BRGM DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE 44, rue du Petit Bois 08003 CHARLEVILLE-MEZIERES

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DE LA ZONE NORD DE () Par M. GRAVOST

79 SGN 5.23 CHA août 1979

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 - ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.80.01

Service géologique régional Champagne-Ardenne 13, boulevard du général Leclerc 51100 REIMS Tél. : (26) 49.93.40

79 SGN 253 CHA août 1979 SOMMAIRE -

RESUME

1 - INTRODUCTION 1

2 - TRAVAUX EFFECTUES 1

3 - RESULTATS OBTENUS 5

31 - GEOLOGIE 5

32 - HYDROGEOLOGIE 8

33 - QUALITE CHIMIQUE DE L'EAU 10

4 - ETAT ACTUEL DE L'OUVRAGE 11

5 - CONCLUSIONS 11

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 - CARTE DE SITUATION AU 1/25.000 FIGURE 2 - FICHE DE SONDAGE FIGURE 3 - COUPE GEOLOGIQUE FIGURE 4 - COURBE PSEUDO-CARACTERISTIQUE DU FORAGE

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1 - ESSAI DE DEBIT PAR PALIERS DU 08/05/79 ANNEXE 2 - ESSAI A DEBIT CONSTANT DU 08/05/79 ANNEXE 3 - ANALYSE CHIMIQUE DE L'EAU CAPTEE ANNEXE 4 - ANALYSE CHIMIQUE DE L'EAU DU FORAGE DE SERY RESUME -

Réalisé pour le compte de la Direction Départementale de l'Agri- culture des Ardennes, en vue de la reconnaissance hydrogéologique des calcai- res du Jurassique supérieur sous couverture crétacée, un forage de 50 mètres, implanté au Sud du hameau de PROVIZY (commune de NOVION-PORCIEN), a mis en évidence des eaux de caractère "minéral" (bicarbonaté sodique), transitant dans un aquifère d'âge vraisemblablement néo ou infra-albien.

On est amené à supposer l'existence d'un accident tectonique d'âge anté ou néo-crétacé, permettant la remontée d'eaux et/ou de gaz à par- tir du substratum cristallin.

Bien que les eaux soient chimiquement potables, des analyses complémentaires "in situ" seront nécessaires pour préciser leur aptitude à une distribution publique ou leur caractère d'eau minérale. -1-

1 - INTRODUCTION

En vue du renforcement de l'alimentation en eau potable des communes d', ECLY, INAUMONT et , la Direction Départementale de l'Agriculture des Ardennes a confié au B.R.G.M. (Service Géologique Régional Champagne-Ardenne), l'étude hydrogéologique de la zone nord de RETHEL.

Cette étude, objet en partie du marché n° 1771 du 25/01/79, entre dans le cadre du Programme Régional de Recherches d'Eau 1978.

L'objectif visé était constitué par les calcaires du Jurassique supérieur (calcaires récifaux de l'Argovien) qui affleurent au Nord de RETHEL et s'enfoncent sous la couverture crétacée avec un pendage estimé entre 1,5 et 2 7o vers le S - SW. Dans le secteur choisi pour l'étude, leur profondeur pouvait être estimée entre 30 et 40 m, et l'on se proposait de les reconnaî- tre au moyen d'un forage d'une cinquantaine de mètres.

2 - TRAVAUX EFFECTUES

Le forage de reconnaissance - Indice de classement national 86-6-52 - a été réalisé au point de coordonnées Lambert :

x = 749,79 y = 211,17 z = + 87 EPD situé sur le territoire de la commune de NOVION-PORCIEN (hameau de PROVIZY) voir figure 1. -2- FIGURE 1

CARTE DE SITUATION

- Extrait de la carte IGN au 1/25.000 RETHEL OUEST -3-

Ses caractéristiques techniques sont les suivantes (Cf. fig 2) :

