Schéma Départemental De Coopération Intercommunale
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schéma départemental de coopération intercommunale Lozère PREFET DE LA LOZERE SCHEMA DEPARTEMENTAL DE COOPERATION INTERCOMMUNALE Introduction La Lozère compte, au 1er janvier 2011, 81 083 habitants, ce qui représente une densité de 15.7 habitants au km². Le département est classé en totalité en zone de montagne. Sur les 185 communes qui le compose, une seule (0.5%) a plus de 10 000 habitants et seules 12 communes (6.5%) regroupent plus de 1 000 habitants ( dont 3 en ont plus de 5 000). Nombre de Nombre d’EPCI communes A) - La structuration intercommunale à fiscalité propre 20 et + 0 actuelle : De 15 à 19 1 De 10 à 14 5 La Lozère compte, au 1 er janvier 2011, 24 communautés de De 5 à 9 16 communes qui regroupent 99.5% des communes et 99.4% Moins de 5 2 de la population, seule la commune de Vialas n’appartient à aucune communauté de communes. - nombre de communes par communautés de communes : Les communautés de communes regroupent de 3 à 18 communes La moyenne est de 5.6 communes par communautés de communes - population des communautés de communes : La moins peuplée des communautés de communes Nombre d’habitants Nombre d’EPCI regroupe 845 habitants, et la plus peuplée, 14 667. De 20 à 50 000 0 De 10 à 20 000 2 La population moyenne d’une communautés de De 5 à 10 000 2 communes en Lozère est de 3 358 habitants De 2 à 5 000 8 Moins de 2 000 12 - les communautés de communes et le découpage cantonal : Le périmètre de la moitié d’entre elles correspond au canton (12), pour un quart il est inférieur à celui du canton (6) et pour le dernier quart il est intercantonal (6). - le régime fiscal des communautés de communes : Six communautés de communes ont opté pour une fiscalité professionnelle unique et la DGF bonifiée ( article L5214- 23-1 du code général des collectivités territoriales). - le budget des communautés de communes : (CA ou CG 2009) Investissement (en €) Fonctionnement (en €) Recettes de 74 917.88 Recettes de 216 756.21 899 416 1 068 332 moyennes à 4 453 754.92 moyennes à 6 176 211.69 Dépenses de 66 955.82 Dépenses de 54 572.75 946 447 905 979 moyennes à 5 051 914.71 moyennes à 5 893 947.32 1 B) – les syndicats intercommunaux ou mixtes Au 01/04/2011, le département compte 55 syndicats : - 25 SIVU dont : • 17 SIVU divers • 8 SIAEP - 11 SIVOM - 11 syndicats mixtes « fermés » dont 2 à la carte - 8 syndicats mixtes « ouverts » Déjà, au cours du dernier semestre 2009, et dans un souci de rationalisation de la carte intercommunale, un travail important a été réalisé afin de dissoudre l’ensemble des syndicats primaires d’électrification dont l’existence ne se justifiait plus, compte tenu de la création d’un syndicat départemental. La dissolution de ces 19 SIVU représente une baisse des syndicats intercommunaux de 25.33%. En moyenne, les communes du département adhèrent à près de 1.2 syndicats. C) – les principes posés par la loi du 16 décembre 2010 : 1) - Les objectifs du schéma : - aboutir à la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre tout en supprimant les enclaves et discontinuités territoriales : en l’espèce, il convient de régler le cas de la commune de Vialas, seule commune non membre d’un EPCI à fiscalité propre. Aucune enclave ou discontinuité territoriale n’existe, en la matière, sur le territoire du département ; - rationaliser les périmètres des EPCI à fiscalité propre - réduire le nombre de syndicats intercommunaux (SI) ou mixtes (SM), et notamment ceux dont l’existence ne se justifie plus. 2) - les orientations à prendre en compte afin de remplir les objectifs fixés : - constitution d’EPCI à fiscalité propre regroupant au minimum 5 000 habitants. Pour les collectivités situées en zone de montagne, ce seuil ne constitue pas une obligation, ce qui est le cas de la totalité du département de la Lozère. - définition de territoires pertinents, pouvant s’appuyer sur les notions de bassins de vie, unités urbaines (au sens de l’INSEE), SCOT, …, - rationalisation des structures et notamment des syndicats, en matière d’aménagement de l’espace, de protection de l’environnement et de respect du développement durable, - accroissement et rééquilibrage de la solidarité financière en veillant à une intégration fiscale plus poussée des EPCI à fiscalité propre, - réduction très significative des syndicats intercommunaux et syndicats mixtes. Les propositions doivent être faîtes au regard de l’activité réelle de ces structures, du nombre de compétences transférées et de leur mise en œuvre effective, de la cohérence de leurs périmètres et du possible transfert des compétences à des EPCI à fiscalité propre, de l’absence d’activité depuis deux ans. 3) – une concertation nécessaire avec les élus : Au cours du printemps et de l’automne 2010, le sous-préfet de Florac et le secrétaire général de la préfecture ont rencontré l’ensemble des présidents de communautés de communes afin d’échanger sur l’avenir et les perspectives d’évolution de leur structure. Après la promulgation de la loi du 16 décembre 2010, le préfet a rencontré l’ensemble des élus des 24 communautés de communes afin, dans un premier temps, de leur présenter les dispositions de ce texte et ensuite, de recueillir leurs réflexions et intentions, en vue de définir les contours du schéma départemental. 