Bilan Annee 2017/2018
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BILAN ANNEE 2017/2018 Chantiers participatifs et soutien à des actions exemplaires en faveur de la biodiversité La Charte 2011-2023 du Parc Livradois-Forez prévoit que le syndicat mixte du Parc facilite l’implication des habitants dans ses actions, notamment celles relatives à la connaissance et à la préservation de la biodiversité et de la nature ordinaire. A ce titre, le Parc propose depuis 3 ans un appel à projet, pour les communes et communautés de communes, qui vise à soutenir techniquement et financièrement des actions exemplaires en faveur de la biodiversité présentant un caractère innovant et transférable, fondé sur l’implication, la participation et l’information des habitants. - 1) AUGEROLLES : Végétalisation du centre bourg avec la participation de la population et passage en zéro phyto - 1 000 € - 2) SAUXILLANGES : Réalisation d’un jardin pédagogique partagé. Projet engagé en 2016 et terminé en 2017 - 2 000 € - 3) BONGHEAT : Rénovation d’un étang, création d’un verger communal avec la mise en place d’une signalisation pédagogique. Projet engagé en 2016 et terminé en 2017 - 2 000 € - 4) BONNEVAL : Végétalisation du centre bourg. Projet commencé en 2017 et fini en 2018 - 1 000 € - 5) LA MONNERIE-LE MONTEL : Plantation d’un verger communal. Projet commencé en 2017 qui sera fini en 2018 - 1 000 € - 6) CHATELDON : Création d’un verger communal et d’un jardin partagé avec l’école. Projet commencé en 2017 et fini en 2018 - 1 000 € - 7) SAUVESSANGES : Réalisation d’un jardin partagé et d’un verger dans un éco quartier. Projet commencé en 2016 et fini en 2017 - 1 000 € - 8) MONTMORIN : Plantation d’un verger communal autour de l’école. Projet commencé en 2016 et terminé en 2017 - 1 000 € - 9) GLAINE-MONTAIGUT : Réalisation de panneaux pédagogiques conçus par les enfants dans le cadre de la création d’une haie autour d’un étang - 1 000 € - 10) VIVEROLS : Réhabilitation d’une zone humide et plantation d’arbres fruitiers. Projet commencé en 2016 et fini en 2017 - 2 000 € - 11) DORAT : création d’un verger pédagogique. Projet terminé en 2017 - 1 000 € - 12) FRUGIERES-LE -PIN : Création d’un parc arboré et d’un théâtre de verdure - 2 000 € subvention CD 43 - 13) ALLEGRE : Réalisation d’un jardin partagé avec le collège. Projet réalisé en 2017 - 1 000 € subvention CD 43 - 14) AUZON : Végétalisation du centre bourg. Projet terminé en 2018. 1 000 € subvention CD 43 - 15) GRANDRIF : Création d’une mare et plantation d’une haie avec essences locales. Projet commencé en 2017 et fini en 2018 - 1 000 € - 16) EPCI Thiers Dore et Montagne : Création d’un verger pédagogique au Domaine de la Planche à Viscomtat - 1 000 € - 17) AMBERT : Création d’un verger partagé au cœur du bourg. Projet commencé en 2018 - 2 000 € - 18) TREZIOUX : Création d’un verger pédagogique autour d’un jardin partagé. Projet commencé en 2018 - 1 000 € - 19) ST-JEAN-DES-OLLIERES : Création d’un jardin pédagogique et d’un verger communal. Projet commencé en 2018 - 1 000 € Plantation verger avec l’école de Châteldon Plantation à Frugières-le-Pin Plantation avec l’école de St-Jean-des Ollières Plantation avec l’école de St-Jean-des-Ollières APPEL A PROJETS DIPLOME POUR LA COMMUNE EXEMPLE DE COURRIER COMMUNE EXEMPLE DE DIAGNOSTIQUE POUR LA PLANTATION D’UN VERGER Plantation d’un verger sur la commune de La Monnerie le Montel (63) - proposition du CEN Auvergne - Avec le soutien de : o c t o b r e 2 0 1 7 1 Présentation du CEN Auvergne et de son engagement sur le patrimoine fruitier Le Conservatoire d’Espaces Naturels Auvergne (CEN Auvergne) est une association qui a pour objectifs la préservation et la gestion des espaces naturels remarquables en Auvergne. Elle est membre du réseau national des conservatoires d’espaces naturels tout comme le Conservatoire d’Espaces Naturels de l’Allier (CEN Allier) avec lesquels existent des liens très étroits. Le Conservatoire d’espaces naturels Auvergne est agréé au titre de l’article L414-11 du Code de l’environnement par arrêté en date du 21 mai 2014 Depuis sa création en 1989, il mène des actions en faveur de la connaissance des sites et des espèces, de préservation par maîtrise foncière et maîtrise d'usage, de gestion et de valorisation. Le CEN Auvergne mène de multiples actions sur le thème de la protection des tourbières, des pelouses sèches, des sources salées, des sites alluviaux et des sites à chauves-souris. Au 31 décembre 2015, le réseau des sites protégés par le Cen Auvergne s’élève à 285 sites pour une surface de 2106 hectares soit le plus important réseau de sites protégés en Auvergne. Le CEN Auvergne œuvre également à la préservation du patrimoine fruitier régional. Il a mis en place, depuis 1991, le verger conservatoire régional de Tours-sur-Meymont où sont sauvegardées et étudiées sur près de 3 hectares les variétés autrefois cultivées dans les nombreux terroirs d’Auvergne. Ce pré verger compte aujourd’hui plus de 400 arbres fruitiers de toutes espèces regroupant quelques 190 variétés « auvergnates ». A