Demande d’enregistrement ICPE pour un élevage de poulets de chair

Julie Thiercelin 3 route de la Garenne Z.I Morailles 45300 Pithiviers-le-Vieil Tél. 02 38 32 76 30 GAEC POTIGNON

www.alliancecentre.fr Adresse (siège et projet) Les oudots 71760 MARLY SOUS ISSY

Déposé le : 03/01/2019 version n° II

Responsable du dossier : THIERCELIN Julie [email protected] Tél. 02 38 32 76 30 1 Sommaire CHAPITRE A.CONTEXTE DE LA DEMANDE CHAPITRE C.EVALUATION PRÉLIMINAIRE DES INCIDENCES NATURA 2000 A.1.1.Lettre de demande d’enregistrement ICPE C.1.POSITIONNEMENT DU SITE PAR RAPPORT A NATURA 2000 A.1.2.Dérogation d'échelle C.2.ENJEUX DES SITES NATURA 2000 A.2.FORMULAIRE CERFA N°15679*02 C.3.ANALYSE DE L'ABSENCE D'INCIDENCE A.3.SITUATION RÉGLEMENTAIRE C.4.CONCLUSION A.4.CAPACITÉS TECHNIQUES ET FINANCIÈRES CHAPITRE D.CONFORMITÉ AUX PRESCRIPTIONS DE L'ARRÊTÉ TYPE A.4.1.Capacités techniques D.1.APPROCHE SYNTHÉTIQUE A.4.2.Capacités financières D.2.RÈGLES D'AMÉNAGEMENT CHAPITRE B.DESCRIPTIF TECHNIQUE DE L'EXPLOITATION D.2.1.Distances d'éloignement B.1.LOCALISATION DU PROJET D.2.2.Intégration paysagère B.2.ACTIVITÉS DE L'EXPLOITATION D.2.3.Préservation de la biodiversité B.2.1.Activité existante D'élevage bovins D.2.4.Conception des bâtiments B.2.2.Activité en projet D.3.RÈGLES D'EXPLOITATION : EFFETS DU PROJET ET MESURES ASSOCIÉES B.3.BÂTIMENT ET ÉQUIPEMENTS D’ÉLEVAGE EN PROJET D.3.1.Prévention des pollutions et des accidents B.3.1.Bâtiment d'élevage D.3.2.Emissions dans l'eau et le sol B.3.2.Groupe électrogène D.3.3.Emissions dans l'air B.3.3.Enceinte équarrissage D.3.4.Gestion du bruit B.3.4.Hangar de stockage en projet D.3.5.Gestion des déchets et sous-produits B.3.5.Silos D.3.6.Gestion du trafic routier B.3.6.Stockage de gaz CHAPITRE E.CONDITIONS DE REMISE EN ÉTAT EN CAS DE CESSATION D'ACTIVITÉ B.3.7.Réserve incendie E.1.INFORMATION À L’ADMINISTRATION ET AU REPRENEUR B.4.TACHES D'ÉLEVAGE DU PROJET D'ÉLEVAGE DE VOLAILLES E.2.MISE EN SÉCURITÉ DU SITE B.4.1.Origine des poussins E.2.1.Evacuation des consommables B.4.2.Alimentation E.2.2.Evacuation des déchets et produits dangereux B.4.3.Abreuvement des animaux E.3.GESTION DU BÂTIMENT ET DES MATÉRIELS B.4.4.Ambiance de la salle d’élevage E.3.1.Matériels B.4.5.Enlèvement des volailles E.3.2.Bâtiment B.4.6.Production et collecte du fumier E.3.3.Limitation de l’accès au site B.4.7.Surveillance et entretien de l’élevage E.4.SURVEILLANCE DES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT B.4.8.Opérations de nettoyage en fin de bande et vide sanitaire E.4.1.Milieu humain et émissions atmosphériques B.5.GESTION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE (VOLAILLES ET BOVINS) E.4.2.Faune et fore B.5.1.Nature des effluents produits E.4.3.Sol – Eau B.5.2.Stockage du fumier CHAPITRE F. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS SHEMAS ET PROGRAMMES : B.5.3.Valorisation du fumier SDAGE / SAGE / PDEMA / PREDIS / SDC / PROGRAMMES ACTIONS NITRATE / ARRETE PPA

2 CHAPITRE A. CONTEXTE DE LA DEMANDE

A.1. LETTRE DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT ICPE ET DEROGATION D’ECHELLE A.1.1. Lettre de demande d’enregistrement ICPE A.1.2. Dérogation d'échelle

A.2. FORMULAIRE CERFA N°15679*02

A.3. SITUATION RÉGLEMENTAIRE

A.4. CAPACITÉS TECHNIQUES ET FINANCIÈRES A.4.1. Capacités techniques A.4.2. Capacités financières

3 A.1. LETTRE DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT ICPE ET DEROGATION D’ECHELLE

A.1.1.LETTRE DE DEMANDE D’ENREGISTREMENT ICPE Activités et Niveau du Intitulé de la rubrique Préfecture de Saône-et-Loire rubrique site à terme Direction Départementale de la Protection des Populations Bovins (activité Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivement 220 vaches Missions Environnement d'élevage, transit, destiné à l'alimentation des veaux) : A partir de 100 vaches allaitantes 196 rue de Strasbourg vente, etc. de) 71000 MÂCON 2101 - 3 Déclaration Objet : Demande d’enregistrement d’un élevage de Volailles de chair Elevage, vente Volailles, gibier à plumes (activité d'élevage, vente, etc. de), à 39 990 etc. de volailles, l'exclusion d'activités spécifques visées à d'autres rubriques. emplacements MARLY-SOUS-YSSY, le 10/09/2018 gibier à plumes 1. Installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 2111 - 2 3660...... Autorisation (3) Enregistrement Monsieur le Préfet, 2. Autres installations que celles visées au 1 et détenant un nombre d'emplacements Nous soussignés, pour les volailles et gibier à plumes supérieur à 30 000...... Enregistrement 3. Autres installations que celles visées au 1 et au 2 et détenant un Demandeur GAEC POTIGNON nombre d'animaux équivalents supérieur à 5000...... Déclaration Représentée par POTIGNON Charlène, POTIGNON Brigitte et POTIGNON Vincent Le site du projet est localisé au lieu-dit Les Oudots sur la parcelle 129. Le rayon de 1km autour du Adresse (siège et projet) Les Oudots - 71760 MARLY-SOUS-YSSY site d’élevage s’étend sur les communes suivantes (Cf. Carte IGN 1/25 000, Annexe 1) : - ISSY-L’EVÊQUE Avons l’honneur de solliciter l’enregistrement, au titre des Installations Classées pour la - MARLY-SOUS-YSSI Protection de l’Environnement, d’un élevage de poulets standards sur la commune de - TAZILLY MARLY-SOUS-YSSY. Le GAEC est à la tête d’un troupeau de 220 vaches allaitantes charolaises - LUZY et limousines, sur trois sites, soumis à la réglementation ICPE relevant du régime de la déclaration. Cette activité reste inchangée dans le cadre du projet de création d’un atelier de Nous joignons à notre présente demande d’enregistrement : poulets standards. - Le Formulaire CERFA n°15679*02, relatif à l’enregistrement ICPE - Le descriptif du contexte de la demande avec le tableau récapitulatif des installations et Le projet consiste en la construction d’un bâtiment pour l’élevage de volailles de chair sur le activités classées site de MARLY-SOUS-YSSY, le site se trouve dans un milieu calme et éloigné des tiers assurant une qualité d’élevage optimum. - La description technique de l’atelier de volaille de chair au terme du projet - La conformité de l'exploitation aux prescriptions de l'arrêté-type du 27/12/2013 relatif aux Le fumier de volailles produit (mélange de fientes et de litière) sera valorisé selon un plan prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'enregistrement au d’épandage, élaboré par le CERFRANCE Alliance Centre. Le parcellaire d’épandage est situé titre des rubriques n°2101-3 et 2111-2 de la nomenclature des installations classées pour la dans les départements de la Saône-et-Loire et de la Nièvre sur les communes suivantes : - LUZY (58) protection de l'environnement, - MILLAY (58) - L'articulation du projet avec les plans, schémas et programmes mentionnés aux 4°, 5°, 17° à - MARLY-SOUS-ISSY (71) 20°, 23° et 24° de l'article R-522-17, - (71) - Des documents annexes, incluant notamment les plans relatifs à l'élevage et le plan d’épandage. Au terme du projet, le GAEC POTIGNON sera soumis à la réglementation Installations Classées pour la Protection de l’Environnement pour les niveaux suivants : Signatures 4 A.1.2. DEROGATION D’ECHELLE A.2. FORMULAIRE CERFA n° 1579*02

Objet : Demande d’enregistrement – Elevage de 39 990 poulets standards Dérogation d’échelle

Référence : • Décret du 20 mai 1953 modifié, relatif à la nomenclature officielle, • Code de l’environnement paru au journal officiel le 21 septembre 2000.

Marly-Sous-Issy, 10/09/2018 Monsieur le Préfet,

Conformément au code de l’environnement Livre V, Titre Ier et aux dispositions de l’article R.512-46-4, nous soussignés, Raison sociale : GAEC POTIGNON Représenté par : POTIGNON Charlène, POTIGNON Brigitte et POTIGNON Vincent Adresse (siège et projet) : Les Oudots - 71760 MARLY-SOUS-YSSY Avons l’honneur de présenter un demande d’enregistrement pour un élevage de poulets standards. Compte-tenu de la nature du bâtiment et de sa longueur, les échelles de plans évoquées dans le code de l’environnement ne sont pas adaptées à une lecture aisée de notre projet. Conformément à l’article précité, nous avons l’honneur de demander à votre autorité une dérogation d’échelle afin de présenter un plan de masse à une échelle plus adaptée à notre situation. Souhaitant que notre demande aboutisse, veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de notre considération distinguées.

Signatures 5 6 7 8 9 10 11 A.3. SITUATION REGLEMENTAIRE

L’élevage de volailles de chair projeté par le GAEC POTIGNON à MARLY-SOUS-ISSY est l’objet de la présente demande d’enregistrement de l’exploitation auprès de la Préfecture de Bourgogne au titre des ICPE. Les activités concernées par la Gaz inflammables liquéfiés de catégorie 1 et 2 (y compris GPL) et gaz naturel (y compris biogaz affiné, lorsqu'il a été traité nomenclature ICPE sont les suivantes. Gaz conformément aux normes applicables en matière de biogaz purifié inflammables et affiné, en assurant une qualité équivalent à celle du gaz naturel, y 2,8 tonnes liquéfiés compris pour ce qui est de la teneur en méthane, et qu'il a une de catégorie teneur maximale de 1% en oxygène). La quantité susceptible d'être Non classé 1 et 2 Activités et Niveau du présente dans les installations y compris dans les cavités Intitulé de la rubrique 4718 rubrique site à terme souterraines (strates naturelles, aquifères, cavités salines et mines désaffectées) Bovins Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : (activité 220 vaches Produits essences et naphtas ; kérosènes (carburants d'aviation compris) ; d'élevage, Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivement allaitantes pétroliers gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et 1,69 tonnes transit, vente, destiné à l'alimentation des veaux) : A partir de 100 vaches spécifiques et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de etc. de) Déclaration carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes Non classé 2101 - 3 substitution usages et présentant des propriétés similaires en matière 4734 - 2 Volailles, gibier à plumes (activité d'élevage, vente, etc. de), à d'inflammabilité et de danger pour l'environnement l'exclusion d'activités spécifiques visées à d'autres rubriques. 1. Installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique Combustion à l'exclusion des installations visées par les rubriques Elevage, vente 3660...... Autorisation (3) 2770 et 2771. etc. de 39 990 2. Autres installations que celles visées au 1 et détenant un nombre A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en volailles, emplacements d'emplacements mélange, du gaz naturel, des gaz de pétroles liquéfiés, du fioul gibier à pour les volailles et gibier à plumes supérieur à 30 domestique, du charbon, des fiouls lourds, de la biomasse telle que Groupe plumes Enregistrement définie au a ou au b (i) ou au b (iv) de la définition de biomasse, des électrogène 000...... Enregistrement Combustion 2111 - 2 produits connexes de scierie issus du b (v) de la définition de 36KW 3. Autres installations que celles visées au 1 et au 2 et détenant un 2910 - A nombre d'animaux biomasse ou lorsque la biomasse est issue de déchets au sens de équivalents supérieur à 5000...... Déclaration l'article L. 541-4-3 du code de l'environnement, à l'exclusion des Non classé installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour Stockage de Dépôts de papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues y lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au paille compris les produits finis conditionnés, à l'exception des Non classé traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières 1530 établissements recevant du public. entrantes, 75 m3 silos Silos et Silos et installations de stockage en vrac de céréales, grains, verticaux installations produits alimentaires ou tout produit organique dégageant des d’aliment de stockage poussières inflammables, y compris les stockages sous tente ou volailles 2160 structure gonflable Non classé

12 A.4. CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES A.4.1. CAPACITES TECHNIQUES A.4.2. CAPACITES FINANCIERES

Les capacités techniques du GAEC POTIGNON reposent d’une part sur l’expérience et Afin d’optimiser la gestion financière du projet, le GAEC POTIGNON a su s’entourer de prestataires d’autre part sur la qualification des associés. compétents.

