Note De Présentation Non Technique

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE RENOUVELLEMENT ET D'EXTENSION DE LA CARRIERE DE SAINT-ETIENNE-SUR-USSON (63)

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

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2018 Octobre

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- DOSSIER 14clf DOSSIER 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 1 CHALEIX TP

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Ce dossier a été réalisé par :

Sciences Environnement Agence de Besançon 6 Boulevard Diderot

25000 BESANCON Tél. 03.81.53.02.60 4

Fax 03.81.80.01.08

Et 4

Mois 201 Mois

201

YYYY -

Sciences Environnement 038

- YY

Agence de Clermont Ferrand 14 5 bis allées des roseaux

63 200 Riom DOSSIER

Tél. 04.73.38.84.73 DOSSIER

Pour le compte de : CHALEIX TP 13 Impasse Emile Zola 63500 ISSOIRE

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 3 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Personnel ayant participé à l'étude : Personnel de Sciences Qualification Domaine d’intervention Environnement

Gérard MARIEZ Docteur en Sciences de la Terre Gérant du bureau d'étude. Contrôle qualité

Olivier DONEY Géologue Rédaction du dossier de demande et étude d'impact (hors milieu naturel) Sandrine PETIT Chargée d’études Environnement-ICPE

Écologue à Sciences Environnement depuis 1993 Relevés phytosociologiques

Responsable du secteur Milieu naturel et ICPE Inventaires batraciens, reptiles, Vincent SENECHAL mammifères, insectes Formations professionnelles sur les reptiles (ATEN, 2005) et les chiroptères (CPIE Brenne & Barataud, 2013)

Inventaires flore/habitats, oiseaux, batraciens, reptiles, mammifères (dont Marc MANGEAT Ecologue à Sciences Environnement depuis chiroptères) et insectes 2010 Rédaction du volet milieu naturel et remise en état

INDICE DATE INTITULE

1 Décembre 2016 Dossier de demande d’autorisation d’exploiter - Dépôt en recevabilité

Corrections demandés par la DREAL et modifications suite à changement 2 Octobre 2018 réglementation

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 4 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE SOMMAIRE

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE ...... 9

1. RAISONS DE LA DEMANDE ...... 13 1.1. Le projet et ses caractéristiques ...... 13 1.2. Faisabilité géologique ...... 13 1.3. Une demande locale de matériaux ...... 13 1.4. Activité annexe à l’extraction des matériaux ...... 13 2. CARACTERISTIQUES DU PROJET ...... 15 2.1. Localisation ...... 15 2.2. Rappel des caractéristiques de l’exploitation ...... 16 2.2.1. Défrichement ...... 17 2.2.2. Décapage de la terre végétale et de la découverte ...... 17 2.2.3. Extraction du gisement ...... 17 2.2.4. Traitement des matériaux et stockage ...... 18 2.2.5. Evacuation des matériaux par camion ...... 18 2.2.6. Remise en état du site ...... 18 2.3. Approvisionnement ...... 20 2.3.1. Electricité ...... 20 2.3.2. Carburant ...... 20 2.3.3. Eau ...... 20 2.3.4. Les matières premières ...... 20 2.3.5. Les consommables ...... 20 2.4. Capacités techniques et financières...... 20 2.5. Garanties financières ...... 21 3. LE PROJET DANS SON ENVIRONNEMENT ...... 23 3.1. Géologie - Géomorphologie ...... 23 3.1.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 23 3.1.2. Description des incidences du projet ...... 25 3.1.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi...... 25 3.2. Hydrologie – Hydrogéologie ...... 25 3.2.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 25 3.2.2. Descriptions des incidences du projet ...... 26 3.2.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 26 3.3. Climat et qualité de l'air ...... 27 3.3.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 27 3.3.2. Descriptions des incidences du projet ...... 27 3.3.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 27 3.4. Milieu naturel ...... 27 3.4.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 27 3.4.2. Description des incidences du projet ...... 36 3.4.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 40 3.4.4. Impacts résiduels du projet ...... 44 3.5. Paysage ...... 44 3.5.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 44 3.5.2. Description des incidences du projet ...... 45 3.5.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 45 3.6. Milieu humain ...... 45 3.6.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet ...... 45 3.6.2. Descriptions des incidences du projet ...... 47 3.6.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 48 3.7. Nuisances diverses ...... 48 3.7.1. Description des facteurs susceptibles d’êtes affectés de manière notable par le projet ...... 48 3.7.2. Descriptions des incidences du projet ...... 50 3.7.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 51 3.8. Risques naturels et technologiques ...... 53

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 5 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

3.8.1. Description des facteurs susceptibles d’êtes affectés de manière notable par le projet ...... 53 3.8.2. Descriptions des incidences du projet ...... 54 3.8.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi ...... 54 4. RAISONS DU CHOIX ...... 55 4.1. Choix du site...... 55 4.1.1. Situation géographique et accessibilité ...... 55 4.1.2. Sensibilités humaines ...... 55 4.1.3. Sensibilités écologiques ...... 56 4.1.4. Sensibilités paysagères ...... 56 4.1.5. Réseaux ...... 56 4.1.6. Maitrise foncière ...... 56 4.2. Etude des différentes variantes ...... 56 5. COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DES CARRIERES DU PUY DE DOME ET LE SDAGE DU BASSIN LOIRE-BRETAGNE ...... 58 5.1. Compatibilité avec le Schéma Départemental des Carrières du Puy de Dôme ...... 58 5.2. Compatibilité avec le SDAGE Loire - Bretagne ...... 59 6. REMISE EN ETAT ...... 61 7. ETUDE DES DANGERS ...... 63 7.1. Caractéristiques de l'exploitation et de son environnement ...... 63 7.2. Risques d'accidents ...... 63 7.2.1. Pollution accidentelle des eaux ...... 63 7.2.2. Pollution de l'air ...... 63 7.2.3. Incendie ...... 64 7.2.4. Risques liés à l'extraction des matériaux ...... 64 7.2.5. Risques liés aux tirs de mines et explosifs...... 64 7.2.6. Risques découlant d'une défaillance en alimentation ...... 64 7.2.7. Risques liés aux produits ...... 64 7.2.8. Risques externes liés à l'activité humaine ...... 64 7.2.9. Risques externes d'origine naturelle ...... 65 7.2.10. Risques d'explosion ...... 65 7.3. Tableau récapitulatif des risques ...... 65 7.4. Conséquences possibles dans l'environnement ...... 65 7.5. Justification des mesures retenues ...... 65 7.5.1. Risques de pollution accidentelle des eaux...... 65 7.5.2. Risques de pollution de l'air ...... 66 7.5.3. Risque d'incendie ...... 66 7.5.4. Risques d'accidents corporels ...... 66 7.5.5. Organisation générale de la sécurité ...... 66

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 6 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Plan de localisation ...... 16 Figure 2 : Plan de remise en état ...... 19 Figure 3 : Contexte géologique ...... 24 Figure 4 : Principe de réaménagement par les inertes ...... 25 Figure 5 : Carte de localisation du Lys martagon sur le site...... 30 Figure 6 :Carte des communautés végétales sur l'aire d'étude ...... 31 Figure 7 : Liste et intérêt des habitats présents sur l'aire d'étude ...... 32 Figure 8 : Cartographie de l'intérêt écologique global du projet de renouvellement et d'extension ...... 36 Figure 9 : Cartographie des habitats naturels et semi-naturels situés sur l'emprise d'extraction initiale envisagée ...... 37 Figure 10 : Phasage du défrichement lors de l'exploitation de la carrière ...... 42 Figure 11 : Cartographie des mesures de réduction visant à pérenniser les habitats aux amphibiens et aux reptiles tout en réduisant les risques de mortalité ...... 43 Figure 12 : Plan de localisation des mesures de bruit ...... 49 Figure 13 : Schéma prévisionnel du réaménagement de la carrière ...... 62

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NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 9 CHALEIX TP

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE PREAMBULE

L’article R 181-13 du code de l’Environnement relatif à l'Autorisation Environnementale précise que toute demande d'Autorisation Environnementale doit comprendre une note de présentation non technique.

Celle-ci présente un résumé de l'ensemble des autres éléments constitutifs du dossier de demande d'Autorisation Environnementale, à savoir un résumé :

 du dossier administratif  de l'étude d'impact  de l'étude des dangers

Ce présent document permettra de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans les documents énumérés ci-dessus.

Ce document, volontairement succinct, présente donc la demande d’autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (présentée par la société CHALEIX TP) pour le renouvellement et l'extension de la carrière de Saint Etienne sur Usson.

Il s’adresse aux lecteurs désireux d’appréhender rapidement et dans son ensemble les caractéristiques générales du dossier.

Pour une information plus complète, le lecteur pourra se reporter au dossier de demande pour les caractéristiques du projet, à l'étude d'impact pour l'évaluation des incidences du projet sur l'environnement naturel et humain, et à l'étude des dangers pour l'évaluation des risques que peuvent présenter une installation et les moyens de les réduire.

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NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE 1. RAISONS DE LA DEMANDE

1.1. Le projet et ses caractéristiques

La carrière de Saint Etienne sur Usson, exploitée par la société CHALEIX TP, a été autorisée le 29 juillet 1996 sur une surface totale de 6 ha 31 a 55 ca. Le rythme de production autorisé est de 100 000 t/an..

Le présent projet porte sur une demande de renouvellement et d’extension de la carrière actuelle. La demande d’extension porte sur une surface de 2 ha 80 a 99 ca, ce qui porte la superficie totale du projet à 9 ha 12 a 54 ca. La durée d’exploitation sera de 30 années dont 6 mois pour finaliser le réaménagement.

Le rythme de production moyen sollicité est de 50 000 t/an avec un maximum de 80000 t/an. Le tonnage annuel moyen est plus faible que ce qui est actuellement autorisé. 1.2. Faisabilité géologique

Le gisement exploité correspond à des roches volcaniques et plus précisément des basanites et des colluvions de basaltes. La consultation de la carte géologique montre bien que les formations exploitées par la carrière actuelle s'étendent bien au delà de la zone d'extension demandée.

L'exploitant a été dans l'impossibilité de faire des sondages de reconnaissance au niveau de la zone d'extension. En effet, cette zone est boisée et il n'est pas possible de faire passer une foreuse sans procéder au préalable à un défrichement des zones à sonder et de leur accès. Néanmoins, compte-tenu des informations données par la carte géologique, l'exploitant peut logiquement s'attendre à exploiter sur la zone d'extension les mêmes matériaux qu'il exploite actuellement.

Les matériaux sont traités par 2 installations de traitements, un concasseur primaire mobile et une installation secondaire fixe. Elles permettent de produire les granulométries suivantes ; 0/80, 0/31,5, sables 4/6. 1.3. Une demande locale de matériaux

Les roches extraites sur la carrière de Saint Etienne sur Usson sont utilisées à 95% par l'entreprise sur ses chantiers. Les 5% restants sont constitués par de la fourniture de matériaux (du 0/31,5 et du 0/80) pour les agriculteurs des environs qui veulent reprendre des chemins d’accès à leurs parcelles (les ¾ des 5 %) ou par des particuliers résidants à proximité des carrières ou des connaissances ayant besoin d’un petit volume de concassé.

Les matériaux sont principalement utilisé dans le département du Puy de Dôme :

 1% sur Brioude  40 % sur Issoire et ses alentours  5% sur Riom et ses alentours  5 % sur Thiers et ses alentours  49 % sur Clermont Ferrand et ses alentours avec au moins la moitié de cette quantité sur Cournon 1.4. Activité annexe à l’extraction des matériaux

La société CHALEIX TP souhaite également accueillir sur le site de Sain t Etienne sur Usson des matériaux inertes. Les matériaux proviendront uniquement de l’entreprise et seront essentiellement des matériaux de terrassement. Cette

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 13 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE activité permettra de rationnaliser le transport routier par la pratique du contre-voyage, et de remblayer les fronts Sud et Ouest, en complément des stériles d’exploitations issus du traitement des matériaux.

Le remblaiement de ce front de taille participera à la diversification du réaménagement et à l’intégration paysagère du site dans le paysage local.

Les matériaux réceptionnés seront rigoureusement contrôlés et triés.

Le volume de matériaux inertes que l’exploitant souhaite accueillir sera de 20 000 à 30 000 m3/an importé. Le volume réel importé dépendra bien sûr des besoins instantanés des entreprises et chantiers locaux ; il n’est en effet pas possible de prévoir précisément le volume de matériaux inertes qui sera généré à l’avenir par ces chantiers.

Enfin, la poursuite de l’activité de carrière sur les communes de Plasne et de Barretaine permettra de pérenniser :

 le revenu communal lié aux contrats de foretage passés sur des terrains exploités appartenant à la commune, ainsi que les revenus issus de la Contribution Economique Territoriale (CET) instaurée par la loi de finance de 2010, en remplacement de la taxe professionnelle.  les emplois directs ainsi que tous les emplois indirects induits par l’activité (maintenance et entretien, sous- traitants, tirs de mine, fournisseurs, transporteurs…).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 14 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

2. CARACTERISTIQUES DU PROJET

2.1. Localisation

La carrière se trouve sur la commune de Saint Etienne sur Usson, dans le département du Puy de Dôme. Le site se trouve à :  6 km à vol d’oiseau au Sud-Est de Sauxillanges ;  13 km à vol d’oiseau au Sud-Est d’Issoire ;  40 km à vol d'oiseau au Sud-Est de Clermont Ferrand.

La carrière est implanté, plus précisément, au niveau des lieux-dits « Suquet de l’Aigle » et « Sous le Suquet Haut » à environ 800 m au Nord-Ouest du bourg de Saint Etienne sur Usson.

Les habitations les plus proches de cette carrière sont :  Chabanol, à environ 450 m au Nord de la zone d'extraction, 200 m des limites d'autorisation  la Bessède, à environ 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction, 325 m des limites d'autorisation  Berme Haut, à environ 450 m au sud-Ouest de la zone d'extraction, 350 m des limites d'autorisation  Berme Bas à environ 800 à l'Ouest Sud-Ouest de la zone d'extraction, 650 m des limites d'autorisation  Saint Etienne sur Usson à environ 820 m au Sud-Est de la zone d'extraction, 625 m des limites d'autorisation.

L'accès à la carrière se fait depuis la RD 144 puis par une piste d'accès longue d'environ 750 m. L'intersection entre la RD 144 et le chemin est large et sécurisée. Dans le sens de sortie, un panneau "Stop" est apposé et les conducteurs de véhicules ont une visibilité suffisante pour s'insérer en toute sécurité sur la RD 144 après avoir marqué l'arrêt.

L'entrée de la carrière est l'unique accès par lequel les véhicules entrent et sortent. Il est équipé d’un dispositif condamnable verrouillé en dehors des horaires de fonctionnement. Une pancarte rappelant l'interdiction d'accès au site pour les personnes non autorisées est installée.

Comme la réglementation l'oblige, des panneaux sont affichés au niveau de l'entrée avec les coordonnées de l'exploitant, le numéro de l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploitation, le plan de circulation sur le site, ainsi que le protocole de sécurité. Ces derniers seront remis à jour en cas d’obtention d’une nouvelle autorisation.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 15 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 1 : Plan de localisation 2.2. Rappel des caractéristiques de l’exploitation

L'activité de la carrière consiste à extraire et exploiter des matériaux basaltiques afin de produire des matériaux élaborés après concassage et criblage.

