<<

dossier de production

Gustave-Joseph Witkowski - Two women and two men assist during childbirth (1887) 06 7906 17 36 65 [email protected] (ALTERMACHINE) CAROLE WILLEMOT 06 77407583 [email protected] (COMÉDIE –CDNDEREIMS) BEROUAL INÈS 06 20968543 [email protected] (COMÉDIE – CDNDE REIMS) DUPIN MAGALI CONTACTS

LE FIRMAMENT

Lucy Kirkwood / Chloé Dabert (en cours) cours) (en CENTQUATRE-PARISLe Le Parvis –scène nationale Tarbes-Pyrénées de ThéâtredelaCité –CDN Toulouse Occitanie Comédie Caen de –CDN Normandie de Théâtre Liège de coproductions L’Arche est éditeur et agent théâtral du représenté. texte Comédie -CDN Reims de Production Théâtre Liège de 2023 AUTOMNE tournée cours) en tournée de (Montage CENTQUATRE-PARISLe Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national Saint-Denis de La nationale Scène du Sud-Aquitain Le Parvis –scène nationale Tarbes-Pyrénées de Comédie Colmar de CDN Grand Est Alsace Comédie Caen de –CDN Normandie de ThéâtredelaCité –CDN Toulouse Occitanie Comédie 2023 2022/MARS OCTOBRE tournée Printemps/été 2022 création 2021/2022 – CDN Reims de

LE FIRMAMENT Lucy Kirkwood / Chloé Dabert GÉNÉRIQUE texte Lucy Kirkwood traduction Louise Bartlett mise en scène Chloé Dabert assistanat à la mise en scène

Virginie Ferrere Lucy Kirkwood / Chloé Dabert scénographie Pierre Nouvel création costumes Marie La Rocca création lumière Nicolas Marie création son Lucas Lelièvre LE FIRMAMENT régie générale Arno Seghiri réalisation decors et costumes Ateliers du Théâtre de Liège avec Elsa Agnès Sélène Assaf Bénédicte Cerutti Gwenaëlle David Marie-Armelle Deguy Olivier Dupuy Andréa El Azan Sébastien Éveno Juliette Speck Lisa Toromanian Arthur Verret (distribution en cours)

Pièce pour 13 comédiennes et 3 comédiens

— Durée estimée : 3h entracte inclus la pièce

Le Firmament est un drame se déroulant en 1759, en Angleterre.

Alors que tout le pays attend la comète de Halley, Sally Poppy, une jeune domestique dont la vie n’a été que pauvreté et corvées, est condamnée à la pendaison pour le meurtre particulièrement violent d’une fillette, enfant d’une puissante famille de notables d’une petite ville de province. Cette jeune femme qui rêvait d’une existence différente, a été reconnue coupable - avec son amant.

Quand elle prétend être enceinte, un jury de douze femmes est réuni : celles-ci sont alors exemptées de leurs tâches ménagères quotidiennes et convoquées au tribunal pour décider si Lucy Kirkwood / Chloé Dabert l’accusée dit la vérité ou essaye d’échapper à sa mort en affirmant attendre un enfant, ce qui commuerait sa peine en exil en Australie. Selon la loi, même si l’enfant n’est pas encore né, il est considéré comme un être vivant qui ne peut être coupable du crime de sa mère.

Ce jury populaire est composé de femmes de la ville de conditions différentes : l’une s’inquiète de pouvoir rentrer à temps pour planter des poireaux, une autre de ses bouffées de chaleur, une est stérile, une autre a eu 21 enfants, etc. Seule la sage-femme Elizabeth Luke est prête à défendre l’accusée, tout en savourant la rare opportunité pour des femmes d’avoir un pouvoir décisionnaire sur les événements dans un monde habituellement dicté par les hommes. Que faire alors de ce « pouvoir » dont on n’a pas l’habitude ? Le prendre, s’en remettre à d’autre, ou essayer de l’exercer selon ses critères personnels en essayant de prendre en compte une justice globale ? LE FIRMAMENT

Ensemble, alors qu’une foule s’insurge et réclame une sévère condamnation sous les fenêtres de ce tribunal à huis-clos, elles débattent et luttent, aux prises avec leur nouvelle autorité éphémère, sous le seul regard d’un homme de justice qui n’a ni le droit d’intervenir ni même de parler, tout en laissant émerger des récits de vie.

Entre anecdotes sans filtres et débats sur la politique de colonisation qui gagne le pays, avec humour et rage, se règlent des querelles de village et des conflits de classes dans une langue tant archaïque que contemporaine. note d’intention

Après avoir créé quatre pièces de , désireuse de continuer mon exploration des dramaturgies britanniques, j’ai dirigé en octobre 2019 un laboratoire de recherche sur les écritures de Lucy Kirkwood et Caryl Churchill. Durant ces quelques semaines, la filiation entre ces deux autrices devenait chaque jour plus évidente : de à Dennis Kelly, Churchill est la « mère » de toute une génération ; Lucy Kirkwood en est l’héritière et s’inscrit dans la continuité et la réinvention d’un rapport à l’écriture où la forme a autant d’importance que le fond.

La langue de Kirkwood se nourrit donc de cette tradition mais également des nouvelles écritures scénaristiques empruntées au cinéma ou à la télévision : une langue libre, faite de brutalité, d’humour et de modernité. J’ai été particulièrement séduite par la finesse des rapports entre les Lucy Kirkwood / Chloé Dabert personnages et la façon dont l’humour finit toujours par nous amener vers le drame.

