L. GUILI^Uitfá Le forn¿p de THICOURT () Rapport final de surveillance géologique 4 Juillet 1933 G. ivJINOUX 'Etude géologique du projet cl'nmelioration 'de l'a.E.P. a'è la commune d^ THICOUflT ( Kos elle) ¿6 Janvier 1954- L. GUILLAUME

PROJET D'ALIM&ÎÎTATIOH EN EAU PO TABLA DE LA COMMUNS DS OTlCQgag (MOSELLE)

affsctu-Je an ex¿cu,tioii d<ís Instructions ministerielles au i2 juillet 1924

L«. coasaune d-> ÍHICQifRT **. l'in tant, ion d»utiliser pour eon fcli;n¿ntaticm. ou oau pot&M.e lu foruga eKéouté ps.r le Dop*rteaônt do la HOSKLLS *-n 1932 ~ 900 métras ©nviron * au îford-lst. i«* lu tortue Eñt du ijourt:. as forage -iavait rüohercbor les oauv du ni^oau aquifers das.grè& du Hiiétien iriféri^ur. S* profondeur est do 35 mètre«« L'orifice oafc i 1. cote 291. 60. Lo fori|gi> «. tne.vereé loa

0 - Ou.30 T^rre 0»,30 -• Oas.TO PragXäiaDts le Cnlomira à Grypháa» â^c Iix;wiû8 supôrfloiele

0n*T0 - llxa.90 Arglloe ryagss du Rhôtlon ©up: rieur llr.,80 - 34fa,60 Rrnitieii inférieur: grès et argild« scbla- /:oirae; doloiniaa sableueee. Niveau &guifère - 14,10 Gr&i" grie t>lau, forteataent chargé de pyrite; »rgilea schisteusse noire» subordonnées« lu GUILLAUME

PHOJ¿T D1 ALIMENTAT I0H EN Eiü POiABLÄ

DS LA COMtfUHS D2 ÏHICQSB1! (MOSELLE)

15 RSGLBMJSKÏAIRE ib an execution due lustmetlone ' : . lu 12 Juillet 1924

L* ooiacwiiä da ÎHICOUHî & 1*intention d'utiliser pouff eon «tlimentation &n eau potfcíue 1« forago exécuté p*.r le X)óp»rt^iont do la.MO8KLLE "a 1932 :- 9Ü0 :3ètr«s ônvlron • mu Sord-Bet» d^ 1* «oruie Est du xurç.

(h for*.ge dovait reohero^Jür les oaux da niveau aquifers das-grûfi du Rhétion iitfori-nir« Sa profondeur eat de 35 mètree L1 orifica oat 4 1- cote 291. 60. lio for^ga a tr*.ver*ó XOB fornmtione g

0 - Oia.3O I (;l ûaj,3O ~ Oa.70 Pragmanta le Calo»ira à, Grypiiéas rafraanié» ao d it li^tiûs supôrfloiele HBETIEÎÎ 0né70 - lia.30 Arslloc rc»-os*>B du Rhétioa eup-' rieur (Xlaa.10) 3¿wa.6Q Kaution inférieur: grès et argil«« achis- t^use« moires; dolc-nleo ßab Niveau &quifère 11,00 - 14 .iU Grüs'grie tlau, í chargé Öte pyrito; argiles schisteusce noire» sut? ordonné se. - 2 -

14.10 - 14.8C irgilöB ecMsteueee noires. 14.30 - 17 AJLuernwaoee à'argilee noire.e et

26.80 - 28.90 5rès gris fonat .\ çr*in fin, 23.90 - 2?.2O SifÀrr.e yortô. ?^.£0 - 34.60 Grèfi o»lc».ire gris à. gria jaunître . \ çrain très fin, fin, ou un plus*

KEOPîa 34a.í>0 - 35a. Mkrnos vortea (KULHI^B irisées supérieure») ,

du f

ï initiftl 600CK. JUS^U1 X la proryndôur 4e lûîn.

De 10 à l^a. 50: diaaàt *e 345iar.. * . - .