L’extraction se fera par abattage à l’explosif. Les matériaux élaborés seront employés dans le domaine des travaux publics. Ils seront transportés par camions routiers sur leur lieu d’utilisation après préparation et stockage sur place, au sein de la carrière. L’exploitation se déroulera en plusieurs étapes :  Défrichement  Décapage de la terre végétale  Extraction du gisement

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 16 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

 Traitement des matériaux et stockage  Evacuation des matériaux par camion  Remise en état du site 2.2.1. Défrichement La carrière est située sur des terrains partiellement boisés. L'entreprise CHALEIX TP a obtenu une autorisation de défrichement. La zone à défricher représente une superficie d'environ 3,3 ha

2.2.2. Décapage de la terre végétale et de la découverte L’épaisseur de terre végétale représente en moyenne 20 cm.

La terre végétale sera décapée à l’aide d’une pelle hydraulique. La terre végétale sera chaque fois que cela est possible réutilisée immédiatement pour le réaménagement. Sinon, la terre végétale sera stockée en périphérie de l’exploitation de manière à créer un merlon, notamment en limite Nord du site, qui permettra de diminuer l’impact visuel de la carrière.

Conformément aux dispositions du titre V du Code du Patrimoine en matière de patrimoine archéologique, un diagnostic archéologique pourra être prescrit lors de l’instruction du présent dossier dans les terrains non touchés actuellement par les travaux d’exploitation, ceci à la discrétion du Préfet de Région.

Sur l’ensemble du chantier d’extraction, une zone d’environ 30 000 m2 restera à décaper, ce qui représente un volume de 5 800 m3 environ.

Cette découverte sera réalisée progressivement au cours des 6 phases quinquennales du plan d’extraction.

En ce qui concerne la découverte, elle représente une épaisseur de 30 cm environ. Elle sera extraite de la même manière que la terre végétale mais stockée séparément de celle-ci. A l'heure actuelle elle est stockée en limite Nord- Ouest de la carrière. La découverte représente un volume d'environ 9000 m3 sur la superficie de la zone à décaper.

2.2.3. Extraction du gisement L’extraction sera effectuée par abattage de la roche à l’explosif en procédant par gradins de 15 m. Les caractéristiques des tirs de mines sont adaptées aux matériaux et à la géologie de la roche à abattre. Pour chaque tir de mine, un plan de tir est réalisé puis consigné dans un registre. Les charges unitaires sont déterminées de façon à ne pas générer de dommages aux ouvrages et habitations voisines. Les opérations de foration seront sous-traitées.

La procédure de tir est très encadrée et obéit aux règles suivantes :  Tous les accès au site seront sécurisés par du personnel désigné, équipé de radios ;  5 minutes avant le tir : Premier avertissement sonore - 3 coups de corne brefs ;  Le responsable de la sécurité vérifie une dernière fois que le secteur a bien été évacué et que les accès au site sont bien condamnés, puis donne l’ordre au boutefeu par radio de procéder à la mise à feu ;  Imminence du tir : Dernier avertissement – 1 coup de corne long ;  Mise à feu du tir ;  3 minutes après le tir : vérification par le boutefeu de la zone du tir puis levée des mesures de sécurité par radio. Il n’existe pas de dépôt d’explosifs sur le site. Les explosifs sont délivrés sur le lieu d’utilisation et mis en œuvre dans la journée. L’excédent éventuel est rapporté par le fournisseur.

Le gisement est extrait en conservant une bande de 10 m au moins depuis la limite d’autorisation, de façon à ne pas compromettre la stabilité des terrains voisins.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 17 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Les matériaux abattus par les tirs de mines sont repris au pied du front de taille à l’aide d’une pelle hydraulique, puis chargés directement dans l’installation primaire de concassage.

2.2.4. Traitement des matériaux et stockage Le traitement des matériaux sur la carrière de St Etienne sur Usson se fera au moyen de deux installations. Les matériaux bruts seront d'abord traités au moyen d'un concasseur primaire mobile. Les matériaux ainsi élaborés seront ensuite acheminé jusqu'à l'installation secondaire fixe de concassage-criblage. La puissance totale de ces installation est supérieur à 550 kW, elle est donc soumise à autorisation (rubrique 2515-1 de la nomenclature ICPE). Les installation de traitement se trouve sur le carreau de la carrière. L'installation mobile se trouve au plus près des fronts de taille en cours d'exploitation. L’ensemble de ce matériel fonctionne à l'aide de moteur thermique pour l'installation mobile et à l'électricité pour l'installation fixe. Les produits qui seront réalisés sur le site seront : 0/80, 0/31,5, sables 4/6. Les matériaux produits seront stockés sur la plate-forme des installations, sur le carreau de la carrière. Ces stocks sont nécessaires pour répondre aux besoins de l'entreprises dans les plus brefs délais. 2.2.5. Evacuation des matériaux par camion Les matériaux sont évacués par camions pour rejoindre les différents chantiers de l'entreprise CHALEIX TP, autour d'Issoire. Les véhicules évacuant les matériaux empruntent un chemin rural, sur une distance de 700 m environ pour rejoindre la RD 144 qui relie Saint Etienne sur Usson à Sauxillanges. La plupart des camions partent en direction de Sauxillanges. Avec une production moyenne de 50 000 t/an, le trafic routier peut être estimé à 10 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de granulats par camions.

Avec une production maximale de 80 000 t/an, le trafic routier peut être estimé à 16 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de granulats par camions.

Notons également l'accueil de matériaux inertes. Ces apports extérieurs seront au maximum de 30 000t/an. Le trafic engendré par cet activité représente donc 6 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de matériaux par camions. Précisons que le principe du contre-voyage sera bien sûr favorisé (les camions apportant les inertes sur le site repartent chargés en granulats), ce qui permet de réduire de moitié l’ensemble du trafic qui serait généré par ces deux activités.

2.2.6. Remise en état du site Le réaménagement sera coordonné à l’extraction. Le projet de remise en état du site, détaillé dans le chapitre VI de l’étude d’impact, visera essentiellement à :  Pérenniser le maintien et le développement des populations d’amphibiens par la création de dépressions humides sur le carreau de la carrière ;  Pérenniser et développer la présence de reptiles par la mise en place d’abris et le maintien de lithosols;  Permettre l’expression des communautés pionnières tant végétales qu’animales en laissant la végétation se développer naturellement sur une grande partie du carreau et une partie des banquettes;  Retrouver des habitats arbustifs et arborés à long terme par la plantation d’arbres sur les remblais ;  Mettre à profit l‘exploitation pour créer des habitats rupestres favorables à la faune et à la flore en maintenant des gradins rocheux.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 18 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Par ailleurs, l’ensemble des installations et les éventuels stocks de matériaux encore présents sur le site seront démontés et évacués.

Figure 2 : Plan de remise en état

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 19 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

2.3. Approvisionnement 2.3.1. Electricité La carrière est alimentée en électricité au moyen d’un transformateur présent à proximité de l’entrée de la carrière.

2.3.2. Carburant Il n’y aura pas de stockage de carburant sur le site. Les engins seront approvisionnés en carburant au-dessus d’une aire étanche équipée d'un séparateur d'hydrocarbures par un fourgon équipé de 2 cuves. Le site est équipé d’une aire étanche reliée à un séparateur d'hydrocarbures. Un dispositif anti-égouttures et un kit antipollution (produits absorbants) seront présents pendant l’opération. La pompe de remplissage des réservoirs est munie d’un pistolet à arrêt automatique évitant tout débordement. L'entretien des engins se fera dans les ateliers de l'entreprise à Issoire. Si besoin, pour de petites réparations (changement de flexible, ...), la plate-forme étanche sera utilisée. Aucun produits dangereux (huiles, fuel, ...) ne sera stocké sur le site. 2.3.3. Eau L’alimentation en eau potable des employés se fera par l’intermédiaire de fontaines à eau ou de bouteilles d’eau minérale. Il n’y a pas de raccordement au réseau AEP de la commune. 2.3.4. Les matières premières On considère comme matières premières tous les produits achetés par l'établissement et entrant directement dans la fabrication des produits. Dans notre cas, s’agissant d’une activité d’extraction, aucune matière première au sens strict n’est achetée à l’extérieur. 2.3.5. Les consommables Les opérations de vidange et de petite maintenance des engins seront effectuées dans les ateliers de l'entreprise, à Issoire. Il n’y a donc pas de pièces détachées sur le site sauf grilles pour calibrage des produits sortant du concasseur. 2.4. Capacités techniques et financières

La société CHALEIX TP exploite une autre carrière, à Saint Genest la Tourette, en plus de celle-ci.

La société compte en 2018, 31 employés. Une à deux personnes sont présentes sur le site pour assurer l'exploitation de celui-ci.

 1 personne à temps plein : M. Jean-François GARAND (57 ans) Il est entré dans l’entreprise en 2006 en tant que conducteur d’engins, et a toujours travaillé en carrière. Il a été formé par un employé qui avait travaillé pendant 15 ans en carrière.

Il est titulaire des permis B, C et E et des CACES 1,2,4,10.

 1 personne à temps partiel : M Rémi COIGNOUX (21ans) Il est entré dans l’entreprise depuis 2014 en tant que conducteur d’engins, a fait tous ces stages de BAC PRO dans l’entreprise. Il est formé à temps partiel en carrière pour pouvoir seconder M. Garand et dans l’avenir le remplacer et former à son tour une personne pour le seconder.

Il est titulaire des CACES 1,2,4,7

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 20 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Le matériel nécessaire à l'exploitation de la carrière de Saint Etienne sur Usson est le suivant :

 un concasseur primaire mobile de marque METSO  un concasseur/cribleur secondaire mobile installé sur un socle en béton de marque Sandwick  une pelle Case 470  Une chargeuse Hyundai 780

La société CHALEIX TP est une SARL au capital de 15 244,90 € dont le siège social est basé à Antoingt.

Les chiffres d’affaires réalisés par la société CHALEIX TP de 2013 à 2017 sont les suivants :

2017 2016 2015 2014 2013

Chiffre d’affaires 4 446 580 € 3 947 731 € 4 123 034 € 4 460 020 € 3 832 232 €

Tableau 1 : Chiffres d'affaires de la société entre 2013 et 2017

L’organisme cautionnaire qui apportera les garanties financières pour la remise en état du site est le Crédit Agricole. 2.5. Garanties financières

L’article L 516-1 du titre 1er du Code de l’environnement soumet les installations classées à une obligation de garanties financières. Elles ont pour objectif de garantir la remise en état du site en cas de défaillance de l’exploitant. Leur montant doit pouvoir assurer la remise en état à tout moment de l’exploitation. L’évaluation du coût prend en compte l’approche par période quinquennale : le montant des garanties financières est donc fixé par périodes de 5 ans. Les exploitations de carrières de la rubrique n° 2510 de la nomenclature des installations classées sont concernées par cette obligation. Les modalités de calcul du montant des garanties financières sont définies par l’arrêté du 9 février 2004, lui même modifié par l’arrêté du 24 décembre 2009. La détermination de ce montant est fondée sur un mode de calcul forfaitaire.

L’évaluation du coût prend en compte l’approche par période quinquennale : le montant des garanties financières est donc fixé par période de 5 ans. Si la durée d’autorisation n’est pas un multiple de 5, l’une des périodes au choix est alors inférieure à cinq ans.

Le présent montant de garanties financières sera réévalué au moment de l'obtention de l'arrêté préfectoral (le coefficient étant calculé en fonction de l'indice TP01 au moment de l'Arrêté Préfectoral).

Les garanties financières seront alors déposées sous la forme d'un acte de cautionnement solidaire de la part d'un établissement de crédit.

Les plans des garanties financières permettent pour chacune des phases quinquennales de déterminer les différents paramètres de la formule de calcul forfaitaire. Les résultats qui en découlent sont présentés dans le tableau ci- dessous

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 21 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

PHASE 1 PHASE 2 PHASE 3 PHASE 4 PHASE 5 PHASE 6

C1S1 (surface des 1, 73ha x 15 555 € 2,34 ha x 15 555 € 3,23 ha x 15 555 € 3 81ha x 15 555 € 4,42 ha x 15 555 € 4,97 ha x 15 555 € installations, des = 26 910,15 € = 36 398,70 € = 50 242,65 € = 59 264,55 € = 68 753,10 € = 77 308,35 € pistes et des stocks)

C S 2 2 1,49 ha x 36 290 € 1,28 ha x 36 290 € 1,13 ha x 36 290 € 1,09 ha x 36 290 € 0,97 ha x 36 290 € 0,66 ha x 36 290 € (surface en = 54 072,10 € = 46 541,20 € = 50 439,47 € = 39 556,10 € = 35 201,30 € = 23 951,40 € chantier)

0,72 ha x 17 775 € 0,85 ha x 17 775 € 0,60 ha x 17 775 € 0,40 ha x 17 775 € 0,46 ha x 17 775 € 0,43 ha x 17 775 € C S 3 3 = 12 798,00 € = 15 108,75 € = 10 665,00 € = 7 110,00€ = 8 176,50 € = 7 643,25 €

TOTAL 93 780,25 € 97 958,65 € 111 347,12 € 105 930,65 € 112 130,90 € 108 903,00 €

Valeur du  1,165

TOTAL avec  109 253,99 € 114 121,83 € 129 719,39 € 123 409,21 € 130 632,50 € 126 871,99 €

Tableau 2 : Calcul des garanties financières NB : Le coefficient  a été calculé à l’aide de l’indice TP 01 de juin 2018 (indice TP 01 = 109,6) A titre indicatif pour octobre 2018 : Coefficient α : ((109,6 x 6,5345) / 616,5) x (1 + 0,2) / (1 + 0,196) = 1,165

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 22 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE 3. LE PROJET DANS SON ENVIRONNEMENT

3.1. Géologie - Géomorphologie 3.1.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet Le secteur d'étude s'inscrit sur la carte géologique de St Germain Lembron (BRGM n° 742). Le site se trouve au niveau de formations volcaniques de type basanites. Ce sont des laves mésocrates (autant de minéraux blancs que de couleurs) à faciès basaltique.

Ces formations sont recouvertes d’une couche peu épaisse appelée colluvions de basalte (Cβ), résultant de l’altération de la roche mère. Cette formation de pente est constituée de fragments basaltiques de taille dans une matrice argileuse ou sableuse. L’épaisseur varie entre 0,5 et 2 m d’épaisseur.

L’épaisseur de terre végétale est de l’ordre de 20 cm sur le site d’exploitation.

La carrière se trouve sur le flanc Nord Ouest d'un relief culminant à 829 m.

L’aléa retrait-gonflement des argiles est nul au niveau d'une partie de l'autorisation actuelle et moyen sur le reste du secteur d’étude.

La commune de Saint Etienne sur Usson est classée en zone de sismicité modérée.

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité

Géomorphologie Plateau vallonné Faible

Géologie Exploitation des formations volcaniques, abondantes dans la région Nulle

Tableau 3 : Bilan des sensibilités environnementales concernant la géologie et la géomorphologie

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 23 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 3 : Contexte géologique

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 24 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

3.1.2. Description des incidences du projet L'exploitation porte essentiellement sur des roches compactes peu enclines eux phénomènes de glissements de terrain.

