Paul Bley, Jamais Deux Fois Pareil Stanley Péan

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Paul Bley, Jamais Deux Fois Pareil Stanley Péan Document generated on 10/01/2021 5:06 a.m. L'Inconvénient Paul Bley, jamais deux fois pareil Stanley Péan La société sans douleur Number 67, Winter 2017 URI: https://id.erudit.org/iderudit/85349ac See table of contents Publisher(s) L'Inconvénient ISSN 1492-1197 (print) 2369-2359 (digital) Explore this journal Cite this review Péan, S. (2017). Review of [Paul Bley, jamais deux fois pareil]. L'Inconvénient, (67), 57–59. Tous droits réservés © L’inconvénient, 2017 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ Jazz PAUL BLEY JAMAIS DEUX FOIS PAREIL Stanley Péan es amateurs aiment décrire le jazz son premier combo, à la tête duquel il se (Nightwood Editions, 1989). En dépit comme une musique en mouvement produit dans les camps de vacances de de son imprévisibilité réputée, le prince Lperpétuel, sans cesse renouvelée. Sainte-Adèle, et se joint à l’occasion à déchu du bebop se pointe pour ce Mais en fait très peu de ses artisans des groupes américains de passage. À double engagement le jeudi 5 février ont incarné cet idéal de manière aussi seize ans, les mélomanes montréalais 1953, dans les studios montréalais littérale que le pianiste et compositeur le découvrent à l’Alberta Lounge où, de la CBC, puis deux jours après au canadien Paul Bley, décédé en janvier devenu maître ès bebop, il s’illustre chic cabaret Chez Parée. À ceux qui 2016 à quatre-vingt-trois ans. J’oserais à titre de successeur désigné d’Oscar doutent de l’espace occupé par le jazz résumer sa carrière par un de ses Peterson, parti pour un glorieux exil aux à Montréal dans ces années-là, je aphorismes fétiches : « Si vous jouez un États-Unis. L’année suivante, c’est au signale que le club accueillait ce même truc deux fois, c’est une fois de trop. » tour de Bley de débarquer à New York week-end le chanteur Frank Sinatra. Je Né du « péché » à Montréal le pour parfaire son éducation musicale à m’abstiendrai toutefois de commenter 10 novembre 1932, Hyman Paul Bley Juilliard. les changements survenus dans la est vite donné en adoption à Joe Bley, De retour dans son patelin à l’été nature des spectacles présentés Chez le prospère propriétaire d’une usine 1951, Paul Bley fonde avec son confrère Parée depuis ce temps… de broderie, et à son épouse Betty pianiste Keith White le Montreal Jazz « C’était comme prendre un virage Marcovitch Bley, qui divorceront alors Workshop. Un an et demi plus tard, serré à 90 miles à l’heure en camion de que le gamin a tout juste sept ans. Dans il ramène à Montréal un invité de pompiers ; tu t’accroches du mieux que la quarantaine, bien après la mort de marque : le légendaire saxophoniste tu peux du bout des doigts », confiera ses parents, Paul Bley découvrira que Charlie Parker, alias « Bird ». Nul ne Bill Graham, le batteur de service ce Joe Bley était son véritable géniteur et saurait dire par quel tour de passe-passe soir-là, à Mark Miller. Armé du même qu’il était, lui, le fruit de la liaison illicite le Montréalais a réussi à convaincre saxophone alto en plastique dont il entre son père et sa nounou adorée, l’oiseau en question de quitter son jouera lors de la mythique soirée au une Canadienne française prénommée nid au sous-sol d’un appartement Massey Hall de Toronto trois mois Lucie. dans l’Upper East Side pour le suivre plus tard (« le plus grand concert de Encouragé par sa mère adoptive, vers le nord. « La question n’était pas jazz de tous les temps ! » à en croire la Bley reçoit depuis l’enfance une forma- de savoir s’il accepterait la gig, mais publicité), Bird se produit en compagnie tion classique rigoureuse. Diplômé à s’il s’y présenterait », racontera Bley de musiciens montréalais et new- onze ans du Conservatoire de McGill, à Mark Miller, journaliste au Globe yorkais, notamment le trio réunissant le jeune prodige ne tarde pas à s’engager and Mail et auteur de l’ouvrage Cool Bley, Graham et le contrebassiste Hal dans la voie du jazz. À treize ans, il fonde Blues: Charlie Parker in Canada, 1953 Gaylor, mais aussi le saxophoniste L’INCONVÉNIENT • no 67, hiver 2016 -2017 57 « Santa Claus Is Coming to Town », de la tradition et de l’avant-garde. découverte lors de la réédition en CD Dans cette musique que d’aucuns ont de l’album. qualifiée de « free jazz de chambre », En 1954, à l’invitation de Chet on peut entendre la grande subtilité Baker, le Montréalais se produit du jeu de Giuffre et de Bley, leur flair au club Jazz City à Hollywood, en dans l’utilisation du silence. Ainsi programme double avec le quintette du que le