Le partenaire bancaire de l’élevage est : Vincent POTIGNON possède les diplômes CREDIT AGRICOLE suivants : BEPA et un BPREA. Il a réalisé un CENTRE EST stage sur l’exploitation familiale de 2002 à 39 B Rue de la Liberté 2004. Ensuite un apprentissage toujours sur 71130 l’exploitation familiale de 2004 à 2008. Il a Cf. Annexe 5 été aide familiale de 2008 à 2014 et s’est installé en individuelle en en 2014 puis il est entré dans le GAEC POTIGNON suite à une Concernant la gestion économique, l’exploitation bénéficie des conseils du CERFRANCE Alliance fusion en mars 2014. Centre : Expert comptable : CARTERON Éric Comptable : BATZ Christelle CERFRANCE Alliance Centre Brigitte POTIGNON possède un BEPC, un BEP agent administratif et une formation 18 rue Victor Hugo comptable. En décembre 2014 elle a créé son exploitation individuelle puis elle est entrée 58170 LUZY dans le GAEC POTIGNON en 2014 suite à une fusion. Cf. Annexe 5

Une attestation des capacités financières fournie par l’expert M. CARTERON et la banque justifient Charlène POTIGNON possède un BTSA. la pertinence du projet. Ensuite elle a travaillé en tant que technico commerciale chez ATRIAL puis elle s’est tournée vers l’élevage de bovin et de chevaux trotteurs. Elle projette de s’installer très prochainement dans le GAEC POTIGNON.

13 CHAPITRE B.DESCRIPTIF TECHNIQUE DE L'EXPLOITATION B.1. LOCALISATION DU PROJET

B.2. ACTIVITÉS DE L'EXPLOITATION B.2.1. Activité existante d'élevage bovins B.2.2. Activité en projet

B.3. BÂTIMENT ET ÉQUIPEMENTS D’ÉLEVAGE EN PROJET B.3.1. Bâtiment d'élevage B.3.2. Groupe électrogène B.3.3.Enceinte équarrissage B.3.4. Hangar de stockage en projet B.3.5. Silos B.3.6. Stockage de gaz B.3.7. Réserve incendie B.4. TACHES D'ÉLEVAGE DU PROJET D'ÉLEVAGE DE VOLAILLES B.4.1. Origine des poussins B.4.2. Alimentation B.4.3. Abreuvement des animaux B.4.4. Ambiance de la salle d’élevage B.4.5. Enlèvement des volailles B.4.6. Production et collecte du fumier B.4.7. Surveillance et entretien de l’élevage B.4.8. Opérations de nettoyage en fin de bande et vide sanitaire B.5. GESTION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE (VOLAILLES, BOVINS ET OVINS) B.5.1. Nature des effluents produits B.5.2. Stockage du fumier B.5.3. Valorisation du fumier 14 B.1. LOCALISATION DU PROJET Le périmètre d’épandage est situé dans les départements de la Saône-et-Loire et de la Nièvre Le projet est prévu au cœur de la petite région de l’Autunois au Nord-ouest du département sur les communes suivantes : de Saône-et-Loire. Cette région ce caractérise par une topographie vallonnée. Les fonds de - LUZY (58) collines sont façonnées par l’élevage Charolais traditionnel, à savoir : les prairies naturelles - MILLAY (58) extensives, bordées de haies et parsemées par de nombreux feuillus de hauts jets (chênes et - MARLY-SOUS-ISSY (71) frênes). - CHARBONNAT (71) C’est dans ce paysage typique que nous découvrons le lieu-dit de la parcelle de construction « les Oudots » sur la communes de MARLY-SOUS-ISSY. Le corps de ferme du GAEC POTIGNON se découvre au Sud d’une voie communale bordée de haies bocagères. Le site de construction est exposé au Sud-Est. Il dispose d’une pente significative tout en étant relativement plat sur l’axe Nord-Est/Sud-Ouest.

L’organisation spatiale du bâti existant s’articule d’une cour de ferme composée de bâtiments anciens à vocation agricoles et de la maison de l’éleveur. La parcelle de construction dispose d’une bonne couverture végétale à base de haies champêtres et de feuillus encadrant la propriété. Les limites visuelles sont bloquées au Nord par le bâti existant. Les autres points cardinaux offrent une vue davantage dégagée mais toujours animée par un bocage dense.

L’ensemble des parcelles cadastrales, d’un seul tenant, est une propriété de l’indivision POTIGNON domicilié à « les Oudots » - 71760 MARLY-SOUS-ISSY. Elles sont référencées au cadastre de la communes de MARLY-SOUS-ISSY, sur la section A n° 129 – 126 – 124 – 123 – 130 d’une contenance de 62 505 m2.

Les communes présentes dans le rayon de 1km autour du site de l’élevage en projet sont : - ISSY L’EVEQUE - TAZILLY - LUZY

Cf. Annexe 1, Documents graphiques

Les tiers d’habitation les plus proches, sont éloignés des bâtiments en projet. Le premier tiers est situé à plus de 247 m du bâtiment d’élevage.

15 B.2. ACTIVITES DE L’EXPLOITATION B.2.1. ACTIVITE EXISTANTE D’ELEVAGE BOVINS B.2.2. ACTIVITES PROJETS

Le GAEC POTIGNON exploite actuellement une superficie de 269,37 ha (dont 264 ha de Le projet du GAEC POTIGNON consistera en l’élevage de poulets standards en intégration surfaces consacrées aux fourrages) avec un cheptel de 220 vaches allaitantes charolaises et avec LDC, destinés à la consommation humaine. Les volailles seront élevées depuis l’âge de limousines. 1 jour pendant environ 35 jours. L’élevage s’effectuera en bâtiment clos, sur une litière de paille. Afin de répondre à la demande de LCD en fournissant une production satisfaisante L’activité d’élevage de bovins est menée sur 3 sites différents, sur les communes de MARLY- quantitativement et qualitativement, l’élevage sera conduit en respect de la Charte qualité SOUS-ISSY, LUZY et CUZY : de LDC. - Site des Oudots à MARLY-SOUS-ISSY - Site de Bellague à LUZY LE GAEC POTIGNON a envisagé son projet en raison de la demande locale de production de - Site de Cuzy à CUZY volailles de chair. Il lui permettra également de générer un revenu supplémentaire sur la ferme. De plus, ce projet permettra l’installation de Mme POTIGNON Charlène dans le GAEC Dans le cadre du projet, l’atelier bovins reste inchangé. POTIGNON.

Le site de Bellague : Sur ce site, le GAEC POTIGNON possède 4 stabulations et un bâtiment de stockage de fourrages.

Le site des Oudots : Sur ce site, le GAEC POTIGNON possède 3 stabulations, 2 hangar de stockage de matériel, 1 atelier et 4 hangar pour le stockage du fourrage.

Le site de Cuzy : Sur ce site, le GAEC POTIGNON possède 1 stabulation et deux emplacements pour stocker le fourrage.

Les bâtiments de l’exploitation possèdent 8 stabulations libres aires paillées intégrales qui ont respectivement : 25 places jeunes, 50 places génisses 18 mois + 25 places jeunes, 45 places adultes, 60 places adultes, 60 places jeunes, 25 places adultes et de nouveau 25 places adultes. Egalement 1 stabulation sur caillebotis de 42 places adultes.

16 B.3. BATIMENT ET EQUIPEMENTS D’ELEVAGE EN PROJET B.3.1. BATIMENT D’ELEVAGE B.3.1.1. CARACTERISTIQUES DE CONSTRUCTION B.3.1.2. EQUIPEMENTS D’ELEVAGE Le projet repose sur la construction d’un bâtiment d’élevage aux dimensions suivantes : Le bâtiment d’élevage respectera strictement les normes en matière de confort des poulets (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des Longueur(axe poteaux) 104 m poulets destinés à la production de viande).

Largeur intérieurlongrines 18 m La salle d’élevage du bâtiment accueillera 7 bandes par an de 39 990 poulets pour une Hauteur poteaux 2,975 m surface de 1 800 m² utiles, soit une concentration moyenne de 22 poulets par m² respectant une densité d’élevage inférieure à 39 kg/m². Cette densité étant supérieure à 33kg/m², Surface utile pour les animaux 1 800 m² l’éleveur devra réaliser, outre une déclaration à l’autorité vétérinaire, les dispositions suivantes : Les matériaux de construction seront les suivants : - Mise à disposition d’une documentation décrivant les systèmes de - Charpente : brevetée NTD , 100% galvanisée production (plan de la salle d'élevage, description systèmes de ventilation, systèmes - Couverture : type bac acier, teinte gris-brun d’alimentation, d’abreuvement, type de revêtement de sol et litière, caractéristiques du - Sous-toiture : type panneau sandwich (isolation U=0,37W/mqK) programme lumineux) - Bardage : type panneau sandwich, couleur extérieure : gris-beige - Contrôle des paramètres environnementaux : mesures des concentrations - Ouvertures : 1 sas sanitaires 5*4 + 1 sas technique+ 2 portails 4*4 + 1 en ammoniac et dioxyde de carbone ne dépassant pas respectivement 20 ppm et 3.000 porte 1,13*2,00 + 1 porte latérale + 1 portail 4*4 + 1 trappe à cadavres + ppm (au niveau de la tête des volailles), excédent de température intérieur ne dépassant gouttières aluminium + longrines béton pas les 3°C en cas de température extérieure supérieure à 30°C, humidité relative moyenne - Une fosse PVC de 5m3 pour les eaux usées (sur 48h) inférieure ou égale à 70% en cas de température extérieure inférieure à 10°C - Aire bétonnée - Renseignements supplémentaires mis à la disposition de l’abattoir (mortalité journalière, taux de mortalité cumulé, hybride ou race des poulets) Le bâtiment d’élevage se répartira en zones distinctes : - 1 sas sanitaire situé à l’entrée de la salle d’élevage, permettant de limiter Le matériel retenu a été choisi pour sa fiabilité et sa robustesse. les apports d’agents pathogènes - 1 sas technique La salle d’élevage comportera les équipements suivants : - 1 local groupe - 4 chaines d’alimentation LEROY poulets avec rotation assiettes. 512 assiettes au total dont 309 avec couvercle et 203 avec couvercle et trappe de fermeture. - 5 lignes pipette PLASSON avec système d’abreuvement goutte à goutte.