Lucy Kirkwood dit, en parlant de son travail : « Pour moi, l’élément le plus important de tout type de théâtre est la métaphore. Je pense donc qu’il est possible de parler de grandes questions, à la condition de faire appel à son art, de faire de sa pièce autre chose qu’un pamphlet, sinon ce ne sera pas une expérience théâtrale particulièrement édifiante ». C’est ce à quoi je suis particulièrement sensible et attentive dans tous les textes que je choisis. Je suis davantage intéressée par un texte dont les entrées sont multiples et qui nous raconte d’abord une histoire avant de chercher à nous délivrer un message.

Le Firmament est donc d’abord un scénario extrêmement bien construit, l’humour y est omniprésent, le suspens également, et l’émotion vient nous cueillir à la fin, après nous avoir laissé croire que LE FIRMAMENT l’histoire ne se finissait pas si mal malgré tout.

C’est aussi, ce qui n’est pas si courant, la volonté de réunir sur un grand plateau un groupe de 13 actrices d’âges et d’origines différents - Lucy Kirkwood précisant en préambule de son texte que « les matrones peuvent être de toutes origines ; il est même essentiel que le groupe reflète la population actuelle de l’endroit où la pièce est jouée ».

Car, bien que la pièce se déroule en 1759, elle fait subtilement entendre des résonances contemporaines : justice, déterminisme, passé colonial, patriarcat, place des femmes, de leur corps, tabous sur la maternité, bonne conscience de la classe dominante, haine du peuple envers les plus riches, nationalisme... ; tant de sujets et de questions qui traversent les débats d’aujourd’hui et sont au cœur de ce drame peut-être plus intemporel qu’il ne le semble.

Lucy Kirkwood inscrit donc la petite histoire dans la grande. Telle une anthropologue, elle tisse des liens entre les temps et les lieux, nous rappelant que nous sommes dans une révolution perpétuelle, comme celle que la comète Halley entreprend au sein de l’univers et qui est à sa périhélie au moment du procès de Sally.

Chloé Dabert, Avril 2020. EXTRAIT (traduction en cours)

CHARLOTTE – Alors nous sommes désormais huit contre quatre. JUDITH – Mais on doit y être toutes les douze. ANN – Comment procède-t-on ? ELIZABETH – Personne d’autre ne souhaite changer d’avis pour laisser à la fille le bénéfice du doute ? Lucy Kirkwood / Chloé Dabert EMMA – Pourquoi ? ELIZABETH – Parce qu’elle a été condamnée à être pendue sur la parole d’un mari cocu. Parce que chaque carte qu’elle a eue en mains aujourd’hui et depuis des années était mauvaises parce qu’elle a été condamnée par des hommes qui prétendent être sûrs de choses dont ils sont parfaitement ignorants, et maintenant on est assises là à les imiter, à essayer de rendre gouvernable une chose ingouvernable, je ne vous demande pas de l’apprécier. Je vous demande d’avoir de l’espoir pour elle, afin qu ‘elle sache qu’elle en mérite de l’espoir. Et si vous ne pouvez pas le faire pour elle, pensez alors aux femmes qui seront dans cette pièce quand la comète reviendra, et comme elles trouveront nos esprits inflexibles, comme elles auront honte, qu’on nous ait accordé notre propre LE FIRMAMENT autorité et qu’on en ait fait l’exacte copie de ce qui se passe en bas. (...) S’il vous plaît. Toute cette affaire est une farce. On a froid, faim, sommeil et soif et on a toutes des choses à faire à la maison. Peg ne fait pas confiance à la fille parce qu’elle est pauvre, tandis que sa pauvreté inspire de la sympathie à Helen, Kitty et Hannah la croient victime d’un coup de la comète mais ne lui témoignent pas de pitié pour autant, Charlotte est une étrangère qui est arrivée déjà décidée, Sarah Hollis ne parle pas, Ann n’a pas dormi une nuit complète depuis trois ans, Mary, pardon ma chérie, ne sait pas sa gauche de sa droite, Emma tient plus à des noix de muscade qu’à la vie même, la pauvre Judith meurt de chaud pendant que nous autres on meurt de froid et on est toutes à moitié préoccupées à se demander qui va nourrir les enfants et si le chien a volé la crème. C’est un piètre appareil de justice. Mais c’est tout ce qu’on a. Cette pièce. Le ciel derrière cette fenêtre et notre propre dignité en-dessous. Le point de vue de Mary compte autant que celui de Charlotte, et ensemble nous devons parler d’une seule voix. Il nous est presque impossible de prendre la bonne décision. Mais n’allons-nous pas essayer ? entretien avec lucy kirkwood

