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X. Documents complémentaires à caractère illustratif
A. Congrégations religieuses existant dans le diocèse de Viviers 54.
Nom de la congrégation Situation Congrégation de Notre-Dame de la Monastère de Notre-Dame des Neiges. 70 religieux. Trappe de l’ordre de Cîteaux. Congrégation des frères mineurs de la Bourg-Saint-Andéol. stricte observance ou Récollets. Religieux de la Compagnie de Jésus. 7 à Lalouvesc, 3 à Notre-Dame d’Ay. A Lablachère (Notre Dame du Bon-Secours). En 1844 à l’initiative de l’évêque de Oblats de Marie Immaculée. Viviers 55. Congrégation des prêtres de Saint-Basile Direction du collège d’Annonay. Collège de Privas et de Bourg-Saint-Andéol. Annonay, Tournon, Aubenas, Pont-d’Aubenas, à Bourg-Saint-Andéol, Laurac, Privas, Satillieu, Saint-Péray, Lamastre. Un réseau urbain d’instruction. A Annonay Frères des Écoles chrétiennes en 1836, ils ont 530 élèves : 95% des garçons qui fréquentent une école primaire. A Privas : 180 sur 360, à Aubenas : 230 sur 310, à Bourg-Saint-Andéol 175 sur 28656. Frères de l’Instruction chrétienne de Congrégation fondée par le vicaire général M. Vernet. Ils fusionnent en 1844 avec les Viviers. Maristes. Congrégation fondée dans la Loire en 1817. Noviciat à Labégude près d’Aubenas. Établissements : Saint-Pierreville, La Voulte, Chomérac, Viviers, Saint-Andéol-de- Berg, Saint-Remèze, Saint-Marcel-d’Ardèche, Villeneuve-de-Berg, Saint-Jean-Le- Centenier, Saint-Privat, Saint-Didier/Aubenas, Labégude, Vals, Saint-Étienne-de- Petits Frères de Marie. (Maristes) Fontbellon, Largentière, Thueyts, Meyras, Montpezat, Valgorge, Jaujac, Chassiers, Montréal, Joyeuse, Lablachère, Assions, Berrias, Grospierres, Les Vans, Saint- Agrève, Serrières, Vernoux, Saint-Félicien, Peaugres, Beaulieu, Quintenas, Saint- Alban-d’Ay, Préaux, Le Cheylard, Vion, Lamastre, Saint-Martin-de-Valamas. (Instruction et soin des malades). Noviciat à Saint-Pierreville. Fondation 1817. Un Communauté du Sacré-Cœur de Jésus. pensionnat, 15 externats. Congrégation des Soeurs de la Retraite. Fondation en 1826 par le père Terme à Lalouvesc 57. Présence à Tournon. (Instruction). La congrégation du Sacré-Coeur de Jésus est fondée en 1810 à Saint-Julien-du-Gua par Suzanne Charbonnier (soeur Saint-Julien) et Françoise Roure (Soeur Marie). Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus et La Congrégation du Sacré-Coeur de Jésus et du Saint-Coeur de Marie voit le jour en de Marie. (instruction) 1819, à Étables à l’initiative de l’abbé Jean-Baptiste Chabanel, Anne Delhomme « Soeur du Sacré-Cœur » et Madeleine Bouvet (Soeur Saint-Louis). Filles de la Charité de Saint-Vincent-de- Paul. (Soins des malades et instruction des Hôpital et salle d’asile à Largentière. pauvres). Religieuses carmélites. Monastère du Sacré-Cœur aux Vans Religieuses de Notre-Dame. (Instruction). Pensionnat à Tournon. (Instruction des enfants, soins). Noviciat à Aubenas. 2 pensionnats, un orphelinat, 19 Religieuses de Saint-Régis d’Aubenas écoles. Religieuses du Sacré-Cœur (Instruction des jeunes filles pauvres). Pensionnat à Annonay. Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus (Instruction des jeunes filles). Privas. Religieuses Ursulines Pensionnat à Annonay et à Boulieu. Petites Sœurs des Pauvres. (Soins) Hospice à Annonay. Sœurs de l’Assomption. Privas. Soeurs du Bon-Pasteur Refuge et orphelinat à Annonay. Sœurs de la Nativité. (Instruction) Pensionnat et instruction gratuite à Andance.