- Profondeur : 50 m

- Forage au tricône 0 216 mm, à la boue, de 0 à 13,5 m

- Réalésage au tricône 0 311 mm, à la boue, de 0 à 13,5 m

- Forage au tricône 0 311 mm, à la boue, de 13,5 à 17 m

- Pose d'un tubage provisoire (récupéré) 0 250 de 0 à 17 m

- Forage au M.F.T. 0 216 mm de 17 à 38 m

- Pose d'un tubage acier 0 160 mm, épaisseur 4 mm

plein de + 0,5 à - 29 m

crépine de - 29 à - 38 m (crépines à nervures repoussées)

- Forage au tricône à l'air 0 152 mm de 38 à 50 m

- Cimentation en tête de 0 à 4 m - Fermeture de l'ouvrage (artésien) par un capot étanche soudé muni d'un bouchon vissé

Après un nettoyage par pompage à l'air lift pendant une heure, le décolmatage de l'ouvrage s'est réalisé par écoulement naturel grâce à 1'artesianisme.

Puis une gamme d'essais par paliers a été exécutée (4h3O de pom- page), suivie d'un pompage d'essai à régime constant d'une durée de 24 heures. En fin de pompage, un échantillon pour analyse chimique a été prélevé. -4- FIGURE 2 FICHE DE SONDAGE

FtuUU n'1

DEPARTEMENT : Ardennes FEUILLE AU I/SOOOO :

COMMUNE : FROVIZY NUMERO D'ARCHIVAOE 86 6 52

DESIGNATION : Ancien moulin de COORDONNÉES X : 74S>,79 Cheupré 21]-,17 ZONE : SONDAGE : V •

DATE D'EXECUTION : du 5 HU 7/05/79 Zntimt: Z nhwl*

Profondeur Epaiw. COUPE DESCRIPTION DES TERRAINS ETAGE OBSERVATIONS •n m. •n m.

'WA 0,5 V i/e i -<. •\_ */< A/3- / V> 1 t-! t < 4 7/¿¿ OH % i •/') try 'I o > À ' -3 A nr L ! â ¡ — • : - 1 - t Gtt c •ZSi z eje LU 3 " CÀ - 1 - muni 1 À1 • /• 'e m or j£LÍ q/ Cd — — 2 -9 r* - 1 - Ai z. %¿ -11 - *< S [tí Vi //>Á '/* ) *.-.•*!' ;. hl à / 13 5 --

f / . --* l\ 1 s >r i - JT " '/• r I _£ ok*; 17± -»- -— 18 + Ai —-: — •20-4= t mek ÍVk - —-, - /te, % ri /f "A »-> •i 5¡ i 1- —-~?™^ 1 . ^> Gr és Tr S'M

3 - RESULTATS OBTENUS

31 - GEOLOGIE

La coupe géologique de l'ouvrage est portée sur la figure 2. De haut en bas, on a rencontré successivement :

- de 0 à 3,5 m : terre végétale et alluvions argilo-crayeuses

- de 3,5 à 11,0 m : craie marneuse, grise puis verte et glauco- nieuse vers la base (Cénomanien)

- de 11,0 à 13,5 m : Sables glauconieux verts (Cénomanien infé- rieur)

- de 13,5 à 29,0 m : Marnes bleues à noires, dures, puis noires à verdâtres, pyriteuses et légèrement sa- bleuses (Albien moyen)

- de 29,0 à 36,0 m : Sables verts (glauconieux), argileux, avec lentilles d'argile noire et oolithes ferru- gineuses (Albien inférieur)

- de 36,0 à 38,0 m : Calcaires gris-clair

- de 38,0 à 46,0 m : Alternance de bancs (métriques à décimètri- ques) de marnes grises sableuses et de grès gris à blanc, légèrement glauconieux

- de 46,0 à 50,0 m : Grès gris ou verdâtre à ciment calcaire rare, avec lentille de sable moyen gris.