« Cela faisait longtemps que je voulais écrire C’est une situation sous-tension. Mais c’est aussi une pièce de théâtre sur les travaux ménagers », un changement radical de cette situation très confie Lucy Kirkwood en souriant. « Mais je prisée qu’est le drame de salle d’audience, que voulais aussi la rendre vraiment passionnante. » l’on retrouve tant à l’écran qu’à la scène. Alors qu’une œuvre classique comme « 12 hommes en Si quelqu’un pouvait faire une pièce palpitante colère » met en vedette une douzaine d’hommes sur le ménage, Kirkwood l’a fait. Elle est l’autrice en costume-cravate, ici sont représentées des de l’éblouissante et ambitieuse œuvre femmes au foyer qui travaillent, s’inquiètent des (2013) abordant les relations entre l’Amérique et tâches ménagères inachevées et de leurs familles la Chine, qui a suscité des critiques élogieuses, qui les attendent. Les questions de pouvoir et Lucy Kirkwood / Chloé Dabert a remporté de nombreux prix et a récemment été de justice se mêlent alors aux préoccupations adaptée pour la télévision. Elle a ensuite écrit pratiques comme la récolte des poireaux, le Mosquitoes (autour de la physique des particules barattage du beurre et la dentition des bébés, et d’une rivalité fraternelle) et The Children tandis que la mission de ces femmes exige une (évoquant l’énergie nucléaire et le changement discussion franche sur le corps féminin. climatique). Toutes ses œuvres abordent des préoccupations mondiales à travers des histoires Il y a là un élément du cheval de Troie, dit personnelles vibrantes. malicieusement Kirkwood. « [Le drame de la salle d’audience] est une grammaire que En effet, sa nouvelle pièce Le Firmament débute les gens connaissent bien. Dans la pièce, on avec un groupe de femmes qui vaquent à retrouve les mêmes étapes que d’habitude : il y leurs tâches ménagères quotidiennes. Ce n’est des votes de temps en temps et on examine les LE FIRMAMENT pourtant qu’une partie de la pièce. Le Firmament préjugés et les griefs personnels. Je pense qu’il est une pièce sur le dépoussiérage, tout comme y a donc des similitudes avec « 12 hommes en Macbeth est une pièce sur le lavage des mains. colère ». Mais je pense qu’il y a aussi d’énormes Se déroulant en 1759 à la frontière entre le différences qui s’expliquent par l’expérience Norfolk et le Suffolk, elle examine ce qui se spécifiquement féminine ». passe lorsque ce groupe de femmes ordinaires - 12 en tout - est coopté pour faire partie d’un Comme dans de nombreuses pièces de théâtre « jury de matrones ». de procès, la pièce met en évidence les écarts entre la justice et l’équité, et souligne également Enfermées dans une pièce du palais de justice les inégalités sociales. Elle s’appuie sur la local, leur tâche consiste à déterminer si une longue collaboration de Kirkwood avec Clean jeune femme, condamnée à être pendue Break, une compagnie qui travaille avec des pour meurtre, est enceinte ou non (« plaider femmes détenues. Dans Le Firmament, Lizzie, le le ventre » pouvait entraîner le report ou la personnage principal, est très consciente de la commutation d’une peine de mort). Kirkwood sphère d’influence limitée des femmes. Mais elle a eu cette idée en parlant d’un tout autre sujet n’est pourtant pas une militante de la morale. avec une historienne. Kirkwood a tenu à éviter ce qu’elle appelle le syndrome du « costume-blanc-Henry-Fonda » : Cette dernière a utilisé l’expression « jury de l’individu charismatique qui retourne la foule et matrones » et j’ai dit : « Qu’est-ce que c’est ? », sauve la situation. se souvient-elle. « Cela m’a fasciné, parce que dans le théâtre, tout ce qui sort de l’ordinaire est « Je trouve Lizzie beaucoup plus intéressante intéressant. Et pour ces femmes, être dans cette si le costume est sale », dit Kirkwood. « Il y a pièce ce jour-là n’est pas une situation ordinaire. un besoin constant que nos héroïnes féminines En 1759, elles n’ont pas autrement accès à soient propres et parfaites. C’est une conception ces niveaux de pouvoir et elles se retrouvent masculine - cette idée du héros brillant - et je ne pourtant dans cette pièce. » vois pas de grand progrès dans le fait que nous parachutions des actrices dans les films Marvel. Dans la pièce, les femmes sont isolées dans une Je pense qu’on ne fait que changer la cerise chambre obscure, « sans viande, sans boisson, sur le gâteau ; on ne change pas le gâteau. Je sans feu et sans bougie », chargées de prendre pense donc qu’il est vraiment important, une une décision de vie ou de mort alors qu’une fois qu’on est à l’intérieur de ces structures, de foule en colère rugit sous la fenêtre. Avec elles les miner et de trouver des moyens de mettre en se trouvent la prisonnière - une personne brisée évidence leurs malhonnêtetés. et caractérielle - et un homme, huissier de justice, qui n’est pas autorisé à parler. entretien avec lucy kirkwood (suite)

