Dossier de Concertation Préalable Projet éolien de Hauteville (08)
1. PRESENTATION DE LA SOCIETE ...... 5 1.1. La société ENGIE Green France SAS ...... 6
2. L’ENERGIE EOLIENNE ...... 8 2.1. L’énergie éolienne à l’échelle internationale et européenne ...... 9 2.1.1. A l’international ...... 9 2.1.2. En Europe ...... 9 2.2. L’énergie éolienne à l’échelle de la France ...... 10 2.3. L’énergie éolienne en région Grand-Est ...... 12
3. LE PROJET ...... 13 3.1. Historique du projet ...... 14 3.2. Présentation de la zone du projet ...... 15
4. LES ENJEUX DU TERRITOIRE ...... 18 4.1. La ressource en vent ...... 19 4.2. Le volet acoustique ...... 20 4.3. L’intégration paysagère ...... 22 4.4. La préservation de la biodiversité ...... 25 4.4.1. Habitats naturels et flore ...... 25 4.4.2. Faune et avifaune ...... 26 4.4.3. Chiroptères (chauves-souris) ...... 31
5. LE PROJET ENVISAGE ...... 33 5.1. implantation envisagée ...... 34 5.2. QuelQUES chiffres clés du projet ...... 37 5.3. Suite et planning prévisionnel ...... 38
6. VOTRE AVIS NOUS INTERESSE ...... 40
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Depuis 2016, Engie Green étudie un projet de parc éolien sur la commune de Hauteville. Dès les premiers échanges, nous avons souhaité intégrer les réflexions au cœur du territoire concerné. Le présent document s’inscrit dans cette dynamique, ainsi que dans le cadre du Décret n° 2017-626 du 25 avril 2017 relatif à la consultation préalable associant le public à l’élaboration du projet.
En accord avec les élus de la commune, ENGIE Green a souhaité organiser une concertation préalable, allant du 28 juin au 15 juillet 2021. Notre objectif partagé est que chacun puisse s’exprimer sur le projet de parc éolien, en amont du dépôt de la demande d’autorisation environnementale auprès de la Préfecture. Lors de cette période, les habitants de Hauteville pourront venir s’informer sur le projet et nous avons souhaité également nous adresser plus largement au territoire en conviant les communes dans un rayon de 6 km autour de la zone de projet (Saint Fergeux, Château Porcien, Taizy, Barby, Sorbon, Arnicourt, Sery, Justine Herbigny, Chappes, Remaucourt, Son, Hauteville, Ecly, Inaumont, Wasigny, Chaumont Porcien, Doumely- Begny, Conde-Les-Herpy).
Ce dossier reprend l’historique du projet de parc éolien à Hauteville. Il donne également des informations sur ses avancées, fournissant ainsi les éléments nécessaires à la bonne compréhension du projet et la manière dont nous l’avons conçu.
Il est possible de s’informer et de faire des remarques : ■ En mairie : le dossier sera consultable aux heures d’ouverture de la mairie et exceptionnellement sur rendez-vous. Un registre sera à disposition du public pendant cette période.
■ La Mairie de Hauteville est ouverte le : ■ Jeudi de 09h00 à 12h00 et de 16h00 à 18h00
■ Lors de rencontres : deux permanences d’information auront lieu dans la salle du conseil de la Mairie, sise au 4 rue des Ecoliers 08300 Hauteville, en présence d’ENGIE Green, porteur du projet : ■ Le jeudi 01 juillet 2021 de 09h00 à 12h00 ■ Le jeudi 15 juillet 2021 de 17h00 à 20h00
■ En ligne : sur le site internet au lien suivant : https://www.engie-green.fr/Hauteville/ où se trouve ce dossier de concertation sur le projet. ■ Par mail : [email protected] ■ Par courrier postal à l’adresse suivante : ENGIE GREEN Projet éolien de Hauteville Tour de Lille Boulevard de Turin 59777 Lille
Rappel de la date de fin de prise en compte des contributions : le 15 juillet 2021 à 23h59.
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RESUME DU PROJET
Le projet de parc éolien de Hauteville a débuté en 2016 avec l’entreprise MAÏA Eolis, alors filiale d’ENGIE. Suite au rachat total de la société MAÏA Eolis par ENGIE en 2016, le projet est aujourd’hui développé par la société Engie Green. Malgré ces évolutions, l’équipe .dédiée à ce projet est restée la même.
La dénomination du projet vient de la zone d’étude, qui se situe sur la commune de Hauteville.
Le projet consisterait à construire et à exploiter 5 éoliennes pour une puissance totale comprise entre 10 et 17,5 MW (le modèle d’éolienne n’étant pas encore figé, chaque éolienne aura une puissance unitaire comprise entre 2 MW et 3,5 MW).
Aujourd’hui à l’étape de concertation préalable, qui préfigure la demande d’autorisation environnementale en Préfecture, les différentes parties prenantes du territoire sont appelées à venir s’informer sur le projet, les résultats des études et à donner leur avis ou à faire part de leurs questionnements sur le projet.
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1. PRESENTATION DE LA SOCIETE
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1. Présentation de la société
Engie Green est une filiale détenue à 100% par le Groupe Engie. La société ENGIE Green est née au 1er décembre 2016 de la fusion de Futures Energies et MAÏA EOLIS, deux filiales historiques du Groupe ENGIE. La Compagnie du Vent et Solaire Direct ont également été intégrées à ENGIE Green le 15 décembre 2017, puis Saméole et Langa en janvier 2020.