De 19.50 à 35ra.: diamètre

0 à 19^.50 tubage 500nra. en tôle à^cier, rivé, plein

xtériouresKínt, antre tube et t-:.rr«.iof d'une gmîrici Ae ci ruent 43 5 ON. env. d'ÎT^iBeeur, ,-.-•--<. i ^ /; r ••:•••i^ ,. - : •

Do I8n. 30 & 35^« colonne rírée de 450rvi. parforíe de

19n, 50 à 21 itrAVerssô de Xa dolo¡ni© ooxKp-»ote) et ào 27 à

35m. (tr»verBÄ© d^ 1» parti& inférieure 4u la for;*tion,

iaent gréscugo). - 3 -

Condlt .ûiiR da jXâ bit «

ün pr.-.lif ¿as.*i re poœp .go ¡î'une duróe de Í0

étf- offactu¿ a I* pi'o-foiirt^ui* do ¿0 »¿»tres , It

-a ¿y rit ¿t ' ;ittül&tc e-t tr*Tcr»ee sur 50 m«. Le

'-iist •'.Lovú j. 12, ^ litr^e \ I> miriuïu »voc un

i: ;r.t. du ;;ivoau ¿'¿..¿.u \ 1^ proi'on*our A«i I9r>, 50.

•Jix i**ou.tièïï-j Gßrxl ^j ; u. i-'îfcp'e, a'u:i« áar;^ 4.-. Y2 lie s«.ns iiit^rriiption, Ä et»' fait, i¿ for^gs torninc, du 20 AU

23 ^*i 1 ¿32*11 » V¿m;í uii 'i* bit iú 80 litra'S-.:ilnat.Ä *veo

Abeiô-'erîunt lu pi^n f CJ-H .-. lt p/oí ^n-: OUI* f?.iJ 28 nfetra»,

(Calovil du -iélit pour ó.uis^:r;^:, 1,¿ pliü -.Veau à la» pro'^o daur de 19-u«5Û : 'o HtrCir:-*:ilnuLíí, loi»; enviror. 1>3 ^.rivX-3 iu di'ibit t'jurr.i pii1 la puits k 1. j.roí'ona3ur d« 20r..)

Après c^ 3ouxi¿>nf* eas^i le po;;¡.ügp., 1': ni^a&u piéeonó- tri TU ; s'ost 6*^,^11 »a volsni»¿-o da l» profond ¡u.r da 12 m.

po.yo8lti.on ciii.^tl ¿.up do l'

II a »'tí of fee tu-; sur ICH CUUX. du forage le THICOIHT lea

y>ee ohicá ÍUÜS suir*iu JB :

1} pr¿lfe*--'3nt du 3 ÍUAÍ 1232; profondeur: 2û m. ' J^toir:- du Dr.SCKAäFPKH \ SiaRiâGUSMÎHBS. 2ï ?ríl&v.;ridnt du 23 ma 1932; prefonrtaur: 35 m. r»toire du Dr. SCKAEF^SR à 9ARRSGU¿3L?IHBS

3) yrílfeTf-j^nt. du 23 «fci 1932: prof^ûdour: 35 m» ' L

raunlcip«! (Hopit¿d CÍTÍ.1 ) i StRASBOJRO, ml 11 ig fa: ~.re s pi' r litre (1) Résidu ?ec A liO° 474 490 437, 5 à 180° ~ •i 472, 5 tprèi- c*lcxn -î.Ion •- '- • 2^7, 5 Per total ea FJ 0 0,< G OA 05 (C* OJ 151 13¿# 138, ó (Ug G) 66, 6 84, e 90 Aolde o*.rl5unique £tic*rto. - - 234 Aoiio sulfari^uo, £>r. S 03 3 63 3 4. 5 2 :Duret4 totale 43° 4 45° 47° 2

C'est I* un résultat trío ron .r^uîtble, ei 1*0» considère quo loo eaux delà n»ppo ••^lifàro des gr^s rhétiône très fró:ioe.inJ»nr. en profoníaur unii tansur en a.^^s ;

tion cbi-ii^utï de l'3*up aont-daö plu^ infartante. Ils donnent _les plus préoi .»ases indioattone e-.*r lap conditions daño les- quelles il peut être CA^té, datie la nire*u »quifè'rtî rhétien, des eaux relativaneiit pou mh\C\

Conditions 3¿ourlté das

kessln vôrei.nt du ^or»gir. est constitué p»r 1* Hn+, ¿US er^e ax. dolûiniea rh¿ti&as , *'funa d'environ 150 metras, aN-tenlant AU Suri-Ouest du forage •ntre le point coto 337, 4 à l'Ouest (distance *u forAg©: anviron 800 màtresi et 1-J boulin de UAiíSPACH *u Sod (dietance au forïgG: environ 300 aèti'ea), "Lea Conditions f***or^Me£ qui ras-naut sur ce versait, ftntièrôKiunl ckpcuryu 3 •fca'bita.tionp ouïtî.-i« fie *;outoa oô-UPOr. ¿lu ct'r:t.#.MU*». t-.üiíf naaai vae , SLÍÍISÍ quo Ida conditions