Les effets potentiels se limiteront aux chutes de pierres qui pourraient se produire localement et ponctuellement depuis un front de taille non purgé et non réaménagé.

La carrière existe depuis plusieurs dizaines d’années et aucun incident de ce type n’a jamais été mentionné.

L'apport de matériaux inertes sur le site, remplacera une partie des matériaux extraits. Une partie du carreau de la carrière sera remblayé selon le principe suivant :

Figure 4 : Principe de réaménagement par les inertes 3.1.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi. L’apparition de problèmes de stabilité sur ou à proximité du site sera évitée par la mise en œuvre des mesures suivantes :

 préservation de toute exploitation d’une bande de terrain d’une largeur de 10 m localisée entre les limites du site autorisé et la zone en exploitation ;  fronts de taille de 15 m de hauteur et banquette de 8 m de largeur au minimum  surveillance permanente de la conduite de l’exploitation.

Le talutage par remblaiement de certains gradins contribuera également à empêcher leurs éventuelles déstabilisations et les chutes de pierres. 3.2. Hydrologie – Hydrogéologie 3.2.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet La carrière se trouve dans le bassin versant de l’Allier, rivière qui s'écoule à environ 9,5 km à l'Ouest de la commune.

Plusieurs ruisseaux temporaires ou non s'écoulent à proximité de la zone d'étude mais aucun n’est dans le périmètre immédiat de l’exploitation.

La commune de Saint Etienne sur Usson n'est pas située en zone inondable.

Hydrogéologiquement, les formations magmatiques du secteur d’étude exploitées par la carrière de Saint Etienne sur Usson ne présentent que peu d’intérêt. Ces formations basaltiques et granitiques sont peu perméables limitant l’infiltration et favorisant le ruissellement.

Le site « infoterre » a été consulté, Il ne fait état d'aucun point d’eau sur la commune de Saint Etienne sur Usson.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 25 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Le projet n'est pas concerné par la présence d'un périmètre de protection de captage d'eau potable.

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité

Eaux de surface Eaux de ruissellement sur le site Faible

Faible infiltration au niveau de la carrière (roche très peu Eaux souterraines Faible perméable) Alimentation en eau En dehors d'un périmètre de protection de captage Nulle potable

Tableau 4 : Bilan des sensibilités environnementales concernant les eaux superficielles et souterraines 3.2.2. Descriptions des incidences du projet Aucun cours d’eau ne traversant le site, les effets à prendre en compte sont uniquement liés aux précipitations et aux eaux de ruissellement.

La roche mise à nue sur les zones à extraire modifiera légèrement l’écoulement des eaux météoriques.

Les roches volcaniques ne sont pas propices à la circulation des eaux souterraines. Aucune ressource en eau n’a été identifiée dans ces formations. Par conséquent, la poursuite de l’exploitation de la carrière n’aura aucun impact quantitatif sur les éventuelles eaux souterraines.

3.2.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi Le principal risque réside dans une pollution accidentelle par déversement d’hydrocarbures. La prévention de ce risque passe par les mesures suivantes :

 Aucun stockage de carburant sur le site  Le ravitaillement des engins se fera au dessus d'une aire étanche relié à un décanteur-déshuileur. Pour les engins peu mobile (pelle, ...)le ravitaillement sera effectué au dessus d'un bac étanche amovible.  Le ravitaillement d’une pompe munie d’un pistolet à arrêt automatique afin d’éviter tout débordement.  Le rejet du décanteur-déshuileur devra réglementairement faire l’objet d’une analyse régulière selon l’activité de la carrière.  Contrôle régulier des engins présents sur le carreau afin d’éviter les fuites d’hydrocarbures des réservoirs défectueux ou de rupture de circuit hydraulique.  Stationnement le soir ou en cas d’immobilisation prolongée sur une aire étanche.  La mise en place d’un plan de circulation des engins sur le site pour éviter les collisions.  L'entretien des engins se fera à l'extérieur du site, dans le locaux de l'entreprise à Issoire. Au besoin, de petites réparations (changement flexibles, ...) seraient faites sur le plate-forme étanche.  un kit absorbant sera mis à la disposition des conducteurs d’engin (un kit présent dans chaque engin),  le conducteur d‘engin a pris connaissance des consignes spécifiques expliquant les risques et les moyens d’intervention  Respect du protocole de gestion des matériaux inertes importés sur le site.

Pour prévenir les actes de malveillance, le site est entouré d’une clôture et de panneaux indiquant l’interdiction d’entrer. Un portail fermé à clé interdit l’accès au site.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 26 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE 3.3. Climat et qualité de l'air 3.3.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet Les données climatiques fournies par Météo France, ont été recueillies à la station de Saint Germain l'Herm située à environ 11,5 km au Sud-Est du site.

La moyenne annuelle des températures et de 7,7°C (minimale en févier et maximale en juillet). La hauteur moyenne annuelle des précipitations est de 1 117,4 mm (maximale au mois de mai et minimale au mois de janvier).

Les vents dominants sont de secteurs Nord-Ouest. La station est également balayée par des vents secondaires de secteur Ouest.

Dans son rapport de 2014, l’association Atmo Auvergne précise qu’en zonage rural régional (cas de la carrière de St Etienne sur Usson), il est précisé que les niveaux moyens d'Ozone sont stables depuis 2010. Les teneurs en ozone 3 3 (O3) varie de 51 g/m à 86 g/m , selon les stations de mesures. L'ozone est un polluant dit « secondaire » issu de la transformation chimique de certains polluants dits « primaires » (en particulier les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, émis lors de la combustion de carburants), sous l'effet des rayonnements solaires.

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité

Climat Tendance continentale Nulle

Vents dominants Vents de secteurs Nord-Ouest et Ouest Nulle

Qualité de l'air Bonne qualité, zone rurale Nulle

Tableau 5 : Bilan des sensibilités environnementales concernant le climat 3.3.2. Descriptions des incidences du projet L'exploitation de la carrière n'aura pas d'effet sur le climat local : aucun effet sur les températures, les précipitations, le vent, le rayonnement ou les phénomènes climatiques qui ont lieu à St Etienne sur Usson.

3.3.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi Aucune mesure spécifique n’est nécessaire. Rappelons cependant la conformité des différents éléments constituant les engins mobiles à la réglementation en vigueur en matière de rejets atmosphériques et leur maintien en bon état par un entretien régulier. 3.4. Milieu naturel 3.4.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet 3.4.1.1. Espaces naturels remarquable (Natura 2000, ZNIEFF, ...) Le site du projet est inclus au périmètre de la loi Montagne (Loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne). Mis à part cet élément de protection conventionnelle du territoire et de protection législative directe, l’emprise d’autorisation du projet n’est située sur aucun site naturel protégé ou inventorié pour ces richesses naturelles.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 27 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

3.4.1.2. Incidences sur les sites Natura 2000 Suite à l’évaluation préliminaire, une évaluation détaillée des incidences du projet sur les sites Natura 2000 suivants a été réalisée :  ZSC FR8301038 Val d’Allier – Alagnon  ZSC FR8301072 Val d’Allier- Limagne Brivadoise  ZSC FR8301035 Vallées et côteaux xérothermiques des Couzes et Limagnes  SIC/ZSC FR8301049 Comté d'Auvergne et Puy Saint Romain  ZPS FR8312011 Pays des Couzes

En effet, sept espèces résidentes et/ou reproductrices sur les sites Natura 2000 sont susceptibles d’être impactées lors de leurs déplacements lointains par les activités de la carrière. Il s’agit de 5 espèces de Chauves-souris (Barbastelle d’Europe, Grand Murin, Murin à oreilles échancrées, Grand et Petit Rhinolophe) et de 2 espèces d’oiseaux (Milan royal et Aigle botté).

3.4.1.3. Equilibre biologique L’aire d’étude est composée en grande partie de formations végétales arbustives et arborées. Les parcelles de vieilles forêts sont rares. Il s’agit essentiellement de taillis ou de jeune taillis sous futaie.

L’autre grande composante de l’aire d’étude est la prairie pâturée, plus rarement fauchée.

La carrière en activité est une surface de lithosols et de friches pionnières à équilibre biologique très faible.

Etant donné la présence d’écosystèmes forestiers relativement jeunes, de la présence de nombreuses parcelles récemment perturbées ou en cours de colonisation, de la présence d’écosystèmes prairiaux et de surfaces nues sur la carrière, l’équilibre biologique sur l’aire d’étude est ainsi jugée faible à moyen.

3.4.1.4. Schéma Régional de Cohérence Ecologique Le SRCE Auvergne a été adopté par arrêté en juillet 2015. Ce schéma traduit à l’échelle régionale les enjeux et les objectifs de la Trame Verte et Bleue (TVB), outil de préservation du patrimoine naturel et d’aménagement du territoire à l’échelle nationale.

L’emprise du projet n’est pas située sur un réservoir de biodiversité d’intérêt régional.

L’emprise du projet est située sur un corridor écologique diffus qui correspond au plateau du Livradois-Forez. Ce type de corridor est situé dans un écopaysage de bonne fonctionnalité écologique et de large étendue. L’aire d’étude n’est pas située dans un corridor thermophile ni dans un autre corridor. Tous les ruisseaux présents dans le secteur sont repris par le SRCE et sont à préserver.

Le secteur d’étude est dénué d’obstacles importants à la continuité écologique.

3.4.1.5. Continuité écologique locale Les milieux forestiers sont présents dans les fonds de vallées et les versants des différents ruisseaux. Ils sont également présents sur les rebords de plateau où la déprise agricole a permis un reboisement progressif de nombreuses parcelles. Les boisements sont plus rares sur le plateau.

La continuité des milieux ouverts est représentée par les parcelles agricoles qui occupent le plateau, en périphérie et entre les hameaux et les villages. Même si quelques bois créent parfois des obstacles, la continuité sur le plateau est établie du côté Est et Nord. Les plus grands vallons créent des obstacles à cette continuité comme c’est le cas de la vallée du ruisseau du Pouchon.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 28 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Le continuum paludéen est représenté par les multiples ruisseaux présents sur le secteur d’étude. Aucun ruisseau n’est inventorié sur la colline du Suquet Haut mais quelques ruissellements de surface ont été inventoriés. Aucune surface d’eau lotique (étang, plan d’eau) n’est inventoriée sur le secteur d’étude.

Le continuum thermophile est rare sur le secteur d’étude. Les pentes du Suquet haut exposées au Sud peuvent donner lieu à l’établissement de communautés thermophiles et xérophiles.

3.4.1.6. Diagnostic écologique Dates d'inventaire Température Température Date Météo Groupes étudiés mini (en °c) maxi (en °c) Flore vernale, amphibiens, reptiles, rapaces nocturnes et 14/04/2015 6,1 25,7 soleil chiroptères

15/04/2015 7,5 27,9 soleil Avifaune (IPA 1), pose des plaques à reptiles

26/05/2015 11 16,5 nuageux Relevés phyto, reptiles

27/05/2015 2,8 20,3 soleil Avifaune (IPA 2), reptiles, relevés phyto

29/06/2015 14,2 30,8 soleil Amphibiens, chiroptères, rapaces nocturnes

30/06/2015 16,1 36,2 soleil Relevés phyto, entomofaune, reptiles

02/09/2015 8,8 22,4 nuageux Amphibiens, chiroptères, rapaces nocturnes

03/09/2015 12,2 20,9 nuageux Relevés phyto, entomofaune

Tableau 6 : Dates des inventaires faune/flore réalisés en 2015 Flore et habitats 13 relevés phytosociologiques ont été réalisés entre avril et septembre 2015 sur l’emprise d’autorisation sollicitée et ses proches abords.

200 espèces végétales ont été déterminées au rang spécifique (9 au niveau générique) sur l’aire d’étude.

Parmi ces espèces, une est protégée à l’échelle régionale. Il s’agit du Lys martagon (Lilium martagon L.). Environ Soixante-dix pieds feuillés ont été inventoriés. Une petite dizaine de pieds ont fleuris.

Photographie 1 : Hampe florale de Lilium martagon

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 29 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 5 : Carte de localisation du Lys martagon sur le site Plusieurs espèces non indigènes dont certaines jugées envahissantes en Auvergne ont été inventoriées sur le site.

17 habitats naturels et semi-naturels ont pu être inventoriés sur l’emprise projetée de la carrière et ses proches abords.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 30 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 6 :Carte des communautés végétales sur l'aire d'étude Seulement 2 habitats sont d’intérêt patrimonial : la Hêtraie-Chênaie neutrophile à acidicline et la chênaie pédonculée acidicline thermophile (code Natura 2000 : 91340-4). Ces habitats sont respectivement présents sur 2.08 ha et 0.15 ha de la surface d’autorisation.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 31 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Etat de Présence conservation Habitat Natura Intérêt d'espèce Diversité pour les Intérêt Typologie aquatique 2000 régional végétale floristique habitats écologique ou humide protégée d'intérêt communautaire Typhaies / / oui / Faible / Moyen Roselière / / oui / Faible / Moyen Végétation basse d'hélophytes des ceintures / / oui / Faible / Moyen des bords des eaux stagnantes Pelouse courte acidicline à Moyenne Aira caryophyllea, Vulpia / / / / / Faible à forte myuros et Poa compressa Friche mésophile à mésoxérophile nitrocline Faible à / / / / / Faible pionnière sur substrat moyenne grossier Communauté nitratophile, thermophile et estivale des Faible à / / / / / Faible cultures sur remblais moyenne d’inertes Ourlet acidicline xérocline à Brachypode penné, Fougère Faible à / / / / / Faible aigle et Germandrée moyenne scorodoine Fruticée héliophile des sols / / / / Moyenne / Faible acidiphiles à Cytisus scoparius Faible à Recrues forestières / / / / / Faible moyenne Frênaie post-culturale : Groupement à Fraxinus / / / / Moyenne / Faible excelsior et Geum urbanum Moyen (fort Hêtraie – Chênaie neutrophile pour la à acidicline à tendance Faible à 9130-4 / / oui Moyen zone à médio-européenne et moyenne Lilium montagnarde martagon) Chênaie pédonculée acidicline thermocline à Mélitte à 9130-4 / / / Moyenne Moyen Moyen feuilles de Mélisse et Chèvrefeuille des bois Plantations d'Epicéa / / / / Faible / Faible Sol nu/lithosol / / / / Très faible / Négligeable Carrière en exploitation (lithosols, fronts exploités, / / / / Très faible / Négligeable plateforme de stockage, bungalows) Groupement à Fougère aigle / / / / Faible / Faible Prairie pâturée / / / / Moyenne / Faible Figure 7 : Liste et intérêt des habitats présents sur l'aire d'étude

Faune  Oiseaux Les oiseaux présents sur l’emprise de la carrière actuelle ont fait l’objet d’un inventaire exhaustif.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 32 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

La méthode des Indices Ponctuels d’Abondance (IPA) a été utilisée dans les boisements. Développé par Blondel (1975), l’IPA consiste à réaliser un échantillonnage semi-quantitatif de 20 minutes par point.