Engie Green, 1er acteur national de l’éolien terrestre et du solaire, regroupe une expertise complète pour le développement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance des sites éoliens et photovoltaïques. C’est une équipe multidisciplinaire de plus de 500 collaborateurs répartis sur l’ensemble du territoire national.
Engie Green est représentée localement par 20 agences réparties sur le territoire français, avec 120 parcs éoliens installés et exploités et 977 éoliennes (voir carte sur la page suivante).
Dans la région Grand Est, Engie Green est basée dans 4 agences situées à :
■ Chalons en Champagne ■ Villers Les Nancy ■ Mery sur Seine ■ Gondrecourt- Le Château
42 parcs éoliens appartenant à Engie Green sont présents dans cette région dont le parc de Bétheniville situé à environ 30 km du projet éolien de Hauteville.
Les équipes de maintenance et exploitation sont basées dans les agences de Chalons en Champagne et Mery sur Seine.
ENGIE Green se veut un énergéticien responsable avec trois priorités :
■ Engager un dialogue sincère et dans la durée avec l’ensemble des parties prenantes locales et nationales ;
■ Protéger et promouvoir la biodiversité à proximité des installations partout sur le territoire ;
■ Anticiper la fin de vie des installations éoliennes.
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1. Présentation de la société
Figure 1 : Carte de présentation de la société ENGIE GREEN
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2. L’ENERGIE EOLIENNE
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2. L’énergie éolienne
2.1.1. A L’INTERNATIONAL
Le protocole de Kyoto1 a été adopté par 184 pays en 1997 et est rentré en vigueur en 2005. Il fixe des objectifs par pays visant à réduire collectivement les émissions de gaz à effet de serre de 5% entre 2008 et 2012 par rapport à 1990. Cet objectif permettrait de limiter la hausse de la température moyenne terrestre et ainsi lutter contre le changement climatique. Au-delà d’une simple approche d’émission carbone, les traités internationaux ratifiés par la France engage à une transformation des modes de production et de consommation d’énergie. Sur la seconde période d’engagements (2013-2020), le protocole de Kyoto réaffirme ces objectifs et les complète.
2.1.2. EN EUROPE
Le Paquet Énergie Climat2, adopté en 2008 par les 27 pays membres de l’Union Européenne et entré en vigueur en juin 2009, est un ensemble de dispositifs et de mesures cherchant à inscrire l’Europe dans une « troisième révolution industrielle ».
Ce texte, également adopté par la France, fixe des objectifs de mise en place d’une politique commune de l’énergie qui soit plus durable, plus soutenable, et qui permette l’indépendance énergétique de l’Europe.
Un objectif phare de ce texte est le « 3x20 » : en 20203 : ■ 20 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre ; ■ Amélioration de 20 % de l’efficacité énergétique ; ■ Faire passer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen à 20 %.
Le paquet climat-énergie a été révisé en 20144 pour fixer de nouveaux objectifs à l’horizon 2030 : ■ Réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 (seul objectif contraignant) ; ■ Augmenter d’au moins 32 % la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique ; ■ Améliorer d’au moins 32,5 % l’efficacité énergétique.
1 https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/protocole-de-kyoto 2 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/cadre-europeen-energie-climat 3 https://ec.europa.eu/clima/policies/strategies/2020_fr 4 https://ec.europa.eu/clima/policies/strategies/2030_fr
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2. L’énergie éolienne
La traduction de ces dispositifs en France a fait émerger le Grenelle de l’environnement en 2007, connu sous le nom de « Grenelle 1 » et « Grenelle 2 ».
En août 2015, la France adopte la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte5 connue sous le nom de LTECV. Cette loi a pour ambition de contribuer à lutter contre le dérèglement climatique tout en préservant l’environnement et en renforçant l’indépendance énergétique de la France6.
Parmi les multiples objectifs de la loi, 6 sont à retenir7 :
■ Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030, et diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050 ; ■ Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence de 2012, en visant un objectif de 20% en 2030 ; ■ Réduire la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles de 30% en 2030 par rapport à la référence 2012 ; ■ Porter la part des énergies renouvelables à 23% de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32% en 2030 ; ■ Porter la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025 ; ■ Lutter contre la précarité énergétique.
En parallèle, la France s’est dotée d’une Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) sur la période 2016-2018 et 2019-2023. La PPE fixe des priorités d’actions des pouvoirs publics dans le domaine de l’énergie afin d’atteindre les objectifs fixés par la loi8 :
■ Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 ; ■ Réduire fortement la consommation finale d’énergie (-20% en 2030) et en particulier la consommation d’énergies fossiles (-40 % en 2030) ; ■ Porter la part des énergies renouvelables à 33% de la consommation finale brute d'énergie en 2030 ; ■ Réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% à l'horizon 2035.
Pour l’éolien terrestre9, c’est notamment la Programmation Pluriannuelle de l’Energie qui fixe des objectifs sur la période 2016-2018 :
■ 15 GW à la fin 2018 (nous étions à 13,8 GW installés à fin juin 2018) ; ■ Et un objectif compris entre 21,8 GW et 26 GW à fin 2023.