souhaitait Bley, l’improvisation trompettiste, avant de tourner avec la s’affranchit ici du carcan tonal, chanteuse Dakota Staton. Déjà, il rêve notamment sur « Venture » et « Cry, de « composer dans des formes plus Want » (Fusion), comme sur « Sonic », longues, et des musiques sans polarité « Carla » et « Flight » (Thesis). Il n’est pas tonale », ainsi qu’il le confie à Bob Fulford inutile de noter que, sur cette vingtaine du magazine DownBeat dans une de plages, la plupart composées par entrevue joliment intitulée « Paul Bley: Giuffre, on compte un standard ténor Brew Moore, le guitariste Dick Jazz is Just About Ready for Another (« Goodbye » de Gordon Jenkins), un Garcia et quelques autres. Si les détails Revolution ». De plus en plus actif sur thème signé Paul Bley (« Carla ») et de cette visite de Parker au Canada, la la côte Ouest américaine, il épouse en quatre signés Carla Bley. première de quatre, ne sont pas entrés 1956 Karen Borg, une jeune vendeuse Le début des années 60 voit dans les annales du jazz, il subsiste tout de cigarettes rencontrée au club new- Paul Bley s’enrôler dans le quartet du de même quelques enregistrements de yorkais Birdland et venue le retrouver saxophoniste Sonny Rollins, qui s’ouvre ces prestations, en l’occurrence huit en Californie, et qui continuera de faire aux audaces de l’avant-garde, plutôt que morceaux : six thèmes bebop, puis carrière comme pianiste, compositrice chez Miles Davis, qui l’a brièvement les ballades « Embraceable You » et et chef d’orchestre sous le nom de Carla courtisé afin qu’il prenne la place de « Don’t Blame Me », réunis sur Charlie Bley, même après leur divorce. Wynton Kelly. Après avoir cofondé en Parker: Montréal, 1953 (Uptown Leader du house band au Hillcrest 1964 la Jazz Composers Guild, une Records, 1993), un CD commémorant Club de Los Angeles en 1957, notre coopérative qui réunit plusieurs figures le quarantième anniversaire de cet homme s’entoure de jeunes musiciens de proue de l’avant-garde new-yorkaise événement. Et quoique plusieurs pièces d’avant-garde : le trompettiste Don (Cecil Taylor, Archie Shepp, Carla Bley, soient incomplètes (Parker avait cette Cherry, le saxophoniste Ornette Sun Ra et plusieurs autres), il commence fâcheuse manie de quitter la scène pour Coleman, le contrebassiste Charlie à s’intéresser aux synthétiseurs Moog. éteindre l’enregistreuse durant les solos Haden et le batteur Billy Higgins. Dans son autobiographie au titre fort de ses compagnons), le disque nous Il est amusant de constater que ces à propos (Stopping Time: Paul Bley and donne une idée du talent des musiciens nouveaux venus se retrouveront the Transformation of Jazz, Véhicule rassemblés autour de Bird, en particulier bientôt sans le pianiste sur les premiers Press, 1998), coécrite avec David Lee, le jeune Bley encore sous l’influence de albums de Coleman, enregistrés Bley raconte avec humour une soirée Bud Powell. avec son saxophone alto en plastique catastrophique au Village Vanguard. La même année, Paul Bley blanc, albums qui susciteront de « J’avais mon synthétiseur sur scène, accompagne d’autres saxophonistes vives controverses et cette révolution le trio attendait pour jouer, le public légendaires (Lester Young, Ben Webster, réclamée par Bley : The Shape of Jazz to attendait qu’on commence. Et j’étais par Zoot Sims), dirige l’orchestre pour les Come, Change of Century et This Is Our terre sous le clavier avec une lampe de séances de l’album Charles Mingus Octet Music (tous trois parus chez Atlantic en poche et un tournevis et le micro, à prier (Debut), mais surtout enregistre son 1959). le public de patienter. Max Gordon premier disque en leader, Introducing Cela dit, Bley ne se contente pas de [le propriétaire du club] m’a dit trois Paul Bley (Debut) pour le label regarder passer le train de la liberté. Au choses : sors, reste dehors et ne reviens de Mingus, qui réalise et tient la sein du trio mené par le saxophoniste, plus jamais. Je n’ai plus jamais joué au contrebasse, et d’Art Blakey. À vingt et flûtiste et clarinettiste Jimmy Giuffre, Vanguard. » un ans, le Montréalais n’a peut-être pas avec Steve Swallow à la contrebasse, il Le 26 décembre 1969 au Phil- encore tout à fait trouvé sa voix propre, prend part à la création de deux albums harmonic Hall de New York, il se mais il s’affiche en pleine possession charnières dans l’évolution du jazz, produit avec ses claviers électroniques de ses moyens déjà impressionnants, Fusion et Thesis, réalisés pour Verve par aux côtés de la chanteuse et compositrice très à l’aise dans des thèmes bebop Creed Taylor en 1961.
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