Le Hors-Série Des Nordistes // Notre Sélection Du Concours Photo
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NORD LE HORS-SÉRIE DES NORDISTES // NOTRE SÉLECTION DU CONCOURS PHOTO RETROUVEZ-NOUS SUR nord_departement @lenord departement.du.nord dailymotion.fr/Nord-le-Departement @edwige_coevoet - Le moulin de Cassel Hors-série - mars 2018 @chachawow @bliss_aud_rey Magazine distribué gratuitement aux Nordistes. Le pont Napoléon à Lille Centre historique minier de Lewarde Pour être ajouté à la liste de diffusion, contactez-nous : 03 59 73 85 29 - [email protected] Tirage : 1 188 923 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés • ISSN : 2557-3276 (imprimé) 2557-4280 (en ligne). Dépôt légal : mars 2018. Directrice de la publication : Valérie Menault • Rédacteur en chef : Pierre-François Decourcelle • Rédaction : Perrine Delporte-Lénart, Gaëlle Leplat, Isabelle Quilbé Da Silva, Arnaud Raes • Secrétariat de rédaction : Emmanuelle Lemaître • Conception graphique et réalisation : Barbara Brassart, Coralie Lambriquet, Pierre-Loïc Malhaprez, Joan Ryckeboer, Patricia Wissocq • Chef de projet édition-fabrication : Patrick Lenoble • Photographes : Dominique Lampla, Philippe Houzé, Cédric Arnould - Photothèque du Département du Nord • Service iconographique : Barbara Bonny • Photogravure : Angelini • Impression : Lenglet Imprimeurs Contact rédaction : [email protected] - 03 59 73 83 50 51, rue Gustave-Delory 59047 Lille Cedex Le Département est à vos côtés chaque jour et sur tous les territoires. Vous connaissez sans doute son réseau routier, et peut-être son investissement en faveur des collèges… Mais saviez-vous que le Département innove et investit pour renforcer l’autonomie des plus fragiles ? Qu’il mobilise les acteurs du territoire pour promouvoir un réflexe local dans notre alimentation ? Ou encore qu’il a permis le retour à l’emploi de près de 7 000 allocataires du RSA ? Ce magazine hors-série s’arrête sur les parcours de ces habitants de la métropole et de nos campagnes, de ces producteurs, de ces chefs d’entreprises qui ont pu s’appuyer à un moment de leur vie sur le Nord. p8 Pour eux comme pour vous, LE DÉPARTEMENT EST LÀ ! GRAVELINES RSA : les entreprises se mobilisent p9 p VALENCIENNES 7 Un contournement BAILLEUL pour doper l’activité L’approvisionnement local, tout le monde y gagne p6 POIX DU NORD Nos collèges se modernisent p17 MÉTROPOLE LILLOISE Autonomie, des logement adaptés en fonction des besoins p12 CAUDRY Une plateforme pour favoriser la mobilité p 5 p DOUAI 15 À la PMI, on protège SARS-POTERIES les enfants et les mamans Au MusVerre : les Nordistes mettent la main à la pâte MARS 2018 MAGAZINE LE NORD I 3 Pour l’enfance et la jeunesse ENFANCE EN DANGER : la famille en première ligne D. Lampla Lorsqu’un jeune est en difficulté, les travailleurs sociaux du Département favorisent les solutions dans son environnement habituel afin de maintenir les liens familiaux. Mia peine à canaliser ses émotions, à tel point qu’à 10 ans, fonctionné car toute la famille s’est investie dans la démarche. une mesure d’intervention éducative à domicile (IEAD) lui a Sorties culturelles ou sportives, goûters… Tout était été proposée, ainsi qu’à ses parents, par les services de l’Aide prétexte à maintenir les liens sociaux. « Mme Dumont nous sociale à l’enfance. « J’ai pris une claque quand j’ai appris que les a donné des outils très utiles », assure Elisa. L’IEAD favorise services sociaux allaient intervenir, mais ça a été un vrai soutien », la responsabilisation des parents : « On ne fait pas les choses à explique Elisa. Cette maman, pourtant très impliquée dans leur place », relève Ruby Dumont. Elle a aussi permis d’éviter l’éducation de ses enfants, reconnaît avoir besoin d’aide. la mise en place de mesures plus difficiles à vivre comme le « La mesure s’est traduite ici notamment par un accompagnement placement. Parfois incoutournable, cette mesure est envisagée à la scolarité et un soutien pour les parents, l’IEAD pouvant dès que possible au sein d’une famille d’accueil. Aujourd’hui, prendre une multitude de formes », explique Ruby Dumont, Mia a 12 ans. La mesure a été levée mais le lien est maintenu l’éducatrice spécialisée. Une fois les objectifs à atteindre par le biais d’une thérapie familiale accompagnée par définis ensemble, elle est intervenue régulièrement dans l’assistante sociale. « Je me suis améliorée même si je dois encore cette famille, auprès de Mia, du couple et de la fratrie. Cela a travailler certains points », reconnaît l’adolescente. Et APRÈS… Émilie a 23 ans. Elle veut être bénéficie d’une bourse pour ses éducatrice spécialisée. Un choix études, touche l’APL et reçoit une évident pour celle qui a été placée fois par mois un colis alimentaire en foyer à 12 ans, puis en famille de l’ADEPAPE*. Elle a bon espoir d’accueil : « Je le vis comme une d’obtenir son diplôme en juin pour chance qui m’a permis de ne pas mal voler de ses propres ailes et pouvoir, tourner. » La