Les calcaires du Jurassique supérieur, que l'on aurait dû ren- contrer entre 21 et 36 m de profondeur en admettant un enfoncement régulier de 1,5 à 2 % vers le S - SW, ou au maximum vers 40 à 45 m en admettant un pen- dage de 3 à 3,5 % comme le suggère l'examen du forage de l'usine à gaz de RETHEL qui a recoupé les calcaires du Jurassique à 291 m de profondeur (- 220 m NGF environ), ces calcaires donc n'ont pas été atteints. -6-

La coupe observée est à rapprocher de celle du forage de SERY (86-5-26) situé à 2 km à l'Ouest (voir figure 1) que l'on peut résumer ainsi :

- de 0 à 4 m : alluvions argileuses

- de 4 à 20 m : marnes plus ou moins sableuses et dures, bleues

grises et vertes (Cénomanien)

- de 20 à 36 m : marnes bleues à noires (Albien moyen)

- de 36 à 48 m : grès vert débutant par 1,5 m de calcaire vert avec venue artésienne à 37,5 m

- de 48 à 57 m : marne grise

En l'absence de repère paléontologique, nous placerons, jusqu'à plus ample informé, la dalle de calcaire et les terrains gréso-marneux sous- jacents rencontrés dans les deux forages, dans 1'Albien inférieur, tout en notant que, d'après la carte géologique de RETHEL, on ne les retrouve pas à l'affleurement.

Cette divergence entre les observations de surface et les forages pourrait être due à une discontinuité structurale anté-crétacée (érosion ou faille) à l'aplomb de la vallée du Plumión ; les calcaires récifaux de l'Ar- govien que l'on attendait vers 30 à 40 m seraient absents (érosion) soit décalés vers le bas (faille). La coupe de la figure 3 illustre ce point de vue.

Seul un forage plus profond (100 à 150 m), exécuté en carottage continu avec étude paléontologique, pourrait trancher entre ces deux hypothè- ses ou apporter une explication plus satisfaisante. _ 100 COUPE GEOLOGIQUE SELON LA VALLEE DU PLUMIÓN

PROVIZY

90

ont ChQortouçs

/tviCe structura/*

30

En l'absence de discontinuité structurale, le forage aurait dû recouper les calcaires de l'Argovien quel que soit leur M pendage possible. La discontinuité peut résulter soit(T) de l'érosion des calcaires, soit (2) d'un abaissement par faille/ antérieurs à la transgression crétacée. -8-

32 - HYDROGEOLOGIE

Le forage à l'air a permis d'observer deux niveaux aquifères :

- dans les sables verts de 29 à 31 m, débit environ 2 à 3 m /h - au niveau de la dernière dalle de grès, où l'eau circule vraisemblablement à la faveur de fissures.

Les deux niveaux semblent artésiens.

L'interprétation des essais de débit par paliers (Cf. données en annexe 1), a permis de tracer la courbe "pseudo-caractéristique" de la figure 4 qui indique que :

- le niveau de l'eau au repos doit se trouver vers 5,50 m au- dessus du sol, soit à la cote + 92 NGF environ. - le débit artésien de l'ouvrage se tenait aux environs de 3,5 m3/h. - le débit spécifique est de l'ordre de 0,7 m /h/m.

2 Lors du pompage mené au débit constant de 8 m /h environ, le niveau de l'eau s'est stabilisé après environ 15 minutes (ce qui ne s'était pas produit au cours des essais par paliers, sans doute en raison d'un déve- loppement incomplet de l'ouvrage). Il n'a varié ensuite qu'en raison de fluctuations du débit.

Cette stabilisation prolongée peut-être due :

- soit à un effet de drainance aux épontes du niveau producteur principal (grès du fond) - soit à une pénétration partielle de l'aquifère par l'ouvrage.

L'interprétation des courbes de descente et de remontée suivant ,1a méthode d'approximation logarithmique de Jacob, fournit les valeurs de -5 -5 2 transmissivité de 6,4.10 à la descente et de 17.10 m /s à la remontée.

