bruno manser fonds respectons la forêt tropicale

Baram Peace Park: notre engagement pour un parc dans la forêt pluviale tong tana Décember 2016 www.bmf.ch la première fois que les autochtones ont empêché un projet de Baram Peace Park: notre cette taille soutenu par le gouvernement. engagement pour un parc Les autochtones et le Bruno Manser Fonds souhaitent mettre à profit la dynamique créée par ce succès et l’ouverture politique dans la forêt pluviale qui se dessine sous le nouveau chef du gouvernement, Adenan Satem, pour réaliser un projet concret de protection de la forêt, Par Annina Aeberli le Baram Peace Park, le parc pour la paix du Baram. En 2009, les Penan ont donné vie au parc de la forêt pluviale, par lequel ils Le fleuve Baram est la source de vie de nombreux groupes souhaitent concilier protection de la forêt, héritage culturel et autochtones au Nord du . Les Kayan et les Kenyah le création de sources de revenu alternatives. Au départ, le gouver- nomment Telang Usan. Telang signifie jus ou liquide, et Usan pluie nement du Sarawak a rejeté catégoriquement une reconnais- ou ananas, soit le jus d’ananas, ou l’eau de pluie. Pour les Penan, sance officielle du parc. Aujourd’hui, il signale son intérêt. c’est Ba Kusan, Ba signifiant rivière et Kusan vide. En étudiat l’histoire des Penan, on constate que lorsqu’ils sont arrivés dans Le parc est né à l’initiative des Penan (cf. article suivant), mais la région du Baram supérieur, ils n’ont rencontré qu’animaux, sa réalisation veut intégrer les Kenyah, Kelabit et Saban qui vivent plantes et rivières limpides. La région était vide d’humains. Les sur le cours supérieur du Baram. Le projet initialement dénommé autres ethnies n’y ont migré que plus tard. Penan Peace Parc a été renommé afin de tenir compte de la diversité ethnique. Il devrait couvrir 2800 km2 et englober Faisant front commun, les Penan, Kenyah et Kayan ont réussi ­ quelque 30 villages. à préserver cette rivière et leur forêt pluviale de l’inondation par une digue de retenue. Suite à une campagne qui a duré 4 années, Ces dernières années, les Penan et le Bruno Manser Fonds accompagnée de protestations, pétitions et barricades, les autori- ont posé des fondations solides pour le Penan Peace Park, sur tés ont officiellement abandonné le projet de barrage sur le Baram lesquelles on peut aujourd’hui construire. Pourtant, il importe en mars de cette année et rendu les terres expropriées aux aujourd’hui de mobiliser les Kenyah, Kelabit et Saban. Les lignes habitants autochtones. La digue de Baram aurait inondé 400 km2 directrices du parc sont fixées, soit la protection de la nature et de terres ainsi que 26 villages des Kenyah, Kayan et Penan. C’est de l’héritage culturel, le développement économique et l’autodé- termination. Il est pour cela essentiel que les divers groupes Batu Lawi National Park autochtones puissent développer une vision commune sur cette base. Le parc doit satisfaire un grand nombre d’intérêts: ceux des Penan à l’origine nomades, de même que ceux des riziculteurs sédentaires que sont les Kenyah et les Kelabit.

Pulong Tao Les premières réactions à ce jour sont positives. Toutefois, la National Park méfiance vis-à-vis du gouvernement est encore fortement ancrée Ba Kerameu Long Datih en nombre de personnes: les villageois doutent que le gouverne- Ba Pengaran Kelian Long Main ment présente un intérêt sincère à la protection de la forêt Long Benali Long Kepang Ba Pengaran Iman pluviale, et par conséquent au parc. Les premiers entretiens avec Ba Data Bila Ba Lai Long Sait le gouvernement montrent que l’affaire s’avère délicate. D’une Long Kerong Long Beruang part, il s’agit d’exploiter la marge de manœuvre acquise et de Long Peluan Long Sepigen Long Segah Long Balang Ba Sebateu Long Siut Long Lamam Long Puak Long Ajeng Long Mubui Lio Mato Long Lamai Long Sekuan Long Murung Long Tungan