36 espèces d’oiseaux ont été inventoriées sur l’aire d’étude du projet.

17 de ces espèces sont nicheuses sur l’emprise d’autorisation du projet et protégées en France.

Ces espèces nicheuses dans les boisements et/ou les fruticées et les friches de l’emprise d’autorisation du projet sont listées en préoccupation mineure en France hormis le Roitelet huppé classé potentiellement menacé en France. Aucune n’est déterminante des ZNIEFF d’Auvergne.

Le cortège d’oiseaux inventorié sur l’emprise d’autorisation est constitué :  Du cortège classique des milieux forestiers : Pouillot véloce, Mésange charbonnière, Mésange bleue, Pinson des arbres, Merle noir, Grive musicienne avec plusieurs espèces arboricoles comme le Pic épeiche et La Sitelle torchepot et trois espèces plutôt affiliées aux résineux que sont le Grimpereau des jardins, la Mésange noire et le Roitelet huppé ;  du cortège des milieux semi-ouverts ou arbustifs qui est toutefois très réduit : Fauvette à tête noire, Rougegorge familier, Accenteur mouchet ;  du cortège des milieux anthropiques représentés par le Rougequeue noir et la Bergeronnette grise qui sont nicheuses sur les zones d’extraction.

6 espèces d’intérêt communautaire ont été inventoriées sur l’aire d’étude mais ne sont pas nicheuses sur l’emprise d’autorisation (Alouette lulu, Milan noir, Bondrée apivore, Milan royal et Circaète Jean-le-blanc).

Concernant les rapaces nocturnes, seule une espèce a été entendue à proximité immédiate de l’emprise de la carrière : la Chouette hulotte.

 Mammifères (hors chiroptères) L’inventaire des mammifères s’est basé sur l’observation des indices laissés sur le site par les différentes espèces. Il s’agit plus particulièrement des empreintes, des fèces, des zones d’abroutissements sur la végétation, des terriers et des coulées de passage. Tous ces indices sont de bons indicateurs de la présence et/ou de l’utilisation du site par les animaux. Par ailleurs, des observations crépusculaires sur le carreau de la carrière ont été réalisées et un piège photographique a été posé durant un mois dans le boisement.

Seules trois espèces de mammifères ont été inventoriées sur l’emprise du projet : Chevreuil, Sanglier et Renard roux. Il s’agit d’espèces courantes dans les boisements. Elles ne sont pas protégées.

 Chiroptères Deux types de matériel ont été utilisés:  détecteur Petterson D240X et enregistreur Edirol R-09HR sur 3 points d'écoute de 15 mn dans les milieux ouverts de l’emprise les 14/04/15, 29/06/15 et 02/09/15;  détecteur Petterson D500X sur un ou deux points, en écoute automatique fixe pendant toute la nuit dans le boisement à proximité d’arbres à cavités les 29/06/15 et 02/09/15. La Pipistrelle commune a été inventoriée à chaque visite. La Pipistrelle de Kuhl n’a été inventoriée qu’en juin et à une seule reprise dans le boisement. La Noctule commune, le Murin de Brandt et le Murin de Natterer n’ont été également contactés qu’une seule fois en septembre dans le boisement.

 Reptiles et amphibiens Les reptiles ont été inventoriés par prospection des biotopes favorables et plus particulièrement les éboulis, les pelouses, les blocs de taille et les merlons. Par ailleurs, sept plaques à reptiles (de type 1*2 m en rouleau de tapis de convoyeur) ont été installés en avril et relevés à chaque session de terrain. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 33 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Trois espèces de reptiles ont été inventoriées sur l’emprise d’autorisation : Vipère aspic, Lézard vert et Lézard des murailles. Elles sont protégées en France mais seuls le Lézard vert et le Lézard des murailles ont également leur biotope de protégé.

Les amphibiens ont fait l’objet de plusieurs inventaires diurnes et nocturnes détaillés des différents points d’eau présents sur la carrière (cf. paragraphe dédiés aux milieux naturels) et ses abords entre avril et fin juin. Par ailleurs des écoutes nocturnes ont été réalisées les 14/04 et 29/06.

Trois espèces protégées d’amphibiens ont également été inventoriées dans les pièces d’eau situées sur l’emprise.

Une trentaine de mâles chanteurs d’Alyte accoucheur ont été inventoriés sur le carreau et les merlons de la carrière en exploitation. Trois adultes de Crapaud commun ont été inventoriés en avril dans la pièce d’eau située à proximité du groupe électrique. Enfin, trois femelles de Triton alpestre ont été inventoriées au même endroit que les adultes de Crapaud commun en avril.

 Insectes Les papillons diurnes ont été inventoriés par des séries de transects échantillons parcourant :  Les lisières forestières, clairières et boisements  Les pelouses rases et le carreau de la carrière  Les merlons enfrichés

Aucune espèce protégée et/ou patrimonial d’insectes n’a été inventoriée sur l’emprise du projet.

Le nombre de papillons inventorié est faible (8). Cela est dû à la dominance des habitats forestiers et arbustifs, peu propices aux lépidoptères. Les lithosols ne sont pas généralement des milieux très utilisés par les papillons car très pauvres en plantes-hôtes.

Trois espèces de libellules ont été inventoriées dans les pièces d’eau. Ces derniers sont très petits et en partie à sec en plein cœur de l’été ce qui explique le faible intérêt de la zone pour le groupe.

Les odonates ont été inventoriées par des points d’observations situés sur et à proximité des pièces d’eau présentes sur le site.

Les criquets et sauterelles ont été inventoriés par des points d’échantillonnages distribués sur les lisières sèches, le carreau, les merlons enfrichés et le boisement. Une partie des espèces a également été déterminées par l’écoute des stridulations, notamment lors des inventaires nocturnes.

11 espèces d’orthoptères ont été inventoriées, ce qui est une richesse spécifique moyenne pour cette surface. Les espèces sont majoritairement inventoriées sur les pelouses courtes et les friches herbacées (Chortippus, Criquet opportuniste, Grillon bordelais), les sols nus (Oedipode, Caloptène) et les friches semi-arbustives (Decticelles, Grande Sauterelle verte). La Sauterelle cymbalière est la seule espèce inventoriée dans les cimes des arbres.

 Synthèse des espèces animales protégées 42 espèces animales protégées ont été observées sur l’emprise du projet et ses proches abords :  3 amphibiens  3 reptiles  5 chauves-souris  17 espèces d’oiseaux nicheuses et 14 espèces d’oiseaux non nicheuses

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 34 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Bilan des sensibilités environnementales Enjeu Commentaires Sensibilité

Présence de site protégé Aucune contrainte liée à un espace naturel patrimonial ; Faible sur l’emprise ZNIEFF de type 1 à proximité

Proximité de réservoirs de biodiversité ; intégré à un Trame verte et bleue Faible corridor diffus

Flore Une espèce protégée au niveau régional Forte

2 habitats d’intérêt communautaire dégradés et 3 habitats Habitats naturels Moyenne liés aux habitats aquatiques

3 espèces d’amphibiens et 3 espèces de reptiles protégées Amphibiens et reptiles Forte sur l’emprise envisagée

17 espèces protégées nicheuses sur l’emprise du projet dont Oiseaux Moyenne une a un statut potentiellement menacé en France

Entomofaune Pas d'espèce remarquable Faible

5 espèces sur l’emprise envisagée mais une seule qui utilise Chauves-souris Forte le site durant toute la saison ; gîtes arboricoles utilisés

Mammifères Aucune espèce protégée ou patrimoniale Faible

Tableau 7 : Bilan des sensibilités environnementales concernant le milieu naturel

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 35 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 8 : Cartographie de l'intérêt écologique global du projet de renouvellement et d'extension 3.4.2. Description des incidences du projet 3.4.2.1. Continuité écologique Le projet entraînerait le défrichement d’environ 3,2 ha de boisements et de fruticées sur la partie Est de la colline du Suquet haut. Le projet n’entraverait donc pas de manière significative la continuité forestière sur l’aire d’étude ni sur la commune de St Etienne-sur-Usson.

Le projet n’entraînera pas la destruction de milieux ouverts de type prairies.

Le projet n’a aucun impact sur les grands réservoirs de biodiversité de la continuité aquatique qui sont représentés par les nombreux ruisseaux qui prennent leur source sur le plateau et s’écoulent ensuite en direction de la vallée de l’Allier. Sur l’emprise sollicitée de la carrière, un seul élément inventorié est un composant de la continuité aquatique. Il s’agit du fossé drainant les précipitations sur l’emprise de la carrière actuellement exploitée. A l’échelle de l’aire d’étude, cet impact serait jugé modéré. A l’échelle communale et supérieure, cet impact est jugée faible

La carrière n’entraînerait pas d’impacts significatifs sur la continuité des milieux thermophiles du fait de la présence de surface de milieux thermophiles largement suffisante sur l’aire d’étude pour assurer le maintien de communautés thermophiles.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 36 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

3.4.2.2. Equilibre biologique Le projet aurait pour conséquence, dans le cadre du défrichement et de l’extraction, la modification des conditions du biotope qui aurait pour effet un changement des communautés animales et végétales. Des communautés forestières à équilibre biologique jugé globalement moyen, car en grande partie d’origine post culturale, seraient remplacées par des communautés pionnières à forte valence écologique. L’impact sur l’équilibre biologique est jugé faible à modéré.

3.4.2.3. Flore et habitats Une soixantaine de pieds de Lilium martagon L., espèce végétale protégée en Auvergne, ont été inventoriés en bordure du chemin d’exploitation sur la parcelle n°61 et en limite de la parcelle n°60. L’impact du projet sur cette espèce végétale protégée serait donc jugé très fort si aucune mesure d’évitement n’est prise.

L’impact vis-à-vis du risque d’implantation et d’expansion d’espèces invasives est jugé modéré à fort au niveau local.

L’impact du projet lié la destruction de 4,43 ha d’habitats naturels et semi-naturels dont 1,44 ha d’habitats d’intérêt communautaire serait jugé faible à moyen au niveau local et négligeable à l’échelle communale et aux échelles supérieures.

Figure 9 : Cartographie des habitats naturels et semi-naturels situés sur l'emprise d'extraction initiale envisagée

L’activité sur la carrière (extraction, circulation des engins, concassage-criblage) entraînera l’émission et le dépôt de poussières sur la végétation située à proximité immédiate de la carrière. Cet impact est qualifié d’intensité faible compte tenu des caractéristiques du site. Il est indirect et temporaire (essentiellement en été lors des épisodes secs).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 37 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Le défrichement va entraîner la modification des conditions d’éclairement sur l’emprise et sur la zone d’influence directe des travaux. L’impact sur les conditions écologiques stationnelles est jugé faible car très localisé et de faible intensité.

3.4.2.4. Faune Risque de mortalité pendant le défrichement et le décapage Le risque de mortalité des espèces d’oiseaux serait important si le chantier de défrichement avait lieu entre la fin mars et août, époque à laquelle les oiseaux sont en période de reproduction. Cet impact lié au risque de mortalité des oiseaux est jugé modéré à fort.

Le défrichement des arbres à cavités présenterait des risques importants de mortalité d’individus de chauves-souris qui utiliseraient ces cavités comme gîtes diurnes ou gîtes hivernaux. Cet impact sur les chiroptères est jugé modéré à fort localement.

Un risque de mortalité des espèces d’amphibiens serait également présent car les espèces se déplacent sur de faibles distances pendant l’année Ce risque serait multiplié si le fossé en eau qui accueille le Crapaud commun et le Triton alpestre est remblayé et/ou déplacé en période de reproduction. L’impact lié au risque de mortalité des amphibiens est jugé fort localement.

Un risque de mortalité des espèces de reptiles serait également présent. L’impact local est jugé moyen à fort pour ces espèces protégées de reptiles.

Le risque de mortalité des insectes est fort étant donné qu’il passe l’hiver soit sous forme d’œufs pour les criquets et les sauterelles, d’œufs, de chenilles ou de nymphes pour les papillons soit sous forme de larves aquatiques pour les odonates. Etant donné l’absence d’inventaire d’espèces d’insectes patrimoniales sur l’emprise du projet, l’impact serait néanmoins jugé faible.

Le risque de mortalité des mammifères terrestres apparaîtrait très faible du fait de la grande mobilité des espèces inventoriées (chevreuil, renard et sanglier) qui se tiendront à l’écart des zones de travaux. L’impact sur les mammifères est jugé négligeable.

Risques de mortalité pendant l'exploitation Durant l’exploitation de carrière, les risques de mortalité de la faune sont limités étant donné le dérangement important produit par les engins et l’activité sur le site.

Le chargement des camions et leur déplacement sur la piste d’exploitation apporterait des risques de mortalité d’insectes, de micromammifères et de reptiles. Ces risques seraient néanmoins très limités étant donné le dérangement produit par l’exploitation. Un risque de mortalité plus important pourrait concerner les amphibiens dans le cas où l’exploitation engendrerait des ornières ou des points d’eau temporaires sur les zones de circulation et le carreau.

L’impact du projet sur la mortalité de la faune en cours d’exploitation serait donc :  négligeable pour les chiroptères, les mammifères, les insectes, les reptiles et les oiseaux ;  moyen à fort pour les amphibiens.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 38 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Destruction d'habitats de reproduction, de repos et de chasse Les mammifères terrestres seraient peu impactés par la perte d’habitats. Ils ont en effet des domaines vitaux1 assez étendus ce qui leur permettrait de poursuivre leur cycle biologique hors de l’emprise d’autorisation du projet. Etant donné l’absence d’espèces patrimoniales, l’impact est jugé négligeable sur les mammifères terrestres.

L’impact de la perte d’habitats pour l’entomofaune est jugée faible.

Concernant les Chauve-souris, il s’avère que seule la Pipistrelle commune a été inventoriée tout au long de la saison. L’impact le plus important concernant les Chauves-souris serait la perte des cavités arboricoles qui peuvent être utilisées comme gîte diurne par les espèces inventoriées. La perte d’habitats de chasse apparaîtrait comme un impact faible au vu des surfaces impactées par rapport aux surfaces utilisées par les différentes espèces de Chauves- souris.

Lors de l’exploitation, l’emplacement du fossé de drainage des eaux de ruissellement serait modifié. Cet effet aurait pour impact une perte d’habitats de reproduction pour le Crapaud commun et le Triton alpestre. Cet impact serait donc jugé modéré à l’échelle locale et faible aux échelles communales et supérieures où de nombreux sites de reproduction sont présents.

Etant donné que le Lézard des murailles est courant sur l’aire d’étude et que l’extraction façonnerait des milieux favorables, le projet ne remettrait pas en cause la préservation de l’espèce sur l’aire d’étude. L’impact local sur cette espèce serait faible. Les Vipères et les Lézards verts trouvent dans les friches arbustives et les nombreux murets de pierres sèches présents sur l’aire d’étude des habitats très favorables. A l’échelle de l’emprise d’autorisation, l’impact lié à la perte de territoire pour le Lézard vert est jugé fort.