Ce sont des valeurs assez faibles qui ne pourraient être accrues que par approfondissement de l'ouvrage et traversée complète de la série marno-gréseuse et/ou des terrains sous-jacents s'ils sont aquifères. ~9~ FIGURE 4 COURBE PSEUDO-CARACTERISTIQUE

Niveau probable de l'eau

\

x\ Débit en m /h •T-W | . 1 • . • 1 —i A 5 10 15

\O 3 . O Après 15 minutes de pompage \ 4.72 m /h v\ A Après une heure de pompage \\ au même débit

_ - 5 m \ \ 7 m3/h

A^ Essai à débit constant (7,8 K^^ Niveau stabilisé à 5,9 m

\

- - 10 m \ \

NO 11 à 12 m3/h \

- - 15 m NB : Les anomalies de la courbe waprès \ \ une heure de pompage sont dues en \ \ partie à l'instabilité du forage \ *Q 14^ à 15 (arrivées intermittentes de sable) \ \\ . -20 m -10-

33 - QUALITE CHIMIQUE DE L'EAU

les résultats de l'analyse chimique de type I sont donnés en annexe 3.

L'eau est de type bicarbonaté sodique, ce qui est remarquable dans un contexte où le faciès bicarbonaté calcique est la règle. Elle présen- te une assez forte minéralisation (plus de 830 mg/1 de sels dissous) où les sulfates prennent la seconde place. La présence de fer en assez grande quan- tité (0,14 mg/1) et d'ion ammonium sont à noter.

Cette dernière ne doit pas être considérée comme un indice de pollution, surtout compte-tenu de la protection naturelle dont bénéficie la nappe.

La turbidité particulièrement élevée est due à la completion sommaire du forage et devrait être plus faible avec un sondage d'exploitation.

La composition particulière de cette eau, notamment la présence de gaz carbonique libre, rappelle celle d'eaux minérales et ne peut s'expliquer que par une origine profonde. Elle est par ailleurs de la même famille que celle de SERY dont ont trouvera une analyse en annexe 4.

Enfin, compte-tenu de la profondeur à laquelle elle est captée et de la température moyenne annuelle locale (9° 5/10), sa température - 12° 5/10 - parait légèrement trop élevée pour que son origine puisse être attribuée à l'aquifère dans lequel elle a été rencontrée.

Il existe donc dans le secteur un faisceau d'observations géo- logiques (absence des calcaires jurassiques aux profondeurs prévisibles dans 2 forages) et physico-chimiques (minéralisation et température anormale de l'eau captée) qui paraissent traduire la présence d'un accident tectonique (hypothèse 2 de la figure 3), d'âge anté ou néo-crétacé, suffisamment impor- tant pour permettre l'ascension d'eaux (ou de gaz) à caractère "minéral", depuis le substratum cristallin. -11-

Un dosage des éléments isotopiques de l'eau permettrait de se faire une idée de son origine et/ou des mélanges éventuels.

Il semble bien que ce fait n'ait jamais été signalé jusqu'à présent.

Quoiqu'il en soit, l'eau du forage de reconnaissance est chi- miquement potable du point de vue des normes françaises. Toutefois, son utilisation pour une adduction publique risque de poser certains problèmes. En effet, la présence de gaz carbonique libre doit lui conférer une certaine agressivité d'une part, et d'autre part, l'élévation du P par départ de ce même gaz carbonique conduit à une précipitation assez importante du fer. Une étude attentive des caractéristiques physico-chimiques de l'eau et de leur évolution dans le temps serait nécessaire. Par ailleurs, l'abondance relative en ion sodium (222 mg/1) peut être néfaste aux consommateurs soumis à un régime désodé.

4 - ETAT ACTUEL DE L'OUVRAGE

Depuis l'achèvement des travaux et surtout depuis la pose du capot étanche sur le tubage, l'ouvrage a subi quelques modifications. En raison de son artésianisme, l'eau sourdait à travers les terrains aux alentours du forage créant une zone marécageuse. Ces infiltrations menaçant la stabilité de l'ouvrage, le bouchon vissé du capot a été enlevé et l'eau s'écoule librement vers la rivière proche, au moyen d'une rigole. Si l'on désire utiliser l'ouvrage comme piézomètre, ou simplement faire cesser l'écoulement, il conviendrait de prolonger la cimentation de tête jusqu'à la base du tubage de 0 160 mm.