Long Semiang

Long Sela'an

Long Moh Ba Jawi

Ba Baram

Kayan Mentarang National Park

INDONESIA

Baram Peace Park

Other National Parks 0 10 20 30 40 Kilometers National Border Impressions du travail (depuis la gauche dans le sens horaire): un Penan demande la parole; Penan, Kenyah et le BMF devant le fort anglais historique du Baram pendant la tournée; une présentation en tournée dans un village Kenyah. réaliser le plus vite possible des projets de protection de la forêt À l’heure actuelle, nous accompagnons nos partenaires Penan pluviale par le biais de négociations, tant qu’il reste de la forêt à et Kenyah dans le cadre d’une tournée des villages. Un type protéger. D’autre part, nous ne devons pas nous laisser instru- d’action qui nous a déjà apporté des succès durant la campagne mentaliser et tromper par le gouvernement. Celui-ci ne doit pas anti-barrage. Chaque soir, le groupe itinérant présente l’idée se servir du parc pour redorer son image et comme prétexte pour du parc dans un autre village, informe de la situation juridique, exproprier la forêt aux autochtones. prend acte des réserves émises et discute avec les personnes présentes. Compte tenu du fait qu’Internet comme les journaux Les zones penanes du parc englobent quelques-uns des sont quasi absents et les connexions téléphoniques rares dans derniers pans de forêts primaires du Sarawak. Elles constituent la forêt, ce contact direct est essentiel pour atteindre les gens. une attraction pour le parc, mais sont très exposées au risque de défrichages. Le groupe forestier Samling est en passe de Par ailleurs, nos partenaires et nous-mêmes souhaitons pénétrer dans les dernières forêts primaires que les Penan ont organiser des ateliers traitant d’une agriculture plus durable et réussi, à ce jour, à protéger en érigeant des barricades. C’est à ménageant les ressources, récolter des signatures pour le parc et la manière dont le gouvernement se préoccupera du thème des mandater une étude sur la biodiversité dans le parc. Des déléga- défrichages que l’on verra s’il est véritablement intéressé à tions devront en outre visiter des projets visionnaires dans le protéger la forêt pluviale. Sud-est asiatique. C’est en effet dans l’échange direct avec d’autres autochtones qui ont fait des expériences semblables que Dans la mise en œuvre du parc, le Bruno Manser Fonds l’on apprend le mieux. Nous avons encore un long chemin devant occupe une place privilégiée. Nous sommes fortement impliqués nous, et l’issue est incertaine. Mais un parc dans la forêt pluviale depuis le lancement du projet et pouvons y insuffler nos connais- autogéré par des autochtones serait un résultat révolutionnaire. sances. Compte tenu des bonnes relations que nous entretenons avec les Penan et les Kenyah, nous pouvons en outre contribuer à dépasser la méfiance qui s’est scellée historiquement entre les différents groupes autochtones. Enfin, nous pouvons participer à la mise en place d’un réseau international et faire intervenir des experts.