L’ambiance sera contrôlée par une centrale de pilotage AVITOUCH 16 RELAIS conçu par TUFFIGO RAPIDEX. C’est un système interactif de gestion des paramètres des bâtiments d’élevage de volaille. Équipé d’un écran tactile couleur, AVITOUCH permet de piloter en temps réel plus de 25 paramètres tels que les températures, l’hygrométrie, le chauffage, l’éclairage et les besoins en apport d’air. 17 B.3.1.3. VENTILATION DU BATIMENT D’ELEVAGE B.3.1.6. RAFRAICHISSEMENT DE L’AIR La qualité de l’air est un élément déterminant pour la santé des volailles. En effet, les Lors des périodes estivales, la température extérieure, cumulée avec la chaleur dégagée par les différentes émissions (poussières, émissions ammoniaquées) peuvent atteindre le système animaux, peut être susceptible d’incommoder les volailles. respiratoire des volailles. Afin d’offrir un confort supplémentaire aux animaux lors de ces périodes de fortes chaleurs, un Les récentes évolutions en matière de ventilation des bâtiments d’élevage ont permis dispositif de rafraîchissement d’air de type brumisation sera mis en place dans la salle d’élevage. d’améliorer cette situation et finalement d’apporter une meilleure qualité de l’air, pour une Ce principe consiste en une humidification de l’atmosphère de la salle d’élevage. La chaleur de la meilleure santé des animaux. La salle d'élevage est donc constamment ventilée avec salle d’élevage entraînera une évaporation de l’eau, créant un différentiel de température. Le admission permanente d'air frais extérieur et évacuation d'air vicié chaud. bon réglage (à la seconde) de la durée du jet de brume permet une brumisation « sèche », sans humidification du sol. Le jet de brume doit être une eau pulvérisée sous pression, plus fine est la La ventilation sera de type dynamique avec extraction. Elle est composée de 2 ventilateurs particule d’eau, plus vite elle s’évaporera pour créer le différentiel de température attendu. EC BLUE910 FF 24500 m3/h pour la ventilation pignon, 6 ventilateur EC BLUE FN de 9050 m3/HI avec capots pour le démarrage progressif et de 6 turbines de 42 100 m3/h avec La brumisation sera réalisée par l’intermédiaire de deux rampes de 76 buses de 9 L/h. fermeture hiver. situés sur le long-pan Nord du bâtiment. L'entrée d'air est effectuée sur les longs pans du bâtiment par 116 trappes KAN’AIR2 L.

B.3.1.4. CHAUFFAGE B.3.1.7. SAS SANITAIRE En début de bande, l’élevage nécessitera d’être maintenu à une température constante Afin de limiter toute importation extérieure d’agents pathogènes, le bâtiment d’élevage pour le bien-être des poussins, en raison de la faible taille des sujets. comportera un sas sanitaire permettant d’accéder à la salle d’élevage. Le sas comportera : Dans la salle d’élevage, le chauffage sera assuré par 3 générateur CBX 85 15 à 85KW. • Un lavabo équipé d’un distributeur de savon bactéricide, • Des équipements spéciaux (cotte d'élevage, chaussures spécifiques élevage), • Des équipements jetables pour les visiteurs (cotte jetable, sur-bottes). B.3.1.5. ECLAIRAGE DU BATIMENT Toute personne habilitée à pénétrer dans l’unité, en période d’élevage, devra passer par le sas L’éclairage de la salle d’élevage se fera par 5 lignes d’éclairages de type pulsa leds 9w de sanitaire. puissance. Le sas sera l’unique accès à la salle d’élevage pendant toute la durée de présence des animaux. Dans le sas sanitaires, l’usage de l’eau représentera environ : 3,7 m3 par an. Les eaux usées Un programme d’éclairement progressif sera défini par la centrale de pilotage. générées dans le sas sanitaire seront stockées dans une poche de récupération de 20 m3 en projet.

18 B.3.2. GROUPE ELECTROGENE B.3.6. RESERVE INCENDIE En vue d’intervenir au plus vite en cas d’incendie sur le site, l’établissement disposera d’une En cas de coupure sur le réseau de distribution public d’électricité, la desserte électrique du réserve souple de 240 m3. Afin d’être aisément accessible et mobilisable par les pompiers, site sera assurée par un groupe électrogène, situé dans le local technique du bâtiment en la réserve sera située à 25 m du bâtiment en bordure de l’aire stabilisée. projet. La puissance du groupe sera de 45 kVA soit 36 KW. Il sera associé à un stockage de La quantité d’eau stockée à été décidée par les pompiers lors d’un échange téléphonique. fuel déjà existant et aux normes avec un bac de rétention, situé dans une grange à plus de La réserve incendie sera alimentée par l’eau du réseau afin de maintenir le niveau de 100m des bâtiments, possédant une capacité de 2 000L. remplissage au plus haut.

B.3.3. ENCEINTE EQUARRISSAGE Cf. Annexe 6 « grille de couverture incendie » document transmis par les pompiers. L’exploitant effectuera des visites quotidiennes de son élevage. Lors de chaque visite, les B.4. TACHES D’ELEVAGE DU PROJET volailles mortes seront enlevées (2 fois par jour), placées dans un congélateur situé dans le local technique. L’exploitant transférera ensuite les cadavres dans un bac équarrissage situé D’ELEVAGE DE VOLAILLES à l’extérieur juste avant leur enlèvement. Le service d’équarrissage sera assuré par SARVAL Sud-Est à du groupe SARIA. Les tâches d’élevage seront organisées selon un cycle composé de plusieurs phases : => La période d’élevage (7 bandes de poulets par an) : - Début de lot : réception des poussins, B.3.4. SILOS - Elevage pendant 35 jours des poulets durant lesquels les volailles croissent grâce à une alimentation et une ambiance adaptées à leurs besoins, Le stockage des aliments sera effectué dans 3 silos de 25 m3, soit un stockage de 75 m3. - Fin de bande : enlèvement des volailles prêtes à être consommées La capacité de stockage de l’établissement est inférieure au niveau de déclaration au titre => La période de nettoyage /désinfection et vide sanitaire. de la rubrique 2160 de la nomenclature ICPE. B.4.1. ORIGINE DES POUSSINS B.3.5. STOCKAGE DE GAZ Le début de bande commencera après la réception des poussins de 1 jour depuis les couvoirs de : ORVIA, PERROT, Bourgogne et GOASDUFF. Afin de chauffer le bâtiment durant les premières phases d’élevage, un dispositif de générateurs chaud utilisera du gaz stocké sur le site. Le stockage reposera sur une cuve fixe de gaz de 2,8 tonnes. B.4.2. ALIMENTATION Compte tenu de la quantité de gaz stocké, l’installation est en-dessous du seuil de L’aliment distribué aux animaux sera fourni par l'établissement HUTTEPAIN SOREAL déclaration au titre de la rubrique 4718 de la Nomenclature ICPE. ALIMENTS à . Un dispositif de coupure de gaz sera présent à l’extérieur du bâtiment, facilement La composition de l’aliment reposera sur plusieurs formules successives d’aliments. accessible. Outre les variations de composition, la granulométrie sera également adaptée selon l'âge de la volaille. L'alimentation fournie fait l'objet de nombreuses recherches et mises au point afin de s'adapter aux changements morphologiques des animaux et à leur besoins. Les aliments sont garantis de composition exclusivement minérale et végétale, sans aucun antibiotique ni facteur de croissance. 19 L’aliment sera transféré depuis les silos, vers les lignes d’alimentation intérieures à l’aide B.4.6. PRODUCTION ET COLLECTE DU FUMIER d'une vis de reprise. La distribution des aliments sera continue et à volonté dans le temps. Le remplissage des Dans la salle d’élevage, le fumier (mélange des fientes de poulets et de paille) sera enlevé plateaux sera assuré en permanence. Les plateaux garantissent une bonne hygiène en en fin de bande (35 jours), puis stocké en bout de champ. Il sera géré selon le plan limitant le gaspillage (plateau courbé) et s’adaptent à l’âge de l’animal. d’épandage réalisé par le CERFRANCE Alliance Centre.

B.4.3. ABREUVEMENT DES ANIMAUX Le fumier sec sera produit en quantité annuelles suivantes : Le site sera desservi en eau par le réseau publique, permettant de satisfaire l’ensemble des Production annuelle de fumier : besoins du site et plus particulièrement l’abreuvement des animaux. 270 tonnes par an pour 7 bandes de poulets standards Le système de goutte à goutte permettra aux poulets de recevoir rapidement une quantité Cf. Annexe 4, Plan d'épandage. d’eau tout en évitant de la gâcher. Afin de suivre les consommations d’eau de l’élevage, le GAEC POTIGNON équipera le bâtiment d’un compteur volumétrique totalisateur. La consommation annuelle d’eau par les animaux sera de 2 160 m3. B.4.7. SURVEILLANCE ET ENTRETIEN DE L’ELEVAGE B.4.4. AMBIANCE DE LA SALLE D’ELEVAGE B.4.7.1 SUIVI QUOTIDIEN ET HEBDOMADAIRE DE L’ELEVAGE La centrale de pilotage AVITOUCH permettra de contrôler les paramètres de ventilation, de La bonne conduite de l’élevage reposera sur la planification et la réalisation d’opérations température, de chauffage, d’hygrométrie et d’éclairage dans la salle d’élevage. quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles.

La température sera régulée grâce à des sondes réparties dans l’ensemble du bâtiment. En Les opérations quotidiennes effectuées seront les suivantes : cas de chaleur excessive ou d’insuffisance de la ventilation, la centrale déclenchera les - Visite au moins deux fois par jour du bâtiment d’élevage, procédures d’alarme adaptées. - Vérification du bon fonctionnement du matériel, contrôle de l’arrivée de l’eau et de l’aliment, de la ventilation et de l’éclairage, En cas de dysfonctionnement de l’élevage, une alarme VIGeBOX se déclenchera (sirène - Contrôle de l’état sanitaire des animaux et enlèvement des éventuels extérieure + renvoi sur téléphone). Cette alarme déclenchera les événements suivants : poulets morts, - Défaut d’électricité dans le bâtiment - Enregistrement des consommations d’eau et d’aliment, des températures, - Absence d’aliment ou d’eau de l'hygrométrie, de la mortalité et des traitements. - Surconsommation d’eau - Pesée des volailles, avec des plateaux de pesage automatiques - Conditions ambiantes anormales (température, hygrométrie, …) Ces opérations seront assurées tous les jours de la semaine, y compris les jours fériées. B.4.5. ENLEVEMENT DES VOLAILLES Les opérations hebdomadaires sur l’installation seront les suivantes : En fin de bande, les volailles seront enlevées par une équipe spécialisée appartenant à LDC. - Nettoyage et désinfection du sas sanitaire, Les volailles seront expédiées vers l’abattoir de LDC Bourgogne. - Contrôle des appâts rongeurs, - Contrôle des alarmes et mise en route du groupe électrogène.

20 B.4.7.2. SUIVI VETERINAIRE DE L’ELEVAGE B.4.7.6.2. LUTTE CONTRE LES NUISIBLES Les volailles seront suivis par un vétérinaire sanitaire, conformément à l’arrêté du 22 Les rongeurs présentent un facteur de risque sanitaire. L’entretien des abords des décembre 2009 relatif à la lutte contre les infections aux Salmonelles. Le vétérinaire installations par le gérants limiteront fortement la présence de nuisibles. référent de l’élevage sera le docteur GHERRAS (01 Pont de Vaux). Toutefois en prévention, le GAEC POTIGNON mettra en place un plan de lutte contre les nuisibles, réalisé en interne et caractérisé par : B.4.7.3. PROPHYLAXIE DURANT LA PERIODE D’ELEVAGE - Localisation des appâts Les poussins seront livrés en lots certifiés et vaccinés contre la bronchite infectieuse (vaccin - Contrôle hebdomadaire des appâts et réapprovisionnement si besoin masse BI H120). - Appâts employés : raticide et souricide placés dans des boîtes (produits utilisés : RACUMIN PATE et RODILON PATE (CF. Annexe 7)) B.4.7.4. PERTE DE L’ELEVAGE De même, une procédure de désinsectisation pourra être mise en place (surtout l’été) de Grâce aux nombreuses mesures prises par l’exploitant pour le confort de ses animaux, manière à prévenir la prolifération d’insectes sur le site d’exploitation. Les méthodes complétées par le suivi vétérinaire, l’élevage devrait enregistrer un taux de mortalité faible peuvent être la pulvérisation d’un insecticide suivant les préconisations des produits utilisés. d’environ de 4%. Toute mortalité suspecte sera immédiatement déclarée à la DDPP dans le cadre du plan de surveillance contre la grippe aviaire. B.4.7.5. DEPISTAGE CONTRE LES SALMONELLES Conformément à l’arrêté du 22 décembre 2009 relatif à la lutte contre les infections à Salmonella dans les troupeaux de poulets de chair et de dindes d’engraissement, le GAEC POTIGNON s’engagera à réaliser un prélèvement sur le bâtiment. Avant tout transfert à l’abattoir, le GAEC POTIGNON devra attendre les résultats de recherche Salmonella, effectué dans les 20 jours précédant l’abattage transmis par le laboratoire d’analyse LB2A. L’ensemble des résultats sera conservé pour une durée de deux ans minimum et sera remis à disposition des services vétérinaires.