2 PREFET DE LA LOZERE SCHEMA DEPARTEMENTAL DE COOPERATION INTERCOMMUNALE couverture intégrale du territoire par les EPCI à fiscalité propre En Lozère, seule la commune de Vialas, n’appartient à aucune communauté de communes. Elle est actuellement : - membre du canton du Pont de Montvert - membre du SIVOM des sources du Tarn et du Mont Lozère qui exerce comme compétences la création, l’aménagement et le gros entretien de la voirie ; l’étude et la réalisation d’aménagement de sites touristiques ainsi que l’accueil, l’information et la promotion touristique. De plus, le syndicat est habilité à intervenir en tant que mandataire pour le compte de ses communes membres dans les domaines suivants : Etudes et réalisation d’équipements sanitaires, A.E.P. ; assainissement, enfouissement de réseaux ; Transport à la demande ; Mise en œuvre d’opérations programmées de l’habitat (OPAH) ; Actions de protection et de mise en valeur de l’environnement ; Maintien du secrétariat pour le SIVOM qui est à la disposition des communes qui en font la demande. Sur le plan géographique, elle est située sur le versant sud du Mont Lozère, tournée vers la commune de Génolhac, siège de la communauté de communes des Hautes Cévennes, dont elle est distante de 10 km. La commune appartient au même bassin versant que la communauté de communes des Hautes Cévennes, celui de la haute vallée de la Cèze. Dotée de commerces de première nécessité, Vialas se trouve dans la zone de chalandise de Génolhac, la Grand-Combe et Alès. Elle profite également de l’ensemble des services de cette zone : gare SNCF à Génolhac et Alès, équipements médicaux, sociaux, para médicaux, sportifs, culturels… Depuis quelques années, la commune de Vialas coopère avec la communauté de communes des Hautes Cévennes sur les différents projets que sont le pôle culturel des Hautes Cévennes, le Projet éducatif local, le traitement des encombrants et du verre, la cyberbase (partagée avec Chamborigaud) … Au cours de ces derniers mois, et devant l’obligation qui est faîte à Vialas d’intégrer une communauté de communes, une partie de la population locale a fait connaître des intentions globalement divergentes : tantôt pour intégrer la communauté de communes des Hautes Cévennes, tantôt pour intégrer la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère, attachée à l’image véhiculée par celle-ci et à son dynamisme . En date du 10 mars 2011, la communauté de communes des Hautes Cévennes s’est prononcée favorablement sur l’extension de son périmètre à la commune de Vialas. En date du 8 avril 2011, le conseil municipal de Vialas a confirmé clairement et par délibération, son souhait d’être rattaché à la communauté de communes des Hautes Cévennes. Au regard de l’ensemble de ces éléments, il est proposé de rattacher Vialas à la communauté de communes des Hautes Cévennes. Proposition : rattachement de la commune de Vialas à la CC des Hautes Cévennes (Gard) 3 PREFET DE LA LOZERE SCHEMA DEPARTEMENTAL DE COOPERATION INTERCOMMUNALE rationalisation du périmètre des EPCI à fiscalité propre A) – correction d'incohérences territoriales : modification des périmètres des communautés de communes Apcher – Margeride – Aubrac et Terres d’Apcher Lorsque la réflexion sur l’intercommunalité dans le nord Lozère a été lancée, le souhait de la majorité des élus était la création d’une grande communauté de communes regroupant les trois cantons du Malzieu, de Saint Alban sur Limagnole et de St Chély d’Apcher, soit 21 communes regroupant 12 268 habitants. A ce moment là, cette réalisation n’a pas été possible. Aussi, la communauté de communes des Terres d’Apcher a été créée entre 18 des 21 communes concernées. En décembre 2008, la communauté de communes Apcher – Margeride - Aubrac a été créée entre les trois communes restantes. Après plusieurs années de fonctionnement, et dans l’optique d’une évolution ultérieure vers un regroupement plus vaste, il s’avère qu’il est plus pertinent que les 4 communes du canton de St Chély d’Apcher membres de la communauté de communes des Terres d’Apcher quittent cette intercommunalité pour rejoindre celle d’Apcher – Margeride – Aubrac. En effet, ces 4 communes sont naturellement tournées vers St Chély d’Apcher, unité urbaine au centre d’un bassin de vie, commune plus proche que celles des deux autres cantons.