5 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-transition-energetique-croissance-verte 6 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-transition-energetique-croissance-verte 7 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-transition-energetique-croissance-verte 8 https://www.vie-publique.fr/consultations/272807-projet-revise-programmation-pluriannuelle-de-lenergie-ppe-2019-2028 9 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/programmations-pluriannuelles-lenergie-ppe
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2. L’énergie éolienne
Dans la mise à jour de la PPE pour la période 2019-202310, les objectifs sont les suivants :
■ Augmenter la puissance de parcs éoliens de 15 GW fixés en 2018 à 24,1 GW fixés pour 2023, et 33,2 GW pour le scénario 1 et 34,7 GW pour le scénario 2 en 2028 ; ■ Ces objectifs correspondraient en 2028 à un parc de 14 200 à 15 500 éoliennes (contre environ 8000 fin 2018), soit une augmentation de 7 500 mâts.
D’autres mesures spécifiques à la promotion de l’éolien terrestre ont été mises en place :
■ Rendre obligatoire d’ici 2023 le recyclage des matériaux constitutifs des éoliennes lors de leur démantèlement ; ■ Favoriser la réutilisation des sites éoliens en fin de vie pour y réimplanter des machines plus performantes ; ■ Si cela n’est pas faisable, favoriser l’excavation totale des fondations lors du démantèlement et l’augmentation du montant des garanties financières afin de tenir compte des nouvelles technologies.
10https://www.ecologique- solidaire.gouv.fr/sites/default/files/20200422%20Programmation%20pluriannuelle%20de%20l%27e%CC%81nergie.pdf
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2. L’énergie éolienne
Le 22 novembre 2019, la région Grand-Est a adopté un Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) particulièrement ambitieux. Jean ROTTNER, président de la Région, a ainsi souhaité placer au cœur de sa stratégie les « transitions énergétique et écologique, conditions nécessaires pour un futur viable11. »
L’enjeu de cette politique volontariste est de favoriser un développement vertueux des territoires et de faire de la région Grand-Est la 1ère région de France, en matière de transition énergétique. Cela se traduit concrètement par un objectif, fixé à l’horizon 2030, d’atteindre 41%12 d’énergie renouvelable dans le mix énergétique de la région. En développant ainsi les énergies renouvelables et leur filière, mais aussi en réduisant sa consommation d’énergie, le Grand-Est a fait également le choix devenir un territoire à énergie positive, soit 100% renouvelable, d’ici 2050 avec une déclinaison proposée par types d’énergies renouvelables (biogaz, éolien, hydraulique, géothermie…), dans le but de diversification du mix énergétique. Dans sa démarche, la région se veut également attentive au respect des enjeux liés à la préservation du patrimoine naturel, des paysages et de la biodiversité13.
Avec 3 861 MW installés fin 202014, la région Grand-Est est la 2ème région de France en termes de puissance éolienne sur le territoire, derrière les Hauts-de-France. En 2020, la production par le parc éolien de la région était en augmentation de 12% par rapport à 2019.
A la fin de l’année 2020, le parc éolien en région Grand-Est représentait :
- 396 installations éoliennes ; - 3 861 MW en puissance totale raccordée ; - Soit environ 22% de la puissance installée en métropole.
Concernant l’emploi, l’éolien représente 1 632 emplois régionaux en 2019, faisant ainsi du Grand- Est la 6ème région en termes d’emplois dans ce secteur.
Sur la période 2021-2027, 4,8 milliards d’euros vont être dédiés à la transition écologique sur le territoire, via le Contrat de Plan Etat-Région15 dont l’un des objectifs est « d’accroître la transformation du Grand-Est en matière de transition énergétique ».
En outre, sur cette même période, des Pactes Territoriaux de Relance et de Transition Ecologique16 vont être mis en place et déclineront localement les orientations stratégiques partagées par l’Etat et la région, dont le but est de faire converger les contractualisations préexistantes. 2 milliards d’euros y seront consacrés entre 2021 et 2027.
11 sraddet-ge-objectifs-nov2019.pdf (grandest.fr) 12 https://www.grandest.fr/wp-content/uploads/2016/01/sraddet-ge-objectifs-nov2019.pdf 13 sraddet-ge-objectifs-nov2019.pdf (grandest.fr) 14 L'éolien en action dans les régions - Grand Est (journal-eolien.org) 15 03-30-21-cpresse-cper-2021-2027.pdf (grandest.fr) 16 https://www.grandest.fr/un-plan-ambitieux-pour-faire-rayonner-le-grand-est/
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3. LE PROJET
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3. Le projet
Bien qu’ayant été menés dans un premier temps par l’entreprise MAÏA EOLIS, les échanges et les réflexions autour du projet sont aujourd’hui réalisés par ENGIE Green, en lien avec les élus, les propriétaires, les exploitants, la Chambre d’Agriculture, … ceci dans le but de construire un projet éolien terrestre qui soit également un projet de territoire.