B.4.7.6. MAITRISE DES CONDITIONS SANITAIRES B.4.7.6.1. DECHETS DE PRODUCTION Les principaux déchets de production générés par les activités du GAEC POTIGNON seront les suivants : Plan de localisation des appâts - Bidons plastiques de produits sanitaires Appât - Déchets pharmaceutiques

Les bidons de produits sanitaires seront emmenés en déchetterie ou collectés par le fournisseur. Quant aux déchets pharmaceutiques ils seront repris par le vétérinaire. 21 B.4.8. OPERATIONS DE NETTOYAGE EN FIN DE BANDE ET

VIDE SANITAIRE 6. Enlever le fumier par la porte de derrière. La période de vide sanitaire entre deux bandes d’élevage durera 15 jours minimum et mettra Dans la salle d'élevage, les fientes se mélangent à la litière au cours de la période d'élevage. en œuvre les opérations nécessaires au nettoyage et à la désinfection des locaux. La plus Le tapis de litière auquel les fientes se mélangent constitue progressivement le fumier au cours grande partie des opérations sera réalisée par l’exploitant, en interne, selon la procédure d'une bande. Le fumier obtenu est pailleux et sec. La litière (bouchon de paille) joue un rôle décrite ci-après. important dans la composition du fumier par sa capacité d'absorption des liquides. Le fumier sec produit, constitué du mélange litière/déjection, sera épandu. Etape 1 : Décontamination du bâtiment

1. Démonter le matériel amovible et purger le système d'alimentation. La chaîne 7. Nettoyage du matériel l'alimentation sera vidée et démontée. Le matériel amovible (abreuvoirs et mangeoires) sera désinfecté (HYPEROX à 1L pour 200L d’eau), puis rincé à l'eau.

2. Vidanger les circuits d'eau Le circuit sera vidangé sur la litière en suivant la méthode : 8. Décontamination des aires • Décapage (PERO2SANE à 100mL pour 1000L d’eau) avec mise sous pression du circuit d'eau Les abords du bâtiment seront chaulés. • Détergence (CANAL’SANE à 1L pour 100L d’eau) sur les surfaces et le matériel puis rinçage à l'eau claire, • Détartrage (CANAL’CID à 1L pour 100L d’eau) puis rinçage à l'eau claire, 9. Vidange, désinfection des silos (FUMAGRI HA à 40mg de matière active par m3). • Désinfection (OXYDOSANE à 100mL pour 1000L d’eau) par pulvérisation d’une solution bactéricide, virucide et fongicide puis double rinçage à l'eau claire. Etape 2 : Vide sanitaire

3. Détremper le bâtiment Le séchage durera de 2 à 3 semaines. La préparation de l'arrivée de la bande suivante reposera sur Le bâtiment sera détrempé au jet d'eau pendant ½ heure ou au canon, le détrempage sera la mise en place de la litière. La litière sera constituée de bouchons de paille livrés par LDC et associé à un détergent (BIOSOLVE E à 0,3L pour 100L d’eau). stockés dans le hangar de stockage. L'exploitant utilisera une pailleuse qui permettra la mise en place d'une litière régulière sur toute la surface de la salle d'élevage. La litière et les parois seront traitées avec un insecticide (SOLFAC 10 à 20g pour 5L) et un fumigène 4. Décapage sera également effectué (FUMAGRI OPP 3 jours avant l’arrivée des poussins soit 3 boîtes). Le bâtiment sera nettoyé de l'extérieur vers l'intérieur, du haut vers le bas à l'aide d'un nettoyeur haute pression qui permettra de limiter la consommation d'eau. Pour l'intérieur du bâtiment, l'exploitant utilisera un détergent (SANISOL à 25kg pour 350L d’eau).

5. Désinfection Une première désinfection (TH5 à 1L pour 100L d’eau) sera réalisée sur l'extérieur et l'intérieur du bâtiment du plafond vers les sols. Une deuxième désinfection sera réalisée ensuite 22 (MEFISTO SHOCK à 1L pour 100L d’eau). B.5. GESTION DE LA MATIERE ORGANIQUE

(VOLAILLES et BOVINS) Le lieu de dépôt changera tous les ans sans retour sur la même parcelle avant un délai de 3 ans, Le fumier en sortie du bâtiment d’élevage sera valorisé par épandage, avec les effluents issus et respectera les règles de distance d'épandage prévues dans l’article 5. La durée de dépôt ne de l’élevage bovins conformément au plan d’épandage mis en place par le CERFRANCE Alliance devra pas excéder 9 mois, il se fera sur les communes de CUZY et LUZY. Centre. Cf. Annexe 4, Plan d’épandage Les fumiers de volailles seront stockés en tas conique et ils ne devront pas dépasser 3m de hauteur. L'exploitant procèdera à la couverture du tas, de manière à le protéger des intempéries B.5.1. NATURE DES EFFLUENTS PRODUITS et à empêcher tout écoulement latéral de jus. Les fertilisants organiques produits par les élevages de volailles et de bovins sur l’exploitation sont de différentes natures :

- Fumier sec de volailles sans écoulement issu des litières en fin de bande (270 t/an) Les capacités de stockage et les cultures en place permettent de respecter les périodes - Fumier très compact de bovins issu des litières accumulées évacuées tous les 2 mois (956 d’interdiction d’épandage définies par le 5ème programme d’action pour les zones vulnérables de t/an) la Bourgogne. - Lisier de bovins (167 t/an)

B.5.2. STOCKAGE DU FUMIER B.5.3. VALORISATION DU FUMIER Fumier bovins : Les fumiers des stabulations libres sont accumulés sous les bêtes pendant une période d’au B.5.3.1. PERIMETRE D’EPANDAGE moins 2 mois, puis mis en dépôt au champ sur une parcelle autorisée à l’épandage. Après exclusion des zones hydrographiques, des tiers, … la surface épandable du GAEC POTIGNON est de 257,41 ha pour le fumier et de 251,41 ha pour le lisier. Elle est suffisante Le lieu de dépôt changera tous les ans sans retour sur la même parcelle avant un délai de 3 ans, pour recevoir la totalité des effluents produits sur l’exploitation soit 956 tonnes de fumier et respectera les règles de distance d'épandage prévues dans l’article 5. La durée de dépôt ne compact de bovins, 270 tonnes de fumier de poulets et 167 tonnes de lisiers de bovins. devra pas excéder 9 mois, il se fera sur les communes de CUZY et LUZY. Le périmètre d’épandage s’étant sur les communes de : MARLY-SOUS-ISSY, CUZY, LUZY, Ils sont dans un premier temps épandus à l’automne sur les cultures, puis sur les prairies. MILLAY et CHARBONNAT.

Fumier volailles : Cf. ANNEXE 4, Plan d’épandage Le procédé de litière accumulée avec fumier compact, sous les pattes des volailles ne nécessite pas de plate-forme de stockage de déjections à l’extérieur du bâtiment car les fientes de volailles seront issues d’un séchage à plus de 65% de matière sèche donc non susceptible B.5.3.2. ORGANISATION DE L’EPANDAGE d’écoulement. L’épandage s’effectuera en période favorable conformément au plan d’épandage. Annuellement, la surface d’épandage sera supérieure à 77,4 ha. Le GAEC POTIGNON possède La gestion des fumiers compacts de litière accumulée du bâtiment en projet se fera un épandeur à hérissons verticaux d’une contenance de 14m3. conformément aux règles en vigueur. C’est-à-dire que les fumiers de volailles non susceptibles d’écoulement pourront être stockés au champ sans stockage préalable de deux mois sous les 23 animaux. CHAPITRE C. SITE NATURA 2000

C.1. POSITIONNEMENT DU SITE PAR RAPPORT A NATURA 2000

C.2. ENJEUX DES SITES NATURA 2000

C.3. ANALYSE DE L’ABSENCE D’INCIDENCE

C.4. CONCLUSION

24 C.1. POSITIONNEMENT DU SITE PAR RAPPORT A NATURA 2000

Le site NATURA 2000 le plus proche du GAEC POTIGNON est :

FR2601015 – BOCAGE, FORETS ET MILIEUX HUMIDES DU SUD MORVAN, site de la directive « habitats, faune, flore », à environ 1,3 km au nord du projet.

Le site « FR2601015 – BOCAGE, FORETS ET MILIEUX HUMIDES DU SUD MORVAN » s’étend sur 49 191 ha en région BOURGOGNE et à 100% sur le département de la NIEVRE. Les communes concernées sont : Avrée, Chiddes, Fléty, Fours, Glux-en-Glenne, Lanty, Larochemillay, Limanton, Luzy, Millay, Montaron, Moulins-Engilbert, Nocle-Maulaix, Onlay, Poil, Préporché, Rémilly, Saint-Honoré-les-Bains, Saint-Léger-de-Fougeret, Savigny-Poil-Fol, Sémelay, Sermages, Thaix, Vandenesse, Villapourçon.

Le site du projet est situé en dehors des zones NATURA 2000, à plus de 1 km.

Les parcelles d’épandage suivantes sont incluses intégralement dans les sites NATURA 2000, et représentent une surface de 117,09 ha de SAU. 46,27 ha des surfaces en NATURA 2000 sont en culture et 70,82 ha sont en prairie. Les épandages seront limités sur plusieurs ilots car ils sont en bordure de cours d’eau et de tiers.

Cf. ANNEXE 4, plan d’épandage

Les Oudots

Localisation du projet par rapport au site NATURA 2000

25 C.2. ENJEUX DES SITES NATURA 2000 C.3. ANALYSE DE L’ABSENCE D’INCIDENCE

Les sites NATURA 2000 FR2601015 – BOCAGE, FORETS ET MILIEUX HUMIDES DU SUD MORVAN, site de la directive « habitats, faune, flore » sont composés de paysages variés constitués de zones de reproduction, d'alimentation pour un grand nombre d'espèces de Le bâtiment d’élevage en projet est en dehors de la Zone Natura 2000. faune inféodée aux zones aquatiques (amphibiens, invertébrés, poissons). Le site présente une forte population de Sonneurs à ventre jaune puisque 12% des données d'observation et L’exploitation du GAEC POTIGNON ne portera logiquement pas atteinte aux enjeux du 11% des stations issues de la Bourgogne Base Fauna au 01/10/06 proviennent de cette zone, DOCCOB du fait de : ce qui justifie le fort intérêt de ce site pour la conservation de cette espèce en Bourgogne. Le • La localisation des unités d'élevage : bocage et les forêts présentent en effet un maillage dense de sites favorables à la - Projet en dehors du périmètre de Natura 2000, reproduction du crapaud Sonneur à ventre jaune. Le site est également d'un grand intérêt sur - Activités existantes inchangées et en dehors du périmètre de Natura 2000. le plan de la faune aquatique puisque l'Ecrevisse à pattes blanches et la Moule épaisse, deux • Des aménagements de l'installation : autres espèces d'intérêt européen sont présentes et renforcent l'intérêt de la zone. Les - Installations d'élevage aux normes, boisements de Frênes et d'Aulnes de bords des cours d'eau associé aux végétations - Collecte des rejets aqueux, immergées forment un ensemble de milieux d'intérêt européen favorables au crapaud - Gestion des rejets liquides Sonneur à ventre jaune et aux espèces vivant dans le lit des cours d'eau Moules, Ecrevisses - Gestion des déchets : triés et traités selon leur nature, autochtones... Les massifs boisés d'intérêt européen de type chênaie-charmaie et hêtraie- - Entretien des installations et de la végétation du site. chênaie et leurs annexes humides (suintements, ornières…) constituent également un habitat • L'encadrement de la gestion du fumier dans un Plan d'Epandage, prévoyant : favorable au crapaud Sonneur à ventre jaune. - Cahier d'épandage, - Apports inférieurs aux besoins des cultures (balance azote défcitaire), - Epandage de matière organique en substitution à l'engrais chimique, Les pratiques agricoles en place liées à l'élevage bovin extensif maintiennent des milieux - Respect des distances réglementaires d'épandage des points d'eau et cours prairiaux et d'une bonne qualité des cours d'eau, favorables au Sonneur à ventre jaune mais d'eau, également aux Ecrevisses à pattes blanches et aux populations de Moules autochtones. Les - Aucune augmentation des surfaces de terres labourables, sources et suintements de tête de bassin colonisés par ces espèces, en milieu ouvert de type - Maintien des prairies situées en Natura 2000, prairie gardent leur attractivité mais en cas d'abandon, la fermeture progressive des milieux - Epandage limité sur les parcelles en prairie situées en Natura 2000 aurait une influence négative, à terme, sur la reproduction de l'espèce. Localement, des aménagements légers permettraient de préserver les mares et berges de cours d'eau d'un piétinement par les bovins. Toutefois la suppression de haies, de boqueteaux et de petits bois, ainsi que le retournement ou l'assainissement des prairies constituent des facteurs d'isolement des populations. La création d'étangs sur le bassin versant contribue à la C.4. CONCLUSION fragmentation des milieux, nuit à la qualité des eaux (eutrophisation, relargage de sédiments Le site d'élevage est en dehors de la zone Natura 2000. L'activité d'épandage est organisée dans qui colmatent le lit des cours d'eau en aval, réchauffement de l'eau). Le passage a gué des un plan d'épandage tenant compte des spécificités locales et limitant l'épandage en zone ruisseaux et rivières voire la circulation dans le lit des cours d'eau par les engins agricoles, Natura 2000. forestiers ou de loisir peuvent détruire les peuplements d'Ecrevisses à pattes blanches et de Ainsi, l'élevage et le périmètre d'épandage ne portent pas atteinte aux enjeux définis par le Moules. DOCOB, ainsi qu'aux espèces ayant justifié la désignation des sites Natura 2000. 26 CHAPITRE D. CONFORMITE AUX PRESCRIPTIONS DE L’ARRETE