« Je vis ma vie dans la terreur d’être ghettoïsée « Cette comète est vraiment intéressante parce comme une sorte de « femme écrivain » », qu’elle n’a fait que quelques révolutions depuis ajoute-t-elle. « C’est une chose tellement les événements de la pièce », dit-elle. « Elles misérable qui arrive aux femmes écrivains. Je [les matrones, ndt] portent toutes des bonnets voulais que [cette pièce] soit vraiment musclée et et des corsets, mais la comète nous rappelle robuste. Je suis allergique à tout ce qui est trop que l’époque n’est pas si lointaine. Et le plus fantaisiste ou mystique dans l’expérience des grand geste de la pièce est ce moment, à la femmes - j’aime être dans la boucherie. » fin, où les femmes lèvent les yeux […] : le geste politique et métaphorique consistant à regarder Elle rit. Avec un chignon sur la tête et portant physiquement le monde et le ciel est très Lucy Kirkwood / Chloé Dabert une jolie robe à fleurs, Kirkwood présente significatif. » elle-même une silhouette élégante, voire assez sobre. Dans la conversation, cependant, elle est 1759, ajoute-t-elle, a également été une année drôle, franche et vive. Elle admire des écrivains importante pour l’histoire britannique et l’image comme Howard Barker, dit-elle, qui combinent que le pays avait de lui-même : « William des sujets épiques et historiques avec un œil Pitt, qui est mentionné dans la pièce, a été la vif pour les réalités désordonnées et piquantes première personne à avoir une sorte de vision de la vie. Son propre travail étudie souvent la impériale pour la Grande-Bretagne. Et c’est cette responsabilité morale et l’héritage des décisions, année-là que nous avons commencé à remporter et bien que Le Firmament soit son premier des victoires dans les Caraïbes, en Inde et au drame historique, il ne s’agit pas uniquement du Canada – et donc toutes les choses que nous XVIIIème siècle. avons l’impression d’avoir perdu maintenant LE FIRMAMENT ont été forgées cette année-là. Le temps est une « Comme toute dramaturge contemporaine part vraiment importante de la pièce et il faut qui écrit sur le passé, je parle du présent », dit réfléchir à la façon dont les causes et les effets Kirkwood. « Je savais que je ne voulais pas que n’ont pas de corrélation au sein même d’une ce soit une sorte de reconstitution du National vie entière. Pour moi, le Brexit était un moment (1) Trust : il fallait que ce soit urgent, moderne, signifiant - nous avons une conversation avec comme si l’on se voyait instantanément sur une version de nous-mêmes qui a été forgée au scène... Je ne suis pas désespérée en voyant XVIIIe siècle. » l’événement du Brexit, mais je pense qu’il y a désormais beaucoup d’éléments dans notre 1. organisation caritative de préservation du conscience collective sur le fonctionnement de la patrimoine. démocratie, sur la signification d’un vote et sur la façon dont nous gérons notre propre autorité Extrait d’un article du Financial Time dans les structures qui nous ont été données. Sarah Hemming (janvier 2020) Localiser la pièce dans l’Est de l’Angleterre en 1759 a permis à Kirkwood, qui vit dans cette région, d’employer un riche mélange entre l’anglais géorgien et le dialecte local. C’est aussi une des années où la comète de Halley est passée près de la Terre. La comète et sa récurrence figurent dans la pièce, et contribuent à son titre : « welkin » signifiant « firmament ». LUCY KIRKWOOD

Lucy Kirkwood est une autrice de théâtre britannique née en 1984. Fille aînée d’un analyste de la City et d’une professeure de langue des signes, elle passe son enfance dans l’est de Londres.

Elle écrit ses premières pièces à l’université Lucy Kirkwood / Chloé Dabert d’Edimbourg, où elle obtient son diplôme de littérature anglaise en 2007. Elle se fait connaître en 2008 par son adaptation d’ Hedda () et sa pièce Tinderbox (). It Felt Empty When the Heart Went At First But It Is All Right Now ( 2009), fruit de sa résidence avec la Clean Break Theatre Company et de son travail avec des femmes victimes du système judiciaire, révèle avec férocité et brio les dessous des réseaux de prostitution et de trafic sexuel ; la pièce a été nominée pour LE FIRMAMENT l’Evening Standard Award - Best Newcomer 2010. Lucy Kirkwood poursuit sa dénonciation de l’objectification de la femme et du sexe dans NSFW (2012 ).

Elle a aussi écrit deux pièces pour enfants pour le National Theatre, Beauty and the Beast (2010-11) et Hansel and Gretel (2012/2013).

Sa pièce Chimerica, inspirée par la célèbre photo de l’homme face aux tanks sur la Place Tienanmen lors des manifestations de 1989, a été créée à l’ en mai 2013 avant d’être reprise dans le West End en août 2013. Elle a été récompensée par le Susan Smith Blackburn Prize en 2014. Après la création de Moustiques en 2017 au National Theatre de Londres, Les Enfants est jouée au Royal Court, puis à Broadway. En 2018, elle reçoit le Prix de la meilleure pièce aux Writers’ Guild Awards pour Les Enfants, et est élue membre de la Royal Society of Literature.

Lucy Kirkwood est également scénariste pour la télévision. Elle a écrit pour la série Skins (Company Pictures), créé et écrit The Smoke (Kudos / Sky 1). Elle travaille actuellement à la production de sa série Adult Material (Tiger Aspect Production) et l’adaptation télévisée de sa pièce Chimerica (prix Best New Play lors des Olivier Awards, ainsi que le Critics Circle Award et le Susan Smith Blackburn Award) en une mini- série. chloé dabert

Comédienne et metteuse en scène, Chloé Dabert a été formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (CNSAD). Elle a joué notamment sous la direction de Joël Jouanneau, Jeanne Champagne et Madeleine Louarn.

En 2012, elle fonde avec Sébastien Éveno la Lucy Kirkwood / Chloé Dabert compagnie Héros-limite. Le spectacle Orphelins de Dennis Kelly, qu’elle crée à Lorient en 2013 est lauréat du festival Impatience 2014.