Le tableau ci- après présente les dates et étapes clés du projet réalisées à ce jour :
DATE ETAPES
2015-2016 Début de la prospection dans les Ardennes sur la base du SRCAE Champagne -Ardenne
Fin 2016 Identification du site et rencontre avec les élus
2017 Réalisation d’une étude de préfaisabilité en concertation avec la Mairie
2018 Lancement des consultations des services de l’Etat
Octobre Obtention de la délibération favorable de la commune d’HAUTEVILLE 2018
Lancement des échanges avec les propriétaires/exploitants sur le foncier de la Janvier 2019 ZIP
Echange avec la Chambre Agriculture des Ardennes dans le cadre des Septembre échanges de parcelles 2019
Janvier 2020 Début de sécurisation foncière pour lancement des études
Février 2020 Lancement des études de biodiversité
Installation du mât de mesures de vent Juin 2020 Début de l’étude Paysagère
Décembre Début de l’étude Acoustique 2020
Présentation des premiers résultats des études environnementales aux élus du Juin 2021 Conseil Municipal de Hauteville
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3. Le projet
La zone de projet a été définie par l’ensemble des contraintes techniques et réglementaires en vigueur, notamment :
• La distance par rapport aux habitations. La règlementation en vigueur est de 500 m minimum aux premières habitations. Dans ce projet la distance respectée est de 700 m minimum aux premières habitations en cohérence avec les préconisations de la Région Champagne-Ardenne, émises en 2015; • La distance par rapport aux voiries ; • La distance par rapport aux réseaux de canalisation de gaz ; • La distance par rapport aux boisements ; • La distance par rapport au réseau téléphonique ; • La topographie.
La carte ci-après présente l’ensemble de ces contraintes de la zone d’étude.
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3. Le projet
avec la synthèse avecla des contraintes
d’ étude
. Zone .
1 Figure Figure
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3. Le projet
La zone d’Implantation potentielle du projet est présentée ci -après (figure 2 ) Elle est issue de la zone d’étude présentée plus haut exemptée de l’ensemble des contraintes à respecter afin d’envisager une implantation d’éoliennes adaptée aux territoires.
ImplantationPotentielle
’ ’
. Zone . d
2 Figure Figure
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4. LES ENJEUX DU TERRITOIRE
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4. Les enjeux du territoire
Un mât de mesure de vent de hauteur de 100 mètres (104 mètres avec le paratonnerre) a été installé en juin 2020 sur la ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Ce mât de mesure avait deux objectifs :
1. Mesurer la ressource en vent de la ZIP ; 2. Réaliser des écoutes en hauteur pour connaitre l’activité des chauves-souris en altitude et compléter les écoutes au sol réalisées par le bureau d’études en charge du volet biodiversité.
Les données obtenues de ce mât permettent de faire le choix des aérogénérateurs les plus appropriés pour ce site et de trouver un positionnement optimal des éoliennes entre elles, en tenant compte des effets de sillage et des turbulences.
Figure 3. A gauche le mât de mesures installé, à droite la rose des vents du site
Ces études permettent d’estimer la puissance, la vitesse et la fréquence des vents en fonction de leur direction. La rose des vents ci-dessus montre bien une direction des vents dominants arrivant du sud-ouest. La conclusion de cette étude confirme que le site est favorable au développement d’un projet éolien (vitesse moyenne de 6,06 m/s à 80 m et 6,51 m/s à 100 m).
Pendant sa période de fonctionnement (environ 80% du temps), une éolienne tourne à différentes vitesses en fonction de la force plus ou moins importante du vent. En un an, elle aura produit autant d'électricité que si elle avait tourné 20 à 25 % du temps à capacité maximale.
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4. Les enjeux du territoire
L’étude acoustique est réalisée par le Bureau d’Etudes ORFEA Acoustique
Dans le cadre du projet d’implantation d’éoliennes sur la commune de Hauteville (08), le Bureau d’Etudes ORFEA Acoustique a réalisé un état des lieux acoustique du site. Cet état des lieux se base sur des mesures acoustiques de caractérisation du bruit résiduel (sans les éoliennes) et une modélisation du bruit ambiant (éoliennes en fonctionnement) sur le site, avec une analyse météorologique (différentes vitesses et directions de vent).
Les campagnes de mesures ont été réalisées pendant 16 jours consécutifs, du 02/12/2020 au 17/12/2020. Trois points de mesures représentatifs du territoire autour de la zone potentielle d’implantation ont été définis afin de mesurer le niveau de bruit résiduel avant construction des éoliennes, le jour et la nuit.
Figure 4. Zone d’Implantation Potentielle avec les points d’écoute acoustique
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4. Les enjeux du territoire
Figure 5. Rose des vents de l’étude acoustique
Les niveaux sonores rencontrés représentent des zones d’ambiances sonores calmes à modérées.
Ces mesures ont permis de caractériser les niveaux sonores pour le secteur de vent centré sud.
• De jour, ils varient de 26,5 dB(A) à 32,5 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 3 m/s et de 42,5 dB(A) à 50,5 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 15 m/s. • De nuit, les niveaux sonores varient de 19,5 dB(A) à 27,0 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 3 m/s, et de 45,0 dB(A) à 53,0 dB(A) pour la classe de vitesse de vent centrée sur 15 m/s.
Les impacts cumulés des différents parcs déjà en service et autorisés autour du site seront pris en compte dans l’étude d’Impact sur l’Environnement.
Le projet éolien de Hauteville devra respecter à tout moment la règlementation en vigueur à savoir :
• Emergence maximale de 5 décibels (dB) le jour (7h-22h) ; • Emergence maximale de 3 décibels (dB) la nuit (22h-7h).