l’échelle régionale, ce verger héberge ainsi la plus grande collection de variétés fruitières « auvergnates ». Parallèlement à son verger conservatoire, le CEN Auvergne accompagne également de nombreux porteurs de projets consacrés à la sauvegarde du patrimoine fruitier. Les partenaires du CEN Auvergne sont nombreux, citons notamment : - le Conseil Régional d’Auvergne Rhône-Aples (verger du Domaine royal de Randan-63), - le Conservatoire Botanique National du Massif central (verger conservatoire la Haute-Loire à Chavaniac- Lafayette- 43), - le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez (nombreux vergers communaux crées sur le territoire), - la ville de Clermont-Ferrand (participation à l’aménagement de l’éco quartier de Trémonteix, à la création d’un verger partagé-63), - Montluçon communauté (verger des Réaux-03) - l’Université Blaise Pascal (verger sur le campus des Cézeaux à Aubière-63) - la communauté de communes du bassin de Gannat (verger de l’ENS coteau des chapelles-03), - la communauté de communes Mond’Arverne (Verger de Saint-Sandoux-63), -….mais aussi de nombreuses associations et quelques propriétaires privés de châteaux. Le CEN Auvergne a ainsi réalisé de nombreuses enquêtes et diagnostics fruitiers et a encadré la plantation de plusieurs vergers conservatoires. Il travaille également en étroit partenariat avec les quelques pépiniéristes auvergnats pour que les variétés « auvergnates » soient proposées dans les réseaux commerciaux. Il contribue à animer le réseau des différents acteurs travaillant sur la thématique du patrimoine fruitier en Auvergne et organise chaque année de nombreuses animations (stages pratiques de taille, de greffe et de pomologie, conférence, expositions, animations scolaires… La carte présentée ci-dessous représente entre autres les différents vergers suivis par le CEN Auvergne. Enfin pour mette en œuvre ses actions sur le patrimoine fruitier régional, le CEN Auvergne s’appuie sur de nombreux bénévoles qui interviennent notamment sur l’entretien du verger conservatoire régional de Tours- sur-Meymont et sur un salarié. Ce dernier, titulaire d’un DESS en Management environnemental (Bac +5), est chargé de mission depuis 1 ans au CEN Auvergne mais il est également exploitant agricole en tant qu’arboriculteur bio (pêches, poires, pommes) sur 5 hectares à Saint-Victor et Arpheuilles-Saint-Priest près de Montluçon. Plantation d’un verger sur la commune de LA MONNERIE LE MONTEL_-proposition du CEN Auvergne 2 Plantation d’un verger sur la commune de LA MONNERIE LE MONTEL_-proposition du CEN Auvergne 3 Pourquoi planter un pré verger ? Traditionnellement, les fruitiers étaient cultivés dans des prés vergers, système doublement productif permettant avec des arbres de grande taille, d’exploiter la prairie. Autrefois indispensables, chaque ferme possédait son petit pré verger. Jusqu’au XXème siècle, la production fruitière fut même massivement assurée par ces prés vergers. Ce n’est qu’à partir des années 1950 que les vergers de production se sont densifiés d’abord sous la forme de petits gobelets puis de haies fruitières aujourd’hui généralisées chez les producteurs. Hormis dans les régions à forte tradition cidricole (Normandie, Bretagne), les producteurs ne plantent plus aujourd’hui de prés vergers. Néanmoins grâce à leur longue durée de vie, les prés vergers sont encore présents dans certains territoires. Vieillissants, bien souvent dépourvus d’entretien et gênants pour les machines agricoles modernes, ils disparaissent à petit feu du paysage. Pourtant ces prés vergers disposent d’atouts dépassant de loin le simple fait de produire des fruits. Planter un pré verger c’est : ✓ sauvegarder les variétés locales : C’est dans les prés vergers que l’on va retrouver les variétés rustiques d’autrefois. Différentes d’un terroir à l’autre, ces variétés le sont aussi au sein d’un même verger surtout lorsqu’il s’agit d’un verger vivrier : couleur, forme, goût, date de maturité, aptitude à la conservation autant de caractères qui permettent de les distinguer les unes des autres. ✓ agir sur le paysage Dénudé l’hiver, rose au printemps, blanc à la floraison, vert l’été et flammé l’automne…tout un panel de couleur qui égaye nos paysages d’autant plus que les prés vergers se situent bien souvent dans des lieux où le regard est attiré comme les bords de parcelles, les ruptures de pente ou la proximité des habitations. ✓ favoriser la biodiversité Dépourvu de traitements, le pré verger constitue un écosystème à part entière. La prairie naturelle et son cortège de plantes dépassant facilement la trentaine d’espèces favorise l’abondance d’insectes dont certains limitent les pullulations de ravageurs. Une trentaine d’oiseaux nichent fréquemment dans les pré-vergers en utilisant très souvent les cavités dans les troncs épais : Chouettes chevêche et hulotte, Pics (Torcol…), Huppe fasciée, Mésanges, Sitelle torchepot, Etourneau sansonnet, Grimpereau des jardins, Rouge-queue à front blanc… La Buse et les Pies grièches utilisent les fruitiers comme postes de chasses (rongeurs).