanitaire, 11 rue du Castagno T : 04 95 55 06 25 BASTIA 20600, CH, Route impériale T : 04 95 59 12 66

FRANCHE-COMTÉ 01 BOURG-EN-BRESSE 01000, CH de Fleyriat, Maladies infectieuses, 900 route de Paris T : 04 74 45 41 89 25 BESANÇON 25000, Dispensaire hygiène sociale centre de prophylaxie IST 15 av. Denfert-Rochereau + IST T : 03 81 65 44 50 MONTBÉLIARD, Centre de prophylaxie des IST-SIDA-Hépatites, 40 faubourg de Besançon + IST T : 03 81 99 37 00 39 DOLE 39100, CH Louis Pasteur, Consultations externes, av. Léon Jouhaux T : 03 84 79 80 77 LONS-LE-SAUNIER 39000, CHG, Dermatologie, 55 rue du Dr Jean Michel T : 03 84 35 60 53 70 GRAY 70100, CH Pierre Viter, Centre périnatal, rue de l’Arsenal T : 03 84 64 64 49 VESOUL 70000, CHI de la Haute-Saône médecine A, 41 av. Aristide Briand T : 03 84 96 61 23 90 BELFORT 90000, CPEF, 21 av. Jean Jaurès T : 03 84 28 17 12

HAUTE-NORMANDIE 27 BERNAY 27300, CH Général, Maternité, 5 rue Anne de Ticheville T : 02 32 45 63 11 ÉVREUX 27023, CH, Dermatologie, 17 rue Saint Louis + IST T : 02 32 33 83 08 VERNON 27200, CH Général, 5 r du Dr Burnet T : 02 32 71 66 68 76 CAUDEBEC-LES-ELBEUF, Centre médico-social, 21 cours du 18 Juin 1940 + PMI§M, P T : 02 35 81 19 30 DIEPPE, Dispensaire, 37 rue Jean Ribault + VAC T : 02 35 82 20 81 FÉCAMP, Centre médico social, 5 rue Henri Dunant + VAC, PMI, P T : 02 35 28 17 57 LE HAVRE 76600, CH Flaubert, Actions sanitaires, 55 bis r Gustave Flaubert T : 02 32 73 38 20 ROUEN 76000, CH Charles Nicolle, 1 rue de Germont T : 02 32 88 80 40 ROUEN, Dispensaire antivénérien, 13 rue des Charettes + IST T : 02 35 07 33 33

ÎLE-DE-FRANCE : voir Répertoire IDF page 459

LANGUEDOC-ROUSSILLON 09 SAINT-JEAN-DE-VERGES 09000, CHI du Val d’Ariège, Médecine interne, Chemin de Barrau T : 05 61 03 31 60 11 CARCASSONNE 11000, CDAG, Centre d’alcoologie, 44 rue Antoine Marty T : 04 68 24 29 99

INFECTION À VIH ET IST CDAG ET CENTRES DE PRÉVENTION 320 34 BÉZIERS 34500,EspacePerreal, CDAG-Consultation BÉZIERS 34 1SITGUES380 H v eSitPacr aent : 0561898035 T Maternité 31800,CH,av. SAINT-GAUDENS deSaintPlancard 31 4BIY510 PF asnd ’nomto,3 u letd re :0382209871 T +P 0555926667 : T 0555517062 : T 54150,CPEF, BRIEY deBriey Maisondel’information,31rueAlbert 54 :0466494723 T LORRAINE 52 66 05 55 05 : T Dupuytren, Maladiesinfectieusesettropicales, 2av. 87000,CHU Luther LIMOGES King Martin :0468516083 T GUÉRET, CHG,Centre deconsult. etdedépistage,39av. delaSénatorie 87 23 19100,CH,3bdduDr Verlhac BRIVE-LA-GAILLARDE 19 LIMOUSIN desactionsdesanté, 25ruePetite laMonnaie 66000,Service :0466791270 PERPIGNAN T 48000,CHGénéral, MédecineA,8av. MENDE du8Mai1945 66 48 30100,CHGénéral, ALÈS Médecine1,811av. duDrJeanGoubert 30 5TRE 50,Cnr esné l er :0562567494 T :05622275 T :05652054 11 T 0563474458 : T 81000, CHG,Dispensaire antivénérien,22bddugénéral Sibille ALBI 65000,Centre TARBES desanté, 1pl.Ferré 81 65 46000,CHJeanRougier, 46,placeBergon CAHORS REVIH 32000,Dispensaire, AUCH 36ruedesCanaris 46 32 :0565 59 3172 T 0329687302 : T 12100,CH,Consultationsexternesdemédecine,265bdAchilleSouques MILLAU 12 :038733 T :0329458855 T MIDI-PYRÉNÉES IST, + CAT 88000,CHJ.Monnet,Médecineinterne,3av. Schuman Robert ÉPINAL 88 57600,Centre médico-social,12placedel’Alma FORBACH 57 55000,CHJeanned’Arc, BAR-LE-DUC Médecine,1bdd’Argonne 55 Structure etAdresse AN-I 80,C an-hre,2 u uNue ôia :0329528364 T :0387232480 T :0382558910 T 0555451270 : +IST T :0382447261 T +P :0387553383 T +IST :0387563070 T 88100,CHSaint-Charles,26rueduNouvel hôpital SAINT-DIÉ +IST, CAT :03298332 T 57100,CHBeauregard, Dermatologie,21ruedesFrères THIONVILLE 57400,CHSaint-Nicolas,25av. duGénéralSARREBOURG deGaulle 57000,CHBonSecours,Dermatologie,1pl.Phil.de Vigneulles METZ 57000,Disp. antivénérienCDAG,METZ 28-30av. AndréMalraux 55100,CHSt-Nicolas, MédecineBneurologie, 2rued’Anthouard VERDUN 13 40 15 :0555297971 83 03 : T T Maladiesinfectieusesettropicales, av. 54500,CHU, VANDŒUVRE-LÈS-NANCY deBourgogne Centre deplanification-CDAG, 4rueAlfred Labbé :04668770 T +IST :0467336950 T :0467357384 +IST T +IST 8placedesCarmes départementale, 0467465887 : :046890 T T 19000,CH,Médecineinterne,3placeduDrMaschat TULLE duBassinde Thau, MédecineA,bdCamilleBlanc 34200,CHI SÈTE desIST,départementale 80av. AugustinFliche :0468242999 34295,HôpitalSaint-Éloi,CDAG-Consultation T MONTPELLIER desIST,départementale 2bdErnestPerréal 30000,40bd Victor Hugo NÎMES 70 12 79 66 04 : T 30200,CHGénéral Louis Pasteur,BAGNOLS-SUR-CÈZE MédecineA,7av. AlphonseDaudet 11100,5bisrueduBois-Roland NARBONNE 11000,CHGénéral, Médecine3,route deSaint-Hilaire CARCASSONNE OE 20,1 dd aRpbiu :0565426946 T +P 0563710240 : T :05655093 T :0561777959 81100,Dispensaire deprévention sanitaire, av.CASTRES AugustinMalroux T +IST :05653140 T 46100,CH,Perm. d’accèsaux soins desanté,33rdesMaquisards FIGEAC :0565754224 T + VAC, CAT TOULOUSE 31000,CHLa Grave, Centre dedépist. desIST, plLange 12200,CHGMédecine2,3av. Caylet VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE 12000,17bddelaRépublique RODEZ 12000,Centre deprév.RODEZ médico-sociale,1rueSéguy MONT-ST-MARTIN 54350,CHduBassindeLongwy, 87000,Direction socialesetdelasolidarité desinterventions LIMOGES aoaor : 05 61898012 T Laboratoire Téléphone > 321

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Structure et Adresse Téléphone

82 MOISSAC 82200, CHI, Consultations externes, 16 bd Camille Delthil T : 05 63 04 67 27 MONTAUBAN 82000, CHG, Médecine interne, 100 rue Léon Cladel T : 05 63 92 81 19

NORD-PAS-DE-CALAIS 59 ANICHES 59580, Centre de prévention santé, 3 rue Jules Domisse T : 03 27 92 48 64 ARMENTIÈRES 59280, Centre de prévention santé, 31 rue Jean Jaurès T : 03 20 85 39 00 CAMBRAI 59400, Centre de prévention santé, 41 rue de Lille T : 03 27 81 57 00 CAUDRY 59540, UTPAS, 80 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny T : 03 27 75 58 00 CONDÉ-SUR-ESCAUT 59163, Centre de prévention santé, 12 rue Ste-Barbe T : 03 27 40 02 30 DENAIN 59220, Centre de prévention santé, 130 rue de la Pyramide T : 03 27 44 79 10 DOUAI 59500, Centre de prévention santé, 38 rue Saint-Samson T : 03 27 98 50 61 DUNKERQUE 59140, Centre de prévention santé, 4 r Monseigneur Marquis T : 03 28 24 04 00 GRANDE-SYNTHE 59760, Centre de santé, place de l’Europe + P T : 03 28 27 97 34 HAUBOURDIN 59320, Centre de prévention santé, 16 rue d’Englos T : 03 20 48 46 45 HAZEBROUCK 59190, Centre de prévention santé, 22 r de la Ss-Préfecture T : 03 28 41 96 10 LA MADELEINE 59110, Circonscription de prévention et d’action sociale (pour orientation), 189 rue du Général de Gaulle + P T : 03 28 04 70 00 LAMBERSART 59130, UTPAS (pour orientation), 257 rue Auguste Bonte T : 03 20 85 30 60 LE-CATEAU-CAMBRESIS 59360, UTPAS (pour orientation), 8 faubourg de Cambrai T : 03 27 07 12 10 LILLE 59000, Centre de prévention santé, 8 rue de Valmy T : 03 20 54 57 73 MAUBEUGE 59600, Centre de prévention santé, 10 résidence Jean Mossay bd Louis Pasteur T : 03 27 58 84 10 RONCHIN 59790, Centre médico-sportif, rue de la Comtesse de Ségur T : 03 20 62 12 69 ROUBAIX 59100, Centre de prévention santé, 25 bd du Général Leclerc T : 03 20 75 39 43 SAINT-AMAND-LES-EAUX 59230, Centre de prévention santé, 161 rue faubourg de Tournai T : 03 27 48 88 22 SAINT-ANDRÉ 59350, Centre communal d’action sociale, 67 rue du Général Leclerc T : 03 20 21 81 30 SOLESMES 59730, UTPAS, 48 av. Aristide Briand T : 03 27 37 46 40 SOMAIN 59490, UTPAS, 38 rue Gambetta T : 03 27 71 73 70 TOURCOING 59200, Centre de prévention santé, 12 bd de l’Égalité T : 03 20 76 14 76 TOURCOING 59200, CH Gustave Dron, Maladies infectieuses et du voyageur, 135 rue du Président Coty T : 03 20 69 46 05 VALENCIENNES 59300, Centre de prévention santé, 27 av. des Dentelières+ IST, VAC, CAT T : 03 27 33 55 62 VALENCIENNES 59300, av. de Monaco (face maternité) + P T : 03 27 41 74 32 VILLENEUVE-D’ASCQ 59650, Centre de prévention santé + IST,VAC,CAT T : 03 20 91 22 58 105 rue Yves Decugis + PMI§M T : 03 28 77 76 00 62 ARRAS 62000, CH, CDAG, 57 av. Winston Churchill T : 03 21 24 44 52 CALAIS 62100, CDAG, rue Verte T : 03 21 46 35 46 LENS 62300, CH, Pneumologie, 99 route de la Bassée T : 03 21 69 10 95

PAYS-DE-LA-LOIRE 44 CHÂTEAUBRIANT 44146, CH, Consultations externes, rue de Verdun T : 02 40 55 88 09 NANTES 44000, Hôtel-Dieu, CDAG et Disp. IST, 1 pl. Alexis Ricordeau + IST T : 02 40 08 38 15 SAINT-NAZAIRE 44600, CH Moulin du Pré, Consultations externes de médecine, 89 bd de l’Hôpital T : 02 40 90 63 33 49 ANGERS 49000, CH Universitaire, CDAG, 4 rue Larrey T : 02 41 35 41 13 ANGERS 49000, Disp. antivénérien Gougerot, av de l’hôtel de Dieu + IST T : 02 41 35 32 24 CHOLET 49300, CH, CDAG-Centre de planification, 1 rue Marengo T : 02 41 49 68 81 53 LAVAL 53000, CPEF, 4 rue Daniel Oelhert + P T : 02 43 56 00 17 LAVAL 53000, CH, Médecine interne, 33 rue du Haut Rocher T : 02 43 66 50 55 72 LE MANS 72000, CH Général, CDAG, 194 av. Rubillard T : 02 43 43 43 70

INFECTION À VIH ET IST CDAG ET CENTRES DE PRÉVENTION 322 6CÂELRUT86100,CHCamilleGuérin,Médecineinterne, CHÂTELLERAULT 86 lesOudairies, 85000,CHDépartemental LA-ROCHE-SUR-YON 85 6MNÉIA 60,CE,Atned ’ôia,3reAhmr :0475528720 T +P 0475673595 : T 26200,CPEF, MONTÉLIMAR Antennedel’Hôpital,3rueAdhémar 26 :0474454189 T 07100,CHGénéral, ANNONAY MédecineinterneD,rueduBonPasteur :05453513 01000,CHdeFleyriat,Maladiesinfectieuses,900route deParis T BOURG-EN-BRESSE 07 01 RHÔNE-ALPES 0549683122 : T PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR PACA :voir page526 Répertoire 79300,CHNord, Centre deprévention, 17ruedel’Hôpital BRESSUIRE :0545907695 T 79 +IST, P 0322910770 : T 16100,CH,rueMontesquieu COGNAC 17 16000,Centre deprévention médico-sociale ANGOULÊME :0344065340 T 16 POITOU-CHARENTES 80000,Centre deprévention santé,16bisrueFernel AMIENS 80 BEAUVAIS 60000,Officeprivéd’hygiènesociale,91rueSaint-Pierre 0323696668 : 60 T 02400,CHG,Consultationsexternes,route de Verdilly CHÂTEAU-THIERRY 02 PICARDIE Structure etAdresse 40 av. Charles de Gaulle T : 0549783072 : T :0549029019 T :05494439 T :0546455240 T :05459076 T + VAC, CAT 05494439 : T :0546822000 T 86000,Relais Georges Charbonnier,POITIERS 14rueduMouton 0545244284 : T :0546927720 T 0322455669 : laMilétrie,HôpitalJeanBernard, 2ruedelaMilétrie 86000,CHU T POITIERS 0546395255 : T rue duDrLuc Montagnier, rocade Est 0546487531 : T 40 av. CharlesdeGaulle 17640,CHdeRoyan, Hôpital dejour,VAUX-SUR-MER 20av. deSt-Sordelin 17100,CDAG, placeÉmileCombe,26rueduGénéral Sarrail SAINTES 17300, CH,CDAG, 16rueduDrPaul Peltier ROCHEFORT 49rue 17000,CDGA, Thiers ROCHELLE LA :0323590819 T 17500,CH,Consultationsexternes,4av.JONZAC Winston Churchill 16470,CHGdeGirac, route deBordeaux SAINT-MICHEL 8 rueLéonard Jarraud 0344616510 : T 0344863223 : T 0323757404 : T Campus universitaire, av. René Laennec 0323385385 : T 03230674 : T 60100,CHLaennec,Médecineinterne-path.infectieuse,bdLaennec CREIL 60321, CH, Laboratoire debiologieclinique,8av.COMPIÈGNE HenriAdnot :03232437 T :0251446318 T 02200,CHG,Médecine interne,46av.SOISSONS +P duGénéral deGaulle Maison delaprévention, 18ruedeRichebourg 02200,Association médico-socialeAnneMorgan, SOISSONS 02100,CHGénéral, CDAG, 1av.SAINT-QUENTIN Micheldel’Hospital LAON 02001,Centre deprév. etd’éducation,résid.d’Estrées,rueDevismes 02300,CH,CDAG, 94ruedesAnciensCombattants CHAUNY 0251218670 : T 85100,CHCôtedeLumière, Médecine3,75av. SABLES-D’OLONNE LES d’Aquitaine 0243488270 : bdStéphaneCentre Moreau d’orthogénie-planification, T etLoir, 72300,PôledesantéSarthe SABLÉ/SARTHE Médecineinterneroute duMans PRIVAS 07000, CH Général médecine B, 2 av. Pasteur T : 04752073 : T :0475878256 T :04750129 T +IST :0475667410 T +P :0475324213 T : 0475356022 T 26200,Disp. antivénérien-CDAGMONTÉLIMAR ;3pl.Paul Gauthier 07000,CentrePRIVAS médico-social,Centre deplanif., 1bdLancelot 07000,CHGénéralPRIVAS médecineB,2av. Pasteur 07200,Centre médico-social, 15av.AUBENAS duSierre 07200,CHGénéral, Consultations externes,av.AUBENAS deBellande 07100,CentreANNONAY médico-social,2bisrueduBonPasteur IR 79000,CHGénéral, Fédération demédecineinterne etréanimation, NIORT HospitalierSud, Dermatologie-vénéréologie, 80054,CHRU-Groupe AMIENS Téléphone > 323

SOINS ET PRÉVENTION > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et Adresse Téléphone

ROMANS/ISÈRE 26100, Service com. d’hygiène et de santé, 42 rue Palestro T : 04 75 70 82 66 VALENCE 26000, CH, CDAG, 179 bd du Maréchal Juin T : 04 75 75 75 49 VALENCE 26000, Dispensaire du Polygone, 9 rue Maryse Bastié T : 04 75 42 35 70 38 BOURGOIN-JALLIEU 38300, Centre médico-social Le Delta, 14 pl. St-Michel T : 04 74 19 09 20 GRENOBLE 38000, Centre dép. de santé, CDAG, 23 av. Albert 1er de Belg. T : 04 76 12 12 85 VIENNE 38200, CDAG, Résidence Saint-Martin, 7 rue Gère T : 04 74 31 50 31 42 ROANNE 42300, CH, Médecine interne, 28 rue de Charlieu T : 04 77 44 30 73 SAINT-ÉTIENNE 42055, CHU-Hôp. Bellevue, Maladies infect., 25 bd Pasteur T : 04 77 12 77 89 SAINT-ÉTIENNE 42000, Dispensaire IST, 14 rue de la Charité T : 04 77 32 68 17 69 LYON 69437, CHU-Hôpital Édouard-Herriot, 5 place d’Arsonval T : 04 72 11 62 06 LYON 69002, CHU-Hôtel-Dieu, Esp. prév. santé, 71 quai Jules Courmont T : 04 72 41 32 91 LYON 69288, Conseil technique santé, Hôtel-Dieu, 1 place de l’Hôpital T : 04 78 42 29 26 VÉNISSIEUX 69631, Comité dép. d’hygiène sociale, 2 rue Antoine Billon T : 04 72 50 08 68 VILLEFRANCHE/SAÔNE 69400, CH, CDAG, plateau d’Ouilly T : 04 74 09 28 27 73 AIX-LES-BAINS 73100, CH, CDAG, 4 bd Pierpont-Morgan T : 04 79 34 01 26 ALBERTVILLE 73200, Dr Patrice Ferrand, 31 bis rue Gambetta T : 04 79 37 89 56 CHAMBÉRY 73000, CH, Infectiologie, place du Dr François Chiron T : 04 79 96 51 52 SAINT-JEAN-DE-M. 73300, Dr Christant Frick, 48 rue de la Ss-Préfecture T : 04 79 59 93 88 74 ANNEMASSE 74100, CH Intercom., Médecine A, 17 rue du Jura-Ambilly T : 04 50 87 48 27 SALLANCHES 74700, CH, Médecine interne, 380 rue de l’Hôpital T : 04 50 47 30 49 THONON-LES-BAINS 74200, Hôp. Georges Pianta, CDAG, 3 av. de la Dame T : 04 50 83 21 19 ANNECY 74000, CH, CDAG, 1 av. de Tresum T : 04 50 88 33 71

DOM 971 BASSE-TERRE 97100, CLASS, 1 rue Victor Schoelcher T : 05 90 81 16 40 CAPESTERRE-BELLE-EAU 97130, CLASS, rue Gérard Turlet T : 05 90 86 28 80 MORNE-À-L’EAU 97111 CLASS, Richeval T : 05 90 24 27 55 POINTRE-À-PITRE 97110, CH Universitaire, CDAG, route de Chauvel T : 05 90 89 16 89 POINTE-À-PITRE 97110, CLASS Beauperthuy, faubourg Frébault T : 05 90 91 24 52 SAINT-MARTIN 97150, Antenne du quartier d’Orléans, 170 rue d’Orléans T : 05 90 87 01 17 SAINT-MARTIN 97150, Centre de prévention santé, 6 rue Fichot-Marigot T : 05 90 87 01 17 972 FORT-DE-FRANCE 97200, CHU-Hôp. Pierre Zobda-Quitman, La Meynard T : 05 96 55 23 01 FORT-DE-FRANCE 97200, Disp. Vernes, Centre Calmette, rue de la Folie T : 05 96 60 36 87 LA TRINITÉ 97220, Dispensaire d’hygiène sociale, 2 rue Victor Schoelcher T : 05 96 58 65 19 973 CAYENNE 97300, CH A Rosemon, Dermatologie, r des Flamboyants + IST T : 05 94 39 53 59 CAYENNE 97300, Dispensaire antivénérien, 34 rue Digue Ronjon + IST T : 05 94 28 81 60 KOUROU 97310, Centre de prév. et de vaccination, allée du Bac + VAC T : 05 94 32 18 81 KOUROU 97310, Centre médico-chir. P. Boursiquot, CDAG, av. Victor Hugo T : 05 94 32 76 38 SAINT-LAURENT-DU-MARONI 97320, CH de l’Ouest guyanais Franck Joly, Médecine, 16 bd du Général de Gaulle T : 05 94 34 87 60 974 LE PORT 97420, Service des actions de santé, 2 rue Eliard Laude T : 02 62 91 78 70 SAINT-BENOÎT 97470, Service des actions de santé, 1 rue Beaulieu T : 02 62 50 20 00 SAINT-DENIS 97405, CH Dép. Félix Guyon, Immunologie, Clin. Bellepierre T : 02 62 90 55 60 SAINT-DENIS 97400, Service des actions de santé, 2 place Joffre T : 02 62 41 32 75 SAINT-PIERRE 97448, GH Sud Réunion, Pneumologie, Terre Sainte T : 02 62 35 91 75 SAINT-PIERRE 97410, Serv. des actions de santé, 44 rue Aug. Archambaud T : 02 62 96 90 80

INFECTION À VIH ET IST CDAG ET CENTRES DE PRÉVENTION 324 INFECTION À VIH ET IST ASSOCIATIONS DE SOUTIEN

VOIR AUSSI Répertoire Île-de-France page 447 et Répertoire PACA page 514

DISPOSITIFS D’ÉCOUTE DE SIDA INFO SERVICE (ANONYME) Liste non exhaustive

T : SIDA INFO SERVICE T : Vert (gratuit) 0800 840 800 pour tous, sur l’épidémie et les modes de transmission 7 jours sur 7, 24 h/24 T : SIDA INFO DROIT T : 0810 636 636 ligne juridique et sociale mar, mer, jeu 16 h-20 h ven 14 h-18 h T : DROITS DES MALADES INFO T : 0810 51 51 51 information à l’initiative des associations de malades lundi à vendredi 14 h-20 h T : LIGNE DE VIE T : 0810 037 037 accompagnement personnalisé et suivi lundi à vendredi 17 h-21 h T : VIH INFO SOIGNANTS T : 0810 630 515 destiné aux professionnels de santé lundi à vendredi 17 h-21 h sam, dim 14 h-18 h

COORDONNÉES DE QUELQUES ASSOCIATIONS NATIONALES

Nom et adresse Infos pratiques

ACT UP Paris T : 01 49 29 44 75 (84) F : 01 48 06 16 74 45 rue Sedaine BP 287, 75525 PARIS Cedex 11 www.actupparis.org AIDES siège national T : 01 41 83 46 46 F : 01 41 83 46 49 Tour Essor, 14 rue Scandicci, 93508 PANTIN Cedex www.aides.org ARCAT T : 01 44 93 29 29 F : 01 44 93 29 30

94-102 rue de Buzenval, 75020 PARIS www.arcat-sida.org SOINS ET PRÉVENTION IKAMBERE, La maison accueillante T : 01 48 20 82 60 F : 01 42 43 69 92 39 bd Anatole France, 93200 SAINT-DENIS www.sida-info-service.org SIDA INFO SERVICE T : 01 44 93 16 16 F : 01 44 93 16 00 190 bd de Charonne 75011 PARIS www.sida-info-service.org SIDACTION Ensemble contre le sida T : 01 53 26 45 55 F : 01 53 26 45 75 228 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 PARIS www.sidaction.org SOL EN SI Solidarité Enfants Sida T : 01 44 52 78 78 F : 01 42 38 91 63 33 rue de la Villette, 75019 PARIS www.solensi.asso.fr SOLIDARITÉ SIDA T : 01 53 10 22 22 F : 01 53 10 22 20 16 bis avenue Parmentier 75011 PARIS www.solidarite-sida.org SURVIVRE AU SIDA T : 0870 445 368 www.survivreausida.net

> 325 AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PATHOLOGIE COURANTE

S’il n’existe pas de pathologie spécifique des réfugiés et migrants/étrangers en situation précaire, certaines affections sont plus fréquentes dans certains groupes de patients, en raison du contexte de vulnérabilité et/ou de l’épidémiologie du pays d’origine. Psycho-traumatisme, maladies infectieuses et maladies chroniques représentent la plupart des affections graves. Les premiers motifs de consultation en médecine générale sont toutefois les céphalées, les problèmes dermatologiques, digestifs, ORL, ophtalmologiques et orthopédiques. Les anomalies bénignes de la numération formule sanguine (hématologie) sont fréquentes, et l’épilepsie entraîne des difficultés particulières de prise en charge en situation de précarité.

VOIR AUSSI Bilan de santé page 237 et Trauma et torture page 265

CÉPHALÉES ET MIGRAINE

Les céphalées (maux de tête) constituent une plainte fré- quente et récurrente. Dans l’immense majorité des cas, on ne retrouve pas de cause organique. Si un examen clinique rigou- reux (interrogatoire et examen physique) est destiné à ne pas négliger une urgence, notamment vasculaire, il permet égale- ment d’éviter de prescrire des examens inutiles au diagnostic et des thérapeutiques inefficaces. Des causes organiques, comme l’hypertension artérielle (voir page 362), les troubles de la vision, l’insuffisance rénale, certaines otites ou sinusites peuvent occa- sionner des céphalées qui sont faciles à diagnostiquer.

Les céphalées de tension sont liées aux traumatismes psychi- ques, à l’angoisse, et aux difficultés multiples dans un contexte d’exil, d’exclusion et de précarité. L’écoute, le soutien psycholo- gique ou la psychothérapie, l’aide dans les démarches, soulagent mieux que les médicaments, très souvent réclamés, et qui sont peu ou pas efficaces voire dangereux quand les doses absorbées sont importantes.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PATHOLOGIE COURANTE 326 mentation inhomogène peut survenir parmanque desoleilet mentation inhomogène peutsurvenir notamment d’uneplusgrande activité desmélanocytes.Unepig- sent fréquemmentaprèsunprocessus inflammatoire, enraison des zones dedépigmentationou d’hyperpigmentation apparais- recours audermatologue.Parmi les aspects nonpathologiques, les médecinsgénéralistes, noire esttoutefoissusceptiblededifficultés diagnostiquespour comme danslapopulationgénérale. pas fréquentemaiselleestprobablement sous-diagnostiquée pathologie intracérébrale. Danscettepopulationlamigraine n’est fréquents, présententrarement descéphaléesrévélatricesd’une pagnement. Les exilés,malgrédesantécédentstraumatiques tension sontplusdiffuses,moinsintenses,sanssignesd’accom- cérébral sansinjectionouuneIRMcérébrale. mandé d’adresser lemaladeauxurgences pourunscanner intense etprolongée pendantplusd’uneheure, ilestrecom- d’ergotamine,tartrate ladihydroergotamine parvoie pernasale. ter lesopioïdes.Les traitements spécifiquessontlestriptans,le monothérapie ouassociéeaumétoclopramide. Ilvaut mieuxévi- anti-inflammatoires (ibuprofène, diclofénac),oul’aspirineen déroulement delacrise.Les traitements nonspécifiquessont Le traitement estd’autantplusefficacequ’il estpristôtdans le normal. Iln’y apaslieudefaire desexamenscomplémentaires. Il n’y apasdedouleursentre lescrises,etl’examencliniqueest vent plusieurssignesévocateurs. Lamigraine évolue parcrises. ments. signes visuelsetaggravée parlalumière, lebruitetlesmouve- rée, pulsatile,précédéedesignes(aura), accompagnéede d’amitryptilyne engouttes(LAROXYL). soutien médico-psychologique associéounonàdefaiblesdoses soulagées parlesantalgiques.Le traitement repose surun la plantedespieds,provoquent desdouleurschroniques peu sont leplussouvent inutiles.Les sur coupsrépétés,enparticulier En dehorsdubilandesanté(voir page237),lesautres examens la précaritésocio-administrative lorsdel’installationenFrance. trouvent réactivéeset/ouaggravées parleparcours d’exiletpar patients ayantdesantécédentsdeviolenceoutorture, DERMATOLOGIE (PEAU) Si lesdermatoses«tropicales »sontexceptionnelles, lapeau Devant unecéphaléeaiguësévère d’installationrapide, La migraine estunecéphaléeunilatérale, intenseoumodé- Les douleurspost-traumatiques sontfréquenteschezles Il existedesformesatypiques,maisilleplussou- qui peuvent justifiersouvent le Les céphaléesde et se > 327

SOINS ET PRÉVENTION > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

débronzage en France avec cou noir, front noir, menton noir et centre du visage plus clair. Des plaques d’hypopigmentation ou d’hyperpigmentation peuvent être observées sur diverses parties du corps, de même que les papules hyperkératosiques des paumes des mains, ou encore des papules perlées sur la couronne du gland ou du sillon balano-prépucial.

Manifestations pathologiques sur peau noire. L’appareil pilo- sébacé est le siège prédominant de réactions folliculaires dans un grand nombre de dermatoses, comme l’acné chéloïdienne de la nuque, ou la pseudo-folliculite de la barbe (arrêt du rasage et coupe aux ciseaux). Tous les traitements topiques kératolytiques sont pigmentogènes. Il est nécessaire de conseiller au patient d’interrompre les applications en cas d’irritation, laquelle sur- vient parfois lors d’une utilisation intensive d’antiseptiques ou de produits détergents. L’usage d’huile et de produits cosméti- ques gras sur les cheveux et le visage favorise la survenue d’acné. Celui de la tondeuse pour la coupe des cheveux ou de la barbe entraîne parfois une folliculite suivie d’une alopécie ou de cicatrices hyperchromatiques et parfois chéloïdes. L’alopécie de traction est provoquée par des tresses serrées, apparaissant pro- gressivement dans la région pariétotemporale. L’application de produits défrisants à base de thioglycolate fragilise les cheveux et conduit à des alopécies partielles. Les tresses rajoutées ou les tissages (postiches cousus) constituent une alternative au défri- sage. Les cicatrices chéloïdes sont de causes diverses (trauma- tisme, brûlure, chirurgie, vaccin, dermatoses), fréquentes sur les oreilles, le cou, la région maxillaire, présternale ou dorso-lombaire. En raison du risque de dépigmentation, les dermocorticoïdes doivent être limités aux cas de cicatrice douloureuse. Devant un préjudice esthétique important, la réduction chirurgicale complé- tée par la radiothérapie est efficace dans la moitié des cas.

Très fréquent, le prurit sine materia (démangeaisons sans signes cutanés) associé à une xérose (peau sèche) est souvent provoqué par les modifications environnementales (froid et abaissement du degré hygrométrique), par l’eau calcaire (appari- tion du prurit après la douche), ou par l’utilisation de produits irritants (détergents), et soulagé par des traitements hydratants (DEXERYL crème 250 g, 4 €).

Acné. Sur peau noire, éviter les lavages multiples et décapants, les savons acides ou alcalins, les antiseptiques détergents, les hui- les et cosmétiques gras. Traitement local des formes mineures (ERYACNE 4 %, 2 €). Pour les acnés plus sévères, éviter les kéra- tolytiques à base de trétinoïne et préférer les antibiotiques par

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PATHOLOGIE COURANTE 328 nes (Gé,6 émulsion 1%2/jjusqu’à disparitiondeslésionsen2à3semai- ECONAZOLEdose), decontaminationinterhumaine(serviettes). érythème àbords nets(dermatophytose)ouémiettés(candi- soleil. Deuxième cure à3semainesetavant chaqueexpositionau insistant surleszones atteintes,rinceraprès5minutes. 6 unidose:appliquerlecontenud’untube(gel2%20g, DERM peau noire. Traitement parimidazolés, dontkétoconazole/KETO- sur letronc, leslésionspeuvent atteindre lecouetvisagesur sion deslésionsetconfluenceenlarges plaques.Prédominantes 15 jours(ATARAX efficace,1cp25mg). avec unproduit «insectesrampants »).Le pruritpeutpersister10à des vêtementsetdraps (sacplastiquefermé5joursou48h si besoinàlaPass del’hôpitalpublic,voir page174)etdésinfection TOL, cp3mgx4,20 Traitement oral parivermectine, 200mg/kgen1prise(STROMEC- épaules, mamelons,épinesiliaques,régionlombo-fessière. région interdigitale, lafaceantérieure despoignets,lesaisselles, l’homme avec papulesdugland).Ellessontsituéesdansla de que spécifiques(sillons,vésiculesperlées,chancre scabieux (lésions degrattage etexcoriations, lésionspapulo-urticariennes) l’entourage.Les lésionssontplussouvent nonspécifiques à exacerbationvespérale ounocturne,avec notiondecontage de promiscuité. Diagnosticàévoquer devant unpruritgénéralisé large spectre (amoxicilline-acide clavulanique). mer progressivement etutiliserunantibiotiqueà lescorticoïdes progrès thérapeutiques, cettemaladiereste souvent mal vécue médical, ettoujourshandicapante surleplansocial. cortisonée (parutilisationintensive cortisonée chéloïdienne delanuque,proscrire latondeuse.Encasd’acné exposition directe ausoleil(photosensibilisation).Encasd’acné provoquer destoxidermies gravissimes, etenévitanttoute 10 cyclines (doxycycline 100mg,1cpaurepas dusoirx3mois, ÉPILEPSIE € Intertrigo mycosique. Intertrigo Pityriasis versicolor. Gale. L’épilepsie est unemaladiepotentiellementgrave surleplan € ) surtoutlecorpsetcuirchevelu, faire mousserlegelen /mois) à l’exception de la minocycline (MYNOCINE) qui peut qui /mois) àl’exception delaminocycline (MYNOCINE) Parasitose favorisée pardesconditions deprécaritéet € ). € ), ou application d’ASCABIOL (NR, s’adresser (NR, ), ouapplicationd’ASCABIOL Fréquent enclimattropical avec profu- Fréquent surlesplisinguinaux,avec à viséeesthétique), Malgré les suppri- > 329

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car mal comprise et mal perçue par l’entourage. Qu’elle soit relatée par le patient ou par un accompagnant, une crise convul- sive généralisée ou localisée justifie un interrogatoire précis et un examen clinique complet à la recherche de la cause (étiolo- gie). Sur un plan clinique : - la crise généralisée est de début brutal (sans signe annoncia- teur), suivi d’une perte de connaissance avec chute, puis le plus souvent d’une crise tonique (raideur), d’une crise clonique (convulsions, morsure de la langue, salive écumante, respira- tion rapide, émission involontaire d’urine), suivie d’un état de confusion transitoire et d’une amnésie totale de l’événement ; - la crise partielle peut être motrice (mouvements involontaires brusques), sensitive (fourmillements, engourdissement, gêne douloureuse), sensorielle visuelle, auditive, olfactive.

L’épilepsie est dite essentielle quand aucune cause organi- que n’est trouvée – cas le plus fréquent – et débute le plus souvent dans l’enfance ou l’adolescence. Elle peut être la consé- quence d’un traumatisme crânien, immédiate (embarrure, contusion, œdème cérébral), secondaire (hématome extra ou sous-dural avec signes d’hypertension intracrânienne), ou tar- dive (des mois voire des années). Elle peut révéler une tumeur intra-crânienne ou apparaître au décours d’un accident vascu- laire cérébral. Une intoxication alcoolique aiguë peut également provoquer une crise épileptique isolée. Dans tous les cas, il est nécessaire de pratiquer des examens complémentaires au béné- fice d’une protection maladie obtenue si besoin en procédure rapide (voir pages 212 et 224) : EEG et /ou scanner, IRM.

Le traitement proposé en cas de crise récente et quand le diagnostic n’est pas confirmé est le phénobarbital (GARDENAL, 3mg/kg/j) ou le clonazepam (RIVOTRIL, 2 mg/j). Le traitement de fond est prescrit par le neurologue après confirmation de l’épilepsie. Avec un traitement bien équilibré, le malade ne fait plus de crises. Les antiépileptiques conventionnels les plus utili- sés sont : le valproate de sodium (30mg/kg/j, contre-indiqué en cas d’hépatite aiguë et chronique) ; la carbamazépine (10mg/kg/j, qui présente des risques sanguins et des risques d’inactiver une pilule contraceptive ; le clonazépam et le diazé- pam (20mg/j). Les antiépileptiques de 2e génération à utiliser en monothérapie en 1re intention sont la gabapentine (NEURONTIN, 900à 2400 mg/j), et la lamotrigine (LAMICTAL, 200 à 500mg/j).

Rapport médical pour le droit au séjour des étrangers mala- des (voir page 382). Les étrangers « sans-papiers » bénéficiant d’un traitement de fond pour épilepsie et ressortissants de pays

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PATHOLOGIE COURANTE 330 aht/)o nmclg SAUA 1à3càc/jour). 1 à2sachets/j)ouunmucilage(SPAGULAX 3 cp/j)etencasdeconstipationunlaxatifosmotique(LACTULOSE menteux associeuntraitement antispasmodique(TRIMEBUTINE de ressources etsanshébergement stable.Le traitement médica- difficiles àmettre enpratique pourdespersonnessansouavec peu ; exercice ;nourriture variée etéquilibrée)sontefficacesmaisparfois eux. d’entre sources d’inquiétudemalgrélabénignitédeplupart (voir page237)permettentd’orienterlediagnostic. besoin, unexamencliniquerigoureux etunbilandesantéadapté mes). Uninterrogatoire soigneux,avec l’aided’uninterprètesi ventre trop sec(constipation)auventre quiparletrop (borboryg- (gastrite, reflux gastro-œsophagien, ulcère, parasitose), du la sensationdechaleuràcellebrûlure «commedupiment» l’appareil lorsdespremiers digestif, tempsdel’exil surtout tive delapréfecture. « régularisation»,etobtiennentleplussouvent uneréponseposi- ment Afriquesubsaharienne)remplissent lescritères de précaire (principale- dont lesystèmedesantéestparticulièrement à puis 1cpx3sem.)etuntraitement del’infectionassociée de lapompeàneutrons (oméprazole 20mg,2cplesoirx1sem., dénale. Le traitement del’ulcère gastriqueassocieuninhibiteur d’une gastriteoupathologieulcéreuse gastriqueouduo- et letabac)justifientunexamenendoscopiqueàlarecherche hygiéno-diététiques (supprimerlesanti-inflammatoires, l’alcool traitement antiacide(hydroxide d’aluminium) etauxrègles etquinecèdentpasau gine parasitaire (anguillulosesurtout) fréquence desdouleurs. 1 cp/j)pouvant être utiliséencasd’augmentation dela reflux (GAVISCON) estsouvent suffisante,l’oméprazole (20mg, les boissonsgazeuses etlechocolat. L’utilisation desgelsanti- durant lanuit. triques, rétrosternales irradiant danslagorge, plusfréquentes 1 g/jx7jours).Le traitement del’ulcère duodénalestidentique. la biopsieantrale (amoxicilline 2g/jx7joursetclarythromycine GASTRO-ENTÉROLOGIE (ESTOMAC ETINTESTINS) Helicobacter pylori Les douleursépigastriques Les troubles fonctionnelsintestinaux sonttrèsfréquentset Les plaintesdesexiléssontnombreuses quandils’agitde Le reflux gastro-œsophagien provoque desdouleursépigas- Les règleshygiéno-diététiques(boire 1,5à2litres d’eauparjour Il estfavorisé parl’alcool,letabac, café,lethé, si elleaétédiagnostiquéeparhistologiede (estomac) quinesontpasd’ori- : de > 331

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Les rectorragies sont le plus souvent dues à des hémorroïdes ou à une parasitose. La crise hémorroïdaire peut être très dou- loureuse, traitée par pommade ou suppositoires (PROCTOLOG, 2 à 3 applications /j). Les parasitoses pouvant entraîner une rec- torragie sont l’amibiase à Entamoeba histolytica (dysenterie) ou la bilharziose intestinale à Schistosoma mansoni (voir Parasitoses page 375). En cas d’hémorragie digestive, de tumeur, de maladie de Crohn, le patient doit être adressé rapidement en service spécialisé.

HÉMATOLOGIE (SANG)

Les anomalies de la numération formule sanguine (NFS) sont fréquentes, souvent bénignes et accessibles à des traitements NEUTROPÉNIE simples (voir Bilan de santé page 237). L’anémie correspond à un taux d’hémoglobine < 13 g/100 ml chez l’homme, < 12 g/100 ml Les inversions de formule chez la femme, et l’hyperéosinophilie à un taux de polynucléaires leucocytaire sont fréquentes 3 chez les personnes originaires éosinophiles > 500/mm . La drépanocytose, maladie grave dans d’Afrique subsaharienne et sa forme homozygote (SS), est traitée page 348. correspondent à des neutropénies modérées. Les anémies chroniques sont habituellement bien tolérées, Elles ne nécessitent ni asymptomatiques, et découvertes sur la NFS. Elles sont fréquen- traitement ni exploration tes chez les femmes africaines et particulièrement accentuées au-dessus d’un nombre chez les jeunes filles après les premières règles et chez les multi- absolu de 500 polynucléaires pares. Toute femme africaine est potentiellement carencée en fer neutrophiles/mm3. (anémie ou carence latente). Les causes en sont l’insuffisance d’apport en protéines animales du régime, la fréquence des règles abondantes (ménorragies), les grossesses rapprochées, ainsi que la consommation d’argile pour les femmes d’Afrique centrale (« mabele » en lingala, consommation parfois poursuivie en France). Il est indiqué de proposer systématiquement à toute femme africaine enceinte un traitement par fer (TARDYFERON, 1 cp x 2/jour, 3 €), sans attendre le résultat de la NFS et quel que soit le stade de grossesse. La prise de mabele doit naturellement être interrompue.

En cas d’anémie sévère (Hb < 10 g/100 ml, retentissement clinique avec fatigue, pâleur, tachycardie), des examens complé- mentaires seront pratiqués : numération des réticulocytes, ferritinémie, électrophorèse de l’hémoglobine, CRP, et examen parasitologique des selles à la recherche d’une ankylostomiase (vers hématophages, voir Parasitoses page 375). - Le bilan d’une anémie microcytaire ferriprive non corrigée par la prise de fer doit faire rechercher une hémorragie chronique (examen gynécologique, fibroscopie gastrique).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PATHOLOGIE COURANTE 332 eu depriseencharge dansleurpays d’origine.Uneconsultation bles del’acuitévisuellechezdes patientsjeunesetquin’ont pas post-traumatique, plusoumoins anciens, occasionnentdestrou- pières, ledécollementtraumatique delarétine,leglaucome pathologies traumatiques del’œil. par lacomplémentaire maispaspar l’AME. CMU, thèses auditives sontprisesencharge, aprèsententepréalable, estpossibleetrestaure l’acuitéauditive. Les pro- chirurgie ORL de perforation tympaniquepartympanoplastiedansunservice Instruction prioritaire àl’AME Admission immédiateàlacomplémentaire CMU Dès l’obtentiond’uneprotection maladieefficiente (voir à prendre encharge quelespatientsneparlentpaslefrançais. troubles del’auditionetlessurdités sontd’autantplusdifficiles sonores etpardescoupsdirects surlesoreilles oulecrâne.Les perforations tympaniques quemment detroubles del’acuitéauditive, deruptures oude - ou proposer untraitement d’embléeparalbendazole 400mg, - pourlespatients rechercher (etEPU unparasite parEPS négatifs), onpeut: etEPU hyperéosinophilie isolée(EPS normalisent enplusieursmoisaprèstraitement. Devant une anguilluloses etbilharzioses ankylostomiases, à deshelminthiases,particulièrement - En casd’anémiedujeuneenfant,ilfautrechercher unrisque - La recherche dupaludismedoitêtre effectuéeencasd’anémie - Une anémieinflammatoire (ferritine - Le biland’uneanémiemacrocytaire comprend ledosagede praziquantel 40mg/kgenunepriseaprèsunrepas. 1 cp/jx3jpourtous,etlespatientsd’Afriquedel’Ouest, d’Afrique subsaharienne)3joursdesuite; Saturnisme d’exposition auplombdansunhabitatinsalubre (voir (goutte épaisse+frottis mince). et syndrome fébrilechezunpatientarrivant d’Afriquetropicale ment chezlespatientsd’Afriquesub-saharienne. rechercher particulière- unetuberculose ouinfectionparle VIH, l’acide foliqueetdelavitamineB12. ORL (OREILLES,NEZ,GORGE)ETOPHTALMOLOGIE (ŒIL) Les ont parfoispourconséquencesdes violencesetlatorture Les souffrent fré- exilésvictimesdeviolencesoutorture Les hyperéosinophiliessontfréquentes,principalementdues page 258). provoquées pardestraumatismes (voir page 224),laréparation d’une Les plaiesdel’œilet despau- Parasitoses ↑ et CRP page 375),etse page 212,et ↓ ) doitfaire > 333

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est justifiée, parfois dans les plus brefs délais, pour prévenir une cécité définitive. En cas d’énucléation thérapeutique post-traumatique, l’obtention d’une prothèse oculaire, prise en charge par la complémentaire CMU, est d’une grande utilité sur le plan esthétique et psychologique. L’exposition répétée à une lumière violente ou l’incarcération prolongée dans l’obscurité totale provoquent des troubles divers (larmoiement, picotements, sensa- tion d’éblouissement) qui sont toujours réversibles avec le temps.

Le ptérygion, membrane qui pousse du coin externe ou interne de l’œil, n’est pas une maladie. On le retrouve plus fréquemment chez les migrants originaires de l’Afrique sub-saha- rienne et de l’Asie. Il est justifié d’opérer, en milieu spécialisé, quant le ptérygion déborde sur la cornée ou gêne beaucoup en prévenant le patient que les récidives sont possibles.

Les verres correcteurs des troubles de l’acuité visuelle sont pris en charge par la complémentaire CMU (voir page 210).

ORTHOPÉDIE (OS, ARTICULATIONS, MUSCLES)

Les douleurs constituent le principal motif de consultation. Elles peuvent être rapportées selon les dires du patient à des per- sécutions subies, plus rarement à des accidents. Elles s’intègrent souvent à une névrose traumatique (voir page 269), qui peut associer un syndrome de répétition (cauchemars, crises émoti- ves), une angoisse importante, des troubles de la mémoire ou du sommeil. Les bilans radiologiques lésionnels pratiqués en première intention sont alors le plus souvent inutiles. L’accueil et l’écoute du patient, la pratique d’un bilan de santé, la délivrance d’un traitement antalgique simple et celle éventuelle d’un certifi- cat médical constituent des réponses suffisantes dans la plupart des cas. Le recours au kinésithérapeute ou à l’ostéopathe peut être utile en cas de douleurs importantes.

Le recours au chirurgien orthopédique est indiqué lorsqu’un bénéfice thérapeutique supplémentaire est envisageable (voir Trauma et torture page 265). L’obtention préalable d’une protection maladie est indispensable, si besoin en admission immédiate/CMU-C (voir page 212) ou instruction prioritaire AME (voir page 224). L’examen retrouve des séquelles physiques post-traumatiques, cals vicieux de fractures, raideurs articulaires, arthroses (qui peuvent être primitives), cicatrices chéloïdes, luxa- tions invétérées, amputations, paralysies. Certains patients ont déjà bénéficié d’une opération chirurgicale dans le pays d’origine. On retrouve parfois des séquelles de poliomyélites (paralysies).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PATHOLOGIE COURANTE 334 contentieux encasderejet initialdelademande. vent favorables danscettesituation,demêmequelesrecours au paysd’origine.Les réponsespréfectorales sontleplussou- risque decomplications,ainsiqueled’exclusion dessoins sité delapriseencharge médicale,lanature etlafréquencedu ment précaire. Le médicaldoitargumenter rapport surlanéces- d’unpaysdontlesystèmedesantéestparticulière- ressortissant hanche) remplit lescritères médicauxderégularisations’ilest médico-chirurgicale delongterme(poseprothèse totalede chirurgicaled’une intervention nécessitantunesurveillance des que delanature destraumatismes évoqués. en l’absencedefracture. Aucunexamenn’est toutefoisspécifi- scintigraphie peutmontrer deshyperfixationsosseuses,même d’œdème témoignantdecontusionsplusoumoinsanciennes.La plus sensiblequelescannerpourretrouver deslésionsàtype thérapeutique. (imagerieparrésonnancemagnétique)est L’IRM complémentaires nesontutilesques’ilsfontespérer unbénéfice quelemédecintraitant. Lestion éventuelle ducertificat examens gien doitappliquerlesmêmesprincipesd’évaluation etderédac- cas desollicitationparunpatientdemandeurd’asile,lechirur- pour ladécisionopératoire. ments médicauxdoivent primersurtouteautre considération d’absence depriseencharge encasderetour aupays.Les argu- tion socio-administrative, ainsiquedurisquedecomplicationset lorsqu’elle estpossible,comptetenudelaprécaritésitua- patient. Le plussouvent, uniquedoitêtre l’intervention préférée du traitement, desesimplications,ainsiquel’adhésiondu vention estdécidée,ilfauts’assurer delabonnecompréhension Lorsqu’uneattendu parlepatient(soinset/oucertificat). inter- professionnel afindepréciserlanature réelledubénéfice patient plusieursfoisetdefaire appelsibesoinàuninterprète ficultés fréquentesdecommunication.Ilestutilerevoir le cautions, Rapport médicalpourledroitRapport auséjourdesétrangers mala- médicaleetdemanded’asile Certification Un gestechirurgical doitêtre envisagéavec beaucoupdepré- (voir page382).Unétranger «sans-papiers»ayantbénéficié en raison desinteractions médico-juridiquesetdesdif- (voir page378).En > 335

SOINS ET PRÉVENTION AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES ASTHME

L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes, caractérisée par une obstruction bronchique variable dans le temps. Sous-diagnostiqué et insuffisamment pris en charge dans la population générale, l’asthme est potentiellement mortel. Destiné à améliorer le confort, à prévenir les crises et à prévenir l’asthme mortel, le traitement de fond de l’asthme persistant relève d’une prise en charge médicale au long cours, qui doit intégrer un accompagnement socio-juridique pour les migrants/étrangers en situation précaire.

ÉPIDÉMIOLOGIE

Dans le monde, 150 millions de personnes souffrent d’asthme (taux de prévalence estimé à 21 cas pour 1000 personnes) et on enregistre 200 000 décès par an dus à cette affection. Au niveau mondial, on estime que les coûts associés à l’asthme dépassent ceux de la tuberculose et de l’infection à VIH-sida réunis. En France, on évalue à 3,5 millions le nombre d’asthmatiques (58 p. 1 000). La mortalité de l’asthme, 2 000 décès par an, est en forte augmentation depuis 20 ans.

Chez les exilés pris en charge au Comede, l’asthme persistant est plus fréquent chez les personnes originaires d’Asie du Sud (Pakistan 27 p. 1 000, Bangladesh 19, Sri Lanka 16), d’Afrique de l’Ouest (Sénégal 41, Mali 25, Nigeria 19, Mauritanie 19) et chez les Algériens (18).

CLINIQUE

Les symptômes de l’asthme sont la toux, les sifflements (sibilants), une difficulté à respirer (dyspnée) et une oppression thoracique. Il existe des épisodes d’exacerbation des symptô- mes, ce sont les « crises d’asthme » décrites par les malades.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES ASTHME 336 2 boufféesà100 inhalations de ment delarhiniteallergique. 6 dée contre lagrippe(1dose0,5mlSCouIM, aide àlaviequotidienne. Vaccination (voir page261)recomman- tion prioritaire AME(voir page224). taire enadmission immédiate(voir page212) CMU-Couinstruc- - hospitalisation danstouslescas,enurgence sil’étatnes’améliore - - systémique, ensachantqu’il n’exercecorticoïde seseffets - oxygénothérapie etadministration de - répétition desinhalationsde : corticoïdes asthmatique connudoitaler anormalement etrésistanteautr 10 jours(Gé.cp20mgx20,5 0,5à1mg/kg/jpendant3 oral :PREDNISOLONE ± corticoïde renouveler aprèsquelquesminutesencasdepersistance À > des musclesrespiratoires accessoires ;fréquencerespiratoire parler, àtousser, agitation,sueurs,pâleur/cyanose,utilisation ment progressive. Signesdegravité immédiate:difficultéà physique...). effort (grippe), intolérance àl’aspirine,autres facteursdestress (froid, tabagisme persistant,infectionbactérienne(sinusite)ouvirale grave, mauvaise observance desthérapeutiques prescrites, sation ourecours auxurgences dansl’annéeécouléepourcrise Autres facteursderisque:asthmeancienetinstable,hospitali- dugroupe depatientsàrisquedévelopper unAAG. font partie précarité deleursituationpsychosociale, lesexilésasthmatiques β parler, pauserespiratoire, troubles deconscience. pas après30minouencasdesigne dedétresse :impossibilitéde qu’après 2à3heures ; (à défaut,injectionSC); d’une chambre d’inhalation; PRISE ENCHARGETHÉRAPEUTIQUE 2-stimulants inhalésd’actionbrève. T Traitement par del’AAG Traitement delacrise/exacerbationparrépétitiondes Protection maladieindispensable,demandedecomplémen- Facteurs derisqued’asthmeaigugrave (AAG). Signes d’AAG Signes d’AAG 30/min, fréquencecardiaque β 2-stimulant d’actionbrève : criseressentie commeinhabituelleetrapide- μ g (susp/inh.flacon200doses,5 β ter 2-stimulants nébulisés,oxygène et € . β , R65%). 2-stimulant, sipossibleàl’aide > aitement habituelchezun 120/min ;inefficacitédes Soutien socio-juridiqueet oute crisesepr β 2-stimulants nébulisés : SALBUTAMOL, 1à € En raison dela , NR) ettraite-, NR) € olongeant , R65%). > 337

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DEGRÉS DE SÉVÉRITÉ DE LA MALADIE ASTHMATIQUE ET APPROCHE THÉRAPEUTIQUE PAR PALIER La présence d’un seul critère suffit pour placer un patient dans le palier correspondant. Le but du traitement est la maîtrise de l’asthme : symptômes chroniques réduits au minimum, pas de limitation des activités, crises rares, besoin minimal des β2-stimulants d’action brève.

Palier 1 : Palier 2 : Palier 3 : Palier 4 : intermittent persistant léger persistant modéré persistant sévère

Clinique Clinique Clinique Clinique Symptômes < 1/sem. Symptômes > 1/sem. Symptômes quotidiens. Sympt. permanents. Exacerbations brèves. mais < 1/jour. Crise retentissant sur Crise fréquentes. Symptômes d’asthme Crise pouvant retentir activité/sommeil. Activités physiques nocturne < 2/mois. sur activité/sommeil. Symptômes d’asthme limitées par l’asthme. Respiration normale Symptômes d’asthme nocturne > 1/sem. Symptômes d’asthme entre les crises. nocturne > 2/mois. Utilisation quotidienne nocturne fréquents. DEP > 80 %. DEP > 80 %. de β2-stimulant inhalé. DEP < 60 %. DEP > 60 % et < 80 %. Traitement de fond Traitement de fond Traitement de fond Non nécessaire. Corticoïde inhalé (200- Traitement de fond Corticoïde inhalé (800- 500 μg) ou cromone. Corticoïde inhalé (800- 2000 μg ou plus) et Traitement Si nécessaire, ↑ les 2000 μg ou plus) et bronchodilatateur des symptômes corticoïdes inhalés à β2-stimulant inhalé d’action prolongée β2-stimulant inhalé 800-1000 μg ou ajouter d’action prolongée. (β2 inhalé et/ou oral d’action brève selon (si sympt. nocturnes) et/ou théophylline) et les besoins < 1 fois/sem β2-stimulant inhalé Traitement corticoïde oral. Traitement plus intense d’action prolongée. des symptômes si crise plus sévère. β2-stimulant inhalé Traitement β2-stimulant inhalé 15 Traitement d’action brève selon des symptômes à 30 min avant effort. des symptômes les besoins < 4 fois/j. β2-stimulant inhalé β2-stimulant inhalé d’action brève selon d’action brève < 4 fois/j. les besoins < 4 fois/j.

Palier inférieur : revoir le traitement tous les 3 à 6 Palier supérieur : si asthme non maîtrisé, prévoir de mois. Si asthme maîtrisé depuis plus de 3 mois, passer au palier supérieur après vérification de envisager une réduction du traitement par palier. l’observance et de l’éviction des allergènes.

- Corticoïde inhalé : budésonide, 1 bouffée à 200 μg /j ou 2 prises par jour si > 200 μg /j (200 μg poudre, récipient 200 doses, 43 €, R65 %). Effet optimal en 4 à 8 sem. - β2-stimulant inhalé d’action prolongée : salmétérol, 1 bouffée à 50 μg x 2 /j (50 μg poudre, boîte 60 doses, 34 €, R65 %).

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

Une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) est nécessaire 3 à 6 mois après le début du traitement comme examen de référence, parfois pour le diagnostic (formes mineures ou atypiques). La répéti- tion des EFR au cours du suivi est à discuter avec le pneumologue.

La mesure régulière du DEP (débit expiratoire de pointe ou « Peak-Flow ») mérite d’être intégrée à l’éducation du patient asthmatique, et sa surveillance à court terme est utile pour l’éva- luation clinique et le choix du traitement (MINI WRIGHT, 23 €, NR). Les normes dépendent de la taille, du sexe et de l’âge (environ 400 l/min chez la femme et 700 chez l’homme).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES ASTHME 338 - crise d’intensité mo - z - z symptômes : encasd’asthme sévère ouderisquegravité).(particulièrement etnécessiteunsuivirégulier mes, plandecrise,mesure duDEP) tissage àl’autogestiondutraitement (appréciationdessymptô- maladie etdesathérapeutique, capacitéàapprendre) unappren- patient :personnalité,modedevie,besoins,connaissancela après undiagnosticéducatif(recueil desinformationssurle son traitement etévaluer lesacquisdupatient.Ellecomporte, tionnement quirenforce lerôleactifdupatientdanslaprisede nir desobjectifsclairsetréalisables,établirunestratégie deques- elle estdestinéeàaider, écouteretcomprendre lapersonne, défi- formation seule. applicables àtouteslesaffectionschroniques. asthmatique. Cescompétencessonttransversales ;ellessont acquérir etmaintenirdescompétencesaumalade, processus intégrédansladémarchedesoinsetdestinéàfaire - z - crise légèr - crise prescription écrite: de entre 60et80%.Poursuivre la priseespacée incomplète, DEP médecin avant lanuit; 0,5 à1mg/kg)etconsulterun coïde oral (PREDNISOLONE redevient supérieurà80%; le DEP jusqu’à 3foislapremière heure. Les symptômesrégressent et espacées dequelquesminutes etrépétéessinécessaire tants. Débit expiratoire (DEP) entretants. Débitexpiratoire 80et100%; (DEP) ne sontinterrompus. Les symptômessontminimesouinexis- tation médicalepourmodifierlapriseencharge ; crise) oud’unedétérioration progressive quijustifieuneconsul- peut s’agird’uneexacerbationisolée(suivre alorsleplande entre 60et80%.Il racique d’activitéouderepos, et/ouDEP nocturnes, gênedel’activité,toux,sifflements,oppression tho- présents aurepos. DEP consulter rapidement unmédecin. médicaux rapides doivent être entrepris. Danstouslescas, la priseimmédiated’un ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUEDESASTHMATIQUES Un systèmeàtrois zones pouraiderlepatientàgérer ses L’éducation thérapeutique structuréeestplusefficacequel’in- L’éducation thérapeutique, centréesurlapersonne,estun L’apprentissage d’unplandecrisedoitfaire l’objetd’une one r one or one v β 2-stimulant inhalé, prendre unepremière dosedecorti- ouge er ange te e : l’asthmeestmaîtrisé.Nilesommeilnilesactivités : : alerte. Les: alerte. symptômesgênentl’activitéousont β : vigilancedevant desymptômes lasurvenue Effectuée sibesoinavec uninterprète(voir page28), 2-stimulant inhaléd’actionbrève, 2à4bouffées y enne < β 2-stimulant d’actionbrève, dessoins 0% il E reste 60 %.SileDEP : laréponseau β 2-stimulant est < en particulier 60 %malgré Le maladedoitêtre capable: ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ et commentonlasoigne; comment onladiagnostique comprend passamaladie, correctement s’ilne ne peutsesoigner Un malade«chronique » à l’école,autravail. l’environnement familial, répercussions dans sa maladieetles de comprendre son corps, son entourage ; des butsetd’informer ses besoins,dedéterminer de faire connaître de protection maladie. notamment enmatière de faire valoir sesdroits, et oùconsulter); savoir qui appeler, quand d’urgences mais services systématiquement aux (ne pasavoir recours du systèmedesoins escient lesressources de savoir utiliseràbon afin delesadapteràsavie; les connaissancesacquises de mettre enpratique voyages) ; travail, delieuvie, contexte (changementde dans uncontexteàautre de transférer cequ’il aappris d’urgence ; d’appliquer unprotocole l’urgence etd’être capable c’est-à-dire dedéciderdans de faire face àl’urgence, ; d’alerte précoces etlessignes de repérer lessymptômes > 339

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POUR EN SAVOIR PLUS - crise sévère : la crise répond mal aux β2-stimulants, DEP < 60 %. ■ Association Asthme Faire appel à une visite rapide du médecin tout en poursuivant et Allergies les β2 inhalés et en prenant une première dose de corticoïde 3 rue Hamelin, 75116 PARIS oral. En cas de symptômes sévères d’emblée, d’aggravation T : 01 47 55 03 56 rapide ou de délai d’attente du médecin, T : 15 (régulation www.asmanet.com Samu) pour transport médicalisé d’urgence ; ■ Comité national contre - après une crise, l’amélioration est progressive et les β2-stimu- les maladies respiratoires lants inhalés doivent être poursuivis quelques jours. En cas de 66 bd Saint-Michel prise de corticoïde oral, la cure doit être poursuivie durant 3 à 10 75006 PARIS jours en fonction de la gravité et de l’évolution (PREDNISOLONE T : 01 46 34 58 80 0,5 à 1 mg/kg/j). ■ Haute Autorité de santé, Éducation thérapeutique RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT AU SÉJOUR DES ÉTRANGERS du patient asthmatique, MALADES (VOIR PAGE 382) www.has-sante.fr ■ Inpes outils d’éducation du Un étranger « sans-papiers » atteint d’asthme persistant et patient www.inpes.sante.fr ressortissant d’un pays dont le système de santé est particulière- ment précaire (principalement Afrique subsaharienne) remplit les critères médicaux de « régularisation ». En effet, si les β2-stimulants inhalés d’action brève sont d’accès relativement aisé, il en va différemment du traitement de fond en raison du coût des corticoïdes inhalés et des β2-stimulants inhalés d’action prolongée, ainsi que de la carence en médecins (prescription et surveillance clinique). Or dans le cas d’un asthme persistant, l’insuffisance du traitement de fond conduit à la survenue d’asthme aigu grave.

Dans l’observation du Comede (voir Rapports annuels sur www.comede.org), les taux de reconnaissance du droit au séjour pour ces malades diminuent depuis 2003, les refus étant principalement fondés sur la contestation du risque d’exclusion des soins nécessaires au pays d’origine. Parmi 115 réponses documentées entre 2000 et 2006, le taux d’accord est de 79 % en première demande (avec de grandes variations selon les dépar- tements), de 58 % en renouvellement, et de 46 % en recours contentieux contre un refus de délivrance. Les refus sont plus fré- quents pour les personnes d’Afrique de l’Ouest. Les rapports médicaux destinés au Médecin inspecteur de santé publique (MISP) et, en cas de recours contentieux, les certificats destinés au tribunal administratif doivent argumenter sur le risque d’ex- ceptionnelle gravité du défaut de prise en charge médicale (degré de sévérité de la maladie et autres risques d’asthme aigu grave) ; ainsi que sur le risque d’exclusion des soins nécessaires au pays d’origine, apprécié notamment par les indicateurs de l’OMS relatifs au système de santé du pays d’origine (voir Repères géopolitiques et accès aux soins page 31), en particulier le taux de médecins/habitant (comparativement à la situation en France, 337 médecins/100 000 h en 2005).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES ASTHME 340 AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DIABÈTE

Le diabète est une maladie chronique évolutive qui sévit principalement dans les pays en développement. L’augmentation de sa prévalence et la gravité de ses complications justifient des mesures accrues de prévention et de dépistage dans la population. La prise en charge médicale du diabète repose sur des mesures hygiéno-diététiques et des médicaments, mais aussi sur l’éducation de la personne diabétique, et l’accompagnement socio-juridique pour les migrants/étrangers en situation précaire.

Site de l’Association Française des Diabétiques : www.afd.asso.fr

DÉFINITION

Le diabète est une hyperglycémie chronique. La glycémie – quantité de sucre dans le sang – s’exprime en mmol/l ou en g/l (1 g/l=5,5 mmol/l). À l’état normal, la glycémie varie de 4 à 6 mmol/l, sans dépasser 6,1 mmol/l à jeun (à 8 heures) et 7,8 mmol/l après un repas. L’équilibre glycémique est notam- ment assuré par une hormone pancréatique, l’insuline, dont la sécrétion augmente après les repas (pics prandiaux). Il y a diabète lorsque : - glycémie à jeun ≥ 7 mmol/l, résultat contrôlé par un 2e prélève- ment ;

- ou glycémie ≥ 11,1 mmol/l à n’importe quelle heure, en présence SOINS ET PRÉVENTION de signes cliniques.

Il existe deux types de diabète. Le diabète de type 1 (DT1) représente 10 à 15 % des cas. Dû à une carence de sécrétion de l’insuline par destruction auto-immune des cellules‚ du pancréas, il survient chez des sujets jeunes, et doit être traité par insuline. Le diabète de type 2 (DT2) représente 80 à 85 % des cas. C’est une maladie à composante familiale qui s’extériorise après 40 ans chez un sujet sédentaire en surpoids, ayant une baisse de la sécrétion et/ou de l’action de l’insuline. Le traitement repose sur l’équilibre de l’alimentation, l’exercice physique et des comprimés hypoglycémiants. L’insuline peut devenir nécessaire si l’équilibre n’est pas atteint, ou si des complications surviennent.

> 341 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

ÉPIDÉMIOLOGIE

Dans le monde, l’OMS évalue à 210 millions le nombre de dia- bétiques (taux de prévalence de 35 cas pour 1 000 personnes), conduisant à 4 millions de décès et 1,5 million d’accidents vascu- laires cérébraux. En France, on estime le nombre de diabétiques à 2 millions (33 cas p. 1 000), et à plus de 300 000 les personnes diabétiques non dépistées.

Parmi les exilés reçus au Comede et à âge égal, les taux de prévalence sont plus élevés chez les personnes originaires d’Asie du Sud (Sri Lanka 49 p. 1 000, Bangladesh 48, Pakistan 37, Inde 27), d’Algérie (40) et du Congo (29). Les patients diabéti- ques d’Afrique centrale sont plus souvent hypertendus, et ceux d’Asie du Sud plus souvent dyslipidémiques. La précarité dans laquelle vivent ces personnes aggrave les difficultés de prise en charge de la maladie.

CLINIQUE ET DIAGNOSTIC

Le diabète de type 1 débute souvent brutalement, avec poly- urie, polydipsie (augmentation respective du volume d’urines et de boissons ingérées), amaigrissement, et glycémie > 11 mmol/l.

Le diabète de type 2 est cliniquement asymptomatique pen- dant plusieurs années. Ce temps de latence est favorable au déve- loppement de complications souvent graves : macroangiopathies (75 % des diabétiques décèdent d’une complication cardiovascu- laire dont 50 % d’ischémie myocardique), rétinopathie (1re cause de cécité en Europe), néphropathie (1re cause de dialyse en Europe), pied diabétique (5 à 10 % des diabétiques sont amputés), neuro- pathie. Il existe le plus souvent un excès de graisse viscérale, ou abdominale, reflet de l’insulinorésistance et du risque de maladie cardiovasculaire. Le médecin doit penser au diabète devant une infection cutanée ou muqueuse récurrente, des douleurs inexpli- quées des membres inférieurs, ou des troubles de l’érection.

L’Inpes propose des disques BILAN ET SUIVI MÉDICAL de calcul de l’IMC (kit) Examen clinique : www.inpes.sante.fr (professionnels de santé) - calcul du poids normal, de la surcharge pondérale et de l’obé- 2 ou www.mangerbouger.fr sité à partir de l’indice de masse corporelle (IMC = P/T , normal (disques, brochures, courbes) entre 18,5 et 25). Il y a surcharge pondérale si IMC > 25, obésité si IMC > 30 et obésité grave si IMC > 40. Le périmètre abdomi- nal (plus de 102 cm chez l’homme, plus de 88 cm chez la femme), reflète l’obésité centrale ;

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DIABÈTE 342 - examen cardiovasculaire [objectif - TA :tensionartérielle ≤ - l’aspirine àdosede75 à160mg/jestrecommandée- enpréven- - traitement desdyslipidémiesparstatineencasd’hyper-LDL- - (voir page362)asso- artérielle traitement d’unehypertension autres facteursderisquecardio-vasculaire doivent être traités : le risquedecomplication).Outre etlesuivi,les lasurveillance du tauxdel’HbA1c pieds dontexamenaumonofilament. etexamendes créatininémie, microalbuminurie, ECG,FO,ROT annuelle:bilanlipidique, carnet dudiabétique.Surveillance avec dosage del’HbA1c,poids, TA, examenclinique,du glycémique n’est pasatteint, - protéinurie (bandeletteurinaire) etmicroalbuminurie pour - créatininémie (7-13 mg/l=60-120mmol/l)etclairance dela - bilan lipidique:triglycérides (TG 0,4-1,5g/l=0,4-1,7mmol/l), - médicaledudiabètereposela surveillance surledosagede (voir page224): ouinstructionprioritaire212) CMU-C AME demande decomplémentaire enadmissionimmédiate(voir page examen despieds(sensibilité,cors,durillons,mycose, infection - - examen delapeau,desmuqueuses,réflexes ostéotendi- - examen ophtalmologiquedufondd’œil(FO)àlarecherche et ≤ et/ou dyslipidémiques. tion primaire etsecondaire pourlesdiabétiques hypertendus ou fénofibrate en cas d’hypertriglycéridémie ou fénofibrate encasd’hypertriglycéridémie cholestérolémie (isoléeouavec hypertriglycéridémie en 1 ciée avec prescription d’uninhibiteurdel’enzymeconversion dépister unenéphropathie. créatinine ; («boncholestérol » HDL 1,5-2,5g/l=3,9-6,5mmol/l),cholestérol cholestérol total(CT dehors dudépistage; pas nécessaire d’être àjeun.Laglycémie n’a pasd’intérêten reflet de l’équilibre glycémique des2moisprécédents.Iln’est l’hémoglobine A1c(HbA1cnormaleentre 4à6%)quiestle cutanée, crevasse). neux (ROT) etdelasensibilité; d’une rétinopathie; ECG (recherche d’uneischémiesilencieuse); La prévention descomplicationsrepose surlanormalisation Le suivimédicaldoitêtre rapproché tantquel’équilibre biologiques,protection maladieindispensable, Examens re 125/80 intention ; si néphropathie], auscultation,palpationdespouls, (une baissede1%l’HbA1cdiminue20 > 0,40 g/l=1,1mmol/l); puis intervient tousles3à4mois puis intervient > 3 g/l; < 130/85 3 g/l) , mesurée audoigt. de laglycémie capillaire En casdeDT1, surveillance > 343

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CONSEILS ALIMENTAIRES La prise en charge du diabète repose en grande partie sur l’éducation de la personne et nécessite d’aborder son mode de ■ Diminuer les graisses et l’alcool +++ vie (contexte social et administratif, alimentation, tabac, alcool, activités). La compréhension par le malade et son entourage de ■ Les protides se trouvent dans la maladie et du traitement favorise l’autonomie, l’observance et les viandes, les poissons, la baisse de l’incidence des complications. L’autocontrôle de la les œufs, le lait et les légumes glycémie peut être effectué par un lecteur électronique, et la secs. Il vaut mieux choisir recherche de l’acétonurie par bandelette urinaire permet de les viandes maigres, privilégier les poissons, dépister un déséquilibre. En cas de diabète de type 1, le carnet de boire du lait demi-écrémé. surveillance quotidienne, avec les doses d’insuline, les mesures de la glycémie et de l’acétonurie, est un instrument indispensa- ■ Les lipides : limiter les acides ble au malade et au médecin. gras saturés qui augmentent le LDL-cholestérol (viandes grasses, beurre, laitages, TRAITEMENT HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUE fromages, œufs), conseiller les acides gras polyinsaturés d’origine végétale (huile Les mesures diététiques ont pour objectif de favoriser une ali- de maïs, soja, tournesol, mentation équilibrée. Les besoins alimentaires énergétiques volailles, poissons gras) sont couverts par les glucides (sucres) et les lipides (graisses), et et surtout les acides gras les besoins de construction sont couverts par les protides. Le mono-insaturés (huile d’olive, diabète limite la réponse de l’organisme aux apports brutaux de arachide, colza). glucides, c’est pourquoi il faut fractionner les apports en au moins 3 repas par jour. Les apports quotidiens doivent compor- ■ Les glucides sont principalement l’amidon (pain, ter 50 % de glucides, 35 % de lipides et 15 % de protides. Le nom- pommes de terre, pâtes, riz), bre de calories est calculé en fonction du poids et de l’activité le saccharose (sucre de physique. En cas de surpoids, le régime doit être modérément cuisine), le fructose (fruits) hypocalorique (un amaigrissement de 10 % du poids a déjà une et le lactose (lait). Tous les influence sur la glycémie et l’insulinorésistance). glucides n’ont pas le même pouvoir hyperglycémiant, L’exercice physique est recommandé dans tous les cas, car il mesuré par l’index glycémique contribue à la baisse de la glycémie et de l’insulinorésistance, (effet hyperglycémiant global favorise la normalisation du poids ainsi que le bien-être physique d’un aliment exprimé en et psychologique. En cas de DT1, l’autosurveillance du diabète pourcentage de celui d’une doit être bien maîtrisée pour une adaptation des doses d’insuline quantité isoglucidique de afin d’éviter les malaises hypoglycémiques. En cas de DT 2 pour sucre ou de pain blanc). Il faut un sujet sédentaire en surpoids, la reprise de l’activité physique conseiller la consommation doit être progressive, après s’être assuré qu’il n’y a pas de contre- de glucides avec index indications. Il faut tenir compte du contexte afin de conseiller sans glycémique faible, et éviter décourager (la marche favorise les économies de transport...). de manger “seul” un glucide à Exemple d’activité efficace : 2 heures de marche à bonne allure, index glycémique élevé (le 1 heure de vélo ou une demi-heure de jogging 3 fois par semaine. manger en fin de repas ou accompagné d’un aliment L’arrêt de la consommation de tabac est hautement recom- qui va en ralentir la digestion mandé. comme les légumes verts).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DIABÈTE 344 savoir théoriqueetpratique. L’acceptation dudiabèteparle d’optimiser leséchangesd’informations envued’aboutiràun présence d’uninterprèteprofessionnel (voir page 28) permet concrètes quevitlapersonne. Pourlesnon-francophones, la dessituations tions théoriquessoientpersonnalisées àpartir ter lapriseencharge médicale. - Lametformineestrecommandée en1 fréquente (graisse sous-cutanée,etnonplusviscérale). favorisent l’équilibre métabolique,auprixd’uneprisedepoids et rosiglitazone/AVANDIA), diminuent l’insulinorésistanceet digestive aprèslerepas). Les glitazones (pioglitazone/ACTOS, 1 000mg)diminuentl’insulinorésistance(meilleure tolérance sévère) etlesbiguanides(metformineGénérique,cp850mgà à 5 mg)augmententl’insulinosécrétion(risqued’hypoglycémie à 2,5mg,DAONIL FAIBLE à1,25mg,HEMI-DAONIL DAONIL HbA1c selon l’évaluation bénéfice-inconvénients,etrecommandée si premiers mois:unemonothérapie estdiscutéesiHbA1c res hygiéno-diététiques. ou duhautdesfesses. tissu sous-cutanéprofond del’abdomen,desbras, descuisses une seringueouunstyloàusageuniqueréutilisable,dansle et uned’actionintermédiaire. Les injectionspeuvent sefaire avec insulines prémélangéescontiennentuneinsulined’actionrapide nes selonleurduréed’action,toutesconcentréesà100U/ml.Les quotidienne de0,6à0,9U/kg).Ilexisteplusieurstypesd’insuli- consiste enplusieursinjectionsparjour(2à4pourunedose - Évaluer- à3et6moisparledosagede l’HbA1c.Silamonothéra- - Toujours débuter àdosesfaibles,augmenterprogressivement thérapie sera envisagéeàl’aided’uneéquipespécialisée. Si labithérapie n’est passuffisanteàdoseoptimale,l’insulino- une glitazone (nepasassocier2sulfamideshypoglycémiants). associant lametformineàunsulfamidehypoglycémiant ou à pie estinsuffisanteàdoseoptimale,prescrire unebithérapie par palierde4semaines. ÉDUCATION DESPATIENTS DIABÉTIQUES TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX Une consultationspécialiséed’éducationpermetdecomplé- Le traitement initialdudiabètedetype2repose surlesmesu- Le traitement dudiabètedetype1estl’insulinothérapie, > 8 %.Les sulfamideshypoglycémiants (glibenclamide, L’efficacité doitêtre appréciéeaprèsles Il estessentielquelesinforma- re intention. > 6,5 % qui de santé ou d’AfriqueduNord (voir primo-arrivants d’AsieduSud rénale, diabètegestationnel, dyslipidémie, insuffisance artérielle, hypertension de diabétiques,surpoids, yaourt, fructose yaourt, haricots blancs,lentilles,lait, pommes, oranges, raisin, pâtes, painauxcéréales, chocolat, glaces,miel betteraves, carottes, bananes, saccharose, rizblanc,semoule, de terre, cornflakes biscottes, rizbrun,pommes glucose, sodas,painblanc, TDÉPISTAGE ET ☺ I collatéraux du1 en casdefacteursrisque: est recommandé tousles3ans Le dépistagedudiabètetype2 la TA, lesurpoidsetl’obésité. réduire lacholestérolémie, degraisses etd’alcool, apports l’activité physique,diminuerles de glucides,promouvoir de fruitsetlégumes,calcium, augmenter laconsommation 9 objectifsprioritaires : PNNS national nutritionsanté(voir métaboliques. Le Programme l’obésité etdesmaladies diminuer l’incidencede de lapopulationafin d’améliorer l’étatnutritionnel diabète apourobjectif La prévention primaire du P DXGLYCÉMIQUE NDEX ÉETO PRIMAIRE RÉVENTION < % 50-70 % 70-100 0% 50 page 249)adéfini page 237). er degré > Bilan 345

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malade repose en effet en grande partie sur les possibilités de verbalisation du vécu, et le gain d’autonomie et d’autocontrôle de la maladie favorise l’intégration sociale.

Il n’y a pas de « petit diabète ». Le bénéfice d’une prise en charge précoce, même lorsqu’il n’y a « pas encore de complica- tions », est indéniable. Le traitement du diabète repose sur les règles hygiénodiététiques et, si nécessaire, les médicaments. Il est également indispensable de maîtriser une hypertension artérielle et/ou une dyslipidémie associée. Les objectifs de l’éduca- tion thérapeutique portent ainsi sur l’équilibre de l’alimentation ; la maîtrise du poids ; l’activité physique ; l’arrêt du tabac ; enfin l’observance du traitement.

Mise en œuvre de l’éducation du diabétique. On ne peut apprendre son « métier de diabétique » en quelques minutes : l’information doit être conduite par étape, dans une progression à la fois théorique et pratique, dans l’implication sur la vie quoti- dienne. L’expression dans la langue maternelle permet en outre Edias, CD-Rom d’aide de prendre en compte les représentations culturelles en matière à l’action en éducation du de santé (« comme je ne travaille pas, je n’ai pas besoin d’un patient diabétique de type 2 petit-déjeuner » ou « je me sens fatigué, j’arrête le traitement »). Démarche éducative avec boîte La personne doit connaître également les situations critiques à outils proposée par l’Inpes (malaise hypoglycémique, plaie des pieds) et savoir comment y www.inpes.sante.fr, rubrique faire face. En obtenant des résultats plus visibles, la planification professionnels de santé d’objectifs successifs (ex. : d’abord perdre un peu de poids, puis prendre un peu d’activité physique chaque jour, puis viser la diminution de l’hémoglobine A1c…) favorise l’adhésion de la per- sonne et permet un contrôle plus efficace de la glycémie.

Les limites à la modification des comportements sont de plu- sieurs ordres : facteurs personnels (« je ne sens rien, je ne suis pas malade »), idées fausses sur le diabète (« on peut en guérir »), facteurs sociaux (« si je ne cuisine pas comme chez nous, ils vont me mettre à la porte »), liés à l’accès aux soins (« la pharmacie refuse l’aide médicale ») et à la précarité (« j’ai une plaie au pied car je suis dehors toute la journée en attendant le Samu social », « je ne suis pas venu au rendez-vous car je n’ai pas de ticket de métro »). Dans un contexte d’exil et d’exclusion, l’éducation du diabétique participe à une prise en charge nécessairement pluridisciplinaire du diabète. Pour ne pas laisser la personne dans son isolement psychologique et social, des entretiens régu- liers doivent pouvoir être proposés.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DIABÈTE 346 population ayantaccèsauxmédicamentsessentiels. accès auxsoins tème desantédupaysd’origine(voir relatifsapprécié notammentparlesindicateursdel’OMS ausys- le risqued’exclusion dessoinsnécessaires aupaysd’origine, et/ou d’autres facteursderisquecardiovasculaire) ;ainsiquesur (degré desévéritélamaladie,existencecomplications ceptionnelle gravité dudéfautdepriseencharge médicale au tribunaladministratif doivent argumenter surlerisqued’ex- destinés et,encasderecours contentieux,lescertificats (MISP) médicaux destinésauMédecininspecteurdesantépublique quents pourlespersonnesd’Afriquedel’Ouest.Les rapports lesrefusdes variations étantplusfré- selonlesdépartements, première demandeetde70%enrenouvellement avec degran- documentées entre 2000et2006,letauxd’accord estde63%en des soinsnécessaires aupaysd’origine.Parmi 123réponses principalement fondéssurlacontestationdurisqued’exclusion séjour pourcesmaladesdiminuentdepuis2003, www.comede.org termes. permettent deprévenir lescomplicationsdemoyen etdelong régulier déterminenteneffetlaqualitédeprisecharge et L’accès auxmédicamentsetlapossibilitéd’unsuivimédical rienne) remplit lescritères médicauxde«régularisation». précaire (principalement Afriquesubsaha- particulièrement d’unpaysdontlesystèmedesantéest ments etressortissant DES ÉTRANGERSMALADES(VOIRPAGE 382) RAPPORT MÉDICALPOURLEDROITAUSÉJOUR Dans l’observation duComede(voir annuelssur Dans l’observation Rapports Un étranger «sans-papiers»diabétiquetraité parmédica- page 31), en particulier lepourcentage dela page 31),enparticulier ), lestauxdereconnaissance dudroit au Repères géopolitiques et les refus étant > 347

SOINS ET PRÉVENTION AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DRÉPANOCYTOSE

La drépanocytose homozygote (SS), qui affecte principalement des personnes d’origine africaine, est une maladie grave. Le pronostic est beaucoup moins sévère dans les pays où l’infrastructure médicale et sociale permet une prise en charge adaptée des patients. On considère qu’en Afrique subsaharienne, un enfant sur deux atteint de drépanocytose homozygote meurt avant 5 ans, alors qu’en pays industrialisé, l’espérance et la qualité de vie croissent régulièrement. En France, les personnes atteintes peuvent, pour la plupart, mener une vie familiale et sociale normale, au prix d’une surveillance et de traitement réguliers. En 2006, la drépanocytose a été reconnue par l’OMS comme priorité de santé publique.

DÉFINITION ET ÉPIDÉMIOLOGIE

La drépanocytose est due à une mutation entraînant la syn- thèse d’une hémoglobine anormale (hémoglobine S ou HbS). La transmission génétique est autosomale récessive : le risque qu’un enfant homozygote (SS) naisse de parents hétérozygotes AS est de 1 sur 4. Chez les malades homozygotes, la modification structurale de l’HbS provoque en cas de crise une polymérisation de l’hémoglobine. Les globules rouges anormaux (drépanocytes) se bloquent en différents points de la microcirculation.