54 Liste établie d’après l’Annuaire de l’Ardèche de 1856, de 1868, le site Internet de l’évêché de Viviers :
Fondation en 1796 par Anne Marie Rivier et le sulpicien M. Pontanier. Noviciat à Sœurs de la Présentation de Marie. Bourg-Saint-Andéol. 5 pensionnats, 2 orphelinats, 52 écoles. Maisons au Canada. (Instruction). Signalée en 1842 et 1843 dans les visites pastorales de l’évêque Guibert à Baix, Jaujac, Largentière, Montpezat, Vallon, Vernoux, Laurac en 1847. Soeurs de la Providence. Noviciat à Annonay. Sœurs de la Sainte-Famille. (Instruction, Fondation en 1835 à Vagnas par le curé Coste. Noviciat à Vagnas et dans l’Hérault. services des malades dans les hôpitaux et Un pensionnat, 2 écoles. à domicile). Sœurs de Saint-Dominique. (Instruction Saint-Jean-de-Pourcharesse. des pauvres). Sœurs de Sainte-Philomène. (Instruction des pauvres, travail des mains). Noviciat à Tournon Maison des Vans en 1817 : 2 pensionnats, un hospice, 4 écoles ou salles d’asile, une maison de retraite. Maison de Vesseaux, fondation 1825 : 51 écoles, 4 salles d’asile. Soeurs de Saint-Joseph. (Instruction et Maison de Valgorge, fondation 1823 : 8 établissements. soins). Maison de Saint-Etienne-de-Lugdarès, fondation 1825, 13 écoles. Maison de Saint-Félicien, fondation 1703, 1810 : un pensionnat, un hôpital, 11 écoles. (Soin des malades, instruction). Fondation de la congrégation en 1715 par Pierre Vigne à Boucieu. Transférée sous le 1er Empire à Romans. Signalée dans les visites Soeurs du Saint-Sacrement de Romans. pastorales de l’évêque Guibert à Joyeuse en 1842. Aubenas, Tournon, Saint-Marcel- d’Ardèche, Boucieu-le-Roi, Desaignes. Soeurs trinitaires. (Soin des malades, Annonay, Bourg-Saint-Andéol, Privas, La Voulte. instruction).
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B) La République en mots et en images
1°) La République selon Honoré Daumier
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2°) La République de 1848 à travers les circulaires gouvernementales
La circulaire Ledru-Rollin du 12 mars 1848
245
La circulaire Recurt du 17 juin 1848
246
La circulaire Dufaure du 2 novembre 1848
247
3°) Liberté (s) sous surveillance
La presse
La République en état de siège
-+ 248
Sous le regard des « agents secrets »
Rapport d’un agent secret au service du préfet en date du 15 septembre 1851. Ses observations notées au jour le jour parviennent avec la plus grande discrétion dans le cabinet du préfet Henri Chevreau. 249
« Visite domiciliaire »
250
Surveiller les lieux publics
251
4°) « Surveiller et punir » au lendemain du coup d’État
La liste des prévenus (Arch. dép. Ardèche 5M20)
252
253
254
255
« État indiquant la situation actuelle des condamnés politiques de l’Ardèche en 1853 » Liste insérée dans le Recueil des Actes administratifs de l’Ardèche, n°5, 1853
256
257
258
Le livret d’un « transporté » en Algérie
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261
Le passeport d’un « transporté » en Algérie
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Les condamnés à la transportation en Algérie atteints de maladie pouvaient bénéficier d’un « congé de convalescence » d’une durée limitée pour se soigner dans leur foyer. De retour au « pays », ils pouvaient espérer une grâce impériale afin de voir leur peine commuer en surveillance. Isidore Leynaud bénéficie de cette clémence et obtient la commutation de sa peine le 7 avril 1855. Tous n’auront pas cette chance car certains malades ne survivent pas aux fièvres contractées dans les camps d’internement algériens. A noter l’itinéraire suivi par le condamné depuis le port de Marseille. 263
5°) L’indemnisation des victimes du coup d’État
Donner les preuves de son attachement à la République Lettre de Daniel Merlin pour solliciter une pension d’indemnisation en date du 29 septembre 1881.
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265
L’avis des autorités sur la « sincérité républicaine » du requérant
266
267
La reconnaissance du statut de victime du coup d’État
268
Un symbole de « résistance » : l’insurgé de Crest