Le 13/07/79, l'eau s'écoulait avec un débit d'environ 2,5 m /h avec les caractères physico-chimiques suivants :

- température : 12° - PH : 6 à 6,5 - teneur en fer de l'ordre de 0,06 mg/1 - dégagement de fines bulles gazeuses - eau très limpide, exempte de sable. -12-

'5 - CONCLUSIONS

L'étude hydrogéologique de la zone nord RETHEL a mis en évidence, au Nord des marécages de la vallée du Plumión, vers 40 à 50 m de profondeur, des eaux de caractère "minéral", transitant dans un aquifère gréso-marneux, d'âge vraisemblablement albien inférieur ou infra-albien.

Les calcaires du Jurassique supérieur, que l'on se proposait de reconnaître, n'ont pas été rencontrés car certainement décalés vers le bas par une faille d'âge anté ou néo-crétacé.

La transmissivité des horizons aquifères captés entre 29 et 50 m -_5 2 de profondeur,, esestt ddee l'ordrl'ordree ddee 6,6,44 àà 17.117.100 mm /s. Elle pourrait sans doute être améliorée par approfondissement du captage.

Les eaux rencontrées, de caractère bicarbonaté sodique, sont chimiquement potables, mais risquent de poser des problèmes pour une A.E.P. , en raison de leur composition particulière. Des analyses complémentaires "in situ", répétées dans le temps, seraient nécessaires pour préciser soit leur aptitude à une adduction, soit leurs qualités en tant qu'eaux "minérales" éventuelles. ESSAIS DE DEBIT PAR PALIERS DU 08/05/79

PREMIER PALIER SECOND PALIER TROISIEME PALIER QUATRIEME PALIER REMONTEE de 13h45 à 15hl5 de 15hl5 à 16hl5 de 16hl5 à 17hl8

TEMPS NIVEAU DEBIT NIVEAU DEBIT NIVEAU DEBIT NIVEAU DEBIT TEMPS NIVEAU m ra3/h m m3/h m m3/h m m3/h m

0 0,35 2,05 5,17 30" 0,50 2,93 7,80 30" 13,50 1' 0,63 3,28 8,80 1' 10,60 l'30 0,70 3,51 9,10 l'3O 8,40 2' 0,75 3,77 9,17 2' 7,50 2'30 0,79 3,93 9,49 2'30 ouverture 3' 0,81 4,06 9,79 9,50 vanne 3'30 0,83 4,13 9,76 3 '30 7,81 4' 0,85 4,28 9,68 12,18 4' 7,87 4'3O 0,87 4,30 9,79 11,900 5' 0,90 4,29 10,00 13,74 16 5' 7,87 6' 0,96 4,39 10,52 14,20 Arrêt pompe 71 1,03 4,47 10,89 14,49 0' 7,87 8' 1,08 4,51 11,09 14,81 1' 4,55 9' 1,13 4,56 11,21 15,08 14,900 2' 3,15 10' 1,18 4,720 4,60 11,29 15,24 3' 2,69 12' 1,24 4,64 11,40 15,55 4' 2,09 14' 1,35 4,68 11,54 16,15 5' 1,70 16' 1,46 4,69 11,41 16,44 6' 1,40 18' 1,57 4,70 11,32 16,87 7' 0,95 20' 1,65 4,69 7 11,45 10,800 17,07 8' 0,60 25' 1,79 4,79 11,65 17,37 91 0,40 30' 1,87 4,85 11,90 17,49 14,072 10' 0,22 35' 1,91 4,86 11,89 10,800 17,55 40' 1,94 4,92 11,93 17,53 45' 1,98 4,97 11,95 10,800 17,51 14,600 60' 2,00 4,720 5,17 12,03 17,75 75' 2,03 Vannage d î la pompe po ir régla{ e à déut 90' 2,05 4,720 pour pomp age à régime ions tant ANNEXE 2

POMPAGE D'ESSAI A DEBIT CONSTANT AMNPYÏT 9_1 Essai de pom page. Du . 08/05/79 .. Heures 18 Minutes A3... _ COMMUNE : ._RETHEL...NORD_._ ou Piézomë tre Indice 86 6 52 DEPARTEMENT: Ardennes foTaîe!^ classement national Relevé compteur eau fin de pompage -. ms Dis tance> forage - Pz 1 J Relevé- compteur eau début de pompage m Pz 2 Pz 3 Volume d'eau pompé m3 Pz 4 rivièr f DE SC E N T E. REM 0 N T E E. Cote au sol : _. _ Hauteur repèr p. : Rabattement fin de pompag e : Définition repère :. Tête. de forage Temps réel de pompage Niveau de la nappe au repc)s : + 0 35 Débit en fin de pompage Ç f : - 1 h avant début pompî pp : Temps fictif de pompage à Of - pour T = 0 : + 0,35