Il y a environ 50 millions de sujets hétérozygotes AS dans le monde. La mutation drépanocytaire ne s’est développée que dans les zones à forte endémie palustre, le paludisme étant moins grave chez les sujets hétérozygotes que chez les sujets normaux. Cette pression sélective a conduit à une forte préva- lence des hétérozygotes AS dans certaines régions d’Afrique, où elle peut atteindre 20 à 40 % de la population, et donc à une forte prévalence de couples à risque de descendance homozygote. Les principales régions concernées sont l’Afrique, le sud de l’Inde, les Antilles et les États-Unis. La mutation a été dispersée par la traite des esclaves puis par l’émigration. Dans certaines régions de France à forte concentration urbaine, il s’agit de la maladie génétique de loin la plus fréquente.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DRÉPANOCYTOSE 348 - accidents v - accidents - syndr - crises de séquestr vent unetransfusion : talisation enréanimation,pourunehydratation intenseetsou- graves accidentsparticulièrement imposentunehospi- Certains variable. Ils’agitdedouleursintolérables, souvent trèsdiffuses. récidiventplus souvent avec ostéo-articulaires unefréquence physique,stress). Chezl’enfantetl’adulte,cescrisesle effort quées pardesfacteursdivers zygote, lescrisesvaso-occlusives sont spontanéesouprovo- ration osseuseestsouvent observé. rale estsouvent médiocre. etdelamatu- Unretard delapuberté croissance staturale estnormaletandisquelacroissance pondé- nelles. Lorsqu’il existe unebonnepriseencharge médicale,la parasitoses digestives etlescarencesdisme, certaines nutrition- (80-90 %).Enzone tropicale, l’anémieestaggravée parlepalu- de l’hémoglobinemontre laprésenceprédominanted’HbS avec, surlefrottis sanguin,desdrépanocytes.L’électrophorèse associée)etrégénérative(sauf thalassémieoucarence martiale L’hémogramme montre uneanémienormochrome, normocytaire d’hémoglobine estgénéralement comprisentre 7et8g/dl. individus etaucoursdutemps.Surleplanbiologique,taux vaso-occlusives répétées.Lagravité esttrèsvariable selonles sifs tandisques’installentdeslésionsd’organes liéesauxcrises parents. Par lasuite,maladieva évoluer paraccidentssucces- complications,etl’amorce d’uneéducationdes certaines nostic : dès lespremiers moisdelavie,estunélémentessentieldupro- des AVC surunepriseencharge transfusionnelle aulongcours; par écho-dopplertranscrânien permet de fonderlaprévention rement. Le dépistage desanomaliesdelacirculation cérébrale charge etàunetransfusion d’échangequisera répétéeréguliè- Il s’agitd’uneurgence devant conduire à unerapide priseen fant, avec hémiplégie,monoplégie,crisesconvulsives, aphasie… ratoire chronique ; pulmonaire etd’uneinsuffisancerespi- artérielle hypertension réanimation. Ils peuvent contribueraudéveloppement d’une pronostic vitaletdoivent dèsleurdébut être prisencharge en dès sondébut; enfants homozygotespourpouvoir dépistercettecomplication doivent apprendre àpalper, lorsdelatoilette, larate deleurs du volume delarate. Tous lesparents dedrépanocytaires majoration aiguëdel’anémieliéeàuneaugmentationbrutale ÉVOLUTION CLINIQUEETSURVEILLANCE Principales complicationsaiguësdeladrépanocytosehomo- Le dépistagedeshomozygotesàlanaissanceou,défaut, omes thor il permetunepriseencharge précoce,uneprévention de asculair aciques aigus es cérébr ation splénique aux (A (infection, déshydratation, froid, , quimenacentrapidement le V C) chez lepetitenfant,avec , plusfréquentschezl’en- > 349

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- priapisme, qui peut survenir dès la fin de la première décennie : lié à une congestion des corps caverneux, il se manifeste par une érection douloureuse prolongée pouvant se solder par une impuissance ultérieure. Le pronostic dépend de la rapidité de la prise en charge, d’où la nécessité d’informer les parents et les garçons drépanocytaires de ce risque.

Les autres complications aiguës fréquentes sont les infections et l’aggravation de l’anémie. Les infections, favorisées par la dimi- nution immunitaire consécutive à l’asplénie fonctionnelle (rate inefficiente) : infections à pneumocoque, méningocoque, Haemophilus influenzae, mycoplasme. L’aggravation de l’anémie peut être due à une accentuation de l’hémolyse (elle-même provo- quée par toute infection intercurrente et toute crise vaso-occlu- sive), à une crise de séquestration splénique chez le petit enfant ou à une érythroblastopénie. Les érythroblastopénies, liées à l’éry- throvirus B19, peuvent concerner à quelques jours d’intervalle plu- sieurs drépanocytaires d’une fratrie ou d’une communauté.

Les complications chroniques se voient le plus souvent chez l’adulte : - les ulcères de jambe, sur les deux chevilles, sont difficiles à gué- rir, récidivants, douloureux, et entraînent une gêne fonction- nelle considérable ; - les complications ostéo-articulaires ajoutent handicap et dou- leurs chroniques aux crises aiguës. Il peut s’agir de nécroses aseptiques, touchant essentiellement les têtes fémorales ou humérales, ou de déformations osseuses, séquelles d’ostéo- myélite. Elles relèvent souvent de la chirurgie orthopédique ; - les complications oculaires justifient une surveillance régulière pour déceler et traiter les rétinopathies prolifératives par néo- vascularisation ; - d’autres complications sont imputables à l’anémie chronique ou aux transfusions : complications cardiaques, hépatites vira- les post-transfusionnelles (voir pages 354 et 358), conséquen- ces hépatiques de la surcharge en fer en cas de transfusions répétées, lithiase biliaire pigmentaire, complications rénales.

Ces complications chroniques justifient des bilans réguliers, le plus souvent en hôpital de jour, chez tous les drépanocytai- res homozygotes, comportant au minimum radiographie du tho- rax, échographie cardiaque avec recherche d’hypertension arté- rielle pulmonaire, radiographie des hanches et des épaules voire IRM, fond d’œil et angiographie rétinienne si nécessaire, étude des fonctions rénale et hépatique. Chez une femme atteinte de drépanocytose homozygote, la grossesse est à haut risque de mortalité maternelle et fœtale. Toutefois ces grossesses peuvent être menées à terme, sous réserve d’une prise en charge multi- disciplinaire adaptée, si possible dans une maternité de type 3.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DRÉPANOCYTOSE 350 - chez l’enfant - une antibiothér - une - v - le tr - la supplémentationenacidefoliqueperos - assur complications oud’endiminuerlagravité : l’application desmesures préventives cheztouslesmalades. régulière s’imposeafindedécelerlescomplicationsetd’évaluer gnants etdesmédecinsscolaires oudutravail. Unesurveillance des adultesmaladesestprimordiale, maisaussicelledesensei- des parents d’enfantsdrépanocytaires, puiscelledesenfantset problèmes sociaux,scolaires etprofessionnels. L’information ment influencerlecoursdelamaladieetilfautêtre attentifaux l’éducation thérapeutique. une équipemédicalepluridisciplinaire disponibleetrepose sur d’hémoglobine entre 9et11g/dl. sions oudeséchangestransfusionnels etdemaintenirletaux bas dèsletroisième trimestre delagrossesse pardestransfu- Il estsouvent nécessaire d’obtenirenpermanenceuntauxd’HbS - les v - les – sanslesinterdire ; –lesactivitésphysiquesousportives d’endurance, éviter l’expositionaufroid, adapter les sports violents etbrutalementinterrompus, la fièvre, éviterlesefforts voie orale estàinstituerdès le2 les, desoinsdentaires oudesyndrome grippal; d’épisodesfébri- ensuite recommandée lorsd’infectionsORL, La prescription d’unantibiotiquecontre lepneumocoqueest est indispensable(voir page391); au retour d’unvoyage dansceszones, laprophylaxie anti-palustre lières voire detransfusions préventives. Enzone depaludismeou voyageurs enzone d’endémie; l’hépatite Aetcontre latyphoïdeestrecommandée pourles matique, enraison destransfusions. Unevaccination contre rappels vaccinaux. La vaccination contre l’hépatiteBestsysté- méningocoque, etl’ 23 au-delàde2ansavec desrappels tousles3à5ans),le chez lesenfantsdemoins2ans;vaccin polyosidique (hémolyse chronique) ; et renouvelé régulièrement ; vasculaires cérébraux ; pour dépisteret prévenir par destransfusions lesaccidents dubilanrégulier un échodoppler transcrânien doitfaire partie PRISE ENCHARGEMÉDICO-SOCIALE Les mesures préventives de permettentd’éviterlasurvenue La priseencharge desmaladeschroniques graves suppose acciner contr aitement antalgique,disponibleàdomicile, o er régulièr yages en aviondoivent faire l’objetdeprécautionsparticu- , outre ledépistagedesséquestrations spléniques, e lepneumocoque apie continueprév ement unlar Haemophilus Les conditionsdeviepeuvent large- ge appor e mois etaumoinsjusqu’à 5ans. (vaccin conjuguéheptavalent , etveiller àl’exécutiondes entiv t enboissons e par lapénicillineG est indispensable doit être adapté , luttercontre > 351

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SERVICES DE RÉFÉRENCE ET - en cas d’anesthésie générale, prévenir le risque de crise vaso- ASSOCIATIONS DE SOUTIEN FACE occlusive par une oxygénation adaptée, une large hydratation, À LA DRÉPANOCYTOSE une prévention de l’hypothermie, et si nécessaire par une trans- fusion préopératoire ; ■ Plusieurs hôpitaux de l’AP-HP constituent des centre - les drépanocytaires sont des polytransfusés en puissance : il de référence pour faut donc dès le premier bilan établir un phénotype érythrocy- la prise en charge des taire étendu et tenter de ne pas provoquer d’alloimmunisation. drépanocytaires (Bicêtre, En cas de transfusions régulières, le dépistage et la prise en Henri Mondor, Necker, Robert charge d’une surcharge en fer s’imposent. Debré, Tenon, Trousseau). D’autres services en France Le traitement à domicile de la crise drépanocytaire vaso- reçoivent des enfants ou des occlusive associe celui de la douleur et celui de l’éventuelle adultes. cause qui l’a provoquée. Il comporte dans tous les cas le repos, les boissons abondantes et un antalgique simple au début (para- ■ Centre d’information cétamol, anti-inflammatoire non stéroïdien). En cas de douleur et de dépistage gratuit sévère ou persistante, l'hospitalisation est nécessaire pour des hétérozygotes, hydratation IV, passage à des antalgiques plus puissants, pour l’information et le incluant les morphiniques si nécessaire, et éventuellement trans- soutien des familles, fusion ou échange transfusionnel. Il est dangereux de corriger 37 bd Saint-Marcel, trop l’anémie : l’objectif est la restitution du taux basal d’hémo- 75013 PARIS globine. Lors de l’arrivée aux urgences d’un drépanocytaire en (ouverture fin 2006). crise douloureuse, priorité doit être donnée à la prise en charge ■ SOS Globi, Fédération de la douleur, en sachant que les antalgiques disponibles à domi- des malades drépanocytaires cile ont déjà prouvé leur insuffisance. La cotation de la douleur et thalassémiques fait partie de l’apprentissage. Toute infection doit être traitée Hôpital Henri Mondor, rapidement par antibiothérapie. On doit s’assurer régulièrement Laboratoire de Biochimie, de l’absence de foyers infectieux. 51 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, Les traitements de fond de la drépanocytose visent à dimi- 94000 CRÉTEIL nuer la production d’HbS et/ou à intervenir sur les facteurs qui T : 01 64 30 93 32 modulent l’expression clinique de la maladie. L’hydroxyurée M : [email protected] (HYDREA) permet chez la plupart des patients une diminution de Site : www.sosglobi.fr la fréquence des crises vaso-occlusives et une augmentation du ■ APIPD Assoc. pour taux d’hémoglobine. Dans les formes graves en cas d’échec de la prévention, l’information l’hydroxyurée, des transfusions d’échange au long cours sont et la prise en charge souvent préconisées. L’allogreffe de moelle osseuse à partir d’un de la drépanocytose membre de la fratrie HLA-identique (AA ou AS) permet seule une 5 rue de Belzunce, guérison définitive. La conservation du sang de cordon des frères 75010 PARIS et sœurs à venir doit être conseillée pour l’utiliser comme source T : 01 40 10 02 49 de cellules souches hématopoïétiques. En raison des risques Site : www.orpha.net/nestasso/ inhérents à toute transplantation médullaire, l’indication est dis- APIPD cutée cas par cas. La thérapie génique est en cours d’étude. .../... Prise en charge sociale. Le diagnostic de syndrome drépanocy- taire sévère permet la reconnaissance d’Affection de longue durée (ALD) par la sécurité sociale avec exonération du ticket modéra- teur. Les séquelles de la maladie peuvent faire envisager une reconnaissance par la Cotorep. Les enfants scolarisés peuvent

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES DRÉPANOCYTOSE 352 - l’association d’unedrépanocytose hétérozygote etd’une‚ - l’hémoglobinose C,égalementdueàunemutationsurlegène personnes vulnérables (voir lie qui,sansinformationadaptée,peutaggraver l’anxiétédes compte lesconséquencesdel’annonced’uneéventuelle anoma- ceptible d’être atteintedel’anomalie,maisilfautprendre en de l’hémoglobinelorsd’unbilansantéchezunepersonnesus- tie. Ilpeutêtre égalementutiledeprescrire uneélectrophorèse situation oùl’originedesparents évoque unrisqued’hétérozygo- est pratiqué enFrance danstouteslesmaternitésettoute prise encharge précocedesenfantshomozygotes.Cedépistage haitée parlesparents, undépistagenéonatals’imposepourune poser undiagnosticprénatal.Sicetteprocédure n’est passou- sonthétérozygotes, onpeutpro-conjoint. Silesdeuxpartenaires dedemanderuneélectrophorèse del’hémoglobinechezle AS, il estnécessaire dedépisterleshétérozygotes et,siunsujetest 40 %).Encasdeprojet parental etàfind’informationgénétique, montre unmélanged’HbA(environ 60%)etd’HbS(environ Le diagnosticrepose surl’électrophorèse del’hémoglobine qui provisoire deséjour, etàl’unseulementdesdeuxparents. les préfectures nedélivrent leplussouvent qu’une autorisation 93 et382).Enpratique toutefoisetendépitdelaréglementation, L313-11 11°duCeseda,voirvrance pages d’untitre de séjour(art. n’est paseffectivement accessible,peuvent demanderladéli- d’unpaysoùlapriseenchargemalade –ressortissants médicale parents sans-papiersd’unenfantdrépanocytaire –oul’adulte concerner enseignants,médecinsetinfirmières scolaires. Les faire l’objetd’unprojet d’accueilindividualisépermettantde l’homozygotie SS. thalassémie entraîne unsyndrome drépanocytaire analogue à complications oculaires etdenécroses aseptiquesdehanche; Ilexiste cependantuneplusgrandeles sujetsSS. fréquencede symptomatologie estengénéral un peumoinssévère quechez être considéréscommedesdrépanocytaires homozygotes. La rée avec splénomégalie.Les doubleshétérozygotes SCdoivent homozygotes CContuneanémiehémolytiquechronique modé- globine quimontre environ 60%d’HbAet40d’HbC.Les clinique etlediagnosticestfaitparl’électrophorèse del’hémo- (plateau voltaïque). Les hétérozygotes n’ont aucunsymptôme nes anormalesafricaines,plusfréquenteenAfriquedel’Ouest de laglobine,estdeuxièmeparfréquencedeshémoglobi- DRÉPANOCYTAIRES DRÉPANOCYTOSE HÉTÉROZYGOTE ETAUTRESSYNDROMES Autres syndromes drépanocytaires : Chez les hétérozygotes AS, l’anomalieestasymptomatique. Chez leshétérozygotes AS, Exil etsanté Exil page 16). .../... ■ ■ ■ ■ :0495232958 T 20090 AJACCIO Lieu-dit Strette Immeuble l’Albatros Résidence Parc Azur hémoglobinopathies thalassémies etles de luttecontre les AFLT, Associationfrançaise drépanocytaires. en charge des malades à l’étranger pouvant prendre propose la listedesservices www.drepanetworld.org Le sitedel’OILD contre la drépanocytose internationale delutte OILD, Organisation Site : :03886114 T STRASBOURG Gerhardt, 67000 Drepavie Site : STRASBOURG Orphelins, 67000 Dorys www.drepavie.new.fr www.bioimpact.net , 1Aplacedes , 1rueCharles > 353

SOINS ET PRÉVENTION AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HÉPATITE B

L’hépatite B pose un problème majeur de santé publique en raison de sa prévalence (1 million de morts par an dans le monde) alors qu’il existe un vaccin efficace. Dix pour cent des adultes atteints développent une hépatite B chronique, et 20 % d’entre eux une cirrhose et parfois un cancer. Une hépatite B chronique persistante justifie une prise en charge médicale régulière.

LE VHB EST PARTICULIÈREMENT ÉPIDÉMIOLOGIE CONTAGIEUX

Dix fois plus que le virus de Dans le monde, on estime que 350 millions de personnes sont l’hépatite C, 100 fois plus que porteuses chroniques du virus de l’hépatite B (taux de préva- le VIH. La contamination est lence du VHB estimé à 58 cas pour 1 000 personnes). L’OMS sexuelle (augmentée par distingue trois situations épidémiologiques évaluées par le taux les partenaires multiples, de portage chronique de l’AgHBs : les autres IST), sanguine (matériel médical mal stérilisé, - une zone de faible endémie : < 2 % en Australie, Amérique du partage de brosse à dents ou Nord, Europe de l’Ouest ; de rasoir), périnatale, au sein - une zone de moyenne endémie : 2 à 7 % en Europe de l’Est, de la famille ou de certaines Républiques de l’ex-Union Soviétique, Pays méditerranéens, collectivités (enfants). Le virus Proche-Orient, Amérique du Sud ; delta (VHD) est un virus - une zone de forte endémie : 8 à 20 % en Afrique sub-saharienne défectif qui ne peut se et Asie de l’Est. Dans cette zone la contamination est précoce, multiplier qu’en présence favorisant le passage à la chronicité. du virus de l’hépatite B. Sa recherche ne se fait que En France, le nombre de porteurs chroniques du virus est estimé à chez les porteurs de l’Ag HBs. 300 000 (7 p. 1 000), et le VHB est responsable de 1 500 décès par an. La co-infection simultanée VHB/VHD aggrave le risque Parmi les exilés pris en charge au Comede, les prévalences d’hépatite fulminante et la les plus élevées du portage chronique du VHB (Ag HBs positif) surinfection par le VHD chez sont retrouvées pour les personnes originaires de Mongolie un porteur chronique du VHB (148 p. 1000), d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire 132, Guinée et aggrave celui de maladie Sénégal 102, Mali 100, Mauritanie 85, Sierra Leone 71), d’Afrique hépatique chronique sévère. centrale (Centrafrique 109, Angola 41, Congo 36, Congo RD 32), de Chine (39) et de Turquie (29).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HÉPATITE B 354 type IgG.L’asthénie (fatigue)peutpersisterplusieursmois. de etAcanti-HBc Acanti-HBs viral etapparitiondesAcanti-HBe, ADN virale). Évolution AgHBe, favorable :disparitiondel’AgHBs, detypeIgMpositif, présenced’ADNviral (chargeanticorps HBc positif, positif,(ALAT). puisAgHBe Diagnostic:antigèneHBs sont suivisd’unictère avec augmentationdestransaminases Dans20%descas,cessignes leurs musculaires etarticulaires). matique ouévoque unevirose banale(fatigue,nausées,dou- 11 semaines(4-23),l’hépatiteaiguëestgénéralement asympto- HISTOIRE NATURELLE DEL’HÉPATITE B d’une nécrose hépatocellulaire (voir PBH laprésence positifetADNviral positif), réplication virale (AgHBe teurs derisqued’évolution vers lacirrhosesontl’intensitéde plusde6moisaprèsl’infectioninitiale.Lesl’antigène HBs fac- surveillance avecsurveillance échographie tousles6mois. de lacirrhose(55%à5ans).Le risquedecarcinome justifieune sence deréplicationvirale. Le dépenddelagravité tauxdesurvie ment réversible etévolue poursonpropre comptemêmeenl’ab- invasifs (biochimiquesou élastométriques),lacirrhoseestrare- oudestestsnon quée parlaponction-biopsiehépatique(PBH) négatif, positif). ADNviral négatif, (AgHBe AcHBe des porteurs cation virale s’interrompt spontanémentchaqueannéechez10% lière d’alcool.Ladisparitionduvirusestrare (1%),maislarépli- etlaconsommationrégu- par levirusdel’hépatiteDelta(VHD), PRISE ENCHARGETHÉRAPEUTIQUE CLINIQUE ETBIOLOGIE Hépatite Bchronique : Hépatite Baiguë: Cirrhose etcancer - ADN viral, Ag HBe, Ac anti HBe, Acanti-Delta,ALAT, AcantiHBe, - ADNviral, AgHBe, Infection asymptomatique90000 Porteur asymptomatique 3 000 Porteur - Protection instructionprioritaire maladieindispensable(admissionimmédiateCMU-C, AME) Hépatite Chronique : Ag HBs+ Hépatite Chronique :AgHBs+ Infection chronique 10000 Infection aiguëHépatiteB100000 après uneduréemoyenne d’incubationde (carcinome hépatocellulaire) :diagnosti- Avis spécialisé elle estdéfinieparlapersistancede Cirrhose 2500 > infra 6mois Infection symptomatique10000 Hép. chronique persistante/active 7000 ), laco-infection Hépatite fulminante100>Décès85 γ GT, PAL, TP, ·fœtoprotéine +échographie hépatique Hépato-carcinome 450 ■ ■ ■ ■ pour: particulièrement à0,1et6mois; injection IM Bx1,19 GENHEVAC B, sont négatifs(ENGERIX etl’antigèneHBs anti-HBs mandée lorsquel’anticorps La vaccination estrecom- (56 Ac anti-HBs Acanti-HBc, Ag HBs, gravité : potentielledu VHB de lafréquenceet tous lesexilés,comptetenu d’emblée estjustifiéepour La proposition dudépistage D PSAEE VACCINATION ET ÉPISTAGE du VIH et/ou du du VHC. VIH les personnesporteuses ; multiples,IST) (partenaires contamination sexuelle des risquesde les personnesprésentant (Asie, Afrique); prévalence régions deforte de retourner dansles les exiléssusceptibles ; Ag HBs+ les nouveau-nés demère dont du VHB, des porteurs les personnesvivant avec € ). € > ) : 355

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Qui faut-il traiter ? Les critères du traitement sont histologi- ques (> A1 et ≥ F2). L’objectif est d’obtenir la guérison ou de pré- venir l’évolution vers la cirrhose. En termes de santé publique, le traitement permet de réduire le nombre de porteurs et le risque de transmission.

Score Activité absente A0 minime A1 modérée A2 sévère A3 METAVIR Fibrose absente F0 minime F1 modérée F2 sévère F3 cirrhose F4

POUR EN SAVOIR PLUS Comment traiter ? Le choix existe entre : Repères pour votre pratique, - des traitements de courte durée (48 semaines), par Interféron Prévention de l’hépatite B, α2a (ROFERON 1, LAROFERON) ou interféron 2b (INTRONA, VIRA- € Inpes FERON) sur prescription hospitalière (2 300 /mois). Parmi les www.inpes.sante.fr/CFES contre-indications : grossesse, atteinte sévère du cœur, du rein, Bases/catalogue/pdf/931.pdf du foie, du système nerveux (épilepsie). Effets secondaires : syn- drome grippal systématique, risque de dépression, anxiété. Le Brochure pour les patients suivi médical régulier est indispensable. Le bénéfice est confirmé (VHC/VHB) sur un suivi de 7 ans dans 40 % des cas (14 % sans traitement) : amélioration de la qualité de vie, diminution de la survenue de cancer et de la mortalité, normalisation des ALAT, disparition de l’ADN viral, augmentation des Ac anti-HBe ; - ou l’utilisation d’antiviraux par voie orale : la lamivudine RESSOURCES (ZEFFIX), l’adéfovir (HEPSERA) et l’entécavir (BARACLUDE) en monothérapie qui permettent une virosuppression efficace Hépatites Info Services : mais avec un risque d’induction de résistance (surtout pour la 0800 845 800 lamivudine). Ces traitements développés en monothérapie peu- www.hepatites-info-service.org vent être utilisés en combinaison d’analogues nucléosidiques (ZEFFIX, entécavir, telbivudine) ou nucléotidiques (adéfovir, ténofovir). Le bénéfice est confirmé sur un suivi de 7 ans dans 40 % des cas (14 % sans traitement) : amélioration de la qualité de vie, diminution de la survenue de cancer et de la mortalité, normalisation des ALAT, disparition de l’ADN viral, augmenta- tion des Ac anti-HBe.

Conseils de prévention (en dehors de la vaccination) : - relations sexuelles : promotion des pratiques à moindre risque et utilisation du préservatif ; - vie sociale : éviter le partage des rasoirs et brosses à dents ; - éviter les tatouages, piercings ou encore l’acupuncture par des non-professionnels ; - grossesse et accouchement (le dépistage du VHB est obliga- toire dans le bilan de grossesse) : le nouveau-né de mère infectée reçoit dès la naissance une sérovaccination par immunoglobulines anti-VHB et la première injection de vaccin (IVHEBEX 30 UI/kg).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HÉPATITE B 356 encore plus importante pourletraitement du encore plusimportante VHB). vivant avec reflet indirect le d’uneinsuffisancedesbesoins VIH, desbesoinsenantirétrovirauxde lacouverture pourlesmalades letaux que surlerisqued’exclusion dessoins(voir enparticulier decomplicationsgravessurvenue àmoyen oulongterme,ainsi au tribunaladministratif doivent argumenter surlerisquedela destinés et,encasderecours contentieux,lescertificats (MISP) (voir page382)destinésauMédecininspecteurdesantépublique thérapeutique antivirale dansl’immédiat.Les médicaux rapports cliniqueetbiologiquemaisn’exigeantune surveillance pasune tes d’unehépatiteBchronique inactive etpersistante,nécessitant ments. Les refus concernentprincipalementlespersonnesattein- recours contentieux avec degrandes variations selon lesdéparte- mière demande, de60%enrenouvellement, etde43%en mentées entre 2000et2006,letauxd’accord estde60%enpre- soins nécessaires aupaysd’origine.Parmi 323réponsesdocu- palement fondéssurlacontestationdurisqued’exclusion des pour cesmaladesdiminuentdepuis2003, www.comede.org dans lalittérature médicale)deréactivation delamaladie. droit auséjour estjustifiéparlerisquenonnégligeable(10à15% asymptomatiques»(hépatitechronique inactive), le « porteurs Repères géopolitiquesetaccèsauxsoins danslaquasi-totalitédespaysendéveloppement (voir VIH-sida accessible quelapriseencharge etletraitement del’infectionà cialisée etletraitement deshépatitesvirales estencore moins médicaux de«régularisation». d’unpaysendéveloppement remplitressortissant lescritères DES ÉTRANGERSMALADES(VOIRPAGE 382) RAPPORT MÉDICALPOURLEDROITAUSÉJOUR Dans l’observation duComede(voir annuelssur Dans l’observation Rapports Un étranger «sans-papiers»atteintd’hépatiteBchronique et ), lestauxdereconnaissance dudroit auséjour En effet,lapriseencharge spé- les refus étantprinci- page 31).Pourles > 357

SOINS ET PRÉVENTION AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HÉPATITE C

Le virus de l’hépatite C (VHC) provoque une infection aiguë qui présente un risque élevé de passage à la chronicité, de l’ordre de 55 à 90 % des cas. L’hépatite chronique peut être responsable d’une cirrhose (30 % des cas) puis d’un cancer du foie en quelques années ou plusieurs décennies. On estime qu’en moyenne, après 20 ans d’évolution, la progression de la cirrhose est de 20 % et le risque de carcinome hépatocellulaire de 3 à 5 % par an. Il n’existe pas de vaccin contre l’infection par le VHC, mais il existe des traitements efficaces pour éradiquer durablement le VHC dans 50 à 90 % des cas d’hépatite chronique virale C.

ÉPIDÉMIOLOGIE

La transmission du VHC se fait essentiellement par voie san- La prévalence estimée guine. De nombreux actes médicaux ou comportements sont à de l’hépatite C est de 1 % en risque d’infection par le VHC, et justifient la pratique d’une séro- France et 3 % dans le monde. logie de dépistage : Les régions à forte prévalence - avant 1986 en France : administration de fractions antihémophi- de l’infection par le VHC sont liques ou dérivés sanguins labiles; l’Afrique subsaharienne, l’Asie - avant 1992 en France : transfusion de sang, « culots » globulaires, du Sud-Est, le Proche-Orient et concentrés plaquettaires, plasma, greffes de tissus, cellules, l’Amérique du Sud. Parmi les organes ; exilés pris en charge au - avant 1997 en France : exposition lors d’actes invasifs (endoscopie Comede, les prévalences les avec biopsie) compte tenu des risques encore incomplètement plus élevées sont retrouvées maîtrisés ; pour la Mongolie (180 ‰) - quelle que soit la date : hémodialyse ; partage ou mise en l’Europe de l’Est (Géorgie commun de matériel utilisé pour la préparation et l’injection 119 ‰, Arménie 35, d’héroïne, de cocaïne ou de médicaments détournés ; partage Moldavie 35, Russie 47), le Pakistan (60) et l’Afrique de paille pour la prise de drogues par voie nasale ; transmission centrale (Angola 28, materno-fœtale ; Rwanda 25, Congo 19, - d’autres situations peuvent présenter un risque : piercings, principalement chez les tatouages, scarifications. femmes). CLINIQUE ET BIOLOGIE

Hépatite C aiguë. Après une durée moyenne d’incubation de 8 semaines (2-26), l’hépatite aiguë est généralement asymptoma- tique. Dans 20 % des cas, il existe des signes non spécifiques :

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HÉPATITE C 358 associée enpar est impor non invasifs destinésàévaluer ledegré d’activitéetdefibrose. Il la cirrhosejustifieunbilanspécialiséavec oudestests unePBH Dans touslescas,lerisquedelésionshépatiquesévoluant vers augmentées;situa- sontfortement dans 25%des cas,lesALAT - dans 50%descas(situationlaplusfréquentechezlesjeunes), - sontnormalessur3dosages dans environ 25%descas,lesALAT - tive. Laguérisonestspontanéedansenviron 25%descas. qualitatifduvirus)estposi- LaPCR (détectiondel’ARN ELISA). virale faitlediagnostic(présenced’anticorpsanti-VHCpartest x10).La sérologie avant l’apparitiondessymptômes(picALAT nases) renseigne surlefonctionnementdufoie:elless’élèvent (alanineamino-transférase, transami- ictère. Le dosagedesALAT fatigue, nausées,douleurhépatique,puisurinesfoncéeset taux deprothrombine cellulaire, etunhypersplénisme biologique(thrombopénie et/ou hépatique entraîne unfoiedur, dessignesd’insuffisancehépato- saufencasd’obésitéoud’ascite. ceux delaPBH Les résultats,exprimés enkilopascals,sontbiencorrélésavec ment hépatiqueétudiéestenviron 100foisceluid’unebiopsie. en uneondeultrasonore quimesure ladureté dufoie.Le seg- restent àlacharge dupatient.Leet/ou l’AME Fibroscan consiste pris encharge :52 tement antirétroviral etd’hémolyse.Iln’est pasintégralement detrai- (F2 F3)etnepeutêtre utiliséencasdemaladieGilbert, il estmoinsperformantdanslescasdefibroses intermédiaires (F3F4); identifie bienlesfibroses minimes(F1F2)ouimportantes sons (Fibroscan). Le Fibrotest, quipermetd’éviter50%desPBH, développement : hépatiques etaccélèrent laprogression vers lacirrhose. d’hépatite chronique ; àlaponction-biopsiehépatique(PBH) tomatique, maisilexisteleplussouvent deslésionsminimes au coursd’unepérioded’aumoins6mois.L’hépatite estasymp- est élevé. unefibrose plusextensive. Lequée etsurtout risquedecirrhose ou undéficitimmunitaire. montre LaPBH uneactivitéplusmar- tion plusfréquentechezlespatientsfragilisés parl’âge,l’alcool lésions minimesetl’évolution estlente; montreIl existeparfoisunefatigueanormale.LaPBH des on constateuneaugmentationmodéréeetfluctuantedesALAT. Hépatite Cchronique (Acanti-VHC+,PCR+): Cirrhose etcancer Des alternatives noninvasives àlaPBHsonten coursde tant devérifierl’absenced’uneautr ticulier le test sérique(Fibrotest) etméthodeparultra- € (carcinome hépatocellulaire). Lacirrhose non remboursés parl’assurance maladie < 70 %).Elleest le plussouvent décou- VH B oule VI H qui aggravent leslésions e infectionvir ale ■ pour touslespatients: 27 d’emblée (sérologie VHC, la proposition dutestELISA potentielle del’hépatiteC, Compte tenudelagravité D ■ ■ ■ ■ ■ ■ ÉPISTAGE du VHC (voir du VHC prévalence des paysàforte qui ontreçu dessoinsdans B) et/ou porteurs du VIH. B) et/ouporteurs hépatique (dontl’hépatite qui sontatteintsd’affection d’hépatite C; personnes atteintes l’entourage familialdes de qui fontpartie atteint d’hépatite; sexuel qui ontunpartenaire séropositive pourle VHC ; qui sontnésdemère qui sonthémodialysés; néonatalogie ; en réanimationou d’une greffe, desoins chirurgicale lourde, bénéficié d’uneintervention ont ététransfusés, quiont qui, avant 1992enFrance, LT(5 ALAT sur ledosagepréalabledes proposer undépistageciblé protection maladie,onpeut à l’obtentiond’une défautetencasd’obstacle À de matérielmalstérilisé). de santé(réutilisation de nombreux systèmes en raison delaprécarité € ) estnotammentjustifiée € ) ; supra ), > 359

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POUR EN SAVOIR PLUS verte lors de la PBH, parfois à l’occasion d’une complication (ascite, rupture de varices œsophagiennes). Le carcinome sur- Livret Hépatite C, dépistage, vient sur une cirrhose et reste longtemps silencieux. Son inci- clinique, prise en charge et dence (2 à 5 % par an) justifie la surveillance par échographie et conseils aux patients, dosage de l’α-fœtoprotéine tous les 6 mois. www.inpes.sante.fr PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

Bilan hépatite C : VHC+

- Protection maladie indispensable (admission immédiate CMU-C, instruction prioritaire AME) - PCR, ALAT, γGT, PAL, TP, ferritine, αglobulines, NFS + Échographie hépatique

PCR- PCR+, ALAT normales PCR+, ALAT ↑

En médecine générale : Avec le médecin spécialiste : Guérison - ALAT / 2 mois pendant 6 mois - Discussion en vue de traitement - Puis suivi / 3 mois avec ALAT - Suivi > 1 / mois

Qui faut-il traiter ? Les critères de traitement sont histologi- ques (> A1 et ≥ F2 à la PBH) :

Score Activité absente A0 minime A1 modérée A2 sévère A3 METAVIR Fibrose absente F0 minime F1 modérée F2 sévère F3 cirrhose F4

Comment traiter ? Par une association interféron pégylé et ribavirine en 1re intention, (1600 €/mois) sur prescription initiale hospitalière : - peginterféron α2b (VIRAFERON-PEG), 1 injection par semaine à LE PRONOSTIC DÉPEND la dose de 1,5 μg/kg ; ou α2a (PEGASYS), dose standard de DU GÉNOTYPE VIRAL 180 μg/semaine. Parmi les contre-indications : grossesse ou ■ Avec le génotype 1 projet de grossesse à court terme, dépression sévère, une mala- (65 % des cas), les chances die auto-immune en particulier thyroïdienne (faire le dosage de de guérison sont de 50 %. TSH et des marqueurs de la thyroïde), atteinte sévère du cœur, ■ Avec le génotype 4 du rein, du foie, du système nerveux (épilepsie) ; (5 à 10 % des cas), elles sont - ribavirine (REBETOL, COPEGUS, gel 200 mg), 800 à 1200 mg/j de 60 à 70 %. selon le poids. Parmi les contre-indications : grossesse ou ■ Avec les génotypes 2 et 3 projet de grossesse à court terme, hémoglobinopathie, allaite- (25 à 30 % des cas), elles ment, ATCD psychiatrique grave (dépression), atteinte sévère sont de 80 à 90 %. du cœur, du rein, du foie. Les autres génotypes sont Traitement, pronostic et évaluation de la réponse virologi- exceptionnels en France. que. Les chances de réussite du traitement sont essentiellement fonction du génotype du VHC (6 génotypes sont décrits). - Les malades porteurs du génotype 1 doivent avoir une PCR avant de débuter le traitement ; un contrôle de la PCR à 1 et 3 mois permet de mesurer l’efficacité du traitement. Si la baisse est significative (2 log) on poursuit le traitement 12 mois.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HÉPATITE C 360 ou longtermeet surlerisqued’exclusion dessoins. decomplications gravesle risqueélevé de lasurvenue à moyen tificats destinésautribunaladministratif doivent argumenter sur et,encasderecours contentieux,lescer- santé publique(MISP) médicauxdestinésauMédecininspecteur de Dans lesrapports n’exigeant pasunethérapeutique antivirale dansl’immédiat. cliniqueetbiologiquemais nique nécessitantunesurveillance plus fréquentspourlespersonnes atteintesd’unehépatitechro- première demandeetde83%enrenouvellement. Les refus sont documentées entre 2000et2006,letauxd’accord estde72%en des soinsnécessaires aupaysd’origine.Parmi 80réponses principalement fondéssurlacontestationdurisqued’exclusion séjour pourcesmaladesdiminuentdepuis2003, www.comede.org que requise. médicaleetbiologi- mes desanténepermetpaslasurveillance Enoutre,caments essentielsdel’OMS. l’état denombreux systè- quasi-totalité decespays,etnefigure pasdanslalistedesmédi- traitement antiviral estinaccessibleoupeuaccessibledansla remplit lescritères médicauxde«régularisation». depaysdontlesystèmesanté estprécaire ressortissant plus longuepeutéradiquer le VHC. veau àl’arrêtdutraitement. Unnouveau traitement dedurée faibles. D’autres répondeurs-rechuteurs sepositivent denou- tement. Les chancesqu’un nouveau traitement soitefficacesont répondeurs etgardent unePCR positive pendantladuréedutrai- patientssontnon 6 moisaprèsl’arrêtdutraitement. Certains les 3mois.Laguérisonpeutêtre affirmée,silaPCR estnégative puis chaquemoisavec ALAT. TSH, créatininémie,uricémietous - ilfautd’abordPour lemaladetraité contrôlerl’im- pourle VIH - quiontunebonneimmu- Chez lespatientsséropositifs au VIH En casdecirrhosebiencompenséeonpeutproposer labithéra- - DES ÉTRANGERSMALADES(VOIRPAGE 382) RAPPORT MÉDICALPOURLEDROITAUSÉJOUR munodépression. infecté parleseul VHC. nité l’attitudethérapeutique estlamêmequepourlepatient l’indication d’unegreffe dufoie. ascite, syndrome hépatorénal,encéphalopathie)ilfautdiscuter pie. Silacirrhoseestdécompensée(hémorragie digestive, Dans l’observation duComede(voir annuelssur Dans l’observation Rapports Un étranger «sans-papiers»atteintd’hépatiteCchronique et Surveillance médicale: Surveillance ), lestauxdereconnaissance dudroit au NFS chaquesemainependant 1 mois NFS les refus étant En effet,le ■ ■ ■ C ■ ■ ■ ■ ou materno-fœtaleestrare. contaminationsexuelle La R ■ NEL ORLSPATIENTS LES POUR ONSEILS SUSD CONTAMINATION DE ISQUES du médecin. médicaments Ne pasprendre de traitement). une meilleure réponseau d’excès pondéral (ilyaurait Perdre dupoidsencas femmes). hommes et10g/jchezles d’alcool ( Modérer laconsommation entre l’âgede3et12mois. sang (PCR) quiestproposée recherche devirusdansle chez l’enfantrepose surla Le diagnosticdel’infection sont pascontre-indiqués. naturelle etl’allaitementne l’accouchement parvoie de grossesse) :lagrossesse, recommandé danslebilan (le dépistagedu VHC est Grossesse etallaitement dentistes, chirurgiens). les soignants(infirmiers, Soins médicaux:informer des plaies. désinfection etpansement des objetsdetoilette, Vie sociale:éviterlepartage estjustifié. du partenaire du VHC. Leporteuse dépistage règles silafemmeest pendantles ou derapport multiples cas departenaires préservatif estconseilléen Relations sexuelles:le l’hépatite Aencasderisque. contre l’hépatiteBet Vaccination souhaitable < 20 g/jchezles sans l’avis > 361

SOINS ET PRÉVENTION AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HTA ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES

L’hypertension artérielle (HTA) est une élévation anormale de la pression artérielle au repos. Son origine est multifactorielle, faisant intervenir des facteurs individuels et des facteurs d’environnement. Dans la majorité des cas, on ne retrouve pas de cause médicale de l’HTA, on parle alors d’HTA essentielle. L’HTA constitue un facteur de risque cardiaque et vasculaire, dont la prise en charge est justifiée par les complications à long terme qu’elle entraîne. D’autres maladies cardiovasculaires sont fréquentes et potentiellement graves : maladies artérielles (dont les conséquences de l’HTA), valvulopathies et maladies veineuses thromboemboliques.

EN FRANCE, 10 À 15 % ÉPIDÉMIOLOGIE DE L’HTA DES ADULTES SONT HYPERTENDUS Dans l’observation du Comede, L’OMS qualifie de transition épidémiologique la progression l’HTA est plus fréquente chez des maladies non transmissibles – incluant l’HTA – observée les ressortissants d’un pays dans les pays en développement, dont les effets délétères sur la d’Afrique centrale (Congo santé viennent s’ajouter à ceux des maladies infectieuses et RD 66 ‰, Congo 53, parasitaires. Cette transition est liée à une alimentation inappro- Angola 57), et à un degré priée (consommation accrue d’aliments industriels gras, salés ou moindre chez ceux d’Afrique sucrés), la sédentarité, l’obésité et une consommation excessive de l’Ouest (Côte d’Ivoire 45, d’alcool. En 2002, l’HTA serait responsable de 7 millions de décès Guinée Conakry 30), d’Asie prématurés dans le monde et de 4 % des années de vie en bonne du Sud (Sri Lanka 30, santé (AVCI) perdues. Cette estimation fait de l’HTA le deuxième Bangladesh 16) et d’Haïti (21). facteur de risque sanitaire mondial après l’infection à VIH (6 % La prévalence de l’HTA est plus AVCI perdues). élevée dans certaines populations originaires d’Afrique subsaharienne, sa CLINIQUE ET DIAGNOSTIC DE L’HTA survenue plus précoce, ses complications plus sévères et L’HTA est le plus souvent asymptomatique, découverte lors plus fréquentes. d’un examen systématique. Elle peut provoquer des céphalées Ces particularités seraient liées en cas d’augmentation brutale (la « poussée hypertensive » jus- à des facteurs constitutionnels tifie une prise en charge médicale rapide). Sa gravité tient à ses (responsabilité du gène de conséquences à long terme : insuffisance cardiaque avec hypertro- l’angiotensinogène dans la phie ventriculaire (fréquente chez les Africains), accident vasculaire résorption accrue de sodium) cérébral hémorragique, insuffisance rénale, plus rarement et environnementaux. insuffisance coronarienne, accident vasculaire oculaire, artérite des membres inférieurs, dissection aortique.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HTA ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES 362 - HT - devant dessignescliniques oubiologiquesévocateurs : s’il s’agitd’uneHTA- sévère d’emblée,ourésistanteàunetrithé- cas: dans certains cibles oud’unemaladiecardiovasculaire associée. facteurs derisquecardiovasculaire oud’uneatteinte des organes la sévéritédel’HTA (delégère àmodérée)etdunombre de risque peutêtre quantifié(defaibleàélevé)entenantcomptede la priseencharge etlepronostic dupatienthypertendu. recherchant d’autres facteurs derisqueet/ousignesgravité : (RCV). quederéduire le risquecardiovasculaireartérielle global - HT (PAS) chezunpatientaurepos depuis5minutes: diastolique(PAD)mètre despressions artérielles etsystolique une périodede3à6mois. mesurés 2foislorsde3consultationssuccessives espacéessur avant d’institueruntraitement médicamenteux:chiffres élevés mesures répétées,avec untensiomètre aubrassard adapté, - âge - précaritésocio-économique - diabètetraité ounon - consommationexcessive d’alcool - sédentarité - obésitéabdominale - antécédentsfamiliauxd’accidentcardio-vasculaire précoce 1,60g/l ≥ ≤0,40g/letLDL - dyslipidémie:HDL-cholestérol - tabagisme(actuelouarrêtédepuismoinsdetrois ans) ursfcer ersu adovsuar teneds Troubles cliniques Atteinte des Autres facteurs derisque cardio-vasculaire 90 ≤PAD rénale ;aspect en faveur d’unsyndrome deCushing. lombaire oupara-ombilical d’une sténosedel’artère l’aorte, tome ;hypokaliémiesouffle dorsald’unecoarctation de céphalées/sueurs/palpitations enfaveur d’unphéochromocy- rapie, ouencore d’HTA chezunsujetjeune( PRISE ENCHARGEMÉDICALEDEL’HTA Le bilaninitialconduitàunerecherche étiologiquedel’HTA L’estimation decerisqueindividueldétermine lastratégie de L’objectif principaln’est pastantdefaire baisserlapression La définitiondel’HTA Le diagnosticestconfirméparlapermanencedel’HTA A essentielledel’adulte,noncompliquée,permanente A sévèr > La première démarche consisteàévaluer cerisqueen 50 anschezl’hommeet < e : 110mmHg et/ou140≤PAS PAS ≥180mmHgouPAD ≥110mmHg. repose surlamesure àl’aidedutensio- > 60 anschezlafemme < 180 mmHg; < 30 ans); sur des rae ilsassociés organes cibles Le Le - atteinte rénale: - hypertrophie microalbuminurie ventriculaire gauche : - insuffisancerénale - artériopathie - antécédents - maladiecoronarienne périphérique cérébral d’accident vasculaire > 363

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BILAN INITIAL MESURES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES FACE À L’HTA ■ Protection maladie indispensable (admission Le mode de vie et la qualité de l’observance sont essentiels : immédiate CMU-C ou - restriction sodée prudente (+++ chez le patient africain car plus instruction prioritaire AME). grande sensibilité au sel) ; ■ À jeun : glycémie, cholestérol total et HDL, triglycérides, - réduction pondérale en cas de surcharge (voir Nutrition page 246) ; calcul du LDL-cholestérol. - réduction de la consommation d’alcool et/ou de tabac (l’arrêt ■ Kaliémie, créatininémie complet est recommandé, voir Conduites addictives page 241) ; et clairance. - pratique régulière d’un exercice physique ; ■ ECG. ■ Bandelette urinaire. - prévention et dépistage des autres facteurs de risque : diabète, (quantification de dyslipidémies ; protéinurie/hématurie si +). - régime alimentaire riche en fruits et légumes et pauvres en ■ Échographie cardiaque graisses saturées. seulement en cas de signes fonctionnels (douleurs Ces objectifs doivent être adaptés selon l’environnement de thoraciques, dyspnée d’effort), chaque patient : situation administrative, ressources, conditions clinique (souffle) ou ECG de repos (troubles de la d’hébergement et possibilités d’adaptation des repas. Il est repolarisation ou BBG). essentiel de personnaliser les informations théoriques, et de s’assurer de bonnes conditions de communication (interprète SURVEILLANCE D’UNE HTA professionnel si besoin). Si, dans certains cas, les mesures hygiéno- ESSENTIELLE, NON COMPLIQUÉE diététiques sont suffisantes pour normaliser la pression artérielle, ET PERMANENTE la précarité des patients conduit à débuter plus rapidement un ■ Contrôle TA tous les 3 mois traitement médicamenteux. Les mesures hygiéno-diététiques sauf si objectif non atteint doivent de toute façon accompagner le traitement médicamenteux ; ou nouveau symptôme. elles sont d’autant plus efficaces si elles sont proposées dans le ■ Kaliémie, créatininémie cadre d’une éducation thérapeutique. et clairance tous les ans. ■ Glycémie à jeun, cholestérol total et HDL, triglycérides, TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX DE L’HTA ECG tous les 3 ans si bilan initial normal. Il s’agit d’un traitement à vie à prendre quotidiennement. Le LA MAPA (MESURE AMBULATOIRE traitement doit toujours être assorti d’une information du patient DE PRESSION ARTÉRIELLE) sur les nécessités et les conditions du suivi thérapeutique. Cette ■ Elle permet de faire le diagnostic information est essentielle pour recueillir l’adhésion d’un patient de la réaction d’alarme (effet asymptomatique à une thérapeutique très prolongée. « blouse blanche »). ■ Elle permet de vérifier le bon Parmi les différentes classes de médicaments antihyperten- équilibre sous traitement seurs disponibles, les produits de référence sont les diurétiques et la répartition des prises. et les β-bloquants : ■ Dans le cas d’absence de - les diurétiques constituent le traitement de première intention rythme nycthéméral, la MAPA apporte des informations notamment chez les patients originaires d’Afrique sub-saharienne d’ordre pronostic, et oriente dans l’attente de l’évaluation des facteurs de risque et de vers une HTA secondaire. l’atteinte des organes cibles. Ils sont répartis en trois classes : les thiazidiques (hydrochlorothiazide 1/2 à 1 cp 25 mg/j avec contrôle Na+, K+) sont les plus utilisés ; les diurétiques de l’anse (furosé-

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HTA ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES 364 et lesmembres inférieurs. organes coronaires), cibles,notammentlecœur(artères lecerveau L’athérosclérose provoque des pathologiestouchantcertains - inhibiteursde les inhibiteursdel’axe rénine-angiotensine(IEC léré par un certain nombre defacteursrisque(voir léré paruncertain fragilisation progressive decesvaisseaux. Ce processus est accé- de plaquesathéromateuses) etquiconduità l’obstruction etàla l’épaississement desparois desvaisseaux sanguins - les antagonistes calciques - pour lesautr FDR Facteur derisque,CVCardiovasculaire,FDR AOC Atteintedesorganes cibles rénale associée cérébro-vasculaire ou diabète. Maladiecardio- > CV 1 à2FDR CV O FDR DÉCISION SELONTHÉRAPEUTIQUE LE RISQUECARDIOVASCULAIRE - pour unemajoritédepatients,ilser COMPLICATIONS DEL’HTA ETAUTRESMALADIESARTÉRIELLES d’un coûtégalementélevé,peuvent être proposés en2 inhibiteursdel’angiotensineII), l’enzyme deconversion II etARA ques etcontre-indiqués encasd'insuffisancerénale; posé desprécédentsetsontengénéral combinésauxthiazidi- tiques distaux(spironolactone) sontanti-kaliurétiques,àl'op- mide) sontlesseulsactifsencasd'insuffisancerénale;diuré- que ouun à uninhibiteurdel’enzymeconversion, àuninhibiteurcalci- ment unepetitedosedediurétiquethiazidiqueàun deuxième intentionestunebithérapie quicombinegénérale- r r mie :aténolol1cp100mg/j,contre-indiqués encasd’asthme; gor, aprèsuninfarctus, encasdegrossesse oudetachyaryth- 3 FDR et/ouAOC et/ou 3 FDR ecourir àuneassociationde2principesactifs estent lestr L’athérosclérose estunprocessus évolutif continumarqué par β -bloquant etuninhibiteurcalcique. es patients,outr aitements lesmieuxv médicamenteux d’emblée Risque élevé puis médicamenteux hygiéno-diététique 3mois Risque moyen puis médicamenteux hygiéno-diététique 6mois Risque faible PA 140-159/90-99mmHg sont efficacesmaisdecoûtplusélevé; e lesdiurétiques, alidés, : traitement : traitement : traitement a toutefoisnécessair surtout encasd’an- surtout : letraitement de médicamenteux d’emblée Risque élevé puis médicamenteux hygiéno-diététique 3mois Risque moyen puis médicamenteux hygiéno-diététique 3mois Risque moyen PA 160-179/100-109mmHg (constitution β β e -bloquants -bloquant, intention ; supra e de : traitement ). : traitement : traitement médicamenteux d’emblée Risque élevé d’emblée médicamenteux Risque élevé d’emblée médicamenteux Risque élevé PA ≥180/110mmHg : traitement : traitement : traitement > 365

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La présence de facteurs Insuffisance coronarienne, angor et infarctus du myocarde de risque ou d’atteinte des (IDM). Les artères coronaires, qui constituent un réseau vasculaire organes cibles conditionne irriguant les parois musculaires (myocarde) du cœur assurent à l’utilisation préférentielle celui-ci l’oxygénation indispensable à son bon fonctionnement. de certaines molécules, Lorsque, en raison de la réduction du calibre des artères coronai- en tenant compte res, l’apport sanguin ne répond plus aux besoins du cœur (insuffi- des contre-indications : sance coronarienne), il apparaît une souffrance du myocarde : ■ chez un patient diabétique, - si cette souffrance est transitoire, on parle d’angor ou d’« angine de commencer le traitement poitrine ». Il s’agit d’une douleur thoracique antérieure constrictive en monothérapie par certains et très anxiogène pouvant irradier vers les mâchoires et le bras inhibiteurs de l’enzyme gauche, apparaissant surtout à l’effort et cédant au repos ; de conversion (captopril ou enalapril) ; - si l’artère coronaire est occluse et entraîne une nécrose (mort cellulaire) du muscle cardiaque, on parle alors d’infarctus du ■ en cas de complications de myocarde (IDM). Cette nécrose peut provoquer une altération de l’HTA, préférer les inhibiteurs la fonction cardiaque et/ou des troubles du rythme dont les de l’enzyme de conversion en conséquences peuvent être fatales. cas d’insuffisance cardiaque, les diurétiques suite à un accident vasculaire cérébral Le diagnostic d’insuffisance coronarienne repose sur les résul- et les ß-bloquants après un tats de l’électrocardiogramme (ECG) et/ou de l’ECG d’effort et/ou infarctus du myocarde ; de la coronarographie et/ou de la scintigraphie myocardique de perfusion. En urgence, le traitement de l’angor consiste en l’arrêt ■ chez le sujet âgé, de l’effort et la prise sublinguale de trinitrine ou de dérivés nitrés les diurétiques sont d’action rapide. Celui de l’IDM relève d’une prise en charge cardio- supérieurs aux ß-bloquants en termes d’efficacité logique urgente et hospitalière afin de tenter une reperfusion du préventive et d’effets muscle cardiaque dans les plus brefs délais (thrombolyse médica- indésirables ; menteuse ou angioplastie percutanée). Le traitement préventif les anticalciques sont secondaire de l’insuffisance coronarienne consiste en la réduction également préconisés. des facteurs de risque cardiovasculaire, la prise de médicaments fluidifiant le sang (aspirine) et de vasodilatateurs (ß-bloquants, dérivés nitrés et/ou anticalciques). Dans certains cas, une revascu- larisation chirurgicale (pontage) ou percutanée (angioplastie avec pose d’un stent) est proposée. La surveillance repose sur un examen clinique trimestrielle et une surveillance annuelle du risque cardiovasculaire global.

Accident vasculaire cérébral (AVC). De symptomatologie poly- morphe selon le territoire atteint (paralysie d’un membre, troubles de la parole, crise comitiale, coma…), l’AVC peut être ischémique, causé par l’occlusion d’une artère cérébrale athéromateuse ou par migration d’un caillot, ou hémorragique par rupture d’une artère (anévrysme, HTA). Le handicap moteur et les conséquences socia- les peuvent être très graves. Le diagnostic repose sur les résultats du scanner cérébral en urgence. Le traitement de l’AVC relève d’une prise en charge spécialisée hospitalière avec nursing, sur- veillance des fonctions vitales et thrombolyse en cas d’accident ischémique. Par la suite, une rééducation fonctionnelle est entre-

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HTA ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES 366 hormonaux et médicamenteux. Cetteinsuffisance veineuse se patients, certains retour sanguinvers lecœuronttendanceàse dilaterchez parantibiotiques. infections bactériennesdelasphère ORL par uneantibiothérapie préventive adaptée,etdetraiter les mie et/oudesepticémiejustifiecouvrirtouslessoinsdentaires complication infectieuse(endocardite d’Osler)encasdebactérié- préventifs danslespaysendéveloppement. tion enraison deladiffusiondestraitements antibiotiques biologiquedelacoagulation. annuelle etunesurveillance cliniquetrimestrielle,uneéchographieune surveillance cardiaque cours d’untraitement repose anticoagulant.Lasurveillance sur cal delavalve peutêtre proposé auprixdel’instauration aulong valvulopathie surlafonctioncardiaque, unremplacement chirurgi- l’échographie dela cardiaque. Encasderetentissement important par unsoufflecardiaque etlediagnosticestconfirmépar fonction cardiaque. Uneatteintevalvulaire setraduit cliniquement par insuffisanceet/ourétrécissement,peuvent retentir surla vent présenterdesaltérations fonctionnelles.Cesdysfonctions, peu- d’autre part, pulmonairesventricules etdel’aorte desartères naire) des facteursderisquecardiovasculaire. consiste, commepourl’insuffisancecoronarienne, enlaréduction l’atteinte neurologique. Le traitement préventif secondaire prise encentre spécialiséouàdomicileselonlagravité de revascularisation peuvent parfoisêtre proposées. d’un traitement fluidifiant(aspirine).Desmesures chirurgicales de pression desfacteursderisquecardiovasculaire etl’instauration ce cas,letraitement repose égalementsurlaréductionousup- desmembres inférieurs.Dans et/oul’artériographie phie artérielle rition decettedouleur. Le diagnosticestconfirméparl’échogra- avec le«périmètre demarche »,distanceparcourue avant l’appa- intermittente (douleursàlamarche), dontlagravité semesure res des membres inférieurssemanifesteparuneclaudication MALADIES VEINEUSESTHROMBOEMBOLIQUES VALVULOPATHIES Les réseauxveineux profonds etsuperficielsquiassurent le La fréquencedesvalvulopathies chezlesexilésestendiminu- Les 4valves mitrale, tricuspideetpulmo- cardiaques (aortique, Artériopathie desmembres inférieurs. Artériopathie qui séparent etles lesventricules desoreillettes d’unepart sous l’influencedefacteursenvironnementaux, Cette atteintedesartè- En effet,lerisquede > 367

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traduit par des douleurs à la marche, des paresthésies et, clinique- ment, par la présence de varicosités et de varices. Sur le réseau veineux profond, la dilatation entraîne une stase sanguine qui peut favoriser la formation d’un caillot (thrombose), et la constitution d’une phlébite. La phlébite est une urgence médicale qui nécessite l’administration d’un traitement anticoagulant et le dépistage systématique de l’embolie pulmonaire. Le traitement préventif repose sur le port de bas de contention et de la pratique d’un exer- cice physique régulier.

RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT AU SÉJOUR DES ÉTRANGERS MALADES (VOIR PAGE 382)

Un étranger « sans-papiers » atteint d’une maladie cardiovascu- laire, relevant d’un traitement médicamenteux et ressortissant d’un pays dont le système de santé est particulièrement précaire (principalement Afrique subsaharienne) remplit les critères médi- caux de « régularisation », notamment en cas d’HTA sévère et/ou de complications et/ou d’autres facteurs de risque cardiovasculaire associés. L’accès aux médicaments et la possibilité d’un suivi médical régulier déterminent en effet la qualité de la prise en charge et per- mettent de prévenir les complications de moyen et de long termes.

Dans l’observation du Comede (voir Rapports annuels sur www.comede.org), les taux de reconnaissance du droit au séjour pour ces malades diminuent depuis 2003, les refus étant principa- lement fondés sur la contestation du risque d’exclusion des soins nécessaires au pays d’origine. Parmi 167 réponses documentées entre 2000 et 2006, le taux d’accord est de 78 % en première demande, de 73 % en renouvellement, et de 58 % en recours contentieux, avec de grandes variations selon les départements. Les rapports médicaux destinés au Médecin inspecteur de santé publique (MISP) et, en cas de recours contentieux, les certificats destinés au tribunal administratif doivent argumenter sur le pronostic, l’existence de complications et/ou d’autres facteurs de risque cardiovasculaire ainsi que sur les indicateurs relatifs au système de santé du pays d’origine ; ainsi que sur le risque d’exclusion des soins nécessaires au pays d’origine, apprécié notamment par les indicateurs de l’OMS relatifs au système de santé du pays d’origine (voir Repères géopolitiques et accès aux soins page 31), en particulier le pourcentage de la population ayant accès aux médicaments essentiels.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES HTA ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES 368 AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES TUBERCULOSE

La tuberculose est une maladie infectieuse aggravée par la malnutrition et la précarité. Transmissible par voie aérienne, l’infection tuberculeuse provoque une tuberculose-maladie généralement dans 10 % des cas, et jusqu’à 50 % des cas selon l’âge et l’état de santé de la personne (notamment immunodéprimée). La tuberculose est une pandémie mondiale (1,7 million de morts en 2003) dont le dépistage radiologique reste justifié pour les exilés récemment arrivés en France et les migrants en situation de précarité. Le traitement dure au moins 6 mois.

ÉPIDÉMIOLOGIE

La tuberculose est due à une mycobactérie (Mycobacterium L’INTRADERMO-RÉACTION tuberculosis, bovis, africanum), Mycobacterium tuberculosis À LA TUBERCULINE (IDR) étant également appelé bacille de Koch (BK). Bien que tous les L’injection de 0,1 ml organes puissent être atteints, la tuberculose atteint le plus de tuberculine doit être souvent le poumon, ce qui explique la transmission interhumaine intradermique à la face par voie aérienne. Les autres localisations (« extra-pulmonaires »), antérieure de l’avant-bras, plus fréquentes chez les migrants d’Afrique de l’Ouest et d’Asie et sa lecture après 72 heures du Sud, ne sont qu’exceptionnellement contagieuses. mesure l’induration par la palpation : L’infection tuberculeuse, qui résulte de l’inhalation de BK au ■ IDR positive si le diamètre contact d’un malade qui expectore/crache des bacilles, est le de l’induration ≥ 5 mm. Une SOINS ET PRÉVENTION plus souvent latente, asymptomatique. Lorsqu’elle associe des IDR moyennement positive signes généraux discrets (érythème noueux, conjonctivite phlycté- (≥ 10 mm), très fréquente nulaire, sueurs), respiratoires, et/ou des anomalies radiologiques chez les exilés, doit être (adénopathies, infiltrat, caverne), elle doit être considérée comme interprétée avec prudence une tuberculose-maladie. Le diagnostic de l’infection latente (pas de traitement préventif repose sur une IDR positive chez les personnes non vaccinées et systématique). Une IDR très ayant eu au préalable un test négatif (voir encadré). En France, l’in- positive (≥ 15 mm) chez les fection tuberculeuse expose 10 % des sujets à la tuberculose- migrants de moins de 15 ans maladie dont 5 % dans les deux premières années et 5 % au-delà justifie un traitement de 2 ans (jusqu’à 50 % des cas dans certains pays du Sud). préventif ; ■ une IDR négative n’exclut Un tiers de la population mondiale est infectée par le BK, pas la maladie (sujets âgés, dont 95 % dans les pays en développement. L’épidémie d’infec- immunodépression sévère). tion à VIH a augmenté jusqu’à 40 % l’incidence de la tuberculose dans certaines grandes villes d’Afrique sub-saharienne. Le taux

> 369 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

En France, le taux d’incidence d’incidence mondiale est en augmentation de 0,4 % par an, et a tendance à diminuer l’augmentation est beaucoup plus rapide en Afrique subsaha- lentement mais régulièrement rienne et dans les pays de l’ex-Union soviétique. Les exilés depuis 1997 : récemment arrivés en France, qui ont souvent subi des incarcéra- de 11,3 à 8,9/100 000 en 2005. tions prolongées et qui ont voyagé dans des conditions difficiles, Depuis 1970, la proportion sont particulièrement exposés au risque de la maladie. de décès parmi l’ensemble des patients atteints de DIAGNOSTIC DE LA TUBERCULOSE tuberculose est stable à 10 % (1,2/100 000). Cependant, Diagnostic clinique : si l’incidence est en baisse dans la population française, - signes généraux communs à toutes les formes de la maladie : elle augmente chez les asthénie/fatigue et altération de l’état général, fébricule vespé- personnes de nationalité ral, sueurs nocturnes, inappétence, amaigrissement ; étrangère depuis 1999. - signes de la tuberculose pulmonaire : bien qu’il existe des for- mes peu symptomatiques, on constate le plus souvent une toux d’abord sèche puis productive avec expectoration de plus en plus abondante. Une toux isolée depuis plus d’un mois doit faire pratiquer une radiographie de thorax. Quelquefois le début est aigu avec hémoptysie, pneumothorax, pleurésie, dyspnée ; - les signes des localisations extra-pulmonaires ne sont pas spé- cifiques. Associés aux signes généraux, ils font évoquer une tuberculose ganglionnaire (adénopathies), une péricardite tuberculeuse (douleurs thoraciques, tachycardie, dyspnée), une atteinte hépatique ou péritonéale (douleurs abdominales, hépatomégalie, ascite), rénale (douleurs lombaires, dysurie, leucocyturie), méningée (céphalées, troubles psychiatriques), ostéo-articulaire du rachis ou mal de Pott (douleurs rachidien- nes), et multiviscérale (atteintes multiples).

Diagnostic radiologique. Les manifestations radiologiques sont variables : nodules, opacités parfois excavées, infiltrats pré- dominant aux lobes supérieurs (notamment à droite) et posté- rieurs, adénopathies hilaires, épanchement pleural. Un semis de micronodules dans les 2 champs pulmonaires évoque une miliaire tuberculeuse. La radiographie thoracique standard est suffisante dans la plupart des cas. Le scanner peut être utile pour affirmer ou préciser le diagnostic, notamment chez l’enfant, et évaluer les séquelles en fin de traitement ‘adénopathies médiastinales).

Le diagnostic formel de la tuberculose est bactériologique. Les examens bactériologiques permettent d’identifier le BK et, grâce à l’antibiogramme, de s’assurer de la sensibilité au traite- ment. Deux méthodes de référence sont réalisables dans tous les laboratoires : - l’examen microscopique direct permet d’identifier le BK en tant que bacille acido-alcoolo-résistant (BAAR par coloration de

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES TUBERCULOSE 370 - si CD4entre 200et500/mm - les prélèv - si unelocalisation extr - la miseencultur - bacillifère (BAAR+). Ilpeutêtre débutémalgré desrésultats bacillifère (BAAR+). plusieurs antibiotiques.Ildoitdébuter sansdélaipourunmalade formesextra-pulmonaires) et associe (9 à12moisdanscertaines aveccréatininémie, uricémie,etsérologie l’accord dupatient. VIH lebilaninitialcomprend NFS, VS/CRP,gique etdel’IDR, ASAT-ALAT, affection. Au-delàdesexamensclinique,radiologique, bactériolo- etsansautrel’examen direct, quandl’étatgénéral estpréservé à yapasdeBAAR tement ambulatoire estpossiblelorsqu’il n’ général, unecontagiosité, - si CD4 - si - si CD4 (voir page302): peuvent être pratiquées dansdeslaboratoires spécialisés; nes enmilieuliquide.Denouvelles techniquesbactériologiques positivent en2à8semainesmilieusolideet13semai- l’antibiogramme delasensibilitéautraitement. Les cultures se men (tuberculoses àmycobactéries atypiques)ets’assurer par pose danstouslescaspourisolerunbacillenonretrouvé àl’exa- immunocompétent ; fibroscopie bronchique ; faut réaliseruntubagegastriquelematinauréveil ouune de recueil impossibleouderésultatnégatifàl’examendirect, il lose pulmonair sité esttrèsfaible; bacillifère etcontagieux.Silerésultatestnégatif, lacontagio- lemaladeest Ziehl-Nielsen). Silerésultatestpositif(BAAR+), restent lesplusfréquentes; fréquente. l’hôpital parponctionlombaire, hémoculture, biopsie... peutêtrede BK faitedanslesurines(3joursconsécutifs), ouà mycobactérie atypique( profonde etladisséminationn’est pasrare. L’atteinte par pulmonaires dominent,l’altération del’étatgénéral estsouvent PRISE ENCHARGETHÉRAPEUTIQUE Le traitement de latuberculose-maladiedure aumoins6mois L’hospitalisation estjustifiéedevant unealtération del’état Chez lespatients VIH+, lediagnosticdépenddel’immunité > < 500 /mm 200 /mm ements sefontsurlesexpector e e surmilieuspécialisé (3 joursconsécutifslematinauréveil). Encas 3 , lessignessontmêmesquepourlesujet 3 , IDR souvent négative etlesformesextra-, IDR a-pulmonair ou unerésistanceautraitement. Le trai- avium, xénopi 3 , IDR+ etlesformespulmonaires , IDR+ e estsuspectée (Lowenstein-Jensen) s’im- ) estdanscecastrès ations pourlatuber , larecherche cu - > 371

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CENTRES DE LUTTE BAAR- si la clinique est très évocatrice. La quadrithérapie néga- ANTI-TUBERCULEUX tive les prélèvements dans la majorité des cas en 2 à 3 semaines. (CLAT, VOIR PAGE 318) Le malade hospitalisé peut sortir sans risque de contaminer son Dans le cadre de la lutte entourage. Le traitement antituberculeux doit être pris à jeun en antiTuberculeuse, chaque une seule prise : département est doté de Clat - isoniazide 5 mg/kg/jour x 6 mois (RIMIFON 200 cp 50 mg 4,5 € qui ont pour missions à titre et 100 cp 150 mg 5 €) ; gratuit pour tous les patients - rifampicine 10 mg/kg/jour x 6 mois (RIFADINE 30 gel 300mg (art. L3112 du CSP) : 15 € et 120 ml sol. buv. 2 % 7 €) ; ■ le dépistage de la - pyrazinamide 30 mg/kg/jour x 2 mois (PIRILENE 60 cp 500 mg 8 €) tuberculose et l’investigation dans l’entourage du patient - ethambutol 20 mg/kg/jour x 2 mois (DEXAMBUTOL 50 cp à 500 mg infecté ; 5,5 €). ■ le suivi médical des patients Les formes combinées, plus simples à prendre, favorisent l’ob- atteints, la délivrance des servance et diminuent le risque de résistance, qui est le plus sou- médicaments et la vent due à la prise anarchique des médicaments : vaccination par le BCG. - RIFATER, cp 50 mg isoniazide + 120 mg rifampicine + 300 mg de pyrazinamide (60 cp 25 €) ; - RIFINAH, cp 150 mg isoniazide + 300 mg rifampicine (30 cp 22 €).

SURVEILLANCE DU TRAITEMENT D’UNE TUBERCULOSE PULMONAIRE J1 J10-J15 J30 M2 M4 M6 Consultation - - - - - Bactériologie - si BAAR+, contrôle à J15 si expectoration si expectoration Radio thorax ------ASAT-ALAT - - - si anomalie Uricémie - - Ex. ophtalmo. - si ethambutol si ethambutol Créatininémie - -

Le traitement mène à la guérison à condition d’être bien conduit. Il nécessite donc une bonne observance pour être effi- cace. L’instauration d’une relation de confiance et la diffusion d’une information adaptée améliore la participation du malade à son suivi thérapeutique et diminue les taux d’échec et d’aban- don. Des explications simples doivent être données au malade, en sollicitant, si nécessaire l’aide d’un traducteur. Les modalités du suivi de ce traitement seront définies avec le malade, durant toute la durée du traitement. En cas de multi-résistance (BK résistant à isoniazide et rifampicine), le traitement doit être conduit en milieu spécialisé (il fait appel aux antituberculeux res- tés sensibles associés à d’autres molécules).

La surveillance après guérison dure de 12 à 24 mois, avec suivi clinique et radiologique.

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES TUBERCULOSE 372 ainsi que pour certaines catégories professionnelles exposées. ainsi quepour certaines (crèche, écolematernelle),ou vivant dansunmilieuà risques, enfants àl’âgede6ansetplus tôt pourceuxvivant encollectivité estobligatoiretifié. Début2007leBCG enFrance pourtousles du bras. Le n’est contrôle del’efficacitévaccinale plusjus- parIDR par voie intradermique autiersmoyen delafacepostéro-interne souche nonvirulentedebacille tuberculeux bovin. Ilestinjectable estpréconiséependant24mois. prise encompte.Lasurveillance laxie parisoniazide±rifampicine,dontl’hépato-toxicité doitêtre àlamiseenroutede lasimplesurveillance d’unechimio-prophy- etlaradiographie dethorax. Laconduiteàtenirvaclinique, l’IDR de lutteantituberculeuse (Clat).Le dépistagerepose surl’examen tant, dumédecinscolaire oudumédecintravail, par les services hébergeant, foyers) doivent être faitsavec l’aidedumédecintrai- L’enquête etledépistagedel’entourage dumalade(famille, prioritaire AME. grale, ouinstruction sibesoinenadmissionimmédiateCMU-C aucun casdelanécessitéd’obteniruneprotection maladieinté- T+++). Lagratuité delapriseencharge enClatnedispense médical traitant disposedescoordonnées dupatient(adresse et ayant manquéunrendez-vous, cequinécessitequeleservice tuberculeux nécessitedecontacterrapidement chaquepatient lors despremières consultations.Le suivimédicald’unpatient le recours àuninterprèteprofessionnel estparfoisindispensable page 19).Outre unaccompagnementsocialtoujoursnécessaire, tions d’hébergement (voir rité socio-administrative : des finsépidémiologiques. elle estanonymiséeetadressée àl’Institutdeveille sanitaire à du médecindéclarant,fiche deDOesttransmise où àlaDDASS d’organiser l’enquêteautourd’uncas),etlanotificationparune lutte antituberculeuse, sansdélaietpartoutmoyen (ilpermet de départemental l’enfant demoins15ansauprèsduservice chez l’adulteoul’enfantettoutcasd’infectionlatente le médecindoiteffectuersignalementdetoutcasmaladie PRÉVENTION ETDÉPISTAGE PRISE ENCHARGEMÉDICO-SOCIALE Vaccination parleBCG. La prévention commenceparlapriseencharge delamaladie. Les difficultésdepriseencharge sont inhérentes àlapréca- La tuberculoseestunemaladieàdéclaration obligatoire (DO): Le BacilledeCalmetteetGuérinestune statut, protection maladieetcondi- Vulnérabilité etépidémiologie sans autorisationdetravail. provisoires deséjour(APS) dans cecasdesAutorisations préfectures délivrant souvent de lapriseencharge, les titres délivrésjusqu’à lafin temporaire etprécaire des informée ducaractère une régularisationdoitêtre qui souhaitedemander thérapeutique. Lapersonne post- de lasurveillance du traitement et durant lapériode protégés contre l’éloignement tuberculose doivent être « sans-papiers»atteintsde épidémique, lesétrangers onéreux, etdesonpotentiel traitement régulieret maladie, delanécessitéd’un En raison delagravité dela ( R TAGR MALADES ÉTRANGERS DES SÉJOUR AU DROIT LE ORPAGE VOIR POTMDCLPOUR MÉDICAL APPORT 382). > 373

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Le BCG est contre-indiqué en cas de déficit immunitaire (VIH) et de dermatoses étendues en évolution. L’intérêt du vaccin est discuté chez les adultes et enfants de plus de 6 ans.

Dépistage systématique de la tuberculose pulmonaire. La radio- graphie thoracique de face fait partie du bilan de santé indiqué pour les migrants récemment arrivés en France (voir page 237).

POUR EN SAVOIR PLUS SERVICES DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE ■ Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) La lutte contre la tuberculose relève de l’État (art. L3112-2 du n° 17-18 du 3 mai 2005, CSP, Code de la santé publique) qui peut passer une convention www.invs.sante.fr avec une collectivité territoriale. La vaccination, le suivi médical ■ Recommandations relatives et la délivrance des médicaments sont gratuits lorsque ces actes à la lutte antituberculeuse sont réalisés par un hôpital ou une structure de type centre de chez les migrants en France santé. Cette nouvelle compétence recentralisée est encore en du Conseil supérieur phase de mise en place : en novembre 2006, 55 départements d’hygiène publique de France ont contractualisé une convention de gestion du dispositif alors (30 septembre 2005) et que dans les autres, les acteurs habilités peuvent comprendre celles de la DGS groupe de des hôpitaux ou autres structures. Le service de lutte antituber- travail « Tuberculose et culeuse habilité coordonne les actions des centres antitubercu- migrants » (07/06/2005), leux locaux, qui effectuent gratuitement les missions suivantes www.sante.gouv.fr, accès par (art. L3112-1 et suiv., L3811-2 du CSP) : thème, maladie, tuberculose. - le dépistage autour d’un cas de tuberculose ; - le dépistage ciblé dans les groupes à risque ; - le bilan, le traitement et le suivi médical de certains patients tuberculeux ; - la vaccination obligatoire par le BCG (essentiellement les enfants avant la scolarisation ou l’entrée en collectivité). POUR TOUTE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE Ces missions sont souvent assurées au sein de centres pré- ■ Recommandations et bonnes ventifs polyvalents ou des hôpitaux. La circulaire DGS du 4 mai pratiques sur le site du 1995 précise les recommandations en matière de dépistage et de ministère www.sante.gouv.fr prévention : dépistage ciblé, enquête autour d’un cas, vaccina- ■ Groupe tuberculose de la tion par le BCG. Société pneumologique de langue française, L’évaluation au niveau national de l’activité des centres de www.splf.org, Tuberculoset, lutte antituberculeuse doit être assurée régulièrement par M : philippe.fraisse@ l’État (ministère de la Santé) via les Ddass par le biais du recueil chru-strasbourg.fr, du bilan d’activité des Clat ou hôpitaux conventionnés. Les don- en particulier pour les nées fournies tiennent compte au plus près de l’évolution des coordonnées mises à jour conventionnements passés entre l’État et les différents acteurs des centres de lutte désormais responsables de ces missions. À défaut de dispositif antituberculeuse. départemental clairement identifié, le service hospitalier de pneumologie local représente la référence (voir Coordonnées des Clat pages 318, 456 et 524).

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES TUBERCULOSE 374 AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PARASITOSES

Chez les migrants récemment arrivés en France, la prévalence élevée des parasitoses intestinales et la gravité potentielle de certaines d’entre elles (anguillulose fréquente pour les ressortissants d’Asie du Sud, d’Afrique centrale et d’Amérique centrale) justifient le dépistage et/ou le traitement. La bilharziose urinaire est fréquente chez les patients d’Afrique de l’Ouest. Les autres parasitoses sont rares, mais le paludisme doit être prévenu en cas de voyage ultérieur en zone d’endémie.

VOIR AUSSI Bilan de santé page 237

CLINIQUE

Les helminthiases intestinales sont souvent asymptomatiques, TRAITEMENT mais peuvent expliquer en partie les fréquentes douleurs abdomi- Helminthiases : nales dont se plaignent les exilés lors des premiers mois de la vie en France. L’ankylostomiase peut provoquer, en cas d’infestation ■ l’albendazole (ZENTEL importante, une anémie grave par carence en fer. Les autres com- cp 400 mg x 1, 4 €), bien plications sont exceptionnelles. En raison de la longévité de l’an- toléré, est le seul traitement guillulose (jusqu’à 30 ans par auto-réinfestation, quand les autres efficace sur tous les helminthiases disparaissent spontanément en quelques années), helminthes : ascaris, le risque ultérieur d’une anguillulose maligne en cas d’immunodé- ankylostomes, pression justifie de contrôler l’efficacité du traitement. trichocéphales, oxyures : 1 cp, à répéter après 1 semaine ; et anguillules :

D’autres parasitoses sont fréquemment dépistées dans les SOINS ET PRÉVENTION selles et les urines : 1 cp/j x 3j (ainsi que sur les - l’amibiase intestinale est presque toujours asymptomatique Giardia). Il est souhaitable (kystes), mais tout porteur doit être traité en raison des risques de contrôler le traitement d’amibiase-maladie (dysenterie, abcès hépatique) ; de l’anguillulose après - la giardiase (ou lambliase) souvent asymptomatique, évoque 6 mois par EPS et NFS ; parfois un ulcère gastrique ; ■ le flubendazole - la bilharziose urinaire, lorsqu’elle est symptomatique, se manifeste (FLUVERMAL cp 100 mg par une hématurie indolore microscopique ou macroscopique et x 6, 3 €) est efficace sur des troubles urinaires divers. les ascaris, ankylostomes et trichocéphales : 1 cp x 2/j Certains patients donnent à leurs symptômes le nom de pendant 3 jours ; mais pas parasites qu’ils connaissent. Sur un plan médical, ces autodia- sur les anguillules. gnostics sont souvent erronés, mais donnent des indications ../... cliniques. La « malaria » évoque ainsi une fièvre, les « filaires » un prurit, et la « dysenterie » une diarrhée.

> 375 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

.../... DÉPISTAGE Amibiase intestinale : le traitement doit associer Trois examens simples permettent le choix du traitement dans un amoebicide tissulaire / la plupart des cas : numération formule sanguine (NFS), examen le tinidazole (FASIGYNE, parasitologique des selles (EPS) et examen parasitologique des cp 500 mg x 4, 4 €) : 4 cp urines (EPU). La répétition des EPS et EPU permet d’en améliorer en 1 prise pendant 1 repas la sensibilité (faux négatifs > 10% avec 1 seul examen). Elle n’est (ou métronidazole 500 mg 1 cp cependant pas justifiée dans une démarche de dépistage. x 3 /j pendant 10 jours) et un amoebicide de contact / L’examen parasitologique des selles (EPS) est recommandé le tiliquinol-tilbroquinol (INTETRIX 40 gel, 6 €) 2 gel pour les migrants originaires de zone tropicale et subtropicale, x 2 /j pendant 10 jours. même plusieurs années après leur arrivée en France. Pratiqué par un laboratoire expérimenté, l’EPS est destiné à dépister des anguil- Giardiase : tinidazole 500 mg, 4 cp en 1 prise, ou albendazole lules, dont la recherche doit être recommandée au laboratoire : 400 mg, 1 cp pendant 3 jours, - il retrouve des œufs d’Ascaris lumbricoides ; des œufs ou metronidazole 500 mg, 1 cp d’Ancylostoma duodenale ou de Necator americanus (ankylos- x 2 /j pendant 5 jours. tomes), des larves de Strongyloides stercoralis (anguillules), Bilharziose urinaire : des œufs de Trichuris trichura (trichocéphales), des œufs de praziquantel (BILTRICIDE 6 cp Schistosoma mansoni (bilharziose intestinale), des kystes (et € 600 mg, 27 ) 40 mg/kg après rarement des formes végétatives) d’Entamoeba histolytica un repas. Également efficace (amibes pathogènes), ou des kystes de Giardia intestinalis ; sur les autres schistosomes (60 mg/kg pour les - la découverte (fréquente) des parasites suivants n’a pas de schistosomes asiatiques). signification pathologique : Entamoeba coli, Entamoeba hart- Le traitement de la bilharziose manni, Endolimax nanus, Pseudolimax butschlii, Blastocystis urinaire doit être contrôlé hominis. après 6 mois par EPU et NFS. Le traitement de la bilharziose L’examen parasitologique des urines (EPU) est recommandé intestinale est identique. pour tous les patients d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique de l’Est ou Devant une hyperéosinophilie d’Égypte. Pratiqué par un laboratoire expérimenté, l’EPU isolée (EPS- et EPU-), retrouve des œufs de Schistosoma haematobium. 2 attitudes sont possibles : ■ rechercher un parasite par La NFS permet l’orientation diagnostique en l’absence de EPS (et EPU pour les patients preuve parasitologique : d’Afrique subsaharienne) - une hyperéosinophilie (> 500/mm3) signe le plus souvent une pendant 3 jours ; helminthiase intestinale et/ou une bilharziose urinaire (> 1000, ■ proposer un traitement elle évoque une anguillulose et/ou une ankylostomiase) ; d’emblée par albendazole - une anémie microcytaire hypochrome doit faire penser à une 400 mg 1 cp/j x 3j pour tous ankylostomiase, même si les autres causes de carence en fer et, pour les patients sont beaucoup plus fréquentes (voir Pathologie courante, d’Afrique de l’Ouest, Hématologie page 332). praziquantel 40 mg/kg après un repas. .../... PALUDISME (OU MALARIA)

Le paludisme est une maladie tropicale due à un parasite (Plasmodium) transmis par un moustique (anophèle femelle). Environ 40 % de la population mondiale, vivant dans les régions

AUTRES AFFECTIONS FRÉQUENTES PARASITOLOGIE 376 et quine) ; dangereux etleplusfréquent,résistancepossibleàlachloro- lie…). Ilexiste4espècesde digestifs, troubles neuropsychiques, pâleur, ictère, splénoméga- vre, desfrissonsetdivers autres symptômes(douleurs,troubles d’au moins1milliondedécès.Lamaladiesetraduit parunefiè- disme estresponsable deplus300millionscasparanet tropicales etsubtropicales, estexposéeàlamaladie.Le palu- 4 semainesaprèsleretour voyage (10 joursavant pourlaméfloquine)etpoursuivie quaires imprégnéesetrépulsifs)chimioprophylaxie. devêtementslongs,insecticidesd’environnement, mousti- port piqûre d’anophèle (dèslatombéedujouretpendanttoutenuit: proposer lesmêmesmesures deprévention :protection contre la aux mêmesrisquesquelesautres voyageurs etdoivent sevoir quoi lesmigrants voyageant enzone d’endémiesontexposés cette prémunitiondisparaît enl’absenced’exposition,c’estpour- quent chezlesmigrants récemmentarrivésenFrance. tenue pardesexpositionsrépétées,lepaludismeestpeufré- - - permettant d’établirundiagnosticenquelquesminutes. l’identification d’espèce).Ilexistemaintenantdestestsrapides d’espèce) etgoutteépaisse(plussensiblemaisnepermetpas sur frottis sanguin(peusensiblemaisquipermetl’identification disme. retour d’unvoyage enpaystropical doitfaire suspecterunpalu- résistance (voir ci-contre). 100 %.Elledépenddel’existenceounond’unechloroquino- Elle doitêtre priserégulièrement, maisn’est jamaisefficaceà - hospitalisation immédiatepourquinineIVen casdesigne/s s’ilaétéutiliséenchimioprophylaxie ; - nepastraiter parLARIAM Plasmodium vivax, ovale oumalariae (4cp/jx3jours) ; demi-dose après1semaineouMALARONE FAN 2cpx3prisesespacéesde6h,àrépéter à 6cp250mg, NR) Plasmodium falciparum prise, 3cp6heures plustard, puis3cp/jenune priseles2 3 gravité (encéphalite). La chimioprophylaxie en doitêtre débutéelaveille dudépart En raison d’uneimmunitérelative (ou«prémunition»)entre- Traitement : danslemoisquisuit Diagnostic :toutefièvre survenant malariae e jours, peutêtre utiliséechezlafemme enceinte; Le diagnosticrepose surlamiseenévidenceduparasite : vivax (longévité 20à30ans). et ovale (fièvre tierce bénigne,longévité2à4ans) : halofantrineaprèsunECGnormal(HAL- (7 jourspouratovaquone+proguanil). Plasmodium : chloroquine 6cpenune : falciparum (le plus Mais e et ■ ■ ■ ■ Autres parasitoses : .../... ■ ■ ■ ■ 45 1cp/j,12cp, (MALARONE, à jeunet2cpaprès1h. 500 mgx4,2 cp niclosamide (TREDEMINE 10 mg/kgen1prise,ou solium) :praziquantel saginata) etduporc (Taenia ténia dubœuf(Taenia traitement ; œufs entransit, pasde (Dicrocoelium dentricum): petite douve dufoie 3 mgx4,20 ivermectine (STROMECTOL loase (filarioseàLoa loa): paludisme :voir en casdefièvre). (traitement présomptif de lachimioprophylaxie 3 permiersmoispuisarrêt que ci-dessuspendantles de 3mois:mêmetraitement En casdeséjourplus ou MALARONE. 8cp, 42 (LARIAM méfloquine 250mg,1cp/sem résistance élevée: Zone III ou 28 cp,(SAVARINE, 15 + proguanil 200mg/j chloroquine 100mg,1cp/j résistance moyenne : Zone II enprophylaxie).NR 20 comprimésà100mg,3 100 mg,1cp/j(NIVAQUINE résistance :chloroquine Zone I € atovaquone +proguanil , NR). : pasdechloroquino- : chloroquino- : chloroquino- € € ) 4cp; ) 2cplematin infra € , NR) , NR) > € ; , NR) 377 €

SOINS ET PRÉVENTION CERTIFICATION MÉDICALE CERTIFICATION MÉDICALE ET DEMANDE D’ASILE

Le contexte de restriction du droit d’asile en France et en Europe favorise la recherche de « preuves » de toutes sortes, au premier rang desquelles le « certificat médical de sévices et torture » destiné à l’Ofpra ou à la Commission des recours des réfugiés (CRR). Un tel certificat n’est justifié sur un plan juridique que pour une minorité des demandes d’asile. Il est parfois utilisé pour l’accord du statut de réfugié. Il est également dangereux, pour la santé du patient et pour le droit d’asile, en raison de la place qu’il occupe dans le processus de sélection des réfugiés.