íivor M H* -iu'ifi let-iUüll.-it. oout s'&ffoctuer 1% fi 1 ;, .¿tJoon d'enux acoi :eii«olio:.!wu¿ scuillr-oa «r. surftace . ptr'l;t9 fivaure» des büDce gr^s-r^AA* ou dLloriitiquee , rjndcit «baoliLinàut impro-

3».bl os

Lt. st'ouritÄ 03B Í>HUX d^rond. donc uniqiie.aent o.öb pr¿o«.u- tions rai ont ¡'»té í-riís:js pour ¿vitar l'introduction do eon- tt¡rin*tions AÍX «'urdD i:-.ncdi&tß du forage at notA^iwat

t oonuro 1A p»roi lu for*.g¿.

g*.Ir-.J 12 ciz.-or.r/ ^-r IA^UUIS I« forage *. Cté randu

Ja»nu*.i 1 * proïon-ieur A¿ 10 metra» coiadfcrïco le .

•**• lequel d^ CJIIGE c-ontaioin-. tioüs pourraient

»u l'or, ge. Les mesuras it» »éof.rit6 aaront util:.:ient

r¡6 M*.r ?. !a>L6ou.tivjr»

ETo, *ut»gur du r^r*.ge »ii¡4i ^urf par l'ifcdortion d'un m vît* du furjj.jtafa leoli-nC á rendra d© BïîUiliuroa ¿iroct-*inent, p*» r l'orifict du ^

CÔB eo-n;ïiti.one ror:;piAOS , IÄ OÛW^UEU dô ïrîlCOUÏlT peut

être »uterino, du pu i ni, da vuo géologique, \ utiliser le

r svja &.liiriant*.t.iori on t>»u

S de la C*rto £¿olügiiuo d'Alea-ce ^t da Lorr*.ine STRASBOURG, la 4 juillet 1933 MINISTERE DE E* INDUSTRIE ET DU COMMERCE

Bareaa des Recherches Géologiques et Géophysiques

69, rue de la Victoire PARIS, le 26 Janvier I954 PARIS (1X3) ------r------tél. TRI. 24 - 85 G. M I H 0 U X

ETÜDE GEOLOGIQUE DU ^E^P. DELA T1 COMMUNE DE THICOURT (Moselle)

Enquête hydrogéologique réglementaire effectuée en exécution des Instructions ministérielles du 12-7-1924

Exposé du problème

Depuis la dernière guerre, la diminution des ressources en eau potable du réseau de distribution coaraunal de THICOURT (7 km. environ 3.SW de FAULQUusONT) donne lieu, concurretament a des aléas d'exploitation, à de sérieux soucis, notamment en ce qui concerne les moyens de lutte éventuelle contre 1*incendie. En liaison avec la Municipalité, le Service du Génie Rural a étudié plusieurs solutions susceptibles de rétaDlir et d1amélio- rer la situation initiale. Il rafa demandé d'examiner l'une d'elles au point de vue hydrogéologique tout en faisant le point des possi- bilités d'ensemble de la localité. Je me suis rendu sur place le 8-12-53 sn compagnie de M.J.ROTH Ingénieur-Subdivisionnaire à SÄIST-AVOLD, pendant une période de sécheresse prolongée émineauaent favorable a une telle reconnaissance Contact a été également pris avec M. JAGER, Secrétaire de la Hairie de Thicourt. &• GUILLAUME Coupe du "Haut-Bois" à CHEMERY et à 1'Engelberg à peu près perpendiculaire à la direction) Î ^ * lu aynolinal de UWDROFF ) E.3O°S