Un plan de bridage acoustique sera proposé si nécessaire, ceci afin de respecter les niveaux sonores autorisés.
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4. Les enjeux du territoire
Le volet paysager a été réalisé par le Bureau d’Etudes Savart et Paysage basé à Chalon-en Champagne
L’implantation d’éoliennes dans le territoire induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les éoliennes seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :
• Aire d’étude immédiate (rayon de 2,5 km autour de la ZIP) • Aire d’étude rapprochée (rayon de 7 km autour de la ZIP) • Aire d’étude éloignée (rayon de 15 km autour de la ZIP)
Ces aires d’étude permettront d’étudier les impacts du projet. Les objectifs de cette étude paysagère sont de :
- Mettre en évidence les caractéristiques et les qualités paysagères du territoire en lien avec le projet ; - Recenser et hiérarchiser les valeurs portées aux paysages et les sensibilités patrimoniales et paysagères ; - Déterminer si les évolutions du paysage par l’installation d’éoliennes sont acceptables, et pourquoi ; - Présenter la variante la plus favorable pour le paysage et les patrimoines ; - Interpréter les effets visuels produits, incluant les effets cumulés avec les autres parcs, ainsi que les effets sur la perception du territoire par les populations.
Dans l’optique de permettre aux riverains de se rendre compte de ce que représente ce projet à proximité de leur milieu de vie, un focus est fait uniquement sur l’aire d’étude immédiate.
La zone d’implantation Potentielle (ZIP) du projet a permis de caractériser l’aire d’étude immédiate qui présente peu de monuments classés ou inscrits. Ces monuments sont principalement installés en cœur de village, limitant ainsi les risques de visibilité des futures machines depuis ces derniers.
Certains de ces monuments sont des châteaux (Château de Doumely n°4 sur la figure ci-après) à environ 6 km, installés en bordure de village et accompagnés de parcs boisés. Ces boisements limitent les vues lointaines et la perception des éoliennes qui ponctuent le paysage.
On trouve également des sites inscrits, notamment celui du Mont de Sery situé à environ 4 km de la zone potentielle d’implantation.
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4. Les enjeux du territoire
Les villages de Son, Hauteville et Inaumont sont pris en compte dans l’aire d’étude immédiate, dont les limites s’appuient sur le relief qui entoure la ZIP. Ce périmètre prend également en compte les parcs éoliens de Saint Lade, des Plaines du Porcien 1 et 2 et du Myosotis. Le village d’Inaumont implanté au Sud-Est de l’aire d’étude immédiate, présente de potentielles ouvertures visuelles en direction du futur parc, induit par la situation du village à flanc de coteaux. Toutefois ces vues potentielles sont à relativiser car les parcs existants sont déjà visibles depuis
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4. Les enjeux du territoire ces différents points. La prégnance des futures machines sera donc réduite par la présence des parcs déjà existants. Les villages de Hauteville et de Son, quant à eux, sont implantés à proximité directe de la ZIP en contrebas du relief, limitant ainsi les vues directes. Il ressort de ces observations que nous serons particulièrement attentifs pour limiter au maximum l’impact visuel des futures machines sur les villages concernés et éviter ainsi l’effet d’encerclement. L’analyse de l’impact des futures machines sera réalisée à partir de photomontages depuis les villages pour mettre en évidence leur visibilité depuis les zones d’habitations.
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4. Les enjeux du territoire
Le volet Biodiversité a été réalisé par le Bureau d’Etudes Envol Environnement
L’étude a porté sur des analyses bibliographiques et sur des inventaires de terrain (faune, flore et habitat naturel, chiroptères (chauve-souris)) étalés de janvier 2020 à juin 2021 en fonction des cycles biologiques des différentes espèces. Ces inventaires de terrain ont permis d’établir un état des lieux environnemental de la zone de projet, afin d’évaluer sa compatibilité avec l’installation d’éoliennes.
Trois aires d’étude ont été définies selon les recommandations émises dans le nouveau guide de l’étude d’impact (version 2020- (version révisée de 2017))17:
• aire d’étude immédiate (zone tampon de 500 m autour de la ZIP) ; • aire d’étude rapprochée (zone tampon de 2 km autour de la ZIP) ; • aire d’étude éloignée (zone tampon de 20 km autour de la ZIP).
4.4.1. HABITATS NATURELS ET FLORE
Les études ont permis de démontrer que la ZIP offre un paysage de plaine agricole ouverte (openfield). Toutefois, la présence de haies a été relevé sur le territoire. La ZIP est surtout occupée par les grandes cultures. Celles-ci, traitées avec des produits phytosanitaires, ne présentent aucune espèce messicole patrimoniale. Sur les marges de ces parcelles cultivées en agriculture intensive à haut rendement, se développe une flore messicole commune. C’est ainsi que plus de 99% de la superficie de la zone d’implantation potentielle se voit assigner des enjeux faibles.
Les haies, dégradées le plus souvent dans la zone d’implantation potentielle, constituent néanmoins un corridor encore fonctionnel bien qu’altéré. Les enjeux modérés attribués à ces haies sont donc justifiés et nous les prendrons en compte dans le développement du projet.
