o, HORQN et J. ROUIRB

^TUDE STRATIGRAPHIQUE ET T:.CTOniQU^: de la RI^GION de CHITRY-les-MINES -Nièvre- 14 Février 1956. B. R. G. G. M.

Bureau de Recherches

Géologiques, Géophysiques

ET Minières

Dt LA MtTROPOLITAIN£

ÉTABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL

LOI OU 5 AOUT 1953

69. RUE DE LA VICTOIRE

PARIS-IX

TÉLÉPHONE : TRI. 2485 .5 LIGNESI

ETUJE STRATIGRAPHIQUE ET TECTONIQUE

de la REGION de CHITRY-les-MIITES (Nièvre).

par

0. HORON - J. ROUIRE.

Paris, le 14 février 1956, ETUDE STRATIGRAPHIQUE ET TIÜCTONIQUE

de la REGION de ClilTRY-les-MINES (Nièvre)

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE p

- 1*>) Introduction p 1 ~ 2*>) Vue d'ensemble p 2

I - STRATIGRAPHIE

l**) Le socle p 3 20) La zone silicifiée p 3 30 ) Les marnes rouges »... p 5 4**) L'Hettangien et le Rhétien p 7 5*>) Le Sinémurien et le Lotharingien inférieur .... p 9 6") Le Pliensbachien et le Domérien inférieur ..... p 9 Tableau récapitulatif p 10

II - TECTONIQUE: 11

1<»^ Grandes lignes p 12 2«) Flanc W de l'anticlinal p 13 3») Flanc E de l'anticlinal p 13 4*) Les failles transversos p 13 a) faille de Ste-Camille-Eugny (F l) p 13 b) faille d' Ancray-1 'Emeraude (F 2) p 15 c) faille du Bouquin (F 3) p 16 d) failles de Languison p 18

CONCLUSIONS p. 19

TABLE DES ANNEXES

1 Etude micropaléontologique par Xi. P. Marie

2 - Carte géologique au l/lO 000* -

3 - Carte géologique au l/2 500° - 2 feuilles (S et N)

4 - Coupes sériées (échelle l/aoOOO») ETUDE STRATIGRAPHIQUE ET TECTONIQUE

de la REGION de CHITRY LES r.ilNES (Nièvre)

SOMiIAIRE

INTRODUCTION

Le secteur minera lise de Chitry-les-Mines (Nièvre) -. fi',,

depuis le ¡nois de mai 1955, l'objet d'un certain nombre de travaux

de la part du B.R.G.G.M.

- Campagne de prospection

- Examen des ninéralisations décelables dans les anciens travaux

rouverts à cet effet, sous le village de Chitry.

- Campagne de prospection géochimique, qui a fait l'objet d'un rapport prélirainaire (l)(auquel on pourra se reporter) accom¬

pagné de cartes d' isotenenrs du plomb.

- petits travaux miniers enfin.

C'est dans le cadre de cette étude, et en particulier pour

permettre l'interprétation des campagnes de prospection géochiratque,

qu'il nous a été demandé d'établir l'échelle stratigraphique de la

région et de réviser les contours géologiques existants.

Grâce à la minutieuse c impagne de prospection qu'il a effectuée

M. CONTAMINE a pu nous faire bénéficier, dès notre arrivée, de ses

multiples observations de détail et nous a permis ainsi d'effectuer

nos levés dans les meilleures conditions.

(1) C. BEAUMONT - Note préliminaire sur les résultats des prospec¬ tions nicro-chiriiques effectuées à CHITRY-les-}.íINE£ (Nièvre) - Rapport B.R.G.G.M. A 905 - 19 Décembre 1955o _ 2 -

VUE D'ENSEMBLE

Les cartes données page suivante indiquent la position de la ré¬ gion étudiée qui appartient à la bordure sédimentaire W du Morvan cristallin.

L'Yonne, dont le cours est sensiblement SN, a érodé toute la couverture secondaire jusqu'au socle granitique, mettant à découvert une zone silicifiée irinéralisée à la partie supérieure de ce dernier.

Nous décrirons successivement :

1 - la Stratigraphie : Les terrains reconnus dans cette région vont du socle granitique aux marnes du Domérien inférieur^

2 - La Tectonique :Elle est très complexe. Les failles, nombreuses, de direction et de rejet très variables, sont iial visibles dans 1

les séries supérieures mais peuvent être décelés par une étude

attentive des séries de base, complétée de petits "sondages" à la

tarière. •fí;

Environs de CH¡TRY- LES- MJNES fMtèvre) fxtr+u dt L cjrte Micheh'n n'BSecßtefie Viooooo*phiU-iS-16

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I - STRATIGRAPHIE

Il n'existe pas, dans la région, de carrière, d'affleurement continu ou de sondage permettant de donner une coupe complète d'un des étages de la série et la description que nous donnerons ci-dessons sera -ultérieurement précisée par la coupe des sondages de reconnais** sanee.

1**) Le socle ; Il apparaît èurtout au S, de la route d'Eugny, à

Ancray. (voir Annexe 2). Il est composé de granité et microgranite dont une exploitation très active se fait encore actuellement à la carrière Piquampoix (x = 701,200 j y = 247,800).

