Vues D'ensemble I Les Films 45

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Vues D'ensemble I Les Films 45 Document generated on 09/28/2021 5:31 a.m. Séquences La revue de cinéma Vues d’ensemble Number 254, May–June 2008 URI: https://id.erudit.org/iderudit/47290ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this review (2008). Review of [Vues d’ensemble]. Séquences, (254), 45–49. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 2008 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ VUES D'ENSEMBLE I LES FILMS 45 L'ANNÉE OÙ MES PARENTS CARAMEL SONT PARTIS EN VACANCES mille lieues des images de ville bombardée des téléjournaux. Beyrouth se fait belle dans Caramel, première réalisation percevant le manège d'une Volkswagen bleue, un gardien A de Nadine Labaki. La mention •< À mon Beyrouth » clôt d'ailleurs de but laisse malencontreusement passer le ballon, ce qui A le film. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs en mai 2007, provoque la colère de ses jeunes amis. Mauro, le gardien, a Caramel dresse le portrait tendre et attachant de cinq femmes douze ans et la partie se déroule sur un terrain de football dans un quartier multiethnique de Sao Paulo pendant la Coupe du qui gravitent autour d'un salon de beauté. Layale (Nadine Monde en 1970. La Volkswagen ressemble à celle de ses parents Labaki), la propriétaire, fréquente un homme marié qui ne veut qui, partis officiellement en vacances, l'ont laissé là en plan. pas quitter sa femme. Nisrine, qui doit se marier, s'inquiète parce qu'elle a perdu sa virginité. Rima, troublée par une cliente Le scénario du réalisateur Cao Hamburger et de ses trois co- du salon, doute de son orientation sexuelle. Jamale, incapable scénaristes réemploie de nombreuses astuces de films mettant d'accepter son âge, souhaite devenir actrice. Et Rose, qui a en relation un vieil homme et un enfant, depuis le film fameux toujours pris soin de sa sœur un peu bizarre, met une croix et autobiographique de Claude Berri mettant en vedette Michel sur l'amour. Simon jusqu'au gagnant d'un Oscar en 1997, Kolja, du duo père-fils Zdenek et Jan Sverak. Le film montre aussi de manière À la manière de Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall, incidente comment des forces policières peuvent mener des mais avec plus de profondeur, le salon est le lieu de toutes opérations ciblées pendant une grande manifestation sportive les confidences où les femmes se dévoilent. La réalisatrice a qui détourne l'attention des spectateurs. Les parents sont insufflé à ce Caramel une sensualité à fleur de peau. Un très impliqués dans des luttes politiques contre la dictature beau montage alterné nous montre une Layale aux yeux brillants militaire, comme dans le film de Bruno Barreto O que e isso, parlant avec son amant pendant qu'un policier l'admire et companheiro? (Four Days in September), qui nous avait lui fait amoureusement la conversation. De même, lorsque Rima offert un regard plus critique. lave les cheveux de cette cliente qui lui plaît, les gestes sont Les préparatifs et le déroulement de cette Coupe du monde pour tendres et empreints d'affection. un pays considéré comme étant le meilleur de cette discipline La musique, tout en douceur, marque les émotions et provoque constitue un temps assez long pour permettre aux relations des moments de grâce. C'est notamment le cas lorsque d'évoluer et de donner ainsi aux divers acteurs la possibilité de Layale regarde à travers un aquarium l'enfant que son amant briller. Mauro, joué sensiblement par le nouvel acteur Michel Joelsas, est un Moïse accidentel que Shlomo, interprété par un ne pourra jamais lui donner ou lorsqu'elle l'attend en vain Germano Haiut circonspect, accueillera avec l'aide de Hannah, dans une chambre d'hôtel miteuse. Nadine Labaki (aussi jouée avec aplomb par l'aussi jeune Daniela Piepsyk. actrice à ses heures dans Bosta) a fait appel à des actrices non professionnelles pour insuffler plus de réalisme à ses L'emploi de la Coupe du monde permet de montrer aussi personnages. Et cela fonctionne admirablement. Elles sont l'impact des retransmissions télévisées comme facteur de toutes criantes de vérité et justes à souhait. Mention toute cohésion sociale dans une ambiance bon enfant. Ainsi, les spéciale à Aziza Semaan, qui incarne une Lili irrésistible. étudiants marxistes, qui prennent idéologiquement pour la Tchécoslovaquie contre leur patrie, sont très heureux que Avec ce premier long métrage, Nadine Labaki dresse de beaux celle-ci gagne et les vieux juifs, habituellement si réservés, portraits de femmes, à la manière d'un Pedro Almodovar dans sautent de joie lors des exploits de Pelé et compagnie. Cette Femmes au bord de la crise de