D.1. APPROCHE SYNTHETIQUE D.3.2.1. CONSOMMATION D’EAU D.3.2.2. REJETS D.2. REGLES D’AMENAGEMENT D.3.2.3. GESTION DES EFFLUENTS D.2.1. DISTANCES D’ELOIGNEMENT D.3.3. EMISSIONS DANS L’AIR D.2.2. INTEGRATION PAYSGERE D.3.3.1. LIMITATION DES POUSSIERES D.3.3.2. GESTION DES EMANATIONS GAZEUSES D.2.3. PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE D.3.3.3. GESTION DES EMISSIONS OLFACTIVES D.2.4. CONCEPTION DES BATIMENTS D.3.3.4. LIMITATION DES NUISANCES PAR EMPLACEMENT DU BATIMENT D.3.4. GESTION DU BRUIT D.3. REGLES D’EXPLOITATION : EFFETS DU PROJET ET MESURES ASSOCIEES D.3.4.1. L’ACTIVITE D’ELEVAGE D.3.1. PREVENTION DES POLLUTIONS ET DES ACCIDENTS D.3.4.2. NUISSANCES SONORES POUR LES TIERS D.3.1.1. PROPRETE DES INSTALLATIONS D.3.4.3. VIBRATIONS MECANIQUES D.3.1.2. ACCESSIBILITE D.3.5. GESTION DES DECHETS ET SOUS PRODUITS D.3.1.3. DISPOSITIF DE RETENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES D.3.5.1. EQUARRISSAGE D.3.1.4. GESTION DU RISQUE INCENDIE D.3.5.2. COLLECTE ET EVACUATION DES DECHETS VETERINAIRE D.3.1.5. INSTALLATION ELECTRIQUES ET TECHNIQUES D.3.5.3. COLLECTE ET EVACUATION DES DECHETS DIVERS D.3.1.6. LOCALISATION DES ZONES A RISQUES D.3.5.4. GESTION DES DECHETS EN PHASE TRAVAUX D.3.2. EMISSIONS DANS L’EAU ET LE SOL D.3.6. GESTION DU TRAFIC ROUTIER

27 D.1. APPROCHE SYNTHETIQUE Article 10 (propreté de Cf. D.3.1.1 l’installation) Le tableau ci-dessous présente la conformité du projet du GAEC POTIGNON à l’arrêté-type du Article 11 27/12/2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux installation relevant du régime Cf. D.2.4 de l’enregistrement au titre de la rubrique n°2111 de la nomenclature des installations (Aménagement) classées pour le protection de l’environnement. Article 12 (Accessibilité) Cf. D.3.1.2

Article 13 ( Moyen de Cf. D.3.1.4 Prescriptions Justifications apportées lutte contre l’incendie)

Le projet du GAEC POTIGNON prévoit un nombre d’emplacement Article 14 (Installations Article 1er de 39 990 poulets standards, objet de la présente demande électriques et Cf. D.3.1.5 d’enregistrement. techniques) Article 15 (Dispositif de Article 2 (définitions) Aucune. rétention des pollutions Cf. D.3.1.3 accidentelles Article 3 (conformité Aucune. de l’installation) Article 16 ( Compatibilité Le GAEC POTIGNON sera compatible avec le SDAGE Loire- SDAGE) Bretagne. - Cf. F.2 Point 4° Article 4 (dossier Aucune. installation classée) Article 17 (prélèvement Cf. D.3.2.1 - D’après l’Agence de l’eau Loire-Bretagne la d’eau) commune de MARLY-SOUS-ISSY n’est pas située en ZRE.

Article 5 (Implantation) Cf. D.2.1 Article 18 (Ouvrages de Cf. D.3.2.1 prélèvements) Article 6 (Intégration Cf. D.2.2 dans le paysage) Article 19 (Forage) Non concerné. Article 7 (Préservation Cf. D.2.3 Article 20 (Parcours de la biodiversité) Non concerné. extérieur des porcs) Article 8 (localisation Cf. D.3.1.6 Article 21 (Parcours des zones à risques) Non concerné. extérieur des volailles) Article 9 Le GAEC POTIGNON disposera des Fiches de Données de Sécurité (documentation sur la Article 22 (Pâturage des des produits de désinfection et sanitaires utilisés. Non concerné. nature des risques) bovins) 28 Article 23 ( Effluents Article 36 (Registre des Cf. D.3.2.3 Non concerné. d’élevage) parcours)

Article 24 (Rejet des Article 37 (Cahier Cf. D.3.2.2 L’exploitant tiendra un cahier d’épandage. eaux pluviales) d’épandage)

Article 25 ( Eaux Article 38 (Dossier Aucun rejet direct de l’exploitation vers les eaux souterraines. Non concerné. souterraines) traitement des effluents)

Le traitement des effluents sera encadré par un plan Article 26 (traitement Article 39 (Surveillance d’épandage réalisé par le CERFRANCE Alliance Centre. Non concerné. des effluents) compost) Aucun rejet des effluents non traité dans les eaux superficielles. Article 40 (supprimé) Non concerné Article 27 (Epandage) Cf. D.3.2.3

Article 28 (Station de Article 41 Non concerné Non concerné. traitement) Article 42 Non concerné Article 29 (Compostage) Non concerné.

Article 30 (site de Non concerné. traitement spécialisé)

Article 31 (Emissions d’odeurs, de gaz, et de Cf. 3.3 poussières)

Article 32 (Bruits) Cf. D.3.4

Article 33 (Déchets et Cf. D.3.5 sous-produits)

Article 34 (Stockage des déchets et sous- Cf. D.3.5 produits) Article 35 (Elimination des déchets et sous- Cf. D.3.5 produits) 29 D.2. REGLES D’AMENAGEMENT D.2.1. DISTANCES D’ELOIGNEMENT Distances d’éloignement Le bâtiment d’élevage de poulets en projet est situé sur la commune de MARLY-SOUS-ISSY au lieu-dit Les Oudots.

Conformément à l’article 5 de l’arrêté du 27/12/2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l’enregistrement au titre des rubriques n°2101-2, 2102 et 2111 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, le bâtiment projeté est : - à plus de 35m des points d'eau. Le plus proche cours d'eau, c’est un bras de la Somme, qui est situé à plus de 75 m au Sud du bâtiment d'élevage en projet. - à plus de 50m des berges des cours d'eau alimentant une pisciculture. - à plus de 100m des habitations de tiers ou de locaux habituellement occupés par des tiers : le premier tiers est situé à 247 m du bâtiment d'élevage. - à plus de 200m des lieux de baignade et des plages : aucun lieu public de baignade n'est recensé dans le voisinage proche. - à plus de 500m en amont des piscicultures et zones conchylicoles.

Cf. Annexe 1, Documents graphiques

30 Distances d’éloignement carte IGN D.2.2. INTEGRATION PAYSAGERE D.2.3. PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE Afin de limiter l’impact de l’établissement dans le paysage local, plusieurs mesures Le site de construction du bâtiment d’élevage est actuellement une parcelle cultivée à faible d’intégration visuelle seront apportées dans l’organisation du site. enjeux floristique et faunistique.

Le choix architectural retenu sera reposé sur une charpente bi-pente dans un style Les abords du bâtiment et des voiries seront maintenus en herbe et fleuris. La haie plantée en comparable à l’existant. bordure du poulailler pourra augmenter la biodiversité du site.

En matière d’architecture, le bâtiments agricoles projeté présentera : Ces précautions permettront de maintenir la biodiversité du site. - Une volumétrie sobre, typique des bâtiments agricoles - Des hauteurs réduites au minimum du volume nécessaire D.2.4. CONCEPTION DES BATIMENTS - Des couleurs sombres dans les tons de gris beige et gris terre Le bâtiment d’élevage accueillera des poulets de chair. Ils génèreront du fumier qui sera Les silos pour le stockage des aliments destinés aux volailles seront en polyester de teinte gris collecté à chaque fin de bande puis stocké en bout de champ. beige en accord avec les teintes de bardage. Le sol du bâtiment et le bas des murs (longrines bétons) seront maintenus en parfait état Une végétation présente dense et de qualité sera préservée et complétée par la plantation de d’étanchéité. trois bosquets composés de frêne et de charmilles. Ces bosquets permettront d’accompagner me bâtiment et d’interrompre la monotonie de la façade Sud-Est.

Outre ces dispositions, le site sera régulièrement entretenu.

Cf. Annexe 1 Documents graphiques

31 D.3. REGLES D’EXPLOITATION : EFFETS DU D.3.1.3. DISPOSITIF DE RETENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES PROJET ET MESURES ASSOCIEES Le stockage d’hydrocarbures pour le groupe électrogène sera associé à un dispositif de D.3.1. PREVENTION DES POLLUTIONS ET DES ACCIDENTS rétention. D.3.1.1. PROPRETE DES INSTALLATIONS Pour le maintien de l’état sanitaire de l’élevage, le GAEC POTIGNON disposera de produits phytosanitaires et sanitaires susceptibles de présenter un risque pour le sol, stockés dans le Les abords des bâtiments seront régulièrement balayés. sas sanitaire (dalle béton). A chaque fin de bande, le bâtiment sera entièrement nettoyé et désinfecté suivant le Afin de réduire au minimum tout risque de déversement des produits, les mesures suivantes protocole décrit au paragraphe B.4.8. seront prises : - Stockage en quantité réduite au strict minimum des besoins de l’élevage. Les rongeurs présentent un facteur risque sanitaire. L’entretien des abords des installations - Stockage associé à des bacs de rétention correctement dimensionnés. par les exploitants limiteront fortement la présence des nuisibles. - Stockage des produits de nettoyage dans une armoire fermée à clés. Toutefois en prévention, le GAEC POTIGNON mettra en place un plan de lutte contre les nuisibles, réalisé en interne et caractérisé par la localisation des appâts, le produit employé, la D.3.1.4. GESTION DU RISQUE INCENDIE surveillance journalière et le remplacement des appâts selon la consommation. Pour la défense incendie, bâtiment d’élevage sera équipé d’extincteurs, adaptés à la nature du risque : - 1 Extincteur CO2 de 2 à 6 kg dans le local technique à proximité de l’armoire électrique - 2 extincteurs à eau pulvérisée répartis à chaque extrémité du bâtiment D.3.1.2. ACCESSIBILITE - 1 extincteur portatif à poudre polyvalente de 6 kg à proximité du gaz L’installation disposera d’accès permanents depuis la voie communale n°3 (trois accès Ces extincteurs seront mis en place et contrôlés régulièrement par un prestataire agréé. existants seront conservés). Ces accès permettront l’intervention des services d’incendie et de secours. Les vannes de barrages du gaz et de coupure d’électricité seront installées à l’entrée du bâtiment.