Au S. de la route -Ancray , près d'Eugny, en x = 700,200 y = 249,400, une ancienne carrière abandonnée montre, à la partie su¬ périeure du granite, une zone arénisée. Cette zone supérienre arénisás est également visible le long de la voie ferrée Corbigny-Clamecy /en 701,400 X 252,200) et dans le bois de la Vautrée (en 699,100 i 250,15^

2°) La zone silicifiée t C'est la zone minéralisée. Des études plus détaillées de M. Burnol préciseront ultérieurement les relations des venues siliceuses et des minéralisations. Les observations faites au cours des levers de cartes et dans les travaux en coure permettent de souligner la grande variation dans l'aspect et l'épaisseur de cetti série :

- Dans la carrière située dans le Bois de la Vautrée, au N. de

la ferme du Bouquin (699,100 x 250,150), la silicification se présen¬

te sous forme de bancs de quartzite interstratifiés dans l'arène

(photo n° 1).

- On trouve parfois (Travaux miniers d'Eugny en x = 699,950 ; y = 249,570 } Tranchée de la voie ferrée Corbigny-Clamecy en x =

701,400 ; y = 252,200) des galets de granite altéré enrobés dans la

calcédoine. _ 4 -

dans granitique

Arène granitique -

Granite

PHO TO 1 Carrière supérieure du Bois de la Vautrée /ce=699,-fûo -y'_- 250, i$o)

- Dans lesvxcarrières du Maire "de Chauniotj[en x » 698,150^ y = 251,050 et x « 698,750; y = 251,475)et dans les carrières de 1»Emeraudeix = 701,200 ;y = 251,600)le banc silicifié peut atteindre jusqu'à 4 m. de puissance sous forme massive* .

Dans ces carrières de Chaumot et de 1'EmeraudejOn trouve d'ail- leurs,à la partie superieure ,environ 1 m. de calcairesjaunes lités en partie silicifiés. La calcédoine qui envahit ainsi la roche ini- tiale peut prendre un grand développement et remplacer presque entiè- rement le calcaire. Dans certains casf la zone silicifiée est très altérée et se présente com-.e un véritable boxwork à rares mouches de galène (cf Mgrotte"du chemin de fer. sans doute anciennes chambres d'exploitation;! = 700#750 ; y >= 252,600 ;photo n° 2). - 5 -

PHOTO 2 : ¿s "Grotte" do chemin de fer fx.- 700,750 - y.- ¿52, aooj zone de boxworhs minér*/tsês en oaiene

En général» la minéralisation est associée à des filonnets quartzeux qui enrobent des éléments de calcaire jaune et des éléments de calcédoine. Cette minéralisation est caractérisée le plus fré- quemment par l'association galène—baryti ne en mouches. Plus rarement on note des enduits de malachite et azurite sur les cristaux de quartz desgéodes et de rares mouches de chalcopyrite et cristaux de fluorine jaune. Il faut noter aussi que le calcaire jaune présente de nombreioesdendrites de manganèse* II semble que les venues minérali< santés affectent des zones cassées du banc calcaire silicifié au Toisinage des accidents tectoniques«

3°) Les marnes routes : Au-dessus du calcaire silicifiéron trou- ve partout une formation marneuse rouge vif à passées jaunes. - 6 -

Un travail à l'W de Benoit Berg en 699,625 x 250,090 a touché la partie supérieure du "ailicifié" après avoir recoupé toutes les marnes rouges sur environ 2,50 m. Le croquis ci—joint donne la coupe de ce travail prise sur le parement W»

-0, BASE DE L'HETTANGÎEN-RHETIEN Marnes vertes Marnes blanches Marnes vertes (fchjnttllon E 14) Marne* rouges Marnes vertes Marnes vertes Marnes rouges ..1 Marnes vertes

Mames rouges (Echantillon E 13 j

Mames jaunes

Marnes rouges

jaunes e¿ vertes (Echantillon E 1é?) 2.50 SOMMET ÛE LA ZONE SÍL¡CÍFÍ¿E

L'épaisseur de cette formation peut atteindre 2,90 m. (Trou à la tarière n° 57 à Eugny en 699,880 x 2-19,480). La coupe de ce trou est la suivante s 0 à 0,40 m; Terre végétale . 0,40 à 1,20 m; marnes rouge brique, 1,20 à 1,30 m; passée graveleuse » 1,30 à 1,80 m; marnes rouges et vertes. 1,80 à 2,00 m; marnes ruuye sombre- 2,80 à 3,00 m; marnes vertes. 3,00 à 3,30 m: marnes j aunes .

II est intéressant de souligner ici l'existence d'une passée graveleuse interstratifiée dans la formation marneuse. En x =700,150 y = 246 , près de Sainte-Camille, un cong lorat-rat de 0,10 m. environ est visible dans le fossé de la route à la base des marnes rouges* - 7 «

L'étude d'une lame mince taillée dans ce conglomérat a été faite par Mme Vaysse qui y note"^dans un ciment calcaire en petits cris¬ taux réguliers, de nombreux galets arrondis de tailles diverses de calcaire» Très rares grains de quartz petits et isolés.

Galets de t

- calcaire extrêmement fin, un peu marneux.