19 espèces d’oiseaux (dont 17 sont protégées en France) qui ont été inventoriées nicheuses sur l’emprise d’extraction/défrichement envisagée du projet en 2015 perdraient un habitat de nidification. Toutes ces espèces sont courantes en France et en Auvergne hormis le Roitelet huppé qui est jugé potentiellement menacée en France. Cette espèce est cependant largement répartie en Auvergne (source : http://www.faune-auvergne.org; carte de présence espèce en 2015).

Les effectifs des couples nicheurs impactés sont en général très faibles (entre 1 à 7). La majorité de ces espèces (10 sur 19) ont également été inventoriés hors de l’emprise d’autorisation du projet ou sur des zones qui ne seront pas impactées par le projet (limites ouest). La majorité des espèces sont résidentes toute l’année sur le secteur. Le projet induirait une réorganisation du peuplement avien localement. Toutefois, le projet ne remettrait pas en cause la pérennité des cycles biologiques sur l’aire d’étude des espèces d’oiseaux nicheuses sur l’emprise d’extraction car des habitats favorables sont présents à proximité. Au niveau national, l’impact du projet serait négligeable. Au maximum, le projet impacterait l’habitat de reproduction de 0,00025% des populations reproductrices au niveau métropolitain. Au regard de cette analyse, l’impact du projet sur les habitats de nidification des oiseaux apparaîtrait modérée à l’échelle locale et négligeable aux échelles supérieures.

L’emprise du projet est survolé par le Milan noir, le Milan royal, le Circaète Jean-le-Blanc, la Chouette hulotte, la Bondrée apivore ou encore le Faucon crécerelle. Ces espèces chassent avant tout dans les milieux semi-ouverts à ouverts. L’emprise d’extraction envisagée ne correspond pas à des habitats de chasse potentiels qui sont principalement les friches arbustives et herbacées situées sur les versants du dôme volcanique et qui se sont développés suite à la déprise agricole. Le projet entrainerait des impacts négatifs négligeables à faibles sur les habitats de repos et/ou d’alimentation des espèces d’oiseaux non nicheuses sur l’emprise du projet mais utilisatrices du secteur d’étude.

1 Territoire utilisé au cours d’une année pour réaliser l’ensemble des activités biologiques d’une espèce : reproduction, mise bas, alimentation, repos Bibliographie : http://www.oncfs.gouv.fr 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 39 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Dérangement Un défrichement engendrerait des dérangements essentiellement d’ordre auditifs, occasionnés par les tronçonneuses et les débardeuses. Cette activité serait équivalente aux défrichements réalisés dans le cadre courant de l’exploitation forestière. L’exploitation de la carrière et notamment les tirs de mines, le fonctionnement des engins et les diverses installations occasionnera un dérangement sonore de la faune autour de la carrière. Cet effet est limité dans le temps aux périodes d’activité diurne. Pour la poussière, l’effet est limité aux périodes sèches. De nombreuses espèces animales ont été inventoriées à proximité immédiate de la surface actuellement exploitée ce qui tend à montrer une accoutumance des espèces à l’activité, d’autant plus lorsque celle-ci leur créée des habitats favorables. L’impact d’un dérangement apparaîtrait plus fort lors d’une ouverture de carrière.

L’impact du projet concernant le dérangement de la faune sur l’aire d’étude apparaîtrait comme faible. Toutefois, des mesures seront prises pour notamment limiter l’émission de poussières.

3.4.2.5. Incidences sur les sites Natura 2000 Le site ne se trouvant pas dans un site Natura 2000, aucune incidence directe sur les habitats d’intérêt communautaire ayant entrainé la désignation d’un ou de plusieurs sites Natura 2000 n’est possible.

Les habitats naturels présents dans les sites Natura 2000 sont en principe préférentiellement utilisés par les espèces de Chauves-souris d’intérêt communautaire. De plus, les habitats détruits par le projet de carrière ne correspondent pas aux écosystèmes privilégiés par les 5 espèces de Chauves-souris d’intérêt communautaire. Les distances entre le projet et les sites Natura 2000 sont largement supérieurs aux rayons d’action moyens des chauves-souris. Enfin, l’activité d’extraction de matériaux n’engendre pas de risques de mortalité pour les Chauves-souris puisque l’activité diurne de la carrière ne coïncide pas avec l’activité nocturne des Chauves-souris. Le projet n’aura donc pas d’incidence notable sur les populations de Chauves-souris présentes sur les sites Natura 2000. Il ne remet pas en cause le bon accomplissement du cycle biologique des populations présentes sur les ZSC.

De nombreuses espèces de rapaces ont été observées en vol au dessus ou aux abords de l’emprise du projet et ce y compris pendant l’exploitation. Aucun risque de mortalité n’est présent. Le projet n’engendre qu’un dérangement visuel et sonore minime qui n’a pas semblé dérangé des espèces sensibles comme le Circaète Jean-le-Blanc. L’incidence du projet apparaît donc comme négligeable vis-à-vis des oiseaux d’intérêt communautaire en quête alimentaire ou en migration. Le projet n’aura donc pas d’incidences notables sur les populations d’oiseaux d’intérêt communautaire présentes sur les sites Natura 2000. Il ne remet pas en cause le bon accomplissement du cycle biologique des populations présentes sur les ZPS.

3.4.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi 3.4.3.1. Mesures d'évitement Les stations de Lys martagon présentes en bas de pente de la Hêtraie ont été exclues de l’emprise d’extraction du projet. Cette population fait donc l’objet d’un délaissé d’exploitation qui garantira leur pérennité.

La pelouse courte acidicline et les rocailles l’entourant ont été exclus de l’emprise d’extraction du projet et seront donc conservées. Le délaissé d’exploitation réalisé est ainsi d’environ 600 m² soit la surface équivalente au domaine vital moyen du Lézard vert. Cette mesure permet d’éviter la perte d’habitat de reproduction pour le couple de Lézard vert y résidant ainsi que pour plusieurs individus de Lézard des murailles. Cette mesure permet également d’éviter des risques de mortalité de ces espèces protégées.

Ces deux mesures d’évitement ont pour conséquence la diminution des surfaces d’habitats impactés par le projet. Les impacts résiduels du projet sur ces habitats sont donc un peu plus faibles voir quasi nul pour la pelouse acidicline.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 40 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Le défrichement sera réalisé en dehors des périodes de reproduction des espèces animales. Cela évitera la mortalité des adultes mais aussi des jeunes et/ou des œufs. La période optimale pour le défrichement et le décapage est comprise entre octobre et février inclus. En hiver, les oiseaux se rassemblent souvent en groupe et sont plus mobiles. L’effarouchement lié aux tronçonneuses et aux engins forestiers suffira à éviter les mortalités.

Concernant les chiroptères, l’emprise défrichée présente un intérêt pour quelques espèces arboricoles. Pour éviter toute mortalité, les arbres à cavités susceptibles d’héberger des individus de chiroptères arboricoles seront préalablement identifiés par un chiroptérologue et abattus en dehors des périodes d’hibernation (hiver), de reproduction (fin d’été) et de mise bas (printemps-été), soit en octobre. Cette mesure permettra aux éventuels chiroptères présents de retrouver des gîtes avant la mauvaise saison. Les arbres coupés seront laissés deux jours au sol dans le but de permettre à la faune utilisant le cas échéant les cavités de se déplacer.

Les fossés susceptibles d’être impactées par l’exploitation seront remblayés en hiver (de novembre à janvier inclus), hors période de reproduction des amphibiens, ce qui évitera la mortalité d’adultes, de larves et de juvéniles.

3.4.3.2. Mesures de réduction La zone couverte par le Lys martagon sera balisée par des rubans et des piquets. Un merlon d’environ 1,5 m de haut sera réalisé en ceinture Sud et Est autour de la zone d’abandon. Ce merlon permettra de retenir les éventuels blocs et/ou pierres éjectés lors de l’exploitation des phases les plus proches de la station. Les risques de destruction seront ainsi plus limités pendant la phase d’exploitation. La réalisation de ce merlon sera suivie par un botaniste.

La mesure de réduction des effets du défrichement sur les populations vise à coordonner le défrichement aux besoins de l’exploitation. Cette mesure permet de ne pas détruire en une seule fois les habitats de reproduction de l’avifaune forestière. Ainsi les communautés pourront se reporter progressivement sur les surfaces voisines.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 41 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 10 : Phasage du défrichement lors de l'exploitation de la carrière

Afin d’éviter la création de points d’eau stagnants sur l’emprise d’extraction et les chemins d’exploitation, il est nécessaire de créer une rigole ou fossé qui draineront les eaux de ruissellement. Ces eaux seront ensuite collectées par une buse qui se déversera ensuite dans une fosse de filtration à roseaux. La dépression humide actuelle sera maintenue, aménagée et étendue à des fins écologiques. Par ailleurs, des gîtes hivernaux seront réalisés à l’aide de branchages, écorces et souches (issus du défrichement) aux pourtours de cette mare afin d’augmenter les capacités d’accueil des amphibiens en hivernage.

Afin de réduire la perte d’habitats de reproduction et la diminution de la surface disponible pour la Vipère aspic et le Lézard des murailles, des habitats de substitution seront créées en limites de la zone d’extraction et sur les zones

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 42 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE non impactées de l’emprise d’autorisation. Par ailleurs, les murets de pierre situés hors de l’emprise d’extraction au sein de l’emprise d’autorisation seront systématiquement conservés.

Figure 11 : Cartographie des mesures de réduction visant à pérenniser les habitats aux amphibiens et aux reptiles tout en réduisant les risques de mortalité La prévention vis-à-vis des espèces végétales invasives passe par une surveillance de tous les sites exploités par Chaleix et par le refus de déposer sur l’emprise du projet des stériles ou des touts venants infectés. Plus généralement, un botaniste réalisera un contrôle des espèces végétales invasives sur l’ensemble de la carrière tous les 3 ans afin de vérifier l’absence de colonisation sur le site. Dans le cas d’une découverte d’une station d’une espèce végétale invasive avérée telle que les Renouées du Japon, les Balsamines asiatiques, la Berce du Caucase, l’Ambroisie, les Solidages américains ou les Spirées, une mesure d’éradication sera réalisée pour éviter l’extension de l’espèce présente.

Lors de périodes sèches et sans précipitations abondantes, les zones de circulation seront humidifiées par arrosage. Cette mesure vise à réduire la formation, l’envol et le dépôt de poussières sur les formations végétales voisines. Le merlon qui sera créé autour des zones d’extraction jouera également le rôle de barrière pour les poussières. Enfin, une bande boisée sera conservée à l’Est, au Sud et au Nord de la zone d’extraction ce qui permettra de réduire l’envolée des poussières sur l’aire d’étude.

Dans le but de maintenir les populations d’oiseaux et notamment les espèces arboricoles sédentaires (Mésanges, Pic épeiche), les boisements présents sur l’emprise d’autorisation hors emprise d’extraction seront désignés en îlots de sénescence. La surface totale mise en îlot de sénescence est d’environ 1,4 ha. Cette mesure a pour objectif de fournir des habitats à moyen et long terme aux espèces d’oiseaux et de chauves-souris arboricoles dont l’habitat sera détruit.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 43 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

3.4.3.3. Mesures de suivi Un botaniste réalisera un passage sur le site de la carrière tous les 3 ans. Une liste des espèces invasives sera établie. Des procédures d’éradication seront menées si des stations de Renouée du japon, Balsamine de l’Himalaya, Ambroisie sont inventoriées.

Les pieds de Lys martagon seront inventoriés tous les 5 ans.

Un inventaire des amphibiens et des reptiles présents sur l’emprise d’autorisation du projet sera réalisé à N+1 puis tous les 5 ans afin de vérifier la présence des différentes espèces inventoriées en 2015.

L’avifaune et les chiroptères utilisant les ilots de sénescence seront suivis à N+1(état initial) puis tous les 10 ans.

3.4.4. Impacts résiduels du projet Suite à la mise en place des mesures d’évitement et de réduction, le projet n’aura pas d’impacts notables sur le milieu naturel à l’échelle locale et régionale. Le projet n’aura pas d’impacts notables sur les espèces animales protégées inventoriées sur l’aire d’étude ni sur les espèces et habitats d’intérêt communautaire présents sur les sites Natura 2000. 3.5. Paysage 3.5.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet D'après l'Atlas des Paysages d'Auvergne, le projet se trouve dans la famille paysagère : Les campagnes d’altitudes (4), dans l’ensemble paysager : Le Bas Livradois (4.04) et enfin dans l’unité paysagère : Plateau de la Chapelle-sur-Usson (4.04 H).

La carrière et son projet de renouvellement s'inscrivent dans le Bas-Livradois, agencement complexe entre les nombreux bassins d’effondrement et les plateaux en son centre. L’abondance des petites vallées découpent le plateau en de nombreuses petites unités qui génèrent une impression d’ensemble fragmenté, dont il est difficile de saisir une image globale en une seule fois. Il s’agit d’un paysage composite de transition. On peut voir dans le Bas- Livradois une multitude d’éléments hérités d’une activité agricole diversifiée encore relativement présente : bocage, arbres isolés, vergers, jardins, vignes, prairies, chemins, ripisylves... Cet ensemble hétéroclite constitue la particularité ordinaire de l’ensemble de paysages du Bas-Livradois, lui conférant l’image d’une campagne accueillante.

La carrière entaille le flanc Nord-Ouest d'une relief culminant à 829m. Pourtant malgré l’exploitation de ce relief, la carrière reste très bien cachée, notamment du fait que l'extraction ne se poursuit pas jusqu'au sommet. Aussi le site demeure-t-il invisible depuis des points de vue situés au Sud et à l'Est de ce relief. Les merlons paysagers et les arbres entourant la carrière constituent également une barrière visuelle importante depuis des points de vue situés à l'Ouest et au Nord du relief.

Globalement, la carrière est peu exposée à la vue depuis les habitations, les axes de circulation du secteur ou depuis les zones fréquentées.

Il n’existe aucun site classé ou inscrit aux alentours du projet.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 44 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Sites inscrits ou Pas de sites inscrits ou classés à proximité Nulle classés Bassin visuel Bassin visuel ouvert vers le Nord et l’Ouest Faible Perception visuel du La carrière actuelle est très peu perceptible Faible projet Tableau 8 : Bilan des sensibilités environnementales concernant le paysage 3.5.2. Description des incidences du projet Les nombreux écrans (haies, boisements, topographie...) ne permettront pas de distinguer de manière franche la carrière. La carrière est en effet assez peu exposée à la vue depuis les habitations, les axes de circulation du secteur ou depuis les zones fréquentées. Les boisements resteront présents tout autour de la zone défrichée et masqueront ainsi l'exploitation.

Compte tenu de l'éloignement des points de vues, la perception visuelle du projet restera la même qu'actuellement.

3.5.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi Le hameau situé au Nord du relief entaillé par la carrière et son projet d'extension, Chabanol, pourrait avoir une vue sur les fonts de taille. Pour que l'impact visuel soit le plus faible possible, il est prévu de garder les arbres situés dans la bande des 10 m dans la partie Nord de la zone d'extension. Néanmoins ce sont des sapins qui ne présentent pas de branches basses, aussi, en plus de leur maintien en place, il est prévu d'ériger un merlon végétalisé. 3.6. Milieu humain 3.6.1. Description des facteurs susceptibles d’être affectés de manière notable par le projet  Population Lors du dernier recensement de 2012, la commune de Saint Etienne sur Usson comptait 267 habitants. La densité moyenne de la population est de 17,1 hab/km².