VOIR AUSSI Droit d’asile page 70 et Trauma et torture page 265

ÉPIDÉMIOLOGIE

Bien que la demande de certificat soit très fortement perçue par les médecins les plus sollicités au cours des dernières années, seule une minorité des personnes demandant le statut de réfugié joignent un certificat médical à leur dossier, plus sou- vent à la CRR qu’à l’Ofpra. Dans l’observation du Comede, un cer- tificat médical destiné à la procédure d’asile est délivré pour un tiers des demandeurs d’asile ayant des antécédents de violence (voir Vulnérabilité et épidémiologie page 19). La demande du cer- Attention à ne pas confondre tificat est plus fréquente parmi les patients d’Asie du Sud (Sri « certificat médical pour Lanka, Bangladesh) et d’Europe de l’Est (Turquie). Parfois à l’ini- l’asile » (Ofpra/CRR) et « rapport médical pour tiative du demandeur d’asile, elle émane le plus souvent des ins- le séjour » (préfecture) tances de reconnaissance du statut de réfugié ainsi que des sou- (voir page 282). tiens du demandeur. Le second, délivré en cas de « maladie grave », est néfaste CONTEXTE ET DANGERS pour la demande d’asile en laissant croire que l’exil aurait Le certificat médical est facultatif pour la reconnaissance du été motivé par des raisons statut de réfugié. La Convention de Genève applique en effet le médicales. terme de réfugié « à toute personne craignant avec raison d’être

CERTIFICATION MÉDICALE CERTIFICATION MÉDICALE ET DEMANDE D’ASILE 378 foi surla«crédibilité»del’exilé. tion notammentensituation«d’urgence »,paruneprofession de la sous-estimationdegravité, ouaucontraire àsastigmatisa- conduire ou àlanégationdutraumatisme, parlerefus decertifier d’anxiété oudel’impression d’être «utilisé».Cettecolère peut les patientsenraison del’expositionàundegréinhabituel ner contre lesinstancesdedécision,autres ou intervenants avec sonrisquedesubjectivité, peutsetour- des tortionnaires, vis-à-vis tuent lerisquetraumatique. Lacolère ducertificateur identification oula«toute-puissance»dusauveur »accen- propres sontprimordiales. réactionsdecontre-transfert les «confessions» l’obtention ducertifi patient etlethérapeute. Aussilaprétendue«urgence »de tique, avant quenes’instaure unclimatdeconfianceentre le entretien sesituehorsducadre d’unepriseencharge thérapeu- impressions douloureux. Le risque estaggravé lorsqu’un tel troubles post-traumatiques ensollicitantdessouvenirs et tien risquedeprovoquer oud’exacerberchezlepatientdes la santédespatients. du patient»n’a pasvaleur formellede preuve. patibilité entre lesconstatationsdumédecinetdéclarations sévices évoqués n’étant presque jamaisdémontrable, la«com- être Inversement, évoquée lacausalitédes pournierlatorture. aucune spécificité.Ainsi,l’absenced’élémentsmédicauxnepeut semaines, etlessignespsychologiques post-traumatiques n’ont desséquellesphysiquesdisparaissent enquelques plupart sociale, etnelaisseleplussouvent aucune«trace »probante. La systématisé dedestructionl’intégritéphysique,psychique et logiques. parce qu’il n’a pasapprisàendéchiffrer lessymptômespsycho- juge, parce qu’il nepeutconstaterlessignesducorpsvêtu,ou les lésionspost-traumatiques évoquées sontinvisiblespourle ques » groupe social,ousesopinionspoliti- àuncertain appartenance persécutée enraison desarace, sareligion, sanationalité,son La conscienceetlacompréhensionparlethérapeute deses «desévices»estdangereuse pour La demandeducertificat Mythe etlimitesdela«preuve ». (art. 1 (art. er A2). Le médicalpeutêtre justifiélorsque certificat doivent transiter parunaccompagnant. cat est-elle particulièrement nocive, surtout si nocive, surtout cat est-elleparticulièrement En dépitdetouteslesprécautions,l’entre- La torture estunprocessus La torture La sur- > 379

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EN PRATIQUE

Il s’agit d’une expertise officieuse réalisable par tout méde- cin, la saisine d’expert médico-judiciaire n’étant jamais mise en pratique par la CRR. Il est préférable que le médecin traitant rédige lui-même le certificat, à condition qu’il soit informé du contexte de la demande et des règles de la certification. La connaissance préalable du patient et la relation thérapeutique déjà instaurée permettent alors de limiter les risques traumati- ques. À défaut, le recours à un médecin légiste est possible. Dans tous les cas, l’impartialité de l’expertise est indispensable vis-à- vis des deux parties.

Évaluation préalable de la demande. Le médecin est toujours en droit de refuser de délivrer un certificat qui n’est pas prescrit par un texte officiel. En outre, lorsqu’un tel certificat est demandé directement par un tiers, la déontologie conseille au médecin de refuser, sauf si cette demande est reprise à son compte par le patient. Mais, comme la certification, le refus risque d’accentuer l’angoisse du demandeur. C’est pourquoi la rédaction du certificat est indiquée s’il existe effectivement des signes post-traumatiques invisibles pour le juge. À défaut d’un certificat médical, la certifica- tion psychologique doit être généralement distinguée de la psychothérapie sur laquelle elle interfère négativement.

Éviter la certification « en urgence » qui augmente les risques traumatiques, surtout en l’absence de bonnes conditions de communication. L’évaluation de la demande et la rédaction du certificat réclament du temps, de préférence réparti entre deux ou trois consultations. Le recours à un interprète professionnel est parfois nécessaire. Bien que souvent signalée par les uns ou les autres, « l’urgence » n’est jamais justifiée. S’ils estiment qu’un certificat médical est nécessaire, les juges de l’Ofpra ou de la CRR peuvent attendre le délai requis après l’entretien ou l’audience pour rendre leur décision. Pour rassurer le patient en vue de sa convocation, il peut être utile de lui remettre une attes- tation signalant qu’un certificat lui sera délivré.

Rédaction du certificat (voir infra). De préférence dactylographié, le certificat doit conclure à la compatibilité entre les déclarations du patient et les observations médico-psychologiques. En l’absence de symptomatologie, le certificat médical est contre-indiqué, dans la mesure où la retranscription exclusive des déclarations du patient renforcerait davantage la suspicion ou la négation de la parole du demandeur d’asile en prétendant la valider par celle du médecin.

CERTIFICATION MÉDICALE CERTIFICATION MÉDICALE ET DEMANDE D’ASILE 380 MODÈLE DE CERTIFICAT DESTINÉ À LA DEMANDED’ASILE DESTINÉÀLA MODÈLE DECERTIFICAT en mainpropre. de l’intéressé(e). - s’il yalieu,difficultésdupatient(pudeur, émotions),de accompagnant /d’uninterprète… L’entretien s’estdéroulé enfrançais/anglais, àl’aided’un [Conditions del’entretien : - s’ilyalieu,mentiondelapriseencharge thérapeutique.] - s’ilyalieu,conclusionsdesexamenscomplémentaires (radios) - conclusions del’examenphysique:localisationetcaractéristiques - s’il yalieu,mentiond’unsyndrome denévrose traumatique - conclusions del’interrogatoire etdoléancesdupatient:plaintes [Constatations del’examencliniqueet/oulapriseencharge : - confronter sipossiblecesdéclarations avec lerécitécritadressé à - reprendre avec lesdoléanceset lesélémentsenrapport - reprendre lemotifdespersécutions(ethnie,religion, nationalité, - utiliser lestyleconditionnel: [Déclarations dupatient: entend joindre àsademanded’asile. y alieu], ce jourMme/M.…,né/eledenationalité l’accompagnant oudel’interprète.] lieu :…attribuéeàuncoupdebotte,unebrûlure parcigarette…) des cicatricesetautres séquellestraumatiques, (précisers’ilya (voir page269)et/oudedépression réactionnelle(voir page280). nouvelles dupays). de lamémoire, troubles dusommeil,peurs,cauchemars,mauvaises somatiques (douleurs,handicap),oupsychologiques (troubles l’Ofpra ouàlaCRR pourlaconcordance despériodesetfaits.] violences –provoqués parlespersécuteurs. etautres les conditionsd’unedétentionoudessévices–torture constatations del’examen.Celapeutconcernerlescirconstances et groupe socialouopinionspolitiques). politiques, elle/ilaurait étédétenu/e,déclare avoir étéfrappé/e… Fait à…,le… Certificat rédigéàlademandedel’intéressé/e etremis Certificat Ces constatationssontcompatiblesavec lesdéclarations Je soussigné/e …, docteur en médecine, certifie avoir examiné Je soussigné/e…,docteurenmédecine,certifie en vue de rédiger un certificat médicalquel’intéressé/e en vuederédigeruncertificat …Mme/M. évoque sesactivités Signature [numéro dedossiers’il officiels. prescrits pardestextes que dansdescertificats que dedroit »n’est indiquée La mention«faire valoir ce pour lademanded’asile. est inutile,voire néfaste des persécutionssubies médicaux indépendants La mentiond’éléments un bénéficethérapeutique. utiles ques’ilsfontespérer complémentaires nesont Les examens du certificat. pas lavaleur probante des lésionsnerenforce La mesure centimétrique ou dutraducteur ! de l’interprète Attention auxerreurs pas indiquée. écrit dudemandeurn’est La retranscription durécit officieuse. cette expertise inutiles danslecadre de dossier Ofpra ouCRR sont Les mentionsrelatives au > 381

SOINS ET PRÉVENTION CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR

Prévu à l’article L313-11 11° du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda), le droit au séjour pour raison médicale concerne les étrangers atteints de maladie grave qui ne pourraient être soignés en cas de retour au pays d’origine. Pour certains sans-papiers malades, il peut s’agir de la seule possibilité d’obtention d’une carte de séjour, au terme d’autres démarches qui n’ont pas abouti. Les demandeurs et les intervenants sollicités doivent connaître les pratiques d’application de ce droit par les préfectures et les Médecins inspecteurs de santé publique (MISP). Les médecins sollicités doivent savoir évaluer la situation médico- juridique et les principes de délivrance du rapport médical requis par la procédure, notamment le respect du secret médical.

VOIR AUSSI Droit au séjour pour raison médicale page 93

Article L313-11 11° du Code ÉLÉMENTS STATISTIQUES D’OBSERVATION de l’entrée, du séjour des étrangers et du droit d’asile Début 2006, le ministère de l’Intérieur comptabilisait (Ceseda) 23 605 titulaires d’une carte de séjour « étrangers malades », [Une carte de séjour dont 14 ressortissants de l’Union européenne. Ce nombre, qui temporaire d’une durée d’un inclut les nouvelles délivrances sur l’année et les renouvelle- an avec mention « vie privée ments de cartes, correspond à 0,7 % des étrangers résidant en et familiale » et autorisation France (voir Populations page 10). Les trois quarts des étrangers de travail est délivrée régularisés sur ce critère sont africains, les 10 principales natio- à « l’étranger résidant habituellement en France dont nalités étant Algérie, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, Congo RD, l’état de santé nécessite une Maroc, Sénégal, Haïti, Guinée et Centrafrique. prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner Dans l’observation du Comede (voir Rapports annuels pour lui des conséquences www.comede.org), les taux de reconnaissance du droit au d’une exceptionnelle gravité, séjour pour ces malades sont en baisse régulière depuis 2003. sous réserve qu’il ne puisse Sur 1 753 réponses préfectorales documentées entre 2000 et effectivement bénéficier d’un 2006 pour 15 départements, et sur des critères de demande traitement approprié dans le conformes aux recommandations du présent Guide, le taux pays dont il est originaire ». d’accord observé est de 79 % en cas de première demande de titre, de 86 % en cas de renouvellement, de 15 % en cas de recours gracieux, et de 59 % en cas de recours contentieux.

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR 382 lier » pour délivrer le rapport médical aupatient. lier »pourdélivrer lerapport concours d’unconfrère « médecinagréé»ou«praticien hospita- cal. Danslecas contraire, lemédecintraitant devra solliciter le « agréé»parlapréfecture pourpouvoir médi- délivrer lerapport médecin attachémaisnonpraticien hospitalier, ildoitêtre traitant n’exerce pasàl’hôpital,ouqu’il exerce àl’hôpitalcomme 8 juillet1999 ci n’est paspraticien hospitalierou«agréé»,selonl’arrêtédu toutefois être contestéparlapréfecture sollicitéelorsquecelui- - T - F tiné àlacontinuitédessoinsdupatient. de délivrer médical des- oudefaciliterladélivrance durapport le médecintraitant setrouve dansl’obligationdéontologique séjour enFrance, indispensablesàlacontinuitédessoinsrequis. gers malades»)permettantderéunirlesconditionsstabilité raison médicale («régularisationmédicale»,procédure «étran- deséjourpour danslecadreintervenir d’unedemandedecarte patient ouavec sonaccord, lemédecinpraticien sollicitépeut lademandedu des soinsnécessaires àsonétatdesanté.À retour au paysrisqued’entraîner unerupture danslacontinuité le plussouvent àl’occasiond’unexamenmédicalenFrance, le France deséjour,refus dedélivrance decarte l’étranger doitquitterla - Dans lecasdelapr - - Art. 28 28 - Art. à l’échec. mer lepatientafind’éviterlapoursuited’unedémar demande nesontpasr séjour prévueparlaloi. Les de 50)sontassociésàlacarte «avantages sociaux»(art. 95). dont l’indépendancedesdécisionsnepeutêtre limitée(art. Ddass r la continuitédessoins êtr par les textes règlementaires (art. 76). par lestextesrèglementaires (art. cale, voir médicalprescrit encadré)parladélivrance durapport rapport tendancieux étant interdite dans tous les cas (art. 28). tendancieuxétantinterdite danstouslescas(art. rapport « attestationmédicale»estcontre-indiquée, ladélivrance d’un REPÈRES DÉONTOLOGIQUES ETRÉGLEMENTAIRES certificat decomplaisanceestinterdite. » certificat elev outefois, s’ilestimequelescritèr Le rôledumédecintraitant pourlacontinuitédessoinspeut Si lescritères médicauxdedemande(voir Débouté desademanded’asileou«sans-papiers»suiteàun ace àlademanded’unpatientquirisquedenepaspouv e soignéencasder ant d’unor (voir (ou pourParis lemédecinchefdelapréfecture depolice), : « La délivrance d’un rapport tendancieuxoud’un : «Ladélivrance d’unrapport OQTF Dans cederniercas,ladélivrance d’unesimple (voir encadré).Ainsienthéorie, lorsquelemédecin ganisme public»(ar page 121).Encasdemaladiegrave, découverte océdur emplis, lemédecintr etour aupays,lemédecindoitfav (art. 47duCodededéontologiemédi- (art. e «étr angers malades»,le«médecin es médicaux(v t. 50)estleM infra aitant doiteninfor ) sontremplis, oir infr che v I S P a ) dela oriser de la ouée oir - législatifs etréglementaires. […]» est prescrite parlestextes documents dontlaproduction attestationset des certificats, qu’il est en mesure defaire, aux constatationsmédicales par lemédecin,conformément normalement l’établissement de lamédecinecomporte être assurée.» des soinsauxmaladesdoit les circonstances, lacontinuité des collectivités où ilexerce. » au seindesentreprises ou personnes etdeleursécurité publique etdansl’intérêtdes dans l’intérêtdelasanté Il doittoujoursagir, enpriorité, ou del’organisme quil’emploie. del’entreprise médical delapart indépendance danssonexercice accepter delimitationàson circonstance, lemédecinnepeut de sesdécisions.Enaucune professionnel etl’indépendance concernant lesecret àsesobligations particulier devoirs professionnels eten ou privén’enlève rienàses ou toutautre organisme public administration, unecollectivité un contrat ouunstatutàune exercice professionnel par médecin d’être liédansson ■ ■ www.conseil-national.medecin.fr C ■ ■ strictement indispensables.» renseignements médicaux d’avantages sociaux,les décidant del’attribution relevant d’unorganisme public communiquer [...]àunmédecin sauf oppositiondupatient,à droit. Àcette fin,ilestautorisé, auxquels sonétatluidonne le patientdesavantages sociaux abusive, faciliterl’obtentionpar sans céderàaucunedemande D EDOTLGEMÉDICALE DÉONTOLOGIE DE ODE Art. 76 Art. 47 Art. Art. 95 Art. 50 Art. : «Le faitpourun : «Le médecindoit, : «Quellesquesoient : «L’exercice > 383

SOINS ET PRÉVENTION > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Arrêté du 8 juillet 1999 Attention à ne pas confondre « rapport médical » et « certifi- relatif aux conditions cat médical » ! d’établissement des avis - Un rapport médical consiste en un échange entre confrères d’in- médicaux concernant formations médicales couvertes par le secret professionnel. les étrangers malades (1) Dans la procédure « étrangers malades », le rapport médical ■ Art. 1er – « L’étranger qui destiné sous couvert du secret médical au médecin inspecteur a déposé une demande de de santé publique de la Ddass doit être explicite et détaillé sur délivrance ou de renouvel- les informations nécessaires au MISP pour fonder l’avis que lement de carte de séjour celui-ci doit transmettre au préfet. temporaire en application de - Un certificat médical, qui doit être remis en main propre à l’inté- l’article [L313-11 11°] est tenu ressé, est destiné à un tiers non médecin, et donne ainsi lieu à de faire établir un rapport médical relatif à son état de divulgation par l’intéressé d’informations médicales le concer- santé par un médecin agréé nant. Afin de protéger le secret médical, la procédure « étran- ou un praticien hospitalier. » gers malades » ne prévoit en aucun cas la délivrance de certi- ficat médical lors de la demande au guichet de la préfecture. ■ Art. 2 – « Une liste de En pratique cependant, certains bureaux des étrangers exigent médecins agréés est établie que le malade remette l’intégralité du dossier de demande dans chaque département par le préfet sur proposition du incluant le rapport médical sous pli confidentiel, qu’ils s’enga- directeur départemental des gent à transmettre au MISP. affaires sanitaires et sociales, - Un certificat médical détaillé, délivré par les médecins traitants, après avis du conseil n’est justifié que dans le cas d’un recours contentieux auprès départemental de l’ordre du tribunal administratif (voir modèle page 388). des médecins et du ou des syndicats départementaux Attention à ne pas abandonner la demande d’asile pour des médecins. « une régularisation médicale » ! Les médecins agréés sont Le statut de réfugié a une portée symbolique (reconnaissance des craintes choisis, sur leur demande ou de persécutions) et juridique (mêmes droits que les ressortissants avec leur accord, parmi les nationaux) beaucoup plus grande que le statut « d’étranger malade ». En praticiens âgés de moins de cas d’affection grave concomitante à la demande d’asile, la « double soixante-cinq ans ayant au demande » peut être légalement envisagée sans renoncer a priori au moins trois ans d’exercice statut de réfugié, même si elle reste difficile dans la pratique actuelle des professionnel. préfectures (voir Affection grave et demande d’asile page 114). Cet agrément est donné pour une durée de trois ans. Il est renouvelable. ÉVALUATION MÉDICALE DE LA DEMANDE Le préfet peut, dans les mêmes (voir aussi les articles consacrés aux principales affections) formes, procéder à des retraits d’agrément anticipés. » Face à la demande du malade étranger, le médecin traitant (et par suite, le MISP) doit évaluer la coexistence de deux risques : - le risque « d’exceptionnelle gravité du défaut de prise en charge médicale » mentionné dans la loi relève de l’appréciation indivi- duelle de chaque médecin, et repose en particulier sur le pro- nostic de l’affection en cause en l’absence de traitement. Les médecins du Comede interprètent le risque d’exceptionnelle gravité comme un risque significatif (le seuil de signification est communément admis à 5 % sur un plan épidémiologique) de mortalité prématurée et/ou de handicap grave ;

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR 384 - La loineprév - de chance». en charge ou«perte évolutive,ni certitude ainsiqu’en termesdedifférentiel deprise prise encharge médicale»s’entendsanslimitationtemporelle - La loin - le risqued’ex d’un paysoùlapriseencharge médicalenepeutêtre garantie. avis médicalfavorable dèslorsqu’elle émaned’unressortissant avec ousanstraitement antiviral, lademandedoitconduire àun évolutif del’infection(«asymptomatique»ou«symptomatique»), a étépréciséparcirculaire (voir encadré),quelquesoitlestade v est doncsignificatif à15-20%. que «d’exceptionnelle gravité dudéfautdeprise en charge » antiviral destinéà prévenir lacirrhoseetlecancerdufoie. Le ris- réactivation virale (voir page354),quinécessitera untraitement asymptomatique duvirusconduit dans15à20%descasune (voir échéant, d’indicateursspécifiquesàlapathologiedupatient fournis parl’Organisation mondialedelasantéet,lecas d’indicateursglobauxd’accèsauxsoins d’un individuàpartir tions, lemédecindoitévaluer lerisqued’exclusion dessoins affec- sibilité effective auxsoinsnécessaires pourcertaines lement. S’ilnedisposepasd’informationsprécisessurl’acces- gr (« pourr r r des personnesséropositives pourle VIH. d’instruction trop longsnecompromettent lapriseencharge globale,socialeetmédicale, indispensableausuivi L’avis concernantcesdossiersdevra être émisdanslesdélaisplusrapides possiblesafind’éviterquedesdélais sera nécessaire etquelespaysconcernésnedisposentpasd’infrastructure pourcesuivi.[…] (immunovirologique régulière estnécessaire pourdéterminerlemomentoùlamisesoustraitement enparticulier) justifient pasunemisesoustraitement immédiate, lasituationestsimilaire, puisqu’une biologique surveillance En cequiconcernelespersonnesséropositives asymptomatiquesdontlacharge virale etletauxdeCD4ne […] ni àlapriseencharge d’uneinfection parle médicalenécessaireVIH. pour lesporteurs encore possibledeconsidérer quelespersonnesséropositives peuvent avoir accèsauxtraitements antirétroviraux traitements, avec descritères d’éligibilitéstricts.Dansl’ensembledespaysendéveloppement, iln’est doncpas un nombre restreint depersonnes,auregard desbesoinsdanslespays,peuvent avoir effectivement accèsaux La situation,ycomprisdanslespaysbénéficiantdeprogrammes desoutieninternationaux,estlasuivante :seul possibilité d’accèseffectifàlapriseencharge médicalenécessaire danslespaysd’origine. enraison dedivergencesparfois l’objetd’avisdiscordants selonlesdépartements, d’appréciationquantàla ontpufaireséjour desétrangers d’uneinfectionparle etdudroit d’asile[…]concernantlesétrangersVIH porteurs Les L.313-1111oduCodedel’entréeet réponsesdonnéesauxdemandesémisesenapplicationdel’article atteints parle VIH Circulaire DGS/SD6An°2005-443du30septembre 2005relative auxavismédicauxconcernantlesétrangers etour aupaysd’origine aison deladimensionpr es etévitablesdel’affectionencause La notionde«risqued’exceptionnelle gravité dudéfautde avité »). Repères géopolitiquesetaccèsauxsoins ’exige paslacer ait entr Dans lecasdel’hépatiteBchronique, leportage oit pasdelimitationtempor clusion effectiv aîner desconséquencesd’une ex titude del’év doit égalementêtre évalué individuel- e dessoinsnécessair obabiliste dupr . Ainsi, dans le cas du VIH qui . Ainsi,danslecasdu VIH olution pathologique,en elle auxcomplicationsgr onostic médical page 31). es encasde ceptionnelle a - > 385

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Arrêté du 8 juillet 1999 - L’évaluation du risque doit tenir compte du différentiel de prise relatif aux conditions en charge médicale et thérapeutique entre la France et le pays d’établissement des avis d’origine du malade. Dans le cas des maladies cardiovasculai- médicaux concernant res, qui recouvrent des situations cliniques beaucoup plus hété- les étrangers malades (2) rogènes que les infections virales chroniques, le médecin devra ■ Art. 3 – « Au vu du dossier fonder son avis au regard des complications existantes, des médical qui lui est co-facteurs de risque vasculaire ainsi que des antécédents fami- communiqué par l’intéressé lui- liaux. En outre, la variété des traitements possibles conduit le même ou, à la demande de médecin à évaluer la « perte de chance » associée aux différen- celui-ci, les médecins traitants, ces qualitatives de la prise en charge possible entre les deux et de tout examen systèmes de soins comparés. complémentaire qu’il jugera La notion de risque « d’exclusion des soins nécessaires en utile de prescrire, le médecin cas de retour au pays d’origine », qui repose sur la notion d’ac- agréé ou le praticien cessibilité effective aux soins, est parfois très délicate à éva- hospitalier établit un rapport luer. Si elle est facultative au regard de la réglementation pour le précisant le diagnostic médecin rédacteur du rapport médical, l’évaluation du risque des pathologies en cours, d’exclusion des soins au pays est également déterminante pour le traitement suivi et sa durée l’avis du médecin inspecteur de santé publique, et fonde la plu- prévisible ainsi que les part des recours contre un refus de délivrance de carte de séjour. perspectives d’évolution et, Les écarts de jugement entre les différents acteurs de la procé- éventuellement, la possibilité dure tiennent à la fois au manque d’informations précises ainsi de traitement dans le pays qu’à la confusion fréquente entre la notion d’« accès effectif » d’origine. Ce rapport médical aux soins (c’est-à-dire d’accès réel), seule prévue par la loi, et la est transmis, sous pli notion de simple « disponibilité » du traitement sans garantie confidentiel, au médecin d’accessibilité effective, sur laquelle sont prises des décisions de inspecteur de santé publique refus contestables en l’état de la réglementation. Fin 2006, les de la direction départementale informations collectées par le gouvernement sur l’accès aux des affaires sanitaires et soins dans les principaux pays d’origine et destinées à faciliter sociales dont relève la l’avis du MISP ne sont toujours pas rendues publiques. résidence de l’intéressé. […] » .../... EN PRATIQUE

Dans tous les cas, l’évaluation par une association spécialisée sera particulièrement utile, alors que l’intervention d’un avocat est nécessaire en cas de recours contentieux. Cette évaluation est destinée à vérifier les conditions administratives ainsi que les autres possibilités juridiques de régularisation (voir page 93).

L’évaluation médicale de la demande et la rédaction du rap- port médical demandent du temps, si nécessaire réparti entre deux ou trois consultations, notamment pour obtenir les informa- tions et avis des autres médecins partenaires de la prise en charge. Le recours à un interprète professionnel peut également être nécessaire (voir page 28).

Attention à ne pas délivrer de « certificat médical descriptif » qui risque d’être lu au guichet de la préfecture en violation du secret médical (voir supra Repères déontologiques et régle- mentaires). Dans la pratique et en dépit de la réglementation,

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR 386 en charge, éviter le jargon médical). modalités deprise encharge etlepronostic enl’absence deprise ment àexpliciter)etdelaqualité dudestinataire (expliquerles secret médicalautribunal(lacause delamaladien’est pasforcé- doittenircomptedurisquededivulgation du forme ducertificat mentation defondestlamême quepourlerecours gracieux, la et destinéinfineaujugeadministratif (voir page110). médicalremis aupatient tant estamenéàrédigeruncertificat du préfetmotivéparl’avisdéfavorable duMISP, lemédecintrai- (voir MISP dupréfetmotivéparunavisdéfavorable du de séjourlapart séjour, ainsiqu’en casderecours gracieux consécutifàunrefus actualisé peutêtre réclamépourlerenouvellement dutitre de médical médicalauguichet(voir page95).Unrapport rapport dumaladelaremisebureaux du desétrangers exigentpourtant les enveloppes fourniesparlapréfecture) ;maiscertains lamention«Secret médical»(utiliserenpriorité fermée portant médecin chefdelapréfecture depolice,dansuneenveloppe delaDdassou,àParis, au pecteur desantépublique(MISP) Il doitthéoriquementêtre adressé directement auMédecinins- dans lepaysd'origine»(voir pectives d'évolution et,éventuellement, lapossibilitédetraitement cours, letraitement suivietsaduréeprévisibleainsiquelespers- doit mentionnernotamment«lediagnosticdespathologiesen poursuivre laprocédure (voir à lareprise destermesdelaloi: préfecture. Le doitselimiterstrictement contenudececertificat mesure d’éloignementdansl’attentedudocumentdélivréparla ment protéger lemaladesanspapierscontre l’exécutiond’une remettra peutégale- auguichetdelapréfecture. Untelcertificat médical«nondescriptif»,qu’iltant deluidélivrer uncertificat haite évitercetteprocédure peutdemanderàsonmédecintrai- contentieuse enurgence, danslapratique, lemaladequisou- d’enregistrement liéàcemotifpeutfaire l’objetd’uneprocédure pour pouvoir déposerlademande(voir page95).Siuntelrefus médical» préfectures réclamentaumaladeun«certificat certaines En casderecours contentieuxconsécutifàunrefus deséjour La délivrance du rapport médicalestindispensableafinde La délivrance durapport Signature. remisexceptionnelle enmainpropre gravité. Certificat àl’intéressé. le défautpourrait entraîner pourelle/luidesconséquencesd'une dossier s’ilyalieu),nécessiteunepriseencharge médicaledont de santéMme/M…,né/ele...,nationalité(numéro de quel'état Lieu, date.Jesoussigné/e...,Docteurenmédecine,certifie infra ). infra modèles infra art. 3del’arrêtédu8juillet1999). art. ). Le médical rapport Si l’argu- .../... ■ sanitaires etsociales.» desaffaires départemental au préfetparledirecteur Cet avisesttransmis de renvoi. risque vers sonpays permet devoyager sans de santél’étranger lui Il indique,enoutre, sil’état un avisprécisant: sanitaires etsocialesémet desaffaires départementale santé publiquedeladirection le médecininspecteurde informations dontildispose, médicaletdes rapport ■ ■ ■ ■ Art. 4 Art. médicale ; une priseencharge l’étranger nécessiteounon si l’étatdesanté du traitement. et laduréeprévisible dont ilestoriginaire ; approprié danslepays bénéficier d’untraitement effectivement ounon si l’intéressé peut sur sonétatdesanté; exceptionnelle gravité conséquences d’une entraîner des en charge peutounon si ledéfautdecetteprise – «Auvudece > 387

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MODÈLES DES DOCUMENTS MÉDICAUX DESTINÉS AU MISP OU AU TRIBUNAL

(1) Le rapport Lieu, date médical délivré « Cher confrère, j’ai délivré à M/Mme... né(e) le..., de nationalité... (numéro de dossier s’il pour une première y a lieu) un certificat médical relatif à sa demande de carte de séjour sur le fondement de demande ou un l’art. L313-11 11° du Ceseda. renouvellement [Préciser dans tous les cas : de titre - la nature de/s l’affection/s et les circonstances du diagnostic ; adressé sous - les complications éventuelles et facteurs de risques associés (dont ATCD familiaux) ; couvert du secret - les modalités de prise en charge (surveillance, soignants et structures) ; médical au médecin - les modalités du traitement (molécules et posologie) ; inspecteur de santé - le pronostic en l’absence de prise en charge.] publique de la Ddass [Préciser si possible les éléments permettant d’évaluer le risque d’exclusion ou d’insuffisance de soins au pays d’origine (voir Repères géopolitiques et accès aux soins page 31)] Je vous remercie de l’attention que vous porterez à la situation de ce/tte patient/e. Bien confraternellement, » Signature

(2) Le rapport Lieu, date médical délivré pour un recours gracieux « Cher Confrère... M/Mme..., né/e le..., de nationalité..., (numéro de dossier s’il y a lieu), s’est vu/e notifier le... un refus de demande/renouvellement de sa carte de séjour contre un refus de temporaire/autre obtenue pour raison médicale, refus fondé selon la préfecture sur séjour motivé par votre avis médical. Je vous remercie de considérer à nouveau le risque que ferait courir l’avis défavorable l’interruption de la prise en charge médicale justifiée par l’état de santé de ce/tte du MISP patient/e. adressé sous couvert [Argumenter selon le cas : du secret médical au - sur le risque d’exceptionnelle gravité de l’absence de la prise en charge médicale requise ; médecin inspecteur - sur le risque d’exclusion ou d’insuffisance des soins au pays d’origine. (voir Repères de santé publique de géopolitiques et accès aux soins page 31)] la Ddass Je vous remercie de l’attention que vous porterez à la situation de ce/tte patient/e. Bien confraternellement, » Signature

(3) Le certificat Lieu, date. médical délivré en « Je soussigné(e) ... , Docteur en médecine, certifie que l’état de santé de M/Mme... cas de recours né/e le..., de nationalité..., (numéro de dossier s’il y a lieu) nécessite une prise en charge contentieux médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui/elle des conséquences d'une remis au patient et exceptionnelle gravité, et qu’il existe un risque significatif qu’il/elle ne puisse bénéficier destiné in fine au d’un traitement approprié dans le pays dont il/elle est originaire. juge administratif [Décrire et expliquer : - la maladie en cause et les modalités de la prise en charge médicale incluant les traitements ; - le risque d’exceptionnelle gravité de l’absence de la prise en charge médicale requise ; - le risque d’exclusion des soins nécessaires au pays d’origine (voir Repères géopolitiques et accès aux soins page 31).] Certificat remis en main propre à l’intéressé/e. » Signature

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR 388 VOYAGE AU PAYS ET CONSEILS MÉDICAUX

La prise de conscience de certaines spécificités liées à des conditions socioculturelles, et surtout à des contraintes financières souvent importantes, est très déterminante pour préparer de façon efficace un séjour transitoire dans le pays d’origine de façon à limiter au maximum les risques de santé des migrants/voyageurs.

VOIR AUSSI Vaccinations page 261 et Parasitoses page 375

LE CONTEXTE DU RETOUR AU PAYS

Le retour au pays est un événement important auquel aspi- rent la plupart des migrants résidant en France. Selon le contexte du projet migratoire, cet événement peut être à la fois autant désiré que craint dans les situations où les retombées de ce projet, notamment lorsqu’il a été porté au niveau communau- taire, ne sont pas à la hauteur des espérances. « Vu de là-bas », la dure réalité du quotidien en France n’est bien souvent pas perçue à la hauteur de ce qu’elle est. Ainsi chez les migrants en situation précaire, au-delà du « mal du pays », le motif du retour au pays est souvent lié à un événement contraignant : deuil, événement familial, conflit à résoudre, démarches rituelles à effectuer… Ce contexte est important à prendre en considération, notamment pour des migrants parfois contraints de s’endetter lourdement pour mener à bien cette obligation de retour, ce SOINS ET PRÉVENTION d’autant qu’il est difficilement concevable d’arriver au pays sans apporter des cadeaux à son entourage.

Au plan administratif, il faudra bien sûr vérifier que le statut du voyageur l’autorise à quitter le territoire, et à revenir au terme du voyage. Si le départ ne pose pas de difficultés en prati- que, le retour sera très aléatoire, voire impossible, y compris chez des patients suivis pour des problèmes de santé sévères ayant un traitement d’importance vitale. En pratique, les étran- gers munis d’une autorisation provisoire de séjour (voir page 105) ou d’un récépissé de demande/renouvellement d’une carte de séjour doivent s’assurer pour prévenir tout problème que la date de retour précède largement la date de péremption du titre de

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séjour, et si possible prévenir la préfecture du voyage à venir. Ayant perdu la protection des autorités de leur pays d’origine, les réfugiés n’ont pas le droit de s’y rendre, mais il arrive que cer- tains retrouvent des proches à l’occasion d’un voyage dans un pays limitrophe.

CONSEILS POUR LES VOYAGEURS N’AYANT PAS DE PROBLÈME DE SANTÉ PARTICULIER

Comme pour tout voyageur, il faut prendre un certain nombre de précautions pour limiter les risques sanitaires. Dans le choix de prévention, le médecin doit garder à l’esprit les contraintes financières parfois très importantes de certains de ces migrants/voyageurs. Dans la mesure où l’acte de prévention est peu valorisé et où les prescriptions afférentes ne sont, en règle, pas remboursées, ces limites financières sont d’autant plus contraignantes et paradoxales que la santé de ces voyageurs est affectée par des facteurs de vulnérabilité multiples (voir Exil et santé page 16), et que les conditions de vie en zone rurale (« au village »), destination principale de la plupart des migrants, exposent davantage à un certain nombre de maladies transmissi- bles. Ainsi, près de trois quarts des paludismes d’importation diagnostiqués en France surviennent chez des migrants, alors que ces derniers sont très loin de représenter cette même proportion parmi l’ensemble des voyageurs. À côté des maladies transmissibles, d’autres risques sont également à prendre en considération même si les moyens préventifs sont souvent limi- tés, la traumatologie et les accidents de la circulation arrivant probablement en tête des risques potentiellement sévères.

Vaccinations. Il faut éviter tout excès vaccinal en se limitant à la vaccination obligatoire ou indispensable contre la fièvre jaune, en zone d’endémie (particulièrement le bloc forestier ouest africain), et à la mise à jour de la vaccination diphtérie, tétanos et polio qui bénéficie par ailleurs d’un remboursement. La vaccina- RESSOURCES tion contre l’hépatite A n’a pratiquement aucun intérêt chez les Guide des vaccinations, Inpes, migrants, plus de 90 % d’entre eux étant immunisés. Le schéma www.inpes.sante.fr de vaccination contre l’hépatite B (voir page 261) est souvent incompatible avec le délai disponible avant le départ. Compte tenu d’un risque globalement faible, d’une efficacité imparfaite, et d’un traitement disponible, la vaccination contre la typhoïde peut être omise, particulièrement pour les séjours de durée brève. De même, les indications du vaccin contre la méningite (A/C/W135) doivent être limitées à des séjours prolongés, en période de transmission (janvier à mars), dans les zones endémi- ques sahéliennes et chez les enfants et adultes jeunes. En dehors

VOYAGE AU PAYS ET CONSEILS MÉDICAUX 390 nécessité de partir avec letraitement nécessairenécessité departir pourtoutle ment aprèsleretour. Le patient voyageur doit être informédela qu’une consultationsoitprévue àtitre systématiqueprécoce- estindispensable,etildemêmetrès souhaitable partir page 17).Uneconsultationavec lemédecin spécialisteavant de (voircation) prévuavant ledépart qu’il n’y aitpasdechangementthérapeutique (initiation, modifi- voyager en charge desdiarrhéessijeuneenfantaccompagnant…). des infectionssexuellementtransmissibles, prévention etprise et selonlasituationsurdesrisquesplusspécifiques(prévention culation (véhiculesenmauvais état,marche lelongdesroutes…) sur laprévention dupaludisme,lesrisquesd’accidentsdelacir- qu’aucun neserasorte retenu, mieuxvaut focaliserlesconseils du faitqu’un excès demessagesprévention risquedefaire en faible impact(pasdecontrôlesurl’alimentation).Comptetenu (diarrhée duvoyageur) sontleplussouvent illusoires oudetrès conseils habituelssurlaprévention desinfectionsentériques sous formegénérique(parex.doxycycline). chez l’adulte(contre-indication encasdegrossesse), ycompris cyclines, peuonéreuses enFrance, à ladosede100mgparjour jusqu’à 4semainesaprèsleretour, estreprésentée parles pendanttoutleséjouret puleuse quotidienne(demi-viecourte) alternative d’uneprisescru- possible,trèsefficacesousréserve sentent uncoûtprohibitif pourlamajoritédecesvoyageurs. Une repré- l’associationatovaquone+proguanilsurtout (MALARONE) et notoirement depuislongtemps.Laméfloquine(LARIAM) compris enAfriquedel’Ouest,cellelachloroquine l’étant despaysafricains,y est devenue insuffisantedanslaplupart de l’associationchloroquine+proguanil chezl’adulte) (SAVARINE ques (nonremboursés). Depuiscesdernières années,l’efficacité contraintes liéesàl’utilisationdesrépulsifsetantipaludi- ou malréaliséeparlesmigrants enraison ducoûtetdes miologique, laprévention contre lepaludismeestengénéral peu pratique peuréalisée. sagé, lavaccination esten antirabique dontlecoûtestimportant des jeunesenfantspourlesquelsunséjourprolongé estenvi- POUR PROBLÈMESDESANTÉ CONSEILS CHEZLESVOYAGEURS SUIVIS Les patientssuivispourdesmaladieschroniques peuvent Autres conseils. Prévention dupaludisme. sous réserve qu’elles soient stabilisées lors du départ et qu’ellessous réserve soientstabiliséeslorsdudépart Compte tenudesconditionsduséjour, les Justifiée d’unpointdevueépidé- Autres affectionsfréquentes > 391

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séjour, auquel il est prudent d’adjoindre une marge de sécurité de 1 à 2 semaines en cas de retour différé par les aléas locaux. Pour les séjours de plus de 1 mois, et jusqu’à concurrence de 3 mois maximum, la délivrance par la pharmacie de l’ensemble du traitement est possible, sous réserve de l’accord préalable de la caisse de sécurité sociale (tampon « spécial » apposé sur l’ordonnance), le plus souvent après visualisation du billet d’avion ou de la trace d’une réservation, apposé à côté de la mention « séjour à l’étranger » écrite par le prescripteur.

Dans le cas particulier des patients infectés par le VIH, les praticiens doivent savoir que le ritonavir se détériore à une température supérieure à 25° pendant plus de 1 mois. Cette limite peut justifier la prescription d’un traitement n’ayant pas ces contraintes pendant la durée du séjour, voire des vacances thérapeutiques lorsque c’est possible. À signaler qu’il existe depuis septembre 2006 une forme thermostable de la combinai- son lopinavir/ritonavir (KALÉTRA) qui permet de s’affranchir de cette difficulté. Les praticiens doivent par ailleurs être conscients des difficultés que peut représenter la prise d’un traitement dans un environnement familial ou communautaire où la confidentia- lité ne peut pas souvent être respectée. Ces difficultés expliquent un certain nombre d’arrêts intempestifs ou de prises inadéqua- tes qu’il vaut mieux anticiper par une discussion avec le patient POUR EN SAVOIR PLUS avant le départ. De même il est utile, en prenant le temps néces- saire pour le faire, d’aborder des questions sensibles telles Consulter le site de la SMV que la protection des rapports pour éviter la contamination du (Société de médecine partenaire resté au pays ou l’inutilité et le danger « bilatéral » de des voyages) www.medecine-voyages.org partager son traitement. Fixée par l’arrêté du 5 avril 2005, Bien évidemment, ces patients voyageurs devront bénéficier la liste des centres de vaccination également des conseils généraux (voir supra). En cas de voyage habilités à effectuer la en avion, il est également important de les informer sur l’impor- vaccination contre la fièvre jaune tance de partager leur traitement entre le bagage de cabine et les est consultable sur http://vosdroits.service-public.fr bagages de soute, de façon à ce qu’un aléa (perte de bagages, /particuliers/F720.xhtml vols…) ne les prive de tout leur traitement. Enfin, lorsque c’est possible, il est souhaitable de donner au patient les coordonnées d’un médecin spécialiste dans son pays en cas de survenue d’une complication médicale.

VOYAGE AU PAYS ET CONSEILS MÉDICAUX 392 « La connaissance de la signification des documents administratifs rencontrés détermine l’efficacité de la prise en charge. »

> ANNEXES

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS ENTRÉE EN FRANCE

VISA UNIFORME SCHENGEN Vignette apposée par le consulat (ici espagnol) dans le pays d’origine sur le passeport de tout étranger autorisé à entrer sur le territoire des États européens signataires de la Convention de Schengen (Islande + Liechtenstein + Norvège + Suisse + Union européenne, sauf Chypre, République tchèque, Estonie, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Royaume-Uni, Slovaquie et Slovénie). Durée de validité variable – Durée du séjour variable – Nombre d’entrées variable.

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 394 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page395 après avoir étébloquéenzone d’attente(voir Document remis parlaPoliceauxfrontières (PAF) àtoutétranger autoriséàpénétrer surleterritoire français SAUF-CONDUIT DE LAFRONTIÈREÀPRÉFECTURE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS Droit d’asile,Àlafrontière, page 70). > 395

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE D’ASILE

CONVOCATION PRÉFECTURE (DURÉE VARIABLE) Convocation valant autorisation de séjour remise par les préfectures aux demandeurs d’asile en début de procédure (voir Droit d’asile, En préfecture, page 72).

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 396 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page397 (voir en débutdeprocédure etéquivalant àla«convocation asile»danslesautres départements Convocation valant autorisationdeséjouréditéeparlapréfecture depoliceParis pourlesdemandeursd’asile CONVOCATION PRÉFECTURE (PARIS -DURÉE VARIABLE) DEMANDE D’ASILE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS Droit d’asile,Enpréfecture, page 72). > 397

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE D’ASILE

CONVOCATION « DUBLIN » (DURÉE VARIABLE) Document remis par la préfecture à un demandeur d’asile dont la France estime que la demande relève d’un autre État européen signataire du règlement 2004-343 dit Dublin II (Union européenne + Norvège et Islande). Le fac-similé mentionne une référence obsolète à la Convention de Dublin. Le titulaire de ce document ne peut pas déposer sa demande d’asile en France et se trouve en attente d’une décision de « remise » à un autre pays (voir Droit d’asile, Dublin II et procédures prioritaires, page 75).

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 398 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page399 au séjour(voir par uneprocédure àgarantie diminuéedite«procédure prioritaire »etnotifiantunrefus d’admissionpréalable Document remis parlapréfecture àundemandeurd’asiledontelleestimequelademandedoitêtre traitée ENPROCÉDURE PRIORITAIRE PLACEMENT DEMANDE D’ASILE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS Droit d’asile, Dublin II etprocéduresDroit prioritaires d’asile,DublinII , page75). > 399

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE D’ASILE

APS : AUTORISATION PROVISOIRE DE SÉJOUR (1 MOIS, VERT) « EN VUE DE DÉMARCHES AUPRÈS DE L’OFPRA » Titre de séjour de 1 mois remis au demandeur d’asile autorisé à envoyer son dossier à l’Ofpra (voir Droit d’asile, En préfecture, page 72).

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 400 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page401 EAD ESAU DERÉFUGIÉ À L’OFPRA » « ADEMANDÉLE STATUT des recours desréfugiés(voir Titre deséjour3moisremis audemandeurd’asileenattented’uneréponsedel’Ofpra oudelaCommission DERÉFUGIÉ » D’UNEDEMANDEDESTATUT LE DÉPÔT « CONSTATANT RÉCÉPISSÉ DEMANDE D’ASILE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS (3 MOIS RENOUVELABLES, JAUNE BARRÉ BLEU) BARRÉ JAUNE RENOUVELABLES, (3 MOIS Droit d’asile,L’Ofpra , page78). > 401

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE D’ASILE

LETTRE D’ENREGISTREMENT DE L’OFPRA Document remis par l’Ofpra pour accuser réception du dossier de demande d’asile. Ce document n’est pas un titre de séjour (voir Droit d’asile, L’Ofpra, page 78).

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 402 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page403 des réfugiés un rejet del’Ofpra. Cedocumentn’est pasuntitre deséjour(voir Document remis parlaCommissiondesrecours desréfugiéspouraccuserréceptiondurecours contre REÇU D’UNRECOURS DEMANDE D’ASILE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS , page82). Droit d’asile,LaCommissiondesrecours > 403

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE D’ASILE

LAISSEZ-PASSER POUR L’AUDIENCE DE LA COMMISSION DES RECOURS DES RÉFUGIÉS Document remis par la préfecture d’un département ou d’une collectivité d’outre-mer permettant à un demandeur d’asile de se rendre en métropole (voir Droit d’asile, La Commission des recours des réfugiés, page 82).

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 404 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page405 en vuedudépôtdeleurdossier(voir Convocation remise parlespréfectures auxétrangers ayantdemandéunerégularisationpourraison médicale CONVOCATION PRÉFECTURE DEMANDE DERÉGULARISATION DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS Droit auséjourpourraison médicale,Lademande, page 95). > 405

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE DE RÉGULARISATION

ATTESTATION DE DÉPÔT D’UNE DEMANDE DE RÉGULARISATION POUR RAISON MÉDICALE FICHE 1 (À PARIS : 1BIS) Attestation de dépôt remise par les préfectures aux étrangers ayant demandé une régularisation pour raison médicale (voir Droit au séjour pour raison médicale, La demande, page 95).

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 406 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page407 (voir est enregistrée, etàdestinationdumédecinagrééouhospitalier Lettre remise parlapréfecture àl’étranger dontlademandedetitre deséjourpourraison médicale LETTRE AU MÉDECINAGRÉÉ OUHOSPITALIER DEMANDE DERÉGULARISATION DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS Droit auséjourpourraison médicale,Lademande – FICHE 3(ÀPARIS :3BIS) – FICHE , page95) > 407

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE DE RÉGULARISATION

RÉCÉPISSÉ (3 MOIS, BLEU) Récépissé valant autorisation de séjour remis par les préfectures aux étrangers en attente de réponse à une demande de titre de séjour.

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 408 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page409 de résident.Donnedroit autravail (voir Récépissé valant autorisationdeséjourremis àl’étranger reconnu réfugiédansl’attentedel’éditionsacarte RÉCÉPISSÉ ADMISSION AUSÉJOUR DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS (6 MOIS, BLEU) - BLEU) (6 MOIS, RECONNU RÉFUGIÉ Droit d’asile,Accord dustatutderéfugié, page 85). > 409

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS ADMISSION AU SÉJOUR

RÉCÉPISSÉ DE DEMANDE DE RENOUVELLEMENT DE CARTE DE SÉJOUR (3 MOIS, BLEU) Récépissé valant autorisation de séjour remis à l’étranger dans l’attente du renouvellement de son titre de séjour.

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 410 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page411 (voir Titre deséjourremis parlespréfectures auxétrangers provisoirement régularisés,quelqu’en soitlemotif APS :AUTORISATION PROVISOIRE DESÉJOUR ADMISSION AUSÉJOUR DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS Droit auséjourpourraison médicale,Ladécision, (DURÉE VARIABLE, VERT) VARIABLE, VERT) (DURÉE page 102),avec ousansdroit autravail. > 411

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS ADMISSION AU SÉJOUR

CARTE DE SÉJOUR TEMPORAIRE (DURÉE MAXIMUM 1 AN, PLASTIFIÉE) « VIE PRIVÉE ET FAMILIALE » Titre de séjour remis par les préfectures aux étrangers régularisés sur la base de l’article L313-11 du Ceseda (voir Droit au séjour pour raison médicale, La décision, page 102). Donne droit au travail.

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 412 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page413 CARTE DERÉSIDENT ADMISSION AUSÉJOUR DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS (10 ANS, PLASTIFIÉE) (10 ANS, > 413

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS REFUS DE SÉJOUR

OBLIGATION DE QUITTER LE TERRITOIRE FRANÇAIS (1 MOIS) en remplacement de la précédente « Invitation à quitter la France » Document remis par les préfectures aux étrangers dont la demande de titre de séjour est refusée. Ce document constitue à la fois une décision de refus du titre de séjour demandé, une autorisation provisoire de séjour pour 1 mois, une obligation de quitter le territoire de sa propre initiative, et la fixation du pays de destination en cas d’éloignement forcé à l’expiration du délai de 1 mois.

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 414 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page415 des étrangers puis àl’éloignercontre songré.Attentionauxdélaisderecours trèsbrefs (voir une sanctionpénale,maisautoriselesautoritésdepoliceàmaintenirl’étranger encentre derétention Décision préfectorale sanctionnantunétranger présentenFrance sanstitre deséjour. Cettedécisionn’est pas NOTIFICATION DEREMISED’UNAPRF REFUS DESÉJOUR DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS page 121). (ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DE RECONDUITE À LA FRONTIÈRE) ÀLA DERECONDUITE PRÉFECTORAL (ARRÊTÉ Éloignement etrétention > 415

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE DE PROTECTION MALADIE

ORIENTATION VERS UN CENTRE DE SÉCURITÉ SOCIALE Lettre utilisée au Comede pour orienter une personne vers son centre de sécurité sociale.

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 416 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page417 N° S3710 CMU DEMANDE DEBASE DEMANDE DESÉCURITÉSOCIALE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS > 417

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE DE SÉCURITÉ SOCIALE

FORMULAIRE DE DEMANDE DE SÉCURITÉ SOCIALE POUR UNE PERSONNE BÉNÉFICIAIRE D’UNE ALLOCATION DE CHÔMAGE

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 418 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page419 OMLIED EAD ERTAHMN ’NAATDROIT D’UNAYANT DEDEMANDERATTACHEMENT FORMULAIRE DEMANDE DESÉCURITÉSOCIALE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS > 419

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE DE SÉCURITÉ SOCIALE

DEMANDE DE COMPLÉMENTAIRE CMU 1RE PARTIE N° S 3711

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 420 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page421 N° S3712 DEMANDE DECOMPLÉMENTAIRE CMU2 DEMANDE DESÉCURITÉSOCIALE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS E PARTIE :CHOIX DEL’ORGANISME > 421

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS DEMANDE DE SÉCURITÉ SOCIALE

ATTESTATION DE DÉPÔT D’UNE DEMANDE DE COMPLÉMENTAIRE CMU

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 422 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:26Page423 N° S3720 (recto) ÉTAT DEDEMANDED’AIDEMÉDICALE FORMULAIRE DEMANDE D’AME DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS > 423

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS ATTESTATION COMPLÉMENTAIRE CMU

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 424 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page425 ATTESTATION AME DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS > 425

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DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS NOTIFICATION DE REFUS D’AME

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS RENCONTRÉS 426 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page427 ■ AFFICHES contre lesida. journée mondialedelutte THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES Les préservatifs protègent duvirussidaetdesinfectionssexuellementtransmissibles Les femmespréfèrent leshommesquisavent lesprotéger 30 x40cm-Réf. 13-04885-A 60 x80cm-Réf. 13-04864-A Couple africain Affiche du1 Restez fidèleaupréservatif. avec levirusdusida. J’ai flirté 40 x60cm-Réf. 3111-05191-A Préservatifs er décembre 2005, arabe, créole. langues :anglais,russe,espagnol, 40 x60cm-Réf. 13-02701-A (2002). se sentcraquantes etprotégées » « Avec féminin,on lepréservatif Les aventures deMaïmouna 40 x60cm-Réf. 13-04902-A Couple maghrébin Message traduit encinq 40 x60cm-Réf. 13-03504-A sexuel à chaquerapport en mettantunpréservatif Le sida,onpeutl’éviter 40 x60cm-Réf. 13-04901-A Couple haïtien > 427

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

■ Dépistage

Sida, le seul moyen de savoir, Pour savoir où faire un test près Pour savoir où faire le test c’est de faire le test de chez vous, appelez Sida Info gratuitement, appelez Sida Service au 0800 840 800 Info Service au 0800 840 800 60 x 80 cm - Réf. 3113-05084-A (proximité CDAG) (gratuité du test) 30 x 40 cm - Réf. 3113-05085-A 60 x 80 cm - Réf. 3113-05082-A 60 x 80 cm - Réf. 3113-05081-A 30 x 40 cm - Réf. 3113-05087-A 30 x 40 cm - Réf. 3113-05086-A

Pour savoir où faire un test J’ai décidé de faire le test du sida & Nous avons décidé anonyme, appelez Sida Info de faire le test du sida Service au 0800 840 800 (anonymat) 30 x 40 cm Le bénéfice du test - Réf. 3113-05106-A 60 x 80 cm Le bénéfice du test - Réf. 3113-06250-A 60 x 80 cm - Réf. 3113-05083-A 30 x 40 cm Le nouveau départ - Réf. 3113-05104-A 30 x 40 cm - Réf. 3113-05088-A 60 x 80 cm Le nouveau départ - Réf. 3113-06250-A 30 x 40 cm Le bon usage du test - Réf. 3113-05105-A 60 x 80 cm Le bon usage du test - Réf. 3113-06249-A

CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA 428 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page429 ■ THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES Réf. 3112-06279A 30 x40cmLe bénéficedutest de contamination. d’un hôpitaletréduire lerisque pour vous rendre auxurgences au VIH, vous avez 48heures En casd’expositionpossible Traitement post-exposition(TPE) 60 x80cm-Réf. 3111-06247-A(femme 2) 60 x80cm-Réf. 3111-06246-A(homme2) 60 x80cm-Réf. 3111-06245-A(femme 1) 60 x80cm-Réf. 3111-06244-A(homme1) Affiches deluttecontre ladiscriminationdespersonnesséropositives. d’approcher unepersonneséropositive. Bravo, desgensquin’ont vous paspeur faitesdésormaispartie Lutte contre ladiscriminationdespersonnesatteinteset TPE 60 x80cm-Réf. 3113-06367-A par le VIH-sida. les personnestouchées soyons solidaires avec été aussiproches. Ensemble, Aujourd’hui, ilsn’ont jamais Au début,çalesaséparés… Il estséropositif. Ellenon. contre lesida. journée mondialedelutte Affiche du1 des personnesséropositives Luttons contre ladiscrimination suis séropositif ? peur alorsquec’estmoiqui Pourquoi c’estvous quiavez 40 x60cm-Réf. 3111-06358-A er décembre 2006, > 429

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

CASSETTES VIDÉO / DVD

■ Populations originaires d’Afrique subsaharienne

3 films courts de prévention du sida (2006) DVD avec trois films d’environ trois minutes chacun pour les populations africaines vivant en France et pour les jeunes. Mettant en scène deux personnalités (artiste, animateur télé, chanteur…), une française et une africaine, allant à la rencontre de publics africains, les trois courts métrages visent à donner la parole à des jeunes et des personnes issues de la communauté africaine, mobiliser les jeunes et la communauté africaine et servir de support pour la création d’espaces de parole sur le VIH/IST. Daniela Lumbroso et A’salfo au marché de Château Rouge ; Aïcha Koné et Christophe Dechavanne au salon de coiffure ; Omar et Fred au centre d’entraînement de l’OM. Réalisés par Jean-Paul Salomé en collaboration avec les associations African Positive Association, Ikambéré et Solidarité Sida. En français. Réf. 3113-06276-DV

15 femmes contre le sida & 18 hommes 15 femmes contre le sida : En français contre le sida (2005) Cassette vidéo Pal - Réf. 13-05922-V Témoignages de 15 femmes et 18 hommes Cassette vidéo Secam - Réf. 13-05923-V célèbres, originaires d’Afrique ou des En français. DVD - Réf. 3113-05020-DV Antilles-Guyane témoignent avec sincérité de leurs expériences personnelles et se 18 hommes contre le sida : En français mobilisent pour promouvoir le préservatif, Cassette vidéo Pal - Réf. 3113-05097-V inciter au dépistage et soutenir les Cassette vidéo Secam - Réf. 3113-05021-V personnes atteintes par le virus du sida. En français. DVD - Réf. 3113-05022-DV

Les aventures de Moussa Les nouvelles aventures le taximan (2001) de Moussa le taximan Sept films courts et humoristiques (2003) sur la prévention sous la forme de Six films courts et sketches permettent d’aborder différents humoristiques pour lutter thèmes concernant le sida et la sexualité contre le sida et la en général : le multipartenariat, le test tuberculose. Films de dépistage, la solidarité avec les réalisés par Henri Duparc. personnes atteintes, le préservatif, En français / 35 min l’éducation sexuelle, la grossesse… Cassette vidéo Pal Films réalisés par Henri Duparc. Réf. 13-0410-V En français / 31 min Cassette vidéo Cassette vidéo Secam Réf. 13-0110-V Réf. 13-04818-V

CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA 430 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page431 THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES Réf. 13-03228-V et français /90minCassettevidéo En lingala,sango,swahili,anglais Avenir. réalisée avec le concours d’Afrique un testdedépistage.Cassette de protéger lesautres etdefaire le sidaestdeseprotéger, le meilleurmoyen deluttercontre rappellent à leurfaçonque africainsnous Des artistes (2003) Ça n’arrive pasqu’aux autres Ekoyela yo... Okoyeba te! Réf. 3113-05025-DV En français. DVD et latuberculose. la luttecontre lesida humour delasexualité, ces épisodestraitent avec réalisés parHenriDuparc, par SouleymaneKoly et grande villeafricaine.Écrits chauffeur detaxidansune les aventures deMoussa, métrages defictionrelatant volume les13courts Ce DVD réunitenunseul Moussa letaximan(2005) Réf. 13-04909-V En français. Cassettevidéo Baba Dème. assistépar dialogues :Sada-MamadouBa.FilmréaliséparJoséHuerta aux populationsmusulmanesoriginaires d’Afriquedel’Ouest.Scénarioet métrage franco-peul de22minutessurfondmusiqueleledestiné Court Hayyo Laaré,bienvenu mon ami VHS Secam:Réf.VHS 3113-07396-V DVD :Réf. 3113-07395-DV En français /25min du désirdematernitéetdépistage. personnes séropositives, dupréservatif, discrimination, delasolidaritéavec les abordent lesthèmesdela dans lerôledeMoussa,les5films français etafricains,dontBambaBakary Sidibé) africains,jouéspardesacteurs (Mamane) etunréalisateur(Maka Écrits etréalisésparunscénariste tournés àParis endécembre 2006. métrages fictionde5minuteschacun Dans lasuitedesérie,5courts Moussa letaximanàParis (2006) Réf. 13-03787-V Cassette vidéo En français /42min réalisé parFanta RéginaNacro. Afrique subsaharienne.Film personnes vivant avec en le VIH intégrante dusoutienaux partie communauté, élémentsquifont fait d’être accepté parla le désirdefaire desenfantsetle discussions surlebesoind’amour, Cette vidéopropose des Vivre positivement (2003) > 431

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

Doni-doni b’an bela Nous avons tous une part de responsabilité (2003) Film entièrement réalisé à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. La parole est donnée aux Bobolaises et Bobolais, qui nous confient leurs expériences et nous livrent leurs sentiments sur les rapports homme-femme et le sida. Film réalisé par l’association Cinomade. En français (sous-titré en anglais) / 35 min Cassette vidéo - Réf. 13-03757-V

■ Populations vivant aux Antilles

Prisca (2002) Courts métrages Antilles Huit films courts pour lutter contre (2004) - Témoignages le sida avec 8 saynètes qui abordent Cinq fictions réalisées à partir différentes situations relatives au de témoignages recueillis en sida (multipartenariat, dépistage, Martinique et Guadeloupe etc.), à destination de la Martinique (multipartenariat, dépistage, etc.) et de la Guadeloupe. Réalisation : Jean-Claude Réalisation : Gilles Elie Dit Cosaque. Flamand-Barny. En français et créole sous-titré En français / durée : 19 min en français / 43 min Cassette vidéo - Cassette vidéo Pal Réf. 13-04859-V Réf. 13-04914-V PAL Cassette vidéo Secam Réf. 13-04915-V SECAM DVD - Réf. 13-04957-DV

■ Populations vivant en Guyane

Alex et Bladas (2002) Courts métrages Guyane (2004) Huit films courts pour Témoignages - Cinq fictions réalisées à lutter contre le sida sous partir de témoignages recueillis en Guyane la forme de 8 saynètes, pour lutter contre le sida (solidarité avec qui abordent différentes les personnes atteintes, fausses situations relatives au croyances...). sida (multipartenariat, Réalisation : Marc Barrat dépistage, etc.), à - 3 courts métrages en français destination de la Guyane. - 1 court métrage en nenge tongo Réalisation : Marc Barrat. (sous-titré en français) - 1 court métrage en créole haïtien En français et créole (sous-titré en français) sous-titré en français 49 min Cassette vidéo Durée : 24 min Réf. 13-04858-V Cassette vidéo Pal - Réf. 13-04920-V PAL Cassette vidéo Secam Réf. 13-04921-V SECAM DVD - Réf. 13-04956-D

CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA 432 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page433 ■ CASSETTES AUDIOETCD ■ ■ THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES Populations originaires d’Afriquesubsaharienne Populations originaires duMaghreb Populations vivant auxAntillesouenGuyane Réf. 13-99186-CA Cassette audio:55min En français les personnesatteintes. prévention etsolidaritéavec transmission, moyens de sida :modesde permet d’informersurle d’humour non dépourvu Ce feuilletonradiophonique, le taximan(1999) Les aventures deMoussa Réf. 13-04692-V En français /31min2004 Film réaliséparRachida Krim. atteintes, etc. à lasolidaritéavec lespersonnes sur lasexualitédanslesfamilles, l’utilisation dupréservatif, audialogue de laprévention :incitationà du VIH de fictionquiabordent laproblématique de cettesériepetitsfilmsenforme le sida-Houriaestnomdel’héroïne pourluttercontre Cinq filmscourts Houria En français. DVD. Réf:3213-06270-DVD dans lecadre del’émission TV «MatinPeyi ». Ces témoignagesontétédiffuséssurRFO etGuyane. en Guadeloupe,Martinique prévention avec lesacteursassociatifsetlocaux DVD surlethèmedela de10reportages aux AntillesGuyane(témoignages) deprévention sida Dix reportages Réf. 13-99352-CD Disque compact:55min+45/1999 Réf. 13-99385-CA En français -Cassetteaudio:1h40min/1999 dialogue parents-enfants, etc. des proches àl’égard d’unparent malade,le contraintes destraitements, lesoutiennécessaire témoignages authentiquessurlesbénéficeset taximan ».Les groupes deparole constituentdes qui commententlesépisodesde«Moussale femmes, vivant enFrance ouenAfrique, Causeries libres dejeunesgenset des épisodes(1999) le taximan.Groupes deparoles autour Les aventures deMoussa Internet www.inpes-sida.fr Vous pouvez consulterlesite et hétérosexuel). aux publicshomosexuel destinées (campagnes TV D’autres filmsexistent Réf. 13-0309-V 25 min/2003 En français Moreau.) (Film réaliséparAlain personnes atteintesdusida. du préservatif etdes étouffé parlesilence,autour trop noue undialogue, vivant enFrance pourquese Témoignages de10Maghrébins Le sida...saufvotre respect > souvent 433

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

Les aventures de Moussa le taximan Les aventures de Moussa Douze sketches de prévention sida (2001). le taximan. Vingt sketches de Réalisés par l’ensemble Kotéba d’Abidjan, prévention sida et d’éducation ces sketches permettent d’aborder les à la santé (2002) aspects classiques de la prévention du VIH Réalisés avec l’ensemble Kotéba (utilisation du préservatif et information d’Abidjan, 9 sketches évoquent sur les modes de transmission), mais aussi des situations et questions liées des thèmes très délicats tels que la au sida (transmission, préservatif, question du sida vis-à-vis de la religion, le dépistage, solidarité…) et 11 traitent rôle et la place de la médecine de problèmes plus généraux traditionnelle dans le traitement du sida. (éducation sexuelle, excision, régulation des naissances, En français grossesse, maladies…). Cassette audio : 1 h 20 min / 2001 Réf. 13-01186-CA En français Disque compact : 1 h 20 min / 2001 Cassette audio : 2 h Réf. 13-01352-CD Réf. 13-02663-CA

Les aventures de Moussa Les aventures de Moussa le taximan. Mister condom le taximan et autres nouvelles Nouveaux groupes de parole histoires (2003) autour des épisodes (2003). Douze sketches de Ces groupes de parole prévention du sida et de la organisés au Bénin, en Côte tuberculose, réalisés avec d’Ivoire, en Guinée et au Togo l’ensemble Kotéba d’Abidjan. commentent les épisodes de « Moussa le taximan ». En français Cassette audio : 1 h 12 min En français Réf. 13-03749-CA Cassette audio : 1 h 15 min Disque compact : 1 h 15 min Réf. 13-03746-CA Réf. 13-03751-CD Disque compact : 62 min + 34 min - Réf. 13-03745-CD

Groupes de parole Cameroun Groupes de parole Kinshasa, (2005) Brazzaville et Paris (2006) Discussions libres d’hommes et de Discussions libres d’hommes femmes vivant au Cameroun sur les et de femmes vivant à Kinshasa, préservatifs, le dialogue sur la à Brazzaville et à Paris sur sexualité, la place des personnes les préservatifs, le dialogue sur atteintes, le test de dépistage. la sexualité, la place des personnes atteintes, le test de dépistage En français / durée : 141 min et avec des groupes de personnes Disque compact - Réf. 13-04958-CD vivant avec le VIH. Cassette audio 1 Réf. 3113-04959-CA En français / durée : 104 min Cassette audio 2 Disque compact - Réf. 3113-06309-CD Réf. 3113-05015-CA Cassette audio 1 - Réf. 3113-06310-CA Cassette audio 2 - Réf. 3113-06311-CA

CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA 434 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page435 ■ ■ THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES Populations vivant enGuyane Populations vivant auxAntilles Disque compact-Réf. 13-04918-CD Cassette audio-Réf. 13-04919-CA En français /durée:37min dépistage... personnes atteintes,letestde dialogue surlasexualité,placedes thèmes suivants :lespréservatifs, le femmes vivant enGuyane,surles Discussions libres d’hommesetde Groupes deparole Guyane(2005) Disque compact-Réf. 13-04912-CD Cassette audio-Réf. 13-04913-CA En français /durée:31min de dépistage... des personnesatteintes,letest le dialoguesurlasexualité,place les thèmessuivants :lespréservatifs, et defemmesvivant auxAntilles,sur Discussions libres d’hommes Groupes deparole Antilles(2005) dans dessituationsduquotidien. moderne confronté àlamaladie en scèneunjeunecoupleafricain chacun)met de 25épisodes(4à6’ Un feuilletonradiophonique est devant nous(2005) Feuilleton radiophonique demain Disque compact-Réf. 3113-05108-CD Cassette audio2-Réf. 3113-05110-CA Cassette audio1-Réf. 3113-05109-CA En français /durée:122min Cassette audio-Réf. 13-00418-CA En créoleantillais/45min prévention dusida. questions concernantla Jaky deleursituationetleurs auconducteurdebus font part desquelles différents personnages de 15saynètesaucours Feuilleton radiophonique composé Jaky anDiv(2000) Réf. 13-04494-CA Cassette audio En bushinengetongo/1henv. Bushinenge. Guyane pourpopulations avec l’associationAides sida réaliséesenpartenariat Sept saynètesdeprévention le piroguier (2000) Les aventures deBaKoso > 435

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

Groupes de parole Bushinenge Questions / Réponses (2005) Bushinenge (2005) Discussions libres d’hommes Quinze questions /réponses et de femmes vivant en Guyane pour les populations Bushinenge, sur le fleuve Maroni, sur les thèmes permettant d’informer sur le virus suivants : les préservatifs, du sida : modes de transmission, le dialogue sur la sexualité, test de dépistage, solidarité avec la place des personnes atteintes. les personnes atteintes. En nenge tongo / durée : 28 min En nenge tongo / durée : 23 min Cassette audio - Réf. 13-04917-CA Disque compact Disque compact - Réf. 13-04916-CD Réf. 3113-05071-CD

■ Populations originaires d’Haïti

Feuilleton radiophonique & Questions/Réponses. KOZÉ NAN TAP TAP Conversations dans le Tap Tap (2005) Un feuilleton radiophonique en 8 épisodes met en scène des personnages parlant en toute liberté de leur sexualité dans un « tap tap », taxi collectif typique d'Haïti. Le poinçonneur de tickets, homme sage et respecté, délivre des informations de prévention aux passagers qui se confient à lui. Quinze questions /réponses en créole haïtien, permettent d’informer sur le virus du sida : modes de transmission, test de dépistage, solidarité avec les personnes atteintes. En créole haïtien / durée : 44 min (feuilleton) Cassette audio - Réf. 13-04927-CA Disque compact - Réf. 13-04928-CD

Groupes de parole haïtiens (2005) Koze Polpilé (2004) Discussions libres d’hommes et de Sept saynètes et une chanson femmes haïtiens vivant en Guyane, sur abordent les diverses thématiques les thèmes suivants : les préservatifs, liées au sida : importance de la le dialogue sur la sexualité, la place prévention, du dépistage, de la des personnes atteintes, le test de solidarité avec les personnes dépistage... atteintes, etc. En créole haïtien / durée : 42 min En créole haïtien / 30 min Disque compact - Réf. 3113-05092-CD Cassette audio - Réf. 13-04489-CA

CATALOGUE INPES 436 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page437 ■ THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES Populations originaires duMaghreb etde Turquie Réf. 13-03734-CD 30 min/2002 Disque compact Réf. 13-03733-CA 30 min/2002 Cassette audio En berbère « Tachelhit » et l’ODTI. Textes conçusparl’AFM se protéger etsesoigner. et conseilspourmieux dépistage, traitement, etc.) sur lesida(transmission, Informations debase 16 questions-réponses Prévention sida Réf. 13-99354-CD Disque compact/23min1999 Réf. 13-99353-CA Cassette audio/23min1999 En français enfants auseindesfamillesmaghrébines. dans lecadre desrelations parents- épisodes aborde laprévention dusida Ce feuilletonradio composéde5 Ça bougelaviechezAlaoui Disque compact-Réf. 13-04926-CD Cassette audio-Réf. 3113-06925-CA En français /durée:37min prévention. dela et rappellent l’importance dans dessituationsduquotidien musiciens originaires duMaghreb mettent enscène3jeunes radiophonique humoristique, Neuf épisodesd’unfeuilleton Kiffe lavie(2005) Feuilleton radiophonique Cassette audio/55min2004-Réf. 13-04311-CA En arabe dialectaletenturc de l’infectionparle VIH. médicaux, biologiquesoucomportementaux avec Radio Soleilabordent lesprincipauxaspects Ces chroniques d’information surlesidaréalisées Vingt chroniques d’informationsurlesida Réf. 13-02677-CD Disque compact/22min2002 Réf. 13-02676-CA Cassette audio/30min2002 En arabe dialectalmaghrébin (Textes conçusparl’ODT.) conseils pourmieuxseprotéger etsesoigner. (transmission, dépistage,traitement, etc.)et Informations debasesurlesida Prévention sida16questions-réponses Réf. 13-00353-CA Cassette audio/25min2000 En arabe dialectal maghrébines. parents–enfants auseindesfamilles sida danslecadre desrelations épisodes aborde laprévention du Ce feuilletonradio composéde5 Ça bougelaviechezAlaoui Réf. 13-04962-CD Disque compact Cassette audio-Réf. 13-04963-CA En français /durée:22min de dépistage. personnes atteintes,letest sur lasexualité,placedes sur lespréservatifs, ledialogue et defemmesvivant enFrance Discussions libres d’hommes maghrébins (2005) Groupes deparole > 437

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

BROCHURES

■ Tous publics

Vaincre le sida. Conseils utiles Français - Réf. 3111-06046-B pour soi et pour les autres Français-allemand - Réf. 3113-06335-B (Transmission – Diagnostic/ Français-anglais - Réf. 3113-06377-B Dépistage – Prévention) (2002) Français-arabe - Réf. 3113-06048-B Pour que chacun sache comment Français-bulgare - Réf. 13-03176-B se transmet le virus et comment Français-créole haïtien - Réf. 3113-06051-B se protéger. État des Français-espagnol - Réf. 3113-06378-B connaissances : avril 2002. Français-italien - Réf. 13-04189-B Français-portugais - Réf. 3113-06379-B 10 x 15 cm / 44 pages Français-serbe - Réf. 13-03305-B Français-turc - Réf. 13-03167-B

Les aventures de Maïmouna Bande dessinée pour encourager les femmes à la prévention des risques liés à la sexualité et promouvoir, avec humour et réalisme, l’utilisation du préservatif féminin. 15 x 21 cm / 28 pages En anglais - Réf. 13-04696-B En arabe - Réf. 13-04698-B En créole antillais - Réf. 13-04699-B En espagnol - Réf. 13-04697-B En français - Réf. 13-02695-B En russe - Réf. 13-02700-B Infection par le VIH : sida et travail (2004) Pour tous ceux qui peuvent être confrontés aux questions posées par le sida sur leur lieu de travail, afin de les aider dans leur action. (Mise à jour en 2004). 15 x 21 cm : 12 pages Réf. 13-043609-B

CATALOGUE INPES 438 p393 a442Annexesdoc.qxd15/05/0712:27Page439 DÉPLIANTS THÉMATIQUE VIH-ISTSIDA CATALOGUE INPES En russe-Réf. 3113-05058-DE En espagnol-Réf. 3113-05056-DE En créoleantillais-Réf. 3113-05056-DE En anglais-Réf. 3113-05138-DE En français -Réf. 3113-05059-DE 9 x5,5cm/8pages antillais, l’espagnoletlerusse. comme lefrançais, l’anglais,lecréole ce dépliantexisteenplusieurslangues manière trèssimpleetclaire, Avec desdessinslégendésd’une féminin (2004) Mode d’emploidupréservatif Réf. 13-03763-DE 13 x18,5cm/4pages masculins etféminins. correctement lespréservatifs nécessaires pourutiliser Ce dépliantdonnelesconseils Préservatifs :petitmanuel(2003) En géorgien -Réf. 3113-05007DE En espagnol-Réf. 13-04936DE En chinoismandarinsimplifié-Réf. 13-04935DE En créolehaïtien-Réf. 13-04943DE En créoleguyanais-Réf. 13-04944DE En créoleantillais-Réf. 3113-05061DE En bulgare -Réf. 13-04939DE En bambara -Réf. 13-04955DE En arabe -Réf. 3113-05062DE En anglais-Réf. 13-04934DE En albanais-Réf. 13-04941DE En français -Réf. 3111-05060DE 9 x5,5cm/8pages informations générales surlepréservatif etrenvoie surdesstructures ressources. disponible enfrançais eten23languesétrangères. Ildélivre égalementdes Clair etillustré,àpeineplusgrand qu’un préservatif, cemoded’emploiest masculin(2005) Mode d’emploidupréservatif En portugais -Réf. 13-01547-DE En portugais En espagnol-Réf. 13-04546-DE En anglais-Réf. 13-01544-DE En français -Réf. 13-03526-DE 10,5 x15cm/8pages Pourquoi, quand etoùfaire untestdedépistage? Sida :Le dépistagedèsqu’il yaundoute…(2003) En wolof-Réf. 13-04951 En ukrainien -Réf. 3113-05006DE En tchétchène-Réf. 13-04948DE En soninké-Réf. 13-04954DE En russe-Réf. 13-04937DE En roumain -Réf. 13-04938DE brésilien-Réf. 13-04945DE En portugais En polonais-Réf. 13-04947DE En peul-Réf. 13-05952DE En nengetongo-Réf. 3113-05107DE En lingala-Réf. 13-04949DE En kurde de Turquie -Réf. 13-04940DE Réf. 3111-06045-DE Réalisé avec SidaInfoService d’un testdedépistagedu VIH. se poserlorsdelaréalisation aux questionsquel’onpeut desréponses Ce dépliantapporte réponses (2004) pas vos questionssans Après untest VIH, nelaissez > 439

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CATALOGUE INPES THÉMATIQUE VIH - IST - SIDA

CARTES POSTALES

Cartes « jouez la carte du dépistage » (2004) - Hétérosexuels : série de trois cartes postales sous forme de roman-photo qui incitent au dépistage du VIH en prenant appui sur trois situations : une femme divorcée en situation de nouvelles conquêtes, un jeune Carte « VIH - Traitement Post- homme ne se souvenant régulièrement pas de ce qu’il a Exposition » (TPE) (2006) fait la veille, un jeune couple souhaitant arrêter le En cas d’exposition possible au préservatif. VIH, vous avez 48 heures pour - Homosexuels (hommes) : série de trois cartes postales tenter de vous en sortir. Format qui incitent au dépistage du VIH des personnes ayant pris carte postale. Décrit les un risque. Trois situations : un couple ayant des relations modalités de réalisation du TPE. hors couple, une relation furtive non protégée et un cas du refus de savoir. 10,5 x 15 cm. Réf. 3112-05204-PC 10,5 x 15 cm. Réf. 13-04899-PC Réf. 13-04898-PC Réf. 13-04897-PC Réf. 13-04895-PC Réf. 13-04896-PC ROMANS - PHOTOS

■ Populations originaires d’Afrique subsaharienne ■ Populations vivant en Guyane La menace (2004) Passions en eaux troubles (2006) Une fiction mise en scène en France Une fiction mise en scène en Guyane, et en Afrique dans un roman-photo sur les bords du fleuve Maroni dans de 28 pages aborde la question de un roman-photo de 32 pages aborde l’utilisation du préservatif, du test la question de l’utilisation du de dépistage, de la vie avec le virus préservatif, du test de dépistage, des et de la solidarité avec les fausses croyances, de la vie avec le personnes atteintes originaires virus et de la solidarité avec les d’Afrique subsaharienne. personnes atteintes Bushinenge. En français - 21 x 29,7 cm En français - 21 x 29,7 cm 28 pages / Réf. 13-04893 B 32 pages / Réf. 3113-06380-B

LES SITES INTERNET • le site internet de l’Inpes/rubrique « sida » et le lien internet http://www.inpes-sida.fr (avec historique des campagnes) • le site internet du Crips : http://www.lecrips.net • le site internet de Sida Info Service : http://www.sida-info-service.org • le site internet d’Aides : http://www.aides.org • le site internet d’Act-up : http://www.actupparis.org • le site internet du TRT 5 : http://www.trt-5.org Le site internet généraliste destiné aux migrants : www.lasantepourtous.com (à venir)

CATALOGUE INPES 440 p393 a 442 Annexes doc.qxd 15/05/07 12:28 Page 441

CATALOGUE INPES THÉMATIQUE SANTÉ

Pour les professionnels de santé Deux documents de la collection Deux catalogues d’outils « Repères pour votre pratique », et de documents édités un 4 pages simple avec des réponses par le ministère de la Santé, aux questions les plus fréquemment le Crips et l’Inpes en 2005 : rencontrées : dépistage IST et VIH « L’Afrique contre le sida » (2005) et dépistage du VIH-sida et « Outils de prévention chez les personnes migrantes/ sida/hépatites à destination étrangères en situation précaire (2004). des migrants ». Autres publics • des documents destinés plus spécifiquement aux homosexuels • des brochures sur la sexualité, les IST pour les adolescents (Premières fois, Le Petit livre des IST, Questions d’ados) • un guide sur la santé et les droits des personnes se prostituant (à paraître).

SANTÉ GLOBALE Les livrets de santé bilingue, en 23 langues Livret de liaison destiné aux personnes migrantes/étrangères en situation précaire. Ce livret bilingue (français/ langue étrangère) est remis par le professionnel de santé/social pour faciliter le dialogue et la compréhension. Il donne à la fois des informations pratiques Français/albanais Réf. 3113-06236-L Français/hindi Réf. 3113-06223-L (informations sur le système de protection Français/arabe dialectal maghrébin Français/ourdou Réf. 3113-06224-L maladie, le dispositif d’aide sociale ainsi Réf. 3113-06219-L Français/portugais Réf. 3113-06229-L que des informations utiles – plans de Français/arménien Réf. 3113-06233-L Français/pular Réf. 3113-06238-L métro, agenda) mais il est également un Français/bengali Réf. 3113-06232-L Français/roumain Réf. 3113-06225-L Français/bulgare Réf. 3113-06230-L Français/russe Réf. 3113-06226-L outil de prévention sur diverses Français/chinois-mandarin simplifié Français/serbe Réf. 3113-06235-L thématiques de santé, comme le VIH-sida. Réf. 3113-06222-L Français/soninké Réf. 3113-06240-L Anglais/français (anglais langue Français/créole haïtien Réf. 3113-06231-L Français/tamoul Réf. 3113-06227-L

dominante) Réf. 3113-06371-L Français/espagnol Réf. 3113-06221-L Français/turc Réf. 3113-06228-L ANNEXES Français/anglais (français langue Français/géorgien Réf. 3113-06234-L Français/wolof Réf. 3113-06239-L dominante) Réf. 3113-06372-L Français/kurde Réf. 3113-06237-L

LES AUTRES DOCUMENTS DISPONIBLES À L’INPES (www.inpes.sante.fr)

Des brochures, des guides, des livrets, des outils et des affiches : hépatites C et B, vaccinations, addictions : tabac, alcool, cannabis, nutrition, activité physique, accidents de la vie courante, santé mentale, contraception, mal de dos, cannabis, grippe pandémique, chikungunya, soins palliatifs, soins palliatifs, prévention des chutes chez le sujet âgé, dépistage de cancers, Alzheimer, diabète. Certains de ces documents s’adressent spécifiquement aux populations migrantes.