- calcaire très fin, chargé de matière organique ou ferrugineuse,

parfois marneux.

- calcaire en petits cristaux.

- 2 galets de calcaire siliceux; dans l'un, la partie centrale

est envahie de calcédoine (forme 1/3 environ) daùs l'autre

la silice domine (2/3 environ) sous forme i

- soit de calcédoine intimement mêilée à la calcite

- soit (dans une zone sans calcite) de calcédoine et quartzT

Pour étude micropaléontologique .,des échantillons ont été préle¬ vés en plusieurs points.soit dans les déblais des trous à la tarièra (Echantillons E 17, E 15, E 9» E 1, E 10), soit dans le travail de Benoit Berg (Echantillons E 12, E 13, E 14 . cf. croquis p» 5)» Aucune faune n'a été trouvée dans ces échantillons qui^pour M. Marie, indiquent un faciès laguno l'S^ustre. (cf. rapport en annexe n» l).

Cette détermination confirme l'attribution de cette formation au Keuper (t *'" dans la notice explicative de la carte géologique de Chateau-Chinon 124 (2e édition 1937); "t^"^ : Marnes irisées» Argiles rouges, nuancées de teintes vertes et violacées, très développées sur le parcours du canal du

Nivernais entre Mingot et , de même aux environs de Corbigny

(Buttes de Chitry-les-Mines) oîi on les voit traversées par des masses puissantes de quartz calcédonieux."

4*) L'Hettangien^ et le jjfh^tjLen t Une coupe détaillée ^pri se le long de la voie ferrée de Clamecy en 700 x 253,25 à 35 , est citée p. 142 et 143 par R. Mouterde dans son ouvrage (l)»

(l) R. Mouterde i Etudes sur le Lias et le Bajocien des Bordures Nord et Nord Est du Massif Central français» Bull»Serv» Carte Géol. de France n» 236 Tome L 1952c - 8 -

C'est une formation de calcaire gris "foie de veau" et marnes,

épaisse d'une dizaine de mjtres, avec un ou plusieurs bancs lumachel

liques. La iiase de la formation est un niveau de gr^js h grain fin de couleur gris blanc qui affleure rarement. Il est visible dans des carrières envahies par la broussaille à quelques dizaines de piètres au N du tournant en épingle à cheveux de la route Chaumot-Pazy (x = 699 ; y = 251,150). Cette formation est attribué au Rhétien.

R, Mouterde affirme, page 143 de sa thèse précéder-inent citée, que

"souvent aux environs de Corbigny comne à Champal lement et sur la bordure orientale du massif de Saint-Saulge les phénomènes de silici¬

fication atteignent l'Hettangien ; barytine et galène accompagnant fréquemment la silice (De Launay - Etudes sur le Plateau Central ;

II : Le Massif de Saint-Saulge et ses relations avec le terrain houil

1er de . Bull. Carte Géol. France VII n° 46 p. 1-24 (183-206)

(1895-1096)," Nous n'avons pu observer ce phénomène dans la zone

étudiée jusqu'ici.

Des éc'iantillons marneux prélevés dans les trous à a tarière

en X = 698,450 5 y = 251,200 (T 47) à la base de la formation ont été attribués par M. P. Marie au Khétien probable (cf. annexe n° l).

L'Hettangien peut également être observé dans la trancJiée du petit chemin de fer désaffecté, de part et d'autre du hameau de

Ardan^en x = 697,800 ; y = 251,500 et x - 696,500 ; y = 251 environ.

Bien que l'observation y soit actuellement difficile par suite des éboulis et de la végétation, on y voit une alternance de bancs de calcaire marneux, noduleux et tendre de couleur gris blanchâtre avec des lits de marnes vertes ou grises, A la baëe apparaît une luma chelle formée de débris de bivalves.

Il est difficile de mesurer l'épaisseur de cette formation dans

la coupe de la tranchée : Ni la base ni le somiiet de l'étage h'y sont

visibles en place. Il est possible que épaisseur soit de l'ordre de

15 n. à cet endroit (moyenne calculée en faisant, pour plusieurs

points, la différence des cotes entre le sommet des marnes rouges

et Ig base du Sinémurien). - 9 -

5") Le Sinémurien et Lotharingien inférieurs : Le Sinémurien

est connu dans la région sous son faciès classique de calcaire gris

bleuté cristallin à gryphées et de bonnes coupes sont données par

plusieurs carrières.

Deux d'entre elles, prises en 698,5 x 252,1 et 701,25 x 252,6,

ont été décrites p. 149 à 151 du mémoire précédemment cité de R.

Mouterde donnant une coupe à peu près complète allant du Lotharingien

inférieur à la base du Sinémurien.

D'^après cet auteur on peut attribuer à l'ensemi.le du Sinémurien

une épaisseur de 5 à 6 m. environ. Il se présente essentiellement

sous forme de bancs calcaires plus ou moins épais riches surtout en gryphées (Gryphaea arcuata Lam.) A la partie supérieure Gryphaea cymbium Lam (obliqua auctq,), caractéristique du Lotharingien inférieur, remplace Gryphaea arcuata sans changement apparent de faciès.