De 1968 à 2012, la population a connu une alternance de phases d’augmentation et diminution. La population est néanmoins un peu moins nombreuse en 2012 qu'en 1968. On note néanmoins que depuis 1999, la tendance est ascendante.

 Activités économiques et services Il y a 5 exploitations agricoles sur la commune. Elles sont tournées vers l'élevage. Un point multirural est présent et des commerces itinérants passent également sur la commune.

Quelques artisans et une entreprise de travaux publics sont présents à Saint Etienne sur Usson.

On y trouve également quelques associations.

Une école est présente sur la commune.

 Equipements et réseaux Le site est uniquement concerné par une ligne électrique souterraine basse tension qui arrive jusqu'au transformateur situé à proximité de l'entrée du site.

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 Occupation du sol  La superficie du territoire communal est de 1561 hectares. L’occupation du sol est répartie comme suit (Corin land cover, 2006) : 2006

Surface Pourcentage

Prairies 380,7 ha 24,4%

Système culturaux et parcellaires complexes 285,3 ha 18,3%

Forêts de feuillus 400,4 ha 25,7%

Forêts de conifères 102,6 ha 6,6%

Forêts mélangées 392,5 ha 25,1%

TOTAL 1561 ha 100,0%

Tableau 9 : Occupation des sols de la commune La commune de Saint Etienne sur Usson ne possède pas de P.O.S. ni de P.L.U. Elle est, par conséquent, régie par le Règlement National d’Urbanisme (RNU).

 Patrimoine archéologique et monuments historiques La carrière ne se situe pas dans un rayon de 500 m autour d’un monument historique. Aucun vestige archéologique n’a été répertorié sur le site.

 Tourisme et loisirs La commune est concernée par un tourisme vert principalement. Elle offre une très belle vue sur la plaine de l'Allier et les volcans d'Auvergne. Des gîtes et une chambre d'hôtes sont présents dans différents lieux-dits de la commune.

 Parc naturel régional La commune de Saint Etienne sur Usson est intégrée au Parc Naturel Régional (PNR) du Livradois Forez.

 Appellation d’Origine Contrôlée La commune de Saint Etienne sur Usson est concernée par 4 Appellations d'Origine Contrôlée (AOC) - Appellation d'Origine Protégée (AOP): - Bleu d'Auvergne - Cantal - Fourme d'Ambert - Saint Nectaire

 Trafic La Direction des Routes de Conseil départemental du Puy-de-Dôme n’a aucune donnée de comptage du trafic routier sur la RD144 entre Sauxillanges et Vernet-la-Varenne et la RD89 entre Saint-Etienne-sur-Usson et Saint-Jean-en-Val.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 46 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Activités Activité essentiellement agricole Faible économiques Equipement et Uniquement réseau electrique à proximite de l'entrée Faible réseaux Occupation du sol Carrière actuelle et boisements Faible La commune de St Etienne sur Usson ne possède pas de P.O.S. ni de Urbanisme Nulle P.L.U. Le projet se situe hors des périmètres de protection de l'ensemble Patrimoine culturel de ces monuments Faible Très faible potentiel archéologique du secteur

Tourisme et loisirs Tourisme vert Faible

Tableau 10 : Bilan des sensibilités environnementales concernant le milieu humain 3.6.2. Descriptions des incidences du projet  Occupation du sol, agriculture et activité économique Le projet se situant en partie sur des terrains communaux, l’activité carrière constitue une partie de l’économie de la commune de Saint Etienne sur Usson par le versement des redevances associées au contrat de fortage.

Les boisements seront remplacés par des terrains à vocation industrielle (extraction de granulats). Ces terrains conserveront leur état boisé jusqu’à leur extraction. La perte de surface (environ 3 ha) correspond à 0,3 % de la surface de boisements de St Etienne sur Usson (895,5 ha), ce qui est très faible.

La zone d'extension de la carrière concerne uniquement des parcelles boisées. Elle n'aura donc aucun impact sur les surfaces agricoles de la commune de Saint Etienne sur Usson.

 Archéologie et monuments historiques En l’absence de monuments historiques classés, inscrits ou inventoriés à proximité immédiate de la carrière, il n’existe aucune contrainte à ce titre.

L’exploitant prendra toutes les mesures nécessaires à la conservation des éventuels vestiges archéologiques qui seraient éventuellement mis à jour.

 Tourisme et loisirs La carrière se trouve à l'écart du bourg et des hameaux de St Etienne sur Usson et ne recoupe aucun chemin de randonnée. La carrière est peu visible et le restera malgré son extension. L’activité n’aura aucun impact sur le tourisme.

 Appellation d’Origine Contrôlée Compte-tenu de la position de la carrière au sein d'un massif boisé, elle se trouve éloignée des zones potentielles de production des différents produits faisant l'objet d'appellation. Aucun élevage (bovins, volailles ,porcs, ...) ou vigne ne se trouve à proximité du projet. La carrière n'aura donc pas d'effets sur les différentes zones d'appellation recensées sur la commune de Saint Etienne sur Usson.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 47 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

 Transport L’évacuation des matériaux jusqu’aux points d’utilisation est assuré par camions. Les matériaux produits sur la carrière sont destinés à alimenter les chantiers de l'entreprise dans le secteur d'Issoire notamment.

Les camions emprunteront, pour la plupart la RD 144, qui relie Saint Etienne sur Usson à Sauxillanges. Cet axe n'ayant pas fait l'objet de comptage routier, il n'est pas possible d'estimer l'impact de la carrière sur le trafic routier. On peut néanmoins calculer le nombre de rotation de camion attendu :  Avec une production moyenne de 50 000 t/an, le trafic routier peut être estimé à 10 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de granulats par camions.  Avec une production maximale de 80 000 t/an, le trafic routier peut être estimé à 16 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de granulats par camions. Notons également l'accueil de matériaux inertes. Ces apports extérieurs seront au maximum de 30 000t/an. Le trafic engendré par cet activité représente donc 6 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de matériaux par camions. Précisons que le principe du contre-voyage sera bien sûr favorisé (les camions apportant les inertes sur le site repartent chargés en granulats), ce qui permet de réduire de moitié l’ensemble du trafic qui serait généré par ces deux activités.

Sans comptage routier, il est difficile d'estimer l'impact du projet sur le trafic routier. Néanmoins, le site est actuellement en activité et autorisé à 100 000 t en moyenne par an, les camions desservant le site sont donc déjà présents. Les impacts du projet de renouvellement devraient donc être similaire à ce qu'ils sont actuellement. Ils pourront même être moins marqués puisque une diminution du tonnage est demandé dans le présent dossier.

3.6.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi  Archéologie et monuments historiques Si une découverte fortuite de vestiges archéologiques était faite au moment du décapage ou au cours de l’extraction du matériau, l’entreprise aviserait immédiatement le Service Régional de l’Archéologie d'Auvergne. Toutes les mesures seront prises pour faciliter les fouilles de sauvetage qui pourraient s’avérer nécessaires.

 Tourisme et loisirs Comme la carrière actuelle, le projet ne nuira pas au potentiel touristique de la région. Aucune mesure spécifique ne sera nécessaire.

 Transport Les effets du transport seront atténués par l’adoption des mesures suivantes : - Respect des horaires d’activité ; - Respect des limitations de vitesse dans l’emprise de la carrière ; - Signalisation adaptée 3.7. Nuisances diverses 3.7.1. Description des facteurs susceptibles d’êtes affectés de manière notable par le projet  Bruit Une campagne de mesure de bruit a été réalisée le 12 mai 2015 afin d'établir l'état sonore initial du site. Des mesures ont été faites en limite de site et au niveau des habitations les plus proches de la carrière.

Les niveaux sonores mesurés sont caractéristiques d'un environnement sonore relativement calme mais toutefois marqué par l'activité régnant au niveau des habitations.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 48 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 12 : Plan de localisation des mesures de bruit  Poussières Actuellement, aucune autre activité n’est génératrice de poussières dans le secteur. Seuls, en période sèche, les déplacements des engins travaillant sur la carrière ainsi que d’engins agricoles peuvent générer de la poussière.

 Vibrations L'activité de la carrière nécessite l'emploi d'explosifs. Les dernières mesures de vibrations ont été effectuées le 27 mai 2014, au niveau du hameau de Chabanol. La vitesse particulaire maximale mesurée s'élevaient à 0,25 mm/s soit légèrement inférieure à la limite imposée par la réglementation (10 mm/s).

 Projections Mis à part l’exploitation de la carrière, il n’y a aucun autre chantier susceptible de générer des projections dans le secteur de l’exploitation.

 Odeurs L’exploitation d’une carrière n’est pas génératrice d’odeur spécifique.

 Emissions lumineuses L’exploitation peut avoir recours à l’éclairage partiel du site, et à la mise en route des éclairages des engins, lorsque la lumière naturelle n’est pas suffisante (en hiver notamment).

 Déchets Aucun déchet n'est produit sur le site. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 49 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Les niveaux sonores mesurés reflètent environnement sonore relativement calme mais toutefois marqué par l'activité régnant au Bruit niveau des habitations. Les habitations sont relativement éloignées Faible de la carrière

L’activité de la carrière actuelle est génératrice d’émissions de Poussières Faible poussières pendant les périodes sèches.

Vibrations La carrière génère des vibrations de l'ordre de 0,25 mm/s Faible

Seuls les tirs de mines peuvent potentiellement générer des Projections Faible projections hors de la carrière

Odeurs Aucune odeur spécifique Nulle Emissions Aucune émission lumineuse spécifique Nulle lumineuses Déchets Actuellement aucun déchet n'est produit sur le site Nulle

Tableau 11 : Bilan des sensibilités environnementales concernant les nuisances

3.7.2. Descriptions des incidences du projet  Bruit Les émergences calculées au niveau des différents points de mesure sont toutes inférieures au seuil réglementaire admissible fixé par l'arrêté du 23 janvier 1997.

Le niveau sonore en limite de site (48,0 dB(A)) est également inferieur au seuil de 70 dB(A) fixé par la réglementation.

L'impact sonore de la carrière sur l'environnement est donc faible.

 Poussières Dans le cadre de cette exploitation, les émissions de poussières auront pour origine : - Le minage - L'extraction des matériaux - Le traitement des matériaux - Le transport

Les camions et les engins se déplaçant sur les pistes ou les plates-formes par temps sec, peuvent soulever des particules accumulées.

Les stocks seront disposés à proximité de l'entrée au niveau du point bas de la carrière. Les écrans situés au Nord et au Sud ( merlons, fronts de taille, ...) constitueront une protection par rapport au vent et aux envols.

Les habitations les plus proches de la carrière (La Bessède, Chabanol, Berme Haut), ne sont pas situées sous les vents dominants.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 50 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

 Vibrations Les vibrations que l’on peut ressentir à proximité immédiate d’un poids lourd en déplacement ou d'une installation de traitement ne peuvent être perçues au-delà de quelques mètres. Il n'y aura donc aucun effet de cet ordre hors de l’emprise du projet.

Les tirs à l’explosif sont effectués par du personnel compétent en possession d’une habilitation préfectorale, d’un permis de tir et ayant pris connaissance des consignes relatives à l’emploi des explosifs. Les opérations de forage et de tirs de mines sont sous-traitées à une entreprise spécialisée extérieure.

Les tirs de mines sont organisés pendant les jours ouvrables, en période diurne et pendant les heures d’ouverture de la carrière et conformément au plan de tir prévu.

Les conditions d’exploitation ne changeant pas, les impacts du projet dans ce domaine resteront les mêmes qu’actuellement.

 Projections L’activité de concassage-criblage et l’abattage des matériaux entraînent des projections de cailloux et blocs qui se limitent respectivement à l’aire d’installation de l’unité de concassage-criblage et au périmètre d’influence des tirs de mines.

Les seules personnes autorisées à se déplacer autour des installations de concassage-criblage sont les personnes qui travaillent sur le site ou celles qui appartiennent aux entreprises extérieures mandatées par le pétitionnaire.

L’éloignement substantiel des fronts principaux par rapport aux routes et aux habitations met en sécurité les usagers de la route et les riverains par rapport à toute projection de pierres lors d'un tir de mines.

L’impact des projections est très faible voir nul.

 Odeurs Compte tenu du mode d’exploitation du site, de la configuration à flanc de coteaux du site et de l'éloignement des habitations, les nuisances liées aux odeurs et fumées peuvent être considérées comme nulles pour les riverains.

 Emissions lumineuses Il n’y aura aucune émission lumineuse spécifique provenant de la carrière.

 Déchets La gestion des déchets se fait de manière à limiter les risques au maximum. Le tri sélectif est mis en place sur la carrière et les bennes sont évacuées dans les filières appropriées.

Les déchets collectés sur la carrière seront ramenés au siège de l'entreprise avant d'être évacués dans la filière appropriée.

L’impact des déchets sur l’environnement sera donc nul.

3.7.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi  Bruit Les calculs d’émergence montrent que l'impact sonore de la carrière est faible. Des contrôles réglementaires de l’émergence sonore seront réalisés périodiquement. Les mesures prises actuellement pour atténuer le bruit lié à l’exploitation seront poursuivies. Il s’agit : - De la conformité des différents éléments constituant les engins mobiles à la réglementation en vigueur en matière de bruit et leur maintien en bon état par un entretien régulier;

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 51 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

- L’usage de tout appareil de communication par voie acoustique n’est pas prévu, sauf si leur emploi est réservé à la prévention ou au signalement d'incidents graves ou d'accidents ; - Du respect des horaires de travail (uniquement en période de jour). - Mise en place d'un merlon en limite Nord de la zone d'extension qui constituera un écran acoustique.

 Poussières Les principaux points d’émissions sont le minage, le traitement et chargement des matériaux, et la circulation des véhicules. Concernant ces derniers, leur nombre sur la carrière est réduit.

- Les poussières produites par le forage des trous de mines seront réduites car elles seront récupérées par aspiration ; - L’installation de traitement se situera sur le carreau de la carrière, elle sera donc encaissée et entourée de merlons végétalisés ou de fronts ce qui limite les envols de poussières vers l’extérieur ; - La vitesse sur le site et sur la piste d’accès sera limitée à 30 km/h. Cette faible vitesse limite la mise en suspension des poussières liée au déplacement des véhicules (camions et engins) sur un sol sec. Si cela est nécessaire, il pourra être procéder à un arrosage des pistes et/ou de la piste d'accès par temps sec.

 Vibrations La charge unitaire qui sera employée sur la carrière de St Etienne sur Usson pour les tirs d’abattage permettra d’assurer l’absence d’effet négatif pour les habitations et constructions les plus proches.

Afin d’assurer un suivi du niveau des vibrations générées par les tirs sur le site, et la conformité à la réglementation, des mesures des vitesses particulaires engendrées seront réalisées au niveau des habitations et constructions les plus proches, en l’occurrence au niveau du hameau de Chabanol.

 Projections Des projections de matériaux peuvent intervenir lors des tirs de mines (abattage de la roche à l’explosif) ou lors du fonctionnement de l’installation de traitement.

