SARDY-LES-EPIRY – RESEAU DES CARRIERES DE PORPHYRE IRSP n°58272.1 Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers
Réseaux ferroviaires des carrières de porphyre
de La Vauvelle, Surpalis et Picampoix
Code INSEE – Commune(s)
58208 – Pazy 58272 – Sardy-lès-Épiry
Nièvre
N°RSU N° officiel Intitulé Ouverture Fermeture 58083.01N 762 000 CORBIGNY > TAMNAY-EN-BAZOIS 1878 En service 58272.01M / Prés Colas Embranchement > Picampoix Concasseur Vers 1915 En service 58272.02M / Picampoix Concasseur > Surpalis Carrière Sud Vers 1915 ≤ 1950 58272.03M / Picampoix Concasseur > Surpalis Carrière Nord Vers 1915 ≤ 1950 58272.04M / Picampoix Concasseur > PAZY - Vauvelle Carrière Vers 1915 ≤ 1950
1800 1825 1850 1875 1900 1925 1950 1975 2000 2025
CARRIERE DE PICAMPOIX Nous entrerons dans la carrière Geodazner Des Nivernais privés de sommeil par des trains désormais nocturnes Lejdc.fr
ATTENTION : le fonctionnement des liens vers les sites mentionnés ne sont pas garantis.
L’accès à certains sites est dangereux et/ou situés sur des propriétés privées. Ne cherchez pas à pénétrer par effraction. Essayez d’obtenir l’autorisation de pénétrer et circuler, si c’est possible. Laissez les lieux en l’état. N’abîmez pas les clôtures et les cultures. Refermez les barrières trouvées fermées. Ne touchez pas aux barrières trouvées ouvertes.
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CORBIGNY
Carrières de La Vauvelle
PAZY
58272.03M Carrière de Surpalis
58272.02M
Carrière de Picampoix
SARDY LES EPIRY
Ecartement Normal en service Ecartement Etroit abandonné Anciens concasseurs
Vous avez des informations à communiquer ? Contactez IRSP… [email protected]
Au moins trois carrières de porphyre (matériaux d’empierrement) ont existé sur le territoire de Pazy et Sardy-lès- Epiry : La Vauvelle, Surpalis (aussi orthographié Surpaillis) et Picampoix (aussi orthographié Pic-en-Pois) ; cette dernière étant d'ailleurs toujours en exploitation.
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La Vauvelle (Pazy) Il s’agirait des carrières les plus anciennes. « Des », car au moins deux excavations sont visibles de part et d’autre de l’écluse n°24 d’Yonne. Elles sont citées dans des rapports de 1908.
Ont-elles connu un réseau ferroviaire ? Oui : des wagonnets sont visibles sur la carte postale ci-dessous.
Ecluse N°24
Ci-dessous, des wagonnets sont visibles au pied du plan incliné permettant d’accéder au concasseur situé au nord de l’écluse N°24. Et d’autres sont aussi visibles au pied. Vue aérienne IGN - 1953 Il est possible qu’une voie longeant le canal desservait les carrières, mais les archives consultées ne permettent pas de le confirmer.
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La carte postale ci-contre pourrait correspondre à la carrière sud de La Vauvelle, visible ci-dessous entre les écluses N°23 et 24. On devine un wagonnet tout en bas de la photo.
Ci-contre, les carrières de La Vauvelle. Au premier plan, l’écluse N°23 du Pré Colas. Au fond, l’écluse N°24 d’Yonne. Le concasseur de la page précédente est pointé par la flèche.
A noter la présence d’une tranchée, qui serait peut-être le passage d'une voie ferrée vers le concasseur de Surpalis et/ou de Picampoix.
Vue aérienne IGN - 1953 Ci-contre, la trace de la supposée liaison ferroviaire entre la Ecluse N°24 carrière sud de La Vauvelle et la carrière de Surpalis.
Le Canal du Nivernais
Long de 174 km, le Canal du Nivernais relie La Loire à Decize (plus exactement Saint-Léger-des-Vignes) et l'Yonne à Auxerre. Les travaux commencèrent en 1784 à La Collancelle. La construction, Ecluse N°23 maintes fois interrompue puis reprise, s’échelonna jusqu’en 1841.
58272.04M Une voie verte
Le chemin de halage du Canal du Nivernais constitue une voie verte. Il est donc possible d’apercevoir les vestiges du concasseur et des anciennes carrières de La Vauvelle.
ATTENTION en traversant le secteur en exploitation de Picampoix. Respectez la réglementation.
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Surpalis (Sardy-lès-Epiry) Selon le BRGM, la carrière est ouverte en 1916-1917 par le Génie Militaire pour l'alimentation de Paris en ballast et granulés routiers. En 1935, elle est exploitée par COLONELLO. L’exploitation cesse en 1950 ; la carrière étant ensuite progressivement comblée par les stériles. En encart, un accident relaté dans l’Humanité, du 16 août 1934.
Cette carrière a la particularité d’avoir connu au moins deux tunnels durant son exploitation. Et que dire de cet élément au centre de la photo. Court tunnel ou galerie murée ? Vers où ?
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Voici deux vues aériennes IGN. Celle du haut date de 1948. La carrière est toujours exploitée. Celle du bas date de 1953. L’exploitation a cessée.