limite d’âge atteinte, sa en décrochant un poste dans une référente ASE l’a orientée vers un maison d’enfants, « rendre ce qui m’a foyer de jeunes travailleurs, ce qui ne été donné. » l’empêche pas d’avoir gardé des liens *Association Départementale d’Entraide des très forts avec sa famille d’accueil. Personnes Accueillies en Protection de l’Enfance Elle exerce des petits boulots l’été, du Nord. D. Lampla 4 I HORS-SÉRIE LE DÉPARTEMENT EST LÀ 75 000 CONSULTATIONS PMI / AN À LA PMI, on protège les enfants et les mamans Houzé P. Accompagné par sa maman, Rafaël vient régulièrement en consultation infantile de PMI à Douai où il peut rencontrer puéricultrice, infirmière, psychologue et médecin. Ici, une équipe pluridisciplinaire mène un travail de prévention en veillant au bon développement des enfants de moins de 6 ans au sein de leur famille. Outre les consultations infantiles, les bilans de santé des enfants de 3 – 4 ans et un suivi à domicile pour les enfants qui le nécessitent, la PMI propose aux femmes un suivi de la grossesse par une sage- femme, un accompagnement du retour à domicile après l’accouchement et des actions de planification familiale. En lien avec les différents services de l’UTPAS*, elle mène aussi diverses actions pour favoriser l’intégration sociale des mères et de leurs enfants et soutenir la parentalité. La PMI assure également le suivi de la qualité de l’accueil chez les assistants maternels et dans les structures d’accueil collectif du jeune enfant (crèches…). Ce service ouvert à tous est accessible dans près de 400 lieux dans le département, sans compter les deux cars PMI mobilisés pour les territoires ne disposant pas d’équipement. Sous l’œil attentif de sa maman, Rafaël, 10 mois, se prête *Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale. volontiers à l’examen mené par la puéricultrice. LUTTER CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE D. Lampla chez nos ados Pour lutter contre l’absentéisme, le décrochage scolaire et les phénomènes de radicalisation, des éducateurs* interviennent au sein des collèges en réseau prioritaire. Leur connaissance du terrain leur permet une intervention ciblée en lien avec les jeunes, leurs familles et l’équipe éducative avec laquelle ils identifient les besoins au cas par cas. Ils effectuent ainsi un travail de médiation auprès des familles et du collège. « Nous pouvons animer des groupes de parole, intervenir dans les classes et en dehors de l’établissement, assurer une permanence, déjeuner avec les élèves… », explique Marie-Élodie Lenne, éducatrice de prévention spécialisée au CAPEP**. Un dispositif propre au Département du Nord qui souhaite développer 50 postes à l’horizon 2020. *Appelés ALSES, Acteur de liaison sociale dans l’environnement scolaire, ces postes sont financés par le Département. À Lourches près de Denain, Marie-Élodie Lenne assure **Comité d’action pour l’éducation permanente. la phase de diagnostic auprès des élèves et en lien avec l’équipe éducative. MARS 2018 MAGAZINE LE NORD I 5 Pour les collègiens D. Lampla Paul, élève de 4e, suit avec intérêt l’évolution des travaux. DES COLLÈGES RÉNOVÉS, Le saviez-vous ? Le transport scolaire où il fait bon étudier des élèves est assuré par la Région L’établissement de Poix-du-Nord, dans l’Avesnois, est l’un des collèges en Hauts-de-France depuis cours de réhabilitation dans le Nord. Nous avons rendez-vous avec Paul le 1er septembre 2017. Bécart, élève en 4e, pour la visite. L’entrée du collège se fait par un chemin bordé de palissades de chantier. Sécurité oblige. De l’autre côté, les ouvriers s’affairent pour élever le bâtiment qui accueillera la vie scolaire, la salle de permanence et le foyer. Depuis un an, Tous MOBILES ! des travaux de reconstruction partielle sont assurés au collège Montaigne. Paul nous guide dans un autre bâtiment qui a bénéficié d’une extension. On y trouve le Pour favoriser l’apprentissage de CDI, les salles de musique et d’arts plastiques. « Certains cours étaient assurés dans la natation des élèves de 6e, le Dé- des préfabriqués qui ont depuis été démolis. Toutes les salles de classes ont été refaites, partement apporte une aide finan- c’est beaucoup plus agréable ! Et puis ça permet de réaliser des économies d’énergie. » cière aux collèges les plus éloignés En mettant l’accent sur la réhabilitation ou la reconstruction des collèges des piscines. 73 établissements publics et privés sont concernés. existants, le Département souhaite favoriser la qualité des conditions d’études En 2018 cette aide est élargie à dans les bâtiments dont il assure la gestion. En septembre, les 260 élèves et l’accès aux équipements cultu- l’équipe encadrante devraient rentrer dans un établissement entièrement rels départementaux pour les réhabilité pour lequel 1 807 heures d’insertion auront été assurées par des collégiens dont les établissements personnes éloignées de l’emploi. se trouvent en zone rurale, soit 46 établissements au total.