nerfs. Manifestement, une tragi-comédie de mœurs porte donc un regard à la fois réalisatrice est née. Il faudra la surveiller attentivement au nostalgique et critique mais quelque peu prévisible sur une cours des prochaines années. époque révolue. CATHERINE SCHLAGER Luc CHAPUT • 0 ANO EM QUE MEUS PAIS SAfRAM DE FÉRIAS — Brésil 2007, 105 minutes • SUKKAR BANAT — Liban / France 2007, 95 minutes — Réal.: Nadine — Réal.: Cao Hamburger — Scén.: Claudio Galperin, Braulio Mantovani, Labaki — Scén.: Nadine Labaki, Jihad Hojeily, Rodney Al Haddad — Int: Anna Muylaert, Cao Hamburger — Avec: Michel Joelsas, Germano Haiut, Nadine Labaki, Yasmine Al Masri, Joanna Moukarzel, Gisèle Aouad, Siham Daniela Piepsyk, Simone Spoladore, Caio Blat, Eduardo Moreira, Liliana Haddad, Aziza Senaan — Dist: Seville. Castro — Dist: Métropole. SÉQUENCES 254 > MAI - JUIN 2008 a LES FILMS I VUES D'ENSEMBLE LA CITE DES HOMMES EMOTIONAL ARITHMETIC ans les ruelles étroites des favelas de Rio de Janeiro au daptation du roman de Matt Cohen, Emotional Arithmetic DBrésil, la vie n'est pas toujours facile, loin de là. L'ordre A est le deuxième long métrage du réalisateur canadien Paolo et la justice sont des concepts qui semblent s'être fait remplacer Barzman. Bien qu'on y relate la réunion de gens unis par le par ceux du chaos et de l'arbitraire. Telle est du moins l'atmo­ souvenir, mais séparés depuis une quarantaine d'années, et malgré la présence d'une distribution de tout premier ordre, sphère que Paulo Morelli rend tangible dans City of Men, film le film n'arrive pas à rendre tangible toute l'émotion que la où le « jeu » du roi de la colline prend des proportions dévas­ remémoration de tels événements auraient dû susciter. tatrices et meurtrières. Racontée en un long flash-back, l'action du film se déroule sur Ce récit, basé sur une série télévisée réalisée (entre autres) par une splendide ferme des Cantons-de-1'Est. La beauté champêtre Katia Lund et Fernandos Meirelles (les réalisateurs du stupéfiant des lieux est bien mise en valeur par la direction photo de City of God), relate l'histoire d'Acerola et Laranjinha, meilleurs Luc Montpellier, qui a aussi travaillé sur Away from Her. amis depuis plusieurs années. À première vue, la complicité Toutefois, cette nature automnale proprement québécoise est que l'on perçoit entre ces deux adolescents presque majeurs filmée de manière telle qu'on ne transcende que très rarement semble indestructible, mais lorsque Laranjinha, dans sa quête la beauté du paysage pour en arriver à un véritable discours initiale, aura fini par retrouver Heraldo, le père qui l'a abandonné, sur le souvenir et le temps qui passe. les choses commenceront à se compliquer pour le duo. Toutefois, En outre, le film souffre d'une esthétique qui rappelle par le désordre s'installera plus que jamais lorsque Madrugadao, moments celle du téléfilm, Barzman ayant mis en scène une le chef du gang qui contrôle la colline surplombant la ville, se douzaine de films dédiés au petit écran. L'utilisation d'une fera trahir par son acolyte Nefasto. La guerre ouvertement musique qui appuie trop l'émotion de certaines scènes agace déclarée entre les deux parties, l'attirail de combat déployé, tout et nuit à l'ensemble du film. Doublé d'un symbolisme parfois ce dont Madrugadao aura besoin pour regagner ses anciennes facile, le travail sur la mémoire que le réalisateur effectue s'avère possessions territoriales sera un peu de chair à canon sachant somme toute quelque peu superficiel. Néanmoins, la présence manier l'armement. Pris dans l'engrenage, Acerola se portera à l'écran du vieillissant mais toujours magnifique Max von Sydow, volontaire. Les éléments de discorde mis en place, Acerola et un des acteurs fétiches de Bergman, est toujours intéressante Laranjinha seront-ils capables de renouer leur amitié dans ce et évoque un pan important de l'histoire du cinéma. lieu d'anarchie où seule la force de frappe semble prévaloir? Parfois superflues, les séquences en noir et blanc se déroulant dans le camp de détention de Drancy parviennent mal à Ceux qui ont hautement estimé City of God seront assurément exprimer avec justesse le traumatisme des trois survivants enclins à apprécier City of Men, le long-métrage abordant de l'Holocauste. Par ailleurs, la scène extérieure où tous les le même type de problématique et d'esthétique. Sans pourtant protagonistes sont réunis autour d'une table pour finale­ égaler la force de l'œuvre de Meirelles, celle de Morelli captive ment célébrer leur réunion est plutôt réussie, appuyée par par sa qualité narrative, son pouvoir visuel et la sincérité un très beau panoramique elliptique de 360 degrés.
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