Artiste associée au CDDB-Théâtre de Lorient, au CENTQUATRE-PARIS, au Quai, Centre dramatique national d’Angers et résidente à l’espace 1789 de Saint-Ouen, elle met en scène des écritures contemporaines (Dennis Kelly, Lola Lafon).

En 2018, elle monte J’étais dans ma maison et LE FIRMAMENT j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce à la Comédie-Française et Iphigénie de Racine au festival d’Avignon.

Elle dirige la Comédie, Centre dramatique national de Reims, depuis janvier 2019.

En mars 2020, elle crée Girls and Boys de Dennis Kelly à la Comédie – CDN de Reims.

En décembre 2020, elle met en scène Dear Prudence, une commande d’écriture à Christophe Honoré dans le cadre du projet « Lycéen.ne.s citoyen.ne.s, sur les chemins du théâtre », un programme de La Colline – Théâtre national, de la Comédie – CDN de Reims, du Grand-T – Théâtre de Loire-Atlantique et du TNS – Théâtre National de Strasbourg.

Du 21 au 23 juillet 2021, elle créera Le Mur invisible de Marlen Haushofer avec Lola Lafon et Maëva Le Berre dans le cadre de la 75e édition du Festival d’Avignon, puis en 2022, Le Firmament d’après un texte de Lucy Kirkwood. Pierre Nouvel

Fondateur du collectif transdisciplinaire Factoid, Pierre Nouvel réalise avec Jean-François Peyret sa première création théâtrale en tant que vidéaste pour Le Cas de Sophie K, une pièce créée en 2005 au Festival d’Avignon. Cette création initie une série de collaborations avec de nombreux metteurs en scène (Michel Deutsch, Lars Norén, Lucy Kirkwood / Chloé Dabert Arnaud Meunier, François Orsoni, Hubert Colas, Chloé Dabert ...) et oriente sa réflexion sur les interactions entre espace scénique et image. Cette approche le pousse à développer la dimension scénographique de son travail, que ce soit pour le théâtre, la musique contemporaine ou l’opéra.

En 2011 il crée au festival d’Aix-en-Provence, Austerlitz, un opéra contemporain adapté du roman de W.G. Sebald, qu’il met en scène avec Jérome Combier. Son travail se décline aussi sous LE FIRMAMENT la forme d’installations présentées notamment au centre Pompidou dans le cadre de l’exposition Samuel Beckett (2007), au Pavillon Français de l’exposition Internationale de Saragosse (2008), à la Gaîté Lyrique (2011) ou au Fresnoy qui a présenté en février 2013, Walden Memories, une exposition conçue autour du texte de Henry David Thoreau suite à l’invitation de Jean-François Peyret. Ce projet s’est ensuite décliné dans une version scénique, Re:Walden, créée au Festival d’Avignon.

En 2015, il est pensionnaire à la Villa Médicis, où il effectue un travail de recherche sur les matériaux dits intelligents (encres électroniques et conductrices, matériaux à mémoire de forme, pigments thermochromiques...) et les technologies pouvant intervenir dans l’élaboration d’espaces augmentés.

En 2016 il crée, avec Jérôme Combier, Campo Santo, Impure histoire de fantômes, objet hybride entre concert, théâtre et installation numérique.

Il collabore régulièrement avec Chloé Dabert en tatn que scénographe sur ses créations : Orphelins (2014), Nadia C (2016), L’Abattage rituel de Gorge Mastromas (2017), Iphigénie (2019) et Girls and Boys (2020). Depuis 2019, il est également artiste associé à la Comédie - CDN de Reims. Marie La Rocca

Diplômée de l’École Boulle puis du Lycée La Source, elle achève sa formation à l’École du Théâtre National de Strasbourg section scénographie-costumes au sein du Groupe 36.

Pour l’atelier de sortie de l’École du T.N.S. en 2007 elle travaille aux côtés d’Alain Françon Lucy Kirkwood / Chloé Dabert pour la scénographie des Enfants du soleil, elle le retrouve en 2016 pour la création des costumes du Temps et la Chambre, d’Un mois à la Campagne, et du Misanthrope.

Elle conçoit également les costumes et scénographies auprès de Célie Pauthe de 2010 à 2015, les costumes auprès de Ludovic Lagarde au théâtre et à l’opéra LE FIRMAMENT depuis 2014, les costumes auprès de Yasmina Reza, de Marie Rémond et Thomas Quillardet, de Remy Barché, de Christophe Honoré, de Sylvain Maurice et de Charles Berling.