Les documents peuvent être commandés en imprimant un bon de commande (qui figure avec le document dans le catalogue du site internet) en l’adressant à l’Inpes par fax (01 49 33 23 91), par courrier (42 bd de la Libération 92203 Saint-Denis Cedex) ou par mail [email protected]

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> Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

CATALOGUE INPES 442 23 > RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE Alphabétisation et FLE 444 Associations de migrants 445 Associations de soutien face au VIH 447 Associations Droit d’asile 449 Associations Droit des étrangers 451 Avocats 454 Centres de lutte antituberculeuse 456 Centres de prévention et de dépistage 459 Domiciliations 471 Hébergement d’urgence 475 Hôpitaux publics et SPH 476 Médecins généralistes 479 Médecins spécialistes 481 Permanences d’accès aux soins de santé 485 Procédures étrangers malades 488 Santé mentale 492 Sécurité sociale 497 Services sociaux de secteur 501 Traduction, interprétariat, écrivains publics 505 Vie quotidienne 506

> RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE

> 443 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : ALPHABÉTISATION ET FLE

Pour les écrivains publics, voir Traduction, interprétariat, écrivains publics page 505 ALPHABÉTISATION Adresse Conditions Infos pratiques

APAIR à ISM inscriptions en septembre 2 cité de l’Ameublement 75011 PARIS M8 Faidherbe-Chaligny CENTRE ALPHA CHOISY Titre de séjour T : 01 45 84 88 37 - RV 27 avenue de Choisy 75013 PARIS Résidents 13e 3 à 6 heures par semaine Lettre M7 Porte de Choisy CENTRE ALPHA SECOURS CATHOLIQUE Résidents du 11,19,20e T : 01 43 14 77 90 Antenne nord-est tél. toute année pour inscription 171 rue St-Maur 75011 PARIS M2,5,7 Stalingrad CENTRE ALPHA SECOURS CATHOLIQUE Résidents du 8,9,10, T : 01 53 35 09 10 Antenne nord-ouest 17,18e tél. toute année pour inscription 37 rue Pajol 75018 PARIS M2 La Chapel. M12 Marx Dormoy CENTRE ALPHA SECOURS CATHOLIQUE Résidents 4,5,12,13,14e T : 01 53 82 12 98 Antenne sud-est, 93 av d’Italie 75013 PARIS tél. toute année pour inscription CENTRE ALPHA SECOURS CATHOLIQUE Résidents 1,2,3,4, T : 01 45 77 15 47 Antenne sud-ouest 6,7,15,16e tél. toute année pour inscription 10 rue Letellier 75015 PARIS M3,5 Arts et Métiers RELAIS 59 T : 01 43 43 20 82 1 rue Hector Malot 75012 PARIS Tlj 9h-12h30 13h30-18h M1,14 Gare de Lyon SECOURS CATHOLIQUE Résidents 5, 12, 13, 14e T : 01 53 82 12 98, Contact 15 rue Marsoulan 75012 PARIS Adultes Mme Marie Pia Minet 6 h / sem Cours les Lu, Ma, Je,Ve 14h-16h M6 Picpus

FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE (FLE) Adresse Conditions Infos pratiques

APAIR à ISM T : 01 43 56 20 50 2 cité de l’Ameublement 75011 PARIS M8 Faidherbe-Chaligny CIMADE Demandeurs d’asile et T : 01 42 46 37 42 14 rue de Trévise 75009 PARIS réfugiés > 16 ans M7 Cadet COMITE D’AIDE AUX RÉFUGIÉS Réfugiés, RMIstes, CES + T : 01 47 60 14 41 1 rue Mertens 92270 BOIS-COLOMBES bon niveau de français cours de français, stages à visée professionnelle RELAIS 59 T : 01 43 43 20 82 1 rue Hector Malot 75012 PARIS Tlj 9h-12h30 13h30-18h M1,14 Gare de Lyon SECOURS CATHO. Antenne sud-ouest Cf ci-dessus SECOURS CATHO. Antenne nord-ouest Cf ci-dessus SECOURS CATHOLIQUE Idem Alphabétisation 15 rue Marsoulan 75012 PARIS

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE ALPHABÉTISATION ET FLE 444 ALGÉRIE ARMÉNIE ANTILLES CHINE CAMBODGE AFRIQUE ASSOCIATIONS DEMIGRANTS RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : Voir aussi éinNme des Infos pratiques Nom etadresse Région URACA (Unité de réflexion et d’action des commun. africaines) T : 0142520897 : T (Unitéderéflexionetd’actiondescommun.africaines) URACA Soutien juridique MCL E LÉIN NERP :01465177 T EUROPE EN ALGÉRIENS DES AMICALE 0reBieu706PRSF:0146513385 :0148780299 T F:0142050353 F:01421987 0146071090 : T SOCIALE D’AIDE ASSOCIATION ARMÉNIENNE et culturel del’outre-mer 62ruedelaChapelle 75018PARIS :0142381961 Centre socialéconomique ANTILLAIS CULTURELLE T DES SOCIALE ET CASE F:0149688890 :0143675734 T 40 rueBoileau75016PARIS 0149688890 : T F:0148020307 :0144830364 0148020330 : T T 1 rueLéon75018PARIS (Accueil33ruePolonceau18 F:0149747692 F:0145403675 Site : :0145403672 T 0149747690 : :0675012493 75020PARIS 23ruePelleport /EUROPE D’AFRIQUE T MÉDECINS T M :[email protected] migrants africains5ruedela Terre Saint-Blaise93140BONDY F:0144830365 Espace derencontres etd’informationspourles MARMITE LA 01421987 : T 16 rueduRévérend Père Aubry94120FONTENAY-SOUS-BOIS FNAFA (Fédération Nationale desAssociationsFranco-Africaines) 177ruedeCharonne 75011PARIS s/c AGECA :0149861141 T (Immigration Développement Sahel) Comité IDS F :0142023427 M :[email protected] Africains deFrance) 150bddela Villette 75019PARIS :0142774131 (AssociationdesMédecinsetPersonnel deSanté AMPESAF T en Migration F:0142770431 desMureaux) 4AlléedesMyosotis MUREAUX 78130LES (Associationpourl’Intégration desCultures desCommunautésAfricaines AICCAM F:0149861141 21 alléedeFontainebleau 75019PARIS F:0143584975 0143582325 : T F:0142592260 SOLIDARITÉ AFRIQUE F:0130751658 3 rue Wilfrid Laurier75014PARIS F:0143000581 SERVICE PARTENAIRE AFRIQUE 0130324128 : T 55 rueduChâteaud’Eau75010PARIS CONSEIL AFRIQUE Santé, dévelopt, culture M:[email protected] 0142592260 : T 22 ruedesArchives 75004PARIS AVENIR AFRIQUE 26 rueÉmileRaspail Centre M.Sidobre 94110ARCUEIL PLUS SOLIDARITÉ AMITIÉ AFRIQUE 8 chemindelaSurprise95800CERGY-ST-CHRISTOPHE AFAVO(Association desFemmes Africainesdu Val-d’Oise) 75018PARIS Africaines) 22rueAndrédelSarte ACOFA Femmes enaction(Ass.deCoopération desFemmes 37 bisruedesMaronites 75020PARIS ACB (AssociationdeCulture Berbère) 33 alléedela Toison d’Or94000CRÉTEIL 3red epe704PRSM.Ling 01401016 : T :0144593763 T F:0140100744 :0142771360 T 29 rueMichelLe Conte75003PARIS DUCERF PIERRE ASSOCIATION FRANCO-CHINOISE 43 ruedu Temple 75004PARIS FRANCE EN RÉSIDANT CHINOIS ASSOCIATION DES 104 bisrueduDrBauer93400SAINT-OUEN (AccueilCambodgien) ACCAMB 77 av. Lafayette 75009PARIS ADB (Association pour le Développement du Burkina Faso) T : 0149800603 : T ADB (AssociationpourleDéveloppement duBurkinaFaso) www.medecinsdafrique.org page 131 M ae :0142802630 T 7 Cadet e :0142525013 T ) F :0140242399 :0142023427 T > 445

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Région Nom et adresse Infos pratiques

CONGO ASSOCIATION DES CONGOLAIS EN FRANCE T : 01 47 80 11 65 67 rue Jean Jaurès 92300 LEVALLOIS-PERRET M. Wawina Ndeli CÔTE- MAISON DES ÉTUDIANTS DE CÔTE-D’IVOIRE (MECI) D’IVOIRE 150 bd 75013 PARIS HAÏTI ACTION COLLECTIVE HAÏTIENNE INTERNATIONALE C/o M. Descollines, T : 01 69 34 57 92 7 résidence Bel-Air 91160 LONGJUMEAU Site : www.collectivehaitienne.org T : 06 71 75 27 67 COLLECTIF HAÏTI C/o CICP, 21 ter rue Voltaire 75011 PARIS T : 01 43 48 31 78 HAÏTI DÉVELOPPEMENT T : 01 45 78 04 69 35 rue de l’Église 75015 PARIS F : 01 45 78 04 69 LIGUE DES EXILES HAÏTIENS pour la Promotion et la Défense T : 01 60 46 53 72 C/o M. Robert, 3 allée Jacques Becker T : 06 79 88 34 28 91860 ÉPINAY-SOUS-SÉNART M : [email protected] KURDISTAN INSTITUT KURDE DE PARIS T : 01 48 24 64 64 106 rue Lafayette 75010 PARIS F : 01 48 24 64 66 MAGHREB ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS MAGHRÉBINS T : 01 42 55 91 82 EN FRANCE (ATMF) 10 rue Affre 75018 PARIS F : 01 42 52 60 61 KELMA Association Maghrébine homosexuelle T : 01 42 05 73 00 c/o CLG 3 rue Keller 75011 PARIS F : 01 42 05 73 00 MAROC ASSOCIATION DES MAROCAINS EN FRANCE (AMF) T : 01 42 43 02 33 11 rue E. Vaillant 93200 SAINT-DENIS F : 01 42 43 01 37 TAMOULS FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS TAMOULS T : 01 40 38 30 74 26 rue du Département 75018 PARIS TCHÉTCHÉNIE COMITE TCHÉTCHÉNIE 21 ter rue Voltaire 75011 PARIS Soutien aux Tchétchènes, T : 06 14 02 74 52 traduction en russe M : [email protected] TUNISIE ASSOCIATION DES TUNISIENS EN FRANCE (ATF) T : 01 45 96 04 06 130 rue du Faubourg Poissonnière 75010 PARIS FÉDÉRATION DES TUNISIENS POUR UNE CITOYENNETÉ DES DEUX T : 01 46 07 54 04 RIVES (FTCR) 3 rue de Nantes 75009 PARIS M : [email protected] F : 01 40 34 18 15 UNION DES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS TUNISIENS T : 01 48 39 35 63 Paris Île-de-France 6 rue Alfred Jarry 93300 AUBERVILLIERS F : 01 48 39 35 63 TURQUIE ASSEMBLÉE CITOYENNE DES ORIGINAIRES DE TURQUIE (ACORT) T : 01 42 01 12 60 39 bd Magenta 75010 PARIS M : [email protected] F : 01 42 01 02 86 ASSOCIATION CULTURELLE DES TRAVAILLEURS IMMIGRES T : 01 48 00 05 33 TURCS (ACTIT) 54 rue d’Hauteville 75010 PARIS F : 01 42 46 30 29 ELELE MIGRATIONS ET CULTURES DE TURQUIE T : 01 43 57 76 28 20 rue de la Pierre Levée 75011 PARIS Site : www.elele.info F : 01 43 38 01 32 VIETNAM ASSOCIATION DES VIETNAMIENS DE CRÉTEIL T : 01 49 80 45 37 9 rue Henri Martret 94000 CRÉTEIL F : 01 49 56 03 79 UNION GÉNÉRALE DES VIETNAMIENS EN FRANCE T : 01 42 72 39 44 16 rue du Petit Musc 75004 PARIS F : 01 42 77 73 48 AUTRES ASIP (Association de Solidarité aux Immigrés de Paris) T : 01 44 93 93 41 ASSOCIATIONS 21 ter rue Voltaire 75011 PARIS F : 01 43 72 15 77 COORDINATION NATIONALE DES SANS-PAPIERS T : 01 44 61 09 59 25 rue F. Miron 75004 PARIS M : [email protected] F : 01 44 61 09 35 CAMS (Comité pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles) T : 01 45 49 04 00 6 place St-Germain-des-Prés 75006 PARIS GAMS (Groupe femmes pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles) T : 01 43 48 10 87 66 rue des Grands Champs 75020 PARIS F : 01 43 48 00 73 GRDR (Groupe de Recherche et de Réalisation pour le Développement Rural) T : 01 48 57 75 80 20 rue Voltaire 93100 MONTREUIL F : 01 48 57 59 75 MIGRATIONS SANTE 23 rue du Louvre 75001 PARIS T : 01 42 33 24 74 F : 01 42 33 29 73

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE ASSOCIATIONS DE MIGRANTS 446 BASILIADE Siège T : 01488777 : T Siège BASILIADE ARCAT IAIF EVC :01449316 T SERVICE INFO SIDA CRIPS (Centre Régional d’Information et de Prévention du Sida) T : 01568033 : T (Centre Régionald’InformationetdePrévention duSida) CRIPS 8red ai 70 OC F:01600633 01600605 : T :0148245840 T :01531022 T F:0153102220 F:0142389163 01445278 : T 0143224281 : T :0142726486 T :0153264555 T F:0144931600 F:0153264575 :01400506 T 18 ruedeParis 77200 TORCY 77–Seine-et-Marne AIDES :014028 T F:01402810 77 -SEINE-ET-MARNE F:01401861 19 ruede Varenne 75007PARIS TIBÉRIADE 10 ruedesPetites Écuries75010PARIS TAGUE LE MOUTON 16 bisavenue Parmentier 75011PARIS :01462171 T SIDA SOLIDARITÉ 33 ruedela Villette 75019PARIS -Solidaritéenfantssida SI EN SOL 28 rueSaint-Gothard 75014PARIS F:0156803300 F:0144932930 -Charitématernelle SI EN SOL :0153241200 T 228 rueduFaubourg 75010PARIS Saint-Martin 01418346 : Ensemblecontre lesida SIDACTION T 0143726313 : T :0613696033 T 190 bddeCharonne 75011PARIS Bureau 505,5 :0673080183 T Réseau ESPAS 75018PARIS 45rued’Aubervilliers c/o FPP F:0153241209 LE CONTRE SIDA MIGRANTS 35 ruedelaLune 75002PARIS MOUTON UN DESSINE-MOI 5375755PARIS Cedex15 F:0141834649 Tour Maine-MontparnasseBP F:0148061674 12 rueBéranger 75003PARIS 1 terrueDamiens92100BOULOGNE-BILLANCOURT ASSOCIATION AFRIQUE-SIDA 94-102 ruedeBuzenval 75020PARIS 207 rueduFaubourg St-Antoine 75011PARIS APA (AfricanPositive Association) 52 rueduFaubourg Poissonnière 75010Paris /PôledeParis AIDES Tour Essor, Cedex 14rueScandicci93508PANTIN siègenational AIDES 28775525PARIS Cedex11 45 rueSedaineBP Paris UP ACT 75 -PARIS ASSOCIATIONS DESOUTIENFACE AUVIH RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : Nom etadresse e tg,3 u uPrds700PRSF:0142726492 étage, 32rueduParadis 75010PARIS F :01462171 :01449329 T F :0143732780 Infos pratiques :0140490764 T M :0149294475 T République > 447

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Nom et adresse Infos pratiques

78 - YVELINES AIDES 78 – Yvelines c/o IPS T : 01 30 62 19 96 3 place de la Mairie 78190 TRAPPES

91 - ESSONNE AIDES 91 – Essonne T : 01 69 22 37 60 5 bd Jules Vallès 91100 CORBEIL F : 08 71 13 91 10 DIAGONALE Île-de-France T : 01 69 24 85 60 21 rue Hoche 91260 JUVISY-SUR-ORGE F : 01 69 24 53 24

92 - HAUTS-DE-SEINE AIDES 92 – Hauts-de-Seine T : 01 41 19 09 09 10 rue Victor Hugo 92700 COLOMBES T : 01 41 19 92 98

93 - SEINE-SAINT-DENIS AIDES 93 – Seine-St-Denis T : 01 41 83 81 60 51 rue de Brément 93130 NOISY-LE-SEC IKAMBERE La maison accueillante pour les femmes touchées par le VIH/sida T : 01 48 20 82 60 39 boulevard Anatole France 93200 SAINT-DENIS F : 01 42 43 69 92 ON EST LÀ ! T : 01 48 67 02 84 Centre d’affaires Parinor 93153 LE BLANC-MESNIL F : 01 48 67 03 71 SOL EN SI - Solidarité enfants sida T : 01 48 31 13 50 24 rue du Lieutenant Lebrun 93000 BOBIGNY UNION DES FEMMES CONTRE LE SIDA (UFCF) T : 01 43 88 64 19 11019 résidence la Forestière - Bd Émile Zola 93390 CLICHY-SOUS-BOIS

94 - VAL-DE-MARNE AIDES 94 – Val-de-Marne T : 01 46 81 44 44 2 av de la Commune de Paris 94400 VITRY-SUR-SEINE F : 01 46 81 53 54

95 - VAL-D’OISE AIDES 95 – Val-d’Oise T : 01 39 80 34 34 23 bd Lénine 95100 ARGENTEUIL BONDEKO La Fraternité T : 01 34 53 49 56 1 allée Fragonard 95200 SARCELLES F : 01 34 29 13 25

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE ASSOCIATIONS DE SOUTIEN FACE AU VIH 448 ig u lc F:0153040240 surplace :0153043999 T Pas depermanence Siège D’ASILE TERRE FRANCE CIMADE siège national Pas de PM T : 0144186050 : T Pas dePM siègenational CIMADE u etn F:0147810862 direction Ermont-Eaubonne, Train depuisSt Lazare, :0147601441 T F:0140080527 0140080534 : T Mamatindès9h 24 rueMarc Seguin75018PARIS PMLu àJe8h45 0148391092 : T F:0148337970 sur place M :[email protected] 92270 BOIS-COLOMBES RV réfugiés 1 rueMertens service RÉFUGIÉS AUX D’AIDE COMITE 1 bddeGourgues 93600AULNAY-SOUS-BOIS F:01404244 75017 PARIS 46 boulevard desBatignolles :01533865 T Île-de-France CIMADE 176 ruedeGrenelle 75007PARIS 75005 PARIS Permanence juridique: 75019 PARIS Uniquementencas 23 ruedelaCommanderie aux démarches réfugiésetémigrés) (Centre d’entraide CEDRE Piera Aulagnier, 1rueCabanis75014PARIS 75019 PARIS 76 boulevard dela Villette réfugiés service INTERNATIONAL AMNESTY M:[email protected] 7 rueLardennois 75019PARIS ACAT 0142086993 : T ASSISTANCE SURLETERRITOIRE d’attente demaintienenzone T/F :0143672752 pour lesétrangers -21terrue Voltaire 75011PARIS Association nationaled’assistanceauxfrontières ANAFÉ ASSISTANCE ÀLAFRONTIÈRE ASSOCIATIONS DROITD’ASILE RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : IAE9 cui u VP :0148665193 T AccueilsurRV PM :Je9h30-12h30 T Tlj10h-12h14h-17h30 defrançais 0143257764 : T Église réformée 93 CIMADE Cours T/F:0153802819 0145658750 : T 16 rueRoyer Collard juridiqueetsocial service ASIE FRANCE CENTRE de santéréfugiésenFrance -HôpitalSte-Anne Pavillon APSR Associationd’accueilauxmédecinsetpersonnels Liste non exhaustive de partenaires pouvantListe nonexhaustive departenaires conseillersurlaprocédure et/ouaideràlarédactiondesrécitsetrecours. Voir aussi des atclrtsInfos pratiques Particularités Adresse des atclrtsInfos pratiques Particularités Adresse Associations Droit desétrangers page 451 « Bourguignons » M Bois-Colombes,sortie Gare M R M M :0143283881 T R B Luxembourg B Aulnay-sous-Bois 12 MaxDormoy 2,13 Rome, Place deCli. n°4 7 P-de-la-Villette sortie 2 Belleville,Col.Fabien > 449

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Adresse Particularités Infos pratiques

FRANCE TERRE D’ASILE Accueil des T : 01 53 26 23 80 Service d’assistance sociale et administrative demandeurs d’asile Lu, Ma, Me, Ve 9h30-13h 4 rue Doudeauville et réfugiés 14h-17h30 ; Je > 16h 75018 PARIS M12 Max Dormoy FRANCE TERRE D’ASILE Mineurs étrangers T : 01 53 04 39 63 Accueil mineur isolés F : 01 53 04 02 40 1er étage 24 rue Marc Seguin 75018 PARIS M12 Max Dormoy GISTI Contact T. T : 01 43 14 60 66 3 villa Marcès 75011 PARIS ou courrier F : 01 43 14 60 69 T : 01 43 14 84 84 PM T : Lu-Ve 15h-18h HCR - Haut Commissariat aux Réfugiés T : 01 44 43 48 58 9 rue Keppler 75016 PARIS M6 Charles de Gaulle-Étoile INFO MIGRANTS (ISM) service téléphonique Législation et T : 01 53 26 52 82 vie quotidienne anonyme et gratuit LIGUE DES DROITS DE L’HOMME RV uniquement T : 01 56 55 51 00 Service juridique par téléphone F : 01 42 55 51 21 138-140 rue Marcadet 75018 PARIS Tljr 10h-13h M12 Lamack-Caulaincourt REPORTERS SANS FRONTIÈRES Dem. d’asile T : 01 44 83 84 84 Secrétariat international et section française journalistes F : 01 45 23 11 51 5 rue Geoffroy-Marie 75009 Paris M : [email protected]

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE ASSOCIATIONS DROIT D’ASILE 450 CIMADE-DER 93 Intervention T : 0148666268 : F:0148666332 T enrétention Intervention 1 bddeGourgues 93 CIMADE-DER evc uiiu tsca T/j10h-12h14h-17h30 :0143257764 T :0147801587 T Coursdefrançais Roms roumains juridiqueetsocial Service ASIE FRANCE CENTRE ASAV 7 u eGeel u lc Site: 0144186050 : T surplace Pas depermanence 176 ruedeGrenelle siègenational CIMADE 51 AI MeJe9h30-12h30 0140080534 : T F:0140080527 RV donnéspar téléphone PMtél.,RV Lu Ma9h-18hMe9h-12h RANanterre-Université 75017 PARIS 46 boulevard desBatignolles Île-de-France CIMADE 75007 PARIS 124bdBellevillePARIS 20 16 rueRoyer Collard 75005PARIS Site: Lu, Ma,Je, Ve 18h-20hMe, d’enfantssousKafala juridique(dontvisa) 5 rueSaulnier75009PARIS socialfamilialmigrants Association service Sa10h-12h14h-16h ASSFAM pourl’accueilenFrance 0146369098 : 92000NANTERRE 317 ruedelaGarenne Accueil: T Interprétariat possible :0144743910 75012 PARIS T (Roissy-CDG) 0683365856 : RV par T des migrants -Siège239ruedeBercy APTM Associationpourl’accompagnementsocial Information,soutien 77290 MITRY-MORY Siège :26impasseduChâteaud’Eau Permanence juridique: recueillis parKafala APAERK Associationdeparents adoptifsd’enfants ouCimadesiègenational Uniquementencas 0144187267 : T ASSISTANCE SURLETERRITOIRE –75PARIS enrétention 93600 AULNAY-SOUS-BOIS Intervention M:[email protected] reconduits -176ruedeGrenelle 75007PARIS national-Défensedesétrangers -DER CIMADE 0142086993 : T ASSISTANCE ENCASDE«MESURED’ÉLOIGNEMENT» d’attente demaintienenzone T/F :0143672752 pour lesétrangers -21terrue Voltaire 75011PARIS Association nationaled’assistanceauxfrontières ANAFÉ ASSISTANCE ÀLAFRONTIÈRE ASSOCIATIONS DROITDESÉTRANGERS RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : 0b otie701PRStaal éor. M:[email protected] travail, séjour... F:01402167 retraite, accidentdu 0140213811 : T 20 bd Voltaire 75011PARIS Protection sociale, et retraités pour l’égalitédesdroits CATRED Collectifdesaccidentésdutravail, handicapés Liste non exhaustive de partenaires pouvantListe nonexhaustive departenaires conseillersurledroit desétrangers Voir aussi des atclrtsInfos pratiques Particularités Infos pratiques Particularités Adresse Adresse des atclrtsInfos pratiques Particularités Adresse Associations Droit d’asile page 449 M M F :0145559236 3, 5,9République 2 Belleville,Couronnes www.cimade.org www.apaerk.org M R M :0145231428 T B Luxembourg 2, 13Rome, PlacedeCli. 7 Cadet > e 451

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Adresse Particularités Infos pratiques

CIMADE Île-de-France RV donnés par T : 01 40 08 05 34 Permanence Femmes téléphone le mercredi CIMADE 75 Accueil sans RV : T : 01 42 22 75 77 Paroisse du Luxembourg me 9H-12H M4 St-Sulpice 58 rue Madame 75006 PARIS je 15H-20H30 CIMADE 75 PM lu 9h-12h 1er et 3e T : 01 42 45 65 07 25 rue Fessart 75019 PARIS ma 14h-21h M11 Jourdain CIMADE 75 Relais Ménilmontant Préaccueil sans RV : Adresse postale : 85 bis rue de Ménilmontant me 18H30-20H 2-4 rue Henri Chevreau 75020 PARIS M2 Ménilmontant DROITS D’URGENCE Permanences dans T : 01 40 03 62 82 1 passage du Buisson Saint-Louis différentes associations, F : 01 40 03 62 56 75010 PARIS pas d’accueil public M : [email protected] sur place ELELE maison des travailleurs de Turquie Turcophones T : 01 43 57 76 28 20 rue de la Pierre Levée Cours de français 13h30-17h30 75011 PARIS M9,11 République, Goncourt FEMMES AFRICAINES DU VAL-D’OISE, 8 chemin T : 01 30 32 41 28 de la Surprise - 95800 CERGY-ST-CHRISTOPHE FEMMES DE LA TERRE Femmes RV par tél. lundi AM 2 rue de la Solidarité 75019 PARIS T : 01 48 06 03 34 (Professionnels seulement : T/F : 01 43 43 20 82) M : [email protected] GISTI Contact uniquement Conseil juridique par tél. 3 villa Marcès 75011 PARIS téléphone, fax ou lu-ve 15h-18h : (T : 01 43 14 84 84 pas de conseil juridique à ce n°) courrier T : 01 43 14 60 66 F : 01 43 14 60 69 INFO MIGRANTS (ISM) service téléphonique Législation et T : 01 45 35 90 00 vie quotidienne anonyme et gratuit LIGUE DES DROITS DE L’HOMME RV uniquement par T : 01 56 55 51 00 Service juridique téléphone T : 01 42 55 51 21 138-140 rue Marcadet 75018 PARIS Tlj 10h-13h M12 Lamarck-Caulaincourt MRAP RV par tél. 43 boulevard Magenta T : 01 53 38 99 99 75010 PARIS M5 Jacques Bonsergent SECOURS CATHOLIQUE Résidents du 8, 9, 10, Accueil sur rendez-vous Antenne nord-ouest 17, 18e arrdts T : 01 53 35 09 10 37 rue Pajol 75018 PARIS M12 Marx Dormoy M2 La Chapelle SECOURS CATHOLIQUE Résidents du 11, 19, Accueil sur rendez-vous : Antenne nord-est 20e arrdts T : 01 43 14 77 90 29 rue du Clos 75020 PARIS M9 Maraîchers SECOURS CATHOLIQUE Résidents du 1er, 2, 3, Accueil sur rendez-vous Antenne sud-ouest 4, 6, 7, 15, 16e arrdts T : 01 45 77 15 47 10 rue Letellier 75015 PARIS M6, 8, 10 Motte-Piquet Grenelle SECOURS CATHOLIQUE Résidents du 5, 12, Accueil sur rendez-vous Antenne sud-est 13, 14e arrdts T : 01 53 82 12 98 93 avenue d’Italie 75013 PARIS M7 Maison-Blanche, Tolbiac SOURDS et MALENTENDANTS Pas limitée au droit Sans RV : je 14h-19h30 Permanence juridique de la Mairie de Paris des étrangers RV donnés le : ma, me, Mairie du 9e ve 9h-17h 6 rue Drouot 75009 PARIS SMS T : 06 75 69 82 03 (T : 01 71 37 76 57) F : 01 4247 09 61

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE ASSOCIATIONS DROIT DES ÉTRANGERS 452 IAE9 cui u V :0160135890 T AccueilsurRV 91 CIMADE Maison desassociationsSalvador Allende lé elAudcF:0143303215 :0143325166 T 78500SARTROUVILLE :0169072027 T administratives démarches F:0143721577 Accompagnement :01449341 T PMMercredi 18h 0139584845 : T :0139588804 T enlienavec leMRAP Permanence juridique 4 alléedel’Aqueduc CLICHY-SOUS-BOIS 93360 23 ruedesAmonts Rez-de-chaussée 91940 ULIS LES :0139150435) Samedimatin sansRV (T F:01585343 21 terrue Voltaire DEPARIS –EX-ASTI ASIP PARIS 75011 locales desASTI :0148665193 T 32 avdeSt-Germain MARLY-LE-ROI 78160 Centre Alpha-12rueJean-JacquesRousseau :0160785500 T Tél.Mardi 9hpour 78130 MUREAUX LES 69 avenue de Gassicourt connaître les 78200 MANTES-LA-JOLIE RV partéléphone enÎle-de-FranceASTI (seulesfigurent cellesassurant duconseiljuridique) conditionsd’accueil :0160783787 RV T 58 ruedesAmandiers75020PARIS Rentrer dansl’Agora, avec lestravailleurs immigrés) jusqu’au 5 FASTI ascenseursàcôtédel’ANPE, luve 16h18h (Les formentunréseaud’associationslocalesdesoutiensauxétrangers) ASTI :0139250394 T ASSISTANCE SURLETERRITOIRE -FASTI ETASTI lu15h-19h Resp. MmeGazeau PM 2 93600 AULNAY-SOUS-BOIS PMme14h-16h 1 bddeGourgues 93 CIMADE 91034 ÉVRY Cedex Maison dumonde,509patiodes Terrasses 91 CIMADE ve 10h12h 80 ruedu8mai194591300MASSY jeudimatin 91000 ÉVRY (centre commercial Évry2) 192 110 placedel’Agora BP Étrangers Service CATHOLIQUE SECOURS deBuc78000 VERSAILLES 8 ruedePorte CATHOLIQUE SECOURS 77170 SAVIGNY LE TEMPLE 77 CIMADE AccueilsansRV : 8 avenue Thiers 77000MELUN et environs -Égliseréformée Association familialeprotestante deMelun,Provins ASSISTANCE SURLETERRITOIRE –AUTRESDÉPARTEMENTS D’ÎLE-DE-FRANCE 0red ’gies H01h78quaideSeine Accueil: sa9H30-12h Maisondesassociations PM me17h-19h 40 ruedel’Église Siège socialC/oMmeAnnickMulliez SARTROUVILLE 78500 des atclrtsInfos pratiques Particularités Adresse des atclrtsInfos pratiques Particularités Adresse (Fédération des associations de solidarité Fédération nationale T : 015853 : T Fédération nationale (Fédération desassociationsdesolidarité e et 4 e e1h1hT:0870219282 T Me 17h-19h M R e B Aulnay-sous-Bois 9 Rue desBoulets étage > 453

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RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : AVOCATS

Liste non exhaustive d’avocats spécialisés dans le droit d’asile (réseau Elena signalé par le sigle •) et/ou spécialisés en droit des étrangers.

Nom et adresse Infos pratiques

75 - PARIS 75001 Me Sylvie BOITEL 330 rue Saint-Honoré T : 01 44 74 04 72 75001 Me Anne BREMAUD 14 quai de la Mégisserie T : 01 42 21 10 01 75001 Me Marie-Christine DESARBRES 61 rue de Rivoli T : 01 40 26 33 88 75001 Me Élisabeth HAMOT 14 av. Victoria • T : 01 42 33 49 33 75001 Me Françoise MENDEL RICHE 14 av. Victoria T : 01 40 26 70 34 75001 Me Sylvie TOPALOFF-FINKIELKRAUT 5 rue St-Germain-l’Auxerrois • T : 01 44 32 08 20 75002 Me Fanny AUDRAIN 65 rue Montmartre T : 01 44 88 29 29 75002 Me Chantal HOUNKPATIN 25 bd Bonne Nouvelle • T : 01 56 10 26 36 75002 Me Renée RODRIGUE 25 bd Bonne Nouvelle • T : 01 40 26 94 94 75002 Me Saïma RASOOL 115 bd Voltaire • T : 01 42 62 75 52 75003 Me Lucille BESSE 54 rue Beaubourg T : 01 40 26 31 60 75003 Me Sonia ELAMINE 54 rue Beaubourg • T : 01 43 25 12 08 75003 Me Sylvain SALIGARI 54 rue Beaubourg T : 01 43 25 12 08 75003 Me Olivier CHEMIN 5 rue du Saintonge • T : 01 48 87 81 81 75003 Me Bernard DESSAIX 26 rue Beaubourg • T : 01 42 78 40 20 75003 Me Igor KARTCHENKO 26 rue Beaubourg • T : 01 42 78 40 20 75003 Me Benoît DIETSCH 21-23 rue Filles du Calvaire T : 01 42 72 89 90 75003 Me Sandrine DUPUY 12 rue Dupetit Thouars T : 01 42 77 17 78 75003 Me Jean-Louis MALTERRE 21-23 rue Filles du Calvaire • T : 01 42 72 89 90 75003 Me Marie PIESSEN 10 rue Perrée T : 01 44 59 85 95 75004 Me Gilles PIQUOIS 28 bd de Sébastopol • T : 01 42 71 25 25 75004 Me Thomas WENDLING 28 bd Sébastopol • T : 01 42 71 25 25 75004 Me Mylène STAMBOULI 48 bis rue de Rivoli T : 01 42 72 27 99 75005 Me Alexandre ASLANIAN 141 bd St-Michel • T : 01 43 25 05 77 75005 Me Hervé DUPONT-MONOD 22 bd St-Germain • T : 01 53 10 82 40 75006 Me Hélène GACON 106 bd St-Germain • T : 01 53 10 26 36 75006 Me Marianne LAGRUE 106 bd St-Germain • T : 01 53 10 26 36 75006 Me Christine MARTINEAU 106 bd St-Germain • T : 01 53 10 26 36 75006 Me Gérard TCHOLAKIAN 45 rue de Rennes • T : 01 45 44 32 89 75006 Me Anne VINCENT 120 bd Raspail • 75007 Me Alain LABERIDE 207 bd St-Germain • T : 01 45 44 56 81 75007 Me Stéphane LEVILDIER 8 rue du Bac T : 01 42 96 12 22 75008 Me Véronique COSTAMAGNA 72 bd Malesherbes T : 01 42 56 30 74 75008 Me Ève SHAHSHAHANI 6 rue Greffulhe T : 01 42 65 21 05 75009 Me BERTELLIER 41 rue Lafayette T : 01 48 74 90 44 75012 Me Dalal LOGHLAM 100 bis av. de St-Mandé T : 01 40 19 07 45 75014 Me Jean-Marie BIJU DUVAL 6 villa St-Jacques T : 01 53 80 47 47 75014 Me Patrick CARNOHAN 132 bd du Montparnasse • T : 01 43 35 51 71 75014 Me Valérie PAULHAC 9 rue Ernest Cresson • T : 01 43 20 44 87 75014 Me Vanina ROCHICCIOLI 9 rue Ernest Cresson • T : 01 43 20 44 87 75014 Me Garsenda ROSSINYOL 18 rue Liancourt • T : 01 45 38 64 00 75014 Me Macha SINEGRE DAVID 26 avenue Reille • T : 01 45 80 94 20 75016 Me Patrick ARAPIAN 1 place de l’Alma • T : 01 56 89 28 28

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE AVOCATS 454 ANI eEeyeHNU3 dd ale910 :01341098 T :0148840603 T :0134321787 T :0143652211 T 95110 31bdde Gaulle :0146702230 T 1placedu8Mai 194594310 3placedes Trois 95800 Gares :0143761452 T Péri94300 11avenue Gabriel :0156291630 T :0149804367 T :0143999792 T :0149804367 T :0149804367 • MeEvelyne HANAU SANNOIS T • MeLaurent IVALDI CERGY-LE-HAUT • :0141503032 T deLarminat94000 9ruedu Gal. 19rueLénine94200 95 – VAL-D’OISE :01415030 T deLarminat94000 9ruedu Gal. MeCarineBROCA VINCENNES deLarminat94000 9ruedu Gal. :0141503031 T 13rueCarnot94700 ORLY MeFatima MAITE 4ruedesArchives 94000 MeGeneviève 141rue deParis AFOUA-GEAY 94227 0148943421 : MAISONS-ALFORT T Me Vélia VOLLAND IVRY-SUR-SEINE :0148943421 T MeDominiqueMONGET-SARRAIL CRÉTEIL 43rueJeanLolive 93500 MePascale TAELMAN CRÉTEIL • 43rueJeanLolive :01436073 93500 T 0148501019 : MeLaurence ROQUES T CRÉTEIL ABDOULI MeIssamEL CRÉTEIL 43rueJeanLolive 93500 :0140851800 T MeMurielJOSEPH CHARENTON :0143084022 T 93110 avduG.deGaulle 94 – VAL-DE-MARNE • 93110 avduG.deGaulle 40rue de laRépublique93260 28rueÉdouardROSNY-SOUS-BOIS Vaillant MeStéphane MAUGENDRE 93140 :0147949365 ROSNY-SOUS-BOIS Me Violaine LACROIX :0147370044 T T Me PANTIN Tamara 8rdeLattre LÖWY de Tassigny 93330 :01470968 T • • MeMarieCHEIX PANTIN :01479996 T 76avde Verdun 92390 MeMaudBECKERS PANTIN • MeMarionDODIER • NEUILLY-SUR-MARNE :0146210978 MeNathalie VITTEL T LILAS LES :01607897 T 34ruedesCerisiers92700 :0160492242 855av. Roger Salengro 92370 BONDY MeHamamaBABACI T 93 –SEINE-ST-DENIS 01302196 : T 35rueRivay 92300 42bisrueMarcel Dassault92100 Me Véronique PICARD-MASSON :01302155 T 76avde Verdun 92390 VILLENEUVE-LA-G. MeClaire BOULERY 0130211900 : VILLENEUVE-LA-GARENNE T • MeNathalieMULLER LEVALLOIS-PERRET :01641070 T 1ruedesMazières 91000 COLOMBE MeSouhilaNADOR :0145246940 T :0145009888 16ruedesÉcoles91160 T CHAVILLE MeJ.P. CHOQUET 78000 23ruedesRéservoirs • :0143669556 MeChristelleMORIN BOULOGNE T 70bddelaReine 78000 • 0145537396 : T 92 –HAUTS DESEINE bisrue deFontenay 5 78000 :0147044129 T MeMarc AntoineLEVY LONGJUMEAU 5placedel’Ermitage 77000 • 0145537396 : T ÉVRY MeEmmanuelleANDREZ 91 –ESSONNE 56avenue Victor Hugo MeDidierLIGER VERSAILLES MePascal LEVY VERSAILLES 34rue HenriChevreau MeKoffi SENAH VERSAILLES :0145003732 T 1ruedeSfax 31avenue d’Eylau78 - YVELINES • MeMarieCOSME MELUN 30avenue Bugeaud 6rueSt-Didier MARNE 77 –SEINEET 31avenue d’Eylau 75020 MeBenjaminDEMAGNY 75016 MeClarisse WEISSMAN-PONTON 75016 MeKESSEL 3avenue Victor Hugo 75016 Me Thierry JACQMIN 75016 MeDanielJACOBY 75016 MeAnne-CarineJACOBY 75016 MeSylvie FENART 75016 MeAnne-ChristineDEUTSCH Nom etadresse Infos pratiques > 455

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RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : CENTRES DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE

Adresse et Sectorisation Tél., Fax et Pneumologues

75 – PARIS Service de la lutte antituberculeuse : T : 01 45 82 50 32 Dr Henri-Pierre MALLET, DASES, Cellule tuberculose, F : 01 45 82 50 29 15-17 rue Charles Berteau 75013 PARIS M : [email protected]

CMS : Centre médico-social 75004 CMS FIGUIER 2 rue du Figuier T : 01 49 96 62 70 F : 01 42 72 51 20 M1 St-Paul, Pont-Marie 1er,2e,3e,4e,10e Dr Laurent Decoux, Amina Kabbani 75013 CMS EDISON 44 rue Charles Moureu T : 01 44 97 87 10 F : 01 44 97 86 35 M5,6,7 Place d’Italie Drs Frédéric Abbassi, Fadi Antoun, Katarina Chadelat 5e,12e,13e (pédiatre), Olivier Gervais, Gérard Gonnot, Gisèle Le Guern, Dominique Marteau, Paul Morin 75014 CMS RIDDER 3/5 rue Ridder M13 Plaisance T : 01 58 14 30 30 F : 01 45 42 63 08 6e,7e,14e,15e,16e Drs Laurence Ezri, Yannick Tessier 75017 CMS BOURSAULT 54 bis rue Boursault T : 01 53 06 35 60 F : 01 42 28 02 26 M2 Rome 8e,9e,17e,18e Dr Laurence Ezri, Annie Faure 75020 CMS BELLEVILLE 218 rue de Belleville T : 01 40 33 52 00 F : 01 47 97 38 59 M11 Télégraphe Drs Laurent Decoux, Laurence Ezri, Béatrice Grandordy, 11e,19e,20e Gérard Payen

77 – SEINE-ET-MARNE Service de la lutte antituberculeuse : T : 01 64 87 62 46 Dr CONNAULT LEVAI F : 01 64 14 77 98 DDASS, 39-41 rue Thiers 77011 MELUN Cedex

L’ensemble des communes est rattaché à un des trois hôpitaux suivants LAGNY-SUR-MARNE Dr Janine Igual T : 01 64 30 75 30 F : 01 64 30 75 39 31 av du Général Leclerc 77400 M : [email protected] MEAUX Dr Ahmed Dekimeche 6 rue Saint-Fiacre 77100 T : 01 64 35 14 70 F : 01 64 33 91 70 MELUN Drs Jean-Pierre Di Mercurio, Ghericia Benkabou rue Fréteau de Peny 77000

78 – YVELINES Service de la lutte antituberculeuse : Secrétariat Mme le Dr Michèle SAINT-DASDY, Sous-Direction T : 01 39 07 81 16 de la Promotion de la Santé de la Famille et de l’Enfant, F : 01 39 07 75 50 2 place André Mignot 78012 VERSAILLES Cedex M : [email protected]

POISSY 78300 ESPACE TERRITORIAL D’ACTION SOCIALE Secrétariat du SLAT : Mme Maryse MORAISIN ET MÉDICO-SOCIALE 13 rue Jacob Courant T : 01 30 74 97 61 ou 59 F : 01 30 65 70 18 Équipe mobile M : [email protected] En cas d’absence pour intervention à l’extérieur Dr Paola Rossi-Desaunettes T : 06 74 89 87 44 du centre, l’Espace Territorial de POISSY prend ou Mme Marion Bernard (IDE) T : 06 79 55 97 77 les messages Espace Territorial T : 01 30 74 15 38 Dépistage radiologique, sur convention avec CG78, dans les hôpitaux de MANTES-LA-JOLIE, MEULAN, POISSY-SAINT-GERMAIN, VERSAILLES et RAMBOUILLET

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE 456 UIYSROG 16 DSPaed aéhlLcec : 0169214922 T :0160777352 T allée JeanMoulin 91260CDPSPlaceduMaréchalLeclercJUVISY-SUR-ORGE s’il pleut ÉVRY-COURCOURONNES 91026CDPS5bddel’Écoute evc el rvnine e cin aiars F:01 43937646 M:[email protected] 0143937537 : T :0141330210F47 T Cedex Immeuble Picasso, 93rueCarnot93003BOBIGNY dela Prévention et desActionsSanitaires,Service delalutteantituberculeuse :DrDolorèsMIJATOVIC Service 93 –SEINE-SAINT-DENIS Sèvres, Vanves,Sceaux, St-Cloud, Vaucresson, Ville-d’Avray :0155669210F12 T Marne-la-Coquette, Meudon,Meudon-la-Forêt, Montrouge, Issy-les-Moulineaux, Le-Plessis-Robinson, Malakoff, Fontenay-aux-Roses, Châtillon, Chaville,Clamart, Garches, Antony, Bagneux,Boulogne,Bourg-la-Reine, Chatenay-Malabry, 6 avenue de laPaix 92170 SLAT VANVES Villeneuve-la-Garenne Neuilly/Seine, Puteaux, Rueil-Malmaison, Suresnes, Gennevilliers,Levallois,La Garenne-Colombes, Nanterre, Asnières, Bois-Colombes,Clichy, Colombes,Courbevoie, 4bdEdgarQuinet 92700SLAT COLOMBES lutteantituberculeuse :Service :0147293544 SLAT T M:[email protected] F:0147294150 Cedex, :0169208887 Le -4avenue BenoîtFrachon Quartz 92023NANTERRE T Direction dela de lutteantituberculeuse,Vie Sociale-Service delalutteantituberculeuse : DrLaurence ZUNIC Service 92 –HAUTS-DE-SEINE Villejust, Villiers-le-Bâcle, Wissous Orsay, Palaiseau, Saclay, Les Ulis, Verrières-le-Buisson, Villebon, Chilly-Mazarin, Gif/Yvette, Igny, Longjumeau, Massy, Morangis, Ballainvilliers, Bièvres, Bures/Yvette, Champlan, 91300CDPS35bisavMarxDormoy MASSY Villiers/Orge, Viry-Châtillon,Yerres Savigny/Orge, Varennes-Jarcy, Vigneux, Villemoisson, Ste-Geneviève-des-Bois,Morsang/Orge, Quincy\Sénart, Épinay\Sénar,t Épinay/Orge, Fleury-Mérogis, Juvisy, Montgeron, :0164945399 T Ris-Orangis, Soisy/Seine Etrechy, Itteville,Méreville, St-Cheron Boissy\St-Yon,Angerville, Breuillet, ,Dourdan, Étampes, ÉTAMPES 91150CDPS90ruedelaRépublique : 0164960249 T Soisy/École, Tigery, Villabé :0164901454 T Morsang/Seine, St-Germain-lès-Corbeil, St-Pierre-du-Perray, Fontenay-le-Vicomte, Mennecy, Milly-la-Forêt, Moigny/École, Corbeil-Essonnes, Dannemois,LaFerté-Alais, Boutigny,Ballacourt, Champcueil,Le Coudray, 91100CDPS1ruePierre Sémard CORBEIL-ESSONNES St-Michel/Orge, Saint-Vrain, La Ville-du-Bois Longpont/O., Nozay, Marcoussis, Monthléry, St-Germain-lès-A., M:[email protected] Fontenay-lès-B., Leudeville, Leuville, Limours,Linas, 0160919517 : T Arpajon, Brétigny/Orge, Briis\Forges, Bruyères-le-C., Égly, F:0160919995 ARPAJON 91290CDPS12rueSaint-Blaise deprévention etdesanté CDPS :Centre départemental France Évry, Tour Malte,bddeFrance 91012ÉVRY -Direction delaPrévention Santé-Immeuble COLLET delalutteantituberculeuse :DrCatherine Service 91 –ESSONNE des tScoiainTél.,Fax etPneumologues Adresse etSectorisation Bondoufle, Évry-Courcouronnes, Étiolles,Grigny, Athis-Mons, Brunoy, Crosne, Draveil, Dr Gérard Oliviero, lundi19hsurRV F :0169531137 Dr Fouad Berrissoul,mercredi surRV AM F :0169569762 Dr OdileSalmon,mardi 15h-17hsurRV F :0160779341 Dr Valérie Lemay-Charvet, lundi14h30-16h F :0169928202 Dr Fouad surRV Berrissoul,lundiAM F :0160894432 Dr Patrick BrunetRV de15h mercredi àpartir F :0160831032 Eva Wagner-Perra Drs AblaBenazzouz, Sylvie François-Coudray, Armelle Marceau, Eva Wagner-Perra Drs CharlesBrahmy, AnnyDardour, > 457

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Adresse et Sectorisation Tél., Fax et Pneumologues

CDDPS : Centre départemental de dépistage et de prévention sanitaire AUBERVILLIERS 93300 CDDPS 1 r Sadi Carnot T : 01 48 33 00 45 F : 01 43 52 27 43 M7 Aubervilliers-Pantin 4 Chemins Aubervilliers, Bobigny, Drs Michel Denis, Mohamed Essalhi, Le Bourget, Drancy, Dugny, Le Pré-St-Gervais, Pantin Lucien Touretz AULNAY-SOUS-BOIS 93600 CDDPS dans l’hôpital T : 01 43 85 65 08 F : 01 43 85 65 05 Robert Ballanger, bâtiment 8 - bd Robert Ballanger Drs Omar Bekari et Smail RB3 Sevran Beaudotte, Aulnay\Bois, Bondy, Le Blanc-Mesnil, Pavillons-sous-Bois, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte MONTREUIL-SOUS-BOIS 93100 CDDPS 77 rue Victor Hugo T : 01 48 58 62 07 F : 01 48 51 62 31 Bagnolet, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Romainville, Drs Abdelkader Souidi, Nadia Ait-Maamar, Rosny\Bois Laurent Tecucianu NOISY-LE-GD 93160 CDDPS Le Pavé Neuf 4 mail Victor Jarra T : 01 43 04 66 00 F : 01 43 05 86 18 Gournay/Marne, Neuilly-Plaisance, Neuilly/Marne, Drs Djamal Kabbani, Lucien Touretz Noisy-le-Grand SAINT-DENIS 93200 CDDPS 11 r D. Casanova T : 01 48 20 07 94 F : 01 48 20 66 97 M13 Porte-de-Paris Épinay/Seine, La Courneuve, L’Île-St-Denis, Drs Abdelmajid Bousama, Salima Remili, Pierrefitte/Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse Sathia Smahi, Lucien Touretz, Ali Zéggane VILLEMOMBLE 93250 CDDPS 1 bis rue Saint-Louis T : 01 45 28 76 49 F : 01 45 28 83 52 Clichy\Bois, Coubron, Gagny, Livry-Gargan, Montfermeil, Drs Cyril Maurer, Jacques Piquet Le Raincy, Vaujours, Villemomble

94 – VAL-DE-MARNE Lutte antituberculeuse : Dr Christine POIRIER T : 01 45 17 50 00

Le Centre de lutte antituberculeuse (CLAT) s’implante, à compter du 1er janvier 2007, au sein du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, 40 avenue de Verdun. Les patients ou sujets-contacts pouvant y accéder aisément y seront accueillis. Des centres de santé municipaux accueilleront les plus éloignés (conventionnement en cours). Au bouclage de cette édition (fin 2006), les détails opérationnels ne sont pas encore connus.

95 – VAL-D’OISE Service de la lutte antituberculeuse : Dr Lionel LAVIN, T : 01 34 25 34 27 Direction Générale Adjointe chargée de la Solidarité, Service F : 01 43 25 34 41 des Actions de Santé, 2 av de la Palette, 95024 CERGY Cedex M : [email protected]

CDDS : Centre Départemental de Dépistage et de Prévention Sanitaire ARGENTEUIL 95100 CDPS 2 rue Pierre Guienne T : 01 39 61 12 56 (angle sous-préf.) Argenteuil, Bezons, Cormeilles-en-Parisis, F : 01 39 61 75 87 Franconville, La Fretté/Seine, Herblay, Montigny-lès-Cormeilles, Dr Danièle Thenault St-Gratien, Sannois CERGY 95000 CDPS Parvis de la Préfecture place de la Pergola T : 01 30 30 57 01 Auvers/Oise, Beaumont/Oise, Cergy, Chars, Éragny/Oise, F : 01 34 25 99 06 L’Isle-Adam, Jouy-le-Moutier, Magny-en-Vexin, Osny, Parmain, Drs Amine Mokhtar-Benounnane, Ahmed Simo, Persan, Pontoise, La Roche-Guyon, Vauréal, Viarmes Georgette Tobelem EAUBONNE 95600 CDPS 29 avenue de Paris T : 01 34 06 00 98 Bellefontaine, Bessancourt, Bouffémont, Châtenay-en-France, F : 01 34 16 02 36 Deuil-la-Barre, Domont, Eaubonne, Écouen, Enghien-les-Bains, Drs Christian Delafosse, Claudette Mahé Ermont, Fontenay-en-Parisis, Fosses, Montmagny, Montmorency, Pierrelaye, Puiseux-en-France, Soisy\Montmorency, Survilliers, Taverny GONESSE 95500 CDPS 2 rue Henri Dunant (face au commissariat) T : 01 39 85 16 59 Arnouville-lès-Gonesse, Bonneuil-en-France, Bouqueval, F : 01 34 53 95 16 Chennevières-lès-Louvres, Garges-lès-Gonesse, Gonesse, Drs Fatima Almeida, Florence Gerber, Goussainville, Louvres, Sarcelles, Le Thillay, Vaudherland, Éric Porthault Vémars, Villeron, Villiers-le-Bel, Roissy-en-France

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE 458 75011 HÔPITAL DES MÉTALLURGISTES – PIERRE ROUQUES ROUQUES MÉTALLURGISTES –PIERRE DES 75011 HÔPITAL CDO CPEF CENTRES DEPRÉVENTIONETDÉPISTAGE RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : 51 ETED OLNJL u uMui oyT: 01 431487 T etS.Delaunay 29r Robert 75011 PMI 30rue Vaucouleurs75011 PMI 115bddeMénilmontant 75011 PMI 25rueGodefroy Cavaignac75011 PMI JOLY MOULIN DU 5rueduMoulinJoly 75011 CENTRE 9 ruedesBluets 0142499924 : T 75010 H ST-LOUIS 1av. Claude Vellefaux 75010 HÔP 42rueBichat et BiologiquesdesMST SAINT-LOUIS Pav. Lailler,75010 HÔPITAL Centre Clinique M 55ruedel’Aqueduc 75010 PMI CRF 41rueLucien75010 PMI Sampaix 3sq.AlbanSatragne 75010 PMI 3rueChoron 75009 PMI 13bisrueMonceau 75008 PMI 145ruedel’Université 75007 PMI 3rueOudinot 75007 PMI deDermatologie Service 75006 CMS13ruedesBernardins 5ruedel’ÉpéeBois 75005 PMI 34ruePoliveau 75005 PMI 2rueduFiguier 75004 CMSFIGUIER 75004 HÔP.. N.D. PlaceduParvis HÔTEL-DIEU 2/6ruedeMoussy 75004 PMI M 2rueauMaire 75002 PMI 6ruedelaBanque 75002 PMI 43ruede Valois75001 CROIX-ROUGE FRANÇAISE CMS :Centre médico-social 75 –PARIS 51 ÔIA ENN IA 0 u uF tDnsT:0140054375 T :01584117 T 200rue duFgSt-Denis WIDAL FERNAND 75010 HÔPITAL 89rued’Assas COCHIN 75006 HÔPITAL :01488749 T DE VACCINATION75003 CENTRE 4rueauMaire PMI CLAT Vacc IST CDAG Voir aussi tutr tarseTéléphone Structure etadresse 4 Gare duNord 4 Gare etMétiers,lume13h30-16h 3,11 Arts Ô Consultation dedépistageetd’orientationenl’absenceprotection maladie Centre ouconsultationdeplanificationfamiliale CDAG etCentres deprévention PITAL LARIBOISIÈRE 2rueAmbroise Paré LARIBOISIÈRE PITAL Protection maternelleetinfantile Centre delutteouconsultationantituberculeuse Réalisation desvaccinations obligatoires Consultation dépistageettraitement desIST Centre d’informationetdedépistageanonymegratuit sida,hépatites M u tMu :0153364100 T 3 Rue St-Maur si assure aussisuividelagrossesse jusqu’au 6 si strictementinfantile M M M M ae :0148740294 T 7 Cadet 6 St-Jacques M 13 St-François-Xavier T : 0143061116 : T 13 St-François-Xavier 1At tMtesT:0142746979 T etMétiers 3 11Arts tMre :0155430535 T 5 St-Marcel M M M page 317 M R M orne :0143380988 T 2 Couronnes oreT:0142614623 T 3 Bourse 1,11 Hôtel de Ville T : 0142724129 : T 1,11 Hôtelde Ville aet :0146079850 T E Magenta orelsT:0142251322 T 2 Courcelles R 4,5,7 Gare de l’Est T : 0147703145 : T del’Est 4,5,7 Gare M M M C 7 Censier Daubenton T : 0145879084 : T 7 CensierDaubenton 0MuetMtaiéT:0143292789 T 10 Maubert-Mutualité 2 Ménilmontant T : 01 43575370 : T 2 Ménilmontant M M M M M M ,3IvldsT:0145503552 T 8,13 Invalides 2 Alexandre Dumas T : 01437194 : T 2 Alexandre Dumas 7 Pont-Marie T : 0149966270 : T 7 Pont-Marie 11 République 9 Charonne T : 0143 796170 : T 9 Charonne aqe osr :0146072627 T 5 JacquesBonserg M M 4,5 Gare duNord 4,5 Gare 1Gnor :0142 499139 T 11 Goncourt M iéT:01423484 T 4 Cité M 1 Palais-Royal T : 0142613004 : T 1 Palais-Royal :0149958241 T e mois

CDAG IST VACC S C SIS STC SIS I C SIS SIS CLAT = M = C = P

> PMI MP V V CPEF 459 = T = V = IS = S CDO = I MP I I I I I I I I I I I I I I I I I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCEP > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

75011 PMI 70 rue du Chemin Vert M9 St-Ambroise T : 01 43 55 89 52 I 75012 PMI 72 rue Claude Decaen M6,8 Daumesnil T : 01 43 07 83 37 I 75012 HÔPITAL ROTHSCHILD 33 bd de Picpus T : 01 40 19 30 00 MP 75012 HÔPITAL ST-ANTOINE 184 rue du Fg St Antoine T : 01 49 28 21 54 SMP 75012 PMI 43 rue de Picpus M1,2,6 Nation T : 01 43 41 51 26 I 75012 C. de VACCINATION 43 rue de Picpus M1,2,6 Nation T : 01 43 41 64 06 V 75013 PMI 49 bd Masséna M7 Porte d’Ivry T : 01 45 83 89 11 I 75013 PMI 134 bd Masséna M7 Porte de France T : 01 45 83 43 94 I 75013 PMI CRF 42 rue Vandrezanne M7 Tolbiac T : 01 45 80 51 18 I 75013 CMS EDISON 44 r Charles-Moureu M5,6 place de France T : 01 44 97 86 01 TC 75013 Centre vaccinations 13 r Charles Bertheau M5,6,7 T : 01 45 82 50 00 V Place France ou Tolbiac Lu et jeudi + vendredi AM 75013 HÔP PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 47-83 bd de l’Hôpital M5 St-Marcel T : 01 42 16 00 00 SIS MP 75014 PMI impasse Sainte-Léonie M13 Pernety T : 01 45 45 67 15 I 75014 CMS RIDDER 3 rue de Ridder M13 Plaisance T : 01 58 14 30 30 SIS T C T : 01 58 14 30 70 V 75014 INSTITUT PUER. 26 bd Brune M13 Porte de Vanves T : 01 40 44 39 03 I 75014 INSTITUT ALFRED FOURNIER 25 Bd St-Jacques T : 01 40 78 26 00 SIS M6 St-Jacques RB Denfert-Rochereau 75015 PMI 9 rue des Périchaux M13 Porte de Vanves T : 01 53 68 66 00 I 75015 PMI 12 rue Viala M6 Bir Hakeim T : 01 45 71 27 41 I 75015 C. DE VAC. 12 rue Tiphaine M6,8,10 La Motte-Picquet T : 01 53 95 47 00 V 75015 OCM-CEASIL 4 rue Vigée-Lebrun M12 Volontaires T : 01 44 49 67 85 I 75015 LA GOUTTE DE LAIT 11 bis place du Cardinal Amette M6 Dupleix T : 01 47 83 59 26 I 75016 PMI 78 rue Lauriston M6 Boissière T : 01 56 28 92 41 I 75016 PMI 35 rue Claude Terrasse M9 Porte de St-Cloud T : 01 42 24 62 41 I 75017 PMI 43 rue Gauthey M13 Brochant T : 01 42 28 28 66 I 75017 PMI 15 rue Pierre Demours M2 Ternes T : 01 58 05 29 16 I 75017 PMI 18 rue Salneuve M2,3 Villiers T : 01 47 66 16 65 I 75017 Centre CURNONSKY 27 rue Curnonsky M3 Pte de Champerret T : 01 48 88 00 31 P 75017 CMS BOURSAULT 54 bis r Boursault M2 Rome T : 01 53 06 35 60 VT PC 75018 PMI 5/7 rue Carpeaux M13 Guy Môquet T : 01 44 85 37 44 I 75018 PMI 23 rue du Nord M4 Simplon T : 01 42 62 72 74 I 75018 PÔLE SANTE GOUTTE D’OR 16 rue Cavé M4 Château Rouge T : 01 53 09 94 10 IPC 75018 PMI 13 rue Charles Hermite M12 Porte de la Chapelle T : 01 40 34 52 56 I 75018 PMI 103 rue Philippe de Girard M12 Marx Dormoy T : 01 46 07 52 24 I 75018 PMI 22 rue Marcadet M4,12 Marcadet Poissonniers T : 01 46 06 81 62 I 75018 CENTRE DE VAC. 4 rue Duc M12Jules Joffrin T : 01 46 06 48 36 VM 75018 HÔP. BICHAT 46 r Henri Huchard M13 Porte de St-Ouen T : 01 40 25 80 80 SIS MP 75018 PMI CRF 145 bd Ney M13 Porte de St-Ouen T : 01 46 27 23 35 I 75019 PMI 13 rue Rébeval M2,11 Belleville T : 01 42 01 15 28 I 75019 PMI 1 rue de l’Oise M7 Crimée T : 01 40 34 26 52 I 75019 PMI 85 rue Curial M7 Crimée T : 01 40 37 02 66 I 75019 PMI 4 ter rue de la Solidarité M7 bis Danube T : 01 42 39 82 64 I 75019 PMI 10 rue Henri Ribière M7 bis,11 place des Fêtes T : 01 53 38 95 03 I 75019 PMI Enfant et Santé 160 rue de Crimée M7 Crimée T : 01 40 36 67 20 I 75019 PMI Enfant et Santé 52 av de Flandre M7 Riquet T : 01 44 72 09 35 I 75019 CMS PMI Ass ENFANCE ET FAMILLE CMS T : 01 42 08 66 10 6 bis rue Clavel M11 Pyrénées PMI T : 01 44 52 57 16 I 75019 C. DE VACCIN. 9 rue Édouard Pailleron M7 bis Bolivar T : 01 42 02 04 20 V

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 460 HNEOPLSVGE lc e iressT:0139748589 T :01346041 T 0139114390 : T 0139698889 : T :01 30902923 T 6placedesPierreuses CHANTELOUP-LES-VIGNES CELLE-SAINT-CLOUDLA 7817012avCharles-deGaulle :0160525130 T 17rueBlaisePascal 78390PMI D’ARCY BOIS 41-43rueduBelvédère 78410PMI AUBERGENVILLE 2alléedes Vanneaux 78260PMI ACHÈRES 0164105190 : T :0164250700 T 78 – YVELINES :0160552005 0164432027 : T T 16placeEdmonddeRothschild 77220UAS TOURNAN-EN-BRIE :0164340033 T Chemin duPlessis 50 81 65 60 01 : :01641455 DOLTOSAVIGNY-LE-TEMPLE FRANÇOISE T 77176CENTRE T :0160585100 PMI T ROSTANDSAINT-FARGEAU 77310CMSJEAN 98avdeFontainebleau :0169674400 : 0160572238 T T :0164432027 T 16rueAntoineLavoisier ROISSY-EN-BRIE 77680UAS : 0164432027 T 11ruedeChangis 77160UAS PROVINS 77340CMSLesPONTAULT-COMBAULT Airelles 39rueduPlateau :0160212900 T 77330CitéA.Frank 8rueLe Corbusier OZOIR-LA-FERRIÈRE :01605552 T AlléedeLaFerme (duBuisson) 77420CMSPMI NOISIEL :0164353877 T :0164124680 :0164124330 T T 1rBeauregard 77140UAS NEMOURS 13boulevard 77370CMSUAS Voltaire NANGIS SantéPubl. 1rueAndré PMI 77130UAS Thomas MONTEREAU :0160062676 T ruedelaMare l’Évêque 77550PMI : 0164340028 MOISSY-CRAMAYEL T :0160712207 T 31 MITRY-MORY 1avduDauphinéBP 77290UAS 77000CMS3rueBarthel MELUN 22 avdelaConcorde SantéAdulteetJeunesse 77145Service :0160741264 0164134200 : MEAUX-BEAUVAL T T 6-8rueSaint-Fiacre 77100HÔPITAL MEAUX 23ruedela 77185UAS TourLOGNES d’Auvergne 15 bddumaréchalGallieni 0164373430 : T 77400UAS LAGNY-SUR-MARNE : 01 64265106 :0164755821 T T 55bdMaréchalJoffre 77300HÔPITAL FONTAINEBLEAU 43bdJoffre 77300UAS FONTAINEBLEAU DAMMARIE-LES-LYS 70alléeJean-Ph.Rameau 77190UAS 26-28ruePalais deJustice 77120CMSPMI COULOMMIERS 28rueJeanRostand UAS COMBS-LA-VILLE 25avduGendarmeCasterman 77500UAS CHELLES 98 53 62 60 01 : T 77170 annexe 15 UAS rue du Petit Beauverger BRIE-COMTE-ROBERT :Unitéd’actionsociale-CMSCentre médico-social UAS 77 –SEINE-ET-MARNE M 218rdeBelleville 75020 CMSBELLEVILLE St-Simon CRF 19ruedelaRéunion 75020 PMI CRF 93rueHaxo 75020 PMI 75020 CMSduGOSB162ruedeBelleville 14/16ruedeNoisy-le-Sec 75020 PMI 23rued’Eupatoria 75020 PMI 75019 H 52 ETED ACNTO 7rFééikLmîr :01479782 T DE VACCINATION75020 CENTRE 27rFrédérick Lemaître 52 M ODTO RI TSMN1 u el ri T:01446417 T FONDATION75020 PMI CROIX ST-SIMON 18ruedelaCroix tutr tarseTéléphone Structure etadresse 7b,11 placedesFêtes Ô PITAL ROBERT DEBRÉ 48bdSérurier DEBRÉ ROBERT PITAL M 9 Maraîchers M 1Tlgah :0140323414 T 11 Télégraphe M orne :0147973554 T 2 Couronnes M M aacesT:0143700469 T 9 Maraîchers M 3 bis Saint-Fargeau T : 0140319025 : T 3 bisSaint-Fargeau 3 bis, 11 Porte desLilas 3 bis,11Porte M M 1Tlgah :0140335200 T 11 Télégraphe 1Judi M :01403380 T 11 Jourdain PMI :0140338041 T : 0140032000 T

CDAG IST VACC SP MP SISV P I SISV SISV P I SISV MP SISV MP SISV SP MP SISV SISV P SV SISV P I SISV MTC T SM CLAT > SVMPC P M C P V C M IS P M V IS V IS C P M V IS P M V IS V IS PMI M

V CPEF I 461 CDO MP MP MP MP MP MP IP IP I I I I I I I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE P > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

LE CHESNAY 78150 CENTRE HOSPITALIER 177 rue de Versailles T : 01 39 63 80 90 S 1er étage salle attente N°9 répondeur LE CHESNAY 78150 PMI 2 rue Cimarosa T : 01 39 43 88 60 IP LES CLAYES-SOUS-BOIS 6 bis av. Claude Debussy T : 01 30 55 38 18 MIP CONFLANS-STE-HONORINE 78700 CMS 1 r Charles Bourseul T : 01 34 90 39 90 V CONFLANS-STE-HONORINE 78700 PMI 19 rue Roger Leroy T : 01 39 72 65 02 MP FONTENAY-LE-FLEURY 78330 PMI CCAS 1 av Jean Lurçat T : 01 34 60 34 36 MIP GUYANCOURT 78280 PMI 15 mail des Saules T : 01 30 43 47 62 IP HOUILLES 78800 21 rue Camille Pelletan T : 01 61 04 19 94 MP LA CELLE-ST-CLOUD 12 av Charles de Gaulle T : 01 39 69 88 89 IP LIMAY 78520 PMI 6 rue des Hautes Meunières T : 01 34 77 45 99 IP MAISONS-LAFFITTE 78600 PMI 14 rue de Mexico T : 01 34 93 22 62 I MANTES-LA-JOLIE CH boulevard de Sully T : 01 34 97 40 04 SM CPEF T : 01 34 97 41 55 P MANTES-LA-JOLIE 78200 ET 1 rue Somme PMI T : 01 30 33 94 17 TIP CAT T : 01 30 33 94 19 MANTES-LA-VILLE 78711 125 rue Houdan T : 01 34 97 98 83 MP MARLY-LE-ROI 78160 PMI 5 av Amiral Lemonnier T : 01 39 58 80 92 I P MAUREPAS Square de la Marche T : 01 39 38 23 60 MP MEULAN CH 1 rue du Fort T : 01 30 22 43 80 IP MONTIGNY-LE-BX 78180 24 allée Bouton d’Or T : 01 30 64 41 68 SI LES MUREAUX 78130 CMS CIPRES Centre commercial T : 01 30 22 09 60 S des Bougimonts, av de la République LES MUREAUX 78130 PMI 204 av Paul Raoult T : 01 34 74 15 17 M CPEF T : 01 34 74 66 18 P PLAISIR 78370 PMI 1 rue des Francs Sablons T : 01 30 54 76 26 MP POISSY 78300 ET 13 rue Jacob Courant T : 01 30 74 97 61 T POISSY CH 10 rue Champ Gaillard T : 01 39 27 40 50 MP RAMBOUILLET 78120 CH CDAG 13 rue Pasteur T : 01 34 83 79 07 S RAMBOUILLET 78120 CPMP 26 rue Pasteur T : 01 34 83 69 37 IS V M P RAMBOUILLET 78120 HÔP. Cons. Ext.rue Pierre et M. Curie T : 01 34 83 79 07 SM SAINT-CYR-L’ÉCOLE 78210 34 av Gabriel Péri T : 01 30 45 06 55 IS M P SAINT-GERMAIN-EN-LAYE CH 20 rue Armagis T : 01 39 27 42 99 SM CPEF T : 01 39 27 40 04 P SARTROUVILLE 78500 CSM T : 01 39 14 44 96 P 1 av Maurice Berteaux PMI T : 01 39 14 40 29 M SARTROUVILLE 78500 PMI 7 rue Pablo Picasso T : 01 39 14 87 85 I TRAPPES 78190 ET PMI Av Hector Berlioz T : 01 30 13 13 44 I TRAPPES 78190 PMI 4 rue Jean Moulin T : 01 30 13 13 30 MP CPEF T : 30 50 84 90 TRAPPES 78190 IPS 3 place de la Mairie T : 01 30 16 17 80 SISV T T : 01 39 30 44 99 VERNOUILLET 59 allée des Capucines T : 01 39 71 06 06 MP VERSAILLES 78000 CH 1 rue Richaud T : 01 39 63 87 65 SIS VERSAILLES 78000 PMI et centre Petit Bois T : 01 39 25 03 70 VI 6 rue Bernard de Jussieu VAC T : 01 39 51 33 43 VERSAILLES 78000 PMI 3 bis impasse des Gendarmes T : 01 39 50 30 49 IP

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 462 OLGE910PI11aleFrmT:0146215616 T :0149095957 T :0147824895 T :0146210454 T :0146667619 :0145361350 T T : 0156058200 T 181alléeForum 92100PMI BOULOGNE :0146663078 T :0146666325 T 92100CS CROIX-ROUGE 227bdJeanJaurès BOULOGNE deMédecine9avCharles deGaulle Service PARÉ AMBROISE 92100HÔPITAL BOULOGNE 115ruePierre Joigneaux 92270PMI BOIS-COLOMBES 9avRené 92270PMI BOIS-COLOMBES 92220CMS2av. :0169123850 LouisBAGNEUX Pasteur T :0169243517 T 6bisruelleàRiou ANTONY 92160 PMI 248rueAdolphePajeaud ANTONY 92160PMI 77rueProsperANTONY Legouté 92160PMI CS Centre desanté-CMS:Centre municipaldesanté 92 –HAUTS-DE-SEINE VIRY-CHÂTILLON 1alléeAmbroise Paré 91170PMI :0169524965 T VIRY-CHÂTILLON 2avdeBretagne 91170PMI :0160141781 T Oly 115rPierre Quartier Brossolette 91270PMI VIGNEUX/SEINE :0169286000 01 69078152 : T T Croix Blanche1alléeLouis Quartier Blériot 91270PMI 0169066036 : VIGNEUX/SEINE T 01694446 : T L :0160151764 BosquetMunicipal,avSaintonge,Bât20 T 91940PMI ULIS LES :0160166886 T 91940Centre : 0169817360 dentaire etinfirmier, ULIS ruedelaBrie T LES : 0169460958 :0169208887 T T 28ruedesPrés Saint-Martin SAVIGNY-SUR-OR 91600PMI :0169035485 :0169906481 T T 4rGounod,BoisdesRoches 91240PMI SAINT-MICHEL/OR 35ruedeMonthléry 91700PMI SAINTE-GENEVIÈVE-DES-B 2rueduMoulinà Vent 91130PMI RIS-ORANGIS : 01 64940496 T 3bis rueduMont 91120PMI PALAISEAU 31ruedel’Épargne 91390 PMI MORSANG-SUR-ORGE :0160110803 T 55bisavdelaRépublique 91230PMI MONTGERON 18rueduBuissonHoudard 91540PMI MENNECY :0164945399 0169206568 : 91300CDPS35bisavMarxDormoyMASSY T T : 0169214922 T 91300CMS42rueMarxDormoyMASSY (missionsàconf.) :0169450373 :0160777352 T T 2avenue France 91300PMI MASSY :0169401641 T etPlanif. 91300CentreThomas 16alléeAlbert MASSY Ortho 91260CDPSplaceduMaréchalLeclercJUVISY-SUR-ORGE :0160467565 T Grande Borne11pl.auxHerbes Quart. 91350PMI GRIGNY 0164966972 : T ÉVRY-COURC. 91026 CDPS 1placedel’Écoutes’ilpleut 12rueMagne ÉTAMPES 91150PMI :0164960249 :0160881117 T T ÉTAMPES 91150CDPS90rdelaRépublique 6rueJohannStrauss 91800PMI ÉPINAY-SOUS-SENART 2rueduDocteurFrançois 91210PMI :0164901454 DRAVEIL T 28-30rueGustave Courbet 91100PMI :0169437504 CORBEIL-ESSONNES T : 0160844775 :0169382221 7bdHenriDunant 91100PMI T T CORBEIL-ESSONNES :0160482619 T 91100CDPS1ruePierre Sémard CORBEIL-ESSONNES lesHautesMardelles 130ruedeCerçay 91800PMI BRUNOY 75 47 84 60 01 : T Rosières 13rSalv. Quartier 91220PMI Allende BRÉTIGNY-SUR-ORGE 5-7rueÉdouard Branly 91220PMI BRÉTIGNY-SUR-ORGE 3placedesFroidesATHIS-MONS Bouillies 91200PMI 6alléeduparc d’Ozonville ATHIS-MONS 91200PMI ARPAJON 91290CDPS10rueSaint-Blaise deprévention etdesanté-CMS:CentreCDPS :Centre médico-social départemental 91 –ESSONNE ES ULIS 91140 PMI Centre Commercial Les 91140PMI BoutiquesdeCourtdimanche ULIS ES tutr tarseTéléphone Structure etadresse :0169408935 T :0169072849 T

CDAG IST VACC

S P SV SV C SISV T C SISV C T SISV C T SISV T C SISV T C SISV T CLAT > SMP M IS PMI MP MP

VC CPEF 463 CDO MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP I I I I I I I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE P > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

BOULOGNE 92100 PMI 103 rue de Paris T : 01 46 04 78 47 I BOURG-LA-REINE 92340 PMI 47 av Général Leclerc T : 01 46 65 11 63 I CHÂTENAY-MALABRY PMI 12 pl François Simiand T : 01 46 31 35 93 M CHÂTENAY-MALABRY 92290 CMS 18,20 rue Benoît Malon T : 01 46 32 10 90 P CHÂTILLON CMS 25 rue Jean Pierre Thimbaud T : 01 46 57 33 38 P CHÂTILLON PMI bd Félix Faure T : 01 58 07 15 08 I CLAMART 92140 CMS 55 av Jean Jaurès T : 01 41 23 05 90 C CLAMART 92140 PMI haut Clamart, 52 route du Pavé Blanc T : 01 46 30 04 84 I CLAMART 92140 PMI bas Clamart T : 01 40 94 07 69 I CLAMART 92140 HÔPITAL BÉCLÈRE 157 r Pte de Trivaux T : 01 45 37 44 44 SP CLICHY 92110 CMS 3 rue Simonneau T : 01 41 40 93 73 VMP COLOMBES 92700 CDAG HÔPITAL 178 rue des Renouillers T : 01 46 49 36 36 SP COURBEVOIE 92400 CMS 32 bd A.Briand T : 01 43 34 18 18 P COURBEVOIE 92400 PMI 56 rue Capitaine Guynemer T : 01 47 88 46 62 I COURBEVOIE 92400 PMI 176 bd St-Denis T : 01 49 05 05 60 I FONTENAY-AUX-ROSES 92260 CMS 6 r Antoine Petit T : 01 46 61 12 86 SM I P LA GARENNE-COLOMBES 92250 PMI 45 av Joffre T : 01 42 42 16 61 I ISSY-LES-MOULINEAUX 92130 PMI 39 av A.Briand T : 01 46 45 39 34 M ISSY-LES-MOULINEAUX 92130 PMI 27 rue Guynemer T : 01 40 93 44 95 M MALAKOFF 92240 CMS Barbusse 74 rue Jules Guesde T : 01 46 44 07 38 P MALAKOFF 92240 CMS Ténine 74 av Pierre Labrousse T : 01 41 17 43 50 SP MALAKOFF 92240 PMI 66 rue Avaulée T : 01 46 57 28 80 I MALAKOFF 92240 PMI 3 rue Louis Blanc T : 01 47 35 76 49 I MONTROUGE 92120 PMI 7 rue Amaury Duval T : 01 42 53 03 10 M MONTROUGE 92120 CMS 5 rue Amaury Duval T : 01 46 12 74 09 IS P NANTERRE 92000 imm. Quartz 4 av Benoît Frachon T : 01 41 20 27 00 M PMI (consultations femmes enceintes en septembre 2006) NANTERRE 92000 PMI allée Fernand Léger T : 01 47 25 35 57 M NANTERRE 92000 PMI 9 rue Jacques Decour T : 01 49 06 98 52 M NANTERRE 92000 HÔPITAL MAX FOURESTIER 403 av de la République T : 01 47 69 65 65 SMP NANTERRE 92150 PMI 18 rue Maurice Thorez T : 01 47 29 50 71 MP NEUILLY-SUR-SEINE 92200 CENTRE HOSPITALIER T : 01 40 88 61 64 MP Courbevoie-Neuilly sur Seine, 36 bd du Général Leclerc LE PLESSIS-ROBINSON 92350 PMI 26 av Charles de Gaulle T : 01 41 36 82 50 MP RUEIL-MALMAISON 92500 CS Santhar 85 bis av Albert 1er T : 01 41 29 07 77 IS P SCEAUX 92330 PMI 2 av. Jules Guesde R Robinson T : 01 40 91 93 23 MP SÈVRES 92310 PMI 2 rue Lecointre T : 01 46 26 42 34 I SÈVRES CH Jean Rostand 141 Grande Rue T : 01 41 14 75 15 IS P SURESNES 92150 CMS BURGOS 6 rue Carnot T : 01 41 18 15 50 SV P SURESNES 92150 PMI Cité des Chênes, 12 bis allée des Beaux Choux T : 01 47 72 20 55 I SURESNES 92150 PMI 5 rue Alexandre Darracq T : 01 47 72 19 69 I VANVES 92170 PMI 1 bis rue Aristide Briand T : 01 41 90 20 15 I

93 – SEINE-SAINT-DENIS CDDPS : Centre départem. de dépistage et de prévention sanitaire - CMS : Centre municipal de santé AUBERVILLIERS 93300 CDDPS 1 rue Sadi Carnot M7 Aubervilliers T : 01 48 33 00 45 SISV T AUBERVILLIERS 93300 CMS 5 rue du Dr Pesqué T : 01 48 11 22 00 MP AUBERVILLIERS 93300 PMI 11 rue Gaëtan Lamy T : 01 48 33 96 45 MP AUBERVILLIERS 93300 PMI 16 rue Bernard Mazoyer T : 01 48 34 43 13 MP

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 464 RNY970CSredsClbi :0148314633 T :0148305093 T :0141608090 :0148365089 T T :0148320635 T :0148323650 T 93700CMSruedesColibris DRANCY 93700CMSrueduBoisdeGroslay DRANCY :0148362982 : 01 499260 T :0148368765 T T :0148363366 93700CMSrued’Estienned’Orves DRANCY T :0148304717 T 93700CMS2ruedelaRépublique DRANCY CitédelaMuette 93700PMI DRANCY :01487817 :0143112480 90rueSadiCarnot 93700PMI DRANCY T :0148366099 T T Roulaud rRoger CitéGaston :0145095510 Salengro 93700PMI DRANCY T 93120CMS 20avduGénéral Leclerc COURNEUVE LA 3alléeGeorges Braque :0148475413 93120PMI COURNEUVE LA T :0155891920 :0148302690 T T 110rueJeanJaurès 93120PMI COURNEUVE LA :0143112665 T 0141701100 : 48/50avdelaRépublique 93120PMI T COURNEUVE LA 0148026686 : 18rueLénine 93120PMI T COURNEUVE LA 1placePaul 93120PMI Verlaine COURNEUVE LA :0148302044 CLICHY-SOUS-BOIS 2avJeanMoulin :0148309847 93390PMI T T :0148365393 0148473572 : T T CLICHY-SOUS-BOIS 52alléeduChênePointu 93390PMI :0148474652 T 86avdelaDivisionLeclerc 93350PMI LE BOURGET CIDAG 43avde BONDYVerdun 93140 PMI :0148309451 8square du8Mai1945 BONDY 93140 PMI T Avdu14Juillet VERDIER BONDY 93140CHJEAN 20avLéonBlum BONDY 93140 PMI 7rueCarnot 93000PMI BOBIGNY 60/70rueMarcel Cachin 93000PMI BOBIGNY :0148955172 :0148657430 T T :0148142125 T 93000CMS1citéJeanGrémillonbâtiment5 BOBIGNY 93000CMS1ruedel’Aviation BOBIGNY IST 93000CMS1avKarl Marx BOBIGNY 0145917009 : 8bisrued’Oslo 93000PMI T BOBIGNY :0143603321 :0145917000 :0156639100 T T T 125 route deStalingrad :0148666400 :01499391 T T Consultation AVICENNE 93000HÔPITAL BOBIGNY 20rueMarcel Alizard 93150PMI :0148651973 LE BLANC-MESNIL T 20rueÉmileZola 93150PMI :0156639112 T LE BLANC-MESNIL 117avPaul 93150PMI Vaillant-Couturier : 0148662739 LE BLANC-MESNIL T 93150CMS66avdelaRépublique LE BLANC-MESNIL CRF 44rduCapitaine Fonck 93150PMI LE BLANC-MESNIL 64avJ.Demolin 93150PMI LE BLANC-MESNIL : 0143856508 T CRF 4rduLt. 93170PMI Thomas BAGNOLET 93170CMS13rueSadiCarnot : 0148661741 BAGNOLET T CAT 70ruePierre Curie 93170PMI : 0148666226 BAGNOLET T 3rueAdélaïdeLahaye 93170PMI BAGNOLET 26ruede Tourville AULNAY\BOIS 93600PMI :0148348431 T Ballanger bd Robert : 0148199040 T : 0148198781 R.BALLANGER T AULNAY\BOIS 93600HÔPITAL : 0148347358 T 1ruedelaCroix : 01438378 Nobillon AULNAY\BOIS 93600PMI T AULNAY\BOIS 93600CMS8/10avenue Coullemont : 0148669144 T «JeanAupest»AlléeduMerisier AULNAY\BOIS 93600PMI «Pierre Abrioux»8rDuperrey AULNAY\BOIS 93600PMI «LeAULNAY\BOIS 93600PMI Gros Saule»rduDrPertis :0148340035 T «Le »7rdeBougainville AULNAY\BOIS 93600PMI Gallion 42bdFélixFaure 93300PMI AUBERVILLIERS 18rueduBuisson 93300PMI AUBERVILLIERS CitéRobesp. 93300PMI 91rduPontBlanc AUBERVILLIERS tutr tarseTéléphone Structure etadresse R ernBadte DP IA :0143856503 T CIDAG Sevran BeaudotteCDDPS

CDAG IST VACC SP S S CLAT > SP IS PMI

VP VP VP VP VMP V V VP VPC VMP CPEF 465 CDO T MP MP M MP MP MP MP MP MP MP MP MP M M MP M MP MP M MP MP MP I I I I I I IP I I I I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE P > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