C'est la raison pour laquelle nous avons groupé ces deux étages

sur la carte géologique sous le nom de "Calcaire à Gryphées".

6**) Le Pliensbachien et le Domérien inférieur : Sont formés de

marnes et calcaires marneux dont une excellente coupe a été fournie

à R, Mouterde par la carrière Pierrat (701,45 x 251,2) à Corbigny»

Cette coupe décrite p. 152 à 154 du mémoire précédemm.ent cité donne,

pour la partie visible du Domérien, une stampe de 2 m., et pour le

Pliensbachien 9 à 10 m.

Le Lotharingien supérieur a été reconnu dans les travaux du puiti

de cette carrière sur environ 2 m. d'épaisseur.

Sur la carte géologique jointe en annexe, le Domérien inférieur

et le Pliensbachien ont été groupés, le contact des deux zones n'étan

visible que dans les carrières de Corbigny. - 10 -

TABLEAU RECAPITULATIF

t i • : Formations t Epaisseur : Légende •» • * i Domérien (base) m* t zone a A. margaritatus t 2m visibles t t Plicnsbachien t S (zone à P. Davoei t • I |zone à T« Ibex * 9 > 10 m. > : | niveau a Tropidoceras m a s se anuir: V t 1 zone à U. Jamesoni • S : Lotharingien supérieur t : zone ù E. raricos tat um i 2 m, t : Lot h ari M çjicn moyen » : (inconnu en affleurement) • ? i t Zone des Calcaires à gr^phées * * • : Lotiiaringien inférieur z • : zone à Gryphaea - cymbium * 1 m.

* : Sinéraurien t : zone à Cry pli ae a arcuata • 5 a 6 m. : : ; Hettantjien * : marnes, et calcaires foie de vea•u 10 m, ; ; t : Marnes rouges • 3 à 4 m. • t * 2 4 m. : Zone silicifiée (minéralisation) : a t : Socle s : Arène granitique et Graüite • -li

li - TECTONIQUE

Le Sud du Bassin de Paris, est affecté par un système de faille^

de direction générale N-S qui accidentent le Smcerrois, le Nivernai..

et la bordure occidentale du Morvan. Ces failles, dont l'âge post¬

oligocène a été démontré, ontfait saillir les deux petits horsts pri¬

maires de Saint-Saulge et de Decize et prolongent, au-delà du Bourbon¬

nais, les dislocations d'Sge alpin du Massif Central qui affectent la

couverture de terrains secondaires et tertiaires, les caettant parfois même en conta-ct avec le socle ancien.

Il existe également un systèmede fai 1 les de direction S\ï-NE

indépendant du précédent. Ce système, de direction varisque, se retrou

ve plus a l'Est où des failles affectant le Plateau de Langres et la

Côte d'Or se greffent sur celles du Morvan.

C'est le double système de failles qui apparaît sur la carte

figurée à 'a page suivante qui est la reproduction de la partie N.i de la carte géologique au 1/80.000° de la feuille Chinon"

(2« édition 1937). Les cartes au l/lO.OOO*» (annexe 2), au l/2,500*> (annexe 3) et le coupes au 1/20.000** (a nexe 4) du présent rapport donnent la structur

géologique détaillée de la région. Nous avons indiqué en teinte fran¬

che les affleurements sûrs, en teinte hachurée les terrains probablest

Remarquons que :

1**) la limite Hettangien-Sinémurien est difficile à préciser car

par suite des labours et des éboulis, on trouve couramment mélangés

des échantillons calcaires de ces 2 étages,

2") les sommets souvent boisés ne permettent pas d'apprécier la

limite exacte des étages car les terrains y sont recouverts le plus

souvent d'une épaisse couche d'humus. - 12 -

La région qui a été étudiée en détail est la zone comprise dans le périmètre Corbigny, la Chaise , 1 ' Huis au Roi, Ancray, Mezière-Chau- mot, l'Yonne, le passage à niveau de Marigny la tuilerie de la Cha¬ pelle, c'est-à-dire la zone qui a fait l'objet des travaux miniers anciens et des études géochlmiques et minières récentes du B.R.G.G.M,

En outre, une recornaissance géologique rapide à permis d'éta¬ blir les grandes lignes de la région située au S de la route de 1' l'Huis au Roi à Pazy, jusqu'à Ste-Camille et la carrière Piquampoix zone située dans la partie Sud de la carte annexe 2. Il est possible que, dans cette zone, une étude détaillée fasse apparaître de nouveaux accidents .

1") Grandes lignes

La région étudiée apparaît comme un dñvae anticlinal dont le point le plus haut est au SSE (Carrières Piquampoix : x = 701,200 ; y = 247,800) et qui s'ennoie vers le N NW (Chaumot Mezières en x = 699 ; y = 251,800 environ). Le noyau granitique apparaît au S et est exploité corAiie matériau d'empierrement dans les carrières Piquampoix,

La terminaison périclinale se fait au N^à Chaumot-Mézière ,en bordure de la route de Chitry où le "si licifié", puis les marnes rouges, descen¬ dent jusqu'à la cote + 190 environ.