l—J GüCö-im ci iHa.TH«> Calcaires iL>_ Ll As IfJ

Schelle des longueurst 1/50.000 Echelle dee hauteurs: 1/10.000 - 2 -

Situation géologique et hydrogéologJQue du secteur de THICOURT,

La localité est située sur le contrefort ¿J.w. d'un plateau infraliasique (Haut de Bering) constitué, de haut en bas, des as- sises suivantes : „ Epaisseur Limons argilo-calcaires (variablessuivant les points) 0 à 3 m "Calcaire à Gryphées" (alternances de bancs calcaires, I marno-oalcaires et marneux sur 10 à 15 m "Marnes de LEVALLOIS" (marnes argileuses brun-rouge vif, imperméables 7 à 9 m "Hhétien inférieur" (gri.s avec intercalations d'argiles schisteuses noires 20 à 24 m "Marnes irisées supé- (marnes - dolomitiques à rieures et "Marnes rouges" teintes bariolées avec intercalations le bancs de do locale et amas lenticu- laires de gypse Formation imperméable de }0 b. 40 m Le pendage général de ces assises est dirigé vers le r,.E.c'est a dire vers l'axe du "Synclinal de LâKDROFF". Des ondulations se- condaires les relèvent, de plus, à l'Ouest et à l'Est du plateau de THICOtJRT- CHBSBBy (of.coupe ci-contre de L. Guillaume. Chémery 1926) . La structure résultante est finalement celle l'une "gout- tière" inclinée vers le S.S. Séparées par l'écran imperméable de LSYALLOIS, deux nappes distinctes se constituent : a) dans le "Calcaire à Gryphéea" b) dans les grès du "Hhétien inférieur". La première présente un caractère superficiel, à régime kars- tique - atténué et régime saisonnier variable. La seconde» plus profbnde, et beaucoup mieux protégée des influences de surface, permet d'attendre de meilleures conditions de stabilité au point de vue débit et qualité bactériologique des eaux. Plus profondément encore, en soubassement de tout cet ensem- ble, les niveaux dolomitiques et gréseux du KEUPER WYES (1) pour- raient également entrer en ligne de compte pour la recherche d'eau potable. Malheureusement, la présence d'amas importants de Gypse au toit et au mur de oes formations laisse craindre une minéral isa- tion prohibitive des nappes qui s'y constituent.

(l)"Dolomie en dalles"et "Grès à Hoseaux". - 3 .-

Je rappellerai notamment le cas du forage A.E.P. de la Base Aérienne de GROS-TEHQUIN, implanté au voisinage immédiat d'H&IERIlï (1952). Bien que situé à distance relativement faillie de3 affleure- ments, les teneurs suivantes ont été enregistrées après 72 heures, puis 88 heures de pompage à débit élevé (50 à 60 mc/b.) : Prélèvement du 19-6-52 27-6-52

Hésidu sec 105/110fc I368 mg/1 1300 mg/1 Sulfates en 'SO4) 628 - 6O8 - Dureté totale 10985 fr. 9482 fr. (profondeur du fbrage = 22 m)

Encore s*agit-il en 1*espèce d'un résultat qualitatif rela- tivement favorable pour la région.

Ressources actuelles -en eau potable de la localité.

1) Le forage de TB1C0UBT (1932)

Cet ouvrage a été exécuté dans le cadre de la 2§ tranche du programme départemental de recherche d*eau potable, sur conseil et sous surveillance géologique et L. GUILLAUME. Il a reconnu la nappe aouifere du Bhétlen inférieur alimentée par des affleurements jalonnés par le Haut Bois, le Bois des Tail- les et le Haut de Béving (l). Plusieurs sources situées dans le ravin de iîanchebach constituent les exutoires naturels de la nappe. Le principe du captage consistait à recouper la nappe en amont pendage de ces émergences naturelles. Le forage a été implanté à la cote + 291.60, au lieu-dit "Trou de la Morquide", parcelle 475 ¿Lu Cadastre, 1000 m environ à l'E.N.E. du clocher de THICOUBT, a l'extrémité Nïï du vallon de Manchebach, à proximité immédiate du chemin vicinal de THICOUST à CH&JSRY (2) (cf. Annexe I Carte régionale au 1/20.000«) * Annexe II Plan de situation ou l/1250ê) L'Annexe III rappelle la coupe de l'ouvrage terminé.

1) Là Surface alimentaire est de l'ordre de 0,5 à 0,7 îaa^- A raison de 7OO à 800 mm de pluies annuelles et en tenant compte d'un coef- ficient d'infiltration de 1/3 à 1/4, le débit continu d'exhaure serait ainsi de l'ordre de 12 à 15 mc/h au total. ¿) Coordonnées Lambert de l'orifice du forage : x= 414,58 ) Zone de 909,47 ) Zone L,B. XXXV-13 St-Avold 5-6 y= 244,44 ) Guerre 152,30 ) H.I E.M. Strasbourg H8 53 Bfî - 4 -