DRANCY 93700 PMI 239 rue Anatole France T : 01 48 32 31 38 MP DRANCY 93700 PMI 99 av Marceau T : 01 48 32 08 15 MP DRANCY 93700 PMI 23 bd Paul Vaillant-Couturier T : 01 48 32 37 62 MP DRANCY 93700 PMI 100 rue Saint-Stenay T : 01 48 36 95 70 MP ÉPINAY-SUR-SEINE 93800 PMI 17 rue de la Justice T : 01 48 26 44 44 MP ÉPINAY-SUR-SEINE 93800 PMI 2 rue Jules Siegfried T : 01 48 22 69 00 I ÉPINAY-SUR-SEINE 93800 PMI 73 rue de Paris T : 01 48 27 56 00 MP ÉPINAY-SUR-SEINE 93800 PMI 120 rue d’Orgemont T : 01 48 41 52 74 MP GAGNY 93220 CMS et PMI 23 rue Henri Barbusse T : 01 43 02 03 54 V PMI T : 01 43 81 29 06 IP GAGNY 93220 PMI 19 rue du 18 Juin T : 01 43 32 71 94 M L’ÎLE ST-DENIS PMI 1 rue de la Commune de Paris T : 01 48 20 30 27 MP LES LILAS 93260 Maternité 14 rue du Coq Français T : 01 49 72 64 65 P LES LILAS 93260 PMI 5 square Henri Dunant appt 536 T : 01 43 63 97 38 MP LIVRY-GARGAN 93190 PMI 26 rue Saint-Claude T : 01 43 32 59 07 MP LIVRY-GARGAN 93190 PMI 93 rue de Sully T : 01 43 32 60 97 MP MONTFERMEIL 93370 CHI 10 rue du Général Leclerc T : 01 41 70 81 91 SP MONTFERMEIL 93370 PMI 12 rue Utrillo T : 01 43 88 24 24 MP MONTFERMEIL 93370 PMI 64 rue Henri Barbusse T : 01 43 32 92 47 MP MONTREUIL 93100 HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE CDAG T : 01 49 20 34 38 SMP 56 bd de la Boissière CPEF T : 01 49 20 34 69 MONTREUIL 93100 CDDPS 77 rue Victor Hugo T : 01 48 58 62 07 SISV T MONTREUIL 93100 PMI 36 rue des Papillons T : 01 48 58 69 67 MP MONTREUIL 93100 PMI 9 rue Henri Wallon T : 01 48 58 97 49 MP MONTREUIL 93100 3 av Léo Lagrange PMI T : 01 48 57 17 71 I CMS T : 01 48 70 64 22 P MONTREUIL 93100 31 bd T.Sueur PMI T : 01 48 70 61 41 IP CMS T : 01 48 70 60 79 VP MONTREUIL 93100 CMS 2 rue Girard T : 01 48 70 64 21 P MONTREUIL 93100 PMI 28 av de la Résistance T : 01 48 57 50 57 I MONTREUIL 93100 PMI 13 rue du Sergent Bobillot T : 01 48 59 95 72 IP MONTREUIL 93100 65 bis rue Voltaire PMI T : 01 48 70 02 30 IP CMS T : 01 48 70 60 80 VP NEUILLY-PLAISANCE 93360 PMI 3 square Jean Mermoz T : 01 43 00 12 38 MP NEUILLY/MARNE 93330 PMI 5 rue Ledru Rollin T : 01 43 08 23 72 MP NEUILLY/MARNE 93330 PMI 2 rue de Savoie T : 01 43 00 89 47 MP NOISY-LE-GRAND 93160 CDDPS et PMI T : 01 43 04 66 00 SISV T 4 mail Victor Jara PMI T : 01 43 05 29 93 SMP NOISY-LE-GRAND 93160 PMI FERNAND LAMAZE Cité de la Butte Verte T : 01 43 05 20 09 MP NOISY-LE-GRAND 93160 PMI 14 allée des Hautes Rives T : 01 43 04 49 64 MP NOISY-LE-SEC 93130 CMS 5 rue Pierre Brossolette T : 01 49 15 90 15 P VAC T : 01 49 42 67 63 V NOISY-LE-SEC 93130 PMI 4 rue de l’Union T : 01 48 44 21 59 MP NOISY-LE-SEC 93130 PMI Place des Découvertes T : 01 49 42 67 22 MP NOISY-LE-SEC 93130 PMI 3 rue Paul Verlaine T : 01 48 40 78 95 I PANTIN 93500 PMI Parc des Courtillières T : 01 48 37 59 34 MP PANTIN 93500 PMI F.DOLTO 35 rue Formagne T : 01 49 15 45 93 MP PANTIN 93500 CMS allée Newton T : 01 48 36 49 06 VMP PANTIN 93500 CMS 28 rue Sainte-Marguerite T : 01 49 15 45 09 VP PANTIN 93500 PMI 4 chemins 43 av Édouard Vaillant T : 01 48 43 30 89 I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 466 AN-EI 30 DP Ô DA 93200CDDPSHÔP SAINT-DENIS 1 bis rue Saint-Louis CDDPS T : 0145287649 : T 0145281029 : T CDDPS PMI :0148553539 T :0148266871 T :0148616649 :0149718198 T T :0148618799 T :0148266425 T :01435259 T : 01493652 T 6rueStephenson 93250PMI VILLEMOMBLE PMI 1 bisrueSaint-Louis :0143837654 :0149189210 T T 93250 VILLEMOMBLE :0149456890 19avdelaPaix 93290PMI T TREMBLAY-EN-FRANCE :0148263460 T PMI 1alléeAmpère 93290 PMI TREMBLAY-EN-FRANCE STAINS 93240CMS27/33bdMaxime Gorki :0149456952 :0149456957 T T 21bdMaximeGorki STAINS 93240PMI :0143843382 1rueCharlesPéguy,STAINS 93240PMI T ClosSaint-Lazare :0149456953 T PMI :0142356183 rueduMoulinNeuf STAINS 93240PMI :0149456955 T T 0143854999 : T : 0143836603 T Bussières 93270CMS2placeGaston SEVRAN Place A.Crétier 93270PMI SEVRAN CIDAG 19av Salvador Allende ÉRABLES LES 93270PMI SEVRAN 2all COLOMBES LES Toulouse-Lautrec 93270PMI SEVRAN :0142356199 T 12rueCharlesConrad BEAUDOTTES 93270PMI SEVRAN Péri 62 avGabriel :0142431173 T 93400CMS etPMI SAINT-OUEN 4rueHenriBarbusse 93400PMI SAINT-OUEN :0142431017 T 56 rueSaint-Denis 93400CMS etPMI SAINT-OUEN PMI 147 rueduDocteurBauer :0148225510 T :01424303 0148294600 : T 93400CMSetPMI SAINT-OUEN T :01424335 T 2 rueduDrDelafontaine PMI 93200HÔP.SAINT-DENIS DELAFONTAINE CMS 17rueÉmileConnoy 93200PMI SAINT-DENIS :0149711100 T 11 rueDanielleCasanova Monmousseau 3rueGaston SEMARD PIERRE 93200PMI SAINT-DENIS 0148208189 : T 14rueHenri Barbusse 93200CMSetPMI SAINT-DENIS 93200CMS6ruedesCygnes SAINT-DENIS :0148126450 T Francs Moisinsbâtiment4 43alléeAntoineSaint-Exupéry 93200PMI SAINT-DENIS :0143029455 T :01452897 T 153 avduPt Wilson :0141831777 T :0149159253 T 93200CMSetPMI SAINT-DENIS 0148452635 : T : 0148549653 T 40 rueAugustePoullain :0148549661 T 93200 SAINT-DENIS 8rdesSycomores BOISSIÈRE LA 93110PMI ROSNY\BOIS ROSNY-SOUS-BOIS 93110CMSrueRochebrune 0148449136 : T Hoffman 59rPhilibert MARNAUDES ROSNY\B 93110PMI :0172093200 ROSNY-SOUS-BOIS 36rueduGénéral Leclerc 93110PMI T CitéduDocteurParat 93230PMI ROMAINVILLE 12rue Veuve 93230PMI ROMAINVILLE Aublet :0149154194 :0148262319 T T :0149154505 T :01482102 T 93230CMS15rueCarnot ROMAINVILLE 87bdOuest 93340PMI LE RAINCY LE PRÉ-SAINT-GERVAIS 14rueDanton 93310PMI 0148479359 : T 93380CMS18/20rueGuéroux PIERREFITTE/SEINE 45ruedesJoncherolles 93380PMI PIERREFITTE/SEINE 58rueJulesChatenay 93380PMI PIERREFITTE/SEINE PAVILLONS\BOISLES 3alléeLouis Calmanovic 93320PMI 10-12rueE.etM.L.Cornet 93500PMI PANTIN 93500CMS14rueE.etM.L.Cornet PANTIN tutr tarseTéléphone Structure etadresse M 13 Porte deParis 13 Porte ILECSNV T: 01 48 20 07 T 94 NIELLE CASANOVA M :0149711106 T PMI :0148221282 T

CDAG IST SVT V IS VACC

SISV T S CLAT

> PMI

VP VP VP VP VP CPEF I 467 CDO MP MP MP MP MP M MP MP MP MP MP MP MPC MP M M M MP MP MP MP MP MP M MP MP I I I I I I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE P P P P P > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

VILLEPINTE 93420 PMI 16 place de la Mairie T : 01 43 84 74 81 MP VILLEPINTE 93420 PMI 10 rue Salvador Allende T : 01 48 61 21 36 MP VILLETANEUSE 93430 PMI 3 rue Paul Langevin T : 01 48 26 27 73 MP VILLETANEUSE 93430 PMI Les AULNES 51 r Rog Salengro T : 01 48 26 27 05 I

94 – VAL-DE-MARNE CMS : Centre municipal de santé ALFORTVILLE 94140 PMI 154 rue Étienne Dolet T : 01 43 75 54 82 MP ALFORTVILLE 94140 PMI 55 rue Louis Blanc T : 01 43 76 84 69 MP ARCUEIL 94110 PMI 5 rue Berthollet T : 01 45 47 12 23 MP BOISSY-SAINT-LÉGER 94470 PMI rue Gaston Rouleau T : 01 45 69 74 55 MP BONNEUIL 94380 PMI 1 rue Aline Pages, cité Colonel Fabien T : 01 43 39 74 03 I BRY-SUR-MARNE 94360 PMI 2 rue Jules Ferry T : 01 48 81 01 20 I CACHAN 94230 PMI 2 avenue Pasteur T : 01 46 63 21 88 MP CHAMPIGNY-SUR-MARNE 94500 PMI 7 bd de Stalingrad T : 01 47 06 46 52 MP CHAMPIGNY/MARNE 94500 PMI 1 place Rodin, Bois l’Abbé T : 01 48 80 45 49 MP CHAMPIGNY/MARNE 94500 PMI CPAM 8 rue de l’Abreuvoir T : 01 55 98 11 40 MP CHARENTON PMI CRF 21 rue des Bordeaux T : 01 43 78 00 38 I CHENNEVIÈRES-SUR-MARNE 94430 PMI 20 villa Corse T : 01 45 94 64 00 MP CHEVILLY-LARUE 94150 PMI 70 av du Président Roosevelt T : 01 46 86 26 86 MP CHOISY LE ROI 94600 40 av Alfortville PMI T : 01 48 90 91 03 I CPAM T : 01 48 53 07 87 MP CHOISY-LE-ROI 94600 PMI CPAM 6 av. Anatole France T : 01 48 84 09 93 MP CRÉTEIL 94000 CHIC 40 avenue de Verdun T : 01 45 17 55 00 SIS CRÉTEIL 94000 PMI rue Maurice Déménitroux T : 01 42 07 86 09 I CRÉTEIL 94000 PMI rue Amédée Laplace T : 01 43 77 07 69 I CRÉTEIL 94000 PMI 3 rue Charpy T : 01 48 99 79 22 MP CRÉTEIL 94000 PMI 4 rue Edgar Degas T : 01 43 39 23 26 MP FONTENAY-SOUS-BOIS 94120 PMI 24 rue Émile Roux T : 01 48 75 43 11 MP FONTENAY-SOUS-BOIS 94120 PMI 17 rue Jean Macé T : 01 48 75 68 27 MP FRESNES 94260 PMI rue du Dr Charcot T : 01 46 61 55 89 I FRESNES 94260 PMI 20 place Pierre et Marie Curie T : 01 46 68 30 13 MP GENTILLY 94250 PMI 20 rue du Soleil Levant T : 01 45 47 79 79 MP GENTILLY 94250 PMI 1 rue Bièvre T : 01 47 40 39 95 I GENTILLY 94250 PMI 3 ém av. cité du Chaperon Vert T : 01 46 56 80 77 MP L’HAŸ-LES-ROSES 94240 PMI 14 rue Ferrer T : 01 46 87 60 26 I L’HAŸ-LES-ROSES 94240 PMI 22 rue Gustave Charpentier T : 01 46 87 56 79 MP IVRY-SUR-SEINE 94200 PMI 28 rue Westermeyer T : 01 46 72 13 24 I IVRY-SUR-SEINE 94200 PMI 11 rue Michelet T : 01 46 71 87 82 I IVRY-SUR-SEINE 94200 PMI 1 bis rue Jules Ferry T : 01 46 72 22 32 I IVRY-SUR-SEINE 94200 PMI 9 place Voltaire T : 01 46 72 61 73 I IVRY/SEINE 94200 CH Jean Rostand 39 rue Jean le Galleu T : 01 49 59 40 00 M IVRY-SUR-SEINE 94200 CMS 64 avenue Georges Gosnat T : 01 43 90 20 00 SIS P JOINVILLE LE PONT 94340 PMI 33 rue Port T : 01 48 83 41 32 I LE-KREMLIN-BICÊTRE 94270 PMI 24 rue du 14 Juillet T : 01 49 58 43 15 MP LIMEIL-BRÉVANNES 94450 PMI 24 rue Marius Dantz T : 01 45 69 35 52 MP MAISONS-ALFORT 94700 PMI 20 rue Paul Vaillant-Couturier T : 01 43 75 48 71 MP MAISONS-ALFORT 94700 PMI 1 rue Maréchal Juin T : 01 43 68 48 47 I MAISONS-ALFORT 94700 PMI 4 rue Soleil T : 01 48 99 52 16 I

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 468 ROT910PI12red 8Ji :0134441450 T :0139326734 T : 01 34250065 T :0134060098 T :01300663 T PMI :0130388384 T 9ruedelaStation 95130PMI FRANCONVILLE 112ruedu18Juin 95120PMI ERMONT 1 22bisCoursAlbert 95600PMI :0130325933 EAUBONNE T : 01 30320020 T 95600CDDS29avdeParis EAUBONNE :0130310858 T 6avdel’Enclos 95000PMI CERGY 01307683 : T CERGY-ST-CHRISTOPHE Roulants 1petitPassage 95800PMI 9 rueduPas St-Christophe :01302249 T Sébille CERGY-SAINT-CHRISTOPHE 95800PMI Placedes Linandes M.deQuartier 95000PMI CERGY 0139617879 : CDDS T Placedes Touleuses M.deQuartier 95000PMI CERGY :0139611256 0134232529 : T T 3 placedelaPergola delaPréfecture Parvis 95000CDDSetPMI CERGY 4rueduDocteurRouques 95870PMI 68 BEZONS 10 25 30 01 : T RésidenceSantosDumont131avJeanJaurès 95100PMI ARGENTEUIL 3esplanadeSalvador Allende 95100PMI ARGENTEUIL :0146822783 T 69 rueduLieutenant-ColonelPrudhon ConsultationExterne 95100HÔPITAL ARGENTEUIL : 01 46816944 T 95100CDDS2ruePierre Guienne ARGENTEUIL dedépistageetsoins CDDS :Centre départemental : 01 55530035 T :0143284834 T 95 – VAL-D’OISE :0146803835 T :0155535080 :0145175500 T T rueGérard Philippe 94400PMI VITRY-SUR-SEINE 52rueCharlesFourrier 94400PMI VITRY-SUR-SEINE :01451013 T :0147260986 T 2avdelaCommuneParis 94400PMI VITRY-SUR-SEINE :0146788059 T 16square delaGalerie 94400PMI VITRY-SUR-SEINE :0147263809 T CMS18avHenriBarbusse 94400CIDAG VITRY/SEINE :0145976703 T 6av. 94300PMI Pierre Brossolette VINCENNES 31av. 94190PMI Carnot VILLENEUVE-SAINT-GEORGES Consultation deMédecine40alléeLaSource 01438927 : T :0145908424 : 01488342 T 94190HÔPITAL VILLENEUVE-ST-GEORGES T 0146823281 : T 119rdelaGare RDEBRÉ 94290PMI VILLENEUVE-LE-ROI 3terrueHenriBarbusse 94800PMI VILLEJUIF :0143244706 T 22avdeStalingrad 94800PMI VILLEJUIF :0143283197 0143241019 : T T 6rueRomain Rolland 94800PMI VILLEJUIF PMI 104 bddelaMarne PF 94210PMI SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS LA VARENNE : 0148830986 T :0148840326 : 0145188141 T VALENTON 4alléeFernande Flagon T 94460PMI :01459339 T 23avenue delaRépublique 94320PMI THIAIS :0148530912 0148724052 : T T parc Montaleau 94370PMI SUCY-EN-BRIE ST-MAURICE 51rueduMaréchalLeclerc (pastouslesjours) 0148714043 : T 1rueLedru 94100PMI Rollin SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS 16ruedeBérulle 94160PMI SAINT-MANDÉ placedu18Juin1940 94510PMI QUEUX-EN-BRIE LA 4 rueJeand’Estienned’Orves 94170 LE PERREUX-SUR-MARNE :0143750735 T 9417011rueGalliéni LE PERREUX-SUR-MARNE ORLY 15rueChristophe-Colomb 94310PMI ORLY 2bisrueMarivaux 94310PMI CPAM PMI 9rueCabit NOGENT-SUR-MARNE 21square Dufourmantelle 94700PMI MAISONS-ALFORT tutr tarseTéléphone Structure etadresse er :0139596625 T

CDAG IST VACC

SISV T S P SIS SIS CLAT > SVT V IS T V IS P IS PMI CPEF I 469 CDO M MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP MP I I I I I IP I I I I I I RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

FRANCONVILLE 95130 PMI 8-10 rue de la Croix-Verte T : 01 34 14 97 98 MP GARGES-LÈS-GONESSE 95140 PMI CROIX-ROUGE 5 av Joliot Curie T : 01 39 86 51 27 I GARGES-LÈS-GONESSE 95140 PMI 4/6 rue Van Gogh T : 01 39 86 80 31 MP GONESSE 95500 CENTRE HOSPITALIER Bâtiment central T : 01 34 53 22 11 IS M P Laboratoire 25 rue Pierre de Theilley CDAG T : 01 34 53 20 33 S GONESSE 95500 CDDS PMI 2 rue Henri Dunant CDAG T : 01 39 85 11 37 S CDDS T : 01 39 85 16 59 IS V T M P GOUSSAINVILLE 95190 PMI 1 place Danielle Casanova T : 01 39 92 80 01 MP HERBLAY 95220 PMI 29 rue Chantepuits T : 01 34 50 02 40 MP L’ISLE-ADAM 95290 PMI CROIX-ROUGE 4 rue Dambry T : 01 34 69 77 50 IP JOUY-LE-MOUTIER PMI maison de quartier 23 all Eguerets T : 01 34 43 50 41 I MONTIGNY-LES-CORMEIL. 95370 PMI 9 rue Aristide Maillol T : 01 39 97 49 44 MP MONTMAGNY 95360 PMI 9 rue Maurice Berteaux T : 01 34 28 84 66 MP MONTMORENCY 95160 PMI rue Racine T : 01 39 64 94 29 I OSNY 95520 PMI rue Vauvarois T : 01 30 30 00 18 I OSNY 95520 PMI bât 11 la Ravinière T : 01 30 31 07 83 I PONTOISE 95300 PMI 7 rue de Rouen T : 01 30 17 16 22 MP PONTOISE 95300 PMI 12 rue de Gascogne T : 01 30 30 29 87 I SAINT-GRATIEN 95210 PMI square Georgette Agutte T : 01 39 89 90 22 I SANNOIS 95110 PMI 46 bd Charles de Gaulle T : 01 34 11 18 88 MP SARCELLES 95200 Association rivage 10 av F. Joliot Curie T : 01 34 45 62 18 S SARCELLES 95200 PMI 16 av Henri Prost T : 01 34 19 41 85 I SARCELLES 95200 PMI 59 av Paul Valéry T : 01 39 92 14 70 MP SARCELLES 95200 PMI 6 allée F. Jammes T : 01 30 11 07 95 I SARCELLES 95200 C. Chantepie PMI 4 allée Jeu de Boules T : 01 39 90 30 60 I SOISY-SOUS-MONTMORENCY 95230 PMI rue des Écoles T : 01 34 05 21 54 MP TAVERNY 95150 PMI 8 place des Sept Fontaines T : 01 34 18 11 47 MP VILLIERS-LE-BEL 95400 PMI 6 av du 8 Mai T : 01 34 19 52 71 I VILLIERS-LE-BEL 95400 PMI bd Salvador Allende T : 01 34 38 00 71 MP VILLIERS-LE-BEL 95400 PMI 4 rue Georges Bizet T : 01 39 92 04 80 MP

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 470 75 –PARIS -Associationsagrééesparlapréfecture depoliceParis pourladomiciliationdesdemandeurs l’article L161-2-1 CSS n’est L161-2-1CSS pasparuenjanvier2007). l’article rappelée enmatière deprotection maladieparlacirculaire 2000-382du5juillet2000(ledécret DSS-2A prévuà refusent souvent deprocéderDans lapratique, àcettedomiciliationmalgrél’obligationquileurest lesCCAS demande detitre deséjour, rienn’est préciséàcejourparlaréglementation. organismesêtre sontagrééspourl’uneseulementdesdémarches). agrééparlepréfet(attention,certains Pourune personnes SDF. Pourunedemanded’asile(voir page70)ouunedemandedeprotection maladie,l’organisme doit figure organismes page 501.Àtitre aux subsidiaire, sonthabilitésàrendre certains La listedesCCAS ceservice indispensable del’accèsauxdroits. publicde«domiciliation»etboîteauxlettres »,condition le plusfréquemment)d’assurer ceservice delavilleoùpersonneasesattaches lesplusévidentes(notammentlavilleoùelledort d’action sociale(CCAS) s’adresser, etégalementderecevoir auCentre lecourrieradressé communal parcesadministrations. Ilappartient (SDF) doivent justifierd’uneélectiondedomicilepermettantdéterminerl’administration àlaquelleellesdoivent Pour déposerunedemanded’asile,detitre deséjourouprotection maladie,lespersonnessansdomicilefixe 51 AI M2,3,13Rome, PlaceClichy M2,11Belleville Ve deClignancourt 15h30MPorte validité 2ans PMAfrique,ChineLu, Ma,Me8h Lu 11h30,Ma13h30,Je11h, PMma17h-19hsa10h-12h :014223 6066 T 0142413013 : Inscription sur rendez-vous T uneautre association :0145229462 T pasêtre Ne domicilié dans Retrait ducourrier:Lu, Me12h30- M.etMmeDumas 106 bisbdNey75018 PARIS MERLIN Responsables : JEAN SOLIDARITÉ Inscriptionslumeje9h30-12h laprocédure d’asile 75010 PARIS 22 rueSainte-Marthe PARTAGE ET ENTRAIDE Valable pendanttoute 75017 PARIS Lu MaMeà9h30et14h30 16h; Ve 11h-17h 44 bddesBatignolles BATIGNOLLES DES ENTRAIDE :0140081721 T d’asile, etaccueillantd’autres publics 0145798149 : Resp :MmeFerroudja T Lu 18hSa12h InscriptionviaCimadeIDF InscriptionviaCimade IDF etsurplace :0153262380F46077081 T etsurplace 75018 PARIS 4 rueDoudeauville d’assistancesocialeetadministrative -Service D’ASILE TERRE FRANCE 17 ruedel’Avre 75015PARIS DEGRENELLE FOYER 18 bdArago 75013PARIS GOBELINS CIMADE 46 bddesBatignolles75017PARIS IDF Siège C/oCIMADE (réseauCimadeetSecoursCatholique)Associationrégionalededomiciliationdesdemandeursd’asile Dom’ASILE des demandeursd’asile 75 –PARIS -Associationsagrééesparlapréfecture depoliceParis pourladomiciliation Liste nonexhaustive dedomiciliations administratives agrééesprotection maladie DOMICILIATIONS RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : Voir dans listedesCCAS o tarseIfsdvre Infos pratiques Infos diverses Nom etadresse Services sociauxdesecteur Services page 501 bztn M12MarxDormoy Ibazatene M6, 8,10LaMotte-PicquetGrenelle M 7 Gobelins > 471

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Nom et adresse Infos diverses Infos pratiques

75 – PARIS - Autres associations COMITÉ DES SANS LOGIS T : 01 40 19 98 83 3 cité de Bergue Se présenter le Lu, Me, Ve 14h-17h 75012 PARIS INSER-ASAF Domiciliation sécurité Inscription : Lu à Je 9h-12h Siège : 121 rue Manin 75019 PARIS sociale/AME 14h-16h45 au 121 rue Manin 75019 T : 01 42 06 54 67 (entrée par le 1 rue Goubet) M Porte de Pantin MAISON DU PARTAGE (Armée du salut) Sur orientation d’un T : 01 53 38 41 30 32 rue Bouret 75019 PARIS travailleur social T : 01 42 40 25 43 LA MAISON VERTE Domiciliation sécurité T : 01 42 54 61 25 Tlj 15h-19h sauf Lu 127 rue Marcadet 75018 PARIS sociale/AME M Jules-Jo / Lamarck-Caulainc

77 – SEINE-ET-MARNE CROIX-ROUGE FRANÇAISE Agréée asile, sécurité T : 01 60 68 01 80 (ou délégation 37 rue Mezereaux sociale/AME, RMI T : 01 64 39 17 89) Mardi (10-12h), 77000 MELUN jeudi (10h-12h 14h-16h30)

78 – YVELINES - Associations agréées par la préfecture pour la domiciliation des demandeurs d’asile Dom’ASILE (réseau Cimade et Secours Catholique) Association régionale de domiciliation des demandeurs d’asile SECOURS CATHOLIQUE Admission via Dom’ASILE T : 01 39 25 03 94 8 rue de Porte de Buc Cimade IDF et sur place Me 14h à 16 h, Ve 10h-12h 78000 VERSAILLES Station Versailles-Chantier

78 – YVELINES - Autres associations Association AVVEJ Stuart Mill T : 01 30 84 11 80 30 rue de l’Orangerie 78000 VERSAILLES Station Versailles Rive gauche

91 – ESSONNE - Associations agréées par la préfecture pour la domiciliation des demandeurs d’asile Dom’ASILE (réseau Cimade et Secours Catholique) Association régionale de domiciliation des demandeurs d’asile SECOURS CATHOLIQUE Admission via Dom’ASILE T : 01 64 46 39 72 4 avenue Saint-Laurent Cimade IDF et sur place Ve 10h-12h 91400 ORSAY Resp Bernard Estramareix RER B Orsay-Ville

91 – ESSONNE - Autres associations CROIX-ROUGE FRANÇAISE Contact : Mme Daci T : 01 69 54 27 27 poste 2283 9 rue Camille Flamarion BP 72 Document d’identité à Se présenter sur place Tlj sauf Lu 91265 JUVISY-SUR-ORGE présenter ainsi qu’une photo Domiciliation pour 6 mois non renouvelable

92 – HAUTS-DE-SEINE - Associations agréées par la préfecture pour la domiciliation des demandeurs d’asile Dom’ASILE (réseau Cimade et Secours Catholique) Association régionale de domiciliation des demandeurs d’asile SECOURS CATHOLIQUE Admission via Dom’ASILE T : 01 47 85 27 38 3 bis rue Victor Hugo Cimade IDF et sur place Ma 14h-16h30, Retrait courrier 92700 COLOMBES Je 10h ; T Colombes

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE DOMICILIATIONS 472 40 RTI lesJuliottes Tlj9h-18h 0143768281 : T Me,Sa10h-12h :0148708057 T 0141937629 : T PM Tlj, 94000 CRÉTEIL etsurplace IDF 22-24 rue Viet Éole:Chenay-Gagny Gare Plate-forme d’accueil Admissionvia Cimade D’ASILE :0148953840 TERRE FRANCE T PM Tlj à9hsaufmardi Validité 6mois 94300 VINCENNES protection maladie (lieu 0155931929 : 12 rueMontmory T PARTAGE ET ENTRAIDE (réseauCimadeetSecoursCatholique)Associationrégionalededomiciliationdesdemandeursd’asile Dom’ASILE Domiciliation et demande d’instructionCMU/AME) 93000 BOBIGNY 1 placedu11Novembre 1918 mave 14H30-16h30 POPULAIRE SECOURS PLAINE-SAINT-DENIS 93210 LA 8-10 ruedesBlés :0145098461 T social Orientationparservice PMmardi 10h-12h MONDE DU MÉDECINS 0140128663 : T 15 bisrueStalingrad -MONTREUIL Agrémentdemanded’asile EMMAÜS etsécuritésociale/AME Resp. Mme JeanneBach 93220 GAGNY :0145281782 T Abbé Pierre -11/13rueduChemindeFer :0147858752 T –Fondation SOLIDARITÉ BOUTIQUE 93 –SEINE-SAINT-DENIS -Autres associations :0148356640 T Tljsauflemardi AM Demandeurs d’asile 93400 SAINT-OUEN 105 bd Victor Hugo CROIX-ROUGE FRANÇAISE Ma,Je,Sa14h-17h,Me10h-12h 93200 SAINT-DENIS 93114 ROSNY-SOUS-BOIS Cedex 67 33 ruePaul Cavaré BP CATHOLIQUE SECOURS (réseauCimadeetSecoursCatholique)Associationrégionalededomiciliationdesdemandeursd’asile Dom’ASILE COURNEUVE Timbaud 93120LA demandeurs d’asile-16rueJean-Pierre AFTAM –Plate-formed’accueildes 93 –SEINE-SAINT-DENIS -Associationsagrééesparlapréfecture pourladomiciliationdesdemandeursd’asile 92230 GENNEVILLIERS 92700 COLOMBES 32 boulevard desOiseaux ASTI 94 – VAL-DE-MARNE -Associationsagrééesparlapréfecture pourladomiciliationdesdemandeursd’asile Lundi 14h30etmercredi 10h ouvialaCimade :0148207834 T Inscriptionssurplace Lu Meaprès-midi 28 rueDezobry CATHOLIQUESECOURS association 0140850315 : T SurRV ouorientéparune 64 rueJeanJaurès CROIX-ROUGE FRANÇAISE 47 EKELNBCTE Courrierlejeudià10h Inscriptionlemardi à9h30 0146710448 : T ouàlaCimade IDF Admissionsurplace 94270 LE KREMLIN-BICÊTRE 111 avenue CharlesGide KREMLIN-BICÊTRE Dom’ASILE o tarseIfsdvre Infos pratiques Infos diverses Nom etadresse M 7 Kremlin-Bicêtre RER T B M RER T 173 CapitaineGlarner Hôtel de Ville Colombes 13 MairiedeSt-Ouen A, E Rosny-sous-Bois M M 5 Pablo Picasso, 1 Bérault M 8 Maisons-Alfort- > 473

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Nom et adresse Infos diverses Infos pratiques

94 – VAL-DE-MARNE – Autres associations

ABEJ-DIACONIE / COLLECTIF D’IVRY / EMMAÜS / JOLY Ces quatre structures se sont organisées selon une répartition géographique des demandes ABEJ - Diaconie de Vitry Ablon-sur-Seine, Chevilly- Inscription sur RV au [siège : 7 av Robespierre BP 108 Larue, Choisy-le-Roi, Fresnes, 23 allée du Petit Tonneau 94401 VITRY-SUR-SEINE Cedex] Orly, Rungis, Thiais, 94400 VITRY-SUR-SEINE T : 01 46 80 75 44 F : 01 46 80 27 09 Villeneuve-le-Roi, Vitry/Seine M7 Mairie d’Ivry, puis B182 COLLECTIF D’IVRY Arcueil, Cachan, Charenton, T : 01 49 60 72 89 19 rue Marcel Lamant Gentilly, L’Haÿ-les-Roses, Contact téléphonique préalable 94200 IVRY-SUR-SEINE Ivry EMMAÜS Alfortville, Bonneuil, Créteil, T : 01 42 07 35 33 58 rue Gustave Eiffel Limeil-Brévannes, Contact téléphonique préalable 94000 CRÉTEIL Maisons-Alfort JOLY Boissy-St-Léger, Champigny, T : 01 43 97 30 06 7 bd du Général Giraud Chenevière, Joinville-le-Pont, Contact téléphonique préalable 94100 ST-MAUR-DES-FOSSÉS Mariolles-en-Brie, Moiseau, Ormesson-sur-Marne, St-Maur, Santeny, Sucy-en-brie, Villeneuve-St-Georges LES RESTAURANTS DU CŒUR T : 01 48 81 13 13 85 bd de Stalingrad Lu, Je 9h-11h30 94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE B116 SECOURS CATHOLIQUE Responsable : Mme Esquerdo (délégation départ. Créteil - service étrangers T : 01 45 17 01 74) CHAMPIGNY-SUR-MARNE Ma, Ve matin T : 01 48 80 28 02 40 avenue Boileau 94500 CHOISY-LE-ROI 1 rue A. Sannier 94600 Ma, Ve après-midi T : 01 48 53 31 82 CRÉTEIL 237 rue du Général Leclerc 94000 Ma, Ve après-midi T : 01 45 17 01 70 SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS Lu, Je après-midi T : 01 48 86 22 32 103 av. Carnot 94100

95 – VAL-D’OISE - Associations agréées par la préfecture pour la domiciliation des demandeurs d’asile

Dom’ASILE (réseau Cimade et Secours Catholique) Association régionale de domiciliation des demandeurs d’asile Dom’ASILE Entraide Admission via Cimade IDF T : 01 30 30 35 78 Place des Touleuses et sur place Inscription le mardi à 10h 95100 CERGY-PONTOISE Courrier le samedi à 14h30 RER A Cergy Préfecture SECOURS CATHOLIQUE Admission via Cimade IDF 12 rue de la Bastide CERGY-ST-CHRISTOPHE et sur place

CROIX-ROUGE FRANÇAISE CROIX-ROUGE FRANÇAISE T : 01 39 35 60 00 1 bis rue Henry Dumont 95460 ÉZANVILLE

95 – VAL-D’OISE - Autres associations Association La Villageoise Agréée sécurité sociale/ T : 01 30 34 21 22 17 rue Charles Béart AME, RMI - Sur orientation T Persan-Beaumont 95260 BEAUMONT-SUR-OISE d’un service social uniquement Contact : M. Audin

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE DOMICILIATIONS 474 ISONIE EL HRT Femmes seules :0145245446- Ve matin T Hommesoufemmes,SDF, CHARITÉ DELA MISSIONNAIRES COROT CENTRE 4rePaca 51 AI Travailleurs sociaux: 44 ruePlanchat75018PARIS 1 Rglto 1 orlspoesonl 9-83 T:0134242248F40 9h-18h30 T 115 Régulationpourlesprofessionnels :0149761094 T 95 - VAL-D’OISE 115 Régulationpourlesprofessionnels :0145653560 T :0142874386 :0142870825 T 94 - VAL-DE-MARNE T 115 Régulationpourlesprofessionnels :0139518300 T :01411995/93 93 -SEINE-ST-DENIS T Femmes endifficultéconjugale 115 Régulationpourlesprofessionnels : 016496 :0160770293 T 92 -HAUTS-DE-SEINE T mères-enfants 115 Régulationpourlesprofessionnels troubles psychiatriques Hommes 91 -ESSONNE lu-je9h-18hve 9h-12h mi-novembre /fin-mars :0130330998 T 31 ruedel’Orangerie 78000 VERSAILLES l’hébergement d’urgence MIL ASSOCIATION STUART 01434863 : T P 115 Régulationpourlesprofessionnels personnesprésentantdes 78 - YVELINES Repas etpetitdéjeuner Hébergement d’urgence des 75011PARIS 62 ruedelaFolie Méricourt 16 rueCharlesFourrier 75013PARIS DEPAIN MIE LA femmesenceintes ( 75011 PARIS 21 rueAlexandre Dumas MAAVAR Eranne -Service 75012 PARIS :0153661820F439839 18-25ans,situationrégulière T Régulation115pourlesprofessionnels : Litsinfirmiers:demanderleformulaire parfax Entraide d’Auteuil-4rueCorot 75016PARIS 0145491016 : T Familles, femmesavec enfants, demandeur d’asile :115(gratuit) -Coordination T d’accueildesfamilles CAFDA :0141748484] 75012 PARIS [T Siège :35av. Courteline DEPARIS SOCIAL SAMU 75 -PARIS d’appel« Connexion avecVeille le«115»dudépartement sociale» TOUS DÉPARTEMENTS HÉBERGEMENT D’URGENCE RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : AT E MSD ARERpssrpaeT:0143443399 T Accueil Repas sur place Possibilitéd’orientationpour Angle ruesRambouillet etBercy RUE HALTE DELA AMIS DES o tarseCniin Infos pratiques Conditions Nom etadresse 83-h :0134 24 9400F:01309850 18h30-9h T ossibilité d’hébergement 15jours < 5asT:01435579 T 35 ans > os F:0145491808 6 mois) 18h-19h30 M5,7Place-d’Italie :0145491207 T Tél. ouaccueillematin M M 10 Église-d’Auteuil-Mirabeau 1,14 Gare deLyon1,14 Gare > 18h00 > 475

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RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : HÔPITAUX PUBLICS ET SPH

SPH = Hôpitaux privés associés au service public hospitalier LES URGENCES

SAMU 24h/24 T: 15

Centre anti-poisons 24h/24 T : 01 40 05 48 48 Dermatologie 24h/24 pour les médecins exclusivement : HÔPITAL HENRI MONDOR T : 01 49 81 25 16 Maternités cf Adultes / consultations et hospitalisation de court séjour T : cf Médico-judiciaires 24h/24 HÔTEL-DIEU (75), RAYMOND POINCARÉ (92), JEAN VERDIER (93) T : cf Neurochirurgie demander l’Hôpital de garde aux services d’urgence ou au SAMU T : cf Neurologie HÔPITAL LARIBOISIÈRE ou HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE T : cf Ophtalmologie matin des jours ouvrables : services d’ophtalmologie des hôpitaux de l’AP-HP T : cf après-midi, nuit, dimanche et fériés : HÔPITAL HÔTEL-DIEU 2 rue d’Arcole 75004 T : 01 42 34 80 36 ORL matin des jours ouvrables : services d’ORL des hôpitaux de l’AP-HP T : cf après-midi, nuit, dimanche et fériés, pour les enfants : HÔPITAL NECKER T : 01 44 49 40 00 Proctologie HÔPITAL LÉOPOLD BELLAN 19 rue Vercingétorix 75014 M13 Gaîté T : 01 40 48 68 68 Psychiatrie adultes : urgences des Hôpitaux de l’AP-HP T : cf ou CPOA HÔPITAL SAINTE-ANNE 1 rue Cabanis 75014 PARIS M6 Glacière T : 01 45 65 81 08 enfants : HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE, HÔPITAL ROBERT DEBRÉ cf T : cf Stomatologie matin et après-midi des jours ouvrables : services de stomato des Hôpitaux de l’AP T : 01 45 65 81 08 après-midi, nuit, samedi, dimanche et fériés : HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE T : 01 42 16 00 00

ADULTES / CONSULTATIONS ET HOSPITALISATION DE COURT SÉJOUR, MÉDECINE ET CHIRURGIE (M=Maternité) Arrondissement, Nom et adresse M Téléphone

75 - PARIS 75004 HÔPITAL HÔTEL-DIEU 1 pl du Parvis Notre-Dame M4 Cité RB St-Michel - T : 01 42 34 82 34 secteur Paris 1,2,3,4 75010 HÔPITAL LARIBOISIÈRE 2 rue Ambroise Paré M4 Gare du Nord, Barbès M T : 01 49 95 65 65 secteur Paris 9,10,18 75010 HÔPITAL SAINT-LOUIS 1 av Claude Vellefaux M5,7,11 République, - T : 01 42 49 49 49 Gare-de-l’est, Goncourt, secteur Paris 19 MATERNITE HÔP. ROBERT DEBRÉ 48 bd Sérurier 75019 M11 Porte des Lilas M T : 01 40 03 20 00 75012 HÔPITAL DES DIACONESSES 18 rue du Sergent Bauchat M6 Nation M T : 01 44 74 10 10 75012 HÔPITAL SAINT-ANTOINE 184 r du Fg St-Antoine M8 Faidherbe-Chaligny, M T : 01 49 28 20 00 Reuilly-Diderot, secteur Paris 11 et MATERNITÉ / HÔPITAL PIERRE ROUQUES / LES BLUETS 4-6 rue Lasson 75012 M T : 01 53 36 41 00 M6 Picpus 75013 HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 47 bd de l’Hôpital M5 Saint-Marcel M T : 01 42 16 00 00 secteur Paris 5,13, Bagnolet, Montreuil

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE HÔPITAUX PUBLICS ET SPH 476 RA HDOSY4paed ééa elr 10 :01692975 T Marne-la-Coquette, Suresnes,Vaucresson,secteur Garches, Ville-d’Avray M HÔP. :01453744 44 GARCHES 104bdR.Poincaré92380 RAYMOND POINCARÉ T Gennevilliers secteur Bois-Colombes, Colombes,La-Garenne-Colombes, M :0149095000 178ruedesRenouillers 92701 T :01608158 LOUIS MOURRIER HÔPITAL COLOMBES T secteur Asnières, ClichyLevallois-Perret,St-Ouen, M Villeneuve-la-Garenne - :016492 T CLICHY HÔP. 100bdduGénéral Leclerc BEAUJON 92100 :01608076 T M sect Bourg-la-R,Châtenay,Châtillon,Clamart Fontenay,Malakoff,Plessis-R,Sceaux M HÔP. de Triv 157rdelaPorte BÉCLÈRE 92140B190,295 ANTOINE CLAMART :0169136000 :01645433 33 T T secteur Boulogne,Paris 16 M HÔP.BOULOGNE PARÉ M 92100B123 9avenue AMBROISE CharlesdeGaulle :0169136000 T 92 -HAUTS-DE-SEINE M ORSAY CHD’ORSAY 4placeduGénéral Leclerc 91400 159rueduPrésident Fr Mitterrand 91160 CHDELONGJUMEAU LONGJUMEAU :01302240 T D’ÉTAMPES 91150 26avenue CharlesdeGaulle ÉTAMPES HÔPITAL :0139274050 M T :01348378 2ruePotelet91415Cedex T CHDEDOURDAN DOURDAN M :0139274050 ruePontAmar91000 T M MICHEL :0139639133 CHLOUISE ÉVRY-COURCOURONNES T 59bdHenriDunant91100 FRANCILIEN M CHSUD CORBEIL-ESSONNES :01643538 M T :0134974000 T ARPAJON CHD’ARPAJON 18avenue Verdun 91290 M M :0164451900 T 91 -ESSONNE :0164604000 T M M (2)20rArmagis78100 CHPOISSY ST-GERMAIN ST-GERMAIN-EN-LAYE 13ruePasteur 78514Cedex DERAMBOUILLET HÔPITAL RAMBOUILLET :0164716000 78300 (1)10rueduChampGaillard T POISSY CHPOISSY ST-GERMAIN 78250 1rueduFort MUREAUX LES CHMEULAN M MEULAN 2boulevard QUESNAY Sully78200 CHFRANÇOIS MANTES-LA-JOLIE :016431 T :0164653700 177ruede Versailles 78150 T MIGNOT CHANDRÉ LE CHESNAY M M 78 - YVELINES :01607410 T :01643070 T Route Chalautre 77488Cedex BP212 M CHLÉONBINET PROVINS M 15ruedesChaudins77140 CHDENEMOURS NEMOURS MONTEREAU-FAULT-YON 1Brue Victor Hugo77130 CHGDEMONTEREAU rueFreteau 2 dePeny 77000 MJACQUET CHDEMELUN MELUN 6rueSaint-Fiacre 77100 HÔPITAL MEAUX 31avduGénéral Leclerc :0144641600 CHDELAGNY 77405Cedex LAGNY-SUR-MARNE T 55bdduMalJoffre 77300 CHDEFONTAINEBLEAU FONTAINEBLEAU - Peri 77120 rueGabriel ALBERTIER CHRENÉ COULOMMIERS 77 -SEINE-ET-MARNE 4ruedelaChine TENON 75020 HÔPITAL :01441233 T CROIX-SAINT-SIMON 18ruedelaCroix-Saint-Simon DELA 75020 HÔPITAL 46rueHenriHuchard BICHAT 75018 HÔPITAL - 33rueOlivier deSerres SAINT-MICHEL 75015 HÔPITAL 20rueLeblanc EUROPÉEN 75015 HÔPITAL 66ruedesPlantes BONSECOURS N-D.DU 75014 HÔPITAL 19-21rue Vercingétorix LÉOPOLDBELLAN 75014 HÔPITAL FONDATION 185rueRaymond Losserand SAINT-JOSEPH 75014 HÔPITAL R 27rueduFgSt-Jacques COCHIN 75014 HÔPITAL rodseet o tarseMTéléphone M Arrondissement, Nom etadresse B Port-Royal, secteur Paris 6,14,Antony, Montrouge M M 8 Balard, abtascerPrs2 :01567000 T M secteurParis 20 3 Gambetta M 13 Porte-St-Ouen, 13 Porte-St-Ouen, M an-aqe MT:015841 T M 6 Saint-Jacques secteur Paris 7,15,Issy-les-M, Vanves M M 2Cneto -T:01404563 T - 12 Convention M 13 M secteur Paris 8,17,18 3Gîé-T:01404868 T - 13 Gaîté B lsaMT:014052 T M 4 Alesia ared lcy MT:0140875000 T M Mairie deClichy, B 6 :0147107900 T - 360 B 0 :01476061 62 T M 304 :01402580 80 T M :0156092000 T - > 477

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Arrondissement, Nom et adresse M Téléphone

NANTERRE HÔPITAL MAX FOURESTIER 403 av de la République 92000 B304 M T : 01 47 69 65 65 NEUILLY-SUR-SEINE HÔP. DE NEUILLY/SEINE 36 bd du Général Leclerc 92200 M T : 01 46 43 25 00 SAINT-CLOUD HÔPITAL DE SAINT-CLOUD 3 place de Silly 92211 M T : 01 49 11 60 60 SÈVRES CHIC JEAN ROSTAND 141 Grande Rue 92310 M T : 01 41 14 75 15 SURESNES CMC FOCH 40 rue Worth 92150 M T : 01 46 25 20 00

93 - SEINE-SAINT-DENIS AULNAY-SOUS-BOIS HÔP. ROBERT BALLANGER bd Robert Ballanger 93600 M T : 01 49 36 71 23 BOBIGNY HÔP. AVICENNE 125 route de Stalingrad 93000 M5,7 Bobigny, - T : 01 48 95 55 55 La Courneuve, Aubervilliers, Bourget, La Courneuve, Drancy, Dugny, Lilas, Pantin MATERNITÉ DES LILAS 14 rue du Coq Français 93260 LES LILAS M11 M.Lilas T : 01 43 61 83 33 BONDY HÔP. JEAN VERDIER avenue du 14 Juillet 93140 M5 Pablo-P B147,247 M T : 01 48 02 66 66 secteur Bondy Noisy-le-Sec, Pavillon\Bois,Romainville,Rosny\Bois,Villemonble LEVALLOIS-PERRET ND DU PERPÉTUEL SECOURS 2/4 rue Kléber 92300 - T : 01 47 59 59 59 MONTFERMEIL CHIC DE MONTFERMEIL 10 rue du Général Leclerc 93370 M T : 01 41 70 80 00 MONTREUIL HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE 56 bd de la Boissière 93100 M T : 01 49 20 30 40 Bagnolet, Fontenay\Bois, Les Lilas, Montreuil\Bois, Noisy-le-Sec, Romainville, Rosny\Bois, Villemomble, Vincennes SAINT-DENIS CH DELAFONTAINE 2 rue du Docteur Delafontaine 93200 M T : 01 42 35 61 40

94 - VAL-DE-MARNE BRY-SUR-MARNE HÔP. SAINTE-CAMILLE 2 rue des Pères Camilliens 94360 - T : 01 49 83 10 10 CRÉTEIL CHIC DE CRÉTEIL 40 avenue de Verdun 94000 M T : 01 45 17 50 00 CRÉTEIL HÔP. HENRI MONDOR 51 av du Mal de Lattre de Tassigny 94000 - T : 01 49 81 21 11 M8 Créteil-l’Echat B104,172,217 Bry/Marne,Champigny, Charenton, Choisy, Créteil, Fontenay, Joinville,Nogent,Orly,LePerreux, St-Maurice, Thiais,Vincennes MATERNITÉ HÔPITAL ESQUIROL 57 rue du Maréchal Leclerc T : 01 43 96 61 61 94230 SAINT-MAURICE M8 Liberté LE KREMLIN-BICÊTRE HÔP. BICÊTRE 78 r du Général Leclerc 94270 M7 K.B. - T : 01 45 21 21 21 secteur Arcueil,Cachan, Gentilly,L’Haÿ-l-R, Ivry/Seine,Le Kremlin-B, Vitry/Seine Maternité : HÔP. JEAN ROSTAND 39-41 rue Jean le Galleu 94200 IVRY/SEINE M T : 01 49 59 40 00 VILLEJUIF HÔP. PAUL BROUSSE 12 av Paul Vaillant-Cout. 94800 M7 Paul-V-C - T : 01 45 59 30 00 VILLENEUVE-ST-GEORGES CHIC VSG 40 allée de la Source 94190 M T : 01 43 86 20 00

95 - VAL-D’OISE ARGENTEUIL CH VICTOR DUPOUY 69 rue du Lt Colonel Prudhon 95100 M T : 01 34 23 24 25 BEAUMONT-SUR-OISE CH 25 rue Edmond Turcq 95260 M T : 01 39 37 15 20 EAUBONNE CHIC EAUB. MONTMORENCY (1) 28 rue du Docteur Roux 95600 - T : 01 34 06 60 00 GONESSE CH DE GONESSE 25 rue Pierre de Theilley 95500 M T : 01 34 53 21 21 MONTMORENCY CHIC EAUB. MONTMORENCY (2) 1 rue Jean Moulin 95160 M T : 01 34 06 60 00 PONTOISE CH RENÉ DUBOS 6 avenue de L’Île-de-France 95300 M T : 01 30 75 40 40

ENFANTS : HÔPITAUX DE L’ASSISTANCE-PUBLIQUE DES HÔPITAUX DE PARIS On pourra également s’adresser aux services de Pédiatrie des hôpitaux généraux HÔPITAL NECKER-ENFANTS-MALADES 149 r de Sèvres 75015 PARIS M10 Duroc T : 01 44 49 40 00 HÔPITAL ST-VINCENT-DE-PAUL 74-82 av Denfert-Roc. 75014 PARIS M4 Denfert T : 01 40 48 81 11 HÔPITAL ROBERT DEBRÉ 48 bd Sérurier 75019 PARIS M11 Porte des Lilas T : 01 40 03 20 00 HÔPITAL ARMAND TROUSSEAU 26 av Dr Arnold Netter 75012 PARIS M6 Bel-Air T : 01 44 73 74 75

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE HÔPITAUX PUBLICS ET SPH 478 UNYBI 30,D enr HMUY 8b aleiT: 0148681595 T : 0148340200 T :0147696648 T : 0143520042 :0147930969 T T AULNAY\BOIS 93600,DrBernard 18 bd Gallieni CHEMOUNY, 35rueJeanJaurès 93300,DrZeacoumar CHANEMOUGANE, :0164461700 AUBERVILLIERS T 93300,DrSaukat ADAMALY,AUBERVILLIERS 4ruedesCités 93 -SEINE-SAINT-DENIS :0147941454 T :0160070087 T 37rueduHautdelaNoue 92390,Dr Thierry MAZARS, VILLENEUVE-LA-GARENNE 403avdelaRépublique 92400, DrBOUGAHZI, NANTERRE 01607922 : T 92600,DrChristineGODEFROY, 8bd ASNIÈRES Voltaire 92 -HAUTS-DE-SEINE 0160780200 : T 91940,DrLaurence PIQUE, 1alléedesAmonts ULIS LES ÉVRY 91000,DrAnne-Carole deSINGLY, 12impasseMaximeLisbonne :0147970600 T CSdesÉpinettes,AlléedelaCommune ÉVRY 91000,DrChristianMONGIN, : 0142523811 :0146362085 T T 91 -ESSONNE :0142648012 T :01423925 T :01403380 T :01403380 T 77400,Dr YvesLAGNY DARTY, 30rue Vacheresse :01425404 T 77 -SEINE-ET-MARNE :0146077183 T :0142574880 CSGOSB,162ruedeBelleville T PARIS 75020,DrJean-François PERDRIEAU, PARIS CSGOSB,162ruedeBelleville 75020,DrSandrineLEBRETON, 328ruedesPyrénées PARIS 75020,DrBernard GIRAND, :0143212715 :0143272128 27ruedesEnvierges T PARIS 75020,DrMadyDENANTES, T PARIS 15rueMouzaïa 75019,DrMarieFrancien PERTHUS, 41rueRamey PARIS 75018,DrIsabelle WEISSER, :01420370 T PARIS 75018,Dr VISWANATHAN-RAMAMOURTHY, 30rueSimart :0147008315 T :0148744018 T 7rueSt-Luc PARIS 75018,DrCélineSZWEBEL, :0147008315 T :0147008315 T 33rueMarxDormoy PARIS 75018,DrRené GRANIER, 36rueLetort PARIS 75018,DrCamilaBEREKSI, :0143140724 T 7avGénéralPARIS Leclerc 75014,DrJérômeSAINT-GIRONS, 7avGénéral Leclerc PARIS 75014,DrFlorence GAUDARD, 01428515 : 83ruedelaFontainePARIS auRoi 75011,DrÉlisabethROUZEAU, T PARIS 75011,DrPatrick RIBAULT, 83/85ruedelaFontaine auRoi PARIS 75011,DrOlivier PANOT, 83/85ruedelaFontaine auRoi 78rueduFg Temple PARIS 75011,DrMarieGeorges LAEMMEL, 6avRicherand PARIS 75010,DrIsabelleKLERE, 7rueBlanche PARIS 75009,DrJacquesFRIDMAN, 10plAdolpheMax PARIS 75009,DrÉlisabethMAUREL-ARRIGHI, 75 -PARIS LISTE DESMÉDECINSGÉNÉRALISTESPARTENAIRES DUCOMEDEENÎLE-DE-FRANCE MÉDECINS GÉNÉRALISTES RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : o tarseTéléphone Nom etadresse > 479

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Nom et adresse Téléphone

CLICHY\BOIS 93390, Dr Alain HURAUT, La Forestière 1013, 10 bd Émile Zola T : 01 43 30 44 14 LE BLANC-MESNIL 93150, Dr Jean Pierre GEERAERT, 1 rue du Québec T : 01 48 66 68 98 LE BOURGET 93350, Dr Christian PREGLIASCO, 22 av de Pressensé T : 01 48 37 11 94 LES LILAS 93260, Dr Gérard DUCHATEAU, 94 av Pasteur T : 01 43 62 09 54 MONTFERMEIL 93370, Dr Gabriel KALFON, 56 av Henri Barbusse T : 01 43 30 41 05 MONTREUIL\BOIS 93100, Dr Richard AMSALEM, 3 av Walwein T : 01 48 59 31 42 MONTREUIL\BOIS 93100, Dr Élisabeth LA PEYRADE, 4 rue de Vitry T : 01 48 59 76 16 LE RAINCY 93340, Dr Stanislas ZINZINDOHOUE, 106 av de la Résistance T : 01 43 81 48 27 VILLEPINTE 93420, Dr Roland PECHEUX, Bat D2 Parc de la Noue T : 01 43 84 29 00 VILLETANEUSE 93430, Dr Francis FAUVEAU, 71 rue M. Grandcoing T : 01 48 21 55 21

94 - VAL-DE-MARNE ARCUEIL 94110, Dr Fanny TRANCART, 9 rue Émile Raspail T : 01 45 47 95 51 IVRY-SUR-SEINE 94200, Dr Gérard THOMAS, 7 pl Gambetta T : 01 46 72 21 21 IVRY-SUR-SEINE 94200, Dr Pierre BURCKEL, 6 av Spinoza T : 01 46 70 27 70 VITRY-SUR-SEINE 94400, Dr Laurence COMPAGNON, 11 rue Voltaire T : 01 46 82 04 10 VITRY-SUR-SEINE 94400, Dr Maria DASILVA, 20 pl Jean Martin T : 01 46 81 05 29 VITRY-SUR-SEINE 94400, Dr Pierre REY-GIRAUD, 7 rue du Château T : 01 46 81 41 22 VITRY-SUR-SEINE 94400, Dr Sharam SAÏDI, 11 rue Voltaire T : 01 46 82 04 10

95 - VAL-D’OISE FRANCONVILLE 95132, Dr Pierre ZAIDI, 9 rue de la Station BP 43 T : 01 39 32 66 01 GARGES-LÈS-GONESSE 95140, Dr Alain PICARD, 14 rue Honoré de Balzac T : 01 39 86 45 47 GARGES-LÈS-GONESSE 95140, Dr Anthony SANDANA, 9 rue Racine T : 01 34 53 08 88 GARGES-LÈS-GONESSE 95140, Dr SOUPRAMANIEN, 9 rue Racine T : 01 34 53 08 88 GONESSE 95500, Dr Arek POTUKYAN, 6 square de la Garenne T : 01 34 07 87 53

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE MÉDECINS GÉNÉRALISTES 480 8MNE-AJLE HFAÇI USA C rGra RV 0134974031 CSDrGerbal QUESNAY CH FRANÇOIS MANTES-LA-JOLIE, 78 RV 0142356055 RV 0134232425 CSDrDjamilaBitout RV 0145212840 DELAFONTAINE HÔPITAL SAINT-DENIS, 93 CSDrHiltgen CSPr P. Assayag CH VICTOR DUPOUY ARGENTEUIL, 95 BICÊTRE HÔPITAL LE KREMLIN-BICÊTRE, 94 CLICHY, 92110,3 80rueMartre 92 7MNEEU ETEHSIAIRGNRLC rCaoilrsRV 0164316528 CSDrChazouillères GÉNÉRAL HOSPITALIER CENTRE MONTEREAU, 77 5704PRS ÔE-IU1paed avsC rGrr lm RV 0142348210 RV 0144963371 CSPr Gérard Slama RV 0130762463 DrDenisGomas 1placeduParvis 75004PARIS, HÔTEL-DIEU 75 ENDOCRINOLOGIE Seprésenterà8h DrDanielleDrouot SAINTE-PERRINE 75016PARIS -HÔPITAL 75 DOULEUR 68boulevard Héloïse95100 ARGENTEUIL, Traitement deGale 95 RV 0148706421 SAINT-LOUIS 75010 PARIS, HÔPITAL 75 DERMATOLOGIE DrMeilhac CSMSAVATERRO MONTREUIL, 2rueGirard 93100 93 RV 0140456424 CSDr Y. Baudouy SAINT-MICHEL 75015PARIS, HÔPITAL 75 CARDIOLOGIE Sec =Secrétariat LISTE DESMÉDECINSETSERVICESPARTENAIRES DUCOMEDEENÎLE-DE-FRANCE MÉDECINS SPÉCIALISTES RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : rodseet tutr tarseCe eSrie oslatTéléphone Chef deService, Consultant Arrondissement, structure etadresse 6reHniHcadD .Bre Sec01402573 Sec0142178239 DrLopez DrHeurtier, DrBosquet RV 0142178053 DrP. Bardet Sec0140258429 CSPr AGrimaldi 2 boulevard Sully78200 47-83 bddel’Hôpital PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 75013 PARIS, HÔPITAL 46 rueHenriHuchard RV 01402582 Sec0145213769 Sec0146252468 DrFrançoise Sindres 11 rueChardon Lagache CSPr Béatrice Crickx 2 ruePierre Delafontaine93200 46 rueHenriHuchard BICHAT 75018 PARIS, HÔPITAL 2 placeduDrFournier Sec0164316527 RV 014625 69 rueLieutenantColonelPrudhon DrIordanka Verschueren RV 01566710 78 rueduGénéral Leclerc 94270 CSDrAlainGuiomard 10 bdAnatoleFrance 93200 CSP. P.L. Michel RV 0142091393 40 rue 92150 Worth FOCH MÉDICO-CHIR CENTRE SURESNES, au-dessus duCasino 1 bisrue Victor Hugo DrHamadouche 4 ruedelaChine TENON 75020 PARIS, HÔPITAL 2 impasselaChapelle) 75018 PARIS, 33ruedelaChapelle(entrée 33 rueOlivier deSerres 51 AI,HPTLBCA SP ihlMreRV 0140258242 CSPr Michel Marre BICHAT 75018 PARIS, HÔPITAL RV 01481378 Dr NathalieLamisse CCNPORTE DEPARIS SAINT-DENIS, M abtaD rcGrazSec01566725 DrÉricGarbarz 3 Gambetta M M M 13 MairiedeClichy M M 1Gnor oslainVran ou 13h précises Consultation Verlaine 11 Goncourt 12 MarxDormoy 2Cneto DrAbassadeLhosmot 12 Convention 10 Mirabeau IDE AnniePetrognani IDE 10 Mirabeau e tg ot 5 rSmnRV 0147371110 DrSimon 25 étage Porte > 481

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Arrondissement, structure et adresse Chef de Service, Consultant Téléphone

91 ÉVRY, CH LOUISE MICHEL CS RV 01 60 87 50 68 Quartier du canal Courcouronnes 91000 Dr A. Simoes Sec 01 60 87 50 50 92 NANTERRE, HÔPITAL MAX FOURESTIER CS Dr Marc Levy RV 01 47 69 65 88 403 avenue de la République 92000 Dr M.E. Chauveau Sec 01 47 69 65 59 93 BOBIGNY, HÔPITAL AVICENNE CS Pr A Krivitzky RV 01 48 95 51 74 125 rue de Stalingrad 93000 M7 La Courneuve Dr H. Combe, Dr Vittaz Sec 01 48 95 51 41 94 CRÉTEIL, HÔPITAL HENRI MONDOR CS Pr Annette Schaeffer RV 01 49 81 29 04 51 av du Mal de Lattre de Tassigny 94000 Dr Jean-Louis Thomas LE-KREMLIN-BICÊTRE, HÔPITAL DE BICÊTRE CS Pr Philippe Chanson RV 01 45 21 28 40 78 r du Général Leclerc 94270 Sec 01 45 21 37 06

HÉPATOLOGIE GASTROENTÉROLOGIE 75 7500 PARIS HÔPITAL HÔTEL-DIEU Dr Dominique Lamarque RV 01 42 34 83 44 1 place du Parvis Notre-Dame M4 Cité 75010 PARIS, HÔPITAL LARIBOISIERE CS Pr B. Messing RV 01 49 95 25 80 2 rue Ambroise Paré Dr M P Ripault (Hépatite B/C) Sec 01 49 95 25 76 75010 PARIS, HÔPITAL SAINT-LOUIS CS Pr Lemann RV 01 42 49 93 35 1 avenue Claude Vellefaux M7 Gare de l’Est 75018 PARIS, HÔPITAL BICHAT CS Pr J.C Soulé RV 01 40 25 82 39 46 rue Henri Huchard M13 Porte de St-Ouen Dr Aparicio Sec 01 40 25 72 00 75020 PARIS, HÔPITAL TENON CS Dr J.D. Grange RV 01 56 01 63 03 4 rue de la Chine M3 Gambetta Dr D. Kusielewicz Sec 01 56 01 64 04 92 BOULOGNE, HÔPITAL AMBROISE PARÉ Dr T.Hanslik (Hépatite B etC) RV 01 49 09 56 40 9 av Ch. de Gaulle 92100 B123 Ambroise-Paré 93 AUBERVILLIERS, POLYCLINIQUE Dr Thierry Tuszynski RV 01 48 39 45 00 55 rue Henri Barbusse 93300 MONTREUIL, HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE CS Dr Lhomme-Gettler RV 01 49 20 33 40 56 bd de la Boissière 93100 Dr Dusoleil Sec 01 49 20 33 65 SAINT-DENIS, HÔPITAL DELAFONTAINE CS Dr H. Licht RV 01 42 35 61 40 2 rue Pierre Delafontaine 93200 Sec 01 42 35 66 65 94 LE KREMLIN-BICÊTRE, HÔPITAL BICÊTRE CS Pr Catherine Buffet RV 01 45 21 28 40 78 r du G. Leclerc 94270 M7 Le Kremlin-Bic. Sec 01 45 21 37 20 95 GONESSE, CENTRE HOSPITALIER CS Dr A. Pauwels RV 01 34 53 20 62 25 rue Pierre de Theilley 95500 Dr A. Médini Sec 01 34 53 21 21

NEUROLOGIE 75 75013 PARIS, HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE CS Pr Van-Effenterre RV 01 42 16 36 81 47-83 bd de l’Hôpital M5 Saint-Marcel Dr Dr Hugues Duffau 75014 PARIS, CH SAINTE-ANNE CS Dr Bernard Gueguen RV 01 45 65 81 89 1 rue Cabanis Sec id 93 MONTFERMEIL, CENTRE HOSP. I.C. Dr Jean-Marc Bleibel RV 01 41 70 81 04 10 rue du Gal Leclerc 93370 Dr Romain Deschamps Sec idem 94 LE-KREMLIN-BICÊTRE, HÔPITAL BICÊTRE CS Pr G. Said RV 01 45 21 25 02 78 r du Général Leclerc 94270 Dr Jacques Gasnault Sec 01 45 21 26 18

OPHTALMOLOGIE 75 75013 PARIS, HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE CS Pr Le Hoang RV 01 42 16 32 30 47-83 bd de l’Hôpital M5 Saint-Marcel Dr Christine Fardeau 75018 PARIS, 36 rue des Abesses Dr Marc Lafont RV 01 42 54 08 97 M12 Abesses

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE MÉDECINS SPÉCIALISTES 482 4CEEL HCCÉELC rn ose RV 0145175020 RV 0140875723 RV 0134532019 CSBrunoHousset RV 0134974000 CS DrEmmanuelBergot CS.Pr Fournier HOSPITALIER CENTRE GONESSE, 95 CS.DrIlle CRÉTEIL CHIC CRETEIL, 94 BEAUJON CLICHY, HÔPITAL 92 DEMANTES HÔPITAL MANTES-LA-JOLIE, 78 RV 0145212837 CSPr Offret BICÊTRE HÔPITAL LE KREMLIN-BICÊTRE, 94 4L RMI-IÊR,HPTLBCTEC rJYNri RV 0145213797 CSPr J-YNordin BICÊTRE HÔPITAL LE KREMLIN-BICÊTRE, 94 7MAX ETEHSIAIRGNRLC rFaçi lnhnRV 0164353856 CSDrFrançois Blanchon GENERAL HOSPITALIER CENTRE MEAUX, 77 5700PRS ÔIA AN-OI SP enMce oiaRV 0142494683 CSPr Jean-MichelMolina SAINT-LOUIS 75010 PARIS, HÔPITAL 75 VIH (maladiesinfectieuses/médecineinterne) PSYCHIATRIE (voir santémentale) RV 0149282163 RV 01452133 CSPr Bernard Lebeau CSPr Nordmann SAINT-ANTOINE 75012 PARIS, HÔPITAL 75 PNEUMOLOGIE RV 0143371314 BICÊTRE HÔPITAL LE KREMLIN-BICÊTRE, 94 PARASITOLOGIE RV 0145175230 Pr Serge Baux CliniqueOphtalmologique 75005PARIS CliniqueGeoffroy SaintHilaire 75 ORTHOPÉDIE CHINTERCOMMUNAL CRÉTEIL, 94 rodseet tutr tarseCe eSrie oslatTéléphone Chef deService, Consultant Arrondissement, structure etadresse 51 AI,HPTLNCE SP lve otoayRV 0144495306 CSPr Olivier Lortholary RV 0144123388 Sec0134534972 RV 01421603 CS.DrJacquesGilequin Sec0134974135 RV 0149282445 Secidem 149 ruedeSèvres NECKER 75015 PARIS, HÔPITAL CSPr Serge Herson CSPr Pierre-Marie Girard 33 rueOlivier deSerres SAINT-MICHEL 75015 PARIS, HÔPITAL 47-83 bddel’hôpital PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 75013 PARIS, HÔPITAL 184 rduFaubourg St-Antoine SAINT-ANTOINE 75012 PARIS, HÔPITAL 1 avenue Claude Vellefaux DrNathaliePiault 25 ruePierre de Theilley 95500 RV 0144123388 40 avenue de Verdun 94000 RV100 bdduGénéral Leclerc 0142176684 92100 CSDrSergio Salmeron Boulevard Sully78200 6/8 rueSaint-Fiacre CSPr J.Ph.Derenne 185 rueRaymond Losserand SAINT-JOSEPH 75014 PARIS, HÔPITAL 47-83 bddel’Hôpital75013 PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 75013 PARIS, HÔPITAL M Sec0145175221 Sec0145213086 78 rduG.Leclerc 94270 78 rduG.Leclerc 94270 DrMarc Labetoulle Dr W. Roquet 185 rueR.Losserand 9 ruedeQuatrefages 78 rueduGénéral Leclerc 94270 40 avenue de Verdun 94010 51 AI,HPTLSITJSP rFaçi olo RV 0144123020 DrFrançois Boillot SAINT-JOSEPH 75014 PARIS, HÔPITAL 184 ruedufaubourg Saint-Antoine 8 Faidherbe-Chaligny M 0DrcP etadDpn Sec0144494017 Dupont Pr Bertrand 10 Duroc M M M 13 PlaisanceB62 5 Saint-Marcel 7 Pl.Monge M M M 2Cneto rIael uei Sec 0144123732 DrIsabelle Auperin 12 Convention M eKelnBc Sec0145213497 Sec0145213320 DrPatrice Bourée 7 Le Kremlin-Bic. 7 Le Kremlin-Bic. M aed ’s rDaePncreSec 0142494117 DrDiane Ponscarme del’Est 7 Gare M M an-aclP.BDuznegSec0142176847 Pr. B.Dautzenberg 5 Saint-Marcel 3PasneD .MgrSec0144123390 Dr Y. Magar 13 Plaisance adeb- rJa-u enr Sec 0149282438 DrJean-Luc Meynard 8 Faidherbe-C > 483

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Arrondissement, structure et adresse Chef de Service, Consultant Téléphone

75018 PARIS, HÔPITAL BICHAT CS Pr P Yeni, Pr E Bouvet RV 01 40 25 88 92 46 rue Henri Huchard M13 Pte de Saint-Ouen Dr S Lariven, Dr V Joly 75020 PARIS, HÔPITAL TENON CS Pr Rozenbaum RV 01 56 01 74 24 4 rue de la Chine M3 Gambetta Dr J.B Guiard-Schmid 77 LAGNY-SUR-MARNE, CH GÉNÉRAL CS Dr P Lagarde RV 01 64 30 76 85 31 avenue du Général Leclerc 77405 Dr Ph. Simon Sec 01 64 30 70 70 MELUN, CH MARC JACQUET CS P Y Redelsperger RV 01 64 71 60 36 2 rue Fréteau-de-Peny 77000 Dr B. Ponge MONTEREAU, CHG DE MONTEREAU CS Dr Doubrere RV 01 64 31 64 62 1 B rue Victor Hugo 77130 Dr Mekawy Sec idem 91 CORBEIL, CH SUD FRANCILIEN CS.Dr Alain Devidas RV 01 60 90 31 78 Hôp. Gilles de Corbeil 59 b Henri Dunant 91100 Dr Pascale Kousignan Sec 01 60 90 31 98 ÉVRY, CH LOUISE MICHEL CS RV 01 60 87 50 94 Rue Pont-Amar 91000 Dr Langlois 92 BOULOGNE, HÔPITAL AMBROISE PARÉ CS Pr Élisabeth Rouveix RV 01 49 09 56 64 9 av Charles de Gaulle 92100 B123 Dr Caroline Dupont Sec 01 49 09 56 51 CLAMART, HÔPITAL ANTOINE BÉCLÈRE CS Pr Pierre Galanaud RV 01 41 07 95 95 157 r de la Porte de Trivaux 92140 B190,295 Dr José Polo Devoto Sec 01 45 37 43 43 COLOMBES, HÔPITAL LOUIS MOURIER Pr Philippe Vinceneux RV 01 47 60 61 84 178 rue des Renouillers 92700 Dr A.M Simonpoli 93 BOBIGNY, HÔPITAL AVICENNE Pr Olivier Bouchaud RV 01 48 95 54 21 125 rue de Stalingrad 93009 M5 Pablo-Picasso Dr S Abgrall ;Dr H Gros MONTREUIL, HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE CS Christophe Jordy RV 01 49 20 35 70 56 bd de la Boissière 93100 Dr Cécile Winter Sec 01 49 20 33 23 BONDY, HÔPITAL JEAN VERDIER CS Pr Michel Thomas RV 01 48 02 60 75 Av du 14 Juillet 93140 M5 Pablo-Picasso B147 Dr Vincent Jeantils Sec 01 48 02 63 80 SAINT-DENIS, HÔPITAL DELAFONTAINE CS Dr Denis Mechali RV 01 42 35 61 83 2 rue du Dr Delafontaine 93200 94 CRÉTEIL, HÔPITAL HENRI MONDOR CS Pr Alain Sobel RV 01 49 81 22 58 51 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Dr Anne-Sophie Lascaux Sec 01 49 81 24 55 LE KREMLIN-BICÊTRE, HÔPITAL BICÊTRE CS Pr Delfraissy RV 01 45 21 22 53 78 r du G. Leclerc 94270 M7 Le Kremlin-Bic. Sec 01 45 21 28 91 95 ARGENTEUIL, CH VICTOR DUPOUY CS RV 01 34 23 24 05 69 rue du Lieut.-Col. Prudhon 95100 Dr F Lionnet, P Genet Sec 01 34 23 22 39 GONESSE, HÔPITAL DE GONESSE CS Dr Troisvallets RV 01 34 53 20 19 25 rue Pierre de Theilley 95500 EAUBONNE-GHEM-Hôpital SIMONE VEIL CS Dr A Leprêtre RV 01 39 59 71 71 EAUBONNE 28 rue du Dr Roux 95600 Sec 01 39 59 34 06

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE MÉDECINS SPÉCIALISTES 484 OTRA-AL-ON H lu-ve 9h-16h- MONTEREAU-FAULT-YONNE CHG EU ÔIA ’REOTl,v h 3,m 4-8 : 0164353752 T 0158412408 : T lu,ve 9h-13h,ma14h-18h 6-8 rueSaint-Fiacre 77100 D’ORGEMONT HÔPITAL MEAUX lu-ve 9h-16h COCHIN 75014 HÔPITAL lu-ve 8h-16h SAINT-LOUIS 75010 HÔPITAL EOR H1 u e huis710l-e83-73 :0164451900 T lu-ve 8h30-17h30 CH15ruedesChaudins77140 NEMOURS toutefois auxmisesàjour. EU HMR AQE u a e e9-2 :0164716061 T 0140258465 : T lu,ma,je, ve 9h-12h :015672 T 0164307218 : T 1 bisrue Victor Hugo77875 :0156093050 T 2 ruedeFréteaux dePeny 77000 JACQUET CHMARC MELUN lu-ve 14h-16h surRV lu-ve 8h-17h 31 avduGénéral Leclerc 77400 Urgences 7j/7 MARNE-LA-VALLÉE CHLAGNY LAGNY/MARNE 77 -SEINE-ET-MARNE 0149282153 : 4 ruedelaChine T TENON lu-ve 9h-16h 75020 HÔPITAL 46 rueHenriHuchard BICHAT 75018 HÔPITAL lu-ve 9h30-16h30- 20-40 rueLeblanc 75015 HÔP. G.POMPID. EUROPÉEN lu-ve inscription7h30-8h30 27 rduFgSt-Jacques lu-ve 9h-19h 0142348210 : T 47/83 bddel’Hôpital 75013 HÔP. PITIÉ-SALPÊTRIÈRE M 184 rduFgSt-Antoine lu-ve 8h-16h30 75012 HÔP. SAINT-ANTOINE 33 boulevard dePicpus ROTHSCHILD 75012 HÔPITAL lu-ve seprésenter lematin 1 avClaude Vellefaux 2 rAmbroise Paré LARIBOISIÈRE 75010 HÔPITAL 1 ruedelaCité HÔTEL-DIEU 75004 HÔPITAL 75 -PARIS PASS ADULTES PERMANENCES D’ACCÈSAUXSOINSDESANTÉ RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : o tarseIfspaiusTéléphone Infos pratiques Nom etadresse droits dumalade,AP-HP, 3avenue Victoria, interactive 75004Paris sur etviaunecarte La brochure desPass del’AssistancePublique-HôpitauxParis 8 Faidherbe-Chaligny M selon lesrenseignements donnésparlesétablissements 4 Cité M M M 3 Gambetta 4 Gare duNord 4 Gare Balard M M M M 11 Goncourt 6 Saint-Jacques 13 Porte deSt-Ouen 13 Porte M 5 Saint-Marcel 6 Picpus toutes consultationsparlescaisses MmeBiauce AS toutes cs,policliniquepavillonAchard consultations maispasderéférent 191 de l’horlogeporte policlinique «csBaudelaire »bâtiment médecine gén.sansRV « cs Verlaine » dispositif «arc-en-ciel » centre dediagnosticpourcsMG MmeGouello AS secrétariat du service social secrétariat duservice urgences ouconsultationsmédicales socialdansbâtimentmédico-chir service urgences adultes,sous-solblocchir MmeLeAS Pape, DrCoulot social secrétariat duservice 6,3 porte batiment Galien, cs médecineinterne,sectorange, cs policlinique, policlinique médicale AS MmeSautreau AS policlinique médicale, toutes les er sous-sol e étage est disponible auprès du département des est disponibleauprèsdudépartement www.ap-hp.fr :0164451992 T :0164316573 T :0164316586 T :0142177244 T :0140193015 T :0142499130 T :0149958124 T Attention AS 7623 AS ou 6021 ou 2154 8565 AS ou 63 88 98 > 485

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Nom et adresse Infos pratiques Téléphone

78 - YVELINES MANTES-LA-JOLIE CH FRANÇOIS QUESNAY lu-ve 11h-16h T : 01 34 97 40 12 2 boulevard Sully 78200 secrétariat du service social MEULAN CHI MEULAN-LES-MUREAUX lundi au vendredi de 14 à 16h ou RV T : 01 30 22 40 35 1 quai Albert 1er 78250 Centre Brigitte Gros ou 40 34 RAMBOUILLET CH de RAMBOUILLET lundi au vendredi 9h-17h T : 01 34 83 78 95 13 rue Pasteur 78120 secrétariat du service social ou urgences SAINT-GERMAIN-EN-L. CHICT : lu-ve 10h-17h30 T : 01 39 27 46 31 POISSY-SAINT-GERMAIN 20 rue Armagis 78100 (sur le site de St-Germain) VERSAILLES LE CHESNAY lu-ve 9h-17h - accueil hôpital au RDC T : 01 39 63 91 34 HÔP. ANDRÉ MIGNOT M : [email protected] bip 97 34 177 rue de Versailles 78150 F : 01 39 63 91 21

91 - ESSONNE CORBEIL-ESSONNES - CH SUD FRANCILIEN lu-ve 9h-16h30 - secrétariat du service T : 01 60 90 30 59 59 boulevard Henri Dunant 91100 social des consultations externes et 01 60 90 76 06 ÉTAMPES HÔPITAL 8h30-16h T : 01 60 80 76 76 26 avenue Charles de Gaulle 91150 urgences et assistantes sociales ÉVRY-COURCOURONNES - CH SUD FRANCILIEN lu-ve 9h-17h T : 01 60 87 51 51 (Louise Michel) Quartier du canal 91000 urgences, service social JUVISY-SUR-ORGE HÔPITAL T : 01 69 54 27 27 9 rue Camille Flammarion 91260 AS Mme Sid Ahmed T : 01 69 54 29 61 LONGJUMEAU CHG 159 rue du Président lu-ve 9h-17h - demander Mme Descaen, T : 01 64 54 30 64 François Mitterrand 91160 hall de l’hôpital (valable jusqu’à janv 2007) ORSAY CHG 4 place du Général Leclerc 91400 lu-ve 9h-17h T : 01 69 29 76 07 urgences ou 75 75

92 - HAUTS-DE-SEINE BOULOGNE HÔP. AMBROISE PARÉ lu-ve 9h-12h T : 01 49 09 55 17 9 av Charles-de-Gaulle 92100 urgences adultes « cs accès aux soins » CLAMART HÔP. ANTOINE BÉCLÈRE mardi matin, jeudi AM, vendredi matin T : 01 41 07 95 95 157 rue de la Pte de Trivaux 92140 dispositif Come et Damien polyclinique, cs sans RV T : 01 45 37 47 91 CLICHY HÔPITAL BEAUJON 7j/7 24h/24 unité des urgences T : 01 40 87 59 40 100 bd du Général Leclerc 92110 cs sans RV T : 01 40 87 59 38 COLOMBES HP LOUIS MOURRIER à 9h consultation sans RV, demander T : 01 47 60 60 50 178 rue des Renouillers 92700 à voir l’AS P. Vluggens

93 - SEINE-SAINT-DENIS AULNAY\BOIS CHI R. BALLANGER lu-ve 9h-17h (16h ve) T : 01 49 36 71 93 Boulevard Robert Ballanger 93600 plateau technique, RDC, face accueil ou 54 19 BOBIGNY HÔPITAL AVICENNE RV lu-ve 9h-17h T : 01 48 95 51 73 125 route de Stalingrad 93000 policlinique médicale T : 01 48 95 51 74 BONDY HÔPITAL JEAN VERDIER lu-ve sur RV bureau des RV : T : 01 48 02 60 75 Avenue du 14 Juillet 93140 polyclinique, si besoin Mme Bauer T : 01 48 02 65 75 MONTREUIL CHI ANDRÉ GRÉGOIRE lu-ve 9h-16h sur RV, prendre RV 56 bd de la Boissière 93100 en médecine ou spécialité par le standard : T : 01 49 20 30 40 service social T : 01 49 20 33 66 ST-DENIS CH DELAFONTAINE Accueil cs médecine générale et service T : 01 42 35 61 40 2 rue du Dr Delafontaine 93000 social Mme Caillet T : 01 42 35 61 78

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 486 LE KREMLIN-BICÊTRE HÔPITAL BICÊTRE lu-me 9h30-16h T : 0145213362 : T lu-me9h30-16h BICÊTRE HÔPITAL LE KREMLIN-BICÊTRE RTI HITRCMUA u e emtn(rfrnesrR)T:01451755 T lu,me,ve matin(préférence surRV) CHINTER-COMMUNAL CRÉTEIL 4CÉELHPTLABR HNVE uv h1h a9-2 accueil lu-ve 9h-19h,sa9h-12h CHENEVIER ALBERT HÔPITAL CRÉTEIL 94 LOUIS MOURIER HÔPITAL COLOMBES 92 VYSIEHPTLCALSFI uv h1h01h01h0T:0149594642 T lu-ve 9h-10h3013h30-16h30 FOIX CHARLES HÔPITAL IVRY/SEINE 178 ruedesRenouillers 92700 0red el 40 :0149813135 T 40 ruedeMesly94000 75 75013 HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE lu-ve 8h30-12h T : 0142161459 : T lu-ve 8h30-12h PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 75013HÔPITAL 01345321 : T 75 PASS SOINSDENTAIRES 14h-17h :0143862485 : 0139371389 T T PASS RV ENFANTS consultationsexternes :TOUS SERVICESD’URGENCEPÉDIATRIQUE 6 avenue deL’Île-de-France 95300 DUBOS PONTOISE CHRENÉ 25 ruePierre de Theilley 95500 0149812111 : ma14h-17hetve 9h-12h T CHDEGONESSE GONESSE 25 rueEdmond Turcq 95260 FRITSCHI CHJACQUES BEAUMONT/OISE 69 rueduLtColonelPrudhon 95100 lu-ve 9h-17h DUPOUY CHVICTOR ARGENTEUIL 95 - VAL-D’OISE 40 alléedelaSource 94190 CHIC ST-GEORGES VILLENEUVE 9h-12hsansRV 78 rduG-Leclerc 94270 40 avenue de Verdun 94000 51 avMaldeLattre de Tass. 94000 HÔP. MONDOR HENRI CRÉTEIL 94 - VAL-DE-MARNE o tarseIfspaiusTéléphone Infos pratiques Nom etadresse o tarseIfspaiusTéléphone Infos pratiques Nom etadresse accès direct :12rueFouilloux 94200 47 Bddel’Hôpital M 5 Saint-Marcel 17 ter bd Bouticourt, faceàlamaternité 17 terbdBouticourt, à revoir aussiquandfacture (systématique) ou urgences MmeDufressay bâtiment F social le service urgences 9h-17hetdemander des caissesousecrétariat7 assistante socialeMmeBouchetenface médecine sansRV, bâtP. 23 Curie,porte consultation demédecineMmeGrégoire assistante socialeMmeColette « espace santé insertion » « espacesantéinsertion + urgences stomato24h/24 1 batiment destomatologie, pour lessoinsenurgence M.Vluggens AS Villeneuve-la-Garenne Gennevilliers, Nanterre, Colombes, LaGarenne-Col., si domiciliationsurBois-Col., er étage, résidencesurParis e étage :0149813133 T :01476050 T ou 1437 :0149814180 T :0130754524 T :0134232646 T secret. AS 5148 AS > 487

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RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : PROCÉDURES ÉTRANGERS MALADES

75 - PARIS Dépôt des premières demandes de titre de séjour – Toutes nationalités SAUF ALGÉRIENS

Centre de réception des étrangers (CRE) Médecin chef Procédure étrangers du lundi au jeudi 9h–16h30, vendredi 9h 16h malades

Pour les habitants du 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 15, Monsieur le Médecin-Chef 16, 17, 18e arrondissement : du service médical CENTRE DE RÉCEPTION DES ÉTRANGERS, de la préfecture de police Hôtel de Police, 19-21, rue Truffaut, PARIS 17e Pôle des étrangers M2,13 Place de Clichy, La Fourche, Rome 9 bd du Palais Voir infra Pour les habitants du 11, 12, 13 14, 19, 20e 75195 PARIS Cedex 04 arrondissement : Secrétariat général CENTRE DE RÉCEPTION DES ÉTRANGERS, du Dr Claude DUFOUR Hôtel de Police, 114-116, avenue du Maine, T : 01 53 73 65 26 e PARIS 14 M13 Gaîté F : 01 53 73 59 31

Dépôt des premières demandes de titre de séjour – ALGÉRIENS

Centre de réception des étrangers (CRE) Médecin chef Procédure étrangers du lundi au jeudi 8h35–16h45, vendredi 8h35 16h15 malades

Tout arrondissement 36 Rue des Morillons 2e étage Paris 15e Voir supra Voir infra M12,13 Convention, Porte de Vanves

Demande de renouvellement - téléphoner au 01 53 21 25 50 pour demander un rendez-vous - attendre quelques jours la convocation par courrier (contient liste des pièces à fournir) Voir supra Voir infra - se présenter à la convocation mentionnée sur le courrier

Traitement des demandes de titre de séjour

Administration centrale de la préfecture de police Procédure étrangers malades

Pour écrire (recommandé AR) : 1/ Se rendre au centre de réception (CRE) adéquat, Monsieur le Préfet de police, Direction de la police selon son adresse et sa nationalité ou à l’endroit générale, Sous-direction des étrangers indiqué sur la convocation. 7-9 bd du Palais 75195 PARIS RP 2/ Le CRE enregistre la demande et transmet le Pour venir chercher la réponse à sa demande : dossier administratif de l’étranger à Cité. Préfecture de police, Place Louis Lépine, Paris 4e , Le CRE remet à l’étranger : Voir n° de salle sur la convocation postale. M4 Cité - la fiche 1 bis (reçu de la demande) - une enveloppe kraft à l’adresse du médecin chef - la fiche 3 bis (courrier au médecin traitant).

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE PROCÉDURES ÉTRANGERS MALADES 488 Réception étr 78000 VERSAILLES P : 0153715168 T • Adr DE VERSAILLES PRÉFECTURE F :0169919390 Bureau desétrangers :0169919390 Standard préfecture :016991 Bd deFrance, 91010ÉVRY Cedex Bureau desétrangers D’ÉVRY PRÉFECTURE 91 -ESSONNE Bureau desétrangers :0139497938 mercredi 8h45-12h lundi mardi jeudivendredi 8h45-15h Annexe 1avdel’Europe, VERSAILLES 78 - YVELINES Bureau desétrangers :0160098399 Standard préfecture :0160098377 Cedex de l’Europe, 77109MEAUX Bureau desétrangers, 27place DE MEAUX SOUS-PRÉFECTURE téléphonique) vocal(serveur +permanence Bureau desétrangers :0164717877 Standard préfecture :01647177 Cedex 77010 MELUN 12 ruedesSaint-Pères, DEMELUN PRÉFECTURE 77 -SEINE-ET-MARNE :0153715181et3127F5717 T 7 boulevard duPalais, 75004PARIS et delacorrespondance relative auxétrangers Section chargée delagestiondocumentaire de l’administration desÉtrangers Direction delaPoliceGénérale, Sous-direction • P Administration centrale de la préfecture de police Procédure étrangers malades Procédure étrangers préfectureAdministration depolice dela centrale our uneconsultationd’undossiersurplace: our unr Bureau des étrangers Médecin inspecteur de santé publique Procédure étrangers malades Procédure étrangers Médecin inspecteur desanté publique Bureau desétrangers Union européenne 10 9 e esse postale: e bureau bureau enseignement surundossier: : Unioneuropéenne, Afrique-Maghreb angers : : Toutes nationalitéssaufAfrique,Maghreb, 1 rueJeanHoudon :0169367207 T : Secrétariat duMISP F :0160777848 :01693671 T 91035 ÉVRY Cedex Tour Malte,bddeFrance DDASS F :0130211516 :0130977300 T 78000 VERSAILLES 143 bddelaReine commission médicale Secrétariat dela DDASS :0164876263 T : Secrétariat duMISP Cedex 77011 MELUN 49-51 av. Thiers Centre Thiers/Gallieni (actions desantépublique) ASP Service DDASS demande à«Cité»(etnonpasauCRE). domicile, pourvenir chercher lerésultatdesa 6/ L’étranger estconvoqué, parlettre simpleà à ladirection delapolicegénérale. 5/ Le médecinchefnotifiesaréponseuniquement chef). (l’étranger neserend pasauprèsdumédecin 4/ Le médecinchefprend sadécisionsurdossier médical etlafiche3bis. Médecin-Chef l’enveloppe contenantsonrapport 3/ L’étranger envoie (enrecommandé A/R)au postale pourlaréponse. 4/ Attendre uneconvocation parvoie au MISP. 3/ Le médical transmet lerapport BE àÉvry.(BE) le dossierauBureau desétrangers 2/ Le commissariat transmet tout médicalsouspliconfidentiel. rapport Bureau desétrangers) avec le de sacommune(faisantoffice 1/ Seprésenteraucommissariat demande. des étrangers dèsledépôtdela confidentiel àfournirauBureau médicalsouspli 2/ Rapport guichet duBureau desétrangers. 1/ Seprésenterenpersonneau pour ladélivrance dutitre deséjour. - L’étranger estconvoqué parécrit au MISP. par leBureau desétrangers - Le médicalesttransmis rapport confidentiel. médicalsouspli et lerapport déposer leformulaire rempli - AllerauBureau desétrangers médical. le rapport et uneenveloppe videpour retirer unformulaire dedemande - Venir auBureau desétrangers > 489

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Bureau des étrangers Médecin inspecteur de santé publique Procédure étrangers malades

92 – HAUTS-DE-SEINE PRÉFECTURE DE NANTERRE DDASS 1/ Se présenter en personne au Bureau des étrangers 130, rue du 8 Mai 1945 guichet du Bureau des étrangers 167 avenue Irène et Frédéric Joliot-Curie, 92021 NANTERRE Cedex 2/ Rapport médical sous pli 92013 NANTERRE Cedex T : 01 40 97 97 97 confidentiel à fournir au Bureau F : 01 47 21 45 36 des étrangers dès le dépôt de la Lundi mardi jeudi vendredi 8h30-13h demande Secrétariat du MISP : Standard préfecture : 01 40 97 20 20 T : 01 40 97 96 71

93 – SEINE-SAINT-DENIS PRÉFECTURE DE BOBIGNY DDASS 1/ Se présenter en personne au Bureau des étrangers, 124 rue Carnot, 5-7 promenade Jean Rostand guichet du Bureau des étrangers 93000 BOBIGNY 93000 BOBIGNY Cedex 05 2/ Procédure identique à celle Standard préfecture : 01 41 60 60 60 Standard : 01 41 60 70 00 de Paris Bureau des étrangers : 01 41 60 25 10 / 56 80 Renseignement étrangers SOUS-PRÉFECTURE DU RAINCY* malades : 01 41 60 70 83 1/ Demande par courrier sur Bureau des étrangers, 6, allée de l’Église, (lundi matin 9h-12h, papier libre avec copie du 93340 LE RAINCY mercredi après-midi 14h-17h, passeport. Accueil des étrangers : vendredi matin 9h-12h) 2/ Le Bureau des étrangers du lundi au vendredi 8h30-16h envoie en réponse une enveloppe Standard préfecture : 01 43 01 47 00 ad hoc destinée au MISP. Bureau des étrangers : 01 43 01 47 55 / 3/ Envoyer le rapport médical 4753 / 4904 / 4822 directement au MISP.

* Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Clichy-sous-Bois, Coubron, Gagny, Gournay-sur-Marne, Livry-Gargan, Montfermeil, Neuilly- Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Le Raincy, Sevran, Tremblay-en-France, Vaujours, Villepinte.

94 – VAL-DE-MARNE PRÉFECTURE DE CRÉTEIL* DDASS 1/ Demande par voie postale sans 7, avenue du Général de Gaulle Service actions de santé retrait préalable de formulaire au 94011 CRÉTEIL Cedex publique guichet du Bureau des étrangers Tlj 9h-16h M8 Créteil-préfecture, 38-40 rue St-Simon 2/ Envoyer une demande écrite B 281, 317, 181, 117, TVM 94010 CRÉTEIL Cedex sur papier libre, accompagnée Standard préfecture : 01 49 56 60 00 Standard DDASS des pièces justificatives. Il faut Bureau des étrangers : 01 49 56 62 67 / 60 05 T : 01 49 81 86 92 fournir le rapport médical sous pli SOUS-PRÉFECTURE DE L’HAŸ-LES-ROSES** confidentiel dès ce premier envoi. Secrétariat du ASP : Adresse postale de la préfecture 2, avenue Larroumes 94240 L’HAŸ-LES-ROSES T : 01 49 81 87 02 lundi mardi mercredi vendredi 8h45-16h15, de Créteil : Secrétariat MISP jeudi 8h45-12h - B 172, 184, 186, 192 Service des étrangers, Bureau 12 T : 01 49 81 87 55 Standard préfecture : 01 49 56 66 00 SOUS-PRÉFECTURE DE NOGENT-SUR-MARNE*** 1/ Se présenter au guichet du 4 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Bureau des étrangers 94130 NOGENT-SUR-MARNE 2/ Le Bureau des étrangers remet lundi mardi mercredi vendredi 9h-16h, la liste des pièces à fournir et une jeudi 9h-12h enveloppe ad hoc à l’adresse du Standard préfecture : Bureau des étrangers T : 01 49 56 66 00 F : 01 49 56 66 70 3/ Envoyer les documents RA Nogent-sur-Marne T Nogent-Le-Perreux demandés avec le rapport B 114, 120, 210 médical sous pli confidentiel au Bureau des étrangers

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE PROCÉDURES ÉTRANGERS MALADES 490 :0139343756/58/73/77/78 T Bureau desétrangers : Standard préfecture :0139343700 95160 MONTMORENCY BP103, 26, rueCharles-de-Gaulle, (MONTMORENCY) DESARCELLES SOUS-PRÉFECTURE 9h-16h ;jeudi9h-12h Lundi mardi mercredi vendredi : Cedex 95017 ARGENTEUIL 709, 2, rueAlfred Labrière, BP D’ARGENTEUIL SOUS-PRÉFECTURE Bureau desétrangers :01303121 Standard préfecture :0821803095 95000 PONTOISE 1, avenue Bernard Hirsch DEPONTOISE PRÉFECTURE 95 – VAL-D’OISE Le Perreux, Le Plessis-Trévise, LaQueue-en-Brie,St Mandé, Villiers-sur-Marne, Vincennes. *** Bry-sur-Marne, Champigny, Chennevière, Fontenay-sous-Bois, Joinville-le-Pont,Nogent-sur-Marne, Noiseau,Ormesson, ** Arcueil, Cachan,Chevilly, Fresnes, L’Haÿ-lesroses, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Rungis, Thiais, Villejuif Orly,Périgny, St-Maur, Santeny,Maurice, St Sucy-en-Brie, Valenton, Villecresnes, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-St-Georges, Vi Boissy-St-Léger,* Ablon,Alfortville, Bonneuil,Charenton, Choisy, Créteil,Ivry, Mandres, Limeil-Brévannes, M Maisons-Alfort, Bureau des étrangers Médecin inspecteur de santé publique Procédure étrangers malades Procédure étrangers Médecin inspecteur desanté publique Bureau desétrangers :0134411454/55 T : Secrétariat MISP :0134411400 T Standard : DDASS Cedex 95011 CERGY-PONTOISE 2 avenue delaPalette DDASS le rapport médicalauMISP.le rapport 2/ Le Bureau desétrangers envoie du MISP. sous pliconfidentielàdestination étrangers médical avec lerapport 1/ SeprésenterauBureau des chercher lerésultat. simple àdomicilepourvenir Bureau desétrangers parcourrier 2/ L’étranger estconvoqué au de Paris. 1/ Procédure identiqueàcelle > 491 arolles, RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE try > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : SANTÉ MENTALE

LISTE DES CMP (CENTRES MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES) ADULTES Le CPOA (Centre psychiatrique d’orientation et d’accueil) de l’hôpital Sainte-Anne (1 rue Cabanis, 75014 Paris T : 01 45 65 81 08 ou 09) peut aussi orienter sur le CMP compétent si le patient est sans domicile fixe ou stable. Les tableaux suivants mentionnent en italique les villes de sectorisation, parfois partielle.

Nom et adresse Téléphone

75 - PARIS Les plans des sectorisations de Paris sont disponibles sur www.psycom75.org CAC : Centre d’accueil et de crise (permanence téléphonique, consultation, hospitalisation courte) 75003 CMP=CAC 86/90 rue N-D. de Nazareth 1er 2e M4,8,9 Strasbourg St-Denis T : 01 42 77 02 00 75003 CMP 36 rue de Turbigo M4 Étienne Marcel T : 01 42 72 39 10 75004 CMP 2 rue du Figuier M7 Pont Marie T : 01 48 87 79 33 / 67 22 75005 CMP 24 A rue des Fossés St-Jacques RB Luxembourg T : 01 44 41 41 20 / 24 75006 CAC 17/19 rue Garancière M10 Mabillon T : 01 43 29 05 30 75007 CMP 39 rue de Varenne M13 Varenne T : 01 42 22 21 83 75008 CMP 3 rue de Lisbonne M2,3 Villiers T : 01 44 90 76 90 75009 CMP 20 bis rue de Douai M2,12 Pigalle T : 01 48 78 05 21 75009 CMP 18/20 rue de la Tour d’Auvergne M12 Saint-Georges T : 01 42 81 27 22 75010 CMP 58 rue d’Hauteville M7 Poissonnière T : 01 47 70 79 63 75010 CMP 221 rue Lafayette M7,7 bis Louis Blanc T : 01 40 38 09 30 75010 CAC 11 rue Gerbier M2 Philippe-Auguste T : 01 43 70 11 11 75011 CMP 39 av de la République M3 Parmentier T : 01 43 57 52 64 75011 CMP 25 rue Servan M2,3 Père-Lachaise T : 01 43 79 81 44 75011 CMP 63 rue de la Roquette + CAC M9 Voltaire T : 01 47 00 23 26 75012 CMP 16 rue Eugénie Éboué M1,8 Reuilly-Diderot T : 01 43 46 50 36 75012 CMP 31 rue de la Brèche aux Loups M6,8 Daumesnil T : 01 43 46 53 73 75013 CMP 11 rue Albert-Bayet M5,6,7 Place d’Italie T : 01 40 77 44 00 75013 CAC 10 rue Wurtz M6 Glacière T : 01 45 89 00 26 75014 CMP 145 bis rue d’Alésia M13 Plaisance T : 01 45 45 09 56 75015 CMP 14/20 rue Mathurin-Régnier M12 Volontaires T : 01 44 38 52 70 75015 CMP 23 rue Tiphaine M6,8,10 La Motte-Picquet-Grenelle T : 01 45 75 03 50 75015 CMP 11 rue Tisserand M8 Lourmel T : 01 44 25 05 01 75016 CMP 29 rue Saint-Didier M2 Victor Hugo T : 01 47 55 63 48 75016 CMP 11 av du Colonel Bonnet RC av du Pdt Kennedy Radio France T : 01 42 30 78 18 75017 CMP 18 rue Salneuve M2,3 Villiers T : 01 47 66 05 31 / 25 19 75017 CMP 31/33 rue Henri Rochefort M3 Malesherbes T : 01 47 66 04 50 75017 CMP 17/19 rue d’Armaillé M1 Argentine T : 01 45 74 00 04 75018 CMP 258 rue Marcadet M13 Guy Môquet T : 01 46 27 20 32 75018 CMP 8 rue Jean Dolfus M13 Porte de St-Ouen T : 01 42 28 83 63

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SANTÉ MENTALE 492 MANTES-LA-JOLIE 64bdMaréchalJuin78200 MANTES-LA-JOLIE ABULE 5reSd antT:01308861 T :0130072670 T 01391640 : T 78320 InstitutMarcel Rivière avdeMontfort LA VERRIÈRE :0139622374 T 6avH.Berlioz78190 TRAPPES :0130450840 T SARTROUVILLE 6rueStalingrad 78500 9rueArmagis78100 ST-GERMAIN-EN-LAYE ST-CYR-L’ÉCOLE 1rueRaymond Lefevre 55rueSadiCarnot RAMBOUILLET LaPommeraie Pavillon n°1,2avSt-Germain 78370 PLAISIR 60rueA. Briand78130 MUREAUX LES 15square de ValmoveyMAUREPAS 78310 :0160633781 T MARLY-LE-ROI 15avAugusteRenoir Mantes-la-Ville, Gargenville 78200 8rueMozart MANTES-LA-JOLIE 34rueJeanMermoz78600 MAISONS-LAFFITTE 10/12rueCarnot78700 CONFLANS-STE-HONORINE 1rueRichaud78150 LE CHESNAY 17rueBlaisePascal 78390 BOIS-D’ARCY 16rueduPlateau78410 AUBERGENVILLE 78 - YVELINES :0160222436 T VERT-SAINT-DENIS 21rueSalvador Allende77240 :0164427993 TORCY 3bisavenue T Pierre Mendès-France 77200 4rueChristopheOpoix77160 PROVINS 3 avdel’AvenirPONTAULT-COMBAULT 77340 1rueduBeauregard 77140 NEMOURS 77130 32/34Général deGaulle MONTEREAU 19rueÉmileRonnéMITRY 77290 9rueBontemps77007 MELUN 53rueCrèche77100 MEAUX 31avGénéral Leclerc 77400 LAGNY-SUR-MARNE 43ruedeChampigny77260 FERTÉ-SS-JOUARRE LA FONTENAY-TRÉSIGNY 77610 placePierre deCoubertin 9rueSt Merry 77300 FONTAINEBLEAU DAMMARIE-LES-LYS 1résidenceParc delaMairie77190 4rueMoulins77120 COULOMMIERS 77 -SEINE-ET-MARNE 15square desCardeurs 75020 CMP 9/11ruedu Télégraphe 75020 CMP 13ruedesMuriers 75020 CMP 213ruedeBelleville 75019 CMP 99ruedeCrimée 75019 CMP 28ruedelaChapelle 75018 CMP 40rueOrdener 75018 CMP Nom etadresse Lizy, Meaux M Trappes, Montigny-le-Bretonneux, Guyancourt Melun M ,2Mrae-osonèeT:0142598340 T 4,12 Marcadet-Poissonnière Mitry Versailles Nord etEst M amèeT:0142492150/1845 T 5 Laumière M 3,3 bis Gambetta T : 0143581865 : T 3,3 bisGambetta Coulommiers, LaFerté M 1Tlgah :0142085792 T 11 Télégraphe Les Mureaux Bonnières, Guerville, Mantes-la-Jolie, Bonnières, Guerville, Val-Fourré Nemours Houilles, Sartrouville Fontainebleau, Moret-sur-Loing 2Mr omyT:0155261160 T 12 MarxDormoy M Provins M 1Tlgah :0140305519 T 11 Télégraphe Aubergenville Élancourt-Maurepas 3 Porte de Bagnolet T : 0143796355 : T deBagnolet 3 Porte Le Pecq, St-Germain Montereau Favière, Roissy, Ozoir Limay, Mantes-la-Jolie, Lagny, Vaires, Chelles,Esbly Noisiel, Lognes Conflans, Triel Dammarie-les-Lys Le Mesnil-Saint-Denis Les Clayes, Plaisir :0164653610 T :0139387818 T :0130506093 T :0139137573 T :0139274209 T :0130792646 T :0130221343 T :0130515885 T :0130332432 T :01306304 T :0139196862 T :0139639011 T :0130958774 T :0160056182 T :0160670470 T :0160289610 T :0164295051 T :0164700660 T :0164276542 T :0164716699 T :0160098870 T :0160940950 T :01646982 T :0164102860 T Téléphone > 493

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Nom et adresse Téléphone

LE VÉSINET 61 bd Carnot 78110 Carrières, Chatou, Croissy, Montesson, Le Vésinet T : 01 39 76 57 33 VERNEUIL-SUR-SEINE Résidence du Parc Noir 15 allée des Tamaris (pas Tlj) T : 01 39 28 01 38 VERSAILLES 2 passage Roche 78000 Versailles Sud, Satory T : 01 39 02 02 65 VIROFLAY 27 rue Costes et Bellefond T : 01 30 24 45 40

91 - ESSONNE ARPAJON 25 bis rte d’Égly 91290 Arpajon T : 01 64 90 62 00 BOUSSY-SAINT-ANTOINE résidence Les Buissons, L’Arbalète 91800 T : 01 69 00 28 60 Épinay-sous-Sénart, Quincy BRÉTIGNY/ORGE 13 bd République 91220 Brétigny, Mennecy, St-Michel/Orge T : 01 60 85 24 10 BURES/YVETTE Domaine du Grand Mesnil 2 rue Charles de Gaulle Orsay, Gif/Yvette T : 01 69 29 76 32 CORBEIL-ESSONNES Les Mozards 5 rue du 14 Juillet 91100 Corbeil, T : 01 69 89 83 20 St-Germain, Villabé, Morsang DOURDAN 4 rue Debertrand 91410 Saint Cheron, Angervilliers, Breuillet T : 01 64 59 49 49 ÉTAMPES 20 rue Baugin, 91150 Étampes ville basse Méreville, la Ferté, Milly, Champcueil T : 01 69 16 11 00 ÉTAMPES 27 prom. des Prés 91150 Étampes ville haute, Étrechy, Saint-Vrain, T : 01 64 94 72 63 Lardy, Chamarande ÉVRY 34 allée Jean Rostand 91000 Courcouronnes, Bondoufle, Ris-Or, Lisses T : 01 60 78 55 75 GRIGNY 2 place de l’Herbe 91350 Fleury-Mérogis, Morsang/Orge T : 01 69 45 06 00 JUVISY/ORGE 72 rue Jean Argeliès 91260 Draveil, Athis-Mons, Paray-VP T : 01 69 21 37 17 LIMOURS 2 bis route de Marcoussis 91470 Limours, Montlhéry T : 01 64 91 22 22 LONGJUMEAU 12 av Gén. De Gaulle 91160 Chilly-M, Morangis, Saulx T : 01 69 09 61 27 MARCOUSSIS 19 bis rue du Droge 91460 Nozay T : 01 69 80 98 94 MASSY 1 rue du Métro Charonne 91300 Verrières, Wissous T : 01 69 20 58 25 STE-GENEVIÈVE-DES-BOIS 4 av Normandie Niemen 91700 Épinay/Orge T : 01 60 16 59 86 SAVIGNY/ORGE 13 rue Joliot Curie 91600 Viry-Châtillon T : 01 69 05 56 57 LES ULIS 25 résidence Hautes Plaines 91940 T : 01 69 28 27 79 VIGNEUX 194 av Henri Barbusse 91270 Montgeron, Crosne T : 01 69 52 43 50 YERRES 1 rue Grange 91330 Brunoy T : 01 69 49 80 69

92 - HAUTS-DE-SEINE ANTONY 79 rue Prosper Legouté 92160 T : 01 55 59 07 30 ASNIÈRES-SUR-SEINE 5 rue Rabelais 92600 Asnières/Seine T : 01 41 32 24 20 ASNIERES SUR SEINE 1 av Jeanne 92600 Courbevoie T : 01 47 90 60 99 BAGNEUX 64 rue des Meuniers 92220 Bagneux T : 01 46 63 45 50 BOIS-COLOMBES 9 rue Raoul 92270 Bois-Colombes T : 01 46 49 81 99 BOULOGNE-BILLANCOURT 31 bis rue Fernand Pelloutier 92100 Boul.-Bill. Nord T : 01 55 38 93 39 BOULOGNE-BILLANCOURT 3 r Nationale 92100 Boul.-Billancourt Sud, Sèvres T : 01 47 61 06 74 CHATENAY-MALABRY 11 rue des Vallées 92290 Fontenay-aux-Roses T : 01 55 52 10 76 CHÂTILLON 25 rue JP Timbaud 92320 Châtillon T : 01 42 53 35 13 CLAMART 58 route du Pavé Blanc 92140 Clamart, Le Plessis Robinson T : 01 41 07 92 10 CLAMART 60 route du Pavé Blanc 92140 Meudon, Chaville T : 01 41 07 92 00 CLICHY-LA-GARENNE 12 rue Fanny 92110 Clichy T : 01 41 06 63 70 COLOMBES 17 rue Moslard 92700 Colombes T : 01 47 81 60 61

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SANTÉ MENTALE 494 TIS3 u enDrn 34 un :0148211230 T 13square du19Mars196294260 FRESNES FONTENAY-SS-BOIS 24/26rue Mot94120 1ruedesÉcoles94000 CRÉTEIL CHOISY-LE-ROI 1ruePablo Picasso94600 24rueducadran 94220 CHARENTON Q.Coeully4-6bisruedesChrysanthèmes 94500 CHAMPIGNY 7rueduParcCACHAN 94230 BOISSY-ST-LÉG. 4pl.delaChesnaie94470 94 - VAL-DE-MARNE STAINS 36rueJeanDurand 93240Dugny :0158344700 T ST-OUEN 9ruedel’Alliance93400 ST-DENIS 6rueAugustePoullain93210 ROSNY-SOUS-BOIS 79avenue JeanJaurès93110 7 allée LEValère RAINCY Lefebvre 93340 LE PRÉST-GERVAIS 36rueAndréJoineau93310 1rueLépine93500 PANTIN NOISY-LE-SEC 3ruedeChâlons93130 NOISY-LE-GRAND LaButte Verte 10alléeduGlacis93160 3esplanade VersaillesNEUILLY-SUR-MARNE 93330 77rue Victor Hugo93100 MONTREUIL :0156837258 T 63bisrueHenriBarbusse93370 MONTFERMEIL 18ruedel’Avenir Pierrefitte 93800 ÉPINAY/SEINE 28ruedelaHaute Borne93700 DRANCY 16avenue Général Leclerc 93120 COURNEUVE LA BONDY 93140 86avenue Gallieni 49ruedesMarais 93000 BOBIGNY 26avLouis Lemesle 93150 LE BLANC-MESNIL 191rueSadiCarnot93170 BAGNOLET 17rueduPontBlanc93300 AUBERVILLIERS 93 -SEINE-SAINT-DENIS 1bisrueAristideBriand92170 VANVES 36bdGénéral Leclerc et3terrueSoyer 92200 NEUILLY-SUR-SEINE 21placedesMuguets92000 NANTERRE 6placedelaColombe92000 NANTERRE 3rueFernando 92000 NANTERRE 7rueAmauryDuvalMONTROUGE 92120 1placedu14Juillet92240 MALAKOFF 7rueC.Desmoulins92300 LEVALLOIS-PERRET 5rGeorges Thoretton 92230 GENNEVILLIERS 22ruedeChâteaudun92250 GARENNE-COLOMBES LA Marnes-la-Coquette 21ruedesCroissants 92380 GARCHES Nom etadresse Bobigny Gentilly, Arcueil Créteil Bondy, Pavillons-sous-Bois Nanterre Île St-Denis, St-Denis Sud,PlaineSt-Denis Bobigny Alfortville, St-Maurice, St-MandéAlfortville, Bagnolet Malakoff Montreuil Nord, Romainville Montreuil Sud Ville d’Avray, St Cloud,Garches, Vaucresson, Issy-les-Moulineaux, Vanves St Denis(saufPlaineSt-Denis) Montrouge Villemomble Nanterre Le Bourget Fontenay-ss-Bois Orly, Villeneuve-le-Roi,Ablon Santeny, Sucy, Bonneuil,Marolles Rungis, Thiais Aubervilliers Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne Tremblay-en-France Levallois-Perret Les Lilas Rosny Clichy-sous-Bois, Gagny Stains, Dugny Neuilly-sur-Marne La Garenne Col La Garenne Gournay La Queue-en-Brie Neuilly :0147217700 T :0147214000 T :0146572729 T : 0146565400 T :0141340730 T :0141479465 T : 0146491640 T :01474808 T :0146682808 T :0148764745 T :0148983291 T :0148840665 T :0149770043 T :0153881000 T :0146630025 T :01459505 T :01401089 T :0148236810 T :0148945582 T :0143814820 T :0148443209 T :0148463104 T :0148441573 T :0143036005 T :0143089970 T :0148586209 T :0143306799 T :01483235 T :0148363222 T :0155896800 T :0148952072 T :0148653566 T :0143609983 T :0148335758 T :0146387663 T et 0146430939 :0146401042 T Téléphone > 495

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Nom et adresse Téléphone

l’HAŸ-LES-ROSES 2 rue Dispan 94240 Chevilly-Larue, Le Kremlin-Bicêtre T : 01 45 47 10 10 IVRY-SUR-SEINE 9 Promenée Venise Gosnat, 94200 Ivry/Seine T : 01 46 72 21 64 JOINVILLE-LE-PONT 18 rue Joyeuse 94340 St-Maur-des-Fossés T : 01 48 89 63 00 MAISONS-ALFORT 72 av. Gambetta 94700 Maisons-Alfort T : 01 43 76 93 88 NOGENT-SUR-MARNE 66 rue Coulmiers 94130 Bry-sur-Marne, Le Perreux T : 01 48 71 02 07 LE PERREUX-SUR-MARNE 2 rue Louis Gourlet 94170 T : 01 43 24 22 71 LE PLESSIS-TRÉVISE 91 bis av Maréchale 94420 Chennevières, Villiers, Noiseau, T : 01 45 76 64 45 Ormesson, La Queue-en-Brie VILLEJUIF 80 rue de Verdun 94800 Villejuif T : 01 42 11 71 09 VILLENEUVE-ST-GEORGES 18 place Pierre Sémard 94190 Limeil, Valenton T : 01 43 89 26 93 VINCENNES 6 avenue Pierre Brossolette 94300 Vincennes T : 01 43 28 96 18 VITRY-SUR-SEINE 9 rue Audigeois 94400 T : 01 46 81 06 50

95 - VAL-D’OISE ARGENTEUIL 2 place St-Just 95107 Argenteuil Nort Est, Sannois T : 01 34 23 29 12 ARNOUVILLE 34 av Pierre Sémard 95400 Villiers-le-Bel, Garges, Bonneuil T : 01 34 53 21 54 BEAUMONT-SUR-OISE 7 bis rue Léon Godin 95260 Domont, L’Isle Adam T : 01 34 70 49 70 BEZONS 8 allée St-Just 95870 T : 01 34 34 11 60 CERGY Parvis de la Préfecture 95000 Vauréal, Éragny, Pontoise T : 01 30 30 35 54 EAUBONNE 29 av de Paris 95120 Ermont, Soisy-ss-M T : 01 34 06 00 00 GONESSE 17 rue Galande 95500 Arnouville, Gonesse, Goussainville, Roissy T : 01 34 53 21 59 MONTMORENCY 7/9 rue Renault 95160 T : 01 34 12 88 50 SARCELLES 66 avenue Marx Dormoy 95200 Sarcelles T : 01 34 29 46 42 TAVERNY 6 all. des Troènes, rés. des Pins 95150 Franconville, Montigny, St-Leu T : 01 34 44 16 16

CENTRE FRANÇOISE MINKOWSKA

Consultations de psychiatrie et psychothérapie dans la langue d’origine Sur RV, pour adultes, enfants et famille (consultations gratuites) CENTRE FRANÇOISE MINKOWSKA Afrique T : 01 53 06 84 88 12 rue Jacquemont 75017 PARIS Dr Dores, Dr Sarr, langues baoulé, ewondo, M13 La Fourche psychologue K. Kouakou wolof* T : 01 54 06 84 84 / 01 54 06 84 85 Amérique latine T : 01 53 06 84 89 psychiatres, psychologues, Dr Gomez Mango, Dr Martino espagnol assistantes sociales Asie T : 01 53 06 84 87 Dr Luong, psychologue N.V. Tran vietnamien* *autres possibilités d’interprétariat Europe centrale et de l’Est T : 01 53 06 84 90 Dr Domic, Dr Hemon, Dr Hodza, hongrois, macédonien, Dr Tchenakal, psychologues polonais, russe, serbo- M. Guberina, J. Tijus Glazewski, G. Meliz croate, slovaque, slovène, tchèque* Maghreb T : 01 53 06 84 86 Dr Kaci, Dr Bennegadi, psychologue S. Ayouch arabe, kabyle Portugal / pays lusophones T : 01 53 06 84 89 Dr Lopes, psychol. M. Dos Santos portugais Turquie T : 01 53 06 84 88 Dr Gürsel, psychologue D. Barokas, B. Penpe turc

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SANTÉ MENTALE 496 Entraide et Partage St-Martin n°303,31ruedu St-Martin Terrage, 75010PARIS Entraide etPartage Batignolles n°371,28rueBoursault75017PARIS Entraide desBatignolles Pour lescoordonnées descentres locaux,s’adresser àl’administration centrale dechaqueCaisseprimaire ouauComede POUR DEMANDEDESÉCURITÉSOCIALE(CMU)ETD’AIDEMÉDICALEÉTAT (AME) NE-SFManinn°391,117bisrueManin,75019PARIS INSER-ASAF Centres desécuritésocialeaffectésauxprincipales domiciliationsadministratives dequartier. »auCSS droit demanderla«complémentaire àlabaseCMU, AME surParis. :encasdemaintien Exception Permanences «Hôpitaux»,actuellementseullieudedemanded’AME Demande d’aidemédicaleÉtat CPAM(Fiche classeurCMU Paris n°412). Procédure d’admissionimmédiateàlacomplémentaire CMU: (compétenceduCSS). unique (Bercy), saufdemandeursd’asileetbénéficiaires duRMI Procédure d’admissionnormaleàlacomplémentaire CMU: :0153697030 Centre Tour Eiffeln°271,52,54ruedelaFédération, 75730Paris Cedex15- T Centre detraitement del’AME :01 40195502et5201F:33 Adjointe auresponsable :MmeAleric- T 0140195505 : Adjointe auresponsable :MmeMoretti - T :0140195250/5305542526272855064921 Renseignements T Centre detraitement descomplémentaires CMU-Bercy Responsable :MmeDuhem 7 bisrueduChâteaud’EauParis 10 En charge del’instructiondesdossiersAME notammentdansleshôpitauxpourrecevoir(Agents delaCaisseintervenant lesdemandesd’AME) des«permanencesextérieures »(dontpermanencesdansleshôpitaux) Service 0153386786;Directeur : delaréglementation:M.MichelRambaud Secrétariat dedirection T Division desressources réglementaires (exclusivement renseignements juridiques) :0153387000 standard T Administration centrale CPAM : 75 -PARIS internetdesagents desécuritésociale: Portail de prestations : Le siteinternetdelaCNAMTS permetnotammentdetélécharger lesformulaires dedemande :0172601000 26-25 av. duPr Lemière 75986PARIS Cedex20- T Caisse nationaled’assurance maladiedestravailleurs salariés Sources d’informationnationales: SÉCURITÉ SOCIALE RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : oiiito S epnal M Chef deCentre ResponsableCMU CSS Domiciliation www.ameli.fr 15 52 0FaçieEeoFrançois Danielsen Françoise Eveno 0153352300 : T 15 52 2T:0 33 30 : 01 46071890 T : 01 42939266 T Jean-Georges Lemsen :01533523 T : 01 42022022 T :0144905166 T F :0153352302 Jean-Pierre Brenu :01533823 T F :0144905122 :0144905120 T F :0153382302 lt-om ééhnqeT: 0820 9041 75 Plate-forme téléphonique T 15 82 0MmeChrist.Houdbine 0153382300 : T e tnadT:0144842890/91F 842893 , Standard T 21, rueGeorges Auric,75948PARIS Cedex19 www.annuaire-secu.com gestion centralisée vers uncentre detraitement par dérogation, compétenceduCSS (CNAMTS) www.cpam-paris.fr ou M M M 7 bisDanube 7 ChâteauLandon 2 Rome > 497

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Domiciliation CSS Responsable CMU Chef de Centre

France Terre d’Asile Grandes Carrières n° 385, 7-9 rue des Cottages, 75018 PARIS T : 01 53 38 23 02 Mme Barriac T : 01 42 57 12 15 Solidarité Jean Merlin Montmartre n° 381 9/15 rue des Fillettes, 75018 PARIS M12 Max Dormoy T : 01 55 45 10 00 Mme Mignone Mme Boitelle F : 01 55 45 10 52 T : 01 42 09 72 65

Permanence dans les hôpitaux. Demander le « Bureau d’accueil de la sécurité sociale »

Hôpital Horaires Téléphone

BICHAT 46 rue Henri Huchard 18e M13 Porte de St-Ouen Tlj 8h30-17h T : 01 40 25 82 20 COCHIN 27 rue du Fg-St-Jacques 14e M6 St-Jacques Tlj 8h30-17h T : 01 58 41 11 16 EUROPÉEN 20 rue Leblanc 15e M8 Balard Tlj 8h30-17h T : 01 56 09 31 02 HÔTEL-DIEU 1 place du Parvis Notre-Dame 4e M4 Cité Tlj 8h30-17h T : 01 44 39 63 57 LARIBOISIÈRE 2 rue Ambroise Paré 10e M5 Gare du Nord Tlj 8h30-17h T : 01 49 95 60 38 NECKER 149 rue de Sèvres 15e M10 Duroc Ma je ve 8h30-17h T : 01 45 49 45 46 PITIÉ-SALPÊTRIÈRE 47-83 bd de l’Hôpital 13e M5 St-Marcel Tlj 8h30-17h T : 01 42 17 66 65 ROBERT DEBRÉ 48 boulevard Sérurier 19e M11 Porte des Lilas Tlj 8h30-17h T : 01 40 03 21 94 ROTHSCHILD 33 boulevard Picpus 12e M6 Picpus Tlj 8h30-17h T : 01 40 19 35 19 SAINT-ANTOINE 184 r du Fg St-Antoine 11e M8 Faidherbe Tlj 8h30-17h T : 01 49 28 28 04 T : 01 49 28 28 06 TENON 4 rue de la Chine 20e M3 Gambetta Tlj 8h30-17h T : 01 56 01 84 99 TROUSSEAU 26 rue du Dr Netter 12e M6 Bel-Air Tlj 8h30-17h T : 01 44 73 66 41

Centres d’examen de santé (bilans de santé gratuits pour les assurés et bénéficiaires de l’AME) CES de la CPAM de la Seine, 5 rue de la Durance 75593 PARIS Cedex 12 T : 01 40 19 73 29 Dr Marie-Noëlle RENE, Directeur Mme Josette Raynaud F : 01 40 19 73 58 Enfants : CES 96-98 rue Amelot 75011 PARIS T : 01 49 23 59 00

77 - SEINE-ET-MARNE Administration centrale CPAM : 77605 MARNE-LA-VALLÉE Cedex 03 standard T : 01 64 71 34 00 Plate-forme téléphonique T : 0 820 904 138 Centre de traitement des complémentaires CMU et de l’AME Responsable : Mme Sejournet - T : 01 60 56 51 01 Adjointes : Mme Pieussergues et Mme Torcol - T : 0 60 56 51 11 / 51 05 F : 01 60 56 51 29 Service documentation juridique, Melun-Rubelles - T : 01 64 71 35 31

Procédure d’admission immédiate à la complémentaire CMU et d’instruction prioritaire AME : demander la transmission par fax au centre de traitement centralisé.

Demande de sécurité sociale, complémentaire CMU et AME : au CSS de la commune de résidence

Centres d’examen de santé (bilans de santé gratuits pour les assurés et bénéficiaires de l’AME) CES de l’ANPS 12 rue Guy Baudoin BP 1916 77019 MELUN Cedex T : 01 60 56 52 90 Directeur adj Dr Bernard Didion, Médecin adj Dr Monique Sénéchal F : 01 60 56 52 91

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SÉCURITÉ SOCIALE 498 rGle orae ietu .Rn lztaF:0141069314 :0148964790 :MmeFiéffé- Responsable duservice T :0143113722F489621 :0148964911,MmeMarciano etMmeRongione - T T :0141069315 AME Service T :MmeRégineBecis :0148965841,4252,53,54, Responsable duservice T Groupe assistanceCMU :014896 Standard T Administration centrale CPAM : 93 -SEINE-SAINT-DENIS Dr GillesHourcade, Directeur M.René Plazotta Centres deBilansSantél’enfant39 rueCastérès92110CLICHY Centres d’examendesanté Demande desécuritésociale,complémentaire CMUetAME: demander latransmission parfaxaucentre detraitement centralisé. Procédure d’admissionimmédiateàlacomplémentaire CMUetd’instructionprioritaire AME : 0141455231 : En casdeproblème avec MmeBouziane- unCSS T Solidarité Santé(sécuritésocialeetAME) Intervention Service : Via lestandard - Pôle unifiédetraitementT descomplémentaires etdel’AME CMU :0141452000 Standard T Administration centrale CPAM :113ruedes Cedex Trois Fontanots, 92026NANTERRE 92 -HAUTS-DE-SEINE Demande d’AME: Gestion décentralisée quellequesoitlaprocédure =compétenceducentre local. Procédure d’admissionimmédiateàlacomplémentaire CMUetd’instructionprioritaire AME: 0160797665 : :MmeLemoine,Responsable duservice technicienne:MmeMagnier- T documentation(problème deréglementation): Service 0160797896 : Le Directeur desprestations individuelles:M.Mellière - T 0160797885 : desprestations individuelles,Adjointeaudirecteur :MmeCarronService - T :vialestandard encasdeproblèmeIntervention avec uncentre. Responsable :MmePicat- T etexpertise support Service :016079 Standard T Accès dupublic:rueAmbroise Croizat Administration centrale CPAM : 91 -ESSONNE Demande desécuritésociale,complémentaire CMUetAME: Procédure d’admissionimmédiateàlacomplémentaire CMUetd’instructionprioritaire AME: :0139203247 Étude documentaire (juridique)MmeLegoff - T 0130749169. : 0130749103,Adjointe:Francine : Ramage - T Coordinatrice :MmeJoëlleLefèvre - T :0130749113/67 En casdedifficultéavec joindre unCSS, lestechnicien(ne)s- T Pôle deGaranties del’AccèsauxSoins(secteurPégase) :0139203000 Standard T Administration centrale CPAM : 78 - YVELINES CSS delacommunerésidence CSS (bilans desantégratuits pourlesassurésetbénéficiaires del’AME) lt-om ééhnqeT: 0820 904 192 Plate-forme téléphonique T lt-om ééhnqeT: 0820 904193 Plate-forme téléphonique T : 0820 904 125 Plate-forme téléphonique T : 0820 904102 Plate-forme téléphonique T 195 av. Paul Vaillant-Couturier, Cedex 93014BOBIGNY Bd François Mitterrand, 91039ÉVRY Cedex 92 av. deParis, 78000 VERSAILLES au CSS dela commune derésidence au CSS au CSS delacommunerésidence au CSS compétence duCSS. > 499

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Procédure d’admission immédiate à la complémentaire CMU : compétence du CSS. Procédure d’instruction prioritaire AME : demander la transmission par fax au service centralisé.

Demande d’AME : se rendre au CSS de la commune de résidence pour retirer le formulaire, la liste des pièces à fournir et un RV pour l’enregistrement de la demande (dans un des 10 lieux spécialisés de la CPAM).

Centre d’examen de santé (bilans de santé gratuits pour les assurés et bénéficiaires de l’AME) Centre de Prévention Sanitaire et Sociale 2/4 av de la Convention 93017 BOBIGNY T : 01 43 11 43 11 Dr Hervé le Clesiau, Directeur M. Claude Delaveau F : 01 43 11 43 66

94 - VAL-DE-MARNE Administration centrale CPAM : 1-9 av du Général de Gaulle 94031 CRÉTEIL Cedex Standard T : 01 43 99 33 33 Plate-forme téléphonique T : 0 820 904 156 Service des missions sociales En cas de difficultés : permanence des missions sociales - T : 01 43 99 39 27 Pour l’AME - T : 01 43 99 31 84 / 39 80 F : 30 12 Responsable missions sociales et réglementation : M. Benonnier - T : 01 43 99 30 31 Responsable CMU base : Mme Hébert - T : 01 43 99 39 26 Responsable Complémentaire CMU : Mme Bourcet - T : 01 43 99 32 21 / 64 Responsable service immatriculation : M. Gérard Vandenbossche - T : 01 43 99 32 65 Responsable AME : Mme Gibert - T : 01 43 99 34 76

Procédure d’admission immédiate à la complémentaire CMU : demander la transmission par fax au service centralisé (Créteil).

Demande d’AME : CCAS de la commune de résidence ou les permanences des « missions sociales » dans les CSS (le planning se demande au siège) ou directement au siège de la Caisse à Créteil. En cas de Procédure d’instruction prioritaire, demander la transmission par fax au service centralisé.

95 - VAL-D’OISE Administration centrale CPAM : 2 rue des Chauffours, 95017 CERGY-PONTOISE Cedex Standard T : 01 34 22 22 22 Plate-forme téléphonique T : 0 820 904 128 Service du Développement de la Mission Sociale En cas de difficulté avec un centre : contactez la conciliatrice Mme Garnier - T : 01 34 22 25 03 Responsable du service Mme Mireille Françoise - T : 01 34 22 22 74

Centre de traitement des complémentaires CMU et de l’AME Service centralisé CMU-C et AME Techniciens T : 01 30 73 67 43 / 44 / 45 F : 01 30 73 67 14 Immeuble SOGE 2000 Problème de réglementation : Service logistique et juridique (documentation) : Mme Vifry et Mme Guedj - T : 01 34 22 24 76 / 25 57

Procédure d’admission immédiate à la complémentaire CMU : demander la transmission par fax au service centralisé (Cergy).

Demande d’AME : CSS de la commune de résidence. En cas de Procédure d’instruction prioritaire, demander la transmission par fax au service centralisé.

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SÉCURITÉ SOCIALE 500 S HMNVR Femmes SDF HommesSDF 70 rueduChemin Vert -11 PSA CHEMIN-VERT 1 placeMazas-12 PSA MAZAS S ELVLEHmeSFd 8à2 n nlsT:0140333188 T HommeSDFde18à 27 ansinclus 212 ruedeBelleville-20 PSA BELLEVILLE lc adyrT:0144547650 2 placeBaudoyer T :01537640 2 rueEugène Spuller T Section du3 :0144827610, 11 rueDussoubs T Section du2 01 44507636, : 4 placeduLouvre T Section du1 etAssistantessocialesdesecteur-Personnes domiciliéesdansl’arrondissement 75 -PARIS -CASVP HommesSDF 5 bisrueStendhal -20 PSA GAMBETTA 75 -PARIS -Permanences socialesd’accueil(PSA) - SDFuniquement sont àdemanderauCCAS. Les sociauxdesecteur(placéssouslaresponsabilité desConseilgénéraux) coordonnées(CCAS). desservices d’Île-de-FrancePour lesautres départements au«GuideSolidaritéParis »delaMairieParis.Pour plusd’informations,sereporter - lesantennesdesassistantessocialesdesecteur. ; - lessectionsduCASVP ; - lespermanencespourpersonnesSDF(géréesparleCASVP) successivement : répertoriées laDases)sontparfoisintégréesauxeffectifsdesectionduCASVP.responsabilité dudépartement, Sont sociale dela Ville deParis) etorganisé ensectionsd’arrondissement. Les assistantessocialesdesecteur(sousla (Centre d’action deParis socialdesecteur).Le estdénomméCASVP (service CCAS oududépartement (CCAS) Pour Paris domiciliation despersonnesSDF...). et exercent quelquesmissionsobligatoires (dossiersdedemandesd’aidessocialeslégalescommeleRMI, d’action sociale)organisent l’actionsocialefacultative desmunicipalités(aidesfinancières, titres detransport...) exilés, fautedemoyens (Centres etdeconnaissanceducontextespécifiquel’asile.Les communaux CCAS sontsouvent démuni/esfaceaux théorie pourlesoutiensocialdetous,lesassistant/essocial/esquartier Les sociauxdesecteurontunemissiongénérale d’aideauxpersonnesendifficulté.Compétents services SERVICES SOCIAUXDESECTEUR RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : Section du4 Voir aussi etosd AV Assistantes socialesdesecteur Sections duCASVP Infos pratiques Conditions Nom etadresse Soutien social , cette liste comprend à la fois les services directement placéssouslaresponsabilité, cettelistecomprend delamunicipalité àlafoislesservices er e e e rodseet: Mêmelieuquelasection duCASVP Mêmelieuquelasection duCASVP Mêmelieuquelasection duCASVP arrondissement : arrondissement : arrondissement : rodseet: Mêmelieuquelasection duCASVP arrondissement : e page 167 e e e M vco asefnsTlj8h30-12h3013h30-17h Homme SDF Avec ousansenfants Couples SDF avec ousans enfants Tlj8h30-12h13h30-17h Initiale dunomdefamilleJàZ Tlj9h-12h3013h30-17h Initiale dunomdefamilleAàI M M ete :0144827640 T 3 Sentier 1,11 Hôtel de Ville T : 0144547675 : T 1,11 Hôtelde Ville oveT:0144507640 T 1 Louvre M epeT:0153 7675 T 3 Temple > > , lalisteselimiteauxseulsCentres communauxd’actionsociale 8as :0155288610 T 18 ans 8asT:0153461500 T 28 ans > > 18 ansavec enfant 18 ans > 8asT:0144628740 T 28 ans M Tlj 8h30-12h3014h-17h M M 7 bis,11PlacedesFêtes 5 QuaidelaRapée 3, 3bisGambetta M 9 Voltaire > 501

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Sections du CASVP Assistantes sociales de secteur

Section du 5e arrondissement : Même lieu que la section du CASVP 19 bis-21, place du Panthéon T : 01 56 81 75 05 RB Luxembourg T : 01 56 81 74 00 Section du 6e arrondissement : Même lieu que la section du CASVP 78 rue Bonaparte T : 01 40 46 75 55 M4 St-Sulpice T : 01 40 46 76 70 Section du 7e arrondissement : Même lieu que la section du CASVP 116 rue de Grenelle T : 01 53 58 75 07 M12 Solférino T : 01 44 90 76 54 Section du 8e arrondissement : Même lieu que la section du CASVP 3 rue de Lisbonne T : 01 44 88 76 00 M3 Europe T : 01 44 88 76 54 Section du 9e arrondissement : Même lieu que la section du CASVP 6 rue Drouot T : 01 42 46 72 09 M8,9 Richelieu-Drouot T : idem Section du 10e arrondissement : • Pour les personnes sans enfants : 1-6, rue Pierre Bullet T : 01 53 72 13 10 72 rue du Fg St-Martin T : 01 53 72 13 10 M4 Château d’Eau M4 Château d’Eau • Pour les familles : 45-47 rue des Vinaigriers T : 01 53 72 23 23 M4,5,7 Gare de l’Est Section du 11e arrondissement : Même lieu que la section CASVP 130 av. Ledru-Rollin T : 01 53 36 51 00 M8 Ledru-Rollin T : Idem Section du 12e arrondissement : 12 rue Eugénie Éboué 108 av. Daumesnil T : 01 44 68 62 00 M1,4 Gare de Lyon T : 01 44 67 11 67 M1,8 Reuilly-Diderot Section du 13e arrondissement : 33, rue Daviel 146 bd de l’Hôpital T : 01 44 08 12 70 M5,7 Place d’Italie T : 01 43 13 84 00 M6 Glacière Section du 14e arrondissement : 12, rue Léonidas 14 rue Brezin T : 01 53 90 32 00 M4 Mouton-Duvernet T : 01 40 52 48 48 M4 Alésia Section du 15e arrondissement : 21-23, rue de l’Amiral Roussin 3 place Adolphe Chérioux T : 01 56 56 23 15 M12 Vaugirard T : 01 53 86 81 00 M6 Cambronne Section du 16e arrondissement : Même lieu que la section CASVP 71 av Henri Martin T : 01 04 72 19 06 M9 Rue de la Pompe T : 01 40 72 19 20 Section du 17e arrondissement : 18 rue des Batignolles 20 rue des Batignolles T : 01 44 69 19 50 M2 Rome T : 01 44 69 18 69 M2 Rome Section du 18e arrondissement : 49 rue Marx Dormoy 115 bis rue Ordener T : 01 53 09 10 10 M12 Jules Joffrin T : 01 55 45 14 14 M12 Marx Dormoy Section du 19e arrondissement : 5, rue du Pré St-Gervais 17 rue Meynadier T : 01 40 40 82 00 M5 Laumière T : 01 40 40 61 40 M7 bis,11 Place des Fêtes Section du 20e arrondissement : 104 bis bd Pelleport 62-66 rue du Surmelin T : 01 40 31 35 00 M3b St-Fargeau T : 01 43 61 40 50 M3 bis Pelleport

CCAS (Centres communaux d’action sociale)

77 - SEINE-ET-MARNE (communes de plus de 10 000 habitants) AVON T : 01 60 71 20 00 LOGNES T : 01 60 06 88 88 PONTAUT-COMB. T : 01 64 43 47 00 BRIE-COMTE-R. T : 01 60 62 64 00 MEAUX T : 01 60 09 97 00 PROVINS T : 01 64 60 38 38 CHAMPS/MARNE T : 01 64 73 48 48 LE MÉE/SEINE T : 01 64 14 28 20 ROISSY-EN-BRIE T : CHELLES T : 01 64 72 84 84 MELUN T : 01 64 52 33 03 ST-FARGEAU-P. T : 01 60 65 20 20 CLAYES-SOUILL. T : 01 60 26 92 00 MITRY-MORY T : 01 64 27 10 17 SAVIGNY-LE-TE. T : 01 64 10 18 00 COMBS-LA-VILLE T : 01 64 88 28 28 MOISSY-CRAMA. T : 01 64 88 83 56 TORCY T : 01 60 37 37 37 COULOMMIERS T : 01 60 75 80 00 MONTEREAU-FA. T : 01 64 70 44 00 VAIRES/MARNE T : 01 64 72 45 45 DAMMARIE-LS-L. T : 01 64 87 44 44 NEMOURS T : 01 64 78 40 00 VAUX-LE-PÉNIL T : 01 64 71 51 00 FONTAINEBLEAU T : 01 64 22 49 80 NOISIEL T : 01 60 37 37 37 VILLEPARISIS T : 01 64 67 52 00 LAGNY/MARNE T : 01 64 12 74 00 OZOIR-LA-FERR. T : 01 60 34 53 00

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SERVICES SOCIAUX DE SECTEUR 502 OD :014850 5300 T :014160 93 T :0148655110 BONDY T :0149936000 T BOBIGNY LE BLANC-M. :01487963 T BAGNOLET :0148395300 T AULNAY\BOIS AUBERVILLIERS :014692 T 93 -SEINE-SAINT-DENIS :01464321 T PUTEAUX :01472950 T :0140 88 T PLESSIS-ROBIN NEUILLY/SEINE :01461276 T NANTERRE 014683 : T MONTROUGE : 01418722 T CHÂTENAY-MA. :0142316000 BOURG-LA-R. T :0147127522 T BOULOGNE-BILL. :014111 12 T :01478072 T :0140967100 T BOIS-COLOMBES BAGNEUX :01609163 98 ASNIÈRES T ANTONY :0169926800 92 -HAUTS-DE-SEINE T :016952 78 T ÉVRY :0169398500 ÉTAMPES T ÉPINAY\SÉNART :01693666 T DRAVEIL :01693989 :0160897179 T T COURCOURO. :0160103700 T CORBEIL-ESSO. :01698840 T CHILLY-MAZAR. :016954 BRUNOY T BRÉTIGNY ATHIS-MONS 91 -ESSONNE :0130680300 T :0130143300 T FONTENAY-LE-F. :01349089 ÉLANCOURT T :01307939 T :0134804600 T :013923 T CONFLANS-STE- CLAYES\BOIS LE CHESNAY CHATOU :0130781000 T :0139148727 CELLE-ST-CLOUD T :0139223600 :0134600428 CARRIÈRES/SEI. T T :0139747054 CARRIÈRES\POI. T :0139796400 T BOIS-D’ARCY :0130904500 T AUBERGENVILLE ANDRÉSY ACHÈRES 78 - YVELINES (communes deplus10000habitants) (communes deplus10000habitants) (communes deplus10000habitants) (communes deplus10000habitants) LCYT:0147153000 T :01466235 T :0141154000 T CLICHY :01423181 T CLAMART CHAVILLE :0169828900 T CHÂTILLON :0164495333 ORSAY T :0169253900 T MORSANG/ORGE :0169908030 :01698300 :0160137400 T T T MONTLHÉRY MONTGERON MENNECY : 0164541900 :016902 53 T T MASSY :0169125000 T LONGJUMEAU :016918 T JUVISY/ORGE GRIGNY :013079 6248 T GIF/YVETTE :01306121 T PLAISIR :01309137 T LE PECQ MUREAUX LES :01301539 01304390 : T T :0130665400 T MONTIGNY-LE-B. MONTESSON 0130616000 : T MAUREPAS :01349727 MARLY-LE-ROI T :0130985549 T MANTES-LA-VILLE :0134789780 T :0134931200 MANTES-LA-JOLIE :01308632 T T MAISONS-LAFFI. LIMAY :01304833 T HOUILLES GUYANCOURT EIL/AN :01430896 T 0143009616 : T NEUILLY/MARNE NEUILLY-PLAIS. :01 48706000 :014170 70 T T :014362 8202 MONTREUIL\BOIS T : 0141708800 T MONTFERMEIL LIVRY-GARGAN LILAS LES :014114 10 T :014113 3300 T :0147 71 5300 T SÈVRES :01473265 T SCEAUX ST-CLOUD : 0141 132000 T RUEIL-MAL. :0143347000 T :01478072 T FONTENAY-AUX COURBEVOIE COLOMBES EVSNTT:0130154700 T :0130978000 T LE VÉSINET VERSAILLES :0139715700 T 0134585000 : T :013069 1700 :0139702200 T T VERNEUIL/SEINE VÉLIZY-VILLAC TRIEL/SEINE :0130863900 T TRAPPES :0130872000 SARTROUVILLE T :0139225640 T :0130451840 ST-GERMAIN-EN T :013457 T ST-CYR-L’ÉCOLE RAMBOUILLET POISSY ERNT:014936 5200 T :0149456789 T :01493366 66 SEVRAN T :01493537 00 SAINT-OUEN T SAINT-DENIS :0143024200 :01491555 00 T T ROSNY\BOIS ROMAINVILLE LE RAINCY :014133 9200 T :0140855700 T :01411588 T VILLENEUVE-LA :0141181920 T :0141148000 T VILLE-D’AVRAY VANVES :0147467500 T SURESNES MEUDON :0149683000 T MALAKOFF :0140956638 T LEVALLOIS-PE. :01408566 :014795 66 T ISSY-LES-MOU. T :01426908 T GENNEVILLIERS GAREN.-CO. LA :0169497600 T GARCHES :01691262 T YERRES :0169293400 :0169835600 VIRY-CHÂT T T :0169202971 T VIGNEUX/SEINE VERRIÈRES-LE :0169969158 T ULYS LES :0169468000 T SAVIGNY/ORGE STE-GENEVIÈVE :0169431000 T :01698029 :0160108070 T T ST-MICHEL/ORGE RIS-ORANGIS PALAISEAU :01392428 T :0130485868 T VOISINS-LE-BR. VIROFLAY > 503

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93 - SEINE-SAINT-DENIS (suite)

LE BOURGET T : 01 48 38 92 96 NOISY-LE-GRAND T : 01 45 92 75 75 STAINS T : 01 49 71 82 27 CLICHY\BOIS T : 01 43 30 52 48 NOISY-LE-SEC T : 01 49 42 66 00 TREMBLAY-EN-F. T : 01 49 63 71 35 LA COURNEUVE T : 01 49 92 60 00 PANTIN T : 01 49 15 40 00 VILLEMOMBLE T : 01 49 35 25 25 DRANCY T : 01 48 96 50 00 PAVILLONS\BOIS T : 01 48 02 75 75 VILLEPINTE T : 01 41 52 53 00 ÉPINAY/SEINE T : 01 49 71 99 99 PIERREFITTE/SE. T : 01 49 40 16 55 VILLETANEUSE T : 01 49 40 76 00 GAGNY T : 01 43 01 43 01 LE PRÉ-ST-GER. T : 01 49 42 73 00

94 - VAL-DE-MARNE (communes de plus de 10 000 habitants) ALFORTVILLE T : 01 43 75 29 00 FRESNES T : 01 49 84 56 56 ST-MANDÉ T : 01 49 57 78 00 ARCUEIL T : 01 46 15 08 80 GENTILLY T : 01 47 40 58 58 ST-MAUR-DES-F. T : 01 45 11 65 65 BOISSY-ST-LÉG. T : 01 45 10 61 61 L’HAŸ-LES-ROSES T : 01 46 15 33 33 ST-MAURICE T : 01 45 18 82 10 BONNEUIL/MAR. T : 01 45 13 88 00 IVRY/SEINE T : 01 49 60 25 08 SUCY-EN-BRIE T : 01 49 82 24 50 BRIE/MARNE T : 01 45 16 69 00 JOINVILLE-LE-P. T : 01 48 85 10 40 THIAIS T : 01 48 92 42 42 CACHAN T : 01 49 69 60 95 LE KREMLIN-BIC. T : 01 45 15 55 55 VALENTON T : 01 43 86 37 37 CHAMPIGNY/MA. T : 01 45 16 40 33 LIMEIL-BRÉVAN. T : 01 45 10 76 00 VILLEJUIF T : 01 45 59 20 00 CHARENTON-LE T : 01 46 76 46 76 MAISONS-ALFORT T : 01 43 96 77 00 VILLENEUVE-L-R. T : 01 49 61 42 42 CHENNEVIÈRES/ T : 01 45 94 74 74 NOGENT/MARNE T : 01 43 24 62 00 VILLENEUVE-ST T : 01 43 86 38 00 CHEVILLY-LARUE T : 01 45 60 18 00 ORLY T : 01 48 90 20 00 VILLIERS-SUR-M. T : 01 49 41 31 00 CHOISY-LE-ROI T : 01 48 92 41 11 LE PERREUX/MA. T : 01 48 71 53 53 VINCENNES T : 01 43 98 65 00 CRÉTEIL T : 01 49 80 92 94 LE PLESSIS-TRÉ. T : 01 49 62 25 25 VITRY/SEINE T : 01 46 82 80 00 FONTENAY\BOIS T : 01 49 74 74 74 LA QUEUE-EN-B. T : 01 49 62 30 00

95 - VAL-D’OISE (communes de plus de 10 000 habitants) ARGENTEUIL T : 01 34 23 41 00 FRANCONVILLE T : 01 39 32 66 00 PONTOISE T : 01 34 43 34 43 ARNOUVILLE-LS T : 01 39 93 57 55 GARGES-LS-GO T : 01 34 53 32 00 ST-BRICE\FORE T : 01 34 29 42 00 BEZONS T : 01 34 26 50 00 GONESSE T : 01 39 45 11 11 ST-GRATIEN T : 01 34 17 84 84 CERGY T : 01 34 33 44 00 GOUSSAINVILLE T : 01 39 94 60 00 ST-LEU-LA-FORÊT T : 01 30 40 22 00 CORMEILLES-EN T : 01 34 50 47 00 HERBLAY T : 01 34 50 55 55 ST-OUEN-L’AU. T : 01 34 21 25 00 DEUIL-LA-BA. T : 01 34 28 65 00 L’ISLE-ADAM T : 01 34 08 19 19 SANNOIS T : 01 39 28 20 00 DOMONT T : 01 39 35 55 00 JOUY-LE-MOUT. T : 01 34 41 65 00 SARCELLES T : 01 39 90 54 56 EAUBONNE T : 01 34 27 26 00 MONTIGNY-LS-C. T : 01 39 78 46 04 SOISY-SOUS-MO T : 01 39 89 08 51 ENGHIEN-LES-B. T : 01 34 28 45 45 MONTMAGNY T : 01 34 28 69 00 TAVERNY T : 01 30 40 50 60 ÉRAGNY T : 01 34 48 35 00 MONTMORENCY T : 01 39 34 98 00 VAURÉAL T : 01 34 24 53 53 ERMONT T : 01 34 14 66 13 OSNY T : 01 34 25 42 00 VILLIERS-LE-BEL T : 01 34 29 28 27

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE SERVICES SOCIAUX DE SECTEUR 504 INTER SERVICE MIGRANTS Interprétariat T : 0153265262 : T Pourundéplacement: Interprétariat partéléphone 251 rueduFaubourg Saint-Martin MIGRANTS SERVICE INTER 75010 PARIS 4redHueil Traduction assermentée23 54 rued’Hauteville aoseS-iplt eléls ma16h-18h 01432082 : T :0145851205 lu17h-19h T ve 9h-12h :0142413013 T Aideauxdossiers del’église passageàdroite RDC etsuivitéléphonique administratifs 75013 PARIS 27 avenue de Choisy Paroisse St-Hippolyte CATHOLIQUESECOURS 75012 PARIS M:[email protected] :01532652 T 1 rueHectorMalot 59 RELAIS 75018 PARIS 75010 PARIS 22 rueSainteMarthe PARTAGE ET ENTRAIDE payant M:anciens_salarié[email protected] ÉCRIVAINS PUBLICS 231 rueSaint-Honoré75001PARIS Traduction etInterprétariat SOGEDICOM AGENCE 75010 PARIS denaissance16 Extrait T/F:0142001986 (Bengladesh,Inde,Pakistan) BIP 21 terrue Voltaire 75011PARIS Prés. :MmeAoun de culture populaire) (Centre international c/o CICP d’ISM-Traductions Association desancienssalariés INTERPRÉTARIAT (ORAL)ETTRADUCTION(ÉCRITE) TRADUCTION, INTERPRÉTARIAT, ÉCRIVAINS PUBLICS RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : Pour «l’aideaurécit»danslecadre delaprocédure d’asile,voir APUEETÀVU éitu oilT:0142238653 T Médiateursocial lu-je9h-12h14h-17h Constitutiondedossiers Montmartre 6 avenue de la Porte À VOUS EST PLUME MA des atclrtsInfos pratiques Particularités adresse Infos pratiques Particularités adresse Voir aussipage149 Associations Droit d’asile € Langues :allemand,anglais,arabe, Bonne-Nouvelle tamoul, thaï,ukrainien. roumain, russe,suédois, portugais, polonais, laotien, néerlandais,norvégien, danois, espagnol,géorgien, khmer, page 449. € M Tlj 13h30-18h30 :0148000967 T M M M 4 Château-d’Eau,Poissonnière, 7 Porte deChoisy 7 Porte deLyon1, 14RAGare 2,11 Belleville > 505

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RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE : VIE QUOTIDIENNE

Chaque fois que possible, contacter le service social de secteur (voir page 501) Pour Paris, voir également le Guide « Paris Solidarité » édité par la mairie. ACCUEIL DE JOUR

Nom et adresse Conditions Infos pratiques

ACCUEIL SAINTE-CLOTILDE Femmes T : 01 47 53 89 15 (Secours Catholique) ma je 10h-16h M13 Invalides, 12 Solférino 12 rue Martignac 75007 PARIS repas midi chauds, linge, téléphone, douches, aide aux démarches administratives LA MAISON DANS LA RUE T/F : 01 40 18 04 41 espace hygiène lu-ve 8h30-11h30, laverie (sur RV), Association Emmaüs informatique, espace emploi ; aide juridique ; perm. CPAM, médecin général., Boutique Solidarité agréée dermato ; femmes soins du visage … par la Fondation Abbé Pierre M11 Goncourt 35 rue Bichat 75010 PARIS CASP Centre d’action sociale Hommes T : 01 40 02 09 88 - RV protestant et femmes café, aide démarches, douches, lavage Espace Solidarité Insertion lu ve 8h-12h + ma je 14h-17h 18 rue de Picpus Hall B M6 Nation, Picpus 75012 PARIS Femmes lu me 14h-17h COMPAGNONS DE LA NUIT T : 01 43 54 72 07 15 rue Gay-Lussac 75005 PARIS ma 15h-19h, me je ve 21h-0h30 RB Luxembourg ÉQUIPE SAINT-VINCENT-DE-PAUL lu ma je AM 41 rue des Périchaux 75015 PARIS M13 Porte de Vanves HAFB Espace Solidarité Femmes T : 01 43 48 18 66 17 rue Mendelssohn + enfants Tlj 14h30-18h30 M9 Porte de Montreuil 75020 PARIS douches, lave-linge (RV), consigne, vestiaire (RV), orientation, écoute, entretiens psy (RV) LE CŒUR DES HALTES Halte hommes : Place Henri Fresnay PARIS 12e [ Siège 22 rue Paul Belmondo T : 01 43 44 33 99 M1,14 Gare de Lyon 75012 PARIS ] Halte femmes : 16-18 passage Raguinot PARIS 12e T : 01 55 78 84 50 T : 01 43 44 55 00 M1,14 Gare de Lyon F : 01 55 78 84 54 repas et orientation PM Tlj 7h-21h douche 7h-11h Halte 16/25 ans 11 rue Henri Desgranges PARIS 12e T : 01 53 02 94 94 repas et orientation PM Tlj 9h-17h douche 7h-11h Service social Place Henri Fresnay PARIS 12e commun T : 01 43 44 88 99 M1,14 Gare de Lyon URACA Unité de réflexion et d’action T : 01 42 52 50 13 des communautés africaines M4 Château Rouge, Barbès 33 rue Polonceau 75018 PARIS

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE VIE QUOTIDIENNE 506 1redsPrcaxDmneért PMlu,ma,je,11h-16h Demandeécrite : 0148284676 T Hommes 41 ruedesPérichaux SAINT-VINCENT-DE-PAUL ÉQUIPE easd ’vnie lu9h30-17h-30,ma14h30-17h-30 : 0142091077 T Demandeécrite 5 ruedel’Evangile Relais del’Evangile, SOCIÉTÉ ST-VINCENT-DE-PAUL gieSitEsah -30mars repas lu,disoir -30mars Eglise Saint-Eustache Place duPuit del’Ermite EIE ŒR E AVE :014340 T 71 ruePicpus75012PARIS PAUVRES DES SŒURS PETITES AMIO ASL U Voir supra Accueil dejour :0142413013-RV T ma 8h ma,je lu, ve 9h-12h13h30-16h30 35 rueBichat75010PARIS :01 40020988-RV T RUE LA DANS MAISON LA DOUCHES 75010PARIS 22 rueSainteMarthe PARTAGE ET ENTRAIDE PAF 75010PARIS12 bdSt-Martin SDF ETCHEGOIN ÉCOLE DE COIFFURE 4 ruedeSanterre 75012PARIS LaMaisondanslaRue CASP COIFFEUR HYGIÈNE 0153249800 : Les Restaurants pendantl’hiver duCœursontouverts 4Citéd’Hauteville75010PARIS T 75018 PARIS :01435579 1 T Rue duJour75001PARIS lu,ve 17het19hsa11h30 services PAROISSE SAINT-EUSTACHE PM 75005 PARIS :0142336106 T 75011 PARIS 01403316 : T 60 ruedelaFolie-Méricourt CHARITÉ DELA MISSIONNAIRES Midiseulement 75010PARIS 22 rueSainte-Marthe PARTAGE ET ENTRAIDE 39 rueRamponneau 75020PARIS NOTRE-DAME FRATERNITÉ RV lu,ve 14h-17h 75015 PARIS HALTES DES LE CfAccueiljour CŒUR 12 rueLéontine75015PARIS 32 ruedesBourdonnais 75001PARIS Lettre del’AS EMMAÜS Résidents20 81 ruedelaPlaine75020PARIS PARTAGE CHARONNE ET ACCUEIL AIDE ALIMENTAIRE QIESITVNETD-ALFme : 01455473 93repas lu,ma,me,ve 11h30 T Femmes SAINT-VINCENT-DE-PAUL ÉQUIPE OQÉ EPRS1 MOSQUÉE DEPARIS o tarseCniin Infos pratiques Conditions Nom etadresse o tarseCniin Infos pratiques Conditions Nom etadresse er er éebeT:0142363105 T :0145359733 T décembre décembre e M M petit-déj lu,di19h30-20h soupe etrepas surleparvis repas chauds Tlj +Sa,DisaufJe9h-11h repas chaud repas chauds colis alimentaire ve 14h30-16h45 13 MarxDormoy 6 Daumesnil,Bel-Air M MR M M M M me, je,ve, sa 8h30-9h30 3,5,9 République 3 Parmentier, de 13 Pte Vanves,Versailles 10 Javel, 8Boucicaut 9 Maraîchers > Châtelet Les Halles 9h30 lu,ma,me,ve Tlj midi:11h30soir17h30 M M 6 Bel-Air, Nation,Daumesnil 2,11 Belleville M 7 Monge B M 26 Plaine - Maguy T : 0143730204 : 26 Plaine-Maguy T M 9 Oberkampf 7 Pont-Neuf M 2,11 Belleville M 2,11 Belleville > 507

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Nom et adresse Conditions Infos pratiques

CASP La Maison dans la Rue Hommes T : 01 40 02 09 88 - RV 4 rue de Santerre et femmes lu ve 8h-12h + ma je 14h-17h 75012 PARIS M6 Bel-Air, Daumesnil, Nation Femmes lu me ve 14h-17h ENTRAIDE ET PARTAGE T : 01 42 41 30 13 - RV 22 rue Sainte-Marthe 75010 PARIS lu 8h30-12h M2,11 Belleville HAFB Espace Solidarité femmes T : 01 43 48 18 66 17 rue Mendelssohn +-enfants Tlj 14h30-18h30 M9 Porte-de-Montreuil 75020 PARIS MISSIONNAIRES DE LA CHARITÉ Hommes T : 01 45 75 09 72 Ma Je Sa douche à 9h30 suivi 10 rue Violet 75015 PARIS d’un petit déjeuner M Dupleix, La Motte-Picquet

VESTIAIRES Nom et adresse Conditions Infos pratiques

CROIX-ROUGE FRANÇAISE Selon les besoins, le service APASO T : 01 56 88 01 83 Antenne de premier accueil social dirige la personne vers la délégation M13 Plaisance et d’orientation (APASO) Broussais appropriée 96 rue Didot 75014 PARIS ÉGLISE RÉFORMÉE ANNONCIATION T : 01 45 04 26 16 19 rue Cortambert ma 16h-18h30 ve 9h-11h30 75016 PARIS M9 Rue de la Pompe, 6 Passy EMMAÜS Pièce d’identité ou demande écrite T : 01 44 19 83 12 4 rue Georges Pitard 75015 PARIS lu-ve 14h-17h M13 Plaisance ÉQUIPE SAINT-VINCENT Femmes et enfants : 2,4e me M8 École Militaire 105 rue Saint-Dominique 15h-16h30, je 14h-17h 75007 PARIS Hommes : 1,3e ma 10h-11h LA MIE DE PAIN Hommes T : 01 45 89 43 11 18 rue Charles Fourrier Pièce d’identité ou demande écrite RV - Tlj sauf ma a.m. 75013 PARIS M7 Tolbiac, Place d’Italie MISSIONNAIRES DE LA CHARITÉ Hommes SDF T : 01 45 75 09 72 10 rue Violet 75015 PARIS Ma Je Sa M Dupleix, La Motte-Picq NAIM T : 01 42 52 98 09 56 rue Ramey 75018 PARIS M12 Jules-Joffrin OASIS Vestiaires, layette T : 01 45 26 83 07 4 rue Fléchier 75009 PARIS me 9h30-11h M12 Notre-Dame-de-Lor. SECOURS CATHOLIQUE Résidents 9,10e M4 Gare du Nord, Poissonnière Paroisse St-Vincent-de-Paul Hommes Tlj 14 à 16h 17 rue Fénelon 75010 PARIS Femmes et enfants ma 16h-18h SOCIÉTÉ ST-VINCENT-DE-PAUL Résidents 18e T : 01 42 09 10 77 Relais de l’Évangile, Mères et nourrissons 1,3e lu 14h30-17h30 5 rue de l’Évangile 75018 PARIS PAF 1 ou 2 € M12 Marx-Dormoy ÉQUIPE ST-VINCENT-DE-PAUL T : 01 45 54 73 73 12 rue Léontine 75015 PARIS M10 Javel, 8 Boucicaut

RÉPERTOIRE ÎLE-DE-FRANCE VIE QUOTIDIENNE 508 23 > RÉPERTOIRE PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR Alphabétisation et FLE 510 Associations de migrants 512 Associations de soutien face au VIH 514 Associations Droit d’asile 516 Associations Droit des étrangers 518 Avocats 521 Centres communaux d’action sociale 522 Centres de lutte antituberculeuse 524 Centres de prévention et de dépistage 526 Domiciliations 532 Hébergement d’urgence 534 Hôpitaux publics et SPH 535 Lieux-ressources pour l’accès aux soins 537 Permanences d’accès aux soins de santé 538 Procédures étrangers malades 541 Santé mentale 543 Sécurité sociale 546 Traduction, interprétariat, écrivains publics 550 Vie quotidienne 552

> RÉPERTOIRE PACA

Ce répertoire a été réalisé pour le Comede par l’Union diaconale du Var

> 509 > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

RÉPERTOIRE PACA : ALPHABÉTISATION ET FLE

Dans de nombreux cas, il est possible pour les personnes démunies d’être dispensées des frais de l’adhésion

Adresse Conditions téléphone, fax et mél

05- Hautes-Alpes SECOURS CATHOLIQUE Alphabétisation et FLE T : 04 92 52 15 96 7 avenue Cdt Dumont - 05000 GAP

06- Alpes-Maritimes ELLES DES MOULINS Alphabétisation et FLE T : 04 93 72 95 57 Tour 31, rue des Mahonias - 06200 NICE Adhésion 10 GÉNÉRATION SOLIDARITÉ, Alphabétisation et FLE T : 04 92 15 06 55 22 avenue d’Estienne d’Orves - 06009 NICE Cedex 1 Adhésion M : [email protected] NOUS Alphabétisation T : 04 93 56 35 77 13 route de Turin 06300 NICE Femmes SECOURS CATHOLIQUE, Accueil Jean Rodhain, Alphabétisation et FLE T : 04 93 87 06 90 23 rue Paganini - 06000 NICE SECOURS POPULAIRE, Antenne Nice Port, Alphabétisation T : 04 92 00 24 24 30 rue Bonaparte - 06000 NICE

13- Bouches-du-Rhône ASTI AIX-EN-PROVENCE Alphabétisation et FLE T : 04 42 64 51 09 Résidence des facultés Bt A, Initiation au vocabulaire 35 avenue de l’Europe - 13090 AIX-EN-PROVENCE du code de la route ASTI Martigues, 5 cours du 4 septembre Alphabétisation T : 04 42 40 46 83 13500 MARTIGUES ASTIB, 4 boulevard Denis Padovani BP 69, Alphabétisation et FLE T : 04 42 85 04 07 13130 BERRE-L’ÉTANG Adhésion 8 € F : 04 42 85 04 07 SAINT-VINCENT-DE-PAUL Alphabétisation T : 04 91 08 06 36 7 place Labadie - 13001 MARSEILLE SCHEBBA, Maison de quartier La Busserine Alphabétisation et FLE T : 04 91 02 46 96 Bd Jourdan prolongé - 13014 MARSEILLE Femmes F : 04 91 02 33 58 SECOURS CATHOLIQUE, Accueil Béthanie, Alphabétisation et FLE T : 04 96 17 02 60 11 rue Malaval - 13001 MARSEILLE SECOURS POPULAIRE, 46 rue de Locarno Alphabétisation T : 04 91 92 39 56 13005 MARSEILLE UFM Union des familles musulmanes Alphabétisation T : 04 91 91 99 35 17 bd d’Athènes - 13001 MARSEILLE Femmes F : 04 91 91 87 32 M : [email protected]

83- Var AMITIÉS MASSILLON Alphabétisation et FLE T : 04 94 00 36 01 12 rue de Verdun - 83400 HYÈRES Adhésion F : 04 94 00 36 01 M : [email protected] AMITIÉS MOULINS Alphabétisation et FLE T : 04 94 93 00 22 11 rue Alexis Agarat - 83200 TOULON Femmes F : 04 94 93 00 22 Adhésion 5 € M : [email protected]

RÉPERTOIRE PACA ALPHABÉTISATION ET FLE 510 EOR AHLQEApaéiaine L :0494429133 T Alphabétisation etFLE 8rue Victorine MOURILLON DU ÉQUIPE CATHOLIQUE SECOURS 47 APNRSdemoins25ans :0490871519 F:0490677321 T :0490677320 T AlphabétisationetFLE Femmes ethommes Alphabétisation etFLE Adhésion11 Centre sociald’Orel, 1PlacedelaRésistance loisirsculture Associationsports ASCL 84971 CARPENTRAS 59Cedex 35 rueduCollègeBP LOU TRICADOU SOCIAL CENTRE :0494921176 T AlphabétisationetFLE Le GuynemerBtA, HLM D’AUJOURD’HUI, FEMMES EM ASL IÉ Apaéiaine L :0494066660 T AlphabétisationetFLE Femmes Le FloréalE7-83500LA-SEYNE-SUR-MER CITÉ, LA DANS FEMME ’SAAEApaéiaine L :0490880665 T AlphabétisationetFLE :0490409173 T Alphabétisation etFLE Adhésion6 84200 CARPENTRAS 259 avPierre Sémard DEJOUR –ACCUEIL SOLIDARITÉS rue Paul Poncet-84000AVIGNON Centre socialetculturel delaRocade, :0490806930 T L’ESCAPADE 84000 AVIGNON M: arbousier.pour.reussir F:0494192554 Alphabétisation :0490324565 T 0494830930 : Adhésion16 T AlphabétisationetFLE AlphabétisationetFLE 44Cedex-84142MONTFAVET Rue Corot BP L’ESPELIDO, CULTUREL ET SOCIAL CENTRE 0494171572 : T Magnanen-84000AVIGNON 86 rueduportail CATHOLIQUE,SECOURS AlphabétisationetFLE 84- Vaucluse 83000 TOULON Adhésion5 M:[email protected] F:0494171572 83700 SAINT-RAPHAËL 260 bdduGrands Défends Adhésion11 L’ARBOUSIER 85 avdesMoulins-83000 TOULON Femmes :0494673268 T -83600FRÉJUS 198 avdelaGabelle AlphabétisationetFLE Éducation promotion accueildesfamilles, AdhésionauCentre Social :0494865891 T ÉPAFA 118 avenue JulienCazelles -83300DRAGUIGNAN AlphabétisationetFLE CROIX-ROUGE ComitélocaldeDraguignan, Adhésion20 34 rueRépublique-83470SAINT-MAXIMIN BIDOURE, MARTIN CULTUREL ET SOCIAL CENTRE 1 rueHoche-83000 TOULON Comité accueilanimationalphabétisation, CAAA EÈE lhbtsto tFET:0490160855 T AlphabétisationetFLE M:[email protected] Femmes 10 rueduRâteau-84000AVIGNON REPÈRES des odtostéléphone,fax etmél Conditions Adresse Adhésion 15 Adhésion 10 Adhésion 3 lhbtsto tFET:0494620767 T Alphabétisation etFLE € € € € € € € € € F :04908834 @wanadoo.fr M :[email protected] F :0494921176 F :0494620767 :0490321450 T > 511

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RÉPERTOIRE PACA : ASSOCIATIONS DE MIGRANTS

Pays / Région Adresse téléphone, fax et mél

04- Alpes-de-Haute-Provence AFRIQUE ASSOCIATION RÉGIONALE DES IMMIGRÉS D’AFRIQUE (ARIA) 177 A résidence du Lubéron – 04100 MANOSQUE TUNISIE AMICALE DES TUNISIENS DES ALPES- DE-HAUTE-PROVENCE 32 Les Grands Prés – 04100 MANOSQUE

05- Hautes-Alpes ARMÉNIE ASSOCIATION DES ARMÉNIENS DE GAP T : 04 92 51 71 80 ET DES Hautes-Alpes 4 bis avenue Guillaume Farel – 05000 GAP

06- Alpes-Maritimes ARMÉNIE CONSEIL COMMUNAUTAIRE ARMÉNIEN T : 04 97 07 06 13 DE LA CÔTE D’AZUR F : 04 93 86 15 26 281 boulevard de la Madeleine – 06000 NICE M : [email protected] MAGHREB LES CHIBANIS T : 04 93 16 15 75 28 rue Dabray – 06000 NICE PHILIPPINE PHIL’IMAGE 7 rue Saint-Augustin – 06300 NICE RUSSIE / TCHÉTCHÉNIE ASSOCIATION CAUCASE-FRANCE T : 08 72 27 11 89 160 bd de l’Ariane – Résidence Ariane Paillon Bt A Esc. 13 – 06300 NICE

13- Bouches-du-Rhône AFRIQUE AFRICUM-VITAE T : 04 91 50 39 69 Centre de Ressources des Compétences Interculturelles F : 04 91 50 63 58 46 rue Consolat – 13001 MARSEILLE M : [email protected] ALGÉRIE AMICALE DES ALGÉRIENS DES BOUCHES-DU-RHÔNE T : 04 91 37 07 41 71 rue Saint Jacques – 13006 MARSEILLE ARMÉNIE CCAF MARSEILLE (Conseil de coordination T : 04 91 77 84 70 des organisations arméniennes de France) M : [email protected] 339 avenue du Prado – 13008 MARSEILLE CRAAM (Conseil représentatif des associations T : 04 91 89 91 53 arméniennes de Marseille) 185 chemin des Sables Jaunes – 13012 MARSEILLE MAISON ARMÉNIENNE DE LA JEUNESSE T : 04 91 50 15 09 ET DE LA CULTURE 12-14 rue Saint-Bazile – 13001 MARSEILLE COMORES FÉCOM (Fédération comorienne) T : 04 96 11 61 30 48 rue Mazenod – 13002 MARSEILLE KURDES MAISON DU PEUPLE KURDE T : 04 91 50 20 82 29 boulevard Longchamp – 13001 MARSEILLE T : 06 83 70 72 32 M : [email protected]

RÉPERTOIRE PACA ASSOCIATIONS DE MIGRANTS 512 UII MCL E UIIN E OCE-URÔET:0491502868 T BOUCHES-DU-RHÔNE DES TUNISIENS DES AMICALE TUNISIE ESD OAEapè e sgns F:0490854268 0490821032 : T (Associationrégionaleétudesaction ARÉAT auprèsdes Tsiganes) DU VOYAGE GENS / TSIGANES :04912705 T :04913127 T GÉNÉRALEVIETNAMIENS DES UNION M : rencontrestsiganes NAM VIET TSIGANES RENCONTRES 43ruede Vendôme –13007MARSEILLE RESS DES UNION DU VOYAGE GENS / TSIGANES MAROC MAROC ASSOCIATIONS DE LA JEUNESSE FRANCO-MAROCAINE T : 04 90 89 85 05 85 89 90 04 : T FRANCO-MAROCAINE ASSOCIATIONS DE JEUNESSE LA 0494894245 : T ATF (Associationdes Tunisiens deFrance) MAROC 84- Vaucluse TUNISIE 83- Var 0491625893 : T (Centre d’informationetdedocumentation CIDIM MAGHREB as/Rgo des téléphone,fax etmél Adresse Pays /Région 300 chemin de Courtine –84000AVIGNON 300 chemindeCourtine 4 rueAlainFournier –84000AVIGNON 34 ruedelaJoliette–13002MARSEILLE (UGVF) DE FRANCE 8 boulevard d’Athènes–13001MARSEILLE –13001MARSEILLE 22 alléeLéonGambetta BOUCHES-DU-RHÔNE DES 9 ruedelaRotonde –13001MARSEILLE 3reVco lpir–800TUO F:0494245599 63 rue Victor Clappier–83000 TOULON sur l’immigration etleMaghreb) ORTISSANTS MAROCAIN T:0491500296 T S M :[email protected] @wanadoo.fr > 513

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RÉPERTOIRE PACA : ASSOCIATIONS DE SOUTIEN FACE AU VIH

Adresse téléphone, fax et mél

04- Alpes-de-Haute-Provence CHRÉTIENS ET SIDA Groupe de Sisteron T : 04 92 61 05 87 38 rue du Jalet – 04200 SISTERON POINT ALPHA (APPASE - RÉSEAU VILLE-HÔPITAL VIH VHC 04) T : 04 92 36 11 02 12 boulevard de la Plaine – 04100 MANOSQUE POINT ALPHA (APPASE - RÉSEAU VILLE-HÔPITAL VIH VHC 04) T : 04 92 36 11 02 77 boulevard Gassendi – 04000 DIGNE-LES-BAINS

05- Hautes-Alpes AIDES T : 04 92 53 43 93 Délégation départementale Hautes-Alpes F : 04 92 51 64 41 24 rue Saint Arey – 05000 GAP M : [email protected] ASSARIS (Association Briançonnaise de Soutien, Accueil, Recherche T : 04 92 20 09 00 et Information sur le Sida) Central Park n°2 – 05100 BRIANÇON

06- Alpes-Maritimes AIDES T : 04 93 55 90 35 Délégation départementale Alpes-Maritimes – 06 F : 04 93 55 87 24 25 rue Malaussena – 06000 NICE M : [email protected] AJAC (Association Jeunes Accueil Cannes) T : 04 92 99 08 39 17 bd Guynemer – 06400 CANNES ASSOCIATION AURORE T : 04 93 93 21 47 232 rue de la Siagne – 06210 MANDELIEU-LA-NAPOULE CHRÉTIENS ET SIDA - 9 rue St François de Paule – 06300 NICE T : 04 93 17 41 00 CRIPS PACA T : 04 92 14 41 20 Centre Régional d’Information et de Prévention du Sida Site Web : 6 rue de Suisse – 06000 NICE http://www.lecrips.net/paca ÉCOUTE URGENCE SIDA 5 rue de Fontvieille – 06600 ANTIBES T : 04 93 34 35 02 ÉMIPS Alpes-Maritimes (Équipe Mobile d’Information et de Prévention du Sida) T : 04 93 18 66 87 CODES – Centre Administratif Départemental Bâtiment Audibergue – 06000 NICE SIDA INFO SERVICE (pôle de Nice) T : 04 92 09 18 91 c/o Mutualité Française - Le Jalna B1 - 11 rue du Colonel Driant – 06100 NICE

13- Bouches-du-Rhône ACLS (Association Ciotadenne de Lutte contre le Sida) T : 04 42 71 70 58 Maison des Associations - Place Évariste Gras – 13600 LA CIOTAT ACT UP Marseille T : 04 96 12 06 12 40 rue Sénac – 13001 MARSEILLE AIDES T : 04 96 11 62 62 Délégation régionale Rhône Alpes Méditerranée F : 04 96 11 62 63 1 rue de la République – 13002 MARSEILLE M : [email protected] AIDES - Délégation départementale Bouches-du-Rhône T : 04 42 21 51 51 La maison de la solidarité - 1 bis av Philippe Solari – 13100 AIX-EN-PROVENCE F : 04 42 21 52 25