un rejet. Depuis lors, le vent a tourné: en 2014, un nouveau chef Du «Penan Peace Park» du gouvernement a été élu, Adenan Satem. En mai 2015, les Penan faisaient une apparition impromptue lors d’une réception au «Baram Peace Park» à l’ambassade de Malaisie à Londres et surprenaient le chef du gouvernement avec leur proposition de réalisation du parc. En 2009, 18 villages du Baram supérieur donnaient vie au Penan Adenan se montrait intéressé, soulignant cependant que cette Peace Park, dans le but d’air contre l’avancement des défrichages. réalisation dépendait aussi du soutien des autres ethnies dans Dès le départ, les Penan poursuivaient la vision de concilier la la région. protection de leur forêt pluviale et de leur héritage culturel avec des possibilités de développement. Ils souhaitaient créer des En novembre 2015, un premier entretien informel entre les Penan sources de revenus alternatives à la déforestation et à l’économie et des représentants du Département des forêts du Sarawak était de plantations. organisé à Kuala Lumpur. En février, une première négociation se tenait à en présence de l’autre grand groupe de population Les Penan et le Bruno Manser Fonds ont déjà investi beaucoup de de la région du Baram, les Kenyah. Cet été, les Penan et les temps dans le développement du parc: les Penan ont développé Kenyah partaient en commun pour la première tournée des villages, une vision commune lors d’assemblées animées, accueillant des dans le but de faire connaître l’idée du Baram Peace Park. délégations de tous les villages impliqués. Plusieurs projets concrets, comme 4 passerelles piétonnes, une école de base ou des ame- Après d’intenses discussions, le Penan Peace Park était renommé nées d’eau ont été réalisés. À l’heure actuelle, les Penan et le Baram Peace Park, faisant revenir sur le devant de la scène la ­Bruno Manser Fonds évaluent différentes possibilités de mettre rivière Baram et soulignant que le parc est un projet commun des en œuvre une agriculture ménageant les ressources et, bientôt, différentes ethnies de la région. La superficie du parc s’est alors une résidence touristique verra le jour. La cartographie de la ré- vue accrue de 1630 km2 à 2800 km2. Dans sa forme actuelle, gion et son utilisation par les Penan a également joué un rôle cen- le parc regrouperait 30 villages des Penan, Kenyah, Kelabit et tral (cf. nouvelle brève «Phase finale du projet de cartographie»). Saban. Cependant, les contours définitifs du parc dépendront de l’intérêt affiché par les différents villages et des négociations en En 2012, les Penan présentaient l’idée du parc dans le bâtiment cours avec le gouvernement. du Parlement de . Le gouvernement d’alors réagissait par Quels sont les projets réalisés à ce jour dans le cadre du «Bruno Manser serait Penan Peace Park? Sia Ngedau: Nous avons déjà construit quatre passerelles ­heureux de voir le Baram piétonnes, à Long Lamam, Long Ajeng, Long Sepigen et Long Sait. Plusieurs villages ont été équipés de conduites d’eau et d’installa- Peace Park.» tions sanitaires. À Long Lamai, on mène actuellement un projet de riziculture ménageant la forêt. À Long Ajeng, nous sommes en ce Interview: Annina Aeberli moment en train de construire un hébergement pour les touristes.