Deux espèces patrimoniales à enjeu de conservation ont été observées dans la ZIP et cartographiées. Il s’agit d’espèces très rares en Champagne-Ardenne, mais qui ne sont pas protégées, que ce soit dans la région Grand-Est ou en France. Elles ne sont pas non plus menacées. L’une d’elles, Calepina irregualris, une messicole stricte, a été observée pour la première fois dans le département des Ardennes.
Les enjeux très faibles dans la zone d’implantation potentielle sont le fait des chemins enherbés (parfois très peu). Le linéaire est important mais la superficie couverte par ces habitats est très faible dans la zone d’implantation potentielle.
17 https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide_EIE_MAJ%20Paysage_20201029-2.pdf
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4. Les enjeux du territoire
4.4.2. FAUNE ET AVIFAUNE
➢ Résultats des inventaires en période prénuptiale
La diversité avifaunistique observée dans l’aire d’étude au cours des migrations prénuptiales est jugée forte avec un cortège composé de 68 espèces. Le Pigeon ramier est l’espèce dominante sur le site à cette période. L’Alouette des champs et la Linotte mélodieuse, espèces à caractère patrimonial, font partie des espèces les plus fréquemment observées au sein de l’aire d’étude immédiate. Un total de 20 espèces patrimoniales a été contacté au cours des prospections. Les trois espèces de Busards : Busard cendré, Busard des roseaux et Busard Saint-Martin, ont été observées en chasse dans la zone d’implantation du projet.
Les stationnements sont prédominants sur le site en termes de comportement. En effet, plus de la moitié des individus observés ont été contactés posés. Seuls 8,5% des effectifs ont effectué des vols migratoires. Le flux migratoire est jugé faible au sein de l’aire d’étude, attestant de l’absence de couloir migratoire dans le périmètre de la zone du projet.
Au cours de la période prénuptiale, un niveau d’enjeu faible à modéré est défini pour l’ensemble de l’aire d’étude. En effet, aucun couloir migratoire n’a pu être mis en exergue à cette période. Notons toutefois les contacts de certaines espèces à forte patrimonialité comme le Busard cendré, le Busard des roseaux ou encore le Busard Saint-Martin.
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4. Les enjeux du territoire
➢ Résultats des inventaires en période de reproduction
La période nuptiale est marquée par une forte diversité avifaunistique. En effet, 61 espèces d’oiseaux ont été contactées à cette période dont 18 à caractère patrimonial. Le Milan noir, la Pie- grièche écorcheur et l’Œdicnème criard sont les trois espèces marquées par une forte patrimonialité en raison de leur inscription à l’annexe I de la Directive Oiseaux. De plus, leurs populations sont vulnérables en région. La Pie-grièche écorcheur a été contactée au sein des boisements et des haies de l’aire d’étude. Les éléments arborés accueillent la plus forte diversité d’espèces en cette période. En effet, ils offrent des zones d’alimentation et de reproduction. Différentes espèces s’y reproduisent de façon probable telles que le Bruant jaune, la Linotte mélodieuse, la Tourterelle des bois ou encore le Faucon crécerelle.
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4. Les enjeux du territoire
Les espaces ouverts de l’aire d’étude, essentiellement composés de cultures, accueillent des espèces remarquables telles que l’Œdicnème criard, le Tarier pâtre et l’Alouette des champs. Si la diversité de ces milieux est plus faible que dans les éléments arborés, leur fréquentation numérique est similaire. Cela s’explique par les ressources alimentaires disponibles dans ces milieux et les groupes importants d’oiseaux en activité de gagnage.
Un niveau d’enjeu ornithologique fort est fixé pour les haies et les boisements durant la période de nidification. En effet, ces habitats constituent une zone de reproduction, de refuge ou encore de nourrissage pour de nombreuses espèces, dont certaines sont patrimoniales comme la Pie- grièche écorcheur ou la Tourterelle des bois. Un niveau d’enjeu ornithologique modéré est attribué aux plaines agricoles au cours de cette phase.
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4. Les enjeux du territoire
➢ Résultats des inventaires en période postnuptiale
La diversité avifaunistique observée dans l’aire d’étude au cours des migrations postnuptiales est jugée forte avec un cortège composé de 86 espèces. Le Pigeon ramier est l’espèce la plus contactée à cette période puisqu’elle représente près de 50% des observations. Notons la présence du Milan royal, marqué par un niveau de patrimonialité très fort, mais aussi de onze autres espèces caractérisées par un niveau de patrimonialité fort.
Les vols migratoires sont prédominants à cette période, essentiellement représentés par le Pigeon ramier, l’Etourneau sansonnet, le Pinson des arbres et le Vanneau huppé. Nous estimons que l’aire d’étude immédiate est caractérisée par la présence d’un couloir de migration secondaire, défini par un front large et diffus. La définition de ce couloir est en lien avec les flux migratoires observées par le nombres d’espèces contactées en migration (Pigeon ramier : 8374 individus) ; (l’Etourneau sansonnet : 2584 individus) ; (Pinson des arbres : 1514 individus)
Durant la période des migrations postnuptiales, un enjeu modéré à fort est défini pour l’ensemble de l’aire d’étude compte tenu du flux migratoire relativement important et des nombreuses espèces patrimoniales observées marquées par un niveau de patrimonialité élevé.