RÉPERTOIRE PACA ASSOCIATIONS DE SOUTIEN FACE AU VIH 514 IN EVESD T:0490718017 T 0490853167 : T F:0490859652 M : :0494101125 T M:[email protected] 43–84302CAVAILLON Cedex BP F:0494899109 SIDA DE VIE SIGNE 5 rueBaracane –84000AVIGNON F:0494538608 Groupe d’Avignon M:[email protected] SIDA ET CHRÉTIENS Magnanen–84000AVIGNON 41 rueduPortail Vaucluse Délégation départementale 0494894798 : T : 0491925311 0494150343 : AIDES T T 84- Vaucluse :0491928666 T 82 boulevard LéonBourgeois –83000 TOULON c/o Comitéd'ÉducationpourlaSanté :0442549440 T VAR (ÉquipeMobiled’InformationetdePréventionÉMIPS duSida) 5 rueRabelais –83980LE LAVANDOU :0491544175 T 0617936792 : T des Toxicomanes (AssistanceRéinsertion SI etSidéens) ET ART 27 bddeStrasbourg –83000 TOULON VarDélégation départementale Ouest AIDES 0490573226 : T 32 passagedesSauges–83600FRÉJUS VarDélégation départementale Est AIDES 0496101242 : T Le Trident -1rueXavierSavelli –83000 TOULON À VOTRE ÉCOUTE 83- Var 29 AplaceJeanJaurès–13005MARSEILLE SolidaritéEnfantsSida SOLENSI :0442319563 T c/o MutualitéFrançaise -30coursPierre Puget –13006MARSEILLE :0491267810 T (DélégationPACA) SERVICE INFO SIDA Bât. Le -24avenue delaGrande Bégude–13770 Mozart VENELLES PROVENCE SANTÉ RÉSEAU : 0488014526 26 AruedelaBibliothèque–13001MARSEILLE T LE TIPI Cité desAssociations-Boîte35393bddelaCanebière –13001MARSEILLE POSITIVES FEMMES Place duChanoinePaulius Agard –13116 VENERGUES SOLER ESPACE HILDA VIE 04915983 : T Cedex06 66 ArueSaintSébastien,Bureau n°119–13281MARSEILLE M:[email protected] (Équipe Mobiled’InformationetdePrévention duSida) F:0491140516 Bouches-du-Rhône ÉMIPS :0491413480 T 18 rueStanislas Torrents – 13006 MARSEILLE PACACRIPS - Centre Régionald’InformationetdePrévention duSida -Le SIDA Mistral -11impasseFlammarion–13001MARSEILLE ET CHRÉTIENS Cité desAssociations-Boîte6193bddelaCanebière –13001MARSEILLE DUTANT ASSOCIATION BERNARD Boîte 282-93bddelaCanebière –13001MARSEILLE ALTER -CitédesAssociations ÉGAUX 6 rueHenriBarrelet –13700MARIGNANE –APRICARI AIDES 26-28 rueJeandeBernardy –13001MARSEILLE Bouches-du-Rhône Délégation départementale AIDES Adresse téléphone, fax etmél :04908680 T :0494629623 T :0494536414 T : 0491140515 T [email protected] > 515

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RÉPERTOIRE PACA : ASSOCIATIONS DROIT D’ASILE

Liste non exhaustive de partenaires pouvant conseiller sur la procédure ou aider à la rédaction de récit et recours

Assistance à la frontière Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières) Site : www.anafe.org 21 ter rue Voltaire – 75011 PARIS, Mél : [email protected] Tél assistance en zone d’attente : 01 42 08 69 93, Tel et Fax : 01 43 67 27 52

Adresse Infos pratiques téléphone, fax et mél

04- Alpes-de-Haute-Provence CRÉOPS (Centre Régional d’Études et d’Observation À Digne-les-Bains : T : 04 92 71 04 12 des Politiques et des Pratiques Sociales) jeudi 9h30-12h30 Rue des Heures Claires – 04100 MANOSQUE À Manosque : vendredi 9h30-12h30 et 14h-17h30 Permanence à Digne-les-Bains : Sur RDV Pôle Social, Quartier des Chauchets 18 rue Aubin – 04000 DIGNE-LES-BAINS

05- Hautes-Alpes MJC DU BRIANÇONNAIS À Briançon : Mardi 9h-12h Contact : Agnès Antoine 35 rue Pasteur - 05100 Briançon À L’Argentière : T : 04 92 21 25 76 samedi matin Permanence à l’Argentière La Béssée : Centre Social, Rue Saint Jean – 05120 L’ARGENTIÈRE LA BÉSSÉE, T : 04 92 23 11 09 PLATEFORME D’ACCUEIL DES DEMANDEURS Lun-ven 9h-13h T : 04 92 20 65 11 D’ASILE – FRANCE TERRE D’ASILE et 14h-17h50 3 rue de Valserres – 05000 GAP SECOURS CATHOLIQUE – Permanence d’accueil Jeudi et mardi 14h-17h Contact : Hans Schmitt des étrangers, 7 avenue Cdt Dumont – 05000 GAP T : 04 92 52 15 96

06- Alpes Maritimes AMNESTY INTERNATIONAL Mercredi 14h30-18h30 T : 04 93 13 44 43 36 rue Gioffredo – 06000 NICE M : [email protected] COVIAM (Comité de vigilance des Alpes-Maritimes) À Nice (Centre Protestant Contact : Jean-Pierre Billiez Siège social : Église Réformée de France de Rencontre) : T : 06 62 26 63 62 21 bd Victor Hugo – 06000 NICE Mercredi 17h-20h À Nice (IDS) : Jeudi 17h-19h Permanences : (de septembre • Centre Protestant de Rencontre, à juin uniquement) 19 rue Maccarani – 06000 NICE À Cannes La Bocca : • IDS – Artisans du Monde, Jeudi 17h-19h 13 rue Amiral de Grasse – 06000 NICE (de septembre • Cannes La Bocca, à juin uniquement) 2 rue de la verrerie – 06150 CANNES À Grasse : • Centre Harjès, 1er et 3e lundi 17h-19h 18 rue de l’oratoire – 06130 GRASSE

RÉPERTOIRE PACA ASSOCIATIONS DROIT D’ASILE 516 CIMADE Lun-Mar-Jeu-Ven T : 0491904970 : T Lun-Mar-Jeu-Ven CIMADE RP–FDRTO UVULS Mrrd 6-0 :0490868031 T :0494094798 T ÀFréjus :Jeudimatin Mercredi 16h-20h Vendredi 14h-17h :0494832851 T Mardi etjeudiaprès-midi À Toulon : 0494535138 : T 26 ruedesteinturiers–84000AVIGNON ÀFréjus :lun-ven 9h-12h –FÉDÉRATION DU VAUCLUSE MRAP 84- Vaucluse Mardi 15h-17h30 46 rueSigaudy–83600FRÉJUS Permanence àFréjus : vendredi 9h-15h 83000 TOULON Relais étrangers –32rue Victor Clappier CATHOLIQUE SECOURS 0491082570 : T 83700 SAINT-RAPHAËL F:0491562497 Passerelle delagare –rue Waldeck-Rousseau et14h-17h L’ARBOUSIER F:0491083392 83300 DRAGUIGNAN Lun-Mar-Jeu-Ven 04953320 : Maison delaSolidarité–bdBernard T Trans Permanences àDraguignan : de14hà17hsur RDV 201 avenue de Verdun –83600FRÉJUS de9hà12h ASTI 83- Var Lun-ven 9h30-12h ruelle Saint-Charles–13004MARSEILLE Migrants CROIX-ROUGE Service 8 bisrueCathala–13002MARSEILLE + P (possibilitédeRDV 27 bdd’Athènes–13001MARSEILLE ASILE PLATEFORME :0493374110 T 13- Bouches-du-Rhône 0493589230 : T Accueildesprimo-arrivants ÀCagnes-sur-Mer : 16 avenue Thiers –06000NICE À Vence :lun-ven 9h-12h –ALC L’OlivierD’ASILE –Le Grand Central l’après-midi) DEMANDEURS DES D’ACCUEIL PLATEFORME 53 avenue de Verdun –06800CAGNES-SUR-MER Antenne deCagnes-sur-Mer : 2 rueFontaine Vieille –06140 VENCE SolidaritéIntégration) (Insertion ISI des no rtqe téléphone,fax etmél Infos pratiques Adresse en procédure prioritaire À Draguignan : lun-ven 9h-12h et accompagnementdesDA Accueil desprimo-arrivants du mardi auvendredi 13h-16h ermanence téléphonique F : 04 91 64 53 09 53 64 91 04 : F ermanence téléphonique > 517

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RÉPERTOIRE PACA : ASSOCIATIONS DROIT DES ÉTRANGERS

Liste non exhaustive de partenaires pouvant conseiller sur le droit des étrangers

Assistance à la frontière Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières) Site : www.anafe.org 21 ter rue Voltaire – 75011 PARIS, Mél : [email protected] Tél assistance en zone d’attente : 01 42 08 69 93, Tel et Fax : 01 43 67 27 52

ASSISTANCE EN CAS DE MESURE D’ÉLOIGNEMENT Adresse Infos pratiques téléphone, fax et mél

CIMADE – DER national Intervention en rétention T : 01 44 18 72 67 (défense des étrangers reconduits) F : 01 45 55 92 36 176 rue de Grenelle – 75007 PARIS Ou Cimade siège national T : 01 44 18 60 50 CIMADE 13 Intervention en rétention : Birgit Bretton 8bis rue Jean Marc Cathala Centre de rétention T : 04 91 56 69 56 13002 MARSEILLE - T : 04 91 90 49 70 Administrative - bd des Peintures T : 04 91 53 97 23 13014 MARSEILLE CIMADE 06 Intervention en rétention : Ingeborg Verhagen 28 rue de Roquebillière – 06300 NICE Centre de rétention Jean-Claude Beba T : 04 93 55 68 11 de Nice - 28 rue de Roquebillière T : 04 93 55 68 11 06300 NICE

ASSISTANCE SUR LE TERRITOIRE Adresse Infos pratiques téléphone, fax et mél

04- Alpes-de-Haute-Provence CRÉOPS (Centre Régional d’Études et d’Observation À Digne-les-Bains : T : 04 92 71 04 12 des Politiques et des Pratiques Sociales) jeudi 9h30-12h30 Rue des Heures Claires – 04100 MANOSQUE À Manosque : vendredi 9h30-12h30 et 14h-17h30 Permanence à Digne-les-Bains : Sur RDV Pôle Social Quartier des Chauchets 18 rue Aubin – 04000 DIGNE-LES-BAINS ORTL 04 (Office de la Retraite et du Temps Libre) Public isolé, âgé ou invalide T : 04 92 31 11 61 4 rue Grande Fontaine – 04000 DIGNE-LES-BAINS Lun-ven 9h-12h et 14h-18h F : 04 92 31 17 74

05- Hautes-Alpes MJC DU BRIANÇONNAIS À Briançon : Mardi 9h-12h Agnès Antoine 35 rue Pasteur – 05100 Briançon À L’Argentière : T : 04 92 21 25 76 samedi matin Permanence à l’Argentière La Béssée : Centre Social - rue Saint Jean, 05120 L’ARGENTIÈRE LA BÉSSÉE T : 04 92 23 11 09

RÉPERTOIRE PACA ASSOCIATIONS DROIT DES ÉTRANGERS 518 tagr aslarclue pcfqedstaaler M:[email protected] spécifique destravailleurs agricoles saisonniers :04953098 T Informationpourlecas Cedex3 87–13303MARSEILLE BP étrangers dansl’agriculture) (CollectifdedéfensedestravailleursCODÉTRAS 7b ’tèe 30 ASIL u-e-e u D F:04918732 Lun-jeu-ven surRDV 17 bdd’Athènes–13001MARSEILLE SI emnneamnsrtv :0442404683 T Permanence administrative : Mardi après-midi:1 Lun-jeu-ven 9h-12h UFM (Uniondesfamillesmusulmanes) 5 coursdu4septembre –13500MARTIGUES ASTI LCTSt Marcel –QuaidelaJoliette(2 CGT • UL • Boursedu Travail –23bdC.Nédelec(3 LCTCentre Ville –55rueSt Ferréol (1 CGT • UL • UL CGT Quartier Nord –20ruedeLyon Quartier (11 CGT • UL Centre socialLaSavine–99bd(15 nen eCge-u-e (possibilitédeRDV 0493589230 : T ACagnes-sur-Mer : À Vence :lun-ven 9h-12h Antenne deCagnes-sur-Mer : 2 rueFontaine Vieille –06140 Vence SolidaritéIntégration) (Insertion ISI uPy ’re tl RP13.www.codetras.org du Pays d’Arleset leMRAP le Forum 13,laLDH Civique Européen, laFSU Droit Paysan 13,l’Espace-AccueilauxÉtrangers, laConfédération Paysanne, laCRÉOPS,la CIMADE, ATTAC MarseilleetPays CFDT, Salonais,laFGA- l’Association deCoopération NafadjiPays d’Arles, Note :Le regroupe deBerre, CODÉTRAS l’ASTI Boursedu Travail :Lundi- M:[email protected] lesjours9h-12het15h-19h • Siègesocial–74rueFélixPyat(3 Permanences : 74 rueFelix Pyat–13003MARSEILLE àjuinuniquement) (Associationd’aideauxpopulationsimmigrées) AAPI 1 13- Bouches-du-Rhône l’après-midi) duMonde):Jeudi17h-19h 53 avenue de Verdun –06800CAGNES-SUR-MER ÀCannesLaBocca: :0492521596 T (de septembre :06622663 T Mercredi 17h-20h • Grasse -Centre Harjès, HansSchmitt • CannesLaBocca, duMonde, –Artisans • IDS deRencontre) : Jeudietmardi 14h-17h • Centre Protestant deRencontre Permanences : 21 bd Victor Hugo–06000NICE À 0492206511 : Siège social:ÉgliseRéforméedeFrance T et14h-17h50 COVIAM (Comitéde Vigilance desAlpesMaritimes) 06- Alpes Maritimes 7 avenue CdtDumont–05000GAP Permanence d’accueildesétrangers Lun-ven 9h-13h CATHOLIQUESECOURS 3 ruede Valserres –05000GAP D’ASILE TERRE – FRANCE D’ASILE DEMANDEURS DES D’ACCUEIL PLATEFORME des no rtqe téléphone,fax etmél Infos pratiques Adresse 18 rue de l’Oratoire – 06130 GRASSE 18 ruedel’Oratoire –06130GRASSE u el erre–010CNE À Grasse : àjuin uniquement) Jeudi17h-19h(deseptembre 2 ruedela Verrerie –06150CANNES 13 rueAmiral deGrasse –06000NICE 19 rueMaccarani –06000NICE e mercredi-jeudi 14h-17h ) e ) UL CGT Quartier Nord : Quartier CGT UL ) e er LCTSt Marcel :Jeudi14h-17h CGT UL ) U G Centre Ville :Mardi CGT UL ) e e etvendredi 15h-19h ) Mardi et jeudi14h-17h ) Mardi toutelajournée 14h30-17h etmercredi 9h-12h Permanence sociale: er et 3 lun-ven 9h-12h Siège social : Tous T : 0491956670 : T CS LaSavine:Mardi 15h-17h Siège social: Tous -Artisans À Nice(IDS e lundi 17h-19h ie(etePoetn Jean-Pierre Billiez Nice (Centre Protestant er cui :04919935 T accueil M :[email protected] > 519

RÉPERTOIRE PACA > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Adresse Infos pratiques téléphone, fax et mél

POINTS D’APPUI Lieux d’accès au droit T : 04 95 04 30 98 / 99 des étrangers liés au Plan F : 04 91 64 43 16 Se renseigner auprès de : Départemental d’Accueil M : [email protected] ESPACE ACCUEIL AUX ÉTRANGERS (PDA) Contact : Denis Natanelic, 22 rue Mathieu Stilatti – 13003 MARSEILLE 46 Points d’Appui dans coordinateur SITE : www.espace.asso.fr les Bouches-du-Rhône des Points d’Appui

83- Var ADAJÉTI (Association de Défense, Assistance Toulon (rue Amiral Collet) : T : 04 89 66 64 94 Juridique et Éducative des Travailleurs Immigrés Ven 9h-12h F : 04 94 09 42 16 et de leurs familles) Toulon (rue de Pressensé) : Siège : 13 avenue Amiral Collet – 83000 TOULON Lun-ven 9h-12h Toulon (Foyer SONACOTRA) : Permanences : Ven 9h-12h • Maison des services publics, Le Germinal A4 Hyères : Sur RDV 83500 LA SEYNE-SUR-MER La Garde : Sur RDV • ADAJÉTI, 13 rue de l’amiral Collet – 83000 TOULON La Seyne-sur-Mer : • ADAJÉTI, 3 rue François de Préssensé Lun et jeu 14h-17h 83000 TOULON • Foyer SONACOTRA, 2 rue des Savonnières 83000 TOULON • Bureau Information Jeunesse, 14 rue Diderot 83130 LA GARDE • Salle Municipale, Place Henri Dunan 83400 HYÈRES ASTI À Fréjus : lun-ven 9h-12h T : 04 94 53 51 38 201 avenue de Verdun – 83600 Fréjus et 14h-17h À Draguignan : Permanences à Draguignan : vendredi 9h-15h Maison de la Solidarité - Bd Bernard Trans 83300 DRAGUIGNAN L’ARBOUSIER Mardi et jeudi après-midi T : 04 94 83 28 51 Passerelle de la gare - rue WaldecK-Rousseau 83700 SAINT-RAPHAËL SECOURS CATHOLIQUE À Toulon : T : 04 94 09 47 98 Relais Étrangers - 32 rue Victor Clappier Mardi 15h-17h30 83000 TOULON À Fréjus : Jeudi matin

Permanence à Fréjus : 46 rue Sigaudy – 83600 FRÉJUS

84- Vaucluse POINTS D’ACCÈS DROIT DES ÉTRANGERS (PADE) Lieux d’accès au droit T : 04 95 04 30 98 / 99 des étrangers liés au Plan F : 04 91 64 43 16 Se renseigner auprès de : Départemental d’Accueil M : [email protected] ESPACE ACCUEIL AUX ÉTRANGERS (PDA) Contact : Denis Natanelic, 22 rue Mathieu Stilatti – 13003 MARSEILLE 11 PADE dans le Vaucluse coordinateur PADE Site : www.espace.asso.fr MRAP – FÉDÉRATION DU VAUCLUSE Mercredi 16h-20h T : 04 90 86 80 31 26 rue des teinturiers – 84000 AVIGNON Vendredi 14h-17h

RÉPERTOIRE PACA ASSOCIATIONS DROIT DES ÉTRANGERS 520 ORHTHln 3-9rePu an–800AINNT:0490144640 T :0494248856 T :0490630325 T :0494242905 T 31placeduColonelMouret –84200CARPENTRAS 37-39ruePaul Saïn–84000AVIGNON :0494652102 T 15rueMirabeau –83000 TOULON :0491555942 T :0496111493 T FARYSSY Farid :0491550088 T Hélène BOURCHET 84- Vaucluse :0491333401 T 85avenue Foch –83000 TOULON 2avenue DocteurPerron –83400HYÈRES Marc OREGGIA :0491420917 T Corinne CAILLOUET-GANET :0497000235 T :04911340 T 2place delacorderie –13007MARSEILLE :0497000235 T 43rueMontgrand –13006MARSEILLE Bruno BOCHNAKIAN :0491540800 T 83- Var –13006MARSEILLE 15rueFortia 2placedelacorderie –13007MARSEILLE :0497000235 T :0493857517 Vannina VINCENSINI 22rueÉdouard T Delanglade–13006MARSEILLE Henri VERNIERS 133ruedeRome –13006MARSEILLE Anaïs LEONHARDT Clément DALANCON 11placeFélixBaret –13006MARSEILLE Dany COHEN –06000NICE 12rueGubertanis Christian –06000NICE 12rueGubertanis BRUSCHI BARTOLOMEI Laurent 13- Bouches-du-Rhône –06000NICE 12 rueGubertanis 12rueduMarché –06000NICE Alexandra VENIAT Zia OLOUMI Frédéric ROSSLER Joseph CICCOLINI 06- Alpes-Maritimes AVOCATS RÉPERTOIRE PACA : et intervenant régulièrementet intervenant dansledomainedudroit desétrangers et/oududroit d’asile Liste nonexhaustive etnonlimitative d’avocats sensibilisés o des téléphone Adresse Nom > 521

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RÉPERTOIRE PACA : CENTRES COMMUNAUX D’ACTION SOCIALE

Liste des CCAS pour les communes de plus de 10 000 habitants ( › 5 000 habitants pour les Alpes-de-Haute-Provence ou les Hautes-Alpes)

Ville téléphone Ville téléphone

04- Alpes-de-Haute-Provence CHÂTEAU ARNOUX ST-AUBAN T : 04 92 33 20 16 MANOSQUE T : 04 92 70 34 30 DIGNE-LES-BAINS T : 04 92 30 58 80 SISTERON (mairie) T : 04 92 61 00 37

05- Hautes-Alpes BRIANÇON T : 04 92 20 00 54 GAP T : 04 92 53 24 26 EMBRUN T : 04 92 43 24 86

06 – Alpes-Maritimes ANTIBES T : 04 92 91 10 00 MENTON T : 04 92 41 76 00 BEAUSOLEIL T : 04 93 78 93 33 MOUGINS T : 04 92 92 48 00 CAGNES-SUR-MER T : 04 92 02 47 47 NICE T : 04 93 13 51 00 CANNES T : 04 93 06 31 70 ROQUEBRUNE-CAP-MART. T : 04 93 28 18 92 CARROS T : 04 93 29 28 49 SAINT-LAURENT-DU-VAR T : 04 92 12 40 40 GRASSE T : 04 97 05 56 50 VALLAURIS T : 04 93 63 35 62 LA TRINITÉ T : 04 93 27 64 29 VENCE T : 04 93 24 08 90 LE CANNET T : 04 93 69 39 39 VILLENEUVE-LOUBET T : 04 92 02 60 80 MANDELIEU-LA-NAPOULE T : 04 92 97 30 50

13- Bouches-du-Rhône AIX-EN-PROVENCE T : 04 42 17 99 99 MARSEILLE 4e T : 04 91 24 19 75 ALLAUCH T : 04 91 07 06 45 MARSEILLE 5e et 6e T : 04 91 92 46 67 ARLES T : 04 90 18 46 80 MARSEILLE 8e, 9e, 10e et 11e T : 04 91 40 35 11 AUBAGNE T : 04 42 03 04 63 MARSEILLE 12e T : 04 91 49 49 82 BERRE L’ÉTANG T : 04 42 74 93 94 MARSEILLE 13e T : 04 91 70 77 60 BOUC-BEL-AIR T : 04 42 94 93 96 MARSEILLE 15e et 16e T : 04 91 69 60 20 CHÂTEAUNEUF-LES-MARTIGUES T : 04 42 76 89 80 MARTIGUES T : 04 42 44 31 90 CHÂTEAURENARD T : 04 90 94 06 87 MIRAMAS T : 04 90 17 31 32 FOS SUR MER T : 04 42 47 71 00 PORT DE BOUC T : 04 42 40 65 12 GARDANNE T : 04 42 65 79 10 ROGNAC T : 04 42 87 75 70 ISTRES T : 04 42 55 51 00 SAINT-MARTIN-DE-CRAU T : 04 90 47 00 17 LA CIOTAT T : 04 42 08 88 39 SALON-DE-PROVENCE T : 04 90 56 33 22 LES-PENNES-MIRABEAU T : 04 42 10 62 92 SEPTÈMES-LES-VALLONS T : 04 91 96 31 00 MARIGNANE T : 04 42 31 12 90 TARASCON, Mairie T : 04 90 91 00 07 MARSEILLE 1er, 2e et 7e T : 04 91 56 64 25 VITROLLES T : 04 42 15 41 08 MARSEILLE 3e et 14e T : 04 91 08 91 64

RÉPERTOIRE PACA CENTRES COMMUNAUX D’ACTION SOCIALE 522 AALO :0490780345 T :0490405105 T :0490604488 T :0490747500 T :0432743100 T CAVAILLON CARPENTRAS :0494089834 T : 0494015686 BOLLENE T :0494209270 T :0494007885 T AVIGNON :0494069700 T :0494176615 T APT 84- Vaucluse :0494504220 T :0494590056 T LA VALETTE-DU-VAR SEYNE-SUR-MER LA GARDE LA CRAU LA HYÈRES FRÉJUS DRAGUIGNAN BRIGNOLES 83- Var il téléphone Ville OGE :0490397145 T :0490092530 T :0490342556 T :0490039900 T :0494246500 SORGUES T : 0490380786 T PERTUIS :0494101670 T ORANGE LE PONTET L’ISLE-SUR-LA-SORGUE 0494885070 : T :0494794281 T :0494839558 T :0494304127 T TOULON FOURS SIX :0494445130 T SANARY-SUR-MER SAINTE-MAXIME RAPHAËL SAINT ROQUEBRUNE/ARGENS OLLIOULES il téléphone Ville > 523

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RÉPERTOIRE PACA : CENTRES DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE

Nom et adresse téléphone, fax et pneumologues

04- Alpes-de-Haute-Provence DIGNE-LES-BAINS – Conseil Général des Alpes-de-Haute-Provence, T : 04 92 30 07 15 Direction de la Solidarité Départementale, Mme Allaire Place des Récollets – 04000 DIGNE-LES-BAINS – Centre médico-social T : 04 92 36 76 54 18 av Demontzey – 04000 F : 04 92 36 76 61 MANOSQUE – Centre médico-social T : 04 92 70 17 50 49 bd Élémir Bourges – 04100 F : 04 92 70 17 59 SISTERON – Centre médico-social T : 04 92 61 06 92 3 rue Alsace Lorraine – 04200 F : 04 92 61 63 68

05- Hautes-Alpes GAP – DDASS Service Promotion de la Santé Mme Robert (Chef de service) Cité administrative Desmichels - BP 157 – 05011 Gap Cedex T : 04 92 52 54 54 MISP chargé de la LAT : Dr Coulon T : 04 92 52 54 72

06- Alpes-Maritimes NICE – Conseil Général des Alpes-Maritimes T : 04 92 47 68 30 Centre de dépistage antituberculeux (CDAT) F : 04 92 47 68 31 4 rue de l’Hôtel des Postes – 06000 Mme le Dr Corcostegui CANNES – Dispensaire antituberculeux T : 04 93 39 27 23 74 rue Georges Clémenceau – 06400 ANTIBES – Centre de Prévention Médicale T : 04 93 65 98 98 2067, chemin St Claude - Le Proxima Bt B – 06600 LE CANNET – Centre de Prévention Médicale T : 04 93 39 27 23 291 av Général de Gaulle – 06110 GRASSE – Hôpital Clavary T : 04 93 09 50 13 Service Pneumologie - Route de Clavary – 06130

13- Bouches-du-Rhône MARSEILLE – Conseil Général des Bouches-du-Rhône T : 04 91 70 83 86 Service de lutte antituberculeuse Mme le Dr Azas-Migliore 18 bd du métro - Galerie Marchande, Métro La Rose – 13013 MARSEILLE – Conseil Général des Bouches-du-Rhône T : 04 91 14 21 76 Service de lutte antituberculeuse – CMS Le Central F : 04 91 90 49 65 39 bd de Pressensé – 13001 Mme le Dr Rey MARSEILLE – Hôpital Nord – Service de pneumologie T : 04 91 96 86 31 Chemin des Bourrelys – 13915 Marseille Cedex 20 Pr Charpin MARSEILLE – Centre médico-social Saint Marcelin T : 04 91 44 88 23 37 rue des Crottes – 13011 MARSEILLE – Centre médico-social Rabelais T : 04 91 09 39 13 120 rue Condorcet – 13016

RÉPERTOIRE PACA CENTRES DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE 524 u ane 41 F:0490365367 F:0490353427 :0490353400 T F:0490399335 : 0490395844 T F:0490792776 :0490092700 0490365350 : T T :0432444631 T F:0490639567 0490747600 : T :0490639500 T F:0490740642 Avenue de Verdun –84600 VALRÉAS –Centre médico-social Rue Laennec– 84110 –Centre médico-social VAISON-LA-ROMAINE 234 rueCoquille–84700 0432444635 : T –Centre médico-social SORGUES 19–84120 6 cheminSt ClairBP –Centre médico-social PERTUIS MmeleDr Treval (véhiculeitinérant)Permanences sur22communesdudépartement 84 DESANTÉ MOBILE CENTRE :0494509043ou53 :0494227082 T T 160 bdJean-Louis Passet –84200 –Centre médico-social CARPENTRAS MrGelsonimo(Infirmier) Avenue PhilippedeGirard – 84400 –Centre médico-social APT 0442890506 : T 6 boulevard –84000 Limbert delapromotion delasanté et delapréventionService sanitaire Direction delasolidaritéetprévention sanitaire AVIGNON –ConseilGénéral du Vaucluse F:0442065391 F:0442894193 84- Vaucluse 0442432392 : T F:0442404189 :0442087634 380 rueJeanAicard –83300 T –Dispensaire Antituberculeux DRAGUIGNAN DrSimonian 0442065783 : T 1207–83070 Toulon :0490449452 Cedex 2)–BP 132 avenue Lazare Carnot(porte T 04424032 : T desActionsdeSanté,Dispensaire antituberculeux Service Direction delaSolidaritéetl’Insertion TOULON –ConseilGénéral du Var 0490535625 : T 83- Var F:0442034799 desPlantiers-Avenue Salyens –13127 Quartier : 0442369540 T VITROLLES– Centre médico-social Avenue MaréchalJuin–13100 SALON-DE-PROVENCE Consultationsexternes, –CH,Services Consultations,207avenue JulienFabreService –13100 0442339296 : T SALON-DE-PROVENCE CH–Pôlemère-enfants Rue delaRépublique–13110 04909306 : T –Centre DEBOUC médico-social PORT –13500 Rue CharlesMarville –Centre desantéZiem MARTIGUES 3 ruedesRayettes –13500 –CH MARTIGUES –13600 12 bdLamartine – CH CIOTAT LA 10 avenue AntideBoyer –13400 –Centre médico-social AUBAGNE 38 rueAndréBenoît–13200 –Centre médico-socialArles-CamargueARLES desmaladiesrespiratoiresService -Avenue des Tamaris -13100 –CHPays d’Aix AIX-EN-PROVENCE o tarsetéléphone,fax etpneumologues Nom etadresse > 525

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RÉPERTOIRE PACA : CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE

CDAG Centre d’information et de dépistage anonyme et gratuit (sida, hépatites…) = S IST Consultation, dépistage et traitement des IST = IS VACC Réalisation des vaccinations obligatoires = V CLAT Centre de lutte ou consultation antituberculeuse = T PMI Protection maternelle et infantile • Si strictement infantile = I • Si assure aussi suivi de la grossesse jusqu’au 6e mois = M CPEF Centre ou consultation de planification familiale = P CDO Consultation de dépistage et d’orientation en l’absence de protection maladie = C

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO 04- Alpes-de-Haute-Provence CMS : Centre Médico-Social BARCELONNETTE 04400 – CMS Av Porfirio Diaz T : 04 92 81 12 37 SIS MP CASTELLANE 04120 – CMS Rue du 11 novembre – Espace Monaco T : 04 92 89 10 23 IS P CHÂTEAU-ARNOUX ST-AUBAN 04600 – CMS 3 route de Manosque CMS 04 92 64 34 15 CDAG 04 92 64 48 01 SIS MP DIGNE-LES-BAINS 04000 – CH Médecine 3 Pneumologie, T : 04 92 30 17 27 S 7 r Pasteur Quartier St Christophe DIGNE-LES-BAINS 04000 – CMS 18 av Demontzey CMS 04 92 36 76 50 CDAG 04 92 36 76 52 Tuberc 04 92 36 76 54 SISV TMP MANOSQUE 04100 – CMS 49 bd Élémir Bourges CMS 04 92 70 17 50 CDAG 04 92 70 17 52 PMI 04 92 70 17 57 SISV TMP ORAISON 04700 – CMS Rue Paul Blanc T : 04 92 79 92 97 I RIEZ 04500 – CMS Rue Saint Sols T : 04 92 77 87 71 MP SAINT-ANDRÉ-LES-ALPES 04170 – CMS Place de Verdun T : 04 92 89 10 23 SIS I P SEYNE-LES-ALPES 04140 – CMS HLM Saint Pierre Quartier Arénas T : 04 92 35 01 02 M SISTERON 04200 – CMS 3 rue Alsace Lorraine T : 04 92 61 06 92 SIS TMP

05- Hautes-Alpes MDS : Maison des Solidarités BRIANÇON 05100 – MDS Av René Froger T : 04 92 21 11 49 VIP BRIANÇON 05105 – CH Médecine A 24 av Adrien Daurelle T : 04 92 25 34 93 S EMBRUN 05200 MDS Rue Pierre et Marie Curie T : 04 92 43 71 00 IS V I P GAP 05000, CH Médecine 1 – 1 pl Auguste Muret T : 04 92 40 61 89 S GAP 05000 – MDS 3 rue Ernest Cézanne MDS 04 92 53 20 40 IS V I P PMI 04 92 53 20 59 Vacc 04 92 53 20 50 GUILLESTRE 05600 - EREF Point Public du Guillestrois – Imm Priouré T : 04 92 25 23 29 S L’ARGENTIÈRE LA BÉSSÉE 05120 T : 04 92 23 05 77 VI MDS Esplanade Pierre Auguste Giraud LARAGNE-MONTÉGLIN 05300 – MDS Imp Véragne T : 04 92 65 06 23 I ST-BONNET-EN-CHAMPSAUR 05500 – MDS Place Waldems T : 04 92 50 56 96 I ST-JEAN ST-NICOLAS 05260 – CMS Pont du Fossé T : 04 92 55 93 25 VEYNES 05400 – MDS Av Picasso T : 04 92 58 00 86 I

RÉPERTOIRE PACA CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 526 IE030–PISair 2reSair T:0493895744 T :0492602050 T :0493892565 T 04 97000880 : T :0492001480 T Route deCannes (PMI) 06580–CCAS PÉGOMAS 04 97257630 : T Scaliéro 12 rueScaliéro 06300–PMI NICE L’Ariane 06300–PMI 156bddel’ArianeBât.5 NICE :04920309 :0497031160 T T CastelRichelmi44bis bddeRiquier 06300 –PMI NICE 0497000880 : :0492075810 T T 06300 –DMS18avMaréchalLyauteyNICE 06300 –CMSLeNICE Petit Palais 1sQ.ConstantinChâteau-neuf :0493268994 Ste-Hélène 172avdelaCalifornie 06200 –PMI NICE :04 92478350 T 0493844275 : T T Magnan115promenade desAnglais 06200 –PMI NICE CMS049229 2350 06200–CMSSt Augustin7bdPaul MontelLeNICE PoitouBât.7 Bilan0492174900 :0492174480 T Marcelle 06000–PMI ToutelNICE 48bdGorbella :0492476840 T 0492476190 : T GouttedeLaitGoiran 1placeGoiran 06000–PMI NICE 0493095013 : T Dabray 21rueDabray 06000–PMI NICE :0492261650 T 06000–LesNICE Mimosas 52avDenisSéméria 06000–LeNICE Paillon Imm.l’Hadrian179avMalLyautey 06000–EspaceSantéSocial7ruePertinax NICE 06000–CMSCentre Hancy10rue NICE 06000–CMS3rueGuigonis NICE 88 71 18 92 04 : 0492417195 : 4ruedel’HôteldesPostes T 06000–CDAT NICE T 0493095013 : 06000–CDAG 2rueÉdouardNICE Béri T :0493795097 :0492974980 T Tuberc :04933640 T 0493392723 :0493610906 T 06000–Carrefour Santé5rued’Alger NICE T Villa 06500–PMI MENTON deGaulle Marie-Louis 10avGal Les 06210–PMI Nymphéas390avMarcel Pagnol MANDELIEU 06110–Les Dryades53bddelaRépublique : LE CANNET T 50 65 70 93 04 : T 06110–CPM291avduGénéral deGaulle LE CANNET LaForge 06340–PMI 11bdduGénéral deGaulle LA TRINITÉ 0493912141 : T 06440–CMSbddudocteurRoux L’ESCARENE rueduDrHochet 06160–PMI PINS LES JUAN 10 81 08 92 04 : T LaBlaquière deLaBlaquière HLM 06130–PMI GRASSE Pneumologie–Route deClavaryService 0493392723 : T Tuberc 04936598 :0493697179 T 0493391289 : T 06130–HôpitalClavary GRASSE 06130–3bdFragonard GRASSE : 0492416500 06680–LaCondamineLes T MimosasBât.25 DRAP :0493951684 T 0497064382 : Le 06510–PMI PromontoireCARROS 33ruedesSelves T :0497064420 T :0497064382 LaFrayère 06400–PMI RésSte JeanneChdesRainettes CANNES T Charles Vincent 06400–PMI 9bdGuynemer CANNES 74 avGeorges Clémenceau 06400–DAT CANNES 06400– CDAG 13avdesBroussailles CANNES Ranguin Cheminrural delaFrayère 06150–PMI CDAG 0492912250 CANNES La Verrerie 06150– PMI 2ruedela VerrerieCANNES 80 33 02 92 04 : T 0493339645 : T Le 06800–PMI Marengo 13alléedesBugadières CAGNES-SUR-MER 5avde Villaine 06240–PMI 00 65 41 92 04 : BEAUSOLEIL T ComtedeProvence Rue CharlesII PMI 06310– BEAULIEU-SUR-MER Les PMI continentsRue desLitsMilitaires 06600– ANTIBES desGroules Camping Palmosa Quartier L’ARÉAT 06600–PMI ANTIBES CPM 2067cheminSt ClaudeLe Proxima BtB 06600 ANTIBES Centre deDépistage AntiTuberculose CMS Centre Médico-SocialCPMCentre dePrévention MédicaleCDAT 06- Alpes-Maritimes tutr tarseTéléphone Structure etadresse CDAG 0492592260 Vacc 0493711514 0492174921 PMI

CDAG IST VACC

SIS T SIS MP SIS SISV T SIS T SIS CLAT > SMP M P M P M IS IS P IS M P M IS P P M IS M P M V IS P IS M P IS M P IS M IS IS P M P M P M IS IS P IS M IS P M P M P M IS IS IS P M P M P IS M IS IS PMI

V V V CPEF 527 CDO T T

M M M M M M M M M

I RÉPERTOIRE PACA C > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

PUGET-THÉNIERS 06260 – CMS Place de l’Eglise T : 04 93 05 00 99 M SAINT-ANDRÉ 06730 – PMI L’Adriana – Lou Ghet 15 bd du 8 mai 1945 T : 04 93 27 65 90 IS M P SAINT-LAURENT 06700 – PMI Les Laurentins 52 bd Louis Roux T : 04 93 31 93 29 IS M P SOSPEL 06380 – PMI 8 av Jean Médecin T : 04 93 04 01 77 M TOURETTE-LEVENS 06690 – PMI Mairie 70 place Dr Paul Simon T : 04 93 91 04 77 M VALBONNE 06560 – PMI Parc Sophia Antipolis Allée G.Pompidou T : 04 93 65 46 33 M VALLAURIS 06220 – PMI Les Oliviers Avenue du Stade T : 04 93 63 66 20 IS M P VENCE 06140 – PMI Les Baous 134 av du Colonel Méyère T : 04 92 11 23 85 IS M P VILLEFRANCHE-SUR-MER 06230 – PMI Av G. Clémenceau T : 04 93 76 99 55 M

13- Bouches-du-Rhône CMS : Centre Médico-Social MDS : Maison Départementale de la Solidarité MFPF : Mouvement Français du Planning Familial AIX-EN-PROVENCE 13090 – PMI Rue du Chemin de Fer T : 04 42 64 46 85 M AIX-EN-PROVENCE 13100 – CH du Pays d’Aix Serv T : 04 42 33 50 30 P Gynécologie-Obstétrique Av des Tamaris AIX-EN-PROVENCE 13100 – CH du Pays d’Aix Serv T : 04 42 33 92 96 T des Maladies respiratoires Av des Tamaris AIX-EN-PROVENCE 13100 – CH du Pays d’Aix Serv T : 04 42 33 51 36 SIS Hématologie-Oncologie Av des Tamaris AIX-EN-PROVENCE 13100 – MDS d’Aix Nord 3 av Paul Cézanne T : 04 42 23 30 10 IS V M AIX-EN-PROVENCE 13100 – MDS d’Aix Sud CMS 04 42 64 42 42 SISV MP Rue Calmette et Guérin ZUP Encagnane CDAG 04 42 20 13 89 CPEF 04 42 64 54 97 AIX-EN-PROVENCE 13100 – PMI Centre social Val St André Av Ferme T : 04 42 27 93 72 M ARLES 13200 – Centre de Protection Mère-Enfants T : 04 90 93 90 06 P Cité Barriol Pl Maurice Thorez ARLES 13200 – CH Joseph Imbert Service T : 04 90 49 29 34 P Gynécologie-Obstétrique Quartier Haut de Fourchon ARLES 13200 – MDS Arles-Camargue 38 rue A. Benoit T : 04 90 93 90 06 IS V T M P Imm. Salomon-Trinquetaille ARLES 13200 – MDS Arles-Crau 35 rue du Dr Fanton CMS 04 90 93 00 95 SISV MP CDAG 04 90 18 21 57 ARLES 13200 – PMI Place Maurice Thorez T : 04 90 98 73 21 M AUBAGNE 13400 – CH Service Maternité 179 av des Sr Gastine T : 04 42 84 70 86 P AUBAGNE 13400 – MDS 10 allée Antide Boyer T : 04 42 36 95 40 SISV TMP AUBAGNE 13400 – PMI Allée des Pins T : 04 42 03 88 20 M AUBAGNE 13400 – PMI Espace Garenne Allée des Pins T : 04 42 03 88 20 M BERRE L’ÉTANG 13130 – MDS Centre Annexe Bd Denis Padovani T : 04 42 85 41 48 IS V M CASSIS 13260 – PMI Allée Paul Bérard T : 04 42 01 06 39 M CHÂTEAURENARD 13160 – MDS Durance Alpilles T : 04 90 94 00 10 IS V M P 3 cours Carnot Immeuble des Halles CPEF 04 90 94 00 26 FOS-SUR-MER 13270 – PMI Rue du Marché Neuf T : 04 42 05 25 26 M GARDANNE 13120 – MDS 173 bd du Pont de Péton T : 04 42 58 39 29 IS V M P ISTRES 13800 – MDS Avenue des Heures Claires T : 04 90 58 23 60 IS V P CPEF 04 42 56 07 59 ISTRES 13800 – PMI Allée Piniens T : 04 42 56 04 68 M LA CIOTAT 13600 – CH 12 bd Lamartine T : 04 42 43 23 92 TP CPEF 04 42 08 76 03 LA CIOTAT 13600 – MDS 1 bis av Frédéric Mistral T : 04 42 83 53 95 IS V M MARIGNANE 13700 – MDS Avenue du Stade T : 04 42 77 78 56 SISV MP CPEF 04 42 88 73 00 MARSEILLE 13001 – CMS 24-28 rue Jean de Bernardy T : 04 95 04 33 20 P

RÉPERTOIRE PACA CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 528 MARSEILLE 13013 – MDS Marseille13 13013–MDS MARSEILLE 0491900233 MDS Le 13002–MDS Schumann Littoral 18/20avRobert MARSEILLE aei acad,M aRs Tuberc 0491708386 Marchande, M°LaRoseGalerie SAINT-MARTIN-DE-CRAU 13310 T : 0490473552 : T 0490979548 : T :0490500976 : 0490449452 T T Cons 207avJulien Fabre 0442560759 : T :0442484074 T SALON-DE-PROVENCE 13300,CHPôleMère-Enfants Services, 6avGambetta 13460–PMI SAINTES-MARIES-DE-LA-MER SAINT-RÉMY Centre Annexe 11av 13210–MDS Taillandier Centre socialLes Oliviers Rue delaLaure 13310 SAINT-MARTIN-DE-CRAU PORT-SAINT-LOUIS 044206 5783 : 13320–CMS1espl.delaPaix T PORT-DE-BOUC Centre Annexe Rue 13110–MDS delaRépublique 56 78 77 42 04 : T :0491093913 04910344 : T 0442432392 : T Centre Annexe PldesBaladinsZAC 13140–MDS LaRousse T MIRAMAS BdMazel 13140–PMI MIRAMAS 32 42 40 42 04 : T Centre desantéZiemRue CharlesMarville 13500–MDS MARTIGUES bddesRayettes 3 13500–CHConsultationLAT MARTIGUES :0491037873 CMS0491626518 T L’Estaque Imm.Le 13016–MDS Carré2alléeSacoman MARSEILLE 13016–CMSRabelais 120rueCondorcet MARSEILLE 0491964678 : T La Viste 13015–MDS 43avdela Viste MARSEILLE :0491968631 T 13015–CMS8bdFerdinand deLesseps MARSEILLE Ch. desBourellys 13015–Hôp. Nord Centre dePlanification MARSEILLE 0496160320 : T Ch. desBourellys 13015–Hôp. depneumologie Nord Service MARSEILLE Le 13014–MDS MerlanCarrefour MerlanAvRaimu MARSEILLE :0491448823 :0491323013 Social0496130777 T T :04917843 T :0491494783 T 0491740765 : T Le 13013–MDS Nautile29avdeFrais Vallon MARSEILLE 0491252600 : St T Marcel 37ruedesCrottes 13011–MDS 0491765971 : MARSEILLE T 0491383740 : T Romain Rolland 242bdR.Rolland 13010–MDS MARSEILLE Michelet-Matheron 10avP. 13009–MDS MARSEILLE Matheron Bonneveine 35bdBaptistinCayol 13008–MDS MARSEILLE :049172 T 12rueSt Adrien 13008–CPEF MARSEILLE 13008–CDAG 10rueSt Adrien MARSEILLE :04910939 St Sébastien66ArueSt Sébastien 13006–MDS MARSEILLE T :0488772713 T 0491107097 MDS 264rueSt Pierre Consultation PMI 13005–HôpLa Timone MARSEILLE Obstétricale 147bdBailleClinique :0491983084 T 13005–HôpLaConception MARSEILLE 21ruePierre Roche Chartreux 13004–MDS MARSEILLE Parc Bellevuebât.G33143rueF. 13003–PMI MARSEILLE Pyat National34bdBouès 13003–MDS MARSEILLE 13bdd’Athènes 13002–MFPF MARSEILLE 0491131088 MDS Le 13001–MDS Central 39rueF.MARSEILLE dePressensé tutr tarseTéléphone Structure etadresse e Ouest MDS 04910602 MDS Ouest PMI 0491707403 PMI 0496130745 CPEF 0491126540 CPEF 0491900225 CPEF Tuberc 0491142176 CPEF 04909222 CPEF 0490582360 CPEF 0491083349 CPEF CDAG 0491083328 CDAG 0491904778 Médic 0496130740

CDAG IST SVMP M V IS VACC SVTM T V IS

SISV TMP P SIS SIS SISV TM CLAT > SVMP M V IS P M T P V M IS V IS M V M IS V IS P M V IS P M P M V M T IS V M IS V M IS V IS V IS M V IS M V IS P M V IS PMI CPEF 529 CDO T T T T M M M M

RÉPERTOIREP P PACA P P P P > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

Structure et adresse Téléphone IST PMI CDAG VACC CLAT CPEF CDO

SALON-DE-PROVENCE 13300 – CH Services Consultations Externes T : 04 90 53 56 25 T Av Maréchal Juin SALON-DE-PROVENCE 13300 – MDS 92 bd Frédéric Mistral MDS 04 90 44 76 76 SISV MP CDAG 04 90 56 1928 CPEF 04 90 44 76 40 SALON-DE-PROVENCE 13300 T : 04 90 56 25 09 M PMI Quartier Blazots 306 rue Frère Lamanon TARASCON 13150 – MDS Centre Annexe Bd Desplaces T : 04 90 91 25 97 IS V M P VITROLLES 13127 – MDS Quartier des Plantiers av Salyens T : 04 42 89 05 06 SISV TMP

83- Var CSSM : Centre de Solidarité Sociale et Médicale DAV : Dispensaire AntiVénérien DAT : Dispensaire AntiTuberculeux AUPS 83630 – Place de la Mairie T : 04 94 70 04 75 I BORMES-LES-MIMOSAS 83230 – Rue des Endettés T : 04 94 15 02 47 I BRIGNOLES 83170 – CSSM Centre Hexagone Bât B Quartier Pré de Pâques T : 04 98 05 15 19 IS V I P COGOLIN 83310 – 80 bd Clémenceau T : 04 94 54 58 29 I CUERS 83390 – CCAS Place Pasteur T : 04 94 33 11 05 I DRAGUIGNAN 83300 – CSSM 380 rue Jean Aicard PMI 04 94 50 90 55 SISV T I Tuberc 04 94 50 90 53 DRAGUIGNAN 83300 – HLM Les Colettes Bât A 1re entrée T : 04 94 68 20 90 I FAYENCE 83440 – CSSM 4 pl de la République T : 04 94 39 12 70 I FRÉJUS 83600 – CH 605 av André Léotard Service Gynécologie T : 04 94 40 20 79 IS P FRÉJUS 83600 – CSSM 82 rue Martin Bidouré T : 04 94 51 18 65 SISV I GARÉOULT 83136 – 4 place de la Mairie T : 04 94 04 01 11 I GASSIN 83580 – CH du Golfe de Saint Tropez T : 04 98 12 51 03 IS P RD 559 Rd-Pt du Gal Diégo Brosset HYÈRES 83400 – CH 579 rue Maréchal Juin T : 04 94 00 24 00 IS P HYÈRES 83400 – CSSM 2 rue Ernest Millet T : 04 94 12 60 20 SI HYÈRES 83400 – Val des Rougières Crèche Tom Pouce T : 04 94 35 26 70 I LA CRAU 83260 – Villa Fille Place Castellain T : 04 94 35 26 70 I LA GARDE 83310 – Avenue Bartolini T : 04 94 58 65 35 I LA-SEYNE-SUR-MER 83500 – CSSM 10 pl Germain Loro T : 04 94 87 30 02 V LA-SEYNE-SUR-MER 83500 – PMI Espace Hermès Rue Charles Gide T : 04 94 10 59 60 IS M P LA-SEYNE-SUR-MER 83500 – PMI Maison des Services Le Germinal A4 T : 04 94 10 93 50 IS M P LA VALETTE 83160 – Résidence La Coupiane Bât 9 T : 04 94 27 04 19 I LA VALETTE-DU-VAR 83160 – CSSM Av Anatole France T : 04 94 20 50 18 I LE LAVANDOU 83982 – 1 avenue des Commandos d’Afrique T : 04 94 71 64 61 I LE LUC 83340 – Mairie Annexe 4 place de la République T : 04 94 50 11 86 I LE LUC 83340 – MFPF Centre de santé et de soins infirmiers T : 04 94 60 72 62 P Rue Lamartine LE MUY 83490 – CSSM 3 rue Carnot T : 04 94 16 90 40 I LE PRADET 83220 – L’Acacia d’Argent 372 av Raimu T : 04 94 14 44 14 I LES ARCS 83460 – 2 place C. De Gaulle T : 04 94 47 44 54 I LORGUES 83510 – 20 bis rue de la République T : 04 94 73 70 90 I OLLIOULES 83190 – 3 place du 8 mai 1945 T : 04 94 18 72 60 I SAINT-MAXIMIN 83470 – 45 chemin des Fontaines T : 04 94 86 29 60 I SAINT-MAXIMIN 83470 – CPEF Centre Social Martin Bidouré T : 04 94 86 58 91 P Pl Martin Bidouré SAINT-RAPHAËL 83700 – 287 av de Valescure T : 04 94 95 03 16 I SAINT-TROPEZ 83990 – CH Avenue Foch T : 04 94 79 47 11 IS P SAINT-TROPEZ 83990 – CSSM Avenue du 11 novembre 1918 T : 04 94 97 03 31 SV I

RÉPERTOIRE PACA CENTRES DE PRÉVENTION ET DE DÉPISTAGE 530 APT 84405 – CH Consultation de Médecine T : 0490161949 : T 84405 –CHConsultationdeMédecine APT VALRÉAS 84600 – CMS Avenue de Verdun T : 0490353400 : T : 0490395844 T 0490365350 : T :0490094217 :0490115500 :0490092700 T T T : 0490212900 T :0432444631 T VALRÉAS 84600–CMSAvenue de Verdun :0432404300 T 84110–CMSRue Laennec VAISON-LA-ROMAINE CDAG 0826000644 CDAG 0432858896 84700 –CMS234rueCoquille SORGUES 110 84120–Hôpital58 ruedeCroze BP PERTUIS 19 84120–CMS6chemin St ClairBP PERTUIS 84100–CMS13rue deBretagne ORANGE 84100–CHLouis Giorgi Route deCamaret ORANGE 84140–CMSRue desParoissiens MONTFAVET CMS Le Closdel’EtangAvFabre deSérignan CDAG 0490788529 84800– SORGUE LA ISLE SUR 0432858910 CPEF :0490639500 T :0490064870 Permanences sur22communes(véhiculeitinérant) T :0490301134 T 0490873633 CPEF 84 DESANTÉ MOBILE CENTRE 45Rés.duDrAyme Rue du Comtat CAVAILLON 84300–CMSBP CAVAILLON 84300–CH119avGeorges Clémenceau :0490874369 84200 –CMS160bdJean-Louis Passet T CARPENTRAS 0490161946 : T RondCH ConsultationsExternes Pointdel’Amitié 84200 CARPENTRAS 84500–CMSCoursdela Résistance BOLLÈNE 0490138020 : 0490814940 : T T et deprévention sanitaire 6bdLimbert delapromotion delasanté AVIGNON 84000–Service 13ruedela AVIGNONVénus d’Arles 84000–MFPF AVIGNON 84000–CMSAvignonSud4avAnned’Autriche CMS0490747600 CDAG 0490873844 AVIGNON 84000–CMSAvignonOuest111avMontclar CMS0432746100 deMontfavet AVIGNON 84000–CMSAvignonCentre/Est 1Crte 305 rueRaoul Follereau AVIGNON 84000–CHH.DuffautConsultations Externes 0498004775 : :0494897000 T T 84400–CMSAvenue PhilippedeGirard APT :Mouvement FrançaisCMS :Centre Médico-SocialMFPF duPlanningFamilial 84- Vaucluse 10 79 99 94 04 : 0494918733 : T T :04940332 T 37 73 83550–Lot.62 Le VIDAUBAN 94 Village avduSouvenir delaDéportation 04 : T TOULON 83200–Le JonquetLes amisdeFrançois 505avdesMoulins TOULON 83200–CrècheLes Petits Z’OursonsLaBeaucaire :0494201476 T TOULON 83100–Le Toucan 2EntréeB–224rueE.Ollivier 0494169040 : T TOULON 83100–LaRoseraie 68bddelaRoseraie Saint-Jean-du-Var TOULON 83000– Traverse desMinimes TOULON 12ruePeiresc 83000–MFPF :0494675234 T TOULON 178vieuxchemindeSte 83000–CSSM Musse 0494616080 : Stand. 04942270 T :0494135290 T 0494960006 : T 2) :Porte TOULON 132avLazare 83000 – CSSM Carnot(DAT TOULON HôpFont-Pré 1208avColonelPicot 83000– CHI 1bisruedelaRépublique 83210–CSSM SOLLIÈS-PONT :0494187260 T 83140–Centre socialGodfroy Jouglas40avJ.Raynaud SIX-FOURS Péri PlaceGabriel 83690–CSSM SALERNES 83120– Villa Charles1bdBeauSite SAINTE-MAXIME tutr tarseTéléphone Structure etadresse CDAG 0490161949 CDAG 0490747621 CDAG 0494227092 CPEF 0490112150 CPEF 04907885 CPEF CPEF 0494227081 CPEF Tuberc 0494227082

CDAG SIS IST VACC

SISV TMP P SIS C SISV P T SIS P SIS S P M P V S IS SIS SISV TMP P SISV I T CLAT > STMP M P T P M T IS V P IS M T IS V IS P M V IS P M V IS P IS PMI

VM VM VM VM VTM VM CPEF 531 CDO I I I I I I I I I I I

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RÉPERTOIRE PACA : DOMICILIATIONS

Liste non exhaustive de domiciliations administratives agréées

Nom et adresse Infos pratiques téléphone et fax

04- Alpes-de-Haute-Provence CREOPS, Rue des Heures Claires À Digne-les-Bains : jeudi 9h30-12h30 T : 04 92 71 04 12 04100 MANOSQUE À Manosque : vendredi 9h30-12h30 Permanence à Digne-les-Bains : Pôle Social, et 14h-17h30 - Sur RDV Quartier des Chauchets – 18 rue Aubin – 04000 Agrément préfecture demande d’asile

05- Hautes-Alpes PLATEFORME D’ACCUEIL DES DEMANDEURS Lun-ven 9h-13h et 14h-17h50 T : 04 92 20 65 11 D’ASILE – FRANCE TERRE D’ASILE Agrément préfecture demande d’asile 3 rue de Valserres – 05000 GAP SECOURS CATHOLIQUE Lun-ven 9h-12h T : 04 92 52 15 96 7 avenue Cdt Dumont – 05000 GAP Agréments préfecture demande d’asile, accepté pour demande de régularisation et DDASS AME/CMU

06- Alpes-Maritimes PLATEFORME D’ACCUEIL DES DEMANDEURS Uniquement pour les demandeurs d’asile T : 04 93 37 41 10 D’ASILE - L’Olivier – Le Grand Central 16 avenue Thiers – 06000 NICE CCAS, Siège – 4 place Pierre Gautier Domiciliation pour AME sur demande T : 04 93 13 51 00 06359 NICE Cedex 4 de Médecins du Monde uniquement SECOURS CATHOLIQUE Agrément DDASS AME/CMU T : 04 93 87 06 90 Accueil Jean Rodhain 23 rue Paganini – 06000 NICE SECOURS CATHOLIQUE Agrément DDASS AME/CMU T : 04 93 62 00 98 Accueil jeunes Le Tremplin 3 rue Rouget de Lisle – 06000 NICE

13- Bouches-du-Rhône CROIX-ROUGE – Service Migrants Lun-Mar-Jeu-Ven de 10h30 à 12h30 T : 04 91 08 25 70 Ruelle Saint-Charles – 13004 MARSEILLE et de 14h à 17h pour le retrait F : 04 91 08 33 92 du courrier (ouverture de domiciliation le matin seulement) Agréments préfecture demande d’asile et DDASS AME/CMU CIMADE Lun-Mar-Jeu-Ven de 9h à 12h T : 04 91 90 49 70 8 bis rue Jean-Marc Cathala – 13002 MARSEILLE Agréments préfecture demande d’asile F : 04 91 56 24 97 et DDASS AME/CMU BOUTIQUE SOLIDARITÉ FONDATION ABBÉ PIERRE Uniquement pour l’AME (personnes T : 04 91 08 19 67 17 rue Loubon – 13003 MARSEILLE orientées par Médecins du Monde F : 04 91 64 47 74 et Médecins sans Frontières) ACCUEIL DE JOUR LES JACINTHES Lun-ven 8h30-12h30 T : 04 90 93 53 45 2 quater rue Romain Rolland Prendre RDV l’après-midi pour 13200 ARLES ouverture d’une domiciliation Agrément DDASS AME/CMU

RÉPERTOIRE PACA DOMICILIATIONS 532 AVAF – LE RELAIS Lun-ven 9h-12h T : 0494102460 : T :0494522468 T Lun-ven 9h-12h Lun-ven 8h30-12h DEPAOLA, AMIS LES 15rueMaurindesMaures 0494508873 : T AVAF –LE RELAIS Lun-ven surRDV) 9h-13h (ouverture AVAF –L’ÉTOILE, 39rueAdolpheGiraud SECOURS CATHOLIQUE Lun-jeu 9h-11h30 et vendredi T : 0490806930 : T Lun-jeu 9h-11h30 etvendredi :0490409173 T AME/CMU AgrémentDDASS Lun-mar-jeu-ven 8h30-11h30 :0494232151 T AME/CMU AgrémentDDASS 9h-11h30et14h-16h AME/CMU AgrémentDDASS Magnanen–84000AVIGNON 86 rueduportail CATHOLIQUE SECOURS Lun-ven 8h30-12h :ouverture 259 avPierre Sémard –84200CARPENTRAS DEJOUR –ACCUEIL SOLIDARITÉS 84- Vaucluse 0494003601 : T :04946938 T 83600 FRÉJUS :0494673268 T Lun-ven 9h-13hsaufmardi 12h-13h etretrait ducourrier AME/CMU AgrémentDDASS 83100 TOULON AME/CMU AgrémentDDASS Maison Providence –1avenue deBellegarde DEJÉRICHO AMIS LES 118 rueJulienCazelles –83300DRAGUIGNAN AME/CMU AgrémentDDASS Lun-ven 8h30-12h CROIX-ROUGE DélégationlocaledeDraguignan, SEYNE/MER 31 rueBerny–83500LA surRDV) (ouverture Lun etven 14h-16h30 2 avenue Frédéric Mistral –83170BRIGNOLES AVAF FONTAINE –LA 83300 DRAGUIGNAN 12 ruede Verdun –83400HYÈRES MASSILLON AMITIÉS 83- Var o t des no rtqe téléphoneetfax Infos pratiques Nom etadresse Agrément DDASS AME/CMU Agrément DDASS (acceptée enpréfecture) AME/CMU Agrément DDASS AME/CMU Agrément DDASS Adresse postalepourdemanded’asile > 533

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RÉPERTOIRE PACA : HÉBERGEMENT D’URGENCE

Nom et adresse téléphone

Tous les départements Connexion avec le « 115 » du département T : 115 (appel gratuit)

04- Alpes-de-Haute-Provence SAO Les Épinettes (Service Accueil Orientation) T : 04 92 32 55 49 Pôle social - 18 rue Georges Aubin – 04000 DIGNE-LES-BAINS

05- Hautes-Alpes ASSOCIATION L’ÉTAPE, 16 rue du Centre – 05000 GAP T : 04 92 52 31 69

06- Alpes-Maritimes ALC / CHORUS – 06 T : 04 92 47 72 00 12 rue Gioffredo – 06000 NICE Partenaires : • MUTUALITÉ FRANÇAISE Alpes-Maritimes – SAMU SOCIAL (jour) 7 avenue Gustave V – 06000 NICE, T : 04 93 82 88 44 • CROIX-ROUGE – SAMU SOCIAL (nuit), Délégation locale de Nice 14 rue Parmentier – 06100 NICE, T : 04 93 98 95 95

13- Bouches-du-Rhône GHU (Gestion d’Hébergement d’Urgence) T : 04 91 95 02 80 23 rue François Simon – 13003 MARSEILLE Partenaires : • SAMU SOCIAL – VILLE DE MARSEILLE, 10 bd Ferdinand de Lesseps 13003 MARSEILLE – T : 04 95 04 58 58 / 53 • SAO (Service Accueil Orientation), 8 bd Salvator 13006 MARSEILLE – T : 04 91 08 05 88

83- Var SAO (Service Accueil Orientation), 9 avenue Vauban – 83000 TOULON T : 04 94 93 16 56

84- Vaucluse SAO (Service Accueil Orientation), 27 rue des Infirmières – 84000 AVIGNON T : 04 90 85 71 25

RÉPERTOIRE PACA HÉBERGEMENT D’URGENCE 534 ACOA Hd aCoa 2b aatn 30 MT:0442087600 T :0491968000 T M M :0490492901 T :0491383000 T :04911046 M T :0491386000 T M - - :0493647200 :0442847000 T T M :0442335000 - T :04920333 Hôpital Nord –ChemindesBourely –13015 AP-HM T MARSEILLE Hôpitaldela Timone AP-HM Adultes–BdJeanMoulin13005 M MARSEILLE - HôpitaldelaConception–147 bdBaille-13005 AP-HM MARSEILLE –13600 CHdelaCiotat–12bdLamartine :04920377 CIOTAT LA T –13400 –177avenue CHEdmondGarcin dessœursGastine AUBAGNE 04930955 : :0493287201 T T - Fourchon –Quartier –13200 CHJosephImbert ARLES M CHd’Allauch–ChemindesMilleEcus13190 ALLAUCH - CHduPays d’Aix–AvenueAIX-EN-PROVENCE des Tamaris –13100 13- Bouches-du-Rhône :04920355 T :0493697000 T :049203 T M CH :04929177 VallaurisVALLAURIS –PlaceSaintRoch –06220 T M HôpitalSaintRoch –5ruePierre DevoluyNICE –06000 M - :0492703000 T HôpitalPasteur –30avenue dela NICE Voie Romaine –06000 :0492337000 T :04924061 T Hôpitaldel’Archet –151route deSaintAntoineGinestièreNICE –06200 M M M CHpourenfants-Fondation LenvalNICE –57avenue delaCalifornie–06200 CHLaPalmosaMENTON –2rueAntoinePeglion –06500 :04923015 : 15 T T CHdeGrasse –ChemindeClavary –06130 GRASSE :0492437300 T CHPierre Nouveau –15avenue desBroussailles –06400 CANNES M - CHd’AntibesJuanlesPins–Route nationale7–06600 ANTIBES :0492253456 T 06- Alpes-Maritimes M CHdeSisteron –4avenue delaLibération –04200 SISTERON CHdeManosque–2rueLéonMure –04100 MANOSQUE SaintChristophe–04000 CHdeDigne–Quartier DIGNE-LES-BAINS 05- Hautes-Alpes –PlaceAugusteMuret –05000 CHdeGap GAP CHEmbrun–Rue Pierre etMarieCurie–05200 EMBRUN :04917525 T –26avenue AdrienDaurelle –05100 CHEscartons BRIANÇON 04- Alpes-de-Haute-Provence ADULTES /CONSULTATIONS, HOSPITALISATION DECOURT SÉJOUR,MÉDECINEETCHIRURGIE Centre antipoison24h/24(Marseille–HôpitalSalvador) SAMU 24h/24 LES URGENCES HÔPITAUX PUBLICSETSPH RÉPERTOIRE PACA : M =Maternité(seulsfigurent lesHôpitauxLocaux descommunesdeplus10000habitants) publichospitalier Service SPH o tarseMtéléphone M Nom etadresse > 535

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Nom et adresse M téléphone

MARSEILLE AP-HM Hôpital Sainte-Marguerite – 270 bd Ste-Marguerite 13009 T : 04 91 74 40 00 MARTIGUES CH Les Rayettes – 3 bd des Rayettes – 13500 M T : 04 42 43 22 22 SALON-DE-PROVENCE CH de Salon de Provence – 207 av Julien Fabre – 13300 M T : 04 90 44 93 04 TARASCON HL de Tarascon – Route d’Arles – 13150 - T : 04 90 91 56 00

83- Var BRIGNOLES CH Jean Marcel – Traverse des Capucins – 83170 M T : 04 94 72 66 00 DRAGUIGNAN CH de la Dracénie – Route de Montferrat – 83300 M T : 04 94 60 50 00 FRÉJUS CHI de Fréjus-Saint Raphaël – Avenue André Léotard – 83600 M T : 04 94 40 21 21 HYÈRES CH Marie-Josée Treffot – 579 avenue Maréchal Juin M T : 04 94 00 24 00 LA SEYNE-SUR-MER Hôpital Georges Sand (CHI Toulon-La Seyne-sur-Mer) M T : 04 94 11 30 00 avenue Jules Renard – 83500 LE LUC-EN-PROVENCE HL Départemental – 2 rue Victor Hugo – 83340 - T : 04 94 50 04 00 SAINT-TROPEZ CH de Saint Tropez – RN 559 RPT Général Diego Brosset – 83580 M T : 04 98 12 50 00 TOULON Hôpital Chalucet (CHI Toulon-La Seyne-sur-Mer) – Rue Chalucet – 83000 - T : 04 94 22 77 77 TOULON Hôpital d’Instruction des Armées Sainte-Anne – Bd de Sainte-Anne – 83000 - T : 04 94 09 90 00 TOULON Hôpital Font-Pré (CHI Toulon-La Seyne-sur-Mer) M T : 04 94 61 61 61 1208 avenue du Général Picot – 83000

84- Vaucluse APT CH d’Apt – 225 avenue Philippe de Girard – 84400 M T : 04 90 04 33 00 AVIGNON CH Henri Duffaut – 305 rue Raoul Follereau – 84000 M T : 04 32 75 33 33 BOLLENE HL de Bollène – 5 rue Alexandre Blanc – 84500 - T : 04 90 40 50 64 CARPENTRAS CH de Carpentras – Rond Point de l’amitié – 84200 M T : 04 32 85 88 88 CAVAILLON CHI Cavaillon-Lauris – 119 avenue Georges Clémenceau – 84300 M T : 04 90 78 85 00 L’ISLE-SUR-LA-SORGUE HL d’Isle-sur-la-Sorgue – Place des frères Brun – 84800 - T : 04 90 21 34 00 ORANGE CH Louis Giorgi – Chemin Vicinal 10 de l’Abrian Route de Camaret – 84100 M T : 04 90 11 22 22 PERTUIS CH de Pertuis – 58 rue de Croze – 84120 M T : 04 90 09 42 42 VALRÉAS CH de Valréas – Cours Tivoli – 84600 M T : 04 90 28 51 51 VAISON-LA-ROMAINE CH de Vaison-la-Romaine – 18 Grande rue – 84110 - T : 04 90 36 04 58

ENFANTS / CONSULTATIONS, HOSPITALISATION DE COURT SÉJOUR, MÉDECINE ET CHIRURGIE

On pourra également s’adresser aux services de Pédiatrie des hôpitaux généraux

06- Alpes-Maritimes NICE CH pour enfants Fondation Lenval – 57 avenue de la Californie – 06200 M T : 04 92 03 03 92

13- Bouches-du-Rhône MARSEILLE AP-HM Hôpital de la Timone Enfants – Bd Jean Moulin – 13005 - T : 04 91 38 60 00

RÉPERTOIRE PACA HÔPITAUX PUBLICS ET SPH 536 30 OLNaxdot at.M:[email protected] M:mf.marseille F:0494918440 auxdroits santé. M:[email protected] etspécialistesaideàl’accès :0494915010 T F:049556 Consultationsmédecinsgénéralistes 83000 TOULON auxdroits santé Impasse Mirabeau 04955600 : etspécialistesaideàl’accès T TOULON F:0493165961 PROMO-SOINS 83- Var auxdroits santé Consultationsmédecinsgénéralistes etspécialistesaideàl’accès 13003 MARSEILLE 0493165960 : T 4 avenue Rostand MONDE DU MÉDECINS Consultationsmédecinsgénéralistes 13- Bouches-du-Rhône 06000 NICE 34 rueRossini MONDE DU MÉDECINS 06- Alpes-Maritimes POUR L’ACCÈS AUXSOINS LIEUX-RESSOURCES RÉPERTOIRE PACA : Liste nonexhaustive des no rtqe téléphone,fax etmél Infos pratiques Adresse et demédecinsquireçoivent enville Réseau deprofessionnels desanté @medecinsdumonde.net > 537

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RÉPERTOIRE PACA : PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ

PASS ADULTES

Adresse Infos pratiques téléphone et fax

04- Alpes-de-Haute-Provence MANOSQUE – CH Lun-ven 8h30-18h30 T : 04 92 70 30 49 2 rue Léon Mure – 04001 PASS localisée au rez-de-chaussée de l’hôpital AS PASS Mme Ligier, Mme Mandroux DIGNE-LES-BAINS – CH Mar-ven toute la journée T : 04 92 30 14 86 Quartier St Christophe – 04003 PASS localisée entre le hall d’entrée et les urgences, Délivrance de médicaments AS PASS Mr Grimaud SISTERON – CH ÉLIE FAUQUE Lun-jeu 13h30-18h Standard hôpital : 4 avenue de la Libération – 04203 AS PASS Mme Bertino T : 04 92 33 70 00

05- Hautes-Alpes GAP – CH de Gap Lun-ven 8h-12h40 et 13h20-18h T : 04 92 40 61 47 Place Auguste Muret – 05000 Sam-dim 15h-18h50, Bureau situé près de l’accueil à l’entrée de l’hôpital AS PASS Mme Bayle (les autres AS de l’hôpital interviennent aussi sur la PASS)

06- Alpes-Maritimes ANTIBES CH d’Antibes Juan-les-Pins Lun-ven 11h-18h30 T : 04 92 91 75 25 Route nationale 7 – 06600 PASS située au sein des urgences Délivrance de médicaments AS PASS Mme Zerelli CANNES CH Pierre Nouveau Lun-ven 8h-18h T : 04 92 18 67 50 15 avenue des Broussailles PASS localisée aux urgences 06400 Délivrance de médicaments AS PASS Mme Ségui IDE PASS Mme Veber GRASSE CH de Grasse Lun-ven 14h-17h T : 04 93 09 51 55 Chemin de Clavary – 06130 Bureau situé dans le service des urgences AS PASS Mme Logiou NICE – CHU SAINT-ROCH Lun-ven 8h-17h T : 04 92 03 32 13 5 rue Pierre Dévoluy – 06000 Polyclinique, Escalier B, Rez-de-chaussée F : 04 92 03 36 96 Délivrance de médicaments M : [email protected] Équipe PASS : Praticien hospitalier : Dr Tardieux, Cadre de santé : Mme Letizi, AS : Mme Mayor, M. Nicolas, IDE : Mme Capelle, Mme Capricelli, Secrétaire : Mme Mouchfiq MENTON – CH LA PALMASO Lun-ven 8h30-17h T : 04 93 28 72 03 2 avenue Antoine Peglion – 06507 Située dans le service des urgences AS PASS

RÉPERTOIRE PACA PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 538 13385 Cedex 5 de l’accueil des urgences enfants et service social del’accueildesurgences enfantsetservice 13385 Cedex5 30 1assistantsocial(MrDuret àl’ADJ -Intervenant 13200 ATMN NAT/DLE hrie ni,W)T:0491387879 T 04913875 : P T 04913846 09 : T Urgences Mlle AS Vatou Consultationeturgences MmeColombani AS horaires (nuit, WE) Heures debureau etcahierdeliaisonpourhors :0442087641 T Boulevard JeanMoulin Lun-ven 9h-17h,S’adresser auxurgences, ENFANTS/ADULTES LA TIMONE –HOPITAL AP-HM MARSEILLE Lun-ven del’hôpital: faceaubureau 8h30-16h30, Bureau desentrées mobiledanslacour PASS social localiséeauseinduservice desurgences, Délivrance demédicaments : 0442847236 T :0490935345 13385 Cedex5 T 147 bdBaille 0490496632 : CONCEPTION, LA T HÔPITAL AP-HM MARSEILLE Permanences mardi 11h-12hetjeudi14h-15h30 13600 social Bd Lamartine Service – CH CIOTAT LA (sansRDV), sinonprendre RDV PASS avec l’AS Les Jacinthes(encentre ville)avec consultations 13400 ADJLes Jacinthes: 179 avenue SœursGastine médicalesetsociales –CH AUBAGNE Bureau PASS : ÉquipeP Délivrance demédicaments 0488712027 : T F:0488112038 àl’accueildejour 2 quaterrueRomain Rolland Accueil dejourLes Jacinthes Lun-ven 9h-12h30:consultationsPASS Consultations PASS : PASS liéeàl’équipemobileSantéMentale 13200 Arles HautdeFourchon Quartier Bureau PASS situéaublocmédico-technique IMBERT –CHJOSEPH ARLES etPrécarité (Responsable :DrD’Amore) –13617 du petitbarthélémy Montperrin,109avenueCHS AIX-EN-PROVENCE MARSEILLE AP-HM – HÔPITAL Lun-ven 8h30-16h30 T : 0491744000 : T 0491968000 : T PASS social localiséeauseinduservice Urgences ethospitalisationMme Huriez AS Lun-ven 8h30-16h30 ethospitalisations 270 bddeSainteMarguerite SAINTE-MARGUERITE SUD PASS social localiséeausein duservice –HÔPITAL AP-HM MARSEILLE d’entrées:urgences, consultationsavec Portes RDV Lun-ven 9h-17h 13915 Cedex20 Chemin desBourrely NORD HÔPITAL AP-HM MARSEILLE SALON-DE-PROVENCE – CHG Lun-ven horaires bureau T : 0490449181 : T ChefMmeDéprez AS PASS AS MlleGilard Bureau PASS localiséauseindes urgences Lun-ven horaires bureau 13300 SalondeProvence 207 avenue JulienFabre SALON-DE-PROVENCE –CHG 13274 Cedex9 :0442335018 T PASS AS : social: Service PASS Permanence AS lesmardis et jeudis 14h-17h, Bureau situéàl’accueildesurgences sinonprendre RDV 13616 Aix-en-Provence Cedex1 PAYSCH DU D’AIX,Avdestamaris AIX-EN-PROVENCE 13- Bouches-du-Rhône des no rtqe téléphoneetfax Infos pratiques Adresse AS Urgences etconsultations ext.MmeMonagheddu AS P AS HospitalisationMmeGuibault AS PASSAS MmeCanigiani PASSAS MlleDufau Délivrance demédicaments Les Jacinthes),1infirmière (MmeAlex-Salvador) PASSAS MmeAtger qui ontunemissionPASS pour laCPAM PASS surorientationdesAS Hospitalisationsenfants etadultesMmeCorella AS Une antenneCC Urgences ethospadultes MmeSordiniAS Urgences ethospenfants MmeBlanc AS our leshospitalisationsenfantsetadultes: our lesconsultationsexternes AS PASS Mlle Planasse + 7 AS rattachées aux services T : 0442339707 : T PASS rattachéesAS auxservices MllePlanasse+7AS A S S : 1 médecinurgentiste (DrBerland), A S permetdefair : bureau àcôté e desdomiciliations service social service > 539

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Adresse Infos pratiques téléphone et fax

83- Var DRAGUIGNAN – CH Horaires variables en fonction des besoins T : 04 94 60 51 27 Route de Montferrat – 83300 Bureau PASS situé au service des urgences AS PASS Mme Leloir FRÉJUS – CHI BONNET Lun-ven 8h30-16h30, Consultation médico-sociale T : 04 94 40 21 01 605 av André Léotard (médecin généraliste et AS) le lundi de 9h à 12h 83600 sans RDV, située aux consultations externes, Délivrance de médicaments AS PASS Mme Navello Médecin généraliste Mme Besançon HYÈRES – CHG Lun-ven 8h-17h30, PASS située à l’Espace Social T : 04 94 00 27 05 579 avenue du Maréchal Juin (Rez-de-chaussée, entrée indépendante près 83400 Hyères des urgences), Délivrance de médicaments AS PASS Mme Laplacette TOULON – CHI HÔPITAL FONT-PRE, Lun-ven 9h-16h30, PASS située au service social T : 04 94 61 81 78 1208 avenue Colonel Picot (7e étage), Délivrance de médicaments 83056 Cedex AS PASS Mme Canova, Mme Garido LA SEYNE-SUR-MER – CHI GROUPE PASS rattachée aux urgences T : 04 94 11 31 34 HOSPITALIER LA SEYNE-SUR-MER, Délivrance de médicaments Av. Jules Renard – 83500 AS PASS Mr Gaillon

84- Vaucluse APT CH d’Apt CS médico-sociales le lundi après-midi sur RDV Bureau PASS : Route de Marseille – 84400 ou orientation (RVD à prendre au bureau PASS T : 04 90 04 34 17 ou aux consultations externes) Consultations AS PASS Mme Bordes externes : Médecin référent : Dr Liauthaud T : 04 90 04 34 13 AVIGNON CH Henri Duffaut Lun-ven 9h-16h30, PASS située à proximité AS PASS : 305 rue Raoul Follereau – 84000 des Consultations externes, T : 04 32 75 30 18 Délivrance de médicaments Secrét. PASS : T : 04 32 75 30 22 CAVAILLON CHI Cavaillon-Lauris Lundi après-midi, jeudi matin Standard hôpital 119 avenue Georges Clémenceau Mercredi et vendredi toute la journée T : 04 90 78 85 00 84300 PASS située dans l’ancienne maternité Demander la PASS Délivrance de médicaments AS PASS M. L’Hostis VALRÉAS CH de Valréas Mercredi et vendredi 13h-15h30 T : 04 90 28 51 57 cours Tivoli – 84600 PASS située entre les urgences et les consultations externes AS PASS Mme Mianné

PASS ENFANTS

Tous services d’urgence pédiatrique 06- Alpes-Maritimes NICE – CH POUR ENFANTS Lun-ven 9h-16h30 T : 04 92 03 03 07 FONDATION LENVAL PASS située dans le hall central, 57 avenue de la Californie derrière le bureau des entrées 06200 AS PASS Mme Richaud-Duval, Mlle Morillas

RÉPERTOIRE PACA PERMANENCES D’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ 540 Tél Section1 04 91156753/6817 04 91156752/28 Tél Sectionrenouvellement : 04 91156792/6839 pathologiques R Standard préfecture :0491156000 Saint Sébastien,13006MARSEILLE Bureau desétrangers, 66Brue DU-RHÔNE BOUCHES- DES PRÉFECTURE 13- Bouches-du-Rhône du séjouretdel’éloignement au séjour/Bureau ducontentieux Bureau del’admissiondesétrangers Standard préfecture :0493722000 Cedex3 de Grenoble 06286NICE Centre administratif, Route MARITIMES, ALPES- DES PRÉFECTURE 06- Alpes-Maritimes :0492404896 T Responsable :M.Boudong et del’étatcivil Bur Standard préfecture :0492404800 Cedex 05011 GAP 100 32 rueSt Arey BP Hautes-Alpes, DES PRÉFECTURE 05- Hautes-Alpes Responsable :MmeBaussan et desProfessions Bur Standard préfecture :0492367200 Cedex 04016 DIGNE-LES-BAINS 8 rueduDrRomieu DE-HAUTE-PROVENCE ALPES- DES PRÉFECTURE 04- Alpes-de-Haute-Provence PROCÉDURES ÉTRANGERSMALADES RÉPERTOIRE PACA : ueudsérnesMdcnisetu esnépbiu Procédures étrangersmalades Médecin inspecteur desantépublique Bureau desétrangers esponsables desrégularisations eau desétr eau del'ÉtatCivildesÉtr re demande : angers : MmeNadal angers Dr Garcin 04910058 Dr Garcin Dr Charlet0491005822 M :0491005808 T 13281 MarseilleCedex06 66 A,rueSaintSébastien DDASS Inspectiondelasanté Service :0493722844 T (Infirmier desantépublique) :0493722845,M. Tonner T Mme Belloc(Technicienne) M :0493722806 Cedex- T NICE 306106202 Route deGrenoble BP Centre administratif départemental, veille sanitaireService DDASS, :0492525456 Dr Kessalis T M F :0492537826 :0492525456 T Cedex 05004 GAP 157 Desmichels BP CitéAdministrativeDDASS, Inspectiondelasanté Service :0492308813 13 DrGaraude T I I I I S S S S M :0492308521 T Cedex, 04013 DIGNE-LES-BAINS 229 Rue PasteurDDASS, BP Inspectiondelasanté Service P P P P : DrReufait, DrMacKenzie, :0492525472, : DrCoulon T :04923088 : DrDermech T : DDASS étrangers, quitransmet àla délai de1moisaubureau des l’enveloppe cacheté) dansun médicalinsérédans rapport le dossierconstitué(avec 2/ Envoyer sousplirecommandé pour retrait du dossier guichet dubureau desétrangers 1/ Seprésenterenpersonneau médical àlaDDASS) préfecture envoie lerapport étrangers dela (le service pour remise dudossiercomplet étrangers avec leservice 2/ RDV médicaldéjàétabli) le rapport (possibilité deseprésenteravec étrangers pourretrait dudossier 1/ S’adresser aubureau des àlaDDASS transmets lerapport au bureau desétrangers, qui médicalcacheté avec lerapport 2/ Remettre ledossiercomplet pour retrait dudossier étrangers delapréfecture 1/ S’adresser aubureau des médicalàlaDDASS le rapport hospitalier envoie directement Le médecinagrééoupraticien au bureau desétrangers. 2/ Remettre lademandeécrite étrangers pourretrait dudossier 1/ Seprésenteraubureau des > 541

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Bureau des étrangers Médecin inspecteur de santé publique Procédures étrangers malades

83- Var PRÉFECTURE DU VAR, Hôtel de la Service Action de santé Attention : Préfecture, av du 112e-R.-I. BP 1209 DDASS, Cité sanitaire, Av Lazare- Pour toute demande de titre 83070 TOULON Cedex Carnot BP 1302 de séjour, s’adresser au Service Standard préfecture : 04 94 18 83 83 83076 TOULON Cedex Étrangers de sa mairie de Bureau des nationalités T : 04 94 09 84 08 résidence ou, pour Toulon, Responsable : Mme Pellegrin F : 04 94 09 84 61 au commissariat de police T : 04 94 18 83 77 MISP : Dr Decoppet 04 94 09 84 62 du Mourillon (avenue Infanterie de Marine – 83000 Toulon T : 04 94 31 49 80) 1/ Se présenter au service étrangers de sa mairie ou au commissariat de police du Mourillon (pour les résidents de Toulon) pour retrait du dossier et liste des pièces 2/ Envoyer le dossier avec rapport médical sous pli au service étrangers de sa mairie ou commissariat du Mourillon, qui transmet à la Préfecture et à la DDASS 84- Vaucluse PRÉFECTURE DU VAUCLUSE Unité de veille et de sécurité 1/ Se présenter au bureau des 4 rue Viala, 84905 AVIGNON Cedex 9 sanitaire du pôle Santé – étrangers pour retrait du dossier Standard préfecture : 04 90 16 84 84 environnement et sécurité sanitaire 2/ Envoyer la demande écrite au Bureau des nationalités (SESS), DDASS, Cité administrative, bureau des étrangers et faire et des étrangers : Cours Jean Jaurès, parvenir le rapport médical Chef de bureau : Mme Massonet, 84044 AVIGNON Cedex 9 directement à la DDASS Adjoint : M. Glairon-Rappaz, T : 04 90 27 70 94 Chef de la section séjour étrangers : F : 04 90 27 70 97 Mlle Ayachi MISP : Dr Ciolino 04 90 27 71 46

RÉPERTOIRE PACA PROCÉDURES ÉTRANGERS MALADES 542 ENS–Cnr .Muir mebeRmos–040 :0492572852 T 0492433269 : T :0492651074 :0492433269 T T :04922024 T : 0492643869 T –Centre A.Meurier,VEYNES ImmeubleRambois –05400 –Le –05300 Audibert Club, Rue Arthur LARAGNE-MONTÉGLIN :04923244 0492613572 : T T – CSMHChaigneau,33avenue duCdtDumon–05000 GAP –Le –05200 Petit Nice,58ruedelaLiberté EMBRUN –L’Escale, 28avenue RenéBRIANÇON Froger –05100 0492301623 : T :0492876228 T 05- Hautes-Alpes –RésidenceLaCitadelle,1avenue delaCitadelle–04200 SISTERON –LaCLE,SAINT-AUBAN CoursPechiney –04600 bât.B,Rue Reine –RésidenceSaint-Exupéry Jeanne–04100 MANOSQUE –Le –04000 Balistère, 109bdGassendi DIGNE-LES-BAINS 213–04000 SaintChristopheBP –CHQuartier DIGNE-LES-BAINS 04- Alpes-de-Haute-Provence Liste desCMPadultes(Centresmédico-psychologiques) des plusdémunis charge delasantémentale Interface psychiatrique pourlapriseen Mirabeau 83000 TOULON Espace SantéMirabeau, Impasse SILOË aux droits dans leursdémarches d’accès accompagnement desprimo-arrivants Soutien psychologique et Bernheim-Lyon) 84000AVIGNON 25/27 rueBonneterie(entrée SANTÉ VAUCLUSEMIGRATIONS etdeviolencespolitiques torture Soutien thérapeutique auxvictimesde 4 avenue Rostand 13003 MARSEILLE OSIRIS CENTRE Associations desoutienensantémentale SANTÉ MENTALE RÉPERTOIRE PACA : Adresse des no rtqe téléphone,fax etmél Infos pratiques Adresse urgence sociale. besoinsdesoinset mieux articuler entre l’hôpitaletlemilieuassociatifde permettant defaciliterlacoordination Prise encharge pluridisciplinaire Consultations etaccompagnementsocial. Arabe, berbère, turc, catalan Interprétariat etmédiationsociale accompagnement psychologique. administratives etinterprétariat), (accompagnement danslesdémarches Entretiens d’accueil,médiationsociale serbo-croate kurde, arabe, berbère, romani, roumain, P Pour adultes,enfantsetfamilles. psychothérapie etkinésithérapie surRDV. Consultations gratuites depsychiatrie, ossibilité d’interprétariat en russe,turc, : M :promo.soins.toulon F :0494918440 :0494915010 T F :0490863960 :0490140964 T M :[email protected] /F:04918973 T téléphone @free.fr > 543