T A résiduel, t'-T + t Temps T. A ou Niv. D. Q 3/ Temps t . en seconde. /h oti Niv. D. t •* - . 30 s i 94 30 30 s i m 2 59 60 1 m ? ,on 1441 30 s 90 -* 30 s > 1•*-4" m , fin 120 2 m 1 08 7?1 30 s 3 89 150 30 s 3 m 4,18 180 3 m 0,68 481 30 s 4,41 210 30 s A m 4 56 240 4 m 0,45. 361 30 s 4,72 270 30 s 5 m 4 ,84 300 5 m 0,29 989 6 m f~>8 360 6 m 0,05 ?41 7 m •S,23 420 7 m 0 35 ?m 8 m ,33 480 8 m 9 m •5,43 540 9 171 10 m 45 ^600 7 8DO 10 m 12 m 5 70 720 12 m 14 m ' 5,74 840 14 m 16 m ,82 960 16 m 18 m 1080 18 n" 20 m S ,85 1200 20 m 25 n S 8D- 1500 25 m 30 m 5,87 1800 7 8O<~) 30 m 45 m 9? 2700 45 m lhOO 5,90 3600 lhOO lh30 <=,92 5400 lii30 ?hO() 89 7200 7 800 2h00 » " * 3h00 5.93 10800 3 h 00 4h00 5;94 .14400 4h00 5h00 5,99 18000 7,980 5h()0 6hOO 6,02 21600 6hOO 7h00 g 06 25200 7h00 8h00 g 0° 28800 8h00 9h00 g 11 32400 9hOO 3 LL lOhOO g 36000 8 lOhOO 3 O6H l2hOO 17 43200 8 ,060 12h00 15hOO 54000 I5H00 l8hOO 64800 l8h00 21h00 75600 • 21h00 24hOO 7 45 86400 8 ?3O 24hO0 27h00 97200- 27hOO 3Oh00 108000 30h00 33h00 118800 33hOO 36h00 129 600 36li00 39hOÛ 140400 39hOO 42hOO 151200 42h00 451,00 162000 45H00 48liOO 172800 PROVISY Forage 86-6-52 Essai du 8au9_5-79

2

Ti \3 I

3 4 5 6789 10 A S A 7 B O in5 DIRECTION DEPARTEMENTALE N° d'ordre : 1375 ANNEXE 3 DE L'AGRICULTURE ANA LYSE D'EAU

LABORATOIRE DEPARTEMENTAL Analyse physico-chimique complète DE CONTROLE SANITAIRE DES EAUX de type I B.P. 529 - 44, rue du Petit-Boit 08003 CHARLEVILLE-MEZIERES Cedex Tél. 3324.24

Commune de: NOVICN-PORCIEN Demandeur : B.R.G.M. Provenance : Forage Provisy

Traitement : / prélevé le 16 Mai 1979

Divers :

EXAMEN PHYSIQUE ANALYSE CHIMIQUE

Température : c. Oxygène dissous - mg/l PH : 7,7 CO2 libre 15 mg/l Turbidhé : 24Q gouttes Chlore libre _ mg/l de mastic Dureté totale C °F Résistivité électrique à 20° C. 1060 ohms/cm T.A.C. 39.4 °F

Oxydabilitéau KMn 04 0,80 mg/! Couleur : sans Résidu sec à 105° C (calculé) 715,61 mg/' Odeur : sans Saveur : Silice Si 02 10.5 mg/l

7 1 CATIONS mg/l meq/l ANIONS mg/l I meq/l Calcium CB*_^ 18 0,90 Carbonates CO 3~^_ Magnésium Mg** 3,6 0*0 Bicarbonates HCO3" 480,68 7,88 Ammonium NH4*_ 0.63 Chlorures Cl " 30 0,84 Sodium Na* 222 9,65 Nitrites NO2" 0 Potassium K* 12,6 0,32 Njfrates NO3" 0 Fer Fe** Fe**_^ 0,14 Sulfates SO4"" 62 - 1,30 Manganèse Mn** Phosphates • I 0 1,70

T-. 11,17 T: 10,92

ESSAI au MARBRE PH 8,1 T.A.C. : 4fi3f I CONCLUSIONS Eau bicarbonatée sodique fortement minéralisée présentant du fer.