L'allure antiolinale résulte probablement de la tectonique cas¬ sante et le*'pli" de Chaumot-Mézière (coupe 1 de 1 ' a nexe 4) peut

être un horst dû au jeu de plusieurs petites failles non décelables en surface.

Au N de cette terminaison, une faille dirigée sensiblement SW- NE appelée "fai 1 le d ' Ardan"relève l'ensem;ie de la formation et la zone silicifiée affleure alors sur environ 1 300 m. le long de la vallée de l'Yonne au N de Chitry puis la zone silicifiée plonge lentement et disparaît sous es terrains plus récents. lë^f^i'

1 1 j"*.' Aíhvions modernes

1 1- J m.iv Bajocien • Bat honten

ten armculhien

P~ 1 / O inemuri en zj r

r ~ ¿ •* Heuper

P Rhyolitei et pyromendes

"J1 ¿ Microgr<3 m te • 7' - 13 -

2*») Flanc Ouest__de 1^' Anticlinal : Ce dôme anticlinal s'ennoie lentement vers l'Vï. On voit la zone silicifiée se fermer dans le ruis¬ seau d'Ardan en 698,150 x 251,375 un peu au S de la faille d'Ardan puis les marnes rouges se ferment en 698 x 251,300 environ.

Vers le S, le même plongement synclinal se manifeste entre Pazy et Ancray dans la dépression située au S de la route nui relie ces 2 villages. On y voit, comrae à Ardan, la zone silicifiée se fermer aux environs du po-int x = 698,200 ; y = 248,500.

3°) Flanc Est de l'Anticlinal : Vers l'E, le plongement syncli¬ nal est accentué par une faille qui abaisse le compartiment E. Cette faille est sensiblement parallèle au Canal, c'est-à-dire SE-NVÎo II est difficile d'en préciser le tracé car elle ne met souvent en con¬ tact que le socle granitique avec lui-même et, de plus,elle est cisaillée par des accidents postérieurs de direction SW-NE dont nous parlerons plus loin. La faille du Canal est d'ailleurs double sur certaines parties de son parcours (en 699,600 x = 250,700 par ex

Sur la rive droite de l'Yonne, on retrouve en montant vers Cor¬ bigny la succession normale des ' errains et même les fornations charmouthiennes qui n'existent plus à l'ïï, dans les limites de la pré¬ sente étude. Dans cette zone les formations sont subhorizontales.

4°) Failles transverses :

Nous les étudierons en partant du S vers le N.

1) Faille de Ste-Camille-Eugny (F l) i Elle est parallèle au S à la route qui relie Ste-Camille à 1 ' Huis-au-Roi . Elle relève le granite du panneau E de quelques mètres au plus, le mettant en contact avec une zone silicifiée dont l'affleurement est souvent réduit par le jeu de la faille.

Plus loin, la faille se perd. C'est probablement la même qui passe sous la ferme d'Eugny. Elle limiterait ainsi, vers le S, la zone des fortes anomalies géochimiques, La faille n'est pas percep¬ tible en surface dans celte zone mais le travail exécuté à Eugny à

l'extrémité de la Bone des fortes teneurs géochimiques (x - 699,950 y = 249,570) indique la présence d'un accident qui relève le panneau

SE, - 14 -

En effet, les travaux effectués en ce point (tranchée NS et puit. donnent la coupe suivante de haut en bas i

0 à 0,30 mi Terre végétale -cailloutis 0,30 à 2,20 mi Eléments anguleuÉ calcédonieux avec grosses mou¬ ches de barytine et rates mouches de galène. Ces éléments sont enrobés dans uhe argile brunâtre puis rougeatre à la base. 2,20 à 2,50 m; Marnes rouges et vertes : la teinte rouge est domànante. 2,50 à 2,80 m; Marnes vertes dominantes avec gros blocs gréso- calcareux jaunes à surface r.amelonnée. 2p80 à 4,00 m: Gros blocs calcareux ou siliceux, jaunes. Dans ces blocs calcaires, les passées siliceuses n'ont révélé aucune minéralisation. Les marnes rouges et vertes ont coulé entre les éléments qu'elles enrobent. A la base apparaissent des galets de granite aré- nisés enrobés ci*«s la zone silicifiée mais le granite en place n'a pu être observé par suite de la difficulté à poursuivre le travail (profondeur trop grande, venues d'eau).

La , artie supérieure de cette coupe, jusqu'à 2,20 m,, ne semble

pas en place ; il s'agit soit d'un remplissage alluvionnaire soit d'un remblai ancien. Il est possible en effet qu'un travail assez

important de forme rectangulaire ait été exécuté et que le talus bioi

régulier dans lequel a été foncée la tranchée ne soit gue le remblai de cet ancien travail.

Etant donné la position du niveau rouge dans ie puits et la

présence de granite aux environs immédiate et dans la cave de la fer¬ me, il est nécessaire d'adaiettre le passage d'un accident entre tfes deux formations.

Entre la route Eugny-Chitry et le Canal, la faille semble mar¬

quée ensuite par un léger talus puis elle se perd dans les alluvions

de l'Yonne et paraît emprunter le thalweg du Moulin de Marcy pour se

diriger vers les carri res de l'Emeraude.