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Adresse téléphone

06- Alpes-Maritimes ANTIBES – Le Mirabeau, 3 avenue Mirabeau – 06600 T : 04 93 34 40 27 CAGNES-SUR-MER – 65 avenue de la Gare (1er étage gauche) – 06800 T : 04 93 20 12 12 CANNES – La Citadelle, 10 rue Mont Chevalier – 06400 T : 04 93 68 56 20 CANNES – Le Shoan, 27 avenue Isola Bella – 06400 T : 04 93 69 75 15 GRASSE – Hôpital du Petit Paris, 78 bd Victor Hugo – 06135 T : 04 93 09 55 45 MENTON – 16 rue Prato – 06500 T : 04 92 10 49 49 NICE – Le Savoie, bât B6, Esc. 52 – Bd Paul Montel – 06200 T : 04 93 71 42 32 NICE – 51 avenue Maréchal Joffre – 06000 T : 04 93 87 80 27 NICE – 4 rue Lepante – 06000 T : 04 93 85 30 10 NICE – Michel-Ange, 18 avenue Cyrille Besset – 06100 T : 04 93 62 88 84 NICE – 6 bd Général Delfino – 06000 T : 04 93 55 01 57

13- Bouches-du-Rhône AIX-EN-PROVENCE – Marcel Provence, 3 rue Joannon – 13100 T : 04 42 23 97 87 AIX-EN-PROVENCE – 30 rue Boulegon – 13100 T : 04 42 23 53 83 AIX-EN-PROVENCE – Avenue Jean-Paul Coste – 13100 T : 04 42 91 38 61 AUBAGNE – 2 rue du Docteur Barthélémy – 13400 T : 04 42 03 82 13 BERRE-L’ÉTANG – Les Tournesols, 5 avenue Ambroise Croizat – 13130 T : 04 42 85 35 86 CHÂTEAURENARD – 35 avenue Jacques Trouillet – 13160 T : 04 90 94 37 02 GARDANNE – Hôtel Dieu Acanthe, 26 rue de François – 13120 T : 04 42 58 25 68 ISTRES – CEC Les Heures Claires BP 70 – 13800 T : 04 42 56 68 71 LA CIOTAT – Avenue Kennedy – 13600 T : 04 42 08 13 31 MARIGNANE – 2 rue du stade – 13700 T : 04 42 77 84 01 MARSEILLE – 25 bd Philippon – 13004 T : 04 91 62 03 09 MARSEILLE – 8 bd Sainte Thérèse – 13005 T : 04 91 48 26 56 MARSEILLE – 47 rue Joël Récher – 13007 T : 04 91 31 07 12 MARSEILLE – 40 rue Ste Baume – 13010 T : 04 96 20 81 60 MARSEILLE – 44 bd Michelet – 13008 T : 04 91 22 04 00 MARSEILLE – Immeuble Le Régence, 2 traverse Notre Dame – 13011 T : 04 91 35 74 92 MARSEILLE – 101 avenue Caillols – 13012 T : 04 91 93 95 30 MARSEILLE – 39 rue Francis de Pressensé – 13001 T : 04 91 90 01 28 MARSEILLE – La Belle de Mai, 150 rue Crimée – 13003 T : 04 91 50 20 37 MARSEILLE – Alphonse Daudet, 25 bd Alphonse Moutte –13013 T : 04 91 70 90 72 MARSEILLE – Marine Blanche, 3 chemin StJoseph à SteMarthe – 13014 T : 04 91 11 64 75 MARSEILLE – La Viste, 43 avenue La Viste – 13015 T : 04 91 60 44 43 MARSEILLE – Le Parc, 3 avenue La Viste – 13015 T : 04 91 03 09 95 MARTIGUES – avenue Félix Ziem – 13500 T : 04 42 13 03 60 MIRAMAS – La Rose des Sables, rue de l’abbé Couture – 13140 T : 04 90 50 00 09 PLAN DE CUQUES – Impasse Joseph Maurin – 13380 T : 04 91 07 07 33 PORT DE BOUC – Rue de la République – 13110 T : 04 42 06 67 24 PORT SAINT-LOUIS-DU-RHÔNE – 1 esplanade de la paix – 13230 T : 04 42 48 40 64 SAINT-MARTIN DE CRAU – Résidence Jean Moulin – 13310 T : 04 90 47 20 40 SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE – Lot. Guiot, 2 ter avenue Pelissier – 13210 T : 04 32 60 00 37

RÉPERTOIRE PACA SANTÉ MENTALE 544 VALRÉAS – Avenue Meynard – 84600 T : 04903551 : T :0490793211 T : 0490394226 T :0490362296 T :0490341960 T :0490061977 T :04904044 T : 04903833 T :0490239700 :0490873845 :0490633065 T T T :0490746222 T VALRÉAS –Avenue Meynard –84600 :0490850121 T –1ruedu VentouxVAISON-LA-ROMAINE –84110 :0494614749 T –84700 –Rue CharlesdeGaulle SORGUES –120placeMirabeau –84120 PERTUIS :0490273691 T :0494248000 T –162avenue des Thermes –84100 ORANGE –126alléedesOrmeaux84800 L’ISLE-SUR-LA-SORGUE CAVAILLON –34ruedu18mai194584300 –234 avenue du Mont VentouxCARPENTRAS –84200 :0494135081 T –68avenue –84500 Saint-Exupéry BOLLÈNE 0491227720 : T SaintRuf,AVIGNON –Quartier 12impasseLaure deNoves –84000 AVIGNON –164bddelaFraternité –84000 :0494121990 T AVIGNON –4rueLouis Valayer –84000 AVIGNON –14avenue delaSynagogue –84000 –242avenue Victor Hugo–84400 APT :0494371117 84- Vaucluse T 04943318 : T 0494552134 : T TOULON –13avenue Font-pré –83000 0494113085 : T :0494693346 T 1412–83056 TOULON –HôpitalChalucetRue ChalucetBP :0494017241 :0442292684 T T TOULON –4rued’Entrechaux –83000 –6ruedelarépublique83210 :0494605680 SOLLIÈS-PONT T –CampagneRaynouard, Route deBarjols–83470 SAINT-MAXIMIN Barnencq–83390 –CHHenriGuérin,Quartier :0494518161 PIERREFEU-DU-VAR T :0494135091 T Groupe HospitalierLaSeyne-sur-Mer :0490914717 Avenue JullesRenard –83500 T –Pavillon Toussaint Merle SEYNE-SUR-MER LA –ImmeubleLes Forsythias, GARDE PlaceA. LA Tomasini –83130 0442895150 : T –11avenue Riondet–83400 HYÈRES :0442488105 T – Villa Paul, Saint PonslesMûres –83310 GRIMAUD – Villa Renata –1591avenueFRÉJUS DeLattre de Tassigny –83600 –Le Malmont,BdJosephCollomp–83300 DRAGUIGNAN Les –Quartier Défends,ImpassedesRoitelets –83390 CUERS –2avenue Buzzegoli –83170 BRIGNOLES 83- Var :0490560787 T VITROLLES – Villa Mélodie,18rueCamillePelletan –13127 –Rue FélixPyat–13530 TRETS TARASCON –BdGustave Desplaces–13150 SALON-DE-PROVENCE – Villa Cabrier -13300 Blanche,203avenue Gaston –Les Modules,Mairie–13129 SALIN-DE-GIRAUD Adresse téléphone > 545

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RÉPERTOIRE PACA : SÉCURITÉ SOCIALE

04- Alpes-de-Haute-Provence

ADMINISTRATION CENTRALE CPAM : 3 rue Alphonse Richard – 04010 Digne-les-Bains Cedex F : 04 92 30 24 03 – Plateforme : 0 820 904 191

Demande de CMU-C – Demande d’AME : Gestion centralisée = s’adresser au centre Sécurité Sociale de sa commune qui transmet la demande au service centralisé (demandes traitées par le Pôle précarité)

En cas de problème dans le traitement CMU-C/AME : S’adresser au Pôle Précarité de la CPAM

Centre d’examens de santé : Pas de centre d’examens de santé dans le département : s’adresser aux centres d’examens de santé de Gap, Avignon, Marseille ou Nice

CENTRES D’ACCUEIL PERMANENTS :

DIGNE-LES-BAINS – 3 rue Alphonse Richard – 04010 – F : 04 92 30 24 03 MANOSQUE – ZI Saint Joseph – 04100

05- Hautes-Alpes

ADMINISTRATION CENTRALE CPAM : Adresse : 10 boulevard Georges Pompidou – BP 99 – 05012 GAP Cedex F : 04 92 51 38 70 – Plateforme : 0 820 904 191

Demande de CMU-C – Demande d’AME : Gestion centralisée = s’adresser au centre Sécurité Sociale de sa commune qui transmet la demande ou envoyer directement le dossier à : Caisse Primaire d’Assurance Maladie – Service CMU – BP 99 – 10 bd Georges Pompidou – 05012 GAP Cedex

En cas de problème dans le traitement CMU-C/AME : Service CMU – BP 99 – 10 bd Georges Pompidou – 05012 Gap Cedex

Centre d’examens de santé : Les Jonquilles - 1 cours vieux moulin – 05000 GAP T : 04 92 51 80 60 – F : 04 92 51 80 65 – Responsable : Chantal Lipatoff

CENTRES D’ACCUEIL PERMANENTS :

GAP – 10 bd Georges Pompidou – 05012 BRIANÇON – 7 bd du Lautaret – 05100

06- Alpes-Maritimes

ADMINISTRATION CENTRALE CPAM : 48 avenue du Roi Robert - Comte de Provence – 06102 Nice Cedex 2 Standard : 04 92 09 43 95 – F : 04 92 09 43 73 – Plateforme : 0 820 904 130

Demande de CMU-C : Gestion décentralisée = s’adresser au centre Sécurité Sociale de sa commune de résidence (pour Nice, voir selon le code postal) qui traite la demande

RÉPERTOIRE PACA SÉCURITÉ SOCIALE 546 Demande deCM 0491115110 : Immatriculation:23rueMathieuStilatti –13331MarseilleCedex3 Service T Standard :0491837000–F415674Plateforme0820904186 Centre administratif de Cedex9 Valmante –56chemindeJosephAiguier13297MARSEILLE Pôle social Socialedu concerné. Encasdepersistancedesdifficultés,contacterleresponsable MissionInsertion ducentre degestion :S’adresser auréférentEn casdeproblème CMU/AME dansletraitement CMU-C/AME de sacommunerésidencequitraite lademande Centr :0493165960) (T du Monde,34rueRossini –06000NICE 72, Traverse Cedex13( desBonnets–13383MARSEILLE CE En casdepr :0493165960) (T :MédecinsduMonde,34rueRossini –06000NICE ayant unagrémentpourl’instructiondesdossiersAME avec interprétariat (questionnaire disponiblesurplace) se renseigner auprèsdelaPlateforme) MmeOlive (Horaires– 27bdd’Athènespourunsoutientechniquedanslaconstitutiondedossier CMU-C/AME, variables, Responsable Mission Insertion Sociale : M. Lemonier – T : 0491296956 : Sociale:M.LemonierResponsable MissionInsertion – T GARDANNE 038 – 175 bd de Péton – Quartier Velines 038–175bd dePéton–Quartier –13120 GARDANNE 037 –Avenue JulesFerry –13220 CHÂTEAUNEUF-LES-MARTIGUES 036–21bdMarcelBERRE-L’ÉTANG Cachin–13310 028–AlléeAntideBoyer –13688AubagneCedex AUBAGNE 029–Avenue du21Août1944–13687AubagneCedex AUBAGNE 035–CitéadministrativeARLES –Avenue desAlyscamps– 13200 Cedex1 030–9chemindeSaint-Donat13627AIX-EN-PROVENCE AIX-EN-PROVENCE 031–Le Cedex2 AIX-EN-PROVENCE Encagnane –13097AIX-EN-PROVENCE Mansard –Quartier CE À noter Centr À noter ADM 13- Bouches-du-Rhône 602–5avenue RomainNICE Rolland –06100 –06000 601–7ruePertinax NICE 623–24avenueMENTON Édouard –06500 VII 625–16avenue RiouBlanquet–06130 GRASSE 629–L’Hélios –345bdJacquesMonod06110 LE CANNET 627–24bdAstégiano06150 CANNES-LA-BOCCA 628–Les Jardins delaPalombière –55chemindu Val Fleuri–06800 CAGNES-SUR-MER 621–49avenue Pasteur –06000 ANTIBES Demande d’A NTR NTR I e d’examensdesanté e d’examensdesanté N E E I : Possibilitéd’aideauremplissage duquestionnaire àlaPlateformeAsile–27,bdd’Athènes, éventuellement assure unepermanenceàlaPlateformeAsile : Pourlesdemandeursd’asile,unagentdupôlesocialdelaCPCAM S S D’A S D’A TRA 6cei oehAgir–127MreleCdx0 :0491296962–F60 : 56cheminJosephAiguier–13297MarseilleCedex09 T oblème dansletr T CCUE CCUE M ION CE E U/CM : S’adresser aucentre deSécuritésocialesacommune,oudirectement auxstructures I I L L NTRA PE PE U-C –Demanded’A RM RM L A A E CPC : Centre d’Examens deSanté–CPACM: Centre d’Examens desBouches-du-Rhône :0492174900 – T -06000NICE : EspaceSantéSocial7,ruePertinax N N E E aitement AME NT NT A S : S : M (Caisseprimair M E : S’adresser au service centralisé delaCPAM,: S’adresser auservice ouàMédecins : Gestiondécentralisée =s’adresser aucentre deSécuritésociale e centr ale d’assur M aRs)–T:0491616916–F17 1 LaRose) – T ance maladie) : > 547

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ISTRES 039 – Chemin de Rouquier – ZAC de la Romaniquette – 13807 Istres Cedex LA CIOTAT 027 – Avenue de la Pétanque – 13708 La Ciotat Cedex LES PENNES MIRABEAU 013 – La Gavotte 11 avenue François Mitterrand – 13170 MARIGNANE 042 – 51 avenue Marius Ruinat – 13721 MARSEILLE SAINT HENRI 009 – Rue Elle Pelas – 13321 Marseille Cedex 16 MARSEILLE SAINT LOUIS / LA CALADE 012 – 458 rue de Lyon – 13914 Marseille Cedex 15 MARSEILLE BUREL 041 – 55 bd Burel – 13311 Marseille Cedex 14 MARSEILLE KLEBER 001 – 23 rue Mathieu Stilatti – 13331 Marseille Cedex 03 MARSEILLE LES CHARTREUX / SAINT JUST 005 – 6 rue Alexis Carrel – BP 32 – 13234 Cedex 4 MARSEILLE MOULET 021 – 8 rue Jules Moulet – 13281 Marseille Cedex 6 MARSEILLE CANTINI / SAINT GINIEZ 040 – 40 avenue Jules Cantini – 13292 Marseille Cedex 6 MARSEILLE BONNEVEINE 018 – Avenue Elsa Triolet – 13285 Marseille Cedex 8 MARSEILLE LE CABOT 017 – 12 allée des Pins – 13275 Marseille Cedex 9 MARSEILLE LA CAPELETTE 023 – 18 rue Gabriel Marie – 13010 Marseille MARSEILLE LE CAMAS / SAINT-PIERRE 025 – 166 B rue du Camas – 13392 Marseille Cedex 5 MARSEILLE SAINT BARNABÉ 007 – 44 avenue Saint Barnabé – 13428 Marseille Cedex 2 MARSEILLE LE CANET 003 – 231-235 bd Danielle Casanova – 13014 Marseille MARTIGUES 043 – Chemin de Paradis – 13500 PLAN DE CUQUES 010 – Mail Charles de Gaulle – 13380 PORT DE BOUC 044 – Rue de la République – 13528 Port de Bouc Cedex PORT SAINT-LOUIS 045 – 4 rue Jean Rouget – 13511 SALON-DE-PROVENCE 046 – 65 avenue Michelet – 13662 Salon-de-Provence Cedex SALON-DE-PROVENCE 047 – ZAC de Canourges – Avenue de Provence – 13300 TARASCON 048 – Avenue Pierre Sémard – 13152 Tarascon Cedex VITROLLES 050 – Le Liourat, 1 bd Padovani – 13127

83- Var

ADMINISTRATION CENTRALE CPAM : Adresse : ZUP La Rode – 42 rue Émile Ollivier – 83082 TOULON Cedex F : 04 94 46 88 00 – Plateforme : 0820 904 109 – M : [email protected]

Demande de CMU-C – Demande d’AME : Gestion centralisée = s’adresser au centre local ou point d’accueil qui transmet la demande au service central qui traite les dossiers

En cas de problème dans le traitement CMU-C/AME : Appeler les techniciens de la plateforme qui transmettent aux services concernés et donnent une réponse dans les quatre jours.

Centre d’examens de santé : La Colombe, Place Général Pouyade - la Rode, 83000 TOULON T : 04 98 07 04 20 – F : 04 98 07 04 21

CENTRES D’ACCUEIL PERMANENTS :

Adresse fax

BRIGNOLES 343 – Le Saint Louis – Rue des Déportés – BP 500 – 83177 F : 04 98 05 16 37 DRAGUIGNAN 340 – 24 bd Carnot – BP 283 – 83014 F : 04 94 60 35 27 FRÉJUS 344 – Le Sagittaire – Avenue De Lattre de Tassigny – BP 103 – 83604 F : 04 94 51 96 00 HYÈRES 342 – Place Théodore Lefebvre – BP 315 – 83604 F : 04 94 00 13 00 LA SEYNE-SUR-MER 331 – Rue Baudelaire – ZUP de Berthe – 83518 F : 04 94 11 69 25 LA VALETTE 330 – Avenue Pablo Picasso – BP 285 – 83164 F : 04 94 61 70 13 TOULON 332 – 42 rue Émile Ollivier – BP 315 – 83082 F : 04 94 46 87 26 TOULON 348 – 114 avenue Lazare Carnot – BP 1208 - 83070 F : 04 94 89 97 29

RÉPERTOIRE PACA SÉCURITÉ SOCIALE 548 Centr En casdepr M :[email protected]–Directeur :M.Gérard Arcega :0490813784–F5836 :0800500476Lignedirecte partenaires T Cellule A Sécurité socialelocauxouenvoyées directement àlaCelluleACCES. Demande deCM F :0490815857–Plateforme0820904191 CE M :[email protected] SORGUES –1chemindelaCoquille84700 SORGUES –23rueFrançois Morel –84120 PERTUIS –AlléeAmbroize Croizat –84100 ORANGE –Avenue Fabre deSérignan–84800 L’ISLE-SUR-LA-SORGUE CAVAILLON –884avenue –84300 Général DeGaulle –Bâtl’Esculape215avenue duComtat VenaissinCARPENTRAS –84200 –Avenue JeanGiono–84500 BOLLENE AVIGNON –22rueSaintCharles84000 AVIGNON –7rueFrançois 1 –42rueEugène Brunel–84400 APT ADM 84- Vaucluse NTR I e d’examensdesanté N E I S S D’A TRA C CES (ActionContr oblème dansletr T CCUE ION CE U-C –Demanded’A I L NTRA PE RM L A er E CP 2b api 40 VGO :0820904191, : 22bdRaspail –84000AVIGNON – T e l’E N – 84000 E aitement CMU-C/AME NT A x M clusion Sociale) S : : 7rueFrançois 1er–84043AvignonCedex9, M E : Les demandes CMU-C et AME peuvent: Les être adressées etAME auxcentres demandesCMU-C P1009–84095AvignonCedex9 : BP : S’adresser àlaCelluleACCES > 549

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RÉPERTOIRE PACA : TRADUCTION, INTERPRÉTARIAT, ÉCRIVAINS PUBLICS

INTERPRÉTARIAT (ORAL) ET TRADUCTION (ÉCRITE)

Adresse Infos pratiques téléphone, fax et mél

ISM - INTERPRETARIAT - Interprétariat par téléphone ou sur site, payant T : 01 53 26 52 62 (INTER SERVICE MIGRANTS) - Traduction payante 251 rue du Faubourg Langues : 85 langues et dialectes Saint Martin – 75010 PARIS ISM (INTER SERVICE MIGRANTS) - Interprétariat par téléphone ou sur site, payant T : 04 91 92 56 44 1 bd Garibaldi – 13001 MARSEILLE - Traduction (entre 13 € et 20 € par page) F : 04 91 92 56 47 Langues : arabe, polonais, russe, serbo-croate, turc, arménien, albanais, comorien... ADRIM – Service interprétariat - Interprétariat sur site uniquement, payant T : 04 91 62 84 75 38 bd de Strasbourg - Interventions dans les Bouches-du-Rhône Mme Remidi 13003 MARSEILLE principalement Langues : serbo-croate, russe, arménien, arabe, albanais, mongol, anglais, espagnol

ÉCRIVAINS PUBLICS

Adresse Infos pratiques téléphone, fax et mél

04- Alpes-de-Haute-Provence LE SINGE DE L’ENCRE Mardi matin T : 04 93 36 07 08 Pôle Social – Quartier des Chauchets Autres jours sur RDV 18 rue Aubin – 04000 DIGNE-LES-BAINS

06- Alpes-Maritimes AL QALAM La Trinité : T : 04 93 92 02 57 2 allée de la gare – 06340 LA TRINITÉ sur RDV du mardi au jeudi Permanences : Locaux ENES : lundi 9h-12h30 Locaux ENES – 202 bd de la Madeleine 06000 NICE (T : 04 93 97 58 84) CENE (Centre d’Entraide de Nice) Sur RDV T : 04 93 55 31 34 11 rue St François de Paule Mardi et Mercredi 9h-13h 06000 NICE (locaux CCAS) Jeudi 14h-17h (CS La Ruche) Permanences : Jeudi 9h-13h (Carrefour Santé) • Centre social La Ruche, 5 rue Trachel Vendredi 9h-13h (rue Séméria) 06000 NICE • CCAS, 52 av Denis Séméria 06000 NICE • Carrefour Santé, 5 rue d’Alger 06000 NICE

RÉPERTOIRE PACA TRADUCTION, INTERPRÉTARIAT, ÉCRIVAINS PUBLICS 550 Cité des associations et Martigues T : 0491526782 : T :0491553950 T 15permanencessurMarseille etMartigues 0442807066 : T Permanence àdomicilesurRDV : Site : 93 LaCanebière –13001MARSEILLE Cité desassociations BLEUE L’ENCRE EOR AHLQEMrimtnT:0490806930 T :0494066660 T Mardi matin SansRDV 84000 AVIGNON Magnanen 86 rueduportail CATHOLIQUE SECOURS 84- Vaucluse :0493729557 Le SEYNE-SUR-MER FloréalE7–83500LA T CITÉ LA DANS FEMME 83- Var :04919935 F:04918732 T :0493629954 T Lun-ven 9h-12h Lundi, jeudietvendredi arabophones) (intervenants Mardi :accueillibre Jeudi9h-12h 17 bdd’Athènes–13001MARSEILLE UFM (Uniondesfamillesmusulmanes) 13- Bouches-du-Rhône 18 rueDroite –06300NICE MÉDIATION CITÉ Tour 31–Rue desMahonias–06200NICE MOULINS DES ELLES des no rtqe téléphone,fax etmél Infos pratiques Adresse www.encre-bleue.com orL en-u-ueue: @encre-bleue.com M:[email protected] 04 91358424/03626900 M:encre-bleue Pour LaPenne-sur-Huveaune : Pour Marseille:0609497869 sur rendez-vous > 551

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RÉPERTOIRE PACA : VIE QUOTIDIENNE

ACCUEIL DE JOUR

Adresse Téléphone / Conditions Infos pratiques

04- Alpes-de-Haute-Provence PÔLE SOCIAL T : 04 93 36 07 08 Lun-ven 8h-12h et 13h30-17h30 : Quartier des Chauchets Accueil-écoute, aide alimentaire, aide 18 rue Aubin vestimentaire, laverie, douches… 04000 DIGNE-LES-BAINS (Site municipal regroupant plus de 30 associations et des travailleurs sociaux)

05- Hautes-Alpes SECOURS CATHOLIQUE T : 04 92 52 15 96 Lun-ven 9h-12h : café, presse, laverie, 7 avenue Cdt Dumont – 05000 GAP douches, téléphone, photocopies….

06- Alpes-Maritimes CROIX-ROUGE Centre d’accueil T : 04 93 62 86 67 Lun-mar-jeu-ven 9h30-11h30 2 rue Saint-François – 06000 NICE Mercredi 9h30-11h30 et 14h30-16h30 pour les 18-26 ans Lun-mar-jeu 14h-16h pour les consultations médicales Café, laverie, kits hygiène… SECOURS CATHOLIQUE T : 04 93 87 06 90 SDF : Accueil Jean Rodhain Familles et personnes Lundi 9h30-11h30 et 14h-16h30 23 rue Paganini – 06000 NICE de plus de 30 ans, Mar 9h30-11h30 SDF et demandeurs d’asile Mer 9h30-11h30 et 14h-16h30 Jeu 9h30-11h30 Ven 9h30-11h30 Demandeurs d’asile : Mar 14h-16h30 Ven 14h-16h30 Café, douche, laverie (prix modiques), aide matérielle, service santé (CS infirmières mardi et mercredi 9h-11h30), écoute, ateliers d’animation… SECOURS CATHOLIQUE T : 04 93 62 00 98 Mardi et jeudi 9h-11h30 Accueil jeunes Le Tremplin Jeunes de 18 à 30 ans Vendredi 13h-17h 3 rue Rouget de Lisle – 06000 NICE Café, douches et laverie (prix modiques), accueil-écoute-orientation…

13- Bouches-du-Rhône, Marseille BOUTIQUE SOLIDARITÉ T : 04 91 08 19 67 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de Fondation Abbé Pierre, 14h à 16h (sauf mercredi après-midi) : 16 rue Loubon – 13003 MARSEILLE café, douches, laverie, accueil-écoute- orientation… M2 National CROIX-ROUGE – Accueil Sylvabelle, T : 04 91 15 71 63 M1 Estrangin 73 rue Sylvabelle Personnes seules 13006 MARSEILLE

RÉPERTOIRE PACA VIE QUOTIDIENNE 552 Id aGnon, laverie Dulundiauvendredi :café,douches, :0490534628 T delaGandonne, ZI SALONAISE FRATERNITÉ à17h. Ven de8h30à12h Lun-Mar-Jeu de8h30à12het13h :0491844243 T Espace Crimée,72ruedeCrimée –Accueildejour SARA 30 RJSdéjeuner, douches,laverie, suivisocial, domiciliation… socialsurRDV etateliers):petit douches,laverie, repas chaud, douches,suivisocial,animations… Lun-ven 8h30-12h(Après-midipoursuivi laverie, repas chaud,domiciliation… Lun-ven 9h-13h(saufmardi 12h-13h): hivernale) :petitdéjeuner, bagagerie, Lun-ven 9h-13h:petitdéjeuner, douches, :0494522468 T 04946938 : T Lun-ven 8h30-15h(8h30-17h30enpériode télévision,repas chaud 0494508873 : T 83600 FRÉJUS 15 rueMaurindesMaures 16h30:petitdéjeuner, douches,laverie DEPAOLA AMIS LES presse ettélévision,ateliers… 83170 BRIGNOLES Lun-ven 8h30-12h–Lundi etvendredi 14h- café,douches,laverie, vestiaire, orientation,boissonchaude, 2 avenue Frédéric Mistral Lun-Ven :9h-12hpetitdéjeuner,AVAF :0494232151 FONTAINE –LA T 83300 DRAGUIGNAN 39 rueAdolpheGiraud AVAF –L’ÉTOILE 83100 TOULON 0494003601 : T 1 avenue de Bellegarde 0494102460 : T DEJÉRICHO AMIS LES inscriptionCHRS Dulundiauvendredi de8h30à15h30: Dulundiauvendredi de8hà12h:écoute- SEYNE-SUR-MER 83500 LA AVAF 31rueBerny –LE RELAIS, 12 ruede Verdun –83400HYÈRES MASSILLON AMITIÉS 83- Var 0490910576 : T :0442181973 café,laverie, écoute-orientation, T 13150 TARASCON 62 avenue NicolasLaugier TARASCON –SAINT-NICOLAS 13400 AUBAGNE Les Terres Rouges PARTAGE DU MAISON 13300 SALON-DE-PROVENCE Dulundiauvendredi de8h30à12h30: :0490935345 T 13200 ARLES 2 quaterrueRomain Rolland JACINTHES, LES DEJOUR ACCUEIL Dulundiauvendredi de9h30à11h30 13- Bouches-du-Rhône,horsMarseille Les lundi,mardi, jeudietvendredi de14h 13002 MARSEILLE 13003 MARSEILLE :0491626165 T 0491255960 : T à1hetlemercredi de9hà15h(avec Femmes (avec ousansenfants) 54 bdBaille–13006MARSEILLE FONTAINE-SAINT-VINCENT Hugues –13003MARSEILLE EspaceFamilles-Enfants Centre Clovis Hugues,64rueClovis CROIX-ROUGE cui éhne 1reMlvl douches,laverie… Dulundiauvendredi de7h30à11h:café, :0496170260 T Accueil Béthanie,11rueMalaval CATHOLIQUE SECOURS des ééhn odtosInfos pratiques Téléphone/Conditions Adresse M retrait ducourrier, ateliersd’animation… Permanence CMP 1,2 CastellaneouBaille douches, buanderie,vestiaire, suivisocial… Consultations PASS accompagnement administratif Après-midi surRDV pourdomiciliations, M M repas chaud):café,douches,laverie… M 1,2 JulesGuesde,JolietteouColbert 1,2 Saint-Charles 2 National > 553

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Adresse Téléphone / Conditions Infos pratiques

84- Vaucluse SECOURS CATHOLIQUE T : 04 90 80 69 30 Lun-ven 8h30-11h30 et 13h30-17h30 : 86 rue du portail Magnanen Petit déjeuner (0,20 €), colis alimentaire, 84000 AVIGNON douche, laverie, point santé, écrivain public… SOLIDARITÉS – ACCUEIL DE JOUR T : 04 90 40 91 73 Lun-mar-jeu-ven 8h30-11h30 : 259 avenue Pierre Sémard petit-déjeuner, douche, laverie 84200 CARPENTRAS (participation 1€50, 2€ avec séchage)…

AIDE ALIMENTAIRE Adresse Téléphone / Conditions Infos pratiques

04- Alpes-de-Haute-Provence PÔLE SOCIAL, Quartier T : 04 93 36 07 08 Repas chaud le midi (période hivernale) des Chauchets 18 rue Aubin Colis alimentaires toute l’année (plusieurs 04000 DIGNE-LES-BAINS associations présentes sur le pôle social : Restos du Cœur, Secours Populaire…)

05- Hautes-Alpes RESTAURANTS DU CŒUR T : 04 92 52 30 89 Colis alimentaires 26 rue de Valserres – 05000 GAP SOCIÉTÉ SAINT-VINCENT-DE-PAUL, T : 04 92 53 76 82 Colis alimentaires 2 rue Ernest Cézanne – 05000 GAP Accueil du public mercredi matin et samedi matin SECOURS CATHOLIQUE T : 04 92 52 15 96 Colis alimentaires 7 av Cdt Dumont – 05000 GAP

06- Alpes-Maritimes ENTRAIDE PROTESTANTE Repas chaud gratuit tous les mercredis soirs 19 rue Maccarani – 06000 NICE Accueil avec distribution de colis alimentaire le jeudi à partir de 16h CROIX-ROUGE Centre d’accueil T : 04 93 62 86 67 Lun-mar-jeu-ven 9h30-11h30 2 rue Saint-François – 06000 NICE Mercredi 9h30-11h30 et 14h30-16h30 pour les 18-26 ans Distribution de colis alimentaires SECOURS CATHOLIQUE T : 04 93 87 06 90 Repas chaud : samedi et dimanche soir Accueil Jean Rodhain De mi-octobre à fin avril (participation 0,50 €) 23 rue Paganini – 06000 NICE Colis alimentaire : voir horaires Accueil de jour LE FOURNEAU ÉCONOMIQUE T : 04 93 92 60 44 Lun-mar-jeu-sam 11h30-13h 1 rue du Chœur – 06000 NICE Arriver avant 12h30 Participation 1€ ou bon DIALOGUES, 25 avenue T : 04 93 62 44 90 Lun-ven 9h-12h Joseph Raybaud – 06000 NICE Colis alimentaires et épicerie sociale SECOURS POPULAIRE Fédération T : 04 92 00 24 24 Distribution de repas chauds dans la rue des Alpes Maritimes avec la Maraude (deux fois par semaine) 30 rue Bonaparte – 06300 NICE Colis alimentaires dans les points d’accueil Se renseigner pour la liste des points d’accueil

RÉPERTOIRE PACA VIE QUOTIDIENNE 554 31 ASIL chauds(dedébutdécembre àdébutAvril) -Busalimentaire :distributionderepas 13016 MARSEILLE 522 cheminduLittoral F Uindsfmle T:0 19 93 Colisalimentaires 04919935 : T :le1 2services Familles musulmanes), 17bdd’Athènes UFM (Uniondesfamilles Repas chauds(matin,midietsoir :0491487278 T 0491130353 : T DELA FOYER TRINITÉ àemporter) Uniquementsurorientation Restaurant socialLe Noga, MAAVAR 30 OLN éaèe rneet soupeetsandwichslessamedis Restaurant social:11h15-13h15 ménagères (rangement, repas chaudsdulundiauvendredi ; Lun-ven :repas chauds Lun-ven :repas chauds :0494232151 auxtâches Participation T PAF 0,80 Seprésenteravant 12h30 :04946938 T :0494508873 83100 T TOULON 1 avenue deBellegarde 0,80 Participation DEJÉRICHO AMIS LES 83170 BRIGNOLES Repas chaudslemidi,gratuits pourtous 2 avFrédéric Mistral Colisalimentaires AVAF FONTAINE –LA 83300 DRAGUIGNAN 39 rueAdolpheGiraud AVAF –L’ÉTOILE 83- Var :0490910576 T :0490534628 T 13150 TARASCON 62 avenue Nicolas Laugier NICOLAS TARASCON –SAINT de9h30à11h30 13300SALON delaGandonne, ZI Distributiontouslesmatins SALONAISE FRATERNITÉ S 13- Bouches-du-Rhône,horsMarseille 13001 MARSEILLE (prendre unticketentre 8het10h) Repas chaudlemercredi midi(avec : 0496151320 aide T Denovembre àAvril CŒUR DU RESTAURANTS 0491255960 : T 90 rd’Italie–13006MARSEILLE Colisalimentaires àlapréparation) Femmes (avec ousansenfants) à10het11h Repas chaudsservis 54 bdBaille–13006MARSEILLE P FONTAINE-SAINT-VINCENT d’accueil 13006 MARSEILLE 0491157163 : T de18h15à19h 73 rueSylvabelle parlaPlateformeAsile Serenseigner pourlalistedespoints CROIX-ROUGE –AccueilSylvabelle, 84 rueParadis –13006MARSEILLE Tous lesjourssauflejeudi(ycompris WE) :0491793299 T Lundi, mercredi etvendredi soir, Colisalimentaires Demi-novembre57 bdIcard àmi-avril –13010MARSEILLE (MamanJeanine), DENOËL L’ARCHE :04910834 39 T –13003MARSEILLE Alphée-Cartier Maison delaPaix –11avenue CHARITÉ DELA MISSIONNAIRES 13- Bouches-du-Rhône,Marseille : 0492080080 T 06800 -CAGNES-SUR-MER 25 ruedelaPinède Alpes-Maritimes –Siège CŒUR DU RESTAURANTS des ééhn odtosInfos pratiques Téléphone/Conditions Adresse asel… etdimanches vaisselle…) € € repas, de10h45à12h(demi-mai - Sandwicherie:distributiondepaniers- mi-novembre) M M station demétr r tationnés prèsduMétr endr 1,2 CastellaneouBaille 1 Réformés-Canebière e contactav Repas chauds servis àl’entréedela Repas chaudsservis M 2 National o Réformés-Canebièr er à 10h30etle2 ec laPlateformeAsile o Bougainville e à 11h30 > e : 555

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Adresse Téléphone / Conditions Infos pratiques

RESTAURANTS DU CŒUR T : 04 94 08 07 09 Colis alimentaires Siège : 375 avenue St Just Se renseigner pour la liste des points Z A Les Plantades d’accueil 83130 LA GARDE SAMU SOCIAL T : 04 94 20 07 80 Bus social (distribution soupe, sandwichs) Base fixe : Maison Providence 25 points d’arrêt sur Toulon 365 av Colonel Picot Tous les jours de 19h à 23h (sauf été : du 83000 TOULON 13 juillet au 11 septembre : les mardis, jeudis et dimanches uniquement) SECOURS CATHOLIQUE T : 04 94 89 72 00 Colis alimentaires Délégation de Toulon, Se renseigner pour la liste des points 165 rue Henri de Vienne d’accueil 83000 TOULON SECOURS POPULAIRE T : 04 94 41 50 15 Colis alimentaires Fédération du Var, Se renseigner pour la liste des points 5 montée Jules Verne – Le Mourillon d’accueil 83000 TOULON

84- Vaucluse LA DATCHA DES SANS-LOGIS T : 04 90 27 17 70 Horaires variables : accueil-orientation, 42 rue Banasterie colis alimentaires, relais bébés… 84000 AVIGNON SECOURS CATHOLIQUE T : 04 90 80 69 30 Colis alimentaires Délégation d’Avignon, Se renseigner pour la liste des points 84 rue du portail Magnanen d’accueil 84000 AVIGNON SECOURS POPULAIRE T : 04 90 82 27 56 Colis alimentaires Comité de Vaucluse, Se renseigner pour la liste des points 67 route de Lyon – BP 35 d’accueil 84001 AVIGNON Cedex 01 RESTAURANTS DU CŒUR T : 04 90 20 94 06 Colis alimentaires Vaucluse – Siège Se renseigner pour la liste des points 158 route du Petit Palais d’accueil 84800 L’ISLE-SUR-LA-SORGUE

HYGIÈNE (DOUCHES ET/OU LAVERIE) Adresse Conditions Infos pratiques

04- Alpes-de-Haute-Provence PÔLE SOCIAL, Quartier Douches et laverie Lun-ven 8h-12h et 13h30-17h30 des Chauchets, 18 rue Aubin Gratuit 04000 DIGNE-LES-BAINS T : 04 93 36 07 08

05- Hautes-Alpes SECOURS CATHOLIQUE Douches et laverie Lun-ven 9h-12h 7 av Cdt Dumont – 05000 GAP T : 04 92 52 15 96

RÉPERTOIRE PACA VIE QUOTIDIENNE 556 u ogtd il Laverie :0,50 3 rueRouget deLisle VF–LÉOL oce Lun-ven 9h-13h Lun-ven 9h-13h(saufmardi) 14h-16h30 Douchesetlaverie Lun-ven 8h30-12h–Lundi etvendredi Douches :04946938 T 0,80 Laverie (participation 83170 BRIGNOLES 2 avenue Frédéric Mistral AVAF FONTAINE –LA :0494508873 T Douchesetlaverie Dulundiauvendredi de8hà12h 83300 DRAGUIGNAN 39 rueAdolpheGiraud AVAF –L’ÉTOILE Dulundiauvendredi de8h30à15h30 :0494003601 T 12 ruede Verdun –83400HYÈRES MASSILLON, AMITIÉS 83- Var Douchesetlaverie Toute de14h l’annéeàpartir :0490910576 T Douches etde14hà16h(saufmercredi après-midi) 13150 TARASCON 62 avenue Nicolas Laugier TARASCON –SAINT-NICOLAS à1hetlemercredi de9hà15h 13400 AUBAGNE Les TerresRouges Dulundiauvendredi de9hà12h PARTAGE DU MAISON 13- Bouches-du-Rhône,horsMarseille Douches :0491959231 – T 13015 MARSEILLE Dulundiauvendredi de7h30à11h Les lundi,mardi, jeudietvendredi de14h de laMadrague Ville Femmes (avec ousansenfants) d’urgence), 110chemin (Unitéd’hébergement UHU Douches :0491255960 T Douches 54 bdBaille–13006MARSEILLE FONTAINE-SAINT-VINCENT :0491081967 T 16 rLoubon –13003MARSEILLE Douches Fondation AbbéPierre SOLIDARITÉ BOUTIQUE :0496170260 T 13002 MARSEILLE Accueil Béthanie,11rueMalaval CATHOLIQUE SECOURS 13- Bouches-du-Rhône,Marseille Lundi 9h30-11h30et14h-16h30 de30ans,SDFetdemandeurs SDF: Mardi etjeudi9h-11h30 Familles etpersonnesdeplus d’asile-Kitdouche:0,30 23 ruePaganini –06000NICE Jeunesde18à30ans Accueil JeanRodhain Douche:0,20 CATHOLIQUESECOURS :0493620098 – T 06000 NICE Accueil jeunesLe Tremplin CATHOLIQUE SECOURS 06- Alpes-Maritimes 49 70 0Laverie :1 04 93870690 : T des odtosInfos pratiques Conditions Adresse lnmrmr9-13)Ven 9h30-11h30 (lun-mar-mer 9h-11h30) Coiffeur :1 € € € € € Mar 14h-16h30 Ven 14h-16h30 € ) Vendredi 13h-17h M M M M Mar 9h30-11h30 Demandeurs d’asile: Jeu 9h30-11h30 Mer 9h30-11h30et14h-16h30 2 Bougainville 1,2 CastellaneouBaille 2 National 1,2 JulesGuesde,JolietteouColbert > 557

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Adresse Conditions Infos pratiques

AVAF – LE RELAIS, 31 rue Berny Douches Lun-ven 9h-12h 83500 LA SEYNE-SUR-MER T : 04 94 10 24 60 LES AMIS DE JÉRICHO Douches Lun-ven 8h30-15h (8h30-17h30 1 avenue de Bellegarde en période hivernale) 83100 TOULON - T : 04 94 23 21 51 LES AMIS DE PAOLA, Douches et laverie Lun-ven 8h30-12h 15 rue Maurin des Maures Participation modique 83600 FRÉJUS - T : 04 94 52 24 68 MAISON DE LA SOLIDARITÉ Douches Lun-ven 10h-16h Bd Bernard Trans 83300 DRAGUIGNAN T : 04 94 50 64 66

84- Vaucluse SECOURS CATHOLIQUE Douche 0,50 € Lun-jeu 8h30-11h30 et 13h30-17h30 86 rue du portail Magnanen Laverie 0,50 € 84000 AVIGNON Coiffeur : se renseigner T : 04 90 80 69 30 SOLIDARITÉS – ACCUEIL DE JOUR, Douche gratuite, laverie Lun-mar-jeu-ven 8h30-11h30 259 avenue Pierre Sémard à participation (1€50 ou 2€ 84200 CARPENTRAS avec séchage) T : 04 90 40 91 73 SOURCE SAINT-VINCENT Femmes uniquement : Mardi et vendredi 9h-13h 5 rue du Collège de Croix Douche 0,50 € 84000 AVIGNON Laverie 1 € (1re lessive gratuite) T : 04 90 82 21 64 CHEZ VINCENT Hommes uniquement : Lundi et jeudi 9h-17h 2 rue Saint Bernard Douche 0,50 € 84000 AVIGNON - T : 04 90 82 20 96 Laverie 1 € (1re lessive gratuite)

VESTIAIRES Adresse Conditions Infos pratiques

04- Alpes-de-Haute-Provence PÔLE SOCIAL, Quartier des Chauchets Lun-ven 8h-12h et 13h30-17h30 18 rue Aubin – 04000 DIGNE-LES-BAINS T : 04 93 36 07 08

05- Hautes-Alpes CROIX-ROUGE Délégation locale de Gap Mercredi après-midi sur RDV 4 rue des jardins – 05000 GAP (orientation des travailleurs sociaux) T : 04 92 51 15 33 Le 1er mercredi du mois sans RDV SOCIÉTÉ SAINT-VINCENT-DE-PAUL Mercredi matin et samedi matin 2 rue Ernest Cézanne – 05000 GAP T : 04 92 53 76 82 LES FILS D’ARIANE Possibilité de retirer des bons 3 rue de l’Industrie, Zone Artisanale au Secours Catholique Les Fauvins – 05000 GAP T : 04 92 56 20 84

RÉPERTOIRE PACA VIE QUOTIDIENNE 558 u oi anry–030NC présentationdebonsgratuits vente àprixmodiques Du L –06300Nice • 5rueAugusteGal • 2rueLouis –06300NICE Garneray SDF: Distributiondechanges • 2terrueSpitalieri–06000NICE 6(AssociationBénéficedel’insertion) ABI CATHOLIQUESECOURS 49 20 4Mardi 10h-13h:distributionsur :0492001660 T :0493920044 T ILGE,2 vneJsp abu Lun-ven 9h-12h 25avenue JosephRaybaudDIALOGUES, 6 vneFaçi ui Hyères, Sainte-Maxime,LaSeyne-sur- Mer(2), Toulon (3) 8magasinssurla Var :Brignoles, Vente àprixmodiques Pertuis Gardanne, 5magasins: Venelles, Aix-en-Provence, Vente àprixmodiques petitélectroménager... :04943674 54 83000 TOULON – T 262 avenue François Cuzin LINGE VAR AZUR 83- Var :0442546114 13770 Venelles – T 14 avenue dele Touloubre –Les Logissons PAF facultative (1ou2 SOLIDAIRE FIBRE LA 13- Bouches-du-Rhône,horsMarseille Lun-mar-jeu-ven 10h-12het14h-06h Le mardi de9hà11h30 PAF (environ 1 Familles CATHOLIQUE VESTIAIRE Gratuit Tous :04919935 lesmatinssansRDV T 17 bdd’Athènes–13001MARSEILLE UFM (Uniondesfamillesmusulmanes) 0491957105 : T FAMILIALE SOLIDARITÉ :0491080636 T Gratuit 7 placeLabadie–13001MARSEILLE DEPAUL VINCENT SAINT :0491157163 T 73 rueSylvabelle –13006MARSEILLE CROIX-ROUGE –AccueilSylvabelle 13- Bouches-du-Rhône,Marseille Mer9h30-11h30et14h-16h30 :0493624490 06000 Nice– T Lundi 9h30-11h30et14h-16h30 6 gratuits pourABI laverie etservice Mar9h30-11h30 Lun-mer-ven 14h-17h:vente àprix modiques,Jeu14h-16h:distribution gratuite aprèsobtentiondebons Distributiondebons :0493870690 T 23 ruePaganini –06000NICE Accueil JeanRodhain :04939895(Délégationlocale) T 12-14 rueParmentier –06000NICE CROIX-ROUGE – Vestiboutique 06- Alpes-Maritimes 49 08 9AccueildesSDF:dulundiauvendredi etvendredi de14hà17h15 parpersonne) à17h45, Vêtements –vaisselle – :0491508979 T 74 ruedeCrimée–13003MARSEILLE levêtement) 20 bdnational–13001MARSEILLE des odtosInfos pratiques Conditions Adresse :04935572 T € Mar 14h-16h30- Ven 14h-16h30 (2, rueSaint-François -cf. ci-dessus) (vente àprix modiques) € undi auvendredi 10h-13het14h-18h: Demandeurs d’asile: Jeu 9h30-11h30- Ven 9h30-11h30 vestiaires aucentre d’accueil Accueil desfamilles:mercredi Mardi etjeudi,de9hà11h4514h Accueil pourtous:lundide14hà17h15 de 9hà11h30 > 559

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Adresse Conditions Infos pratiques

SECOURS CATHOLIQUE Délégation de Toulon, Se renseigner pour la liste des points 165 rue Henri de Vienne – 83000 TOULON d’accueil T : 04 94 89 72 00 SECOURS POPULAIRE, Fédération du Var Se renseigner pour la liste des points 5 montée Jules Verne – Le Mourillon d’accueil 83000 TOULON – T : 04 94 41 50 15

84- Vaucluse LA RESCOUSSE 4 bis rue Marius André – 84000 AVIGNON T : 04 90 88 22 93 SECOURS CATHOLIQUE Délégation d’Avignon, Se renseigner pour la liste des points 84 rue du portail Magnanen d’accueil 84000 AVIGNON – T : 04 90 80 69 30 SECOURS POPULAIRE Fédération du Vaucluse, Se renseigner pour la liste des points Comité de Vaucluse, 67 route de Lyon d’accueil BP 35 – 84001 AVIGNON Cedex 01 T : 04 90 82 27 56 CROIX-ROUGE Délégation départementale Se renseigner pour la liste des points du Vaucluse, Bp 678 d’accueil 84033 AVIGNON Cedex 3 – T : 04 32 74 34 00

RÉPERTOIRE PACA VIE QUOTIDIENNE 560 AAH AAH AADA À VOTREÉCOUTE A Accès auxsoins,Associationsde Accès auxsoins ACCAMB ACB ACAT ABI-6 ABEJ-DIACONIE ABEJ AAPI AAMI-70 AFRICUM-VITAE Affiliation Sécuritésociale Affection grave etdemanded’asile Affection delonguedurée AFAVO ADRIM Admission immédiateàla ADDA ADB ADAJÉTI ACTION COLLECTIVE HAÏTIENNE UP ACT ACOFA Acné ACLS SAINTE-CLOTILDE ACCUEIL PROMOTION ET ACCUEIL PARTAGE CHARONNE ET ACCUEIL JACINTHES LES DEJOUR ACCUEIL Accueil dejour Accord dustatutderéfugié Accord delaprotection subsidiaire Accompagnateurs demalade Accidents delaviecourante, Accident dutravail etassurance Accès auxsoinsdentaires Accès auxsoinsdanslespays INDEX DUGUIDE soutien 114 complémentaire 212 CMU INTERNATIONALE 532 enfants maladie d’origine (indicateurs) 445 159 445 519 474 328 138 514 559 139 139 , 553 445 445 550 138 , 311 520 30 , 445 449 257 188 , 140,325, 202 , 507 474 537 512 169 515 , 552 446 447 30 32 , 252 208 192 506 514 85 117 507 89 Allocation auxadulteshandicapés Alimentation :voir NutritionetAide Algérie ALD Alcool ALC/CHORUS ALAP QALAM AL AJAC AIDES Aide médicaleÉtatsurdécisiondu Aide médicaleÉtat«humanitaire »91, Aide médicaleÉtat,ressources Aide médicaleÉtat,résidence Aide médicaleÉtat,instruction Aide médicaleÉtat,identité Aide médicaleÉtat190,192, Aide juridictionnelleetdroit des Aide juridictionnelleetdemande Aide juridictionnelle Aide auretour danslepaysd’origine Aide alimentaire AICCAM SOGÉDICOM AGENCE Agence nationaledel’accueildes Âge (déterminationdel’) Âge delamajoritédansdifférents AFVS AFTAM SOLIDARITÉ AFRIQUE SERVICE PARTENAIRE AFRIQUE Afrique del’Ouest15, Afrique del’Est15, CONSEIL AFRIQUE Afrique centrale 15, AVENIR AFRIQUE Afrique australe 15, 159 alimentaire ministre 91, 222 prioritaire 425, 427 étrangers d’asile étrangers etdesmigrations pays Afrique, carte ethnolinguistique Afrique, carte PLUS SOLIDARITÉ AMITIÉ AFRIQUE 208 514 30 140 , 311 241 140 445 473 38 147 445 132 , 325, 550 132 224 534 222 447, 448, 507 445 445 53 54 53 , 131 554 505 445 55 161 514, 515 219 217 220 66 222 445 , 423, 91 Antituberculeux Antirétroviraux, VIH Antiparasitaires Antipaludéens Antihypertenseurs Antiépileptiques Antidiabétiques Antidépresseurs Ankylostomiase intestinale Anguillulose intestinale Angola Anémie Anafé 71, Anaem, taxes Anaem, visitemédicaleobligatoire Anaem, listedesdélégations Anaem AMPESAF AMP INTERNATIONAL AMNESTY MOULINS AMITIÉS AMITIÉS MASSILLON MASSILLON AMITIÉS DEPAOLAAMIS (LES) (LES) DEJÉRICHO AMIS DES TUNISIENS DES AMICALE DES TUNISIENS DES AMICALE EUROPE EN ALGÉRIENS DES AMICALE DES ALGÉRIENS DES AMICALE Amibiase intestinale Amérique duSud Amérique duNord :voir AidemédicaleÉtat AME Ambassades etconsulats ALTER ÉGAUX 53 67 516 557 558 BOUCHES-DU-RHONE ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 445 BOUCHES-DU-RHONE 305 , 109 Alphabétisation et FLE Alphabétisation etFLE Allocations familiales,réfugiés Allocations familiales,étrangers Allocations familiales,demandeurs Allocation temporaire d’attente 66 38 332 statutaires malades d’asile 139 445 , 141, 109 515 377 375 345 372 282 153 330 15 160 15 449, 451 364 ■ ■ 510 308 375 165 510 : Répertoire PACA: Répertoire IDF : Répertoire 533 533 375 , 533,553, 513 512 , 553,558 142 , 138 , 553,555, 375 510 > 68 444 , 449 512 561 , 152

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Antiviraux, VHB 356 ASSOC. AURORE 514 Attestation AME, fac-simile 425 Antiviraux, VHC 360 ASSOC. AVVEJ 472 Attestation complémentaire CMU, APA 447 ASSOC. BERNARD DUTANT 515 fac-simile 424 APAERK 451 ASSOC. CAUCASE-FRANCE 512 Attestation de dépôt régularisation APAIR 444 ASSOC. CULTURELLE DES 95, fac-simile 406 Appartement thérapeutique 311 TRAVAILLEURS IMMIGRÉS TURCS Autorisation provisoire de séjour : APRF 122, 415 (ACTIT) 446 voir APS APRF, fac-simile 415 ASSOC. DE LA JEUNESSE FRANCO- Autorité parentale 163 APS 12 MAROCAINE 513 AVAF-L’ÉTOILE 533, 553, 555, 557 APS asile 73, fac-simile 400 ASSOC. DES ANCIENS SALARIÉS AVAF-LA FONTAINE 533, 553, 555, 557 APS régularisation 104, fac-simile 411 D’ISM-TRADUCTIONS 505 AVAF-LE RELAIS 533, 553, 558 APSR 138, 449 ASSOC. DES ARMÉNIENS DE GAP ET Avocats 131, 454, 521 APT 104, 109 DE HAUTES-ALPES 512 AVRE 292 APTM 451 ASSOC. DES CHINOIS RÉSIDANT Ayant droit, condition de résidence 201 ARCAT 140, 325, 447 EN FRANCE 445 Ayant droit, définition 199 ARBOUSIER (L’) 511, 517, 520 ASSOC. DES CONGOLAIS ARCHE DE NOËL (L’) 555 EN FRANCE 446 B ARÉAT 513 ASSOC. DES MAROCAINS Arrêté d’expulsion 123 EN FRANCE (AMF) 446 Bangladesh 39 Arrêté préfectoral de reconduite ASSOC. DES TRAVAILLEURS MAGHRÉ- Banque, Comptes postaux et à la frontière : voir APRF BINS EN FRANCE (ATMF) 446 bancaires 146 ART ET SI 515 ASSOC. DES TUNISIENS EN FRANCE Banque, relevé d’identité et Article 1er A2 de la Convention (ATF) 446 assurance maladie 203 de Genève 12, 63 ASSOC. DES VIETNAMIENS Base (régime de) 192, 417 Article 3 de la Convention européenne DE CRÉTEIL 446 BASILIADE 447 des Droits de l’Homme 12 ASSOC. FAMILIALE PROTESTANTE 453 Bilan de santé 237 Article L313-11 du Ceseda : critères ASSOC. FRANCO-CHINOISE PIERRE Bilharziose urinaire 375 de régularisation 96 DUCERF 445 BIP 505 Article L313-11 11° du Ceseda 12, 93 ASSOC. L’ÉTAPE 534 BK : voir Tuberculose Article R380-1 du CSS : résidence ASSOC. LA VILLAGEOISE 474 BONDEKO 448 régulière en CMU de base 200 ASSOCIATION PRIMO LEVI 138, 292 Bosnie-Herzégovine 39 ASAMLA 30 ASSOC. RÉGIONALE DES IMMIGRÉS BOUTIQUE SOLIDARITÉ 473, 532, ASAV 451 D’AFRIQUE (ARIA) 512 552, 557 Ascaridiose intestinale 375 ASSOC. STUART MIL 475 ASCL 511 Associations de migrants 445, 512 C ASE 161 ASSEMBLÉE CITOYENNE DES ORIGI- Asie, carte ethnolinguistique 57 NAIRES DE TURQUIE (ACORT) 446 CAAA 511 Asie centrale 15, 57 Assurance agréée « visa » 192, 229 Cabinda (Angola) 38 Asie de l’Est 15, 58 Assurance maladie 192, 198, 417 Cada, Centre d’accueil pour Asie du Sud 15, 59 Assurance maladie, condition demandeurs d’asile 154 Asile 62 de résidence 199 Cada, Commission d’accès aux Asile aux frontières en 2005 71 Assurance maladie, condition documents administratifs 113 ASIP 446 de ressources 203 CAEIR 138 ASSARIS 514 Assurance maladie, immatriculation CAF 153 ASSFAM 451 et état civil 204 CAFDA 475 Assistance à la frontière 71, 139, 141, Assurés 192 CAI 68 449, 451 Asthme 336 Calendrier vaccinal en France 264 Assistance éducative 163 Asthme, approche thérapeutique par Cameroun 40 Assistance en cas de mesure d’éloi- palier 338 CAMS 446 gnement : 127, 129, 141, 451, 518 Asthme, éducation thérapeutique 339 Cancer, dépistage 239 Assistance médicale à la procréation Asthme, rapport médical pour le droit Cancer et VIH 304 305 au séjour 340 Candidose et VIH 304 Assistant/e social/e 167 ASTI 453, 473, 510, 517, 519, 520 Caraïbes : voir Amérique du Nord ASSOC. AFRIQUE-SIDA 447 ASTIB 510 Cardiovasculaires (maladies) 362 ASSOC. ARMÉNIENNE D’AIDE ATA 152 Cardiovasculaires (maladies), rapport SOCIALE 445 ATF 513 médical pour le droit au séjour 368

INDEX 562 CATRED Catalogue Inpes,vidéo/DVD Catalogue Inpes,divers Catalogue Inpes,brochures Catalogue Inpes,audio/CD Catalogue Inpes,affiches CASP CULTURELLE DES SOCIALE ET CASE VitaleCarte etcomplémentaire CMU VitaleCarte etAME Vitale Carte ethnolinguistiquedel’Afrique Cartes des30principauxpays Carte deséjourtemporaire 12, Carte Centres deprévention etdedépistage derésident Carte Caries CCAS (Centre communald’action CCAS MARSEILLE CCAF CENTRE FRANCE ASIE ASIE FRANCE CENTRE Centre d’accueilpourdemandeur COROTCENTRE SECOURS ALPHA CENTRE CHOISY ALPHA CENTRE Centrafrique RCA 550 CENE CEDRE CDAG CD4, VIH Centres derétentionadministrative Centres de planification et Centres de lutte antituberculeuse Centres de dépistage anonymeet LOU TRICADOU SOCIAL CENTRE MARTIN CULTUREL ET SOCIAL CENTRE CULTUREL ET SOCIAL CENTRE 292, OSIRIS CENTRE 292, MINKOWSKA CENTRE Centres devaccination Centres d’information,dedépistage ANTILLAIS 215 et del’Eurasie d’origine fac-simile 412 317 sociale) d’asile :voir Cada CATHOLIQUE 65, d’éducation familiale 372, gratuit BIDOURE L’ESPELIDO et dediagnosticdes IST 138 , 317 126 251 459 449 456 140 303 , , 317 459 506, 507,508 , 167 , , 208 35 526 511 525 451 445 , , 168 511 526 475 444 53 512 40 12 227 , fac-simile413 543 449 317 444 440 317 427 , 451 , 496 317 433 459 , 438 430 459 104 , 511 526 , 526 318 , , Commission d’accèsauxdocuments TCHÉCHÈNE COMITÉ IDS COMITÉ SANS-LOGIS DES COMITÉ COMITÉ D’AIDE AUX RÉFUGIÉS RÉFUGIÉS AUX D’AIDE COMITÉ COMEDE COMEDE COMADA HAÏTI COLLECTIF D’IVRYCOLLECTIF HALTES DES (LE)CŒUR CODÉTRAS Code del’entréeetduséjourdes complémentaireCMU :voir administratifs 444 étrangers et dudroit d’asile complémentaires CMU CIMADE CIMADE CMU CMU : voir Centres médico- CMP Clat Clandestins Cisih :voir Corevih IDF CIMADE Cimade, Défensedesétrangers 513 CIDIM Ciddist 154, CHRS SIDA ET CHRÉTIENS Chlamydiose médical Chirurgie etcertificat Chirurgie Chine (LES) CHIBANIS VINCENT CHEZ CFDA Ceseda pourlessoinsurgents Certification Certification médicalepourledroit Certification médicalepourledroit Certification médicaleetdemande Certification médicaleetdemande Certification médicaldel’Anaem Certificat Céphalées Centres référents ensantémentale Centres médico-psychologiques , 449 451, 452,453 psychologiques reconduits 127, et vitaux au séjour, modèle au séjour d’asile, modèle d’asile 286 492 318 4 193 139 138 41 , 138,140,188,292 , 519 317 543 62 , 372, 445 138 334 378 , 97 , 157 326 459 187 , 140,141,293, 12 471 387 446 113 314 474 456 558 , 512 446 526 , 381 129 525 506 514 388 , 472 , 141, 517, 518,532 , 507 , 515 62 444, 449, 451 67 335 , 286 518 CRÉTEIL-SOLIDARITÉ 140 CRÉTEIL-SOLIDARITÉ CREOPS CREOPS CRAAM CPOA CPEF COVIAM maladieuniverselleCouverture ; Cours administratives d’appel Côte d’Ivoire Corevih, VIH LE POUR SARTHOISE COORDINATION NATIONALECOORDINATION DES voir CMU D’ASILE DROIT SANS-PAPIERS LOIRE , COORDINATION MIGRANTS MAINE-ET- MIGRANTS COORDINATION LE HAVRAISECOORDINATION POUR Coordination française pourledroit D’ASILE DROIT COORDINATION Convocation préfecture régularisation Convocation préfecture asile Convocation Dublin Contribution forfaitaire Contrat d’accueiletd’intégration Contraception Continuité dessoins Consulats Conseil d’État COMMUNAUTAIRE CONSEIL Congo KinshasaRDC Congo Brazzaville Condylomes Conduites addictives Conditions delaprévention Conditions del’accèsauxsoins Comptes postauxetbancaires Complémentaire procédure CMU, Complémentaire CMU Complémentaire, Protection maladie NUIT COMPAGNONS DELA Comores Communication Commission médicalerégionale Commission desrecours desréfugiés d’aide Commission départementale 317 286 DROIT D’ASILE D’ASILE DROIT d’asile 139 HAUTES-PYRÉNÉES 95, fac-simile simile 396,397 D’AZUR CÔTE DELA ARMÉNIEN d’admission immédiate 422, 424 190, 193 sociale 512 516 516 , 139 459 , 519 , 518,532 312 43 , 41 138 218 142 526 314 139 446 135 253 28 405 139 42 75 172 42 241 > 210 , fac-simile398 193 , 420,421, 135 212 563 506 235 72 146 , fac- 170 103 68 512 82 INDEX > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

CRIPS 297, 447, 514, 515 DOM’ASILE 471, 472, 473, 474 Éloignement et rétention des CROIX-ROUGE FRANÇAISE 70, 472, Domiciliation pour l’AME 218, 471, étrangers 121 473, 474, 508, 511, 517, 532, 533, 532 ÉMIPS 514, 515 552, 553, 554, 555, 558, 559, 560 Domiciliation pour l’assurance EMMAÜS 139, 473, 474, 507, 508 CROIX-ROUGE FRANÇAISE, Service maladie 199, 471, 532 ENCRE BLEUE (L’) 551 des recherches dans l’intérêt des Domiciliation pour la demande d’asile Enfant et famille, PMI 253 familles 168 72, 471, 532 ENTRAIDE DES BATIGNOLLES 471 CRR 82 Domiciliation pour le droit au séjour ENTRAIDE ET PARTAGE 471, 473, 505, Cryptococcose et VIH 304 97, 471, 532 507, 508, CST 12, 104, 412 Double demande asile et séjour pour ENTRAIDE PROTESTANTE 554 Culture de l’exil, cultures en exil 234 soins 114 Entrée et séjour en France des Douleurs : voir Pathologie courante demandeurs d’asile 65 D Drépanocytose 348 Eosinophilie 333 Droit au compte 147 ÉPAFA 511 DATCHA DES SANS-LOGIS (LA) 556 Droit au séjour pour raison médicale Épidémiologie, prévalence par Demande d’AME, fac-simile 423 93 nationalité 240 Demande de base CMU, fac-simile 417 Droit au séjour pour raison médicale, Épidémiologie, prévalence par région Demande de complémentaire CMU, La décision 102 d’origine 22 fac-simile 420, 421, 422 Droit au séjour pour raison médicale, Épilepsie 329 Demande de protection maladie, fac- La demande 95 EPS et dépistage des parasitoses simile 416 Droit au séjour pour raison médicale, intestinales 238 Demande de sécurité sociale, fac- Les acteurs de la procédure 106 EPU et dépistage de la bilharziose simile 418, 419 Droit au séjour pour raison médicale, urinaire 238 Demandeurs d’asile 12 Les recours 110 ÉQUIPE SAINT-VINCENT 508 Demandeurs d’asile, mineurs 74 Droit au séjour pour raison médicale, ÉQUIPE SAINT-VINCENT-DE PAUL 506, Démographiques (caractéristiques) 13 Taxes et impôts 109 507, 508 Dentaire (Santé bucco-) 251 Droit au séjour pour raison médicale, ESCAPADE (L’) 511 Déontologie 26 Textes applicables 94 ESPACE VIE HILDA SOLER 515 Déontologie médicale 383 Droit d’asile 62 ESPT : voir névrose traumatique Dépenses de santé, architecture de la Droit d’asile, À la frontière 70 État-civil, assurance maladie 204, 206 prise en charge 191 Droit d’asile, Associations de soutien État de stress post-traumatique : voir Dépistage et bilan de santé 237 138, 449, 516 névrose traumatique Dépression 280 Droit d’asile, certification médicale 378 Éthique 26 Dépression et demande de certificat Droit d’asile, Dublin II et procédures Étrangers 12 médical 285 prioritaires 75 Étrangers malades : voir Droit au DER : voir Cimade, Défense des Droit d’asile, En préfecture 72 séjour pour raison médicale étrangers reconduits Droit d’asile, mutilations sexuelles et Europe, carte ethnolinguistique 60 Dermatologie 327 mariages forcés 279 Europe, harmonisation européenne 65 DESSINE-MOI UN MOUTON 447 Droit d’asile, réexamen et éléments Europe de l’Est 15, 60 Détenus et assurance maladie 202 nouveaux 91 Europe de l’Ouest 15, 60 Diabète 340 Droit des étrangers, Associations de Examen parasitologique des selles : Diabète, éducation thérapeutique 345 soutien 140, 451, 518 voir EPS Diabète, rapport médical pour le droit Droit général de l’immigration 64 Examen parasitologique des urines : au séjour 347 DROITS D’URGENCE 141, 452 voir EPU DIAGONALE 448 DROITS DES MALADES INFO 325 Exil et santé 16 DIALOGUES 554, 559 Droits et soutien 61 Exilés 12 Diphtérie, vaccination 261 Expertise médicale : voir Certification Discrimination 21 E médicale Dispositif national d’accueil 154 Dispositifs de santé publique 171 ÉCOLE DE COIFFURE ETCHEGOIN 507 F Dispositifs de soins, conditions ÉCOUTE URGENCE SIDA 514 d’accès 171 Écrivains publics 149, 505, 550 Famille et enfant, PMI 253 DNA 154 ÉGLISE RÉFORMÉE ANNONCIATION FASTI 138, 140, 141, 293, 453 Documents administratifs rencontrés 508 FÉCOM 512 394 ELELE 446, 452 FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DOM, spécificités 122 ELLES DES MOULINS 510, 551 TAMOULS 446

INDEX 564 GAMS GAMS Gale G POUR FÉDÉRATION TUNISIENS DES Grippe, vaccination Graf GRDR Gouvernance (indicateurs) Gonococcies Glycémie àjeunetdépistagedu GISTI Giardiase intestinale GHU Géopolitiques, repères Géopolitique, répartition GÉNÉRATION SOLIDARITE GASPROM Gastro-entérologie Gasai GAS FLE (LES) D’ARIANE FILS Fiches 3et3bis,fac-simile Fiches 1et1bis,fac-simile (LA) SOLIDAIRE FIBRE SOLIDAIRES FEMMES POSITIVES FEMMES 293, DELA TERRE FEMMES HLM D’AUJOURD’HUI, FEMMES FEMMES AFRICAINES 511, CITE LA DANS FEMME Femmes exilées FOYER DE GRENELLE DEGRENELLE FOYER (LE) ÉCONOMIQUE FOURNEAU REFUGIES FORUM Forfait hospitalierjournalier FONTAINE SAINT-VINCENT Fonds pourlessoinsurgents FNARS FNAFA Fumeurs FTCR 140 SALONAISE FRATERNITÉ NOTRE-DAME FRATERNITÉ FRANCE-TERRE-D’ASILE FRANCE-LIBERTÉS DELA FOYER TRINITÉ RIVES (FTCR) RIVES DEUX DES CITOYENNETÉ UNE diabète D’OISE VAL DU 555, 557 et vitaux 450, 471,473 444 293 138 329 534 138 71 446 293 445 168 , 510 243 , 140,141, , 238 293 446 184 314 23 446 452 138 139 331 261 450, 452 515 558 375 471 555 293 559 31 138 553, 555 15 510 406 553 551 407 507 31 , 452 193 449, , 554 511 Hypertension artérielle artérielle Hypertension Hyperéosinophilie Hygiène HTA etmaladiescardiovasculaires, HTA etmaladiescardiovasculaires, HTA etmaladiescardiovasculaires Hôpitaux publicsetSPH Herpès génital 304 Herpès et VIH médicalpourle Hépatite C,rapport Hépatite C Hépatite B,vaccination médicalpourle Hépatite B,rapport Hépatite B Hématologie Helminthiases intestinales Hébergement d’urgence Hébergement, réfugiésstatutaires Hébergement, étrangers malades Hébergement etdemanded’asile INSER-ASAF INSER-ASAF :voir CatalogueInpes INPES (ISM) MIGRANTS INFO Infections sexuellement etIST Infection à VIH Inde Immigrés Immigration Immatriculation, sécuritésociale IKAMBERE IDR I HCR RUE475 HALTE DELA AMIS DES HALDE DÉVELOPPEMENT HAÏTI Haïti HAFB H séjour médicalpourledroit au rapport complications droit auséjour droit auséjour 450, 452 transmissibles 204 369 GYNÉCOLOGIE SANS FRONTIÈRES FRONTIÈRES GYNÉCOLOGIE SANS Guinée Conakry Groupe asilefemmes Grossesse et VIH Grossesse 255, 139 44 44 506 , 418 21 , 507 450 368 , 508 12 358 354 325 , 62 472 332 556 , 314 448 365 314 361 357 333 256 43 294 305 139 362 261 446 167 476 293 , 141, 375 , , 475 535 , 154 157 534 362 165 Lymphogranulomatose vénérienne 303 CD4,VIH Lymphocytes T Liste destitres deséjourpourêtre Liste destitres deséjournécessaires HAÏTIENS EXILÉS DES LIGUE DROITS DEL’HOMME DES LIGUE DE VIE LIGNE Lexique etdéfinitionsdelaprotection Lexique etdéfinitionsdelaprotection Lettre d’enregistrement del’Ofpra, Lambliase intestinale Laissez-passer asile,fac-simile L KELMA K Juridictions administratives Juge destutelles Juge desenfants etdeladétention Juge delaliberté JOLY etdela (voir Jugedelaliberté JLD J 293 314 professionnel affilié surcritère socio- 201 pour être affilié commeayantdroit 141, maladie maladie fac-simile détention) IVG ITF IST ISI ISI Intradermo-réaction mycosique Intertrigo :voir ISM INTER-SERVICE-MIGRANTS Interruption volontaire de Interprétariat Interdiction duterritoire français : Instruction prioritaire, AME DEPARIS KURDE INSTITUT ISM-Interprétariat ISM-Interprétariat ISM-EST ISM-CORUM 474 grossesse voir ITF 450, 452 517 446 125 314 255 , 519 192 192 402 30 325 200 30 162 163 255 28 , 375 505 30 369 , 329 , > 505 550 135 446 , 565 404 446 550 224 138 127 , INDEX > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

M MOUVEMENT FRANÇAIS POUR LE PAROISSE SAINT-EUSTACHE 507 PLANNING FAMILIAL 293 PAROLE SANS FRONTIÈRES 292 MA PLUME EST A VOUS 505 Moyen-Orient 15 PASS 174, 485, 538 MAAVAR 475, 555 MRAP 138, 140, 141, 452, 517, 520 Passeport, AME 219 MAISON ARMÉNIENNE MST: voir IST Passeport, Assurance maladie 204 DE LA JEUNESSE Mutilations sexuelles et mariages Passeport, Droit au séjour 99 ET DE LA CULTURE 512 forcés 275 PASTORALE DES MIGRANTS (SNPM) MAISON DANS LA RUE (LA) 506, 507 Mutilations sexuelles et mariages 138 MAISON DE LA SOLIDARITÉ 558 forcés, Associations de soutien 293 PASTT 140 MAISON DES ÉTUDIANTS DE COTE Mutilations sexuelles, prise en charge Pathologie courante 326 D’IVOIRE (MECI) 446 médico-psycho-chirurgicale 277 Pays tiers 14 MAISON DU PARTAGE 472, 553, 557 Mycoplasmes 314 Périnatalité et précarité 255 MAISON DU PEUPLE KURDE 512 Permanences d’accès aux soins de MAISON VERTE (LA) 472 N santé 174, 485, 538 Maladie professionnelle et assurance PETITES SŒURS DES PAUVRES 507 maladie 202 NAIM 508 PHIL’IMAGE 512 Maladies sexuellement Neutropénie 332 Philippines 48 transmissibles : voir IST Névrose traumatique 269 PLATEFORME D’ACCUEIL DES Malaria 376 NFS 332 DEMANDEURS D’ASILE 473, 517, Mali 45 Nigeria 47 516, 519, 532 MANA 292 NOUS 510 PMI, santé de la famille et de l’enfant Mariages forcés 276 Numération formule sanguine 332 253, 256, 317, 459, 526 MARMITE (LA) 445 Numéro de sécurité sociale 204 Pneumocystose et VIH 304 Maroc et Sahara Occidental 45 Nutrition 246 PNNS 249 Mauritanie 46 POINT ALPHA 514 Médecin inspecteur de santé publique O POINTS D’ACCÈS DROIT DES (voir MISP) ETRANGERS (PADE) 520 Médecin traitant 193 OASIS 508 POINTS D’APPUI 520 MÉDECINS D’AFRIQUE/EUROPE 445 Obligation de quitter le territoire PÔLE SOCIAL 552, 554, 556, 558 MÉDECINS DU MONDE 139, 140, 188, français : voir OQTF Police aux frontières 71 473, 537 Observatoire du droit à la santé des Poliomyélite, vaccination 261 Médecins généralistes 479 étrangers 140 Populations et définitions 10, 12 MÉDECINS SANS FRONTIÈRES 188 Océanie 15 Préservatif féminin 299 Médecins spécialistes 481 ODSE 140 Préservatif masculin 298 MÉDIATION CITE 551 Ofpra 78, 81 Prestations familiales, étrangers Membres de famille d’un réfugié 87 OMI : voir Anaem malades 160 MIE DE PAIN (LA) 475, 508 ON EST LÀ 448 Prestations familiales, réfugiés Migraine 326 Ophtalmologie 333 statutaires 165 Migrants 12 OQTF 91, 111, 121, fac-simile 414 Prévention, exil et cultures 234 MIGRANTS CONTRE LE SIDA 447 Ordre public 103 Principes de prise en charge 25 MIGRATIONS SANTÉ 446 Origine géographique des exilés en Procédure prioritaire, asile 76, fac- MIGRATIONS SANTÉ ALSACE 30 France 14 simile 399 MIGRATIONS SANTÉ VAUCLUSE 292, ORL 333 Procédures étrangers malades 95, 543 Orthopédie 334 488, 541 Migreurop 66 Orthopédie et certificat médical 335 Programme national nutrition santé Mineurs et demande d’asile 74 ORTL-04 518 249 Mineurs et assurance maladie 205 PROMO-SOINS TOULON 537 Mineurs étrangers isolés 24, 161 P Protection de l’enfance 161 MINKOWSKA 292, 496 Protection maladie 172, 189 MISP 103 PAF 71 Protection maladie au delà MISSIONNAIRES DE LA CHARITÉ Pakistan 48 des 3 premiers mois 197 475, 507, 508, 555 Paludisme 376 Protection maladie pendant MJC DU BRIANÇONNAIS 516, 518 Paludisme, voyage au pays 391 les 3 premiers mois 196 Moldavie 46 Parasitoses 375 Protection maladie, Les droits selon le Mongolie 47 PARCOURS D’EXIL 292 statut 194 MOSQUÉE DE PARIS 507 Parcours de soins coordonné 193 Protection maladie, Lexique 192

INDEX 566 Régularisation médicale:voir Droit au Regroupement familial surplace Regroupement familial, réfugiés Refus delademanded’asile Réfugiés Reçu d’unrecours asile Recours contre uneOQTF 91,111, Recours contre uneITF Recours contre unAPRF122 Recours AME Reconduite àlafrontière :voir Éloi- Recherche depersonnes Rapport médicalpourledroitRapport au RAJFIRE Radiographie thoracique etdépistage R Protection maladie,Organisation Pityriasis versicolor PTSD :voir névrose traumatique Psycho-traumatisme :voir névrose Psychothérapie Prurit Protection sociale,Mineursétrangers Protection sociale,Étrangers Protection sociale,Demande Protection sociale,déboutés Protection sociale Protection maternelleetinfantile: Protection subsidiaire 12, Protection sociale,réfugiés Récépissé réfugié de Récépissé dedemandecarte Récépissé asile :voir CongoKinshasaRDC RDC Rattrapage ducalendriervaccinal des Rapprochement familialpourréfugiés médicalpourledroitRapport au séjour pourraison médicale fac-simile 403 gnement etrétentiondesétrangers séjour de latuberculose et dispositifs traumatique isolés malades d’asile et sans-papiers PMI voir statutaires séjour 12, migrants 88 séjour, modèles 328 293 161 12 382 151 , 85 157 262 98 218 165 , fac-simile408,410 79 271 189 85 , fac-simile401 151 166 388 , 283 329 239 , fac-simile409 125 82 168 89 , 91 88 119 121 Russie et Tchétchénie Rubéole, vaccination SECOURS CATHOLIQUESECOURS Scolarisation ettitre deséjour 510 SCHEBBA Sauf-conduit Saturnisme SARA SAO ÉPINETTES LES Santé mentale,centres référents Santé etdéveloppement Santé bucco-dentaire Sans-papiers Sanctions pénalesdusans-papier SOCIAL SAMU DEPAUL SAINT-VINCENT S 558, 559,560 533, 551,552,553,554,556,557, 510, 511,516,517,519,520,532, 452, 453,472,473,474,505,508, 492, (indicateurs) Roumanie RMI Rétention administrative CŒUR DU RESTAURANTS PROVENCE SANTÉ RÉSEAU RÉSEAU RESPIRE MIDI-PYRÉNÉES RÉFUGIÉS RÉSEAU (LA) RESCOUSSE République démocratique République centrafricaine Représentant légal FRONTIÈRES SANS REPORTERS PACARépertoire Île-de-FranceRépertoire Repères géopolitiquesetaccèsaux REPÈRES moyenne desprisesen Répartition etdénominationducoût Répartition Renouvellement d’untitre deséjour TSIGANES RENCONTRES RELAIS-59 553 554, 139 du Congo 450 soins 189 charge enfonctionducontributeur contributeurs d’un actedesoinselonles 105 543 158 49 555, 556 258 31 71 12 511 475 444, , fac-simile395 31 42 , 556 263 505 534 49 192 509 560 251 292 163 138 510, , 168, 443 126 513 559 474, 40 160 515 286, 444, 121 507, 139 Syphilis SIDA AU SURVIVRE Substitution nicotinique Statut deréfugié Sri Lanka Soutien social Soutien juridique,droit desétrangers Soutien juridique,droit d’asile Soutien juridique MALENTENDANTS ET SOURDS SAINT-VINCENT SOURCE duterritoire etAPS Sortie SOLIDARITÉS-ACCUEIL DE JOUR DEJOUR SOLIDARITÉS-ACCUEIL (Carte) Solidarité transport SIDA SOLIDARITÉ MERLIN JEAN SOLIDARITÉ FAMILIALE SOLIDARITÉ 325, SI EN SOL Soins urgents etvitaux,Fonds , 141 533, 554,558 SOCIÉTÉ SAINT-VINCENT-DE-PAUL (LE) DEL’ENCRE SINGE SILOË SIDA DE VIE SIGNE Sierra Leone Soins etprévention SIDACTION SIDACTION SERVICE INFO SIDA DROIT INFO SIDA Sida :voir VIH Sexualité et VIH Sexualité etcontraception sociaux,organisation Services Serbie Sénégal Séjour stable Séjour précaire Séjour irrégulier Sécurité sociale,immatriculation Sécurité sociale,centres Sécurité sociale:voir Protection Secteurs 1et2,Assurance maladie Secret médical Secours populaire français POPULAIRE SECOURS 507, 514, 515 501, 418 maladie 193 554, 556,560 314 51 543 50 CCAS 522 CCAS 508, 50 167 447, 325 554, 558 51 12, 85 131 140 12 , 112 325 12 448, 447 306 12 , 325, 325 559 515 233 140 245 558 515 > 105 471 168 156 550 , 325, 447 497, , 389 , 184 452 139 253 567 168 473, 511 447, 546 167 , 510, 204 ,

INDEX , > Guide pratique 2008 Prise en charge médico-psycho-sociale des migrants/étrangers en situation précaire

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Tabac 243 Vaccination 261 TAGUE LE MOUTON 447 Vaccination, calendrier vaccinal TARASCON-SAINT-NICOLAS 553, 555, en France 264 557 Vaccination et VIH 307 Taxe de séjour 108 Vaccination et voyage au pays 390 Tétanos, vaccination 261 Vaccination, rattrapage du calendrier THÉMIS 293 vaccinal des migrants 262 TIBÉRIADE 447 Valvulopathie 367 Ticket modérateur 193 VAR AZUR LINGE 559 Ticket modérateur, exonération Veineuses (maladies) 367 208, 215 Vers : voir Parasitoses Ticket modérateur, montant 208 Vestiaires 507, 558 Tiers payant 193 VESTIAIRE CATHOLIQUE 559 TIPI (LE) 515 VHB : voir Hépatite B Titre de voyage du réfugié 85 VHC : voir Hépatite C Titres de séjour 12 Visa pour soins médicaux en France 228 TOIT DU MONDE POITIERS 293 Visa Schengen, fac-simile 394 TOITS DU MONDE ORLÉANS 139 VIH, AMP et grossesse 306 Torture, clinique et prise en charge 269 VIH INFO SOIGNANTS 325 Torture, définition et conséquences VIH, Associations de soutien 325, 266 447, 514 Toxoplasmose et VIH 304 VIH, Corevih 312 Traduction 505, 550 VIH, déclaration obligatoire 300 Trauma et torture 265 VIH, dépistage 239, 300 Traumatisme de l’exil 16 VIH, épidémiologie 294 Tribunaux administratifs 136 VIH, nutrition 307 Tuberculose 369 VIH, prévention et dépistage 294 Tuberculose et VIH 303 VIH, prise en charge médico-sociale Tuberculose, rapport médical pour 302 le droit au séjour 373 VIH, prise en charge socio-juridique Tuberculose, services de lutte 311 antituberculeuse 374 VIH, rapport médical pour le droit Tunisie 52 au séjour 312 Turquie 52 VIH, traitement antirétroviral 307 Tuteur 163 VIH, vaccination 307 VIH, voyage à l’étranger 307, 392 U Violence et santé 265 Violence et santé, Associations de UFM 510, 519, 551, 555, 559 soutien 292 UHU 557 Violences faites aux femmes : voir Umcra, 129 Mutilations sexuelles et mariages UNION DES FEMMES CONTRE LE SIDA forcés (UFCF) 448 Visa sanitaire 228 UNION DES RESSORTISSANTS Visa Schengen 394 MAROCAINS DES BOUCHES-DU- Vitale : voir Carte Vitale RHÔNE 513 Voyage à l’étranger et APS 105, 389 UNION DES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS Voyage au pays et conseils médicaux TUNISIENS 446 389 UNION GÉNÉRALE DES VIETNAMIENS Vulnérabilité 19 DE FRANCE (UGVF) 513 UNION GÉNÉRALE DES VIETNAMIENS Z EN FRANCE 446 UNIOPSS 168 Zapi 71 URACA 445, 506 Zones d’attente 70

INDEX 568 ÉDITION 2008

GUIDE Ce guide propose des solutions et des éléments de réflexion face aux problèmes PRATIQUE de santé des exilés, migrants/étrangers en situation précaire, à partir de l’expérience quotidienne des professionnels et des partenaires du Comede. 2008 Migrants/étrangers en situation précaire Face à une demande souvent associée de soutien, de soins, d’accès aux soins et de conseil juridique, la connaissance des aspects médicaux, psychologiques, sociaux et administratifs du parcours des personnes est déterminante pour la prise en charge pluridisciplinaire.

Les activités du Comede sont soutenues par :

La Direction générale de la santé Le Conseil régional d’Île-de-France La Direction de la population et des migrations

La Direction générale de l’action sociale La Caisse régionale d’Assurance La Direction régionale des affaires maladie d’Île-de-France PRISE EN sanitaires et sociales d’Île-de-France CHARGE L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances Sidaction MÉDICO- Ensemble contre le sida PSYCHO- Le Fonds européen pour les réfugiés SOCIALE L’Assistance publique des Hôpitaux de Paris MÉDICO-PSYCHO-SOCIALE

Le Fonds de contributions volontaires des Nations-Unies pour les victimes Le Centre hospitalo-universitaire de la torture de Bicêtre

La Direction de l’action L’Institut national de prévention sociale, de l’enfance et d’éducation pour la santé et de la santé de la Ville de Paris GUIDE PRATIQUE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS Migrants/étrangers en situation précaire

Ce guide a été réalisé avec le concours de : LE COMEDE Comité médical pour les exilés Hôpital de Bicêtre, 3113-07390-L La Direction générale de la santé 78 rue du Général Leclerc, BP 31 PRISE EN CHARGE Ministère de la Santé 94272 Le Kremlin-Bicêtre Cedex et des Solidarités Tél : 01 45 21 38 40 Fax : 01 45 21 38 41 E-mail : [email protected] L’Institut national de prévention www.comede.org et d’éducation pour la santé

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