Elle rencontre Chloé Dabert pour la création de J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne au Théâtre du Vieux Colombier en janvier 2018. Elle poursuit à ses côtés pour Iphigénie, au Festival d’Avignon en juillet 2018, Des cadavres qui respirent en juin 2019, Girls and Boys en mars 2020, et Dear Prudence en décembre 2020. Le Firmament est sa sixième collaboration avec Chloé Dabert. Nicolas Marie

Diplômé en licence d’Arts Plastiques à l’université Rennes 2, puis du Théâtre National de Strasbourg en section Régie en 2007, Nicolas Marie exerce tout d’abord en Régie Générale et assistant scénographe (Hubert Colas, Alain Françon), créateur Lucy Kirkwood / Chloé Dabert lumière au théâtre (Matthieu Roy, Hubert Colas, Philippe Calvario, Dita Von Teese) et à l’opéra (Marco Gandini et Lee So Young au Korean National Opera). Depuis 2013, il se consacre entièrement à son activité de créateur lumière et de scénographe. Il travaille depuis, en France comme à l’étranger, auprès de Matthieu Cruciani, Chloé Dabert, Emilie Capliez, LE FIRMAMENT Pierre Maillet, Bérengère Bodin, Madeleine Fournier, Melis Tezkan et Okan Urun (Biriken - Turquie), Arnaud Meunier, Frédéric Bélier Garcia, Marc Lainé, Tamara Al Saadi, Myrtille Bordier, Rémy Barché, Christophe Perton. Depuis 2014, il assure également les éclairages de différents événements pour la Maison Hermès aussi bien en France qu’à l’internationale (Shanghaï, Seoul, Dubai, Taipei, Londres, Rome...). Lucas Lelièvre

Diplômé de l’École du Théâtre national de Strasbourg (section régie-création) puis de l’École nationale supérieure d’Art de Bourges (arts et créations sonores), Lucas Lelièvre est artiste sonore et compositeur électroacoustique. Il travaille notamment avec Madame Miniature et Catherine Marnas, Ivo van Hove et Éric Lucy Kirkwood / Chloé Dabert Sleichim ou encore Côme de Bellescize et Jacques Gamblin. En 2016, il met en place avec la metteure en scène Linda Duskova un workshop pour l’université Paris 8 « Musée sonique », un dispositif sonore immersif au Musée du Louvre. Lucas Lelièvre travaille avec le Birgit Ensemble depuis 2015 : il crée le son, la vidéo et joue dans Pour un prélude puis signe, en 2017, les créations sonores de Memories of Sarajevo, Dans les ruines LE FIRMAMENT d’Athènes et Les oubliés Alger-Paris. En 2018, il entame une collaboration avec Lorraine de Sagazan avec L’Absence de père, Elise Chatauret avec Saint Felix, Enquête sur un hameau français, et Léa Girardet et Julie Bertin pour Le Syndrome du banc de touche. Pour Chloé Dabert, il réalise la création sonore de L’Abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly, de J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, d’Iphigénie de Racine et de Girls and Boys de Dennis Kelly. Bénédicte cerutti

Après des études d’architecture, elle entre en 2001 à l’école du TNS. Elle intègre la troupe du TNS en 2004, et y joue sous la direction de Stéphane Braunschweig dans Brand d’Henrik Ibsen (2005) et Claude Duparfait dans Titanica de Sébastien Harrisson (2004).

Elle travaille avec Aurélia Guillet dans Penthésilée Lucy Kirkwood / Chloé Dabert paysage d’après Heinrich von Kleist et Heiner Müller (2006), Éric Vigner dans Pluie d’été à Hiroshima d’après Marguerite Duras (2006) et Othello de Shakespeare (2008), Olivier Py dans l’Orestie d’Eschyle (2008). Elle retrouve Stéphane Braunschweig pour Les trois soeurs d’Anton Tchekhov (2007) et pour Maison de poupée d’Ibsen (2009). Elle joue dans La nuit des rois de Shakespeare mis en scène pas Jean-

Michel Rabeux (2011), dans Mademoiselle Julie LE FIRMAMENT de Strinberg mis en scène par Fréderic Fisbach (2011) et reprendra Maison de poupée dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli (2010). Avec Séverine Chavrier elle crée Epousailles et représailles d’après Hanok Levin (2010), série B d’après James Graham Ballard (2011) et Plage ultime au Festival d’Avignon en 2012.

Elle travaille avec Adrien Beal dans Visite au père de Roland Schimmelpfennig, et de nouveau avec Éric Vigner dans Brancusi contre Etats-Unis, elle retrouve également Fréderic Fisbach au Festival d’Avignon pour Corps d’après Alexandra Badea (2013). Elle joue dans Aglavaine et Selysette de Maurice Maeterlinck sous la direction de Célie Pauthe et dans une adaptation de Tristan et Yseult par Eric Vigner (2014). Elle travaille également avec l’artiste Remy Yadan sur différentes performances comme Les fumeurs noirs présenté à ARTDANTHE (2014). Elle crée également avec Julien Fisera, Eau sauvage de Valérie Mrejen et avec Marc Lainé elle joue dans La fusillade sur une plage d’Allemagne de Simon Diard (2015). Elle interprète Macha dans La mouette de Anton Tchekov mis en scène par Thomas Ostermeier (2016). En 2017, elle joue dans l’Abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly, mis en scène par Chloé Dabert, et joue dans la mise en scène de Pascal Kirsch de La princesse Maleine au Festival d’Avignon. Elle Chloé Dabert pour Iphigénie de Jean Racine, créé au Cloître des Carmes dans le cadre du Festival d’Avignon, puis pour Girls and Boys de Dennis Kelly créé en mars 2020 à la Comédie - CDN de Reims et jouera dans Le Firmament, texte de Lucy Kirkwood qui sera créé au Printemps-Eté 2022. En 2020 elle se lance dans l’écriture de la pièce Les Sentinelles et se met en scène. Le spectacle est présenté au CDN d’Orléans dans la cadre du festival Soli et en juillet 2022 au festival du Bruit à la Cartoucherie. Gwenaëlle David