Le centre d’intervention le plus proche est celui de LUZY, 5 place du champ de foire – 58 170 LUZY, il se trouve à 5 km du site.

Le site disposera d’une réserve incendie souple de 240 m3, alimenté par le réseau d’eau public. Cette réserve, assurant un volume d’eau minimal de 240 m3 en toute circonstance. Le volume a été décidé lors d’un RDV sur le site avec les pompiers.

32 D.3.1.6. LOCALISATION DES ZONES A RISQUES Les zones à risques (incendie, explosion, …) du GAEC POTIGNON sont recensés sur le plan suivant :

240 m3 Poche incendie

D.3.1.5. INSTALLATIONS ELECTRIQUES ET TECHNIQUES Les installations électriques seront réalisées conformément aux normes et réglementation en vigueur.

Les installations électriques et techniques seront entretenues et vérifiées tous les 5 ans par un organisme certifié.

Risque explosif Risque de pollution Risque d’incendie33 Des mesures nécessaires pour éviter toute pollution du milieu et préserver la sécurité de Consommation eau potable (totale annuelle) 2500 m3 l’exploitation seront mises en œuvre : - Site maintenu propre et en bon état sanitaire Consommation eau potable brumisateur (annuelle) 180 m3 - Produits susceptibles d’écoulement stockés en quantité réduite et sur rétention - Moyens internes et externes de protection contre l’incendie sur l’exploitation - Installations électriques conformes aux normes et réglementations en vigueur Consommation eau potable lavage désinfection (annuelle) 156 m3

D.3.2. EMISSIONS DANS L’EAU ET LE SOL Consommation eau potable lavabo SAS (annuelle) 4 m3 D.3.2.1. CONSOMMATION D’EAU Consommation eau potable par les animaux (annuelle) 2 160 m3 L’approvisionnement du site en eau sera réalisé par le réseau d’eau public. L’installation de prélèvement d’eau sera munie d’un dispositif de type volucompteur permettant un relevé mensuel. D.3.2.2. REJETS Afin de garantir la préservation de la qualité d’eau du réseau, un dispositif de disconnexion sera installé sur le réseau public. Les eaux usées provenant du lavage du bâtiment d’élevage en fin de bande La consommation d’eau potable sera la suivante au terme du projet : 2 500 m3. seront collectées directement dans le fumier. L’abreuvement des animaux constituera la principale source de consommation d’eau (plus de 80% de la consommation annuelle totale en eau). Concernant les eaux issues du lavabo du sas sanitaire (3,7 m3 par an) elles seront récoltées et stockées dans une poche spécifique pour les effluents de 20 m3. Puisque ce sont des effluents issus de l’activité d’élevage et des annexes, il est possible d’épandre ces eaux afin qu’elles soient Afin de limiter les consommations d’eau au sein de l’établissement, les dispositions seront mises en place : soumises à une épuration naturelle par le sol et valorisées par le couvert végétal sur des parcelles où l’épandage est autorisé. - Distribution de l’eau pas un système de goute à goutte permettant de limiter les pertes par évaporation. L’eau sera transmise directement depuis le système de distribution, sans passage dans l’air ambiant. Les pipettes de distribution seront équipées de coupelles en Ces eaux n’apportant aucune unité d’azote, ne sont pas comptabilisées dans le plan d’épandage. contrebas, permettant la limitation des pertes d’eau et donc de réduction de la Elles seront collectées dans une poche associée au bâtiment puis pompées dans une tonne agricole pour être arrosée sur les prairie parcellaire. consommation (outre la contribution à l’obtention de fumier sec au sol et la prolongation de la durée de vie des équipements par la limitation du phénomène de corrosion. - Compteur volumétrique en tête de réseau. Un registre des consommations sera ainsi mis A raison d’un stockage d’un stockage de 20 m3, la fréquence d’arrosage sera en moyenne d’une fois tous les 4 ans, en dehors des périodes d’interdiction d’épandage selon la règlementation en en place par l’exploitant. Le compteur sera consulté quotidiennement et sera de plus relié à l’alarme du bâtiment. Une consommation d’eau anormalement élevée sera ainsi zone vulnérable aux nitrates. La poche offre une capacité de stockage de plus de 5 ans, rapidement détectée; les mesures de répartition seront mises en œuvre dans les plus bref largement supérieure aux besoins de stockage réglementaire. délais. - L’installation de brumisation sera mise en fonctionnement uniquement en cas de fortes Les eaux pluviales de toiture seront récoltées et canalisées sur la propriété en chaleurs et le système de distribution d’eau sera l’objet de contrôles visuels réguliers, réduisant au minimum les consommations. contrebas de la construction via des gouttières. Ces eaux sont exemptes de pollution et ne présenteront pas de danger pour le milieu naturel. Les consommation d’eau sur le site seront nécessaires aux besoins vitaux des volailles et la Les aires de circulation du site seront stabilisées. Lors de précipitations, les eaux pluviales maitrise des conditions sanitaires de l’élevage. Ces consommations seront réduites au 34 minimum des besoins. pourront donc librement s’infiltrer dans le sol. En fonction de la nature des rejets, des solutions adaptées sont mises en place au regard des rejets du GAEC POTIGNON : Lors de la sortie du fumier sec (bovins et volailles) en dehors des périodes favorables à l’épandage, un stockage au champ sera réalisé. Ce stockage respectera les mêmes contraintes - Collecte de tous les rejets aqueux dans une cuve que l’épandage : - Infiltration des eaux pluviales dans le milieu naturel - Distance minimale vis-à-vis des habitations, cours d’eau, … - Elimination organisée des eaux usées - Stockage interdit sur parcelles non cultivées D.3.2.3. GESTION DES EFFLUENTS La durée de dépôt n’excédera pas 9 mois et le lieu de dépôt changera tous les ans, sans retour sur la même parcelle avant un délai de 3 ans. Ce stockage est autorisé en zone vulnérable pour La surface épandable du GAEC POTIGNON est de 257,41 ha, il concernera les communes les fumiers produits par l’exploitation : suivantes : - Fumier de bovin compact pailleux non susceptibles d’écoulement, après un stockage d’au - CUZY moins deux mois sous les animaux (bovins) en tas en cordon ne dépassant pas 2,5 m de - LUZY hauteur - MARLY SOUS ISSY - Fumier de volailles non susceptible d’écoulement (poulets) en tas conique, couvert ne - CHARBONNAT dépassant pas 3 m de hauteur Le parcellaire se compose d’îlots exclusivement exploités par le GAEC POTIGNON. En raison de présence de zones hydrographiques, de pentes et de tiers à proximité de Les eaux usées issues du sas sanitaire seront collectées dans une poche étanche de 20 m3. Cette quelques îlots, des bandes de protection respectivement de 35 m et de 50 m ont été poche permettra une capacité de stockage de plus de 6 mois, conformément à la déterminées, entrainant des exclusions d’épandage. réglementation.

Cf. Annexe 4, plan d’épandage La dose de fumier épandue sera établie en fonction de la demande spécifique en élément fertilisants des cultures réalisées, conformément au plan d’épandage. L’organisation selon le plan d’épandage a prévu diverses mesures permettant de préserver la faune et la flore : Le GAEC POTIGNON emploiera un épandeur à fumier à hérisson verticaux d’une contenance de - Cahier d’épandage 14 m3. Ce matériel permettra d’assurer convenablement les chantiers d’épandage dans les - Apport inférieur aux besoins des cultures conditions définies dans le plan d’épandage, avec une bonne précision de la dose épandue. - Périodes d’épandage adaptées aux besoins des cultures - Attention générale à préserver la qualité des milieux naturels pour les îlots situés en La production de matières fertilisantes organiques sera la suivante : ZNIEFF - 270 tonnes de fumier issu de l’élevage de volailles de chair, environ 29 kg d’azote / tonne - Epandage limité en zone Natura 2000 - 956 tonnes de fumier très compact issu de l’élevage bovin, environ 4,7 kg d’azote / tonne - 167 tonnes de lisier issu de l’élevage bovin, environ 2,7 kg d’azote / tonne Le respect de la distance de 35 m de tout point d’eau permettra de limiter tout risque pour les cours d’eau, leurs nappes et les zones humides associées. Par ailleurs, les îlots trop pentus Les quantité totales d’éléments fertilisants compris dans le fumier à épandre seront inférieures ont été retirés de la surface potentielle d’épandage. aux quantités potentiellement épandables.

L’épandage des fertilisants organiques a été défini en fonction de la meilleure période Afin de surveiller et contrôler les émissions d’effluents dans le milieu naturel, l’exploitant d’épandage et du type de cultures. tiendra à jour un cahier d’épandage pour chaque îlot du parcellaire décrit dans un plan Une partie du parcellaire est situé en zone vulnérable aux nitrates, le programme prévisionnel d’épandage. d’épandage prend en compte les périodes d’interdiction d’épandage et les doses maximales 35 d’épandage. D.3.3.2. GESTION DES EMANATIONS GAZEUSES L’ensemble des contraintes affectant le périmètre d’épandage sont prises en compte pour limiter l’impact sur la ressource en eau, puisque les apports organiques azotés sont inférieurs Plusieurs facteurs tendront à limiter les émanations gazeuses liées à la respiration des animaux en aux exportations et une exclusion d’épandage de 35 m à partir des points d’eau et cours d’eau sortie du bâtiment d’élevage et au fumier, responsables des odeurs : est mise en place. - L’extrême dilution des rejets grâce à la ventilation dynamique extrayant de gros débits d’air De plus l’impact sur les tiers est prise en compte car une exclusion de 50 m, à partir des - Le faible taux d’humidité du fumier en sortie de la salle d’élevage limite la fermentation habitations est mise en place. (réduction à 15 m pour le fumier de bovins) - Les terres retournables rapidement après épandage - Le bâtiment d’élevage éloigné des premiers tiers

D.3.3. EMISSIONS DANS L’AIR Les impacts liés à la combustion de gaz seront limités par : D.3.3.1. LIMITATION DES POUSSIERES - La durée de ventilation des générateurs d’air chaud uniquement durant la phase de démarrage Le chemin d’accès au bâtiment sera stabilisé, empierré et régulièrement nettoyé permettant de la bande. d’éviter l’émission de poussières ou le dépôt de boue sur la voie publique dus à la circulation Le matériel sera entretenu et contrôlé après chaque phase d’emploi. des véhicules. Il permettra l’accès au bâtiment et aux silos. Le reste des abords du bâtiment sera D’une manière générale, tout matériel à moteur thermique consommant des hydrocarbures immédiatement remis en herbe après les travaux de construction. (groupe électrogène) est : - Conçu selon les normes de fabrication applicables Afin de limiter les poussières dans le bâtiment, plusieurs mesures seront mises en places : - Entretenu par des opérations régulières en interne et par des maintenances particulières par un - L’élevage sera effectué exclusivement en enceinte close professionnel - L’aliment circulera en circuit fermé - La nourriture comportera des parties relativement fines, cependant la granulométrie sera D.3.3.3. GESTION DES EMANATIONS OLFACTIVES stricte. La présence de matière grasses dans la préparation de l’aliment, permettra de Outres les moyens de limitation des émanations gazeuses précipités limitant les émissions coaguler les parties les plus fines réduisant ainsi considérablement la production de olfactives, leur réduction repose également : poussières - Sur un programme d’alimentation avec des teneurs en protéines adaptées - L’alimentation régulière évitera toute excitation des animaux en attente de ration - Sur l’utilisation de coupelles de récupération évitant le détrempage des litières - La vitesse de transport et la distribution de l’aliment seront faibles pour limiter les - Sur une ventilation ajustées dégagements de poussières - Sur un entretien régulier des équipements d’élevage - La brumisation limitera les ambiances trop sèches - L’ajustement de la ventilation limitera des turbulences trop importantes Les émanations potentielles liées au stockage et à l’épandage du fumier seront limitées par - La densité d’élevage sera maitrisée plusieurs facteurs : - La conception de l’élevage a été prévue pour éviter la production de poussières, - Par nature, le fumier issu de l’élevage sera relativement sec, facteur limitant d’autant les l’encrassement, le mauvais fonctionnement ou la détérioration du matériel sophistiqué qui phénomènes de fermentation, sources d’odeurs équipera le bâtiment - Les terres seront retournées rapidement après épandage - Des arbres devant les ventilateurs permettront également de limiter le dégagement de - Pour les opérations d’épandage des effluents, l’exploitant sera attentif à ne pas intervenir lors poussières trop loin du bâtiment d’évènements venteux marqués sur îlots dont les tiers d’habitation voisins seraient sous les vents dominants.