Ce forage a été mis en service à la mi-janvier 1939» équipé d'une pompe a piston de 100 mm 0 , aspiration à 33 m, 35 sous sol donnant un débit de J lac/n avec refouleaent à 27 ^»50 au-dessus du sol. (Essai de pompage du 30-1-1939). L'exploitation s'est poursuivie de façon satisfaisante à la ca- dence de 14 oc/jour environ jusqu'à l'expulsion de la coomune par les All«*ands (18-11-1940). On.manque de tout renseignement valable sur le régime d 'exploi- tation - intensif (30 rac/j) depuis cette date jusqu'à la libération an cours de laquelle des installations ont été endommagées. La remise en marche de la station s'est effectuée en Juin 1946, après inactivité du forage peoiant 2 ans. Une chute de débit de l'or- dre de 50 ^ a oeçasioné, depuis lors, une pénurie constante bien quf un pompage continu de jour et de nuit, coupé de fréquents désamorça- ges, ait été institué (1). Un essai de contrôle effectué le 9-4-48 Cl4 h.45 à 18 h.00) avec pompe immergée de 4 oc/h (aspiration à - 34,62) après nettoyage complet du fond a la soupape, a montré que le débit réel de l'ouvrage s'était abaissé au voisinage de 1,7 à 1,8 mc/h.

Essai de réparation du forage (Mai-Juin 1948 )

Cette opération conseillée par L. Guillaume n'a pu être inté- gral ement réalisée (2) : le retrait des tubes crépines de 450 mm 0 (placés de - 18,^0 au fond) a été limité à un simple relevage de ^ m environ suffisant toutefois pour dégager la base les parois aquiferes de l'ouvrage. ] La révision de oes parois n*a pu être effectuée. Après nettoya- ge de l'envasement du fond (sur 1 m,42) un nouvel essai de débit ave( Îompe immergée 4 mc/h (aspiration à - 33,60) a montré (30-6-48 , 0 n.50 à 17 h) que le débit disponible était légèrement amélioré par rapport à l'essai précédent^ mais que la caractéristique avait notablement fléchi^ par rapport a celles de 1932 et 1938 (cf. Annexe IV. Caractéristiques du forage)

Je ne dispose malheureusement pas des documents nécessaires pour vérifier si cette chute est due à un affaiblissement de la nap- pe ou à des conditions pluviométriques d'ensemble moins favorables.

1) Lettre de M. BOTH, Ingénieur oubdivisionnaire du Génie Rural à Saint-Avold, en date du 28-4-48 2) Entreprise JENTHES, de Bischstroff-sur-Sarre. Usure du matériel à© pompage

Une constatation le cet ordre est venue s'ajouter aux soucia cr<5ó3 par la chute du débit. En tout état de cause, il semble que leu d aflata constatés soient imputablea îi L 'ent rainera ont de fines particules üiliceuaen lorií do pompados à débita ^upórieura à une certfiino valeur.

En effet, 1*absence pu le mauvais conditionnement du disposi- tif Ja r^rulution de la pompe provoque decs ?i-coups qui favorisent la mise en mouveuent de ces particules bi

q aux conclusions générales quelque points de vue susceptible:?, Le cas échéant, d'obvier à ces inconvénients.

2) Jouree auxiliaire n8 1 (du Cromfour)

p 1'insuffiaanoe dûment oonatatáe des travaux de répara- tion iiu forage, et pour yarev rapidement et économiquement à une situation coaumnaio critique, Le Jerric® ;tu Ô^nie Rural a réaliaé en 1949. 1'adduction complémentaire des eaux d'une source á»ergeant à proximité immédiate de la station de pompado, au point de coordon nées ;

x » 414,5^ y» 244,42 (Coord, il. de 0. , cf. oarte au 1/20.000«)

Lea eaux sont déversées donc le forage et reprises dans le circuit d'exploitation préexistant.

Un aystîîme de vannes permet de les éliminer, le caa échéant. Selon leu quelques mesures dont on dispose, le débit et la température des eaux, iasues du "Calcaire a Qryphéea". subissent des fluctuations saisonnières assez importantea (0,9 & 2,6 mo/h). Un périmètre de protection de 10 mètres a été réservé autour du captage. Ancien. -ïo

LÍEIÜX

SCHEMATIQUE AFFLE,Uf^ErtËNT6 JF LA

r de

i.^1 VA\ ir••••'.--••

de]«. - 6 -

nouvelle solution proposée par le Service du Génie Sural = Source du Moulin de Manehebaeh. (1)