Au contact de cette faille, la zone âtilicifiée est minéralisée

en plusieurs endroits en grosses taches de barytine. - 15 -

2) Faille d ' Ancray-1 ' Emeraude (F 2) : C'est une faille plus importan te que la précédente. On peut la suivre sur environ 5 km. de Sainte-

Camille au S. jusqu'à la route de Corbigny-Clamecy au N. Son rejet varie de 6 p. au S près de Sainte-Camille à 15 m. dans la carrière de l'Emeraude. Il diminue sur la route Corbigny-Clamecy où il est de l'ordre d'environ 10 m.

Contrairement à la précédente, cette faille relève le parmeau

NW de sorte que la zone coffiprise entre les 2 failles Fl et F2 sub- parallèles se présente corn e un graben.

Au s. elle net en contact, depuis les environs de la route de

Sainte-Camille jusqu'au delà de la route Ancray 1 Huis-au-Roi , le granite, qui affleure à l'W de la faille, avec des formations plus récentes (marnes rouges et Hettangien).

Elle est ensuite décrochée d'une centaine de nôtres vers le N par une faille postérieure de direction NS à cet endroit : ici, c'est la zone silicifiée du NW qui est au contact des formations sinémurien nés et hettangiennes.

La faille d 'Ancray-1 ' Emer.^ude passe sensiblement à 100 m. au S delà ferme de Benoit Derg. On la perd dans les alluvions qui séparent le Canal du Nivernais de l'Yonne.

Elle est de nouveau visible au N de Pazy où deux coups de tariè¬ re ont pu préciser son passage, laettant en contact les marnes rouges au N avec le Sinémurien au S,

Elle se retrouve encoie dans les oarrières de l'Emeraude où le silicifié forme une arête en contact avec les marnes du Lotharingien.

Le rejet est de l'ordre de 15 m. dans cette carrière.

On la retrouve enfin au point 701,250 x 252,650 oùdela route de

Corbigny à Clamecy -,on peut voir vers l'E une petite excavation dans des calcaires marneux gris fossilifères bien horizontaux de la base du Sinémurien (d'après G, Mouterde p. 150). Vers l'W en bordure de route, des travaux anciens ont Mis à jour le silicifié, lui-même - 16 -

subhorizontal sous une mince couche de marnes r uges et vertes.

Slil s'agit du même accident (ce qui est possible puisque le rejet est de même sens et qu'on observe, entre les carrières de l'Eme¬ raude et la voie ferrée Corbigny-Clamecy, une courbure du contact du "silicifié"), il a pris ici une direction N3.

On peut aussi adaettee que la faille est ici prise en relais par un accident NS qui passerait dans Corbigny, le long de la voie ferrée .

La faille n'a pas été recherchée au-delà de la route. Le long de cette faille, des minéralisations ont été observées en plusieurs points :

a) à l'Est d'Ancray : (699,450 x 249,350 et 699,600 x 249,500)

Mouches de galène dans des travaux anciens et dans l'affleurement de silicifié .

b) à l'Ouest de Benoit Berg ! le travail exécuté récei ment par 1 le B.R.G.G.M. a montré des mouches de galène, de barytine et des enduits de carbonates de c; ivre (malachite - azurite).

c) Dans les carrières de l'Emeraude et le long de la voie ferrée

Mèuches de galène et enduits de carbonates de cuivre.

L'examen des rares échantillons de silicifié encore visibles dans le travail de la route Corbigny-Clamecy «'a montré aucune trace de minéralisation,

3) Faille de Bouquin (F 3) : Elle n'est bien visible vers le S que jusqu'à 600 m. environ au S SW de la ferme du Bouquin où elle met en contact le Sinémurien bien horizontal du compartiment S\7 avec l'Het¬ tangien d'abord puis les Marnes rouges et la zone silicifiée en allait vers le Nord. Ces terrains plongent légèrement vers l'W SW (retombée occidentale du dôme anticlinal).

Vers le S, la faille, qui doit passer vraisemblablement vers

Pazy, n'est plus perceptible car elle n'intéresse que le Sinémurienc. - 17 -

Il est difficile de calculer l'importance du rejet. En un point

(x = 698,850 ; y = 249,500), à quelques dizaines de mètres de la ferme

du Bouqàin sur la route d'Ancray, on trouve de part et d'autre de la

faille : au N^la zone silicifiée minéralisée qui a fait l'objet d'anciens travaux et, au S^le Sinémurien qui a été mis à jour par une

ancienne fouille.

Son rejet est de l'ordre de 20 m. environ.

Le passage de la faille est marqué dans le bois de la Vautrée

par la forte pente boisée qui descend vers la route de Chaumot à

Benoit Berg. La faille recoupe cette route à une centaine de mètres

au S de "la Gloriette" (x = 699,280 ; y = 251,500) mais tourne légè¬

rement vers le N au point où elle rencontre la faille du Canal.

Au N de la faille F3, sur la butte qui domine au S le village

de Chaumot, de tous petits aff leurem.ents sont visibles en bordure du

bois : deux d'entre eux sont du granite, le troisième est du silicifié

on a là la zone de contact normal des deux formations.

Au S de la faille, le pa neau basculé vers le SE recouvert par

le Bois de la Vautrée est constitué par du "silicifié" minéralisé

qui a fait l'objet d'exploitations anciennes.