36 D.3.4.2. NUISSANCES SONORES POUR LES TIERS La production de poussières par les activités quotidiennes de l’établissement a été étudiée pour être minimum et compte tenu des mesures en place, elle ne provoquera pas de L’impact du bruit sur la santé humaine est rappelé est rappelé dans l’échelle de bruit ci-dessous : nuisances pour le milieu environnant. Les nuisances olfactives et les rejets gazeux à http://www.meurthe-et- l’atmosphère liés aux unités d’élevage et l’épandage seront limités au maximum. moselle.gouv.fr/content/download/7861/48 912/file/PPBE%20%C3%A9tat%202014.pdf Par ailleurs, l’éloignement physique important du site aux tiers (les plus proches étant situés à plus de 247 m du bâtiment en projet) apporte une garantie supplémentaire d’absence d’impact sur le voisinage. D.3.4. GESTION DU BRUIT D.3.4.1. ACTIVITE D’ELEVAGE Le matériel qui équipera le bâtiment d’élevage en projet a été étudié pour être le moins bruyant possible : - La distribution d’alimentation (entièrement automatisée) sera exclusivement réalisée à l’intérieur du bâtiment - Les Turbines du bâtiment d’élevage seront de grand diamètre, ainsi la rotation des pales est lente donc moins bruyante - Le bruit est d'autant plus perceptible que la ventilation sera forte et cette dernière est La source de bruit la plus significative d’un élevage de volaille de chair résulte du fonctionnement fonction de la température extérieure de la ventilation. - Le groupe électrogène potentiellement générateur de bruit, ne sera utilisé que lors des coupures de courant et lors des jours de pointe, de plus, il est implanté dans un local fermé Le bâtiment d’élevage sera équipée de : - Durant les opérations de nettoyage en fin de bande, l'utilisation de nettoyeurs haute - 2 ventilateurs EC BLUE 910 FF24500 m3/h pression sera génératrice d'émissions sonores. Cette opération sera effectuée dans le - 6 ventilateurs EC BLUE FN 9050 m3/HI avec capots bâtiment fermé. - 6 turbines 42 100 m3/H EM50 avec fermeture hiver

Les bruits liés aux animaux seront très limités : La ventilation sera ajustée automatiquement par un système de gestion automatisé en fonction de - La mise en place des poussins et l'expédition des volailles prêtes à consommer dureront la température extérieure. L'ensemble des ventilateurs et turbines ne fonctionnera que très seulement quelques heures rarement en simultané, limitant ainsi le bruit associé. - Les animaux étant élevés en bâtiment, les bruits qu'ils émettront ne sont pas perceptibles de Néanmoins, dans le pire des cas, en cas d'un fonctionnement simultané des 6 turbines et des 8 l'extérieur ventilateurs EC BLUE, le niveau de bruit émis serait le suivant : Emissions sonores = 6 x (64 dBA) + 2 x (53 dBA) + 6 x (55dBa) Les bruits liés à la réception des aliments : = 10 x LOG ( 6 x 1064/10 + 2 x 1053/10 + 6 x 1055/10) - Lors de la réception des aliments, l'accessibilité des silos pour les camions permettra de = 72,4 dBA calculées à 1 m des ventilateurs limiter leur temps de passage sur le site.

A l'exception des opérations de livraison des poussins et l'enlèvement des volailles prêtes à 37 consommer, l'ensemble des activités sera exercé durant les périodes diurnes. Ces émissions seraient émises au droit du long-pan Sud du bâtiment. Pour la période allant de 22 heures à 6 heures : émergence maximale admissible : 3 dB (A), à Les habitations les plus proches sont situées à plus de 247 m du bâtiment d'élevage et des l'exception de la période de chargement ou de déchargement des animaux. ventilateurs. La distance permet d'atténuer de manière importante le bruit de l'élevage (notamment des ventilateurs) ressenti par ces habitations. A cette distance, le groupe de L'émergence est appréciée au droit de l'habitation du tiers le plus proche, sans tenir compte des ventilateurs peut être considéré comme une source ponctuelle. écrans (végétation, bâtiments d'exploitation bovins...). Il s'agit en effet de la zone à émergence réglementée la plus proche du projet. Afin de se rendre compte de l'atténuation sonore ressentie par l'habitation, la formule de Zouboff permet d'estimer le bruit d'une source ponctuelle à une distance donnée de la Le bruit résiduel, en l'absence du projet, est estimé comme suit : source : - Bruit ambiant diurne en zone rurale : 40 dB, - Bruit ambiant nocturne en zone rurale : 25 dB. L2 =L1 – 23.log10 (D2/D1) Source : Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville Avec : L1:Niveaudebruitcalculéà1m D1:1m Le bruit ambiant (LAeq), avec le projet, est estimé comme le bruit résiduel en zone rurale (LAeq0) L2 : Niveau de bruit à l'habitation D2 : Distance de la source à l'habitation augmenté du bruit émis par l'ensemble des ventilateurs en fonctionnement maximal calculé au droit du premier tiers (Lventil), l'évaluation est donc majorante. Nous avons donc estimé le niveau de bruit ressenti dans les habitations à partir de cette formule et des émissions maximales calculées au droit du bâtiment d'élevage. LAeq = LAeq0 + Lventil = 10 x LOG ( 1040/10 + 1017,4/10) pour le jour = 10 x LOG ( 1025/10 + 1017,4/10) pour la nuit

Emergence tiers le plus proche (247 m du bâtiment d’élevage) Bruit ambiant LAeq dB (A) avec Bruit résiduel LAeq0 Emergence LAeq dB (A) Distance du point 1 à la source 1 mètre le projet en fonctionnement dB (A) sans le projet (situation majorante)

Distance de l’habitation à la source 247 mètres Jour 40,0 40 + 0,1 Bruit calculé au point 1 72,4 dBa(A) Nuit 25,7 25 + 1,8 Bruit calculé au niveau de l’habitation 17,4 dBa (A)

De jour comme de nuit, le bruit maximal émis par les ventilateurs et ressenti à 247 m du Le bruit induit par l'élevage en fonctionnement présentera une incidence limitée pour la zone bâtiment, indépendamment de l'environnement extérieur, est inférieur à 17,4 dBA, niveau de habitée la plus proche. Le bruit au niveau de cette zone demeurera principalement affecté par bruit ambiant recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé pour un repos nocturne l'ambiance de la zone rurale. De jour comme de nuit, l'émergence liée au projet respectera les convenable (source : ADEME). valeurs réglementaires défnies dans l'arrêté du 27/12/2013. Calcul de l'émergence : L'émergence se définit comme la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'établissement). 38 D.3.4.3. VIBRATIONS MECANIQUES D.3.5.4. GESTION DES DECHETS EN PHASE DE TRAVAUX Sur le site d'élevage, les vibrations mécaniques seront émises par la pailleuse et le nettoyeur Les opérations de terrassement pour la construction du bâtiment d'élevage ne génèreront haute pression. Ces vibrations seront limitées du fait que ces équipements seront employés à aucun déblais. Le niveau du bâtiment a été ajusté de façon à limiter au minimum le l'intérieur du bâtiment, uniquement lors de la mise en place d'une nouvelle bande. La terrassement et les matériaux excédentaires. L’implantation retenue en déblai circulation de tracteurs et camions induite par l'activité d'élevage sera également source de perpendiculairement à la pente incrustera le projet dans le coteau pour réduire son impact vibrations. visuelle. Aucun déchet ne sera produit lors des travaux. L'impact sera néanmoins négligeable au vu des faibles fréquences de passage et de CONCLUSION SUR LA GESTION DES DECHETS l'éloignement des habitations tiers (plus de 247 m du bâtiment d'élevage). Les déchets produits sur le site seront triés et évacués selon les filières adaptées à leur nature. CONCLUSION SUR LA MAÎTRISE DU BRUIT Limité au maximum pour assurer une parfaite ambiance aux volailles, affectant surtout D.3.6. GESTION DU TRAFIC ROUTIER l'intérieur des bâtiments, le bruit engendré par l'élevage n'entraînera pas de gêne La rotation annuelle des camions sera la suivante : significative pour le voisinage. Les valeurs d'émergences sonores de l'arrêté du 27 décembre 2013, relatif aux prescriptions Livraison poussin 7 camions générales applicables aux installations relevant du régime de l'enregistrement au titre des rubriques n°2101-2, 2102 et 2111 de la nomenclature des installations classées pour la Livraison aliment 26 camions (25T) protection de l'environnement, ne seront donc pas atteintes. Livraison litière 11 camions (25T) D.3.5. GESTION DES DECHETS ET SOUS-PRODUITS Enlèvement poulets 30 camions (5 000 volailles par camions) D.3.5.1. EQUARRISSAGE Tous les jours, l'exploitant enlèvera les éventuelles volailles mortes de la salle d'élevage puis Soit un total de 74 camions par an. Ceci équivaut à 0,2 camions par jour, soit un camion tous les 5 les placera dans des bacs étanches, déposés dans un congélateur spécial situé dans le local jours. technique. Les cadavres sont ensuite transférés par l'exploitant dans un bac équarrissage Afin de minimiser l'impact du trafic, les mesures suivantes seront prises : situé à l'extérieur. L'évacuation pour l'élimination des cadavres sera assurée à la demande de - Chargement des véhicules de transport optimisé, l'exploitant par un équarrisseur agréé (SARVAL Sud-Est à CURGY du groupe SARIA). - Absence de véhicules les jours fériés, - Circulation principalement en période diurne (hors mise en place des poussins et enlèvement D.3.5.2. COLLECTE ET EVACUATION DES DECHETS des volailles prêtes à consommer). VETERINAIRES Les déchets vétérinaires seront repris par le vétérinaire intervenant sur le site. Le réseau local est adapté à la circulation : - Accès par voie communale, D.3.5.3. COLLECTE ET EVACUATION DES DECHETS DIVERS - Voies de circulation sur le site stabilisées. Les opérations de nettoyage en fin de bande seront productrices de déchets, à savoir les contenants des produits d’entretien. Ces contenants, après utilisation, seront collectés par CONCLUSION SUR LA GESTION DU TRAFIC ROUTIER l’exploitant puis déposés à la déchetterie ou collectés par la coopérative. Par son volume et son organisation, l'impact du trafic sera réduit au minimum. 39 CHAPITRE E. CONDITIONS DE REMISE EN ÉTAT EN CAS DE CESSATION D'ACTIVITÉ

E.1. INFORMATION À L’ADMINISTRATION ET AU REPRENEUR

E.2. MISE EN SECURITE DU SITE E.2.1. Evacuation des consommables E.2.2. Evacuation des déchets et produits dangereux

E.3. GESTION DU BÂTIMENT ET DES MATÉRIELS E.3.1. Matériels E.3.2. Bâtiment E.3.3. Limitation de l’accès au site