Ci-contre, les flèches ❶ pointent un premier tunnel (voir fiche ITFF 58272.1) La première carte postale de la page précédente pourrait avoir été prise au- dessus de celui-ci. ❶ La galerie murée de la seconde carte postale de la page précédente pourrait être localisée au niveau du cercle rouge, avant que cette zone ne soit exploitée. Il est possible que la carrière fût auparavant scindée en deux, d’où sa présence permettant une communication entre les deux excavations.
Le cercle mauve indique l’emplacement supposé des concasseurs de Surpalis. En bleu, la supposée voie ferrée en
Vue aérienne IGN - 1948 provenance de la carrière de La Vauvelle. Ci-contre, les flèches ❷ pointent un second tunnel (voir fiche ITFF 58272.2). Il n’est pas visible sur la vue aérienne ❷ précédente, mais se devine.
Rien ne prouve que ce second tunnel fût ferroviaire. Ci-dessous, la vue aérienne de 1968 permet d’apercevoir nettement sa sortie dans la carrière. ❶
Vue aérienne IGN - 1968
Vue aérienne IGN – 1953
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Ci-contre, a priori la seule carte postale des concasseurs de la carrière de Surpalis (cercle violet sur la vue aérienne précédente).
La résolution des vues aériennes ne permet pas de retracer avec précision, le réseau autour de ces concasseurs. Une question reste posée sur le moyen d’acheminer les matériaux jusqu’à l’embranchement particulier situé de l’autre côté du canal : pont ferroviaire, tapis-roulant ? Cet élément, visible sur la vue aérienne précédente face au concasseur, disparait entre 1962 et 1968.
Vers La Vauvelle En analysant attentivement l’unique carte postale des concasseurs et la vue aérienne de 1948, il est possible de retracer une portion du réseau. Il Ecluse N°22 s’agit d’une hypothèse devant être confirmée. Les voies DECAUVILLE sont indiquées en bleu clair, le canal en bleu foncé et l’EP en noir.
Sur la carte postale ci-dessus, une voie semble franchir un petit pont situé sur la droite, hors photo, sous lequel passe une voie en contrebas qui va vers le canal. L’ouvrage visible sur la vue aérienne serait donc effectivement un pont ferroviaire permettant de franchir le canal (voir la fiche IPVD 58272.06A). Vers Picampoix Vue aérienne IGN - 1948 Est-ce ce pont pointé par la flèche rouge et que l'on devine en arrière- plan ? A priori, oui. En effet, par déduction, l’écluse est la N°22 de Surpalis car il ne peut s’agir de celle de Picampoix (N°21) dont la sortie aval est surmontée du pont routier toujours existant de la RD 147.
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Picampoix (Sardy-lès-Epiry) Selon le BRGM, la carrière de Picampoix est ouverte en 1916-1917 par le Génie Militaire pour l'alimentation de Paris en ballast et granulés routiers. D’autres propriétaires suivront : COLONELLO en 1935, Sté TERRADE en 1961, Sté BOCAHUT en 1976, SA CARRIERE & MATERIAUX en mars 1995. Elle est toujours exploitée et fournit notamment du ballast aux lignes de chemins de fer.
Il n’a pas été trouvé de cartes postales anciennes de la carrière ; les photographes s’étant focalisés sur les concasseurs.
Ci-dessus et ci-contre, un premier concasseur est construit à proximité du canal. Noter les wagonnets en cours de remplissage.
Ci-contre, le concasseur et la maison éclusière de l’écluse N°21 de Picampoix.
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Ci-contre, de nouveaux concasseurs ont été construits devant l’ancien visible à droite.
Un tapis-roulant permet de traverser le canal et d’acheminer les matériaux vers l’EP.
Ci-dessous, les concasseurs dans les années 1950/1960 avec en arrière-plan, la carrière.
Ci-contre, le site en 1948. Le tapis-roulant est visible au sud de l’écluse N°21. Les concasseurs sont situés dans l’ovale rouge. Il semblerait logique qu’avant la construction des nouveaux concasseurs et du tapis-roulant, une voie DECAUVILLE empruntait le pont routier de la D147 afin de rejoindre l’autre rive où se situe l’EP.
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L’embranchement particulier, surligné en rouge ci-contre, prend naissance au sud du pont sur l’Yonne. Deux voies longent ensuite la ligne de chemin de fer de Clamecy à Gilly-sur-Loire sur 500 mètres. Ces voies bifurquent en direction du canal du Nivernais. Actuellement 3 voies constituent la « gare de fret ». Au-delà, une seule voie passe sous la D147 et longe le canal. L’extrémité de l’EP se situe au niveau de l’écluse N°20 du Bois des Taureaux.
L’un des sites Internet signalé en première page présente quelques photos de l’EP, dont deux sont présentées ici.
Ci-contre, les trois voies de la gare de fret, photographiées du pont de la D147. Le pont-bascule est sur la voie de droite.
Ci-contre, la trémie permettant le chargement des wagons, photographiée du pont routier en direction du sud.
Dans les années 2014, environ 26% du transport était réalisé par le rail ; le restant l’étant par la route. En 2015-2016, le trafic ferroviaire augmenta sensiblement en raison des chantiers des LGV Tours- Bordeaux et Le Mans-Rennes.
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