Tong Tana: Quels sont les buts du Penan Peace Park et Comment le gouvernement a-t-il réagi à l’idée du Penan comment l’idée a-t-elle vu le jour? Peace Park? Komeok Joe: Le Penan Peace Park a vu le jour en novembre 2009, Komeok Joe: Le gouvernement a tout d’abord rejeté l’idée du parc. à la faveur d’une fête d’inauguration organisée à Long Ajeng. Pourtant, à Londres, le chef du gouvernement s’est montré Mais l’idée existe bien entendu depuis plus longtemps. Nous nous intéressé et a fait comprendre qu’il fallait y intégrer les autres posons depuis longtemps la question de ce que nous pouvons ethnies. C’est ce que nous faisons actuellement. Nous espérons faire: nous avons érigé des barricades, envoyé des lettres, que le projet sera bientôt reconnu officiellement. sommes allés dans toutes les villes du Sarawak, mais les défri- chages continuaient. Lors de discussions avec des chefs Penan et En ce moment, nous sommes justement en tournée dans des ONG, nous avons eu l’idée de créer le Penan Peace Park: un les villages Kenyah. Comment les gens réagissent-ils à parc contrôlé et géré par les habitants autochtones eux-mêmes, l’idée du Baram Peace Park? et un lieu dans lequel les défrichages n’ont pas la place. Nous Komeok Joe: Les gens réagissent positivement, bien qu’il s’agisse voulons que le gouvernement reconnaisse nos droits sur la forêt. d’une idée nouvelle. Ils connaissent les problèmes dans la région, Sia Ngedau: L’idée du Penan Peace Park est partie des Penan. Nous en particulier les défrichages, ce n’est donc pas difficile de gagner voulons gérer le parc nous-mêmes, selon nos propres règles tradi- les villageois à l’idée du Baram Peace Park. D’aucuns sont tionnelles, afin de préserver la forêt pluviale. Il devra protéger nos sceptiques et ne font pas confiance au gouvernement. Mais au droits comme notre culture. Le Penan Peace Park aura aussi pour but début nous étions également peu à nous battre contre le barrage de générer des revenus grâce au tourisme et à la vente d’artisanat. de Baram et nos rangs ont grossi peu à peu. Beaucoup ne croyaient pas que nous arriverions à stopper la construction de la digue. Mais nous avons réussi, notamment grâce au soutien du Komeok Joe Bruno Manser Fonds. Aujourd’hui, nous devons tout d’abord et Sia Ngedau mobiliser des gens pour le Baram Peace Park. Komeok Joe, 51 ans, Komeok, tu as connu Bruno Manser. Que dirait-il du dirige l’organisation d’en- Baram Peace Park? traide penane Keruan. Il Komeok Joe: Je crois que Bruno en serait très heureux. Sa vision a lutté côte à côte avec et sa mission étaient de protéger la forêt et de faire reconnaître Bruno Manser de 1989 les droits coutumiers. Il serait très fier des Penan et du Penan jusqu’à sa disparition en Peace Park. C’est ce qu’il voulait. Il nous disait qu’il fallait protéger faveur des droits des Penan et pour la protection cette forêt. Aujourd’hui la montagne Murut en est la limite de la forêt pluviale. En mai de cette année, il a reçu inférieure, la chaîne montagneuse Kulit Buang en haut de notre le prix Bruno Manser de courage civique pour son village de Long Kerong la limite supérieure. C’est son héritage. Il engagement. Komeok Joe a grandi dans le village est toujours parmi nous. Il est là en haut, il chante au-dessus de la Penan de Long Kerong et vit actuellement avec son forêt pluviale. Son âme et son esprit sont très forts et il est avec épouse et leurs trois enfants à Kota Kinabalu, dans nous dans l’eau, la lune, le soleil, la forêt et les plantes, afin de l’État de Sabah. tout protéger. Sia Ngedau, 45 ans, est le coordinateur Penan du Quel est votre rêve pour la région du Baram? Baram Peace Park. En 2012, il a présenté le projet au Sia Ngedau: Nous espérons que notre lutte mènera au but, que nom des Penan dans le bâtiment du Parlement de nos droits seront reconnus et que nous pourrons protéger la forêt. Kuching, où il a dû affronter un rejet. À titre de coordi- Nous espérons que le parc deviendra réalité. nateur touristique du parc, il est responsable de tout Komeok Joe: Je souhaite que les droits des autochtones, en parti- ce qui touche au séjour des touristes, du transport culier ceux des Penan, soient reconnus. Nous voulons préserver la en passant par les porteurs jusqu’à la traduction. Il forêt et vivre heureux. C’est ma vision, également pour la généra- vit avec son épouse et leurs quatre enfants à Long tion à venir. C’est aussi celle de Bruno. Kerong, à l’intérieur de limites du Baram Peace Park. Nouvelles brèves