CHARLEVILLE-MEZIERES, I« 28 Mai 1979 La Directeur du Laboratoire, ANNEXE 4

INSTITUT DE RECHEßCi.SS HYDROLOGIQl ^i-c N AN C V ( N/.. iZ< M • ) 1O, RUE ESNES7-BICHAT TELEPHONE : 53-26-55 le 7 Avi-il I^ví.'íc ¿o £¿Y (/jrd en ecu ;potc¿"ble. ANALYSE d'EAU

Provenance. T>.'i1 h fin

ÉTUDEPHYSIQUE

CARACTÈRES ORGANOLEPTIQUES

Température. : Odeur, saveur : Aspect : lé¿;f?rc:'G:?0t tl'-Ollbl: Turñidilé : 1 ? ¡^Ç'ùttSS ¿ig I''OC

ES EN SUSPENSION; exemen

vit dépôt àe sable tree »ii'4 ave-c quarts et

CAF.ACViSES PHYSIQUES Eau brute Essai ou marbre

pH .• r, Résistivité à 20" C •7Q'-; Résidu î,ec à 105-110" C.

C Dureté totale (T.H.) 12 '3 D° français permanente

Eilen tiu CO2 : CO2 (Íes carbonates : mg/litre CO2 des bicarbonates : -255- 2 CO2 équilibrant : CO CO2 agressif :

Oxygène dissous :_

APPRÉCIATION DE L'AGRESSIVITÉ : v. à pïî ä la neutralité. .-'."=.. e:'. .. . . carbonirv.c libre a.{cccB3±±, la cors-úe dea electrolytes ¿oi-';- (

- 113 ont avant 1G choiz des canalisations et do leur revêtement. ANNEXE 4 (bis)

J i. i-: i rcvcncr.ce "•" -

ÉTUDE CH! K\ ¡QUE

At-MONS mß/litre mil-rcj.lilrc • Alcalinité bicarboiiiquc (i ICO1) 372 6, íü Alcalinité vraie (Oíi) — 0 — CarbonaU'.s (CO1) - ü — Süíati-a (SO-) - 140 Cl-.lorur.-r> (Ci) - 185 Nitrato (NO1,- ü Phosph.u c.-> (l'O'H) 1 Süic.e ÍSiOM -

CATIOKS

Calcium — (Ca) + 33 1, o~. Magnesium 0!g) 11 Sodium — (Xa) 260 11. '•>-• J I olassiuni . (K) 1 U, i?

P.- ••--•'' (Fe) 0,1

\ (Mu)

INDÎC2S DE POLLUTION

Azote ammoniacal (XU1) + 1.44 ag/1-..t^n Azote r.itreux (NO1) — 0

Sulfure•JiiJi Ul 1.-s1 (H'S\* * **)/ ^ —•• • • < Matières organiques (en mg H'nvyp^nniiiiri.) (T..2.J.~L01.' PI r*-O -in) 0?4£

r.ZCHET.CHES SPÉCIALES

CONCLUSIONS "û ele diíretó culcaijrû tres Id^ore. .-i'-.órcli;.^-:ic:¿ .1; prineipalci^rj c.co craliateü ct eiaoi\o.'cc do £oó chiiri^GG ¿o 1)-¿.LCL)? neui' on fer faible-. áe lc¿crü indicca de pollution ûr^anicrac. ECÜ. conforme au:: noraos cliiraiouos ¿¿ee -ootabilitc,, n Eiirvoiller l'évolution pocrjiblo ¿ G l a composition.siti ,

Le Dirpdcur,