Originaire de l’Ile d’Arz dans le golfe du Morbihan, Gwenaëlle David fait ses débuts au cinéma dans Chouans de Philippe de Broca, où elle joue Sophie Marceau enfant. Après des études au Conservatoire de région de Rennes et une Licence de Théâtre (Paris 3), elle intègre en 1999 le Conservatoire National Supérieur Lucy Kirkwood / Chloé Dabert d’Art Dramatique de Paris et rencontre alors Joël Jouanneau, son professeur puis metteur en scène dans Dickie, un Richard III d’après Shakespeare et Variations-Crimp. Elle travaille ensuite avec différents metteurs en scène notamment Vincent Macaigne dans Friche 22.66 et Requiem 3 aux Ateliers Berthier-Odéon Théâtre de l’Europe. Puis avec Jeanne Champagne dans George Sand, une femme en politique à Équinoxe, Scène

nationale de Châteauroux, Antigone de Brecht, LE FIRMAMENT Debout dans la mer monologue d’après Râcleurs d’Océans d’Anita Conti. Plus récemment, elle joue sous la direction de Frédérique Mingant dans Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, Hôtel Palestine de Falk Richter, Une chambre à soi de Virginia Woolf.

En 2017, elle rejoint Chloé Dabert pour sa création de L’abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly. En 2018, c’est avec le metteur en scène Clément Pascaud qu’elle participe à la lecture conférence Impossible Phèdre d’après Marguerite Yourcenar, Ovide, Duras, Sénèque, Racine et Sarah Kane. Puis sa rencontre avec Sarah Tick la mène au OFF d’Avignon en 2019, au Théâtre du Train Bleu avec Peur(s) de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre.

On la retrouvera au printemps-été 2022 dans la prochaine création de Chloé Dabert à la Comédie, Centre dramatique national de Reims : Le Firmament de Lucy Kirkwood.

En tant que metteuse en scène, Gwenaëlle David crée un seul en scène : Modèle(s) en Arène à Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux, puis Comme au 36 ! une Carte Blanche musicale et théâtrale qui verra le jour en 2021 à la Comédie - CDN de Reims

Depuis l’obtention de son Diplôme d’Etat de Théâtre en 2010, elle mène parallèlement des actions de formation dans des collèges et lycées option Théâtre en partenariat avec Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux dans l’Indre (36) et le CDDB-Théâtre de Lorient, Centre dramatique national, dans le Morbihan (56) et récemment à la Comédie - CDN de Reims un atelier sur le conte d’après la réécriture du Petit Chaperon Rouge de Joël Pommerat pour les 8/12 ans . Marie-Armelle Deguy

Marie Armelle Deguy a été élève au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique puis pensionnaire à la Comédie-Française. Depuis qu’elle a repris son indépendance, elle a travaillé avec de nombreux metteurs en scène comme André Engel, Alain Françon, Brigitte Jaques,

Christophe Perton, Emmanuel Demarcy Mota, Lucy Kirkwood / Chloé Dabert Frédéric Bélier-Garcia, Macha Makeïeff, Chloé Dabert, Jean Michel Ribes,... Elle s’est consacrée tant au théâtre des siècles passés qu’à la création contemporaine et s’est produite sur les plus grandes scènes françaises. Elle tourne également au cinéma, entre autres sous la direction François Favrat, Régis Wargnier, Olivier Dahan, Sam Karmann, Guillaume Nicloux, Bruno Podalydès, Alain Chabat,... De 1990 à aujourd’hui, on a

également pu la voir dans plus d’une trentaine de LE FIRMAMENT téléfilms.

Elle enregistre par ailleurs régulièrement pour la radio des pièces, des poèmes, des nouvelles, principalement sur les antennes de France Culture et France Inter. Sa grande affection pour les textes la pousse également à faire de nombreuses lectures de romans en public. Elle prête régulièrement sa voix à des documentaires, dont ceux des réalisateurs Dominique Gros et Jerôme Prieur. Olivier Dupuy

Artiste permanent au Théâtre Nanterre-Amandiers de 1995 à 1997, Olivier Dupuy joue sous la direction de Stanislas Nordey au Théâtre Nanterre- Amandiers, au Théâtre Gérard Philipe de Saint- Denis, au Théâtre National de Bretagne à Rennes, au Théâtre de la Colline. On l’a vu dans La puce