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4. Les enjeux du territoire
➢ Résultats des inventaires en période hivernale
Durant la période hivernale, un total de 40 espèces a été recensé, ce qui représente une diversité relativement élevée. Durant cette phase, les espèces les plus contactées sont communes et non protégées, à savoir la Corneille noire, la Grive litorne, le Vanneau huppé et le Pigeon biset domestique. Deux espèces d’oiseaux caractérisées par un niveau de patrimonialité fort sont contactées : le Busard Saint-Martin et la Grande Aigrette.
Au cours de cette phase, les individus posés représentent la majorité des oiseaux observés bien que la diversité spécifique soit maximale pour les individus volants (20 espèces). Un total de 142 individus a été recensé à une hauteur de vol H3, dont un individu du Busard Saint-Martin.
Durant la période hivernale, un niveau d’enjeu faible à modéré est fixé pour l’ensemble de l’aire d’étude. En effet, bien que la diversité soit forte pour la période (40 espèces différentes), les individus les plus couramment contactés sont communs et non protégés.
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4. Les enjeux du territoire
4.4.3. CHIROPTERES (CHAUVES-SOURIS)
Il est important de préciser que l’étude des chiroptères est en cours et les conclusions sur l’état initial sont prévues pour la mi-juillet 2021. Nous vous présentons ci-dessous les résultats des inventaires des espèces au cours des sorties terrains réalisées.
➢ Inventaires en période des transits printaniers
En période des transits printaniers, seules trois espèces de chiroptères ont été détectées. Cela correspond à une faible diversité sur le secteur d’étude. L’activité chiroptérologique est très fortement dominée par la Pipistrelle commune qui représente plus de 99% des contacts totaux. Les haies sont les milieux qui enregistrent la plus forte activité chiroptérologique. Cette dernière y est jugée forte. Les cultures et les lisières de boisement enregistrent également une forte activité, bien qu’inférieure à celle enregistrée le long des haies.
➢ Inventaires en période de mise-bas
La diversité chiroptérologique en période de mise-bas est faible. En effet, seules 4 espèces ainsi que deux groupes d’espèces ont été détectés sur le site. Une espèce présente un caractère patrimonial modéré en raison de sa vulnérabilité en région. Il s’agit de la Noctule de Leisler. L’activité chiroptérologique est dominée par la Pipistrelle commune et est globalement forte. La Pipistrelle commune exerce une activité localement forte dans les différents types d’habitats du site. La Noctule de Leisler enregistre une activité modérée en son unique point de contact. Les haies sont les habitats qui enregistrent l’activité la plus importante sur le secteur. Les activités en culture et en lisières sont fortes et similaires.
L’ensemble des éléments boisés de l’aire d’étude immédiate présentent un intérêt supérieur pour les populations locales de chiroptères en raison de la diversité spécifique qu’ils accueillent ainsi que de l’activité soutenue qui y est enregistrée.
➢ Inventaires en période des transits automnaux
Au cours de la période des transits automnaux, la diversité spécifique est une nouvelle fois considérée comme faible. En effet, un total de quatre espèces a été détecté, à savoir la Barbastelle d’Europe, l’Oreillard gris, la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Nathusius. L’activité globale est forte à cette période et majoritairement représentée par la Pipistrelle commune et la Barbastelle d’Europe avec un total de 99% des contacts obtenus. Rappelons que la Barbastelle d’Europe est marquée par un niveau de patrimonialité fort en raison de son inscription à l’annexe II de la Directive Habitats-Faune-Flore (intérêt communautaire) et du statut vulnérable de ses populations aux échelles européenne et régionale.
A cette période, l’activité chiroptérologique est forte au niveau des haies et des lisières boisées tandis qu’elle est faible au sein des milieux ouverts.
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4. Les enjeux du territoire
Le projet devra prendre en compte l’ensemble des conclusions et remarques des études réalisées afin de préserver l’environnement et le cadre de vie des riverains. Pour ce faire une séquence dite ERC ( Eviter, Réduire, Compenser) sera mise en place et elle sera présentée dans l’Etude des Impacts sur l’environnement. Il s’agira de :
- Eviter tout impact néfaste sur l’environnement au tant que possible - Réduire l’impact sur l’environnement dans la mesure ou son évitement serait contraignant - Compenser l’impact créé sur l’environnement par ce projet au travers de mesures compensatoires adaptées au projet et au territoire.
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5. LE PROJET ENVISAGE
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5. Le projet envisagé
Suite aux résultats des études réalisées et en prenant en compte l’ensemble des enjeux environnementaux, fonciers, et du contexte éolien local, avec les parcs autorisés et ceux en exploitation, deux implantations sont possibles comme présentées ci-dessous :
• Une implantation à 6 machines à 150 m en bout de pâles avec puissance unitaire par éolienne comprise entre 2 et 3,5 MW.
• Une implantation à 3 machines à 180 m en bout de pale avec une puissance unitaire des machines comprises entre 3,5 MW et 4,5 MW :
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5. Le projet envisagé
Ces deux implantations ont fait l’objet de présentations et d’échanges avec les élus de Hauteville afin d'établir ensemble un projet qui soit à la fois réaliste, cohérent pour le territoire et le plus adapté possible aux attentes locales.
En conclusion de ces échanges, il a été envisagé de ne pas retenir l’implantation à 3 éoliennes du fait de la hauteur des machines (180m en bout de pale) ; de la contrainte foncière ; et de la proximité de l’éolienne la plus au nord vis-à-vis des habitations.