E.4. SURVEILLANCE DES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT E.4.1. Milieu humain et émissions atmosphériques E.4.2. Faune et fore E.4.3. Sol - Eau 40 E.1. INFORMATION À L’ADMINISTRATION ET E.2.3. EVACUATION DES DECHETS ET PRODUITS DANGEREUX Les déchets et produits dangereux à éliminer en cas de cessation d'activité reposeraient sur le AU REPRENEUR fumier, les cadavres, la cuve de gaz et les eaux usées. En cas de cessation d’exploitation du site par le GAEC POTIGNON, de manière préférentielle, l’exploitant recherchera un repreneur envisageant le même type d’exploitation afin de Le fumier serait épandu suivant le plan d'épandage réalisé par le CERFRANCE Alliance Centre. valoriser le site actuel. Les avis du Maire de MARLY-SOUS-ISSY a été sollicités sur l'état dans lequel devra être remis La cuve de gaz serait dégazée et inertée. le site lors de l'arrêt définitif de l'installation. Les cadavres seraient éliminés selon la filière habituelle d'équarrissage. Cf. Annexe 2, Avis du Maire Les eaux usées collectées dans la fosse seraient pompées par l'exploitant et gérées suivant le plan En cas d’intention de cessation d’activité de l’élevage de volailles de chair le GAEC POTIGNON, d’épandage. en informera le Préfet et le Maire trois mois au moins avant, à l’appui d’un mémoire de cessation d’activité. Ce document mentionnera le devenir du site (reprise par une activité similaire, reprise par une activité autre, absence de reprise connue) et les actions prévues E.3. GESTION DU BATIMENT ET DES MATERIELS d’engager pour assurer la sécurité du site et l’absence d’incidence sur l’environnement. Dans le cas de la cessation définitive de l’activité, plusieurs mesures d’accompagnement seront mises en place afin de gérer les bâtiments et les matériels présents sur le site. L’arrêt définitif entraînera une remise en état tel que le site ne puisse porter atteinte à l’environnement et au voisinage. E.3.1. MATERIELS L’ensemble des matériels serait démonté en vue d’être valorisé sur le marché de l’occasion. Ces dispositions concerneraient : E.2. MISE EN SECURITE DU SITE - Les silos, La mise en sécurité du site portera sur l’élimination des consommables, des déchets et des - Le matériel de distribution de l'alimentation et de l'abreuvement, produits dangereux du site. - Le groupe électrogène, - La poche de collecte des eaux, - Les générateurs d'air chaud, E.2.1. EVACUATION DES CONSOMMABLES - La réserve souple incendie. Les consommables reposeraient principalement sur les volailles de chair, l'aliment et les produits sanitaires. E.3.2. BATIMENTS Les volailles de chair seront évacuées selon la filière de reprise des volailles en fin de bande. Le bâtiment, selon l'usage futur envisagé, pourrait être démoli ou laissé en place, vide de son Les éventuels restes de compléments alimentaires seraient repris par le fournisseur. Les matériel. produits sanitaires non utilisés seraient repris par leur fournisseur. Dans le cas d'une reprise du site pour une activité similaire ou pour une autre activité sous bâtiment, ce dernier serait laissé en place. En cas de cessation sans reprise de l'activité, le bâtiment serait intégralement retiré. Les matériaux seraient, dans ce cas, récupérés et recyclés selon les filières appropriées.

41 E.3.3. LIMITATION DE L’ACCES AU SITE Dès lors que le site ne serait plus exploité, des mesures physiques seraient envisagées afin de limiter l’accès au site par un quelconque individu par l’intermédiaire d’une signalisation visible. E.4. SURVEILLANCE DES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT E.4.1. MILIEU HUMAIN ET EMISSIONS ATMOSPHERIQUES L’arrêt de l’exploitation et l’élimination des déchets et consommables sur le site supprimera définitivement les sources de nuisances pour le voisinage reposant essentiellement sur les émissions atmosphériques : gaz, odeurs, poussières. E.4.2. FAUNE ET FLORE Le bâtiment, s’il était laissé en place après cessation d’activité, serait clos pour éviter la pénétration de la faune sauvage, voire son endommagement par la végétation. E.4.3. SOL - EAU Le sol du bâtiment ne présentera pas infiltration d'eau ou de substances dangereuses pour l'environnement. Le sol sous-jacent sera donc directement réutilisable sans traitement particulier préalable.

Les produits présents sur le site, susceptibles d’entraîner une pollution du sol et des eaux (produits sanitaires) seront associés à des bacs de rétention et correctement dimensionnés. Le sol n’aura donc pas été impacté par la présence de ces produits.

Le groupe électrogène et le stockage associé seront équipés d'un dispositif de rétention, supprimant tout risque d'infiltration dans le sol.

Le sol du site serait donc directement réutilisable sans traitement particulier préalable, dans le respect des règles d’urbanisme applicables.

42 CHAPITRE F. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS SHEMAS ET PROGRAMMES : SDAGE / SAGE / PDEMA / PREDIS / SDC / PROGRAMMES ACTIONS NITRATE / ARRETE PPA

PLANS / SCHEMAS / Articulation du projet PROGRAMME S 15 Orientations SDAGE LOIRE-BRETAGNE Mesures mises en œuvre par le GAEC POTIGNON ans le cadre du projet : 2016-2021 ont été définis : - Au niveau du parcellaire, des bandes enherbées sont en place le long des ruisseaux - Repenser les aménagements de cours parcourant les terres du plan d’épandage. d’eau - Les sols sont couverts systématiquement en périodes hivernales. - Réduire la pollution par les nitrates - Le plan d’épandage tel qu’il a été conçu, limitera au maximum les risques de transferts - Réduire la pollution organique et vers le milieu naturel. Schéma bactériologique - Utilisation d’un matériel d’épandage adapté directeur - Maitriser et réduire la pollution par les - Stockage d’hydrocarbure pour le groupe électrogène associé à un dispositif de rétention d'aménageme pesticides étanche. nt et de - Maitriser et réduire les pollutions dues - Stockage des produits de nettoyage en quantité réduite, dans une armoire fermée à clés et gestion des aux substances dangereuses associé à des bacs de rétention correctement dimensionnés. eaux prévu - Protéger la santé en protégeant la - Infiltration des eaux pluviales exemptes de pollution. par les ressource en eau - Collecte des eaux de lavage dans le fumier. articles L. - Maîtriser les prélèvements d’eau - Collecte des eaux issues du sas sanitaire dans une poche étanche. 212-1 et L. - Préserver les zones humides - Respect des distances d’éloignement réglementaires aux cours d’eaux et points d’eau pour 212-2 du code - Préserver la biodiversité aquatique l’épandage. de - Préserver le littoral - Epandage des fertilisants organique défini en fonction de la meilleure période d’épandage l'environnem - Préserver les têtes de bassin versant et du type de culture. ent (SDAGE) - Faciliter la gouvernance locale et - Respect du calendrier d’interdiction d’épandage renforcer la cohérence des territoires et - Respect des interdictions d’épandage (sol inondé, sol enneigé, …). des politiques publiques - Balance azotée équilibrée ou déficitaire. - Mettre en place des outils - Limitation des usages de l’eau, présence d’un compteur volumétrique. réglementaires et financiers - La commune de MARLY-SOUS-ISSY n’est pas soumise au risque d’inondation. - Informer, sensibiliser, favoriser les échanges 43 Schéma d'aménagement La commune de MARLY-SOUS-ISSY n’est concernée et de gestion des par aucun SAGE. eaux prévu par les articles L. 212-3 à L. 212-6 du code de l'environnement (SAGE)

Schéma mentionné à l'article L. 515-3 Activité non concernée par le schéma départemental des carrières. du code de l'environnement Plan national de prévention des déchets prévu par Le GAEC POTIGNON prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception, l'aménagement et l'exploitation de ses installations pour assurer une bonne gestion des l'article L. 541-11 déchets de l'établissement et en limiter la production, conformément au plan national des déchets prévu à l'article L.541-11. du code de l'environnement

44 Plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets Etablissement non concerné. prévu par l'article L. 541-11-1 du code de l'environnement

Plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux prévu par L'activité n'engendre pas de déchets dangereux au sens de l'article R514-8 et notamment de son annexe 2. l'article L. 541-13 du code de l'environnement

Le Plan national Nitrates, défini par l'arrêté du 10/10/2011, modifié par arrêté Programme d'actions du 11/10/2016, définit les mesures à prendre en matière de protection des national pour la protection eaux contre les nitrates d'origine agricole concernant notamment : des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine - la délimitation des zones vulnérables, agricole prévu par le IV de - les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés, l'article R.211-80 du code de - la capacité de stockage des effluents, l'environnement - la mise en œuvre de l'équilibre de la fertilisation azotée. Respect des besoins des terres en fertilisant organique et de la réglementation en zone vulnérable. Programme d'actions régional pour la protection des eaux contre la pollution Par arrêté préfectoral du 24/06/2014, le Préfet de Bourgogne a approuvé le vulnérable. 5ème programme d'action départemental à mettre en œuvre en vue de la par les nitrates d'origine protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole. agricole prévu par le IV de l'article R.211-80 du code de l'environnement

Plan de protection de l'atmosphère (PPA) La commune de MARLY-SOUS-ISSY n’est pas concernée par un PPA. mentionné à l'article R.222- 32 45 Mesures concernant les installations fixes de combustion mentionnées à Le GAEC POTIGNON ne dispose pas d’installations fixes de combustion. l'article R.222-33 et 34

Mesures concernant les visites techniques de véhicules immatriculés dans un département inclus dans La commune de MARLY-SOUS-ISSY n’est pas concernée par un PPA. un périmètre de PPA (article R.222-35)

46 CONCLUSION Le GAEC POTIGNON est à la tête d’un troupeau de 220 vaches allaitantes charolaises et limousines soumis à la réglementation ICPE de type déclaration, répartis sur les communes de MARLY- SOUS-YSSI, CUZY, BELLAGUE, MILLAY et CHARBONNAT. Le projet, objet de la présente demande d’enregistrement, consiste à créer un bâtiment d’élevage pour des poulets standards de chair sur le site de MARLY-SOUS-ISSY.

L’analyse du projet et de la réglementation actuelle en matière d’élevage de volailles de chair montre que l’ensemble du site sera exploité de manière conforme.

Par ailleurs, des mesures sont prévues afin de limiter l’impact de l’activité du GAEC POTIGNON sur l’environnement :

- Respect des distances d'éloignement des premiers tiers (premier tiers à 247 m du bâtiment d'élevage en projet), - Mesures d'intégration paysagère : couleurs sobres (gris beige), entretien du site et végétalisation, - Conception des installations permettant la collecte de tous les rejets aqueux, - Fosse dimensionnée pour gérer l'ensemble des effluents liquides, - Aucun rejet direct vers le milieu naturel, - Valorisation des déjections sur les terres agricoles du GAEC, encadrée par un Plan d'épandage élaboré par le CERFRANCE Alliance Centre, - Respect des bonnes pratiques agricoles, - Mesures de prévention : stockages sécurisés, vérifications périodiques des équipements, - Mesures de protection en cas d'incident ou accident : extincteurs localisés aux points stratégiques, consignes en cas d'urgence affichées.

L'ensemble des dispositions prises permettront au GAEC POTIGNON d'exploiter son élevage tout en respectant son environnement naturel et humain.

47 LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1. DOCUMENTS GRAPHIQUES

- Plan de localisation du projet 1/25 000 - Plan de situation cadastrale du projet 1/2 500 - Plan de masse du projet 1/1 000 - Projet : vue en coupes et insertion paysagère

ANNEXE 2. AVIS DU MAIRE

ANNEXE 3. CERTIFICAT D’URBANISME

ANNEXE 4. PLAN D’EPANDAGE

ANNEXE 5. ATTESTATIONS SUR LES CAPACITES FINANCIERES

48 ANNEXE 1 Plan de localisation du projet 1/25 000

Propriété des Oudots

49 50 ANNEXE 1 Plan de situation cadastrale du projet 1/2 500 Habitation premier tiers

Exploitation GAEC POTIGNON

51 ANNEXE 1 Plan de masse du projet 1/1 000

52 53 54 55 56 57 ANNEXE 2. AVIS DU MAIRE

58 59 ANNEXE 3. CERTIFICAT D’URBANISME

60 61 62 63 64 ANNEXE 4. PLAN D’EPANDAGE (voir document relié à part)

65 ANNEXE 5. ATTESTATIONS SUR LES CAPACITES FINANCIERES

66 67 68 ANNEXE 6. GRILLE DE COUVERTURE (Règlement Départemental de défense Extérieure contre l’Incendie)

69 70 ANNEXE 7. Fiche technique des produits utilisés

71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88