à l’oreille de Georges Feydeau (2003), Cris de Lucy Kirkwood / Chloé Dabert Laurent Gaudé (2005), Das system de Falk Richter (2008), Se trouver de Luigi Pirandello (2012). Il travaille également avec Marc Debono dans Chéri de Colette (1991), Pierre Gavary dans L’école des femmes de Molière et L’éternel mari de Victor Haim (1992), Jean-Pierre Vincent dans Tout est bien qui finit bien de William Shakespeare (1996), Laurent Sauvage dans Anticonstitutionnellement (1998 et 1999) et Je suis un homme de mots de Jim Morisson (2005), LE FIRMAMENT Michel Simonot dans L’extraordinaire tranquillité des choses (2006), Guillaume Doucet dans Pour rire pour passer le temps de Sylvain Levey (2009), Nadia Xerri-L dans L’instinct de l’instant (2010) et Dans la nuit de Belfort (2013), Annie Vigier et Franck Apertet dans Programmes et Francois Laroche-Valiere dans Lieu des résonances (2010), Blandine Savetier et Thierry Roisin dans La vie dans les plis d’après Henri Michaux (2011), Hervé Guilloteau dans Kill the cow (2012). Plus récemment, il joue avec Chloé Dabert dans L’Abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly, au Théâtre du Rond-Point (2017) et dans Iphigénie de Jean Racine (créé au Festival d’Avignon en 2018). En 2020, dans le cadre du programme Lycéens citoyens, sur les chemins du théâtre, il joue sous la direction de Chloé Dabert dans Dear Prudence, un texte commandé à Christophe Honoré par la Comédie – CDN de Reims. En 2021, il jouera dans Ivres de Ivan Viripaev mis en scène par Ambre Cahan, et au printemps-été 2022 dans Le Firmament de Lucy Kirkwood, dans une mise en scène de Chloé Dabert. Sébastien Éveno

Après avoir obtenu une licence de lettres modernes, il est élève au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD) de 1999 à 2002. À sa sortie, il travaille sous la direction de Joël Jouanneau dans Madame on meurt ici de Louis- Charles Sirjacq (2003), Christophe Honoré dans Lucy Kirkwood / Chloé Dabert Beautiful guys et Les débutantes (2004), Jacques Osinski dans Dom Juan de Molière (2005), Hédi Tillette De Clermont Tonnerre dans Marcel B (2005), Jean-Yves Ruf dans Silures (2006), Vincent Macaigne dans Requiem 3 (2008), Marc Lainé dans Sentiments d’éléphant de John Haskell (2009), Madeleine Louarn dans En délicatesse de Christophe Pellet (2010), Thierry Roisin dans La grenouille et l’architecte (2010) et Blondine

Savetier dans La vie dans les plis (2012). LE FIRMAMENT Plus récemment, il a joué sous la direction de Frédéric Bélier-Garcia dans Les caprices de Marianne d’Alfred De Musset (2015), Chat en poche de Georges Feydeau (2016), La tragédie de Macbeth (2018) et Les guêpes / Lourcine de Ivan Viriapeiv et Eugene Labiche (2019), Christophe Honoré dans Fin de l’Histoire (2015) et Galin Stoev dans Insoutenables longues étreintes de Ivan Viripaiev (2019). Avec Chloé Dabert, il joue dans Orphelins de Dennis Kelly (lauréat du Festival Impatience 2014), l’Abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly au Théâtre du Rond-Point (2017), et Iphigénie de Jean Racine (créé au Festival d’Avignon 2018). Au cinéma, il joue sous la direction de Christophe Honoré dans La belle personne (2008). Depuis janvier 2019, il est artiste associé au projet de direction de la Comédie – CDN de Reims. En 2020, dans le cadre du programme Lycéens citoyens, sur les chemins du théâtre, il joue sous la direction de Chloé Dabert dans Dear Prudence, un texte commandé à Christophe Honoré par la Comédie – CDN de Reims. En 2022, Il jouera dans Le Firmament de Lucy Kirkwood, mis en scène par Chloé Dabert. Arthur Verret

Formé au CNSAD (promotion 2015), il reçoit l’enseignement de Jean Damien Barbin, Michel Fau, Yan Joël Colin et Gilles David. Il travaille notamment avec Yvo Mentes dans un spectacle de clown, Caroline Marcadé pour une comédie musicale et interprète avec la présence d’auteurs (Fausto Paravidino, David Lescot) des Lucy Kirkwood / Chloé Dabert créations collectives, mises en scène par Sophie Loucachevsky et Patrick Pineau. Avec la compagnie Vol Plané, il joue en 2016 dans Le Misanthrope ou l’atrabilaire amoureux d’après Molière au Théâtre de la Criée, mis en scène par Alexis Moati et Pierre Laneyrie. En 2017, il interprète le Saint au Théâtre de la Commune à Aubervilliers dans La source des Saints de John Millignton Synge, mis en scène par Michel Cerda, avec Anne Alvaro et Yann LE FIRMAMENT Boudeau. Il joue aussi dans L’abattage rituel de Gorge Mastromas de Dennis Kelly, mis en scène par Chloé Dabert, dans une série de représentations au Théâtre du Rond Point. Il poursuit son travail avec Chloé Dabert en 2018 dans Iphigénie, création au Festival d’Avignon au Cloître des Carmes, et Le Firmament, texte de Lucy Kirckwood création au printemps-été 2022. Au cinéma il joue aux cotés d’Emmanuelle Béart dans L’étreinte réalisé par Ludovic Bergery, ou encore dans le premier film de Giovanni Aloi, Troisième guerre, avec Leïla Bekthi et Karime Leklou Depuis 2018, il travaille en collaboration avec Simon Depardon avec qui il réalise un premier long métrage Retiens Johnny distribué par Wild Bunch et en exclusivité sur Canal +. 06 7906 17 36 65 [email protected] (ALTERMACHINE) CAROLE WILLEMOT 06 77407583 [email protected] (COMÉDIE –CDNDEREIMS) BEROUAL INÈS 06 20968543 [email protected] (COMÉDIE – CDNDEREIMS) DUPIN MAGALI CONTACTS

LE FIRMAMENT Lucy Kirkwood / Chloé Dabert