Malgré l'appoint de la source du Cromfour, l'alimentation de la localité demeure difficile (ennuis de pompe) et insuffisante (manque de débit). Un accroissement des ressources est envisagé par captare et ad- duction d'une des émergences du ravin de iianchebacli, à proximité im- médiate de l'ancien moulin et des eaptages existants de THOîTVTLLE et de BRÏÏLAÎJGE (cf. plan n2 403 au l/12$Os du Service du Génie Rural). A la demande du Service du Génie Rural (2), je ae suis rendu sur place le 8-12-53 en compagnie de M. BOTH, Ingénieur Gubdivision- naire à aAIÎîT-AVOLD. Conditions d1émergence : * La source à utiliser vient au jour à la faveur d'une zone fis- surée et diaclasée dans la masse même des grès du BHETIEÏÏ IîJî'ERlEUR Des affleurements de ces roches limitent à cet endroit, coté SE, la cour de l'ancien moulin (et four à chaux) de Manehebaeh, sur une hauteur d'environ 2m,50 a } m, Le croquis ci-contre donne sommairement la disposition et la nature des assises observables,dont la stratification parait très légèrement inclinée dans l'ensemble vers lfff et le 3. D'après le plan au 1/20.0G0ë, la cote d'émergence se tient au voisinage de + 275 (orifice du forage + 296). Un oaptage sommaire en buses de ciment a été réalisé totrt con- tre la paroi rocheuse. L'écoulement s'effectue, par canalisations, vers un regard pourvu d'un trop plein et situé près du corps d'habi- tation. Les débits et la température de l'eau ont fait l'objet des me- sures suivantes : Débit ____ Température 24-9-53 ( 20 I/o : 1,2 me/h (source) o ( ^ j ( 30 1/m : 1,8 (regard) lolü 4* Uource3onrce ; J.itn . 8-12-53 22 1/m : 1,3 __ (regard) 10° 3 (source) JR & GM Ces derniers chiffres ont été relevés à l'issue d'une période sèche s'étendant sur 3 à 4 mois. 1) Orthographe du L.H. au 1/20.000« 2) Lettre du 6-11-53- - 7 -

Origine des eaux * C apt ages de Manchebach.

Le captare provisoire ainsi juxtaposé à un affleurement bien dégagé permet, conjointement V diverses vérifications aux alentours (notamœent situation des Marnes repères de LEVALLOIS), de définir la nouvelle Source de Manchebach corase un exutoire de la nappe aqui- fère du RHETIEN I2TFERIEUB, déjà reconnue par le forage. ment Aux abords du Moulin, deux ouvrages analogues ont été antérieure aménagés pour 1*JLB*P. de deux communes voisines ; le c apt age de THÖIIVILLE est situé sur la rivejtet à proxiaité immédiate du ruisseau, face au wralin; il a été établi entre 1870 et I9I4 et repris, sous l^oemrpation allemande en 1941 ; toute donnée certaine concernant son débit avant et après réfection fait malheureusement défaut (1). Il nfeat pas exclu que 1*appauvrissement du forage le TIIICQIJRT, sitû*^ er amont-pendage Sord. soit en relation t directe avec cette opération.

Le réseau des 5 sources de BBULANŒE occupe le fond du ravin de Manehebaeh, à peu de distance N.HE du moulin (50 à 200 m environ). Il a até créé en 1900 ,(50 à 80 1/%), et restauré en 1925. Les deux jaugeages suivants sont consignés dans les archives (2)

Date Source principale Source nS 2 See n8 } : Tot al

6-9-W7 1,56 mc/h 10,7 l/n =0,642 6,6' = 0,396: 2,598 4-7-1938 24 1,440 - 16 1/m 35 0,960 &c/h. i 2,400

Qualité des " » m » Afin d'appuyer les renseignements d'ordre géologique obtenus sur eette zone et pour vérifier l'origine des eaux, j*ai demandé une nouvelle analyse chimique des trois sources. Le tableau suivant indique les éléments fondamentaux de chacune d'entre elles, en regard de ceux notés au forage :

(1) II s'agit probablement d'une galerie drainante à flanc de coteau, entaillée parallèlement au cours du ruisseau, dans les grès du Bhétien inférieur. Selon M. Roth, le débit, variable, oscillerait entre 15 et 30 1/ain. (2) Renseignements coamuniqués par M. ROTH, Ing. Gubdiv. du Génie Rural à Saint-Avold. 8 - Toutes analyses3 du Laboratoire Municipal de Chimie de STRASBOURG : • • : Captare : C apt age : Source Moulii : Forage 1932 THOHVILLE 1 BBULAKGE : de Manchebacl Prélèvement du ; 23-5-32 ; 6-7- 33 j 3-12-53 : 3-12-53 :' I8-5- 53

NS de l'analyse : 916 .• II34 ; 2056 2055 ; 757 Date de l'anal. - 4-6-32 17-7-33 ; 5-1-54 5-I-54 1-6-53 • • Résidu sec llOi : 487,5 : 473,0 .• 478,0 , 487,0 ; 512.0 Résidu sec 180S ' 472,5 : 455,0 : « - > Hésidu calciné '' 297,5 : 302,0 : 302,0 : 304,0 : 345,0