Le rejet ici est faible, mais la tectonique se complique d'une

.faille subparallèle è la précédente, qui passe sensiblement à la

bordure S du Bois de la Vautrée et remonte le panneau S de quelques

mètres .

On ne sait dans l'état actuel de nos connaissances comDent in¬

terpréter le passage de ce second accident peu important vers le S :

Il est difficile de suivre ies marnes rouges dans le fond de la prai¬

rie au S et à l'E de la ferme du Bouquin.

Il est possible que cet accident se donfonde avec le précédent

aux environs du Bouquin, ou qu'il se dirige vers Ancray : les sonda¬

ges à la tari" re n'ont pu permettre de préciser cette question,

t - - 18 -

Vers le N, cet accident secondaire est Eiarqué,sur la rojfite de

Corbigny à Chitry. par un léger décalage des marnes rouges en 700,100

X 251,400 puis son passage dans le bois de l'Emeraude et au delà n'est plus décelable.

La faille du Bouquin proprement dite est marquée topographique- ment jusqu'en bordure du canal mais elle affecte uniquement le socle dans cette zone. On la perd au delà du canal.

Au delà de l'Yonne on retrouve un accident de même caractéristi¬ ques -.direction SW-NE, rejet remontant le panneau NW, sur lequel est bâti Chitry.

Cet accident est souligné par un rejet assez important des raarneE

rouges : cellesci affleurent au SE de la faille entre l'Yonne et la

route Corbigny-Chitry alors qu'au NE on les retrouve à une altitude plus élevée au NE de Chitry.

Le niveau des marnes rouges se suit alors jusqu'au Bois du

Languison sans montrer de décrochement sensible.

4) Failles de Languison ; C'est un système de failles en éventail de

faible rejet de direction probable SVi-NE, Il est difficile de préci¬ ser les tracés sur le terrain, les affleurements étant très mauvaiSo

Le rejet est faible et ne commence à être sensible qu'à quelques cen¬

taines de mètres au SVi du passage à niveau du Languison où, sur le versant gauche de la vallée on voit les marnes rouges en contrebas d'un affleurement de silidifié»

La faille doit ensuite se diviser dans la zone des vieux travaux du Languison»

Près de la maison cantonnière, en bord re de l'accident, les

séries sont redressées. Au delà de la voie ferrée, les marnes rouges

décalées sur la rive droite du Languison permettent encore de déceler

ce passage, mais il est impossible (comne souvent d'ailleurs) de suiva

la faille dans la falaise d 'Hettangien-Sinémurien on boedure de la rou¬

te de Corbigny-Clamecy, - 19 -

~- CONCLUSIONS -

Les cartes annexées au present rapport donnent à l'échelle du l/lO.OOO (Arnexe 2-2 feuilles) la structure géologique de la ré- gion autour de Chitry. La carte au 1/2.500 (Annexe 3 2 feuilles) n'intéressant que la région au SV/ du village où de fortes anomalies géochimiques avaient été constatées» La partie oè la zone silicifiée affleure largement a fait l'ob- jet de travaux anciens : les bois y sont truffés de petites excava- tions en entonnoirs ou de tranchées à tracé irregulier qui témoi- gnent de l!activité mini re d!autrefois. Dans les prairies ou les cultures, le sol est bien nivelé mais les travaux entrepris sur les zones h fortes anomalies géochimiques ont démontré que îà encore existaient des travaux anciens qui avaient été remblayés. La découverte sur la rive Est de l'Yonne au S du Chateau de Chi try d'une zone minéralisée non encore signalée et t-iii ne présentait aucune trace dlanc ens travaux permettait de penser qu'on avait là un panneau non exploité intéressant. Les premiers travaux immédiate- ment implantés ont montré que sous un recouvre ent trï s superficiel les anciens avaient aussi extrait le ninerai de cette zone (photos 3 et 4). - 20 -

PHOTOS3 et4 Ancienne qaferíe mue J jour 700. -roo x 251. soo

On peut espérer que les Anciens?qui pratiquaient l'exploitation artisanale,ont concentré leurs travaux dans la zone d* affleurement et n'ont pas osé entreprendre des galeries longues et aventureuses sous le recouvrement. Si la minéralisation s'y maintient,les seuls panneaux qui peu- vent constituer encore un yiseuient semblent donc les parties recou- vertes vers l'Evle N et 1*W» II serait donc intéressant de poursuivre la prospection de la zone minéralisée de Chitry en se donnant un triple objectif: Io) lever géologique des secteurs si tués autour de la carte au 1/10 000 jointe (annexe 2). 2°) Campagne de sondages et de petits travaux miniers de recon- naissance destinés à prouver la continuité de la minéralisation sous la couverture vers 1*E. - 21 -