Les mesures de réduction des effets mises en place seront les suivantes :

 Lors des tirs de mines - L’implantation des forages et le choix de l'explosif seront réalisés de manière à mettre à profit les plans de discontinuités du gisement ; - Les tirs de mines seront effectués par une société spécialisée dans les techniques de minage. Ils seront organisés pendant les jours ouvrables lors des heures d’ouverture de la carrière ; - Le contrôle géométrique des forages et l’examen du massif à abattre permettent de déceler les anomalies vues ci-dessus. Chaque tir est adapté aux caractéristiques du gisement et les projections resteront localisées aux abords immédiats du tir ; - La sécurité sera assurée par le mineur boutefeu avec l’assistance du personnel de la carrière ; - Le mineur-boutefeu émet un premier signal sonore (trois coups) pour annoncer le tir puis un second (un coup) après le tir lorsque tout danger est écarté.  Lors du fonctionnement de l'installation de traitement - Les dangers liés aux projections émanant de l’installation de traitement seront réduits par l’interdiction d’accès de l’aire de l’installation à toute personne étrangère à l’entreprise ; - En cas d’intervention en marche, le port du casque et de lunettes de protection, sont obligatoires

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 52 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

 Déchets Les matériaux exploités sur la carrière de St Etienne sur Usson correspondent à un gisement volcanique classique, ne présentant pas d’anomalie géochimique. Les terres et stériles résultant de cette exploitation sont donc considérés, comme des déchets inertes, stables au plan physique et chimique.

La terre végétale, la découverte et les stériles d’exploitation liés à l'extraction ne sont pas de nature à affecter la qualité des eaux et la pente des talus de réaménagement assurera leur stabilité.

Les déchets produits sur le site de St Etienne sur Usson par la société CHALEIX TP, ordures ménagères ou déchets issus des petits entretiens sur les engins ou sur l’installation, seront stockés temporairement puis évacués dès que possible au siège de l'entreprise. 3.8. Risques naturels et technologiques 3.8.1. Description des facteurs susceptibles d’êtes affectés de manière notable par le projet  Argiles de gonflement Les sols argileux se rétractent en période de sécheresse, ce qui se traduit par des tassements différentiels qui peuvent occasionner des dégâts parfois importants aux constructions. D’après les données fournies le site internet géorisque.gouv.fr, l’aléa retrait-gonflement des argiles est nul au niveau de la carrière mais moyen sur le secteur d’étude.

 Risque sismique La commune de Saint Etienne sur Usson est classée dans la catégorie Zone 3 (sismicité modérée).

Les locaux et l’installation se classent en catégorie d’importance II (arrêté du 22 octobre 2010), il n’y a aucune préconisation parasismique à mettre en œuvre pour les installations utiles au fonctionnement de la carrière.

 Risque inondation Le projet de carrière se situe hors zone inondable.

 Risques technologiques Selon le portail thématique de la préfecture d'Auvergne (www.risques.auvergne.pref.gouv.fr), aucun risque technologique n’est recensé sur la commune de Saint Etienne sur Usson où se trouve la carrière.

Le site SEVESO le plus proche se situé à Issoire.

 Site amiantifères La carrière n'est pas constituée de roches pouvant renfermer des matériaux amiantifères. Elle présente donc un niveau d'aléa 0.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 53 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Risque sismique Risque modéré Faible Risque inondations La carrière se situe hors zone inondable Nulle Aléa retrait- gonflement des Aléa moyen Faible argiles La carrière n'est pas située dans une zone d'aléa définit par l'étude Site amiantifère Nulle du BRGM Risque Aucun risque technologique recensé sur la commune, le site SEVESO Nulle technologique le plus proche se situe à Issoire, à plus de 13 km Tableau 12 : Bilan des sensibilités environnementales concernant les risques naturels et technologiques 3.8.2. Descriptions des incidences du projet La carrière de Saint Etienne sur Usson n’est concernée par aucun risque naturel et technologique et n’a aucun effet sur ces risques.

3.8.3. Mesures proportionnées et modalités de suivi Aucune mesure n’est envisagée puisque la carrière n’est pas concernée par les risques naturels et technologiques.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 54 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE 4. RAISONS DU CHOIX

La décision d’entreprendre l’exploitation d’un gisement se fait en fonction des paramètres qui tiennent compte de motifs d’ordre géologiques, techniques, logistiques, économiques et environnementaux. Ces motivations doivent aussi considérer la minimisation des nuisances sur l’environnement. 4.1. Choix du site

Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une exploitation existante. La présente demande permettra donc la poursuite de la production de granulats.

4.1.1. Situation géographique et accessibilité La carrière se situe sur le territoire de la commune de St Etienne sur Usson, dans le département du Puy de Dôme. St Etienne sur Usson se trouve :  A 6 km au Sud-Ouest de Sauxillanges ;  A 13 km au Sud-Est d’Issoire.  A 40 km à l'Est-Sud-Est de Clermont Ferrand ;

Plus précisément la carrière se trouve au niveau des lieux-dits "Suquet Haut" et "Suquet de l'Aigle". Les habitations et constructions les plus proches de cette carrière sont :  de Chabanol, à environ 450 m au Nord de la zone d'extraction, 200 m des limites d'autorisation  de la Bessède, à environ 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction, 325 m des limites d'autorisation  de Berme Haut, à environ 450 m au sud-Ouest de la zone d'extraction, 350 m des limites d'autorisation  de Berme Bas à environ 800 à l'Ouest Sud-Ouest de la zone d'extraction, 650 m des limites d'autorisation  de St Etienne sur Usson à environ 820 m au Sud-Est de la zone d'extraction, 625 m des limites d'autorisation.

L'accès à la carrière se fait depuis la RD 144 puis par une piste d'accès longue d'environ 750 m.

4.1.2. Sensibilités humaines Touts les calculs ou mesures réalisés montrent que les impacts engendrés par le projet (bruit, poussières, vibrations) respecteront la réglementation en vigueur sur les habitations les plus proches de la carrière.

Les poussières restent confinées aux abords immédiats des surfaces en chantier de la carrière. L’arrosage des pistes principales en période estivale contribue à réduire l’envol des poussières dans l’environnement.

Concernant les vibrations liées aux tirs de mine, la distance aux fronts de taille et la maitrise de la technique de tir et de la charge unitaire permettent d’empêcher toute nuisance.

La carrière ne se situe pas dans un périmètre de protection de captage.

Le projet se situe hors des périmètres de protection (rayon de 500 m de protection) de l'ensemble des monuments classés ou inscrits au titre des monuments historiques présent à proximité du projet.

D’après la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) d'Auvergne, il n’y a aucun vestige archéologique répertorié au niveau et à proximité du projet.

Enfin, la carrière participe au développement industriel de la région et est à l’origine d'emplois indirects.

L'accès à la carrière se fait depuis la RD 144 puis par une piste d'accès longue d'environ 750 m, ce qui permet d'éviter le bourg de St Etienne sur Usson.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 55 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

4.1.3. Sensibilités écologiques L'emprise du projet n'est pas située dans un site naturel d'intérêt patrimonial (ZNIEFF, ZSC, ZPS, Arrêté de protection de biotope...). Il n'est pas non plus situé dans un réservoir de biodiversité au titre du SRCE. Il est intégré au corridor diffus qui occupe l'essentiel du plateau Livradois-Forez.

Le site du projet est constitué en grande partie de milieux anthropiques non patrimoniaux issues de l'exploitation (friches, lithosols). L'extension est constituée d'une Hêtraie-Chênaie acidicline et de boisements pionniers relativement courants en Livradois-Forez.

La communauté avifaunistique présente sur le site est courante en Auvergne. Les enjeux les plus importants sont liés à la présence d'espèces de reptiles et d'amphibiens et d'une station de Lys martagon.

Une série de mesures d'évitement et de réduction est prise pour supprimer et atténuer les mesures sur ces enjeux.

4.1.4. Sensibilités paysagères L'impact paysager de la carrière est très faible. En effet, du fait du relief la carrière n'est que peu visible depuis le Sud. La couleur des fronts et la végétation permette de masquer celle -ci depuis le Nord, l'Ouest et l'Est.

4.1.5. Réseaux Seule une ligne électrique souterraine est présente au niveau de l'entrée sur site. Elle alimente le transformateur.

4.1.6. Maitrise foncière La société Chaleix TP est propriétaire de la quasi-totalité des parcelles. Les autres appartiennent à la commune de Saint Etienne sur Usson. Un contrat de fortage a été établi pour ces parcelles. 4.2. Etude des différentes variantes

Le projet consiste en un renouvellement et une extension d'une carrière existante.

Le tableau ci-après permet d'analyser tous les aspects (ressources, accessibilité, nuisances, environnement naturel, paysage…) concernés par une extension de la carrière de Saint Etienne sur Usson. Il permettra de mettre en évidence les critères les plus défavorables selon le projet souhaité et de trancher sur la variante la plus juste vis à vis de l'intégration de la carrière sur son environnement :

Légende :

Sans contrainte particulière Sensibilité faible Sensibilité moyenne Conséquence forte

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 56 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Variantes du projet Emprise de renouvellement et d’extension Paramètres Emprise de renouvellement Nord ou Sud Est Ouest Oui, par l’intermédiaire de Oui, par l’intermédiaire de Oui, par l’intermédiaire de Oui, par l’intermédiaire de Accessibilité l’exploitation actuelle l’exploitation actuelle l’exploitation actuelle l’exploitation actuelle

Eau Gisement présent Gisement présent Gisement présent Gisement présent

Occupation des sols Terrain décapé, friche Boisements et prairies Boisements Boisements

Habitats de reproduction Habitats de reproduction Habitats de reproduction Habitats de reproduction d’espèces protégées de d’espèces protégées de d’espèces protégées de d’espèces protégées de reptiles et d'oiseaux; habitat reptiles, d'amphibiens, reptiles, d'amphibiens, reptiles et d'oiseaux; habitat de chasse de chiroptères; d'oiseaux; habitat de d'oiseaux; habitat de chasse de de chasse de chiroptères et du Sensibilité écologique présence du Lys martagon chasse de chiroptères et chiroptères Circaète Jean-le-Blanc (espèce végétale PR) du Circaète Jean-le-Blanc

Hors périmètre Natura 2000 Hors périmètre Natura 2000 Hors périmètre Natura 2000 Hors périmètre Natura

Augmentation de la Paysage Carrière peu perceptible Carrière peu perceptible Carrière peu perceptible perception visuelle

Possibilité de découverte Possibilité de découverte Possibilité de découverte Patrimoine archéologique Possibilité de découverte archéologique archéologique archéologique et historique archéologique

Tourisme - Loisirs Non concerné Non concerné Non concerné Non concerné

Réseaux Pas de réseau Pas de réseau Pas de réseau Pas de réseau Pas de modification Pas de modification majeure de Pas de modification majeure Pas de modification majeure Bruit – Poussières majeure de la localisation la localisation des sources par de la localisation des sources de la localisation des sources Vibrations des sources par rapport à rapport à l’actuel par rapport à l’actuel par rapport à l’actuel l’actuel

Maitrise foncière oui non Oui non

Compatible avec l’activité Compatible avec l’activité Compatible avec l’activité Compatible avec l’activité Urbanisme projetée projetée projetée projetée Tableau 13 : Etude des variantes

Compte-tenu des besoins de l'entreprise CHALEIXTP, du fait qu'une partie des terrains ont déjà été remblayés en partie Ouest et que l'entreprise est propriétaire des terrains à l'Est, il est apparue plus opportun de s'étendre en direction de l'Est, soit dans la continuité des fronts existants.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 57 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE 5. COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DES CARRIERES DU PUY DE DOME ET LE SDAGE DU BASSIN LOIRE- BRETAGNE

5.1. Compatibilité avec le Schéma Départemental des Carrières du Puy de Dôme

Le Schéma Départemental des Carrières est un document qui définit, en vertu de l’article 16-3 de la loi du 19 juillet 1976, les conditions générales d’implantation des carrières dans le département. Il prend en compte l’intérêt économique national, les ressources et les besoins en matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux sensibles, la nécessité d’une gestion équilibrée de l’espace, tout en favorisant une utilisation économe des matières premières. Il fixe également les objectifs à atteindre en matière de remise en état et de réaménagement des sites. Toutes les autorisations de carrières doivent être compatibles avec ce schéma.

L'objectif général du schéma est de permettre la satisfaction des besoins du marché, tant en qualité qu'en quantité de matériaux, dans le respect de l'environnement.

Le schéma départemental des carrières du Puy-de-Dôme (SDC 63) actuellement en vigueur a été approuvé par arrêté préfectoral le 30 juin 2014.

Les orientations majeures de ce nouveau document sont les suivantes :

 La protection de la ressource en eau  La substitution de matériaux alluvionnaires par les matériaux de roches massives  L'économie de la ressource  La prise en compte de l'environnement et plus particulièrement des milieux naturels, du paysage et des nuisances dues au trafic routier  La proximité entre production et consommation pour limiter les transports »

Les recommandations générales du schéma des carrières du Puy de Dôme concernent les points suivants :

 Exploitation du gisement et utilisation économe des matières premières  Durée de l'autorisation d'exploiter  Implantation des carrières et consommation de proximité  Transports et nuisances, énergie  Prise en compte de la biodiversité  Insertion paysagère de l'exploitation  Exploitation et remise en état  Concertation et dialogue

Ce projet de renouvellement et d'extension de la carrière de St Etienne sur Usson est en accord avec le SDC :

 Les matériaux extraits seront utilisés en fonction de leur qualité, en sable notamment. Les matériaux pourraient également convenir à la réalisation d'enrobés.  Le tonnage a été diminué par rapport à l'autorisation actuelle afin d'être plus réaliste par rapport aux besoins du marché

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 58 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

 Le site sera utilisé pour alimenter un marché de proximité dans un rayon d'une trentaine de kilomètres  Une étude écologique a été menée dans le cadre de cette demande d'autorisation d'exploiter  Une étude paysagère a également été menée, le site s'intègre bien dans le paysage  Un phasage présentant le principe d'exploitation du site a été fait. La remise en état se fera autant que possible simultanément à l'extraction

Le projet sollicité est en accord avec le schéma départemental des carrières sur les points suivants :

 le gisement extrait est de la roche massive, ce qui contribue à la protection de la ressource en matériaux alluvionnaires,  le traitement des matériaux ne nécessite pas de procédés de lavage, ce qui contribue à la préservation de la ressource,  la bonne intégration du site dans l’environnement. En effet, les impacts du site sur l’environnement sont nuls ou faibles, et il s’intègre très bien dans le paysage, comme l’ont montré les parties précédentes.

De plus, la remise en état du site sera réalisée autant que possible au fur et à mesure de l’exploitation.

Le projet est compatible avec le Schéma Départemental des Carrières du Puy-de-Dôme actuellement en vigueur. 5.2. Compatibilité avec le SDAGE Loire - Bretagne

(SDAGE : Schéma Départemental d’Aménagement et de Gestion des Eaux)

Institué par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, le SDAGE établit les orientations de la gestion de l'eau Le SDAGE élaboré par le Comité de Bassin en application de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, a pour rôle de définir des orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de l’eau et des milieux aquatiques : il s’agit d’un document de planification ayant une certaine portée juridique. Ce document de planification, défini ici pour la période 2010- 2015, permet la mise en œuvre de la directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre2000 établissant la Directive Cadre sur l’Eau (DCE).