Fer total en FeO 0,05 0,20 . 0,05 0,05 : 0,05 Calcium en CaO ' 136,6 . 140,0 : 142,0 i64,o : 167,0 Magnésium en MgO ; 90,0 : 83,0 : 65,0 57.0 : 54,0 C02 des bicar- m bonates ; 234,0 : 321,0 : 296-, 0 : 308,0 : 314,0 Sulfates en S03 ' 63,0 64,0 ; 49,0 60,0 68,0 Chlorures en Cl • 2,0 . 3,0 : 4,0 4,0 : 4,0 pH 7,6 Dureté totale ; 47? 2 ; 458 8 412 6 : 43? 5 ; 438 3

II 1 III

(cf. Annexe V : analyse détaillée de la nouvelle source) Bien que les conditions de captage de la source actuellement étu- diée paraissent assez sommaires.(d'où vraisemblablement le très faible excédent de carbonate et sulfate de chaux qui apparaît à l'analyse) la très remarquable concordance - à 20 ans d'intervalle- entre les diverses eaux examinées apporte la certitude de l'identité et de la qualité de leur gisement.

Les conclusions déjà formulées par L. Guillaume en 1933» e** ce qui concerne les propriétés chimiques et la sécurité de ces eaux (1) conservent ici toute leur valeur. Toutefois, quelques précautions supplémentaires s'imposent, dans le cas présent, pour empêcher l'in- troduction d'agents contaminâteurs dans 'le captage relativement su- perficiel.

(l) Cf. rapport final du forage, en 1ère partie, page 4, - 9 -

En effet, l'analyse bactériologique dea eaux de la nouvelle source à capter effectuée par le Laboratoire Départemental de Bac- tériologie de sur prélèvement du 5-H-I953 montre la présence de quelques éléments indésirables qu'un captage correct permettra en toute certitude d'atténuer ou de supprimer :

Analyse HS 628 du I7-II- 53

kicrobes aérobies au ce = 25 Bactéries liquéfiantes - =60 Colibacille = moins de 100 par litre Conclusion = eau potable

Aménagement du captage et protection superficielle

a) Ainsi qu'il a été noté« le débit au regard est supérieur à celui de la source actuellement aménagée. Un apport supplementaire,dont o ignore les conditions de collecte, est issu des abords de ce point d'eau, peut être par réseau 1 diffus.

Il me parait souhaitable de dégager 1'ensemble de ces arrivées au moyen d'une tranchée de recherche creusée le long du talus ro- cheux, de part et d'autre de la source principale (jusqu'à, quelques mètres au-delà du noyer situé en bordure du talus). L'approfondi¿sèment de cette tranchée serait limité à la ren- contre des premières assises de terrain "en place". Au cas ou des arrivées d'eau apparaîtraient localisées, il se- rait intéressant de les suivre en amorce de galerie, de façon à aug- menter la couverture par rapport à la surface du sol.

b) Une bande de protection d'une vingtaine de mètres de largeur serait à réserver au-dessus et le long du talus rocheux à partir du chemin rural descendant de la route de THOKVILLE à CHStffiHî,, jus- qu'à l*extréaité S.W. de la tranchée et du futur captage.

Toute sécurité pourra être ainsi, semble-t-il, être obtenue au point de vue potabilité des eaux recueillies. - 10 -

Conclusions d'ensemble

La source de 1*ancien moulin de Manchebach qu'on se propose de capter pour ÜÍIICOTTRT, possède une excellente qualité chimique. Conine les autres points d'eau déjà utilisés dans oe secteur, elle est incontestablement d'origine rhétlenne. La constance de son débit, mène en période de sécheresse prolongée parait assurée. La commune peut en envisager l'adduction au prix d'un captage judi- cieux destiné à en renforcer la potabllité et la protection super- ficielle.