Ces sondages pourraient être étudiés sous un triple aspect t

minéralisation, dispersion microctiimique en hauteur et stratigraphie

détaillée,

^^ 3*>) Prospection géochimique de la couverture» Il serait interés- * sant de pouvoir détecter les zones minéralisées sous le recouvrement

par le test des sols provenant de l'altération des terrains supé¬

rieurs à la zone silicifiée*

Paris, le 14 Février 1956

0. HORON J» ROUIRE ANNEXE 1

A ANNEXE 1

Etude micropaléontologique

relative aux sondages

de CHITRY-LES-MINES (Nièvre)

par P, MARIE

Feuille de Chateau-Chinon, N° 124, quart NW

X = 699,5 y = 250,5

Etude de marnes prélevées dans divers travaux de reconnaissance géo¬ logique (puits ou sondages à la tarière),

E3 T 47 à 1,80 m» : Marne bréchoïde brun foncé très riche en éléments " '" - " ' blancs» Ces éléments blancs sont des grès micacés, généralement très fins, pauvres en calcaire, (ab) Argile lacustre vert clair (rare) Un cristal de calcite développé autour d'un piquant d'oursin» Ostracodes ornés» Eoguttulina breoni (Terquem)

Rhétien probable

E3 T 47 à l,50nit Marne gris clair grumeleuse»

Analogue au précédent mais plus riche en calcaire Argile verdâtre (rare)

Quelques débris de crinoïdes Ostracodes

Eoguttulina breoni (Terquem)

Rhétien probable

Ces deux échantillons E3 paraissent par leur faciès devoir être rapportés non à l'Hettangien inférieur franc à Am» planorbis mais plutôt aux formations gréao-kaoliniques à mica dans lesquelles cer¬ tains auteurs, coinme Ebray et Velain, ont signalé une faune d'affini¬ té rhétienne à Avicula contotta, que l'Abbé Mouterde n'a pas jugé bon - ét|^i|l donne la pauvreté de leur macrofaune et l'absence de bonnes coupes - de distinguer de son Hettangien» - 2 -

£^7 3 m. à 3,30 m x Marnes argileuses vertes à galets blancs

Graviers siliceux Débris de silex ou calcédoine Débris de Calcaire microsacchareXde en général blanc-verdâtre Minerai de fer moins abondant Débris de calcaire sublithographique gris clair

Lacustre

Ej2 " Benoit Berg -travail 2 i Marne argileuse verte

Eléments microsaccharoîdes blanc-verdâtre et gris Galets et sable siliceux Calcédoine en galets, très abondante Minerai de fer

L ac u str£_£££2Í2 «

Ej2 -Benoit Berg - travail 2 : Marne argileuse rouge brique

Fragments de calcaire microsaccha Isolde Concrétions cristallines rougeâtres résultant vraisemblablement d'une épigénie de gypse.

E. . «Benoit Berg - travail 2 t Marnes vertes à nodules blancs

Débris de calcaire blanc microsaccharolde Un peu de sable siliceux

Lacustre

Ejt - Benoit Berg - travail 3 : Marne terreuse jaunâtre, peroxydée.

Débris ferrugineux très abondants (limonite) Grains de sable siliceux Fragments de calcaire microsaccharolde Silice - Barytine ? Echantillon relativement superficiel constitué aux dépens du mine- rai de fer et des couches silicifiées. . 3 .

Eç T 57 2,50 m» t Marne rouge brique foncé

Minerai de fer Sable quartzeux Calcédoine Concrétions cristallines Micas Débris de marnes vertes

Echantillon voisin du £^3 - travail 2

Lacustre _à faciès d'é vapor at ion

Ey T 43 2,50 m» - 2,60 m t Marnes bariolées rouges et vert-clair

Calcaire microsaccharolde blanc-gris verdâtre Calcédoine Débris de Lamellibranches et Gastéropodes dans un fragment de calcaire microsaccharolde blanc-verdâtre Galets de quartz

Lacustre grédominant peiit-^être c,QSflÍ2Sá£S!:-3H2

Ejo T 57 - 3,10 m» i Marne gris-vert

Concrétions cristallines blanc verdâtre presque microsaccharoîdes Galets gris Calcédoine Sable siliceux Un peu de minerai de fer

Lacustre

Les échantillons étudiés peuvent être classés de la façon suivantea:

RHETIEN : E-3, 1,50 m grès micacé blanc : E-3, 1,80 m grès micacé blanc

FACIES LACUSTRE t E-17 , E-14 , E-IO id conglomératique t E-1 , E-12

FACIES LACUSTRE D»EVAPORATION i E-9 , E-13

Echantillon altéré par action superficielle t E-15

Annexe 4

COUPES GÉOLOGIQUES DANS LA REGÍON DE CHÍTRY-LES'MÍNES fNièvre)

W30 5 £30 N

Zone enticlinale ¿00... de Choumot-Mesiére

PSÖ

¿00...

Zone dnticiînale P W10N E 10 S

o

250,

200, .

W

verj \ Cfemecy ff\so ECHELLE : longueurs Vio.ooo'-hauteurj ViO.ÛOO' 0. 100, 200,

50..

100,. .LEGENDE.

ZU Eùcène fia chdpe/fej

U Domeñen et P/iens6achien ffo J I2m)

L otharmgien et Sinèmunen f 6

6 Hettangien et Rhétien fiûJ *

I'- Marnes rouges /3mJ '

ll Zone siitctfîe'e minéralisée f2 j 4 "J

Soc/e. granite ou qrâttuhte fdrèm'se