L’objectif de la DCE, bon état des eaux en 2015, rejoint la notion de gestion équilibrée de la ressource en eau, précisée par l’article L.211-1 du Code de l’Environnement.

Les décisions publiques dans le domaine de l'eau et des milieux aquatiques ainsi que les aides financières doivent donc être compatibles avec le SDAGE.

Le SDAGE du Bassin Loire-Bretagne a été approuvé par le Préfet coordonnateur du bassin Loire-Bretagne en date du 4 novembre 2015. Ses orientations fondamentales sont les suivantes :

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 59 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Le SDAGE Loire-Bretagne se décline sous la forme de 14 objectifs

 Repenser les aménagements de cours d’eau  Réduire la pollution par les nitrates,  Réduire la pollution organique et bactériologique,  Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides,  Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses  Protéger la santé en protégeant la ressource en eau  Maîtriser les prélèvements d’eau  Préserver les zones humides  Préserver la biodiversité aquatique  Préserver le littoral  Préserver les têtes de bassin versant  Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques  Mettre en place des outils réglementaires et financiers  Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

 Globalement, Mettre les en objectifs place des du outils SDAGE réglementaires sont de préserver et financiers les eaux souterraines, superficielles ainsi que les milieux aquatiques Informer, associés, sensibiliser, et de restaurer favoriser et mettre les échanges en valeur le patrimoine eau.

Les caractéristiques géologiques du gisement et la localisation du site font que la carrière n’est pas génératrice de nuisances susceptibles d’affecter les écoulements et la qualité des eaux superficielles et naturelles.

De plus, la carrière respecte les prescriptions du SDAGE sur différents aspects :

 Protéger la santé en protégeant la ressource en eau Le projet ne se situe pas à proximité d'un captage destiné à l'alimentation en eau potable, ni dans un périmètre de protection. Au regard du contexte géologique, il n’influe pas ou peu sur les écoulements d’eau souterraine. L’éloignement de la carrière par rapport aux cours d’eau et aux captages non munis de périmètre de protection est suffisant pour ne pas leur porter atteinte.

 Maitriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses Un certain nombre de mesures sont décrites au chapitre IV du présent dossier, afin de limiter tous risques de pollution du site par des substances dangereuses : notamment un contrôle régulier des engins de chantiers, sensibilisation du personnel, mise à disposition de Kit antipollution, l'absence de stockage de produits polluants sur le site…

 Préserver les zones humides Aucune zone humide d'origine naturelle n'est présente sur l'emprise d'autorisation du projet. Des dépressions humides temporaires créées indirectement par l'exploitation sur le carreau et la zone de remblais sont toutefois présentes. Ces dernières n'ont pas d'intérêt hydrogéologique ou fonctionnel. Elles ont un intérêt écologique du fait qu'elles représentent des habitats de reproduction d'amphibiens. Cet intérêt sera pris en compte par la réalisation de mesure d'évitement et de réduction des impacts. Le projet est donc en compatibilité avec le SDAGE en évitant de dégrader des zones humides.

 Maitriser les prélèvements d’eau Le traitement des matériaux sur le site ne requiert pas d’eau de lavage, ce qui contribue à la préservation de la ressource. De plus, ce projet concerne une extraction de roches massives et non de matériaux alluvionnaires, conformément aux objectifs du SDAGE concernant la substitution des exploitations de matériaux alluvionnaires.

Le projet est compatible avec les objectifs du SDAGE du bassin Loire – Bretagne. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 60 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE 6. REMISE EN ETAT

La remise en état d’une carrière a pour objectif premier la mise en sécurité du site pour les biens et les personnes. Elle a également pour but la réaffectation du site à une autre activité : économique, culturelle, scientifique ou naturelle.

Les principaux enjeux écologiques de l’aire d’étude sont liés à la faune forestière (oiseaux et chiroptères), aux reptiles qui sont présents sur les habitats thermophiles et aux dépressions humides plus ou moins temporaires qui hébergent des amphibiens. Par ailleurs, un enjeu paysager est présent, et sans un réaménagement approprié, les fronts supérieurs situés au Sud de la carrière seraient visibles depuis certains points de vue. La contrainte agricole n’est pas présente sur l’emprise du projet.

Le volume de matériaux réutilisables lors de la remise en état est approximativement de 44 523 m3. Ce volume est composé par 5 819 m3 de terre végétale, 8 728 m3 de stériles terreux (découverte) et 27 976 m3 de stériles d’exploitation.

A ce volume de matériaux réutilisables issus de l’activité de la carrière, il faut ajouter des inertes issus de chantiers voisins qui seront déposés sur la carrière. L’exploitant souhaite déposer entre 20 000 et 30 000 tonnes de matériaux inertes.

En raison de l’absence de contraintes humaines, agricoles et économiques particulières, le réaménagement cherchera donc la restitution du site au milieu naturel en tenant compte des particularités actuelles du secteur d’étude, du dépôt de déchets inertes et des potentialités écologiques futures.

La remise en état a donc pour objectif de :  Pérenniser le maintien et le développement des populations d’amphibiens par la création de dépressions humides sur le carreau de la carrière ;  Pérenniser et développer la présence de reptiles par la mise en place d’abris et le maintien de lithosols;  Permettre l’expression des communautés pionnières tant végétales qu’animales en laissant la végétation se développer naturellement sur une grande partie du carreau et une partie des banquettes;  Retrouver des habitats arbustifs et arborés à long terme par la plantation d’arbres sur les remblais ;  Mettre à profit l‘exploitation pour créer des habitats rupestres favorables à la faune et à la flore en maintenant des gradins rocheux.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 61 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Figure 13 : Schéma prévisionnel du réaménagement de la carrière

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 62 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

7. ETUDE DES DANGERS

L’étude de dangers est une étude prospective qui met l’accent à la fois sur les dangers que peut présenter une installation et sur les moyens de les réduire. 7.1. Caractéristiques de l'exploitation et de son environnement

L'exploitation de la carrière de Saint Etienne sur Usson et les moyens matériels seront identiques à ceux actuels. Le matériel sur le site sera constitué par des engins de chantier, un concasseur primaire mobile, une installation de traitement secondaire fixe, et des produits bruts et finis.

Ces installations classées (exploitation de carrière, installation de traitement supérieure à 550 kW et station de transit de produits minéraux non dangereux inertes) sont soumises à autorisation et sont classées respectivement sous les rubriques 2510, 2515 et 2517 de la nomenclature des ICPE.

Un plan de circulation permet de gérer les différents flux de circulation et les aires de stockage.

Le chef de site est responsable de l’exploitation. L’accès au site est interdit en dehors des horaires de fonctionnement.

L’environnement du site présente de nombreux intérêts à préserver tel que le milieu naturel, les eaux souterraines et superficielles, le milieu humain, intérêts qui nécessitent la mise en place de mesures de sécurité. 7.2. Risques d'accidents 7.2.1. Pollution accidentelle des eaux Il existe un risque de pollution accidentelle des eaux essentiellement par :  le carburant contenu dans le réservoir des engins,  les opérations de ravitaillement en hydrocarbures,  les huiles et divers produits utilisés pour le fonctionnement des engins,  les déchets,  les eaux de ruissellement.

Ce risque existera durant toute la durée de l’exploitation.

Le laps de temps avant que la pollution ne rejoigne d’éventuelles eaux souterraines permettrait de récupérer les matériaux souillés (des dispositifs absorbants étant tenus à disposition à bord des engins d'exploitation).

7.2.2. Pollution de l'air Elle serait issue de la combustion accidentelle d’hydrocarbures, à l’émission de poussières résultant des travaux d’exploitation (extraction, traitement…) et aux gaz d’échappement des engins et véhicules à moteurs thermiques.

Ce risque est limité et ne concerne que l’emprise de la carrière (plus particulièrement la zone d’extraction, les pistes, et l’installation de traitement) et son environnement immédiat.

Cette pollution est très limitée et n’est effective que durant l’activité de la carrière, et notamment lors des périodes sèches.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 63 CHALEIX TP NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

7.2.3. Incendie Le risque d’incendie provient de l’existence d’installations électriques, de l’opération de ravitaillement des engins en carburant, et du fonctionnement des engins (pelle, chargeurs, camions…). Il est peu élevé du fait de l'absence d'installations électriques sur le site, et reste limité aux engins.

De plus, il existe peu de risques que l’incendie se propage en raison de la nature minérale du carreau d’extraction et des fronts d’exploitation.

7.2.4. Risques liés à l'extraction des matériaux Il s’agit d’un risque résultant de :  la présence de structures élevées et métalliques,  la circulation des engins,  la présence de fronts de taille,  l’évacuation des matériaux hors de la carrière,  la stabilité des terrains. Ce risque d’accidents est très faible et n’est possible que durant les horaires de fonctionnement de l’exploitation. Il concerne essentiellement la zone d’extraction, les installations de traitement, les pistes et les stocks.

7.2.5. Risques liés aux tirs de mines et explosifs Cependant, ce risque est faible : il n’est présent que quelques minutes lors du tir et ne concerne que l’emprise de la carrière.

Les risques liés aux tirs de mines sont les suivants :  projections hors des limites du site  explosion (traité dans l’étude détaillée des risques)  instabilité.

Les risques de projection et d’instabilité (recul plus important que prévu) peuvent venir de la structure du massif rocheux (discontinuité créant un plan de glissement) ou d’une erreur humaine. Ces risques sont probables, néanmoins il est rare que les projections sortent des limites du site et le recul n’est généralement que de quelques mètres.

7.2.6. Risques découlant d'une défaillance en alimentation Un dysfonctionnement de l’alimentation en électricité n’aura pour conséquence qu’une gêne temporaire pour le personnel et, au niveau de l’installation de traitement, un arrêt des concasseurs et cribles.

Afin de prévenir ce risque, un contrôle des installations par des entreprises spécialisées est régulièrement effectué. En cas de panne, un spécialiste est immédiatement contacté. De telles pannes n’ont aucune incidence sur l’environnement.

7.2.7. Risques liés aux produits Les déchets seront évacués vers les filières de traitements appropriées.

7.2.8. Risques externes liés à l'activité humaine Ces risques ne résultent pas de l’installation mais peuvent créer un effet domino avec celle-ci. Ils peuvent être d’origine anthropique (voies de circulation, acte de malveillance, autres ICPE…) ou naturelle (inondation, séisme…).

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Les risques d’intrusion accidentelle, de collision d’un usager avec un engin de chantier, de chute d’un aéronef, ou de découverte d’engin explosif sont très faibles et se limitent à l’emprise de la carrière.

7.2.9. Risques externes d'origine naturelle Il s’agit d’inondation, d’incendie, de mouvement de terrain, de condition climatique extrême.

Dans l’ensemble, ils ne vont concerner que le site d’exploitation, et ont une faible probabilité de se produire du fait que le secteur ne représente pas une zone particulièrement sujette aux catastrophes naturelles. De plus, la nature minérale des matériaux de la carrière limitera la propagation du feu en cas d’incendie.

7.2.10. Risques d'explosion Il existe à partir du moment où les explosifs arrivent sur le site jusqu’à l’abattage des matériaux.

La gravité de ce risque est modérée et il est considéré comme très improbable. 7.3. Tableau récapitulatif des risques

Risques Probabilité Cinétique Zone d’effets Classe C Pollution des eaux et sous-sol Rapide Environnement proche du site (« improbable ») Classe C Incendie Rapide Emprise du projet (« improbable »)

Classe C Risques liés à Accidents corporels Immédiate Emprise du projet (« improbable ») l’extraction et au traitement des Classe C Bord des excavations, matériaux Instabilité et chute Immédiate (« improbable ») installation

Classe D Risques d’origine externe Rapide Emprise du projet (« très improbable ») Classe D Risques d’explosion liés aux tirs de mines Immédiate Emprise du projet (« très improbable ») Risques liés aux tirs de mines (projection, recul Classe D Immédiate Emprise du projet du front) (« très improbable ») Classe C Défaillance en alimentation Immédiate Bureaux, bascules, installations (« improbable ») Tableau 14 : Tableau récapitulatif des risques 7.4. Conséquences possibles dans l'environnement

Les principaux effets à redouter sont les risques de pollutions principalement par les hydrocarbures, le risque d’incendie, et le risque d’accidents corporels. 7.5. Justification des mesures retenues 7.5.1. Risques de pollution accidentelle des eaux Au-delà de la contenance des réservoirs des engins, il n'existera aucun stockage d'hydrocarbures dans l'enceinte de la carrière.

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Les engins font l’objet d’un contrôle régulier afin d’éviter les fuites d’hydrocarbures des réservoirs défectueux ou les ruptures de circuit hydraulique.

Un plan de circulation des engins existe pour éviter les collisions. Le ravitaillement et l’entretien courant des engins sont réalisés sur l’aire étanche équipée d’un séparateur d’hydrocarbures.

Le ravitaillement des engins est réalisé par un fourgon équipé de 2 cuves au dessus de l'aire étanche.

7.5.2. Risques de pollution de l'air Les mesures suivantes permettront de limiter la propagation et les émissions de poussières :

 arrosage régulier des pistes par temps sec lorsque cela s’avère nécessaire,  limitation de la vitesse à 30 km/h (des panneaux rappelleront les limitations de vitesse à l’entrée des différents secteurs d’exploitation),  mise en place de merlons périphériques et/ou écrans végétaux limitant la propagation de poussières en dehors du site. La position du site en forêt permet aussi de limiter fortement la propagation de poussières. Par ailleurs, concernant les émissions de gaz, les engins d’exploitation seront conformes aux normes en vigueur et feront l’objet d’un suivi régulier. Ils seront entretenus et révisés régulièrement. 7.5.3. Risque d'incendie Bien que le site ne présente pas de risques d’incendie très importants, la prévention repose sur la présence d’extincteurs aux points sensibles, leur emplacement étant précisé sur un plan et communiqué aux employés. Aussi, des permis de feu sont établis pour tous travaux par points chauds dans les zones à risque.

7.5.4. Risques d'accidents corporels L’ensemble des mesures prises tend à limiter les risques envers le personnel issus d’une erreur humaine par défaillance, insouciance ou méconnaissance des risques. C’est ainsi qu’un maximum de panneaux informant des dangers sont apposés au niveau du site.

De même, des dossiers de prescriptions et le dossier de Santé et Sécurité seront mis en place. Ces dossiers préciseront les consignes de sécurité qu’il y a lieu de suivre. Ces consignes seront affichées de manière visible dans les divers points de l’installation et des consignes particulières seront diffusées sous forme de documents.

Enfin, des plans de prévention sont systématiquement établis lors de l’intervention d’entreprises extérieures.

7.5.5. Organisation générale de la sécurité L’hygiène, la sécurité incendie-environnement et la sécurité du travail reposent sur le responsable du site.

En dehors des horaires de travail, il sera fait appel aux secours extérieurs.

L’ensemble du personnel connait les consignes à appliquer et le site est muni de matériels d’extinction et de points d’arrêt d’urgence.

Les noms des personnes extérieures à prévenir seront affichés avec leurs coordonnées et/ou distribués aux personnes travaillant sur le site.

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