De plus l’implantation à 6 éoliennes a également fait l’objet d’échanges et a été révisée en accord avec les élus en supprimant l’éolienne la plus au nord, à nouveau pour des raisons de contrainte foncière et de proximité aux habitations. Cette écoute active et ce lien régulier que nous avons entretenu en amont avec les élus, dans un premier temps, nous a permis d’identifier et de corriger certaines contraintes.
Compte tenu de l’ensemble des remarques, Engie Green a élaboré une implantation (voir ci-après) tenant compte de tous les enjeux identifiés et présentée ci-dessous. Elle n’est pas figée à ce jour et respecte l’ensemble des contraintes techniques, ainsi que les sensibilités naturelles, acoustiques et paysagères, mises en évidence dans les études présentées précédemment. Nous entendons ainsi parvenir au meilleur compromis technique, environnemental et économique possible.
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5. Le projet envisagé
. ZIP . avecimplantation des éoliennes 5 6 0
Figure Figure
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5. Le projet envisagé
Nombre d’éoliennes potentielles : 5
Hauteur en bout de pale : 150 m
Puissance unitaire : entre 2 MW et 3.5 MW
Le type d’éolienne n’est pas aujourd’hui arrêté. Plusieurs éoliennes de plusieurs constructeurs différents sont aujourd’hui étudiées.
Puissance totale potentielle : entre 10 et 17.5 MW
Durée de fonctionnement du parc : entre 20 et 25 ans
Le projet comprend également : - L’installation d’un poste de livraison électrique ; - La création et le renforcement de pistes ; - La création de plateformes ; - La création de liaisons électriques enterrées entre éoliennes et jusqu'au poste de livraison ; - Le tracé de raccordement électrique jusqu'au domaine public.
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5. Le projet envisagé
Une évaluation précise des impacts environnementaux, paysagers et acoustiques du projet sera réalisée lorsque que l’implantation finale sera définie, suite aux recommandations, avis des riverains, des élus, des propriétaires et exploitants ainsi que de la prise en compte de l’ensemble des contraintes techniques existant dans le territoire.
L’étude d’impact fait partie du dossier de demande d’autorisation environnementale qui sera déposé en Préfecture pour instruction.
Le tableau ci-dessous reprend les étapes à venir :
Tableau 1: Planning prévisionnel
3E TRIMESTRE 2021 Etude d’impact environnemental et constitution du dépôt de dossier pour instruction en préfecture 4E TRIMESTRE 2021 Dépôt de la demande d’autorisation environnementale (AE) en Préfecture 2022 Instruction du dossier d’AE par les Services de l’Etat
FIN 2022 Enquête publique
1ER SEMESTRE 2023 Décision préfectorale (Arrêté préfectoral d’autorisation environnementale) 2E TRIMESTRE 2023 Demande de raccordement électrique auprès d’ENEDIS
2024 Construction parc éolien – Raccordement au réseau
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5. Le projet envisagé
Afin de permettre à chaque riverain de mieux visualiser l’impact de la future installation sur le territoire, ENGIE Green, en collaboration avec le bureau d’études Savart Paysage, a défini 5 points de vue pour les seuls besoins de cette Concertation Préalable. Ces derniers sont situés dans le territoire immédiat de la ZIP, sur les communes de Son et de Hauteville. La carte ci-dessous présente les points de vue qui ont été choisis pour la réalisation des photomontages.
Figure 7. Localisation des Prises de Vue pour Photomontage
Les photomontages réalisés sont présentés dans un dossier appelé « Carnet de photomontages » qui est en complément à ce dossier de concertation public. Il est également disponible sur : https://www.engie-green.fr/Hauteville/
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6. VOTRE AVIS NOUS INTERESSE
Cette période de Concertation Préalable est l’opportunité de recueillir les avis et remarques du public sur l’implantation proposée pour ce projet de territoire. A ce stade, rien n’est définitif et ENGIE Green souhaite tenir compte des observations qui seront faites pour son choix final d’implantation.
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6. Votre avis nous intéresse
Durant cette concertation préalable qui se déroule du 28 juin au 15 juillet 2021, 2 permanences seront organisées :
■ Le jeudi 01 Juillet 2021 de 09h00 à 12h00 ■ Le Jeudi 15 Juillet 2021 de 17h00 à 20h00
Ces permanences permettront d’échanger et de répondre aux éventuelles interrogations du public vis-à-vis du projet. Du 28 juin au 15 juillet 2021, un registre de concertation préalable sera mis à la disposition du public dans la mairie de Hauteville. Ce registre sera accessible aux horaires d’ouverture de la mairie :
■ Jeudi de 09h00 à 12h00 et de 16h00 à 18h00 et exceptionnellement sur RDV
Vous pourrez également retrouver le présent dossier de concertation préalable sur le site ENGIE Green, dans la rubrique « Concertation Préalable » en choisissant le nom du projet : https://www.engie-green.fr/Hauteville/
Vous pouvez également nous écrire et nous faire parvenir vos observations à l’adresse email du Chef de Projet [email protected]
Ou par voie postale :
ENGIE GREEN Projet éolien de Hauteville Tour de Lille Boulevard de Turin 59777 LILLE
Nous tâcherons de répondre à tous les avis recueillis dans un délai de 3 mois après la fin de la concertation préalable.
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