Le forage de THICQURT , qui a occasionné depuis la guerre maint! soucis et frais d'exploitation, demeure, par contre, au point de vue sécurité bactériologique, le meilleur point d'eau de la commune. Des travaux de réfection incomplètement effectués n'ont pu pallier à la chute incontestable du débit enregistrée depuis 1945. Je ne pense pas souhaitable d'abandonner pour autant cet ou- vrage qui est susceptible dans l'avenir et moyennant quelques pré- cautions, de fournir un appoint non négligeable d'excellente qua- lité chimique et bactériologique » a) pour le forage : - nouvel essai d'extraction des tubes 450 aun. - dynamitage des bancs aquifères dans la par- tie découverte. - grattage de celle-ci à 1'élargisseur exten- sible ou au trépan excentrique. b) pour la pompe , en lfétat actuel du forage. - réduction du débit d'exploitation par pom- page différentiel (retour à la nappe d'une partie de l'eau pompée par vanne réglable au jour : suppression des désamorçages). - adjonction d'une crépine à mailles aussi fines que possible, d'une longueur suffi- sante pour réserver une large surface fil- trante et pourvue à l'intérieur de chicanes destinées a s'opposer à la progression des grains de sable vers la pompe.

Il y aurait enfin avantage à doter la source auxiliaire ng 1 d'un bassin d'accumulation indépendant du forage. En l'état actuel des choses, et en raison de la position relativement basse du Ni- veau statique (-10 m) dans le forage, le fait de déverser la source - 11 -

dans celui-ci entraîne trois conséquences fâcheuses :

18) une partie du débit de la source 1 va réalimenter la nappe du EHBTIEH et se ¡prouve perdue pour la Connune. 2S) la reprise de l'eau doit s'effectuer à un niveau beaucoup plus profond, avec une pompe de forage dont l'entretien et les frais d'exploitation sont plus onéreux. }î) aux phases de repos, le forage est susceptible de fonctionner en regime absorbant : des débris ou particules argileuses peuvent ainsi être chassées sous pression dans le terrain aquifère et contribuer à oblitérer ses fissures alimentaires.

Les ressources combinées de ces trois points d'eau doivent finalement mettre la commune de TÏÏICOUBT à l'abri de toute pénurie d'eau potable et de toute surprise vi3 à vis des possibilités de lutte contre l'incendie.

B.R.G.G. le 29 Janvier I954

G. MINOT& Ingénieur-Géologue Collaborateur au Service Annexes : de la Carte Géologique de la

I- Carte régionale au 1/20.000§ II- Plan de situation au 1/1250? III- Coupe du forage de THICOUET (1932) IV- Caractéristiques du forage de THIGOÏÏHT V- Analyse chimique du 1-6-1953

63. Ï:D Í) Ü Vi;î:Ji3 - i'^s-i:8 Te!. TRInitá C4-C5

ANNEXE!

¿Lu,

FORAGE de THICOURT

eu ANNEXEUE PUITS DE FORAGE DE THICOURT (MOSELLE]

CROQUIS DE U OUVXAOE • 291,60 Cota de l'orifioa 0,00 0J30 Terre Yegótale % s m 00,70 Fragmente d« "Caloaire à. Grygfcees"

Argil«« rouges te GAINE CI1BKT da 50mm Ü5VAUOIS

GPÊB gris-bleu Argiles schisteuses noires Alternances.' d'argiles noires \^ et de grès arçileux gris-foncé Argiles noire« AT, minces lit« grès Argiles schisteuses noires ïïnîiTinnnnnnu Dolonàe léger* sableuosj, grisa, très llllMiMtlIlUIIIUll IIHiMiiiiiiMIIDIII compacte Alternances de grès gris et d*ar- noire«, avoc prcdorlnanoe PERKESBS netto de« areiles

UÍMIIIUIIMIMIMI m 111 inn t MU int t IMUIIIIMIMIHIKt Grès à grain fin, gria-foaoà liniiniii'.iiuiin iiiiifiiiinniiutii Tort» lIMMUIHMillItlIl tlllllllllilllllitlH IIMIIIIUMHIIIIMI Grès o&loaire, gris à gris« IIIMIIIHIMIHIIMI jaiinÄtre, à grain très fia, IMIIIIIIHIIHMIHI lllllllliniillMIMI fin ou ttipo u plus grosGior IMIMMHlNMillIII nilMIMIII-MIIIMI IIIIMIIHiUllllllN MMItlinilItlIMlll Tartes |Miii|lii|< Ill C^krnee bariolée« ffiUPER SUP«)

ECHELLES Profondeurs 1:200 Largeur V.20 Sft O Strasbourg, le V (BAS.RH)N) V

OFFICE MUNICIPAL Laboratoire municipal de Chtmi« L'échantillon de •¿¿fi. 1. PLACÉ DE L'HOPITAL déposé le Tcláphom 416.48 «•:*#• App. 299.

Analyse N"

a donné à l'analyse les résultats suivants:

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I' ^í T : :. : -•-:--:•-: Mït^ f.:: CARACTERÍ5TÍ9UE5