L’auxiliaire norvégien de Taib quitte soutien au gouvernement dans le le Sarawak ­développement d’une nouvelle stratégie Le Norvégien Torstein Dale Sjøtveit a remis énergétique. fin octobre son mandat de directeur général de l’entreprise électrique Sarawak Victoire pour le Bruno Manser Fonds: Energy. C’est un succès pour le Bruno l’Université d’Adelaïde se distancie de Manser Fonds, compte tenu du fait que le Taib Mahmud dirigeant avait fait avancer la construction En 2008, l’Université d’Adelaïde nommait de barrages hydroélectriques controversés une place sur son campus d’après le chef et, à plusieurs reprises, adjugé des du gouvernement du Sarawak Taib mandats à des entreprises appartenant à Mahmud. Elle justifiait cette procédure par la famille de l’ancien chef du gouvernement les dons généreux de l’ancien dirigeant à et actuel gouverneur Taib Mahmud. hauteur de 400’000 dollars. Cette somme Le retrait de Torstein Dale Sjøtveit est dépassait toutefois largement le revenu signe l’échec de la politique des barrages, annuel de Taib Mahmud et provenait donc qui a par ailleurs subi un revers cuisant selon toute vraisemblance de la caisse avec l’abandon du projet de barrage sur étatique du Sarawak. Le Bruno Manser le Baram en mars de cette année. Il laisse Fonds, la population autochtone du Le scandale de corruption malaisien à son successeur le soin de terminer le Sarawak de même que le parlementaire atteint Hollywood barrage de Baleh. australien Park Panell (illustration) ont Dans le cadre du scandale de corruption En août, le professeur Daniel Kammen et critiqué cet état de fait durant des années en relation avec le fonds étatique malaisien Rebekah Shirley, de l’Université de et se réjouissent enfin de la décision de 1MDB, une plainte déposée par le Ministère Californie, Berkeley, étaient de passage au l’université, qui veut renommer la place. US de la justice a mis au jour le fait que Sarawak. Ils venaient proposer leur Leonardo DiCaprio était également impliqué à plusieurs titres dans le cas. C’est ainsi seaux, 1000 lieux-dits et 600 arbres férents villages Penan se réunissent dans que sa compagnie de production Appian fournissant du poison à flèches. Les cartes le cadre de six rencontres régionales, afin Ways a probablement financé le film ­rédigées en deux langues – penan/anglais de clarifier les limites se chevauchant et de «The Wolf of Wall Street» à partir de fonds – seront publiées l’année prochaine. Elles corriger les dernières erreurs. Enfin, les malaisiens détournés. Par ailleurs, DiCaprio s’adressent en premier lieu aux Penan, cartes seront certifiées par les chefs des vil- entretenait des contacts personnels étroits mais servent aussi au gouvernement du lages au moyen d’une empreinte du pouce. avec Low Taek Jho («Jho Low»), le person- Sarawak comme preuve en lien avec les nage-clé du scandale de corruption. La Le Conseil national manque l’occasion fondation environnementale de Leonardo d’améliorer la protection des forêts DiCaprio aurait en effet reçu des dons à tropicales hauteur de 3 millions de dollars US de la Lors de la session d’automne de cette an- part de Jho Low. Le Bruno Manser Fonds née, le Conseil national a décidé de ne pas exige dès lors une transparence totale de renforcer l’engagement de la Suisse en fa- la part tant de Leonardo DiCaprio que veur de la forêt pluviale et a rejeté le postu- de sa fondation environnementale, laquelle lat de la conseillère nationale Maya Graf s’engage notamment pour la préservation par 109 voix contre 82. La conseillère fédé- de la forêt pluviale. rale Doris Leuthard laissait toutefois entre- exigences territoriales des Penan. En outre, voir vouloir se préoccuper de la protection Phase finale du projet de cartographie nous espérons que les universités et d’autres des forêts dans le cadre de l’accord sur la Le Bruno Manser Fonds soutient les Penan organisations afficheront un intérêt. protection du climat encore à ratifier. Le depuis 2002 dans la cartographie de leurs À l’heure actuelle, le collaborateur du BMF Bruno Manser Fonds s’était engagé l’année territoires. Les Penan ont documenté les Tobias Kugler est sur place au Sarawak, dernière au moyen d’une pétition pour de- ­limites de leur territoire au GPS ainsi que afin de discuter les cartes une dernière fois mander un renforcement de l’engagement plus de 5000 bras de rivières et de ruis- avec les Penan. Des représentants des dif- de la Suisse en faveur de la forêt pluviale. Impressum ANNONCE La prochaine Dans la langue des Penan de la forêt pluviale assemblée générale du Sarawak (Malaisie), «Tong Tana» signifie du «dans la forêt». Bruno Manser Fonds se tiendra le samedi 13 mai 2017. Éditeur: Bruno Manser Fonds Association pour les peuples de la forêt pluviale Socinstrasse 37, CH-4051 Bâle Téléphone +41 61 261 94 74 Courriel: [email protected] Internet: www.bmf.ch Rédaction: Annina Aeberli, Johanna Michel Images: BMF, Julien­ Coquentin Traduction: Gaïa traductions Graphisme: moxi ltd., Bienne Impression: Speck Print AG, Baar Production et expédition: dm.m division, AZ Direct AG, Rotkreuz Imprimé sur du papier 100% recyclé (RecyStar nature)

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